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Magazine Municipal de Grandvilliers n° 47 – Janvier 2013 Les titres : La vie de la commune et des associations L’exode (R. Thory) MEILLEURS VOEUX Á TOUS POUR L’ANNÉE 2013 !

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Information sur la ville de Grandvilliers

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Magazine Municipal de Grandvilliers

n° 47 – Janvier 2013

Les titres :

La vie de la commune et des associations

L’exode (R. Thory)

MEILLEURS VOEUX

Á TOUS

POUR L’ANNÉE 2013 !

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Révélation Claudine HILLARD

MENTIONS LEGALES Grandvilliers Magazine Municipal trimestriel est édité par la Mairie de Grandvilliers. - Dépôt légal : Janvier 2013Directeur de la Communication : Jacques Larcher, Maire de Grandvilliers - Adjoint à la Communication : Jean Paul Tribaudeaut - Rédaction : Jean-Pierre Vasseur - Ont participé à ce numéro : Jacques Larcher, Gérard Monceau, Jean-Pierre Vasseur, Jean Paul Tribaudeaut, Alain Wiart, Aline Bourdon, Estelle Gourier, Anne-Marie Thoër, Joachim Dumais, Philippe Prieur, Stéphane Gosson,

Pascale Mathieu, Michel Kehren, Chantal Lebesgue

Photos : Objectif Photo Grandvilliers , Léa Dollershell, Le Théâtre de l’Orage, Editions Delattre, Anne-Lise et ses imagesImpression: I.C.M Médias - 68, rue Le Nôtre - 80000 AMIENSDistribution : Le magazine de Grandvilliers est distribué gratuitement chaque fin de trimestre dans toutes les boîtes aux lettres. Si vous ne le recevez pas régulièrement, signalez-le sans attendre au service communication de la Mairie - Tél : 03 44 46 76 48 – Fax : 03 44 46 47 45Permanence sans rendez-vous chaque vendredi matin de 10 à 12 hHôtel de Ville, place Barbier 60210 GRANDVILLIERS. - [email protected] - www.grandvilliers.fr

- Ça s’est passé à Grandvilliers. Le maître nous a expliquéLa seconde guerre mondialeEt ses retombées familiales,Dit Jeannot, approchant sa chaise De l’âtre où crépitent les braises.Pourquoi tu ne dis rien, Grand-mère ? Parle-moi du roi d’Angleterre À la bataille de Crécy.

- Je n’en ai pas le cœur, Petit.

- Alors, raconte l’incendieQui décima tout le pays.Les chaumières brûlées, les cris,Et tous les monuments détruits, A part la Chapelle Saint-Jean Où tu vas prier si souvent.

Troublée, l’aïeule tisonne Les charbons ardents, se raisonne : Il doit savoir car il grandit.M’en voudra-t-il d’avoir menti En inventant la maladieDont a succombé mon mari ?

- Les dirigeables ayant plané, Lors des manœuvres de l’armée, Le Clément Bayard, Liberté,Ils ne te font donc plus rêver ?

- J’aimerais mieux des témoignages,Pas seulement des reportages.

Elle exhale un profond soupir, Puis rassemble ses souvenirs.

- Je vais te confier un secret Ne me laissant jamais en paix. En juin mille neuf cent quarante, La Picardie dans la tourmente,Papy voulait se procurer En ville, semences et denrées. Ton oncle, invité à la fête, Frétillait, chantait à tue-tête,Ravi d’aller chez la mercièreChoisir un habit de corsaireOu un autre déguisement,À l’occasion de ses huit ans.Ta mère, envieuse de son frère,Était tentée par l’aventure,Mais, préposée aux confitures,Se vit refuser le voyage.N’en prit, toutefois, pas ombrageCar les jeunes de nos hameauxNe se reposaient qu’aux Rameaux.

Père et fils partirent gaiement Au trot léger de la jument.

Là-bas, les attendaient l’horreur

Des bombardements, la terreur. Tous les bâtiments effondrés –L’Hôtel de ville, la Halle au blé –Des dizaines de disparus Dans les maisons ou par les rues. Le soir, éperdues de douleur,Nous apprîmes ce grand malheur.

Puis la vie a repris son cours.Malgré la mort de mes amours,J’ai bien souvent serré les dents,Pour tenir le cap vaillamment.

- Mamie, je connaissais l’histoire :J’avais trouvé, dans un tiroir,le journal des évènements.Je m’étais confié à Maman,Mais n’ai pas voulu t’en parlerPar crainte de te blesser.

- Mon gentil tiot, je suis navréeTu devais te sentir gêné.Viens vite me faire un gâté !

Le mariage de mon aînée, Ou le beau jour de ta naissance,Ont su adoucir mes souffrances.Et ces bonheurs qui m’ont comblée,Ça s’est passé à Grandvilliers.

Claudine HILLARD, second prix du concours d’écriture 2012

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L’année 2012 se termine avec ses difficultés mais l’instant est à l’optimisme et aux vœux pour l’année 2013.Ne nous enfermons pas dans le cercle infernal du « je n’y arriverai pas » car c’est en côtoyant sa famille, ses amis, ses voisins et ses élus que nous pourrons ensemble ouvrir une nouvelle voie afin de démarrer l’an 2013.Vos élus sont toujours à votre disposition avec les agents pour répondre, dans la mesure du pos-sible, à vos attentes. Nous avons d’ailleurs engagé des travaux dans notre Ville pour l’intérêt de tous en poursuivant notre objectif de ne pas augmenter les impôts communaux. Cela nous oblige, parfois, à reporter des travaux, comme vous le faites d’ailleurs chez vous afin d’équilibrer au mieux les budgets d’une année sur l’autre.En cette période, permettez-moi au nom de votre Conseil municipal de vous adresser les meilleurs vœux de bonheur et de santé pour l’année 2013.Que cette année vous permette de réussir vos projets et d’aller à la rencontre des autres pour vous ouvrir de nouveaux horizons. Faire, Faire avec, Faire ensemble est la devise que nous devons utiliser pour réussir.Bonne année à tous. Votre Maire, Jacques LARCHER..

Ed i to . . . Commun iquer avec nous . . . Poème. . . Membres de la Commiss ion . . . Ed i to . . . 1

Communiquer Poème : En Hiver

Les membres de laCommission du magazine

Le mot du Maire

A chaque fois que la neige tombe,Je crois voir un angesur un fil transparent.La danse de cette délicate créatureest différente chaque fois.Toute sa blancheur,pure et brillante,nous entoure, il semble, pour toujours.La pure et fine Blanche Neige,empreintée de soleils et de lunes,n’a pas pu voir les hommesemportés par le vent.Cette fée de l’hivern’a pas senti l’odeur de la guerre.Elle n’a pas eu le moment de réfléchir.Mais elle sait que son cœur, pur et jeune,est rempli de rêves et de rimesqu’elle n’a pas encore exprimés.Elle commence une nouvelle annéeavec un frisson du Nord dans le corps.

Chloe Douglas, 2010

Vous pouvez communiquer avec la Mairie et le service communication par téléphone au 03 44 46 76 48 ou par courrierpar email : [email protected] ou [email protected] internet : http://grandvilliers.frPermanence le vendredi matin de 10 à 12 h sans rendez-vous

Horaires de la Mairie :du lundi au vendredi de 9 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 hle samedi de 10 h à 12 hpermanences du maire et des adjoints les mêmes jours

Horaires de la bibliothèque, espace socioculturel :le mardi de 14 h 30 à 17 h, le mercredi de 14 h à 17 hle jeudi de 16 h 30 à 18 h 30 et le samedi de 14 h à 16 h 30Téléphone : 03 44 46 98 59

Relais Info Europe : dans les horaires d’ouverture de la Mairie

Photo @anne-lise et ses images

Gérard Monceau, Jean Paul Tribaudeaut, Jean-Pierre Vasseur, Alain Wiart, Daniel Delattre, Anne-Marie Thoër, Eric Gilles, Aline Bourdon, Janine Dubuis, Estelle Gourier, Maryse Normand, Chantal Foucart, Lucien Bellanger.Crédit Photos - Objectif Photo Grandvilliers

Les 800 ans…Il vous est possible de commander des DVD relatant les fêtes du 8ème centenaire de notre ville en vous adressant à l’accueil de la Mairie (Tél : 03 44 46 76 48) – Prix 10 € l’unité

Poème : Mon coin de Paradis !

C’est le Printemps, Je me réveille par les gazouillements des hirondelles Virevoltant avec adresse au ras du sol.Cela me met de bonne humeur pour la journée.Je décide d’aller à la mer dans les dunes.Aussitôt arrivé au bord de l’eau, j’entends les cris stridents des mouettes :c’est de bon augure pour cette journée de détente !Je suis allongé sur le sable en solitaire,Rêvant au bien-être de voir le ciel bleu.Un bonheur paradisiaque m’envahit.Je voudrais que cela dure toujours.

Pierre Gatti (1909-2012)

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CONSEIL MUNICIPALDU 25 SEPtEMbRE 2012

I. Nécessité d’inclure plusieurs délibérations de la séance du 5 juin dernier- C.D.I de Madame Stéphanie LEMAIRE- Aide financière au profit de la Fondation d’Auteuil de Cempuis- Aide financière pour soutenir l’action « escrime » 2011/2012 pour deux classes de l’école

primaire- Choix du maître d’œuvre pour le projet d’aménagement de plateaux surélevés route de

Crèvecoeur- Demande de subvention auprès du Conseil Général de l’Oise pour le projet ci-dessus- Assistance à la maîtrise d’ouvrage pour le projet de révision complète du plan local d’ur-

banisme.II. Aide financière de la commune pour le départ en classe « découverte » des enfants de l’école maternelle : cela concerne 26 élèves. La commune donne 100 € par enfant de Grandvilliers.III. Création de la P.A.C (participation à l’assainissement collectif)Une nouvelle taxe vient d’être créée, applicable au 1er juillet 2012. Depuis 10 ans, la taxe actuelle est de 1524,49 €. La nouvelle taxe sera de 1800 €, sachant que le coût pour un raccordement coûte en réalité entre 2000 et 2600 €. Les demandes de raccordement antérieures au 1er juillet 2012 resteront à 1524,49 €. IV. Acquisition d’un terrain par le droit de préemptionLe terrain de Mme et M. Seguin, cadastré C612 est en vente. Il se trouve à proximité de la maison achetée au Conseil Général de l’Oise. Cette superficie nous permettrait, si la maison était revendue, de conserver une plus grande superficie pour la commune, dans la cour de l’ancienne D.D.E. L’achat de cette parcelle est proposé à 10,320 € pour 516 m2 soit 20 €/m2.Une réflexion est demandée par plusieurs conseillers quant à la vente de l’ensemble « mai-son + terrain » ou à l’utilisation de la maison par la commune.V. Cession de terrain à E.R.D.FCession de 2,70 m2 à E.R.D.F qui construit un poste de transformation de courant électrique pour alimenter l’ancienne usine « L’Indémaillable » en mai 2010. VI. Décisions modificatives pour les budgets M49 (assainissement) et M14 (com-mune)a) Budget « assainissement » M49Les frais de notaire relatifs à l’achat du terrain situé route de Sommereux appartenant à M. Anthierens pour l’installation d’un poste de relevage sur le réseau des eaux usées s’élè-vent à 595,41 €. Il convient de procéder à la décision modificative suivante :- article 2315 : moins 596 €- article 211 : plus 596 €b) Budget M14 « Commune »Financement de la révision du P.L.U et de la préparation de l’appel d’offres pour l’assistance au maître d’ouvrage, coût de l’opération : 35 000 €.Il convient de procéder à la décision modificative comme suit :- article 2315 : moins 35 000 €- article 202 : plus 35 000 €VII. Bilan d’activité 2011 de la Communauté de Communes de la Picardie VerteLe bilan est approuvé par 15 voix « pour » et 4 abstentions.VIII. Rapport 2011 sur le prix et la qualité du service public d’élimination des ordures ménagères.Le rapport annuel 2011 est approuvé à l’unanimité.IX. Rapport annuel du syndicat des eaux pour l’année 2011Le rapport est approuvé à l’unanimité.X. Résultats de la consultation des entreprises pour l’aménagement des plateaux surélevés, route de Crèvecoeur.L’entreprise Oise TP a été retenue pour 62 821,75 € TTC. Pour le financement : coût des travaux : 62 821,75 €, aide du Conseil Général (32%) soit 16 808,50 € et financement de la commune : 46 013,25 €.XI. Résultat de l’appel d’offres pour la révision du P.L.ULe cabinet « Aménager le Territoire » a été retenu pour la somme de 27 324,12 € TTC. XII) Adhésion au conseil énergétique intercommunal rural (C.E.I.R) – Réalisation de diagnostics énergétiques des bâtiments communaux.Le conseil valide l’adhésion au projet C.E.I.R, la liste des équipements publics inscrits dans l’opération « diagnostic énergétique », autorise M. le Maire à désigner un « correspondant énergétique », interlocuteur privilégié du prestataire et de la C.C.P.V tout au long de la phase « diagnostic ». M. J-Paul Tribaudeaut est nommé.XIII) Approbation du plan de financement pour la mise en « souterrain » du réseau électrique pour la Voie Nouvelle.Le syndicat électrique envisage des travaux de mise en souterrain du réseau d’électricité dans la rue « Voie Nouvelle » pour un coût de 132 464,01 €. La part de la commune est de 41 257 € TTC. Dès le versement de la moitié de la somme, soit 20 628,50 € par la commune, les travaux débuteront. L’accord est donné par le conseil pour le versement.Autorisation de lancer les études nécessaires aux travaux envisagés en 2013Le conseil, à l’unanimité, autorise M. le Maire à lancer des études pour :- l’écoulement des eaux pluviales afin d’éviter les problèmes d’inondations (rues de la

Cense, des Coquelicots, des Chardonnerets, des Géraniums).- la récupération des eaux de pluie entre le fossé creusé le long du restaurant « L’Étoile »

et le chemin communal qui rejoint la station (réflexion à mener quant à la mise en place d’un bassin de décantation d’hydrocarbures).

- la poursuite des aménagements pour faciliter l’accès des personnes à mobilité réduite aux bâtiments communaux, mais également sur les trottoirs pour accéder aux commerces. Une étude devra être réalisée en partenariat avec la C.C.P.V, l’ACAIPL et le FISAC. Une aide de l’état de 30% pourrait être obtenue.

CONSEIL MUNICIPALDU 13 NOVEMbRE 2012

I) Réévaluation des tarifs communaux pour l’année 2013 Crédits des livres de Noël 2013 pour les classes « maternelle, CP, CE1, CE2, CM1 et CLIS »129 élèves en maternelle et 218 élèves en primaire dont 54 élèves en CM2. Le montant s’élève à 13 € pour tous sauf les CM2 à qui un dictionnaire est offert pour un montant de 19 € lors du passage en 6ème.Crédits des fournitures scolaires44 € par enfant pour 129 élèves soit 5676 € pour l’école maternelle et en crédit d’inves-tissement 1650 €.30 € par enfant pour 218 élèves soit 6540 € pour l’école primaire et en crédit d’inves-tissement 3300 €.Cantine scolaire communaleEnfant de Grandvilliers : 2,92 € par repas Enfant domicilié à l’extérieur : 4,17 € par repas Le tarif pour les enfants du personnel communal non domicilié à Grandvilliers et aux enfants d’ Élencourt est de 2,92 € par repas.Cimetière communal - Caveauxconcession trentenaire 1 place : 70 €concession trentenaire 2 places : 140 €concession cinquantenaire 1 place : 176 € concession cinquantenaire 2 places : 350 € Occupation provisoire : gratuite Cyneris Concession trentenaire 1 place : 45 € Concession cinquantenaire 1 place : 90 € Columbarium (pour les habitants de Grandvilliers) Concession 10 ans : 45 € Concession 30 ans : 103 € Ouverture de la case pour ajouter une urne : 32 €Un jardin du souvenir est actuellement à l’étude et un règlement intérieur pour son utilisa-tion sera rédigé .Droits de placePour le marché, il est fixé à 0,80 € le mètre linaire et pour la foire à 1 € le mètre linéaire.II) Participation financière pour le spectacle de Noël des écoles maternelles et primaires.Le spectacle aura lieu le 21 décembre 2012. La commune aidera à hauteur de 900 €.III) Vente d’un terrain de 2 000 m2, Route de Feuquières.MM. Dengreville et Dentin souhaitent construire un bâtiment de 500 m2 pour leur société : HN2D (négoce de produits agricoles).La parcelle concernée est cadastrée C2057 et est d’une superficie d’entre 2500 à 3000 m2. La possibilité de l’acquéreur est de 5 € le m2. Les frais de notaire sont à sa charge. Les frais de géomètre pour délimiter le terrain cédé restent à la charge de la commune.Les frais de raccordement aux réseaux électrique, eau potable et France-Télécom sont à la charge de l’acquéreur. L’évacuation des eaux usées s’effectuera par un assainissement individuel.IV) Présentation et approbation du compte-rendu d’activité 2011 de GRDF sur la commune.Après lecture, le compte-rendu est approuvé.V) Création d’un syndicat mixte départemental « Oise Très haut débit » Projet pour avoir vers 2017/2018 le très haut débit partout à Grandvilliers – Coût 500.000 €.Dès 2013, proposition de provisionner une somme annuelle au budget primitif et ce jusqu’en 2017 afin de permettre la réalisation précitée.Le conseil a approuvé l’adhésion au Syndicat Mixte départemental « Oise Très haut débit «.VI) Renouvellement de la convention d’adhésion au conseil de prévention des risques au travail du centre de gestion de la fonction publique territoriale de l’Oise.La commune est adhérente au conseil en prévention des risques du travail auprès du centre de gestion de la fonction publique territoriale de l’Oise. Une convention doit être signée pour une durée de 5 ans et ce sans modification tarifaireVII) Intérêt pour la création d’une ligne T.G.V à Beauvais. Le projet de création d’une ligne T.G.V à Beauvais est à l’étude, compte-tenu de l’évolution du nombre de passagers à l’aéroport de Beauvais-Tillé. Nous appuyons ce projet.VIII) Personnel communal :M. Frédéric Mercier sera nommé au poste d’agent technique territorial 1ère classe à temps complet à partir du 15/12/2012..IX) Personnel communal (M.O.A.T)Il s’agit de la labellisation des contrats de protection sociale et de prévoyance complémen-taire pour les agents communaux. La commune participa à hauteur de 20% de la cotisation totale de chaque agent adhérent.X) Les Routes de l’OisePour la 31ème édition, la commune participera à hauteur de 1600 € plus 4 gerbes et un trophée.XI) Rénovation du 3ème court de tennisCoût : 31 822,16 € H.T - TVA 19,6% : 6 237,14 € - coût TTC : 38 059,30 €. Le GAC Tennis participera à hauteur de 5 000 €, une subvention du Conseil Géné-ral de l’Oise à 22% soit 1 000,88 € complétera et le financement communal sera de 26 058,42 €.XII) Contrat d’affermage avec VéoliaLe contrat d’affermage avec Véolia sera reconduit jusqu’au 31/12/2013. La création d’une régie à plusieurs (avec Briot et Halloy) pour la gestion de la station d’épu-ration et des réseaux sera étudiée.XIII) Révision du P.L.ULa commission du plan local d’urbanisme a décidé de revoir deux zones : la 1ère : la zone économique et commerciale, route de Crèvecoeur et 2ème pour la réalisation d’un nouveau lotissement.XIV) Indemnités de dégâts des eauxM. Verschuere sollicite 1800 € pour les dégâts liés à l’évacuation du surplus des bassins.

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HOMMAgE à MARC DESMARESt

C’est avec une profonde émotion que j’écris ces quelques lignes, pour rendre hommage à Marc Desmarest.

Marc nous a quittés dimanche 18 novembre dernier, en quel-ques minutes. Il avait repris le flambeau depuis plusieurs an-nées après des problèmes de santé qu’il avait combattus et surmontés avec courage. En-touré des siens, de ses amis, il aimait la vie.Marc comme réparateur et vendeur de cycles, vélomo-teurs et puis motoculture à Grandvilliers et Formerie était

passionné par son métier. Aidé de son épouse, sans sacrifier pour autant leur famille, ils ont su, tous les deux, faire fructifier leurs affaires en étant connus et reconnus par les habitants de ces deux bourgs.C’est ainsi qu’il a pris la présidence de l’association des commerçants de Formerie pendant 10 années et qu’il a été élu au Conseil Municipal de notre commune en 2008.Marc était un homme qui s’intéressait à tout, qui n’hésitait pas à donner son avis, à encoura-ger les uns et les autres car il aimait que les décisions prises se concrétisent rapidement.Au Conseil Municipal, dans notre équipe, il a vite su prendre ses marques aussi bien à la Commission des travaux qu’à la Communauté de Communes, qu’au Syndicat des eaux sans oublier le Syndicat de gestion des ordures ménagères où il était encore présent la semaine qui précédait son décès.De ces quatre années passées avec nous, nous retiendrons son attachement pour Grand-villiers, son dévouement pour les autres, sa simplicité, sa gaieté car il aimait raconter des histoires, nous parler de sa passion de la musique, et de sa famille… sans omettre sa par-ticipation aux fêtes communales ; il n’y pas si longtemps nous reparlions de « la vache et le prisonnier… »Marc, nous n’oublierons pas les moments passés ensemble, nous n’oublierons pas non plus ta disponibilité pour ta famille, tes amis et collègues en un mot pour tous ceux que tu aimais.Tu étais celui avec qui, on voulait partager un moment de la vie, tout simplement.Au nom du Conseil Municipal, des agents communaux, des habitants de notre ville, j’exprime mes sincères condoléances à ses proches et je les assure de toute notre sympathie.Pour Marc, je terminerai par ces quelques mots :

Tu as été fort dans les épreuves de la vie ;Ta vie a été un exemple de courage ;Tu resteras à jamais dans notre cœur.Adieu.

Jacques LARCHER,Maire de GRANDVILLIERS.

UNE EXPOSItION SUR L’ENtRE-DEUX-gUERRES

Du 9 au 16 Novembre, Gé-rard Monceau a proposé une exposition riche en docu-ments à la la salle annexe de la salle des fêtes. Cette exposition prêtée par l’ O N A C (Office National des Anciens Combattants) et intitulée «1919-1939 d’une guerre à l’autre» retraçait en une trentaine de panneaux les phases essentielles de cette période.

Les enfants de l’école primaire Warabiot ont pu se rendre compte des désastres humains, moraux et matériels causés par ce conflit. Ils ont aussi pu appréhender les conséquences dans l’ Europe entière et comment une paix mal préparée avait pu générer un autre conflit qui allait se révéler tout aussi terrifiant et dévastateur pour l’ humanité. Quant aux élèves de 3ème du Collège Ferdinand-Buisson, ils devaient répondre à un question-naire préparé par leur professeur. A la fin de chaque visite M. Constant Monier présentait aux élèves le Souvenir Français et sa vocation essentielle qui est de conserver la mémoire de ceux et de celles qui sont morts pour la France.

11 NOVEMbRE 2012Malgré le froid, la cérémonie commémorative de la fin de la Grande Guerre a connu une affluence inhabituelle. Les écoliers et collégiennes étaient présents en compagnie d’ensei-gnants. On notait la présence de J.F Mancel, Député de notre circonscription et de J.Patin, Conseiller Général tout comme de nombreux élus. Après la lecture du nom des victimes grandvilloises des guerres, les chants des écoliers, plusieurs lettres de poilus à leur famille ont été lues par des collégiennes. Des médailles ont été remises en public tant par le Souvenir Français que par l’UMRAC à MM. Cecile (Croix du combattant) et Vallui (médaille commémorative de la Guerre d’Algérie).Après le discours du Maire et le vin d’honneur, a eu lieu la traditionnelle assemblée de l’UMRAC où des médailles ou distinctions ont été à nouveau remises à M. Duval (insigne du porte-drapeau), M. Gautier (médaille des engagés volontaires), MM. Chrétien, Crignon, Monier et Vasseur (médailles de l’UMRAC).

bOURSE AUX PLANtES« Le samedi 6 octobre a eu lieu la 3ème bourse aux plan-tes à Grandvilliers.Toujours le premier samedi d’octobre, nous étions quatre exposants à braver le mau-vais temps. Malgré la pluie, si bénéfique aux plantes et à nous-mêmes, la matinée fut très animée.Beaucoup de visites et de nombreuses plantes ont changé de lieu de résidence.Quelques conseils de jardi-nage ont été échangés. Il a été demandé une bourse aux plantes au printemps. Pourquoi pas ? Il suffit de trouver la bonne période et une bonne date. Je vais y réfléchir et vous tiendrai au courant. Encore merci aux courageux exposants, aux nombreux acheteurs et à la Ville pour l’empla-cement. »

Aline Bourdon

bRAVO LES LYCEENS !Cette semaine fut riche en événements et nos deux classes de terminales CAP APR (Agent Polyvalent de Restauration) et ATMFC (Assistant Technique en Milieu Familial et Collectif) furent largement mises à contribution. La manifestation débuta par l’installation de l’exposition sur la biodiversité prêtée par l’as-sociation Picardie Nature. Notre éminent documentaliste rédigea un QCM qui permit à 100 visiteurs de détailler les 11 panneaux et de récompenser quelques lauréats parmi les meilleu-res réponses. Le soir même, les éco-délégués volontaires assemblèrent puis installèrent les nichoirs de différentes tailles de manière à accueillir différentes espèces d’oiseaux. Le mardi fut consacré aux enfants de l’école primaire de Brombos (CP et CE1). Après avoir participé à l’atelier cuisine avec les APR (confection d’un velouté de potimarron, de petits légumes à l’étuvée et de crumbles aux pommes), ils ont assisté à une présentation des légumes anciens par des élèves d’ATMFC. Le repas fut pris en commun dans le restaurant pédagogique. Ce fut l’occasion de découvrir de nouvelles saveurs dans une ambiance convi-viale et pétillante de bonne humeur chez les petits comme chez les grands.Après une courte récréation, les écoliers étaient déjà repris en main par les lycéens pour une visite guidée de la biodiversité au lycée et un atelier construction d’abris à perce-oreilles.Ils repartirent ravis mais épuisés par tant d’activités et de découvertes. La séance de travaux pratiques en cuisine du mercredi ne fut pas banale. En effet, il s’agissait pour les lycéennes d’ATMFC de montrer leur savoir-faire à des personnes adultes, extérieures au lycée, en recherche de découvertes culinaires sur le thème des légumes oubliés.

La dégustation fut faite en com-mun, puis les adultes visitèrent l’exposition et participèrent à la visite guidée de la biodiver-sité au lycée accompagnée par Cindy et Déborah.Le repas au restaurant pédago-gique du jeudi porta bien évi-demment sur le même thème des légumes oubliés.

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REPAS DES AÎNéS Dimanche 2 décembre, environ 150 personnes ont participé au traditionnel repas des aînés, en présence de nombreux élus, dont J. Larcher, maire de notre ville, Mme Nadège Lefebvre, représentant M. Jean-François Mancel, député, ainsi que M. Joël Patin, conseiller général. Lors de son discours, Jacques Larcher a demandé à l’assistance d’avoir une pensée pour notre doyen, M. Pierre Gatti et pour M. Marc Desmarest, conseiller municipal, qui nous ont quittés récemment. Le repas, copieux et au goût de tous, offert par la ville, était servi par un traiteur local. L’orchestre Magic Melody a distrait l’assemblée jusque tard dans l’après-midi.

ENSEMbLE POUR L’EMPLOILa ville de Grandvilliers, capitale de la Picardie Verte , la Maison de l’ Emploi et de la For-mation du Beauvaisis et la CCPV organisaient début octobre une journée de l’apprentissage et de l’emploi.C’est dans cet objectif qu’une trentaine de stands étaient installés dans la salle des fêtes de notre villeÉtaient présents : neuf centres de formation, sept agences d’emploi, cinq entreprises, Pôle Emploi, diverses associations liées au sujet ainsi que trois espaces destinés à la V.A.E (va-lidation d’acquis de l’expérience), le tout représentant une offre complète proposée par M. Lesieur, dirigeant de l’antenne M.E.F de Grandvilliers et par « la cité des Métiers », label obtenu par la M.E.F de Beauvais. Deux ateliers ont eu lieu : « comment utiliser Pôle Emploi ? », et « comment se préparer à décrocher un entretien d’embauche ? ». Le forum a accueilli près de 500 visiteurs pendant la journée, dont deux classes du lycée Jules- Verne.

LECtURE C’est le mardi 13 novembre 2012 à l’espace socio-culturel de Grandvilliers que l’on a pu découvrir, ou redécouvrir pour les initiés, les Fables de Florian. Jean-Pierre Claris de Florian est né à Florian près de Sauve, dans les Cévennes, le 6 mars 1755. Cet écrivain-poète, entré à l’Académie française à 33 ans, est l’auteur de fables très connues autrefois étudiées à l’école, telles que : « le grillon », dont est issue la célèbre morale « pour vivre heureux vivons cachés », ou bien encore la fable intitulée « les serins et le chardonneret » ou « le jeune homme et le vieillard ». Nous lui devons également d’autres morales très connues comme : «Chacun son métier, les vaches seront bien gardées», «Rira bien qui rira le dernier». On lui doit également les paroles de la chanson «Plaisir d’amour»!Deux comédiens du Théâtre de l’Orage, Patrice Bousquet et Annie Robert, nous ont invités à l’écoute des textes de Florian durant près d’une heure devant un public de 70 personnes. Parmi cette assistance, nous pouvions compter environ 17 élèves de la « classe filleule » de l’école élémentaire de Grandvilliers ainsi que leur enseignante. Ils sont certainement venus prendre des conseils avant de jouer eux-mêmes leur représentation le 10 décembre.

LES DEUX bILLEtS C’est le lundi 10 décembre que le Théâtre de l’Orage s’est produit pour deux séances de la pièce de Jean-Pierre Claris de Florian « Les deux billets ».La première représentation, initialement prévue sur le parvis de l’église, s’est finalement déroulée à l’intérieur, vers 15h. Plus de 170 personnes (dont 4 classes de l’école élémen-taire) ont pu applaudir les 3 comédiens dans les rôles de : Arlequin, Argentine, et Scapin. Arlequin aimé d’Argentine a obtenu de sa main un billet... doux, et celui-ci découvre qu’il a également un billet... de loterie gagnant. Tout va donc pour le mieux, il pourra épouser Argentine sa promise, tout en réussissant à subvenir à ses besoins grâce aux écus gagnés à la loterie. Tout aurait pu se passer comme cela sans l’arrivée du peu scrupuleux Scapin... s’en suivent des mensonges, des tromperies, et une fin heureuse grâce à une malicieuse Argen-tine : l’amour et l’honnêteté triomphent ! Arlequin nous démontre, malgré son personnage quelque peu naïf, combien l’amour n’a pas de prix !Lors des répétitions de cette pièce, les comédiens avaient un jeune public : celui de la classe de CM2 de Mme Riche (école de Grandvilliers). Cette classe filleule a pu découvrir quelques facettes cachées du monde théâtral : éclairage, son, décors, costumes, mise en scène... Les élèves se sont également exercés au métier. En effet, ils se sont produits devant une centaine de personnes, en présentant ce même lundi sur l’impressionnante scène de la salle des fêtes, plusieurs fables de trois écrivains célèbres : Esope, Jean de La Fontaine, et Jean-Pierre Claris de Florian. Enfin vers 19h15, une seconde représentation pour « Les deux billets » a rassemblé 150 personnes.Cette pièce de Jean-Pierre Claris de Florian ainsi que la qualité de jeu des comédiens ont reçu maints applaudissements bien mérités !

«PAYSANS, LA VIE SUR UN fIL.»Titre du film documentaire diffusé le jeudi 29 novembre à la salle des fêtes de Grandvilliers en présence de plus de 150 personnes. Bien sûr un bon nombre de spectateurs était issu du milieu agricole. Mais pour ceux qui ne sont pas familiers au monde agricole, ce film montrait avec justesse les différentes facettes des métiers d’agriculteurs (éleveurs, producteurs de fromages, céréaliers...), mais aussi toutes les difficultés du quotidien, des remises en ques-tions incessantes pour rester dans la course ou dans la survie de ces professions qui nous donnent à manger. Ainsi nous avons pu suivre durant une année 5 familles d’agriculteurs de Saint Plantaire (540 habitants), petite commune du département de l’Indre, où le nombre d’agriculteurs (comme partout en France) diminue chaque année.A la suite du film proposé par la MDO (Médiathèque départementale de l’Oise), un débat vif et argumenté s’est ouvert, nous aidant à mieux comprendre encore les rouages d’une profession en perpétuelle évolution et quelque peu noyée dans d’innombrables contraintes.

OPERAtION «bRIOCHES»En octobre, l’opération « brioches » , manifestation nationale organisée par l’ A.P.E.I tous les deux ans, était dirigée dans notre ville par Mme Chantal Lebesgue, maire-adjointe aux affaires sociales.200 brioches ont été vendues et 570 € reversés à l’association. Un grand merci à la bou-langerie Roussel-Caubert et à Intermarché qui ont confectionné les brioches à prix coûtant et aux vendeurs : Mmes Janine Dubuis, Christine Delamare, Françoise Larcher, Maryse Nor-mand, MM. André Leduc, René Delamare.

En achetant malin, vous pouvez faire des économies et réduire vos dé-chets….Quelques chiffres nationaux :La quantité de nos déchets augmente sans cesse : elle a doublé en quarante ans !Aujourd’hui chacun d’entre nous produit selon l’ADEME (édition 2012) :Ordures Ménagères Résiduelles (OMR) : 248,3 kg par habitant/an. Ordures ménagères et assimilés : 374 kg par habitant/an.Quelques astuces : - Préférez l’achat d’Eco-recharges, genre berlingots :- Eau de javel. - Assouplissants.- Lessives - ….

En respectant les dosages, certains produits sont concentrés et efficaces à pe-tites doses. - Evitez les « suremballages » :Par exemple : - certains produits laitiers : yaourts, fromages- certains produits d’hygiène : lotions après rasage, dentifrices,…- Si vous avez un jardin, privilégiez le compostage.Grâce au tri sélectif, donner une autre vie à vos déchets. - 1 tonne d’emballages plastiques recyclés = 1800 pulls en laine polaire. - 1 tonne de cartons triée = 5000 boîtes de céréales fabriquées. - 1 tonne de briques alimentaires = 2 tonnes de bois préservé. - 250 canettes aluminium valorisées = 1 vélo.…Et c’est bien pour la planète !

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ACHEtEZ MALIN !

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Etat CivilIls sont nésDates Lieu Nom & Prénoms04 Octobre 2012 Grandvilliers PARPAILLON Doryan Joël Claude17 Novembre 2012 Beauvais BOUTHORS Nawelle Anne-Marie Nathalie

Ils se sont mariésDates Nom & Prénoms08 Septembre 2012 Monsieur PELTOT Antoine Francis Michel Madame DELANOË Morgane Catherine Danièle

Ils nous ont quittésDates Nom & Prénoms Nom de Naissance Ages18 Septembre 2012 Monsieur SÉDILLE Michel Iréné 81 ans22 Septembre 2012 Madame THIÉBAUT Denise Renée Jacqueline Née LECLERCQ 75 ans24 Septembre 2012 Monsieur BEUVIN Raymond Marceau Bernard 79 ans29 Septembre 2012 Madame MABILLOTTE Huguette Gilberte Anatolie Née DÉQUENNE 87 ans04 Octobre 2012 Madame MAGNIER Jacqueline Née BRASSEUR 85 ans06 Octobre 2012 Monsieur TABOGA Enzo Pierre 77 ans09 Octobre 2012 Monsieur LÉTOCART Jacques Joseph Gaston 88 ans11 Octobre 2012 Madame LEFEBVRE Rose Marguerite Née LAMY 95 ans16 Octobre 2012 Madame PETIT Andrée Eugénie Mireille Née MARCOTTE 80 ans16 Octobre 2012 Madame ROINTRU Hélène Marie Née BRETHEAU 100 ans21 Octobre 2012 Monsieur DELEPINE Bernard Emile Marie Joseph 74 ans24 Octobre 2012 Madame MAILLARD Jacqueline Françoise Née MAUTNER 74 ans29 Octobre 2012 Monsieur GATTI Pierre 103 ans02 Novembre 2012 Monsieur TIRAMINI Claude Louis 71 ans04 Novembre 2012 Madame PRUD’HOMME Gisèle Marie Léontine Née BRETON 91 ans15 Novembre 2012 Monsieur CHEVALIER Jean-Pierre 72 ans18 Novembre 2012 Monsieur DESMAREST Marc Agénor Jacques 60 ans27 Novembre 2012 Monsieur VIGNON Bernard Marcel 66 ans05 Décembre 2012 Madame MOUTAULT Paulette Suzanne Georgette Née WAND-WORD 87 ans

LA bOURSE AUX JOUEtS Un grand succès ! Une montagne de jouets déposés dont des centaines ont été vendus à bas prix.L’action sera renouvelée en novembre 2013 tou-jours avec comme ob-jectifs : faire plaisir à de nombreux enfants, don-ner une seconde vie aux jouets, éviter le gaspillage et permettre à tous de les acquérir à moindre coût, ceci dans une ambiance

conviviale, propice aux échanges et à la rencontre entre habitants. Un grand merci au Centre social-rural du canton et au Secours Catholique qui ont mis à disposi-tion leur personnel, aux nombreux bénévoles, aux conseillers municipaux et aux volontaires qui ont permis la réussite de l’action

Chantal Lebesgue, maire-adjointe aux affaires sociales

bOURSE AUX VÊtEMENtSFin octobre a eu lieu la première bourse aux vêtements de particuliers à particuliers. Cette action a permis à une vingtaine d’exposants d’y participer, dans une très bonne ambiance avec des prix très attractifs.

En 2013, deux bourses aux vêtements sont prévues : la première au printemps et la deuxième à l’automne, sous forme de dépôt-vente, avec la possibilité aussi d’exposer et vendre ses vêtements soi-même.

C.Lebesgue, maire-adjointe aux affaires sociales

LES tRAVAUX DANS LA COMMUNE

Voie nouvelle : Enfouissement des réseaux électrique et téléphonique, réfection de l’impasse.Allée Maurice-Goré : Agrandissement du parking de la piscine, pose de coussins Berlinois et d’un portique à hauteur limitée.Rues de Saint-Fuscien et Vaugeois : Remplacement d’une canalisation d’eau pota-ble et remise aux normes des branchements et compteurs des riverainsRéfection de plusieurs trottoirs et abaisse-ment des trottoirs pour faire des passages handicapés.Route de Crèvecœur mise en place de trois passages surélevés et d’un clignotant afin d’améliorer la sécurité.

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gRANDVILLIERS COUNtRY DANCE

Pour sa première participation à un concours de danse country, l’association Grandvilliers Country Dance a remporté le 1er prix des clubs de Picardie durant le 3ème festival interna-tional de country qui s’est déroulé les 21-22 et 23 septembre à

Nogent-sur-Oise. Les huit danseurs de Grandvilliers ont su se démarquer des 70 concurrents présents dans leur catégorie. « Il y avait des critères : dans un pre-mier temps, nous avions une chorégraphie de notre choix mais sans changer les pas, dans un deuxième temps, une autre chorégraphie où nous pouvions faire une adaptation personnalisée. Les costumes et la présentation étaient aussi notés. Nous sommes heureux d’avoir pu représenter la ville de Grandvilliers » explique Pascale Mathieu, présidente de l’association.Félicitations à cette association dynamique de notre ville !

g.A.C. PétANqUEVous souhaitez jouer à la pétanque avec des amis, vous aimeriez rencontrer de nouveaux amis pour jouer ?En devenant adhérent de notre club, vous serez licencié à la FFPJP et de ce fait assuré. Vous pourrez participer aux concours internes, aux concours fédéraux, aux champion-nats et aux nombreuses rencontres organisés par le club tout au long de l’année.Adhésions 2013 :

- vétérans : 15 €- seniors : 26 €- juniors : 12 €- benjamins, cadets, mini-mes : 7 €Pièces à fournir : vos coor-données précises, un certi-ficat médical autorisant la pratique de la pétanque, une photo d’identité, une autorisation parentale pour les moins de 16 ans,

un chèque libellé au nom du GAC Pétanque.Pour tout renseignement, vous pouvez nous contacter aux 06 99 17 66 48 / 06 80 52 03 57/ 06 73 48 67 54.Rendez-vous également sur notre blog : http://gacpetanque.skyrock.comVous pouvez aussi contacter le président, M. Joachim Dumais, 27, Résidence le Tambour 60210 GRANDVILLIERS.

LA bALAD’IRLANDAISEDepuis l’édition de juillet dernier, de nombreux échanges ont eu lieu entre familles françaises et irlandaises dans le cadre du jumelage avec Athy, des stages ont été suivis tant en Irlande qu’en France par des jeunes des deux pays. Il était indispen-sable de rencontrer les homologues irlandais de la Balad’Irlandaise pour faire le point avant la fin de l’année.Une délégation composée d’administrateurs et d’une enseignante se sont donc rendus fin septembre, pour une journée de travail dans la ville jumelle irlandaise de Grandvilliers. Les rendez-vous avec les autorités locales ou du comté, les associa-tions sportives avaient été pris par les irlandais depuis plusieurs mois. En premier lieu, un entretien approfondi sur les relations entre nos villes et leurs comités de jumelage s’est tenu à la mairie avec le maire actuel, M. Mark Wall et le maire-ad-joint et président du comité de jumelage irlandais, M. Thomas Redmond. La rencontre avec Brian O’Gorman et Joe Boland (ville d’Athy et comté de Kildare) a surtout porté sur des sujets tels que les échanges entre collèges, les stages de jeu-nes de la MFR de Songeons en 2013, la commémoration de la Bataille de la Som-me, l’avenir des aides européennes aux jumelages, les finances des deux comités de jumelage. Des échanges sont prévus entre le Community College d’Athy et un

collège de la région. L’après-midi et la soirée étaient consa-crées aux rencontres avec les clubs de sports d’Athy. C’est ainsi que des projets importants vont être montés pour 2013 et 2014 par plu-sieurs clubs de nos deux villes. La Ba-lad’Irlandaise a ainsi pleinement joué son rôle de comité de jumelage. Triste dernière nouvelle : un des premiers musiciens venus dans notre ville en 2002, le jeune Martin Conroy, atteint d’une grave maladie, nous a quittés ce 14 décembre.

L’OUtIL EN MAINL’UNION NATIONALE DES ASSOCIATIONS de l’OUTIL EN MAIN participe à TOP METIERS EDITION 2013 au CNIT à la Défense

durant 3 jours du jeudi 21 au samedi 23 février 2013 de 9h00 à 18h00Le CNIT, c’est le plus grand salon de l’emploi et de l’orien-tation destiné aux collégiens, lycéens et étudiants de 9 à 20 ans. Présente sur l’ensemble du

territoire français, l’Outil en Main se déploie en un réseau comptant près de 93 associations. Elle s’est spécialisée dans la transmission intergénérationnelle des savoir-faire artisanaux ; ainsi, elle s’attache à rapprocher des ouvriers et artisans qualifiés à la retraite et de jeunes (filles et garçons) de 9 à 14 ans, autour de la découverte et de l’initiation des métiers manuels et artisanaux. Le but est d’entre-tenir les liens intergénérationnels et de permettre la valorisation et la sauvegarde de ces savoir-faire, par le partage de connaissances et la transmission des métho-des et procédés aux nouvelles générations. Ces temps d’initiation permettent aux anciens professionnels de garder un pied dans la vie active, tout en transmettant leur passion pour leur activité ; les enfants de leur côté y trouvent épanouissement, goût du travail bien fait, maîtrise et dextérité, et se découvrent ainsi souvent de nouveaux talents ! La fondation d’entreprise Legallais a forgé depuis ses débuts un lien tout particulier avec l’Outil en Main, du fait de la proximité des activités de l’entreprise Legallais avec l’objet de l’association. La transmission des savoir-faire artisanaux, notamment dans les métiers du bâtiment, est en effet un des domai-nes d’action phares de la fondation ; le partenariat entre les deux structures est donc apparu comme une évidence ! La fondation soutient de ce fait régulièrement l’Outil en Main : Jean Paul TRIBAUDEAUT, Délégué Territorial de l’Outil en Main du Départemental de l’Oise.

MARCHé DE NOëLDimanche 16 décembre, la Balad’Irlandaise et le comité de jumelage, en partena-riat avec le comité des fêtes, proposaient le traditionnel Marché de Noël de notre ville. Les produits proposés étaient , cette année, d’une qualité exceptionnelle. Le public était au ren-dez-vous puisqu’en-viron 1500 person-nes s’y sont rendues dont beaucoup sont reparties avec des achats. Le stand « Info Point Euro-pe » a été particu-lièrement visité.

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71èME fÊtE DU VIN DE bOCkENHEIM

Une délégation de la ville de Grandvilliers, composée du Maire, M. Jacques Lar-cher et de son épouse, du président du Comité de Jumelage avec Bockenheim, M. M. Kehren et son épouse Gaétane (Secrétaire du Comité) accompagnés de membres du comité de jumelage La Balad’Irlandaise, le vice-président M. Chris-tian Levasseur, Brigitte son épouse, la trésorière Mme Laurence Retourné et son compagnon Eric, s’est rendue à la 71éme fête du vin de Bockenheim les 20 et 21 octobre derniers.Nous avons reçu, comme à l’accoutumée, un accueil chaleureux du Maire M. Kurt JANSON , de M. Wieland BENSS, adjoint, de son épouse Heike et de nos corres-pondants.

Au programme, nos hôtes nous ont proposé le samedi soir un concert rock, très bruyant sous le grand chapiteau.Nous avons été invités à une dégustation de vins à la vinothèque, puis avons pris un repas en commun à la maison du vin.Dimanche matin, avait lieu le concert de chorales au nombre de 4, surtout des chorales d’hommes, de 40 à 50 chanteurs, dont la chorale mixte de Bockenheim.Le dimanche après-midi dès 14 h 00 se tenait le grand défilé sous un beau soleil avec 8 fanfares et chars décorés sur les thèmes du vin, légumes, fleurs en nombre impressionnant tirés par une vingtaine de vieux tracteurs rénovés sans compter les plus modernes.Une quinzaine de reines du vin accompagnées de leurs dauphines défilaient dans des calèches tirées par de magnifiques attelages ou des voitures cabriolets alle-mandes et même françaises. Au 61ème rang figuraient, MM. Jacques Larcher et Kurt Janson, dans une calèche, accompagnés par deux charmantes reines du vin ; tous distribuaient des bonbons et du vin offert par les viticulteurs de Bockenheim et de sa région. Beaucoup de groupes à pied déguisés en paysans ou sorcières et même en champignons. Pour l’ensemble, il y avait des centaines de participants pour 75 groupes. Après un court séjour sous le grand chapiteau au son de la musique traditionnelle, notre délégation et le maire M. Kurt Janson ont été invités par M. Dieter Rösener, adjoint, pour le repas du dimanche soir dans une magnifique écurie aménagée en salle de restaurant.Nous sommes rentrés à Grandvilliers lundi matin en attendant notre retour à Boc-kenheim à la Pentecôte 2013 pour fêter les 30 ans de la création du jumelage.

Le Président, Michel KEHREN

ObJECtIf PHOtO gRANDVILLIERS

Le quatrième concours proposé au public sur le thème « Ponts et viaducs » a été un succès. 170 photos représentant des ouvrages de toute l’Europe (Allemagne, Irlande...) ont été soumises à l’appréciation du public et du jury professionnel. La dotation en prix était importante grâce aux commerçants de notre ville, puisqu’elle a permis à chaque participant de recevoir une récompense. Gérard Lefebvre, pho-tographe retraité de notre ville a déclaré : « Il y avait des photos quasi-profession-nelles sur le plan technique ».

Les gagnants sont : - Classement public : Elidie Defer, Joël Defer et Frédéric Pinglier- Classement du jury : Manuel Pereira, Frédéric Pinglier et Christophe Heux.On notait aussi la participation de jeunes, telle Myriam Dollershell qui a reçu le 8ème prix du public.

LE COMIté DES fÊtESHalloween est une des dernières manifestations proposée par le Comité de Fêtes de notre ville. Cette année, la fête a rassemblé une centaine d’enfants de notre ville pour un goûter. Pour des raisons techniques, il n’y avait pas de spectacle, ce qui

n’a pas empêché l’après-midi de se dérouler d’une manière festive, pour la plus grande joie des enfants.

LA SAINtE-CéCILELundi 20 novembre dernier, bien avant le lever du jour, de nombreux éleveurs de chevaux des races « Trait du Nord » ou « Boulonnais » s’installaient sur la place Halleur afin de préparer leurs bêtes pour les concours qui se sont déroulés tout au long de la matinée. La moitié des 80 chevaux présentés concouraient. Le jury était composé de spécialistes du sujet et de jeunes de la M.F.R de Songeons, venus spé-cialement pour l’occasion. Les prix du concours ont été remis par M. Jean-François Mancel, député de la circonscription, M. Jacques Larcher, maire et Patrick Heu, président du Comité de la Foire en prélude au repas offert aux éleveurs au restaurant l’Étoile. A titre indicatif, ces derniers considèrent l’élevage de chevaux tout comme les concours comme un loi-sir.Un nouveau succès pour les organisateurs et les éleveurs !

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A.C.A.I.P.L. A l’initiative du président de la CCIO, la fédération départementale des associations de commerçants de l’Oise s’est réunie début septembre dernier pour se réactiver et élire un nouveau bureau. M. Stéphane Louvigné, président de l’ACAIPL a été élu à ce poste. Le nouveau vice-président est M. Verfaillie, ancien dirigeant de plusieurs magasins « Leclerc ». M. Louvigné a indiqué dans son discours d’ouverture « avoir plein de choses à imaginer ».

Fin septembre l’association proposait « Arthur’s Day ‘s Festival in Grandvilliers» Le nom « Arthur’s day » est récent et a été créé pour promouvoir une marque de bière autour de concerts. Les opérations liées à cette manifestation étaient, comme en 2011, intégralement gérées par le pub New Grange. 21 groupes de musiciens s’y sont produits et 800 personnes environ ont fréquenté ce festival d’une durée de 3 jours.La quinzaine d’octobre a permis à 39 gagnants de se voir offrir une soirée « dîner-cabaret » sur le thème du rire. La soirée a eu lieu fin novembre en présence des commerçants participants et des gagnants accompagnés d’une personne de leur choix.Début novembre, une assemblée générale extraordinaire était réunie où S. Louvi-gné a proposé à ses adhérents présents un nouveau concept, imaginé par le club Win. Il s’agit de fidéliser les clients des petits commerces sous forme de loterie, de réductions, de bons d’achats et de cadeaux. Les clients intéressés pourront en plus bénéficier d’offres promotionnelles. Une dizaine de commerçants ont adhéré au projet et donné leur accord pour être équipés d’une tablette dès que l’opération commencera.Comme chaque année, depuis onze ans, a eu lieu le salon du Savoir-Faire et des Traditions durant le 3ème week-end du mois de novembre. Il a rassemblé 56 expo-sants et reçu 3800 visiteurs (selon les organisateurs).

gAC tENNIS, UNE SAISON ENORME !

Le 30 novembre dernier s’est tenue la 46ème assemblée générale ordinaire du club. Le président, Philippe Prieur, après avoir accueilli les adhérents et les person-nalités présentes (Jacques Larcher, maire de notre ville et ses adjoints, Joël Pa-tin conseiller général, Pierre Mouton et Jeannine Génin membres d’honneurs et Christophe Desmarest animateur sportif du Foyer de Vie de Frocourt), a passé la parole aux dirigeants du club Christine Têtu, Jean-Paul Coppi, Nicolas Weinachter et au responsable de l’école de tennis Olivier Têtu pour relater les animations et les événements sportifs de la saison 2012. Conclusion générale : le club vient sans doute de connaître l’une de ses meilleures saisons sportives.30 équipes ont évolué dans les différents championnats jeunes, seniors et vétérans avec en point d’orgue un titre régional pour l’équipe des 8 ans garçons et la mon-tée de l’équipe messieurs 35 + en pré-national. En individuel, le club a obtenu un titre de championne de Picardie pour Virginie Verschuere en + de 35, un titre de championne de l’Oise juniors pour Manon Prieur et un autre en 4ème série des 13/14 ans pour Pierre Versluys. On peut ajouter à cela 2 finales régionales toujours

pour Virginie Verschuere en 3ème série et en 75 ans et + pour Lucien Bellanger. Le club est donc en bonne santé ! Les comptes 2012 et le budget 2013, soumis aux voix, ont été adoptés. Le président remercie à ce sujet M. le Maire de Grandvilliers, le Conseil Général de l’Oise, la jeunesse et sport, la Ligue de Picardie et tous ceux qui ont participé à l’évolution du club. La saison a été exceptionnelle de par la motivation et la solidarité de l’équipe dirigeante, elle a été dynamique, impliquée et soudée ! Le club a reçu en janvier dernier pour la seconde année consécutive le 1er prix du «challenge du développement des clubs» attribué par la Ligue de Picardie et qui récompense sur des critères et un barème très précis le dynamisme des clubs. Depuis 10 ans, l’effectif du club est en progression constante. La saison 2012 s’achève avec 261 adhérents. Deux nouveaux assistants-moniteurs ont été formés en interne, onze nouveaux officiels de l’arbitrage sont à la disposition du club. L’action « tennis adapté » menée avec le Foyer de Vie de Frocourt a obtenu d’excellents résultats avec un résident finaliste du championnat de France, deux autres qui ont participé au tournoi interne des valides et l’organisation d’un tournoi de double mixte avec des équipes associant un résident et un membre du club. On peut féliciter Franck Féron l’entraîneur des résidents et organisateur de ces diverses actions. Le président s’estime satisfait de diriger un club qui va toujours de l’avant. Il reste néanmoins prudent car la saison débute avec une baisse nationale et ré-gionale des effectifs. Le club n’est pour l’instant pas touché. Il évoque quelques craintes avec notamment la réorientation de certaines aides du Conseil Général et l’état du court n°3 et de ses éclairages. Pour terminer, il donne deux chiffres à méditer : 56 c’est le nombre d’adhérents du club (sur 261) domiciliés à Grand-villiers. 40 le nombre de communes de la Picardie Verte ayant au mois un adhérent au club. Viennent ensuite les élections avec le renouvellement du tiers des membres et le remplacement de deux membres démissionnaires. Les membres sortant sont réélus. Fabienne Liévin et Virginie Verschuere y font leur entrée. Christine Têtu qui quitte le Comité et Monique Mollier qui arrête son activité de monitrice sont ensuite mises à l’honneur et reçoivent quelques cadeaux. Avant le verre de l’amitié Jacques Larcher et Joël Patin se sont félicités du dynamisme du club et vont tout faire pour que le court numéro 3 puisse être refait en 2013.

gROUPE DE VMEH DE gRANDVILLIERS

Nous faisons partie de l’Association VMEH : Visite des Malades dans les Établisse-ments Hospitaliers. Cette association humanitaire de proximité, apolitique et non confessionnelle est présente dans 84 départements et compte 8000 bénévoles.A Grandvilliers, nous sommes 6 bénévoles et nous assurons des visites au long séjour de l’hôpital local et auprès de quelques personnes de la maison de retraite deux après-midi par mois. Nous offrons notre temps, notre sourire, notre écoute aux personnes ainsi qu’à leur famille.Chaque visite est riche car différente. A chaque visite, nous rencontrons une per-sonne avec la vie qu’elle a eue en famille et dans la société. Le lien se fait par la parole ou parfois seulement par le regard ou par une simple pression de la main ou un jeu de dominos.Tout se fait dans la simplicité. Quelquefois, c’est un peu difficile mais ce n’est que du bonheur de voir apparaître un sourire sur les lèvres de la personne visitée ou d’entendre un « merci de votre visite » à la suite d’une rencontre.Nous essayons aussi d’agrémenter des moments particuliers ; nous offrons une carte pour l’anniversaire, un petit cadeau à Noël ou comme en 2011 un spectacle. Pour 2013, des projets sont à l’étude comme un moment musical au long séjour.

Anne Marie Thoer : déléguée du groupe

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NOOE fÊtE SES 10 ANS Le 27 novembre dernier, M. Jacques Larcher, maire de Grandvilliers, accueillait à l’espace socio-culturel, l’association NOOE qui recevait ses partenaires, ses usagers et ses salariés pour fêter les 10 ans de l’association. Une centaine de personnes avaient répondu à l’invitation.La manifestation a été co-animée par Mme Nauwynck, présidente des associations depuis leur création et M. Jean-Michel Bondu, directeur du Groupement Régional de l’Insertion par l’Économique en Picardie (GRIEP) autour de deux temps : le passé (de la création à aujourd’hui) et l’avenir (ouvrir des perspectives). Les interventions de Mmes Caroline Dejonghe (Conseil Régional de Picardie), Odile Lallement (directrice du Réseau Coup de Main et représentante de l’UDAIO) et Sabine BRETON, directrice de NOOE ont rappelé les travaux qui avaient menés à la création de l’association et retracé le travail accompli tant en faveur de l’insertion que du maintien à domicile avec la création en 2005 de l’association BIEN CHEZ SOI.MM. Trancart et Mullot, respectivement président des Communautés de Communes de la Picardie Verte et de Crévecœur-le-Grand, ont renouvelé leur soutien à l’as-sociation en rappelant que les actions menées sont essentielles pour nos territoires ruraux.Les interventions suivantes avaient vocation à élargir la réflexion pour envisager les 10 ans à venir. M. Mathieu Debeire a évoqué les enjeux de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) qui peut se définir comme une économie de proximité, an-crée sur un territoire, à l’écoute des besoins non satisfaits et innovante. La crise a d’ailleurs joué un rôle révélateur : l’ESS continue à créer des emplois (+6%) alors que les autres secteurs sont en baisse. Propos relayés ensuite par M. Thibaut Guyon (Institut GODIN) qui a fait une présentation des pratiques solidaires. Après le tirage d’une tombola solidaire où 5 salariées et usagers se sont vu remet-tre un lot issu de l’économie solidaire (produits locaux), les participants se sont retrouvés autour du verre de l’amitié.

P.V.g.N.Le samedi 29 septembre 2012, 65 concurrents ont participé au triathlon de la C.C.P.V organisé à Grandvilliers. Les agents intercommunaux de la piscine Océane, dirigés par Jacky Flandrin, chef de bassin des piscines de Grandvilliers et Formerie, soutenus par les bénévoles du club de la P.V.G.N (représentés par Stéphane Gos-son, Président du club), ont réalisé ensemble cette journée avec une organisation sans faille et dans une ambiance festive. Le triathlon est composé de trois disci-plines successives ; natation, cyclisme et course à pied. Un défi physique qu’ont

su relever tous les participants comme 6 résidents du foyer de vie de Frocourt, membres de la section « sport adapté » de la P.V.G.N, gérée par Valérie Faucheux, éducatrice sportive à la piscine de Grandvilliers. Les nageurs de la P.V.G.N. se sont imposés face à leurs concurrents du foyer de vie de Chépy, grâce notamment aux encouragements de leur entraîneur Valérie ainsi que ceux de leurs éducateurs Es-telle Callieret, Christelle Hiver et Christophe Desmarest. Au final, un podium était principalement composé de nageurs de la P.V.G.N. section « sport adapté » :1er Frédéric Piéciak, second : Olivier Rihet et troisième Michel Padé (Chepy) . Ensuite, les enfants âgés de 8 à 12 ans ont pris part à ce triathlon et parmi eux ,les compé-titeurs de la P.V.G.N ont réussi à prendre une dizaine de podiums . Cette rencontre a été un savant mélange de confrontation sportive et de convivialité. Les agents de la piscine Océane et le club P.V.G.N vous attendent nombreux pour la session 2013 du triathlon de la C.C.P.V. Début novembre, les nageurs du Foyer de Vie de Frocourt affrontaient leurs collègues de Chepy, Vexin et Foucarmont et se sont dépassés pour obtenir plusieurs médailles. Mi-novembre, le club a participé aux championnats de France interclubs en alignant 70 nageurs qui, grâce à leur esprit de compétition, ont permis au club de se retrouver 4ème au niveau régional, contre

8ème l’an passé. Le week-end suivant s’est déroulé le 3ème trophée de Picardie (12 clubs picards, 180 participants). Là encore, la P.V.G.N a raflé le maximum de podiums. Neuf nageuses ont participé aux championnats de l’Oise, fin novembre, et ont permis au club de se classer 1er du département.

ROtARY CLUbFin novembre, l’association, présidée par M. Georges Dengreville, proposait en la salle des fêtes de notre ville, un concert de cors de chasse avec le groupe « les Trompes du Val de Selle ». Le public, venu nombreux, a apprécié cette musique hors du commun plûtot confidentielle. Les profits du concert sont reversés à l’asso-ciation « Neurofibromatoses et Rechlinghausen ».Dès à présent, vous pouvez réserver votre soirée du lundi 18 mars 2013. En effet, le Rotary a réussi à décider Les Petits Chanteurs à la Croix de Bois à venir se produire dans notre ville, plus précisément en l’église Saint-Gilles. Le concert commencera à 20 h 30 précises. Les places seront en vente chez M. Paul Magny, agence AVIVA, 5, rue du Général-Leclerc à Grandvilliers à partir de début janvier (plus d’informations dans les infos de la ville de février et mars).Tarif adultes : 20 € et gratuit pour les enfants de moins de 15 ans accompagnés des parents.Les profits seront reversés à l’asso-ciation Neurofibro-matoses et Rec-klinghausen, dont le nom est tiré de celui de deux mala-dies orphelines.

tELEtHON 2012Les activités du Téléthon ont débuté le 30 novembre avec une soirée Country. Le 8 décembre, commençait la journée phare de la manifestation : tournoi de ping-pong par le Judo-Club, marche par la Gymnastique Volontaire, VTThlon (randonnée en VTT) par Grandvilliers Sports Loisirs, concours de tir à la carabine par la Société de Chasse, vente d’objets en tricot par l’instance de gérontologie, bûches allumées par les Scouts, vin chaud et vente de peluches par l’amicale des sapeurs-pompiers, pesée de la dinde par le Rotary Club, du filet garni par le Comité de Jumelage et d’objets de Noël par la mini-entreprise et le F.S.E du Collège F. Buisson (l’équipe était encadrée par Mme N. Gallet). L’après-midi avait lieu une démonstration de zumba, proposée par la Gymnastique Volontaire et une désincarcération de véhi-cule accidenté par l’équipe du Centre de Secours. Certaines associations ont pré-féré faire un don. Le 6 janvier prochain aura lieu un tournoi de football proposé par le GAC Foot, dont les profits iront à l’AFM. L’équipe responsable du Téléthon 2012 remercie toutes les associations, l’équipe de la Piscine Océane, le salon de coiffure Oxygène, Resto Doner Burger qui ont participé activement au Téléthon, les habitants de Grandvilliers et du canton qui ont donné à l’AFM. Il n’est pas trop tard pour faire un don que vous pourrez déposer chez ces deux commerçants jusqu’au 8 janvier 2013.

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SOUVENIRSDE L’EXODE DE L’ANNéE 1940

En mai 1940, j’étais élève à l’école normale d’instituteurs de Beauvais, en deuxième année. Je passais les vacances et les congés de fin de semaine chez mes grands-parents maternels, à Grandvilliers. Mon grand-père exer-çait les fonctions d’appariteur et ma grand-mère, de concierge de l’hôtel de ville.Cet édifice municipal comprenait un rez-de-chaussée et deux étages. Il était situé au centre de la ville et séparé de l’église par une ruelle. Mes grands-parents occupaient le logement de fonction, au rez-de-chaussée. Ma sœur Jeannine, à l’époque âgée de seize ans et demi, habitait avec eux.L’entrée en guerre de la France, le 3 septembre 1939, n’avait en rien chan-gé notre existence.Brusquement, à partir du 14 mai 1940, les événements allaient se préci-piter.Voici le récit de ce que j’ai vécu alors.

Vendredi 10 mai 1940 : Dutel, le surveillant, ancien élève de l’ École Nor-male, traverse le dortoir et nous invite de sa forte voix à nous lever. J’ouvre les yeux et de la fenêtre de mon box, j’aperçois le ciel tout bleu.Après les journées nuageuses et pluvieuses du début du printemps, le beau temps s’installe enfin. Voilà qui est réjouissant pour les petites vacances de Pentecôte qui débutent le lendemain samedi à midi et se terminent le jeudi soir suivant.Le début de matinée se déroule normalement. Toilette rapide à l’eau froide (l’école n’a pas de chauffage central), étude de six à sept heures, petit dé-jeuner puis travaux d’entretien (je suis chargé du balayage du dortoir).Un peu avant 8 heures et l’entrée en salle de classe, une rumeur court dans le couloir « les allemands ont envahi la Hollande, la Belgique et le Luxem-bourg et leur aviation a bombardé de nombreux aérodromes militaires en France ». Ainsi, l’offensive ennemie, attendue depuis plusieurs mois, est enfin déclenchée. Les commentaires vont de la confiance à l’inquiétude. Nous entrons dans les classes avec plus d’une demi-heure de retard et les cours sont suivis avec peu d’attention. A chaque récréation, nous partons en quête de nouvelles.Le lendemain, après les cours du matin et le déjeuner, je rentre à Grand-villiers par le chemin de fer. Je trouve la petite ville très calme ; peu de voitures circulent ; de rares passants dans les rues. Rien ne laisse penser à la gravité des événements qui se déroulent à 200 ou 300 km au nord-est.Dimanche 12 mai, jour de la Pentecôte. Le temps est toujours beau mais, sauf le matin, à la sortie de la messe, peu d’animation sur la place et dans les rues. Les nouvelles diffusées par la radio sont rassurantes ; cependant une certaine anxiété succède parfois à l’optimisme.Le lendemain, lundi, dans l’après-midi, quelques automobiles chargées de valises sur les toits, immatriculées en Belgique et dans les Ardennes, traver-sent la ville, venant d’Amiens et se dirigeant vers Beauvais. Les jours sui-vants, le flot augmente d’intensité ; des véhicules de plus en plus nombreux

fuient la zone des combats. L’inquiétude de la population grandit malgré les communiqués rassurants des armées.Jeudi, dans la soirée, je rentre à l’école. Le lendemain, mes camarades et moi assistons, dans l’après-midi, au cours de préparation militaire supé-rieure sous l’autorité d’un capitaine de réserve, ancien combattant de la guerre de 1914-1918. D’entrée, il nous annonce que les Allemands ont pris la ville de Montcornet et nous demande de tenir secrète cette infor-mation. Nous consultons la carte et, ainsi, nous constatons que les troupes ennemies ont franchi la Meuse. Après dîner, vers vingt et une heures, je « fais » le mur qui longe la ruelle Binet et me rends place Jeanne-Hachette ; la place est quasi-déserte ; cependant quelques soldats en uniforme bleu ou kaki, musette et masque à gaz au dos, sans arme, la traverse en hâte. Je m’interroge « D’où viennent-ils ? Où vont-ils ? » .Au courrier de samedi, je reçois une carte postale de mon père m’apprenant qu’il a dû, sur ordre, quitter son poste de receveur des postes à Cartigny, pour se mettre à la disposition des postes à Alençon et qu’il a trouvé un domicile provisoire dans le village de Hauterive, à sept kilomètres environ de la ville.Dimanche 19 mai, nous sommes en salle d’étude. Vers 10 heures, deux militaires, un officier et un sous-officier, pénètrent dans la cours d’honneur et se dirigent vers le bureau du directeur. Peu après, tous trois visitent l’établissement. Vers onze heures, le directeur nous annonce que l’École est réquisitionnée par l’armée et que nous devons la quitter après le déjeuner.Nous faisons nos valises en hâte et dans le brouhaha de conversations fort animées.Après le repas, je quitte l’école, deux lourdes valises sur ma bicyclette. En compagnie de deux camarades, je me dirige vers la gare. Une foule de réfugiés, chargés de bagages de toutes sortes, se presse dans la large rue qui mène à la gare et dans le square. Impossible de se frayer un chemin. Je laisse mes valises en garde à mes camarades et rejoins l’école pour y garer ma bicyclette ; je retrouve ensuite mes amis.Progressivement, nous nous faufilons dans la foule et parvenons dans la gare. Il nous faut attendre jusqu’en fin d’après-midi pour monter dans un train de voyageurs en direction de Grandvilliers, alors que, dans l’autre sens, de nombreux convois de réfugiés traversent la gare se dirigeant vers Paris. Le train roule lentement et s’arrête non seulement dans toutes les gares mais aussi en pleine campagne.

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De temps en temps, on entend les vrombissements d’avions et parfois des détonations. Nous arrivons à Grandvilliers à la nuit tombante. De nom-breux soldats et des réfugiés, surtout des femmes et des enfants, errent dans la ville à la recherche d’un abri pour la nuit.Le lendemain matin, je me rends à Beauvais par le chemin de fer. Je re-trouve ma bicyclette dans le garage de l’école encore déserte et rentre à Grandvilliers à toutes pédales. En route, je croise de nombreux véhicules, automobiles, camions et charrettes tirées par des chevaux, des personnes à pied, ou à bicyclette, toutes lourdement chargées. Heureusement, le temps est magnifique ; on se croirait en plein été.

En début d’après-midi, la nouvelle de l’entrée des troupes allemandes à Amiens se répand dans la ville et l’inquiétude gagne la population.De nombreux habitants se préparent à fuir, craignant d’éventuelles exac-tions des Allemands. Vers 17 heures, M. Perrin, directeur de l’école de garçons, dont j’ai été l’élève, vient me trouver à l’ hôtel de ville. Il me pro-pose de partir en compagnie de ma sœur Jeannine et de sa fille Suzette, tous trois à bicyclette ; il nous suivra en automobile avec Mme Perrin, son fils Georges et son beau-père, M. Warmé.

Cette proposition me trouble car, ainsi, il me faudrait quitter mes grands-parents au moment de tous les périls. Mais je redoute le sort que les ennemis nous réserveraient à ma sœur et à moi-même, me rappelant les récits des conditions particulièrement difficiles dont souffrirent les popu-lations des pays occupés en 1914-1918.Après avoir bien hésité et consulté mes grands-parents, j’accepte. Nous préparons une valise de linge et de vêtements que nous fixons sur le porte-bagages de ma bicyclette.Nous quittons Grandvilliers vers 18 heures, en direction de Feuquières où nous obliquons comme prévu vers Thérines. Après ce village, nous enten-dons des détonations, au loin. La voiture de M. Perrin nous dépasse et s’arrête. M. Perrin me paraît affolé. Il m’annonce qu’il emmène Suzette dans sa voiture et fixe sa bicyclette sur le toit ; quant à Jeannine et moi il nous invite à continuer le voyage, toujours à bicyclette, et nous donne rendez-vous pour le lendemain après-midi, chez M. Lasoeur, directeur de l’école de garçons de Saint-André-de-l’Eure, à 15 kilomètres environ au sud d’ Évreux.Jeannine et moi roulons désormais seuls. A la sortie de Gournay-en-Bray, mêlés à de nombreux réfugiés, nous observons le bombardement de la gare. C’est la première fois que nous assistons à un tel spectacle. A la nuit tombante, nous décidons de faire étape dans le village de Bosc-Hyons. Nous avons faim et soif. Malheureusement, le village est envahi par de très nombreux fuyards. Il n’y a plus une seule place vacante chez les habi-tants pour se loger ; plus de nourriture ni de boisson non plus. Nous nous contentons d’un morceau de pain sec et de quelques verres d’eau.Nous passons la nuit, couchés habillés sur la paille dans une grange. Malgré ces conditions fort inconfortables, nous dormons quelques heures, vaincus par la fatigue.Mardi 21 mai, au petit jour, sans avoir pu faire toilette ni déjeuner, nous reprenons la route. De nombreuses personnes, à pied ou à bicyclette, chargées de valises et de sacs divers, des chariots tirés par des chevaux, des automobiles occupent la chaussée.Le flot s’écoule lentement.

Nous nous frayons un chemin dans cette cohue, non sans difficulté. En fin de matinée, nous arrivons à Puchay. Nous nous rendons chez une tante de Mme Ternisien, notre voisine de Grandvilliers qui nous avait donné cette adresse. Après nous être fait connaître et raconter notre histoire, elle nous sert un copieux repas.En fin d’après-midi, nous arrivons à Saint-André-de- l’Eure, bien fati-gués. Nous sommes accueillis par M. et Mme Lasoeur et la famille Perrin ; cette dernière part quelque temps après pour se rendre dans la région lyonnaise.Au cours du dîner, nous faisons connaissance avec les Lasoeur. Ils sont âgés d’une cinquantaine d’années et n’ont pas d’enfant. M. Lasoeur di-rige l’école de garçons et Mme Lasoeur « tient » une modeste boutique de modiste sur la place principale.Après la classe, M. Lasoeur s’occupe, avec d’autres personnes, du centre d’accueil des réfugiés ; il s’agit de nourrir des centaines de personnes et de leur trouver un gîte pour la nuit ; la salle des fêtes, puis les écoles, sont transformées en dortoir. J’aide M. Lasoeur autant que je peux.Jeannine passe son temps à la boutique en compagnie de Mme Lasoeur. Ainsi, nous avons trouvé un refuge confortable chez des gens charitables et désintéressés.La T.S.F (ainsi appelait-on à l’époque la radio) et les journaux nous ap-prennent que le front est stabilisé le long de la Somme. Grandvilliers n’est donc pas occupée par l’armée allemande.Inquiet du sort de mes grands-parents, je décide de regagner Grand-villiers malgré les conseils de prudence de M. Lasoeur. Jeannine restera à Saint-André.Le samedi 25 mai, de bonne heure, j’enfourche ma bicyclette et, à vive allure, je parcours les 118 kilomètres qui mènent à Grandvilliers où j’ar-rive vers onze heures.La ville est quasi déserte ; pourtant elle n’a encore subi aucun bombar-dement. Des véhicules militaires la traversent ; la plupart se dirigent vers Poix, en direction de la Somme.Le logement de fonction de mes grands-parents à l’hôtel de ville est fermé à clef et je ne peux y pénétrer. Mes grands-parents ont quitté la ville et trouvé refuge je ne sais où. Les rares habitants que je rencontre ignorent tout de leur sort.Je rends visite à Mme Delhôtel, à son domicile près de l’école des garçons, afin d’avoir quelques nouvelles. Elle m’invite à déjeuner, ce que j’accepte avec reconnaissance, d’autant plus qu’il est presque impossible de trouver à se nourrir ; les boulangeries et magasins sont fermés.L’après-midi, je rejoins Saint-André avec un arrêt à Puchay. Ainsi , j’ai parcouru plus de 200 kilomètres dans la journée. Il faut dire que j’avais

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presque 18 ans et que je ne manquais pas d’entraînement.Mon séjour chez les Lasoeur se prolonge jusqu’au 28 mai. Le front est toujours fixé sur la Somme pendant que se déroule la bataille autour de Dunkerque.Le mercredi 29 mai, je retourne à Grandvilliers, à bicyclette bien entendu.Et là surprise, je retrouve mes grands-parents qui ont fui à pied jusqu’à Co-lagnie, hameau situé près de Saint-Arnoult, à une douzaine de kilomètres, puis sont rentrés quelques jours plus tard. Quelques habitants sont revenus aussi. Mais la plupart des boutiques restent fermées et le problème de ravitaillement se pose avec acuité.Jour et nuit, de nombreux véhicules militaires, camions, chenillettes, chars traversent la ville et se dirigent vers Poix et Aumale. Quelques journaux nous apprennent que les armées anglaise et française, isolées au nord de la Somme, se replient vers Dunkerque et tentent de franchir le Pas-de-Calais pour gagner la côte anglaise.Les écoles sont occupées par des dizaines de réfugiés de tous âges, surtout des femmes, des enfants et des vieillards ; ce sont de pauvres gens ne disposant pas de véhicules pour fuir plus loin. Ils couchent sur la paille dans les classes.L’odeur y est insupportable.La nourriture manque.Des vieillards et des bébés meurent chaque jour. Ils sont inhumés dans le

cimetière sans cérémonie, sous la conduite de mon grand-père.Parfois, des avions allemands survolent la ville. Nous nous réfugions dans la cave de l’hôtel de ville en compagnie des gens de passage ou du voisi-nage.Un après-midi, des bombes explosent à proximité. Le sol tremble, et je me demande si la voûte de la cave tiendra.Les conversations ont cessé et la peur se lit sur les visages.Le bombardement ne dure que quelques instants. Nous remontons dans la rue et constatons les dégâts. Plusieurs immeubles de la rue de Beauvais et de la place Barbier sont éventrés ; des débris divers jonchent la chaussée creusée de nombreux trous. Des fils électriques pendent des poteaux ; des canalisations d’eau sont percées. Bientôt, le courant électrique et l’eau ne sont plus distribués. Dès lors, cha-que matin, un camion militaire apporte un tonneau d’eau et du pain, à l’hôtel de ville. Les rares habitants y viennent se ravitailler. Fin mai ou début juin (je ne me rappelle plus la date exacte), M. Gratien,

cultivateur à Rieux, hameau situé à 4 kilomètres de Grandvilliers, vient me trouver à l’hôtel de ville et m’apprend que mes grands-parents paternels, réfugiés dans sa ferme, demandent à me voir.A bicyclette, je me rends à Rieux. Dans une grange, parmi de nombreux habitants de Beaucourt-en-Santerre, je rencontre mon grand-père Paul et ma grand-mère Marie-Hélène, ma tante Suzanne et mes cousins. Je ne les ai pas vus depuis plusieurs années.Mon grand-père, âgé de quatre-vingts ans, est aveugle. Ma grand-mère, soixante-dix huit ans, paraît encore alerte. Tous m’embrassent chaleureu-sement.A Rieux, il n’y a aucun commerçant. Aussi, je retourne à Grandvilliers à la quête aux provisions.Ma grand-mère maternelle puise dans ses réserves et je rapporte à Rieux des paquets de sucre, de café et des boîtes de conserves. Je passe un long moment à m’entretenir avec mes grands-parents.C’est la dernière fois que je les vois ; ils seront légèrement blessés quelques jours plus tard ; assis dans un chariot, ils seront touchés par quelques éclats de bombes. Ils décéderont, l’un le 11 janvier et l’autre le 30 mars suivant.

Le 2 ou 3 juin, la bataille de Dunkerque est terminée. Bien que plus de 300.000 hommes aient pu échapper à l’ennemi, abandonnant armes et véhicules, je comprends que c’est un grave désastre et que les allemands attaqueront probablement le long de la Somme dans peu de temps.Mercredi 5 juin, au lever du jour, de nombreux avions allemands survolent la ville et les environs, dans un ciel sans nuage. On entend au loin des explosions et des rafales de détonations. Pas de doute : l’offensive attendue est déclenchée. A plusieurs reprises, nous descendons dans la cave. Nous passons la journée dans une attente anxieuse.J’interroge des soldats de passage ; les renseignements sont contradictoi-res.Toute la nuit, on entend le passage de nombreux véhicules, des chars no-tamment, reconnaissables au bruit de ferraille de leurs chenilles.Le lendemain matin, aucune accalmie. Les camions, chenillettes, automi-trailleuses et chars traversent la ville, en direction de Poix.Le bruit de la bataille se rapproche.L’après-midi, des soldats armés ou non, à bord de camions ou à pied, filent vers Beauvais. Bientôt, le flot grossit. Cela ressemble de plus en plus à une débâcle.Les quelques habitants qui restaient encore dans la ville s’enfuient.Mes grands-parents et moi nous interrogeons sur la conduite à tenir.

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Vers dix-sept heures, sur la place, je rencontre le Dr De Saint-Fuscien, conseiller général. Il me dit que les allemands avancent rapidement et ne tarderont pas à atteindre Grandvilliers.Il me conseille de partir avec mes grands-parents vers Saint-Samson-la-Poterie où, pense-t-il, des autocars pourront nous évacuer.Nous chargeons une charrette à deux roues que mon grand-père s’est procurée je ne sais où, de valises bourrées de linge et de vêtements, de matelas et des deux bicyclettes.Mon grand-père, très robuste encore malgré ses soixante ans, s’installe entre les brancards, ma grand-mère et moi poussons derrière. Nous nous dirigeons vers Feuquières où nous arrivons en début de soirée.Nous demandons l’hospitalité à la famille Leroy qui habite à l’entrée du village. Mes grands-parents connaissent Mme Leroy, originaire comme eux du village de Paillart. Aussi sommes-nous accueillis chaleureuse-ment.Vendredi 7 juin, très tôt, nous quittons la famille Leroy qui, elle aussi, fait ses préparatifs de départ. Le temps est toujours magnifique.Au centre de Feuquières, c’est une cohue indescriptible. Une foule de ré-fugiés et de soldats en déroute venant de Sarcus et de Formerie, essaie de se frayer un chemin parmi des chariots hippomobiles et les véhicules militaires de toutes sortes. Elle se dirige vers Beauvais ou Saint-Arnoult.Nous réussissons difficilement à gagner le village de Saint-Arnoult. A la sortie, au sommet de la côte, nous sommes surpris par la bataille qui fait rage ; vacarme des canonnades, explosions et mitraillages plus ou moins proches. Des avions allemands volant à basse altitude nous surprennent dans notre fuite.Tous se jettent dans le fossé qui borde la route.Des rafales de mitrailleuses claquent.A chaque accalmie, nous reprenons la charrette et, à grands pas, nous nous éloignons de cet enfer.Enfin, nous arrivons sains et saufs à Campeaux, vers dix heures. Il n’est pas question d’aller plus loin : le danger est trop grand ! Nous cherchons un abri que nous trouvons dans une maison de la rue qui mène à Erne-mont-Boutavent, maison habitée par deux vieillards, M. et Mme Gy dont le fils tient une chapellerie à Grandvilliers, en face de l’hôtel de ville.La bataille continue. Nous descendons dans le cellier pensant y être plus en sécurité. Nous nous restaurons tant bien que mal.Vers une heure, un camion militaire avec cinq ou six soldats à bord, armé d’une mitrailleuse, se gare dans la cour, sous les branchages d’un arbre. Parfois, le mitrailleur tire une rafale en direction d’avions. Je crains une ri-poste qui, heureusement, ne vient pas. L’attente me paraît interminable.Vers quatorze heures, le vacarme des explosions et mitraillages diminue d’intensité. Les soldats montent dans le camion qui se prépare à partir. Je demande au sous-officier qui commande le groupe de m’emmener avec ses hommes, ce qu’il refuse. Le camion s’éloigne. Je pars alors en recon-naissance vers le centre du village.Au loin, sur la route de Formerie, j’aperçois des side-cars et des automi-trailleuses qui s’approchent lentement du village.Je cours à la maison et déclare à mes grands-parents que les allemands arrivent et que je ne veux pas être leur prisonnier.Ma grand-mère me donne soixante-dix francs, somme importante à l’époque. J’entasse du linge de corps dans une musette que j’endosse. J’embrasse mes grands-parents ! J’enfourche ma bicyclette et, à toutes pédales, je file en direction de Saint-Samson-la-Poterie.La rue est déserte et, malgré de nombreux virages, j’ai vite traversé le

village. Sur la route, pas une personne, pas un véhicule. Je roule aussi vite que je peux, traverse les villages de Saint-Samson et Villers-Vermont sans rencontrer âme qui vive.Un peu avant Bazancourt, je croise deux automitrailleuses françaises qui, à grande vitesse, vont à la rencontre de l’ennemi.Après Bazancourt, j’aperçois au loin d’énormes colonnes de fumée. J’arrive à Gournay-en-Bray. L’incendie ravage le centre de la ville.Une immense cohue de véhicules, de soldats à pied ou à cheval, de civils tirant brouette ou charrette, bien chargée, femmes, enfants et vieillards à pied ou juchés sur des chariots tirés par des chevaux, contourne la ville par le boulevard extérieur.La chaleur est écrasante.J’ai grand soif et demande à boire à un soldat qui me tend sa gourde. Je me désaltère d’une eau tiède.La foule progresse à la vitesse d’un piéton. Impossible pour les véhicules de se frayer un chemin. Il faut suivre à petite vitesse.A bicyclette, je parviens à me faufiler. Le flot s’écoule sur les routes de Rouen et des Andelys. Je choisis la direction des Andelys en vue de gagner Saint-André.A une dizaine de kilomètres de Gournay, la foule s’éclaircit peu à peu.J’arrive à Puchay vers quinze ou seize heures.Au centre du village, je rencontre M. Marchini, un habitant de Grand-villiers ; c’est un homme d’origine italienne, âgé d’une cinquantaine d’années. Lui aussi a fui à bicyclette. Nous décidons de faire route de compagnie.

René THORY Suite dans le prochain numéro

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La foire de Ste Cécile Le 11 Novembre

Le Théâtre de l’Orage Les 10 ans de Nooe

Les pompiers au Téléthon Les Tréteaux de France

Les travaux Soirée Rotary