La Caraïbéenne d'Equipements N°2 - Mars 2008

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Matériel d’occasion p50 d’équipements la Caraïbéenne Mars 2008 - N°2 l’Actualité du BTP en Martinique 10 € BTP - Transport - Manutention - Outillage - Offres d’emplois Transport de Granulats : Où va-t-on ? ENERGIE « C’est en travaillant tous ensemble que nous arriverons à sortir du piège énergé- tique… » Edouard Gamess : Directeur du SMEM Les entreprises du BTP et la qualité DOSSIER CPPAP : 0110T89242 - ISSN : 1962-9036

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BTP-Transport- Manutention-Outillage-Offresd’emplois Transport en Martinique : Ou vas t'on ?

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Matériel

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d’équipementsla CaraïbéenneMars 2008 - N°2

l’Actualité du BTP en Martinique

10 €

BTP - Transport - Manutention - Outillage - Offres d’emplois

Transport de Granulats :

Où va-t-on ?

ENERGIE« C’est en travaillant tousensemble que nousarriverons à sortirdu piège énergé-tique… »Edouard Gamess :Directeur du SMEM

Les entreprisesdu BTP et la qualité

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Z.A Manhity - LamentinTél.: 0596 51 01 70 - Fax : 0596 57 05 70

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l’Actualité du BTP en Martinique

10 €

BTP - Transport - Manutention - Outillage - Offres d’emplois

Transport de Granulats :

Où va-t-on ?

ENERGIE« C’est en travaillant tousensemble que nousarriverons à sortirdu piège énergé-tique… »Edouard Gamess :Directeur du SMEM

Les entreprisesdu BTP et la qualité

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Matériel

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l’Actualité du BTP en Martinique

10 €

BTP - Transport - Manutention - Outillage - Offres d’emplois

Transport de Granulats :

Où va-t-on ?

ENERGIE« C’est en travaillant tousensemble que nousarriverons à sortirdu piège énergé-tique… »Edouard Gamess :Directeur du SMEM

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INPI : 08/3548042ISSN N° : 1962-9036

Grâce aux conseils de certains professionnels nous enrichissonsnotre magazine de plusieurs rubriques désormais régulières.

Vous retrouverez donc dorénavant au sommaire, en plus de l’actualitédu BTP aux antilles, les rubriques suivantes :-- “DÉVELOPPEMENT DURABLE ET ENVIRONNEMENT” qui traitede l’actualité en la matière et dans laquelle les entrepreneurs présente-ront leurs produits et démarches tandis que les services de l’Etat ferontle point sur les nouvelles lois en cette matière.-- “QUALITE” : tous les deux mois nous présenterons, sous forme d’in-terviews, des entreprises s’inscrivant dans cette démarche qualité(normes ISO, OHSAS, ILO-OHS ou Qualibat).-- “CONSEILS FISCAUX & SOCIAUX" : rubrique réalisée en partena-riat avec les Editions Tissot. Vous y découvrirez l’actualité et les légis-lations en cours.-- “GRANDS TRAVAUX” & “ARCHITECTURES & TECHNIQUES” :Cette rubrique commencera dès le prochain numéro. Réalisée en par-tenariat avec les Maîtres d’Ouvrages et les Architectes, elle présenteraavec photos et textes explicatifs certains ouvrages d’arts et chantiersmarquants...

Autre grande nouvelle, pour le mois de Juin, votre magazine devientinter-iles (Martinique/Guadeloupe) avec comme objectif DEVENIR LAREFERENCE en matière de BTP...

…Tout cela avec votre confiance et votre aide.

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DOSSIEROC2 CONSULTANTS :« Il y a encore trop peu d’entre-prises qui se sont lancées dansdes demandes de certification deleur système de management oude sécurité. »

CARRIÈRES GOUYER : « Le management de CarrièresGouyer est basé sur la participa-tion du personnel.

PLASTIC OMNIUM :« Nos priorités : sécurité et for-mation. »

MARTINIQUE RÉHABILITATION :« L’année de notre certification,nous avions la capacité de pro-duire 100 dossiers et à l’issue dela certification nous en produi-sions 150. »

Les entreprises du BTPet la Qualité…

…1ere Partie

COTRAM :« Nous considérons que pour faire unbon travail, il faut qu’il soit effectuédans de bonnes conditions»

LAFARGE CIMENTS ANTILLES : "Nous sommes là pour durer !”

SIAPOC :« La norme nous a apporté énormé-ment au niveau de la procédured’écoute des clients. »

BIOMETAL :« Notre préoccupation première estl’amélioration de la qualité »

AMBROISE CONSTRUCTIONS :« Au moment où les garanties de qua-lité deviendront obligatoires, Qualibatnous donnera un avantage certain »

CARAIB MOTER« Pourquoi ne pas aller jusqu’au boutet tenter la triple Certification ? »

CARRIÈRES GOUYER :« Le management de CarrièresGouyer est basé sur la participationdu personnel. p30

PLASTIC OMNIUM :«Nos priorités : sécurité et forma-tion.» p31

MARTINIQUE RÉHABILITATION : « L’année de notre certification, nousavions la capacité de produire 100dossiers et à l’issue de la certificationnous en produisions 150. » p33

COTRAM : « Nous considérons que pour faire unbon travail, il faut qu’il soit effectuédans de bonnes conditions» p35

LAFARGE CIMENTS ANTILLES :"Nous sommes là pour durer !” p36

SIAPOC : « La norme nous a apporté énormé-ment au niveau de la procédured’écoute des clients. » p37

BIOMETAL : « Notre préoccupation première estl’amélioration de la qualité » p38

AMBROISE CONSTRUCTIONS : « Au moment où les garanties de qua-lité deviendront obligatoires, Qualibatnous donnera un avantage certain »p40

CARAIB MOTER : «Pourquoi ne pas aller jusqu’au boutet tenter la triple Certification ? » p42

SOMMAIRE

ACTUALITE

TRANSPORT DE MATE-RIAUX EN MARTINIQUE

� Les différentes probléma-tiques actuelles notam-ment le projet detransports de matériauxpar barges entre le Nord-Caraïbe et Fort de France.

� Quel avenir pour le trans-port de granulats dans leNord-Caraïbe ?

Le “Guide des bonnespratiques qualité desTPE” : Un outil au service desTPE

EDF CONSEILS…Professionnels : Attentionaux câbles électriques !

TENESOL : Questions dedéveloppement durable.

Renault Trucks :Maxity et Kerax

BAMITEL : le Daily 4 x 4

SDVI : Des solutions pourtous !

Rubriques en cours decréation.

Brèves d’actualité sociales du BTP

Prévention / Conditionsde travailLes installations sanitairesdans les chantiers

Cas Pratiques de droitsocial

Ce qu’il faut faire / Cequ’il ne faut pas faire

Déchets du BTPUn début d’analyse et deprise de conscience enMartinique

Le SMEM :C’est en travaillant en-semble que nous arrive-rons à sortir du piègeénergétique.

Matériel

d’occasion p50

d’équipementsla CaraïbéenneMars 2008 - N°2

l’Actualité du BTP en Martinique

10 €

BTP - Transport - Manutention - Outillage - Offres d’emplois

Transport de Granulats :

Où va-t-on ?

ENERGIE« C’est en travaillant tousensemble que nous arriverons à sortirdu piège énergé-tique… » Edouard Gamess :Directeur du SMEM

Les entreprises du BTP et la qualité

DOSSIER

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P.56MATÉRIELS & PRODUITS

GRANDS TRAVAUX

ARCHITECTURE & TECHNIQUE

ENVIRONNEMENT DEVELOPPEMENTDURABLE

CONSEILS FISCAUX & SOCIAUX

Numéro 2 - Mars 2008

Ces entreprises ontcompris que la qua-lité est une des clés de l’avenir de la Martinique, de leur avenir aussi…Pourquoi et comment cette démarche ? Quel en est le coût ?Comment fonctionnent t’elles maintenant ? Enquête…et Interviews

P. 26

d’équipementsla Caraïbéenne

Le transport de Matériaux du BTP en Martinique.

Problématique et solutions

le Transport des granulats dans le Nord Caraïbe

Bilan de la réunion du 28 janvier 2008 entretransporteurs, Carriers, Collectivités locales

et Etat.

ADIRSEMHervé Honoré, un Ultramarin au Conseil

d’Administration de l’ADIRSEM

Inauguration Boutique TENESOL

Sécurité :Les conseils de EDF à destination

des entreprises du BTP en matière de sécurité réseaux et cablage haute tension.

Actualité

d’équipementsla Caraïbéenne

RENAULT TRUCKSLe Maxity et Kerax

BAMITELLe Daily 4 X 4

SDVILes Chariots Elévateurs GENIE

Accoroutage : VALTRA/SMAPelleteuses HYUNDAI

ProduitsServices

&

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Environnement

DéveloppementDurable

Déchets du BTPUn début d’analyse et de prise de conscience en Martinique

Le SMEM :La prise en compte de l’environnement,

un atout pour l’entreprise.

&

d’équipementsla Caraïbéenne

Conseils

JuridiquesFiscaux Sociaux

Brèves d’actualité sociales du BTP

Prévention / Conditions de travailLes installations sanitaires dans les chantiers

Cas Pratiques de droit socialCe qu’il faut faire / Ce qu’il ne faut pas faire

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Société de Distribution de Véhicules Industriels17, ZI Les Mangles - 97232 Le LAMENTIN

Contact : David Coralie 0696 35 03 12

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d’équipementsla Caraïbéenne

Le transport de Matériaux du BTP en Martinique.

Problématique et solutions

le Transport des granulats dans le Nord Caraïbe

Bilan de la réunion du 28 janvier 2008 entre transporteurs, Carriers, Collectivités locales et Etat.

Inauguration Boutique TENESOL

Sécurité :Les conseils de EDF à destination

des entreprises du BTP en matière de sécurité réseaux et cablage haute tension.

Actualité

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Le transport de marchandises s’effec-tue sous deux modes : le transport« en compte propre » et le transport

« public ».

Le transport en compte propre est établilorsque la marchandise est la propriété del’entreprise ou a été vendue, achetée,louée, produite, extraite, transformée ou ré-parée par elle et est transportée par cetteentreprise pour ses besoins propres à l’aidede ses propres véhicules et conducteurs oude véhicules pris en location avec ou sansconducteur ; le transport doit rester une ac-tivité accessoire de l’entreprise. Dans le casdu transport public, l’entreprise réalise uneprestation de service pour le compte d’uneautre personne morale publique ou privée.

En Martinique, la route constitue quasimentla seule infrastructure supportant les flux dedéplacements. Les conditions de circulationsur le réseau routier peu dense et contraintpar un relief accidenté, sont de plus en plusdifficiles. Le tronçon le plus saturé de l’île(Autoroute A1 entre Le Lamentin et Fort deFrance) supporte plus de 100.000 véhi-cules/jour. Le secteur des transports inté-rieurs est un secteur économiquementimportant ( 1.900 Entreprises dont 1240 detransport de personnes, un peu plus de2.000 emplois) générant un flux de plus de120.000 déplacements/jour, mais aussi unsecteur socialement fragile (inorganisation,émiettement : 90% d’entreprises sont uni-personnelles ) et juridiquement complexe .

Quel rôle la DDE joue-t-elleen matière de contrôle des

transports liés au BTP ?La DDE exerce en premier lieu un rôle desuivi et contrôle « à priori » des entreprisesqui réalisent des transports publics. En effetces entreprises doivent respecter plusieursobligations spécifiques à ce domaine d’acti-vités:

être inscrites au registre du commerce;

être inscrites au registre des transporteurset loueurs sous les conditions suivantes:

être dirigées par des entrepreneurs justifiantd’une honorabilité professionnelle, au re-gard des condamnations inscrites au casierjudiciaire (bulletin n°2);

être dirigées par des entrepreneurs justifiantd’une capacité professionnelle obtenue paréquivalence de diplôme, concours (une ses-sion par an est organisée à l’automne par laDDE), ou bien validation de l’expérienceprofessionnelle acquise;

disposer d’une capacité financière suffi-sante (capitaux propres ou garanties) fixéedans les DOM pour les véhicules de plus de

3T 5, à 6 000 € pour le premier camion,3000 € pour chacun des suivants.

Présenter chaque année, pour chacun desvéhicules, certificats de visites techniqueset justificatifs d’assurance, ainsi que les vé-rifications liées au maintien des conditionsd’’accès au registre (capacité financière etprofessionnelle et justificatif d’honorabilité).

Dans un second temps, la DDE assure enliaison avec les forces de l’ordre et l’inspec-tion du travail des transports, des contrôlessur route et en entreprise qui portent sur:

la réglementation spécifique des transports(justification dans les véhicules des titres etdocuments de transports);

la réglementation sociale (temps de travailet de conduite vérifié par chronotachy-graphe, respect des temps de repos, capa-cité et formation des chauffeurs,...)

le respect du code de la route (état du véhi-cule et des équipements de sécurité, vi-tesses, visites techniques, surcharges, ....).

Mais outre ces tâches administratives et ré-pressives, la DDE joue également un rôled’animation du secteur et de facilitateur.Dans le passé, la méthode de résolutiondes problèmes passait d’abord par desconflits routiers (blocages routiers, opéra-tions molokoï..) pénalisant la société etl’économie Matiniquaises. Plusieurs actionsont été conduites ces huit dernières annéespour pacifier le secteur et permettre auxprofessionnels d’assurer leurs activitésdans des conditions économiques normalesdans un contexte où le BTP connaît desfluctuations et ou des prévisions pessi-mistes sont affichées pour les deux pro-chaines années. Les actions les plusreprésentatives ont été:

En 2002, la signature d’un protocole d’ac-cord de lutte contre les surcharges et lamise en place de la sous-traitance transportdans les marchés publics ont été conduitsen parallèle. Ce principe de sous-traitancedu prix des transports est notamment appli-qué pour le transport d’enrobés dans lesmarchés du Conseil Général et du ConseilRégional;

En 2005, des réunions entre les entreprisesde BTP et la profession du transport ont étéorganisées sous « l’arbitrage de la DDE »pour lutter contre les prix anormalement basdu transport de matériaux. La loi de 1992modifiée sur les prix anormalement baset les articles 6 et 9 de la L.O.T.I. (Loid’orientation des transports intérieurs du 30décembre 1982) stipulent que les conditionsd’exécution des opérations de transport doi-vent permettre une juste rémunération du

Mr Frédéric PERONNY est lenouveau chef du Service del'Europe des Permis et desTransports à la Direction Dé-partementale de l'Equipement(DDE) de Martinique depuisjuillet 2007. Il répond à nosquestions relatives aux trans-ports liés au BTP, et aux diffé-rentes problématiquesactuelles notamment le projetde transports de matériauxpar barges entre le Nord-Ca-raïbe et Fort de France.

CE QUE DIT LA LOI

La loi 82-1153 du 30 décembre 1982,dite LOTI pour loi d’orientation destransports intérieurs s’applique auxdépartements d’outre-mer (DOM).Son article 31 spécifie: « le dévelop-pement du transport routier de mar-chandises, fondé sur les avantagespropres de ce mode et régulé en fonc-tion des besoins de l’économie, né-cessite l’augmentation de saproductivité notamment à l’aide detechnologies modernes, l’améliorationde la formation et de la qualificationprofessionnelle, le progrès des condi-tions de travail et de sécurité, la coo-pération des entreprises entre elles etavec les autres modes de transport.Les collectivités publiques peuvent fa-voriser les initiatives prises par les en-treprises pour développer leurcoopération et promouvoir des tech-nologies ou des équipements amélio-rant leur productivité et celle dusystème de transports. ». L’action dela DDE en Martinique sous l’autoritédu Préfet s’est inscrite ces dernières25 années dans le droit fil de ce texte.

La Caraïbéenne d’Equipements N°2 - Page 8 - Mars 2008

Le Transport des Matériaux BTP en MartiniqueACTUALITE TRANSPORT

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transporteur assurant la couverture descoûts réels du service rendu dans le res-pect des réglementations en vigueur etsans compromettre la sécurité. Ces réu-nions furent l’occasion de rappeler que laresponsabilité de donneurs d’ordres peutêtre engagée dans le cas de non respectde la réglementation des transports;

En 2007, sans interférer dans la libre né-gociation entre transporteurs et donneursd’ordre, la DDE a confié une mission auCNR (Comité National Routier, reconnucomme expert du domaine et non lié auxparties) pour déterminer une structuresimplifiée du prix de revient des transportsde béton par camion-malaxeur et destransports de granulats par bennes (calcu-lée sur les poids respectifs des salaires,de l’entretien des véhicules, du carburantet des coûts de structure) et de mesurercomment évoluait chacune des compo-santes retenues; ceci afin de mettre enplace une formule de révision des prixdans le domaine du transport de béton etdu transport de granulats. Cette étude aeffectivement permis de déterminer uneformule d‘actualisation annuelle du prix dutransport de béton entre les producteursde béton prêt à l’emploi et les transpor-teurs. Dans le domaine du transport de

granulat, un accord n’apas encore pu êtretrouvé.

La DDE assure le secré-tariat du CRT (ComitéRégional des Transports)organe présidé par lePréfet de Région. Le CRTest associé à l’élaborationet à la mise en œuvre dela politique des transportsintérieurs dans le do-maine de la compétencede l’Etat. Il peut êtreconsulté par les autoritésde l’Etat sur les questionsrelatives à l’organisationet au fonctionnement du système de trans-port et des divers modes qui le compo-sent.(cf. article 16 de la LOTI). Le Préfet deRégion arrête la composition du CRT en te-nant compte de l’importance relative desdifférents modes de transport dans la ré-gion.

Trois collèges spécialisés sont détermi-nés à effectif égal : transporteurs, salariéset usagers des transports (soit des entre-prises utilisatrices, soit des associationsd‘utilisateurs), des représentants del’Etat et des membres associés : re-

présentant les collectivités régionale, dé-partementale et les autorités organisatricesde transport. Le CRT a un rôle consultatif,mais depuis sa mise en place, les servicesde l’Etat ont généralement mises en appli-cation les préconisations et décisionsconcertées en CRT, notamment en 2007l’acceptation d’une augmentation de capa-cité des camions de transports publics degranulats par un arrêté préfectoral du 25juin 2007 qui admet que les transporteurs

La difficulté essentielle ressort d’une situation oùl’offre de transport de matériaux est surabondante

par rapport à la demande.

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La Caraïbéenne d’Equipements N°2 - Page 10 - Mars 2008

disposant de licences B (maximum26 T; généralement 10 roues sur 3essieux) puissent obtenir leur trans-fert sur des licences A (maximum 32t, généralement 12 roues sur 4 es-sieux); à condition de détruire ou ex-porter leur ancien véhicule. Demême, à la demande des transpor-teurs de containers, le PTRA (poidstotal roulant autorisé) pour les trans-ports d’ensembles tracteurs et semi-remorques a été augmenté à 44 t,par arrêté du 14 mai 2007 pour tenircompte de l’augmentation de gabaritdes containers.

Quelle est la problé-matique actuelle?

La difficulté essentielle ressortd’une situation où l’offre de trans-port de matériaux est surabondantepar rapport à la demande.La production de granulats en Mar-tinique (en moyenne sur ces 10 der-nières années) est évaluée à :en volume: 3,3 millions de tonnesenviron . 70 % de cette productionserait absorbée par la commandepublique et 30 % par le secteurprivé ; en localisation : 45 % de cette pro-duction est réalisée sur le Nord-Ca-raïbes, 25 % sur le CentreAgglomération et 16 % sur le Cen-tre Atlantique ; le reste est diffus.Les ressources sont par contre plusabondantes sur le Nord-Caraïbes,et l’environnement plus favorable(moins de riverains). en distribution : - pour les chantiers 2 400 000 T = 72 %- pour les centrales à béton700 000 T = 22 %- pour les centrales d’enrobages200 000 T = 6 %

-en volume de transport : Ces 3,3millions de tonnes estimées génè-reraient après conditionnement, unvolume de transport de l’ordre de 4.000. 000 T par an . Ce qui équivau-drait à une demande de transportde (4.000.000 tonnes/228 jours/ 14tonnes transportée par camion) :1300 camions par jour, environ . Lenombre de véhicules de transportpublic de matériaux recensés à laDDE est de l’ordre de 500 . A cet ef-fectif s’ajoutent les véhicules encompte propre (= transport privé ef-fectué par une entreprise de BTP)qui ne sont pas répertoriés car nonréglementés, soit environ 200, etune flotte significative de véhicules

non inscrits (en infraction ) difficile-ment chiffrable, que l’on estime de100 à 150 camions.Cela ferait en tout, une offre journa-lière de 800 à 850 véhicules envi-ron, soit une moyenne de rotationinférieure à 2 tours /jour enmoyenne, ce qui est insuffisant pouramortir son matériel et dégager unprofit économique . A offreconstante, on mesure bien l’inquié-tude des transporteurs et du BTPen général dans une conjonctureaussi dégradée .En outre ces trois dernières an-nées, la loi de défiscalisation « Gi-rardin» qui a poussé à 300.000 € leseuil d’agrément (seuil en dessousduquel il n’est pas demandé decontrôle préalable par l’administra-tion) a accentué des investisse-ments dans le matériel detransports sans autorisations detransports, ni avis du CRT préala-ble.Si cette aide à la rénovation du parcétait souhaitable, l’absence decontrôle à priori n’a pas permis deréguler le parc et de s’assurer queles transporteurs qui rénovaientleurs matériels détruisaient un ma-tériel ancien ou l’exportaient.

Ainsi, alors que l’idée de reporter dutransport de matériaux par voie ma-ritime progresse dans les esprits, lasituation actuelle est celle d’une offrede transport par route surabondanteet assurée par des petites entre-prises, en situation de plus en plusprécaire, concurrencées par des ca-mionneurs en situation illégale.Le Préfet a annoncé en CRT, le 12février derbier une adaptation descontrôles pour parvenir à verbaliserles entreprises non-inscrites ainsiqu’une demande auprès du gouver-nement de rétablissement d’uncontrôle d’agrément systématiquepour la défiscalisation dans le maté-riel de transport.

Que pouvez vous nous dire du pro-jet de transports de matériaux parbarges entre le Nord Caraïbe etl’agglomération Centre

La concentration des carrières dans le Nord Caraïbe induit unfort trafic de poids lourds sur la RN2 avec plus de 300 ca-mions par jour et par sens qui circulent souvent très tôt lematin, avant l’ouverture des carrières . La traversée desbourgs, en particulier ceux de Saint Pierre et du Carbet, oc-casionne de fortes nuisances aux riverains. La congestion decet axe est importante et les ralentissements sont nombreux,en particulier dans les rampes. Dès 2001, le principe a étéacté dans le Schéma d’Aménagement Régional (SAR), puisconfirmé dans une étude multimodale de déplacements enMartinique lancée par le Conseil Régional et réalisée en 2001de transférer une partie du transport de granulats entre lescarrières et l’agglomération foyalaise par voie maritime.

De 2002 à 2006 une démarche de sensibilisation a étéconduite en liaison avec le Député-Maire de SCHOELCHERAlfred ALMONT , en faveur du développement du transport dematériaux par barge sur la côte Caraïbe. Des réunions tech-niques de concertation avec les groupements de transporteursde matériaux par camion benne, le syndicat Martiniquais desProducteurs de Granulats (SMPG), le syndicat des Bétonniers(APRO – BPE) se sont tenues avec la participation des col-lectivités locales concernées (notamment Conseil Régional,Conseil Général, CACEM, Ville de Saint-Pierre et Ville du Car-bet).

De cette démarche de concertation s’est dégagé un consen-sus général pour poursuivre cette action, d’abord par une ex-périmentation, pour en explorer les conditions techniques defaisabilité et ensuite, si nécessaire, par une étude de mise enoeuvre.

Par contre deux difficultés majeures ont été pointées:

la nécessité d’un contrat de modernisation du secteur du trans-port par camion benne, avec un volet social d’accompagne-ment (aides à la cessation d’activité, à la formation, à lareconversion et au regroupement …);

la mise en oeuvre au moins les premières années d’une aideau déficit d’exploitation, le coût de transport par barge depuisles installations de chargement et déchargement dans le portde Fort de France étant plus onéreux que le transport parroute.

Cependant ce projet œuvre clairement dans le sens du dé-veloppement durable, et même les principales coopérativesde transports par bennes en ont reconnu le bien fondé enacceptant de participer à la première expérimentation quis’est réalisée le 28 janvier 2008, et a permis de valider la fai-sabilité technique de tels transports.

Toutefois, les deux difficultés supra restent des questionsaujourd’hui sans réponse, et les responsables politiquesmartiniquais devront s’approprier ce dossier pour que ceprojet prenne vie.

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blication.

ACTUALITE TRANSPORT

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«Si nous ne trouvons pas unesolution, demain le transpor-teur est mort ! » C’est un vé-

ritable message d’alerte qu’a lancéJean-Léandre Lugiery de l’UTRM lors dela table ronde organisée à la Chambredes Métiers. Face à lui, élus des collecti-vités et autres maires du Nord-Caraïbe,semblaient écouter attentivement…Voiciplusieurs mois déjà que le dialogue estouvert entre transporteurs et élus. Ils onten commun une volonté de trouver uncompromis qui satisferait toutes les par-ties. Seulement voilà : l’exercice auquelils se livrent est plutôt ardu, compte tenude l’importance des enjeux économiques.Avec plusieurs centaines de milliers detonnes produites annuellement pour laconsommation locale, les carrières degranulats constituent l’un des secteurs lesplus dynamiques du Nord-Caraïbe. De-puis plusieurs années, les matériaux deconstruction représentent une part impor-tante des flux de circulation routière.D’autant que la forte demande de granu-lats dans le département est accentuéepar l’ouverture de gros chantiers et les dif-ficultés que rencontrent certaines unitésde production du centre et du sud de l’île.Ainsi chaque jour, ce sont plus de 200poids lourds qui circulent sur la RN2,dans les deux sens. Or ce trafic soutenu ne va pas sans occa-sionner des préjudices. La traversée desbourgs, en particulier celui de Saint-Pierre, provoque de fortes nuisances auxriverains. À la fois sanitaires : du fait des

poussières émises, et sonores : les rota-tions commençant dès 5 heures du matin.À cela s’ajoutent des risques importantsen matière de sécurité pour les usagersde la route. Une situation alarmante qu’ilconvient, de l’avis de tous, de résoudreau plus vite, dans le cadre, notamment,des perspectives de développement tou-ristique de la zone Nord-Caraïbe. Unevoie qui n’est viable que si l’on arrive àendiguer le trafic des poids lourds le longde la côte.Encore faudrait-il pouvoir pallier auxcontraintes du site qui ne permettent nil’élargissement des routes, ni déviations;du fait des difficultés techniques et de leurcoût dissuasif. Alors, à défaut de conti-nuer à exploiter la voie terrestre, les spé-cialistes ont songé à l’alternativemaritime…

LA VOIE MARITIME…UNE SOLUTION ?

La solution du transport maritime parbarge entre la côte Caraïbe et la baie deFort-de-France serait une option intéres-sante qui réduirait considérablement lesnuisances occasionnées par le trafic rou-tier. De plus, cette alternative serait enconformité avec les prescriptions duSchéma d’Aménagement Régional. Il est donc sérieusement envisagé d’ache-miner une partie significative des maté-riaux issus des carrières par cette voie.D’ailleurs un premier essai a déjà eu lieule 29 janvier dernier. Lors de cette expéri-mentation ce sont 2000 tonnes de granu-

Quel avenir pour le transport de granulats dans le Nord-Caraïbe ?

…Encore faudrait-il pouvoir pallier aux contraintes dusite qui ne permettent ni l’élargissement des routes,ni déviations; du fait des difficultés techniques et deleur coût dissuasif. Alors, à défaut de continuer à ex-ploiter la voie terrestre, les spécialistes ont songé àl’alternative maritime…

Les représentants dela Société coopérativede Transports de Ma-tériaux de Construc-tion et Assimilés(SOTRAMCA) et del’Union des Transpor-teurs Routiers de Mar-tinique (UTRM) ontdemandé qu’une réu-nion de travail surcette problématiquesoit organisée. Elleavait lieu le 30 janvierdernier à la Chambredes Métiers, en pré-sence de toutes lesparties intéressées.Principalement lesélus des collectivités.L’occasion pour tousles protagonistes defaire part de leurs in-quiétudes mais ausside dégager les pers-pectives de développe-ment du transport dematériaux issus descarrières sur la RN2.

“…c’est un pre-mier pas. Cela nesera pas facile

mais je garde unesprit positif ! »

O.TrompetteSotramca

La Caraïbéenne d’Equipements N°2 - Page 12 - Mars 2008

ACTUALITE TRANSPORT

Page 13: La Caraïbéenne d'Equipements N°2 - Mars 2008

lats qui ont été trans-portés jusqu’à l’hy-drobase deFort-de-France, avecsuccès. Mais bienqu’il soit prometteur,

ce projet se heurte à un obstaclemajeur : la frilosité des transporteurs.S’ils reconnaissent eux-mêmes que ledéveloppement actuel de l’achemine-ment par la route n’est pas soutenable,ils craignent malgré tout que ce transfertde charge ne réduise leur part d’activité.Leur priorité absolue : « éviter les dé-gâts sociaux occasionnés par lesbarges », selon leurs dires. Olivier Trom-pette de la SOTRAMCA faisait part deses prévisions : selon ses calculs, « ilfaudrait 45% de transporteurs en moinssur Saint-Pierre pour passer au mari-time. » Or, la jeunesse relative desconducteurs ne permet pas d’envisagerun plan social comparable à celui quiavait été mis en place pour les taxis col-lectifs. En outre, il a soulevé un problème ma-jeur : « je suis prêt à accepter la bargemais il faut nettoyer en amont ! » Le re-présentant des transporteurs fait allu-sion à l’augmentation des camionsopérant en compte propre pour les en-treprises du BTP.

« Il est inad-missible qu’untransporteurprofessionnelse trouveconcurrencépar une entre-prise de tra-vaux publics.Certains pos-sèdent 10 à15 camions.Ils profitenttous de la dé-fiscalisa-tion ! »

poursuit-il, excédé. Pour lui, cette concurrence déloyale estla goutte d’eau qui fait déborder le vase.En effet, ses pairs et lui ont déjàconsenti de gros efforts. En acceptantnotamment de retarder d’une heure ledébut des passages sur la RN2. Ce qui réduit à 3 au lieu de 4 le nombrede rotations effectuées par jour.Les transporteurs proposent donc un

meilleur contrôle sur la défiscalisation.Une suggestion qui a trouvé un écho fa-vorable. Puisque au terme de leuréchange, élus et professionnels ontconvenu de la nécessité de revoir lemode de défiscalisation. Au sortir de laréunion Olivier Trompette faisait part deson optimisme : « J’ai constaté une vo-lonté d’avancer. C’est un premier pas.Cela ne sera pas facile mais je garde unesprit positif ! »

Messieurs Luigery et Trompette, respectivements Présidents de la SO-TRAMCA et de l’UTRM (l’Union des Transporteurs Routiers de Martinique),les deux principales Coopérations de transporteurs de marchandises demartinique. Ils fédèrent à eux deux environ 200 camionneurs et 350 camions.

“ il faudrait 45% de transpor-teurs en moins sur Saint-Pierre pour passer aumaritime.”

Mr Luigery - UTRM

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Vous pouvez d’ores et déjà donner votre avis sur le prochain thème : LA GESTION DES DÉCHETS DU BTP

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Page 14: La Caraïbéenne d'Equipements N°2 - Mars 2008

Ace titre, « Le Guide des BonnesPratiques Qualité des TPE » apour objectif d’apporter au chef

d’entreprise des principes essentiels degestion et d’organisation d’entreprise.

Cet outil, né d’une réflexion menée parl’ADEM, le Conseil régional et de nom-breux partenaires, tourne autour de septthématiques : Diriger - Organiser – Ven-dre – Communiquer – S’approvisionner,Produire et Livrer –

Mettre en place les outils de pilotage -Hygiène, Sécurité et environnement. Le Guide sera composé de bonnes pra-

tiques, de notions de base, de récapitula-tifs réglementaires, d’un lexique, maiségalement de modèles de documents ouencore de tableaux de bord afin d’aiderle chef d’entreprise à progresser et seprofessionnaliser. Il s’adresse aux TPE, tout secteur d’acti-vité confondu, et comportera des focuscomplémentaires tel que l’artisanat.Afin que le chef d’entreprise appréhendeau mieux cet outil de progrès, il lui seradédié un dispositif d’accompagnement.Cette démarche reposera sur deuxphases : évaluer l’entreprise dans sespratiques et la conduire jusqu’à une la-bellisation.

«Le concept dans sa globalité est validépar un Comité de Pilotage composé denombreux socioprofessionnels privés etpublics : Chambres Consulaires, Ban-quiers, L’ordre des Experts-comptables,Cabinets Conseils, Consultants en Qua-lité, ARACT, la CGPME etc. Actuellement en cours d’élaboration, unephase expérimentale de 4 mois permet-tra d’en valider le contenu. Son lance-ment officiel est prévu pour fin 2008.

La Caraïbéenne d’Equipements N°2 - Page 14 - Mars 2008

« LE GUIDE DES BONNES PRATIQUES QUALITE DES TPE »:

UN OUTIL AU SERVICE DES TPE

ACTUALITE

Les Très Petites Entreprises (TPE) représentent plus de 90% denotre tissu local et demeure une priorité économique pour lesinstitutions publiques. Face à un taux de mortalité relativementimportant, sensibiliser les chefs d’entreprises à la Qualité s’appa-rente à diffuser une culture de résultat et de l’efficacité dans lesentreprises.

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nique met à votre disposition la liste des projetsde travaux, régulièrement complétée et mise àjour.

Programme des Travaux des Maîtres dʼOu-vrages

Nos différentes Publications :Appels d'offres - Attributions de marchés

Budgets des collectivités localesCréation entreprises - Délibérations du Conseil Géné-ral - Délibérations du Conseil Régional - Le BTP en chif-fres - Liquidations judiciaires - Logement social - Lois,décrets et arrêtés - Redressements judiciairesRevue économique - Revue Jurisprudence Revue Mar-chés Publics - Revue Social Revue Vie des entre-prises…

La cellule économique du BTP de Martinique réunit l’ensemble des par-tenaires publics et privés concernés par l’acte de construire : produc-teurs de matériaux, professionnels du bâtiment, des travaux publics etdes services urbains, promoteurs, etc…

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CERC-BTPMaison du Bâtiment - BP 6112 - 97255 - Fort de France CedexTél. : 0596 75 80 05 - Fax : 0596 75 80 09 - email : [email protected]

Page 15: La Caraïbéenne d'Equipements N°2 - Mars 2008

La Caraïbéenne d’Equipements N°2 - Page 15 - Mars 2008

Ce ne sont pas moins de 25détériorations de ce type quiont été recensées en 2007

sur le réseau 20 000 volts. Et bienque, de façon générale, EDF Marti-nique règle ce type d’accidents enquelques heures, leurs consé-quences sont préjudiciables et lesrisques bien réels.A commencer par les accidents detravail : en cas d'arrachage de câblel'ouvrier responsable, ainsi que lespersonnes à proximité, encourentdes risques d'électrisation impor-tants qui peuvent aller jusqu'audécès en cas d'électrocution grave.Sans compter le danger lié auxéventuelles projections de pierre oude métal.

En outre, il existe un risque juridiquepour l’ouvrier, comme pour l’em-ployeur qui encourent des sanctionsjuridiques relevant du code du travailpouvant atteindre jusqu’à 10 000euros.

Pourtant ces accidents peuvent faci-lement être évités si l’on prend lapeine de respecter la réglementa-tion. En effet, il existe deux textesqui précisent les règles d’exécutionde travaux à proximité de lignesélectriques : le décret du 8 janvier1965 relatif à l’hygiène et la sécuritédans les travaux publics, ainsi que

celui un peu plus récent du 14 octo-bre 91. Tous deux rappellent com-bien il importe d’être vigilant auxabords des ouvrages électriques etla nécessité de respecter la procé-dure de Déclaration d’Intention deCommencement de Travaux (DICT). A chaque fois qu'une entreprise vafaire des travaux souterrains ou destravaux à proximité d'ouvrages élec-triques aériens, elle a l'obligation deprendre contact avec l'exploitantEDF (Site de Sainte-Thérèse), enenvoyant une DICT au moins 10jours avant le début des travaux.EDF doit répondre sous 9 jours.Deux cas de figure peuvent alors seprésenter : soit effectivement il y aprésence de réseau électrique soit iln’y en a pas. Le cas échéant l’entre-prise de travaux doit se rapprocherd’EDF pour obtenir le plan du ré-seau. Celui-ci permet de localiser lecâble et de baliser la zone. Il fautfaire un sondage manuel préalableavant intervention de la pelle méca-nique. Et cette opération doit se dé-rouler sous la houlette d’unsurveillant de sécurité électrique.

A titre préventif, EDF Martiniquemène régulièrement des campagnesde sensibilisation aux risques de tra-vail à proximité des ouvrages élec-triques sous-tension, à l’attention desprofessionnels. En complément, pour

une meilleure efficacité, la mise enplace de l'outil DICT Plus permet auxentreprises de faire leur DICT par in-ternet. EDF se tient à votre disposi-tion pour toute demande derenseignement au 0596 59 21 52 ou0596 59 21 53

Pour toute information relative à laDICT ou à l'outil DICT Plus, contactMonsieur Ursulet au 05 96 59 21 83ou le site www.dictplus.com

Mercredi 27 février, 11heures : au

centre-ville du Carbet une entre-

prise de travaux publics endom-

mageait le câble souterrain haute

tension qui alimente les communes

du Carbet, du Morne Vert et de Bel-

lefontaine.

Un accident fâcheux qui avait pour

effet de priver d’électricité les

quelques 2 700 clients habitants

de cette zone…

EDF CONSEILS…

Professionnels : Attention aux câbles électriques !

Page 16: La Caraïbéenne d'Equipements N°2 - Mars 2008

L’ors de la soirée d’inaugurationc’est Yannick Melle, le directeurde Tenesol Martinique qui a offi-

cié en tant que maître de cérémonie. Enguise d’introduction, il a présenté cenouvel espace de détente et d’informa-tion dédié au développement durable :un point-infos dans lequel seront expo-sés, entre autres, les différents produitsdestinés à l’utilisation de l’énergie so-laire. Puis, il est entré dans le vif du sujeten présentant l’invité d’honneur de lasoirée : Dominique Bourg, spécialistedes questions de risques, d’environne-ment et de développement durable. « Jelui ai demandé d’être gentiment alar-miste ! » a-t-il poursuivi, avant de céderla place au spécialiste.Alarmiste, telle était en effet la naturedes propos de Dominique Bourg. Lemaître de conférence a commencé pardresser un état des lieux assez inquié-tant de la situation actuelle. Ainsi, il aévoqué le phénomène d’élévation du ni-veau des océans, l’effet de serre, lechangement de régime des pluies, le ré-chauffement climatique, la multiplicationdu nombre de cyclones de catégories 4et 5… Autant de bouleversements direc-tement imputables à nos mauvaises ha-bitudes, notamment à notre trop grandeconsommation d’énergie fossile (pétrole,gaz et charbon), d’après le spécialiste.Des dérèglements qui auraient un effetdésastreux pour la planète. « A titred’exemple il suffit de penser au devenirde la Martinique si le niveau des mersdevait augmenter, ne serait-ce que d’unmètre… » lançait Dominique Bourg àune assistance attentive.

ADAPTER NOTRE FAÇON DECONSTRUIRE

« Des solutions existent. Il n’est pastrop tard pour agir.» a-t-il enchaîné.L’invité d’honneur a alors fait l’inven-taire des solutions à notre portéepour qu’un tel avenir ne se concrétisepas. Bien entendu la priorité est dejuguler la consommation d’énergiefossile, en privilégiant les énergies dites« propres ». « Pour cela nous disposonsdéjà des outils technologiques néces-saires. » expliquait Dominique Bourg. Al-

lusion faite aux panneauxphotovoltaïques et aux éoliennes. Maiscela ne suffit pas. C’est pour cette raisonqu’il a insisté sur la nécessité de chan-ger notre mode de vie de façon plus glo-bale. A commencer par la façon deconcevoir notre habitat.

« En France, la préoccupation principaleest la dépense énergétique allouée auchauffage. Sur une île le problème estdifférent. Ici, c’est la question de la cli-matisation qui se pose. » Pour le spé-cialiste l’essentiel est d’adapter notrefaçon de construire, il faut impérative-ment que l’habitat soit en phase avec lesexigences environnementales. « Unenouvelle conception qui permette de ra-fraîchir l’habitat sans dépenser plusd’énergies. » a-t-il expliqué. Un chal-lenge à portée de main puisque le bâti-ment est un secteur dans lequel laréduction de la consommation d’énergieest un objectif réalisable. Il est en effet possible de réduire nota-

blement les gaz à effet de serre sans en-traîner de frustrations pour les utilisa-teurs, en ayant recours auxchauffe-eaux solaires par exemple.

« Nous avons une fenêtre d’action d’unequinzaine d’années » a conclu le spécia-liste. Et bien que les premiers effets ne se fe-ront ressentir qu’à compter de ladeuxième moitié du siècle, ils perdure-ront plusieurs siècles, à condition quenous consentions tous à faire des ef-forts.

La Caraïbéenne d’Equipements N°2 - Page 16 - Mars 2008

Questions de développement durable chez TENESOL

Le 21 février dernier Tenesol créait l’évènement pour l’inaugurationde son point-infos Energies à Californie, en organisant une confé-rence-débat sur le développement durable et les énergies renouvela-bles. Elle était animée par Dominique Bourg, membre du conseil deveille écologique de la fondation Nicolas Hulot.

« En France, la préoccupation principale est la dé-pense énergétique allouée au chauffage. Sur une île le problème est différent…”

ACTUALITE

Dominique Bourg

Yannick Melle

« Installation photovoltaïque de 1430m” surlʼentrepôt de stockage EDF Petit Morne parTENESOL »

Page 17: La Caraïbéenne d'Equipements N°2 - Mars 2008

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Page 18: La Caraïbéenne d'Equipements N°2 - Mars 2008

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Page 19: La Caraïbéenne d'Equipements N°2 - Mars 2008

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Page 20: La Caraïbéenne d'Equipements N°2 - Mars 2008

Présentez nous votre service F.EYMONERIE : De nombreuses évo-lutions marquent ce début d année2008. Tout d abord le renforcement del’équipe commerciale avec deux per-sonnes supplémentaires.Un commercial spécialisé véhicule in-dustriel gamme lourd et utilitaire. Une commerciale dédiée au transportde personne et notamment a la distri-bution de notre gamme autocars et au-tobus IRISBUS.Ce renforcement va bien évidemmentnous permettre d’être encore plusproche de nos clients et de renforcerencore notre présence avec l’arrivée denouveaux produits.En ce qui concerne le transport de per-sonne, il nous semblait nécessaired’avoir un interlocuteur spécialisé afinde répondre a l attente de nos clients.

D’ailleurs les premières réactions sonttrès enthousiastes.

Quelles sont les nouveautés 2008 ?F.EYMONERIE : Elles sont nom-breuses.Tous d’abord nous lançons un nouvelutilitaire 3,5T monte jumelé, le MAXITY.Rappelons que nous sommes déjà lea-ders sur ce marché avec notre produitphare le MASCOTT, reconnu par sa ro-bustesse.. Avec l’arrivé du Maxity, nouspossédons l’offre la plus complète surse segment. Ce nouveau véhicule a étéconçu pour apporter la meil-leure réponse à ceux qui re-cherchent à la fois unvéhicule offrant le plus faibleencombrement possible, uneexcellente manoeuvrabilité etune charge utile optimum.

Autre nouveauté le KERAX, ou plusprécisément l’augmentation de puis-sance sur cette gamme déjà reconnuedes entrepreneurs du BTP et du trans-port en Martinique. Le KERAX est main-tenant proposé aussi en versions 460 et500 Chevaux en moteur 13 Litres.

Dans la gamme des gros tonnages, ilconstitue déjà une référence en termede robustesse, de capacité de franchis-sement et d économie grâce à son mo-teur 11 l.

Et enfin, concernant notre gamme detransport de personne IRISBUS, nouslançons un nouveau véhicule de 32 à36 places avec l’arrivée du PROXYS etPROWAY.Une offre attendue par les profession-nels du transport.

Toutes ces nouveautés nous promettentune belle année 2008.

Qui contacter pour de plus amplesrenseignements ?Messieurs Cédric CHAUX, Stéphane MORISSET et Bruno CASE pour les Véhicules Industriels et Madame Carine MASSON pour les Autocars et Bus.

La Caraïbéenne d’Equipements N°2 - Page 20 - Mars 2008

Renault Trucks :Maxity et KeraxUn point sur le service Renault Trucks avec sonnouveau Chef des ventes Fabrice Eymonerie, qui apris ses fonctions en janvier 2008.

Matériels & Produits

Ce nouveau véhicule a été conçu pour apporterla meilleure réponse à ceux qui recherchent à lafois un véhicule offrant le plus faible encombre-ment possible, une excellente manoeuvrabilité etune charge utile optimum.

Le KERAX est maintenant proposéaussi en versions 460 et 500 Cheveauxen moteur 13 Litres.Dans la gamme des gros tonnages, ilconstitue un super produit de référenceen TP par sa robustesse et sa capacitéde franchissement.

Page 21: La Caraïbéenne d'Equipements N°2 - Mars 2008

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Page 22: La Caraïbéenne d'Equipements N°2 - Mars 2008

La Caraïbéenne d’Equipements N°2 - Page 22 - Mars 2008

Il se situe dans une niche du mar-ché très importante. En effet, lecréneau des véhicules légers 4x4

n’a cessé de croître au cours des der-nières années, témoignant ainsi del’importance croissante des modèles àtraction intégrale, qui doivent être enmesure d’aller partout et qui sont gé-néralement utilisés par des Administra-tions ou dans des applications trèsspécialisées. Extrêmement robustes,ces véhicules tout-terrain sont en me-sure de transporter des hommes etdes matériels là où ils sont indispensa-bles, souvent dans des situations d’ur-gence. La fiabilité de ces véhicules estimbattable, tout comme leur capacité àtravailler aussi dans des conditionsnormales. Par ailleurs, le confort duconducteur n’est absolument pas pé-nalisé.

AU VOLANT DU DAILY 4X4Le nouveau Daily 4x4 est très réussiégalement sur le plan esthétique.

Son châssis surélevé assure une ex-cellente visibilité, un aspect essentieldans les missions tout-terrain. L’angled’attaque de 51°, l’angle de rampemaximum de 35°, l’angle de sortie de42° et la capacité à franchir des guésde 700 mm de profondeur, confirmentl’aptitude du nouveau Daily à aller par-tout. La double cabine peut accueillirsept personnes, y compris le conduc-teur.

UNE PUISSANCE À LA HAUTEURDE TOUTES LES MISSIONSLe moteur le plus puissant de lagamme du nouveau Daily, le HPT 3.0 lde 176 ch, permet d’exploiter pleine-ment les qualités tout-terrain de ce vé-hicule, tout en respectantl’environnement.Le moteur est accouplé à la boîte devitesses overdrive ZF 6S400 et à laboîte de transfert séparée par le biaisd’un troisième différentiel, afin d’assu-rer une traction intégrale permanente

en toutes circonstances, sur ou horsdes routes. Dans les missions les plusdifficiles, les blocages du troisième dif-férentiel standard et du différentiel dupont arrière assurent la motricité duDaily 4x4. Il a été conçu à partir desvaleurs fondamentales d’Iveco: Enga-gement, Fiabilité, Performances, Espritd’Equipe et Puissance. Autant de va-leurs que le Daily 4x4 partage avec lesAll Blacks

PUISSANCEPour le Daily 4x4, la notion de Puis-sance consiste à proposer l’innovantmoteur EGR de 3 litres, qui développeune puissance nominale de 176 ch etun couple maximum de 400 Nm. Très brillant et extrêmement fiable, cemoteur assure des valeurs optimalesde puissance et de couple sur unelarge plage de régimes, ce qui permetau véhicule d’affronter aisément lesconditions les plus sévères.En d’autres termes, il s’agit du mo-teur le plus performant de sa caté-gorie.

TRANSMISSIONLa boîte de vitesses overdrive ZF6S400 à six rapports est accoupléeavec une boîte de transfert Iveco pourassurer la traction intégrale perma-nente. On obtient ainsi un total de 24rapports avant et de 4 en marche ar-rière.

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Le nouveau Daily 4x4 hérite des valeurs essentielles établies par levéhicule de base et réunies dans son ADN professionnel. En effet, lenouveau Daily 4x4 est le résultat d’une collaboration entre des pro-fessionnels: d’une part, les utilisateurs des véhicules légers et,d’autre part, un constructeur capable de réaliser ce modèle à suc-cès. Le nouveau Daily 4x4 se décline en deux catégories de PTC(3,5 t et 5,5 t) et deux empattements (3050 mm et 3400 mm) com-mercialisés sous les sigles 35S18W et 55S18W.

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Page 23: La Caraïbéenne d'Equipements N°2 - Mars 2008

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Page 24: La Caraïbéenne d'Equipements N°2 - Mars 2008

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Contact : David Coralie 0696 35 03 12

La Caraïbéenne d’Equipements N°2 - Page 24 - Mars 2008

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d’équipementsla Caraïbéenne

DOSSIEROC2 CONSULTANTS :« Il y a encore trop peu d’entre-prises qui se sont lancées dansdes demandes de certification deleur système de management oude sécurité. »

CARRIÈRES GOUYER : « Le management de CarrièresGouyer est basé sur la participa-tion du personnel.

PLASTIC OMNIUM :« Nos priorités : sécurité et for-mation. »

MARTINIQUE RÉHABILITATION :« L’année de notre certification,nous avions la capacité de pro-duire 100 dossiers et à l’issue dela certification nous en produi-sions 150. »

Les entreprises du BTPet la Qualité…

…1ere Partie

COTRAM :« Nous considérons que pour faire unbon travail, il faut qu’il soit effectuédans de bonnes conditions»

LAFARGE CIMENTS ANTILLES : "Nous sommes là pour durer !”

SIAPOC :« La norme nous a apporté énormé-ment au niveau de la procédured’écoute des clients. »

BIOMETAL :« Notre préoccupation première estl’amélioration de la qualité »

AMBROISE CONSTRUCTIONS :« Au moment où les garanties de qua-lité deviendront obligatoires, Qualibatnous donnera un avantage certain »

CARAIB MOTER« Pourquoi ne pas aller jusqu’au boutet tenter la triple Certification ? »

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Pouvez-vous nous présenter OC2 ?OC2 Consultants est une structure im-plantée à Fort-de-France, au Lamentin eten Guadeloupe. C’est un cabinet qui faitde l’audit, du conseil et de la formationdans les domaines assez particuliers quesont l’organisation des entreprises, l’amé-lioration des performances et les dé-marches sécurité, santé et environnement.Nous accompagnons aussi les demandesde management de l’hygiène et du risquealimentaire. Tout cela correspond à desnormes particulières qui sont : pour la qua-lité (la plus connue) l’ISO 9001, pour la sé-curité nous travaillons sur deux référentielsqui sont OHSAS 18001 et ILO-OHS, surl’environnement : l’ISO 14001, et sur lamaîtrise du risque alimentaire : l’ISO22000. Nous sommes des professionnelsde l’accompagnement des entreprisesdans la mise en œuvre des normes sur laproblématique QHSE (Qualité HygièneSécurité Environnement).

Combien de salariés avez-vous ?Nous avons cinq ingénieurs-conseil dansla structure et travaillons dans tous lessecteurs d’activité : banque, assurance, in-dustrie, bâtiment… Pour ce dernier sec-teur, nous travaillons avec leséquipementiers et ceux qui assurent lamaintenance c’est-à-dire les vendeurs decamions, de grues, de matériel industrielainsi que les ateliers de S.A.V.

Il y a-t-il beaucoup d’entreprises certi-fiées ISO 9001 dans le secteur ?Non, il n’y en a pas beaucoup dans le sec-teur de la construction. Il y en a un peuplus dans le secteur plus large du BTP :comme par exemple Caraib Moter ou Mar-tinique Réhabilitation.

Pourquoi il y en a-t-il si peu selonvous ?Les premières entreprises attirées par le

référentiel 9001 sont avant tout les entre-prises du service, au sens large du terme,comme le SAV ou les concessions auto-mobiles, parce que les processus qui en-gagent du service sont assez complexeset flous. Le produit que l’on fabrique, quiest une prestation de service, est plus dif-ficile à maîtriser qu’un produit fini. Cela dit, je pense que l’époque est très ou-verte à la maîtrise de la qualité, à la fidéli-sation du client et à la meilleure maîtrisedes procédés, par conséquent les entre-prises du bâtiment ont intérêt à s’y mettre.Si elles étaient jusque là dans un secteurpeu touché par l’ISO 9001, les temps ontchangé aujourd’hui. On sera de plus enplus amenés à leur demander de faire lapreuve de la maîtrise de leur process et dela qualité de la fabrication.C’est d’autant plus vrai pour le volet sécu-rité. Compte tenu du fait que le bâtimentest un secteur dans lequel on manipuledes engins et où l’on travaille en hauteur.Il n’y a pas pire pour la sécurité ! Il y a en-core trop peu d’entreprises qui se sont lan-cées dans des demandes de certificationde leur système de management ou de sé-curité.

Et concernant l’ISO 14001 ?Le secteur du bâtiment et de la construc-tion est un secteur très contributeur de pol-lution, de déchets, notamment enréhabilitation. Compte tenu de cela les ac-teurs principaux devraient se mobiliserpour acquérir cette maîtrise environne-mentale et des filières de récupération desdéchets.

Combien de dossiers traitez-vous surune année ?Nous gérons entre trente et cinquante pro-jets par an pour nos clients. Les secteursde la construction et du bâtiment y sont en-core sous-représentés. Alors que dans laconstruction des maisons individuelles, il y

aurait fort intérêt à prendre la certification9001.

Obtenir une certification est-ce une dé-marche difficile ?Non, c’est simplement une demande quiimplique la direction de l’entreprise. A par-tir du moment où il y a une direction impli-quée, c’est une demande qui est trèspositive et qui est vécue comme telle parles employées. C’est vraiment une dé-marche collective et intéressante, mobili-satrice pour l’entreprise autour de ladirection. Elle mobilise des ressources enterme de formation. Mais c’est aussi unedémarche pour laquelle on trouve des fi-nancements auprès de la Sécurité Sociale,des organismes de formation, du FAFSEA.Et puis c’est une démarche que l’on peutplanifier sur plusieurs années, donc ellen’est pas difficile. Elle demande juste de lamobilisation et de l’implication. Tout lemonde devrait la faire !

Si ce n’est pas une démarche difficilepourquoi faire appel à vos services ?Parce que l’on a toujours besoin dequelqu’un qui apporte des outils, des mé-thodes de la dynamique pour que celaaboutisse. Nous en tant que consultantson intervient pour apporter des outils etdes méthodes inhabituels dans l’entre-prise. Nous sommes là pour apporter ce dontl’entreprise a besoin pour faire face à unesituation inédite. Nous ne sommes pas in-dispensables mais c’est un très mauvaisinvestissement de se dire qu’on va le faireseul parce que au-delà des financementsqui peuvent être mobilisés pour payer lesconsultants, on gagne beaucoup detemps. Là où nous allons mettre deux jours, l’en-treprise seule va mettre deux semaines oudeux mois pour inventer ce que nousavons l’habitude de pratiquer.

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OC2 CONSULTANTS« Il y a encore trop peu d’entreprises qui se sontlancées dans des demandes de certification deleur système de management ou de sécurité. »

DOSSIER

OC2 Consultants est un cabinet conseil spécialistede l’organisation d’entreprise, de l’amélioration desperformances, de la conduite des projets, de l’accompagnement des démarches qualité, sécurité, environnement et de certifica-tion aux Antilles. Laurent Guinaudy, le responsable de la structure nous dresse l’état des lieuxde la problématique Qualité/ Santé/ Environnement dans le secteur du bâtiment et de laconstruction. L’avis d’un expert…

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Pouvez-vous nous présenter CarrièresGouyer?La société Carrières Gouyer SA exploite lacarrière “Habitation Beauséjour” située surla commune de Saint-Pierre, sur les flancsouest de la Montagne Pelée. Le secteur estconstitué de matériaux récents issus deséruptions de 1902 et 1929. D’un point devue géologique, ces matériaux entrentdans la catégorie des “Pouzzolanes”. Lesite de production est située à Carrière Pé-rinelle, sur la route du Prêcheur. La trans-formation du matériau brut en produits finiss’y fait par concassage, broyage, lavage,criblage et cyclonage.

A quels usages sont destinés les maté-riaux issus de la carrière?La gamme des produits fabriqués est trèslarge : du sable à l’enrochement. Lesusages sont variés : le bâtiment et les tra-vaux publics, les bétons et les enduits...

Combien de salariés ?Carrières Gouyer emploie 25 salariés di-rects. Par ailleurs, une cinquantaine desous-traitants, essentiellement des trans-porteurs et des équipes de maintenancespécialisées, travaillent régulièrement surnos sites.

En 2007 vous avez obtenu la triple cer-tification Qualité / Sécurité / Environne-ment. Comment s’est structurée cettedémarche ?Conscient de ce que la préservation del’environnement était au coeur de l’idéemême d’évolution de toute activité, leGroupe Gouyer l’a placée au centre desorientations de Carrières Gouyer dès 2005.J’ai été embauchée pour mettre en placeune politique environnementale structuréeà Carrières Gouyer. J’ai commencé parmener une analyse des aspects environ-

nementaux de la société. Les impacts ontrapidement été hiérarchisés et un pro-gramme d’action d’amélioration a été éla-boré pour remédier aux enjeux prioritaires.Convaincue de l’extrême synergie qui as-socie les politiques de préservation de l’en-vironnement, de qualité globale, et desécurité des personnels, la direction a sou-haité élargir mes actions aux domaines dela Qualité et de la Sécurité.Pour continuer à travailler dans le respectde l’environnement, en améliorant égale-ment les conditions de travail et la satis-faction du client, nous avons choisi demettre en place un management intégré.Nous travaillons aujourd’hui dans le res-pect des exigences de trois normes : ISO9001, ISO 14001 et OHSAS 18001.

Vous parliez d’actions d’améliorationsur l’environnement. Quelques exem-ples à donner ?Cette année, nous avons axé nos actionssur la réduction des émissions de pous-sière. Nous avons mis en place un réseaud’arrosage de deuxième génération (bru-misation programmée sur les pistes) etnous venons d’achever un important chan-tier de refoulement des boues issues du la-vage des matériaux...Nous avons par ailleurs fait l’acquisitiond’un groupe de traitement des sables quipermet d’essorer les matériaux, mis enplace un bassin de récupération des eauxde ruissellement... Ces actions nous per-mettent de réduire, de façon continue etpermanente, nos impacts sur l’environne-ment.

Et au niveau de la sécurité, qu’avez-vous mis en place ?Un programme de formation considérableaccompagne nos démarches QSE (QualitéSécurité Environnement). Nos salariés ontété sensibilisés aux risques liés aux tra-vaux en hauteur, aux risques électriques etchimiques, à l’importance du port des équi-pements de protection individuels. Nousproposons à tous les salariés d’être “Sau-

Après avoir été ré-compensée par lePrix Qualité Marti-nique en décembre,Carrières Gouyer adécroché la triple cer-tification Qualité / Sé-curité /Environnement fin2007. Marlène Davy,responsable QSE(Qualité/Sécurité/Envi-ronnement) au seinde l’entreprise, nousraconte la genèse deleur démarche.

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Cette année, nous avons axé nos actions sur la réduction des émissions de poussière.

Carrières Gouyer : « Le management de Carrières Gouyer est basé sur laparticipation du personnel.»

DOSSIER

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veteur Secouriste du Travail”. 80% dessalariés sont d’ores et déjà formés etun membre du personnel est moniteur: il assure la formation de ses col-lègues en interne.Nous avons également étendu la si-gnalisation sur les sites : les règles decirculation, les obligations de port desprotections individuelles, les zones dedanger sont affichées.Les procédures relatives aux situa-tions d’urgence font l’objet de forma-tions et d’exercices réguliers.

Quant à la qualité ?En étroite collaboration avec deux la-boratoires, nous avons mis au point unprogramme strict de suivi et decontrôle des productions. Des procé-dures sont établies pour réagir dansles plus brefs délais aux écarts éven-tuellement décelés. Tout est mis enoeuvre pour l’amélioration continue etla satisfaction des clients.

Vous parlez de satisfaction desclients, vous avez des moyens de lamesurer ?La satisfaction des clients est mesuréeau quotidien par l’équipe commerciale.Par ailleurs, une enquête de satisfac-tion est en cours...

Qu’est-ce que la triple certificationa apportée à l’entreprise ?Le management de Carrières Gouyerest basé sur la participation du per-sonnel. Nous organisons des réunionsrégulières auxquelles les salariés sontconviés. Six thèmes sont proposés :l’eau, l’air, les déchets, le sol, les nui-sances et les risques. Les volontairesparticipent à ces réunions et partagentleurs réflexions, leurs pistes d’amélio-ration... Chaque réunion fait l’objetd’un compte-rendu qui sert de supportà la rencontre suivante. Ainsi, les sa-lariés se sentent écoutés et nous pou-vons suivre ensemble l’avance destravaux. Selon moi, c’est la clé denotre succès !Ce système de management est jeune: il a à peine un an mais déjà les com-portements ont évolué. C’est bien lapreuve de son efficacité !

Pouvez-vous nous présenterPlastic Omnium?Plastic Omnium Caraïbes existe enMartinique depuis 1985. Notre prin-cipale activité consiste à fournir etentretenir les bacs roulants, c’est-à-dire les bacs à déchets ménagers,pour de nombreuses communes dela Martinique. Nous travaillons avecla CACEM, la CCNM, l’Espace Sud :sur Fort-de-France pour la CACEM;les quatre communes les plus habi-tées du Nord : Trinité, Sainte-Marie,Robert et Gros-Morne; et pour leSud : neuf communes sur les douze.Soit un total de quatorze com-munes. En Martinique nous comp-tons 19 salariés. En Guadeloupe,nous avons 6 salariés et 3 enGuyane.Nous avons aussi une activité demise en place et d’entretien desaires de jeux pour les enfants et demobilier urbain. On entend par mo-bilier urbain tout ce qui est tables-bancs, corbeilles, petitsaménagements que l’on trouve dansles communes.

Pouvez-vous nous parler devotre fonction au sein de l’entre-prise?J’ai intégré l’entreprise en 2004, entant que responsable d’exploitation.Je suis chargée de mettre en placeet de contrôler les opérations sur lesdifférents marchés publics obtenusavec les collectivités. Mais ma fonc-tion comprend également un voletsécurité. En fait, nous dépendons dugroupe Plastic Omnium qui est ungroupe international implanté surtous les continents. Il y a un ingé-nieur responsable sécurité basé enFrance. Et chacune des agences si-tuées dans les différents pays, esttenue d’appliquer les règles de sé-curité du groupe. Une de mestâches est donc de veiller à cequ’elles soient bien respectées cheznous.

Comment cela se traduit dans lesfaits ?C’est dans cette démarche quenous avons déménagé en juillet2007.

Hélène Blanc, est la responsable d’exploitation à Plastic Omnium. Son rôle consiste, entre autres,

à veiller à l’application des règles de sécurité du groupe en Martinique. Elle nous dévoile la démarche sécurité au sein de la maison.

Plastic Omnium :« Nos priorités : sécurité et formation. »

BTP et Qualité

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Suite page suivante…

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Nous avons souhaité déjà investirdans de nouveaux locaux, de nou-veaux équipements et dans la forma-tion pour mieux répondre aux besoinsdes clients. Nous avons donc investidans ce nouveau bâtiment pour nouspermettre de fonctionner dans uncadre qui soit plus respectueux del’environnement. De plus, nous de-vions mettre en application certainspoints relevés lors de l’établissementdu Document Unique : nous avionsnoté qu’il fallait faire attention parexemple à l’évacuation des eauxusées, ou que l’on aie une aire de la-vage qui respecte les conditions envi-ronnementales... En outre, nousavions un problème d’aménagementde l’intérieur de notre dépôt qui étaittrop exigu. Il ne présentait pas defonctionnalités suffisantes. Il faut direque le local datait d’une trentained’années…Dans notre nouveau bâtiment, nousavons pu résoudre certains pro-blèmes : par exemple, notre dépôt estaujourd’hui entièrement couvert. Unpoint essentiel qui nous a permis derésoudre les problèmes de stockagedes bacs quand il pleut. A l’époque c’était un véritable pro-blème pour les équipes d’intervention

parce que ce n’est pas facile de mani-puler les bacs quand ils sont remplisd’eau. Le fait qu’ils soient aujourd’huiabrités soulage la manipulation et lamanutention de ces mêmes piles debacs.

Et concernant la formation des sa-lariés?Deux formations ont été dispenséesen 2007 : Formation Prévention desRisques liés à l’Activité Physique(PRAP) et la formation SauveteursSecouristes du Travail (SST). Nousavons formé sept agents SST en Mar-tinique, et deux en Guadeloupe. Aussibien en agents administratifs qu’enagents techniques.

Au sein de la PRAP il y a un tronccommun, qui traitait des généralitéssur la prévention des risques liés au

travail. En-suite nousavons reçuune forma-tion plusadaptée ànotre postede travail.Nous avonsdonc eudeux sessions : une destinée auxtechniciens, l’autre destinée aux ad-ministratifs. Pour cette dernière nousavons abordé l’importance de bienaménager notre poste de travail, lefait de limiter l’encombrement sur lesbureaux, ou de positionner l’informa-tique en fonction de l’éclairage. Cesont des détails qui, mine de rien,permettent d’être plus performant aubureau et tenir le coup jusqu’à la finde la semaine.Pour les techniciens, le formateurs’est rendu directement dans ledépôt. Il a vu avec eux commentstocker, manipuler la marchandise etles a amené à faire attention à cer-tains gestes, certaines postures envue de réduire les efforts physiques.

Il nous a également encouragé à in-vestir dans un chariot élévateur et à

manipuler ainsi les bacs quatre rouesqui sont les plus lourds. Cela évitecertains efforts physiques inutiles.Evidemment l’utilisation du chariotélévateur nécessite une formationparticulière. Il est donc prévu cetteannée la formation de quatre caristes: deux en Martinique, deux en Guade-loupe.

Vous avez acquis d’autres outils ?Nous avons une activité de lavage surles bacs roulants pour les bacs de re-groupement. Sur tous les points deregroupement nous avons trois ca-mions de lavage qui interviennent surles trois collectivités. Et là-dessusnous avons fait des investissementsconséquents puisque depuis janvier,nous avons un nouveau camion. La grande innovation c’est qu’ils sonttous automatisés. C’est un véritable

progrès par rapport à il y a quinzeans. Il faut dire qu’auparavant onavait des camions semi-automatisés :il y avait une cabine de lavage à l’inté-rieur. L’agent devait y entrer pour net-toyer l’intérieur du bac avec unelance, puis le rebasculer pour laverl’extérieur. C’était un travail qui néces-sitait un effort physique important.Sans compter le bruit et la chaleur !Heureusement, c’est une époque ré-volue pour nos techniciens. Puisquenous avons fait le choix de profiterdes nouvelles technologies.

Qu’est-ce qui vous a poussé à en-gager une telle démarche?Nous avions envie de la mettre enplace dans un intérêt commun. Celuide faciliter les conditions de travailpour avoir ensuite une meilleure effi-cacité sur les prestations, et mieuxappliquer nos contrats. Il y a forcé-ment une répercussion sur la qualitéde la prestation. Par exemple les vé-hicules automatisés nous permettentd’augmenter notre rendement. Avanton lavait entre vingt et trente bacs

par jour, aujourd’hui on peut facile-ment atteindre les soixante. Celaaméliore la rentabilité de certainsmarchés. Même si les coûts d’entre-tien sont bien plus importants.

Quel est le ressenti des techni-ciens?Soulagés! Evidemment chacun re-cherche des conditions de travail opti-males. Ces salariés qui ont connu lesanciens véhicules n’en sont que satis-faits. Nous avons de bons retoursmais nous essayons avons tout deparfaire leur formation sur l’utilisationde ces nouveaux atouts. Qui dit « au-tomatisé » dit des connaissances enélectromécanique qu’ils n’avaient pas.C’est pour cette raison que pour l’ac-quisition du nouveau véhicule, nousferons venir le technicien du fabricantpour former nos équipes localement.

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Cette démarche pour …faciliter les conditions de travailpour avoir ensuite une meilleure efficacité sur les pres-tations, et mieux appliquer nos contrats.

DOSSIER

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Qu’est-ce que Martinique réhabi-litation ?Martinique Réhabilitation est un opé-rateur social du logement agréé parla Préfecture. Notre métier consisteà fournir une assistance dans lecadre des aides à l’amélioration del’habitat et la construction de loge-ments sociaux proposées par l’Etatet les collectivités. Nous fournissonsaux attributaires assistances admi-

nistrative, financière et technique.Nous avons réalisé un certain nom-bre de chantiers, principalement enréhabilitation. Martinique Réhabilita-tion existe depuis 2000 et nouscomptons aujourd’hui neuf salariés.Depuis le début, nous n’avons eu decesse de nous améliorer. C’est pourcette raison qu’en 2005 nous avonsobtenu la certification ISO9001.C’est le gage de la qualité denos prestations. Ensuite, nousavons obtenu l’ISO 14001 en 2007.

Pourquoi avez-vous faitcette démarche ?Nous sommes partis duconstat que les attribu-taires étaient pour nousde véritables clients etqu’il fallait leur offrir lemeilleur service. C’estpour cela que nousavons souhaité obtenir la

norme 9001 : nous avons considéréque elle était de nature à aider l’or-ganisation de l’entreprise pourmieux servir le client. Il s’agit d’unevéritable démarche d’améliorationcontinue puisqu’il faut mettre enplace un ensemble de procédures,en interne. L’année de notre certifi-cation nous avions la capacité deproduire 100 dossiers et à l’issue dela certification on en produisait 150.

Et ce n’est pas que nous travaillonsplus, mais nous travaillons mieux !En outre, c’est un challenge intéres-sant puisque chaque année cettedémarche est remise en cause.Nous avons considéré que nousavions un devoir d’entreprise. D’au-tant que chaque année il y a uncontrôle de l’AFAQ, qui délivre lecertificat, pour vérifier que noussommes dans une démarche opti-mum.

A-t-elle été difficile à mettre enplace ?Cette démarche a été effectivementlongue à mettre en œuvre. Noussommes très peu d’ailleurs en Mar-tinique à avoir cette certification ISO.Mais nous avons l’avantage d’êtreune petite structure.

Pourquoi teniez-vous à obtenirégalement l’ISO 14001 ?« Martinique Réhabilitation » neporte pas ce nom par hasard. Nousavons considéré que nous avions undevoir d’entreprise certes, de géné-rer des bénéfices, mais aussi d’avoirune démarche citoyenne enversnotre pays. Et cela implique de faireattention aux déchets que nous pro-duisons. Nous avons donc d’abordcherché à identifier quels étaient lesimpacts de notre activité sur l’envi-ronnement. Il y en a un certainnombre que l’on a listé…

…Par exemple ?L’une de nos préoccupations princi-pales ce sont les déchets généréssur les chantiers, notamment lors

des démolitions. Nous sommes éga-lement très vigilants aux économiesd’énergie. L’ISO 14001 implique desrègles, des procédures nous per-mettant de faire un maximum d’éco-nomie. Des règles qui s’appliquentaussi bien au bureau. Ici même,l’exemple concret c’est le recyclagesystématique des déchets de bu-reaux. Papier, matériel informatique,consommables usagés, sont tousacheminés vers les filières (de valo-risation, recyclage ou élimination)

BTP et Qualité

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Suite page suivante…

Martinique Réhabilitation a fait le choix de laqualité et de l’environnement. Un choix sanc-tionné par l’obtention de deux normes ISO : la9001 et 14001. Rencontre avec Eddy Ouly, le di-recteur administratif.

Martinique Réhabilitation :« L’année de notre certification, nous avions la capacité de produire100 dossiers et à l’issue de la certification nous en produisions 150. »

Nous sommes partis du constat que les attributairesétaient pour nous de véritables clients et qu’il fallaitleur offrir le meilleur service. C’est pour cela que nousavons souhaité obtenir la norme 9001

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«Le métier d’opérateursocial consiste à met-tre en œuvre une de-

mande d’aide pour les personnes àpetits revenus qui habitent dansdes logements insalubres. L’Etatdonne une subvention qui peut at-teindre 23000 euros, en fonction decritères bien précis, et cette sommetransite par Martinique Réhabilita-tion qui a à charge de faire lesdevis des travaux, de mettre enplace les plans de financement etréaliser les travaux. Un contrôle est fait ensuite à laDDE pour voir si les travaux ontbien été réalisés.

A ce moment là, nous sommespayés.Concernant le plan de financement,il y a une subvention d’aide del’Etat qui représente jusqu’à 80%du financement global. Il reste donc 20% à trouver : pourcela on fait soit un emprunt à Marti-nique Habitat, soit une aide duConseil Général, soit un apport per-sonnel. Et parfois à une aide du conseil Ré-gional quand il y a des travaux dedésamiantage à faire. A tout celas’ajoute une participation du de-mandeur qui est de l’ordre de 500euros. »

adaptés. Bien entendu, il y a unenjeu économique mais le butc’est d’éviter de polluer davan-tage.

Cela reste malgré tout unedémarche qui coûte cher…Oui, malheureusement. C’est vrai que malgré les éco-nomies, la démarche coûteplus cher qu’elle ne rapporte.Le tri sélectif par exemple en-traîne des coûts supplémen-taires. Mais bon, cela resteavant tout une démarche ci-toyenne. Et je pense qu’àterme elle devrait être payante: dans un an ou deux…Puisque cela devrait nous don-ner l’avantage sur les appelsd’offre publics. On n’en est pasencore là mais on va se battrecette année pour cela !

Pensez-vous qu’à termevous serez plus nombreux àfaire cette démarche ?Il faut espérer ! Cela dit, on

peut très bien faire de l’envi-ronnement sans avoir le certifi-cat. Chacun peut prendre sesresponsabilités et se dire «letraitement des déchets j’y faisattention !».

Quels sont vos projets ?Nous sommes dans une dyna-mique recherche et développe-ment. Nous réfléchissons à la « mai-son de demain » qui corres-pondrait davantage à uncaractère environnemental.Présenter une « maison verte »qui ne coûterait pas cher, tel estnotre projet pour la fin de l’an-née 2008.

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DOSSIER

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Pouvez-vous nous présenter Cotram ?Cotram existe depuis 1999. La société aété scindée en deux il y a sept ans pourdistinguer deux activités. D’un côté : Co-tram BTP, société de construction de ba-timent et de génie civil. Nous traitons lesmarchés privés aussi bien que les mar-chés publics. Notre activité est plusconcentrée sur la réalisation de bâtimentindustriel, des opérations de tous corpsd’état, c’est-à-dire « clé en main », ou desouvrages génie civil. De l’autre côté, il y a Cotram Assainis-sement. Nous traitons les eaux usées sui-vant plusieurs procédés, allant d’unehabitation jusqu’à un petit collectif (jusqu’à1000 habitants). Nous développons avecplusieurs partenaires différents type de fi-lières, du filtre à sable classique en pas-sant par des filtres compacts typezéolithe, filtre plantés de roseaux qui pro-met un bel avenir car très écologique, du

traitement par biodisque pour des plusgrosses opérations limitées par les sur-faces de terrain disponible. Nous es-sayons d’adapter en partenariat avec lesservices sanitaires (SPANC, DSDS,..) lesmeilleures filières en tenant compte desspécificités géographiques et climatiquesde nos iles.

Pourriez-vous citer des exemples deconstructions réalisées par vous ?Pour le BTP, le centre médico-social deSainte-Luce, la déchetterie du Robert, lecentre commercial de Conforama, legénie civil des méthaniseurs de STJAMES… Et là nous sommes en train defaire la médiathèque du Saint-Esprit, lachambre froide HO HIO HEN.

Pour l’assainissement, nous réalisonsenviron 150 assainissements indivi-duels par an puis une opération depetit collectif par mois.

Combien de salariés avez-vous ?Cotram BTP compte vingt deux sala-

riés en poste fixe, plus une main d’œuvreen durée de chantier. A cela s’ajoute desemplois intérimaires qui peuvent venir segreffer. Il y a trois chefs d’équipes, deuxchefs de chantier et un conducteur de tra-vaux. Pour Cotram Assainissement il y aun directeur de projet, un chargé d’affaire,un chef de chantiers et trois équipes dechantiers en martinique et une en guade-loupe.

Avez-vous une démarche qualité ?Oui, nous en avons une dans la mesureoù nous essayons de tenir le même modeopératoire sur toutes nos opérations. Pourcela nous nous basons sur le modèle ISO.Cela commence au devis en passant parla réalisation de l’ouvrage jusqu’à la ré-ception de travaux. Mais nous n’avonspas de certification. Cela dit, nous avonsune bonne traçabilité sur toutes lesphases d’une opération et un mode de

classement et de gestion identiques auxprérequis de l’ISO.

Pourquoi avoir fait le choix de se pas-ser de cette norme ?La norme ISO reste un investissementconséquent pour une entreprise tant fi-nancier que humain. Pour l’instant la taillede l’entreprise ne nous permet pas deconsidérer cet objectif comme prioritaire.La construction, n’est pas de l’industrie etla norme ISO n’est pas facilement adap-table à nos métiers. Il y a un nombre im-portant de procédures à mettre en placeet cela demande du temps !. Il ne faudraitpas quelle soit considérée comme unecharge mais plutôt comme un outil. Pourcela nous nous efforçons de créer desprocédures par phase, qu’elles soient bien

acquises avant de passer à une autre.Monter un dossier ISO demande un àdeux ans avant d’être certifié. C’est uneprocédure longue à mettre en place. Nouspensons qu’il vaut mieux avoir « l’espritQUALITE » avant d’être certifié ISO.En revanche, nous avons présenté undossier pour obtenir d’avoir le label Qua-libat. D’ailleurs nous allons passer encommission dans les prochaines se-maines.

Vous n’avez pas de certification pour-tant vous bénéficiez d’une réputationd’entreprise « propre ». Pouvez-vousnous l’expliquer ?Oui, c’est le retour de nos clients, des Maî-tres d’œuvre et des organismes decontrôle de l’hygiène. Ils apprécient laconduite et le travail de tous nos person-nels sur les chantiers. Nous veillons d’unefaçon collective à la propreté et au respectde l’hygiène de tous nos chantiers et y at-tachons une attention particulière. C’estun point fondamental pour être sur du ré-sultat d’une opération et cela passe obli-gatoirement par un environnement propreet sécuritaire du lieu de travail. Les instal-lations de chantier doivent être consé-quentes, les déchets évacuésquotidiennement. Bien que les conditionsde travail ne soient pas toujours évi-dentes, un chantier doit rester convivial !.

D’où vient cette politique de la mai-son ?Nous refusons de faire n’importe quoi, àn’importe quel prix et à n’importe quellesconditions. Et nous considérons que pourfaire un bon travail, il faut qu’il soit effectuédans de bonnes conditions. Notre meil-leure satisfaction reste la satisfaction denos clients qui sont à ce jour nos meilleursambassadeurs et percevons avec fiertéleurs messages d’encouragement. Pro-pos que nous partageons régulièrementavec l’ensemble de nos équipes et quinous encouragent à poursuivre ce travailde fond et d’amélioration continuel. C’estune exigence de satisfaire le client et lepersonnel à la fois, c’est synonyme dequalité !!

BTP et Qualité

La Caraïbéenne d’Equipements N°2 - Page 35 - Mars 2008

Cotram est une entreprise qui n’a, pour l’heure, aucune certi-fication. Pourtant la société tend à démontrer à tous que laqualité est davantage une question de choix que de norme.Les explications de Philippe Navarro, le directeur de travaux.

COTRAM :« Nous considérons que pour faire un bon travail, il faut qu’il soit effectué dans de bonnes conditions »

…nous considérons que pour faire un bon travail, il faut qu’il soit effectué dans de bonnes conditions.

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Pouvez-vous nous présenter Lafarge Ciments Antilles ?Lafarge Ciments Antilles est une filiale dugroupe Lafarge, leader mondial de la fabri-cation de ciment. Nous sommes installésaux Antilles depuis 1971 avec deux usines :une en Guadeloupe et l’autre en Martinique.Sur le site de Fort-de-France, nous avons37 salariés et nous produisons 250 000tonnes de ciment par an. Le Béton Prêt àl’Emploi représente une part importante denotre marché.A l’origine, nous importions le ciment. Nousalimentions les Antilles avec un ciment enprovenance de la métropole. Puis, nousavons estimé qu’il serait plus judicieuxd’avoir des stations de broyage sur place.Nos matières premières proviennent pourl’essentiel d’Amérique Latine et de carrièreslocales. Elles sont transformées sur placeen ciment.Dans le passé, nous ne faisions qu’un seulciment qui servait à toutes les utilisations.Et au cours des huit dernières années nousavons décliné notre offre en cinq cimentsdifférents pour mieux répondre aux évolu-tions des besoins de la clientèle.

Qu’avez-vous mis en place pour assurerla qualité de vos produits ?Pour nous structurer dans le domaine de laqualité, nous avons dès l’origine décidé defaire normaliser nos ciments avec le labelNF: Norme Française. Ce label défini desexigences sur la fabrication, les contrôles etla livraison. Plus récemment, des obligations en prove-nance de la communauté européenne sesont rajoutées (label CE) sur quatre de nosciments. Nous travaillons activement à lanormalisation du cinquième.

A quels types de contrôles êtes-voussoumis?La normalisation NF exige plusieurs ni-veaux de contrôle. Il y a tout d’abord uncontrôle interne statistique sur la produc-tion. Nous devons tenir à jour les résultats

d’analyses que nous effectuons quotidien-nement. Bien entendu il faut absolumenttout préciser dans notre procédure. A cela s’ajoute un contrôle externe men-suel. Un prélèvement est effectué de façoninopinée par un agent de la Direction Dé-partementale de l’Equipement.Les échan-tillons prélevés sont alors scellés, cachetés,puis envoyés au laboratoire de la Ville deParis qui est le laboratoire référent de lanorme NF.

Est-ce très contraignant ?Oui, cela nécessite d’avoir un laboratoiresur site, du personnel, ainsi que du maté-riel de pointe qu’il faut entretenir et renou-veler régulièrement. C’est un véritableinvestissement !

Combien cela coûte t-il ?Le coût global est de l’ordre de 200 000 €par an. A cela s’ajoute évidement un sur-coût lié à une sélection rigoureuse de nosmatières premières.

Qu’est-ce que cela vous apporte ?Aujourd’hui les exigences dans le domainede la construction se sont considérablementrenforcées. Notamment dans une zonecomme la nôtre soumise aux risques sis-miques et cycloniques. Pour que les bétonspuissent y répondre, il faut que les cimentsutilisés soit normés.Il s’agit d’un gage de sérieux et de profes-sionnalisme auprès de nos clients.Citons l’exemple du ciment « Prise Mer »,c’est grâce à ses propriétés spécifiques qu’ilest devenu la référence pour les travauxd’appontements. Il est utilisé sur presquetous les chantiers de l’île, comme parexemple celui de la Pointe des Grives.Et le plus important : nous sommes là pourdurer ! Lafarge Ciments Antilles existe de-puis trente ans et, si nous savons satisfairenos clients avec la qualité de nos produits,nous comptons bien être là encore danstrente ans.

La Caraïbéenne d’Equipements N°2 - Page 36 - Mars 2008

Lafarge Ciments Antilles : "NOUS SOMMES LA POUR DURER !"

DOSSIER

Après l’obtention du « Prix Qualité Marti-nique » en 2003, Lafarge Ciments Antilles s’est vu décerner par l'ADEMen 2007 « Le Chal-lenge spécial des 10ans du Prix QualitéMartinique ».Cette récompense ho-nore un effort initié ily a longtempspuisque la directionde Lafarge CimentsAntilles a choisi d’investir dans la qualité de ses pro-duits dès la créationde l'entreprise.Christian Agnès, Directeur de l’usinede Martinique depuisdix ans, nous explique les raisonsde ce choix.

Pour nous structurer dans le domaine de la qualité, nous avons dès l'originedécidé de faire normaliser nos ciments avec le label NF : Norme Française.

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Pouvez-vous nous présenter SIAPOC ?Nous sommes fabricant de peinture de-puis 42 ans aux Antilles. Notre usineest située en Martinique mais noussommes aussi implantés en Guade-loupe, en Guyane, à Saint-Martin et àSaint-Barth. Nous avons deux activitésprincipales. Tout d’abord, celle de fa-bricant de peinture, mais aussi une ac-tivité de négoce puisque nous vendonsun certain nombre de produits destinésaux peintres (rouleaux, pinceaux,etc…). Nous avons une cinquantainede salariés.

Qui sont vos clients ?Nous avons deux grandes catégoriesde clients qui sont à peu près équiva-lentes en termes de chiffre d’affaires :des artisans peintres et des distribu-teurs (les quincailleries, les magasinsde bricolage et les grandes surfaces).

Qu’avez-vous mis en place au seinde l’entreprise pour assurer la qua-lité de vos produits ?Nous sommes certifiés ISO 9001 de-puis 7 années, la certification nous aété renouvelée deux fois déjà. La der-nière remonte à Juillet dernier. Tous lestrois ans la certification est remise encause par l’AFAQ, qui est l’organismecertificateur. Et chaque année, une vi-site de surveillance est effectuée ausein de l’entreprise. Des auditeursviennent s’assurer que nos procéduresrestent conformes aux exigences de lanorme.

Quelles étaient vos motivationsquand vous avez engagé la pro-cédure d’obtention? A l’origine il s’agissait, pour nous, derenforcer la satisfaction de nosclients. Cela a toujours été dansl’esprit de l’entreprise d’être trèstourné vers les clients et à leur

écoute. Cette approche allait tout à faitdans l’esprit de la démarche qualité.Donc cela a été un choix évident pournous. Le fait d’être certifié est égale-ment un plus sur le plan commercial,puisque cela apporte une garantie auclient.

Comment s’est déroulée la mise enplace ? Etait-ce lourd ?Compte tenu de la lourdeur du dossier,nous avons recruté spécialement unjeune ingénieur et nous sommes faitaccompagnés par un cabinet spécia-lisé. Aujourd’hui l’AFAQ a plutôt ten-dance à simplifier le processus. Quandon entame ce genre de démarche, lapremière chose à faire est d’identifierclairement tous les processus de notreentreprise et de les décrire. C’est ungros travail puisque il faut que toutesles procédures soient mises à disposi-tion de chacun, décrites, validées… Ilfaut mettre en place les systèmes quinous permettent d’être à l’écoute enpermanence de ce qui se passe dansl’entreprise, et chez nos clients defaçon à être le plus réactif possible. Ilfaut aussi que le personnel soit lemieux formé possible sur le plan tech-nique.

Et une fois installé est-ce un sys-tème de management difficile à « en-tretenir » ?Nous l’avons déjà « allégé » deux fois,de façon successive. Il nous a apportéénormément au niveau de la procédured’écoute des clients.

Comment procédez-vous ?Avec ce système, nous avons mis enplace des indicateurs qui nous permet-tent de surveiller ce qui se passe entemps réel. Tous les mois nous avonsune réunion de « l’équipe qualité »,composée des six correspondants qua-lité : ce sont les chefs de service. C’estau cours de ces réunions que nous dé-cidons de nos actions futures. Nousréunissons également l’ensemble dupersonnel tous les mois. Non seule-ment pour les écouter, mais aussi pourleur transmettre les décisions qui ontété prises. Ce système nous permetnon seulement de résoudre les pro-blèmes rencontrés mais également defaire en sorte que cela ne se repro-duise pas.

Vous êtes également très soucieuxde la qualité de vos produits, sur leplan environnemental…Tout à fait, nous avons entamé une dé-marche pour être certifiés ISO 14001,norme tournée vers l’environnement.Mais cela fait quelques années déjàque nous avons commencé à transfor-mer nos produits et à élaborer desgammes « à l’eau ». Dans notre usine,c’est pareil nous essayons vraimentd’être le plus respectueux possible del’environnement.Nos produits à l’eau rencontrent déjàbeaucoup de succès, ils ont les mêmesqualités que les produits avec solvants.D’ailleurs ils se vendent aussi bien quela gamme classique. La demande sefait de plus en plus forte depuis un an.C’est la preuve qu’il y a une grossesensibilisation du public.

Martine Patriarche, responsable qualitéchez Siapoc nous dévoile les rouages de ladémarche qualité au sein de l’entreprise.

BTP et Qualité

La Caraïbéenne d’Equipements N°2 - Page 37 - Mars 2008

SIAPOC :« La norme nous a apporté énormément au niveau de laprocédure d’écoute des clients. »

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Pouvez-vous nous présenter Biomé-tal ?Biométal est une société industrielle quia maintenant 28 ans. Nous fabriquons deux gammes de pro-duits destinés au secteur du Bâtimentet des Travaux Publics : des tôles decouverture et des aciers pour armer lebéton (ronds à béton, treillis soudés, ar-matures standards et sur-mesure). Ces deux gammes de produits sont aucœur même de deux problématiquesque nous avons aux Antilles. En effet,la tôle doit être fabriquée pour répon-dre à un certain nombre de règles, afinque les constructions résistent à desvents cycloniques. De même pour lesaciers : leurs caractéristiques doiventrépondre aux normes parasismiques…

Combien de salariés comptez-vous ?Nous avons 80 salariés en Martinique. Et nous en avons autant en Guade-loupe où nous sommes également im-plantés. Nous y développons lesmêmes activités: fabrication de tôles etd’aciers.

Qui sont vos clients ?La commercialisation de nos produitss'effectue principalement par le réseaudes principaux négociants importateursde matériaux de construction.Sont aussi clients directs de BIOME-TAL: des transformateurs, des grandeset moyennes entreprises du BTP.De plus une quantité importante detôles et d’aciers de toutes natures estvendue directement aux consomma-teurs artisans ou particuliers construi-sant leur villa.Avec ses produits, qu’ils soient achetésdirectement ou par l’intermédiaire desnégociants, BIOMETAL fournit gratuite-ment conseils, calepinages et mêmedans certains cas et sous certainesconditions pour les particuliers prend àsa charge une partie des frais de bu-reau d’études.

Enfin, BIOMETAL réalise une partcroissante de son chiffre d’affaires àl’exportation.

Pourriez-vous citer quelques exem-ples de grands ouvrages réalisésgrâce aux produits Biométal ?Sans exagérer je pense que noussommes présents dans la plupart desouvrages d’importance. Pour l’acier, jepeux citer par exemple l’hôpital de LaMeynard : c’était déjà nous à l’époque!Plus récemment Mangot Vulcin…Autres exemples : le Cap Est Resort,l’incinérateur de la CACEM… lesexemples sont multiples.Qu’avez-vous mis en place pour ga-rantir la qualité de vos produits ?Nous nous sommes très tôt engagésdans une démarche qualité et avonsobtenu dès 1993 la certification NF denos aciers.

Vous n’avez aucune norme sur latôle ?Sur la tôle est en train de se mettre enplace une certification CE. Car en France dans ce domaine iln’existe rien de particulier à ce jour. La seule référence est le DocumentTechnique Unifié.

Pourquoi un tel souci de la qualitéde vos produits ?Cela fait 28 ans que nous sommes làet nous espérons être toujours là dansquelques dizaines d’années. Et pourcela il faut avoir une démarche cohé-rente au service de notre clientèle : il ya des progrès qui ont été faits notam-ment dans la sélection des produits etleur qualité. Par exemple pour la tôle,force est de constater que si Dean étaitpassé il y a vingt ans les dégâts occa-sionnés auraient été bien pires ! Notrepréoccupation première est l’améliora-tion de la qualité. D’ailleurs c’est le message qui ressortde nos campagnes de communication :

souvenez-vous de celle avec la lamede rasoir. C’était une image choc expri-mant notre positionnement vis-à-vis duclient. Nous leur disions : « faites at-tention !». Les gens sont plus vigilantsaujourd’hui et je pense que nous yavons contribué en s’interdisant lacommercialisation de produits ne ré-pondant pas aux normes.

Quelles sont les contraintes ?Nous avons une réglementation, un ca-hier des charges à respecter sur lesproduits. Leur fabrication, leur mode destockage, leur mode de livraison toutest réglementé. De plus, nous avons insitu un véritable laboratoire avec unresponsable et divers équipements decontrôle.Et pour la NF sur les aciers, nousavons des contrôles quotidiens parposte de travail. Il y a un nombre trèsélevé d’échantillons qui sont prélevés.Nous faisons des essais pour mesurertoutes les caractéristiques de notreacier, qu’elles soient géométriques,qu’elles soient mécaniques, etc… Puisnous les comparons à notre réglemen-tation. Cela vaut pour le contrôle interne. En plus, il y a des contrôles « extérieurs» effectués par les inspecteurs du la-boratoire des ponts et chaussées, quiviennent semestriellement nous auditeret voir ce qui ne va pas éventuellement.

La NF est une démarche volontaire,pourquoi l’avez-vous engagée ?C’est une véritable assurance pournous et pour le client.

Combien cela coûte ?Cher ! Et jusqu’à aujourd’hui on ne peutdire que cela soit vraiment valorisé :malgré des exigences de qualité aussiélevées que les nôtres, nous sommesobligés au final d’aligner nos prix sur lebas de gamme.

Michel Bellemare, Directeur Général de Biométal nous explique à quel point lesouci de la qualité est primordial au sein de la maison.

La Caraïbéenne d’Equipements N°2 - Page 38 - Mars 2008

BIOMETAL :« Notre préoccupation première est l’amélioration de la qualité »

DOSSIER

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La Caraïbéenne d’Equipements N°2 - Page 39 - Mars 2008

Page 40: La Caraïbéenne d'Equipements N°2 - Mars 2008

Pouvez-vous nous présenter Ambroise Construction ?Ambroise Construction existe depuisoctobre 2005. Nous sommes spécia-lisés dans le second œuvre et les fi-nitions. A savoir : le carrelage, lapeinture, les petits travaux de ma-çonnerie, les faux plafonds, etc…Nous sommes 20 salariés. Et noustravaillons avec les collectivités etles particuliers.

Vous avez choisi d’engager unedémarche Qualibat. Où en est-elle ?Nous sommes à la toute premièrephase. A vrai dire c’est une ap-proche très récente puisqu’elle nedate que de janvier. Nous sommes en train de monter ledossier et de nous familiariser avecla procédure. Nous n’avons pas en-core sollicité le Ministère de l’Envi-ronnement pour obtenir lessubventions. Vous savez cette pro-cédure est nouvelle pour nous,puisque jusqu’à aujourd’hui les en-treprises Belliard avaient plutôt faitle choix des normes ISO.

Alors pourquoi avoir fait le choixde Qualibat plutôt que l’ISO9001 ?Qualibat garantit une construction.L’ISO 9001 garantit un système demanagement. Mais je pense qu’àterme nous obtiendrons les deux.

Pourquoi voulez-vous obtenir leQualibat?La qualité dans le bâtiment passepar Qualibat alors ce choix nous asemblé évident. Il nous permet degarantir la qualité de nos construc-tions. Cela nous permettra d’avoir

Les entreprises Belliardse partagent entre lenettoyage industriel,l’environnement, l’entre-tien et l’aménagementd’espaces vert, laconciergerie et le BTP.Parmi elles, AmbroiseConstruction a fait lechoix du label Qualibat.Ronald Rissé, le respon-sable d’exploitation, expose les raisons decette démarche.

La Caraïbéenne d’Equipements N°2 - Page 40 - Mars 2008

“…Cela nouspermettra d’avoir

une meilleuregestion des

déchets sur leschantiers, maisaussi de mettreen place une traçabilité

de toutes nos activités, afin

d’offrir de meilleures prestations.

AMBROISE CONSTRUCTIONS :« Lorsque les garanties de qualité deviendront obligatoires,Qualibat nous donnera un avantage certain »

DOSSIER

Page 41: La Caraïbéenne d'Equipements N°2 - Mars 2008

une meilleure gestion des déchetssur les chantiers, mais aussi demettre en place une traçabilité detoutes nos activités, afin d’offrir demeilleures prestations. Le but pre-mier est de satisfaire le client.Avant tout le reste.

A terme, qu’est-ce que cela vaapporter à l’entreprise selonvous?Je pense que cela va certaine-ment jouer au niveau du choix desentreprises lors de l’attribution desmarchés. Peut-être pas tout desuite mais je pense que l’on tendvers cela. Au niveau des particu-liers, ce label nous permettrad’instaurer un rapport deconfiance. Et il nous permettra de nous dé-marquer des amateurs ou profes-sionnels peu consciencieux quel’on peut rencontrer dans ce mé-tier. Notre but est de prendre de

l’avance sur ce qui est en train des’amorcer car à terme je penseque d’un point de vue légal, lesnormes deviendront incontourna-bles. Lorsque les garanties de

qualité deviendront obligatoires,Qualibat nous donnera un avan-tage certain.

BTP et Qualité

La Caraïbéenne d’Equipements N°2 - Page 41 - Mars 2008

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Pourriez-vous nous citer des exemples degrands travaux réalisés par vos équipes ?L’un de nos plus gros chantiers a été le front demer de Fort-de-France pour le compte du ConseilGénéral. Nous avons réalisé presque tous les tra-vaux d’appontements de Martinique. Citons égale-ment à notre actif l’aménagement de la pointeJean-Claude. Ou encore le marché de l’entretiendes routes Départementales et Régionales.

Vous venez d’obtenir une triple certification,comment s’est structurée cette démarche ?Nous avons commencé par être certifié en 2004,avec la norme ISO 9001, qui est la démarchequalité proprement dite. Ce n’est pas pour le plai-sir d’avoir le logo que nous avons fait ce choix.Obtenir l’ISO 9001 fut une véritable démarche defond. Cela vous oblige à mettre en place tout unsystème d’organisation lui-même certifié par desorganismes extérieurs à l’entreprise. Ce gagevaut non seulement pour l’organisation, maisaussi pour la qualité de la gestion des ressourceshumaines et la gestion administrative. Parallèle-ment, nous avions déjà commencé à mettre enplace un volet pour la protection des travailleurs etl’hygiène. Nous sommes alors dit : « pourquoi nepas aller jusqu’au bout et tenter la triple certifica-tion ? » D’autant qu’à l’issue du premier audit,nous avons appris qu’il ne nous restait que peu dechoses à accomplir. Nous avons donc finalementobtenu la certification OHSAS 18001 et ISO14001. C’est ainsi que nous sommes devenusune entreprise QSE (Qualité Sécurité Environne-ment).

Vous venez d’obtenir une triple certification,comment s’est structurée cette démarche ?

Nous avons commencé par la norme ISO 9001,c’est la démarche qualité proprement dite. Nousavons été certifiés en 2004. Ce n’est pas pour leplaisir d’avoir le logo que nous avons fait ce choix.Obtenir l’ISO 9001 est une véritable démarche defond. Cela vous oblige à mettre en place tout unsystème d’organisation lui-même certifié par desorganismes extérieurs à l’entreprise. Ce quiprouve à nos clients qu’ils confient du travail àune entreprise compétente. Ce gage vaut nonseulement pour l’organisation, mais aussi pour laqualité de la gestion des ressources humaines etla gestion administrative. Parallèlement, nousavions déjà commencé à mettre en place un voletpour la protection des travailleurs et l’hygiène.Nous sommes alors dit : « pourquoi ne pas allerjusqu’au bout et tenter la triple certification ? »D’autant qu’à l’issue du premier audit, nous avonsappris qu’il ne nous restait que peu de choses àaccomplir. Nous avons donc finalement obtenu lacertification OHSAS 18001 et ISO 14001. C’estainsi que nous sommes devenus une entrepriseQSE (Qualité Sécurité Environnement).

Quelles sont les obligations liées à la certifica-tion? Prenons l’exemple de la certification OHSAS18001 pour la sécurité, nous devons évaluer lesrisques pour la santé et la sécurité de nos collabo-rateurs et de nos partenaires puis déterminer lesmesures de prévention à prendre pour les suppri-

Parmi la dizaine d’entreprises rencontrées pour laréalisation de ce dossier, Caraib Moter est la seule àavoir trois certifications. L’occasion pour nous dedire bravo à toute son équipe…Créée en 2004, Caraïb Moter est le regroupement dedeux entreprises de BTP complémentaires, Caraibcréée en 1991 et Moter créée dans les années 70.Caraïb Moter est une entreprise de travaux publicsqui emploie environ130 personnes. Ces principalesactivités sont le terrassement, le génie civil, les tra-vaux de VRD, les travaux maritimes et les travauxroutiers…entretien avec son directeur général Mon-sieur Pollet.

La Caraïbéenne d’Equipements N°2 - Page 42 - Mars 2008

“En outre, surnos chantiersaujourd’hui,

tous les ouvriers

respectentl’obligation de

porter leurcasque et leurséquipementsindividuels de sécurité.Une petite

visite sur placesuffit à s’en

rendrecompte.”

CARAIB MOTER« La certification vous aide aussi à réaliser l’ampleur de vos obligationsen tant qu’entrepreneur »

DOSSIER

Page 43: La Caraïbéenne d'Equipements N°2 - Mars 2008

mer ou les diminuer.Cela nous oblige donc à mettre en placedes formations. Par exemple, la mise enplace des formations incendie. L’intérêtde cette obligation, c’est que cela nous afait prendre conscience de nos mau-vaises habitudes. Autre exemple, la for-mation Prévention des Risques liés àl’Activité Physique (PRAP) est une obli-gation de la loi et nous ne la dispensionspas par le passé. La certification vousaide donc à réaliser l’ampleur de vosobligations en tant qu’entrepreneur etvous oblige à remplir ces obligationsEn outre, sur nos chantiers aujourd’hui,tous les ouvriers respectent l’obligationde porter leur casque et leurs équipe-ments individuels de sécurité. Une petitevisite sur place suffit à s’en rendrecompte

Et vis-à-vis de l’environnement,quelles sont vos obligations ?Ce sont les obligations légales : le trides déchets, l’aménagement de bassins

de rétention pour tous les produits dan-gereux. Nous avons changé certains denos produits : par exemple, nous n’utili-sons plus de gasoil pour l’entretien desengins, ils sont remplacés par des pro-duits biodégradables. Nous avons aussiconstruit des cuves de lavage avec desbassins de récupération des hydrocar-bures. Tout cela représente un véritableinvestissement.

Cela coûte cher à l’entreprise ?Cela coûte de l’argent d’abord parce quevous vous apercevez très vite que vousne pouvez pas tout faire tout seul. Il vous faut un spécialiste. Prendre encharge la veille normative est un métierà part entière. Cela vous conduit à em-baucher quelqu’un et faire appel à un in-génieur QSE.(NDLR : en la personne de Isabelle Sut-ter, interviewée plus loin)

Cela dit, cette « vigilance » génère desrecettes qui ne sont pas forcément chif-

frables. En effet, cela permet d’éviter lesamendes, les pertes de matériaux et legaspillage. De plus, la norme sécuritaireentraîne forcément une diminution dunombre d’accidents de travail. Cela tienttout d’abord au fait que, quand il y a ac-cident, la norme sécurité vous oblige àl’analyser, dire pourquoi il s’est produit etcomment. Du coup, cela ne devrait plusse reproduire. En outre, sur nos chan-tiers aujourd’hui, tous les ouvriers res-pectent l’obligation de porter leur casqueet leurs équipements individuels de sé-curité. Une petite visite sur place suffit às’en rendre compte.Qu’est-ce que la tri-ple certification vous a apporté ?Cela nous a surtout apporté une organi-sation beaucoup plus efficace. Le travail est facilité par le fait que vousmettiez en place des procédures, qui de-viennent de véritables automatismes enfin de compte…et le client final le res-sent…

D’une façon générale, qu’apporte lacertification Sécurité ?Cette certification concerne essentielle-ment la sécurité au travail. Elle permetde soutenir la motivation des collabora-teurs en améliorant notamment leursconditions de travail. On se préoccupeainsi du monde interne de l’entreprise.Le positionnement est inversé quandon passe à la certification Environne-ment où il est davantage question desproblèmes que pourraient rencontrer,par exemple, les riverains. On touche

également ici à l’image de l’entreprise.La certification qualité, quant à elle,concerne la satisfaction du client etl’évaluation de la performance de l’en-treprise.

Au sein de Caraïb Moter, vous avezdéjà des outils élaborés en interneet qui finalement sont adaptés àvotre triple certification.Oui. L’ARC (analyse des risques chan-tier) en fait partie. Cet outil permet dedéployer le système de managementQSE sur un chantier en faisant l’ana-lyse global des risques Qualité, desrisques Sécurité et des risques Envi-ronnement.

Le management QSE permettrait àterme une réduction des coûts.Comment y parvient-on ?Cela dépend essentiellement de la ma-

nière d’intégrer les trois certifications etles systèmes affairant. Vous pouvez, dans une entreprise,avoir un responsable qualité pour lesuivi de chaque certification. Mais, àmon sens, cela peut être improductif.Seule une approche globale garantitune cohérence. Surtout pour les sala-riés de l’entreprise qui doivent faireface à toutes sortes d’impératifs sur lechantier. A mon sens, ce n’est quedans ce cas de figure qu’une rationali-sation des coûts peut s’observer, c’est-à-dire en optimisant et en mutualisantles moyens.

Patrick Singaïny

…extrait d’un article paru dansl’hebdomadaire Antilla

Isabelle Sutter, Responsable Qualité Sécurité et Environnement

pour la société Caraïb Moter :

« La triple certification SQE est particulièrement bénéfiquepour l’entreprise qui a opté pour une approche globale !»

BTP et Qualité

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Page 45: La Caraïbéenne d'Equipements N°2 - Mars 2008

d’équipementsla Caraïbéenne

Conseils

JuridiquesFiscaux Sociaux

Brèves d’actualité sociales du BTP

Prévention / Conditions de travailLes installations sanitaires dans les chantiers

Cas Pratiques de droit socialCe qu’il faut faire / Ce qu’il ne faut pas faire

Voir le détail de lʼoffre en page 49.

Page 46: La Caraïbéenne d'Equipements N°2 - Mars 2008

La Caraïbéenne d’Equipements N°2 - Page 46 - Mars 2008

L’implantation sur les chan-tiers d’installations visantà garantir l’hygiène ou la

restauration des salariés fait l’ob-jet de dispositions générales ins-crites dans le Code du travail etcomplétées, pour les chantiersdont la durée n’excède pas 4mois, par les dispositions modi-fiées du décret du 8 janvier 1965*.

Les sanitaires

L’entreprise est tenue d’installersur ses chantiers des cabinetsd’aisance équipés d’une chassed’eau, conformes aux prescrip-tions du Code du travail (C. trav.,art. R. 232-2-5 et art. 192 du dé-cret modifié du 8 janvier 1965).

Toilettes. A savoir, au moins 1 ca-binet fermé et 1 urinoir pour 20hommes (2 pour 20 femmes) dontau moins 1 avec un poste d’eau,aménagés de manière à ne déga-ger aucune odeur, et convenable-ment chauffés et aérés.

Dès lors que la configuration deslieux ne permet pas la mise enplace de ces installations, l’entre-prise doit chercher, à proximité duchantier, un emplacement offrantdes conditions au moins équiva-lentes. Si la mise à disposition deroulottes équipées, facilement dé-plaçables et autonomes avec ré-serve d’eau est conseillée, desalternatives existent.

L’Organisme professionnel de pré-vention du bâtiment et des travauxpublics (OPPBTP) estime ainsique l’installation de WC chimiquesfonctionnant par effet de chasseest acceptable lorsque aucune

autre solution simple ne peut êtremise en œuvre, en raison de l’or-ganisation du chantier ou de diffi-cultés techniques ou autres(raccordement impossible, duréede chantier trop courte, chantieritinérant, etc.).

Lavabo et eau. Le Code du tra-vail vous impose, par ailleurs,d’installer sur le chantier au moins1 lavabo pour 10 personnes ou unsystème de rampe équivalent,ainsi qu’une quantité d’eau cou-rante à température réglable, pourpermettre à celles-ci de se laver(C. trav., art. R. 232-2-3).

Lorsque cette installation est im-possible, dans le cas de chantiersn’excédant pas 4 mois, il y a lieude raccorder aux lavabos un ré-servoir d’eau potable d’une capa-cité suffisante, afin d’alimenterceux-ci (art. 189 du décret du 8janvier 2005).

Douches. En revanche, l’installa-tion de douches, si elle estconseillée, n’est obligatoire qu’enprésence de travaux insalubres ousalissants. Avec, dans ce cas, lamise en place d’au moins 1douche pour 8 personnes.

Les vestiaires et réfectoires

Vestiaires collectifs. Quelle quesoit la durée du chantier, vousdevez mettre à disposition des sa-lariés, des vestiaires collectifs,convenablement aérés et éclairés,et suffisamment chauffés pendantla saison froide.

Ces locaux doivent être pourvusd’un nombre suffisant de sièges et

Prévention / Conditions de travailLes installations sanitaires dans les chantiers

Au-delà d’une simple question de confort, la mise à disposition d’instal-lations sanitaires, sur les chantiers, s’impose aux entreprises du BTP.Ces équipements ou des solutions de remplacement équivalentes sontobligatoires, quels que soient la durée du chantier et l’effectif qui y estemployé. Explications.

Conseils Fiscaux - sociaux

BREVESd’Actualité

Nouvelles missions pour l’OPPBTP

L’OPPBTP (organisme professionnel de prévention dubâtiment et des travaux publics) est le conseil de labranche du BTP en matière de prévention, sécurité,santé et amélioration des conditions de travail. Outreses trois missions traditionnelles, l’organisme se voitconfier de nouvelles missions.

L’OPPBTP intervient traditionnellement pour conseiller, for-mer et informer les entreprises. Il est désormais chargé de :

- participer à la veille en matière de risques professionnels ;- conduire les études relatives aux conditions de travail etanalyser les causes des risques professionnels ;- susciter les initiatives des professionnels de la branche dubâtiment et des travaux publics, ainsi que de toutes les per-sonnes qui interviennent dans le processus de construction,pour une meilleure prise en compte de la sécurité dans lesprocédés de fabrication ;- proposer aux pouvoirs publics toutes mesures résultant duretour d’expérience organisé dans la profession ;- exercer des actions d’information et de conseil en matièrede prévention ;- contribuer à la formation, à la sécurité ;- participer aux travaux menés dans le cadre de l’Union eu-ropéenne dans son champ de compétences.

(Décret n° 2007-1284 du 28 août 2007, JO du 30 août)

Amiante : la moitié des artisans retraités ont été expo-sés à l’amiante durant leur vie professionnelle

Le programme ESPRI (Epidémiologie et surveillance desprofessions indépendantes) a été lancé en 2005 pour met-tre en place un système de repérage des artisans retraitésqui ont été exposés à l’amiante au cours de leur vie profes-sionnelle. Le but de ce programme est d’allier un suivi médi-cal individuel et une surveillance épidémiologique à l’échellede la population.

Selon les premiers résultats, on peut estimer qu’un hommesur deux a été exposé à l’amiante au moins une fois aucours de sa carrière pendant une durée moyenne de 25ans.

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Page 47: La Caraïbéenne d'Equipements N°2 - Mars 2008

LICENCIEMENT

Ce qu’il a fait : Un em-ployeur suspecte l’un de sessalariés de détourner à sonprofit des marchandises del’entreprise. Il engage unhuissier de justice pour enavoir la preuve. Le constatd’huissier confirme lesdoutes de l’employeur.

Sur cette base, le salarié estlicencié pour faute grave. Ilconteste la validité de son li-cenciement au motif que lemoyen de preuve utilisé parl’employeur est illicite. Pourlui, l’huissier a contrôlé sontravail à son insu.

Pouvait-il agir ainsi ? Oui,l’employeur pouvait agirainsi. L’employeur a le droitde contrôler et de surveillerl’activité de ses salariés pen-dant le temps de travail.Mais il ne peut cependantpas mettre en œuvre un dis-positif de contrôle qui n’apas été porté préalablementà la connaissance des sala-riés. À défaut, les enregistre-ments effectués à l’insu dusalarié constituent un modede preuve illicite.

Toutefois, la Cour de cassa-tion vient de préciser qu’unconstat d’huissier ne consti-tue pas un procédé clandes-tin de surveillancenécessitant l’informationpréalable du salarié. L’em-ployeur peut engager unhuissier de justice pourcontrôler le travail du salarié,à l’insu de ce dernier.

(Cass. soc., 10 octobre2007, n° 05-45.898)

MODIFICATION DUCONTRAT DE TRAVAIL

Ce qu’il a fait : Après êtrepartie en congé parentald’éducation pendant plusd’un an, Mme X. revientdans l’entreprise et se voitproposer successivementdeux postes de travail. Elleles refuse à cause des ho-raires, qui ne sont plus lesmêmes que ceux en vigueuravant son congé parental, etcomportant parfois un travailau-delà de 21 heures. Elle est licenciée pour fautegrave.

Pouvait-il agir ainsi ? Non,l’employeur ne pouvait pasagir ainsi. Certes, le nou-

être équipés d’armoires individuellesininflammables. Celles-ci doivent êtremunies d’une serrure ou d’un cadenas etpermettre de suspendre 2 vêtements.Lorsque les vêtements de travail des sa-lariés sont susceptibles d’être souilléspar des matières dangereuses, salis-santes ou malodorantes, ces armoiresdoivent alors comprendre un comparti-ment réservé à ces derniers (C. trav., art.R. 232-2-2). Dans le cas de chantiers n’excédant pas4 mois, ou lorsque l’exiguïté d’un chan-tier ne permet pas d’installer des ar-

moires individuelles en nombre suffisant,ce local peut être équipé de patères ennombre suffisant (art. 187 du décret pré-cité).

Réfectoires. Enfin, concernant la prisepar les salariés du repas sur le chantier,vous devez mettre à leur disposition unlocal leur permettant de se restaurer.Celui-ci doit être pourvu de tables et dechaises en nombre suffisant et êtreéquipé d’au moins un appareil permet-tant le réchauffage ou la cuisson des ali-ments et d’un garde-manger d’une

capacité suffisante et, si possible, d’unréfrigérateur (C. trav., art. R. 232-2-2 etart. 190 du décret précité).

* Titre 13 du décret du 8 janvier 1965,modifié par le décret n° 95-608 du 6 mai1995 (JO du 7 mai), dont les dispositionssont entrées en vigueur le 1er janvier1997.

Par Raphaëlle Constant, juriste d’entreprise

Editions Tissot

BREVESd’Actualité

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Les métiers de l’artisanat font partie de ceux qui ont été lar-gement exposés à l’amiante, que ce soit dans le bâtiment, letravail des métaux, du bois, dans la mécanique, l’électricitéou la réparation automobile.

(InVS, 10 septembre 2007, communiqué de presse)

Contrat nouvelles embauches (CNE) : le BIT le juge nonconforme au droit international !

Le Bureau international du travail (BIT) vient d’affirmer, via lerapport de son comité chargé du dossier du CNE, que lesdispositions régissant ce contrat étaient contraires à laConvention n° 158 sur le licenciement.

En effet, le comité indique que la période de 2 ans durant la-quelle l’employeur a la possibilité de rompre le CNE sansmotif ni procédure ne constitue pas une période d’une « durée raisonnable ». De même, le CNE ne pourrait pasêtre rompu en l’absence d’un motif valable.

Le BIT invite donc le gouvernement français, en consultationavec les partenaires sociaux, à prendre toutes les mesuresnécessaires pour mettre en conformité le CNE avec lesnormes internationales.

Notons que même si la décision du BIT est dépourvue desanction, elle va toutefois permettre de motiver les décisionsrendues par les juridictions françaises. Dès lors, il est forte-ment conseillé à l’employeur de respecter la procédure clas-sique de licenciement s’il souhaite rompre un CNE (etnotamment, de justifier d’un motif réel et sérieux de licencie-ment).

(Rapport du comité ad hoc du BIT du 14 novembre 2007)

Report des congés payés après un accident du travail :l’employeur ne peut pas les refuser !

L’employeur qui refuse le report des congés payés nonpris par le salarié, en raison d’un accident du travail, luicause un préjudice qu’il doit réparer.

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La Caraïbéenne d’Equipements N°2 - Page 47 - Mars 2008

Ce qu’il faut faire…ce qu’il ne faut pas faire…

Page 48: La Caraïbéenne d'Equipements N°2 - Mars 2008

BREVESd’Actualité…/…

Dans cette affaire, un salarié en arrêt de travail du 22septembre 2002 au 13 juin 2003 suite à une rechuted’accident du travail a demandé un report de ses congéspayés lui restant à prendre avant le 1er juin.

L’employeur le lui a refusé, au motif que la période deprise des congés payés était expirée.

Il ne pouvait pas agir ainsi. En effet, « lorsque le salariés’est trouvé dans l’impossibilité de prendre ses congésannuels au cours de l’année prévue par le Code du tra-vail ou une convention collective, en raison d’absencesliées à un accident du travail ou une maladie profession-nelle, les congés payés acquis doivent être reportésaprès la date de la reprise du travail ».

Il en est ainsi même si la période de prise des congés estexpirée.

Si l’employeur refuse de le faire bénéficier du report descongés payés non pris, le salarié a droit au versement dedommages et intérêts en réparation du préjudice subi.

Attention : cette décision ne remet pas en cause la pos-sibilité pour l’employeur de refuser un report des congéspayés à l’issue d’un arrêt de travail suite à une maladienon professionnelle, lorsque la période des congés estexpirée.

(Cass. soc., 27 septembre 2007, n° 05-42.293)

Du nouveau dans le régime des sorties autoriséespendant un arrêt de travail

Dès lors qu’un salarié se trouve en arrêt de travail, ila l’obligation de respecter les heures de sorties quiont été éventuellement autorisées par son médecin.Si le salarié ne respecte pas ces indications, la CPAMa la possibilité de lui supprimer tout ou partie de sesindemnités journalières de Sécurité sociale (IJSS).

Une nouvelle disposition prévoit que le médecin a désor-mais la possibilité d’indiquer sur l’arrêt de travail :

- soit que les sorties ne sont pas autorisées ;- soit que les sorties sont autorisées : l’assuré doit alorsrester présent à son domicile de 9 h à 11 h et de 14 h à16 h, sauf en cas de soins ou d’examens médicaux.

Toutefois, le médecin peut déroger à cette règle et autori-ser les sorties libres. Dans ce cas, il doit porter sur l’arrêtde travail les éléments d’ordre médical justifiant cette au-torisation.

Notons toutefois que les formulaires Cerfa doivent en-core être adaptés à cette réforme.

(Décret n° 2007-1348 du 12 septembre 2007 relatif auxheures de sorties autorisées en cas d’arrêt de travail)

Par Géraldine Angelini, juriste en droit social

Editions Tissot

veau poste proposé à Mme X.constitue un emploi similaire àcelui qu’elle occupait précédem-ment, tant au niveau des fonc-tions que des responsabilités.Mais le poste proposé s’accom-pagne d’une modification des ho-raires de travail, avec possibilitéd’un travail au-delà de 21 heures.Or, le passage, même partiel,d’un horaire de jour à un horairede nuit constitue une modificationdu contrat de travail qui doit êtreacceptée par le salarié et qui nepeut pas être imposée par l’em-ployeur.

(Cass. soc.,11 juillet 2007, n° 06-41.537)

LICENCIEMENT POUR ABSENCE

PROLONGÉE D’UN SALARIÉ MALADE

Ce qu’il a fait : Un employeur li-cencie un salarié, alléguant que lalongue maladie de ce dernier per-turbait le fonctionnement de l’en-treprise et nécessitait sonremplacement définitif. Le salarié conteste en justice sonlicenciement.

Pouvait-il agir ainsi ? Oui, l’em-ployeur pouvait agir ainsi. Il estétabli que l’état de santé du sala-rié n’est pas un motif licite de li-cenciement. En revanche, et saufen cas de clause conventionnellede garantie d’emploi, il est possi-ble de licencier si l’absence d’unsalarié malade perturbe le fonc-tionnement de l’entreprise et né-cessite son remplacementdéfinitif.

Si les fonctions de la personneabsente sont assurées par unautre membre du personnel,grâce à une simple réorganisationdes équipes au sein de l’entre-prise, il n’y a pas remplacementeffectif.

En revanche, si le remplacementdu salarié malade est assuré par

un autre salarié de l’entreprise etque cette mutation interne a per-mis l’embauche d’un nouveau sa-larié, ce remplacement estconsidéré comme définitif et ef-fectif et l’employeur peut licencierle salarié en longue maladie.

(Cass. soc., 26 septembre 2007,n° 06-43.029)

RTT ET JOURS FÉRIÉS

Ce qu’il a fait : Neuf salariés saisissent le conseil de pru-d’hommes d’une demande de rappel de salaire et de congéspayés afférents concernant lesjournées du 1er mai 2000, 2002et 2004. L’employeur a en effetconsidéré ces jours comme desjours de repos au titre de la réduction du temps de travail(RTT), en application de l’accordRTT conclu dans l’établissement.Il faut préciser que, dans cette société, une partie du personneltravaille en posté le 1er mai, de sorte que, pour l’employeur, ce jour est un jour normal de travail pour cette catégorie depersonnel.

Pouvait-il agir ainsi ? Non, l’em-ployeur ne pouvait pas agir ainsi.Les jours de repos acquis au titred’un accord RTT ne peuvent pasêtre positionnés sur un jour fériéchômé. Le 1er mai ne peut pasconstituer, lorsqu’il n’est pas tra-vaillé, une journée de temps librecomptabilisée parmi les jours derepos attribués au titre de l’accorden vigueur dans l’établissement.

(Cass. soc., 11 juillet 2007, n° 06-41.575)

Par Jean Batistat, juriste en droit social

Editions Tissot

Ce qu’il faut faire… Ce qu’il ne faut pas faire…

Conseils Fiscaux - sociaux

La Caraïbéenne d’Equipements N°2 - Page 48 - Mars 2008

Page 49: La Caraïbéenne d'Equipements N°2 - Mars 2008
Page 50: La Caraïbéenne d'Equipements N°2 - Mars 2008

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l’Actualité du BTP en Martinique

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BTP - Transport - Manutention - Outillage - Offres d’emplois

Transport de Granulats :

Où va-t-on ?

ENERGIE« C’est en travaillant tousensemble que nous arriverons à sortirdu piège énergé-tique… » Edouard Gamess :Directeur du SMEM

Les entreprises du BTP et la qualité

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Page 52: La Caraïbéenne d'Equipements N°2 - Mars 2008
Page 53: La Caraïbéenne d'Equipements N°2 - Mars 2008

d’équipementsla Caraïbéenne

Environnement

DéveloppementDurable

Déchets du BTPUn début d’analyse et de prise

de conscience en Martinique

Le SMEM :La prise en compte de l’environnement,

un atout pour l’entreprise.

&

Page 54: La Caraïbéenne d'Equipements N°2 - Mars 2008

La Caraïbéenne d’Equipements N°2 - Page 54 - Mars 2008

Les travaux de bâtiment en Marti-nique sont à l’origine d’une pro-duction annuelle d’environ 278

960 tonnes par an (estimation 2003)composés de 158 744 tonnes pour leBâtiment et 120 218 tonnes par an pourle TP. Ce sont des déchets de chantierde nature très diversifiée. On y retrouve en effet : - des Déchets Inertes tels que les gra-vats, le béton, les tuiles.., qui représen-tent environ 60 % del’ensemble desdéchets de chantier- des Déchets Industriels Banals (DIB)tels que les revêtements de sols et demurs, le bois, lesplastiques (embal-lages, tuyaux...) qui représentent envi-ron 30 % des déchets de chantier- des Déchets Industriels Spéciaux(DIS) tels que les résidus de peinture,les pots de colles, de joints,les déchetscontenant de l’amiante libre.., qui repré-sentent environ 6 % des déchets dechantier- des Emballages tels que les houssesPVC ou PE, les cartons, les palettes ....qui représententenviron 1% des dé-chets de chantier

Ces déchets proviennent soit deschutes ou des reprises de mise en oeu-vre (construction neuve),soit de la dé-pose des produits et matériaux(démolitions totales ou partielles).

La gestion des déchets est devenueplus onéreuse et plus complexe,compte tenu de l’évolution de la régle-mentation des deéchets et aux installa-tions classées pour la protection del’envirronnement.

En effet la loi n° 92-646 du 13 juillet1992 relative à l’élimination des dé-chets ainsi qu’auxinstallations classées

pour la protection de l’environnementqui a modifié la loi n° 75-633 du 15juil-let 1975 définit les nouveaux principesde la politique nationale de gestion desdéchets(comme la réduction de la pro-duction et de la nocivité des déchets)ainsi que ses modalitésd’application.Il s’agit notamment de:- la priorité donnée à toutes les filièresde valorisation (recyclage, récupérationd’énergie...), lestockage étant réservé àpartir de 2002 aux déchets «ultimes »

(i.e. dont la part valorisable danslesconditions technico-économiques dumoment a été extraite ou dont le carac-tère polluant nepeut être réduit),- la fin des décharges non contrôlées :tous les centres de stockage sont dés-ormais soumis à laloi du 19juillet 1976relative aux installations classées pourla protection de l’environnement,- la mise en place d’une taxe perçuepar tous les exploitants de centres destockage destinés àrecevoir des Dé-

Déchets du BTP en Martinique : La prise en compte de l’environnement, un atout pour l’entreprise…

Les entreprises du bâtiment commencent timidement à s’engager dans une dé-marche de protection de l’environnement en matière de gestion des déchets et depollution des eaux. Ceci leur permettra à terme, une maîtrise de leurs impacts surl’environnement, un respect des réglementations, une optimisation des coûts degestion et leur donnera un atout commercial considérable en terme d’image,de com-pétitivité et de dynamisme. Un rapide aperçu de la situation locale et des textes delois, notamment de la circulaire interministérielle du 15 février 2000 relative à laplanification de la gestion des déchets de chantiers du BTP.

Développement Durable

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chets Industriels Banals ou des dé-chets Industriels Spéciaux.

Il n’est en conséquence plus possibled’avoir, pour l’ensemble des déchetsdu bâtiment, unexutoire unique et gra-tuit compatible avec la réglementationen vigueur en matière deprotection del’environnement’. L’annexe n° 1 rap-pelle les filières accessibles à chaque-catégorie de déchets.

L’addition de ces dispositions aux nou-velles exigences en matière de trans-ports et devalorisation des emballagesa conduit à un bouleversement de lasituation pour le secteur duBâtimentqui voit les coûts d’élimination de sesdéchets augmenter très sensiblement.

Or la première loi relative à l’élimina-tion des déchets de 1975 prévoit quela responsabilité enmatière d’élimina-tion des déchets repose sur le déten-teur ou le producteur des déchets.La rédaction de l’article 1 ` de cette loi«Toute personne qui produit ou détientdes déchets» est suffisamment largepour que chacun des intervenants soit

concerné par le non-respect desdispo-sitions légales. Il ressort de la jurispru-dence française et européenne que lemaîtred’ouvrage peut être tenu pourresponsable (cas de la démolition d’unsilo à grains - Cour deCassation, 9 juin1993).

Notre dossier principal pour le nu-méro du mois de Juin sera consa-cré à ce sujet. Si vous avez destémoignages ou des suggestions,ecrivez nous par mail à l’adresse :[email protected] ou [email protected] encore téléphonez nous au 059675 54 31 ou 0696 73 26 26.RESERVÉ AUX ABONNÉS

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C.Equipements : Quel est la génêse dela création du SMEM ?E.GAMESS : Les communes sont les col-lectivités responsables de l’organisation decertains services publics de proximitécomme l’eau, le ramassage des ordures etla distribution de l’électricité. En métropoledepuis des dizaines d’années, elles ontcompris qu’en se regroupant dans dessyndicats, elles étaient plus fortes et plusoutillées pour organiser le service publicde l’électricité (maîtrise d’ouvrage des ré-seaux basse tension, pouvoir concédant.).En Outre Mer, et jusqu’en novembre 2002,l’Etat était l’autorité concédante sur la dis-tribution de l’électricité. C’est à cette date,que ce pouvoir à été rétrocédé aux com-munes de Martinique…et depuis janvier2003, c’est le SMEM qui s’occupe de ladistribution et de la fourniture de l’électri-cité en Martinique.Pour exercer cette compétence, il a décidéde faire appel à EDF (juillet 2003) qui jouele rôle d’exploitant pour son compte. Le SMEM, le propriétaire du réseau élec-trique se charge donc de le développer, del’entretenir et de le fiabiliser.

C.Equipements : Quelle est votremasse salariale ?E.GAMESS : Toutes actions confonduesc’est une vingtaine de personnes qui tra-vaillent au SMEM. Nous avons beaucoupplus de techniciens et d’ingénieurs qued’administratifs. Nous avons du personnel

jeune, fortement diplômé, à parité égaleentre hommes et femmes.

C.Equipements : Quelle est la problé-matique de l’énergie ?E.GAMESS : Il y a une problématique surl’électricité et une problématique sur l’éner-gie.- La problématique sur l’énergie c’estqu’à l’heure actuelle, nous payons l’élec-tricité 2 fois moins que ce qu’elle coûte à laproduction parce qu’elle est calculée surun tarif réglementé, administré et décidépar l’Etat sur la base du prix de calculé enFrance continentale et produit essentielle-ment par des centrales nucléaires d’où uncoût très faible. La production en Marti-nique est essentiellement d’ordre ther-mique.Ce prix administré devrait disparaître sousla pression de l’Europe. Il nous faut doncnous battre pour que ce tarif réglementéperdure en Martinique et faire en sorteque le coût de revient du prix de l’électricitéproduite en Martinique diminue. C’est dansce sens nous organisons et soutenonstoutes les actions qui visent a maîtriserl’énergie, à développer des énergies quisont peut-être plus coûteuses au démar-rage mais plus durables et moins chères.Nous favorisons et encourageons aussitout ce qui a trait au développement diver-sifié des sources des modes d’énergiespour la production de l’électricité.C’est par exemple faireentrer du gaz

pour ne pas être dépendant du pétrole etpousser à renouveler les parcs de produc-tion, pour pouvoir faire des usines de pro-duction d’électricité, plus économes enénergie.- La problématique de l’électricité c’estla qualité du réseau électrique. Permet-il d’alimenter tous les personnes etentreprises qui en ont besoin ?Est ce qu’il y a des coupures de courantsou non et à quelle fréquence? Est ce que la tension est bonne etconstante partout ? Est ce que ce réseau doit être enterré ouaérien ? Passe-t-il au bon endroit ? Toute une série de questions qui doiventêtre et qui sont posées afin d’assurer auxhabitants de Martinique, ce qu’il y a demieux pour eux, pour leurs enfants…pourdemain.

C.Equipements : Réseau élec-trique…c’est aussi le cas dernièrementpour le Gaz et le gazoduc non ?E.GAMESS : Nous pensons qu’il faut di-versifier les sources de production del’électricité, et se rabattre de plus en plussur des énergies renouvelables. En atten-dant, l’utilisation du gaz est une alterna-tive réaliste à l’utilisation du pétrole.L’objectif reste le mix énergétique.

ENERGIE : Le SMEM« C’est en travaillant tous ensemble que nous arriverons à sortir du piège énergétique… »

Crée en Janvier 2003, le Syndicat Mixte d’Electricité de la Martinique (Le SMEM) à une grande ambition : faire de la Marti-nique un territoire qui tend vers l’autonomie énergétique, avec unréseau de distribution d’électricité d’excellente qualité. Voulu parles 34 Communes et le Département, soutenu par la Région, leSMEM représente un outil majeur permettant dans une large me-sure de dessiner une Martinique à léguer aux générations futures…Rencontre avec Edouard GAMESS son Directeur Général…

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Nous avons été les premiers à nous po-sitionner pour l’arrivée du gaz. La problé-matique n’est plus d’utiliser le gaz ou pas,la décision est prise et le marché est là(EDF)…

Se pose la question du transport du gazdu Sud de la Martinique (lieu de son arri-vée) au Nord (Bellefontaine, principal lieude sa consommation par EDF à partir de2010) ?Deux options : 1°) par pipe-line sous marin sans vrai-ment de possibilité de changer quoi quece soit pour les quarante prochaines an-nées, 2°) sur la terre, comme nous le souhai-terions, avec des possibilités d’une distri-bution pour utilisation sur les principaleszones industrielles et d’habitations…Cette seconde solution, la plus astu-cieuse et adéquate pour la Martiniqueselon nous, permettrait demain à chacunde pouvoir se brancher sur le réseau etd’avoir une source complémentaired’énergie à « portée de mains »… Bien sur elle doit être étudiée sous tousses aspects techniques, commerciaux, fi-nanciers, juridiques,…

C.Equipements : Cela vous obligerait-il à changer de technologie de métier ?E.GAMESS : La distribution d’électricitéresterait toujours. En France les syndicatsélectriques prennent aussi les compé-tences de gaz et deviennent des syndi-cats d’énergie. Le « E » d’électricitédeviendrait le « E » d’énergie

C.Equipements : Avez- vous déjà descoûts pour savoir combien coûterai lasolution terrestre ?E.GAMESS : Ce n’est pas nous qui me-nons ce projet, ce sont des sociétés quifont partie du groupe Monplaisir qui est lepromoteur de cette opération, mais lecoût est évalué à environ 570 000 eurosle Km linéaire. Mais que ce soit le terres-tre ou le maritime, il faut prendre très ra-pidement une décision car le systèmedoit être opérationnel en 2010. C’est àcette date que le plus gros acheteur degaz de Martinique, EDF, va faire fonction-ner sa nouvelle usine.

C.Equipements : À quel niveau inter-vient le groupe Monplaisir ?E.GAMESS : Il est le promoteur c’est-à-

dire qu’il est l’investisseur qui est prêt àprendre le risque financier, technologique.Il lui faut des clients d’où le rôle que joueEDF.

C.Equipements : Qu’est-ce que leSMEM fait pour diminuer la consom-mation d’électricité en Martinique ?E.GAMESS : Beaucoup d’actions sontmenées. Nous essayons de sensibiliserchacun à ce problème d’économied’énergie, surtout les enfants. Ce sont près de 11 000 élèves de CE2 quiont participé à un spectacle interactif surce sujet. Pour pouvoir agir il faut connaî-tre …Nous avons fait aussi de l’action directeaprès le passage de l’ouragan Dean enaidant près de deux milliers de foyers àchanger leur électro-ménager. en le rem-plaçant par des appareils de classe « A »,bien plus économes.

Nous sommes même devenus produc-teur d’électricité sur la base des énergiesrenouvelables, en utilisant l’énergie so-laire et en la développant sur une dizainede communes (Schoelcher, Carbet, Ansed’Arlet,…).

Notre objectif est, à terme, de pouvoir ins-tallé sur tout les bâtiment publics (Etat,Collectivités territoriales, Hôpitaux, …)des unités solaires de production élec-triques.

C.Equipements : Comment vous fonc-tionnez, qui paye tout cela ?E.GAMESS : Nous finançons à 100%,mais ne faisons cela que pour les collec-tivités publiques et le para-public.

Cela représente des investissements fi-nanciers énormes sur des opérations oùle point de retour sur investissement est à10 ans. La logique c’est que nous supportonsl’amortissement financier de cet investis-sement et au bout du moment où le pro-jet devient rentable, nous utilisons l’argentdu bénéfice pour en mener d’autres.

Propos recueillis par Philippe PIED

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