Marifè Santiago Bolaṅos

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Marifè Santiago Bolaṅos Escritora, Doctora en Filosofía, Profesora de Estética y Teoría de las Artes (Universidad Rey Juan Carlos-IUDAA, Madrid) Table ronde - 28 juillet 2014 Des regards qui changent le monde Les enfants, les villes XXX Rencontre Internationale Des Éducateurs Freinet – RIDEF

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Marifè Santiago Bolaṅos Escritora, Doctora en Filosofía, Profesora de Estética y Teoría de las Artes

(Universidad Rey Juan Carlos-IUDAA, Madrid)

Table ronde - 28 juillet 2014

Des regards qui changent le mondeLes enfants, les villes

XXX Rencontre Internationale Des Éducateurs Freinet – RIDEF

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L’achitecte Jordi Ludevid, dans un article paru en Espane en avril 2014,

‘Vers la construcciòn

de ‘urban friendly’, réfléchit sur comment penser à une ville qui

recherche le bien-être et la sécurité de ses habitants.

Ce qui signifie rélier dans un projet de milieu urbain la patrimoine

cuturel, les besoins individuels, la cohabitation, la memoire actualisée

pour procéder vers le futur.

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Le bien-être des garçons et des filles peut jaillir de ces reflexions

civiques, aussi que des convinctions du pédagogiste Francisco Giner

de los Rìos ( l’authentique rèvolution naît de l’esprit).

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Dans l’année 2013-2014 l’Institut Universitaire de Danse ‘Aicia Alonso’

de l’Université Rey Juan Carlos de Madrid ( cours de Pédagogie des

Arts Audiovisuels et de la dans) a signé une convention avec une ècole

d’enseignement special publique.

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Le collège est frequenté par 200 individus vulnérables comme nous,

mais, plus que nous, soumis à une depéndence absolue.

‘Etre’ seul est diffèrent que de ‘rester’ seul: celui ci est c’est un état

transitoire, situé dans le temps: tandis qu’”être” seul est une

condition permanente.

“Ethos”a la même racine de “abri”.

L’éthique c’est le lieu qui, symboliquement, offre un abri, de façon

qu’un être humain puisse se sentir abrité. On est, parce qu’on ‘est’

avec les autres.

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Le niveau maximun d’éthique est donné par les situations partagées

dans lesquelles on agit sans rien attendre en retour, dans lesquelles

l’individu vers lequel tu fais une action est autonome: actions qui

constituent ‘abri’ pour des êtres vulnérables, personnes âgées faibles,

malades mentaux, personnes handicapées, garçons et filles,...

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L’école ‘Joan Mirò’ se situe dans un quartier périphérique pas pour sa

collocation géographique, mais parce qu’il y a dedans toutes les

périphéries de notre monde.

C’est un milieu déprimé, touché par le chômage et la marginalisation

(les pouvoirs qui étouffe ceux qui sont plus en bas dans l’échelle

sociale).

Les ordures au sol signalent manque de solidarité et d’acceptation,

aussi si les arbres sont verts.

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Exclusion, marginalisation, desespoir: un paysage toujours plus

souvent cotidien dans une Europe qui avait rêvé des valeurs tels que

les ‘droits humains’ ou la solidarité.

Beaucoup d’être humains passent leur vie en acceptant des

conditions contre lesquelles ils ne peuvent ou ne savent même pas se

rebeller.

Je pense tout ça tandis qu’un matin je vais avec mes étudiants/tes et

un petit groupe d’élèves et des professeurs au centre culturel pour un

projet auquel nous avons dommé le nom d’‘Utopia’.

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Et là une adolescente, affectèe d’infirmité motrice cérébrale,

condamnée à un fauteuil roulant, sourit avec douceur en éxpliquant

qu’est ce qui a signifié pour elle travailler pendant le cours avec des

danseurs professionnels qui lui on fait oublier l’obstacle qui bloque

ses jambes.

Un très élégant danseur la solève vers les abîmes indescritibles du pas

de danse y son tutu de ballerine s’élève comme un oiseau libre.

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La ville de l’enfance surgirait d’ici. Rejoindre un droit concret signifie

le gagner une fois pour toujours pour toute l’humanité: l’obtenir pour

un enfant signifie gagner du terrain contre la mesquinerie et

l’egoïsme.

Si la ville s’entrelace des gestes complices qui la rendent ‘ville

éducatrice’, ‘villes des enfants et des filles’, alors ce sera ‘abri’, c’est-à-

dire ‘éthique.

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Et l’on entendra encore la voix de cette merveilleuse danseuse avec

infirmitè motrice cérébrale, avec des jambes qui ne l’obé>issent pas,

qui dit:

‘Merci parce que j’ai volé...’