Maine éco 156

48
maine éco avril 2011 1 Si nous faisons une photographie en ce moment à l’instant T de nos activités, pourquoi avez-vous des magasins avec des augmentations de chiffres d’affaires à deux chiffres, d’autres autour de zéro et d’autres en négatif. Je commencerai par le négatif : souvent des magasins sans attrait, sans saveur où même les dirigeants sont tristes et les salariés ne reflètent pas la joie de vivre. Pas de promos, pas de pub, de marketing. L’acquis n’est jamais une fin en soi. J’aurais plus de bienveillance pour les magasins au chiffre d’affaires autour de zéro. Ce sont souvent des magasins où je voudrais bien mais je ne peux pas faute de moyens de résultat, d’envie de faire, peut-être un peu vieux dans sa tête. On ne voit plus rien, ça passe tout juste mais ça passe quand même, alors j’attends… J’attends quoi, d’être dans le négatif ? Et puis, il y a les autres, ceux en augmentation de chiffre d’affaires. Mais pourquoi ? Comment font-ils ? D’abord, nous sommes avec des pros, des commerçants qui se remettent sans arrêt en question, toujours à la recherche de faire plaisir à leur client, savoir donner pour gagner. Il n’y a pas que le prix qui compte pour fidéliser votre clientèle, chaque client est un VIP (Very important person). Ce commerçant là donne beaucoup de son temps à son activité. Marketing direct, publicité, promotions, recherche de nouveaux produits, propreté de son magasin intérieur et extérieur. Il est aimable, accueillant, à l’écoute, il ne fait pas attendre, renseignements rapides s’il y a litige, il suit son client, fait un fichier pour l’inviter à des opérations promotionnelles. Même l’accueil téléphonique est important, le client doit ressentir le sourire au bout du fil. Savoir prendre congé, avoir des vitrines attrayantes régulièrement renouvelées, il se forme lui-même mais aussi son équipe, s’informe de ce qui se fait ailleurs. Le personnel doit être à son image, faire de la vente additionnelle. Savoir acheter, c’est la première source de bénéfice, négocier et aussi être un bon gestionnaire, la clé de la réussite. Voyez, il n’y a pas de miracle, il faut chaque matin se regarder devant sa glace et se dire : est-ce que je fais le maximum pour mes clients ? Ne voyez pas dans mes propos des leçons que je voudrais donner. Je réponds simplement à certains commerçants qui cherchent à mettre un nom, trouver le coupable du "pourquoi ils sont dans le négatif ou autour de zéro". Bien amicalement, édito Nos clients sont tous des VIP N° 156 - AVRIL 2011 MAGAZINE BIMESTRIEL ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE 1 bd René Levasseur, BP 22385 72002 Le Mans cedex 1 Tél. 02 43 21 00 00 Fax 02 43 21 00 50 www.lemans.sarthe.cci.fr Directeur de la publication : Bernard Warain Rédactrice en chef : Maryse Gauthier Rédactrice en chef adjointe : Karine Méteyer Ont collaboré à ce numéro : Emmanuel Chevreul Gilles Kervella William Lambert Stéphanie Ménégakis-Lacheré Photos : Ad’Hoc Photographie - CCI - Droits réservés pour “La vie des entreprises” Couverture : Auberge des Matfeux - Ad’Hoc Photographie Maquette : Okaparka Mise en page - Gravure : Atmosphère Communication Publicité : Maine Éditions, Pascal Tauvel - Tél. 06 08 16 69 79 Fax 02 43 87 00 91 Impression : Auffret Plessix Tirage : 16 500 exemplaires ISSN : 1269-6633 Bernard Warain, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la Sarthe [email protected]

description

maine éco 156

Transcript of Maine éco 156

Page 1: Maine éco 156

maine éco avril 2011 1

Si nous faisons une photographie en ce moment à l’instant T de nos activités, pourquoi avez-vous des magasins avec des augmentations de chiffres d’affaires à deux chiffres, d’autres autour de zéro et d’autres en négatif.

Je commencerai par le négatif : souvent des magasins sans attrait, sans saveur où même les dirigeants sont tristes et les salariés ne reflètent pas la joie de vivre. Pas de promos, pas de pub, de marketing. L’acquis n’est jamais une fin en soi.

J’aurais plus de bienveillance pour les magasins au chiffre d’affaires autour de zéro. Ce sont souvent des magasins où je voudrais bien mais je ne peux pas faute de moyens de résultat, d’envie de faire, peut-être un peu vieux dans sa tête. On ne voit plus rien, ça passe tout juste mais ça passe quand même, alors j’attends… J’attends quoi, d’être dans le négatif ?

Et puis, il y a les autres, ceux en augmentation de chiffre d’affaires. Mais pourquoi ? Comment font-ils ? D’abord, nous sommes avec des pros, des commerçants qui se remettent sans arrêt en question, toujours à la recherche de faire plaisir à leur client, savoir donner pour gagner.

Il n’y a pas que le prix qui compte pour fidéliser votre clientèle, chaque client est un VIP (Very important person). Ce commerçant là donne beaucoup de son temps à son activité. Marketing direct, publicité, promotions, recherche de nouveaux produits, propreté de son magasin intérieur et extérieur.

Il est aimable, accueillant, à l’écoute, il ne fait pas attendre, renseignements rapides s’il y a litige, il suit son client, fait un fichier pour l’inviter à des opérations promotionnelles.

Même l’accueil téléphonique est important, le client doit ressentir le sourire au bout du fil. Savoir prendre congé, avoir des vitrines attrayantes régulièrement renouvelées, il se forme lui-même mais aussi son équipe, s’informe de ce qui se fait ailleurs. Le personnel doit être à son image, faire de la vente additionnelle.

Savoir acheter, c’est la première source de bénéfice, négocier et aussi être un bon gestionnaire, la clé de la réussite.

Voyez, il n’y a pas de miracle, il faut chaque matin se regarder devant sa glace et se dire : est-ce que je fais le maximum pour mes clients ?

Ne voyez pas dans mes propos des leçons que je voudrais donner. Je réponds simplement à certains commerçants qui cherchent à mettre un nom, trouver le coupable du "pourquoi ils sont dans le négatif ou autour de zéro".

Bien amicalement,

édito

Nos clients sont tous des VIPN° 156 - AVRIL 2011

MAGAZINE BIMESTRIEL ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE1 bd René Levasseur, BP 22385 72002 Le Mans cedex 1Tél. 02 43 21 00 00Fax 02 43 21 00 50www.lemans.sarthe.cci.fr

Directeur de la publication : Bernard Warain

Rédactrice en chef : Maryse Gauthier Rédactrice en chef adjointe : Karine Méteyer

Ont collaboré à ce numéro : Emmanuel Chevreul Gilles Kervella William Lambert Stéphanie Ménégakis-Lacheré

Photos : Ad’Hoc Photographie - CCI - Droits réservés pour “La vie des entreprises” Couverture : Auberge des Matfeux - Ad’Hoc Photographie

Maquette : Okaparka

Mise en page - Gravure : Atmosphère Communication

Publicité : Maine Éditions, Pascal Tauvel - Tél. 06 08 16 69 79Fax 02 43 87 00 91

Impression : Auffret Plessix Tirage : 16 500 exemplaires ISSN : 1269-6633

Bernard Warain,président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la [email protected]

Page 2: Maine éco 156

2 maine éco avril 2011

sommaire

4 Focus

8 Actualité Plein air Les Français se mettent au vert

10 La vie des entreprises

15 Actualité Création de la CCI de région Pays de la Loire De nouveaux élus pour de nouvelles ambitions

16 Entreprise Mutualisation logistique Une arme anti-délocalisation

19 Industrie Économies d'énergie dans les bâtiments neufs La réglementation thermique 2012 arrive

21 Commerce Quel commerce pour demain ? Vers une stratégie de différenciation et de services

22 Juridique Le départ et la mise à la retraite Ce que change la réforme

24 DOSSIER Avant 2015 Rendez vos commerces accessibles !

30 International États-Unis Conquérir le plus grand marché du monde

33 Conjoncture Enquête de conjoncture Consommation en GMS

34 D’une communauté de communes… à l’autre Le Bassin Ludois De nouveaux horizons

39 Formation La Nuit de l'orientation sans stress Une première édition réussie

40 Lu pour vous

42 Maine Découvertes Établissements Meulemans Le foie gras, tout simplement

44 Opportunités d’affaires Annonces commerciales Annonces industrielles

Aménagement et décoration du jardin8

16

30

34

L'intérêt de mutualiser les moyens logistiques

Conquérir le marché états-unien

Le Lude : un territoire à la fois industriel et touristique

Page 3: Maine éco 156

maine éco avril 2011 3

agenda

Selon la loi du 11 février 2005 pour

"l’égalité des droits et des chances,

la participation et la citoyenneté des

personnes handicapées", tous les

Établissements recevant du public (ERP)

devront être parfaitement accessibles

à toute personne en situation de

handicap au 1er janvier 2015. Cette

obligation s’impose en particulier

aux commerçants qui doivent par

conséquent, dès à présent, réaliser

divers aménagements… s’ils ne les

ont pas déjà effectués. Que chacun

se rassure : ces travaux, s’ils sont

indispensables, sont souvent moins

complexes et moins coûteux que ne

l’imagine le responsable du commerce.

Les solutions qui permettent de

respecter la loi tiennent avant tout du

bon sens… et de la bonne volonté.

DOSSIER 5 avril18 h - 20 h 30 : Soirée ressources humaines de l'IDC : "La validation des acquis de l'expérience (VAE), quoi de neuf dans l'entreprise ?"CCIContact : IDC au 02 43 40 60 53

5 avril Matinale juridique : Les CGV et contrats de vente à l'internationalCCIContact : CCI - Audrey Ango au 02 43 21 00 29

14 avrilAtelier sur la mobilité à l'internationalCCIContact : CCI - Audrey Ango au 02 43 21 00 29

15 avril8 h 30 : Petit-déjeuner linguistique "Breakfast in English"CCIContact : Sarthe international au 02 43 21 00 24

21 avril18 h : Réunion du club Espace Entreprendre 72Contact : CCI - Richard Otjacques

10-12 maiSalon interrégional de l'industrie dédié à la sous-traitance industrielle et aux équipements de productionRennes, parc des expositionswww.ouest-industries.com

13 mai 8 h 30 : Petit-déjeuner linguistique "Breakfast in English"CCIContact : Sarthe international au 02 43 21 00 24

14-15 maiGrand prix de France MotoCircuit Bugatti Le Mans

17 mai 17 h : Finale du concours de culture générale "Vise plus haut"CCIContact : CCI - Éric Émery

18-19 maiPrévent'OuestSalon de la qualité de vie au travailRenneswww.preventica.com

19 maiJournée de l'internationalCCIContact : CCI - Audrey Ango au 02 43 21 00 29

19 maiSoirée "Tremplin USA"CCIContact : Sarthe international au 02 43 21 00 24

23 maiFormation sur les Incoterms 2010CCIContact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12

27 mai"Ici les boîtes bougent !"Le Mans, place de la Républiquewww.icilesboitesbougent.com

30 mai - 4 juinArtec, le festival des petits génies de robotiqueLa Ferté-Bernardwww.festival-artec.fr

31 mai 18 h - 20 h 30 : Soirée ressources humaines de l'IDC : "Le coaching, une nouvelle pratique de management dans nos entreprises."CCIContact : IDC au 02 43 40 60 53

1er - 11 juinAnimation commerciale 24 Heures +

8-9 juinTransport, logistics, meetings, les rendez-vous du transport et de la logistiqueAéroport de Paris, Orlywww.transport-logistics-meetings.com

11-12 juin24 Heures du Mans

AVANT 2015

Rendez vos

commerces

accessibles !

Page 4: Maine éco 156

4 maine éco avril 2011

[focus]

Recevez vos invités dans un espace

d'accueil réservé aux entreprises

pour assister à la mythique course

des 24 Heures du Mans. Pour

cela, la CCI vous propose deux

formules : l'une pour les essais et

l'autre pour la course. Dans les

deux cas, elles offrent la possibilité

d'accéder à l'espace réception

VIP avec sa terrasse privative

donnant sur le circuit, à la loge de

la CCI située au-dessus des stands

de ravitaillement, aux enceintes

générales, mais aussi de bénéficier

d'un service de restauration.

La formule "essais" le mercredi

8 juin ou le jeudi 9 juin sont à

190 € et la formule "course"

pour les 11 et 12 juin à 740 € par

personne. En option, il est aussi

possible de réserver des survols

du circuit en hélicoptère. Pour tout

renseignement et réservation :

service Industrie au

02 43 21 00 37.

24 HEURES DU MANS

Un espace VIP pour les entreprises

Le 1er février dernier, la soirée du club Ressources humaines a rassemblé 42 participants (conseillers d'entreprise, chefs de projet, directeurs administratif et financier, directeurs, responsables RH...) sur le thème de la diversité dans l'entreprise. Cécile Barrier, directrice générale de l’Atelier Saint-Luc de Coulaines a témoigné de la volonté entrepreneuriale et citoyenne de son entreprise en affichant une dimension humaine dans ses équipes de travail (homme/femme, origine ethnique…). Jean-François Auclair, directeur des ressources humaines d’O

², a présenté

quelques exemples de bonnes pratiques dans son entreprise, notamment le recrutement sans CV, la valorisation des seniors, ou encore l'intégration des

personnes handicapées. Kag Sanoussi, secrétaire général de la Charte de la diversité, a quant à lui souligné que la diversité doit être un outil de gestion des compétences pour l’entreprise car "quoi qu’il arrive, les personnes se côtoieront toujours, c’est une nécessité d’œuvrer en permanence pour la diversité afin de mieux vivre au travail".

Plus d'information : http://reseaulia.com/space/clubrh

Depuis le 15 avril 2009 pour les véhicules neufs et le 15 octobre 2009 pour les véhicules d'occasion, les usagers peuvent procéder aux formalités de demandes d'immatriculation d'un véhicule chez les professionnels de l'automobile (garagistes et concessionnaires) habilités dans le nouveau système d'immatriculation SIV. Ces professionnels, connectés au SIV, examinent les pièces justificatives originales, perçoivent les taxes dues, valident le dossier et remettent un certificat provisoire d'immatriculation à l'automobiliste. Le certificat définitif,

qui est un titre sécurisé, est ensuite envoyé par courrier suivi au domicile du propriétaire du véhicule. La bonne exécution de ces opérations constitue un enjeu majeur. C'est pourquoi la Préfecture de la Sarthe informe les professionnels habilités qu'elle va procéder à des contrôles réguliers sur les opérations d'immatriculation dans le SIV et qu'elle pourra éventuellement procéder au retrait de l'habilitation pour les professionnels qui ne respectent pas la réglementation.

Plus d'information : www.ants.interieur.gouv.fr

[IMMATRICULATION DES VÉHICULES]

Attention aux contrôles

24 HEURES DU MANS

Samedi 11 Juin

et Dimanche 12 Juin 2011

!"#$%&'

(()Chambre de Commerce et d’Industrie

du Mans et de la Sarthe

[SOIRÉE RESSOURCES HUMAINES]

La diversité dans l'entreprise

La CCI, dans le cadre de sa mission d'accompagnement des créateurs/repreneurs d'entreprise, a signé une convention avec le réseau EGEE pour mettre en place un service complémentaire afin d'apprendre à dialoguer et convaincre un banquier. L'objectif est d'aider le créateur ou le repreneur à "vendre" son projet en s'entraînant grâce à une simulation d'entretien. Celle-ci doit permettre au candidat de peaufiner la présentation

et donc la crédibilité de son projet, mais aussi d'évaluer sa motivation et son engagement. Rappelons que le réseau EGEE met l'expertise de seniors - anciens cadres dirigeants, chefs d'entreprise - au service des plus jeunes en réalisant des missions de conseil et d'assistance aux créateurs/repreneurs d'entreprise.

Contact CCI : Entreprendre en France au 02 43 21 00 10

[CRÉATEURS/REPRENEURS]

Apprendre à dialoguer et convaincre son banquier

Page 5: Maine éco 156

Les États généraux de l'industrie ont mis en avant les nécessaires évolutions à mettre en place pour renforcer la politique industrielle. Parmi les mesures annoncées par le ministère de l'Économie, des finances et de l'industrie, figure la création d'une semaine de l'industrie du 4 au 10 avril 2011, dont l'objectif est de revaloriser l'image de l'industrie en France et de contrebalancer le déficit d'image dont souffre l'activité auprès de l'ensemble de la population. Cet événement d'information et de sensibilisation sur les réalités du monde industriel se déroulera également en Sarthe avec trois types d'actions à destination des collégiens, lycéens et étudiants : des visites d'entreprises industrielles ; une conférence sur les métiers de l'industrie à la Maison de l'apprentissage à la CCI, animée par des intervenants de l'AFPI et du BTP, avec des témoignages d'apprentis et de jeunes salariés de l'industrie ; des visites des centres de formation d'apprentis du BTP, de l'AFPI et de la CCI.

Contact CCI : Éric Emery au 02 43 21 00 00

[SEMAINE DE L'INDUSTRIE]

Sensibilisation des collégiens et lycéens sarthois

maine éco avril 2011 5

"ICI LES BOÎTES BOUGENT"

Mettre l'entreprise à la portée du grand public

Pour promouvoir les entreprises,

l'entreprenariat et les savoir-faire

locaux, le Medef organise

un événement le 27 mai 2011,

place de la République au Mans.

Cette manifestation "Ici les boîtes

bougent !" a pour ambition d'être

le vecteur du dynamisme, de

l'innovation et de l'ouverture des

entreprises locales en renforçant

le lien avec la société et les jeunes.

La volonté est de réunir sur cette

place de nombreux acteurs de la

vie économique du département

pour provoquer des échanges

d'expériences. Vous y trouverez des

stands d'exposition d'entreprises

locales (secteurs : innovation,

automobile, agroalimentaire et

tertiaire), des forums thématiques,

des jobs dating et même des

mini-concerts. En tant qu'entreprise

vous pouvez être partenaire

de l'événement.

Plus d'information : www.icilesboitesbougent.com

En 2010, dans le département, l’augmentation des coups et blessures volontaires criminels ou correctionnels (772 faits) en zone police s’explique en grande partie par la consommation excessive d’alcool. Pour lutter contre cette délinquance et ces incivilités liées à l'alcool, les services de l’État ont modifié les horaires d’ouverture et de fermeture des débits de boissons et des restaurants depuis le 2 février 2011. L’heure de fermeture pour l’ensemble de ces établissements est désormais fixée à 1 heure du matin. Le système de dérogation individuelle est maintenu : les bars et restaurants peuvent demander une autorisation de fermeture à 2 heures ou 4 heures en fonction du type d’établissement et de la nature de leur

activité. La demande doit être adressée au bureau du cabinet de la préfecture. Le Préfet sollicite alors le maire et les services de police ou la gendarmerie pour décider de l’octroi de la dérogation. Cette dérogation est révocable à tout moment en cas de troubles à la tranquillité et à la sécurité publiques. Les dérogations accordées auparavant et dont la durée de validité n’a pas expiré restent valables. Les contrôles seront renforcés et des sanctions administratives prononcées. Depuis le 1er septembre 2010, onze avertissements et trois fermetures ont été notifiés à des exploitants de bars et de discothèques.

Plus d'information : www.sarthe.pref.gouv.fr

[DÉBITS DE BOISSONS ET RESTAURANTS]

Modification des horaires d'ouverture et de fermeture

Page 6: Maine éco 156

6 maine éco avril 2011

[focus]

Initié en 2009 par les pouvoirs publics, le FSI (Fonds stratégique d'investissement), filiale de la Caisse des dépôts, a été présenté médiatiquement comme un outil de réponse à la crise, mais aujourd'hui il va au-delà en intervenant sur tous les types de projets industriels. Son objectif est d'apporter une réponse aux besoins en fonds propres d'entreprises porteuses de croissance et de compétitivité pour l'économie française. Les investissements sont adaptés aux différentes phases du cycle de vie d'une entreprise : accélération du développement, accompagnement de mutation, renforcement de l'actionnariat… Chaque phase nécessite des besoins particuliers auxquels le FSI peut apporter une réponse, soit par un apport en nouveaux fonds propres, soit par le rachat d'actions ; il peut le faire directement ou à travers les fonds d'investissements auxquels il souscrit.

Plus d'information : www.fonds-fsi.fr

FONDS STRATÉGIQUE D'INVESTISSEMENT

Répondre aux besoins de fonds propres des entreprises

Le 18e festival international de robotique, Artec, se déroulera à La Ferté-Bernard du 30 mai au 4 juin prochains. Comme chaque week-end de l’Ascension, la cité du nord-est sarthois accueillera plus de 4 000 élèves ingénieurs venus conquérir la Coupe de France de robotique au nom de leur école, de leur université ou de leur club d’anciens élèves. Organisée par la Ville de La Ferté-Bernard et l’association Planète Sciences,

la compétition, dont la renommée dépasse les frontières hexagonales, aura pour thème, cette année, le jeu d’échecs.S’affrontant durant 1 mn 30, les robots devront collecter et empiler un maximum de pièces de bois représentant les rois, les reines et les pions d’un échiquier. Au menu : suspens, bonne humeur et volonté de vaincre… Pour chaque participant, cette Coupe de France de robotique est l’occasion de mettre ses connaissances en pratique, de tester sa réactivité et sa capacité à travailler en équipe. C’est aussi la possibilité de se faire repérer par les recruteurs, délégués par des entreprises de toutes tailles. De nombreuses entreprises sarthoises sont partenaires de ce festival qui renforce la notoriété et la crédibilité du département, notamment auprès de la fine fleur des ingénieurs en herbe.Plus d'information : www.festival-artec.fr

[18e FESTIVAL ARTEC]

Rois et reines de la robotique à La Ferté-Bernard

Renseignements sur w w w . e m p r e i n t e s d e s p i l o t e s . c o m

À partir du 11 avril 2011Souscrivez pour avoir votre PAVÉ (plaque inox de 9 x 9 cm) dans les rues du centre-ville du Mans, auprès des pilotes vainqueurs des 24 H du Mans.

AVEC :

> votre nom et prénom

> signature / symbole

> ville et pays.

[24 HEURES +]

Une animation commerciale pour la course mythique

À l'occasion des 24 Heures du Mans, l'animation commerciale "24 Heures +" est reconduite du 1er au 11 juin prochain. Proposée par la CCI à tous les commerçants sarthois, elle vise à attirer les clients dans les magasins participants. Chaque commerçant reçoit un kit de décoration sur le thème de la course automobile et peut faire gagner, grâce à un jeu avec tickets grattage, de nombreux cadeaux à ses clients tels qu'un survol du circuit en hélicoptère, des modèles réduits de

voitures de course et divers cadeaux. Un concours de vitrine est organisé, les vitrines lauréates seront filmées et diffusées sur LMTV (TNT canal 23). La promotion de l'opération est présentée dans le guide franco-anglais "Rendez-vous 2011" édité à 100 000 exemplaires par Le Mans Racing.

Contact CCI : Fabienne Branjonneau au 02 43 21 00 57.

Page 7: Maine éco 156
Page 8: Maine éco 156

8 maine éco avril 2011

PLEIN AIR

V égétaux, outillage, motoculture, mobilier, barbecue, jeux pour petits et grands, piscines…

le marché du plein air en France est estimé à quelque 7,5 milliards d'eu-ros. La très tendance expression de "cinquième pièce de la maison" pour qualifier le jardin correspond à une vraie réalité. Les Français choisissent les aménagements et la décoration comme ils le font pour une pièce à vivre avec un désir de renouvellement du décor régulier. Pour les différents acteurs du marché, c'est une aubaine.

Selon l'association de professionnels Promojardin, 89 % des foyers dispo-sent d’un espace de jardinage lié à leur habitat principal : 61 % ont un jardin, 43 % une terrasse et 30 % un balcon. 77 % des jardins ont une pelouse et 38 % un coin potager. "Le jardin est un lieu convivial de loisirs et de détente, affirme Mickaël Lecossier, gérant du magasin Cémonjardin.com, ouvert à Saint-Saturnin en avril 2010, spécia-lisé dans l'univers du jardin (terrasses,

décoration, loisirs et aménagement). Il s'inscrit dans la mouvance du bien-être en extérieur, avec le succès que l'on connaît des balades en forêt, randon-nées, pique-niques, etc. Les clients pri-vilégient d'abord le côté fonctionnel et sobre. Ils recherchent aussi le naturel. Pour nous, la croissance la plus impor-tante de notre chiffre d'affaires se situe sur le secteur des terrasses et clôtures en bois. Beaucoup de haies sont rem-placées par du claustra. Comme nos produits sont essentiellement en bois, cette tendance nous est favorable."

Les Français font aussi de plus en plus appel aux paysagistes. "Nous tra-vaillons beaucoup avec eux, poursuit Mickaël Lecossier. Ce sont de vrais architectes de l'extérieur." Yann Le Bris a repris Les Jardins du Perquoi à Changé en 2001. Avec son bureau d'études, il apporte une réelle valeur ajoutée à la conception de l'es-pace jardin. "Nous concevons des jar-dins d'ornement avec aménagement de terrasse, bassin aquatique, arro-

sage. Nous travaillons sur l'ambiance avec le mobilier, les divers accessoires, l'éclairage et les solutions d'ombrage."

Intérieur et extérieur : mêmes tendances

Depuis l'année dernière, l'entreprise, positionnée sur une niche haut de gamme, propose un ensemble de mobi- lier qui a connu un vrai succès. "Cette année, à la demande de nos clients, nous allons étoffer notre offre de mo-bilier. En l'incluant, notre potentiel de création est plus diversifié, avec l'op-portunité de créer des ambiances dif-férentes. Aujourd'hui, tout ce qui se fait en décoration intérieure est présent en extérieur. Cela suscite des envies chez les clients. L'offre se développe quels que soient les magasins. On essaie d'avoir un ou deux ans d'avance sur les produits vendus en grande distribution."Tous les ans, les fabricants lancent de nouveaux produits. "La tendance, c'est l'association inox/verre ou aluminium/verre avec des fauteuils aluminium,

Nombreux sont ceux qui guettent les

premiers signes du printemps pour mettre

le nez dehors et profiter du plein air. Le jardin

est alors sujet de toutes les attentions et

devient une nouvelle pièce à vivre avec aménagement et

décoration à la clé.

actualité

Les Français se mettent au

Page 9: Maine éco 156

actualité

maine éco avril 2011 9

inox, toile. Des produits qui peuvent rester dehors toute l'année sans pro-blème. Avec les canapés d'extérieur, on crée de vrais salons comme dans une véranda avec des tissus résistants à toute épreuve".

Dans le jardin, les Français adorent aussi les piscines. Notre pays se si-tue deuxième en nombre de piscines, derrière les États-Unis. "Le marché connaît une croissance régulière, mais a chuté en 2008/2009 avec la crise internationale, indique Franck Lochin, dirigeant de la société Espace Piscines (siège à Laval et deux implantations à Mulsanne et à Alençon), concession-naire de la marque Desjoyaux. Notre activité est aussi très sensible à la mé-téo". En 25 ans, le marché s'est dé-mocratisé avec l'arrivée de nouveaux matériaux et l'industrialisation des procédés de fabrication. Les piscines les plus demandées aujourd'hui : des bassins plus petits mais mieux équi-pés. "L'aspect ludique est privilégié avec des espaces jeux et fitness. Le spa extérieur se développe aussi de-puis cinq ans". Autour de la piscine, la

décoration et l'aménagement prennent de l'ampleur avec l'éclairage (filtres colorés notamment), le mobilier de jardin, le dallage, les fontaines… sans oublier la mise en place d'un système de sécurité devenu obligatoire.

L'accessoire plébiscité : le barbecue

Autre incontournable du jardin : le bar-becue. 80 % des Français qui ont un jardin en possèdent un. "Le barbecue au charbon de bois reste en tête des ventes, constate Mickaël Lecossier. La plancha progresse, elle représente pour l'instant 20 % du marché du barbecue. La nouvelle tendance à noter, c'est la cuisine extérieure toute équipée avec évier, réfrigérateur, plan-cha, etc." Une installation complète pour passer le maximum de temps à l'extérieur.

Pour les enfants, les jeux d'extérieur ont toujours la cote. "C'est un grand marché, très porteur, se félicite le di-rigeant de Cémonjardin.com. Nous misons sur la personnalisation du jeu :

le client peut créer son jeu de A à Z en choisissant les différents accessoires."

Et puis, dans le jardin, l'écologie est de mise. Parmi les fabricants et distri-buteurs, aucun ne fait l'impasse. Bois FSC, bacs à compost, récupérateurs d'eau, pots recyclables, engrais orga-niques, graines bio, etc. Chez Espace Piscines, l'eau n'est pas rejetée à l'égout : "Aujourd'hui, l'eau est traitée sans adjonction de produits chimiques

grâce à un système de traitement au sel. Un système démocratisé depuis une dizaine d'années", affirme le di-rigeant. L'eau n'est changée que tous les sept à huit ans.

Tout est prévu pour que rien ne manque sur le carré de verdure plus ou moins grand des Français. De quoi leur faire oublier la grisaille de l'hiver…

! Karine Méteyer

vert

Pour Mickaël Lecossier, gérant de Cémonjadin.com à Saint-Saturnin, la nouvelle tendance est la cuisine extérieure toute équipée.

Page 10: Maine éco 156

10 maine éco avril 2011

GFL et Sabbe, deux entre-prises appartenant au même groupe depuis leur rappro- chement en 2008, ont ou-vert un nouveau point de vente en janvier dernier dans les locaux de cette dernière, à Saint-Laurent-Nouan, dans le Loir-et-Cher, sous l'enseigne Maliterie. Le principe est le même que chez GFL à Yvré-l'Évêque : une distribution directe aux consomma-teurs des produits fabriqués (matelas, sommiers, fixes ou électriques), via Internet ou à l'usine. Ce concept a rencontré un vif succès puisque la vente aux particu-liers pour GFL représente aujourd'hui 50 % de son activité. Les deux sites propo-sent désormais les produits des deux entreprises. Le nouveau magasin dispose de 400 m² d'exposition et de stockage et bénéficiera ponctuellement d'opérations de déstockage liées à l'activité de l'usine. Le groupe mise sur sa politique tarifaire, la quali-té de ses produits et les conseils aux clients pour assurer son succès, comme à Yvré-l'Évêque. GFL-Sabbe emploie une centaine de salariés (35 à Yvré-l'Évêque, 70 à Saint-Laurent-Nouan) pour un chiffre d'affaires de 16 M€ HT en 2010 (5 à 10 % de progression par an).

A cteur incontournable dans l'aéronautique, l'auto-mobile, le sport automobile, la défense et l'éner-gie, Mécachrome (1 400 salariés, siège social à

Amboise) place l'innovation au centre de sa stratégie. C'est pourquoi le mécanicien de précision a ouvert à Vibraye en 2008 le laboratoire commun MatPerf avec le CEA (Commissariat à l'énergie atomique). C'est le deuxième site de l'entreprise en Sarthe avec l'usine située à Sablé-sur-Sarthe (350 salariés), dédiée à l'usinage et l'assemblage de pièces (culasses et blocs-moteurs) pour l'industrie au-tomobile et les véhicules industriels. MatPerf est spécialisé dans les matériaux et procédés. Ses domaines d'excellence sont la métallurgie des poudres, les revêtements sous vide ("green technology"), l'expertise et les Contrôles non des-tructifs (CND). Ce laboratoire fonctionne avec un budget annuel de 2 M€ et emploie 18 salariés Mécachrome et 6 chercheurs du CEA. Il accueille également des étudiants, thé-sards et post-doctorants. En 2009, il a été reconnu Plateforme régionale d'innovation (PRI) et a reçu l'aide de la Région, de-puis sa création, avec une subvention globale de 4,31 M€. La PRI MatPerf est ouverte aux autres industriels sous forme d'assistance et de prestation. Elle a déjà répondu à des problématiques de PME.

Thirel Bureau change de direction Après quinze ans à la tête de Thirel Bureau (20 salariés à La Chapelle-Saint-Aubin), Jean-Marie Marmion a pris sa retraite en début d'année. Son successeur, Daniel Bremond, dirige déjà une société similaire, Delta Bureau, située à Changé en Mayenne (23 salariés, avec une antenne à Cesson-Sévigné dans l'Îlle-et-Vilaine). Les deux entreprises sont adhérentes de la Coopérative Majuscule. Spécialiste des fournitures de bureau et de la bureautique, Thirel Bureau a pour clients des entreprises, des administrations, des établissements scolaires de la Sarthe et de l'Eure-et-Loir et des particuliers. Elle dispose d'un réseau de commerciaux sur le département de la Sarthe. Son chiffre d'affaires a atteint 4,2 M€ en 2009.

Bolton Lego repris par AureaLe groupe parisien Aurea reprend la société Bolton Lego, société de la Ferté-Bernard plus que centenaire, spécialiste du recyclage du cuivre et des alliages cuivreux. Elle appartenait depuis 2008 au groupe anglais Bolton Metals et son chiffre d'affaires s'est élevé à 35 millions d'euros en 2010 avec 100 salariés. 4 millions d'euros seront investis sur le site dans les deux prochaines années. Aurea (CA de 117,6 M €) est un consortium de 11 sociétés spécialisées dans le recyclage d'huiles, de pneus, de PVC et plastiques complexes et d'aluminium.

Le groupe Bénard s'installe à ChangéSpécialisé dans l'installation de cuisines professionnelles, le groupe Bénard (dix sites en France, deux à l'étranger, 120 salariés) a déménagé du Mans vers un bâtiment neuf de 600 m² situé zone de la Chenardière à Changé. Présent en Sarthe depuis 2006, le groupe emploie une douzaine de salariés sur place. Ses principaux clients sont les conseils général et régional pour les collèges et lycées ainsi que les autres collectivités locales. Bénard équipe notamment le stade MMArena (arrières de bars, friteries, offices pour les traiteurs).

Une nouvelle usine de thermolaquage pour MultilaqueAprès avoir reporté son projet à cause de la crise, le groupe FPEE (670 salariés, CA : 156 M €) lance la construction d'une seconde usine pour sa filiale Multilaque, spécialisée dans le thermolaquage (80 salariés, CA : 17 M €). Situé à Brûlon, le nouveau bâtiment de 6 500 m² devrait ouvrir à l'automne 2011. Il sera consacré au laquage horizontal (tôle aluminium ou en alliage acier). 6,5 millions d'euros sont investis. Des créations d'emplois sont prévues.

la vie des entreprises

MÉCACHROME

Une plateforme d'innovation ouverte aux entreprises de la région

GFL

Un nouveau magasin d'usine à Saint-Laurent-Nouan

Page 11: Maine éco 156

maine éco avril 2011 11

Société familiale fondée en 1968 et dirigée depuis 2008 par Laurent Deshayes, Telex Hélio est un acteur majeur de la reprographie en Sarthe depuis plus de quarante

ans. Au fil des années, l'entreprise mancelle a toujours su investir afin de relever les défis technologiques qui s'offraient à elle. Elle a aussi toujours misé sur la qualité et la réactivité pour satisfaire ses clients. Depuis 2009, elle se positionne sur le respect de l'environnement à travers le label Imprim' vert. Sans délaisser le cœur de son activité que représente l'impression numérique petit et grand format, la société investit aujourd'hui de nouveaux secteurs.Le premier investissement concerne un système d'impression grand format à éco-solvants respectueux de l'environnement et résistants aux UV. Ce nouvel équipe-ment permet la réalisation de tirages photographiques en très haute résolution, ainsi que l'impression de supports très variés comme la bâche, le vinyle adhésif ou encore le papier peint et la toile canvas répondant ainsi à la "tendance déco" du moment.Depuis début 2011, Telex Hélio s'est lancée dans la personnalisation de supports textiles. La société a investi dans deux équipements distincts : un système d'im-pression sur textile destiné à personnaliser les vêtements légers et un système de broderie professionnel permettant la personnalisation de textiles lourds ou épais (polos, sweat-shirts, chemises, serviettes, etc.). Ces nouveaux équipements per-mettent d'offrir un large panel de services aux clients habituels et d'en conquérir de nouveaux. Avec une équipe de neuf personnes, Telex Hélio a réalisé un chiffre d'affaires de 835 000 euros en 2010 et a investi 39 000 euros.

la vie des entreprises

O uvert en 2004 au Mans par Romuald et Virginie Abadie, kinésithérapeutes ostéopathes, C3S est un organisme de formation spécialisé en santé et sécurité au travail. Pour sensibiliser les sala-riés en entreprise, C3S lance une borne tactile avec un contenu interactif riche sur les princi-

pales problématiques : risques professionnels, santé physique, risques psychosociaux et prévention des TMS. Quizz, conseils santé, exercices de prévention, vidéos… tous les contenus sont consultables de façon simple et conviviale. Ils sont actualisés à distance via Internet. Des statistiques d'utilisation permettent aussi à l'entreprise d'adapter son plan santé. Les bornes sont aussi destinées aux caisses primaires d'assu-rance maladie ou aux salles de sport, avec un système de location de un à plusieurs mois ou pour une utili-sation ponctuelle (journée ou atelier prévention). Elles peuvent aussi être personnalisées aux couleurs de l'entreprise qui les loue. C3S emploie 18 personnes (plus 40 formateurs vacataires) et réalise un chiffre d'affaires de 1,5 M€. Les MMA, PSA, le Parlement européen, la Comédie française, le CHRU de Tours, Danone… figurent parmi ses clients.

C3S

Une borne prévention pour les entreprises

MOPLUS

La PME remporte l'appel d'offre de l'Ugap

TELEX HÉLIO

L'entreprise se diversifie

La PME MoPlus, optimiseur de flotte

installé à Rouillon, a remporté l’ap-

pel d’offre de l’Ugap (centrale d'achat

public) pour réaliser des audits de factures

sur la gestion de flottes de véhicules lé-

gers et industriels. Spécialiste de la ges-

tion de parc roulant, MoPlus assure, pour

le compte de ses clients, toutes les tâches

quotidiennes de gestion d’une flotte auto de-

puis la programmation de la maintenance, la

gestion des sinistres et des renouvellements,

jusqu’à la mise en concurrence des loueurs.

Indépendante des grands opérateurs automo-

biles (loueurs, constructeurs, assureurs, …),

la PME a été créée il y a six ans par Pascal

Dupont, fort alors de plus de quinze années

d’expérience en maintenance et gestion de

parc automobile, poids lourds et engins.

Depuis lors, MoPlus développe des services

innovants basés sur ses compétences tech-

niques, sa disponibilité, sa réactivité et aussi

l’utilisation d’outils informatiques perfor-

mants associés à une forte personnalisation

des relations avec ses clients.

La société aborde aujourd’hui une première

phase de développement. Elle se distingue

par sa capacité à prendre en charge des

parcs très divers : véhicules en location, en

propriété, engins de levage, machines agri-

coles, etc. Elle compte parmi ses clients une

coopérative agricole, une chaîne de jardi-

nerie, une entreprise agro-alimentaire de la

grande consommation, un courtier en assu-

rance et désormais l’Ugap. Elle emploie trois

salariés et son chiffre d'affaires s'est élevé

à 120 000 euros en 2010 (200 000 euros en

2011).

Page 12: Maine éco 156

12 maine éco avril 2011

G éré depuis cinq ans par Sylviane Bruneau, le Domaine de la Courbe au Lude est installé dans une an-

cienne papeterie construite en 1849, en bord de Loir. Une première phase de rénovation d'une partie des bâtiments a d'abord permis de proposer à la clientèle une grande salle de réception avec gîtes. La seconde phase de travaux, commencée en 2009, a conduit à l'ouverture début 2011, d'une nouvelle salle de réception, d'un hôtel-spa (piscine chauffée, soins esthétiques et de relaxa-tion) et d'un restaurant (spécialité : les fouaces et autres produits du terroir). Deux millions d'euros ont été investis sur le site (murs et travaux) depuis cinq ans pour aménager 3 000 m² de bâtiment sur trois hectares. 115 couchages sont disponibles au total et l'hôtel a demandé un classement trois étoiles. Entreprises, associations cultu-relles, familles, autocaristes… la clientèle diversifiée devrait l'être plus encore avec les nouvelles installations proposées. Le domaine entend attirer plus d'entreprises avec des prestations clés en mains à la demande (nombreuses animations : canoë, paint ball, tir à l'arc, tennis, course d'orientation…) ainsi que des "amateurs de campagne" éga-lement à la recherche d'activités à pratiquer sur place et dans les environs. Six salariés sont employés, plus quatre en saison.

la vie des entreprises

DOMAINE DE LA COURBE

Le complexe touristique ouvre un hôtel-spa et un restaurant de fouaces

Forts de leur expérience et de leurs compétences reconnues dans le secteur de la menuiserie-isolation, six anciens collègues ont maintenu leur emploi en relançant sous forme de scop (société coopérative de pro-duction) l'activité de l’entreprise où ils étaient salariés. Spécialisée dans la vente et la pose de menuiseries et ses dérivés, l'activité de cette nouvelle en-tité Avenir Isolation concerne tous les travaux d’installation de menuiserie, PVC, aluminium, bois, portails, portes

de garage, chauffage électrique, isolation de combles ainsi que les motorisations. Depuis sa création en avril 2010, l'entreprise est située à Allonnes, zone du Vivier.Le rachat du matériel et des stocks de l'ancienne société a permis à Avenir Isolation de démarrer avec des moyens matériels suffisants pour répondre aux premières demandes. L'objectif de la scop est de se repositionner et de se développer sur ce marché de la menuiserie-isolation. Le chiffre d’affaires prévisionnel est estimé à 490 000 euros pour la première année d'activité.

AVENIR ISOLATION

Six salariés créent une coopérative de production

ÉLIOPACK

Dix ans en Sarthe

Éliopack a quitté la région parisienne

depuis un peu plus de dix ans pour

s'implanter zone des Ajeux à La

Ferté-Bernard. Créée en 1995 dans les

Yvelines par Jérôme Bardini, l'entreprise

spécialisée dans l'impression, le découpage

et le complexage d'emballages cherchait

un bâtiment neuf pour s'agrandir. C'est par

l'intermédiaire d'un de ses clients, Dubray

Emballage, implanté aux Ajeux, qu'elle a

connu le site. Soutenue et accompagnée

par les collectivités et les partenaires fi-

nanciers sarthois, l'entreprise s'est ins-

tallée dans un premier bâtiment construit

par la Secos. Deux ans plus tard, elle a

laissé son bâtiment à l'un de ses princi-

paux clients, Sleever, qui cherchait un site

unique pour réintégrer ses activités sous-

traitées, notamment à Éliopack. Elle s'est

alors installée dans de nouveaux locaux

plus grands, équipés d'une salle blanche,

portés par la Secos. Éliopack en est deve-

nue propriétaire en 2006. En dix ans, la so-

ciété s'est développée en investissant dans

du matériel, des rachats d'activités ouvrant

de nouveaux marchés. Depuis 2010, elle

redéploie ses activités en modernisant son

outil de travail avec une informatisation de

ses lignes de fabrication, la mise en place

d'une hotline client, la maîtrise de quatre

process de fabrication : la flexographie, le

complexage, le découpage et l'héliogravure

qui va être développée avec l'acquisition en

janvier dernier d'une presse huit couleurs.

Avec 38 CDI, son chiffre d'affaires a atteint

11,5 millions d'euros en 2010.

ML

Nire

lli -

Sar

the

Déve

lopp

emen

t

Page 13: Maine éco 156
Page 14: Maine éco 156
Page 15: Maine éco 156

De nouveaux élus pour

de nouvelles ambitions

actualité

CRÉATION DE LA CCI DE RÉGION PAYS DE LA LOIRE

B runo Hug de Larauze, 50 ans, PDG du groupe MTTM à Montoir de Bretagne (société

logistique portuaire et industrielle de 680 personnes et 75 millions d'euros de CA), a été élu président de la CCIR par les 46 élus de l'assemblée repré-sentant les CCI territoriales (Angers, Laval, La Roche-sur-Yon, Le Mans, Nantes/Saint-Nazaire). Afin de repré-senter de façon aussi juste que pos-sible le tissu économique régional, la répartition des entreprises a été fixée en fonction du poids relatif des sec-teurs d'activité (industrie, commerce et services) et du poids économique de chacun des cinq départements de cette région : 17 membres titulaires représentant les entreprises de Loire-Atlantique, 9 pour le Maine-et-Loire, 4 pour la Mayenne, 7 pour la Sarthe, 9 pour la Vendée. Dans un contexte de réforme générale de l'organisation des administrations françaises et des collectivités locales, mais aussi d'une diminution sensible des ressources fiscales du réseau (- 13 % sur 5 ans), les CCI ont engagé leur réforme avec pour ambition de répondre à des besoins de proximité à travers la complémentarité CCI

territoriales/CCIR d'une part, et des besoins d'homogénéité de l'offre des services proposés aux entreprises.La CCI de région s'est fixée six axes stratégiques prioritaires : - innovation/recherche : stimuler l’in-

novation interne des entreprises et créer une dynamique en consolidant un territoire propice à l’innovation ;

- internationalisation des entreprises ;- intelligence, information économique

et soutien à l’appropriation des TIC dans les entreprises ;

- formation-compétence : développer les formations utiles aux entreprises ;

- aménagement du territoire (logis-tique, voies ferrées, fiscalité, res-sources…) ;

- filières, pôles de compétitivité, pro-grammes d’appui : soutien aux déve-loppement des entreprises struc-turantes pour la création de valeur ajoutée en région, notamment par la consolidation des entreprises de taille intermédiaire et la coordination des programmes d’appui.

Les CCI entendent ainsi renforcer l'ap-pui à la performance des entreprises et consolider l'ensemble du territoire.

! Maryse Gauthier

maine éco avril 2011 15

Les membres du bureau de la CCIR, de gauche à droite : Jean-François Gendron, président de la CCI Nantes/Saint-Nazaire ; Éric Groud, président de la CCI de Maine-et-Loire ; Bruno Hug de Larauze, président de la CCI de Région Pays de la Loire ; Bernard Warain, président de la CCI du Mans et de la Sarthe, Joseph Moreau, président de la CCI de la Vendée ; et Patrice Deniau, président de la CCI de la Mayenne.

À LA CCI DU MANS ET DE LA SARTHE

Le Bureau :

Président : Bernard Warain (SAS Warain Reignier, Le Mans)

1ère vice-présidente : Sylvie Roux-Brosse (Alroc, Tuffé)

2e vice-président : Stéphane Galibert (Groupe Lelièvre, Le Mans)

Trésorier : Jacques Bobet (BMT Finances SAS, Champagné)

Trésorier-adjoint : Samuel Chevallier (SAS Eveco, Parigné-L'Évêque)

Secrétaire : Noël Peyramayou (Duval Metalu, Le Mans)

Secrétaire-adjoint : Gérald Christ (Société Christ, Connerré)

Bernard Warain est de droit vice-président de la CCIR et les six autres membres titulaires représentant la CCI du Mans et de la Sarthe à la CCIR sont : Daniel Arnaud (Colwell SAS, Bessé-sur-Braye), Jacques Bobet, François Bourdin (CGMP, Tuffé), Michèle Delagneau (L'Univers de l'escalier, Mamers), Jacques Fouquereau (Casino carburants, Savigné-L'Évêque), Stéphane Galibert.

Les présidentes des commissions d’études :

Commission Commerce, services et tourisme : Catherine Charpentier (Charpentier Lingerie, Le Mans)

Commission CRTE (création, reprise, transmission d’entreprise) : Michèle Delagneau

Commission Formation : Carole Jacquin-Granger (Sogipi Servibois, Bérus), Danielle Parisseaux (Cabinet Parisseaux courtage, Le Mans), vice-présidente

Commission Industrie/international : Sylvie Roux-Brosse

La réforme du réseau consulaire transforme la Chambre de commerce

et d'industrie de région (CCIR) Pays

de la Loire en organe pilote du réseau

des cinq Chambres de commerce et

d'industrie territoriales (CCIT). Cette nouvelle

gouvernance régionale est placée sous le

signe d'une ambition forte : contribuer

au développement de la compétitivité

des entreprises des Pays de la Loire.

Page 16: Maine éco 156

16 maine éco avril 2011

Une arme anti-délocalisationMUTUALISATION LOGISTIQUE

L a démarche est innovante et ne devrait pas tarder à faire tache d’huile : pour continuer à produire

localement, cinq PME agro-alimentaires du sud-ouest du Finistère (1) ont décidé de mettre en commun leurs moyens logistiques. Une initiative concrétisée le 21 février 2011 par la création d’un Groupement d’intérêt écono-mique (GIE) qui leur permet d’utiliser les mêmes camions pour livrer les plateformes de la grande distribution. "La mise en place de ce GIE n’a pas été simple, confie Thierry Jouenne, qui accompagne depuis plus d’un an ce projet avec le cabinet Supply Chain Masters, dont il est directeur associé. Il a fallu trouver une solution optimum qui convienne à la fois aux différentes entreprises, mais égale-ment à leurs clients et aux transpor-teurs avec lesquels elles travaillent. Cela a été rendu possible grâce à l’at-tachement des industriels à leur terri-toire. Tous avaient conscience que s’ils n’arrivaient pas à travailler ensemble, ils seraient contraints de délocaliser

leurs sites de production, pour les rap-procher des plateformes de la grande distribution."Selon Thierry Jouenne - qui est éga-lement professeur de logistique au Conservatoire national des arts et mé-tiers de Paris (Cnam) - nul doute que le processus de mutualisation logistique engagé par ces industriels bretons ne fasse école. Des actions similaires sont d’ailleurs d’ores et déjà à l’étude dans le Morbihan, en Auvergne ou encore en Île-de-France. La mutation logis-tique en cours est, en effet, de grande ampleur.

Une augmentation des coûts logistiques

sans précédent

L’entrée en vigueur de la Loi de mo-dernisation de l’économie (LME), en janvier 2009, a bouleversé les rela-tions entre les Grandes et moyennes surfaces (GMS) et leurs fournisseurs. "La grande distribution paie ses fournisseurs après avoir vendu leurs

produits, générant un fonds de rou-lement qu’elle place sur les marchés financiers. Mais la LME a affecté ce modèle en réduisant les délais de paiement qui, dans certains cas, sont par exemple passés de 90 à 60 jours", explique Étienne Vincent, directeur du cabinet conseil Clear Management et président du Club logistique et achats du Pays de l’Huisne (Clach). "Afin de conserver leurs marges, les grandes enseignes ont donc amplifié le mouvement de réduction de leurs stocks."

"L’objectif est de faire fondre les stocks de moitié, précise Thierry Jouenne. Pour y parvenir, les distributeurs appliquent désormais aux produits secs les principes du flux tendu jusqu’alors limités aux produits frais. Les commandes ont été fragmentées et la fréquence moyenne des livraisons a été triplée, passant d’une à trois fois par semaine. Avec pour conséquence une augmentation sans précédent des coûts logistiques."

Fragmentation des commandes, réduction des délais de livraison :

la généralisation des flux tendus fait peser de

nouvelles contraintes sur les fournisseurs de

la grande distribution. La mutualisation

logistique apparaît dès lors comme une

réponse adaptée pour contenir l’augmentation

des coûts et préserver le tissu économique

des territoires.

entreprise

Erik

degr

aaf -

Fot

olia

Page 17: Maine éco 156

entreprise

POUR MUTUALISER, IL FAUT SE CONNAÎTRE

"La mutualisation logistique ne peut pas émerger ex nihilo. Pour que les entreprises décident de mettre en commun leurs moyens, il faut d’abord qu’elles se connaissent", explique Étienne Vincent, président du Club logistique et achats du Pays de l’Huisne (Clach). Né en mars 2010, le Clach a ainsi pour vocation d’être un lieu de rencontres et d’échanges pour tous les acteurs de la chaîne logistique et des achats. Le club compte aujourd’hui une vingtaine d’entreprises adhérentes : des industriels comme Claas, Sérac ou Souriau ; mais aussi des spécialistes du transport comme Géodis, Négo Transport ou Robineau. Le Clach est soutenu par la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la Sarthe, qui accueille dans ses locaux les réunions organisées tous les deux mois par le club, sur des thèmes comme la mutualisation, mais également la logistique verte, la collaboration transporteurs-chargeurs ou l’audit logistique des entreprises.

www.clach.org

Augmenter le taux de remplissage des camions

Confrontées à ces défis, certaines PME ont abandonné des marchés dont l’approvisionnement est devenu trop onéreux, alors que d’autres se sont résignées à déménager leurs sites de production. C’est précisément pour éviter ces situations que les industriels du sud-ouest du Finistère, épaulés par leurs élus, se sont engagés sur le chemin de la mutualisation logis-tique. L’idée de s’unir pour contenir l’augmentation des coûts de transport n’est d’ailleurs pas nouvelle. Elle a été mise en pratique par certains grands groupes dans un souci de pure compé-titivité, bien avant l’entrée en vigueur de la loi LME et l’envolée des prix du carburant. On peut citer l’exemple des entreprises Colgate, Henkel et Reckitt-Benckiser qui, bien que concurrentes, ont regroupé leurs forces dès 2006, au sein d’un programme de livrai-son baptisé "Hecore" (2). Le simple fait d’acheminer les produits de ces sociétés dans les mêmes camions a permis de faire passer le taux de rem-plissage de ceux-ci de 75 à 100 %, de

diminuer le nombre de trajets d’environ 20 % et - cerise sur le gâteau - de réduire les émissions de CO

2 de plus

3 000 tonnes par an !

Le modèle Carrefour

Une autre voie de la mutualisation lo-gistique consiste à regrouper ses pro-duits dans des entrepôts communs. Ici, le rôle de précurseur n’a pas été joué par les industriels, mais par le Groupe Carrefour. Conscient des problèmes de livraison rencontrés par les PME et les TPE, le distributeur propose depuis 2009 à ses fournisseurs de regrouper leurs produits sur des plateformes de proximité. Baptisées Centres de consolidation et de collaboration (CCC), celles-ci sont gérées par un prestataire extérieur, au frais des petits industriels partie prenante, qui n’ont alors plus à livrer tous les sites Carrefour (certains en livrent 240), mais stockent leur pro-duction dans un ou deux entrepôts où le distributeur peut chaque jour s’ap-provisionner par camions complets. "Ce système permet aux industriels de réduire leurs coûts logistiques et à Carrefour de diminuer ses propres

stocks pour les transférer vers les centres de consolidation et de collabo-ration", explique Étienne Vincent.

"Les centres de consolidation sont en fait des entrepôts supplémentaires, créés entre ceux de la grande distri-bution et ceux des fournisseurs, les-quels en supportent le coût et doivent les approvisionner avec leurs propres moyens", remarque de son côté Thierry Jouenne. Ce n’est pas le modèle qui a été choisi par les PME bretonnes de la pointe sud du Finistère. L’organisation qu’elles ont mise en place consiste à organiser des tournées de ramassage sur leurs sites de production, par des camions qui, une fois pleins, livrent ensuite les plateformes régionales des GMS. L’heure est aujourd’hui à la consolidation de ce système. Mais l’utilisation de plateformes de conso-lidation est également envisagée. "Cette option permettrait d’optimiser davantage les flux tout en répondant aux exigences de la grande distribu-tion", explique le directeur associé de Supply Chain Masters.

! William Lambert

(1) Parmi lesquelles on trouve la conserverie Hénaff, les biscuiteries Panier et Loc Maria.

(2) On reconnaît dans ce nom le début de celui de chacune des sociétés partenaires du projet.

maine éco avril 2011 17

Étienne Vincent, président du Club logistique et achats du Pays de l'Huisne (Clash), a déjà abordé avec ses adhérents le thème de la mutualisation logistique.

Page 18: Maine éco 156
Page 19: Maine éco 156

industrie

La réglementation thermique 2012 arrive

ÉCONOMIES D'ÉNERGIE DANS LES BÂTIMENTS NEUFS

P lus gros consommateur d'éner-gie en France parmi l'ensemble des secteurs économiques,

le secteur du bâtiment consomme actuellement environ 68 millions de tonnes d'équivalent pétrole, soit 42,5 % de l'énergie finale totale. C'est chaque année plus d'une tonne d'équivalent pétrole consommée par chaque Français. Le Grenelle de l'en-vironnement a prévu un programme de réduction des consommations énergé-tiques des bâtiments. La réglementa-tion thermique, revue depuis sa créa-tion en 1975, est considérablement renforcée. Sa mise en place devrait réduire la consommation moyenne d’énergie primaire des constructions neuves de 150 kWhEP/m²/an au-jourd’hui à 50 kWhEP/m²/an en 2012. Une division par trois qui constitue un véritable tournant. Il s'agit de géné-raliser les "bâtiments basse consom-mation" en 2012 et les "bâtiments à énergie positive" en 2020. "C'est l'ob-jectif à atteindre car on n'avait pas fait grand chose avant", affirme Frédéric

Miquet, dirigeant d'ESBTP à Changé, entreprise spécialisée en maçonnerie, enduit et isolation extérieure.La réglementation thermique 2012 sera applicable à partir du 28 octobre 2011 pour les bâtiments neufs du secteur ter-tiaire et à partir du 1er janvier 2013 pour les bâtiments neufs résidentiels. Elle remplace la Réglementation thermique actuelle (RT 2005).

Les objectifs seront atteints grâce à une meilleure conception des bâti-ments (conception bioclimatique) et à une généralisation des techniques les plus performantes : amélioration des performances des systèmes de chauf-fage de 10 à 20 % pour le chauffage par Pac, par gaz condensation et par chaudières bois ; généralisation du chauffe-eau thermodynamique et des capteurs solaires thermiques ; géné-ralisation des énergies renouvelables en maison individuelle ; réduction de 30 % des consommations d’électricité liées à l’éclairage, etc.

Travailler ensemble

Comme l'indique le Grenelle, cela implique des changements dans le processus de construction. Au final, les bâtiments seront mieux pensés et moins standardisés, grâce à une véritable analyse "bioclimatique" dès les premiers stades de la conception. "Les professionnels doivent mener une réflexion sur tout ce qui peut être un apport gratuit dans la conception du bâtiment : orientation de la construc-tion, positionnement des pièces à vivre, etc., assure Frédéric Miquet. C'est un travail en amont du projet avec l'architecte ou le maître d'œuvre. Chaque professionnel doit produire ses documents avant pour formaliser le travail de chacun".

Autre grand changement de la RT 2012 : un contrôle sur la perméabilité

à l'air du bâtiment. "Chaque construc-tion sera validée par un test de perméabilité à l'air, effectué par un bureau d'études spécialisé. Un test intermédiaire sera aussi souhaitable quand le bâtiment sera hors d'air et hors d'eau. Il permettra de corriger les erreurs éventuelles. Cette nouveauté est une chance pour les professions du bâtiment qui sont ainsi incitées à miser sur la qualité".

La FFB organise des formations et propose la qualification "les pros de la performance énergétique des bâtiments". Pour obtenir celle-ci, le chef d'entreprise, l'encadrement et un pourcentage du personnel doivent être formés. "Elle comprend un tronc commun à tous les corps de métier ainsi que des spécifications par métier. Il s'agit de raisonner de façon globale pour atteindre une performance ther-mique et d'étanchéité à l'air. Donc, comprendre comment fonctionne un bâtiment… les différents systèmes de chauffage, les possibilités d'isola-tion, les sources de déperdition d'un bâtiment, etc. Cela conduit à utiliser les matériaux les plus performants avec des techniques plus exigeantes. Les entreprises doivent donc s'in-former et se former". Le programme de formation de la FFB 72 dans le cadre de son dispositif "Bâtir avec l'environnement" est disponible sur :www.btp72.ffbatiment.fr ou www.performance-energetique.lebatiment.fr.

! Karine Méteyer

Réduire les consommations

énergétiques des bâtiments neufs par

trois, tel est l'objectif de la Réglementation

thermique 2012 (RT 2012) élaborée dans

le cadre du Grenelle de l'environnement. Elle est

applicable dès le 28 octobre 2011 pour

les bâtiments tertiaires et le 1er janvier 2013

pour les bâtiments résidentiels. Les

professionnels s'y préparent.

maine éco avril 2011 19

Chantier d'ESBTP avec utilisation de blocs coffrants isolants lors du coulage des murs. L'isolation extérieure est continue, depuis les fondations jusqu'au faîtage. Le béton apporte la solidité, la pérennité de la construction, un fort affaiblissement acoustique et de l'inertie thermique.

Page 20: Maine éco 156
Page 21: Maine éco 156

commerce

Vers une stratégie de différenciation et de services

QUEL COMMERCE POUR DEMAIN ?

Le secteur du commerce de détail a subi ces dernières années de profonds changements. Les technologies de l’information et de la communication ont fait naître un nouveau circuit (le e-commerce) et transformé en profondeur, pour les distributeurs, la manière de vendre et, pour les consommateurs, les modalités du processus d’achat. Le Crédoc(1) a réalisé une enquête(2) pour appréhender les visions d'avenir des professionnels de la distribution. Interview de son directeur de recherche, Philippe Moati.

Quels sont les principaux changements susceptibles d'impacter le commerce ?Philippe Moati : La concurrence du e-commerce est prise très au sérieux. En moyenne, les répondants estiment que le poids du e-commerce dans le commerce de détail s’établira, en 2020, à 24 % (soit une multiplication par quatre ou par cinq par rapport à son poids actuel !). Cette concurrence accrue du e- commerce rend indispensable la pré-sence des enseignes sur ce canal. Ce mouvement, qui a déjà été amorcé, serait appelé à s’intensifier au travers de la dif-

fusion des stratégies dites "multicanal". Ce faisant, les distributeurs feraient coup double : ils pourraient espérer récupé-rer sur le Net tout ou partie du volume d’affaires perdu par les magasins, et ils s’adapteraient dans le même temps aux nouvelles attentes des consommateurs en étant en mesure d’offrir une palette de services plus large. Les mutations sociétales arrivent aussi en tête des facteurs de changement avec pour conséquence des modifica-tions profondes dans les attentes et les comportements des consommateurs. La montée de l’individualisme dans la société contemporaine a mis à mal le modèle de la consommation de masse. Nombre de répondants anticipent que les consommateurs exprimeront des de-mandes de plus en plus individualisées et seront en attente d’une relation plus per-sonnalisée dans laquelle ils seront recon-nus comme des personnes singulières.

L'hypermarché peine à se réinventer et à contenir l'érosion de ses parts de marché, serait-ce le retour du commerce de proximité ?Une importante majorité de décideurs d'entreprise de distribution (69 % des répondants) anticipe un renforcement au cours des dix prochaines années du poids des petites surfaces de proximité alors que, pour près de trois répondants sur quatre, celui des hypermarchés se-rait condamné à reculer. Les avis sont plus partagés pour ce qui concerne l’avenir des grandes surfaces spécia-lisées et du hard-discount. Les répon-dants se montrent également très opti-mistes quant à l’avenir du commerce de centre-ville, en particulier dans les villes petites et moyennes, qu’à 72 % ils ima-ginent bénéficier d’une part croissante dans l’appareil commercial d’ici 2020.

Ils se montrent aussi optimistes quant à l’avenir du commerce en zone rurale : 47 % le voient en hausse et 34 % de-meurer stable.

Quel scénario envisagez-vous pour 2020 ?On est frappé du peu de poids que les visions d’avenir des répondants accor-dent à des thématiques traditionnelles telles que la sensibilité des consom-mateurs au prix, l’importance du prix bas dans la concurrence entre les en-seignes, les perspectives de dévelop-pement du hard-discount, la nécessité de maîtriser les coûts, d’acquérir la taille critique… Manifestement, sur le plan des repré-sentations tout au moins, les acteurs du commerce sont en train de tourner la page de la distribution de masse dis-count. Le commerce qu’ils imaginent pour 2020 est résolument "orienté client" et recherche sa compétitivité avant tout au travers de sa capacité d’écoute et de satisfaction des attentes des clients, dans toute leur diversité.Les acteurs du commerce travailleront les marchés de manière chirurgicale et adopteront une posture de plus en plus "servicielle" avec des offres différen-ciées. On peut donc s’attendre à une accélération des mutations engagées dans le secteur du commerce au cours des années récentes.

Plus d'information : www.credoc.fr

(1) Centre de recherche pour l'étude et l'observa-tion des conditions de vie.

(2) Source : "L’avenir du commerce vu par ses acteurs", Crédoc 2010. L'enquête a été menée auprès d’un échantillon de décideurs d’entreprises de distribution, de responsables d’organisations professionnelles, de consultants et de chercheurs spécialisés sur le commerce. Le champ de l’enquête est l’ensemble du commerce de détail, hors services et hors e-commerce.

maine éco avril 2011 21

Guide de lecture : 62,6 % des répondants ont fourni une réponse relevant du registre "e-commerce/TIC/multicanal"

NATURE DES CHANGEMENTS ATTENDUS DANS LE SECTEUR DU COMMERCE À 10 ANS

Le e-commerce 34,0 %

Le multicanal (e-commerce + commerce traditionnel) 27,2 %

L’usage des TIC 24,5 %

REGISTRE e-commerce / TIC/ multicanal 62,6 %

Le ou les services 21,1 %

La personnalisation de la relation 19,0 %

Le conseil, l’offre de solutions 9,5 %

REGISTRE Services / personnalisation / conseil 37,4 %

La proximité 25,9 %

La praticité 6,8 %

REGISTRE Proximité / praticité 30,6 %

Segmentation / différenciation 21,8 %

Spécialisation de l’offre 7,5 %

REGISTRE Segmentation / spécialisation 25,2 %

Le développement durable 15,0 %

Consommer mieux 8,2 %

Engagement, responsabilité 8,2 %

REGISTRE Responsabilité sociale des entreprises 19,7 %

Renforcement du niveau d’attentes 21,1 %

Mobilité des consommateurs 6,8 %

MDD 5,4 %

Prix bas, low cost 6,8 %

En quelques lignes, en quoi le commerce de détail dans dix ans se distinguera-t-il de manière significative du commerce d'aujourd'hui ?

% de répondants ayant fourni une ou plusieurs réponses relevant de ce

registre de citations

Page 22: Maine éco 156

22 maine éco avril 2011

Ce que change la réformeLE DÉPART ET LA MISE À LA RETRAITE

L a loi n° 2010-1330 du 9 no-vembre 2010 portant réforme des retraites a été publiée au

journal officiel le 10 novembre. Ce texte a été complété par un premier décret d’application précisant les conditions de mise en œuvre des dis-positions législatives relatives : - à l'âge d'ouverture des droits à la

retraite, - au maintien à 65 ans de l'âge

d'attribution d'une pension à taux plein pour les parents d'enfants handicapés,

- au champ d'application de la retraite anticipée pour les travailleurs handi-capés,

- au dispositif de retraite anticipée pour longue carrière.

Le décret d’application du 31 dé-cembre 2010, en son article 1, prévoit que l’âge légal de départ à la retraite va progressivement passer de 60 à 62 ans en 2018. Ce relèvement s’appli-quera à compter du 1er juillet 2011 à raison de 4 mois par classe d’âge (voir tableau sur le calendrier de relèvement de l’âge de départ en retraite).

Départs anticipés à la retraite pour les carrières

longues

Le dispositif "carrières longues" est prolongé et élargi à compter du 1er juillet 2011. Rappelons que ce système permet aux assurés qui ont commencé leur carrière avant 16, 17 ou 18 ans de partir à la retraite plus tôt. Le décret introduit un nouvel âge de départ en retraite anticipée à 60 ans pour les assurés nés à compter du 1er juillet 1951 et qui ont commencé leur activité professionnelle avant 18 ans. Ce texte augmente progressi-vement l'âge d'accès à cette retraite anticipée (voir tableau calendrier des départs anticipés à la retraite pour les carrières longues, page 23).

Départs à la retraite anticipée pour handicap

lourd

À compter du 1er janvier 2011, tout sa-larié reconnu handicapé par la commis- sion des droits de l’autonomie des per-sonnes handicapées peut demander la liquidation de sa retraite de base à 55

ans, sous réserve de remplir les condi-tions de durée d’assurance et de durée cotisée requises (article 4 du décret).

Conséquences sur la mise à la retraite d’un salarié

par l’employeur

La mise à la retraite, en accord avec le salarié, n’est possible qu’à partir du moment où le salarié peut bénéficier d’une retraite à taux plein, soit :

La procédure de mise à la retraite se fera alors de la manière suivante : à partir de l’âge anniversaire du salarié requis, l’employeur doit demander par écrit à chaque salarié concerné au moins trois mois avant sa date d’anni-versaire s’il envisage de partir à la re-traite l’année suivante. Cette demande se fera tous les ans jusqu’à son 69e anniversaire.Si le salarié accepte dans le délai d’un mois, la mise à la retraite est possible. En cas de réponse négative du sala-rié dans un délai d’un mois à comp-ter de la date à laquelle l’employeur l’aura interrogé sur ses intentions, ou à défaut d’avoir respecté l’obligation

Face à la complexité de la question de la réforme de la retraite,

l’employeur doit pouvoir optimiser ses connaissances afin de réussir le

départ ou la mise à la retraite de ses salariés. Les nouvelles dispositions législatives et décrets d'application

amènent à faire le point sur les conséquences du relèvement

de l’âge de départ en retraite, la possibilité de départ anticipé et le relèvement de l’âge du taux plein.

juridique

CALENDRIER DE RELÈVEMENT DE L’ÂGE DE DÉPART EN RETRAITE (article 1 du décret)

Avant le

1er juillet 1951 65 ans

Du 1er juillet au

31 décembre 1951 65 ans et 4 mois

1952 65 ans et 8 mois

1953 66 ans

1954 66 ans et 4 mois

1955 66 ans et 8 mois

À partir de 1956 67 ans

Année de naissanceÂge possible de la mise à la retraite

Né avant le

1er juillet 1951 60 ans

Né entre le 1er juillet et le

31 décembre 1951 inclus 60 ans et 4 mois

Né en 1952 60 ans et 8 mois

Né en 1953 61 ans

Né en 1954 61 ans et 4 mois

Né en 1955 61 ans et 8 mois

Né à compter du 1er janvier 1956 62 ans

Âge de départ en retraite

Année de naissance de l'assuré

Page 23: Maine éco 156

juridique

de formalisme mentionnée précédem-ment, l’employeur ne peut faire usage de la possibilité de mettre ce salarié à la retraite pendant l’année qui suit la date de son anniversaire. Cette procé-dure doit être répétée chaque année jusqu’au 70e anniversaire du salarié, âge à partir duquel l’employeur re-trouve la faculté de le mettre d’office à la retraite.

! Stephanie Ménégakis-Lacheré

Source : Service Inforeg de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris www.inforeg.cci.fr

maine éco avril 2011 23

CALENDRIER DES DÉPARTS ANTICIPÉS À LA RETRAITE POUR LES CARRIÈRES LONGUES (article 2 du décret)

Année de naissance de l’assuré

Âge de l’entrée dans la vie

professionnelle

Âge du départ anticipé en retraite

Durée d’assurance totale

Nés avant le 1er juillet 1951

Avant 16 ans Avant 16 ans Avant 17 ans

56 ans 58 ans 59 ans

171 167 163

171

Nés entre le 1er juillet inclus et le 31 décembre 1951 inclus

Avant 16 ans Avant 16 ans Avant 17 ans Avant 18 ans

56 ans 58 ans 59 ans 60 ans

171 167 163163

171

Nés en 1952 Avant 16 ans Avant 16 ans Avant 17 ans Avant 18 ans

56 ans 58 ans 59 ans et 4 mois 60 ans

171 168 164 164

172

Nés en 1953 Avant 16 ans Avant 17 ans Avant 18 ans

56 ans 58 ans et 4 mois 59 ans et 8 mois

172 168 164

173

Nés en 1954 Avant 16 ans Avant 16 ans Avant 18 ans

56 ans 58 ans et 8 mois 60 ans

173 169 165

173

Nés en 1955 Avant 16 ans Avant 16 ans Avant 18 ans

56 ans et 4 mois 59 ans 60 ans

173 169 165 (si 165 trimestres pour bénéficier d’une retraite à taux plein)

173 (si 165 trimestres pour bénéficier d’une retraite à taux plein)

Nés en 1956 Avant 16 ans Avant 16 ans Avant 18 ans

56 ans et 8 mois 59 ans et 4 mois 60 ans

173 169 165 (si 165 trimestres pour bénéficier d’une retraite à taux plein)

173 (si 165 trimestres pour bénéficier d’une retraite à taux plein)

Nés en 1957 Avant 16 ans Avant 16 ans Avant 18 ans

57 ans 59 ans et 8 mois 60 ans

173 169 165 (si 165 trimestres pour bénéficier d’une retraite à taux plein)

173 (si 165 trimestres pour bénéficier d’une retraite à taux plein)

Nés en 1958 Avant 16 ans Avant 18 ans

57 ans et 4 mois 60 ans

173 165 (si 165 trimestres pour bénéficier d’une retraite à taux plein)

173 (si 165 trimestres pour bénéficier d’une retraite à taux plein)

Nés en 1959 Avant 16 ans Avant 18 ans

57 ans et 8 mois 60 ans

173 165 (si 165 trimestres pour bénéficier d’une retraite à taux plein)

173 (si 165 trimestres pour bénéficier d’une retraite à taux plein)

Nés à compter du

1er janvier 1960

Avant 16 ans Avant 18 ans

58 ans 60 ans

173 165 (si 165 trimestres pour bénéficier d’une retraite à taux plein)

173 (si 165 trimestres pour bénéficier d’une retraite à taux plein)

Durée de cotisation nécessaire

!"#$%&'()*+,-,*./012,33*4.

6 rue Saint Jacques3 rue Bolton • LE MANS

02 43 24 07 03

CANALICollection printemps-été 2011

CANALI

SCABAL

BURBERRY

BARBOUR

PAUL & SHARK

HENRY COTTON'S

VICOMTE ARTHUR

MARLBORO CLASSICS

5413,678 9,-6,:;6,<:

Page 24: Maine éco 156

24 maine éco avril 2011

AVANT 2015

Selon la loi du 11 février 2005 pour "l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des

personnes handicapées", tous les Établissements recevant du public (ERP)

devront être parfaitement accessibles à toute personne en situation de

handicap au 1er janvier 2015. Cette obligation s’impose en particulier aux commerçants qui doivent par

conséquent, dès à présent, réaliser divers aménagements… s’ils ne les ont pas déjà effectués. Que chacun

se rassure : ces travaux, s’ils sont indispensables, sont souvent moins complexes et moins coûteux que ne

l’imagine le responsable du commerce. Les solutions qui permettent de

respecter la loi tiennent avant tout du bon sens… et de la bonne volonté.

Dossier

Rendez vos commerces

L e 30 juin 1975, pour la première fois, une loi affirmait l’obligation d’intégrer les personnes handi-

capées au sein de la société française. Depuis lors, de significatifs progrès ont été réalisés pour prendre en compte les besoins des cinq millions de ci-toyens français souffrant d’un han-dicap (soit 13 % de la population du pays !) et tout particulièrement des deux millions de personnes à mobilité réduite. Un secrétariat d’État leur a même été entièrement dédié à partir de 1988.Cependant, les consciences ne s’ou-vrent que très progressivement et, même s’il se comble peu à peu, le fossé demeure entre les personnes va-lides et handicapées. C’est pourquoi en 2005, conformément aux engagements

électoraux du président de la Répu-blique Jacques Chirac, le gouvernement a pris l’initiative d’élaborer une loi dont l’ambition est de garantir pleinement l’intégration de toutes les personnes en situation de handicap, dans le monde du travail comme dans la vie quotidienne.

Un retour sur investissement

Dès lors, les mesures nouvelles ont commencé à s’imposer suivant le ca-lendrier édicté. Depuis 2007, l’obten-

tion d’un permis de construire portant sur un Établissement recevant du pu-blic (ERP) est conditionnée au respect des règles d’accessibilité définies en 2005. À partir de 2012, les entreprises de plus de 20 salariés n’employant pas un certain pourcentage de personnes handicapées, ou ne soutenant pas la formation de ces populations, s’expo-sent à de lourdes sanctions.Enfin, au 1er janvier 2015, tous les ERP de France devront être accessibles, "dans des conditions normales de fonctionnement", à toute personne en

Page 25: Maine éco 156

situation de handicap. Cette dernière obligation concerne 13 000 sites en Sarthe et, notamment, l’ensemble des commerces. Or, même si les mentalités évoluent et que les professionnels sont de plus en plus sensibilisés à la question du han-dicap, tant pour des raisons éthiques que financières, la grande majorité des établissements commerciaux n’est pas encore aux normes. Certains sont même dans l’incapacité totale d’ac-cueillir un client handicapé.Pourtant, l’échéance est désormais dans moins de quatre ans. Il est temps

d’établir un diagnostic de ses locaux et de planifier les travaux nécessaires afin de ne pas être pris de court. "En commençant sans plus attendre à réa-liser les aménagements qui s’imposent, les professionnels peuvent étaler les frais sur plusieurs exercices et, ainsi, ne pas grever leur trésorerie", assure Sylvie Mahé, technicienne du service habi-tat de la Direction départementale des territoires (DDT) et, à ce titre, rappor-teur de la Commission consultative de sécurité et d’accessibilité (CCDSA). "À l’inverse, en 2014, les fournisseurs de matériaux et les installateurs risquent

accessibles !

maine éco avril 2011 25

QUELLES OBLIGATIONS POUR LES COLLECTIVITÉS ?

La loi du 12 février 2005 impose aux collectivités locales, et notamment aux communes, différentes obligations et échéances.

1/ Depuis le 1er juillet 2007, tous les travaux d’aménagement de l’espace public et de la voirie (y compris des lieux de stationnement) doivent intégrer les nouvelles normes d’accessibilité aux personnes en situation de handicap.

2/ Avant 2010, les communes étaient tenues d’élaborer un Plan d’accessibilité de la voirie et des espaces publics (PAVE), faisant office de diagnostic et définissant l’ensemble des travaux à effectuer pour que les personnes en situation de handicap puissent se déplacer aisément (hauteur et largeur des trottoirs, pente des rues…) et accéder aux lieux publics. La plupart des communes n’ayant pas respecté l’échéance de 2010, ces PAVE sont aujourd’hui en cours de réalisation, souvent avec le soutien technique de la Direction départementale des territoires et sous l’égide des communautés de communes.

3/ Début 2015, tous les bâtiments publics devront impérativement être accessibles à toute personne handicapée.

L'Association des paralysés de France a organisé, au Mans, un rassemblement pour sensibiliser aux problèmes d'accessibilité des bâtiments et voiries aux personnes handicapées.

Page 26: Maine éco 156

26 maine éco avril 2011

Dossier

fort d’être surchargés et dans l’inca-pacité de répondre à la demande dans les délais impartis"."Adapter dès maintenant son magasin aux besoins des personnes handica-pées représente également un argu-ment commercial majeur, à l’heure où les consommateurs sont de plus en plus sensibles au sujet. L’accessibilité est devenue un critère de choix et pas seulement pour les personnes handicapées, constate la responsable de Logis Conseil, Élisabeth Proust. À l’évidence, il existe un réel retour sur investissement".

Les franchisés ont une longueur d’avance

Sur le terrain, on peut constater que les magasins franchisés ou affiliés à une enseigne, dont les grandes surfaces, ont déjà plusieurs longueurs d’avance sur les commerces indépendants, car les premiers ont, le plus souvent, l’obli-gation de suivre un cahier des charges précis. De plus, ils peuvent bénéficier des conseils de spécialistes (archi-tectes, agenceurs…) mis à leur dispo-sition par la marque. "Nous avons aussi remarqué que la sensibilisation au handicap est plus faible dans les petites communes où nous manquons de relais associatif et où n’existent pas d’établissements d’accueil et de formation pour les per-sonnes handicapées", ajoute Cécile Boëlle, directrice de la délégation sar-thoise de l’Association des paralysés de France (APF) qui rassemble plus

de 200 adhérents sur le département. "C’est pourquoi nous comptons sur les autorités locales pour assurer le relais de l’information".

Un accès pour tous sur l’ensemble

du cheminement

Au vu de ces premiers constats, il semble indispensable de rappeler les termes et, surtout, l’étendue du champ d’application de la loi de 2005. En effet, à la différence des précédents textes législatifs sur le sujet, cette ré-forme prend en compte l’ensemble des handicaps (et pas seulement la mobilité réduite) et s’applique à toute la chaîne de déplacement, de la place de parking à la cabine d’essayage (et plus uniquement à la possibilité d’en-trer dans la boutique). "Le responsable d’un ERP a l’obliga-tion de garantir l’accessibilité de son bâtiment et la possibilité de se dépla-cer dans ses locaux à toutes les per-sonnes en situation de handicap, que celui-ci soit physique, visuel, auditif, mental et psychique, temporaire ou permanent. En ce sens, chacun peut bénéficier un jour des aménagements imposés, lorsque que l’on a une jambe dans le plâtre ou que l’on doit se dé-placer avec un enfant en poussette par exemple", rappelle Élisabeth Proust. Cette économiste de la construction, qui accompagne les professionnels et les particuliers dans leurs démarches de rénovation et d’agrandissement immobilier, d’amélioration de la perfor-

mance énergétique et de l’accessibilité pour tous, ajoute : "Il ne faut pas seu-lement adapter les portes d’entrée et les allées de circulation. Il existe aussi des normes à respecter en matière de signalétique, d’éclairage, de so-norisation, de hauteur du mobilier, de sanitaires, de site Internet… De plus, il ne faut pas oublier que les normes doi-vent être respectées dans les parties de l’ERP réservées aux professionnels, car la loi concerne aussi les travailleurs handicapés".

Les principales règles

Les principales règles à appliquer sont les suivantes : - sur les trottoirs, la largeur de pas-

sage doit au minimum être de 1,40 mètre ;

- si le magasin ne peut être accessible de plain-pied, une pente d’accès d’une inclinaison inférieure ou égale à 5 % doit être aménagée, pour les bâtimens existants, la pente maxi-mum est de 12 % sur 0,5 m ;

- le système d’ouverture des portes doit être utilisable en position assise (éviter les portes trop lourdes) ;

- à l’intérieur du commerce, la largeur des allées de circulation ne peut être inférieure à 90 cm ;

- pour accéder aux étages, une main courante, située entre 80 cm et 1 mètre de hauteur doit longer l’escalier ;

- les cabines d’essayage doivent être équipées de portes d’une largeur su-périeure à 80 cm et il doit être pos-sible d’y faire demi-tour en fauteuil roulant ;

- dans tout débit de boissons et restau-rant, il doit exister un sanitaire acces-sible aux personnes handicapées…

Des solutions de bon sens et pas si coûteuses

On ne peut le nier : les paramètres à intégrer sont très nombreux et peuvent effrayer jusqu’aux plus volontaires. Pourtant, le plus souvent, les travaux à réaliser sont moins complexes et moins coûteux qu’on ne pourrait le craindre. Il suffit de faire preuve d’un minimum de bon sens pratique pour

respecter les normes. Ainsi, Vincent Bruneau, qui vient de développer un ambitieux complexe d’hébergement touristique au Lude (voir article page 36), constate que les aménagements qu’il a effectués pour respecter les normes d’accessibilité aux personnes handicapées ont été bien moins oné-reux que ceux qui lui ont été imposés en matière de sécurité incendie."L’équipement le plus cher demeure l’ascenseur. Mais, seule une minorité de commerçants est contrainte de re-courir à une solution aussi radicale", remarque Nicolas Bouvier, responsable du service habitat à la Direction dé-partementale des territoires. "Dans la plupart des cas, les aménagements consisteront à changer une porte, à élargir les allées, à poser des bandes de couleur au sol, à installer une rampe, supprimer des marches..." "Les techniciens de la DDT sont prêts à rencontrer les professionnels en amont pour répondre à leurs nombreuses in-terrogations", complète Sylvie Mahé.Dans le cadre de cette démarche il peut aussi être très utile, même si ce n’est pas obligatoire pour les commer-ces, de faire établir un diagnostic de son établissement, comme l’ont pro-posé Élisabeth Proust et l’association Le Mans côté cœur.

Des dérogations limitées

Bien évidemment, les pouvoirs publics et les associations sont bien conscients que dans certains immeubles les

Pour Cécile Boëlle, directrice de la délégation sarthoise de l'Association des paralysés de France, la collaboration entre commerçants et élus locaux doit-être sans faille pour que la loi soit parfaitement appliquée.

Nicolas Bouvier et Sylvie Mahé, du service habitat de la Direction départementale des territoires, précisent que leur équipe se tient à la disposition des professionnels pour répondre à leurs interrogations en matière d'accessibilité de leurs commerces.

Page 27: Maine éco 156

aménagements demandés sont tech-niquement irréalisables. Dans ce cas, le commerçant peut envisager de déposer une demande de dérogation auprès de la CCDSA."Aucune dérogation n’est accordée pour des constructions neuves ou

pour un changement de destination d’un local. En outre, sauf impossibi-lité majeure, nous ne dérogeons pas pour l’ensemble du commerce, mais uniquement sur les points précis, dé-taille Sylvie Mahé. Conformément à la loi, nous avons une exigence : que les

personnes handicapées puissent bé-néficier, au moins en un lieu du ma-gasin, de toutes les prestations propo-sées dans l’ensemble du commerce. Pour ce faire, lorsqu’une partie du local est manifestement inaccessible, des mesures de substitution doivent

impérativement être mises en place".La technicienne de la DDT ajoute qu’il existe des aides, dans le cadre du Fisac (1), pour les commerces im-plantés dans les communes de moins de 3 000 habitants et dont le chiffre d’affaires est inférieur à 800 000 €.

maine éco avril 2011 27

Haut-lieu de la gastronomie sarthoise depuis un demi-siècle, l’Auberge des Matfeux, à Arnage, a bénéficié d’importants travaux de réaménagement dans le courant de l’été 2010. À cette occasion, le chef et propriétaire des lieux, Xavier Souffront, a souhaité rendre l’établissement pleinement accessible aux personnes en situation de handicap."Dans cette optique, à l’entrée du restaurant, nous avons remplacé les marches par une allée en pente douce, qui est éclairée dès la nuit tombée. Tout autour du bâtiment, nous avons prolongé ce cheminement, de plain-pied, pour que les personnes handicapées puissent aller se promener en toute autonomie sans être contraintes de traverser la salle, explique Xavier Souffront. Au sein du restaurant, nous avons veillé à installer des portes d’une largeur de 90 cm et toutes les tables sont accessibles à des personnes en fauteuil roulant".Xavier Souffront espère désormais obtenir le label Tourisme et Handicap pour lequel il a postulé. "Pour ce faire, il ne nous reste qu’à installer une seconde rampe dans les toilettes, précise le restaurateur. Notre but est de nous mettre aux normes et, surtout, de renforcer le confort offert aux personnes handicapées pour que celles-ci se sentent encore plus à leur aise. Notre volonté est de faciliter la vie de cette clientèle qui, dans les années à venir, sera de plus en plus nombreuse, compte tenu notamment de l’allongement de l’espérance de vie".Pour mener à bien ces travaux, Xavier Souffront, qui a notamment obtenu une aide financière du Conseil régional, s’est appuyé sur les conseils du Comité départemental du tourisme (1), et plus particulièrement de Christophe Sabardin. "Les solutions tiennent le plus souvent du bon sens.Intégrés dans l’ensemble du budget prévu pour la rénovation de l’établissement, ces aménagements n’ont pas représenté un surcoût très important. Le balisage lumineux des allées a même, indéniablement, valorisé le bâtiment, souligne Xavier Souffront, qui souhaite être imité par ses collègues. L’ensemble de la profession commence à prendre conscience qu’il est important de respecter ces normes, par solidarité tout autant que par intérêt commercial".

(1) Désormais appelé Sarthe Développement.

L’Auberge des MatfeuxLa haute gastronomie en pente douce

[TÉMOIGNAGE]

Xavier Souffront, chef et propriétaire de l'Auberge des Matfeux à Arnage.

Page 28: Maine éco 156

Dossier

"Cependant, il faut se renseigner au préalable car ces critères sont toujours susceptibles d’évoluer", prévient-elle.Bien entendu, il y aura des sanctions dès 2015 pour les contrevenants, même si le mode de contrôle et l’am-pleur des amendes ne sont pas encore arrêtés.

"Mais, pour que la loi soit parfaite-ment appliquée, au profit de tous les usagers, la collaboration entre les commerçants et les élus locaux

doit être sans faille. Ces derniers se doivent d’être exemplaires, tant dans le respect des délais que dans la quali-té des aménagements, notamment sur les sites pavés. Quel que soit le lieu, il existe toujours une solution", conclut Cécile Boëlle.

Pour sa part, Sylvie Mahé insiste sur le fait que "cette loi correspond à une évolution incontestable des mentalités dans la population. Tenter de l’appli-quer le plus tard possible, voire de s’y

soustraire, peut nuire sérieusement à l’image de l’entreprise comme de la collectivité". Voilà une réflexion qui de-vrait en faire réfléchir plus d’un !

! Emmanuel Chevreul

(1) Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce.

Jean-François et Caroline Landemaine, Dirigeants du Super U de l’avenue de la Libération au Mans

interview

Quels aménagements avez-vous effectués dans votre magasin pour améliorer l’accessibilité des personnes en situation de handicap ?

Dans le cadre de la rénovation du magasin, que nous avons réalisée il y a un an, nous avons abaissé la hauteur des caisses et de l’accueil pour que ceux-ci soient plus facilement accessibles aux personnes à mobilité réduite. Suite à une étude réalisée auprès de la clientèle, nous avons aussi aménagé une seconde entrée plus proche des places de stationnement réservées aux personnes en situation de handicap.

Nous avons également fait l’acquisition de chariots conçus spécialement pour les personnes handicapées.

Plus globalement, avec l’aide des agenceurs de magasins travaillant au sein de notre groupe Système U, nous avons fait en sorte d’être le plus aux normes possible et, avant tout, de nous adapter aux attentes des clients. Cependant, nous avons été contraints de renoncer à certains aménagements à cause de l’étroitesse du bâtiment qui a la particularité d’être implanté au cœur d’un quartier urbain.

Menez-vous d’autres actions en direction des personnes handicapées ?

Depuis deux ans, nous travaillons avec l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) d’Allonnes. Nous avons commencé par confier le nettoyage du magasin à cette structure, mais l’expérience s’est révélée trop difficile à gérer. Aujourd’hui, l’Esat reste missionné pour l’entretien du parking et, surtout, nous avons embauché en CDI un travailleur handicapé formé dans cet établissement spécialisé. Celui-ci est chargé des livraisons commandées par Internet et met des produits en rayon.

Cette embauche a-t-elle changé votre regard et celui de vos salariés sur le handicap au travail ?

Pour ma part, j’ai été sensibilisé à la question du handicap dès ma première visite à l’Esat d’Allonnes.

De leur côté, depuis qu’ils sont en contact régulier avec les travailleurs de l’Esat, nos salariés ont pris conscience de la réalité du handicap. C’est une évolution essentielle car nous restons un magasin de proximité et avons, par conséquent, l’obligation d’être le plus à l’écoute des besoins de chaque client et plus encore à l’égard de ceux qui souffrent d’un handicap.

Élisabeth Proust de Logis Conseil souligne que chacun peut bénéficier un jour des aménagements imposés par la loi, lorsque l'on a une jambe dans le plâtre ou que l'on doit se déplacer avec un enfant en poussette par exemple.

28 maine éco avril 2011

Page 29: Maine éco 156
Page 30: Maine éco 156

30 maine éco avril 2011

P lombés par la crise des sub-primes en 2008 et 2009, les États-Unis ont retrouvé leur

croissance d'avant-crise en 2010. Selon le département du commerce américain, le PIB a progressé de 2,8 % (contre un recul de 2,6 % en 2009), soit un niveau quasiment équivalent à 2006. La demande intérieure et les exportations ont nettement repris au quatrième trimestre 2010, même si cette progression est moins forte que prévu.

Talonnés par la Chine, les États-Unis restent le premier marché mondial avec un PIB de 14 870 milliards de dollars et un marché intérieur de plus de 300 millions de personnes. "L'éventail des opportunités d'affaires est très large", indique Catherine Duriez, expert juridique international

avec une expérience d'une dizaine d'années aux États-Unis, notamment dans un cabinet d'avocats new- yorkais. Parmi les secteurs porteurs, elle pointe notamment "les technolo-gies de l'environnement (architecture verte, énergie), le biomédical, les ma-tériaux composites, les technologies de l'information et de la communication, la sécurité et la surveillance (protec-tion des savoir-faire). Les Américains misent beaucoup sur la R&D".

Saint-Gobain, Bel, Alstom, Véolia, Sagem, Areva, Danone, Biomérieux… plus de 2 600 filiales de groupes français sont implantées aux États-Unis où elles emploient plus de 550 000 salariés. Si plus de 22 200 exportateurs fran-çais sont recensés, les PME françaises sont trop peu présentes avec seule-ment 13 % des ventes françaises vers

les États-Unis. Et pourtant, c'est un marché incontournable. "La consom-mation est très forte, la concurrence aussi… Il faut se battre. La France doit se renouveler et ne doit pas vivre sur son image traditionnelle "culture, luxe, esprit sophistiqué". Des produits inno-vants et de niche peuvent percer sur le marché américain".

Un marché de référence

Marc Denoueix, gérant de MGE à Coulaines (services aux entreprises, négoce de matériels pour espaces verts et travaux de placage de gazon pour golfs et stades) connaît bien ce marché. Depuis 17 ans, il y dévelop- pe la vente des machines Dairon, concepteur et fabricant sarthois de matériels pour la forêt, les espaces verts et les travaux publics. Résultat :

international

Conquérir le plus grand marché du monde

ÉTATS-UNIS

La superpuissance économique a retrouvé le

chemin de la croissance en 2010 avec une

consommation des ménages en nette

progression au dernier trimestre. Pour les

entreprises françaises, l'éventail des opportunités

d'affaires est large dans cette économie

très diversifiée.

Gary

- Fo

tolia

Maison de l'internationalTREMPLIN USA

La Maison de l’international de la CCI du Mans et de la Sarthe organise une Journée de l’international le 19 mai prochain, avec pour thème : les États-Unis. À l'occasion de ce "Tremplin USA", Sarthe International propose l'intervention d’un expert juridique international ainsi qu’un déjeuner "USA" in American English sur les problématiques de négociations avec les Américains. Des PME de la région témoigneront aussi de leurs expériences sur le marché états-unien. Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12.

Page 31: Maine éco 156

maine éco avril 2011 31

international

80 déplacements, 40 États visités… "Une entreprise qui veut travailler à l'international doit travailler aux États-Unis. Quel que soit le sec-teur d'activités, si on est présent sur ce marché, on est crédible sur les autres. C'est aussi un marché inter- national où l'on peut rencontrer des distributeurs d'autres pays."

Comment s'y prendre ? "Les États-Unis… c'est 14 fois la France et 50 États qui ne sont pas homogènes. Culture, réglementation, styles de vie, réseaux de distribution… les entre-prises doivent prendre en compte les différences," explique Marc Denoueix. Et selon son produit, trouver le bon point d'entrée : New York, Californie, Floride, Seattle (1)… Mieux vaut ne pas se disperser, s'ancrer et évaluer les évolutions possibles à moyen, long terme. "Pour Dairon, nous avons commencé en 1993 par visiter de nombreux salons dédiés au golf et nous documenter de façon exhaustive. Après plusieurs contacts intéressants, nous avons étudié trois solutions de travail pour au final en retenir une : celle d'un agent en Pennsylvanie. Il offrait le plus d'avantages à nos yeux : réseau de distribution, solution d'en-treposage et expérience antérieure avec un exportateur européen. Comme Dairon est une PME de 30 salariés positionnée sur un marché de niche, mieux vaut avoir un relais sur place qui fonctionne bien plutôt que trois qui fonctionnent mal. À noter aussi : il est indispensable aujourd'hui de créer un site Internet en anglais. Sinon, ce n'est même pas la peine d'y aller..."

Trouver les bons contacts

"Très concurrentiel, c'est un marché où il faut se montrer extrêmement professionnel. Les standards sont très élevés. Le produit exporté doit donc avoir fait ses preuves," témoigne Catherine Duriez. Pour s'informer et se former avant de se lancer, il ne faut pas hésiter à utiliser toutes les sour- ces disponibles. "La Small Business Administration (sba.gov), par exemple, propose des formations aux exporta-teurs via le Web (douanes, transports, etc.). Autre source : les réseaux so-ciaux en ligne ou sur place (réseaux d'affaires, réseaux d'entrepreneurs liés à un territoire, à la communauté française, à une branche d'activités). D'emblée, on est mis en relation avec les bons contacts et l'accès à des informations à jour est facilité. Ne pas hésiter aussi à s'appuyer sur les relais français sur place : Chambres de commerce franco-américaine, Ubifrance, poste commercial des consulats fran-çais… sans oublier que, dans tous les cas, se déplacer sur place sera nécessaire."

Nécessaire aussi, une bonne connais-sance du droit anglosaxon et des rè-glements en vigueur… d'où le recours à un lawyer (avocat d'affaires). "La France compte 50 000 avocats, New York… 50 000 avocats également," résume Marc Denoueix. L'aspect ju-ridique n'est pas un vain mot outre- Atlantique. "Via un listing fourni par l'ambassade de France, nous avons choisi un cabinet new-yorkais (5 e avenue, grand standing, moquette épaisse…) qui employait un avocat français et avait des clients européens

et français." "Il est aussi possible de travailler avec un avocat d'affaires in-ternational en France qui a des corres-pondants sur place, ajoute Catherine Duriez. Dans bien des domaines, les législations américaine et française diffèrent. Mieux vaut bien étudier les avantages et les inconvénients de cha-cune avant de choisir la loi applicable." Autre précaution à prendre : la rédac-tion du contrat (commercial, import/export, distribution, etc.) : "Un contrat standard n'est pas recommandé et il faut se méfier des formulaires facile-ment téléchargeables sur Internet". En cas de litige, les Américains privilé-gient la voie transactionnelle à la voie judiciaire. "Ce sont des pragmatiques avant tout. Ils privilégient une solution amiable plutôt qu'un procès qui va prendre du temps et bloquer la relation d'affaires".

Certes, travailler aux États-Unis est exigeant à tous les points de vue (réglementation, transport, emballage, assurances, douanes…) et le ticket d'entrée est élevé. Comme le souligne Marc Denoueix : "Ce n'est pas un mar-ché rentable à court terme et c'est en persévérant qu'on réussit." Mais c'est aussi, pour les exportateurs, l'un des marchés les plus sûrs du monde sur le plan commercial.

! Karine Méteyer

(1) Capitale économique de l'État de Washington, classé 2e État des États-Unis pour les affaires (Forbes 2009) et premier endroit du pays pour démarrer un business (US News & World Report 2009).

[Chiffres-clés 2010]

Population : 308,7 millions

PIB : 14 870 mds USD

PIB/habitant : 46 437,5 USD (2009)

Taux de croissance : + 2,8 % (- 2,6 % en 2009), estim. 2011 : + 3,1 %

Taux d'inflation : 1,5 % (2,7 % en 2009)

Taux de chômage : 9,4 % (décembre 2010)

Balance commerciale : - 497,8 mds USD

IDE : 152,1 mds USD dont 23,4 mds USD de France (2009)

Principaux fournisseurs : Chine, Canada, Mexique, Japon, Allemagne, Royaume-Uni (France au 8e rang, 2,2 % de part de marché).

Principal client : Canada, Mexique, Chine, Japon, Royaume-Uni, Allemagne (France au 11e rang).

Exportations françaises vers les États-Unis : 19,7 mds € (2009), - 17,9 %

Importations françaises depuis les États-Unis : 25 mds € (2009), - 4,6 %

Sources : French American Chamber of Commerce, Ambassade de France aux États-Unis, US Census Bureau

Enfouisseur Rotadairon RD 150 inventé par l'entreprise sarthoise Dairon et commercialisé aux États-Unis et dans le monde entier par MGE depuis 1988.

"Sur le marché américain, la consommation est très forte, la concurrence aussi… Il faut se battre. Des produits innovants et de niche peuvent percer", affirme Catherine Duriez, expert juridique international.

Page 32: Maine éco 156
Page 33: Maine éco 156

maine éco janvier 2010 33maine éco janvier 2010 33

Consommation des ménages en GMS

TENDANCES

9 € : Smic horaire brut (depuis le 1er janvier 2011) soit un brut mensuel de 1 365 €

pour 35 heures hebdomadaires (151,67 h de travail), 1 073 € net.

0,38 % : Le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,38 % pour l'année 2011. Ce taux sert de référence notamment pour le calcul des pé-nalités de retard figurant dans les conditions générales de vente entre professionnels.

1 520 : L’indice du coût de la construc-tion (ICC) s’établit à 1 520 au troisième trimestre 2010 après 1 517 au trimestre précédent. En glissement annuel, l’ICC augmente de 1,20 %, après une hausse de 1,27 % au deuxième trimestre 2010.

102,36 : Au troisième trimestre 2010, l’indice des loyers commerciaux s’établit à 102,36. Sur un an, il est en hausse de 1,14 %.

121,79 : En janvier 2011, l’indice des prix à la consommation (IPC) est en baisse de 0,2 %, après une augmentation de 0,5 % au mois de décembre. Sur un an, il s’ac-croît de 1,8 %, comme en décembre. Hors tabac, l’indice est également en baisse de 0,2 % en janvier (+ 1,7 % sur un an). Corrigé des variations saisonnières (CVS), l’IPC augmente de 0,3 % (+ 1,8 % sur un an). Le recul des prix, au mois de janvier, pro-vient en grande partie de celui des prix des produits manufacturés, lié aux soldes d’hi-ver. Il est atténué par la forte hausse des prix de l’énergie : accroissement des prix des produits pétroliers et hausse des tarifs de l’électricité.

Enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie (Février 2011)

L'analyse de février

Indicateurs économiques

Après le repli de - 1 % enregistré sur le mois de janvier, nous espérions un rebond de la consommation des ménages sur février 2011.

Il n’en est rien. Les foyers ont ainsi diminué leurs dépenses de - 2 % sur le mois ; dépenses qui retombent avec 308 € à un niveau équivalent à celui de février 2009.

Cette situation est d’autant plus problématique que, compte tenu des décalages de zones sur les vacances scolaires, elle aurait dû être au contraire tirée vers le haut.

En détail, et comme depuis plus d’un an, les ménages continuent de diminuer leur nombre de passages en points de vente (- 5 % en février après - 4 % en janvier) ; ce recul n’étant pas compensé par l’augmentation régulière du ticket de caisse moyen (+ 4 % sur février après + 3 % en janvier).

En mars, la situation a en outre de fortes chances de continuer à se détériorer. En effet, en mars 2010, les foyers avaient augmenté leurs dépenses de + 5 %.

Selon les chefs d'entreprise interrogés en février 2011, la conjoncture industrielle s’est légèrement dégradée : l'indicateur synthétique du climat des affaires se replie légèrement. Il reste néanmoins au-dessus de sa moyenne de longue période. Les entrepreneurs de l’industrie manufacturière estiment que leur activité passée est restée soutenue, avec un solde d’opinion nettement supérieur à sa moyenne de longue période. Les stocks de produits finis demeurent jugés faibles. Les carnets de commandes globaux se dégarnissent, retrouvant ainsi leur niveau moyen de longue période. Les carnets de commandes étrangers demeurent considérés comme légèrement supérieurs à la moyenne. L’activité au cours des prochains mois resterait dynamique : bien qu’en léger repli, les perspectives personnelles de production restent élevées. Les perspectives générales, qui représentent l’opinion des industriels sur l’activité de l’industrie dans son ensemble, s’améliorent encore.

(Source Insee)

20112010

337€ 345€ 340€

325€

292€

328€ 325€

354€

308€

313€

4 %

351€

454€

366€

-2 %

Méthodologie du baromètre MarketingScan : Calculé mensuellement, pour les 9 000 foyers panélistes, cet indicateur mesure l’ensemble des sommes dépensées en moyenne par un panéliste MarketingScan, dans 23 GMS d’Angers et du Mans (12 hypermarchés et 11 supermarchés).Cet indice est la combinaison de deux indicateurs :- l e panier moyen du panéliste par passage aux caisses (ceci représente le "ticket de caisse du consommateur" qui couvre l’ensemble de ses achats en GMS : alimentation, entretien, hygiène-beauté, textile, bazar, petit-électroménager, disques…) ;

- le nombre mensuel de visites.

Budget moyen = panier moyen par passage x nombre de visites mensuelles.

conjoncture

maine éco avril 2011 33

Page 34: Maine éco 156

34 maine éco avril 2011

De nouveaux horizonsLE BASSIN LUDOIS

L’ histoire du Bassin Ludois se confond avec celle du château du Lude érigé au

bord du Loir entre les Xe et XVe siècles. C’est notamment autour de cette ma-jestueuse bâtisse que pendant près de quatre décennies, à partir de 1957, l’un des premiers "son et lumière" de France a offert au territoire une notoriété dépassant largement les frontières sarthoises et contribuant grandement à l’essor de la région. Puis, la formule s’est épuisée et les propriétaires des lieux ont choisi de mettre en place de nouveaux événe-ments, dont l’incontournable Fête des jardiniers, sans doute plus en phase avec les moyens locaux et l’évolution des exigences du public. En ce sens,

le château du Lude est entré de plain-pied dans le XXIe siècle, même si les animations proposées aujourd’hui ne connaissent pas la même ferveur po-pulaire que le "son et lumière" et se révèlent, par conséquent, moins por-teuses pour le développement local.

Un millier d’emplois industriels

Dans le même temps, l’économie du Bassin Ludois a vécu une évo-lution similaire. Ce territoire rural a connu durant la seconde moitié du XXe siècle une remarquable indus-trialisation symbolisée par la réussite de quatre entreprises : Candia (pro-duits laitiers), Néopost (production de

machines à affranchir, de pèse-lettres, mise sous enveloppes…) et Pelletey (meubles), au Lude, ainsi que Dinde d’Anjou (agroalimentaire) à Luché-Pringé. Mais, au cours de ces der-nières années, l’industrie ludoise a connu diverses difficultés qui se sont traduites par une perte de 10 % du nombre d’emplois sur le bassin entre 1999 et 2007. Pelletey, notamment, a fermé ses portes en 2006, provoquant la suppression de 140 postes. Peu de temps après, le fabricant de vêtements Vêtra, qui employait une centaine de personnes, a dû également déposer le bilan.Aujourd’hui, la situation semble stabi-lisée. Il reste encore un millier d’em-plois industriels sur le secteur dont

Au cœur de la vallée du Loir, la communauté de

communes du Bassin Ludois regroupe huit des neuf communes

appartenant au canton du Lude et compte plus

de 8 300 habitants. Après avoir connu de

belles heures de gloire durant les années 60, 70 et 80, puis

d’importantes difficultés économiques au cours

des deux dernières décennies, ce territoire,

à la fois industriel et touristique, semble se

tourner résolument vers le futur pour ouvrir

une nouvelle page de sa riche histoire.

d'une communauté de communes…

Les communes du Bassin Ludois : Chenu, Dissé-sous-Le Lude, La Bruère-sur-Loir, La Chapelle-aux-Choux, Le Lude, Luché-Pringé, Savigné-sous-Le Lude, Saint-Germain d’Arcé.

[En bref]

Page 35: Maine éco 156

maine éco avril 2011 35

à l'autre

près de 300 chez Néopost, 200 chez Gastronome (ex Dinde d’Anjou) et 180 chez Candia. Cependant, l’économie locale reste très dépendante de la pérennité des trois principaux em-ployeurs du territoire.

Un parc photovoltaïque

C’est pourquoi les élus de la commu-nauté de communes ont choisi de don-ner la priorité au développement éco-nomique… au-delà des antagonismes politiques qui ont parfois ralenti la pro-gression de certains projets."Au printemps, lorsque la procédure de révision du plan local d’urbanisme du Lude sera achevée, nous allons lan-cer les travaux d’aménagement de la zone d’activités intercommunale de la Panetière, à l’entrée du Lude, en bor-dure de la route menant à La Flèche, annonce Raymond Brossard, président de la communauté de communes du Bassin Ludois et maire de Luché-Pringé. D’une surface avoisinant les six hectares, ce site devrait immédiate-ment être entièrement repris par la so-ciété Tendances Éco pour y implanter un parc photovoltaïque. C’est pourquoi nous envisageons dès à présent une extension de la zone".

Des bateaux vers les cinq continents

Dans le même esprit, la communauté de communes a déjà pris l’initiative, il y a cinq ans, d’accueillir l’entreprise Zeppelin, qui construit des bateaux semi-rigides (dont la longueur varie entre quatre et neuf mètres) pour la plaisance ou à des fins militaires."Nous venions d’obtenir un marché particulièrement important avec l’État algérien et avions impérativement besoin de locaux plus spacieux et mieux adaptés que ceux que nous

occupions à Château-du-Loir, rappelle Olivier Lamour, dirigeant de Zeppelin. En prospectant, je me suis intéressé à ces bâtiments idéalement situés, au Lude, à l’embranchement des routes menant vers Le Mans et Château-du-Loir, et précédemment occupés par un transporteur routier. J’ai pris contact avec les élus communautaires qui ont accepté de réaménager les 2 300 m2 de locaux existants et de construire une extension de 800 m2. Ainsi, nous avons disposé, dans des délais raison-nables, d’un outil de production ré-pondant parfaitement à nos besoins et avons pu honorer ce contrat vital pour le développement de Zeppelin".Aujourd’hui, malgré une conjoncture sectorielle toujours incertaine, l’entre-prise emploie 21 salariés sur son unité ludoise et 10 personnes sur un second site à Saumur. Elle produit entre 200 et 250 bateaux par an, qu’elle exporte dans le monde entier. "Au sein de notre branche d’activité, Zeppelin est le seul fabricant proposant des produits 100 % français, précise Olivier Lamour. Nous travaillons d’ailleurs, dès que nous le pouvons, avec les entreprises locales. De même, la quasi-totalité de nos salariés, que nous formons en in-terne, habite le bassin de vie".L’installation de Zeppelin et la viabi-lisation programmée de la zone de

la Panetière sont, à l’évidence, une première étape vers une redynamisa-tion de l’économie du Bassin Ludois, qui peut aussi s’appuyer sur un tissu dense et diversifié de PME et d’arti-sans. Il faut aussi souligner que la zone communale des Tourelles, au Lude, va prochainement accueillir l’entreprise de mécanique de précision, Tancogne, qui compte 70 salariés et était, jusqu’à présent, installée à Marçon.

Mutualiser les compétences

"Pour attirer des activités nouvelles, le Bassin Ludois dispose d’indéniables atouts et, en particulier, d’une situa-tion géographique qui nous positionne

à mi-distance des autoroutes A11 et A28, tout en nous permettant de proposer des terrains à des tarifs très attractifs, poursuit le président de la communauté de communes, qui plaide en faveur d’une déviation permettant de contourner le centre historique du Lude. Nous plaçons également de solides espoirs dans le développe-ment du parc d’activités de l’Étamat, à Vaas, dont l’intercommunalité finance 10 % du budget". Aménagé en péri-phérie du Bassin Ludois, ce site, dont la superficie exploitable dépassera à terme la centaine d’hectares, a été conçu pour rayonner sur l’ensemble du Sud-Sarthe et, plus particulière-ment, pour revitaliser la Vallée du Loir. Il est géré par un syndicat mixte re-groupant le Conseil général et quatre communautés de communes : le Bassin Ludois, Aune et Loir (Mayet), Loir et Bercé (Château-du-Loir) et Val du Loir (La Chartre-sur-le-Loir). "À l’image du travail que nous me-nons sur ce projet, je pense que, avec les communautés de communes voi-sines, nous allons devoir mutualiser de plus en plus régulièrement nos compétences pour continuer à pro-gresser, notamment sur les dossiers économiques et touristiques", précise Raymond Brossard.

Raymond Brossard et Isabelle Lemoine, respectivement président et directrice de la communauté de communes du Bassin Ludois.

Pour le développement de Zeppelin, Olivier Lamour, son directeur, a choisi d'implanter son entreprise au Lude dans des bâtiments plus spatieux et mieux adaptés.

Page 36: Maine éco 156

36 maine éco avril 2011

Regrouper les acteurs touristiques à l’échelle

du Pays

Le tourisme représente, en effet, le second axe de développement de ce territoire du Bassin Ludois qui compte, outre le château du Lude, un patri-moine bâti de grande qualité et un cadre naturel exceptionnel.Déjà, des efforts certains ont été réalisés par les collectivités et par les acteurs privés pour exploiter au mieux ce potentiel et séduire un nombre croissant de visiteurs : balisage de sentiers, aménagement d’une voie verte entre Le Lude et Luché-Pringé, boucle cycliste…"Il nous appartient maintenant d’ac-centuer notre travail de promotion", affirme Raymond Brossard dont la commune, Luché-Pringé, est labellisée Petite cité de caractère. De son côté, Vincent Bruneau, le pro-priétaire du Domaine de la Courbe (voir encadré), appelle tous les acteurs pu-blics et privés de la Vallée du Loir à se regrouper autour de structures dépas-sant l’échelle intercommunale. "Nous devons rapidement arriver à créer un concept de station touristique éclatée qui permettrait de renforcer la coor-dination en matière de commerciali-sation et de communication. À mon sens, il faut travailler collectivement, à l’échelle de la Vallée du Loir, en déve-loppant une véritable stratégie d’ani-mation et de promotion, à travers un projet de territoire"."Le développement touristique est, de surcroît, un moyen de pérenniser

l’activité commerciale locale", ajoute le président de la communauté de communes. Ce dernier souligne que les collectivités ont réussi à mainte-nir un commerce dans sept des huit communes du Bassin Ludois… même si les magasins sont essentiellement concentrés en périphérie du chef-lieu de canton, autour des grandes sur-faces ludoises."Enfin, pour attirer les entreprises et les familles, il est aussi important de pouvoir proposer des services. Dans cette optique, les élus ont, en parti-culier, développé un accueil de loi-sirs pour la jeunesse qui, en six ans, a vu ses effectifs passer de 50 à 330 enfants par an", souligne Isabelle Lemoine, la directrice de la commu-nauté de communes, à la tête d’une équipe administrative de seulement sept personnes.On peut observer que chacun reconnaît le potentiel de croissance du Bassin Ludois et semble prêt à l’exploiter plus efficacement et solidairement. Si les actes rejoignent les paroles, l’avenir appartient à cette belle contrée.

! Emmanuel Chevreul

d'une communauté de communes…

À mi-chemin du Lude et de Luché-Pringé, le domaine de la Courbe est en passe de devenir le premier complexe d’hébergement touristique de la Vallée du Loir.

"Nous avons racheté ce site en 2006 et avons commencé par développer des gîtes. Nous avons également aménagé une grande salle de réception pouvant accueillir entre 150 et 200 convives", explique le propriétaire, Vincent Bruneau, dont l’épouse Sylviane tenait précédemment des gîtes à Saint-Jean-de-la-Motte. "Nous ouvrons, pour ce printemps, un hôtel et un spa comprenant une piscine avec bains bouillonnants, hammam, soins à la demande… Nous avons aussi aménagé un restaurant proposant des fouaces (l’une des spécialités culinaires de l’Anjou) et une cuisine de terroir ainsi qu’un bar-brasserie".

Offrant une vue imprenable sur le Loir, dans un cadre original et chaleureux, le complexe touristique de la Courbe compte désormais 20 chambres en formule hôtelière et trois gîtes pouvant accueillir entre 15 et 40 personnes. "La majorité de nos clients est issue de la région parisienne. Nous séduisons aussi les particuliers et les entreprises installées dans un rayon de 100 km, de même que les touristes dont l’objectif est de visiter les châteaux de la Loire".

Vincent et Sylviane Bruneau, respectivement originaires de La Flèche et du Mans, voient ainsi aboutir un ambitieux projet qui va, sans nul doute, dynamiser l’activité touristique sur le Bassin Ludois.

Le domaine de la Courbe Un véritable complexe touristique en Vallée du Loir

Page 37: Maine éco 156
Page 38: Maine éco 156
Page 39: Maine éco 156

Une première édition réussieLA NUIT DE L'ORIENTATION SANS STRESS

La Chambre de commerce et d'industrie

organisait sa première "Nuit de l'orientation

sans stress" le 4 février dernier dans

ses locaux, dans un environnement festif et

décontracté. Plus de 1 700 collégiens,

lycéens et leurs parents, sont ainsi

venus s'informer sur le choix d'une formation,

d'un métier. Une soirée entièrement

dédiée aux questions que pose l'orientation

professionnelle.

formation

A mbiance musicale assurée par un DJ, mise en lumière du hall de la CCI avec effet disco, bar

à smoothies et mini-sandwichs pour les visiteurs… pas banal de voir ainsi transformé l'accueil de la Chambre de commerce et d'industrie pour une soi-rée ludique, certes, mais aussi très sé-rieuse. Car c'était bien tout l'enjeu de ce concept de "la Nuit de l'orientation sans stress" : aider les jeunes et leurs familles à dédramatiser cette question de l'orientation dans un espace de dialogue détendu, tout en trouvant des réponses appropriées à leur situation. En effet, faire le choix de sa formation, de son métier, de son avenir est une étape cruciale dans le parcours des collégiens, des lycéens et de leurs pa-rents. Pour les accompagner, le réseau des CCI se mobilise : 44 nuits sont ain-si programmées sur toute la France en 2011. La CCI du Mans et de la Sarthe a toute sa légitimité dans cette mission d'orientation des jeunes. Il faut savoir qu'elle forme des ingénieurs, cadres, techniciens et salariés en formation initiale et continue. Ses centres de formation accueillent chaque année

2 000 élèves, étudiants, apprentis et 3 400 stagiaires en formation continue. Plus qu'un salon d'information, la nuit de l'orientation était entièrement axée sur le jeune, son avenir, son parcours, son profil, ses motivations et ses pos-sibilités. Organisée dans un créneau horaire (de 17 heures à 22 heures) sortant du cadre habituel et en fin de semaine, la Nuit de l'orientation a per-mis aux collégiens, lycéens, souvent accompagnés de leurs parents, de bénéficier d'entretiens individualisés avec des conseillers d'orientation ; de rencontrer des chefs d'entreprise et des salariés de nombreux secteurs professionnels à travers un speed da-ting des métiers ; de passer des tests de personnalité ; ou encore de partici-per à des ateliers-débats.

Des animations festives

Mais l'aspect innovant de ce type de manifestation résidait dans l'intégra-tion d'animations festives : s'initier au maniement des platines avec le DJ, se faire prendre en photo et repartir avec un tirage original en souvenir de la soi-rée, gagner des places de cinéma par tirage au sort, se rafraîchir avec des smoothies, se détendre sur l'espace Spa et bien-être. Le but était non seu-lement de rendre attractif cet événe-ment aux yeux des jeunes, mais aussi de diminuer le caractère anxiogène de l'orientation professionnelle. Au vu de l'ambiance tout au long de cette soi-rée, l'objectif a été largement atteint !

! Maryse Gauthier

> Une cinquantaine de représentants d'entreprises sarthoises venus témoigner de leur expérience

> Plus de 60 professionnels de l'orientation :

- Éducation nationale

- Centres d'information et d'orientation

- Mission générale d'insertion

- Service universitaire d'information et d'orientation

- Missions locales

- Maison de l'emploi Sarthe Nord

- Université du Maine

- Association des parents d'élèves de l'enseignement catholique

- Institut pour le développement des compétences (IDC) de la CCI du Mans

- Dispositif apprentissage pour les personnes handicapées de la CCI du Mans

> Des partenariats nationaux

- Assemblée des Chambres françaises de commerce et d'industrie

- Onisep

- Fondation JAE

- NRJ

- Studyrama

MERCI AUX PARTENAIRES

maine éco avril 2011 39

Page 40: Maine éco 156

40 maine éco avril 2011

Les élus se mobilisent contre l'abandon des commercesLes Échos - 4 mars 2011

Un rapport parlementaire préconise de perfectionner le droit de préemption des maires afin de faire reculer les déserts commerciaux dans le cœur des villes. Les communes pourraient mettre en location-gérance les commerces vides.

Énergie, pourquoi tant de hausses ?L'Usine Nouvelle - N° 3229 3 mars 2011

Pétrole, gaz, électricité… tous les prix sont à la hausse. C'est l'une des conséquences des mouvements de révolte en Afrique du Nord. Au-delà de ces augmentations brutales, il s'agit d'une tendance de fond. Les entreprises cherchent la parade pour limiter les conséquences de cette inflation. Réorganisation des procédés de fabrication, investissements dans de nouvelles installations, etc.

Snacking : un marché juteux où la concurrence s'intensifieNéorestauration - N° 484 Mars 2011

Le marché du snacking demeure dynamique avec une croissance modérée en 2010, mais une fréquentation plus élevée qu'en restauration assise. Avec la montée en puissance de la grande distribution qui attaque sur les prix, les acteurs historiques de la restauration rapide cherchent à se différencier par la qualité de leur offre, en collant au plus près aux attentes des consommateurs.

Le Sud se passe du NordEnjeux Les Échos - N° 277 Mars 2011

Les pays émergents - Chine, Inde, Brésil en tête - ont pris le relais des économies du Nord, assurant aujourd'hui la croissance des investissements et du commerce. Ce n'est qu'un début : en 2030, ils devraient représenter 60 % du PIB mondial. L'essoufflement de la

consommation dans les pays riches, combiné à la demande exponentielle des classes moyennes ailleurs, a durablement changé la donne internationale. Les Occidentaux devront accepter un autre partage de la gouvernance et revoir leurs stratégies commerciales.

La puissance en trompe l’œil de l’économie russeProblèmes économiques - N° 3012 2 février 2011

Comme les autres grands pays émergents, la Russie a été frappée de plein fouet par la crise économique mondiale. Cette dernière y a surtout révélé certaines défaillances de la politique du Kremlin qui, au cours des dernières années, n'est pas parvenu à diversifier l'économie, ni à bâtir des institutions solides. Le pays doit de plus faire face à un déclin démographique, entamé aux lendemains de la chute de l'Union soviétique, qui ne favorise guère le dynamisme économique. Par ailleurs, la rente énergétique constitue à terme un véritable piège empêchant l'indispensable modernisation de l'économie.

Faire du business avec la Chine ? Non merci, j'ai donné...L’Entreprise - N° 297 Février 2011

La Chine, enfer ou eldorado ? Lenteurs administratives, environnement instable, mentalité difficile à décoder, barrière linguistique... Ces récriminations reviennent dans tous les témoignages des entrepreneurs ayant abordé le marché chinois, que le succès soit au rendez-vous ou pas. Ils ont exporté en Chine ou importé de Chine. Ils sortent de l'expérience dépités. Récits d'entrepreneurs à qui l'empire du Milieu n'a pas fait de cadeau.

La multiplication des vols de métaux perturbe l'activité industrielleLa Tribune - 1er mars 2011

Conséquence de la nouvelle flambée des cours des métaux ferreux et non ferreux comme le cuivre, le

plomb, le zinc et l'acier, les vols se multiplient le long des voies ferrées, des autoroutes, sur les chantiers… perturbant l'activité économique, le transport des hommes et des marchandises. Apparu en 2006, ce phénomène s'est accentué jusqu'en 2008 avant de s'essouffler en 2009 avec la récession. Mais il reprend de la vigueur avec la reprise. En 2010, plus de 10 000 vols ont été observés, soit le double de 2009. Le secteur du bâtiment est particulièrement touché par ces délits.

Coût du travail : le match France Allemagne pas si déséquilibréLa Tribune - 1er mars 2011

Les résultats de l'enquête de l'Insee sur le coût de la main-d'œuvre montrent que la main-d'œuvre française reste certes un peu plus chère que l'allemande, mais que l'écart n'est pas aussi important que l'avait indiqué l'Insee dans un premier temps. Réalisée tous les quatre ans, cette enquête sur le coût du travail avait livré des résultats erronés. Au final, s'il y a bien un écart, celui-ci est moins important qu'annoncé : en 2008, le coût horaire du travail en France dans les entreprises de plus de dix salariés, hors apprentis et par salarié en équivalent temps plein s'est monté à 32,19 euros (29,34 en Allemagne).

Taxe d'apprentissage : le bonus malus pour les entreprisesLes Échos - 1er et 2 mars 2011

Nicolas Sarkozy a fixé pour objectif d'atteindre 800 000 jeunes en alternance d'ici à 2015, contre 600 000 aujourd'hui. Pour y parvenir, le gouvernement entend inciter plus fortement les entreprises à recourir à ces formations via un système de bonus malus en matière de taxe d'apprentissage. Les entreprises devront avoir 4 % de jeunes en alternance au lieu de 3 % sous peine de pénalité. Un bonus ira aux bons élèves, ainsi que des allégements pour les entreprises de moins de 250 salariés. La réforme est plutôt bien acceptée par les employeurs.

Les PME décrochent face à l’environnementLes Échos - 23 février 2011

Les PME progressent moins vite dans le développement durable que les grands groupes. Les petites et moyennes entreprises ne manquent pas d'arguments pour justifier leur retard. Pour les aider, des initiatives se multiplient en région pour accompagner les PME-TPE à la responsabilité sociale et environnementale. Dans le réseau des CCI, 250 conseillers sont chargés de sensibiliser les PME aux démarches collectives. La grande majorité concerne des formations au droit de l’environnement.

Faire des affaires en ArgentineL’Entreprise - N° 297 Février 2011

L’Argentine, république fédérale constitutionnelle, est le deuxième pays d’Amérique du Sud, après le Brésil, par sa population et sa superficie. Avec 41 millions d’habitants, dont environ 15 millions vivent à Buenos Aires et sa périphérie, c’est un pays jeune, l’âge moyen étant de 28 ans. Pays émergent, l’Argentine offre des opportunités d’affaires uniques dans de nombreux secteurs.

Reprise d'entreprise : le marché repart à la hausseL’Entreprise - N° 297 Février 2011

Après une baisse en 2009-2010, les transactions refleurissent. Les cédants, très attentistes pendant la crise, sont de nouveau prêts à vendre et de nombreux repreneurs potentiels s'alignent dans les starting blocks pour investir. Sept conseils aux cadres tentés par la reprise : accepter de changer de statut social, obtenir l'accord familial, préférer un secteur connu, se former correctement, sélectionner plusieurs cibles, observer sans révolutionner et bien s'entourer.

Déléguer, mode d’emploiL’Entreprise - N° 297 Février 2011

Une entreprise est dans sa structure, dans son organisation, une machine

Lu pour vous dans la presse

Page 41: Maine éco 156

maine éco avril 2011 41

à déléguer. Une délégation bien gérée est essentielle pour l’entreprise, sa croissance et sa réactivité, car elle permet de décider au plus près du terrain. Elle améliore la motivation et l’efficacité des collaborateurs, elle les responsabilise. Mais la délégation ne s’improvise pas. Pistes pour bien définir les missions, les rôles et les pouvoirs de ses collaborateurs.

Les PME s'imposent dans le mécénatL’Entreprise - N° 297 Février 2011

85 % des entreprises mécènes sont des PME, preuve que le mécénat n’est pas la chasse gardée des grands groupes. Désormais largement représentées dans cette forme d’engagement, les PME optent le plus souvent pour des actions de proximité, où les convictions du dirigeant ont toute leur place. Quatre dirigeants témoignent : autant d'exemples qui montrent la diversité des initiatives et des sommes engagées.

Exposer sur un salon, mode d’emploiChef d’entreprise Magazine - N° 55 Février 2011

Présenter un stand sur un salon est bénéfique à plus d'un titre. L'atout majeur du salon, c'est sa multifonctionnalité. À lui seul, il peut répondre à des objectifs très variés, tels que la prospection, l'amélioration de sa relation client, la recherche de partenaires ou encore la veille. Présentation des principales étapes à ne pas négliger : cibler les salons en

fonction de ses objectifs, préparer sa participation, susciter l'envie le jour J et transformer l'essai après le salon.

Tempête dans les pratiques commerciales entre grandes et petites entreprisesLes Échos - 24 février 2011

Les relations entre donneurs d'ordre et sous-traitants sont jalonnées de pratiques abusives, au détriment des seconds, dénonce Jean-Claude Volot, médiateur des relations interentreprises industrielles et de la sous-traitance. Celui-ci veut "prévenir les entreprises en amont et inciter les fournisseurs à ne plus avoir peur". Il monte au créneau pour "mettre fin à ce système qui détruit le tissu économique français". Et d'énumérer une multitude de pratiques anormales, de 36 types différents, selon les pointages de ses services.

Les petites sociétés méconnaissent le numériqueLa Tribune - 22 février 2011

Selon une récente étude, près de deux tiers des TPE n’ont pas de site Internet et plus du tiers d’entre elles n’utilisent pas de messagerie électronique. Parmi les dispositifs publics, le passeport pour l’économie numérique mis en œuvre en 2006 a aidé 170 000 PME seulement à se lancer dans le numérique contre 200 000 prévues. Plusieurs raisons à cette réticence des TPE : le manque de temps, les freins psychologiques et l’aspect financier.

L’équipement de la maison efface la criseLSA - N° 2169 17 février 2011

L'année 2009 ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir pour l'équipement de la maison. Touchés, comme d'autres, de plein fouet par la crise, les bilans de l’ameublement et de l'électroménager, deux secteurs

phares de la consommation en France, apparaissent déjà plus proches de la normale. Pour 2011, le secteur devrait bénéficier d'atouts solides, avec notamment l'essor de la construction de logements neufs et des besoins en équipement. Étroitement liés, l'un comme l'autre, à la bonne tenue de l'immobilier, ces deux secteurs abordent 2011 avec l'espoir d'effacer définitivement la crise.

Deux fois par mois... Informez-vous sur la vie des entreprises sarthoises.

Accédez à l'essentiel de la presse économique et professionnelle avec les synthèses

extraites de plus de 50 titres.

Découvrez les études et ouvrages reçus au Centre d’information économique. Consultation gratuite.

Abonnement annuel : 60 euros TTC Intégralité des articles sur demande

Centre d’information économique CCI du Mans et de la Sarthe - Tél. 02 43 21 00 00

Un outil précieux pour suivre l'actualité sans perdre de temps

INFOSCOPE

!"#$%#"$#&'#$$#(#)))*+,-,./,-01*213#(#+,-,.*/,-014)565711*89:;,#7,<#89=9,<#>10<06#(#?16,#@197#(#A,#B56<

***#CD>E:F#FGHHI:JF#FI@J#K

#>IJ:E#CDFHIFDJDI@#L

J,67562,#HE:FI#!

M917,90,#(#J(F/09+#N,9<1665-0<O

J,67562,#CE"I#!

I@ L

H5N0,9#N,06+#N,9<1665-0<O#(#+095P,#N/1+1#<;9#+10-,#Q256R5<S $%&&@IG>E'GJ(

$"#56<#7!,.NO90,62,#%#R

1+9,#<,9R02,

Page 42: Maine éco 156

42 maine éco avril 2011

Le foie gras, tout simplementÉTABLISSEMENTS MEULEMANS

Une vieille histoire

Du fait de sa qualification d’omnivore l’homme, devenu éleveur, tira rapide-ment parti de son environnement tant végétal qu’animal. Le foie gras, célé-bré de longue date sur les tables de gourmets, est un pur produit de cette observation. Les premières représen-tations d’élevage d’oies nous sont parvenues grâce aux Égyptiens qui en ont gravé la représentation dans une tombe royale, voilà déjà 4 500 ans ! L’hiver venu en Europe, les oies sauvages migrent vers les terres plus chaudes du delta du Nil. Cette riche civilisation en fit un animal sacré, in-termédiaire entre notre monde et celui de la vie éternelle. Dès l’Antiquité, les hommes avaient compris le parti culi-naire qu’ils pouvaient tirer de ces ani-maux dont l’élevage est relativement facile. Par contre rien ne dit qu’ils exploitaient les foies et leur capacité à

grossir après un gavage. Les oiseaux migrateurs accumulent un maximum de calories avant d’entreprendre leur long voyage. Ce phénomène naturel d’engraissement fut bien sûr observé et l’homme donna rapidement un "coup de main" à la nature en en-graissant artificiellement les oies et les canards afin que leur foie prenne une dimension et une texture propices à de succulentes préparations culinaires. Plus tard, les Grecs anciens relatent au travers des écrits de Pline l’Ancien et Athénée, l’existence de la consomma-tion de foies engraissés. Les Romains, eux, gavaient leurs volailles avec des figues (il est toujours de bon goût d’accompagner le foie gras de figues fraîches). Le sucre de certains fruits se marie donc bien à ce plat ainsi que les vins blancs doux. Le premier traité de gastronomie connu, celui attribué à Coelius Apicius (aux alentours du IVe siècle après J.-C., à ne pas confondre

avec l’autre Apicius, né lui, vers la fin du siècle avant notre ère), décrit dans le détail les recettes à partir de foie gras. Ensuite, l’art culinaire est im-primé et les recettes se diffusent peu à peu en Europe. La fin du XVe siècle, celui de la découverte des Amériques, voit l’implantation en France du maïs qui sera désormais un végétal idéal pour gaver oies et canards. Il est à no-ter que l’importante communauté juive fut une ambassadrice de premier ordre en Alsace pour répandre cette recette. Ensuite le Béarn et le Sud-Ouest de la France furent et restent d’importantes zones de production.

La Sarthe n’est pas en reste

Concernant l’élevage des oies et des canards à foie gras, les deux régions historiques précitées ne sont pas or-phelines dans le domaine. L’Ouest de

Le repas gastronomique à la

française a rejoint en novembre dernier la prestigieuse liste du patrimoine mondial

de l'Unesco. Lieu d'échange et de

partage, le repas est aussi l'occasion de se

réunir lors des fêtes autour de préparations

culinaires visant, sinon l’exception,

tout au moins le rare et le délicat.

Le foie gras, autrefois synonyme de mets

financièrement inabordable, est

devenu plus accessible grâce à des initiatives

locales comme celle des établissements

Meulemans.

maine découvertes

Gille

s Ke

rvel

la

Page 43: Maine éco 156

maine éco avril 2011 43

maine découvertes

la France pratique également cette activité. Certes dans des proportions minimes comparées aux deux "poids lourds" que sont l’Alsace et le Sud-Ouest qui représentent respectivement 7 et 90 % de la production française ! Dans la Sarthe, les établissements Meulemans sont représentatifs d’une volonté d’entreprendre, tout en met-tant en valeur le patrimoine culinaire local. Étonnamment, c’est la bière qui est à l’origine de cette entreprise ins-tallée à Saint-Jean-des-Échelles, petit et beau village perché sur un promon-toire, dans l’Est du département de la Sarthe. Jean et Marguerite Meulemans étaient brasseurs à Dunkerque et ac-quirent en 1938 la propriété agricole de La Grande-Malpougère à Saint-Jean-des-Échelles. Leur fils Roland re-prend la brasserie, l’exploite, la revend et vient s’installer dans la Sarthe avec sa femme Huguette et leurs quatre enfants. Il y a un fossé à franchir pour passer du statut d’artisan semi- industriel à celui d’agriculteur. Les cas de telles reconversions ne sont pas si nombreux, ils montrent de fortes capacités à se remettre en question. Tout d’abord, ce sont les chèvres qui sont au cœur de l’exploitation. Le fromage que leur lait produit répond déjà à une longue tradition locale. En effet, les fossiles culinaires que sont les faisselles en céramique fabriquées en grande quantité aux XVIIIe et XIXe à Ligron, Malicorne, Aulaines ou à Bonnétable sont là pour le prouver. Dès 1980, la famille commence un élevage de cinquante canards gras (canards de Barbarie). Pierre, fils de Roland et d’Huguette ainsi que sa femme Sophie apprennent à élever, gaver, abattre et découper les volatiles. Les premiers foies gras voient le jour et, comme dans le cochon, dans le canard, tout est bon. Les autres parties (souvent

nobles comme les magrets et les ai-guillettes) agrémenteront les recettes de rillettes, de confits, de pâtés, etc. Les acheteurs de fromages de chèvre découvriront cette diversification et en seront les premiers ambassadeurs encourageant ainsi le développement de la gamme de produits. En 1985, le choix est fait de ne se consacrer qu’à l’exploitation des canards. En 1990, les locaux deviennent trop petits et ne correspondent plus aux normes sani-taires européennes.La ville de Bonnétable offre ce type de structure et, durant dix années, de fastidieux allers et retours poussent la famille à construire l’atelier de fabrica-tion actuel, sur le site historique.

Une recherche permanente

C’est à cette époque que les essais de boudin blanc au foie gras commen-cent à rencontrer un franc succès. Les progrès de la génétique favorisè-rent l’émergence d’un canard appelé mulard qui est le résultat du croise-ment entre un canard de Barbarie et une cane de Pékin. C’est ce type de canard qui produit actuellement l’essentiel des foies gras. En 2005,

parallèlement, l’entreprise se lance dans la conserverie à façon. Il est possible, avec un procédé particulière-ment défini et encadré, de préparer et de stériliser des produits alimentaires autres que ceux fabriqués en interne. Ce sont donc tripes de bœuf, rillettes de porc, terrines de truite, pâtés de campagne, soupes de légumes et mousses d’aubergines qui passent suffisamment de temps dans les au-toclaves pour détruire d’éventuels germes pathogènes. Le foie gras peut dorénavant se consommer plusieurs mois après sa fabrication.Les Meulemans travaillent des produits issus de l’agriculture strictement fran-çaise transformés dans des conditions d’hygiène drastiques. Les préparations emblématiques de notre famille de pro-ducteurs sarthois sont bien sûr le foie gras, en terrine ou mi-cuit, les rillettes de canard, le boudin blanc, le tout évi-demment au foie gras. Mais d’autres produits sont maintenant à l’ordre du jour comme les confits et le canard au curry. L’on peut trouver toutes ces fabrications en épiceries fines ou sur place dans une belle salle bien restau-rée qui peut également abriter des sé-minaires. La famille Meulemans reçoit également des groupes qui peuvent

déguster ses produits. Si le cœur (ou l’estomac) vous en dit, vous pouvez venir sur place fabriquer votre propre terrine de foie gras car l’établissement dispense aussi des cours de cuisine.

! Gilles Kervella

Gille

s Ke

rvel

la

[PRATIQUE]

Établissements MeulemansLa Grande-Malpougère 72320 Saint-Jean-des-Échelles [email protected] Tél. : 02 43 93 20 98 fax : 02 43 93 08 93

Horaires d’ouverture : lundi à dimanche, 10 h - 13 h et 15 h - 19 h.

Fermé le dimanche après-midi, sauf en décembre.

Page 44: Maine éco 156

44 maine éco avril 2011

Opportunités d’affaires

724C2045LIBRAIRIE-PRESSE-JEUXAffaire entièrement refaite à neuf. Commission 56 000 €. Logement F6. Faire vite.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

724H1335BAR-SNACKAffaire à développer en restauration. Décoration entièrement refaite. Logement F3. Produit rare. Prix fonds 55 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

722H1435BAR-HÔTEL-RESTAURANTVds affaire réputée 2 étoiles et 15 numéros. Logement de fonction. À saisir : Prix 185 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

722H1489BAR-TABAC-PRESSEVds affaire commissions 40 000 €. Logement 3 chambres avec terrain. Prix fonds 150 000 €.Blot Commerce Tél. 02 43 29 59 59

723C2050LOCAL COMMERCIALLocal commercial dans ville + 3 000 habitants. Surface 75 m2 très propre et proche parking. Large choix de possibilité de commerceMe Leblanc Jean-Maurice Tél. 02 43 21 20 19

722H1433BAR-RESTAURANTVds affaire à développer idéale pour 1ère installation. CA 72 000 €. Logement F4. Prix fonds 60 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

722C2042LOCALÀ louer ou à vendre local en RDC, petit immeuble récent ensemble 3 bureaux, hall d'accueil. Surface 86 m2.

Parking arboré privé pour clientèle.Me Dalmont Christophe Tél. 02 43 44 00 10

722C1986BOUCHERIE-CHARCUTERIE-TRAITEURUrgent cause familiale, vds boutique surface 30 m2. Labo chaud + froid 70 m2. 2 chambres froides. Axe passager et parking aisé. Prix fonds 40 000 €. Prix murs 60 000 € ou 550 €/mois.Me Maleval Jean-Christophe Tél. 02 43 44 00 28

723H1487BAR-RESTAURANT-ÉPICERIEMairie de 500 habitants. Vallée du Loir loue multiservices 200 m2 en centre bourg, parking, bâtiment et matériel neufs, cuisine équipée. Licence IV. Libre de suite.Mairie Tél. 02 43 46 00 56.

722C1978CHAUSSURESMagasin dans local neuf. Surface vente 70 m2. Réserve

15 + 18 m2. Vitrine 12 ml. Bel agencement neuf. Loyer 500 €/mois. Prix fonds 30 000 €.Me André Raymond Tél. 02 43 20 10 56

722H1437BAR-TABAC-PRESSE-LOTO-JEUXVds affaire proche Le Mans. Pas de personnel. Commissions 31 000 €. Logement 3 chambres. Prix 165 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

723H1482BAR-RESTAURANT-ÉPICERIEMise à disposition dans petit village multiservices 200 m2 + terrasse 22 m2. Construction récente et matériel en bon état. Grand parking. Habitation avec jardin. Prix attractif. Libre de suite.MairieTél. 02 43 94 68 04

722H1458BAR-RESTAURANTAffaire du midi sur axe passager. Cuisine traditionnelle le week-end.

Annonces commerciales

BUREAUX A LOUERLE MANS - REPUBLIQUE : Bureau d’env. 28 m². Loyer : 350 € HT/mois - Classe énergie : F - Réf : 1507 IE

LE MANS - LE RIBAY : Plateau de Bureaux d’environ 240 m² + 13 parkings. Pas de système de chauffage. Loyer : 2800 € HT/mois. Réf : 1709 IE

LE MANS - CENTRE VILLE : Ensemble de bureaux d’environ 418 m² + 6 parkings et 3 réserves - Loyer : 4 166 € HT/mois. Classe énergie : E - Réf : 1561 IE

BUREAUX A VENDRE

LE MANS - CENTRE VILLE : Ensemble de bureaux d’environ 153 m² + 2 parkings - Prix : Nous consulter. Classe énergie : C. Réf : 1536 IE

BATIMENT A LOUER

ROUILLON : Atelier d’environ 190 m² + Bureaux d’environ 260 m² sur foncier de 3318 m². Loyer : 2200 € HT/mois - Classe énergie : C - Réf : 1675 IE

YVRE L’EVEQUE : Bâtiment d’activités à usage de stockage composé de deux cellules indépendantes d’environ 260 m² et 630 m². Loyer : 2,50 € NET/m²/mois - Classe énergie : A - Réf : 1824 IE

BUREAUX A LOUER / A VENDRELE MANS - GAZONFIER : Ensemble de bureaux situé au rez-de- chaussée d’environ 85 m², parking gratuit à proximité.

Loyer 690 € Net/mois - 98775 € FAI - Classe énergie : D - Réf : 1722 IE ou 1721 IE

LOCAL COMMERCIAL A LOUER / A VENDRE

LE MANS - GOUGEARD : Local commercial d’environ 70 m². Loyer : 660 € Net/mois - 87 800 € FAI - Classe énergie : D - Réf : 1798 IE

LE MANS - PONTLIEUE : Local commercial d’environ 230 m². Loyer : 3000 € HT/mois - Prix nous consulter - Classe énergie : E - Réf : 1224 IE ou 1298 IE

Contact : Valérie Labani - [email protected] - 17 place de l’Eperon - 72015 Le Mans Cedex 2 S.A.S au capital de 160 000 € - RC 577 250 111 - Groupe des Caisses de Garantie CGAIM - 89 rue de la Boétie - 75008 PARIS - N° 8472 Carte professionnelle

«Gestion Immobilière» - N° 13 «transaction sur immeuble» n°34 - Délivrée par la préfecture de la Sarthe

CITYA LE SYNDIC - IMMOBILIER D’ENTREPRISE - Tél. : 02 43 210 243

D’autres biens en portefeuille, n’hésitez pas à nous contacter

au 02 43 210 243

Page 45: Maine éco 156

maine éco avril 2011 45

Congés 4 semaines. Logement 3 chambres avec terrain.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

722C2061BÂTIMENTBâtiment avec magasin 100 m2 et 397 m2 en tout. Double volet, système alarme. Chambre forte sur terrain clos et paysager de 2 594 m2. Bord nationale et péage autoroute. Prix 400 000 € HT.Me Maleval Jean-Christophe Tél. 02 43 44 00 28

722H1483EXPLOITATION GUINGUETTEGuinguette confiée à l'exploitation sous forme DSP dans site touristique. Surface 260 m2. Candidature à envoyer sous enveloppe avec AR. Communauté de communes Val de Sarthe Tél. 02 43 83 51 12

722H1457BAR-RESTAURANTAffaire très propre sur axe passager avec parking. Cuisine parfait

état. Fermé samedi et dimanche. Prix 135 000 €. À voir.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

723C1959GARAGEVds très bel établissement dans structure neuve. Surface 600 m2. Équipement récent. Pas de contrat. CA 650 K€. Prix 210 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

723H1479BAR-TABAC-PRESSE-LOTO-RAPIDOAffaire de quartier très bien placée, idéale pour exploitant dynamique. Bail neuf. Fermé mercredi + dimanche AM. Logement. Prix 280 000 €.Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04

723H1478BAR-TABAC-PRESSE-LOTO-JEUXTrès bel établissement spacieux et agréable, facile à travailler. Terrasse protégée et chauffée. Grand parking. Idéal pour couple.

Jardin. Prix fonds 355 000 €.Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04

723C2055PAS-DE-PORTEPas-de-porte 45 m2 + réserve 40 m2 dans rue commerçante. Vitrine 3 ml. Prix 45 000 €.Blot Commerce Tél. 02 43 29 59 59

723H1443GÎTESValée du Loir, proche autoroute, superbe propriété sur 6 ha dans cadre agréable et calme, 3 gîtes, capacité totale 49 couchages. Salle cérémonie 105 couverts. Prix fonds 50 000 €. Prix murs 650 000 €.Me Maleval Jean-Christophe Tél. 02 43 44 00 28

722C2041BOUCHERIE-SUPÉRETTEVds fonds centre bourg 200 m2 dont magasin 70 m2, vitrine 10 ml. Parking. Zone de chalandise 7 000 habitants. Labo très bon état général. CA 400 K€. Prix 201 169 € FAI.

Pro Comm Tél. 02 41 77 34 49

721C2052AGENCE MATRIMONIALEAgence située en cœur de ville bénéficie d'une belle notoriété. Formation repreneur assurée. Cession rapide. Prix 48 000 €.Me Fayard Jean-Luc Tél. 02 43 39 29 00

721C1979PAS-DE-PORTEPas-de-porte sur axe passager. Surface vente 65 m2 idéale activité services, paramédicale... Belle vitrine d'angle. Bail neuf. Nous consulter.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

721C1977PAS-DE-PORTEPas-de-porte en centre-ville surface vente 159 m2. Agencement de qualité. Grandes surfaces vitrines en angle de rue. Idéal prêt-à-porter et accessoires. Prix 60 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

14, Pl. A.BriandCentre Ville

72000 LE MANS17, Pl. G.BouttiéRive Droite

72000 LE MANS

14, Pl. A.BriandCentre Ville

72000 LE MANS182, av. du Dr.J.MacLe Mans Sud

72000 LE MANS

SIÈGE SOCIAL

AGENCES

10, rue de CarnacLe Mans Nord

72190 COULAINES

68, rue nationaleArnage

72230 ARNAGE

WWW.MAITE-MARTEAU.COM

02 43 24 64 02Cession, acquisition

Un fichier de plus de

400 affairesLOCAUX COMMERCIAUX

une nouvelle vie pour entreprendre !Appuyez-vous sur nous

CENTRE VILLE LE MANS : local commercial sur axe passager. Belle boutique de 50 m². Faible loyer. DROIT

AU BAIL à saisir ! Réf. 1105959

LE MANS CENTRE (République) : Idéal pour débuter. Boutique de 45 m² avec réserve. Jolie vitrine. Loyer 520 €/mois. Faible DROIT AU BAIL. Réf. 1005431

BOULANGERIE PÂTISSERIE

CENTRE LE MANS-Proche Rue des Minimes : beau local de 60 m² + réserve d’environ 35 m². Axe avec beau flux piétons. Loyer 1 137 € HT/mois. DROIT AU BAIL à céder. Réf. 1005541

HYPER CENTRE DU MANS : Belle boutique axée Centre des Jacobins. Visuel important. 50 m² + réserve. DAB à céder. Réf. 1005696

CENTRE LE MANS : Emplacement n°1 exceptionnel. 135 m² de vente en rez-de-chaussée. Sur rue piétonne. DROIT

AU BAIL à céder. Réf. 1005695

BOULANGER I E PÂ T I S S ER I E à restructurer. Création de 2000, sans logement. Locaux et matériaux 10 ans. CA 1 000 000 €. Affaire rare. Réf. 1005180

BOULANGER I E PÂ T I S S ER I E à restructurer. Création de 2000, sans logement. Locaux et matériaux 10 ans. CA 1 000 000 €. Affaire rare. Réf. 1005180

BOULANGER I E PÂ T I S S ER I E à restructurer. Création de 2000, sans logement. Locaux et matériaux 10 ans. CA 1 000 000 €. Affaire rare. Réf. 1005180

FONDS DE COMMERCE

ZONE NORD LE MANS : Local de 200 m² avec belle vitrine et parking. A deux pas des enseignes n°1. Faible loyer (2000 € HT/mois). RARE ! Réf. 1005639

NOUVEAU ! ZONE NORD LE MANS : Superbe local avec visuel n°1. Environ 480 m² avec parking. DROIT AU BAIL

à céder. Réf. 1105805

BOULANGER I E PÂ T I S S ER I E à restructurer. Création de 2000, sans logement.. CA 1 000 000 €. Affaire rare. Réf. 1005180

BOULANGERIE PÂTISSERIE à on de 2000, sans logement. Locaux et matériaux 10 ans. CA 1 000 000 €. Affaire rare. Réf. 1005180

COMMERCIALISATION DE 9 CELLULES DE 486m² à 2345m². LIVRAISON 3ème TRIMESTRE 2012. Renseignements sur Rendez-vous.

Présent dans tout le Grand Ouest

MURS COMMERCIAUXLE MANS NORD

Page 46: Maine éco 156

46 maine éco avril 2011

Opportunités d’affaires

721C1956PRESSE-LOTO-JEUXUrgent vds affaire idéale pour 1 personne. Global commissions 22 000 €. Fermé 1,5 j/semaine. Faible loyer. Prix 50 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

721C2044MEUBLESVds dans zone commerciale attractive, magasin vente de meubles multimarques sous enseigne. Showroom sur + de 500 m2. CA 650/800 K€.SARL Trans-Négo Tél. 02 43 76 94 30

721H1481RESTAURATION RAPIDE- SALON DE THÉAffaire dans rue commerçante. Horaires 10h/18h. Exploitation par 1 personne. 22 couverts + terrasse. Prix 59 500 €.Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04

721C1969PAS-DE-PORTEPlein centre-ville pas-de-porte 28 m2 + réserve. Bail tous commerces sauf nuisances. Idéal activité de service ou 1ère installation. Prix 70 000 €. À voir.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

721C2047PAS-DE-PORTEPas-de-porte plein centre-ville. Surface 60 m2. Belle boutique en emplacement n°1 bis. Prix 30 000 €.Century 21 Harmony Tél. 02 43 24 67 06

721C1975PAS-DE-PORTESurface vente 50 m2 + réserve 50 m2. Bel agencement idéal activité décoration, cadeaux, gadgets... Prix 80 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

721H1480BAR-RESTAURANT-LICENCE IVAffaire très propre bien située, facile d'accès avec parking. Grande salle

avec séparation pour différents types de repas. Moyenne 100 couverts/jour. Bel appartement. Prix 285 000 €.Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04

721H1451RESTAURANTUrgent, restaurant, affaire de quartier avec cuisine ouverte. Agencement et décoration récents. Idéal 1ère installation. Prix 65 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

721C2048FABRICATION-VENTE RÉCOMPENSES SPORTCause changement activité vds fonds avec CA 80 000 € en développement. Local en bon état de 150 m2. Loyer 902 €/mois. Prix 28 000 €.Me Bouvet Guillaume Tél. 02 43 24 54 40

721C2054TABAC-JEUX-PRESSECentre-ville, commerce parfait état, travaux récents, idéal pour couple. Fermé samedi AM et

dimanche. Stationnement et marché sur place 1 fois/semaine. Logement. Prix 350 000 €.Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04

721C1964PAS-DE-PORTEPas-de-porte bail tous commerces sauf nuisances. Surface 80 m2 + 80 m2. Rue commerçante et passante. Prix 80 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

721C2051PAS-DE-PORTEPas-de-porte dans centre commercial. Surface 58 m2. Faible loyer. Prix 45 000 €. Faire vite.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

721C2056COIFFUREVds affaire 105 m2 + réserve située entre boulangerie, kebab et bar. Loyer 1 500 € charges comprises. Prix 87 000 € à débattre.

IMMOBILIER ENTREPRISE - FONDS DE COMMERCEBureaux - Bâtiments Industriels - Locaux Commerciaux et d’Activités - CHR -

Boulangeries/Pâtisseries - Locations - Ventes - Estimations - Gestion

Tél. 02 43 72 00 59 - Fax. 02 43 24 36 45 - Site web : www.juri-diag.fr - 20 Av du Général Leclerc 72000 LE MANS - [email protected] Entreprise - Joël ARCHENAULT : 06 18 33 03 73 - Stéphane JEUDON : 06 03 94 80 95/ Fonds de Commerce - Jocelyn BOURNE : 06 09 72 02 17

Boulangeries / Pâtisseries - Karl LANDAIS : 06 26 76 17 86 et Christian FROGER : 06 76 46 43 40

LOCAL COMMERCIAL / PAS DE PORTELE MANS HYPER CENTRE : Local Commercial d'une sur-face d'environ 70m² comprenant une surface commerciale de 45m² + réserves aménageables + cave - Nombreuses possibilités d'évolution. Prix du Loyer : 1643 € TTC. Prix du Droit d'Entrée : Nous Consulter. Réf : 03/1327

A SAISIR LOCAL COMMERCIAL Centre Ville. Avec vitrine. RDC d'une surface de 30m² + arrière boutique de 10m² + étage bureau et réserve de 40m². Baux tous commerces. Prix du Loyer : 535 € HT. Prix du Droit d'Entrée : Nous Consulter. Réf : 03/1349.

LE MANS : A Vendre Cause retraite Local Commercial de 130m² environ comprenant boutique, réserve, atelier. Belle vitrine de 7ML dans quartier commerçant avec parkings. Prix du Loyer mensuel : 1200 € HT. Prix du Droit d'entrée : Nous Consulter. Réf : 03/1363.

ENTREPÔT - LOCAL ARTISANAL / ACTIVITÉSAINT MARS LA BRIERE A VENDRE BATIMENT INDUS-TRIEL d’une surface de 6368m² sur un terrain de 23 575m² comprenant 690m² de Bureaux sur 2 niveaux et 5778m² d’atelier. Pont roulant / Hauteur sous ferme 6m / Accès ca-mions / 50 places de Parkings dont 10 pour Poids Lourd. Prix de Vente : Nous Consulter. Réf : 02/930

LE MANS - ZONE NORD : A Vendre ou A Louer Bâtiment Industriel de 585m² environ sur un terrain clos de 1800m², comprenant : 1 Hall d'Entrée, 7 Bureaux et entrepôt. Prix du Loyer : 2600 € HT/mois. Prix de Vente : Nous consulter. Réf : 02/1215.

LE MANS SUD (Sortie Arnage) : Loue entrepôt de 2700m², isolé - 2 Quais - Accès PL - Bureaux, réfectoire et sanitaires. Terrain clos d'une surface de 13 500m². Prix du Loyer : 6300 € HT/mensuel. Réf : 02/1228.

LE MANS SECTEUR ROUILLON : Loue Local Artisanal de 160 m² avec un bureau de 25 m² et sanitaires (Chauff. Élect.) 5 Parkings. Prix du Loyer mensuel : 570 € HT. Réf : 02/1357.

SECTEUR CHAMPAGNÉ : Loue entrepôt d'une surface de 1100m² environ comprenant 100m² de bureaux sur un fon-cier de 11000m². Accès PL. Prix du Loyer mensuel : 3108 € HT. Réf : 03/1359.

ZIS : A Louer Local Artisanal d'une surface de 125m² envi-ron avec porte coulissante équipé d'une porte guichet. Local comprenant 2 bureaux, sanitaires, Accès PL. Prix du Loyer Mensuel : 590 € HT. Réf : 03/1366

BUREAUXLE MANS - PROXIMITE ZIS ET ROCADE SUD. Loue 2600m² de Bureaux sur un terrain clos de 30 700m² compre-nant 300places de parkings. Câblage informatique. Divisons possible. Prix du Loyer : 100 € HT /m². Réf : 02/605.

A VENDRE PROCHE GARE : Immeuble de Bureaux de 113m² comprenant : Bureaux, Salle de réunion, Salle archives, Sa-nitaires, 1 garage souterrain et un autre garage pouvant être loué à l'année. Prix de Vente : Nous consulter. Réf : 02/1201.

FONDS DE COMMERCE

PIZZERIA Secteur touristique. Clientèle d'affaire le midi, plus familiale le soir. 2 jours de repos hebdo, 5 semaines

de congés. CA 130 000 € EBE 45 000 € PRIX 140 000 €. Réf : 03/1301

RESTAURANT avec Hôtel 8 numéros. Restauration de qua-lité, confort de vie avec logement et repos. Etablissement aux normes. CA 270 000 € Service 82 500 € PRIX 250 000 €. Réf : 03/1302.

BAR TABAC PRESSE PMU : Idéale première affaire ou affaire de sécurité pour reconversion. Horaires de jour 1,5 jours de repos et 4 semaines de congés. Appartement sur place et faible loyer. CA : 94 500 € / Cions 56 400 € / EBE 67 500 € / Prix : 250 000 €. Réf : 03/1304.

BOULANGERIE/PATISSERIE 72SUD SARTHE : Idéal 1ère installation. CA : 163 000 €. Equi-pement complet, four 5 ans. Fermer DAM + le lundi. 5 Se-maines de congés. Développement assuré en pâtisserie. Prix Mandat : 152 000 € Net Vendeur. Réf : 02/1044.

SUD SARTHE : CA de 260 000 €. Très belle installation, matériels récent aux normes. Logement spacieux, qualité irréprochable. Prix Murs & Fonds : 450 000 € Net Vendeur. Réf : 02/883.

DÉPARTEMENT DE LA SARTHE : CA de 200 000 €. Belle Affaire dans bourg de 3000 hab. Toute équipée, matériel ré-cents, état neuf. Ouvrier boulanger en place, Cession 2011. Prix Mandat : 190 000 € Net Vendeur. Réf : 02/1126.

DANS COMMUNE SUD SARTHE BOULANGERIE/PATIS-SERIE / CA : 220 000 € toute équipée avec logement 3 chambres + terrain clos. Très belle rentabilité. Faire Vite !! Réf : 03/1355

Page 47: Maine éco 156

maine éco avril 2011 47

Me Mazuy Philippe Tél. 02 43 81 51 42

721C2049BAILJolie boutique centre-ville surface 40 m2 + réserve. Vitrine 8 ml. Emplacement avec atouts imbattables. Loyer 90 €/mois. Prix 30 000 €.Me Drouet-Lemercier Nathalie Tél. 02 43 23 67 67

723C2046ALIMENTATIONMagasin très propre et bien tenu dans commune active. Exploitante seule + 1 employée 25 h/semaine. Logement. Prix 84 500 €.Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04

724C2053BOUCHERIE-CHARCUTERIE-TRAITEURVds commerce boucherie, charcuterie et épicerie dans commune de 1 000 habitants. Surface 55 m2 + réserve + labo aux normes. Prix fonds 70 000 €.Me Chevalier Pierre Tél. 02 43 97 60 71

723C2062PRESSE-TABAC-LOTO-CADEAUXVds affaire en centre-ville tenue par 1 personne. Vaste logement 4 chambres. Prix fonds 240 000 €.Chatellier Cabinet de Commerces Tél. 02 43 52 04 04

722H1434BAR-JEUXVds aux portes du Mans affaire idéale pour 1 personne. Fermé dimanche + lundi. Logement. Prix 63 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

723C2043PRESSINGVds affaire à dynamiser. Surface 55 m2 + réserve 40 m2. Fermé 2,5 j/semaine. Prix 35 000 €. À voir.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

722H1485BAR-RESTAURANT-TABAC-JOURNAUX-PAINVds affaire multiservices à développer dans commune dynamique. Surface 225 m2. Logement. Prix 25 000 €.

Me Guérineau Jean-Louis Tél. 02 43 35 00 22

722H1486BAR-RESTAURANTDans village 1 400 habitants. affaire avec parking, matériels et agencement complets et bon état. Surface 89 m2 pour 30 couverts. Cuisine aux normes. Logement F4. Loyer 679 €/mois. Prix fonds 45 000 €.Me Gautier Emmanuel Tél. 02 43 46 30 57

722C2040ALIMENTATIONVds cause retraite affaire saine, clientèle fidèle dans bourg 900 habitants. Surface 35 m2 + réserve. Achat murs possible. Prix fonds 42 000 €.Me Baudry Jean-Michel Tél. 02 43 40 90 56

722C2039LOCAL COMMERCIALLocal en RDC + 1 pièce. 1er étage séjour et cuisine. 2nd étage, 3 chambres + SDB. Chauffage fuel,

cave, garage. Prix murs 75 000 €.Me Bompart Philippe Tél. 02 43 20 10 56

POUR VENDRE OU ACHETER UN COMMERCE

Contactez la Chambre de commerce et d'industrie au 02 43 21 00 20.

• Votre offre de vente sera diffusée gratuitement sur le site : www.transcommerce.com qui réunit les annonces des 38 départements adhérant au réseau Transcommerce.

• Si vous cherchez un commerce, consultez le site www.transcommerce.com qui vous propose des centaines d'offres. Vous serez également inscrit gratuitement sur le fichier confidentiel des repreneurs.

BUREAUX

Angers

Chartres

Laval

Le Mans

Nantes

Saint-Nazaire

Tours

IEL - Conseil en Immobilier d’Entreprise - Tél. : 02 43 24 40 60 - [email protected] - www.iel.frVos contacts : Philippe CHARLOT - Gilles HERIVEAU

• A louer - Le Mans centre : 5 bu-reaux de 215 m² en rez-de-chaussée, proximité parking public et gare, disponi-bilité 1er avril 2011 - Loyer : 23 650 euros HT/an (Réf : 72.1849) DPE en cours.

A vendre - Le Mans centre : 237 m² de bu-reaux en RDC + 5 parkings en sous-sol, bureaux cloisonnés, sanitaires privés, salle réunion - Prix : 280 000 euros HD (Réf : 72.1742) DPE en cours.

A louer - gare sud : 367 m² de bureaux en rez-de-chaussée, open space, ra-fraichi, à côté d’un RIE, immeuble classé ERP, parking (Réf : 72.1506) - Loyer : 55 050 euros HT/an DPE en cours.

A louer - gare sud : 275 m² de bu-reaux au 2ème étage avec ascenseur, accueil, 2 bureaux, open space,

sanitaires - Loyer : 37.125 euros HT/an (Réf : 72.1222) DPE en cours.

A louer - Le Mans université : 700 m² de bu-reaux neufs divi-sible à partir de 150 m², possibi-lité de climatisation, sanitaires communs, parkings clos - Loyer : 98.000 euros HT/an (Réf : 72.1560) DPE : Consommations énergétiques : C (150)

• A louer EXCLUSIVITE - Le Mans sud : local d’activi-tés de 620 m² dont 65 m² de bureaux / sanitaires, parking à l’avant, toiture fibro avec isolation, hau-teur 7 mètres (réf 72.0606) DPE en cours.

• A louer EXCLUSIVITE - Le Mans Sud : entrepôt de 1500 m² dont 200 m² de bureaux, foncier de 2000 m², 5 quais et 2 portes à niveaux - Loyer : 45 000 euros HT/an (Réf : 72.1826) DPE en cours.

• A louer CO EXCLUSIVITE - Le Mans Sud : Local d’activités de 1290 m² dont 600 m² show room et 600 m² de stockage, grande vitrine avec excellent visuel sur boule-vard central - Loyer : 75 000 euros HT/an (Réf : 72.1825) DPE en cours.

• A vendre EXCLUSIVITE - Le Mans Nord : Local commercial de 1300 m² dont 400 m² de stockage, avec excel-lent visuel sur la rocade, parking privé - Prix : 1.050.000 euros HD (Réf : 72.1785) DPE en cours.

• A louer - Le Mans Sud : 2 surfaces commerciales de 400 et 300 m² avec par-king privé, emplacement idéal avec grande vitrine sur boulevard 30.000 véhicules/jour - Loyer : 100-110 euros HT/m² (Réf : 72.1684) DPE en cours.

LOCAUX D'ACTIVITÉS

LOCAUX COMMERCIAUX

Page 48: Maine éco 156

48 maine éco avril 2011

C56921Nord Sarthe, à céder, entreprise de négoce fruits et légumes demi-gros. Clientèle collectivités. CA : 210 K€. Effectif : 1 salarié.

C25129Pays de la Loire, entreprise du second œuvre du bâtiment regroupant plusieurs activités allant du clos au couvert. Société bien implantée localement avec une notoriété forte. Clientèle composée de privés, public et HLM. CA : environ 3 000 K€. Effectif : 25 salariés. Prix demandé : 1 200 K€.

C76897 Loire-Atlantique, cède entreprise de location de cabines WC autonomes (toilettes mobiles) pour professionnels, collectivités locales, associations et particuliers. EURL en pleine croissance, créée à Nantes en mars 2008. CA 2010 : 42 K€. La cession s'effectuera sans salarié. Périmètre d'action : Loire-Atlantique, Vendée, Maine-et-

Loire. Excellente santé financière et fort potentiel de croissance.

C74602Sarthe, à céder entreprise de chaudronnerie plastique, en développement. CA : 1 000 K€. Effectif : 15 personnes. Conviendrait à repreneur connaissant le secteur et ayant la fibre commerciale et un sens éprouvé du management. Cession totale ou partielle selon accord à trouver.

C44672Nord Pays de la Loire, à céder, cause retraite, entreprise de menuiserie industrielle, secteur bâtiment. CA : 2 500 K€. Effectif : 24 personnes. Bons résultats.

C52324 Mayenne, vente d’un fonds de commerce regroupant une activité de vente de produits blancs et bruns et une activité de prestation de services en électricité et plomberie. CA : environ 550 K€. Effectif : 5 personnes.

C21331Maine-et-Loire, à céder, entreprise

d'irrigation et de maintenance de matériel d'irrigation et de jardin, clientèle 90 % agricole. CA : environ 500 K€. Effectif : 5 personnes. En phase de croissance, cherche repreneur immédiat ou associé pour cession progressive. Profil recherché technico-commercial capable d'organiser et gérer des chantiers.

C11269Maine-et-Loire, à céder, PME à produit propre. CA : environ 400 K€. Très bon potentiel de développement. Effectif : 2,5 salariés. Clientèle nationale de collectivités et de PME tous secteurs. Conviendrait à repreneur à forte vocation commerciale. Prix de cession 300 K€.

C52283Sarthe, à céder, cause départ à la retraite, entreprise de métallerie serrurerie acier et inox (pose comprise). Bonne notoriété. Clientèle fidèle (collectivités, architectes, privés) région parisienne 60 %. 3 compagnons autonomes niveau IV. Parc matériel adapté. Bâtiment de 600 m² en location. CA : 500 K€

rentabilité équilibrée. Accompagnement du repreneur possible.

C35456Maine-et-Loire, à céder, entreprise de mécano soudure. CA : 1,7 à 2 M€. Effectif : 20 à 25 salariés. Clientèle diversifiée. Fortes compétences. Bel outil de travail. Prix de cession : 1 M€ immobilier non compris (fonds propres : 700 K€). Repreneur attendu avec compétences en mécanique et métallurgie.

C91094Maine-et-Loire, à céder, cause retraite société de construction métallique. CA : 2,3 M€. Effectif : 17 salariés + dirigeant. Clientèle locale, bonnes perspectives commerciales, bonne rentabilité. Prix souhaité : 480 K€ (pour le fonds, bâtiment non inclus). Conviendrait à repreneur ayant bonnes connaissances techniques.

Opportunités d’affaires

Annonces industrielles

Pour consulter toutes les annonces ou si vous êtes intéressé par une annonce connectez-vous sur le site www.trans-reprise.com