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DE JYL ASHTON CUNNINGHAM L a plupart des planificateurs lancent des AO (appels d’offres) auprès d’hôtels plusieurs fois par année et nombre d’entre eux en maîtrisent parfaitement le processus. Cet article porte sur les principes et l’utilité des AO et sur les objectifs et les pièges potentiels de la négociation menée avec les hôtels, parfois même plusieurs années à l’avance. Dans le souci de vous procurer de l’informa- tion sur les principes de négo- ciation, Le Planificateur abor- dera ultérieurement les thèmes des visites de sites et des con- trats élaborés avec les hôtels. À moins de très bien con- naître la ville que vous projetez de visiter, pourquoi ne pas épargner votre temps et des efforts considérables en envoyant votre AO à l’office des congrès ou du tourisme (OCT) local ? Ils distribueront l’informa- tion à tous les hôtels dans un rayon déter- miné et recueilleront toutes les réponses pour vous. Cela est particulièrement important quand les AO sont surveillés par les services d’approvisionnement des compagnies puisque le recours aux OCT permet d’éviter le favoritisme d’un hôtel envers un planificateur. L’éthique avant tout Avant de lancer votre AO auprès d’hôtels, tentez de faire preuve de déontologie. Ne déclenchez pas le processus s’il existe déjà une relation avec une chaîne hôtelière qui l’emportera sur vos recommandations. Ce serait une perte de temps pour tout le monde. De même lorsque vous visiterez plusieurs sites pour votre événement. Comme un seul finira par détenir le contrat, limitez-vous à certaines offres, même si nombre d’entre elles pour- raient comprendre des services offerts gracieusement tels que des chambres ou des repas. D’ailleurs, c’est pour éviter ce genre de situation qu’un OCT peut intervenir. Aussi, certaines entreprises vont préférer payer entièrement la visite d’un site afin de rester complètement objectives dans leur décision et ne pas se laisser influencer par les faveurs qui leur sont offertes. Dans le rapport que vous présenterez à votre client ou à votre employeur sur l’opportu- nité de choisir un établissement plutôt qu’un autre, énoncez les faits et émettez des recommanda- tions stratégiques. Il est impor- tant de rester neutre et d’offrir votre expertise sans dénigrer un hôtel en particulier. Ce dernier pourrait en effet un jour répondre à tous vos besoins lors d’un événement futur, alors gardez l’esprit ouvert. Énoncez de façon claire et précise vos objectifs et les critères sur lesquels l’AO sera jugé. Par exemple, résumez les questions essentielles comme le prix des chambres, le prix de la location des salles et la pos- sibilité de respecter le budget de restauration et de bois- sons. Mais l’AO doit aussi inclure la grandeur des salles, l’emplacement, l’accessibilité, les chambres à prix supérieur et la proximité des halls d’exposition ou de la vie nocturne. Décrivez avec précision et franchise la composition du groupe que vous amènerez. Souvenez-vous : vous examinez l’hôtel mais l’hôtel, en retour, voudra recevoir des clients qu’il est à même d’accueillir. Ainsi, votre honnêteté vous le rendra en écartant tout malentendu et en avisant l’établissement de vos besoins spéciaux ou des mesures de sécurité à prendre en compte. SUITE À LA PAGE 3 Se fixer des objectifs et éviter les pièges des appels d’offre UN CONDENSÉ MENSUEL POUR INFORMER ET ÉCLAIRER LES PLANIFICATEURS WWW.LEPLANIFICATEUR.CA MARS 2007 - Édition négociation

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* Se fixer des objectifs et éviter les pièges des appels d'offre * Les sites qui en mettent plein la vue * Établir un budget d'exposition * Les téléprompteurs à la rescousse * Avez-vous pensé à Winnipeg ? * Les salons d'aéroport

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DE JYL ASHTON CUNNINGHAM

La plupart des planificateurs lancent des AO(appels d’offres) auprès d’hôtelsplusieurs fois par année et nombre

d’entre eux en maîtrisent parfaitement leprocessus. Cet article porte sur lesprincipes et l’utilité des AO et sur lesobjectifs et les pièges potentiels dela négociation menée avec leshôtels, parfois même plusieursannées à l’avance. Dans le soucide vous procurer de l’informa-tion sur les principes de négo-ciation, Le Planificateur abor-dera ultérieurement les thèmesdes visites de sites et des con-trats élaborés avec les hôtels.

À moins de très bien con-naître la ville que vous projetezde visiter, pourquoi ne pasépargner votre temps et des effortsconsidérables en envoyant votre AOà l’office des congrès ou du tourisme(OCT) local ? Ils distribueront l’informa-tion à tous les hôtels dans un rayon déter-miné et recueilleront toutes les réponses pourvous. Cela est particulièrement important quand lesAO sont surveillés par les services d’approvisionnement descompagnies puisque le recours aux OCT permet d’éviter lefavoritisme d’un hôtel envers un planificateur.

L’éthique avant toutAvant de lancer votre AO auprès d’hôtels, tentez de faire

preuve de déontologie. Ne déclenchez pas le processus s’il existedéjà une relation avec une chaîne hôtelière qui l’emportera sur vosrecommandations. Ce serait une perte de temps pour tout lemonde. De même lorsque vous visiterez plusieurs sites pour votreévénement. Comme un seul finira par détenir le contrat,

limitez-vous à certaines offres, même si nombre d’entre elles pour-raient comprendre des services offerts gracieusement tels que des

chambres ou des repas. D’ailleurs, c’est pour éviter cegenre de situation qu’un OCT peut intervenir.

Aussi, certaines entreprises vont préférerpayer entièrement la visite d’un site afin

de rester complètement objectives dansleur décision et ne pas se laisser

influencer par les faveurs qui leursont offertes.

Dans le rapport que vousprésenterez à votre client ou àvotre employeur sur l’opportu-nité de choisir un établissementplutôt qu’un autre, énoncez lesfaits et émettez des recommanda-tions stratégiques. Il est impor-tant de rester neutre et d’offrirvotre expertise sans dénigrer un

hôtel en particulier. Ce dernierpourrait en effet un jour répondre à

tous vos besoins lors d’un événementfutur, alors gardez l’esprit ouvert.

Énoncez de façon claire et précisevos objectifs et les critères sur lesquels

l’AO sera jugé. Par exemple, résumez lesquestions essentielles comme le prix des

chambres, le prix de la location des salles et la pos-sibilité de respecter le budget de restauration et de bois-

sons. Mais l’AO doit aussi inclure la grandeur des salles, l’emplacement, l’accessibilité, les chambres à prix supérieur et laproximité des halls d’exposition ou de la vie nocturne.

Décrivez avec précision et franchise la composition du groupeque vous amènerez. Souvenez-vous : vous examinez l’hôtel maisl’hôtel, en retour, voudra recevoir des clients qu’il est à même d’accueillir. Ainsi, votre honnêteté vous le rendra en écartant toutmalentendu et en avisant l’établissement de vos besoins spéciauxou des mesures de sécurité à prendre en compte.

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Se fixer des objectifs et éviterles pièges des appels d’offre

UN CONDENSÉ MENSUEL POUR INFORMER ET ÉCLAIRER LES PLANIFICATEURSWWW.LEPLANIFICATEUR.CAMARS 2007 - Édition négociation

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Vraiment ? Une vie de chien ?Vu les problèmes déjà existants de service à la clientèle de la

plupart des aéroports, ce qui suit pourra surprendre.Continental Airlines, qui prétend offrir les meilleurs services

qui soient aux animaux de compagnie, a récemment ouvert poureux le premier salon d’attente (alias chenil) aux États-Unis.

Les 102 mètres carrés du salon climatisé à l’aéroport interconti-nental George Bush de Houston (Texas) offrent des services de toi-lettage et d’exercice et des services généraux 24 heures sur 24 auxanimaux en transit. Ouâ !

Heure avancée : attention aux ordinateurs Vous vous rappelez la panique du bogue de l’an 2000 et la peur

que nos ordinateurs plantent ?Le 11 mars 2007 a peut-être été une autre journée à vous

arracher les cheveux. En vertu d’une loi sur l’heure avancée (HA)votée il y a deux ans, les É.-U. avancent l’heure trois semaines plustôt, ce qui risque de laisser dans le noir certains ordinateurs plusanciens.

La loi fédérale américaine sur l’heure avancée n’oblige aucunerégion à appliquer l’heure d’été. Mais l’état qui décide d’observerl’HA doit respecter les dates de début et de fin fixées par la loi. De1986 à 2006, le changement se faisait le premier dimanche d’avrilet le dernier d’octobre.

À partir de 2007, il se fera le deuxième dimanche de mars et le premier de novembre, ce qui prolonge d’environ un moisl’heure d’été.

Halifax et les Jeux du CanadaHalifax accueillera les Jeux du Canada de 2011. Choisie par le

Conseil des Jeux du Canada, la ville de 380 000 habitants l’aemporté sur deux autres villes néo-écossaises, Antigonish et Truro.Les Jeux ont lieu tous les deux ans, hiver et été en alternance.

Le gouvernement provincial et la ville d’Halifax ont récemmentannoncé qu’ils retiraient leur candidature aux Jeux duCommonwealth de 2014 face aux critiques croissantes de la haussedu coût projeté de l’événement.

Cuba, une valise, un rabaisAller à La Havane sans payer le plein tarif ? Donnez un coup de

fil à Antillas Express de Montréal. La compagnie offre un rabaisaux clients qui passeront une valise au-delà des douanes cubaines.Selon la Presse Canadienne, la compagnie affirme qu’elle sert desimple intermédiaire pour les cubains expatriés désireux d’envoy-er à Cuba des articles ordinaires qu’on y trouve difficilement etque c’est tout à fait légal.

Sur le Web : www.antillas-express.com

Littérature et tourisme font bon ménageCela vous dirait-il de visiter Paris pour mieux comprendre Les

Misérables ? Horizons Literary Sojourns offre des voyages et desdiscussions dans les endroits qui ont inspiré les grands auteurs.

Context est une autre compagnie du genre : Paris et ses sociétéssœurs à Rome, Florence et Naples offrent des visites avec desarchitectes, des historiens et des archéologues pour explorerautrement les villes où ils travaillent.

Sur le Web : www.horizon-co.com ou www.contexttravel.com

Pour votre information

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Être précis vous aidera à obtenir une réponse appropriée

Votre fournisseur appréciera, dès le début des négociations,connaître clairement les objectifs de la réunion ou de la conférence.Décrire le déroulement de l’événement le plus en détail possible,du bloc des chambres à l’espace de réunions, en passant par leramassage éventuel du matériel lui permettra de rencontrer aumieux toutes vos exigences. Ces exigences peuvent être mises enavant sous forme de tirés dans la proposition afin d’être les plusclaires possible.

Cela valide premièrement l’AO et fournit en second lieu, auplanificateur et à l’établissement concerné, des outils de négocia-tion très utiles. Pour les salles de réunions, spécifiez toujours lasurface (réclamez-en au moins 30 pour cent de plus pour tenircompte de l’AV et d’un nombre peut-être plus grand de partici-pants) et définissez clairement la hauteur minimum du plafond,l’absence de colonne ou d’autre obstacle et l’accessibilité à cettesalle. Demandez à ce que le nom des salles que vous louerez appa-raisse dans la proposition. Déterminez si elles doivent êtreréservées pendant 24 heures sachant que cette information peutinfluencer le prix de l’espace loué. Si le même site peut être réservépar un autre groupe entre deux réunions, votre fournisseur devraitêtre en mesure de vous offrir un meilleur tarif.

Définissez aussi précisément que possible vos besoins en nour-riture et en boissons : ces deux facteurs tiennent un rôle immensedans les calculs de l’hôtel sur la location des chambres, les perteset la marge bénéficiaire. Établissez clairement les paramètresbudgétaires pour chaque repas et demandez si le type de service(buffet ou à l’assiette) joue sur le coût final.

Dans l’AO, demandez à l’hôtel quelles sont ses politiques en matière de responsabilité et de pratiques, des éléments qui gagnent en importance dans les grandes villes et chaîneshôtelières. Un simple questionnaire de type Oui ou Non sur ses pratiques de recyclage, d’utilisation de produits jetables, deservice de blanchisserie et de combustion utilisé pour le chauffageet la climatisation, fournirait des éléments de réflexion intéressants.

Demandez d’avance quels sont les équipements gratuits et inci-tatifs et ayez des attentes réalistes. Une chambre gratuite partranche de 40 payées, c’est excellent – une sur 50, c’est très bienpour une réservation faite deux ans d’avance ou plus.

Les responsables de l’événement n’assumeront pas tous lescoûts, donc mieux vaut vous renseigner sur les prix des servicesInternet, du stationnement et de tout autre élément payable par lesdélégués. Toute économie sur ces éléments peut servir d’argumenten faveur de l’événement et de preuve de votre souci pour lesintérêts des délégués.

Une fois les réponses à l’AO reçues et leur examen terminé, uncertain tri peut s’imposer. La tâche peut sembler un peu effrayanteau départ mais elle est plus facile qu’il ne paraît.

D’abord, préparez une matrice des questions initiales de l’AOet des hôtels qui se qualifient. Dans les premières colonnes, pré-cisez quels sont les coûts, puis si les chambres et les salles de réu-nions sont disponibles et si elles conviennent.

Il y reste des cases blanches ? Cela signifie que l’hôtel n’a pasrépondu à la question – peut-être par simple oubli. S’il répond àtoutes les autres exigences, donnez-lui le bénéfice du doute etdemandez-lui de répondre aux questions omises pour passer à l’é-tape suivante. S’il ne fournit pas l’information, préparez-vous à le

retrancher du processus.Quant au prix des chambres, certains hôtels proposent leurs

tarifs courants avec une clause sur la possibilité d’une hausse de 5pour cent par année jusqu’à la tenue de l’événement. Calculez letarif final maximal et inscrivez-le dans la matrice.

Si vous n’avez jamais vu la propriété, visitez son site Web à larecherche de plans d’étage pour vous assurer que les salles de réu-nions proposées respectent ou dépassent vos exigences. Si lesquestions d’accessibilité sont restées sans réponse, faites-en lesuivi avant de visiter l’emplacement.

Une fois la matrice complétée (le temps que vous y consacrezen vaut vraiment la peine), soumettez les résultats à toute person-ne impliquée dans le processus de sélection et contactez l’OCTpour organiser une visite des sites retenus pour les étapes suivantes.

Nous espérons que l’information ci-dessus vous donnera uneidée concise et juste des AO auprès des hôtels. Nous recevronsavec plaisir tout commentaire ou conseil d’intérêt pour nos lecteurs.

• • •

Jyl Ashton Cunningham, CMP, est rédactrice adjointe auPlanificateur et propriétaire de JAAC Events à Oakville (Ontario)[email protected] - Jyl recevra avec plaisir tous vos commentairessur ses articles.

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Pourquoi Le Planificateur est-il devenu le numéro 1 des publica-tions pour les planificateurs au Canada en moins de cinq ans ?

En deux mots, parce que nous leur donnons de l’informationutile. Cela s’explique facilement : nos rédacteurs sont eux-mêmesdes planificateurs ou sont impliqués dans le domaine de près ou deloin. Pour preuve, notre rédactrice de Toronto Jyl AshtonCunningham était récemment à Montréal pour visiter un grandhôtel, ou encore, notre associée Camille Lay planifiait un événe-ment pour une entreprise ; enfin, j’animais la soirée des Oscars àl’hôtel Omni Mont-Royal, alors que notre collègue, Mike Auctor,s’occupait d’un client comme d’habitude. Bref, nous savons de quoinous parlons et nous sommes aussi à votre écoute lorsque vousvous adressez à nous, comme vous le verrez dans les commentairesde nos lecteurs que nous avons publiés sur les sites avec vue.

Nous vivons ce que vous vivez et nos besoins sont les mêmesque les vôtres. C’est pourquoi lorsque nous abordons un sujet quivous concerne ou que nous faisons appel à un professionnel de l’in-dustrie pour le faire, nous possédons quelque chose d’impossible àfeindre : la crédibilité.

Ainsi, imprimer Le Planificateur en couleur n’a jamais été notrepremier souci, même si vous en verrez de plus en plus dans les moisqui viennent, à la demande de certains annonceurs. Nous sommesbeaucoup plus qu’un magazine de coin de table et notre premier buta toujours été de vous donner de l’information indispensable à votre

profession. Nous en sommes fiers et nous aimonsdire que « nous ne vendons pas du vent ».

Donc, si vous avez de l’information que nouspouvons diffuser pour mieux informer les planificateurs, faites-nous signe. J’ai toujourshâte d’avoir de vos nouvelles.

Des sites avec vue 6 & 8Des lecteurs du Planificateur partagent avec nous dans cette rubrique quelques-uns de leurs sites avec vue préférés, dont certains vous surprendront peut-être.

Bâtir un budget d’exposition 10Selon Barry Siskind, si vous êtes responsable d’exposition et avez besoin de garder le contrôle de votre projet, tout commence à partir du budget.

Téléprompteur pour éviter 13l’impromptuS’exprimer en public peut vous rendre nerveuxmais les téléprompteurs peuvent soulager tous présentateurs, même les plus timides.

Enquête du Planificateur 14Ce mois-ci, nous nous sommes penchés sur les blogs et sur l’intérêt des planificateurs pour ce nouveau phénomène.

Conseils aux planificateurs 15Notre incontournable conseiller en planification Peter de Jager vous explique comment recruter le conférencier le mieux adapter à votre événement.

Winnipeg, une ville 16pleine de ressourcesBerceau du groupe Guess Who et connue pour son rude hiver, Winnipeg à bien plus à offrir aux planificateurs d’événements.

Les salons d’aéroport 18Que diriez-vous d’un traitement de Première classe avant même de monter à bord d’un avion ? Les salons d’aéroport semblent être une solution abordable.

Être planificatrice et avoir 21une allure de starÉconome mais définitivement féminine ? L’entrepreneuse Sharon Gaul a pensé au concept qui vous sauvera et nous est présentée par notre collaboratrice Vanessa Baudry.

• • •

C’est notre spécialité

Concept et réalisation par :

2105, rue de la Montagne, bureau 100 • Montréal (Québec) • H3G 1Z8Téléphone : (514) 849-6841 poste 333 • Fax : (514) 284-2282

www.leplanificateur.ca

Vos commentaires sont appréciés :[email protected]

Rédacteur : Leo Gervais, [email protected]édactrice adjointe : Camille Lay, [email protected]

Traductrice : Louise VillemaireAdministration : Tania Joanis, Patricia Lemus

Collaborateurs : Mike Auctor, Vanessa Baudry, Anne Biarritz, Jyl Ashton Cunningham, Nathalie Caron, Peter De Jager, Matt Riopel

Barry Siskind, Harriet Wezena

Le Planificateur est diffusé mensuellement à 12 500 professionnels canadiens de l’industrie du tourisme et des affaires.

Le Planificateur utilise du papier recyclé

post consommation 30%Poste-publication No. 40934013

Mot du rédacteur DANS CE NUMÉRO

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Winnipega du sens !

« J’étais particulièrement fier de tenir notre congrèsnational CUPE au Centre des congrès de Winnipeg dans

ma ville natale de Winnipeg. J’aimerais remercier tout lepersonnel du Centre des congrès de Winnipeg pour nous

avoir aidés à réaliser avec grand succès notre congrès national. »

Paul MoistPrésident CUPE National

Visitez notre site web au www.wcc.mb.ca ouappelez-nous sans frais au 1-800-565-7776

Sandra Wood, Directrice de réunion annuelleCanadian Medical Association/

Association Médicale Canadienne

« Winnipeg est une ville remarquable pour une conférence et le Centre des congrès est un excellent site

pour accueillir les réunions. »

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SudokuD’origine japonaise, chaque case doit contenir un

chiffre de 1 à 9 de façon à n’utiliser chaque chiffrequ’une fois par ligne, colonne et grille.

SUDOKU SUR LE WEB :www.websudoku.com

www.sudoweb.comwww.dailysudoku.comwww.sudokupuzz.com

Niveau facile Réponse à la page 16.

Niveau moyen Réponse à la page 16.

DE LEO GERVAIS

Les amateurs de sudoku le savent : plus on y joue régulière-ment, plus on aime bien y revenir dès que l’on a quelques

minutes de répit. C’est dans cette optique que de plus en plus de gadgets de

pointe offrent ce jeu savant, y compris le Treo 700p et l’iPodd’Apple.

Avec le Treo, on peut jouer en ligne avec d’autres amateurs desudoku grâce à la version de Real Dice Inc. qui rend le sudoku inter-actif. Mais, mettre une réponse provisoire est plus difficile qu’avecun crayon et du papier, comme le font la plupart des joueurs.

L’iPod, de sont côté, a adopté un arrière-plan très coloré pour son jeu EA Sudoku d’Electronic Arts Inc. vendu chez iTunes.Pour souligner l’origine japonaise du jeu, ce dernier a choisi unemusique de fond asiatique et des scènes d’Extrême-Orient. Lamolette de l’iPod n’est peut-être pas idéale pour saisir les chiffresdans les 81 cases de la grille, mais ce n’est pas cher payer si vousêtes accro.

Seul contrainte : ces avancées technologiques demandent uncertain temps pour s’y familiariser.

Sur le Web :www.apple.com/ituneswww.palm.com

La technologie auservice du sudoku

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En tant que ges-tionnaire d’exposition,vous avez le devoir debien répartir vosressources et de remet-tre à votre directiondes rapports de résul-

tats exacts. Sans argent, rien n’est possible.L’efficacité de votre programme d’expositionrepose donc sur un budget bien équilibré.

Commencez par trouver la source devos budgets. Souvent, ils semblent surgirde nulle part. Comme par magie, un chiffreapparaît dans vos comptes dont vous dis-poserez pour l’exposition et le marketingde l’événement. La détermination dubudget peut aussi découler des coûts del’année précédente. Vous avez dépensé Xdollars la dernière fois, donc cette année,vous devriez pouvoir dépenser X, plus oumoins 10 pour cent.

Aujourd’hui, vous repartez à zéro. C’estle début d’une ère nouvelle dans la gestiondes expositions pour votre organisation, lemoment de passer l’éponge et de toutrecommencer.

Il faut une approche nouvelle, axée surles résultats. Cette dernière commence parl’établissement d’objectifs mesurables etréalistes et par la réponse à la question : «Combien me faut-il pour atteindre cesobjectifs ? ».

Voici une approche en trois étapes.

1. Créez votre liste de vœuxEn élaborant votre budget à partir de ce

que vous voulez accomplir, prenez en

compte tous les aspects budgétaires, ycompris :

• la conception et l’exécution de l’exposition

• le transport• les services (location d’espace, mob-

ilier, électricité, A/V, nettoyage, etc.)• le personnel du stand (indemnité

journalière, déplacements, formation, etc.)• la promotion (publicité, marketing,

parrainages, etc.)• l’accueil

Faites comme si vous n’aviez aucunecontrainte budgétaire, comme si vous dis-posiez de toutes les ressources nécessairespour mettre votre plan en œuvre.

2. Comparez les coûts Comparez vos chiffres coûts/revenus

en vous basant sur vos expositions précé-dentes et les accomplissements que vous enavez retirés. De même des efforts en mar-keting dont vous avez fait preuve aupara-vant. Que donne la comparaison ?Maintenant, ajoutez-y une pointe de réal-isme. Par exemple, vous avez présumé à lapremière étape que vous pouviez dépenser25 000 $. Qu’en est-il réellement ? Parlez-enà votre direction et faites un peu derecherche sur les dépenses autoriséesantérieurement.

3. Tenez compte de la réalitéVous avez devant vous votre liste de vœux

et… la réalité. Il est alors temps de recoupervotre budget. Bien qu’il semble que vous n’aurez probablement pas toutes lesressources nécessaires pour réaliser vos

souhaits, il est bon d’élaborer un budget à par-tir des besoins que vous pensez nécessairespour réaliser un bon travail. Cela vous forceraà regarder l’ensemble du programme plutôtqu’un seul élément, comme le stand ou la pro-motion. Vous serez ainsi capable d’élaborer unbudget réaliste incluant les ressources pourtous les aspects de l’exposition.

Coûts croissants, nouvelles technolo-gies, exigences des syndicats et des exposi-tions, méthodes toujours renouvelées sontautant de défis à relever. La solution n’estpas d’élaborer votre budget dans le videmais d’obtenir de l’aide auprès de vos four-nisseurs. Parlez-leur franchement etdemandez-leur des prix et des estimationsapproximatives fondés sur vos objectifs. Cene seront que des estimations approxima-tives mais venant d’un spécialiste de l’in-dustrie, elles seront probablement beau-coup plus réalistes que les vôtres.Souvenez-vous que demander de l’aide nevous oblige à rien. Soyez honnête avec vosfournisseurs en leur précisant que vousessayez d’élaborer une première version devotre budget et en les informant qu’il yaura peut-être un appel d’offres avant lechoix final d’un fournisseur.

En suivant ces trois étapes et en gardantl’œil fixé sur vos résultats, vous aurez fait ungrand pas vers la réussite de votre exposition.

• • •

Avec l’aimable autorisation de l’auteur.Barry Siskind est un grand expert sur les salonsà l’intention des professionnels et des consom-mateurs en Amérique du Nord, le président del’International Training and ManagementCompany et l’auteur de plusieurs livres.

Envoyez-lui un courriel à : [email protected].

Établir un budget d’expositionDE BARRY SISKIND

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Un planificateur enamour avec Québec

Voici ce qu’un lecteur du Planificateur pense deQuébec... (Témoignage traduit de l’anglais)

« Ma ville préférée pour la rencontre annuelle denos concessionnaires est Québec, une ville étonnantequi marie charme du vieux continent et commoditésdu nouveau monde. La chaleur et la beauté de la villeintra-muros sont sans égales en Amérique du Nord.Les délices offerts par plusieurs restaurants sont mer-veilleux et devant la richesse des choix, le palais nepeut qu’en redemander.

Plus important, les installations de réunions sonttrès impressionnantes. Celles de certains hôtels sontparmi les meilleures d’Amérique du Nord. Je suisparticulièrement impressionné par le Hilton.L’attention au détail et la qualité générale alliées auservice chaleureux, aimable et très obligeant sontexcellentes. Et cela vaut pour beaucoup d’autres pro-priétés.

Son centre de congrès est peut-être le meilleurd’Amérique du Nord. Peut-être pas le plus grand,mais ce qu’il offre est sans pareil. C’est vrai descuisines, qui préparent certains des mets les plus finsde la ville, mais aussi de l’attention au client. Le per-sonnel est fier du service donné et cela se reflète dansses manières et son amabilité.

Bref, je recommanderais Québec à n’importe qui,sans hésiter. Hitachi y est allé cinq fois pour sa ren-contre annuelle des concessionnaires. Nos conces-sionnaires l’adorent et beaucoup prolongent leurséjour et se promettent d’y retourner. »

Joe Ragonese Directeur des

communications commerciales Hitachi

« LE PREMIER PRINCIPE pour

réussir est de tomber

amoureux de son travail. »

Soeur Marie-Laurette

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Les planificateurs nous voient. N’ont-ils pas besoin de vous voir ? Appelez-nous au (514) 849-6841 ext. 331

« Je conserve tous les numéros et je m’y réfère souvent.»

« J’ai lu Le Planificateur du début à la fin... »

« Je prends toujours le temps de lire Le Planificateur...»

« Des informations réaliste qu’un planificateur peut vraiment utiliser. »www.leplanificateur.ca

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Se jeter à l’eauwww.entrepreneur.comDéjà rêvé de changer de travail sans avoir à replonger dansune autre culture d’entreprise ? C’est peut-être le moment devous jeter à l’eau. Beaucoup de planificateurs travaillent àleur compte et ce site Web est plein d’astuces géniales et d’ar-ticles sur comment être son propre patron.

Créer une campagne par courriel sans embuchewww.constantcontact.comVous aimeriez créer une campagne publicitaire dynamiquemais pensez que cela représente trop de travail ? Un de noschers lecteurs nous à suggéré ce site Web qui peut vous aider àorganiser une campagne par courriel efficace, en partant derien.

Pour des réunions efficaceswww.effectivemeetings.comVous êtes-vous déjà dit : « mais qu’est-ce que je fais ici » ? Ouencore : « cette réunion est-elle vraiment nécessaire » ? Voiciun site avec des dizaines d’articles pertinents sur les réu-nions et ce qu’elles entraînent. Une vraie ressource pour unefacette importante de votre travail.

Britannica, pour toujours www.britannica.comFini le temps où chaque salon s’ornait de l’encyclopédieBritannica, et cela, grâce à Internet. L’encyclopédie a biencompris et s’y est mise elle aussi. La bonne nouvelle, c’estqu’elle se consulte gratuitement ! Profitez de cette ressourcetout en vous affairant à vos tâches informatiques et furetezdes sujets triés par thème ou par ordre alphabétique à traversdes milliers d’articles bien écrits.

• • •Vous aimeriez faire connaître un site Web à d’autresplanificateurs ? Envoyez un courriel à : [email protected].

Événements à venir

Du 18 au 20 marsMeeting Professionals International, PEC-Europe(Conférence d’Éducation Professionnelle ).Copenhague,Danemark. Contact : (972) 702-3000, www.mpiweb.org.

Du 25 au 28 mars Association of Collegiate Conference and EventsDirector-International, Conférence annuelle, HôtelRenaissance Harborplace , Baltimore, Maryland. Contact : (877) 502-2233, www.acced-i.org.

Du 17 au 19 avril IMEX, Salon international des voyages incitatifs, MesseFrankfurt, Allemagne. Contact : (011) 44-1273-227311,www.imex-frankfurt.com.

Du 19 au 22 avril International Association of Conference Centers,Conférence annuelle, The Heldrich, Nouveau Brunswick,NJ. Contact : (314) 993-8575, www.iacconline.org.

Du 29 au 31 juillet Meeting Professionals International, World EducationCongress, Montréal, Québec. Contact : (972) 702-3000,www.mpiweb.org.

• • •

Un événement à souligner ? Écrivez-nous à : [email protected].

Sites Web d’intérêtAGENDA

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Les téléprompteurs à la rescousseDE LEO GERVAIS

Le téléprompteur est un appareil sur lequel défilent des textesdactylographiés dans les studios de télévision, durant lesréunions ou les concerts. Cet outil permet au lecteur de

délivrer son discours sans perdre de vue ses spectateurs etreprésente une version avancée des cartes mémo, habituellementutilisées.

Les écrans doivent être placés à une certaine hauteur pour don-ner l’impression que le lecteur regarde l’auditoire. L’utilisation dedeux écrans produira un meilleur effet puisque le lecteur pourrafaire face à l’ensemble de la salle en passant de l’un à l’autre sansrester figé sur un seul écran.

L’écriture phonétique aide aussi les personnes qui émettent leurdiscours dans une autre langue que la leur.

On utilise parfois un téléprompteur lors un concert pour aiderun artiste a surmonter les défaillances de sa mémoire. Ce peut êtrele même type d’appareil que celui d’un discours ou bien un simplemoniteur encastré dans le sol de la scène. Des chanteurs bien con-nus ont régulièrement utilisé un téléprompteur, parmi lesquelsFrank Sinatra, Bruce Springsteen, Axl Rose de Guns N' Roses, EltonJohn, Ozzy Osbourne ou encore Bernard Sumner de New Order.

Jess Oppenheimer, le producteur de la série I Love Lucy, seréclame à juste titre concepteur original du téléprompteur et a reçuun brevet américain pour sa création.

D’abord utilisé pour permettre à Lucille Ball de lire des public-ités à l’écran, il est vite devenu partie intégrante du téléjournal.

Quand utiliser le téléprompteur ?Quand devez-vous encourager l’utilisation d’un téléprompteur ?

Les occasions ne manquent pas. Fort d’une expérience dans ledomaine, l’opérateur de téléprompteur Matt Riopel de MaisonTandem, dresse ici pour vous une liste des cas les plus communs.Selon lui, il est recommandé d’avoir recours à un téléprompteur :

1. Quand le présentateur est trop nerveux ou n’a pas eu letemps de répéter son discours et veut avoir l’air aussi profession-nel et maître de la situation que possible.

2. Quand le présentateur risque de trébucher sur une informa-tion technique à donner.

3. Quand le contenu est essentiel à la mission : des données surles ventes qui peuvent influer sur l’avenir de la compagnie parexemple.

4. Quand le présentateur ne veut pas s’inquiéter du contenu etpréfère se concentrer sur l’élocution, le langage du corps et le con-tact visuel constant avec l’auditoire.

5. Quand les organisateurs ont besoin de chronométrer lesprésentations et de contrôler les discours improvisés.

6. Quand la présentation sur scène est très élaborée et quechaque élément doit être parfaitement minuté.

Nous n’avons fait que survoler les possibilités d’utilisationd’un téléprompteur. Les intéressés auraient avantage à essayercette technologie. La plupart des personnes qui ont déjà utilisécette technologie ont du mal à s’en passer.

Des conférences gratuites seront données en 2007 sur les aspectstechnologiques des représentations sur scène : outre des descrip-tions et démonstrations de téléprompteur, on y présentera un sys-tème électronique perfectionné de réponse d’audience. Pour toutequestion sur le thème de cet article, contactez Matt Riopel deMaison Tandem au 514-849-2011, poste 325.

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Selon le dernier sondage du Planificateur, les planifica-teurs ne sont pas des fanas des blogs, ni pour les créer ni

pour les lire. Les blogs sont devenus un phénomèned’Internet et, en théorie, un moyen pour les gens ordinairesd’exposer leurs opinions librement, sans contrainte. En réal-ité, ils relèvent plus de la vocifération que de la révélation et,le plus souvent, l’information demeure sans autre vérifica-tion crédible que celle de l’auteur. Nos lecteurs semblentainsi s’entendre pour dire que la plupart des blogs nereprésentent que du bla-bla.

Consultez-vous des blogs?10% répondent OUI90% répondent NON

Écrivez-vous sur des blogs?2% répondent OUI98% répondent NON

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Conseils aux planificateurs Conseil 1 : Pour choisir un conférencier,

regardez la valeur de son message et sa capac-ité à envoûter votre auditoire, et non sur lecachet qu’il est censé demander.

Une fois que vous avez opté pour votreconférencier principal, négociez.

Règle numéro 1 :Faites au moins une contre-offre à toute proposition qui vous

est faite.

Règle numéro 2 :Si ce qu’il demande dépasse de loin votre budget, avouez-le…

et dites-lui quel est votre budget. N’en ayez pas honte, dites-le toutsimplement. Votre budget ne l’insultera PAS.

Souvenez-vous que les cachets ne sont pas coulés dans le béton(peu importe les préjugés), et ne sont pas comme des « lois » maisplutôt comme des « indications ». Croyez-le ou non, il n’y a pasque l’argent qui compte pour les conférenciers. Mais, souvenez-vous que la visibilité que vous leur offrez n’est pas toujours un bonargument. On peut en mourir.

Conseil 2 : Respectez l’horaire. Vous avez payé des mégadol-lars pour que le conférencier vous parle pendant tant de minutes.Si vous voulez qu’il vous livre la meilleure performance possible,allouez-lui le temps promis.

Un conférencier professionnel ne vous rendra jamais la vie plusdifficile qu’elle n’est. Jamais il ne dépassera le temps alloué. Degrâce, rendez-lui la pareille. Protégez le temps que vous lui avezdonné, il en a besoin pour faire de son mieux. (Bien qu’il fera deson mieux, peu importe le temps dont il disposera.)

Conseil 3 : Distribuez des formulaires d’évaluation du con-férencier, lisez-les et prêtez attention à ce qu’ils vous disent. Larétroaction vaut de l’or, ne ratez pas une occasion de vous pencheret de la ramasser.

Conseil 4 : Dans la limite du raisonnable, profitez au maximumde votre conférencier professionnel.

a. Est-il prêt à rencontrer les animateurs d’ateliers la veille de laréunion pour leur donner quelques tuyaux d’expert ?

b. Est-il prêt à rencontrer les membres principaux ou les mem-bres du Conseil ou les membres étudiants, lors d’un déjeuner oudîner ?

c. Pendant qu’il est là, accepterait-il de prendre aussi la paroledevant la chambre de commerce locale ?

d. Est-il prêt à rencontrer les médias avant la conférence ?e. Va-t-il vous donner un article de suivi pour votre bulletin

d’information? site Web ?f. Va-t-il donner des livres et du matériel pour des tirages ? g. Va-t-il autographier des livres dans un des stands marchands ?

Vous ne pourrez pas tout avoir et tout ne sera pas gratuit maisle conférencier qui veut créer une relation durable avec votre asso-ciation sera plus que prêt à faire une, deux ou trois choses. Cela necoûte rien de demander.

Conseil 5 : Je gagne ma vie en parlant, mais… voici un secretbien gardé. Les conférenciers ne font pas le succès de votre réu-nion. Ils apportent seulement une expérience dont vos participantspourront discuter. Assurez-vous de prévoir assez de temps deréseautage pendant votre conférence. Courir de conférencier enconférencier n’est pas une conférence, mais un marathon.

Conseil 6 : Google est votre ami. Quand quelqu’un vous donne desréférences clients, il vous donne forcément des noms de clients dont lescommentaires seront positifs. Ce n’est pas un secret mais une évidence.Donc… allez sur Internet et interrogez Google sur ce conférencier.Parlez à des personnes qu’il n’a pas données comme références.

Conseil 7 : Et après cela ? Si un conférencier a fait du bon tra-vail, écrivez-lui une lettre de remerciement ou de référence épous-touflante et passez le mot à vos pairs sur la façon dont il a con-tribué au succès de votre réunion.

Écrit par Peter de Jager, un conférencier/auteur/consultant sur lagestion du changement. Pour en savoir plus et le joindre, visitez le sitewww.technobility.com – reproduit par l’ASAE avec son autorisation.

DE PETER DE JAGER

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DE LEO GERVAIS

Planificateurs, sachez que si Winnipegn’apparaît pas sur votre radar, elle ledevrait parce qu’elle a tout pour plaire.

En effet, la plus grande ville du centredu pays est située au Manitoba, presqueexactement au centre de l’Amérique duNord. C’est une métropole animée de 700000 habitants, soit 65% de la population dela province.

Sa situation géographique au confluentdes rivières Rouge et Assiniboine en faisait

autrefois un poste de commerce importantpour les tribus autochtones. Elles yéchangeaient fourrures, coquillages, perleset autres articles.

En 1738, de la Vérendrye a été le pre-mier Européen à découvrir l’endroit. En1812, Lord Selkirk convainc 105 fermiersécossais d’y fonder la colonie de la rivièreRouge. Aujourd’hui, on y trouve plus de100 groupes ethniques, qui parlent 80langues et enrichissent la vie culturelle etartistique de la ville.

Faits importants sur lesréunions et congrès

• Au cours de 2006, DestinationWinnipeg et ses partenaires ont obtenu laconfirmation de 145 conférences prévuespour la période de 2006 à 2012 ; des réu-nions et des congrès qui amèneront àWinnipeg plus de 46 000 délégués et desdépenses associées estimées à plus de 40millions de dollars.

• 2006 a aussi accueilli 13 événements àtravers toute la ville et des dépensesdirectes estimées à quelque 10 000 000 $.

• Les hôtels de Winnipeg offrent un

total de 320 223 pieds carrés d’espaces deréunions.

• Le Winnipeg Convention Centre(WCC) offre 160 000 pieds carrés d’espacesur trois étages, dont un auditoriumdernier cri de 5 100 pieds carrés avec écranet qualité sonore dignes d’un cinéma.

Le bureau de service à la clientèle per-manent qui y a été rajouté permettra auWCC de consolider son service à la clien-tèle déjà primé. Le centre des congrès arécemment reçu le prix 2007 des lecteurs deM&C remis par M&IT, publication de l’in-dustrie.

• Les endroits hors site offrent 188 843pieds carrés supplémentaires.

• La ville compte 6 600 chambres d’hô-tel dont 3 000 au centre-ville.

Le saviez-vous ?• En 1970, le groupe de musique local

The Guess Who s’est lancé sur la scèneinternationale avec American Woman et avendu plus de disques que tous lesgroupes du monde, Beatles et Doors com-pris. Certains membres du groupe initialfont encore des tournées sous des nomsdifférents.

• Winnipeg accueille la plus grandecommunauté franco-canadienne à l’ouestdes Grands Lacs.

• Folkorama est le plus grand festivalfolklorique multiculturel d’Amérique duNord. Selon l’Organisation mondiale dutourisme, c’est celui qui illustre le mieux laculture canadienne.

• Winnipeg produit 25 000 livres decaviar doré – souvent médaillé d’or – et levend à certains des plus grands restaurantsdu monde.

• Winnipeg compte plus de 1 100restaurants – un nombre par habitantparmi les plus élevés d’Amérique du Nord.Des pirojki ukrainiens aux mets thaïs, enpassant par les pâtisseries allemandes et lesbistros français, la variété des cultures de laville met le monde à portée de… votrefourchette. Découvrez des quartiers multi-culturels, fidèles miroirs du patrimoine deleurs habitants.

SOLUTION SUDOKUFACILE - PAGE 9

SOLUTION SUDOKUMOYEN - PAGE 9

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Avez-vous pensé à Winnipeg ?

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• La Winnipeg Art Gallery abrite la plus grande collection d’art Inuit du monde.

• Folkorama est le plus grand festival folklorique multiculturel d’Amérique du Nord.Selon l’Organisation mondiale du tourisme, c’est celui qui illustre le mieux la culturecanadienne.

Le Winnipeg Folk Festival est un des plus vieux du monde. Avec plus de 130 jours defestivals, plus du tiers de l’année est dédié à diverses célébrations à Winnipeg.

• Winnipeg est aussi connue sous le petit nom de Winterpeg, surnom amusant qui luia été assigné à cause rafales de vent glacial au coin des rues Portage et Main.

• Union Station, la gare de Winnipeg, est l’œuvre des mêmes architectes que la gareUnion Grand Central Station de New-York.

• Le gouvernement canadien a classé l’Exchange District de Winnipeg site nationalgrâce à sa collection unique en Amérique du Nord de bâtiments en pierre taillée et ter-racotta du tournant du siècle dernier. On y a tourné Shall We Dance? et TheAssassination of Jesse James.

• Le chef des services secrets le plus célèbre de la Seconde Guerre mondiale – WilliamStephenson, dit l’Intrépide, a inspiré le 007 d’Ian Fleming. Il est né et a grandi àWinnipeg.

• British Airways a proclamé Oak Hammock Marsh la meilleure Expérience environ-nementale du monde.

Winnipeg détient une mine d’opportunitéspour les planificateurs d’événements

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Nouvelles hôtelièresLe Groupe Germain s’étend au Canada

Le Groupe Germain a choisi le centre-ville de Calgary pour son premier projet dedéveloppement dans l’Ouest canadien incluant hôtel, tour de bureaux et habitations. Lacompagnie ouvrira aussi un hôtel boutique au Maple Leaf Square de Toronto.

Le premier projet, Le Germain Calgary, comprendra 42 condos de luxe au-dessus dedeux édifices séparés – hôtel boutique de 150 chambres et tour de bureaux. Les trois élé-ments seront reliés par une passerelle couverte au centre. L’hôtel boutique, le sixième duGroupe Germain au Canada, plaira aux voyageurs d’affaires et à tous ceux qui ne pour-ront résister à ce mélange de luxe, de simplicité et d’un service exemplaire. Outre sonarchitecture novatrice et un riche aménagement intérieur, Le Germain Calgary exposerades œuvres d’artistes canadiens. Le groupe s’est engagé à investir 500 000 $ dans desœuvres d’art canadiennes pour le projet.

L’Hôtel Le Germain Maple Leaf Square sera le deuxième hôtel boutique du groupe àToronto. Jouxtant le Air Canada Centre, un des lieux de divertissement les plus occupésdu monde, il représente un investissement privé de 450 M$ et se focalisera sur ledéveloppement du sport et du divertissement. Il vient appuyer l’initiative de construc-tion de Toronto, il revitalise les terrains ferroviaires et complète le développement dufront d’eau. Une atmosphère accueillante et un service exceptionnel feront vivre auxclients une expérience unique. L’hôtel de huit étages comprendra 171 chambres, 5 000pieds carrés d’espace de réunions, 8 000 pieds carrés d’équipement sportif et un café de2 000 pieds carrés. Le Maple Leaf Square a mérité le prix Community of the Year 2006 del’association Greater Toronto Home Builders. Les deux projets devraient être terminés en 2009.

Sur le Web : www.hotelboutique.com.

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Les salons d’aéroportDE JYL ASHTON CUNNINGHAM

Les salons d’aéroport ont quelque chose d’énigmatique. Toutepersonne, ou presque, qui a vécu le frisson secret que

provoque le surclassement en Affaires ou en Première classe a euen plus le privilège d’attendre son vol dans le « Club » privé et lux-ueux de la ligne aérienne empruntée. Chaque fois que j’y suisallée, c’était avec quelqu’un d’autre ou à la suite d’un surclasse-ment. Le sentiment de nouveauté finit par s’estomper mais je doisavouer qu’un siège confortable et un bon café ou un délicieux mar-tini fait vite oublier les salles d’embarquement ordinaires.

Aux États-Unis, le plus ancien de ces clubs, The Admirals Club,fût créé en 1939 par American Airlines et est d’abord apparu àl’aéroport LaGuardia de New York. On le considère toujourscomme l’ancêtre des salons d’aéroport même si aujourd’hui, lestendances sont plus tournées vers les voyageurs d’affaires avecl’Internet sans fil, les ports d’ordinateurs, les imprimantes et autres,conçus pour garder occupés les cadres supérieurs en voyage.

Ces bureaux loin du bureau leur sont d’ailleurs quasi-indis-pensables à présent, les temps d’attente dans les aéroports ayantpresque doublé en dix ans à cause des mesures de sécurité accrueset de l’augmentation des retards pour diverses raisons.

Beaucoup de salons s’adressent aussi aux vacanciers, avec desforfaits Bien-être qui comprennent un équipement sportif, desmassages apaisants, des manucures et des soins du visage.

Pour les personnes accompagnées de jeunes enfants, des zonesde jeu (créées peut-être pour les épuiser afin qu’ils dorment pen-dant le vol !) font la joie de toute la famille – une stratégie market-ing très astucieuse puisqu’elle incite alors le cadre supérieur à voy-ager en famille pour quelques jours de répit.

D’autres salons ont pris un chemin complètement différent enfavorisant les personnes qui ont envie de fumer avant de devoirmâcher leur gomme à la nicotine pendant 6 ou 8 heures. Il paraîtqu’à l’aéroport international de Zurich, Swissair a un salonfumeurs où l’on savoure cognac et cigares cubains (à prix hors taxebien sûr).

Beaucoup d’entreprises incorporent les salons d’aéroport dansles avantages offerts à leur personnel en guise d’encouragement,en se disant qu’un environnement qui permet de travailler effi-cacement profite à tout le monde en bout de ligne.

Les compagnies de cartes de crédit et les banques offrent aussides affiliations à ces clubs, soit gratuitement soit pour un supplé-ment, aux détenteurs de cartes platine, plus chères.

Depuis 15 ans, une société britannique, Priority Pass, révolu-tionne l’adhésion des voyageurs aux programmes des salons d’at-tente des aéroports. Des droits très raisonnables, à partir de 99$US, donnent accès à plus de 500 salons dans le monde. EasyJet,aussi du R.-U., offre un accès, sur une base plus ponctuelle, à sessalons à partir de seulement 25 $CAD, comprenant l’accès auxboissons alcoolisées et aux collations gratuites, centre d’affaires etpériodiques.

Fréquenter les salons d’aéroports revêt cependant un certaincode de conduite et une marche à suivre qu’il est bon de connaître,sans que cela vous coûte plus cher pour autant. Ainsi, le code ves-timentaire reste celui du bureau, donc pas de short, ni de tenue desport ou de casquette. De plus, les séjours dans les salons d’aéro-ports sont souvent limités de trois à quatre heures. Vous pourriezalors possiblement vous retrouver parmi les autres passagers, aumoment bien sûr où la patience se fait plus rare. Priority Pass offredes cartes de membres aux tarifs variés, avec, par exemple, lemoins cher vous offrant un nombre limité de visites annuelles per-mises. Plus le prix augmente, plus le nombre de visites offertes parannée s’accroît.

Tout d’abord, faites votre recherche Tous les salons ne sont pas équivalents et mieux vaut vous ren-

seigner sur les services qu’ils offrent avant de vous engager.Certains combleront vos rêves les plus inédits tandis que d’autresvous paraîtront sous-équipés, à court de personnel et bondés. Enoutre, rien ne garantit que votre carte de membre vous ouvre lesportes des salons de tous les terminaux d’aéroports ou encorequ’ils soient ouverts aux passagers en transit, au moment où leurbesoin se fait le plus sentir. À Toronto par exemple, l’appartenanceà un club salon se limite au terminal 3, mais le salon n’est pas accessible aux personnes qui y passent la douane vers lesÉtats-Unis.

Supposons que vous avez fait votre recherche et qu’un groupeest confié à vos soins. Prévoir dans votre budget une adhésion à un salon et un fabuleux moyen d’agrémenter un voyage

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intercontinental. Payer 45 $US pour l’aller et autant pour le retourne semble pas cher payé pour se détendre dans un environnementplus luxueux - le délégué aurait, de plus, droit à quelques visitessupplémentaires pendant l’année, possiblement sans riendébourser de plus.

J’ai demandé en vain à Priority Pass si les affiliations collectivesétaient possibles. Nous invitons donc tout planificateur qui dis-pose d’information sur les affiliations collectives temporaires auxsalons d’aéroport à écrire à [email protected] pour nousfaire part de son expérience. Nous partagerons l’information avecnos lecteurs dans le prochain numéro.

Par conséquent, pour les grands voyageurs devant rester con-nectés au bureau le plus souvent possible, ou pour une mère defamille méritant de se faire gâter pendant que ses enfants jouentsous surveillance ou pour simplement se détendre en regardantCNN ou une autre émission télé sans avoir à payer le prix d’unvoyage en classe Affaires, une carte Priority Pass peut s’avérer êtrela solution la mieux adaptée. Nous avons demandé la nôtre hier.Alors, quelle sera notre prochaine destination ?

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Jyl Ashton Cunningham, CMP, est rédactrice adjointe auPlanificateur et propriétaire de JAAC Events à Oakville (Ontario)[email protected] - Jyl recevra avec plaisir tous vos commentairessur ses articles.

Une dépense qui envaut la peine

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Les taxis new-yorkais se refont une beauté

Qui n’a pas eu la chance d’expérimenter un jour un fameux taxijaune à New-York ? Dorénavant, vous pourrez le faire en profitantde leurs nouveaux attraits comme, par exemple, la télé.

La Taxis & Limousines Commission a récemment dévoilé lanouvelle génération de taxis new-yorkais avec un écran tactile quipermet aux passagers de voir les nouvelles et la météo, de lire descritiques de restaurants et de suivre l’avancée de leur taxi sur unplan électronique.

Ce dispositif de suivi servira aussi à aider les gens à retrouverun objet oublié dans le véhicule. Il leur suffira d’appeler une ligned’information de la ville, de préciser où ils sont descendus et cequ’ils ont égaré. La commission des taxis tentera alors de retracerle taxi en question.

Autres caractéristiques ? Un lecteur de carte de crédit, quireprésente un grand changement par rapport au système « argentcomptant » qui prévaut actuellement.

Et surtout, les passagers en mal de silence pourront tout éteindre.Ces nouvelles technologies ont pris place depuis l’augmentation

des tarifs en 2004. Les chauffeurs ont le choix entre quatre modèles.La commission des taxis a tenté d’équiper les véhicules avec

des télés en 2003, mais les 515 écrans tactiles ont été retirés dansles mois qui ont suivi. Certains passagers se plaignaient du clig-notement inéluctable des écrans : on pouvait couper le son maispas éteindre l’appareil.

Nouvelles de l’industrie

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RÉSERVATIONS EN LIGNE : UNE MANNEPOUR INTERCONTINENTAL 2 G$ US de recettes surles chambres ont été générées à travers Internet en 2006 pour legroupe Intercontinental Hotels (IHG). 86% venaient de sites Web,une proportion des recettes totales sur les chambres qui a atteint16%, contre 14% en 2005. Le site www.holidayinn.com est le sitehôtelier le plus visité avec 75 millions de visites par année, selon lacompagnie. IHG est la chaîne offrant le plus grand nombre dechambres – le groupe possède, loue, gère ou détient en franchiseplus de 556 000 chambres.

Sur le Web : www.intercontinental.com

SURFER OU APPELER… TELLE EST LAQUESTION Beaucoup d’hôtels garantissent un meilleur prixque ce que l’on peut trouver sur Internet par l’intermédiaire d’uneagence de voyages en ligne comme Expedia ou Travelocity. Leschaînes Hilton, Marriott et Starwood garantissent leurs tarifs dechambres. Ainsi, si vous trouvez un meilleur prix sur Internet, onvous donnera un chèque-cadeau ou un rabais équivalent à la dif-férence. Autre élément dissuasif de la réservation en ligne : cer-taines chaînes n’offrent plus de programme de fidélisation auxclients Internautes qui ont reçu un tarif réduit en ligne. Expedia etTravelocity ont riposté en offrant leurs propres prix garantis et endéveloppant leurs forfaits qui combinent, de diverses manières,vols, hôtels et voiture de location.

FAIRMONT OFFRE DES VISITES GUIDÉESPour fêter ses 100 ans, Fairmont Hotels and Resorts organise

des journées portes ouvertes dans plusieurs de ses hôtels emblé-matiques. Chaque mois, un hôtel invitera ses clients et le public àparticiper à des visites guidées historiques et montrant les couliss-es de ses opérations. En 1907, le célèbre Fairmont San Francisco aouvert ses portes, donnant naissance à une des grandes marquesmondiales des hôtels de luxe. À titre d’exemple, vous com-mencerez votre visite guidée dans un grand hall avec votregroupe, vous verrez les célèbres salles de bal où des célébrités,comme Ella Fitzgerald, accueillaient leurs adorateurs, vous enten-drez l’histoire des fantômes de l’hôtel et vous découvrirez l’anima-tion de sa cuisine. Participeront aux portes ouvertes des hôtelscomme le Fairmont Royal York, le Fairmont Château Laurier(Ottawa), le Fairmont Banff Springs et le Savoy à Londres.

Sur le Web : www.fairmont.com

SANS GRAS, SANS FAUTE Les Hôtels Loews se met-tent à l’anti-gras trans : la chaîne prévoit d’éliminer progressive-ment d’ici le 1er juin 2007 l’utilisation de gras trans artificiels dansl’ensemble de ses 18 propriétés aux États-Unis. Le 1er février, leschefs cuisiniers ont commencé à éliminer les gras trans dans l’huilede cuisson et les frites. Ce sera ensuite le tour des vinaigrettes, desaliments congelés et des pâtisseries. La décision suit de près l’an-nonce de la ville de New York d’interdir tous les gras trans dansles restaurants.

Sur le Web : www.loewshotels.com.

LE SUCCÈS FOU D’UNE PRISON DEVENUEHÔTEL Le Liberty Hotel de Boston n’a plus rien à voir avec l’in-carcération mais son passé de Prison de Charles Street dans la rueCambridge demeure légendaire. Bâtie en 1851, la vieille prison engranit était une structure imposante, tout droit sortie d’un romande Dickens, et elle figure au registre national des lieux historiques. LeLiberty Hotel et ses 300 chambres seront exploités par MTMManagement LLC de Seattle. Le projet de rénovation préservera unegrande partie de l’ancienne prison et coûtera quelque 120 M$ US.

Sur le Web : www.libertyhotel.com

LE HUITIÈME HÔTEL INDIGO OUVRE ÀOTTAWA Le groupe Intercontinental Hotels (IHG) a récem-ment ouvert le premier hôtel Indigo au Canada, dans le quartierdes affaires, à quatre rues de la colline du Parlement. Il dénombre106 chambres, dont le décor, basé sur la nature, changera à chaquesaison. Le bâtiment, datant des années 1900 et appartenant aujour-d’hui à Gillin Engineering & Construction Ltd., est géré par AtlificHotels & Resorts sous licence de IHG.

Sur le Web : www.hotelindigoottawa.com

LE DELTA MARKHAM VOUS ATTEND Le DeltaMarkham et ses 204 chambres appartenaient auparavant à la ban-nière Radisson. C’est un ajout stratégique pour la région deToronto puisque plus de 400 entreprises ont leur siège à Markham.Les rénovations en cours coûteront plus de 2,5 M$, y compris larénovation des salles de réunions et des aires d’accueil près dessalles – le tout sans fil. L’hôtel comprendra cinq salles de con-férences, de 450 à 625 pieds carrés, deux suites avec salon de récep-tion et deux salles de bal de 3 000 pieds carrés, toutes deuxinsonorisées et divisibles.

ANGLAIS POR FAVOR Marriott International annoncequ’il va donner des cours d’anglais à son personnel hispanophoneaux États-Unis, à partir du 15 février. Le programme de base, Sedde Saber (Soif de connaître), comprend des cahiers d’exercice etdes présentations audio conçus spécialement pour les travailleurshispanophones dans l’industrie hôtelière. Il recrée des situationssusceptibles de survenir au travail. Vendu par RetentionEducation de Newport Beach (Californie), Sed de Saber est utilisépar des compagnies comme Wyndham Hotels, Chili’s et Del Taco.Marriott offrira le cours à plus de 2 300 hôtels aux États-Unis dansle but d’améliorer son service à la clientèle.

Sur le Web : www.marriott.com.

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Nouvelles hôtelières

Sauvez des arbres !Vous recevez cette publication en double ou vous n’en voulez pas ? Dites-le-nous.Si vous avez déménagé ou prévoyez le faire, veuillez nous appeler au 514-849-6841, poste 315 ou nous envoyerun courriel et vos nouvelles coordonnéesà : [email protected].

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Pause glamour avec Sharon GaulDE VANESSA BAUDRY

Rencontre dans une ambiance très conviviale avec Sharon Gaul,ancien mannequin de réputation internationale, pour une présen-tation de son entreprise Pour une soirée et quelques conseils beauté,afin de toujours rester classe et distinguée.

Les styles tendances en brefSharon est catégorique : la tenue à la fois tendance et polyva-

lente reste indéniablement la robe noire, pas trop décolletée avecune longueur pouvant varier demi-longue à longue. Le tailleuraccompagné d'un pantalon oud'une jupe reste aussi un clas-sique à porter en toutes circon-stances. Nouvelle venue, la jupeplissée façon écolière, assortied'un veston, séduit de plus enplus et donne un style moderneet chic à votre tenue.

Préférez bien évidemment lescouleurs sombres, allant du noir augris pâle, pour leur effet amincis-sant et leurs connotations distin-guées.

Au niveau des accessoires,face au collier de perles basique,on trouve les bijoux vintage, trèsà la mode actuellement, qui don-neront une touche personnelle àl'ensemble que vous portez. Unbeau pashmina coloré sera ausside bon goût pour agrémenter unerobe et la transformer en tenueplus chic pour une soirée ou uneréception par exemple.

L'astuce d'un maquillageréussit consiste à faire quelquechose de léger et d'adaptable pour le soir. Teint clair, optez pourdes couleurs rosées et teint plus foncé pour des couleurs corail.Choisissez des tons or et un gloss rosé pour la journée ce qui vouspermettra de foncer les couleurs pour le soir et d'accentuer l'éclatde vos lèvres avec du rouge ou une teinte plus matte.

La classe en toutes circonstancesDans le cadre de vos déplacements fréquents, Sharon préconise

de toujours garder à portée de mains, une crème pour les mains,une poudre compacte pour d'éventuelles retouches et un masque

éclat qui gommera en un clin d'œil les signes de fatigue et destress occasionnés par le travail. Veillez par ailleurs à privilégierdans votre valise, les matières qui ne se froissent pas, afin d'avoirune tenue nette. Chaussures noires à talons et bourses noires sontelles aussi des inconditionnelles pour votre voyage.

Vous avez dit chic et bon marché ?Pour une soirée adopte un concept innovant en proposant à ses

clientes de porter des robes dernier cri sans avoir à les acheter. Cesystème a pour qualités premières d'éviter le coût excessif d'une

tenue de soirée, de porter desmodèles uniques d'Europe ou deNew-York et de pouvoir varierles vêtements pour chaqueévénement. Après avoir organiséun rendez-vous par téléphone,c'est Sharon elle-même qui vousrecevra et vous conseillera pourvotre robe mais aussi pour lesaccessoires mode (bijoux,châles…) qui finiront de com-poser votre tenue. Vous pourrezaller chercher l'ensemble un oudeux jours avant votre réceptionet il faudra la rapporter un oudeux jours après. Les services decette boutique s'adressent à uneclientèle variée et les robes pro-posées peuvent être utilisées encirconstances diverses (déplace-ments extérieurs, croisières,réceptions, cocktails, mariages,événements spéciaux…). Les prixquant à eux restent très abord-ables, de 175 à 300 dollars, sachantqu'en moyenne une robe coûte de1500 à 2000 dollars.

Mon expérience Il n'a fallut que 45 min aux vendeuses de Sharon pour me trou-

ver robe et accessoires. Elles ont su apporter une touche distin-guée et personnelle à ma tenue de soirée, le tout dans uneambiance chaleureuse et très sympathique.

Voici l’endroit idéal pour les planificatrices d’événements etmême leurs clients (Pour une soirée habille aussi les groupes) qui ytrouveront raffinement et élégance en un tour de main… et deporte-monnaie !

Vanessa Baudry est une journaliste pigiste de France.

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Une fière allure pour Vanessa Baudry grâce à Pour une soirée.

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Registre de Lune de Miel MarriottVous vous mariez dans quelques mois ou quelques semaines et

vous avez déjà un, même deux grille-pains et tous vos accessoiresde décoration ? Alors pourquoi ne pas souscrire au registre Lunede Miel de Marriott. Ainsi, vos invités pourront vous offrir depetits extras pendant votre lune de miel, tels une bouteille dechampagne à votre arrivée, le petit déjeuner au lit, un massagepour une personne ou pour deux et bien plus encore. Pour plus derenseignements, consultez le site www.marriottregistry.com

La soirée des Oscars à l’Omni Mont-Royal

Le 25 février dernier, j’ai été conviée à vivre la soirée des Oscarsà l’Omni Mont-Royal. Tout comme les grandes starsd’Hollywood, nous avons fait notre entrée sur le tapis rouge entenue de soirée, répondu à des questions devant l’objectif de lacaméra et signé des autographes à nos fans. Le cocktail s’estdéroulé à l’atrium et l’excellent dîner était servi au Salon LesSaisons, durant lequel la soirée hollywoodienne était retranscritesur grand écran. Notre fabuleux rédacteur, Leo Gervais et notrecollaboratrice de France, Vanessa Baudry ont animé la soirée avecbrio. Chapeau à toute l’équipe de l’Omni pour cette belle soirée, leservice hors pair de ses employés, sans oublier de remercierBrenda Rodricks et Monica Orr, directrice générale et directrice desventes de l’Omni pour l’organisation de cet événement définitive-ment glamour.

Un vignoble en plein cœur du Saint-Laurent

Il y a un peu plus de dix ans, Jocelyn Lafortune s’est lancéedans la grande aventure de la viticulture. Depuis lors, son vigno-ble, unique au Québec, se démarque en produisant des vins secsainsi que des vins fortifiés. Les installations permettent d’accueil-lir des groupes, pour une visite suivie d’un repas gastronomiquemettant à l’honneur les mets de la région de Lanaudière, unmariage, un brunch ou un méchoui. Vous devrez vous rendre surl’île en bateau, un service offert par le vignoble ou bien y arriver àbord de votre propre bateau et accoster au quai. Consultez le sitewww.domainedelileronde.com

Que faire durant une escale de plusde 4 heures ?

À Heathrow, lors d’une escale de 6 heures ou plus, prenez letrain jusqu’au centre-ville ou louez les services d’une voiture avecchauffeur pour aller vous faire dorloter au Cowshed spa près de lastation Notting Hill Gate. Les traitements « Quick fix » (exfoliation,massage du cuir chevelu, manucure ou pédicure ou le « 60 min-utes Shave Treatment » pour nettoyer en profondeur, facial à lavapeur, ou encore rasage avec massage). Vous pouvez aussi allervous restaurer au Rhodes Twenty Four, près de Liverpool St.Station, qui est un endroit très tendance.

À Vancouver : 4 heures d’escale seront suffisantes pour essayer

les Métronaps. Il s’agit d’un fauteuil inclinable avec une coquilleovoïde en fibre de verre qui enveloppe une partie du haut de votrecorps. Vos jambes sont légèrement surélevées sur l’appui-pieds.Des écouteurs diffusent une musique d’ambiance et le poste vibr-era doucement pour vous réveiller au moment désiré. Vous retrou-verez les Metronaps à la porte d’embarquement 82.

À Dallas Fort Worth : Avec 4 heures d’escale, faites un tourguidé gratuit des oeuvres d’art du Terminal D de l’aéroport. Vousposerez un regard nouveau sur les peintures, les sculptures, lesmédaillons du plancher et les designs de céramique. Pour organis-er un tour guidé, communiquez avec Manuel Mauricio, adminis-trateur du programme artistique au (972) 574-9623.

L’aérogare 1 à l’aéroport de TorontoDepuis le 30 janvier dernier, tous les enregistrements pour les

vols intérieurs, transfrontaliers ou internationaux d’Air Canada seferont à l’aérogare 1 de l’aéroport Pearson de Toronto, à l’exceptionde quelques navettes aériennes d’Air Canada Jazz à destinationdes États-Unis pour lesquelles vous devrez vous déplacer àl’aérogare satellite Est. Pour plus de renseignements, consultez lesite www.aircanada.com

Connaissez-vous les mini-hôtels ?En mars, l’aéroport de Gatwick de Londres inaugurera les Yotels

qui permettront aux passagers y faisant escale durant plusieursheures de se reposer avant leur prochain vol. Les Yotels proposentun lit confortable, une literie luxueuse, un téléviseur ACL ainsi quele service aux chambres. Simon Woodroffe s’est inspiré des hôtelscapsules japonais lors de l’élaboration de ce projet. En juin,Heathrow prévoit d’offrir ce service. Plusieurs aéroports d’Asie ontouvert des centres de repos du même genre, soit à Changi,Singapour et Tokyo. Vous pourrez aussi y retrouver selon la desti-nation, des services de massothérapie, un gymnase et des douches.

Le TravelpodLa chaîne hôtelière Travelodge a créé un concept surprenant :

une chambre d’hôtel itinérante. Elle consiste en une pièce de poly-carbonate de six mètres de longueur avec une moquette, un lux-ueux lit double avec duvet et literie, une table, un évier et mêmedes toilettes. Le Travelpod se transporte à l’arrière d’un camiondevrait être testé lors de manifestations musicales extérieures l’étéprochain en Grande-Bretagne.

Programme Signature de l’Institut detourisme et d’hôtellerie du Québec

Vous désirez progresser dans votre carrière ou vous réorienterprofessionnellement ? Avez-vous songé au programme SignatureITHQ ? Il s’agit d’un programme de coordination d’événements etde congrès agréé par le chapitre de Montréal de MeetingProfessionals International (MPI). En vous inscrivant à ce coursqui totalise 510 heures réparties sur 4 sessions à temps partiel,vous obtiendrez le statut de membre étudiant de MPI et lorsquevous recevrez votre attestation d’études collégiales à la fin de cecours, vous pourrez vous présenter à l’examen de CertifiedMeeting Professional (CMP) qui est reconnu à l’échelle interna-tionale. Pour obtenir plus de détails, vous pouvez consultez le sitewww.ithq.qc.ca

ICI ET LÀ de Nathalie Caron

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Ateliers culinaires pour entreprises et groupes privésQue ce soit pour une activité para-congrès, une activité sociale,

de reconnaissance, un party de bureau ou une fête de fin d’année,pensez aux ateliers culinaires de l’Institut de tourisme et d’hôtel-lerie du Québec. Cette dernière offre des activités de formationpour groupes sous forme d’ateliers culinaires de courte durée. Sonéquipe de formateurs compte des professionnels chevronnésparmi lesquels figurent des chefs cuisiniers, des chefs pâtissiers,des spécialistes des arts de la table, de l’étiquette et de la sommel-lerie. L’ITHQ s’adapte à votre groupe et vous propose des solu-tions selon vos besoins. Consultez la rubrique Cours pour groupesprivés au www.ithq.qc.ca

Porter poursuit sa conquêteLa ligne aérienne Porter, qui a récemment ouvert ses portes, a

annoncé la toute nouvelle destination où ses avions régionauxpointeront bientôt le bout de leur nez. En effet, 2 vols sans escales’effectueront vers Halifax depuis Ottawa et Montréal, et

4 vols directs seront disponibles vers Halifax depuis le centre-ville de Toronto. Les dits vols débuteront le 29 juin mais vous pou-vez d’ores et déjà faire vos réservations sur Internet(flyporter.com) ou par téléphone (1-888-619-8622).

La France, indétrônableÀ l’occasion des Bourses France 2007, organisées par Maison de

la France du 5 au 8 mars, les représentants du tourisme françaisn’ont pas hésité à rappeler l’importance du tourisme canadien enFrance. En effet, selon les estimations de la Direction du Tourismedu Gouvernement Français, la France demeure la destinationtouristique mondiale numéro 1, en ayant recensé plus de 815 000visiteurs Canadiens en 2006 - une progression de l’ordre de 10 à15% par rapport à 2005. Internet demeure un outil de réservationimportant bien que la majorité (51,2%) des réservations se soit faitepar le biais d’un agent de voyages. Selon les résultats d’une étudemenée par Maison de la France au Canada, plus de la moitié desvisiteurs interrogés ont dépensé plus de 2 000$ sur place durantleur séjour en France et 51,4% y sont restés plus de 14 jours. Dequoi réjouir les responsables du développement du tourismefrançais et inspirer les planificateurs pour leur prochain voyageincentive à organiser !

Pour en savoir plus sur les plaisirs à saisir en France, visitez lesite www.franceguide.com

Les comptoirs Air Canada à portée de votre main

Air Canada vous propose de gagner quelques précieuses min-utes en procédant à votre enregistrement en ligne au lieu d’attendrevotre tour au comptoir d’enregistrement. Il en est désormais ainsipour tous les vols d’Air Canada et d’Air Canada Jazz au départ duCanada et dans quelques aéroports américains et européens pourles détenteurs de billet électronique. Vous pouvez maintenant vousenregistrer 24 heures à l’avance et ce, jusqu’à 1 heure ou 2 heuresavant votre départ selon votre destination. Vous pourrez alorsimprimer votre carte d’accès à bord sur votre imprimante à la mai-son ou au bureau. L’enregistrement en ligne vous permet aussi

d’accéder à plusieurs options, tel que choisir votre siège, enregistrervos bagages, vous mettre en attente pour un vol plus tôt ou pour unsurclassement (le cas échéant) et même vous enregistrer pour lesvols de correspondance prévu dans les 24 heures. Pour plus d’infor-mations, consultez le site www.aircanada.com

Les voyages au Canada à leur plusbas en 25 ans

Les données mensuelles de Statistiques Canada sur l’ensembledes voyages au Canada figurent parmi les plus basses en 25 ansmême si nous remarquons une légère hausse des voyages en prove-nance des États-Unis et des pays d’outre-mer. Les chiffres denovembre indiquent que les voyages en provenance des États-Unisavec nuitées ont diminué de 0,6 % et qu’il y a eu une légère augmen-tation des voyages d’un jour. Les voyages outre-mer ont atteint leurplus haut niveau depuis mars en novembre dernier. Les marchés lesplus importants pour le Canada ont été la Corée du Sud et l’Inde.

Le complexe RêveportLe complexe récréotouristique Rêveport qui verra le jour dans

l’ancien aérogare de Mirabel pourra décoller d’ici peu. Le bailentre Aéroports de Montréal et le Consortium international I-Parks-Oger International a été signé le 16 février dernier. Lefinancement du projet de 280 M$ est à présent réglé et les travauxdevraient débuter dès cet été avec le réaménagement de l’hôtel quidevra être prêt pour la saison 2007-2008. Le complexe récréotouris-tique abritant un aquarium, une plage intérieure et un centre demise en forme devrait ouvrir ses portes en 2008.

L’Oratoire Saint-Joseph accueille 2 000 000 de visiteurs annuellement

En 20 ans, le nombre de visiteurs à l’Oratoire Saint-Joseph estpassé de 500 000 à 2 000 000. Ces derniers s’y rendraient en auto-bus, en automobile et en taxi. Un projet d’aménagement des infra-structures a été mis sur pied afin de mieux répondre à cet acha-landage. Les principaux atouts qui seront mis en valeur sont lepatrimoine, la fonctionnalité, l’accès, la sécurité, l’accueil, lesattraits, la facilité des visites et l’environnement. Les coûts de ceprojet sont évalués à 75 M$ et comprennent les nouvelles construc-tions, le réaménagement des voies de circulation, la restauration etla rénovation des immeubles et du site ainsi que la mise en valeurdes attraits de la basilique. Pour plus d’informations, consultez leprojet d’aménagement disponible sur le site www.saint-joseph.org

La technologie au service des clientsd’Air France

Air France a choisi le Canada comme pays de lancement de sonnouveau service électronique au départ de l’aéroport de Montréal-Trudeau. Les passagers d’Air France munis de billets électroniquespeuvent maintenant obtenir leur carte d’embarquement à l’unedes 7 bornes libre-service situées à proximité des comptoirs d’en-registrement de la compagnie aérienne. Plusieurs options serontoffertes aux passagers. Très bientôt ces bornes seront aussidéployées au Terminal 3 de l’aéroport Toronto-Pearson. Pour plusd’informations, consultez le site www.airfrance.ca

ICI ET LÀ de Nathalie Caron

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