MALI 1 Atelier sous régional de WACRAT1 (19, 20 et 21Avril 2006, Lieu: Hôtel Nord Sud Bamako,...

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MALIMALI

Atelier sous régional de WACRAT1 Atelier sous régional de WACRAT1 (19, 20 et 21Avril 2006, Lieu: Hôtel Nord Sud (19, 20 et 21Avril 2006, Lieu: Hôtel Nord Sud

Bamako, Mali)Bamako, Mali)

Thème: “Comment intégrer les offres de services financiers aux stratégies de lutte

contre la pauvreté ”

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MALIMALII. PRESENTATION DU MALII. PRESENTATION DU MALI• Vaste paysVaste pays : 1.241.238 km2,: 1.241.238 km2,• EnclavéEnclavé entre 7 états, plus de 7000 Km de frontièreentre 7 états, plus de 7000 Km de frontière• PPopulationopulation : : estimée à 11,5 millions en 2005estimée à 11,5 millions en 2005

jeunejeune : 46% de la population a moins de 15 ans

ruralerurale :72% réside en milieu rural28% en milieu urbain

• Croissance démographiqueCroissance démographique : taux moyen de 2,2 : taux moyen de 2,2 % par an% par an

• Forte émigration de la population d’âge Forte émigration de la population d’âge actifactif : diaspora estimée à près de 4 millions de maliens : diaspora estimée à près de 4 millions de maliens

• Diversité des zones agro-climatiquesDiversité des zones agro-climatiques• Croissance économique volatileCroissance économique volatile : 11,9% en 11,9% en

2001; 4,3 % en 2002; 7,6% en 2003; 2,2% en 2004; 7,1 % en 2001; 4,3 % en 2002; 7,6% en 2003; 2,2% en 2004; 7,1 % en 2005 (prévision)2005 (prévision)

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MALIMALIII. CADRE STRATEGIQUE DE LUTTE II. CADRE STRATEGIQUE DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (CSLP)CONTRE LA PAUVRETE (CSLP)

Le CSLP s’attaque à quatre (4) défisdéfis:

• croissance forte et durable • intégration des pauvres dans le processus de

croissance et de développement;• utilisation rationnelle et efficace des

ressources internes et externes;• participation de tous les acteurs à la

préparation et à la mise en œuvre des politiques et stratégies de développement

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MALIMALIII.1. SITUATION DE LA PAUVRETE AU

MALI

• Phénomène généralisé au Mali : Pauvreté : 64 % de la population en 2002

Extrême pauvreté : 21 % de la population• Surtout en zones rurales

90 % des pauvres• Touche de plus en plus les grandes villes

Raisons principales :• Dégradation du marché du travail• Migrations

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MALIMALIII.2. PRESENTATION DU CSLP 2002-2006

Objectifs:- ramener le taux de pauvreté de 64 % en 2001 à

47,5 % en 2006- Réaliser un taux moyen de croissance du PIB de

6,7% sur la période 2002-2006

axes prioritaires- Axe préalable: cadre macroéconomique stable- Axe 1: développement institutionnel, Gouvernance et participation- Axe 2: accès aux services sociaux de base,- Axe 3: infrastructures de base et secteurs productifs

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MALIMALIII.3. CONTEXTE DE MISE EN ŒUVRE DU

CSLPEnvironnement national et international

défavorable:• aléas climatiques• coût élevé des facteurs de production• fluctuations des prix des principaux

produitsd’exportation (coton, or) et d’importation (hydrocarbures, matériaux, etc.)

• crise et conflits dans la sous région

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MALIMALIII.4. Principaux résultatsPrincipaux résultats (1)

• En matière d’évolution de la pauvreté: en attendant l’évaluation précise du niveau de pauvreté par les services du département du Plan, on relève sur la base d’une enquête qualitative, ELIM (enquête légère intégrée auprès des ménages) menée par la DNSI en 2003 et d’un suivi des indicateurs sociaux, une amélioration sensible des conditions de vie des ménages, particulièrement en milieu rural. En effet, plus de deux tiers (67 %) des ménages ont estimé que leur situation économique au moment de l’enquête était meilleure à celle qui était la leur un an auparavant.

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MALIMALIII.4. Principaux résultats (2)Principaux résultats (2)

En termes de performances macro-économiques:

en 2003, le taux de croissance a été de

7,4% (contre 4,3% en 2002) dû essentiellement aux résultats exceptionnels de la campagne agricole. En 2004, le taux de croissance du PIB n’a été que de 2,2 % imputable essentiellement à la baisse de la production céréalière et de la production d’or, par rapport à 2003. Les estimations pour 2005 indiquent un taux de croissance de l’ordre de 7 %.

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dans le domaine de l’éducation, l’analyse de certains indicateurs d’accès montre que des progrès considérables ont été réalisés. Ainsi, le taux brut de scolarisation (TBS) dans le primaire est ainsi passé de 64,3 % en 2002 à plus de 70 % en 2004 ; cependant, des efforts restent à faire pour une amélioration de la qualité de l’éducation ;

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dans le domaine de la santé, on note une nette amélioration de la situation depuis 2002 : la Proportion de la population vivant à moins de 5km d'un CS fonctionnel est passée de 44 % en 2002 à 48 % en 2004, le taux de vaccination DTCP3 des enfants de moins d’un an a été de 90 % en 2004 contre 74 % en 2002, le taux de couverture en consultation prénatales atteint 75 % contre 54 % en 2002. Toutefois les taux de mortalité infanto-juvéniles et maternelles restent encore inacceptables. Cependant, grâce aux mesures volontaristes prises par le Gouvernement et aux dispositions contenues dans le PRODESS II, de bonnes perspectives s’ouvrent pour l’atteinte des OMD dans ce domaine ;

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II.5. PRINCIPAUX ATOUTS DU II.5. PRINCIPAUX ATOUTS DU PROCESSUS PROCESSUS

Les principaux atouts du processus CSLP sont les suivants:

Le processus participatif: a permis d’espace de dialogue entre le Gouvernement et à l’ensemble de acteurs.

Sur le plan de l’alignement des activités de développement, l’on observe une volonté affirmée des acteurs gouvernementaux, non gouvernementaux et des bailleurs de fonds de faire du CSLP le cadre unique de référence pour le développement au Mali.

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II.5. PRINCIPAUX ATOUTS DU II.5. PRINCIPAUX ATOUTS DU PROCESSUS PROCESSUS

Une plus grande coordination entre d’une part les PTF et d’autre part entre les PTF et le Gouvernement, à travers le fonctionnement régulier de la Commission Mixte Mali-PTF.

Sur le plan de l’harmonisation des procédures, on peut observer un certain nombre d’efforts de la part des bailleurs visant à mieux coordonner les procédures de suivi conjoint, des ententes de co-financement ainsi que certaines initiatives de coopération déléguée.

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II.6. PRINCIPAUX POINTS FAIBLES DU II.6. PRINCIPAUX POINTS FAIBLES DU PROCESSUS PROCESSUS

les aléas climatiques ; les fluctuations des prix des principaux produits d’exportation et d’importation ; les effets des crises et conflits dans la

sous-région.

Faibles capacités institutionnelles dans le suivi; Calendrier du rapport et calendrier budgétaire; Coordination des projets de LCP le coût élevé des facteurs de production (énergie, transports) ; la faiblesse du système financier dans le

financement des investissements productifs ; l’insuffisance des ressources humaines qualifiées;

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II.6. PRINCIPAUX POINTS FAIBLES DU II.6. PRINCIPAUX POINTS FAIBLES DU PROCESSUS PROCESSUS

Problème du suivi des indicateurs sectoriels

Au niveau du dispositif institutionnel de suivi évaluation: non fonctionnement des comités régionaux CSLP.

Au niveau des méthodes, outils, instruments et indicateurs utilisés, les difficultés rencontrées peuvent être résumées comme suit : i) Le système d’information demeure encore inapte à mesurer précisément les indicateurs de performance, étant donné le manque d’une culture de gestion axée sur les résultats; ii) La fiabilité et la cohérence de l’information et des statistiques obtenues de diverses sources demeure un problème sérieux.

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MALIMALIIII. VERS UN CSLP DE 2ème

GENERATION 2007- 2011

Le Gouvernement s’engage dans la mise en placede la seconde génération de son CSLP par:

la consolidation des acquis du CSLP 2002-2006

l’intégration des OMD

l’accélération de la croissance à travers : - la levée des contraintes majeures- la mise en œuvre de nouvelles sources de croissance à

travers une meilleure exploitation des atouts et potentialités du pays

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MALIMALIIII.1. CONTRAINTES MAJEURES

aléas climatiques enclavement coût élevé des facteurs de production insuffisance des ressources humaines insuffisance des infrastructures de base la faiblesse du système financier ;

Un Défi permanent pour le Mali : Lever ces contraintes

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MALIMALIIII.2. MISE EN ŒUVRE DE LA III.2. MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE STRATEGIE

Améliorer le climat des investissements à travers:

• de nouveaux instruments de financements prévues dans le cadre du Projet d’appui aux sources de croissance, PDSF;

• l’aménagement d’une nouvelle zone industrielle à Bamako ;

• l’existence de mesures administratives et réglementaires ;

• l’amélioration de l’environnement juridique: traité OHADA, dispositifs de sécurisation des investissements, etc.

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MALIMALIIII.3. PotentialitésIII.3. Potentialités

Investir dans des secteurs à fort potentiel de croissance :

Filière rizFilière riz Filière cotonFilière coton Filière bétail-viandeFilière bétail-viande Fruits et légumesFruits et légumes Mines (or, pétrole, ciment, phosphates, etc.)Mines (or, pétrole, ciment, phosphates, etc.) Artisanat et tourisme Artisanat et tourisme

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MALIMALIIV. SECTEURS SOCIAUXIV. SECTEURS SOCIAUX

Renforcer l’accès aux services sociaux de base:

EducationEducation: mise en œuvre du PISE II (accent sur : mise en œuvre du PISE II (accent sur l’accès et l’amélioration de la qualité de l’éducation)l’accès et l’amélioration de la qualité de l’éducation)

SantéSanté: mise en œuvre du PRODESS II (extention de la : mise en œuvre du PRODESS II (extention de la couverture et amélioration de la qualité des couverture et amélioration de la qualité des prestations) prestations)

Accès à l’eau potableAccès à l’eau potable: : Mise en œuvre du Plan National Mise en œuvre du Plan National d’Accès à l’Eau Potable (2004 – 2015): coût: 400 milliards d’Accès à l’Eau Potable (2004 – 2015): coût: 400 milliards de FCAde FCA

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MALIMALIIV. place du système financier dans IV. place du système financier dans le CSLPle CSLP

Dans le cadre du CSLP la politique Dans le cadre du CSLP la politique monétaire vise à: i) monétaire vise à: i) accroître l’efficacité accroître l’efficacité du système bancairedu système bancaire par l’amélioration de par l’amélioration de l’intermédiation financière ; ii) une politique l’intermédiation financière ; ii) une politique prudente de la monnaie et du crédit prudente de la monnaie et du crédit compatible avec les objectifs de taux de compatible avec les objectifs de taux de change et de consolidation de la position change et de consolidation de la position extérieure de l’UEMOA. extérieure de l’UEMOA.

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Un projet de développement du système Un projet de développement du système financierfinancier vient d’être développé dont vient d’être développé dont l’objectif est d’appuyer les réformes ayant l’objectif est d’appuyer les réformes ayant pour but de permettre une croissance pour but de permettre une croissance diversifiée du secteur privé en aidant diversifiée du secteur privé en aidant spécifiquement le Gouvernement malien à spécifiquement le Gouvernement malien à améliorer la viabilité, les performances et la améliorer la viabilité, les performances et la compétitivité du système financier. compétitivité du système financier.

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La Banque Malienne de Solidarité vient d’être mis La Banque Malienne de Solidarité vient d’être mis en place afin de soutenir la mise en œuvre de la en place afin de soutenir la mise en œuvre de la stratégie pour la microfinance (adopté en 1998) qui stratégie pour la microfinance (adopté en 1998) qui repose sur : i) l’amélioration sensible de l’accès des repose sur : i) l’amélioration sensible de l’accès des populations les plus nécessiteuses aux services populations les plus nécessiteuses aux services financiers de proximité ; ii) la mobilisation et la financiers de proximité ; ii) la mobilisation et la sécurisation de l’épargne intérieure à travers les sécurisation de l’épargne intérieure à travers les systèmes financiers décentralisés ;systèmes financiers décentralisés ;

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iii) le développement du crédit, notamment en faveur iii) le développement du crédit, notamment en faveur des couches vulnérables de la population.; iv) la des couches vulnérables de la population.; iv) la consolidation de la complémentarité entre les banques consolidation de la complémentarité entre les banques et les SFD.et les SFD.

Tous ces instruments devraient d’une part, permettre Tous ces instruments devraient d’une part, permettre aux pauvres aux pauvres d’augmenter leurs actifs et leurs d’augmenter leurs actifs et leurs revenusrevenus par le biais de l’épargne et du crédit en vue par le biais de l’épargne et du crédit en vue d’appuyer les activités génératrices de revenus, d’autre d’appuyer les activités génératrices de revenus, d’autre part, développer l’intermédiation financière permettant part, développer l’intermédiation financière permettant de réduire les risques et les coûts et capable d’offrir des de réduire les risques et les coûts et capable d’offrir des services financiers sur le long terme aux producteurs services financiers sur le long terme aux producteurs exclus du système bancaire formel.exclus du système bancaire formel.

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MALIMALIV. V. aperçu sur le système aperçu sur le système financier nationalfinancier national

Le Gouvernement a élaboré, en 2000, une lettre Le Gouvernement a élaboré, en 2000, une lettre de politique de développement du secteur de politique de développement du secteur financier qui a servi de base à la négociation du financier qui a servi de base à la négociation du Projet de Développement du Secteur Financier Projet de Développement du Secteur Financier (PDSF) dans le cadre de l’Accord de crédit de la (PDSF) dans le cadre de l’Accord de crédit de la Banque Mondiale (N° 3394 – MLI) d’un Banque Mondiale (N° 3394 – MLI) d’un montant total de 15,8 Millions de DTS soit montant total de 15,8 Millions de DTS soit environ 12,6 Milliards de FCFA sur une période environ 12,6 Milliards de FCFA sur une période de 5 ans (2001-2006).de 5 ans (2001-2006).

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A travers les composantes du Projet, d’importantes actions de réformes ont été A travers les composantes du Projet, d’importantes actions de réformes ont été engagées et peuvent se résumer comme suit :engagées et peuvent se résumer comme suit :

au titre de la composante Banque et marchés de capitaux :au titre de la composante Banque et marchés de capitaux :

- restructuration et de désengagement de l’Etat de certaines banques (BIM SA, - restructuration et de désengagement de l’Etat de certaines banques (BIM SA, BHM SA, BDM SA).BHM SA, BDM SA).

- réalisation d’études diagnostiques ou d’audits spécialisés, de business plan au - réalisation d’études diagnostiques ou d’audits spécialisés, de business plan au profit des banques et établissements financiers ;profit des banques et établissements financiers ;

- études d’ordre général visant à améliorer la viabilité et les performances du - études d’ordre général visant à améliorer la viabilité et les performances du secteur financiersecteur financier

réalisation des programmes et/ou modules de formation au profit des banques sur réalisation des programmes et/ou modules de formation au profit des banques sur la base du principe de partage des coûts, des services de consultants afin la base du principe de partage des coûts, des services de consultants afin d’identifier les besoins en formation de leur personnel et à mettre en œuvre un d’identifier les besoins en formation de leur personnel et à mettre en œuvre un programme de formation ;programme de formation ;

actions de développement du marché financier : formation, information, actions de développement du marché financier : formation, information, sensibilisation et accompagnement des acteurs du marché (banques et opérateurs sensibilisation et accompagnement des acteurs du marché (banques et opérateurs économiques du secteur privé)économiques du secteur privé)

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- - réalisation des programmes et/ou modules de réalisation des programmes et/ou modules de formation au profit des banques;formation au profit des banques;

- actions de développement du marché - actions de développement du marché financier financier : formation, information, sensibilisation et : formation, information, sensibilisation et accompagnement des acteurs du marché (banques accompagnement des acteurs du marché (banques et opérateurs économiques du secteur privé)et opérateurs économiques du secteur privé)

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au titre de la composante renforcement du au titre de la composante renforcement du secteur financier non bancaire :secteur financier non bancaire :

audits financiers et institutionnels de l’INPS, de la CRM et audits financiers et institutionnels de l’INPS, de la CRM et de la CDC ;de la CDC ;

audits financiers et institutionnels et la préparation de plans audits financiers et institutionnels et la préparation de plans d’action pour les compagnies d’assurance,d’action pour les compagnies d’assurance,

mise en place de système d’information de gestion,mise en place de système d’information de gestion, assistance technique en faveur des compagnies d’assurance,assistance technique en faveur des compagnies d’assurance, réalisation des études actuarielles de la (CRM) et de l’Institut réalisation des études actuarielles de la (CRM) et de l’Institut

National de Prévoyance Sociale (INPS)National de Prévoyance Sociale (INPS)

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au titre de la composante Micro au titre de la composante Micro Finance :Finance :

- - Elaboration de plans d’affaires pour les SFD ;Elaboration de plans d’affaires pour les SFD ;

- Renforcement des capacités de l’Association Professionnelle - Renforcement des capacités de l’Association Professionnelle des Institutions de microfinance (APIM-Mali) ;des Institutions de microfinance (APIM-Mali) ;

- Renforcement des capacités des systèmes financiers - Renforcement des capacités des systèmes financiers décentralisésdécentralisés

- Restructuration de la CAS/SFD qui devrait être scindée en - Restructuration de la CAS/SFD qui devrait être scindée en deux structures différentes.deux structures différentes.

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MALIMALIV. aperçu sur le système financier V. aperçu sur le système financier nationalnational

au titre de la composante Cadre Légal & Réglementaire :

- Diverses études pour l’identification des facteurs d’ordre législatif, réglementaire et judiciaire qui entravent le développement du Secteur Financier et pour proposer des mesures de reformes destinées à améliorer le cadre légal et réglementaire du secteur,

- Formation en droit bancaire, en comptabilité, aux dispositions du code CIMA des magistrats, avocats, huissiers de justice et juristes de banques,

- Diffusion des textes de l’OHADA au niveau de

toutes les institutions du Secteur Financier.

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Evolution de la situation monétaire

Comparée à fin décembre 2003, la situation monétaire estimé à fin décembre 2004 a été marquée par :

- une amélioration des avoirs extérieurs nets (+59,7 milliards de FCFA ou +14,9 %) ;

- une hausse du crédit intérieur (+48,0 milliards de FCFA ou 11,8 %) ;

- un accroissement de la masse monétaire (+92,6 milliards ou 12,1 %).

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Réglementation et Cadre Juridique Réglementation et Cadre Juridique

Le cadre légal et règlementaire comprend pour l’essentiel :Le cadre légal et règlementaire comprend pour l’essentiel :– La loi 94 – 040 du 15 août 1994 portant réglementation des La loi 94 – 040 du 15 août 1994 portant réglementation des

institutions mutualistes ou coopératives d’épargne et de crédit et son institutions mutualistes ou coopératives d’épargne et de crédit et son décret d’application 94 – 302/P – RM du 20 septembre 1994;décret d’application 94 – 302/P – RM du 20 septembre 1994;

– La convention cadre adoptée en juillet 1996 par le Conseil des La convention cadre adoptée en juillet 1996 par le Conseil des Ministres de l’UMOA relative aux conditions d’exercice et aux Ministres de l’UMOA relative aux conditions d’exercice et aux modalités de reconnaissance des structures ou organisations non modalités de reconnaissance des structures ou organisations non constituées sous formes mutualistes ou coopérativesconstituées sous formes mutualistes ou coopératives

– Les instructions n° 01 à 08 du 10 mars 1998 de la BCEAO relatives à Les instructions n° 01 à 08 du 10 mars 1998 de la BCEAO relatives à la production de l‘information financière ;la production de l‘information financière ;

– Les actes uniformes de l’OHADA, notamment ceux relatifs aux Les actes uniformes de l’OHADA, notamment ceux relatifs aux sûretés et aux Procédures Simplifiées de recouvrement et aux Voies sûretés et aux Procédures Simplifiées de recouvrement et aux Voies d’Exécution ;d’Exécution ;

– L’ordonnance n°41 PCG du 28 mars 1959 relative aux associations.L’ordonnance n°41 PCG du 28 mars 1959 relative aux associations.

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Le cadre légal et règlementaire comprend pour Le cadre légal et règlementaire comprend pour l’essentiel :l’essentiel :

- La loi 94 – 040 du 15 août 1994- La loi 94 – 040 du 15 août 1994 portant réglementation portant réglementation des institutions mutualistes ou coopératives des institutions mutualistes ou coopératives d’épargne et de crédit et son décret d’application 94 – d’épargne et de crédit et son décret d’application 94 – 302/P – RM du 20 septembre 1994;302/P – RM du 20 septembre 1994;

– La convention cadre adoptée en juillet 1996La convention cadre adoptée en juillet 1996 par par le Conseil des Ministres de l’UMOA relative aux le Conseil des Ministres de l’UMOA relative aux conditions d’exercice et aux modalités de conditions d’exercice et aux modalités de reconnaissance des structures ou organisations non reconnaissance des structures ou organisations non constituées sous formes mutualistes ou coopérativesconstituées sous formes mutualistes ou coopératives

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- - Les instructions n° 01 à 08 du 10 mars 1998Les instructions n° 01 à 08 du 10 mars 1998 de la BCEAO relatives à la production de de la BCEAO relatives à la production de l‘information financière ;l‘information financière ;

– Les actes uniformes de l’OHADA, notamment ceux Les actes uniformes de l’OHADA, notamment ceux relatifs aux sûretés et aux Procédures Simplifiées de relatifs aux sûretés et aux Procédures Simplifiées de recouvrement et aux Voies d’Exécution ;recouvrement et aux Voies d’Exécution ;

– L’ordonnance n°41 PCG du 28 mars 1959 relative L’ordonnance n°41 PCG du 28 mars 1959 relative aux associations.aux associations.

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MALIMALIVI. Progrès réalisés par les SFDVI. Progrès réalisés par les SFD

Les Systèmes Financiers Décentralisés Les Systèmes Financiers Décentralisés interviennent de façon transversale, dans la interviennent de façon transversale, dans la presque totalité des secteurs de l’économie, presque totalité des secteurs de l’économie, notamment dans l’agriculture, l’artisanat, le notamment dans l’agriculture, l’artisanat, le commerce, la pêche pour répondre aux commerce, la pêche pour répondre aux besoins de financement de la majeure partie besoins de financement de la majeure partie de la population n’ayant pas accès au de la population n’ayant pas accès au système financier classique.système financier classique.

Dynamisme du secteur de la micro finance Dynamisme du secteur de la micro finance à jouer son rôle d’instrument efficace de à jouer son rôle d’instrument efficace de lutte contre la pauvreté.lutte contre la pauvreté.

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Toutes les régions administratives du pays Toutes les régions administratives du pays sont couvertes par les SFD avec toutefois sont couvertes par les SFD avec toutefois des taux inégaux d’une région à l’autre. La des taux inégaux d’une région à l’autre. La plupart des SFD sont concentrés dans les plupart des SFD sont concentrés dans les zones à potentialités économiques zones à potentialités économiques relativement importantes telles que Sikasso, relativement importantes telles que Sikasso, Ségou, Bamako ou Koulikoro, alors que les Ségou, Bamako ou Koulikoro, alors que les régions du Nord (Gao, Tombouctou et Kidal), régions du Nord (Gao, Tombouctou et Kidal), sont peu touchées par la micro finance.sont peu touchées par la micro finance.

le sociétariat de l’ensemble des SFD du Mali le sociétariat de l’ensemble des SFD du Mali se chiffre à près de 700.000 membres se chiffre à près de 700.000 membres

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En matière de création d’emploi, en 2004, En matière de création d’emploi, en 2004, l’effectif du personnel des SFD s’élevait à 3 l’effectif du personnel des SFD s’élevait à 3 111 agents, composé de 78,43% de 111 agents, composé de 78,43% de gérants/caissiers et de 21,57% de gérants/caissiers et de 21,57% de techniciens d’encadrement. Ce chiffre ne techniciens d’encadrement. Ce chiffre ne prend pas en compte les stagiaires, les prend pas en compte les stagiaires, les milliers d’hommes et de femmes qui milliers d’hommes et de femmes qui travaillent de façon bénévole au service de la travaillent de façon bénévole au service de la micro finance. micro finance.

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MALIMALIVI. Difficultés rencontrées par les SFDVI. Difficultés rencontrées par les SFD

1) La faible capacité financière des SFD 1) La faible capacité financière des SFD

2) Le manque de coordination des 2) Le manque de coordination des interventions des partenaires techniques et interventions des partenaires techniques et financiers financiers

3) Les contraintes liées à l’application de la loi 3) Les contraintes liées à l’application de la loi PARMEC PARMEC (Programme d’Appui à la (Programme d’Appui à la Réglementation des mutuelles ou Réglementation des mutuelles ou Coopératives d’Epargne et de Crédit)Coopératives d’Epargne et de Crédit)

4) Les difficultés administratives et judiciaires 4) Les difficultés administratives et judiciaires

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5) Les difficultés pour les SFD de concilier les 5) Les difficultés pour les SFD de concilier les objectifs de viabilité financière avec leur objectifs de viabilité financière avec leur mission de lutte contre la pauvretémission de lutte contre la pauvreté

6) La 6) La Problématique de la sécurisation des Problématique de la sécurisation des fonds pour les SFD fonds pour les SFD

7) La fragilisation des acquis institutionnels et 7) La fragilisation des acquis institutionnels et financiers des réseaux de micro financefinanciers des réseaux de micro finance

8) La problématique de l’assainissement du 8) La problématique de l’assainissement du secteursecteur

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9) Les contraintes liées à l’extension de leurs 9) Les contraintes liées à l’extension de leurs activités dans les zones pauvres et à faible activités dans les zones pauvres et à faible potentialité économique ;potentialité économique ;

10) Le coût élevé des services financiers 10) Le coût élevé des services financiers offerts par les systèmes Financiers offerts par les systèmes Financiers Décentralisés; Décentralisés;

11) Le faible niveau de mobilisation de 11) Le faible niveau de mobilisation de l’épargne locale ;l’épargne locale ;

12) Le manque de ressources à moyen et 12) Le manque de ressources à moyen et long termes ;long termes ;

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MALIMALIVII. RecommandationsVII. Recommandations

La Promotion de la politique de financement des La Promotion de la politique de financement des SFD par la mobilisation de ressources stables à SFD par la mobilisation de ressources stables à des taux d’intérêt préférentiels, à moyen et long des taux d’intérêt préférentiels, à moyen et long termes auprès d’institutions financières sous- termes auprès d’institutions financières sous- régionales et internationales : AFD, KFW, BAD, régionales et internationales : AFD, KFW, BAD, BOAD, BID, BEI, Banque mondiale… BOAD, BID, BEI, Banque mondiale…

l’extension des services de micro finance aux l’extension des services de micro finance aux zones pauvres non encore servies; zones pauvres non encore servies;

la conception de produits spécifiques pour un la conception de produits spécifiques pour un large accès des femmes et des jeunes aux large accès des femmes et des jeunes aux services financiers de proximité à moindre coût. services financiers de proximité à moindre coût.

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MALIMALI

VII. RecommandationsVII. Recommandations

La promotion de l’entrepreneuriat féminin. La promotion de l’entrepreneuriat féminin. Soutenir et appuyer auprès de la BCEAO, les Soutenir et appuyer auprès de la BCEAO, les

recommandations des associations recommandations des associations professionnelles de l’UMOA, relatives à professionnelles de l’UMOA, relatives à l’amélioration du cadre juridique ;l’amélioration du cadre juridique ;

mise en place d’un observatoire juridique de la mise en place d’un observatoire juridique de la micro finance ;micro finance ;

mise en place d’un fonds de la micro mise en place d’un fonds de la micro finance pour les besoins de refinancement et finance pour les besoins de refinancement et de garantie des SFD ; de garantie des SFD ;

Appuyer la mise en œuvre du Plan d’Action Appuyer la mise en œuvre du Plan d’Action National 2005-2008.National 2005-2008.

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MALIMALI

VII. RecommandationsVII. Recommandations

La promotion de l’entrepreneuriat féminin. La promotion de l’entrepreneuriat féminin. Soutenir et appuyer auprès de la BCEAO, les Soutenir et appuyer auprès de la BCEAO, les

recommandations des associations recommandations des associations professionnelles de l’UMOA, relatives à professionnelles de l’UMOA, relatives à l’amélioration du cadre juridique ;l’amélioration du cadre juridique ;

mise en place d’un observatoire juridique de la mise en place d’un observatoire juridique de la micro finance ;micro finance ;

mise en place d’un fonds de la micro mise en place d’un fonds de la micro finance pour les besoins de refinancement et finance pour les besoins de refinancement et de garantie des SFD ; de garantie des SFD ;

Appuyer la mise en œuvre du Plan d’Action Appuyer la mise en œuvre du Plan d’Action National 2005-2008.National 2005-2008.

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MALIMALI

VII. Pistes de reflexionVII. Pistes de reflexion

Le rôle joué par les Institutions de Micro finance Le rôle joué par les Institutions de Micro finance dans le processus de réduction de la pauvreté dans le processus de réduction de la pauvreté

L’implication plus accrue du secteur dans la L’implication plus accrue du secteur dans la promotion et le développement de Petites, promotion et le développement de Petites, Moyennes et Micro Entreprises (PMME)Moyennes et Micro Entreprises (PMME)

L’accessibilité des couches vulnérables aux L’accessibilité des couches vulnérables aux services financiers de proximité, à travers une services financiers de proximité, à travers une couverture géographique plus large du pays et couverture géographique plus large du pays et une diminution du coût des services financiers une diminution du coût des services financiers offertsofferts

L’implication plus accrue de l’Etat pour L’implication plus accrue de l’Etat pour l’amélioration du cadre légall’amélioration du cadre légal

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MALIMALI

VII. Pistes de reflexionVII. Pistes de reflexion

La création de synergie entre toutes les La création de synergie entre toutes les actions de développement et celles des IMFactions de développement et celles des IMF

La collaboration entre les IMF et les banquesLa collaboration entre les IMF et les banques Le regroupement des Réseaux des IMF en Le regroupement des Réseaux des IMF en

structure fédéralestructure fédérale Le développement de l’esprit mutualiste et Le développement de l’esprit mutualiste et

associatif à tous les niveaux et dans toutes associatif à tous les niveaux et dans toutes les localités pour une plus grande les localités pour une plus grande mobilisation de l’épargne localemobilisation de l’épargne locale

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MALI 1 Atelier sous régional de WACRAT1 (19, 20 et 21Avril 2006, Lieu: Hôtel Nord Sud Bamako,...

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