Mars 2008

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* Et pourquoi pas Muskoka ? * Les événements écolos : tout un marché * Vos moments magiques * Les tournois de golf : c'est du sérieux * Pour des événements non-sexistes * Tout nouveaux, brûlants et branchés, des restos de Toronto

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WestJet : envol des profits et nouveauprogramme de fidélisation

La compagnie WestJet de Calgary a combiné taux de remplis-sage élevé, contrôle des coûts, parts de marché en hausse et baissede l’impôt fédéral sur les sociétés pour faire un profit record de75,4 millions de dollars au dernier trimestre de 2007, presque troisfois les 26,7 millions affichés un an plus tôt. La baisse d’impôtexplique un « réajustement fiscal favorable unique » de 33,7 M$ :sans elle, le profit était de 41,7 M$, une hausse de 56,3 pour centpar rapport au dernier trimestre de 2006.

Par ailleurs, WestJet élabore pour 2009 son propre pro-gramme de fidélisation, avec des récompenses comme desescapades vers la Floride, à bord de sa division vacances enplein essor. WestJet espère stimuler la demande en offrant despoints bonis aux passagers qui voyagent les jours moins acha-landés, comme le mardi, le jeudi et le samedi.

La compagnie veut laisser tomber son affiliation Air Miles etson accord avec la MasterCard Mosaik de la Banque deMontréal, même s’il se peut que BMO continue de participer aulancement d’une nouvelle carte de crédit. WestJet s’est jointe àAir Miles en 2000 et a commencé à donner des points en 2003.

Les profits de WestJet ont grimpé de 68 pour cent en 2007à 193 M$.

Sur le Web : www.westjet.com.

Fixation des prix – amendes pour les compagnies aériennes

Des suppléments durs à absorber.British Airways et Virgin Atlantic vont indemniser les pas-

sagers victimes de la fixation des prix des suppléments sur lecarburant pour les vols transatlantiques.

Les deux compagnies ont récemment admis qu’ellesavaient accepté en principe de régler une poursuite collectiveaux É.-U. en instance devant un tribunal californien.

Le règlement, en attente d’autorisation finale, coûtera environ 89 M$ à BA et 54 M$ à Virgin.

Selon BA, environ 11 millions de passagers, dont sept mil-lions au R.-U., ont été touchés par l’entente.

BA ajoute que le règlement valait entre 2 $ et 22 $ environdu billet pour une destination éloignée acheté par des pas-sagers du R.-U. Mais Cohen Milstein Hausfeld & Toll, le cabi-net d’avocats américain qui a porté l’affaire devant la cour,croit qu’il pourrait atteindre 38 $ du billet.

BA a déjà été condamnée à 235 M$ d’amende par le bureaubritannique de la concurrence l’an dernier et à 300 M$ d’amendepar le Ministère de la justice américain pour la même offense.

Virgin a échappé à des pénalités l’an dernier après avoirrévélé la collusion.

BA et Virgin ont admis s’être entendues sur les supplé-ments relatifs au carburant pour les vols long-courrier entreaoût 2004 et janvier 2006.

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> Nouvelles de l’industrie

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2105, de la Montagne, bureau 100Montréal, Québec H3G 1Z8

Téléphone : (514) 849-6841 poste 331 Télécopieur : (514) 284-2282Vos commentaires sont appréciés : [email protected]

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Les tendances de demaindès aujourd’hui !

Ce mois-ci, deux articles du Planificateurparlent de demain.

Dans le premier, Sandra Wood traite duvirage vert dont on entend de plus en plus

parler au quotidien et dont Le Planificateur parle depuis plus d’unan. Mme Wood était à l’avant-garde du mouvement et l’associationpour laquelle elle travaille reflète cette nouvelle réalité des plani-ficateurs en quête de fournisseurs écolos.

L’autre article, écrit par Jeff Mowatt, porte aussi sur une ten-dance avérée : les fournisseurs qui veulent se développer – en fait,simplement rester en affaires – ont tout intérêt à le lire et à le relire.

Au Planificateur, nous croyons aussi qu’il faudra passer de la parole aux actes. Il est bien beau de promouvoir les sens, à condition de ne pas oublier le bon sens. C’est pourquoi vousentendrez désormais de plus en plus le mot authenticité. Il fau-dra que la culture de l’entreprise reflète l’authenticité de son mes-sage de marque. Comme on dit, « c’est pour vrai ou c’est pour ven-dre ? » Avec des budgets plus restreints, les planificateurs vontrechercher les meilleures affaires. Vendre de la perception ne suf-fira plus, il faudra livrer la marchandise.

Dans l’esprit du concours du mois prochain, commandité par leHilton Bonaventure – Montréal, nous vous demandons des nomsde compagnies avec lesquelles il est facile de faire affaires etpourquoi.

Un dernier mot, gardez le moral – le printemps frappe à laporte !

– Leo Gervais

> Note de l’éditeur

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Le vert : tendance etmarchéTenir une réunion verte… C’est peut-être latendance la plus branchée. Sandra Wood ena organisée et aujourd’hui, elle nous en parleet nous offre des astuces et idées utiles surle virage écolo que prend notre société.

Voyez l’expert en A/V Philippe Kwon, d’Inland AV à Winnipeg,aide les planificateurs en répondant à vosquestions. Cette fois, il parle du passage dulecteur vidéo à l’ordinateur et de ce qu’ilfaut faire pour que ça marche.

Ici et làComme chaque mois, nous vous tenons au courant des nouvelles locales de notreindustrie. Voyez ce que nous en avons retenu.

Évènements non-sexisteLe bon sens et l'expérience confirmée deJyl Ashton Cunningham dans l’organisationd'événements où se cotoient hommes etfemmes nous éclairent ce mois-ci sur cesujet, commun à de nombreux planificateurs.

Habitudes d’achatJeff Mowatt voit se dessiner une tendancedans les habitudes d’achat – aujourd’hui,les gens sont en quête d’une totale expérience. Il en étudie les risques et lespossibilités.

Moins, c’est mieuxLes exposants ont souvent tendance à sur-charger leur stand. Chroniqueur chevronnéet expert en matière de stands et de salons,Barry Siskind donne des conseils utilespour simplifier les choses et éviter un écueilcommun, la surdose d’information.

Restos pour groupesLes repas sont liés à notre mode de vie et permettent de forger des liens sociaux trèsforts. Ce mois-ci, nous vous suggéronsplusieurs restaurants à Toronto qui s’avèrentêtre des endroits intéressants pour les groupesdes plus petits au plus grands.

LEPLANIFICATEURRÉDACTEUR Leo Gervais [email protected]ÉDACTRICE ADJOINTE Camille Lay [email protected]ÉDACTRICE ADJOINTE Jyl Ashton Cunningham [email protected] Matt RiopelADMINISTRATION Tania Joanis, Patricia LemusCONTRIBUTEURS Deerhurst Resort, Cynthia Fell, Philippe Kwon,

Jeff Mowatt, Barry Siskind, Sandra Wood

Le Planificateur est diffusé mensuellement aux professionelscanadiens de l’industrie du tourisme et des affaires.

Le Planificateur utilise du papier recyclé 30 %.Poste-publication No. 40934013

Dans ce numéro

Photo couverture de la région Muskoka en Ontario.

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Ce mois-ci, notre brin de causette avecun concierge se fait avec Korey Rorison,chef concierge au Pillar and Post àNiagara-On-The-Lake et membre desClefs d'Or Canada.

1. Quels services uniques offrez-vousaux planificateurs ? Tournées desvins, golf, recommandations de restau-

rants, transport vers l’aéroport et local. Demandez-nous, onpeut tout.

2. Quels restaurants recommandez-vous aux groupes visi-tant votre ville ? The Cannery and Carriages, Escabeche,Tiara Restaurant, Peller Estates Winery et Ristorante Giordino,pour n’en nommer que quelques-uns.

Beaucoup de domaines viticoles comme Inniskillin,Jackson-Triggs et Château Des Charmes offrent un servicehors site pour de grandes rencontres d’entreprise.

3. Pour les noctambules, que suggérez-vous ? Toutes lesreprésentations du Festival Shaw, les concerts en direct àl’Olde Angel Inn et Les vignobles au crépuscule (Twilight Inthe Vineyards) dans l’amphithéâtre en plein air de la Jackson-Triggs Niagara Estate Winery.

4. Quels sont les endroits hors des sentiers battus quevous recommandez aux planificateurs ? Une promenade àbord du canot-jet Niagara, la seule embarcation que les garde-côtes canadiens et américains autorisent sur la rivière Niagara.

5. Quels sont les endroits ou attractions à ne pas man-quer ? Nous sommes littéralement à 30 minutes de NiagaraFalls et du Fallsview Casino and Resort et entourés d’unecinquantaine de vignobles. Selon la saison, il y a le NiagaraIce Wine Festival (janv.), les Cuvée Wine Awards (mars), leNew Vintage Festival (mai), la fin de semaine de la NiagaraWine Auction (juin) et les deux semaines du Niagara WineFestival (septembre).

6. Quels sont les meilleurs sentiers ou circuits de marche et decourse à pieds ? En sortant du Pillar and Post, vous tombezsur la Promenade Niagara qui se fraie un chemin jusqu’àNiagara Falls. Elle est bordée d’une piste bien entretenue pourles coureurs et les cyclistes.

7. Quel est ou devrait être le coût d’une course de taxientre l’aéroport et le centre-ville ? Nous sommes à 45 min-utes de l’aéroport international de Buffalo (90,00 $CAD envi-ron), à une heure et demie de l’aéroport international Pearsonde Toronto (140,00 $) et à 15 minutes de l’aéroport localNiagara District (25,00 $).

> ENTRETIEN AVEC UN CONCIERGE

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Les événements écolos : tout un marchéDE SANDRA WOOD

Quelle différence en un an ! Il y a douze mois, j’étais loin dem’imaginer à quel point les choses changeraient si vite.

L’an dernier, je voulais rendre notre assemblée annuelleplus écologique, mais je ne savais ni par où commencer niquels produits et services pouvaient m’aider. Je comptais surla conférence du Green Meeting Industry Council à Portland(Oregon, É.U.) pour éclairer ma lanterne. Je n’avais jamaisassisté à un événement « vert » et ne savais donc pas à quoim’attendre. Certes, le GMIC ne m’a pas déçue ! La conférencea dépassé toutes mes attentes.

J’ai vécu un événement qui a très peu affecté l’environ-nement, qui a prouvé que n’importe qui peut organiser uneréunion verte et qui a démontré qu’un événement écologiquepeut quand même apporter de l’information intéressante etrépondre aux besoins des participants. J’ai vu comment unévénement peut vous aider à vous sentir bien parce que voussavez que vous avez « bien » agi (surtout le personnel hôtelier,visiblement très fier du virage écologique de l’hôtel). J’étais sienthousiaste à l’idée que j’avais du mal à me contenir ! Deretour à Ottawa, j’ai commencé un an de recherche intense etd’apprentissage de première main sur la planification et l’or-ganisation d’une réunion écologique.

Qu’est-ce qu’une réunion verte, direz-vous ? Bonne ques-tion ! Il n’existe pas encore de règlement ni de normes à cesujet. Google vous donnera plusieurs définitions mais j’aimebien celle du GMIC : « La réunion écologique intègre des con-sidérations environnementales à toutes les étapes du proces-sus afin de réduire au minimum l’impact négatif sur l’environ-nement et avoir des répercussions positives sur la collectivitéhôte pour ce qui est de l’héritage environnemental et social. »

IL Y A VERT ET VERTOn vous dira (avec raison) qu’il y a vert et vert et vous seul

pouvez savoir quelle « teinte » de vert vous désirez. Commeplanificatrice, je peux vous dire qu’une réunion écologiquedépend beaucoup du temps que vous avez pour la planifier,des outils et services dont vous disposez, de l’endroit où elleaura lieu, des paramètres financiers à respecter et, surtout, dusoutien de votre employeur et de l’établissement choisi.

Jetez un coup d’œil sur les excellents outils ci-dessous.Faites la « liste de vœux » de ce que vous voulez faire (assurez-vous d’avoir déjà un « plan vert » en place) et appelez lereprésentant des ventes de l’hôtel. Avant tout, développez uneexcellente relation avec le GSC (ou quiconque est votre prin-cipal contact pour la logistique) parce que son aide et sonsoutien sont des conditions sine qua non pour que le conceptse réalise. Ne laissez pas l’entière responsabilité d’organiser la

réunion verte au GSC. Votre GSC aura besoin de l’appui de lahiérarchie pour convaincre tous les services de l’établisse-ment. C’est à vous de faire comprendre à l’établissement lavaleur et les avantages de ce que vous voulez accomplir. J’aidemandé au directeur général de l’hôtel d’écrire à mon chefde la direction une lettre résumant les efforts de l’hôtel quirendraient notre réunion écologique. Quand je l’ai lue, j’ai étévraiment surprise d’y découvrir que « nous étions un desévénements les plus verts jamais accueillis par l’hôtel. » Je nem’en étais pas rendue compte et le chef de la direction a vrai-ment apprécié l’ampleur des efforts accomplis. Nous avonsveillé à ce que les participants le sachent aussi en l’annonçantdans le bulletin quotidien publié pendant l’événement.Depuis, l’hôtel a accueilli d’autres événements verts, un résul-tat direct de ce qu’il a fait pour nous. Nous sommes repartistrès satisfaits !

TRAVAILLEZ AVEC L’ÉTABLISSEMENTSoyez réaliste quant à vos attentes et collaborez avec

l’établissement que vous avez sélectionné. Vous vous rendrezcompte qu’à tour de rôle, vous apprendrez de leurexpérience et savoir-faire en la matière et qu’ils en appren-dront de vous aussi.

Ainsi, j’ignorais que certains hôtels ont des contrats avecdes fournisseurs de café comme Starbucks. Il devient doncimpossible de commander du café équitable n’importe où.Mais l’hôtel a appris que Starbucks vend aussi du café ducommerce équitable et qu’il peut l’offrir aux clients deman-deurs de commerce équitable. Voilà un exemple d’apprentis-sage mutuel.

Selon Joel Makower de GreenBiz, « se tourner vers lesévénements écolos n’est plus une tendance, c’est un véritablemarché ». Il a tout à fait raison. Avec la prolifération des four-nisseurs et des produits verts en ligne, il est plus facile deplanifier et d’organiser des réunions et des événementsécologiques.

Les outils sont là, les ateliers sur le virage au vert se multi-plient au Canada, il y a des blogues, des sites Web, des magazines et plein d’exemples de réunions vertes. Le bloguehttp://greenbiz.com/Blogs/makower.cfm est très intéressant.

Faire en sorte que votre réunion respecte aussi l’environ-nement est tellement plus facile qu’il y a un an et les avan-tages sont vastes.

Alors, à vos marques, prêts, partez !

• • •Sandra Wood est la directrice de l’Assemblée annuelle de

l’Association médicale canadienne à Ottawa (Ontario). Pour la joindre :

[email protected].

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La PCMA met le vert à l’honneur lorsd’une réunion record

Le « vert » était à l’honneur à la 52e assembléegénérale annuelle de la Professional ConventionManagement Association (PCMA) à Seattle (Wash., É.-U.) du 13 au 16 janvier.

Selon des chiffres non vérifiés, l’assistance comptaitun record de 3 400 personnes, estimées à 60 pour centde fournisseurs et 40 pour cent de planificateurs de réu-nions. S’y ajoutaient 237 étudiants, aussi un record.

Si la réunion de Seattle n’a pas égalé celle de laPCMA en 2007 à Toronto comme événement « zérodéchet », elle a quand même donné lieu à de nombreuses initiatives écologiques : bouteilles d’eauréutilisables et postes de distribution d’eau, porte-documents remis à l’inscription (un produit BrandAdvantage)faits de jute organique et de nylon recyclé et papier recycléutilisé pour tous les documents imprimés, entre autres.

L’organisation dit compter 576 membres de plusdepuis 2007 et a profité de l’assemblée annuelle 2008pour dévoiler son site Web ré-outillé.

Sur le Web : www.pcma.org

L’assemblée annuelle du MPI explored’autres stratégies de réunions

Plus de 2 300 spécialistes des réunions et de l’événe-mentiel se sont réunis à Houston (Texas) du 2 au 5février 2008, pour la Professional Education Conference– North America (PEC-NA) co-créée par MeetingProfessionals International (MPI).

Sur le thème « MeetDifferent », axé sur la différence,la conférence PEC-NA 2008 a offert aux professionnelsde l’industrie d’autres façons de planifier et de dirigerdes réunions et des événements.

Elle a aussi présenté une approche novatrice dessalons commerciaux intitulée « pensez plus loin que lestand ».

« L’équipe variée de membres, de partenaires et deprésentateurs inspirés a adopté la quête de succès denotre communauté par l’innovation et a intégré le toutdans l’expérience MeetDifferent », souligne BruceMacMillan, CA, pdg de MPI. « Nous voulions démontrerce qui est possible et amener les gens à réfléchir sur ceque l’avenir pourrait nous réserver. »

Sur le Web: www.mpiweb.org

• • •

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> Nouvelles de l’industrie

Sur le Web : www.leplanificateur.ca

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Presque toutes les grandes villescanadiennes sont entourées depaysages superbes et de buts d’ex-

cursions d’une journée ou plus. L’exodedes propriétaires de chalet et des

touristes de fin de semaine qui s’évadent au Nord ou à l’Estdans un effort désespéré de troquer la ville pour un coin de paradis rend apparemment acceptable le pare-chocs àpare-chocs.

Les événements d’entreprise – retraite, stimulation ou con-solidation d’équipe – ont tous des atouts quand ils ont lieu àla campagne. Activités au bord de l’eau, golf, sports d’hiver,grand air, paix et tranquillité permettent les plus belles échap-pées. En Ontario, la région de Muskoka, à une heure et demieau nord de Toronto, incarne tout l’attrait du grand air.

L’empreinte géographique de Muskoka est un peu floue,mais la région s’étale sur 4 023 kilomètres carrés entre le lacdes Baies à l’Est, le parc Algonquin au Nord, Gravenhurst auSud et la baie Georgienne à l’Ouest.

La région abonde en surprises avec certains des plus beauxpaysages ontariens, de collines ondulantes et de lacs miroi-tants en forêts accidentées et falaises imposantes. De char-mants villages s’éparpillent dans la campagne à côté de villesen développement comme Bracebridge, Gravenhurst, PortCarling, Huntsville et bien d’autres.

Le canton des lacs de Muskoka n’a rien à envier au trèsbeau Lake District, en Angleterre. En fait, les Britanniques ontété parmi les premiers arrivés il y a plus de 130 ans, peut-êtreparce qu’il leur rappelait leur coin de pays. Aujourd’hui, c’està la fois le terrain de jeu d’une clientèle internationale et sou-vent riche et une des régions les plus populaires du Canadapour les réunions d’entreprise, les programmes de stimulationet les retraites.

Muskoka est une destination quatre saisons et c’est la cléde son succès puisque le grand air joue un rôle primordialdans le vécu des visiteurs. L’hiver offre le ski alpin et la ran-donnée, la raquette, le traîneau à chiens, la motoneige etmême la pêche sous la glace pour ceux qui aiment somnoleren faisant de l’exercice (toutes mes excuses aux fanas depêche sous la glace). Pour les amateurs de temps plus doux,les possibilités sont vastes : golf, randonnées, éco-aventureset sports aquatiques. Muskoka a même son propre vignoble,à Bala, avec une gamme respectable de vins de cannebergesrouges et blancs et de vins de bleuets blancs dont certainssont vendus dans les magasins d’alcool. Visites guidées,dégustations, promenades en charrette à foin pour groupesde 56 personnes au plus.

Sur le Web : www.cranberry.ca

La cuisine de la région reflète désormais des influencesinternationales mais continue de privilégier les produitslocaux, un choix de plus en plus populaire avec le souci dubilan de CO2. Un grand nombre de chefs primés travaille àMuskoka, chacun puisant dans ses talents pour créer sesmenus. Peu importe votre budget, s’il fait beau, pourquoi nepas pique-niquer au bord d’un lac, avec un menu somptueux,un chef à votre service et un décor de table élégant ? Pour uneexpérience vraiment originale, amenez vos invités enhydravion à flotteurs. Destination Muskoka, le premier récep-tif de la région peut organiser des vols excursion ou nolisés àpartir de Toronto.

« Nous sommes très fiers de faire découvrir Muskoka vuedes airs, » dit Tonya Meadows, la représentante de DestinationMuskoka.

Tonya est aussi emballée par le Segwun et le Wenonah,deux bateaux à vapeur célèbres qui offrent tout, de lacroisière détendue à l’événement thématique complet. Ellerecommande aussi un endroit unique, le musée Grace andSpeed à Muskoka Wharf, une fenêtre sur l’héritage nautiquede Muskoka.

Muskoka attire beaucoup d’artisans fascinés par sa beauténaturelle et dont l’énergie créatrice se nourrit des saisons.Visiter des ateliers d’artisanat ou y vivre une expérience (vousêtes-vous déjà essayé au soufflage de verre ?) intéressera spécialement les groupes de couples. Pourquoi ne pasencourager les artistes de la région en achetant les cadeauxd’encouragement sur place ?

Les centres de villégiature de la région de Muskoka ontbeaucoup évolué en dix ans. Beaucoup s’adressent encoreaux familles et aux vacanciers mais certains ont opté pour laclientèle des réunions d’entreprise et de stimulation et offrentdes forfaits haut de gamme avec des installations et des sallesélégantes, une cuisine de classe mondiale nourrie d’influenceslocales et internationales, des centres de santé luxueux et desgolfs de niveau championnat. Ouvert il y a trois ans, le TabooResort à Gravenhurst n’a guère regardé en arrière. Les 18places de son Théâtre culinaire sont une initiative unique enson genre au cœur de la salle à manger principale : uneexpérience interactive où les meilleurs chefs préparent desplats innovants sous le regard des invités pour ceux quipréfèrent qu’on leur fasse la cuisine plutôt que de la faire.

Sur le Web : www.tabooresort.com

Le Deerhurst Resort reste un incontournable dans la régionavec deux superbes terrains de golfs, un centre de santé luxueux, d’excellentes installations sportives y compris descourts de tennis, de squash et de badminton intérieurs et desdivertissements de classe mondiale sur place.

Et pourquoi pas Muskoka ?DE JYL ASHTON CUNNINGHAM, CMP

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Tous dans le Nord !Deerhurst a un plus, son partenariat avec Adventures in

Excellence, axé sur la consolidation d’équipe créative etstratégique, pour les têtes qui réfléchissent et les corps quis’activent. Leur programme Love Of The Games utilise lessports olympiques pour identifier les forces du groupe etgarder une perspective, à la fois dans des plans de formationavant l’exercice et dans des compétitions de jeux olympiquesune fois sur place.

Sur le Web : www.deerhurstresort.com

Le Rosseau, un lieu à surveiller. C’est là qu’ouvrira le nou-veau centre de santé J W Marriott, près de Port Carling plustard cette année. Le Rosseau, premier établissement de lachaîne dans la région, promet d’être spectaculaire.

Peu importe le motif de votre venue à Muskoka, ça ne serasûrement pas la dernière fois et il y a de bonnes chances quevous reveniez avec votre famille ou entre amis. Venez à diversmoments de l’année pour découvrir tout ce qu’une destina-tion quatre saisons a de meilleur à offrir.

Jyl Ashton Cunningham, CMP est rédactrice adjointe du

Planificateur (Ontario) et propriétaire de JAAC Meetings and Events

By Design. Elle accueillera vos commentaires avec plaisir. On peut la

joindre à [email protected] ou [email protected]

Vignoble et bonne chèreLe vignoble Mission Hill Estate a gagné un autre prix

international. Le numéro de février du magazine Traveland Leisure proclame le restaurant Mission Hill’sTerrace, dans la vallée de l’Okanagan en C.-B., l’un descinq meilleurs restaurants vinicole dans le monde.

Se sont aussi signalés : Étoile au Domaine Chandon dansla vallée de Napa en Californie ; Buca Lapi à MarchesiAntinori en Toscane (Italie) ; Hotel Marques de Riscal àHerederos de marques à Rioja (Espagne) et Tokara EstateRestaurant de Tokara Estate à Stellenbosch (Afrique du Sud).

Sur le Web : www.missionhillwinery.com

Et le vainqueur est Blu-ray La technologie Blu-ray de Sony a gagné la guerre du

format DVD pour le cinéma maison. Toshiba a jetél’éponge quand Wal Mart ont choisi Blu-ray.

Les consommateurs y gagnent des films de meilleurequalité et des prix plus bas. La victoire est douce aucœur de Sony après la bataille légendaire des cassettesvidéos Betamax-VHS perdue contre Matsushita dans lesannées ’80. Outre la croissance exponentielle deslecteurs autonomes de DVD, les analystes s’attendent àce que plus de lecteurs Blu-ray soient intégrés dans lesordinateurs portatifs et de bureau dès l’année prochaine.

> Nouvelles de l’industrie

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Dans cette série d’articles, Philippe Kwon (Inland AV,Winnipeg), instructeur en méthodes audio-visuellesd’InfoComm, répond aux questions des planificateursd’événements sur l’audio-visuel. Pour soumettre une questiontouchant l’audiovisuel contactez Philippe par courriel à[email protected].

Alternance de vidéo et d’ordinateurGertrud Jeewanjee, coordonatrice de réunions pour la

Société mathématique du Canada à Ottawa a posé cette ques-tion :

« J’ai utilisé un projecteur multimédia avec un ordinateurportatif pour faire une présentation PowerPoint. Quels sontcertains critères que je devrais connaître lorsque je veuxalterner entre différents outils de présentation tel un ordina-teur portatif et un lecteur DVD ? »

De nos jours, les présentations peuvent prendre en compteplusieurs sources de vidéo tels DVD, HD DVD, Blu-Ray, VHS,caméras de documents et différents styles d’ordinateurs.Alterner entre ces différentes sources et formats sans cafouillerau moment de brancher et débrancher les différentes sourceset surtout sans distraire et faire perdre le temps à votre audi-toire lors de la présentation est une question importante.

Dans un environnement tel un petit atelier, il est habituelde brancher un ordinateur portatif directement sur la prisedata sur le projecteur multimédia et un lecteur vidéo directe-ment dans la prise vidéo du projecteur. Alterner entre lesdeux prises est habituellement fait avec la télécommande duprojecteur ou, dans certains cas, par le contrôle des entréessur le projecteur lui-même. Alterner avec le projecteur est pos-sible puisque le présentateur est habituellement dans la plagede fonctionnement de la télécommande (de 20 à 30 pieds) ; oule présentateur est assez près du projecteur pour pouvoir l’al-terner manuellement. Autant ces deux sources sont possibles,autant les images sur l’écran peuvent être temporairement

invisibles (écran vide) ou des lignes horizontales peuvent clig-noter sur l’écran le temps que le projecteur s’ajuste à sa nou-velle source de transmission.

Dans un environnement de présentation plus étendu, unnombre de facteurs affectent la possibilité d’alterner lessources de transmission sur le projecteur. L’utilisation d’ungrand écran pour un plus grand auditoire implique souventque la distance entre le projecteur et l’écran est accrue. Dansce cas, le présentateur peut être à l’extérieur de la plage defonctionnement de la télécommande ou pas assez près duprojecteur pour l’alterner manuellement.

La plupart des télécommandes ont recours à la technologie del’infrarouge. Cette technologie de visibilité directe peut êtreobstruée par une barrière physique. Dans le cas d’un espace etun groupe plus grand, il y a alors une plus grande probabilitéqu’un objet ou qu’une personne fasse écran au rayon infrarougeentre le présentateur et le projecteur lorsqu’il essaiera d’alterner.

Dans certains cas, le projecteur est suspendu au plafond.Cela rend impossible l’alternance des sources sur le projecteuret très souvent le projecteur est hors de la plage de fonction-nement de la télécommande. Il en est de même avec la pro-jection arrière, cela rend aussi le projecteur inaccessible.

Lors de grandes sessions de plénière et de remises de prix,il est habituel, pour un technicien A/V, d’opérer et d’alternerles différentes sources de vidéo et d’ordinateur. Dans ce genrede scénario, les sources (lecteurs vidéo, vidéo caméra endirect et ordinateurs) sont situées sur la table du technicienA/V et équipées des outils d’alternance. Le périphérique desortie des outils d’alternance est alors relayé au projecteur.

Il y a plusieurs genres d’aiguilleurs de disponibles pouralterner entre les différents systèmes. Un aiguilleur vidéo estutilisé lorsque seulement des sources vidéo doivent êtrealternées. Cela permet d’alterner entre les sources DVD, VHS,satellite et caméras vidéo. Si plusieurs ordinateurs sont utiliséset qu’il n’y a pas de source vidéo, un aiguilleur d’ordinateurest alors le choix approprié.

POSEZ VOTRE QUESTION À UN EXPERT EN A/V

De nos jours, avec la multitude des périphériques à notre disposition, il faut connaitre son équipement.

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Lorsqu’il y a une combinaison d’ordinateur (data) et desources vidéo qui doivent être alternée, un aiguilleur multi-format est requis. Les sources vidéo et data émettent des sig-naux différents, ils sont comme deux personnes parlant dansdeux langues différentes. La seule façon qu’ils aient de secomprendre provient d’un interprète. Dans le cas des sourcesvidéo et data, l’interprète est appelé une échelle de comptage. L’échelle de comptage convertira la source vidéoen une résolution plus haute utilisée par les sources data.L’aiguilleur est alors capable d’alterner facilement entre lesdeux sources.

Les aiguilleurs sophistiqués permettent aussi des effets detransition lors du processus d’alternance. Les transitions

comprennent, entre autres, les choix suivants : un fonduenchaîné, un effet de volet, incrustation d’images et destitrages. Quoique historiquement trouvé dans les aiguilleursvidéo, les aiguilleurs multiformats ont aussi adopté ces effetsvisuels d’alternance. Ces effets procurent une meilleure tran-sition entre les sources que les coupes d’image lors de l’alter-nance sur un projecteur. De plus, les écrans vides ou leslignes horizontales clignotantes ne seront pas une considéra-tion avec ces outils d’aiguillage plus performants.

Discutez de vos besoins d’alternance ou d’aiguillage avecvotre professionnel en audiovisuel vous permettra d’étudierles options disponibles et trouver la bonne solution pourvotre présentation.

Des aiguilleurs sophistiqués permettent des effets des transition integrés comme les fondus enchaînés.

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« J’ai vécu un moment hôtelier magique au Hilton Québecl’an dernier alors que j’y organisais un congrès. Ayant dû melever très tôt pour superviser la première présentation débu-tant à 7 h du matin, je n’avais pas eu le temps de manger unebouchée. Vers 9 h, lors de la grande assemblée dans la sallede bal, j’avais demandé au maître d’hôtel s’il lui était possiblede m’apporter un petit quelque chose à manger. Je m’at-tendais à recevoir un muffin et du café… Quelle ne fût pas masurprise lorsque le maître d’hôtel revint me porter backstageun immense plateau à déjeuner, avec des œufs, des crêpes,des fruits, du jus, du café… Je me suis sentie très privilégiéeet un peu gênée devant les techniciens en audiovisuel quiétaient près de moi. À ma demande, le maître d’hôtel a rap-porté quelques instants plus tard du café, du jus et des vien-noiseries pour toute l’équipe technique. Ce sont des détailscomme ceux-là qui font la différence entre un bon service etun service attentionné. »

Mélissa MitchellUbisoft

Montréal, Québec

« Il y a deux ans, mon conjoint et moi sommes allés envacances « decouverte » a Vancouver.

Profitant des e-tarifs, nous nous sommes retrouvés dans unhôtel où la chambre, en bon québécois, était « ben plate ».Nous avons donc cherché quelque chose de plus actif etensoleillé et là, sur la rue Robson, cet appartement-hotel, apeine plus cher que cet hôtel... et nous avions trouvé « chaus-sure à notre pied » de 600 pieds carrés : chambre toute vitréejouissant des levés de soleil sur l’océan et une salle à mangerpour admirer les couchers de soleil sur Grouse Mountain. Laconclusion est plus forte que tout : la vie est belle, sachonsprofiter de ces moments simples et si envoûtants...

Nathalie ThiboutCoordonnatrice logistique aux événements spéciaux

Montréal, Québec

« Un moment hôtelier magique que j’ai vécu est d’avoir pume baigner dans la piscine extérieure du Hilton Lac Leamyen plein mois de janvier, et ensuite de profiter du sauna.C’est vraiment une expérience relaxante ! »

Marianne Côté-JacquesAtmosp(here) Communications

Montréal, Québec

« Lors d’un passage à Gatineau, alors que j’accompagnai ma fille à sa première compétition de gymnastique loin de lamaison, le Sheraton Four Points, affichait complet mais a puchanger ma chambre pour une non-fumeur, au bout d’uncouloir, sur un étage sans machine à glace avec aucun voisinà droite. Qu’elle chance inouïe car l’hôtel était plein de gym-nastes.Nous avons pu nous détendre tranquillement après unelongue route. Ce soir là, alors que j’accompagnais un groupede 13 gymnastes au restaurant de l’hôtel, le chef cuisinier aaccepté de modifier le repas pour enfant afin que toutes mangent un repas ne figurant pas sur la carte. Ce fût une finde semaine magique pour ma fille et donc pour moi-même.

Je rêve de pouvoir lui montrer Toronto, le Royal WinterFair et lui faire visiter la tour du CN.

Merci à l’Inter-Continental de Toronto pour le tirage ! »Anne-Marie Giacometti

LabopharmMontréal, Québec

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12 Mars ’08LePLANIFICATEUR

Page 13: Mars 2008

Mars ’08 13 LePLANIFICATEUR

Les tournois de golf : c’est du sérieuxNDLR : Le Planificateur a demandé aux

pros du Deerhurst Resort de faire profiter lesplanificateurs de leur expérience.

Tout le monde sait que bien des affairesse brassent sur les terrains de golf et que legolf se prête très bien à l’établissement debonnes relations.

« Organiser un bon tournoi, c’est commeorganiser un mariage, dit Clee Varon,directeur, Ventes et marketing du DeerhurstResort, il y a plein de détails à prévoir, depersonnes à considérer et même de cadeauxà acheter. Les attentes sont élevées et tout lemonde rêve d’une journée géniale. »

1. SACHEZ CE QUE VOUS VOULEZQu’il s’agisse d’y passer la journée ou de se détendre lors

d’une réunion importante, décidez ce que vous attendez del’événement golf : l’atmosphère recherchée, les dates poten-tielles, le nombre approximatif d’invités. Tout cela va jouerdans votre choix de terrain. Il y a aussi le budget, parce queles coûts varient beaucoup d’un terrain à l’autre.

« Mais ne biffez pas un endroit juste parce qu’il a l’air tropcher, » dit Simon Bevan, directeur, Golf à Deerhurst. Des cen-tres de villégiature comme Deerhurst, qui ont deux terrainspeuvent être valables : vous pouvez inviter plus de monde,diviser votre groupe ou tenir compte du niveau des gens. 2. DEMANDEZ DE L’AIDE

Certains terrains ont leurs propres organisateurs detournois, des professionnels compétents qui feront des recom-mandations et s’occuperont de tous les détails du tournoi gra-tuitement. Et assurez-vous d’avoir un comité ou des volon-taires avec des tâches précises.

« Déléguez ! Vous ne pouvez pas tout faire, dit KariMcLean, directrice, Services de conférence de Deerhurst, vousvoulez vous concentrer sur les invités, pas sur la signalisationau premier trou. » 3. PARTEZ DU BON PIED

Pour attirer le plus de monde possible, soignez l’invitation,dit Laura Kennedy, directrice Marketing de Deerhurst.Précisez l’horaire de la journée et le code vestimentaire etannoncez les prix principaux à gagner et l’adresse du siteWeb du terrain. Avoir toute l’information à portée de mainavant l’événement et au début de la journée aide les joueursnovices à se détendre et à s’amuser.4. METTEZ-Y UN PEU DE ZESTE

De plus en plus d’événements d’entreprise incluent unemise en train à l’école de golf. La formule « Walk the Line »,

où des instructeurs parcourent le terraind’exercice et donnent à chacun des conseilspersonnalisés, plaît bien. Si vous avez beau-coup de débutants, pensez à une session deGolf 101 avec étiquette, travail de l’élan, ducoup de départ et du coup roulé plus desétirements ou même des fauteuils à massagesur le parcours. Si votre horaire est trèsserré, pensez à un Stage éclair + apéro : 45minutes de jeu suivies de l’apéritif.5. EMBALLEZ BIEN LE TOUT

Polos, signalisation, réserves de ballesdans les voiturettes, petits jeux aux trous, en-cas et boissons sur le parcours – ces petitestouches comptent autant que la partie pourbeaucoup d’invités. Prenez le temps qu’il

faut, pensez à tous les détails et vous aurez un tournoiunique.

QUELQUES ASTUCES • Trouvez un terrain de qualité qui est accessible, qui vous

convient peu importe votre expérience et qui sera attrayantpour les joueurs.

• Organisez plein de compétitions spéciales avec des prixpour le plus près du trou sur une normale 3, le coup le pluslong, le trou d’un coup et le coup le plus droit pour égaliserles chances. Les agents de voyage et les concessionnaires devoiture sont souvent prêts à commanditer les concours troud’un coup.

• À l’inscription, vous pourriez offrir à chacun une « trousse de survie » - bouteille d’eau, collation, balles et tés,écran solaire ou insecticide et polo ou blouson. Vous nevoulez pas courir partout ? La plupart des boutiques du proont tout cela avec des économies de groupe de 25 à 35 pourcent sur le prix de détail.

• Affichez les résultats à l’hôtel, où tout le monde les verra.Il y a de fortes chances que les participants à la réunion quin’ont pas joué se disent « Hé ! ça a l’air marrant, l’annéeprochaine, on ne manquera pas ça. »

Deerhurst offre deux parcours de 18 trous, y comprisDeerhurst Highlands, le précurseur de l’émergence deMuskoka comme destination de golf majeure plus une grandeécole de golf dirigée par un des 50 meilleurs instructeurs auCanada. C’est aussi un centre de conférences de 400 chambresqui accueille de grands événements comme le « Good as Gold» où des célébrités viennent aider à collecter des fonds pourl’équipe nationale de hockey sur glace féminin du Canada.

Sur le Web : www.deerhurstresort.com

Le golf et les affaires vont de paires.

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Comment choisir un appareil numérique ? DE LEO GERVAIS

Depuis dix ans, lemonde de la photo vit

une véritable révolution. Finile temps où l’on apportait lapellicule au labo pours’apercevoir qu’un poucemal placé avait caché la têted’oncle Arthur dans la photode famille.

Maintenant, on peutenvoyer ses photos illicopresto par Internet et lesfaire imprimer au Wal-Mart,les graver sur CD et, mieuxencore, supprimer toutes les photos ratées et recommencer.Le glas a sonné pour les appareils classiques alors que les prixont suffisamment baissé pour justifier la nouvelle technologie.

MÉGA PIXELS ET CARTES MÉMOIRE L’objectif premier des appareils numériques est de saisir la

photo en format numérique. Au début, l’appareil photonumérique utilisait une mémoire flash et un port USB oucâble FireWire pour le stockage et le transfert de photos(même si certains utilisaient un port série) et c’est encore ceque l’on entend couramment par le terme.

Depuis cinq ans, le prix par méga pixel est passé de 100 $environ à 50 $ (le pixel est le plus petit élément distinct d'uneimage encodée électroniquement ; un méga pixel égale unmillion de pixels et plus il y en a, meilleure sera la résolution– ne descendez pas en dessous de cinq méga pixels pour desphotos 8 x 10 de qualité). De plus, la qualité de la lentille detous les appareils « visez-déclenchez » est excellente. Cherchezune lentille avec zoom optique, qui vous rapproche du sujetsans sacrifier la qualité.

Pensez sérieusement à une bonne carte mémoire. La sélec-tion s’est améliorée et les prix ont baissé. Une carte de deuxgigaoctets donne environ 800 photos ou 16 minutes de vidéode bonne qualité. Le format Secure Digital (SD) devient lanorme dans l’industrie et une carte se vend environ 30 $.

VIDÉO À PARTIR D’UN APPAREIL PHOTOLa plupart des appareils « visez-déclenchez » peuvent aussi

tourner une vidéo. Si vous pensez en faire, cherchez au moins30 images par seconde, une résolution de 640 x 480 et unmicrophone.

Le seul problème sérieux des appareils numériques est letemps mort entre les photos – jusqu’à deux secondes, voireplus avec le zoom. Les amateurs de photos d’action vont

envisager l’achat d’un SLR(reflex mono-objectif) pre-mier prix. Beaucoups’adaptent aux lentilles desvieux SLR classiques.

Quoi acheter ? C’estsurtout une question de goûtet de prix. Quatre facteursjouent :

• Qu’allez-vous photogra-phier ?

• Voulez-vous faire aussides vidéos ?

• Est-ce pour un usageamateur ou professionnel ?

• Que vous permet votreportefeuille ?

Le marché offre littéralement des centaines de choix. Alorsétudiez les marques comme Canon, Fujifilm, Kodak et Nikondans des publications comme Consumer Reports. Si vouspensez vraiment acheter, vous y gagnerez en parlant à desgens qui utilisent des appareils numériques et à des expertsqui en vendent – c’est vraiment un domaine où vous avez toutintérêt à faire vos devoirs avant d’y laisser plusieurs centainesde dollars.

Le magazine Fortune a récemment recommandé quelquesappareils :Moins de 300 $Fujifilm Finepix F31FDPoints forts : excellente qualité d’image ; rendement supérieuren faible luminosité

Moins de 500 $Canon S5 IS Points forts : zoom optique 12 X ; grand écran LCD

Moins de 800 $Nikon D40XPoint forts : réaction éclair ; 10,2 méga pixels

Assurez-vous de comparer les modèles et les prix. Essayez-enquelques-uns pour voir s’ils vous plaisent. Joignez-vous auxmordus du numérique !

Sur le Web :www.dpreview.comwww.dcviews.comwww.digitalcamera-hq.com/digital-cameras

Une recherche est utile avant d’acheter un appareil photo digital.

14 Mars ’08LePLANIFICATEUR

Page 15: Mars 2008

WestJet franchit un nouveau record en février

WestJet de Calgary rapporte un coef-ficient de remplissage record de 82,8pour cent de ses sièges en février malgrédes « conditions hivernales difficiles. »

Selon la compagnie, sa capacité aaugmenté de 18,2 pour cent et ses pas-sagers-mille payant — une mesure dutrafic passagers — de 19 pour cent.

« Notre stratégie de déploiement de lacapacité saisonnière, les succès deWestJet Vacations, la connectivité deréseau croissante et notre volonté con-tinue d’offrir une expérience exception-nelle aux clients expliquent en grandepartie pourquoi WestJet prospère etcontinue d’améliorer son rendement, »dit le PDG Sean Durfy dans un commu-niqué de presse.

« Malgré un hiver très dur, le person-nel a obtenu des résultats records et prouvé que son engagement envers la qualité de nos services est toujoursaussi fort.

Je suis fier de notre culture et dechaque ‘WestJetter’ qui incarne chaquejour nos valeurs. »

Sur le Web : www.westjet.com

République dominicaine :appel à la prudence

Le ministère des Affaires étrangèreset du Commerce international duCanada n’a pas publié de mise en gardeofficielle au sujet de la Républiquedominicaine, mais il recommande « laplus grande prudence » aux voyageursétant donnée la hausse du taux de criminalité, surtout du vol à la tire quiest courant dans les villes.

On a aussi signalé des vols dans cer-tains centres de villégiature. LesCanadiens devraient être prudents etsurveiller les alentours, surtout la nuittombée.

Les vols à l’aéroport dans les bagagesenregistrés, surtout à Puerto Plateau,

sont en hausse (le plus souvent audépart). Argent et objets personnelssont parfois volés dans les bagages àmain pendant les contrôles de sécurité.Ne laissez pas d’articles de valeur dansvos bagages enregistrés.

Les femmes seules doivent se méfierdes étrangers ou des connaissancesfaites sur le tas, en particulier des invita-tions à monter en voiture ou autres.POLITUR, la police du tourisme, peutporter assistance aux touristes (tél. :809-686-8639 ou sans frais 1-200-3500).

Le ministère recommande l’enregistrement officiel, qui lui permetde vous contacter et de vous aider encas d’urgence à l’étranger, comme unecatastrophe naturelle ou des troublessociaux ou encore de vous informerd’une urgence à la maison.

On peut s’enregistrer en ligne ou àun bureau du gouvernement canadien àl’étranger.

Sur le Web : www.voyage.gc.ca

Ovation et DMC s’allient

Ovation Global DMC d’Irlande etDMC Network, dont le siège social esten Amérique du Nord, annoncent unealliance mondiale qui ouvrira à DMCplus de 60 destinations aux É.-U., auCanada, en Europe et au Moyen-Orient.

Sur le Web : www.ovation.ie

Mars ’08 15 LePLANIFICATEUR

> Nouvelles de l’industrie

Page 16: Mars 2008

SudokuCommandité par le Centre Mont-Royal

Le Centre Mont-Royal présente le Théâtre Symposia

Un grand site, à la fine pointe, de 730 places fixes pour votre prochain séminaire, concert, première de film, défilé de mode,

remise de prix, graduation…www.centremontroyal.com

16 Mars ’08LePLANIFICATEUR

NIVEAU : FACILE Réponse à la page 19.NIVEAU : MOYEN Réponse à la page 19.

D’origine japonaise, chaque case doit contenir unchiffre de 1 à 9 de façon à n’utiliser chaque chiffrequ’une fois par ligne, colonne et grille.

SUDOKU SUR LE WEB :• www.websudoku.com •www.sudoweb.com

> Nouvelles de l’industrie

Payer pour une deuxième valise : ça passe mal

Il semble que les 25 $ qu’exige United Airlines pour unedeuxième valise passent mal. UA dit que les nouveaux tarifsoffrent au client « choix, flexibilité et bas prix » mais lesvoyageurs grognent et critiquent la nouvelle politique, unepremière chez un grand transporteur, sur des blogues et dessites comme flyertalk.com. Beaucoup disent se faire déjàécorcher pour la nourriture et le service, autrefois inclus dansle prix du billet.

Selon certains experts, des concurrents qui enregistrentaujourd’hui deux valises gratuitement suivront probablementl’exemple de UA.

Les frais devraient générer plus de 100 M$ par année enrecettes et économies de coûts et aider à compenser le prixélevé du carburant. Ils s’appliqueront aux acheteurs de billetsnon remboursables pour un vol intérieur en classe économiequi n’ont pas le statut de grand voyageur avec UA ou un deses partenaires de Star Alliance, comme Air Canada.L’enregistrement d’une seule valise demeure gratuit.

Des voyageurs d’affaires plus frugauxLes voyageurs d’affaires ont une nouvelle stratégie : la frugalité.Avec leur direction qui exige une baisse des coûts de déplace-

ment et les marques hôtelières moyen de gamme qui se reposi-tionnent comme des options plus rentables, les voyageurs d’af-faires se tournent de façon générale vers le milieu de gamme.

L’étude Industry Report and Forecast 2007 dePricewaterhoseCoopers (PwC) sur l’hébergement aux É.-U.prévoit que la demande de services et produits moyen degamme, sans nourriture ni boisson, augmentera de 3,6 pourcent cette année, la hausse la plus importante quel que soit lepalier, et plus de deux fois la hausse de 1,5 pour cent du tauxde croissance pour l’ensemble du secteur aux É.-U.

« C’est une réaction directe à la croissance cumulative dutarif journalier moyen », dit Bjorn Hanson, directeur non asso-cié du groupe tourisme et loisirs de PwC.

Une étude de la National Business Travel Association et de Best Western auprès de 104 acheteurs des produits et services du voyage révèle que 7 sur 10 participants avaientpréféré des hôtels moyen de gamme à des hôtels haut degamme dans leur programme hôtelier pour économiser descoûts. Environ 1 sur 5 a commencé à employer cette stratégiedans ses programmes hôteliers 2008, selon l’étude.

Selon PwC, la hausse de l’offre du moyen de gamme sansnourriture ni boisson augmentera de 4 pour cent cette année,comme celle du haut de gamme, et deux fois le taux de crois-sance global du secteur aux É.-U. Entre-temps, les marquesmoyen de gamme ont amélioré leurs services — déjeunerschauds et meilleur accès à Internet, par exemple.

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NominationsNous vous apprenions le mois passé que Geneviève Roy,

nouvellement nommée aux ventes et marketing du HiltonLaval et Sheraton Laval, quittait son poste de directrice desventes à Tourisme Laval. Ce dernier sera comblé par FrancineCloutier, qui s’est récemment jointe à l’équipe de TourismeLaval. Anciennement chargée de comptes chez Duocom, ellelaissera derrière elle un manque à gagner certain.

Un natif de Montréal se hisse au rang de vice-présidentdéveloppement pour le Groupe Le Massif. En poste depuis lafin février, Benoit Milord s’était déjà fait remarquer par sestalents en réalisation d’événements et manifestations artistiques en sol québécois mais aussi et surtout asiatique,continent où il a œuvré de 2001 à 2006. Dès à présent ilveillera avec enthousiasme à la création, la réalisation et lalogistique des volets du projet du Massif.

L’Hôtel-Musée de Wendake, quand lecontemporain se marie au traditionnel

L’hôtel évalué à 18 M$, propriété du Conseil de la nationhuronne-wendat, vient d’ouvrir ses portes. L’établissement,inauguré début mars, comprend un hôtel de 55 chambres etun musée. Les chambres de style contemporain contiennentune touche traditionnelle grâce aux oeuvres d'art qui y sontexposées. À pic pour le 400e, le site, inspiré des PremièresNations et des Inuits, accueillera ses visiteurs en leur offranthébergement, culture et restauration puisqu’il est égalementdoté d’un restaurant de gastronomie haut de gamme amérin-dienne de 125 places.

Sur le Web : www.hotelpremieresnations.com

Une première en matière d’interurbains

Quelle innovation dans le domaine hôtelier que d’offrirgratuitement à sa clientèle le service de téléphonie inter-urbaine ! Le centre de Congrès & Hôtel La Saguenéenne, situédans l’arrondissement de Chicoutimi à Saguenay, prend lesdevants et s’offre un bon coup de pub en proposant depuis le1er mars 2008 ce service défiant toute concurrence. Sachantque chaque client effectue entre 20 et 30 minutes d’appelsinterurbains par nuitée, cela constitue un plus non négli-geable dans le choix d’un établissement, notamment pour uneclientèle corporative. À quand le prochain ?

Sur le Web : www.lasagueneenne.com

Projet d’envergureParmi les grands projets de ce mois, on retiendra celui de

l’Abbaye d’Oka qui sera transformée en hôtel. Elle répondranotamment aux besoins des planificateurs d’événementspuisqu’elle inclura également des salles multifonctions et desrestaurants, adéquats aux congrès ou mariages. Les discus-sions sont encore en cours quant à la transformation concrètede ce lieu de 4 étages mais l’on sait déjà que l’établissementdisposera d’environ 30 chambres dès le mois de mai.

Complexe luxueux Lac-Mirabel à venirOn n’y croyait plus après un retard de près de 2 ans dans

ses travaux mais le mégacomplexe récréotouristique et com-mercial Lac-Mirabel a bel et bien été entamé. Promettant dedevenir une destination touristique de l'ampleur de la stationTremblant et d’attirer des visiteurs de partout, le méga projetdéploiera sur ses 14 millions de pieds carrés de terrains, desboutiques de classe mondiale, des hôtels de luxe, des instal-lations pour le ski de fond, la pêche et le patinage, un parcaquatique, un spa d'inspiration européenne et un centre mul-tisports adjacent de glaces, soccer, baseball. L’investissementestimé à près d’1,3 milliard de dollars permettra la créationd’environ 3 000 emplois. On attend impatiemment son ouver-ture dès l’automne 2009

Mars ’08 17 LePLANIFICATEUR

> Ici et là de Camille Lay

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18 Mars ’08LePLANIFICATEUR

Les diamants qui font briller leQuébec

Sur 60 000 établissements nord-américains recensésdans le cadre du programme de remise des prix dia-mants CAA/AAA, 3,2 pour cent méritent les QuatreDiamants et seulement 0,27 pour cent se voient remet-tre les Cinq Diamants ; et le Québec peut être fier deslauréats !

En effet, sur 255 établissements canadiens Quatre etCinq Diamants, près du quart ressortent de notre belleprovince.

Selon le magazine CAA du printemps 2008, deuxnouveaux restaurants, XO de Montréal et Le Patriarchede Québec, brilleront de Quatre Diamants cette annéeet Nuances, Le Baccara et Toqué ! préservent leurs CinqDiamants. Un tableau qui ne fait que nous rappeler laqualité, le raffinement, l’ambiance et le service remar-quables en hôtellerie et restauration dont nous jouis-sons chez nous.

Par amour pour la cuisineEn parlant du Toqué !, si le restaurant montréalais ne

cesse de se faire remarquer par la qualité de ses mets,l’expérience culinaire que l’on y vit est toute aussi mar-quante que la note que l’on finit par y payer. Selon leréputé magazine Forbes, Toqué !, comparé aux plusgrandes tables de ce monde, fait partie des restaurantsles plus chers de la planète ; on ne se refuse rien paramour pour la cuisine ?

Le temps des sucres sous la neigeMême les Canadiens les plus amoureux de la neige

sont en train de se demander « pourquoi en avons-nousmérité tant cette année ? » Eh bien, l’accumulation desflocons fera la joie des grands et petits et marquera tousvos événements prévus d’être tenus dans une cabane àsucre !

Pour vous faire vivre un moment traditionnel etchaleureux, l’Auberge Handfield propose sa cabane àsucre authentique située dans une érablière centenaire.Les groupes de 25 à 100 personnes pourront s’y rendrede mars à avril (ainsi qu’en hors-saison) et se réjouirontd’activités et de mets d’autrefois.

Sur le Web : www.aubergehandfield.com

18 points pour un 18 trous parfaitCertains planificateurs et planificatrices ont la lourde tâche,

dès ce printemps, d’organiser un tournoi de golf, sans pourautant être calés sur le sujet. Pourquoi se risquer à la tâchealors qu’une formation rapide et complète pourrait venir ôtertoute présomption sur vos capacités le jour de l’événement ?L’Académie de formation en événements se prête au jeu etpropose une clinique de formation d’un jour sous le thème del’Organisation de tournois de golf. De la maîtrise de tous lesaspects logistiques, à une méthode de gestion à touteépreuve, en passant par un plan B en cas d’intempéries et desastuces tendance pour graver ce tournoi dans la mémoire detous vos participants, cette solution arrive à pic pour faire devos parties de golf printanières et estivales un succès. Laprochaine clinique prendra place le 21 avril 2008, à Montréalet passera en revue 18 points pour réussir vos 18 trous d’untour de main ! Vous en ressortirez avec un plan de structura-tion, d’exécution et d’évaluation de votre tournoi.

Sur le Web : www.formation-evenements.qc.ca

Microsoft Live Meeting : adéquat auxplanificateurs ?

Microsoft Office Live Meeting – un site de conférence, réu-nions, formations et événements en ligne grâce à un servicehébergé de classe entreprise – fait jaser.

Les personnes présentes participent à partir de leur ordi-nateur pendant que vous faites une présentation, lancez unprojet et négociez un contrat pour une fraction du coût etsans les tracas du voyage.

Trop beau pour être vrai ? Bill Gates et compagnie vousdonnent deux bonnes raisons de le faire :

MOINS VOYAGER

La communication et la collaboration en ligne et en tempsréel, cela veut dire que vous pouvez diriger des réunions effi-caces sans quitter votre bureau. Économisez temps et argenten vous réunissant en ligne et évitez tous les tracas des voyages d’affaires.

RÉDUIRE LES COÛTS

Les réunions en ligne, la formation en ligne et les événe-ments en ligne de Live Meeting offrent un rendement sur capital investi impressionnant par rapport au coût des affairesen face à face.

Si quelqu’un a utilisé Microsoft Live, nous aimerions con-naître son opinion et partager son expérience avec d’autresplanificateurs. Écrivez-nous à [email protected]

Sur le Web : http://office.microsoft.com/en-us/livemeeting

Ici et là de Camille Lay> Nouvelles de l’industrie

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Page 19: Mars 2008

Un hôtel d’Halifax à l’honneurLe Westin Nova Scotian a gagné un prix des lecteurs lors

de la huitième édition annuelle des prix des lecteurs du magazine Meetings and Incentive Travel (M&IT).

C’est la deuxième fois en trois ans que les planificateurs deréunions lui décernent un prix. C’est aussi la troisième foisconsécutive que le Westin Nova Scotian est proclamé meilleurhôtel d’Halifax.

Les prix des lecteurs sont parmi les plus prestigieux duCanada, puisque les lecteurs choisissent spontanément unétablissement qui a dépassé leurs attentes en 2007, sans avoirde liste parmi laquelle choisir.

« Quelle superbe reconnaissance, dit Guido Kerpel,directeur général du Westin Nova Scotian, c’est très gratifiantde voir les efforts de notre équipe reconnus pour offrir un excellent service et établir des relations solides avec laclientèle. »

La liste complète des gagnants est publiée dans le numérode janvier/février du M&IT.

Sur le Web : www.westin.ns.ca

Starwood à la conquête du mondeStarwood Hotels & Resorts Worldwide, Inc. (NYSE: HOT)

prévoit une autre année de croissance extraordinaire en 2008,en s’appuyant sur ses succès records de 2007. Tôt cette année,Starwood vivra une étape importante avec l’ouverture de son900e hôtel et la société s’attend à augmenter son portefeuille de50 pour cent d’ici cinq ans, poussée par l’expansion mondialedynamique de toutes ses marques et la croissance sans précé-dent de ses deux nouvelles marques, Aloft et Element, quidevraient toutes deux ouvrir leurs premiers hôtels cette année.

Le circuit de Starwood comprend 500 hôtels et 120 000 cham-bres. On s’attend à ce qu’environ la moitié des nouveaux hôtelsde la compagnie ouvrent en dehors de l’Amérique du Nord.

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Nouvelles hôtelières

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Hommes ou femmes, et pourquoi pas les deux ?

Comment satisfairehommes et femmes lorsde votre conférence ?

Avec de plus en plus de femmes se hissant à des postes dehaut niveau, de nombreuses entreprises se retrouvent en ter-rain vierge quant aux journées d’appréciation de la clientèle,aux voyages de stimulation pour le personnel et aux pro-grammes pour conjoints. Selon un article récent du FinancialTimes sur la manière d’attirer les cadres supérieures à cesévénements, même les secteurs majoritairement masculinsdoivent considérer une demande décroissante de soirées dansla loge de l’entreprise d’une partie de hockey et une demandecroissante pour plus de programmes d’incitation plusadéquats aux femmes.

Mais ce n’est pas seulement une question d’employés etd’employées. Les entreprises se font de plus en plus à l’idéed’inviter leur conjoint(e)s et leur famille aux conférences deplus d’une journée à l’extérieur de la ville. Inviter la familleest une innovation gagnant-gagnant pour toutes sortes deraisons : • Comme l’événement peut se dérouler durant une fin desemaine, souvent considérée comme une période creuse parles centres de conférences, les économies réalisées peuventservir à une meilleure programmation ; • Les tarifs des chambres étant généralement les mêmes pourune ou deux personnes, les frais supplémentaires se limitentaux repas et aux divertissements ; • Les époux n’étant pas laissés pour compte, ils auront peut-être moins tendance à culpabiliser l’employé(e) pour qu’il/ellerenonce à partir. Ainsi, les tensions familiales diminuent, lerendement au travail augmente et le maintien en fonctionaussi.

Choisir des activités extra-horaires non sexistes peutparaître intimidant vu le grand nombre de possibilités sur lemarché. Le secret, comme toujours, c’est de garder les objec-tifs en tête, l’esprit ouvert et de n’avoir d’autres freins que sonimagination. L’autre jour à Toronto, j’ai vu, en conduisant, uneécole de conduite préventive avec une aire de dérapage bienglissante. Sur le coup – les yeux vite revenus sur la route – j’aiajouté les cours de conduite préventive à la liste des « chosesque j’aimerais faire quand j’aurais plus de temps. » Lescerveaux des planificateurs étant ce qu’ils sont, ceci est vitedevenu une idée intéressante d’activité extra-horaire pour uneconférence.

L’idée a germé et ouvert la porte à une myriade d’autres

programmes réalistes du style « Comment faire… » qui enrichi-raient la vie des participants et aborderaient la question del’éternel manque de temps.

PENSEZ AUX OBJECTIFS DE VOS SESSIONS Faites l’exercice suivant : dressez la liste de projets intéres-

sants qu’un expert peut présenter en quelques heures et quisemblent toujours se retrouver en attente dans votre vie. Mesfavoris : les cours de conduite défensive, ce qui se cache sousle capot de la voiture à part le réservoir de lave-glace, com-ment glisser 50 minutes d’exercice par jour dans un horairede fou, un jardin en fleurs de mai à octobre, comment s’ac-corder du temps sans culpabiliser. Toutes ces options sontinteractives et se prêtent bien aux démonstrations et au plaisirde mettre la main à la pâte.

Quant aux objectifs, ces sessions pourraient répondre à desbesoins comme la gestion du temps, l’équilibre travail-vie, laconsolidation d’équipe, comment tirer partie au maximum desemployés. Un petit sondage conçu astucieusement pourraitdemander aux délégués et aux invités les trois choses qu’ilsaimeraient le plus faire s’ils en avaient le temps (ou l’argent,si le budget n’est pas un problème). Vous n’avez plus qu’àcompiler et choisir parmi les plus populaires.

S’il s’avère que les participants ont plus envie d’être dorlotésque de s’instruire ou de s’activer, assurez-vous que tout le mondey trouve son compte. Les spas sont très populaires mais, souvent,ceux des hôtels ne peuvent accueillir que quelques personnes àla fois. Vous risquez alors de faire des déçus... Si vous retenezcette option, pourquoi ne pas opter pour un programme de soinspersonnalisés conçus par le spa, par tranches d’une heure oudeux, pour accueillir le plus de monde possible ?

Le plus souvent, les programmes qui sont à la fois éducatifset divertissants sont considérés comme plus enrichissants etplus mémorables. S’ils sont moins populaires, c’est peut-être qu’ils ne sont pas toujours offerts. Par exemple, unevisite typique dans un grand magasin haut de gamme endehors des heures normales d’ouverture peut inclure un déje-uner et une heure avec un commis aux commandes person-nelles. Ajoutez-y une présentation de trente minutes sur lagestion de sa garde-robe, les tissus durables et les designerssocialement responsables, le tout vu également du point devue des hommes et des femmes, et les gens repartiront avecplus qu’une palette de couleurs et un portefeuille allégé.

De même, un cours de cuisine internationale devient unevéritable expérience culinaire si vous y ajoutez une courte ini-tiation au pays et un panier à emporter avec les ingrédientssecs utilisés, une bouteille de vin et un livre de recettes.

On a longtemps perçu le golf comme un terrain de réseautagetypiquement masculin mais une visite récente au terrain

DE JYL ASHTON CUNNINGHAM, CMP

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20 Mars ’08LePLANIFICATEUR

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d’exercice où un groupe mixte participaità un atelier m’a ouvert les yeux. D’accord,peut-être que pour les femmes le fait quele moniteur n’était pas désagréable àregarder a joué un peu mais le plusintéressant, c’était d’analyser les dif-férences d’attitude entre les deux sexes.

Les hommes étaient les maîtres deleur royaume, souvent des golfeursaccomplis et très soucieux de bienparaître. Les femmes, elles, étant pour laplupart des novices, écoutaient atten-tivement les conseils, s’amusaient devoir la balle se perdre et semblaient parconséquent plus détendues. À la fin dela session, elles sont reparties avec un

sentiment de satisfaction beaucoup plusgrand et ont affirmé qu’elles s’étaientbeaucoup plus amusées que leshommes, plus préoccupés à frapper laballe loin et droit devant.

Les choses peuvent se compliquerquand le ratio hommes-femmes n’est paséquilibré. Le secret est de trouver l’équili-bre entre les pratiques acceptables et lesactivités non sexistes et d’égaliser leschances de la manière la plus profession-nelle possible. Le but est de réaliser unévénement productif et agréable, quin’offense ni intimide, ce que les sugges-tions ci-dessus devraient permettre dansà peu près n’importe quelle entreprise.

Jyl Ashton Cunningham, CMP est rédac-

trice adjointe du Planificateur (Ontario) et

propriétaire de JAAC Meetings and Events By

Design. Elle accueillera vos commentaires

avec plaisir. On peut la joindre à jashton@the-

planner.ca ou [email protected].

> Tendance 2008

La suggestionécolo du mois Voici cinq moyens faciles de

vous mettre au vert :

1. Éteignez la lumière et laclimatisation en quittant votrechambre d’hôtel.

2. Au restaurant, choisissezdes plats faits de produitslocaux.

3. Louez une voiture hybrideou qui consomme peu.

4. À l’hôtel, utilisez les serviettes et le linge de maisonplus d’une fois.

5. Cherchez les hôtels certi-fiés « vert ».

Plus de suggestions [email protected]

Quand le ratio hommes-femmes complique les choses

Mars ’08 21LePLANIFICATEUR

La faiblesse du dollarjoue

Selon TripAdvisor, 41 pour cent desAméricains disent qu’ils vont rester chezeux cette année à cause des taux dechange défavorables. On peut endéduire que les Canadiens, eux, profiteront du dollar fort pour traverserla frontière. Surtout, les hôtels serontplus ouverts à la négociation, alorsn’hésitez pas à demander.

Si un hôtel refuse, tentez votrechance ailleurs.

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Vous avez peut-être remarqué depuisquelques années un changement dans lesattentes des clients. Ils fondent leurs achats

moins sur la qualité des produits et des services et plus sur laqualité de l’expérience d’achat elle-même. Si vous possédezou dirigez une entreprise, cette tendance est à la fois un dan-ger et une occasion. Pour vous assurer que ce changementd’attitude des clients profite à votre entreprise, voyez l’évolu-tion récente des comportements des acheteurs…

POURQUOI LA QUALITÉ NE SUFFIT-ELLE PLUS ?Quand il s’est agi de satisfaire les clients immédiatement

après la Seconde Guerre mondiale, les É.-U. étaient imbatta-bles. Avec la bombe atomique, ils avaient prouvé qu’ils pos-sédaient la technologie la plus perfectionnée de la planète. Lefait d’avoir développé un produit aussi sophistiqué et aussieffroyable a donné aux fabricants américains une réputationd’innovateurs inégalés. Cette réputation a entraîné une lunede miel pour les produits américains dont la demande aexplosé dans les années cinquante.

Avance rapide vers les crises énergétiques des années 1970: les gens se tournent vers des voitures étrangères, plus petiteset moins gourmandes. Au début, on les croit de qualitémédiocre. Mais le Japon, en particulier, adopte le concept deKaizen – la pratique de l’amélioration continue qui leur vient,ironie du sort, d’un Américain, W. Edwards Deming. Les con-sommateurs finissent par percevoir la qualité des véhiculesétrangers et d’autres produits de consommation – en particulierdans l’électronique – comme supérieure à celles des produitsnord-américains. Les fabricants américains sont forcésd’améliorer la qualité. Donc, tout au long des années 1980 etau début des années 1990, les fabricants nord-américains setournent aussi vers la « qualité totale ».

Ça marche. La qualité s’améliore beaucoup. Tellement,qu’aujourd’hui, au début du 21e siècle, ce n’est pas que laqualité des produits manufacturés ne compte plus pour lesconsommateurs – mais qu’elle va de soi. Voilà pour les pro-duits. Chose intéressante, ce qui vaut pour la qualité vautaussi pour les services. Voyez plutôt…

POURQUOI LES RÉFÉRENCES ONT PERDU DEL’IMPORTANCE ?

Quand il s’agit d’employer les services de quelqu’un, lesconsommateurs considèrent comme un acquis que la person-ne est compétente pour le fournir. Quand nous demandons àune compagnie d’envoyer un plombier, nous ne demandonspas à passer au crible les candidats. Nous pensons que la per-

sonne doit avoir des compétences, sinon la compagnie nel’aurait pas embauchée. La personne qui enseigne à nosenfants est censée avoir les diplômes nécessaires. Bref, lescompétences techniques de la personne qui fournit le servicesont en général considérées comme un acquis.

Nous en sommes donc au point où les consommateursassument que tout produit acheté à un grand fabricant bienconnu sera de bonne qualité. Ou que s’ils font appel à n’im-porte quelle entreprise de taille raisonnable, l’employé seratechniquement compétent. Autrement dit, la qualité elle-même n’impressionne plus les consommateurs comme avant.Entre-temps, il y a autre chose qu’ils réclament à cor et à cri...

CE QUI COMPTE LE PLUS POUR LES CLIENTS Les consommateurs veulent qu’on les apprécie.

Qu’on les respecte. Et ils y tiennent parce que ces dernièresannées, ils ont perdu cela. Ils en ont assez d’appeler unegrande compagnie et de se faire dire : « Pour le… faites le 1.Pour le… faites le 6. » (Dans un de mes séminaires, quelqu’una qualifié ces messageries de « boîtes fatales »). Ils en ontmarre des politiques de retour qui exigent d’eux emballaged’origine, paperasse, perte de temps, frais postaux, attente etdoigts croisés.

Pour fidéliser leurs clients, les propriétaires et lesdirigeants d’entreprise doivent reconnaître que la qualitéseule n’impressionne plus tellement les gens. Comme nousl’avons fait remarquer, la qualité va désormais de soi. Maisvous avez une occasion incroyable de fidéliser vos clients si,non content de résoudre leur problème immédiat, vous ren-dez leur expérience d’achat plus humaine. Cela veut dire uneexpérience d’achat sans tracas, des spécialistes du servicecompétents qui comprennent comment le produit ou le service s’intègre dans le contexte du client. Je veux dire parlà, comment l’achat répond à l’ensemble des besoins du clientet comment la transaction va affecter sa journée.

Bref, vous aurez beau avoir des produits fiables et des four-nisseurs de services compétents, ce qui intéresse vraiment lesclients aujourd’hui, c’est « Comment vous comportez-vous enaffaires ? »

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Cet article s’inspire du succès en librairie de Becoming a Service

Icon in 90 Minutes a Month de Jeff Mowatt, spécialiste du service à la

clientèle et conférencier professionnel. Pour se procurer son livre ou

savoir comment faire pour inviter Jeff à faire partie de votre équipe,

écrivez à www.jeffmowatt.com ou faites le 1-800-JMowatt (566-9288).

22 Mars ’08LePLANIFICATEUR

Page 23: Mars 2008

Le moins vaut le plus dans les stands

Pour avoir un stand percutant, le vieiladage « le moins vaut le plus » n’a

jamais été aussi vrai. Les exposants onttendance à vraiment trop en mettre. Ilspensent à tort qu’il faut tout dire le plusvite possible à tout le monde et le fond dustand prend alors des allures de brochure.Prenons un peu de recul, étudions le

problème et voyons s’il n’y a pas une meilleure solution.Première chose : à qui va s’adresser le stand ? Aux visi-

teurs. Mettez-vous à leur place : vous avez choisi un salonpour plusieurs motifs. Probablement, en premier lieu, pourvoir de nouveaux produits et services et découvrir de nou-veaux outils et de nouvelles technologies. C’est à la fois unebonne et une mauvaise nouvelle. La bonne : comme visiteur,vous avez choisi le bon salon, vous avez d’excellentes chancesd’apprendre et de voir beaucoup de nouveaux produits. Lamauvaise : il y en a trop. C’est comme boire au boyau d’in-cendie. Votre cerveau finit par s’arrêter et rien ne passe plus.C’est la surdose d’information.

Maintenant, mettons-nous à votre place, comme exposant.Quand votre stand essaie d’en dire trop, vous aggravez l’effetde la surdose d’information. L’astuce est d’en dire assez pourattirer l’attention du visiteur : une fois qu’il s’est arrêté, c’est aupersonnel du stand de prendre la relève. C’est là que le con-cept « le moins vaut le plus » entre en scène. Voyons plutôt :

LE VISUELLes stands bourrés de photos ne marchent pas. Elles

ajoutent à la confusion. Oui, des gens vont s’arrêter etregarder votre galerie de photos. Mais la plupart passeronttout droit. C’est comme apporter des photos de bébé à unefête. Les invités sont patients et polis mais tôt ou tard, ils com-mencent à bâiller. Mieux vaut une seule bonne photo quiaiguise l’appétit plutôt que 1 000 qui endorment – le moinsvaut le plus.

LES MOTSCombien de choses pouvez-vous arriver à dire sur une

affiche ? Souvenez-vous, non seulement les visiteurs ont-ilstrop d’information, mais ils ont mal aux pieds et sont proba-blement fatigués de traîner un sac plein de brochures etd’échantillons. Leur demander de rester debout à lire toutevotre information n’est pas raisonnable – le moins vaut le plus.

LES PRODUITSDu vrai : les visiteurs aiment mieux voir de vrais produits

que des photos. Mais, inutile de les apporter tous. Apportezles plus récents qui deviendront le point de mire du stand etpeut-être quelques échantillons représentatifs d’autres pro-duits. C’est tout – le moins vaut le plus.

LES GENSTrop de personnel dans le stand peut se révéler désastreux.

Ça peut intimider certaines personnes et beaucoup passeronttout droit. Dans le monde des expositions, on dit qu’il fautprévoir 50 pieds carrés d’espace libre par employé de stand,soit deux personnes pour un stand de 10 pieds sur 10 pieds.Donc, non pas quatre mais trois personnes pour une surfacede10 pieds sur 20 pieds. Plus il y a d’espace, plus on est tentéde le remplir avec des objets inanimés – objets exposés, pro-duits, etc. Calculez le nombre de personnes qui travaillentdans le stand selon l’espace dont vous disposez – le moinsvaut le plus.

Quand vous préparerez votre prochain stand, prenez unmoment et un peu de recul et demandez-vous si « cet objetattire l’attention ou ajoute à la confusion. » Dans le deuxièmecas, vous avez maintenant quatre facteurs à revoir pour ren-dre votre stand plus percutant.

Sur le Web : www.siskindtraining.com

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DE BARRY SISKIND

Mars ’08 23LePLANIFICATEUR

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Sondage des sitesd’événements

1. Quel est le site le plus original dans lequel vous ayez tenu unévénement ?Top 51. Un sous-marin2. Un hangar d’avions3. Dans le désert4. Un ranch5. Une plateforme aérienne

2. Les restaurants sont-ils vos sites d’événements préférés ?Oui 34%Non 66%

3. Vos budgets d’événements ont-ils augmenté, diminué ou stag-né pour 2008 ?Augmenté 32%Diminué 28%Stagné 40%

4. Comment trouvez-vous de nouveaux sites pour tenir vosévénements ?*Collègues 78%Les guides des sites 55%du PlanificateurAutres 53%*Note : Certains participants ont fait un choix multiple.

Nous aimerions remercier Via Rail Canada d’avoircommandité ce concours. Donnez à votre prochainerencontre d’affaires la direction souhaitée en vousréunissant à bord d’un train nolisé Priva.

Sur le Web: www.viarail.ca/priva

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« Google Translate »www.google.com/translateAvez-vous déjà tapé « por favor señor » sur un site de tra-duction et obtenu « pour un sénior favori » au lieu de «s’il vous plaît, monsieur » ? Essayez Google Translate, uneoffre assez récente des spécialistes omniprésents deGoogle. Ils ont gavé ce moteur de traduction récemmentmis à jour de milliards de mots de traductions issues detraducteurs en chair en et en os au lieu de règles automa-tisées, d’où une très bonne traduction en général.

Solutions et formations interculturelles www.kwintessential.co.ukKwintessential a réuni plusieurs guides sur le savoir-vivreprofessionnel et personnel dans la plupart des hautslieux commerciaux du monde. Bien fait, le site vous dirasi c’est une bonne idée d’étreindre votre hôte en Chine.Incontournable pour les gens qui vont souvent outremer.

Les centres de santé du Canadawww.leadingspasofcanada.comVous travaillez fort à longueur de journée, de semaine etde mois en attendant de vous évader et de prendre desvacances ? Au lieu de filer vers un pays chaud, vousdevriez pouvoir dénicher un centre santé qui correspondà vos moyens. Super pour vous détendre, vous prélasseret essayer quelque chose de nouveau, génial pour vousextirper de vos ornières.

• • •Vous aimeriez faire connaître un site Web à

d’autres planificateurs ? Envoyez un courriel à : [email protected].

Sites web d’intérêt

24 Mars ’08LePLANIFICATEUR

Page 25: Mars 2008

Événements à venir24 mars – Lundi de Pâques

Du 27 au 30 mars 2008International Association of Conference Centers,Conférence annuelle, Zermatt Resort and Spa, Midway,UT. Contact : (314) 993-85753, www.iacconline.org

Du 5 au 6 avril 2008Meeting Professionals International, Gulf Meetings andEvents Conference 2008, InterContinental Dubai FestivalCity, Dubai, UAE. Contact : (972) 702-3000, www.mpi-web.org.

Du 6 au 9 avril 2008Society of Independent Show Organizers, Annual CEOSummit, The Vinoy Hotel, St. Petersburg, FL. Contact :(708) 361-0900, www.siso.org.

Du 18 au 20 avril 2008Meeting Professionals International, European Meetingsand Events Conference, ExCel London, R.-U.. Contact :(972) 702-3000, www.mpiweb.org.

Du 22 au 24 avril 2008IMEX, Worldwide Exhibition for Incentive Travel,Meetings & Events, Messe Frankfort, Allemagne. Contact :(011) 44-1273227311, www.imex-frankfurt.com.

19 mai – Journée nationale des Patriotes

Du 18 au 20 mai 2008Association of Corporate Travel Executives, GlobalConference, Grand Hyatt, Washington, D.C., Contact :(703) 683-5322, www.acte.org.

Du 11 au 14 juin 2008Society of Government Meeting Professionals, AnnualEducation Conference, The Anatole Hotel, Dallas, TX.Contact : (703) 549-0892, www.sgmp.org.

Du 25 au 29 juillet 2008International Association of Assembly Managers, AnnualConference & Trade Show, Anaheim Convention Centre,CA. Contact : (972) 906-7441, www.iaam.org.

Du 27 au 30 juillet 2008National Business Travel Association, AnnualInternational Convention & Exposition, Los AngelesConvention Centre, CA. Contact : (703) 684-0836,www.nbta.org.

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Mars ’08 25LePLANIFICATEUR

AAGGEENNDDAA

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DE CYNTHIA FELL

Vos restaurants habituels vous lassent ? Vous en avez assez

des bons vieux restaurants ? Le monde des restaurants toron-

tois est toujours en ébullition. Le truc, c’est de rester au cœur de

l’action et de ne pas se laisser emporter. Nous avons demandé à

Cynthia Fell de Dining Events une liste des endroits somptueux

de la plus grande ville canadienne. Voici de nouveaux endroits

qui font jaser ces jours-ci.

C5 ou Crystal Five est situé au cinquième étage du Musée

Royal Ontario, Michael Lee-Chin Crystal, le summum de la renais-

sance culturelle à Toronto. La cuisine du chef Teddy Corrado

tient du moderne international et ses plats ont la splendeur des

objets exposés au musée. Le restaurant peut accueillir

confortablement 120 personnes assises ou 140 pour un cocktail,

le tout, cinq étages au-dessus du brouhaha de la rue Bloor. C5

marie avec succès culture et nourriture. Convient aux événements

et réceptions haut de gamme.

Jacobs & Co. Steakhouse, situé rue Brant à l’intersection de

King West, est le dernier-né des gens qui vous ont donné Brassaii

et Brant House. Nous sommes loin de la grilladerie de papa ; la

sélection, la coupe et les catégories réjouissent le palais des ama-

teurs de bœuf les plus tatillons. Avant de passer à table, les

invités peuvent se délasser au piano bar de l’étage inférieur. À

côté de la salle à manger principale, on trouve un bar salon et

une salle à manger privée qui peut se diviser en deux salles plus

petites capables d’accueillir 14 invités chacune. Jacobs & Co

Steakhouse est le dernier arrivé dans le monde brûlant des

restaurants et des bars du quartier King-Bathurst et l’établisse-

ment parfait pour un événement qui cherche une touche de

moderne tout en restant classique.

Du l’autre côté de la rue de l’édifice Flat Iron, à quelques pas

du district financier, se trouve Lucien. Blotti dans un édifice qui

date de 1862, le chef Scot Woods, (ex-chef de cuisine du restau-

rant Habitat) ajoute à la cuisine internationale classique un

soupçon de modernité et n’utilise que les meilleurs produits

locaux. Quinze personnes peuvent s’asseoir au bar en granite du

côté est de l’espace et le restaurant peut en accueillir 50. Intime

et sans prétention, Lucien convient à ceux qui cherchent des tré-

sors cachés et pour qui meilleur rime avec petit.

Comme un phénix renaît de ses cendres, Sassafraz, au cœur

de Yorkville, a repris vie après l’incendie de 2007 et se classe

de nouveau parmi les institutions du monde des restaurants

torontois. Le chef Bradley Macdonald offre un menu de plats

canadiens contemporains inspirés de la cuisine française. Une

nouvelle terrasse sur le toit permet au restaurant d’accueillir 350

personnes. Ouvert jusqu’à 2 heures du matin sept jours sur sept.

Idéal pour faire découvrir à votre groupe l’essence de Toronto et,

qui sait, repérer une célébrité qui prend un dernier verre !

En mal de rock and roll ? Rien ne vaut le Tattoo Rock Parlour

à l’intersection de Queen West et Spadina, le seul endroit à

Toronto qui offre du rock and roll, un DJ et une boutique de

tatouage. Le chef de l’Ultra Supper Club, Chris Zilewski, sert une

cuisine de pub traditionnelle de qualité. Le premier étage pro-

pose 100 places assises et peut accommoder une réception pour

300 personnes. Le salon VIP, à l’étage inférieur, a son entrée

privée, un foyer et un bar et il peut accueillir une réception pour

140 personnes. Amenez-y vos grands groupes en quête d’une

soirée démente mais attention, mieux vaut boire modérément,

surtout à côté d’une boutique de tatouage !

Cynthia Fell est la présidente de Dining Events. Pour la joindre :

[email protected] ou 416-516-2994. Bon appétit !

26 Mars ’08LePLANIFICATEUR

Tout nouveaux, brûlants et branchés, voiciles derniers-nés des restos de Toronto

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