marianne de Cocatrix «J’ai besoin de la nature pour me ... · père a construit le chalet avec...
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N u m é r o 1 5 �
Art de vivre
marianne de Cocatrix
«J’ai besoin de la nature pour me ressourcer» Loin de l’agitation, marianne de Cocatrix, miss Suisse romande 2008, aime oublier le monde des paillettes dans le chalet familial à Haute-Nendaz (VS) en compagnie de son inséparable Adou, un jeune carlin débordant d’énergie.
N u m é r o 1 5 1 0
C’est un grand chalet,
perdu au milieu des ar-
bres, auquel on accède
par un petit chemin en contrebas de
la route. Pas de bruit et une belle vue
dégagée sur les montagnes. «Mon
père a construit le chalet avec mon
grand-père et mon oncle, explique
Marianne de Cocatrix. J’y passais
presque toutes les vacances sco-
laires. J’aimais surtout l’été ici, car
il fait toujours frais. J’ai besoin du
contact avec la nature. Après mon
élection de Miss Suisse Romande,
je suis restée deux jours à Genève
et j’ai trouvé la ville très stressante.
Je préfère habiter Sion et venir au
chalet quand je peux. C’est un style
de vie qui me correspond beaucoup
mieux».
Un poêle pour le charbon et le bois
– «avec mon frère, on était de cor-
vée pour scier les bûches au côté de
mon père», se souvient Marianne –,
des tables en bois patiné, un car-
notzet aux murs recouverts de lam-
bris aux teintes chaudes et toute
sorte d’objets anciens de famille ou
chinés dans les brocantes au cours
d’une promenade.
Une déco bon enfant, tendre, et un
Art de vivre
Armes familiales
«Mon grand-père était militaire professionnel dans l’armée suisse. Ma mère aussi était officier, mais dans l’armée philippine. On a gardé au grenier la collection d’armes de mon grand-père et parfois, avec mon frère Olivier, nous jouions avec les fusils. Mon frère tirait dans les champs».
D é C e m b r e 2 0 0 8 – j A N V i e r 2 0 0 9 1 1
Art de vivre
rien bohème. «J’ai plein de souvenirs.
Il y a le calendrier avec la phrase du
jour écrite derrière la feuille qui por-
te la date, et aussi le coucou. J’étais
fascinée, je regardais sortir l’oiseau
à chaque demi-heure. Par contre, je
trouvais ennuyeux de devoir remon-
ter le mécanisme tous les matins!».
Au chalet, la simplicité est de mise
avec de longues balades, des jeux
de société – «on n’a qu’une vieille
TV avec quatre chaînes», dit en
riant la jeune femme – et les dîners
entre amis. «Je cuisine un peu. Je
réussis très bien, par exemple, les
fricassées de champignons, mais
généralement c’est plutôt ma mère
qui s’occupe de la cuisine. On est
très fondue ou raclette quand il y a
des amis. Parfois, je vais au marché
avec ma mère pour acheter du miel
de la région. On le mange ensuite
sur des tartines de pain frais avec
du beurre. C’est exceptionnel».
Si elle est sensible à «l’âme des ob-
jets», Marianne envisage cependant
une décoration résolument contem-
poraine pour son prochain apparte-
ment, à Sion. «Je suis une fan des
émission déco de M6, dit-elle. Je ne
suis pas très bricoleuse, mais je vais
faire moi-même les peintures. J’ai
envie d’un salon aux murs auber-
gine avec des meubles laqués. Pour
la chambre, j’hésite encore mais je
pense à des tons naturels, peut-être
taupe. Je vais prendre mon temps,
car je compte rester longtemps
dans cet appartement». n
Wladimir Bianchi
Nostalgie
«J’ai passé des journées entières à lire de vieilles BD de mon père. C’était mon grenier bibliothèque. J’adorais m’isoler pour être tranquille dans cette ambiance paisible».
Complicité
«Dès que je le peux, je viens au chalet avec Abou. Il adore faire de grandes promenades en forêt avec moi».