MARTINO MEMOIRE
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Transcript of MARTINO MEMOIRE
Martino Semeraro
Concevoir à la
manière d'un
paysage sonore
De
La
Promenade
A
L’édifice
Sonore
19 Juin 2012
Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble
Master Architecture et Cultures Sensibles de l’Environnement
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Martino Semeraro
Concevoir à la manière d'un paysage sonore
De la promenade à l'édifice sonore
19 Juin 2012
Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble
Master Architecture et Cultures Sensibles de l’Environnement
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Jury :
Christian Drevet, architecte, enseignant ENSA de Saint Etienne
Jacques Schmitt, Direction du Développement et de l'Aménagement Université de Grenoble
Nicolas Dubus, architecte, enseignant ENSA de Grenoble
Eric Seguin, architecte, enseignant ENSA de Grenoble
Catherine Pierre (sous réserve), rédactrice en chef adjointe de la
revue AMC
Grégoire Chelkoff, architecte, enseignant ENSA de Grenoble (directeur d’études)
Jacques Scrittori, architecte d’intérieur, enseignant associé ENSA de Grenoble (représentant de l’UE)
Encadrement du master ACSE :
Grégoire Chelkoff, responsable du Master ACSE, architecte, professeur
Yann Blanchi, architecte, maître-assistante associée Jacques Scrittori, architecte d’intérieur, maître-assistant associé
Magali Paris, ingénieure paysage, maître-assistante associée
Avec les participations de :
Nicolas Tixier, architecte, maître-assistant
Walter Simone, architecte, vacataire.
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Résumé
Comment pouvons-nous agir au sein d’une vision écologique de
l’architecture pas seulement énergétiquement durable mais qui
tient compte de l’expérience sensible de l’espace par l’homme
en tant que sujet percevant, et de l’expérience d’usage et
d’appropriation de l’espace en tant que sujet agissant?
Comment pouvons-nous développer un projet d’aménagement
d’un espace public à travers la transformation d’un facteur
d’ambiance qui conditionne le comportement des hommes ? Et
comme ce conditionnement là peut-t-il favoriser une
appropriation dynamique de l’espace au niveau des relations
sociales?
Nous avons décidé de focaliser sur la dimension sonore de
l’ambiance, ce en nous référant aux champs du paysage et de
l’architecture sonore et du sound design.
La transformation sonore sera proposée à travers une
déformation de l’espace sonore existant. Plus précisément, la
construire de l’espace par le son sera ici proposé à la manière
d’une composition musicale.
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Nous allons générer une chaine organique d’événements
sonores, identifiables à des spécifiques endroits architecturaux
expérimentés par le déplacement de l’homme dans l’espace.
Notre but final est de mettre en évidence les spécificités d’une
architecture sonore (aural architecture), et les potentialités
qu’elle ouvre à partir de l’expérience d’une promenade sonore
(soundwalk) en termes d’appropriation sociale.
Le son devient ainsi le principal facteur d’ambiance qui favorise
une vivace appropriation sociale de l’espace, mais aussi un outil
de conception qui nous permet de maîtriser le processus
compositionnel architectural.
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1. Introduction Hypothèse et encadrement
Dans la cadre générale d’intervention urbain et architecturale
finalisé à un programme de requalification et de régénération
territoriale, le première objective que le débat architecturale des
ces derniers années vise, est celle d’agir au sein d’une vision
écologique de l’architecture que ne veut pas dire seulement
énergétiquement durable. Elle s’articule, en fait, sur plusieurs
niveaux liés à l’expérience d’usage de l’espace par l’homme et
aux différents possibilités des sa transformation. Mettre au
centre de l’attention pas l’espace urbain en tant que tel, mais
l’individu et sa totalité, signifie répondre aux questions de la
régénération urbaine à partir da la phénoménologie de notre
expérience de perception de l’espace, comme aussi à partir da la
sociologie de notre usage et appropriation de l’espace même.
Par rapport au niveau phénoménologique, la perception de la
réalité chez les hommes est soumis à la relativité de l’expérience
sensible fait à travers les vois sensorielles. Les différents qualités
d’une ambiance qu’on peut reconnaitre comme spécifiques d’un
espace, ils se rendent évidents à notre conscience à travers la
médiation de spécifiques catégories de perception, des sortes de
filtres perceptifs que se posent entre nous et la réalité. Le perçu
8
devient donc évident grâce au fonctionnement subjectif des
nôtres sens comme bien expliquée par la psychologie et les
études sur la phénoménologie de la perception. Un cas très
évident qu’on peut donner comme exemple est liée à notre
expérience visuelle de la réalité. L’expérience lumineuse qu’on
peut avoir d’une ambiance, elle n’est pas déterminée en sens
absolu, mais par rapport à sa relation avec notre patrimoine
intérieure d’expériences passées comparée par analogie ou par
contraste avec l’expérience actuelle. Par exemple, la qualité de
l’expérience qu’on a d’un espace bien éclairée est déterminée
principalement par la rétention de mémoire des signaux
lumineux qu’on a reçus immédiatement avant dans l’espace d’où
on vient. Ce phénomène, connu comme pouvoir d’adaptation,
est lié aux caractéristiques sensibles dérivées par la physiologie
de notre œil. On est capable de voir grâce aux contrastes de
luminance de différentes surfaces qui composent l'image visuelle
qui frappe nos yeux. Sans ce contraste de luminance, rien ne
peut être vu. Il faut noter, encore par rapport à la vue, que notre
expérience des couleurs du spectre visible est juste la réponse
perceptive (élaborée par le cerveau, donc subjective) à des
ondes électromagnétiques, dont les critères scientifiques
d’enquête sont quantitatives (fréquence, longueur d'onde…)
sont pas liées au concept de “couleur”. Les ondes qui ont une
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fréquence pus de 790 terahertz, où moins de 400 THz, ils ne sont
plus dans le champ du visible, donc on fait plus une expérience
sensible d’eux. Mais cela ne signifie pas que ces ondes n’existent
pas. Au niveau de l’étude psychologique sur l’expérience sensible
chez l’homme comme soumis pas à des règles exclusivement
physiques mais à des conditions de stimulations dérivées par le
rapport entre les différents objets, est fondamentale l'apport
théorique de la psychologie de la Gestalt.
La même question se pose pour les autres canaux sensoriels, et
en particulaire pour l’ouïe, par rapport auquel les mêmes outils
d’analyse scientifiques sont soumis aux déformations subjectives
qu’on a d’un phénomène sonore. C’est pour ca que on études
pas le son comme un phénomène linéaire mais dans l’échelle
logarithmique, et qu’on a besoin d’introduire les courbes
isophoniques pour mettre en compte la différence en termes de
perception qu’on a du volume d’un son en fonction du réel
rapport entre fréquence et intensité. Bon nombre des
paramètres à travers lesquels on analyse un espace acoustique
sont liées à la perception chez l’homme du son et pas seulement
aux caractéristiques physiques d’un son en tant que tel. A titre
d’exemple, dans l’évaluation de la qualité sonore d’une salle de
concert, au delà des différents paramètres acoustiques, d'une
importance fondamentale est la mise en compte de la distorsion
10
perceptive qu’on a de la source sonore (Apparent Source Width),
selon le pouvoir et la distribution spatiale des premières
réflexions, de façon que on peut arriver à la sensation que la
source sonore est plus grand que dans la réalité et de
conséquence, que l’ambiance acoustique est plus puissant.
En général, au début d’une vision de transformation de l’espace
pratiqué par l’homme, si on veut obtenir une ambiance qui est
un tout ensemble entre l’espace, le corps et les relations entre
les deux, il faut prévoir les effets qui aura cette transformation
pas seulement au niveau physique, mais aussi au niveau de
l’objet phénoménique, c'est-à-dire de l’objet propre de notre
conscience.
Une architecture ou un espace urbaine ne peut être pas
considéré à plein titre comme écologique aussi si est négligé
l’approche sociologique à l’usage de l’espace et aux relations
sociales dans la ville. Pour une qualité de l’espace public, donc,
ne sont pas suffisantes les caractéristiques esthétiques et celles
liées en général à l’expérience sensorielle d’une ambiance, mais
il faut générer un système spatial qui peut activer sur différentes
niveaux, un réseau de relations entre les individus. Dans le débat
contemporaine deviens, à cette regard, fondamentale la
recherche théorique générée par le dialogue entre les
11
architectes, les urbanistes, et la sociologie urbaine. Encore, la
même étude sociologique à besoin de se enraciner dans
plusieurs niveaux de connaissances, qui vont da les spécificités
d’un espace par rapport à ces relations physiques et culturales
avec les individus (sociologie spatialiste), aux relations entre les
individus liées aux conditionnements culturales et à notre même
interface perceptive (proxémique), aux organisations sociales sur
le territoire comme résultat d’un milieu locale spécifique au
niveau sociale, culturale, économique, géographique.
L’approche sociologique dans la gestion d’un espace public
devient donc un outil pour comprendre comme “activer” ce tissu
de relations sociales dans le contexte d’un vide urbain où dans la
perspective d’une future appropriation d’un nouveau espace. Ce
ne veut pas dire seulement comment créer un espace qui n’est
pas anonyme au niveau de la qualité architecturale et a la qualité
d’ambiance, mais comment ces qualités peuvent générer des
nouveaux et stabiles espaces d’agrégation ou de relation de
quelque sort.
C’est dans cette cadre qui vient à se rencontrer les champs
d’enquête soit de la sociologie urbaine, soit de la
phénoménologie de la perception, comme de l’anthropologie
sensorielle, pour comprendre le passage entre l’homme comme
12
sujet percevant et comme sujet agissant. Et c’est à partir da ce
point de vue qu’on essayera de comprendre comment activer un
espace public dans le contexte du Domaine Universitaire de
Grenoble et de la création d’un espace architecturale (la maison
de l’Université), qui emblématiquement concentre en soi en tant
que centre directionnel, les principales fonctions de rencontre et
communication sociale. Mais le programme déjà riche en
potentialités sociales, pour nous, n’est pas suffisant pour garantir
la naissance d’une espace public dynamique et riche en relation
sociales et en vivacité de la vie collective urbaine générée. La
tentative sera de comprendre comme obtenir ca à partir da la
transformation d’un spécifique facteur d’ambiance, et faire de ca
un point de force pour générer une qualité de la vie par
l’expérience d’usage de telle espace.
Dans notre cas, parmi les différents canaux sensoriels, l’intérêt
est posé sur le son, sur la perception sonore et sur le pouvoir qui
a un espace architecturale de “parler de soi” à travers le son
comme une dimension propre. Le but final sera d’étudier les
spécificités d’une architecture qui peut être définie “sonore”
(aural architecture) et les potentialités qu’elle ouvre au niveau
d’appropriation sociale de l’espace à partir de l’expérience d’une
promenade sonore (soundwalk).
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On a décidé de développer un travail sur la dimension sonore en
architecture et au niveau du paysage sonore pour différents
raisons liées à les caractéristiques d’une expérience d’un tel
sorte. Première, parmi tous les expériences sensibles qui on a
d’une ambiance, l’expérience sonore déterminé par
l’architecture comme par les événements du paysage urbaine
que nous entoure, il n’est presque jamais consciente, quoique il
est fondamentale, aussi si on n'en fait pas une expérience
consciente, dans l’image mentale globale de l’espace. A travers
un projet qui vise à donner une valeur ajoutée à l’expérience
d’ambiance comme unique est exclusivement liée à telle lieu
spécifique, il faut jouer sur les différents niveaux de conscience
de l’objet perçu, à travers l’architecture dans sa totalité spatiale
en tant qu’architecture “sonore”, comme à travers des dispositifs
particuliers. Il faut donc comprendre telle phénoménologie de la
perception d’un objet sonore qui concerne notre sélectif focus
selon la capacité qu’ont les différents objets de capter notre
attention et notre participation active, justement consciente. Si
la dimension sonore d’un espace elle a déjà une capacité – aussi
seulement sans la participation consciente du sujet – de
déterminer la lisibilité mentale de telle espace en ensemble avec
les autres attributs physiques des spatialité, grâce a une design
de l’espace sonore qui vise a créer une sort d’esthétique
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acoustique dans l’architecture, on peut rendre cette expérience
plus consciente et donc comme un élément en plus de qualité
d’ambiance.
En plus, agir sur les composants sonores du paysage
(soundskape) comme de l’architecture (aural architecture) il
permette nous de:
- redonner première importance à la qualité de l’environnement
sonore comme l’une des éléments fondamentaux dans l’écologie
du paysage qui vise à une bonne qualité de vie en milieu urbain
où n'importe quel paysage. Considéré que le problème au niveau
du son reste la problématique approche du sujet, liée à la
sensibilité et, encore, à la conscience qu’il a des événements
sonores, soit de celles agréables, soit de celles nuisent qui, par
exemple, après une exposition prolongée, sont comme
“métabolisées”, donc plus présents à notre attention.
- Conduire le sujet à montrer spontanément intérêt pour un
espace et à coloniser cela comme lieu de vie individuel comme
sociale, juste en exploitant la potentialité donné par la limite qui
se pose entre conscience et inconscience qui caractérise
l’expérience d’un paysage sonore.
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- Utiliser le système même des objets sonores qui composent,
chacune avec ces propres qualités, la totalité du paysage sonore,
il peut devenir une sorte de outil de composition (ou matrice
compositrice) de l’espace architecturale.
16
2. EXPERIENCE DYNAMIQUE DE L’ESPACE SONORE SOUNDWALK
L’expérience de l’espace et dans l’espace ne peut être conçu que
dans la dimension temporelle et en se référant à le dynamisme
du déplacement de l’individu. Nous ne pouvons pas commencer
notre discours sur le paysage sonore et même sur l’architecture
sonore, si nous n’encadrons pas le problème à partir de la
centralité de l’individu et de son interface sensorielle. Ce
centralité là, en fait, permette nous de mieux comprendre les
spécificités d’une ambiance à partir de ces qui sont les images
sensorielles produites par le sujet, et de redécouvrir l’unité
substantiel entre l’expérience sensible dans l’espace-temps et les
objets expérimentés. Soit au niveau de la perception, soit au
niveau d’appropriation sociale, un lieu ne se présent jamais à
nous comme une réalité statique, découverte à partir d’un seul
point de vue par le sujet qui reste immobile. Ce là peut être le
cas d’une peinture, d’un relief sculptural, et de quelque trompe
l’œil baroque qui impose à l’observateur un point de vue
préétabli dans l’espace d’une place ou d’une chapelle. Toutefois,
une expérience architecturale ou urbaine est forcément liée à
une succession progressive de points de vue lesquelles donnent
17
à l’observateur une séquence organique d’images et d’autres
stimuli sensoriales déployés dans l’espace-temps. Par définition,
l’architecture est l’art de l’espace et de sa transformation, et on
trouve aussi dans la pensé de Kevin Lynch que le mouvement, le
déplacement du sujet dans l’espace, est fondamentale dans
l’expérience perceptive de la ville. Les parcours deviennent par
lui un quelque chose que du réel se déplace dans le vécu
subjectif, en devenant l’une des catégories mentales grâce
18
auxquelles l’individu reconstruit son image des espace, de la
ville.
Les parcours sont conçus comme un réseau de lignes que
définissent le mouvement de l’observer, soit celui là vraiment
réalisé, soit celui là apparent, élaboré mentalement. À cette
trace, laquelle donne une totalité de lecture à l’ensemble des
images mentales, vont s’appuyer, en succession, plusieurs
événements spatiaux. Chacune d’entre eux va caractériser
l’espace dans son dynamisme temporel, grâce à une variation
perceptive de la physionomie des ambiances réalisé par des
hiérarchies visuelles, des séquences rythmiques, des marqueurs
territoriales (landmark) etc. Mais ce qui pour nous est
importante dans le discours de Lynch est que les variations
perceptives des caractéristiques d’un espace sont déterminées
aussi par une différente expérience de mouvement. Les
déformations physiques d’un lieu, par exemple une descente,
une montée, un plan incliné, une volée d'escaliers, des courbes
brusques ou des obstacles, ils génèrent une certaine qualité
kinesthésique d’un parcours qui conditionne la perception même
de telle espace. Le mouvement du corps est conçu donc comme
un tout organique avec les autres expériences sensorielles.
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La conception lynchienne de parcours en tant qu’instrument,
ainsi qu’outil, pour représenter le vécu urbain compte tenu de
l’expérience de mouvement du sujet, est repris constamment
par Murray Schafer dans ses études sur le paysage sonore dans
les années 1970. Schafer, en fait, ne fait rien de plus qu’adapter
au discours sur l’ambiance sonore les catégories descriptives
utilisées par Lynch. En partant d’une conception écologiste de la
dimension sonore d’un paysage, définie par conséquent à travers
le néologisme soundscape (paysage sonore), il propose une
méthodologie de l'analyse perceptive qui s’appuie sur
Carte mentale d’une promenade sonore urbaine, Michael Southworth.
20
l’élaboration, comme pour Lynch, des cartes mentales. Celui là
est une représentation mentale qu’indique le vécu subjectif des
différents événements sonores captés dans leur déplacement
spatiale le long du parcours urbain qu’on a fait. Aussi le terme
soundmark (empreinte sonore), il est emprunté directement à
Lynch par rapport à ce qu’il définit landmark. D'une certaine
manière, la même substantielle différence que Schafer fait entre
paysage sonore lo-fi (à basse qualité) est paysage sonore hi-fi (à
haute qualité), on le pourrait rapporter au discours général sur la
lisibilité des espaces urbaines, laquelle est, en fin, la question
ultime d’intérêt de Lynch. En fait, un paysage sonore lo-fi est
caractérisé par une faible lisibilité de touts les événements
sonores, n’importe de quel nature ils sont. Cela est dû à la
présence d’un bruit de fond continu, capable de masquer les
autres sons qui composants le paysage sonore, ainsi qu’à une
interférence et superposition de plusieurs éléments sonores qui
donnent origine à une situation acoustique gênante, chaotique
et indéfinie. Cette tipe de paysage sonore ça ressemble
effectivement à celle d’un quartier à faible lisibilité, dans lequel
la disposition aléatoire et désordonnée des éléments, ainsi que
l’étrangeté de certains structures spatiales à l’échelle humaine,
ils font neutre au niveau perceptif des séquences spatiales aussi
peu complexes ou banales. Au même temps, le paysage sonore
21
hi-fi, généralement identifié avec une ambiance rurale ou avec
une ville de l’âge préindustrielle (contre le paysage sonore lo-fi,
typique de la ville contemporaine), est qualifié comme tel pour la
claire reconnaissabilité de ses différents éléments sonores, selon
la notion de perspicuité sonore. Je commence à dire qu’à partir
de ce qu’on a constaté lors de notre inspection sur le site
d’intervention, le campus universitaire de Grenoble, on trouve là
un espace sonore atypique, à la fois parce que il ne correspond
pas à la ville traditionnelle, à partir du niveau de la morphologie
territoriale et urbanistique, et parce que de la ville traditionnelle
il hérite telle qualité sonore que Schafer indique comme à haute
définition. Le Campus de Grenoble, plus ou moins dans toute son
extension, il ne présent pas un paysage sonore chaotique et
dominé par un haute bruit de fond, mais au contraire il est
caractérisé par une haute lisibilité des différents évents sonores.
Telle lisibilité nous permette d’entendre aussi les bruits des notre
propres étapes ou tous les autres bruits minimes produits par les
autres piétons. Cependant, si on veut juger de la qualité de telle
paysage sonore, on devrait admettre qu’il est peu stimulant et
qu’il donne au lieu une certaine neutralité. La configuration
urbaine à l’anglais du campus génère à la fois des ambiances
assez stimulantes grâce à la présence de rassemblements de
jeunes, et d’autres espaces anonymes et sans une vraie identité
22
collective. Ces espaces là ça ressemblent plus à des espaces
interstitiels pas encore bâtis, des champs vertes traversables par
des boulevards et une ligne de tram. Ces caractéristiques, qu’on
trouve depuis notre première visite au niveau visuelle ainsi qu’à
celle des relations sociales, on le trouve aussi au niveau de la
qualité du paysage sonore, lequel devient anonyme aussi.
Pour emprunter encore une expression lynchienne, on travail
dans un contexte dans lequel le paysage sonore a des
caractéristiques d’haute lisibilité, mais manque d’un niveau de
complexité, d’articulation, c'est-à-dire de signaux, séquences
rythmiques, marqueurs du paysage, touts les éléments qui le
pourraient rendre un paysage stimulante est invitant à une plus
profonde découverte.
Le rôle central du mouvement de l'observateur et de la réception
en séquence des différents événements sonores déplacés le long
du parcours, il est aujourd’hui développé à la fois au niveau
d’analyse des ambiances sonores urbaines, comme aussi dans
des projets dont le but est développer une pédagogie de l’écoute
à partir d’une participation active et consciente du sujet aux
stimules sonores. Ces domaines opératifs sont tous deux basés
sur la notion de promenade sonore (soundwalk), laquelle met en
évidence l’approche écologiste qui fait du paysage sonore une
23
composante du patrimoine cultural d’un lieu. La promenade
sonore nous révèle les séquences d’ambiances urbaines qui
montrent leur propre physionomie sonore, ces propres
soundmark, ces propres empreintes sonores, c'est-à-dire touts
ces événements sonores qui participent à donner une identité au
lieu, de la même manière que des places, des monuments, des
bâtiments.
Déjà en 1972 Schafer avait dirigé un projet de recherche appelé
World Soundscape Project, dans lequel le concept de soundwalk
visait à développer une pédagogie de l’écoute selon un parcours
de connaissance du patrimoine sonore de la ville. Comme pour
un projet de connaissance du patrimoine architecturale
historique, le projet de Schafer commençait par un relief
diagnostique du paysage sonore, avant d’arriver au vrai parcours
de connaissance et diffusion des donnés obtenus. Dans la
conception de Schafer, en fait, est très important la notion de
paysage sonore en tant que partie intégrante du patrimoine
culturel d’un lieu et composante essentiel du paysage. Toutefois,
Schafer ne s’arrêt pas à l’aspect diagnostique, à l’enregistrement
des paysages sonores comme matériel documentaire à
transmettre aux futures générations et à analyser à touts
niveaux, acoustique, psychologique, sociologique,
anthropologique. Le vrai but de Schafer, on a dit, est de rendre
24
fonctionnelle l’analyse du paysage sonore a une pédagogie de
l’écoute visée à sensibiliser la population d’un certaine lieu sur
l’importance culturale, identitaire du paysage sonore de telle
lieu. C’est pour ca que pour l’étude analytique Schafer a utilisé
des questionnaires, cartes mentales réalisées par les habitantes
mêmes, selon le model de Lynch, aussi bien que les mesures
acoustiques et les enregistrements sonores. Cette travail a été
incorporé dans le livre intitulé Five Village Soundscapes (1977),
dans lequel a été développé une étude sur 5 villages européens
(Lesconil en France, Dollar en Ecosse, Cembra en Italie, Bissingen
en Allemagne, Skruv en Suède). En 2009, une équipe de
recherche dirigée par Henri Järviluoma a conduite la même
étude, dans les mêmes lieus analysés par Schafer trente ans
avant, pour faire une comparaison des donnés et observer les
transformations qui se sont produits, dans la cadre de la ville
contemporaine, pendant quelque dizaines d'années.
25
La même approche à été développé pendant ces dernières
années dans la cadre de recherche qui mélange aspects plus
spécifiquement pédagogiques à d’autres plus créatives et
interactives. C’est le cas de l’European Acoustic Heritage, dans
lequel est développé le principe des audio guides muséales, pour
proposer à l’observateur une expérience interactive (active
listening) de l’écoute du paysage sonore. Cette méthode fait
recours, d’une part, de l’écoute amplifié, de l’autre, de la
possibilité de pouvoir jouer, en amplifiant ou en altérant les sons
traitées numériquement. Cette méthode donne la possibilité à
26
l’observateur de développer une plus grande conscience des
éléments sonores qu’il écoute à travers cette interface digitale,
et de pouvoir réaliser une vrai composition sonore qui est
fonction des donnés sonores de l’ambiance extérieure, des
manipulations générées par le sujet, et de la duré même de la
promenade sonore.
Sur la problématique de l’écoute est appuyée la conception du
musicologue Pierre Mariétan, qui se place entre les théories de
Pierre Schaeffer par rapport à la qualité musicale de touts les
objets sonores, et la conception de son spatialisé de Karlheinz
Stockhausen. Mariétan, en fait, arrive à une synthèse et
intégration des différents domaines acoustiques toujours
considérés séparés les unes par rapport aux autres, c'est-à-dire
l’acoustique environnementale, l’acoustique architecturale et
l’acoustique musicale. Fondamentale est la terminologie que
Mariétan utilise pour sa description de l’environnement sonore.
Il parle de rumeur, pour indiquer la globalité des sources sonores
dans un lieu, associées à la nature acoustique du lieu même, à
ses qualités de résonnance. Ce n’est pas une mère bruit de fond,
mais l’ensemble de la physionomie acoustique du lieu qui on
peut assimiler à ce que Barry Blesser (2006) définit espace aural
(aural space). On expliquera mieux ce concept plus avant.
L’ensemble des éléments qui donnent lieu à cette espace sonore,
27
en mettant en relation au même temps sono, espace et temps,
est définie par Mariétan situation sonore. Le dernier
fondamental concept est celle de perspicuité sonore, qui indique
le niveau de reconnaissabilité des sons les uns par rapport aux
autres, est représente un sort d’esthétisation de la notion
psychoacoustique d’acuité auditive. Cette analyse des qualités
sonores d’un lieu marche ensemble à la conception musicale de
l’environnement sonore. Il parle de son en termes traditionnels
d’intensité, durée, fréquence (hauteur), mais surtout en termes
de localisation (ou spatialisation) et en termes de timbre, c'est-à-
dire de la complexité du son. Cette complexité est fondamentale
dans l’élaboration d’une composition musicale ainsi que dans
l’aménagement de l’espace conçu comme une trace musicale.
Déjà Schafer imaginait la représentation du paysage sonore
comme une composition musicale. Le paysage sonore devient
donc ce qui est conçu dans l’ambiance sonore comme une unité
esthétique, une unité paysagère composée. La même
organisation syntactique des sons qui propose Schafer est
influencée par la théorie de la Gestalt, pour ses références aux
métaphores visuelles. L’aménagement de ces qui sont appelés
signaux, c'est-à-dire les éléments sonores remarqués sur un fond
homogène (tonalité), nous permette de jouer avec le paysage
sonore comme dans une composition d’éléments musicales.
28
3. ARCHITECTURE AUDITIVE
AURAL ARCHITECTURE
Le cœur de notre travail est la transformation de l’espace sonore
à travers l’architecture. On a expliqué comment déjà des études
dans le domaine du son ont développés différents notions par
rapport au paysage sonore. On a vue qu’a été déjà développé,
grâce à Schafer, Schaeffer et Mariétan, le concept de composer
avec le son des ambiances, comme dans une composition
musicale, en s’appuyant sur les potentialisées données par
l’individu en mouvement. On introduit ici le concept de comment
on peut bâtir avec le son, et comment on peut modifier les
qualités du paysage sonore en s’approchante à une architecture
qui devient elle-même sonore. On part de l’idée que chaque
espace architecturale a sa propre empreinte sonore, c'est-à-dire
une dimension sonore totale qui donne identité au lieu (juste
comme les empreintes sonores dont parle Schafer par rapport à
la ville). Ce n’est pas seulement une question acoustique, de
réponse auditive d’une espace, mais d’une totalité de facteurs,
acoustiques, psychologiques, culturels, d’usage, qui se
combinent pour générer une «aréna acoustique», un espace
aural qui peut aussi ne correspondre pas à l’espace géométrique
29
architectural. On peut faire expérience d’une architecture
auditive dans touts les lieus possibles, mais seulement dans
certain d’entre eux nous pouvons vraiment avoir une expérience
sonore remarquable, malgré elle peut se produire sans notre
pleine conscience, a cause de notre méséducation à l’écoute
(comme dans le cas du paysage sonore de la ville). Par exemple,
si on marche dans l’ancienne quartier d’une ville, et si on
s’approche à un portique qui se développe le long de la rue, on
remarquera qui l’espace sonore de la ville sera transformé dans
un quelque chose d’autre. En raison des particulaires conditions
acoustiques de réverbération mais surtout de battements, on a
une sensible amplification des sons qui proviennent de la route
ainsi que une variation «chromatique» du son même. Des fois, ce
son la se fait plus chaud, plus plein, et il donne nous vreiment
d’être sous un portique. Si nous marchons avec les yeux fermés,
en tout cas on sera capable de reconnaitre le passage de la rue
au portique en reconnaissant cette autre physionomie du
portique, son empreinte sonore. La même chose on peut dire
d’une église, et dans ce cas là on doit préciser quelle tipe
d’église! En fait, dans le passé cette espace été l’un des plus
importantes espaces pour la production et l’écoute de la
musique. C’été une typologie de musique spécifique, la musique
sacrée, mais c’été surtout un type de musique conçue pour être
30
entendue dans ces lieu là. Au changer d’une époque, on a un
changement des architectures, des églises, et par conséquence
on a un changement de la typologie de musique. Une cathédrale
gotique c’est le lieu idéal, et peut-être l’unique vrai lieu que peut
être consacré à le chant grégorien, et ca est possible aussi grâce
à un temps de réverbération qui pour une ordinaire salle de
concert est c’est pas du tout optimale. Si on déplace un choir
grégorien dans un autre lieu, aussi bien dans un auditorium, on
aura plus les mêmes effets sonores qui sont une partie
intégrante de cette composition musicale. Dans ce période là,
en fait, il fallait prendre en compte les qualités sonores de
l’architecture à partir de la composition musicale et en
conditionnant cela. De même, la musique qu’on entende
aujourd’hui dans les théâtres d’opéras et la façon dont on fait ca,
dépend de manière remarquable de la révolution wagnérienne
de la fin du XX siècle. La nouvelle façon de concevoir les théâtres
et les salles de concert dérive d’une novelle façon de conception
du spectacle théâtrale et de la participation du public. C’est
difficile aujourd’hui comprendre le vrai significat d’une
composition pour piano de Chopin, en considérant qu’on a plus à
notre disposition le contexte d’écoute originale, le salon
aristocratique, dans lequel la plus petite vibration sonore restait
dans la sphère intime d’écoute et de participation personale. Un
31
32
autre exemple de comment la dimension sonore peut donner
une identité cultural et symbolique à l’espace est l’ancienne
caverne appelée oreille de Dionysos, une grotte artificielle qui se
trouve à Syracuse, dans l’île de la Sicile. Elle est impressionnante
par sa hauteur, puisqu’elle ne mesure pas moins de 23 mètres.
Elle doit son nom à sa similitude à une oreille humaine et c ’était
le peintre Caravaggio qui l’a attribué en 1586 au cours d’une
visite à Syracuse. Cette grotte bénéficie d’une acoustique
particulière qui permet d’amplifier démesurément (jusqu’à 16
fois) n’importe quel son qui se produit à l’intérieur. Un légende
raconte que Dionysos de Syracuse, un célèbre tyran, utilisait la
grotte comme prison et grâce à son acoustique, écoutait les
plans de ses prisonniers de guerre, grâce à une ouverture dans le
plafond de la cavité. Le pouvoir de cet endroit est de modifier
l’espace sonore de façon qu’on puisse percevoir des dilatations
apparentes de la source sonore, en conséquence à la dilatation
de l’aréna acoustique.
On peut avoir aussi une correspondance entre l’aréna acoustique
et les arénas sociales, c'est-à-dire les sphères sociales chez la
proxémique de Edward T. Hall (1966). Une aréna acoustique, en
fait, exerce une influence dans un espace et détermine les
qualités mêmes de cette espace au niveau d’appropriation
sociale. On peut avoir des coïncidences, mais aussi des
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interférences entre une aréna acoustique et une aréna sociale,
de façon qu’on puisse avoir une adaptation du comportement
social en fonction de l’aréna acoustique existent. Cette concept
est développé par Barry Blesser (2006), lequel pour aréna
acoustique entende l’ensable de la réponse auditive d’une
ambiance, l’espace même dont on ressente la présence de cette
aréna, les autres qualités de l’espace qui participent à notre
élaboration mentale globale de l’ambiance, les altérations
perceptives de l’espace sonore qui donc n’est pas
nécessairement correspondent à la géométrie physique de
l’architecture. Pour Blesser, le concept d’aréna acoustique se
pose comme intermédiaire entre la science acoustique et les
sciences sociales.
Dans notre projet, on essai de comprendre comme transformer
les donnés sonores de l’ambiance environnante à travers la
modélisation des surfaces architecturales. Le bâti est conçu
comme une quelque chose qui va donner une nouvelle identité
sonore à l’espace, et avec elle, un nouveau espace sociale. A la
place du champ libre, qui est la caractéristique principale de
notre lieu d’intervention dans le campus, on propose une
séquence architecturale ou à la fois le sol se transforme pour
générer des endroits acoustiques et le bâti se relation avec le sol
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en générant des interstices, des cavités «sonnants». De cette
façon on a déjà au niveau structurale de la matière architecturale
une importante potentialité de transformation du paysage
sonore, malgré il ne se place pas au niveau plus attractive et
immédiate de l’installation sonore, sans faire recours donc à
l’éphémère d’une performance urbaine. On passe en fait ici à
une aménagement et réhabilitation du paysage sonore qui va au
delà de la mère intervention artistique sonore, placé à posteriori,
en addiction à un espace urbaine et architecturale déjà donné
dans ces composants généraux et structuraux. Notre proposition
est favorable à accueillir et intégrer dans le projet des
interventions de ce type, surtout en jouant avec le prototype
classique de l’eau en mouvement, la fontaine, ou d’autres
éléments naturels comme le vent. Mais avant de penser à ca, il
faut déjà au niveau de l’essence même de la matière
architecturale concevoir la modélisation d’un espace aural, dans
une unité d’espace urbaine, bâti, événement sonore, espace
sonore et temporalité.
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Max Neuhaus, The Sound Installation In Times Square, 1977.
Pour écouter: http://jupitter-larsen.com/noise/max_neuhaus_times_sq_2011.mp3
Bille Fontana, Harmonic Bridge, London, 2006.
Pour écouter: http://echosounddesign.com/media/Harmonic_BridgeH.mov
37
Nikola Bašid, ourgue marin, Zadar, Croatie
Pour écouter: http://www.croatia.org/crown/music/SoundoftheZadarSeaOrgan.wav
Christina Kubisch Electrical Walk - London 2000
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4. DANS LE PROJET
On travail dans un espace particulier du campus universitaire de
Grenoble qui se présente aujourd’hui comme un vide urbaine, et
qui en fait est fait objet d’une future requalification pour
compléter un entière axe directeur de tout le domaine.
La principale caractéristique sonore de cette espace est le très
faible bruit de fond, lequel rend possible d’entendre plusieurs
objets ponctuels, à partir des voitures en mouveme nt qui créent
une certain remarquable spatialisation du son selon un gradient
d'intensité.
Le faible bruit de fond nous donne, en fait, la sensation
acoustique d’être dans un champ libre, presque totalement
dépourvue de réverbération, sauf que dans les endroits les plus
loin de l’axe directeur, d'où normalement proviennent les
voitures. Ici, en fait, les véhicules de loin semblent être perçus
dans une aura réverbérant qui produit parfois un bruit de fond.
En tète à l’axe, juste en proximité de ce que sera le bâtiment de
la maison de l’université, on a un carrefour un peu
problématique, parce que a chaque passage de voiture on
entende des drastiques variations de pression sonore, pas
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seulement liées à la proximité de la source sonore, mais peut-
être aussi à des phénomènes de battements.
De même façon, au passage du tram qui traverse tout le
domaine, on entende une succession d’échos progressifs se
chevauchent entre eux. Le bruit du tram devient, dans ce
paysage, l’entité acoustique plus remarquable, à la fois parce que
il est produit par une source sonore en mouvement, donc
spatialisées, mais aussi pour les qualités mêmes de son spectre
sonore. Dans certains endroits, surtout en tête à l’axe, le bruit du
tram se mélange avec les autres en produisant un bruit de fond
presque constant, comme un sort de très faible roulement de
tonnerre loin. Toutefois, le tram ne représente pas une source de
bruit gênant, grâce à son essence “feutré”.
En général, on n’a pas une ambiance typiquement urbaine
(dynamisme, mélange d’endroits différents et diversifiés) et le
paysage sonore, sauf quelque éléments comme le tram et les
voix des piétons, ainsi que le chant des oiseaux, est caractérisé
par neutralité et faiblesse.
On propose donc de transformer l’espace public et ses
dynamiques d’usage, à travers la transformation du paysage
sonore.
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L’espace public sera crée par une maille d’endroits entrelacées
entre eux et en créant une séquence, dont la principale qualité
sera donnée par une particulier ambiance sonore.
On étend ce concept là aussi dans le bâtiment et entre le
bâtiment même et son espace au dehors, en élaborant une idée
de perméabilité de dans-dehors à la fois sociale et sonore.
Dans la déformation acoustique et perceptif du paysage sonore,
l’architecture est conçue comme une interface sono-spatiale qui,
à travers des conques sonores, crée des situations acoustique
comme dans un amphithéâtre au dehors. Sur la progression
dehors (paysage sonore de la ville)/ dedans, on réalise un
entrelacement fonctionnel, distributif et acoustique d’espaces
architecturales.
Concept de deformation de l’espace sonore
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Pour la réalisation de ces endroits sonores le long de tout
l’espace publique de l’axe, on a pensé de jouer sur une variation
en hauteur du sol pour créer une séquence de petites collines
alternées à des amphithéâtres.
On a pensé de développer l’étude compositrice de l’espace en
générant une maille d’endroits entrelacées, des schémas d’une
possible matrice compositrice construis sur les schémas
holographiques d’une plaque vibrante (Cymatics), pour
configuere des points de densification et dispersion de l’espace.
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Proposition de modulation du sol en ensemble avec le bâti en créant des interstices acoustiques.
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