Magny notre ville février 2015

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Magny notre villeFÉVRIER 2015

Bulletin municipal de Magny en Vexin

2 • Magny notre ville - Février 2015

Magny notre ville Bulletin municipal de Magny en Vexin

Directeur de la publication :Jean-Pierre Muller

Conception et réalisation : Service Communication

Photos : Wilfried Koba Patrick SellesJean DroitJosé Fornos

Illustrations :Wilfried Koba

Imprimé par nos soins à 3000 exemplaires

Mairie de Magny en Vexin 20, rue de Crosne

Tel. : 01 34 67 03 [email protected]

SOMMAIRE03 Edito

04 Discours des vœux

10 CCAS

11 Intercommunalité

12 Du côté de la santé

14 Environnement/Cadre de vie

15 Le point sur les travaux

16 Retour sur images

18 État-Civil

19 Infos pratiques

20 Du côté des associations

21 Les signatures de la ville

22 Tribunes

23 Agenda

Magny notre ville - Février 2015 • 3

EDITOMesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,Chers Magnytois,

Dès à présent, la réalité est celle là: toute sa vie, chacun se souviendra de l’année 2015 comme de celle où la barbarie nous a frappés au cœur: dans les locaux du journal Charlie-Hebdo le 7 janvier, le 8 à Montrouge et le lendemain à l’Hyper-Cacher de la Porte de Vincennes.

Comme chacun gardera en sa mémoire cet instant de communion nationale qui a vu, en France et partout dans le monde, des millions de personnes marcher ensemble pour témoigner de leur amour de la démocratie, de la liberté, de la liberté d’expression.

A Magny, nous nous souviendrons aussi de la marche silencieuse qui nous a réunis dans le silence sur le boulevard Dailly et la rue de Crosne, de notre émotion lors de la cérémonie au Jardin de la Mémoire de l’hôtel de ville, des messages des petits et des grands, écrits en hommage aux victimes, tous émouvants, apposés sur le tableau en bois dressé à cet effet.

La vie a depuis, comme l’on dit, repris ses droits. Nombreux sont ceux qui disent qu’il y aura, un avant et un après; certains espèrent que, ce que l’on a appelé l’esprit du 11 janvier, va perdurer. Sans pessimisme outrancier, sans naïveté excessive, souhaitons le. Je crains, malheureusement, que cela ne soit pas gagné d’avance.

La vie a repris ses droits.

Après que ceux de la réfection de la Rue de l’Abreuvoir aient été achevés, les travaux du Square Roger Salengro, interrompus depuis plusieurs mois, vont reprendre d’ici quelques semaines, avec l’aménagement de ses accès, la création des 78 places de stationnement, celle des espaces ludiques réservés aux jeunes enfants, des lieux de repos et de promenade et ce de façon à ce que le parking puisse être utilisé dès cet été, les plantations ayant vocation à être réalisées, et pour respecter les lois de la nature, comme il convient, à l’automne.

Cela fait, il sera procédé, dans la foulée, à l’aménagement de la Place Simone Veil, c’est-à-dire la place qui établit la jonction entre le Boulevard Santerre et le Boulevard des Ursulines, aujourd’hui dans un état de vétusté et de délabrement avancé et qui connaîtra enfin un traitement de grande qualité de par les matériaux employés.

Parallèlement à ces chantiers d’envergure, le programme de travaux d’assainissement sera poursuivi, et après ceux de la rue d’Abreuvoir, de la rue Robert Baron, ce sont ceux du boulevard des Ursulines qui seront entrepris cet été. Une fois ces derniers achevés, il sera alors possible de procéder à la réfection complète dudit boulevard avec notamment la réimplantation de ses arbres.

A très court terme, et indépendamment de la réfection du cœur de ville et de ses cinq places, une partie du centre-ancien va donc connaître une réhabilitation d’envergure et de qualité.

Par définition, tout cela a un prix et rien ne coûte rien, bien au contraire. Je l’ai dit et déjà écrit dans ces colonnes, les collectivités locales, avec au 1er rang les communes, doivent avoir les moyens de rendre les services que leurs administrés sont en droit d’attendre, doivent avoir les moyens financiers indispensables au fonctionnement et au maintien de leurs services publics.

Le plan voulu par le Gouvernement qui instaure, pour l’État, 50 milliards d’euros d’économies sur 3 ans avec une baisse de 11 milliards sur la dotation aux collectivités territoriales ne nous facilite pas la tâche et complique, pour le moins, notre gestion; les annonces de l’Opposition parlementaire de droite, sous l’égide de l’UMP, nous inquiètent davantage encore en annonçant des coupes budgétaires à hauteur de 150 milliards d’euros, si elle devait arriver aux responsabilités en 2017, c’est à dire à la moitié du mandat des équipes municipales élues l’année dernière.

Le paradoxe est là: ceux qui dénoncent la baisse des subventions d’aujourd’hui, les baisseront bien davantage demain.

Ceux qui promettaient de ne pas augmenter les impôts locaux, ne se sont pas gênés pour «exploser les compteurs», une fois élus.

Je ne donne pas de leçons mais ce n’est pas ma conception de l’action politique, ni celui du sens de mon engagement.

Malgré tout cela, je présenterai lors du Débat d’Orientations Budgétaires qui se tiendra à l’occasion du prochain conseil municipal les principes qui serviront de socle au budget primitif de l’année 2015 et indiquerai solennellement que, pour la quinzième fois consécutive depuis notre arrivée aux responsabilités en 2001, nous n’augmenterons pas les impôts.

Bien sincèrement à vous.

Jean-Pierre Muller Maire de Magny en Vexin Conseiller Général du Val d’Oise

L’affiche «Nous sommes tous Charlie» et les messages écrits à l’issue de la marche seront exposés en mairie ( l’endroit n’est pas encore défini ) aussi longtemps qu’ils resteront lisibles.


VŒUX DU MAIRE ET DE LA MUNICIPALITÉ DISCOURS DES VŒUX

Monsieur le Ministre, Madame la Ministre,Monsieur le Député, Mesdames et Messieurs les Conseillers Généraux, Madame la Conseillère Régionale, Monsieur le Président de la Communauté de Communes Vexin-Val de Seine, Monsieur le Président de l’Association des Maires et Adjoints de la Communauté de Communes représenté par son 2ème Vice-Président, Mesdames et Messieurs les Vice-Présidents, Mesdames et Messieurs les Maires, Mesdames et Messieurs les Élus, Mesdames et Messieurs les Représentants des Autorités civiles, militaires et religieuses, Mesdames et Messieurs les Présidents d’association, Mesdames et Messieurs, Cher(e)s ami(e)s

Les 7, 8 et 9 janvier, la France a été touchée au cœur.

Dans les familles, pour l’ensemble des corps constitués, ici et partout dans le monde, la tradition des voeux du nouvel an est bien ancrée et personne ou presque n’y déroge, aux fins peut-être de tenter de conjurer le sort. L’occasion, en tout cas, pour les élus de se retourner sur l’année passée, l’occasion d’annoncer, de rappeler les grands projets, les grandes décisions de l’année naissante.

Plus personnellement, et beaucoup d’entre vous le savent, la cérémonie des vœux, c’est pour moi, les jours qui précèdent notre rendez-vous, la réflexion, la compilation, «dans ma tête» de tout ce dont je veux vous rendre compte, de tout ce que je veux vous dire, et ce, avant de «me mettre» à la rédaction de mon discours, dans la soirée et la nuit qui précédent, de me mettre à la rédaction du discours des voeux, toujours écrit en catastrophe, achevé in extremis, parfois ces dernières années, laissé inachevé au petit matin, forçant à l’improvisation, déclenchant fébrilité, et angoisse de perdre le fil au moment de vous le livrer.

Monsieur Démard, journaliste historique de l’Écho Régional, le sait bien, lui qui me rappelle à l’ordre chaque année, par écrit, de vive voix: tous les ans, je le lui dis, je prends la résolution de le rédiger bien en amont, et tous les ans, c’est à l’aube que je mets le point final à mon propos en ayant essayé de tout dire sans être trop long, en essayant de trouver le ton et les mots pour ne pas lasser.

Le discours des vœux est en quelque sorte une gageure, on voudrait tout dire et être court, on voudrait être consensuel et dire avec force son sentiment.Cette fois-ci encore, rien n’a changé.

Si ce n’est que, dans cette rétrospective des événements de l’année 2014 et dans la présentation des projets en gestation pour 2015 et le mandat qui court jusqu’en 2020, je voulais vous parler, avec force précision et moult développements, de la satisfaction et de la fierté qui ont été les miennes, (et ce alors que tant d’élus de mes amis, et alors qu’ils n’avaient pour la plupart, loin de là, pas démérité, avaient été éliminés), la satisfaction, donc, de recueillir, pour la troisième fois et avec plus de 55% des voix, la confiance des Magnytois, dans le cadre des élections municipales de mars dernier.

Vous dire la volonté et l’investissement qui sont ceux de mes amis, élus de longue date, nouveaux élus et non élus qui ont à cœur de travailler pour Magny et ses habitants, et là aussi pour ceux dont les familles sont installées ici depuis toujours comme pour ceux qui ont choisi de venir y vivre depuis peu.

Vous dire également ma colère, mon écœurement aussi, quant aux manières indignes et nauséabondes utilisées, une fois encore, et à cette occasion, par l’Opposition municipale pour qui, tous les moyens, même les plus vils, sont bons pour l’emporter. Dénoncer cette obsession qui est la sienne, qui est la leur, de vouloir nous chasser, nous jeter dehors comme ils disent, sans cependant jamais arriver à faire autre


chose qu’à se complaire à nous salir encore et toujours, sans également jamais se lasser d’aller toujours plus loin dans l’ignominie et la bassesse. Croyez bien que si je vous dis cela à cet instant, en ce lieu et en cette circonstance, en ce début de discours, alors que la cérémonie des vœux a, bien sûr, plutôt vocation à privilégier la concorde, croyez bien que c’est parce que trop c’est trop, que vraiment cela a été trop, cette fois-ci encore. Qu’il fallait que je vous le dise, que je ne pouvais pas ne pas vous le dire, ne serait-ce qu’à travers une seule phrase.

Je voulais vous vanter, et je choisis le mot «vanter» à dessein mais au sens noble du terme, graphiques et histogrammes apposés sur les panneaux de la salle à l’appui, et notre gestion mise en œuvre depuis notre arrivée aux responsabilités en 2001, et nos orientations budgétaires pour l’année 2015 basées sur la stabilité de la pression fiscale, dit autrement, sur la non augmentation des impôts locaux pour la quatorzième année consécutive, menée parallèlement à un programme d’investissement et de développement de services sans précédent répondant à plusieurs des urgences les plus absolues qui s’imposaient à nous.

Je voulais illustrer, et ce n’est pas une affaire personnelle qui m’opposerait à son Président, loin de là, je voulais illustrer point par point ou presque, ma déception, ma désespérance devrais-je dire, le mot correspond davantage, quant à la gouvernance de notre Communauté de communes, quant à la perception si ténue de l’esprit et de l’intérêt communautaires tant dans ses décisions que dans ses projets. Vous dire, dans les grandes lignes, mais vous dire, mes propositions, partagées par bien d’autres, pour que l’on puisse faire, dans une démarche budgétaire pertinente, rigoureuse mais audacieuse, pour que l’on puisse donc, faire ensemble, à 26 et dans l’intérêt de tous les habitants des 26 communes, ce que chacune, Magny peut-être exceptée, n’a pu, ne peut et ne pourra pas faire toute seule.

Je voulais vous dire, avec croquis et chiffres à l’appui également, mon contentement, mon bonheur, de voir, dans les toutes prochaines semaines, le mois prochain en fait si la météo le permet, reprendre le chantier du square Roger Salengro, (je reviendrai d’ailleurs lors de son inauguration sur le choix du nom de Roger Salengro attribué à ce qui sera un parc paysager arboré doublé d’un parc de stationnement de 78 places opérationnel

normalement dès cet été ainsi que sur celui de Jean Zay, assassiné par la Milice, attribué au nouveau gymnase et qui fait l’objet d’une campagne de dénigrement et de calomnie menée, depuis quelques mois, sous le manteau, comprenez par envoi de courriers individuels aux uns et aux autres et accusant Jean Zay d’offense à la Nation), de voir engagé l’aménagement de la Place Simone Veil dont nous commémorons cette année le 40ème anniversaire de la loi autorisant l’interruption volontaire de grossesse, permettant par là-même aux femmes de disposer librement de leur corps, lancés les travaux d’assainissement du boulevard des Ursulines appelé à retrouver ses arbres, un nouvel éclairage public, un nouveau mobilier urbain de la meilleure qualité en marge du parking de plusieurs dizaines de places qui sera aménagé à son extrémité, face à l’entrée de l’hôpital, du côté des écoles Victor Schoelcher et Albert Schweitzer et tout cela après l’autorisation d’aménagement global donnée, il y a peu, par l’Architecte des Bâtiments de France et pour un coût de près de deux millions d’euros.

Et cela même s’il reste au tribunal administratif saisi en référé puis par voie ordinaire de donner suite ou pas à la demande de l’Opposition municipale, toujours elle, exigeant l’arrachage de tous les nouveaux arbres plantés boulevard Santerre pour en replanter d’autres selon le schéma d’implantation d’antan c’est à dire établi au 18ème siècle qui aboutirait, s’il devait en être ainsi, à planter des arbres devant certaines des sorties de propriétés existantes pour obtenir, chacun pourra s’interroger à quelle fin, une diminution de 50 centimètres de la distance entre les uns et les autres par rapport à la distance existant aujourd’hui. Et ce alors que la distance d’aujourd’hui propre aux travaux de réimplantation de mars 2014 a été préconisée par un cabinet spécialisé à qui nous avons donné mission en la matière parce que bénéficiant d’un savoir-faire, d’une compétence et donc d’une expérience vérifiées dans le cadre des missions qu’il a menées sur nombre de sites parmi les plus prestigieux de France.

Vous dire également mon impatience d’aller plus avant dans la réfection du cœur de ville, réfection qui redonnera, de par le nouvel aménagement pressenti, non seulement à nouveau pleinement vie au centre ancien mais aussi tout son cachet à un lieu d’histoire malmené par les ans, années au cours desquelles il a été, selon les endroits, soit défiguré, soit carrément abandonné. Sachez d’ores et déjà, nous l’avons sommairement


présenté pendant la campagne électorale, que le projet est colossal, que son coût ne l’est pas moins puisque qu’il s’élèvera, peu ou prou, à 5,5 millions d’euros.

Je voulais vous dire aussi, et paradoxalement, tout à la fois ma lassitude, mon agacement et ma ferme détermination vis-à-vis de toutes les incivilités, de tous les manquements à la loi, de tous les actes de vandalisme, d’irrespect des choses et des personnes, vis -à-vis de toutes les suffisances et de tous les dogmes rejetant l’autre parce que c’est l’autre, qui portent atteinte à la qualité de notre environnement pour les premiers, à celle du vivre ensemble pour les autres.

Vous dire mon inquiétude, ressentie, vous le savez, par bien d’autres de mes collègues, quant à nos capacités de répondre, en tant qu’élus locaux, à toutes les responsabilités qui nous incombent, à toutes les demandes, toujours plus nombreuses, toujours plus pressantes, qui nous sont sans cesse adressées, à tous les besoins propres à la gestion, à la préservation, au développement, au fonctionnement de notre ville, dans un contexte budgétaire contraint de baisse drastique des dotations, des subventions qui, si j’ai bien compris, le serait encore davantage, trois fois plus, si, on se dit les choses, une autre majorité républicaine devait connaître l’exercice des responsabilités d’ici deux ans.

Vous dire ma satisfaction de voir la réforme des rythmes scolaires dont je n’étais pas, a priori, un fan de la première heure, mise en œuvre, naturellement pas sans conséquences financière et organisationnelle d’importance, adoptée par les enfants ; une petite Manon, élève de Ce2, me l’expliquait hier, dans la cour de la mairie, sa maman me l’ayant confiée le temps d’aller chercher ses clés dans sa voiture....vous saurez tout!

Je voulais prendre le temps de vous parler de tout cela et de bien d’autres choses encore, vous auriez maudit la longueur de mon propos, mais, pour vous dire la vérité, la force, et surtout l’envie, m’en ont manqué.

Les 7, 8 et 9 janvier, la France a été touchée au cœur. 17 personnes ont été lâchement assassinées. Les Français ont été blessés, touchés, meurtris. Le Monde aussi. Vous comme moi aussi. La marche citoyenne, républicaine, silencieuse, je ne sais pas quel adjectif est le plus approprié, en fait les trois certainement, organisée samedi il y a 8 jours,

à Magny, en a témoigné; comme les messages écrits ce jour là, ce 10 janvier, et apposés sur le tableau disposé aujourd’hui à l’entrée de la salle, témoignent et continueront de témoigner de l’émotion mais aussi de la détermination à ne pas laisser faire.

Je ne veux pas en arriver aux confidences, je veux, néanmoins, vous dire les choses. Comme je l’ai indiqué sur le carton d’invitation que vous avez reçu, la cérémonie des vœux est un moment privilégié d’échanges et de rencontres. Chacun comprendra cependant que si ces mots traditionnels d’invite restent vrais, l’échange d’aujourd’hui, ceux que nous aurons tout à l’heure au moment du verre de l’amitié, et tous ceux de toutes les cérémonies de vœux tenues depuis ces terribles moments, ne peuvent être que parés d’une connotation particulière qui impose de faire plus modeste, plus effacée, à la place attribuée à nos problématiques quotidiennes.

Je ne veux pas en arriver aux confidences, disais-je, mais je veux vous dire les choses, mon sentiment et mon état d’esprit.

Les attentats terroristes, ô combien ignobles, de la semaine dernière m’ont, comme la quasi totalité des Français, comme tous les Démocrates, comme tous les Hommes et toutes les Femmes de bonne volonté vivant sur la planète, au delà du dégoût et de la répulsion qu’ils m’ont inspirés, plus que bouleversé.

Ces vies perdues, et alors que je ne connaissais, vous vous en doutez, aucune des victimes, ces vies perdues m’obsèdent, la vie perdue de cette toute jeune policière municipale, Clarissa Jean-Philippe, âgée de seulement 26 ans qui me remplit d’une peine indicible, d’une tristesse infinie, parce qu’on lui a ôté les bonheurs que nous avons, pour la plupart, connus, que les jeunes de son âge connaîtront, qu’elle ne connaîtra jamais, comme m’obsède, alors que je sais bien que la vie doit reprendre sa place, le Président de la République le disait hier matin à Tulle, comme m’obsède encore l’assassinat du jeune Ilan Halimi, torturé, supplicié, assassiné simplement parce que juif, parce que ne pouvant qu’être juif et riche à la fois, assassiné parce que juif comme les otages de l’hypermarché casher de la Porte de Vincennes.


Je ne veux pas changer, je veux continuer à croire en l’Homme, en son humanité mais alors que l’année dernière, à cette même tribune, je vous conviais, modestement, à mon humble place, comme nous y invitait également Barak Obama, à nous inscrire, quels que soient les événements et l’histoire, dans la démarche de réconciliation préconisée par Nelson Mandela [ (auquel nous rendions l’hommage qu’il méritait, son portrait était là sur le mur, il est aujourd’hui à l’Espace Mandela dont nous allons bientôt inaugurer l’extension), Nelson Mandela qui, dès le 11 février 1990, nous disait à sa libération «Jetez à la mer, vos fusils, vos couteaux, vos machettes», Mandela, que je voulais, à mon petit niveau, imiter, dont je voulais adopter et mettre en œuvre les préceptes et les principes], alors que je veux continuer à croire en l’humanité de l’homme, je commençais à vous le dire, je ne cesse depuis ces terribles jours, de sentir poindre, dans toute mon âme, étant athée, je devrais dire dans tout mon être, des sentiments renouvelés de vengeance, elle aussi, terrible.

Je ne m’en félicite pas, j’essaie, tant bien que mal de les réfréner mais là aussi, trop c’est trop, et je pense à ces innombrables jeunes filles, plusieurs centaines, enlevées, violées, mariées de force par Boko Haram, converties de force, utilisées en première ligne dans les offensives terroristes islamistes, à ces villages rayés de la carte au Nigéria, à leurs habitants, hommes, femmes, enfants, massacrés, à ces crucifixions restaurées par Daesh, à ces otages occidentaux sacrifiés de la façon la plus horrible qui soit face aux caméras vidéo de leurs bourreaux, comme je pense aussi à la tuerie du musée juif de Bruxelles en mai 2014, à celle de l’école juive Ozar Hatorah à Toulouse en mars 2012, à toutes les autres.

«Vos discours des vœux ne sont jamais très roses» me disiez vous madame la Directrice lors du goûter de Noël de l’Ehpad fin décembre à l’hôpital mais comment en serait-il autrement, sauf comme je le disais à se contenter d’une énumération des choses faites et des choses à faire, comment en serait-il autrement quand les années des années 2000 se suivent et sont plus terribles, je reprends le mot, les unes que les autres, lorsque à la folie des hommes sans limite aucune s’ajoute la cruauté des éléments et de la nature déchaînés comme jamais.

Je ne veux pas me résoudre à me contenter d’énumérer les choses faites et les choses à faire. Il faut donc bien dire les choses, les autres, celles qui importent vraiment.

«Le monde est dangereux à vivre, non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire» disait Albert Einstein. Cette phrase illustre la carte de vœux qui vous a conviés ici, ce matin. Mais comme l’a dit le Premier Ministre, Manuel Valls, il y aura un avant et un après les attentats terroristes de janvier 2015 et j’ai le sentiment qu’à l’échelle du monde un mouvement est né, à l’échelle de la France en tout cas, une conscience s’est forgée, les manifestations spontanées qui ont suivi semblent en avoir été le gage, qu’il y aura un avant et un après et que ce mouvement ne se réduira pas à un éphémère feu de paille. Naturellement nombre de lâches, de spectateurs subsisteront mais j’ai la ferme impression que ceux qui regardent et laissent faire seront de moins en moins nombreux et que, oui, il y aura bien un avant et un après.

«Chaque fois qu’un homme se dresse pour défendre un idéal, améliorer le sort de ses semblables, redresser une injustice, naît une minuscule vaguelette d’espoir et, venues d’innombrables foyers d’énergie et d’audace, elles forment un courant qui peut balayer les plus puissantes murailles d’oppression et de résistance.» Ce sont les mots de Robert Kennedy prononcés à l’occasion de son discours à l’université du Cap le 6 juin 1966 en pleine période d’apartheid.

Bob Kennedy a été assassiné le 6 juin 1968 à Los Angeles, 5 ans après son frère, 35ème président des États-Unis abattu à Dallas le 22 novembre 1963, deux mois et deux jours après l’assassinat du Pasteur Martin Luther King à Memphis. Aujourd’hui l’apartheid n’existe plus, il a été aboli le 30 juin 1991. Barak Obama est le 44ème Président des États-Unis élu en 2008, réélu en 2012. Bob Kennedy n’a malheureusement pas vu cela.Mais ces vaguelettes évoquées par Robert Kennedy, je les ai vues, par centaines, le 10 janvier à Magny, par centaines de milliers le 11 à Paris, par centaines de milliers également partout dans le monde via la télévision.

Le Président de la République l’a dit hier après-midi: «le 11 janvier...dans chaque village, dans chaque ville, c’est la France qui se dressait, qui affirmait qu’elle ne


céderait jamais à la peur, c’est la France qui déclarait qu’elle ne reculerait pas devant la terreur, qu’elle serait toujours là la France, debout et fière, fière de son idéal, de ce qu’elle défend, de ce qu’elle porte, de ce qui la constitue...»

«Ne cédez jamais rien, marchez votre chemin» avait dit le Président François Mitterrand, d’aucuns ont repris l’expression, je la reprends ce matin. Nous marchons, nous avons été des millions à marcher, nous marcherons encore, monsieur le Président, pour toujours davantage, toujours plus d’humanité entre les hommes, pour que les valeurs de notre République, de liberté, d’égalité, de fraternité, de laïcité deviennent une réalité pour toutes les femmes et tous les hommes de la planète. Pour que l’égalité entre les hommes, pour que l’égalité entre les hommes et les femmes soient partout, partout, une réalité. Et à cet instant permettez moi de redire combien je pense que la burqa, le chadri, le voile islamique, ( entendez le voile intégral ) sont une insulte aux femmes, une offense à la liberté, à l’homme, à la nature humaine toute entière. Rappelez-vous: «je suis une musulmane pratiquante, le voile est pour moi ni une prescription, ni une obligation, il est un outil d’oppression imposé par les sociétés patriarcales» disait déjà en 2003 Fadela Amara, alors présidente de l’association «Ni putes, ni soumises», future ministre de Nicolas Sarkozy. Je veux dire combien pour moi aussi, ils constituent des outils d’oppression et rien d’autre, incompatibles avec nos valeurs de liberté et d’égalité et combien ils constituent une forme de violence.

Nous marcherons et continuerons à marcher pour cela, monsieur le Président, parce que la haine, le fanatisme, l’obscurantisme, la barbarie ne doivent pas avoir d’avenir; pour que la faim, l’intolérance, la répression, la folie des hommes n’aient plus d’avenir non plus mais aussi pour rejeter et bannir tout amalgame, toute surenchère bassement intéressée, tout ostracisme, tout racisme, toute islamophobie, tout antisémitisme.

Je fais de la politique depuis près de quarante ans pour réaliser ce que je crois et je ne crois pas au manichéisme.

Les musulmans, je ne dis pas les musulmans modérés parce que cela ne veut rien dire, les musulmans n’ont rien à voir avec les intégristes, les fous de Dieu, les terroristes, les barbares qui se targuent de l’être, prétendant, dans leurs délires meurtriers et imbéciles, à eux seuls incarner l’islam.

Toutes les religions ont été, au fil de l’histoire, prises en otage, accaparées, confisquées, dénaturées, salies, par les mêmes tristes individus sans foi, je dis bien «sans foi», ni loi. Il nous appartient d’en tirer toutes les conséquences dans nos expressions comme dans nos positionnements, dans nos principes comme dans nos actions quotidiennes.

Et soyons clairs, il convient, il nous appartient, lorsqu’ils portent atteinte à nos valeurs fondamentales, lorsqu’ils attentent à nos vies, de leur répondre avec détermination, avec force et avec armes, de nous défendre sans faiblesse aucune et je veux saluer ici l’union, l’unité nationale qui a été la nôtre mais aussi rendre hommage aux forces de l’ordre, compétentes, courageuses, investies, dévouées. Je les ai, comme toutes les personnes autour de moi, applaudies à Paris, mais quoi de plus naturel dans un pays démocratique que d’applaudir les gardiens de la paix, parce que les policiers, les gendarmes, les policiers municipaux, les CRS ou les gardes mobiles, soyez en tous pleinement convaincus, ne sont pas autre chose que des gardiens de la paix, que les gardiens de la paix. Leur mission est toujours dangereuse mais elle figure parmi les plus belles. Combattre ces barbares, ces fanatiques, c’est aussi, pardonnez-moi les mots, les éradiquer à la racine....par l’éducation. Par l’éducation, parce que comme le disait Nelson Mandela, je le rappelais l’année dernière: «l’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde». Les talibans ne s’y sont pas trompés, eux qui exècrent l’éducation, détruisent les établissements scolaires, interdisent l’école aux filles.

Et je pense à cet instant et une nouvelle fois à Malala Yousafzaï, à qui a été décerné le prix Nobel de la paix 2014 après que lui ait été attribué le prix Sakharov par le Parlement européen en 2013, rescapée, alors qu’elle était dans un bus scolaire, d’une balle dans la tête tirée en plein visage, par un taliban le 9 octobre 2012, tout simplement, parce que, jeune pakistanaise alors âgée de 16 ans, elle prônait le droit pour les filles d’aller à l’école. «Je veux l’éducation pour tous les fils et toutes les filles de tous les extrémistes, je veux l’éducation pour tous les fils et toutes les filles de tous les terroristes.» «Les cahiers et les crayons seront nos armes les plus puissantes» disait-elle le 12 juillet 2013


devant l’Assemblée des Jeunes rassemblés au siège des Nations-Unis à New-York.Les missions premières, incontournables de l’école, si on voulait s’exprimer de façon primaire, sans nuance et de la manière la plus abrupte, sont d’apprendre à lire, à écrire, à compter. Il convient de les rappeler et de les mettre en œuvre en étant conscients et persuadés qu’au-delà du plaisir d’apprendre, il y a toujours une lassitude possible, que rien ne se fait sans travail sans rigueur, sans efforts. Comme il convient aussi d’être tout aussi conscients et tout aussi persuadés que si on veut que la maxime de Nelson Mandela revête tout son sens, devienne réalité, que l’engagement de Malala trouve son aboutissement partout sur cette terre, il faut, par définition et par évidence, que l’éducation via l’école mais aussi, chez nous, via les familles, remplisse sa mission non moins essentielle, de former des citoyens honnêtes, dévoués au bien commun, viscéralement attachés aux valeurs de la République garante des uns et des autres.

C’est à ces conditions que nous mettrons fin, que nous tarirons les réactions de rejet exprimées par certains élèves de nos collèges et de nos lycées exprimées le 8 janvier, refusant de s’associer parfois de façon véhémente à l’hommage national à la mémoire des victimes assassinées.

La Ministre de l’Éducation, Najat Vallaud Belkacem qui a eu le courage et la lucidité de dire ce qu’il en était des carences d’aujourd’hui à ce niveau, l’ancienne Garde des Sceaux, Rachida Dati et le député Malek Boutih n’ont pas dit autre chose. Respect de l’autre, prééminence de l’intelligence et du travail, tolérance et autorité de l’institution et donc de ses maîtres, doivent constituer la feuille de route de nos écoles. Avoir une feuille de route c’est avoir un sens.

Mardi matin, en rendant hommage aux trois policiers (et je voudrais avoir à cet instant une pensée particulière pour Frédéric Boisseau, cet agent de maintenance auquel on fait moins référence mais qui a été la première victime des terroristes) François Hollande a fait appel à l’Histoire. «Il me revient les mots d’André Malraux qui écrivait suite à un attentat qui avait endeuillé notre pays, il y a longtemps. Sachez bien que si nous avons des blessés, nous les relèverons. Si nous avons des morts, nous les ensevelirons et puis nous combattrons» a t’il dit.

Relever nos blessés, ensevelir nos morts, combattre. Nous y sommes prêts. Tous. Parce que la France est belle. Parce qu’elle doit le rester. Parce que nous devons la préserver. Parce qu’elle doit continuer à faire école. Parce que même touchée au cœur, la France, Patrie des Droits de l’Homme, est et restera le pays de la Liberté et de la Démocratie, celui de la Liberté d’Expression.

Parce que si nous sommes horrifiés par ces lâches et immondes assassinats, nous sommes les héritiers de la Révolution Française, ceux de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, conscients, et parce que conscients ne nous laissant pas aller à un quelconque amalgame.

Aujourd’hui nous sommes unis, nous le resterons si la France choisit d’être juste, toujours, choisit d’être la France qui écarte les privilèges, refuse les exclusions, frappe les injustices et inlassablement s’attaque aux inégalités sociales.

Je veux croire en cela parce que nous le savons bien, il ne saurait y avoir deux France, il n’y a qu’une seule France, la France forte, la France juste, la France attentive aux siens, à ses enfants, encore une fois, la France des Droits de l’Homme, celle que nous aimons et chérissons, celle qui, tant de fois, a montré le chemin au monde.

Mesdames et Messieurs, vous l’avez compris, je pense qu’il est de notre responsabilité à tous d’œuvrer, là où nous sommes, au degré de responsabilité qui est le nôtre, avec l’influence qui est la nôtre, avec l’exemplarité du comportement qui peut être le nôtre, d’œuvrer pour que vivre ensemble et en paix sur cette terre ne reste pas une utopie.

Pardonnez-moi de vous avoir dit mon sentiment avec insistance, d’avoir peut-être trop personnalisé mon propos. Je vous ai dit ce que je pensais, ce que je ressentais, ce que je suis.

Nous allons combattre pour un monde meilleur et nous allons continuer à vivre, alors très sincèrement, à chacune et à chacun d’entre vous, à ceux qui vous sont chers, je souhaite une belle, une très belle année 2015.


CENTRE COMMUNAL D’ACTION SOCIALE

Micheline Droit4ème Adjointe au Maire chargée des affaires sociales, du contrat local de santé, du 3ème âge, du logement.

L’ATELIER DE GYMNASTIQUE CÉRÉBRALE ou « comment

travailler sa mémoire tout en prenant plaisir.. » se déroule dans les locaux de la Mairie, salle des commissions le mercredi de 14 h à 15h30. Les séances sont animées par une psychologue de l’Association BRAIN UP et comportent des exercices, conseils et techniques pour

stimuler la mémoire et les fonctions cognitives associées.L’atelier comporte 11 séances d’une heure trente, c’est un moment de convivialité et d’échanges. La première séance a débuté mercredi dernier. Douze personnes participent à ce nouvel atelier. Le coût de cette action est pris en charge par le CCAS, la participation des stagiaires est fixée à 15 € pour la totalité des séances.

LOCATAIRESVous rencontrez des difficultés pour payer votre loyer.

Que vos difficultés soient passagères ou durables réagissez vite pour éviter de vous retrouver sans logement.

N’attendez pas de recevoir une lettre recommandée. Dès vos premières difficultés prenez contact avec le propriétaire et demandez-lui la possibilité d’étaler le paiement du loyer. N’hésitez pas à demander un entretien auprès d’un travailleur social afin de trouver de l’aide.

Si vous avez reçu un commandement de payer réagissez immédiatement et au plus tard avant l’expiration du délai de 2 mois à compter de la réception de ce commandement.

Si vous avez reçu une assignation à comparaître devant le juge, votre propriétaire demande la résiliation du bail et votre expulsion. A ce stade il est encore possible de demander des délais de paiement. A cette fin répondez rapidement au service chargé d’établir l’enquête sociale

et présentez-vous au tribunal ou faites-vous représenter par un avocat.

Vous avez reçu un commandement de libérer les locaux vous devez au plus vite rechercher une solution de relogement.

Aucune expulsion ne peut intervenir pendant la période dite de trêve hivernale allant du 1er novembre 2014 au 31 mars 2015 sauf si l’expulsion est engagée à l’encontre :- d’un locataire qui loue un logement dans un immeuble qui a fait l’objet d’un arrêté de péril- ou d’un locataire dont l’expulsion est assortie d’un relogement correspondant à ses besoins familiaux.

A savoir : la trêve hivernale n’empêche pas le propriétaire d’engager un recours devant le tribunal d’instance visant à ouvrir une procédure d’expulsion.(Source : ADIL95 - Numéro vert 0 805 16 00 75)

GRAND FROID - HÉBERGEMENT DES PERSONNES SANS ABRI

La Municipalité se veut à l’écoute, attentive et solidaire des personnes en difficulté, notamment de celles qui se retrouvent sans abri au moment des grands froids de l’hiver. Elle a pour cela aménagé le bâtiment préfabriqué de la Rosière aux fins d’offrir un refuge temporaire parfaitement équipé aux personnes sans domicile fixe à ces moments là. Ce que l’on appelle désormais communément le bungalow de la Rosière, après avoir été mis à disposition de deux personnes sans abri (un homme et une femme vivant en couple) pendant les jours de grand froid de ces dernières semaines, a été fermé, il y a peu, aux fins de garantir l’ordre public, et ce donc, de façon prématurée par rapport à notre volonté de départ pour les raisons suivantes: rixe avec des tiers à l’intérieur du bungalow occasionnant des dégradations des lieux et l’hospitalisation de deux des protagonistes, accueil par les deux personnes hébergées de marginaux en très grand nombre ne respectant ni les uns, ni les autres, les règles de vie imposées : interdiction d’user de substances illicites, de fumer à l’intérieur des locaux, de consommer de l’alcool. Chacun a des droits et des devoirs quelle que soit sa situation sociale, en l’occurrence il s’agissait de respecter les lieux et les règles élémentaires propres à toute vie en société.

INFOS


OBJECTIFS ET PERSPECTIVES

INTERCOMMUNALITÉ

C’est aujourd’hui une évidente nécessité pour

les petites communes que de devoir travailler en commun pour répondre aux besoins de leurs administrés en matière de services, d’équipements et d’infrastructures.

Cette nécessité est d’autant plus évidente qu’elle constitue la résultante du très grand nombre de communes, à faible

population, qui restées isolées, ne pourraient prétendre à atteindre certains objectifs.

Un groupement de communes constitue un EPCI « établissement public de coopération intercommunale » si les communes regroupées forment une emprise d’un seul tenant et sans enclave. La différence est extrêmement importante, car un groupement de communes, quel que soit son degré d’intégration institutionnel et fiscal, ne se substitue pas aux communes dont il tire son existence. Il en ressort que les communautés de communes ne peuvent exercer que les compétences qui leur ont été déléguées par les communes et qu’elles exercent par substitution.

Sa finalité a pour objet d’associer des communes au sein d’un espace de solidarité en vue de l’élaboration d’un projet de développement et d’aménagement de l’espace.

Aujourd’hui, plus que jamais, la nouvelle réforme d’ampleur dans le cadre de la loi de finances 2015 prévoit des baisses drastiques de dotations, qui

comme la dotation globale de fonctionnement (DGF) créée par la loi du 3 janvier 1979 joue un rôle central pour les collectivités territoriales. Ces réformes budgétaires successives, à la différence des communes, poussent les EPCI pour voir leurs potentielles dotations évoluer de façon significative, au transfert de compétences et à la mutualisation de services. Tout converge pour faire des communautés de communes, l’échelon de proximité d’expertise et d’action locale. La mise en place d’un schéma de mutualisation, outil de suivi et de pilotage, pourrait permettre aux élus de communiquer sur les efforts engagés par les collectivités en matière de recherche de synergies entre les administrations locales et établir un bilan des actions déjà entreprises ainsi que les perspectives à venir.

Dans le Canton de Magny en Vexin les raisons de travailler ensemble, au sein de la Communauté de Communes Vexin Val de Seine, sont nombreuses : accroître les capacités d’intervention sur les équipements et opérations lourdes, améliorer la gestion des

compétences communales, développer un espace de solidarité, augmenter les ressources financières du territoire, créer des services de proximité. Cette gestion permet de mieux répartir les coûts et de profiter d’économies d’échelle.

Mais dans notre communauté de communes, après deux années de vie commune, la mutualisation des égoïsmes prime toujours sur l’intérêt communautaire. Pourtant la loi incite les collectivités à formaliser leurs réflexions en termes d’exercice partagé des compétences afin de rationaliser les interventions publiques locales.

Jean-François Picault1er Adjoint au Maireen charge de l’activité et du développement é c o n o m i q u e s , d e l’urbanisme, des grands travaux.


Jean-Paul Dabas Conseiller municipal délégué à la santé et à l’intercommunalité.

ADDICTION

DU CÔTÉ DE LA SANTÉ

L’addiction est un problème important rencontré sur Magny

en Vexin et ses environs, et a bien été identifié par le diagnostic du Contrat Local de Santé qui est en cours sur Notre Ville.La dépendance, ou addiction, est

une conduite qui repose sur une envie répétée et irrépressible, en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s’y soustraire. Le sujet se livre à

son addiction (par exemple : utilisation d’un produit, alcool, tabac, substances illicites ou sans produit, participation à un jeu d’argent, vidéo et autres), malgré la conscience aiguë qu’il a — le plus souvent — d’abus et de perte de sa liberté d’action et de ses conséquences. Les problèmes générés par cette addiction sont pluriels, d’ordre physique, psychologique, relationnel, familial et social, et sont à même de mettre gravement en danger le patient et / ou sa famille.Sur Magny en Vexin, les médecins traitants prennent en charge depuis longtemps un certain nombre de patients. Mais pour étayer et spécialiser les prises en charge, un certain nombre de dispositifs se mettent en place : 4 projets, 4 offres de soins supplémentaires pour notre région : l’association Dune pour les addictions aux substances illicites en relais d’une consultation addiction déjà présente depuis 2 ans, un programme d’éducation thérapeutique centré sur l’alcool, l’association Vie libre toujours présente et soutien important pour les patients alcooliques, et une relance de la consultation antitabac.

CRÉATION D’UNE CONSULTATION PLURIDISCIPLINAIRE SPÉCIALISÉE EN ADDICTOLOGIE À MAGNY-EN-VEXIN

Dès le 2 mars prochain, le centre Dune ouvre une consultation à Magny. Dune, association 1901, est spécialisé dans l’accueil des personnes en difficultés avec l’usage de substances illicites (cannabis, héroïne, cocaïne, etc.) et celles avec addiction sans produit (jeux, internet, etc.). Installé depuis 25 ans à Cergy, Dune a conçu cette consultation pour permettre aux Magnytois(ses), et plus largement aux habitants du Vexin, d’accéder plus facilement à une offre d’accompagnement et de soins par des professionnels de l’addictologie.

L’équipe, composée de psychologues, médecins, infirmiers et travailleurs sociaux, propose une évaluation de la situation et des besoins, et est en mesure d’assurer un suivi thérapeutique.Par ailleurs, des entretiens d’information et de soutien sont également proposés aux membres de l’entourage, même si l’usager refuse les soins.

Cette consultation est gratuite et ouverte à tous, de tout âge ; l’anonymat y est garanti.Dans le souci de réserver un temps disponible pour chacun, elle aura lieu sur rendez-vous, les lundis matin (10h-13h) et vendredis après-midi (14h-18h) et, d’ici quelques mois, elle sera étendue aux mercredis matin (10h-13h). Elle commencera son activité le 2 mars 2015.

Adresse : 31 rue Carnot à Magny, au rez-de-chaussée, en face de l’hôpitalTéléphone : 01 30 73 11 11Pour plus d’information, vous pouvez visiter le site web de Dune : centre-dune.frDr HATCHUEL Philippe, psychiatre directeur du Centre Dune

PRISE EN CHARGE DE L’ALCOOLISME : CRÉATION D’UNE CONSULTATION SPÉCIALISÉE ET D’UN SUIVI SPÉCIFIQUE

Depuis novembre 2014, le service de médecine polyvalente du Groupement Hospitalier Intercommunal du Vexin (GHIV) propose un programme d’éducation thérapeutique pour aider à mieux vivre avec la dépendance à l’alcool. Ce programme s’intitule : « Education thérapeutique autour d’un sevrage à l’alcool ». A cet effet, des consultations sont ouvertes tous les vendredis après-midi avec le Docteur Joris TCHIBINDA (médecin coordonnateur) et Mme Sophie COULON (infirmière référente).Qu’est-ce que l’éducation thérapeutique ? En 1998, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) donne la définition suivante : « L’éducation thérapeutique devrait permettre au patient d’acquérir et de conserver les capacités et les compétences qui les aident à vivre de manière optimale leur vie et leur maladie. Il s’agit, par conséquent, d’un processus permanent, intégré dans les soins et centré sur le patient. » Cette pratique de santé est réglementée depuis juin 2009 par la loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoires » (loi HPST).L’une des activités du service de médecine


concerne les sevrages à l’alcool, c’est pourquoi il nous a paru fondamental d’améliorer et adapter nos prises en soins par le biais d’un programme d’éducation thérapeutique. Ainsi, aujourd’hui nous définissons avec le patient ses besoins et posons des objectifs adaptés à sa situation personnelle, en lien avec l’association Vie Libre et les médecins traitants. Nous proposons : • Deux consultations en amont de l’hospitalisation• Une hospitalisation de sevrage de 7 à 10 jours• Un accompagnement via des consultations de suivi et des entretiens téléphoniques.

Pour de plus amples informations, vous pouvez contacter :notre secrétaire au 01.34.79.44.71 ou notre cadre de santé au 01.34.79.43.32.Dr TCHIBINDA Joris , COULON Sophie, Infirmière référente et BOUTRY Sarah cadre de santé

SOUTIEN PAR L’ASSOCIATION VIE LIBRE

L’association Vie Libre a pour but d’aider à la guérison toutes les personnes victimes de la maladie alcoolique, et lutter contre les causes qui l’engendrent.

En 60 ans Vie Libre a suivi les évolutions de la société, mais sa motivation est restée constante : entraide et amitié, sensibilisation et prévention.Les militants et les bénévoles ont l’expérience pour avoir traversé le parcours du buveur, ils accompagnent les malades vers la guérison, soutiennent leur entourage, animent de nombreux groupes de paroles. L’association Vie Libre souhaite la mise en place d’une véritable politique de santé durable pour combattre ce fléau qui tue 49 000 personnes par an dans un silence assourdissant.

La Section de Magny accueille les malades les deux premiers vendredis de chaque mois au 2ème étage « salle de réunions » de l’hôpital et les deux vendredis suivants à la salle annexe au-dessus de la salle des fêtes de Magny en Vexin à partir de 20h30.

Jacky SEGOUIN, Section de Magny en Vexin5 Clos des vignes, Chaudry, 60240 PARNESTel : 03.44.10.07.78.Port : 06.03.10.35.36

RÉACTIVATION DE LA CONSULTATION ANTITABAC

Le tabac tue plus de 5 millions de personnes par an dans le monde. Il est responsable d’un décès d’adulte sur dix. Parmi les cinq principaux facteurs de risque de mortalité, c’est la cause de décès la plus facilement évitable. En effet, 9% des décès dans le monde sont attribués au tabagisme, ce qui en fait le deuxième facteur de risque comportemental et physiologique de décès attribuables, derrière l’hypertension.En France, le tabagisme actif est considéré comme responsable de 90 % des cancers du poumon et de 73 000 décès prématurés chaque année. Ce projet s’inscrit dans la culture de l’établissement, sensibilisé au sevrage tabagique en raison des pathologies prises en charge, et qui est une part importante de la démarche globale de prise en charge des patients à l’éducation thérapeutique. Le sevrage tabagique est une priorité thérapeutique pour une grande majorité de pathologie: broncho-pneumopathie-chronique-obstructive (BPCO), asthme et cancer en pneumologie, diabète et maladies vasculaires en endocrinologie, accidents vasculaires cérébraux en médecine physique, cancers en soins palliatifs, pathologies diverses en médecine. A partir d’expériences de sevrage conduites dans le service de pneumologie (SSR), associant prises en charge collectives et individuelles par l’équipe pluridisciplinaire, l’objectif de ce projet est de poursuivre et/ou de créer des prises en charge sur les trois sites et à l’extérieur (ex : Education à la Santé). Ces actions consistent en un renforcement de la prise en charge de cette problématique sur les 3 sites de l’hôpital, Aincourt, Marines et Magny.La consultation Antitabac sur le site des Consultations spécialisées de l’hôpital de Magny en Vexin va donc être réactivée. Elle est destinée à tous, la population de Magny et de ses environs, aux usagers hospitalisés, et aux professionnels de santé en prise à cette dépendance. Elle se mettra en place au cours du mois de Mars 2015, sur 2 demi-journées par mois.

Les rendez-vous sont à prendre au secrétariat des consultations de l’hôpitalTel : 01.34.79.44.39Soubeste Lydie, cadre de santé de Pneumologie


Dans le journal de septembre 2014 nous

avions souhaité rappeler les désagréments qui peuvent être engendrés par manque de civisme et par manque de respect de règles simples et de bon sens.

Nous souhaitons revenir sur le contenu de la charte « SOYONS TOUS DES

CITOYENS RESPONSABLES » et effectuer un rappel sur le problème récurrent des poubelles, sacs, bacs à ordures ménagères et conteneurs de tri sélectif qui occupent dans certains quartiers, d’une façon quasi permanente, l’espace public et constituent de ce fait des obstacles au cheminement des piétons.

La présence d’animaux errants à la recherche de nourriture qui explorent le contenu desdites poubelles, amplifie ces désagréments en éparpillant les déchets sur l’espace public.

Non ! sur la voie publique on n’a pas tous les droits, mais au contraire des devoirs, comme par exemple faire que notre poubelle ne gêne pas nos voisins.....

Nous sommes conscients que les trottoirs de notre commune ne sont pas dimensionnés pour prendre en compte cet encombrement normalement temporaire, mais nous comptons sur le civisme de chacun afin que l’image de notre ville ne soit pas ternie par ses poubelles.

L’un de nos projets est de revoir l’aménagement urbain et un compromis sera à trouver entre une accessibilité maximale tant pour les habitants que pour les services de ramassage.

Nous rappelons aussi que les grands cartons

doivent être impérativement déposés à la déchetterie et ne doivent pas séjourner sur l’espace public.

Les commerçants et artisans peuvent contacter le SMIRTOM du Vexin afin d’obtenir une carte permettant de déposer gratuitement 1m3 de carton chaque semaine (01 34 66 18 40)

Ne commençons pas 2015 comme nous avons fini 2014 !!!!

« LE PLAISIR DE BIEN FAIRE EST LE SEUL QUI NE S’USE PAS » - Proverbe chinois.

ENVIRONNEMENT / CADRE DE VIE

Maryse Magne6ème Adjointe au Maire chargée du cadre de vie, de l’environnement, de l’accessibilité.

INFOS COMMERÇANTS - ACCESSIBILITÉ

Loi du 11 FÉVRIER 2005 applicable à compter du 1ER JANVIER 2015.

Liens à consulter :www.accessibilite.gouv.frwww.CCI95-idf.frpour vous aider à élaborer un Agenda d’Accessibilité Programmé – A.D.A.Pet : www.pnr.vexin-francais.fr

pour connaître les modalités d’obtention des aides financières

PROPRETÉ DE LA VILLE / RESPECT DES AUTRES / ENCOMBREMENT DES TROTTOIRS


Parallèlement aux grands travaux qui nécessitent l’intervention de partenaires extrêmement spécialisés et la prise en

compte de procédures souvent tout à la fois longues et fastidieuses (comme la création du Square Roger Salengro et la réfection du cœur de ville ) se déroulent des travaux plus communs mais non moins indispensables.

Certains s’inscrivent dans notre volonté de réhabi-liter les équipements municipaux en mauvais état, ayant vocation à connaître une extension ou des modifications susceptibles de mieux répondre aux besoins des utilisateurs. C’est actuellement le cas de l’Espace Nelson Mandela avec l’agrandisse-ment de la salle de boxe accueillant plusieurs acti-vités dont celles liées à l’accueil des écoliers dans le cadre des Nouvelles Activités Périscolaires, avec l’aménagement de ses abords extérieurs (après la création du parking à l’arrière du bâtiment, des es-paces fleuris vont venir agrémenter l’entrée), avec l’aménagement, qui se voudra convivial, comme au Gymnase Jean Zay, de son hall d’entrée et la mise en peinture de la partie la plus ancienne du bâtiment, avec le remplacement du mobilier (au-jourd’hui obsolète) mis à disposition de l’école de musique.

Certains encore, comme actuellement le plan d’élagage des arbres ayant pris trop d’ampleur, gênant les riverains, sont tributaires de la saison, d’autres dépendent de la programmation budgétaire et de leur ordre de priorité pris obligatoirement en compte du fait de l’ampleur

des tâches à assurer. Il en va ainsi des travaux d’assainissement pour un montant de 1,4 million d’euros et opérés rue de l’Abreuvoir, (travaux achevés), rue Robert Baron (actuellement en cours), boulevard des Ursulines (été 2015). Travaux nécessaires: les canalisations devant être absolument remplacées et cela contrairement aux rumeurs propagées (entraînant l’inquiétude de certains riverains) sans que le coût de ces travaux soit répercuté sur les habitants du quartier.

Après la réalisation, en béton désactivé, d’une allée supplémentaire d’accès au parking de l’Europe et vers la gare routière à hauteur de la salle des fêtes au sortir du collège Claude Monet pour un montant de 7000 euros, la contre allée du boulevard Dailly, longeant la place de l’Europe, va être, elle aussi, début mars, et après la réfection des bancs (effectuée l’année dernière), remise en état pour un montant de 35 000 euros, avant la pose de potelets de l’autre côté du boulevard pour empêcher les véhicules de stationner sur l’herbe.

Après l’abattage des arbres dangereux, l’installation d’appareils de gymnastique, le réaménagement et la réfection du Parc de la Ville vont également être menés, fin février, plus avant avec l’installation, (éloignée des habitations voisines) de tables de pique-nique en bois (à titre expérimental, l’alternative consistant à la mise en place de tables en béton) et ce avant la création, au printemps, d’un parcours de santé (éléments en métal, pour limiter les actes de vandalisme).

LE POINT SUR LES TRAVAUXLES PRINCIPAUX TRAVAUX DU MOMENT

VOEUX DU MAIRE ET DE LA MUNICIPALITÉ

RETOUR SUR IMAGES


Dimanche 18 janvier

2015

Cérémoniedes vœux

11h30Salle des fêtes

Toute la population est conviée

V I L L E D E M A G N Y E N V E X I N

RETOUR SUR IMAGES

MARCHE CITOYENNE «NOUS SOMMES TOUS CHARLIE»



Naissances• Le 20/12/2014 DAUMALE Lénaïs PETEY Elana

• Le 14/01/2015 KASSIMI Sarah

Décès• Le 25/12/2014 Christiane FERRÉ, épouse GORLIN, 55 ans

• Le 26/12/2014 Ginette BESSIRE, veuve MAUGRAS, 89 ans

• Le 02/01/2015 Jean-Jacques PIED, 77 ans

• Le 09/01/2015 Lucienne SÉBASTIANI, épouse GUIGNERY, 82 ans

Michel CHATTON, retraité, 95 ans

• Le 17/01/2015 Micheline SAMIER, veuve FÉRAY, 77 ans

• Le 22/01/2015 Henri MARINIER, retraité, 97 ans

DÉCEMBRE

E S PA C E M A R I A N N EBoulevard des Cordeliers 95420 Magny en VexinTel. 01 34 46 80 09Mail : [email protected] rendez-vous avec Claire Thuillier au 01 34 46 80 09

Lundi 8h45 - 12h45 13h45 - 16h15Mardi 8h45 - 12h45 13h45 - 16h15Mercredi ----------------- -------------------Jeudi 8h45 - 12h45 13h45 - 16h15Vendredi 8h45 - 12h45 13h45 - 16h15

HORAIRES D’OUVERTURE AU PUBLIC:

PERMANENCE JURIDIQUE

Les premiers et troisièmes samedis de chaque mois la Ligue des Droits de l’Homme propose des permanences juridiques en

mairie assurées par deux avocats de 10h à 12h, sur rendez vous.

Pour prendre rendez vous :01 34 67 03 28 (Accueil de la mairie)

BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE GEORGE SAND 3, rue de l’Ecole tel. 01 34 67 14 19

Horaires d’ouverture au public

Lundi fermé fermé Mardi fermé 14h00 - 18h30 Mercredi 10h00 - 12h00 14h00 - 18h30 Jeudi fermé fermé Vendredi fermé 14h00 - 19h00 Samedi 10h30 - 12h30 14h00 - 17h00

POLICE MUNICIPALE BUREAUX de la Police Municipale

3 Bd des Cordeliers 95420 Magny-en-Vexin

Tél : 01 34 67 23 83

Fax : 01 34 67 07 31

email : [email protected]

HORAIRES D’OUVERTURE DES BUREAUX :

de 9h à 12h et de 12h30h à 17h du lundi au vendredi

de 8h à 13h le samedi

Chef de la police municipale : Benoît TROUVE

CENTRE DE LOISIRS MUNICIPAL14 boulevard Dailly 95420 Magny en Vexin

tel 01 34 67 37 27

Accueil des enfants scolarisés de 3 à 11 ans.

INSCRIPTIONS :Tous les soirs de 17h00 à 19h00Horaires d’ouverture :de 7h00 à 12h00 et de 13h30 à 19h00Le Centre de Loisirs Municipal assure le service de demi-pension.

Relais

Assistantes

Maternelles

ÉTAT CIVIL


INFOS PRATIQUES

HORAIRES D’OUVERTURE DES SERVICES ADMINISTRATIFS MUNICIPAUX :

Lundi : 13h45 - 18h Mardi : 8h45 à 12h - 13h45 à 17h Mercredi : 8h45 à 12h - 13h45 à 17h Jeudi : 13h45 à 18h Vendredi : 8h45 à 12h - 13h45 à 15h45 Samedi : 9h à 12h (permanences état civil et régies)

Mairie fermée au public : les lundis et jeudis matin et les samedis après midi

Renseignements : Téléphone : 01 34 67 03 28 Fax : 01 34 67 31 43 E-mail : [email protected] www.magny-en-vexin.fr

Numéros d’urgence : Gendarmerie : 17Pompiers : 18SAMU et médecins : 15

Collecte des Ordures Ménagères toutes les semaines le lundiCollecte des Emballages tous les 15 jours le mardi en semaine paireCollecte des Journaux tous les 15 jours le mardi en semaine paireCollecte du Verre tous les 15 jours le mardi en semaine impaire

Les déchets ménagers doivent être déposés dans des containers qui ne seront sortis que la VEILLE AU SOIR des tournées de ramassage et ne devront pas séjourner sur les trottoirs. Les cartons doivent être déposés à la déchetterie.

PHARMACIES de gardeComposez le 32 37

ORGANISATION DU MARCHÉAfin de permettre la bonne organisation du marché, nous vous rappelons que le stationnement est interdit par arrêté municipal, place de la Halle : du vendredi 18h au samedi 18h sur la place et du vendredi 19h au samedi 19h sur la rue.

MODALITÉS D’ACCÈS À LA DÉCHETTERIE :

Pour votre première visite , vous devez vous munir d’une pièce d’identité et d’un justificatif de domicile que vous présenterez au gardien. Celui-ci vous remettra une carte qui lui permettra un contrôle rapide lors de chacune de vos visites.L’accès à la déchetterie est GRATUITE pour les particuliers, dans la limite de 1 m3 par semaine et payant pour les artisans, commerçants et administrations.Une demande de dérogation exceptionnelle peut être faite directement auprès du SMIRTOM pour porter la limite à 4 m3.Tél : 01 34 66 18 40

Horaires d’ouverture hiver :Lundi : 9h - 12h / 14h - 17hMercredi : 14h - 17hVendredi : 14h - 17hSamedi : 9h - 12h / 14h - 17hDimanche : 9h - 13h (depuis 1er janvier 2015)

23 RUE GUTENBERGPAE LA DEMI-LUNE 95420 MAGNY EN VEXIN

DU CÔTÉ DES ASSOCIATIONSUSCM JUDO


3ème Challenge Judo de Magny en Vexin du samedi 17 janvier 2015

Jigoro KANO ( Fondateur du judo ) a dit : « Plus l’ascension est longue, plus la montée est difficile, plus grande sera la satisfaction … et plus magnifique sera la vue une fois au sommet ».De mémoire de professeur, ce 3ème Challenge de Judo de Magny en Vexin est historique pour l’histoire de l’USCM Judo-Jujitsu-Taïso :21 clubs ( Bezons, Courdimanche, Drocourt, Ennery, Ermont, Goussainville, Herblay, La Roche-Guyon, Limay, Magny-en-Vexin, Marines, Montagny, Menucourt, Mours, Nointel, Osny, Pont Ste Maxence, Presles, Sannois, Seraincourt, Auvers-sur-Oise ) se sont retrouvés en cette journée du 17/01/2015 dans l’enceinte du Gymnase Jean Zay de 9 h à 20 h.515 participants(tes) de 4 ans à plus de 40 ans nous ont rejoints sur les tatamis, s’y sont affrontés, et ont été récompensés sur le podium par une pluie de médailles. Environ 1000 visiteurs accompagnateurs répartis sur l'ensemble de la journée ont partagé ce très beau moment d’échanges sportifs et humains avec nous.Je tiens particulièrement à remercier les enfants et les adultes combattants pour leur engagement, les parents pour leur mobilisation exemplaire(aide à l’organisation, confection de pâtisseries,

pizzas), notre équipe de professeurs et assistants (Mme LECHAUDE, Mr HAFNAOUI, Mr FLEURY) et notre bureau de bénévoles (Stephen, Lilian, Christophe, Guy-Emmanuel).Merci à vous également adhérents(tes) et mesdames, messieurs les responsables et coatchs des clubs invités pour votre soutien à l’arbitrage et à la tenue de table.Je souligne également que cette compétition mémorable a pu se réaliser grâce à l’accord et au soutien matériel de la Mairie de Magny-en-Vexin avec le gymnase Jean Zay, infrastructure communale idéale, pour parvenir à organiser cette manifestation.J’ai pleinement retrouvé et partagé avec tous et toutes dans cette journée nos valeurs sportives communes : Politesse, Courage, Sincérité, Contrôle de soi, Honneur, Modestie, Amitié et Respect.Vous avez fait de cette journée une réussite, je vous en remercie et souhaite vous retrouver dans nos prochaines manifestations.Pour nous contacter : [email protected] et http://club.quomodo.com/judo_magny_en_vexin/accueil.html

Jean-Sébastien FAITPrésident de l’USCM Judo-Jujitsu-Taïso


Le logo de Magny en Vexin adopté en 2001, se décline en trois couleurs, bleu, jaune et vert qui soulignent la ruralité de Magny. Le jaune et le bleu sont aussi les cou-

leurs de la ville que l’on retrouve sur son blason. Il a été composé par Alain Poirier, adjoint au maire en charge de la culture de 2001 à 2008.

LOGO SYMBOLIQUE DE LA COMPOSITION : Le V soutenu par deux autres barres obliques renvoie à la fois au Vexin et au Val d’Oise (avec le rond vert). Il rappelle qu’Arthieul et Blamécourt lui sont rattachés et renforce le dynamisme de l’ensemble souligné d’un jaune lumineux et soutenu par le nom de la ville : MAGNY en VEXIN.

Au premier d’azur à trois fleurs de lys d’or, au deuxième d’azur au chevron d’or accompagné de trois croix ancrées sur le tout d’or à une salamandre enflammée

de gueules.

BLASON, SYMBOLIQUE DE LA COMPOSITION : Ces armes enregistrées à l’Armorial général de d’Hozier (XXVI - 753) réunissent celles de France à celles de la famille de Neufville de Villeroy, et sont chargées au cœur d’un écusson à l’emblème de François Ier, monarque auquel la concession des armes est attribuée. (extrait du livre : “Les Armoiries des Communes de Seine et Oise” tome I, chef lieux de Canton MCMXLIV) Françoise Waro dans “Magny-en-Vexin des origines à 1914” situe le blason à l’époque à laquelle Magny prend le titre de ville, entre 1539 et 1547.

LES SIGNATURES DE LA VILLE

TRAVAIL GRAPHIQUE AUTOUR DU LOGO DE LA VILLE, PAR LES ENFANTS DE CM2 DE L’ÉCOLE JEAN MOULIN


TRIBUNES

GROUPE DE LA MAJORITÉ MUNICIPALE «MAGNY HORIZON 2020»«Que se passe t’il?» faisait semblant de s’interroger l’Opposition dans ses colonnes de libre expression du mois de janvier supputant on ne sait quoi parce que le maire, retenu à Cergy en début de soirée par le Conseil d’administration de l’Union des Maires ( Jean-Pierre Muller en est un des vice-présidents ) à Cergy puis à Paris, avait, pour ne pas reporter la séance, confié la présidence du conseil municipal du 24 novembre dernier à son premier adjoint ; parce qu’il était arrivé en retard à celui du 24 septembre après avoir mis près de deux heures et demie pour rentrer de Paris où il avait été appelé à intervenir, à la salle Wagram, dans le cadre d’une conférence pour les Droits de l’Homme aux côtés notamment d’Ingrid Betancourt, de Christine Ockrent, de maître Henry Leclerc, d’Yves Bonnet, ancien directeur de la DST et de l’ancien vice-président du Parlement européen Alejo Vidal-Quadras.

«Faisant semblant» car les raisons de l’absence et du retard du maire ont été données le soir même de ces deux séances, les mots d’aujourd’hui ne valant pas justification mais démonstration de l’état d’esprit des élus d’opposition.

Que se passe t’il? Il se passe que l’Opposition ne change pas.

Aujourd’hui, elle s’interroge faussement avec moult insinuations, alors qu’hier ( lors du mandat 2001/2008 ) elle disait* en séance du conseil municipal: «Prouvez-le». «Prouvez que les terrains que vous dites avoir vendus dans la zone d’activités économiques de la Demi-Lune ont bien été vendus, sont bien vendus», alors que les documents administratifs de l’époque en attestaient comme la réalité d’existence des entreprises et des commerces aujourd’hui installés «en atteste» tout autant.

Que se passe t’il? Il se passe que l’Opposition ne change vraiment pas.

Hier et aujourd’hui, à tout moment mais avec davantage d’ardeur à l’occasion des différentes échéances électorales, elle ne se lasse pas de proclamer à qui veut l’entendre: «Ils vont augmenter les impôts, si ce n’est pas tout de suite cela sera après les élections». Alors que les gouvernements successifs ne se sont pas gênés pour le faire, alors que le département après avoir promis de ne pas les augmenter, les a augmentés de 41% depuis 2011, le maire va, lors du prochain conseil municipal consacré au DOB, annoncer que les impôts n’augmenteront pas en 2015 et faire voter le maintien des taux lors du conseil municipal suivant consacré au vote du budget, et ce pour la quinzième année consécutive.

«Tiendront-ils leur promesse, faite aux commerçants, écrit-elle, de rénover le cœur de ville pour un montant de 6 millions d’euros»: non. Nous n’avons jamais rien promis aux commerçants. Nous les avons consultés et les consulterons encore dans leur domaine de compétence.

Nous nous sommes par contre engagés à redonner au centre ancien tout le cachet qui doit être le sien. Cela prend du temps, cela coûte de l’argent, c’est à cela que nous nous sommes engagés mais auprès de tous les Magnytois.

* Les comptes-rendus des conseils municipaux de l’époque en attestent.

Retrouvez nous sur Facebook «MAGNY Horizon 2020 avec Jean-Pierre Muller»

GROUPE D’OPPOSITION «MAGNY MEILLEUR FORT ET JUSTE!»Le gouvernement a décidé de la baisse des dotations des collectivités territoriales et ne prévoit aucune aide à l’investissement local.Le budget 2015 de la commune va, comme bien d’autres villes, subir une baisse de ses dotations avec toutes ses conséquences.Le gouvernement a procédé également au redécoupage des cantons noyant totalement dans le 95 les cantons ruraux comme le nôtre (ce que nous avions dénoncé en p 13 et 14 de notre programme). Le recours gracieux qui a été déposé a été rejeté et dorénavant nous sommes le canton de Vauréal.Le Conseiller Général est remplacé par un Conseiller Départemental élu en « binôme homme-femme ».Encore des dépenses en plus supportées par les contribuables.Ces élections départementales se dérouleront les 22 et 29 mars 2015.Voter est un devoir citoyen.

Extrait du réglement intérieur du conseil municipal : Les membres du Conseil Municipal n’appartenant pas à la majorité disposeront d’un droit d’expression dans le bulletin municipal, dans les conditions suivantes, le texte étant en caractères 12 minimum. Les documents à publier sont à envoyer ou à déposer en mairie, auprès de la chargée de mission du Maire, Pascaline Grohan, au plus tard le 20 du mois précédant la parution. Les documents transmis sont signés par le représentant des conseillers n’appartenant pas à la majorité ; une page A4 représente 3 900 caractères, espaces compris. Elle sera dédiée à l’expression des différentes composantes du Conseil Municipal : pour la majorité 3 100 caractères, pour l’opposition 800 caractères.

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AGENDA

FÉVRIER À VENIR

Animation autour de la bande dessinéeJusqu’au 21 févrierBibliothèque George Sand

Élections Départementales

MARS

Cinéma3 séancesSalle des fêtes14h15-18h-20h30Adultes 4€Enfants 3€

1h30—Comédie française Avec Pio Marmai

Jérémie, 34 ans, émerge dans un apparte-ment inconnu aux côtés d’Adna, une ravis-sante suédoise aussi drôle qu ‘attachante. Le début d’un conte de fées ? Rien n’est moins sûr car Jérémie est sur le point de

se marier… avec Antoine.

1h43 – Film d’action d’Olivier Mégaton Avec Liam Neeson

L’ex-agent spécial Bryan Mills voit son retour à une vie traquille bouleversé lorsqu’il est ac-cusé à tort du meurtre de son ex-femme, chez lui, à Los Angeles. En fuite et traqué par l’ins-pecteur Dotzler, Mills va devoir employer ses ompétences particulières une dernière fois pour trouver le véritalbe coupable, prouver son innocence et protéger la seule personne

qui compte désormais pour lui— sa fille.

1h25 – Film français d’animation de Louis Clichy – A partir de 6 ans

Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ; toute la gaule est occupée par les Romains… Toute ? Non ! Car un

village peuplé d’irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur. Jules César décide de changer

de tactique : puisque ses armées sont incapables de s’imposer par la force, c’est la civilisation romaine elle-

même qui saura séduire ces barbares Gaulois. Il fait donc construire à coté du village un domaine résiden-tiel luxueux destiné à des propriétaires romains : « Le Domaine des Dieux ». Astérix et Obélix vont tout faire

pour contrecarrer les plans de César !

1h30—Comédie française Avec Pio Marmai

Jérémie, 34 ans, émerge dans un apparte-ment inconnu aux côtés d’Adna, une ravis-sante suédoise aussi drôle qu ‘attachante. Le début d’un conte de fées ? Rien n’est moins sûr car Jérémie est sur le point de

se marier… avec Antoine.

1h43 – Film d’action d’Olivier Mégaton Avec Liam Neeson

L’ex-agent spécial Bryan Mills voit son retour à une vie traquille bouleversé lorsqu’il est ac-cusé à tort du meurtre de son ex-femme, chez lui, à Los Angeles. En fuite et traqué par l’ins-pecteur Dotzler, Mills va devoir employer ses ompétences particulières une dernière fois pour trouver le véritalbe coupable, prouver son innocence et protéger la seule personne

qui compte désormais pour lui— sa fille.

1h25 – Film français d’animation de Louis Clichy – A partir de 6 ans

Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ; toute la gaule est occupée par les Romains… Toute ? Non ! Car un

village peuplé d’irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur. Jules César décide de changer

de tactique : puisque ses armées sont incapables de s’imposer par la force, c’est la civilisation romaine elle-

même qui saura séduire ces barbares Gaulois. Il fait donc construire à coté du village un domaine résiden-tiel luxueux destiné à des propriétaires romains : « Le Domaine des Dieux ». Astérix et Obélix vont tout faire

pour contrecarrer les plans de César !

AVRIL

Chasse aux œufsJardin de l’hôtel de ville15h

Braderie de printempsSalle des fêtes9h-17h

Animation Rugbypour les 6 - 14 ansStade de Genainville14h

SÉJOURS SENIORS À ARDES SUR COUZEdu 5 au 12 septembre 2015Places limitées à 35 personnesInscriptions et renseignements en mairie auprès de Madame Henry. 01 34 67 13 21

Magny notre ville février 2015

Documents

Transcript of Magny notre ville février 2015