Magazine Maisons Créoles N°101 Martinique
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NOVEMBRE/DÉCEMBRE 2015 | BIMESTRIEL GRATUIT GUADELOUPE # 101
Champagne… !Maison de Rêve à Bali Spa & Jacuzzi
MAISONS CREOLES
magazine
NOVEMBRE/DÉCEMBRE 2015 | BIMESTRIEL GRATUIT MARTINIQUE # 101
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4 • MARTINIQUE #100
Maisons créoles magazineISSN : 1635-298X
Edité par Sarl TOTEM Communication (Guadeloupe / Martinique /Guyane)Centre commercial Le PAVILLONZ.I. de Jarry / 97 122 Baie-MahaultT. 05 90 38 40 31 / F. 05 90 38 40 [email protected]
Edité par SAS TOTEM Réunion76 bis rue Labourdonnais 97 400 Saint-DenisTel. 02 62 21 19 09 / Fax 02 62 41 24 [email protected]
Président / Directeur de la publicationPatrick de LARROCHE
ImpressionGuadeloupe, Martinique : Rotocobrhi Réunion : Caractère Ltée (Ile Maurice)
Direction artistique et PAOFred Naoum
Contributeurs : Corinne DAUNAR - Christine MOREL Jessica LEBRAT - Angel ST-BENOIT Shutterstock - Simax Communication
Régies publicitaires
MARTINIQUEImmeuble La Yole Etang Z’Abricot Pointe des Grives97 200 Fort de FranceT. 05 96 77 49 89 / F. 05 96 63 61 [email protected] DESIR : 0696 40 05 27Béatrice PHALANSTÈRE : 0696 27 91 41
GUADELOUPECentre commercial Le PAVILLONZ.I. de Jarry / 97 122 Baie-MahaultT. 05 90 38 40 31 / F. 05 90 38 40 [email protected] LEGRAND : 0690 40 61 82Alice ROY : 0690 76 58 28
RÉUNION 76 bis rue Labourdonnais 97 400 Saint-DenisTel. 02 62 21 19 09 / Fax 02 62 41 24 [email protected] Emmanuelle DELCLUZE : 06 92 67 77 96 Muriel MIREUR : 06 92 60 01 16
WEB
www.maisonscreoles.net
facebook.com/MaisonsCreoles
Tous droits de reproduction même partiels
par quelque procédé que ce soit, des textes
et illustrations, sont réservés pour tous pays.
Les informations données sont à titre
rédactionnel et ne sauraient engager la
responsabilité de l’éditeur, par erreurs ou
omissions. Les documents rédactionnels
ne sont pas renvoyés. Tous les documents
photographiques fournis sont libres de droits
et publiés sous la responsabilité unique de
celui qui les adresse à la rédaction. Toute
éventuelle réclamation ne saurait en aucun
cas engager la responsabilité de l’éditeur.
Alors que l’Europe est entrée de plain-pied dans les frimas de l’hiver,
chez nous, nous passerons les Fêtes de fin d’année sous la douce
chaleur des tropiques. Quel bonheur !
C’est peut être le moment de céder à la grande mode des spas et autres
jacuzzis. C’est l’objet de notre premier dossier.
Traditionnellement, la fin d’année est souvent l’occasion d’entamer
des travaux dans la maison : un bon coup de peinture par exemple ou
l’aménagement d’un dressing. Nous vous proposons deux dossiers qui
vous aideront dans ces projets.
Côté voyage et inspiration nous vous emportons à Bali pour y découvrir
une fabuleuse villa en bordure des rizières, ainsi que notre hôtel
« coup de cœur » à la Barbade, à l’architecture typiquement coloniale.
Bonne lecture à toutes et à tous
La rédaction
EDITO
6 • MARTINIQUE #100
PEINTURES EXTÉRIEURES 49
SOMMAIRE 10 1
Art de vivre
Inspiration
Dossier/Conseil
HÔTEL DE RÊVE 32 Clobbers Cove à la Barbade
BIEN ÊTRE 68
MAISONS CRéOLES Magazine NOVEMBRE/DéCEMBRE 2015 / éDITION : MARTINIQUE
MAISON DE RÊVE 20 Escapade à Bali
PATRIMOINE 9 Saint Pierre la théâtrale
ART & COMMUNE 17 Les Géants des Trois-Îlets
SPA ET JACUzzI 38
LES RANGEMENTS 55
PORTRAIT 13 Cathy MELIN ECLAIRAGE
LES LEDS 44
OBJETS INSOLITES 62SHOPPING 63 CAVE 70 RECETTES 73
MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 7
8 • MARTINIQUE #100
MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 9
PATR I MOINE
Le Tout-Saint-Pierre se pres-
sait aux devants de ce fa-
meux « chaperon rouge »,
dans lequel les Girondins en
villégiature reconnaissaient
non sans raison les lignes
élégantes du grand théâtre
de Bordeaux, et s’épanouis-
sait dans le jeu mondain des
atours et des festivités. Im-
possible de ne pas se lais-
ser happer par la vague de
folie qui submerge alors toute
la société pierrotine, entre les
vendeuses de pistaches, de bon-
bons et d’oranges les troupes de
passage et le brouhaha général
qui descendait des planchers en
biais réservés au petit peuple.
COMME UN GOûT DE RÉPÉTITION GÉNÉRALEImaginé dès la fin du XVIIIe, le
premier costume du théâtre est
révélé au public en 1786, et il
porte sur sa scène des oeuvres
de Beaumarchais, Bouilly ou
Sedaine. Drapé de longues ten-
tures rouges, illuminé par de
lourds lustres, l’espace intérieur est
malicieusement agencé pour pro-
fiter au mieux de la topographie du
Les mille pièces de Saint-Pierre la théâtrale
Texte Corine Daunar
Avec nos remerciements à la fondation Clément pour
son crédit photos Loïs Hayot.
Il est le cœur et l’âme de la ville, l’expiation même d’une cité de passions et en ébullition. Au théâtre de la Grand-Rue du quartier du Fort de Saint-Pierre, tout se joue, et la comédie se prolonge jusque dans la rue, évolue, se transforme, du drame historique redevenant vaudeville du quotidien pierrotin. À l’époque, le spectacle est autant à l’intérieur de ce fleuron, juché entre l’école pour filles et la prison, qu’aux abords de son parvis.
10 • MARTINIQUE #100
terrain et proposer aux Martiniquais
des pièces d’envergure. L’ingénierie
des décors est un spectacle en elle-
même, pour lequel d’agiles marins
s’agitent autour de grands gouver-
nails de contrôle. Luxueux, ce premier
théâtre pouvait parait-il se targuer de
mettre à disposition des badauds un
point de restauration, des bains et des
salons de conversation. Il aurait même
été l’un des premiers bâtiments de la
ville à recevoir l’électricité, tandis que
l’on raconte que ses oeuvres chan-
tées les plus chatoyantes venaient
divertir les prisonniers des geôles
toutes proches.
Détruit une première fois par le
violent cyclone de 1813, il renait de
ses cendres et se fait italien, ouvrant
ses portes en grande pompe en 1817.
Très clairement influencé par l’art
italien, il est agrémenté d’ un accès
magistral aux lourdes arcades de sa
façade, à partir d’un escalier double
et gonflé d’une longue rambarde en
fer forgé.
Le drame comme moteurDans ces murs, si les marqueurs so-
ciaux restent prééminents, du par-
terre mulâtre aux loges des blancs
créoles et paradis nègre, c’est éga-
lement l’histoire même de la métro-
pole qui s’y reproduit. Quid de cette
cocarde tricolore, fièrement arborée
un soir de 1789, et qui a déchainé
les passions entre royalistes et pa-
triotes, à l’origine d’un long et tumul-
tueux grondement communautaire.
Si la politique s’est installée au cœur
de l’odéon, les prétentions d’une
révolution sociale s’affirment tout
autant. À l’occasion d’une réouver-
ture en 1836, après les dégâts infli-
gés par l’ouragan de 1831, son direc-
teur, M. Charvet propose de rendre
accessible le théâtre à l’ensemble
de la population, et qui voit alors
les noirs et les blancs se mélanger.
Au cœur du bâtiment, se retrouve
aussi la genèse d’une identité créole
et martiniquaise. Au contact des
œuvres du vieux continent, les po-
pulations esclaves et métisses ré-
inventent les genres et participent
de l’émergence des musiques et
danses créoles.
Les plus belles pièces continuent
alors de s’y représenter, des étoiles
antillaises, à l’instar du Prince de
Modène ou la Martinique en 1748,
aux opéras européens. Il se fait
même agora et devient le théâtre
de vifs débats, catharsis obligée de
la période post-abolition. Il tire de
nouveau sa révérence en 1891, for-
tement endommagé par les aléas,
et reparait, plus scintillant que ja-
mais, pour un dernier et exception-
nel rappel. La saison de l’an 1900
est brillante, proposant aux habitués
et nouveaux enchantés La Traviata,
Faust, Mamz’elle Nitouche ou Les
deux gosses. Pourtant plébiscitée
par tous, l’institution est contrainte
de fermer ses portes une année
plus tard, sous le poids des dettes
et des grands travaux engagés pour
sa réhabilitation. Pour autant, per-
sonne ne doute de sa réouverture
prochaine et de l’arrivée d’un finan-
cier bien avisé. C’était sans compter
sur le destin facétieux, qui impose
à cette tragicomédie un final bien
violent, celui de l’éruption de la Pelée
un certain 8 mai 1902.
Elle s’était endormie un an avant
que la belle Saint-Pierre ne s’es-
quive pour quelque temps, fou-
droyée qu’elle fut par la montagne
colérique, et son contour s’est effacé
sous un ultime “tomber de rideau”
de cendres. Une prodigieuse fin
pour cet acteur émérite, qui a jamais
laissera sa trace au cœur de la Saint-
Pierre renaissante.
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12 • MARTINIQUE #100
MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 13
Au mitan du jour, Cathy appa-
rait entre deux toiles colorées
une tasse de café à la main.
Elle caresse du regard son jar-
din tropical, se saisit d’un pin-
ceau, se penche sur sa table
de travail et y ébauche un
croton. Autour d’elle flottent
quelques notes de piano.... un
gros matou gris traverse d’un
pas feutré l’antre d’un lieu où
l’art s’invite sur des oeuvres
chamarrées.
Scènes de vie, féerie du carna-
val, nature en fête, les tableaux
de Cathy ravissent le visiteur
et transmettent d’emblée toute
une déclinaison d’émotions et
de sensibilité née de cette
Martinique dont elle s’inspire
au quotidien. Pourtant qui
aurait un jour pu imaginer la
voir quitter ses montagnes ju-
rassiennes pour la luxuriance
des tropiques ?
Cathy Melin l’art et la couleur
Cathy MelIN eN 7 DateS
TexTe : CoRInne DAunAR
Depuis une trentaine d’années, Cathy Melin
offre à son visiteur une peinture figurative et
généreuse qui explose de couleur et se fait
une quête réussie du bonheur. et c’est dans
son atelier piqué à l’ombre d’un géant de
pierre sur la route de Sainte-Anne, le moulin
Val d’or, que nous l’avons débusquée.
PORTRA IT
1970entre aux Beaux arts-Dole- Jura jusqu’en 1975
1976intègre le collectif artisanal du Parc de Mercantour jusqu’en 1984
1985S’installe en Martinique
1986Travaux et études aux ateliers du SeRMAC jusqu’en 1989
1992exposition dans la galerie A. Minet à Paris
1995Création d’un atelier permanent à Sainte-Anne.
2001exposition collective au Marché d’art contemporain « Ile de Chatou »
Actuellement : Atelier exposition permanente au Ranch Val-d’Or - Sainte Anne – Martinique. Expositions évènementielles et communales - Martinique
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N
14 • MARTINIQUE #100
au début étaIt La couLeurComme souvent, tout commence au
temps de la petite enfance. Quelques
crayons, un carnet de coloriage sont
comme un prélude au voyage. Après
une première approche des techniques
aux Beaux Arts de Dole, elle fait ses
premières armes picturales dans
les magnifiques paysages alpins du
parc de Mercantour. Mais sa soif de
pigments est intarissable et c’est au
long court qu’elle trouvera sa voie. Un
sac à dos et un bébé plus tard, elle
quitte son giron familial pour faire
de la Martinique sa nouvelle terre
d’accueil.
Au Morne Vert, où elle se pose enfin
tout est fait pour attiser sa créativité,
la richesse de la nature, les rivières,
cette clarté si particulière aux espaces
insulaires, la vie chatoyante des
marchés... Après Van Gogh, Gauguin
ou Matisse les romans de Patrick
Chamoiseau ou de Raphaël Confiant
deviennent ses sources d’inspirations.
Inscrite dans les ateliers du SERMAC
elle peaufine sa technique, constitue
son réseau d’amis, esquisse de
nouveau projet : ouvrir un jour son
petit atelier. Et pour se faire, elle travail
d’arrache-pied.
deS toILeS NéeS eNtre poéSIe et humaNISmeArmée de ses pinceaux, éponges
ou couteaux, Cathy cherche
maintenant le rythme entre couleurs
et mouvements. Influencée par les
impressionnistes et après avoir
apprivoisé les bases de l’aquarelle,
elle travaille l’huile et l’acrylique.
Peu à peu, ses peintures figuratives,
loin de tout discours hermétique,
transcrivent ses émotions face une
culture antillaise devenue motrice
de sa démarche artistique. Elle joue
de sa palette, aime les contrastes et
donne du relief aux saynètes de la vie
quotidienne.
Dans ses tableaux teintés d’une
grande sensibilité , les personnages se
côtoient, se marient et communiquent.
Parfois en émoi pour les richesses de
la nature, elle insuffle un nouveau
souffle aux fleurs ou aux fruits
dans des compositions réalisées à
partir de techniques mixtes dans
lesquelles se mêlent la matière, les
pigments, le collage sur le papier, la
toile ou le bois. Mais au cœur de ses
œuvres poétiques où le chromatisme
domine, Cathy Melin se questionne
pourtant sur l’évolution du monde.
Dans son travail, les flux humains
sont aux prises avec les évènements
écologiques : « Je peins l’Homme dans
ses transhumances volontaires ou
forcées au sein d’une nature qui nous
séduit ou nous domine ». Toujours
animée par l’amour des couleurs et
le désir de parler aux émotions de
chacun, Cathy poursuit son œuvre
créative qu’elle offre au regard de tout
un chacun dans ce petit atelier ouvert
toute l’année.
PORTRA IT
MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 15
16 • MARTINIQUE #100
MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 17
Impossible en effet de ne pas prendre le temps du cliché, au pied de ces statures. Monumentaux, grat-tant le ciel de leur 5 mètres de haut, hommes, femmes et enfants partent armés de leurs jarres déme-surées puiser l’eau du puits. Celui de Citron était alimenté par la source de l’Habitation
« La Desgrottes » toujours existante, celle-là même qui desservait éga-lement la cité. Outre son utilité pu-
blique, il jouait un rôle social essen-tiel et se voulait d’un des lieux de rencontres et de convivialité les plus fréquentés de la bourgade.
Directement issu de « l’imagerie po-pulaire universelle », celle de la corvée d’eau, l’oeuvre magistrale scénarise la vie des gens simples d’ici et a vu le jour à l’aune du vaste programme d’embellissement des communes initié par l’Espace Sud. L’ambitieux projet vise à mettre en valeur ces symboles identitaires forts qui carac-térisent les douze communes du Sud, renforcer l’identité créole et la confor-ter dans sa mission touristique.
Les Z’arts des villes
Texte : Corine Daunar Avec nos remerciements à Ghislaine Artigot, Elue municipale, Membre de la commission Culture et
Patrimoine et à Jérôme Radigois pour son crédit photo.
De leurs fins très pratiques et pragmatiques de contrôle routier et d’entrées de villes, les ronds-points ont peu à peu muté au cœur de nos communes pour glisser vers le statut d’aires privilégiées de l’expression de l’art-urbain. Ils se sont faits au fil du temps terrain de jeu des paysagistes, des créatifs et, au détour d’une flamme, des plasticiens. Le rond-point de Citron, qui ouvre le bourg des Trois-Ilets, ne déroge en rien à cette excitante règle, et a su se parer des géants de Radigois.
Des géants aux Trois Îlets.
ARTS & COMMUNES
18 • MARTINIQUE #100
POUR UNE EMBELLIE DES TROIS ILETS
C’est dans cet esprit que l’appel
d’offre est lancé par le conseil ré-
gional pour valoriser le réseau rou-
tier des Trois-Ilets. La thématique,
qui décide de mettre en exergue la
poterie, cœur industrieux de la com-
mune et l’œuvre de l’emblématique
KhoKho René Corail, figure artis-
tique tutélaire iléenne, retient l’at-
tention de Jérôme Radigois, archi-
tecte de formation, artiste-sculpteur
par vocation. Pour ce breton instal-
lé sur l’île depuis bien des années,
les ronds-points n’ont pas de se-
cret. Illustre inconnu, il est pourtant
l’un des artistes les plus vus. On le
croise à l’entrée du bourg du Fran-
çois à travers ses yoleurs arqués sur
leur “Bwa Dressé”, au lorrain au dé-
tour d’un « Février 74 » dans lequel
deux ouvriers travaillent sous un
bananier ou encore à Saint-Anne
alors que son « Neg libéré » scrute
l’horizon en direction du Marin...
IL TRANSfORME LA TERRE EN ARTCinq cents kilos d’argile (pour les
empreintes), sept cents kilos de
résine, deux tonnes de sable vol-
canique et trois de fer, un ca-
mion-grue, une équipe en béton et
l’expertise d’un bureau d’étude se-
ront nécessaires à l’élaboration de
ce titanesque projet. Il ne faudra
pas moins de six mois de gestation
pour voir surgir cinq titans d’ocre
chamoisée, puissamment plantés
dans la terre cuite, évoquer le pas-
sé. Déjà ces colosses (de 800 kgs
pour les « adultes ») aux formes fi-
gées par le génie créateur ravivent
la mémoire collective et s’élancent
majestueusement, augustes mar-
queurs d’un labeur quotidien, de
peines et de joies ouvrières. Jé-
rôme Radigois s’inspire de la
technique de création de KhoKho
René-Corail . Les corps sont longi-
lignes, les lignes étirées, les
« jarrets équarris » ancrés dans le
sol, les faciès des personnages
semblent bien emprunts de la
mythologie Africaine ou Amé-
rindienne. Sous leurs yeux
vides, deux enfants au visage
ovoïdes sortent tout droit d’une
œuvre picturale de Khokho. La
couleur du puits en ferronnerie,
autre miroir de KhoKho, les chau-
dières posées sur le revêtement
de briques concassées, la terre au
cœur de ces mastodontes ne sont
pas sans rappeler, dans un puis-
sant retour aux sources, ce troi-
sième pilier du triptyque identitaire
iléen, celui de cette poterie ouvrière,
village et bouillonnant cœur indus-
triel de ce siècle. Le pari est gagné
et le badaud ébaudi Si d’aventure
vous aussi passiez par les Trois-
Îlets, ne manquez pas de vous attar-
der quelque peu sur ces lignes qui
s’élèvent, et portent au-devant de
l’avenir la fierté, l’histoire et l’espoir
de toute une commune.
Khokho, un artiste unique en son genreJoseph Khokho René Corail naît un 14 septembre 1932 dans la campagne des Trois-Îlets. Person-nage atypique, passionné et authentique il mar-quera l’histoire de la Martinique par sa créativité, son génie et ses idées bouillonnantes. Amoureux de son île, il mettra toute son énergie à en faire sa promotion à travers une activité artistique dé-bridée. Insoumis et rebelle, il affichera une œuvre originale, anticonformiste, insolite et moderne qui en bousculant les conventions fera de lui l’une des figures emblématiques du pays.
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20 • MARTINIQUE #100
MAISON DE R E VE
A Umalas, au Sud-Ouest de Bali, le domaine en bordure de rizières s’étend sur plus d’un hectare que se partagent trois
villas distinctes. La propriétaire, artiste française de talent, a pris grand soin de sélectionner le mobilier et les éléments de
décoration. On retrouve ainsi la touche personnelle et unique de cette artiste, particulièrement respectueuse des traditions
et de la culture de l’archipel Balinais.
Texte : Jessica Lebrat Photos © Bali Premium - BEV
Une escapade à Bali
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Une escapade à Bali Cette villa a été édifiée sur un grand terrain de plus de 2 200 m2. Sa situation sur Umalas, quartier résidentiel aux portes
de Seminyak, en fait une propriété quasi unique car peu nombreuses sont les villas de cette région à proposer une telle
superficie de jardin et une telle vue sur les rizières.
BALI
22 • MARTINIQUE #100
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Le lieu est caractérisé par de grands
espaces, une décoration raffinée et
un grand confort. La propriété est
constituée de trois magnifiques jo-
glos, ces maisons traditionnelles de
l’île de Java dont les toits presque
plats sur les abords et pointus au
centre sont très caractéristiques.
Ces joglos abritent chacun de
vastes chambres climatisées et leur
salle de bain en suite. L’une de ces
salles de bain jouissant d’un jardi-
net privé avec bassin.
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Les espaces à vivre sont également hébergés dans de grands
joglos ouverts sur les jardins ainsi que sur la piscine en forme de
trèfle. Ici, la tradition rejoint un univers plus moderne à travers
quelques éléments de décoration, notamment les tableaux. On
découvre un univers coloré, où le bois se marie avec raffinement
à la pierre.
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Une villa pleine de charme et d’authenticité, qui nous plonge dans l’atmosphère magique de Bali, île bénie des dieux..
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30 • MARTINIQUE #100
PUBLI-R
EPORTA
GE
c’est aussi des logements IntermédiairesSM HLM
Qu’eSt-ce Qu’uN LogemeNt SocIaL INtermédIaIre?La mission des Entreprises Sociales pour l’Habitat
(ESH) - mieux connues sous le nom de sociétés d’HLM
- est de proposer des logements sociaux, c’est-à-dire des
logements à prix abordables aux familles aux revenus
modestes.
Les logements sociaux répondent à plusieurs critères : ils
sont agréés par l’état et financés avec des fonds publics,
font l’objet d’une procédure d’attribution contrôlée, ont
un loyer plafonné, et accueillent des locataires disposant
de ressources inférieures à un plafond et bénéficiant de
l’allocation logement.
Les PLS (Prêt Locatif Social) et les PLI (Prêt Locatif
Intermédiaire), attribués aux familles dont les revenus
dépassent les plafonds pour pouvoir accéder aux
locations HLM ordinaires, sont une catégorie de
logements intermédiaires.
Nos collectivités de Martinique ont la volonté de proposer
des logements sociaux pour tous. Pour la SMHLM, les
PLS diversifient l’offre HLM et permettent à des ménages
d’évoluer dans le parc locatif.
QuI eSt éLIgIbLe auX pLS ? Toutes personnes ayant des ressources supérieures au
plafond LLS, de 0,1% à 30%.
Par exemple, un couple avec deux enfants ayant des
ressources jusqu’à 45 609 €, sur l’année N-2, est éligible.
commeNt faIre uNe demaNde de LogemeNt ? Il faut remplir un formulaire, identique sur tout le territoire
français, qui peut se télécharger sur www.service-public.fr,
ou que l’on peut se procurer auprès des bailleurs sociaux,
à la préfecture ou à la DEAL, et à la mairie.
Si vous êtes déjà demandeur de logement et
intéressé par les résidences PLS, envoyez un mail à :
[email protected] : en objet MAISONS CREOLES,
ainsi qu’une copie de votre pièce d’identité et votre avis
d’imposition 2014 sur les revenus 2013.
A mi-chemin entre le logement social et le logement privé, le logement intermédiaire doit permettre de loger les ménages dont les ressources dépassent les plafonds pour être éligibles au logement social, mais restent insuffisantes pour accéder aux logements du parc privé.
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32 • MARTINIQUE #100
Jessica LEBRAT Photos : © C lobbers Cove
HOTE L DE R E VE
32 • GUADELOUPE #101
MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 33
Clobbers Cove : ELEGANCE ANGLAISE ET STYLE CARIBBEEN
Idéalement situé sur la côte ouest de la Barbade, Cobblers Cove offre un havre de grâce et de tranquillité aux voyageurs les plus exigeants. Derrière ces murs couleur rose bonbon, calme et intimité sont au rendez-vous…
BARBADe
MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 33
34 • MARTINIQUE #100
MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 35
L’hôtel de bord de mer dispose de 40
suites, toutes décorées différemment
pour répondre aux besoins et aux en-
vies de chaque client. Elles donnent
sur l’océan et sur des jardins tropi-
caux luxuriants, riches en couleurs.
Cette vue à couper le souffle ne peut
qu’inspirer à la détente.
Côté décoration, les détails exotiques
se mêlent avec élégance au style an-
glais plus classique. Coquillages, pal-
miers, arbre du voyageur, ananas…
tous ces éléments se déclinent des
miroirs aux tableaux, en passant par
les rideaux et coussins. Le mobilier
ainsi que les étoffes traditionnelles
sont fabriqués artisanalement sur
l’île. Les murs intérieurs tantôt blancs,
tantôt pastels apportent douceur et
sérénité aux différentes pièces.
36 • MARTINIQUE #100
Parmi les merveilleuses chambres
proposées, la Suite Camelot
est située dans la maison de la
plantation d’origine d’où elle tire
son nom légendaire. Fidèles à
l’héritage romantique du château
de Camelot, les deux suites
signatures - Camelot et Colleton -
offrent le summum de la vie privée
et du luxe. Les intérieurs réunissent
la beauté de la maison coloniale de
plantation avec l’élégance d’une
maison de campagne anglaise.
Un lit king size à baldaquin orne
les chambres pour un confort
ultime. Les superbes salles de
bains en marbre sont équipées non
seulement d’une grande douche
mais également d’une baignoire.
Les chambres possèdent leur
propre terrasse sur le toit ainsi
qu’une piscine privée. Accessible
par un escalier en spirale, ce paradis
est complété par un bar à cocktails
et un salon. L’endroit idéal pour
regarder le coucher de soleil face à
l’océan tout en sirotant un cocktail…
MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 37
38 • MARTINIQUE #100
Il est parfois complexe de s’y re-
trouver parmi la gamme assez large
d’appareils de balnéothérapie. Qu’est-
ce qu’un Spa ? Qu’est-ce qu’un Jacuzzi ?
La différence est minime.
Ces deux appellations font toutes les
deux référence à un bassin permet-
tant à une ou plusieurs personnes de
profiter d’un bain chaud et bouillonnant
ensemble.
L’histoire remonte à l’année 1945
au cours de laquelle l’Italien Jacuzzi
inventa la première pompe hydrau-
lique pouvant être utilisée dans une
baignoire.
Ce système avant d’être très large-
ment commercialisé était prisé dans le
monde sportif et médical.
Le premier vrai spa (sans pompe ex-
térieure) pouvant accueillir plusieurs
personnes de manière simultanée sera
proposé sur le marché en 1970.
C’est ainsi que ce bain d’eau chaude
bouillonnante, fourni par un système
de pompes hydrauliques où les jets
hydromassants peuvent être contrô-
lés et paramétrés en fonction de ses
utilisateurs, apparut comme un
dispositif indispensable destiné au
bien-être et à la détente.
Le Spa Jacuzzi, Une alliance entre confort et puissance
TexTe CorIne TeLLIer
Découvrez la nouvelle gamme de spas jacuzzi aux hydromassages performants, aux fonctionnalités innovantes.Les spas Jacuzzi, véritable concentré de bien-être bouillon-nent de nouveautés !
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SPA JACUZZIDOSS IER DOSS IER
MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 39
40 • MARTINIQUE #100
Spa Jacuzzi, quand la technologie et la
technicité vont de pair !
La différence spa jacuzzi n’est qu’une
variation de langage, les deux peuvent
avoir des visées thérapeutiques ou être
dédiée exclusivement à la détente
Dans les deux cas, le spa ou le jacuzzi
n’ont qu’un seul but, vous faire du bien !
QuaNd La baLNéothérapIe et L’hydromaSSage Se doNNeNt reNdez-vouSLa balnéothérapie, massage par l’air
associé à l’hydromassage, apporte un
massage complet.
Le bain à remous, avec hydro-massage
par jets d’eau et d’air, possède toutes
les vertus délassantes et calmantes.
Cet équipement ingénieux détend les
muscles, apaise certaines douleurs
comme le rhumatisme, l’arthrite ou les
problèmes de dos. Le bain à remous
permet également de tonifier la peau,
stimuler la circulation sanguine.
Le Spa Une séance d’hydromassage pour une
détente assurée.
Le spa figure parmi les équipements de
luxe. Il permet de se détendre et de se
relaxer en toute sérénité dans un bain.
Chaque assise peut donner lieu à des
massages différents. L’intensité et
les mouvements sont réglables et les
buses interchangeables, le débit d’eau
peut être ajusté sous chaque siège.
Comme les jets sont l’attrait essentiel
du spa, certaines marques sur le
marché réunionnais proposent des jets
performants pour un massage efficace
de la tête aux pieds.
Laissez l’espace nécessaire pour
accueillir un spa même si la maison
est proche. Quand vous êtes immergé
dans un spa, vous pouvez vous
délasser au milieu de nulle part, très loin
de l’agitation quotidienne. Végétaux et
rochers aux alentours peaufineront
cette halte apaisante et rafraîchissante.
à savoir !Le nombre de buses hydromassantes
ainsi que leurs débits respectifs
déterminent la performance du spa.
Plus la pression de l’eau et de l’air
fournie par ces buses est importante,
plus le massage sera puissant et
efficace.
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DOSS IER SPA JACUZZIDOSS IER
MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 41
42 • MARTINIQUE #100
Le Spa voIt petIt !Optez pour un spa une place, un
espace très intime et discret qui permet
de bénéficier de séances d’hydromas-
sage performantes. Idéal pour les petits
espaces, les balcons, les varangues…
Un spa rien que pour soi, pourquoi pas !
Le Spa voIt graNd ! Le spa de nage adapté aux terrains
de petites dimensions combine ef-
fort et relaxation pour toute la famille.
Equipé de puissants jets de nage à
contre-courant, cette nouvelle for-
mule de spa peut satisfaire le plus
sportif des nageurs ou permettre de
pratiquer des exercices d’aquagym.
Imaginez un grand bassin de nage et 4
places de massage dont une couchette
! Conseil avisé : un spa familial de 6 à 7
places devra être équipé de 2 à 3 pompes
pour un hydromassage puissant
Le Spa à débordemeNt aLLIe deSIgN et effIcacIté !Si les spas à débordement sont
adaptés à un usage professionnel
intensif, il est tout à fait possible de
faire installer ce système chez vous.
Les spas à débordement assurent un
écrémage de surface efficace pour une
hygiène parfaite de l’eau. Ce système
performant draine en continu toutes les
impuretés situées à la surface de l’eau.
à savoir !L’autre atout d’un spa à débordement
réside dans l’économie d’eau et d’éner-
gie réalisée grâce au bac-tampon d’une
grande efficacité.
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DOSS IER SPA JACUZZIDOSS IER
MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 43
IL eXISte 2 typeS de revêtemeNtS pour Spal Le bois composite possède
une bonne tenue dans le temps si
celui-ci est de très bonne qualité.
l Le bois naturel utilisé pour le spa
est en général un bois noble, de
style cèdre rouge, qui résiste aux
conditions climatiques extrêmes
et ne nécessite pas de traitement
particulier.
l Le teck aura tendance à griser un
peu. De l’huile de lin donnera un petit
coup de jeune !
Une baguette chromée sur le retour
de coque et une baguette bois en
bas du spa sont posées pour un
meilleur design.
La hauteur d’un spa importe peu,
ils sont tous étudiés pour qu’une
fois allongé, les épaules soient
immergées dans l’eau bouillonnante.
uNe ergoNomIe caLcuLéeContrairement aux spas gonflables,
en béton ou en mousse, les spas
acryliques permettent aux utilisateurs
d’être confortablement installés
(ergonomie étudiée en fonction de la
morphologie des utilisateurs) et aux jets
d’être situés de manière stratégique
(un poste de massage par personne).
uN bIeN-être Sur meSureOptez pour une pompe variable en
fonction de vos envies du moment !
Il est possible de moduler avec préci-
sion la puissance du massage.
Certains spas sont équipées de
massages Shiatsu et de réflexologie
plantaire. Pour cela, les grands spas
possèdent des places allongées
pour une détente maximale.
à savoir ! Parce que les garanties inspirent la
confiance, vérifiez avant tout achat
d’un spa si les garanties fonctionnent
sur la structure, le revêtement, les jets,
la plomberie et les équipements.
Les optionsDonnez de l’élégance à votre spa en l’illuminant avec des Leds positionnées sous la ligne d’eau pour créer une ambiance colorée et apaisante.Pour les fans de musique !Un système de sono avec des enceintes fixées sous la coque vous offrira une restitution parfaite du son à travers l’eau. Des systèmes permettent d’acc ueillir un smarphone ou lecteur MP3 avec télécommande.
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44 • MARTINIQUE #100
Lors du Grenelle de l’Environnement
de 2008, l’Union Européenne a pris
la décision de retirer du marché les
ampoules à incandescence au profit
des modèles basse consommation.
C’est ainsi que la LED s’est natu-
rellement installée, en parallèle des
lampes fluocompactes, sur le mar-
ché comme une solution de rempla-
cement économe, écologique et per-
formante. Cette production en plus
grand nombre a permis de rendre les
produits beaucoup plus abordables.
Nous connaissons, bien sur, les
ampoules à incandescence qui pro-
duisent de la lumière par la com-
bustion d’un filament situé dans
l’ampoule et qui sont vouées à dis-
paraître.
Toutefois les lampes LED sont bien
présentes dans notre habitat depuis
très longtemps sans que nous en
ayons conscience. Cette technolo-
gie est effectivement utilisée depuis
quelques décennies pour indiquer
la mise sous tension d’un appareil
électrique ou électronique à l’image
du voyant du téléviseur.
TexTe ChrIsTIne MoreL © PhoTos : FoToLIA
Que de nouveautés dans l’éclai-rage ces dernières années avec l’explosion de la technolo-gie LED ! A tel point que nos habitudes d’achat en sont perturbées. Nous avons choisi de vous fournir quelques pistes afin de vous aider à comprendre l’intérêt et l’enjeu de cette nouvelle source lumineuse.
L’éclairage LED dans la maison ou la lumière réinventée
“LED est l’acronyme de Light emiting Diode (diode électrolumiscente)”.
DOSS IER L’ÉCLAIRAGE
MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 45
46 • MARTINIQUE #100
Les fabricants ont bien compris le
potentiel des lampes LED qui se
sont considérablement développées
ces dernières années et proposent
une variété de luminaires des plus
classiques aux plus épurés pour un
rendement bien supérieur aux am-
poules à incandescence.
Les ampoules LED sont disponibles
sous toutes formes, tailles, finitions
et luminosité et sont compatibles,
pour la plupart, avec des variateurs.
Elles permettent de créer une variété
d’ambiances lumineuses.
Pour le consommateur, le change-
ment consiste en tout premier lieu à
savoir lire l’emballage en décryptant
les informations qui y figurent.
La puissance en watts, qui précise la
consommation, n’a plus de sens car
il convient de s’intéresser désormais
à l’unité qui mesure l’intensité lumi-
neuse exprimée en lumens (lm). Plus
l’intensité est importante, plus l’am-
poule éclaire. Un modèle de 1000
Lumens équivaut à une lampe in-
candescente de 75 watts.
Correspondance entre les lumens des
lampes basse consommation et les
watts d’une ampoule incandescente ?
- 25 watts : 220 à 230 lumens
- 40 watts : 410 à 430 lumens
- 60 watts : 700 à 750 lumens
- 75 watts : 920 à 970 lumens
- 100 watts : 1300 à 1 400 lumens.
A l’inverse des modèles halo-
gènes ou à incandescence, les LED
n’émettent pas de radiation infra-
rouge. Toute l’énergie est convertie
en lumière sans dégager de chaleur.
Elles sont opérationnelles à 100 %
de leur rendement et autorisent de
nombreux allumages et extinctions.
Les lampes LED ne contiennent ni
gaz, ni mercure et sont ainsi entière-
ment recyclables.
L’utilisation de lampes LED permet
de réduire la dépense énergétique
de 25 à 40 % voire jusqu’à 80 % si
elles sont associées à un dispositif
de gestion d’éclairage
DOSS IER L’ÉCLAIRAGE
MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 47
Très économiques, les LED bénéfi-
cient également d’une durée de vie
10 fois plus importante que les am-
poules classiques. Elles sont très
résistantes au choc et peuvent être
déplacées. Une ampoule incandes-
cente de 60 watts allumée 3 heures
par jour consomme 60 kWh par an
alors qu’une lampe LED d’une lumi-
nosité similaire ne consomme que
10 watts. Sa consommation annuelle
est ainsi de seulement 11 kWh.
Sa durée de vie est estimée entre
20 000 et 50 000 heures selon le
modèle. A titre d’exemple, une lampe
allumée 8 heures chaque jour durera
environ 20 ans.
N’étant pas source de rayons ultra-
violets, les lampes LED n’altèrent pas
les couleurs. Elles sont disponibles
en plusieurs températures de cou-
leurs afin de créer des ambiances
variées et de laisser libre cours à
votre créativité.
La température de couleurs, essen-
tielle selon l’utilisation que vous sou-
haitez en faire, s’exprime en degrés
Kelvin (2700, 3000, 4000, 5000
et 6500 °K pour les teintes les plus
courantes).
On parle ainsi de teinte chaude pour
les températures inférieures à 3200 °K
et de teinte froide au dessus. A partir
de 6400 °K, il s’agit de lumière très
froide bénéficiant de l’appellation lu-
mière du jour. Une lampe de 2700 °K
apporte une luminosité comparable à
une ancienne lampe à incandescence.
Une température faible en Kelvins
(teinte chaude) produit une lumière
déclinée en jaune pour une atmos-
phère chaleureuse, propre à la relaxa-
tion. Une température plus élevée
(teinte froide) apporte une lumière
dans les tons bleutés à privilégier
pour une ambiance tonique et stimu-
lante. La teinte intermédiaire convient
parfaitement pour un bureau.
L’indice de rendu de couleur (IRCou
Ra) de la lumière naturelle est essen-
tiel car plus il est élevé, plus la lampe
restitue correctement la couleur des
objets qu’elle éclaire.
L’IRC varie de 0 à 100. Un IRC jusqu’à
70 correspond à un rendu des cou-
leurs médiocre. Si vous souhaitez
bénéficier d’un éclairage au rendu
excellent, orientez-vous vers un IRC
à partir de 85.
48 • MARTINIQUE #100
Si l’éclairage extérieur s’avère es-
sentiel pour des raisons de sécuri-
té, il apporte également une touche
d’élégance et permettent de profiter
de nos longues soirées d’autant que
notre climat permet de profiter de
nos jardins, plages piscine, terrasses
et balcons toute l’année.
La lumière « blanc froid » est préco-
nisée car elle produit un effet plus
lumineux. La technologie LED se
présente sous forme, pour le côté
pratique, de bornes d’éclairage, de
spots encastrés dans le sol qui ba-
lisent une allée, éclairent l’entrée, le
portail.
Quant à l’esthétisme, il est assuré par
des luminaires décoratifs tels que
les guirlandes qui représentent, bien
sur, une source de lumière mais qui
ont également la vocation d’embellir
le site sans éblouir. Les projecteurs
doivent être choisis et placés selon
chaque utilisation et le plus souvent
procurer une lumière indirecte (pour
illuminer un bassin, indiquer le bord
d’une terrasse, éclairer une plante,
un mur décoratif …).
Ces installations peuvent être dotées
d’un programme de changement de
couleurs pour changer d’ambiance,
d’une cellule de détection de mouve-
ment ou encore de luminosité afin de
se déclencher dès la tombée de la nuit.
Notre recommandation ; Veillez à
bien choisir des modèles de qualité
car il existe des marques, aux tarifs
certes attractifs, mais dont la fiabilité
et les performances ne font pas hon-
neur à cette technologie.
EDF a choisi de contribuer au rem-
placement des lampes fluorescentes
et d’agir pour l’environnement au tra-
vers de son « Offre Eclairage – Agir
Plus ». Une démarche qui permet de
se procurer des lampes de grandes
marques dont l’efficacité est recon-
nue à des prix très intéressants.
Rendez-vous sur le site internet Edf
de votre département afin de décou-
vrir la liste des magasins participant
à l’opération. Attention, l’offre est
limitée au stock disponible.
DOSS IER L’ÉCLAIRAGE
MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 49
Nos façades s’altèrent effectivement
plus ou moins rapidement selon leur
exposition au soleil et les matériaux
qui les composent. Que vous souhai-
tiez raviver vos murs ou simplement
changer de couleur pour apporter
une touche de fraîcheur à votre habi-
tation, les conditions climatiques de
nos départements imposent de choi-
sir des produits adaptés pour obtenir
un résultat final optimal et pérenne.
Attention au choix des couleurs car
si les teintes claires réfléchissent la
chaleur, une couleur trop claire peut
s’avérer également éblouissante sur
toute une façade.
Si vous hésitez entre plusieurs
coloris, des outils de simulation sont
accessibles sur des sites de marques
de peinture notamment.
TexTe ChrIsTIne MoreL © PhoTos : FoToLIA
Le vent, le soleil et ses rayons dégradent progressivement mais assurément nos murs, portes et fenêtres. C’est pourquoi, il est recommandé de les entretenir régulièrement afin de les préserver des outrages du temps.
Les peintures extérieures comment choisir
DOSS IER PEIntURES ExtÉRIEURES DOSS IER
50 • MARTINIQUE #100
Basée à Rivière-salée la société W.I.N.D.
a su au fil des années être synonyme
de qualité et rester en constante re-
cherche de nouvelles solutions origi-
nales en termes de protection, entre-
tien, embellissement, pour l’habitat,
l’artisanat et bien d’autres domaines...
Forte de son expérience en matière
de produits composites et peintures,
W.I.N.D. s’est depuis peu lancée dans
le développement de son secteur pein-
ture avec les systèmes LECHLER pour
vos opérations de peintures intérieures,
extérieures, boiseries, aménagements…
Nous sommes allés à la rencontre de
Marty CAROLE - responsable magasin
et communication qui nous en dit plus
sur cette innovation.
pourQuoI avez-vouS choISI LechLer pour voS SyStèmeS de peINtureS ?Nos critères pour sélectionner le
meilleur partenariat étaient simples :
le savoir-faire, le suivi et la qualité.
Avec une histoire de plus de 150 ans,
la société d’origine italo/allemande
LECHLER s’est imposée comme lea-
der européen dans ce système de
peintures et vernis. Proposant une
variété infinie de solutions pour tout
type d’application ayant fait leurs
preuves à travers le monde notam-
ment au Brésil, cela nous a décidés
à nous lancer dans cette aventure et
proposer cette qualité de produit sur le
territoire martiniquais.
parLez-NouS de voS SoLutIoNS peINture, Qu’oNt- eLLeS de SpécIfIQueS ?Nous souhaitons clairement changer
les habitudes et créer une révolution
dans le domaine de la décoration.
Notre approche est de rester loin du
conventionnel, des couleurs clas-
siques que l’on retrouve partout et dé-
cliner plus de 15 000 teintes dans des
formules bi-composantes application
brosse ou pistolet ou mono com-
posantes ainsi que toutes les sous-
couches et les primaires qui permet-
tront une tenue durable de la finition.
QueLS typeS de peINtureS commercIaLISez-vouS et pour QueL Secteur ?Comme je vous l’ai dit précédemment,
les options sont multiples. Vous pou-
vez par exemple opter pour des laques
polyuréthanes brillantes, particulière-
ment adaptées aux zones fortement
soumises aux intempéries, l’abrasion,
l’air salin, l’eau de mer… ou encore
satinées ou mat pour l’intérieur. Ces
systemes restent des solutions de
choix pour les peintures extérieures
ou intérieures dans le domaine de
l’habitat. Nous pouvons également
proposer des laques synthétiques,
acryliques mono-composantes ou
bi-composantes certaines permet-
tant même un revêtement sur cer-
tains plastiques réputés impossibles
à peindre.
votre actIvIté Ne Se réSume paS uNIQuemeNt auX peINtureS ?Effectivement, nous pouvons au-
jourd’hui proposer à notre clientèle
une grande variété de références dans
notre secteur bois. Vous pouvez trou-
ver des contreplaqués marins pour
vos aménagements ou du teck jointé
pour vos salles de bains. Egalement
tous les composites nécessaires à la
réalisation ou réparation de piscines,
bateaux, etc. Notre gamme produit
est vaste, nous pouvons proposer des
batteries de qualité pour vos voitures,
bateaux, installations solaires… mais
également des produits pour l’artisa-
nat ou la plasturgie. Nous souhaitons
offrir aujourd’hui du « sur-mesure »
lorsqu’il n’y a que du « prêt-à-porter ».
pour des envies en couleur!PUBLI-R
EPORTA
GE
MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 51
52 • MARTINIQUE #100
Pour une adhérence durable et de
qualité, il est nécessaire de s’assu-
rer que les murs sont sains et lisses.
Vous pouvez les nettoyer à l’aide
d’un nettoyeur haute pression. Si
vous constatez des fissures, elles
doivent être comblées avec un en-
duit de rebouchage ou de ciment.
L’ancienne peinture écaillée, les
traces de moisissure doivent être
entièrement retirées à l’aide d’une
brosse métallique si nécessaire.
La sous-couche permet de prépa-
rer et de renforcer l’adhérence de la
couche de finition. Pour les zones
très humides, appliquez une sous-
couche anti-mousse.
Si vous avez choisi de procéder vous-
même à la mise en peinture de votre
façade, veillez à respecter quelques
consignes d’application. Sachez tou-
tefois que les professionnels sont
les mieux à même de répondre à
chaque situation particulière par la
solution la plus appropriée.
Il vous faut disposer d’un rouleau
spécial façade, d’un pinceau pour les
bords, les angles ou les zones plus
difficiles d’accès. Protégez le sol à
l’aide de bâches, de journaux, de car-
tons.
La peinture s’applique en couche
fine de haut en bas, par petites sur-
faces, par bandes horizontales puis
verticales pour lisser la surface à
l’aide d’un rouleau. S’il s’agit d’une
grande surface, dans la mesure du
possible, il est recommandé de ter-
miner la peinture d’un pan de mur
entier sous risque de voir des traces
apparaître par la suite.
Vous pouvez également utiliser un
pistolet à peinture en prenant soin
de protéger soigneusement l’envi-
ronnement proche de vos murs. Si ce
matériel, disponible à la location, per-
met de peindre de grandes surfaces
plus rapidement, il est préférable de
bien maîtriser son maniement et de
choisir la buse adaptée à la texture
de la peinture pour obtenir un effet
homogène. L’utilisation d’un pistolet
nécessite de prévoir plus de peinture
que l’application au rouleau.
DOSS IER PEIntURES ExtÉRIEURESDOSS IER
MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 53
Idéalement, une peinture extérieure
s’applique à l’ombre sous risque de
voir apparaître des cloques ou des
craquelures sur vos murs si le pro-
duit sèche trop rapidement.
Le choix de la peinture dépend de
votre support et de son état. Si ce
dernier n’est pas régulier, il existe des
peintures à effets, à la texture élas-
tique, qui permettent de dissimuler
les défauts. Disponibles en diverses
finitions, elles s’appliquent avec un
rouleau spécial.
Il existe également des peintures
adaptées aux supports plus com-
plexes tels que le crépi. Les crépis de
peinture représentent également un
type de revêtement pratique pour les
surfaces abimées.
Les peintures pour façades à base de
résine élastomère sont plus à même
de préserver votre façade des rayons
UV. Celles dotées de résines acry-
lique ou polyuréthanes sont étudiées
pour résister aux UV mais également
pour apporter une protection renfor-
cée contre les micro-organismes.
Certaines de ces peintures pour fa-
çades, à base de résine, font office à
la fois de sous-couche et de peinture
de finition. Elles s’appliquent en deux
couches.
D’autres sont spécialement conçues
pour réduire l’accroche de la pollution
urbaine et des micro-organismes.
Attention à la végétation située trop
près des murs car elle est porteuse
d’humidité et peut participer à la créa-
tion des moisissures sur ces derniers.
Si vous souhaitez renouveler entiè-
rement l’aspect extérieur de votre
maison, au-delà des murs et des
ouvertures, vous pouvez procéder à
l’application d’une peinture sur votre
toiture en tôles ondulées.
Ce type de peinture anti corrosion, à
base de résine, permet d’obtenir une
nouvelle couleur de toiture mais éga-
lement de prolonger sa durée de vie.
54 • MARTINIQUE #100
Les boiseries doivent être particu-
lièrement protégées des agressions
en choisissant des produits qui
protègent et respectent le bois. Les
charpentes, bardages et clôtures
peuvent faire l’objet d’une finition
en peinture ou en lasure selon le
rendu souhaité.
Ces produits doivent laisser respi-
rer le bois tout en le préservant de
la pluie. Ils sont dotés de protec-
tions anti-UV, de résine hydrofuge,
d’actifs fongicide et insecticides
pour une protection optimale des
essences de bois. Attention aux
vernis, s’ils apportent un rendu des
plus brillants, leur couche protec-
trice ne laisse pas respirer le bois.
Si le support lasuré est en bon état,
vous pouvez procéder à un simple
lessivage. S’il est abimé, vous devez
procéder à un décapage à l’aide d’un
produit spécial bois. Dans ce cas,
prévoyez également un traitement
fongicide-insecticide. Si le bois a
pris une teinte foncée, utilisez un
dégriseur avant de le reteinter dans
la couleur de votre choix. Il est re-
commandé de décrocher les volets
pour réaliser ce type d’opération.
Si vous souhaitez appliquer une la-
sure sur un support peint, vous de-
vez également procéder à un déca-
page au préalable.
La peinture dispose d’une vaste pa-
lette de couleurs et permet de dis-
simuler les petits défauts d’un mur.
La lasure se présente en version
incolore ou légèrement teintée et
conserve l’aspect naturel du bois et
empêche son vieillissement préma-
turé.
Si vous avez choisi le bois égale-
ment pour votre plage piscine ou
votre terrasse, son entretien varie
selon qu’il s’agisse d’un bois dur qui
résiste longtemps aux agressions
ou d’un bois plus tendre. Ce dernier,
à l’image du pin, requiert l’applica-
tion très régulière (chaque année)
d’un saturateur.
L’exposition au soleil est un élément
déterminant dans la fréquence d’en-
tretien de ce type de revêtement de
sol.
DOSS IER PEIntURES ExtÉRIEURESDOSS IER
MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 55
Dans ce dossier, nous vous propo-
sons des idées d’aménagement des
plus classiques aux plus astucieuses
afin d’optimiser votre rangement.
La première étape consiste à prendre
les mesures de chaque pièce et à
définir votre budget. Ensuite, vous
pourrez vous orienter vers le type
d’organisation le plus adapté.
Quelle que soit la configuration de la
pièce et son usage, pensez à agen-
cer avec méthode afin de vous fa-
ciliter la vie au quotidien ; Prévoyez
des zones distinctes pour les objets
ou vêtements que vous utilisez ré-
gulièrement et ceux qui sont plus
occasionnels. Réservez, à cet effet,
plutôt les parties basses ou situées
en hauteur, souvent moins acces-
sibles. Prévoir une réserve d’espace
pour vos futurs achats peut s’avérer
également utile.
TexTe ChrIsTIne MoreL
© PhoTos : FoToLIA
Si vous construisez votre mai son ou si vous avez décidé de passer à l’offensive et de mettre de l’ordre dans votre habi ta tion, sachez qu’il existe des solutions adaptées pour chacun.
Des solutions à votre mesure pour des rangements
DOSS IER RAnGEMEntS DOSS IER
56 • MARTINIQUE #100
Le gain de place et l’organisation
sont les maîtres-mots du rangement
pour toutes les pièces.
Pour vos vêtements, vous disposez
de plusieurs possibilités, de la simple
armoire, qui constitue un incontour-
nable de la chambre, jusqu’au dres-
sing indépendant. L’idéal étant de
pouvoir visualiser l’ensemble de vos
vêtements en un coup d’œil.
L’armoire joue un rôle primordial à la
fois pratique et esthétique. Il convient
donc de l’harmoniser avec l’en-
semble du mobilier de la chambre. Si
vous disposez de beaucoup de vête-
ments, la solution peut consister en
l’installation de deux petits modèles
plutôt qu’une armoire imposante qui
viendrait étouffer la pièce.
Si c’est la version dressing qui re-
tient votre attention, les fabricants
conçoivent des modèles de range-
ments modulaires et évolutifs en
diverses largeurs et profondeurs qui
s’adaptent à tous les espaces ou en
sur mesure. Les modèles sont dé-
clinés en finitions personnalisables.
Quant à l’habillage, il peut s’agir de
portes ouvrantes, pliantes (en accor-
déon) ou coulissantes pour un gain
de place.
Vous pouvez installer un dressing
dans une petite surface. Il vous suffit
de disposer d’au moins 4 m2 et d’une
profondeur minimum de 60 cm afin
de pouvoir y insérer les cintres. Il
peut s’agir d’une configuration en L,
en U avec possibilité de s’habiller de-
dans ou en I (sur un seul pan de mur).
Le dressing peut également s’amé-
nager en soupente. Il est recomman-
dé de prévoir divers modules dont
une zone penderie de 160 à 180 cm
de hauteur pour les vêtements longs
mais également des tiroirs coulis-
sants, des étagères, des tablettes …
Comptez 6 cm entre le haut du dres-
sing et la barre servant aux cintres
afin de pouvoir les sortir aisément.
Les accessoires tels les tiroirs, un
porte-pantalons, la penderie inclinable,
télescopique ou amovible les étagères
coulissantes, … sont autant d’astuces
qui procurent au dressing cet aspect
chic et fonctionnel. Si vous vous
changez à l’intérieur de votre dressing,
pensez à installer un miroir.
L’éclairage est essentiel avec des
spots qui éclairent tous les com-
partiments, le tout complété par un
éclairage d’ambiance qui apporte du
cachet à l’ensemble.
cottr
el
cara
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dec
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DOSS IER RAnGEMEntSDOSS IER
MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 57
58 • MARTINIQUE #100
DOSS IER RAnGEMEntSDOSS IER
coLI
brI S
pIrI
t
Pour les petites surfaces, vous
pouvez disposer de rangements
malins en exploitant la hauteur sous-
plafond, sous les meubles à l’aide de
coffres, dans les recoins et espaces
perdus que vous transformez en
zones de stockage visibles ou non.
Dans toutes les pièces de la maison,
les étagères constituent une
alternative intéressante puisqu’elles
associent l’aspect fonctionnel et
décoratif.
Pour le rangement des chaussures,
pêché mignon des femmes, il existe,
bien sur, des meubles à chaussures.
Cependant, si vous ne disposez pas
de place suffisante pour le placer ou
si vous avez trop de chaussures, vous
pouvez avoir recours à des barres si-
tuées dans le bas de votre penderie
ou de votre placard. Cette solution
est idéale pour les chaussures à ta-
lons. Pour ce qui est des chaussures
plates du style ballerines, sandales,
tongs … ajoutez plutôt des petits
casiers de rangements à suspendre
dans la penderie qui n’utilisent pas
beaucoup d’espace.
Pour une chambre d’enfant, optez
plutôt pour des meubles bas qui leur
soient accessibles. Les fabricants
proposent des modèles colorés, sur
roulettes ou sous forme de bacs
plastiques.
L’espace sous l’escalier peut
s’aména ger en vue d’optimiser
chaque mètre carré de l’habitation.
Il peut être fermé ou ouvert et
s’intégrer à toutes les ambiances. Il
peut s’agir d’étagères suspendues
conçues dans les mêmes matériaux
que l’escalier qui viennent en
prolongement des marches ou
encore d’une bibliothèque.
Encore plus astucieux, vous pouvez
faire double usage de cet espace
perdu en installant une porte-
étagères sous l’escalier pour stocker
en toute discrétion. Ainsi, vous
disposez de l’aspect esthétique au
premier plan de l’étagère et du côté
fonctionnel sous les marches.
Si vous ne disposez pas d’espace
sous l’escalier, vous pouvez choisir
de transformer vos marches pleines
en tiroirs discrets.
Dans le même esprit, vous pouvez
multiplier les rangements en exploitant
l’espace exigüe que constitue la
soupente. Les fabricants proposent
des meubles adaptés aux différentes
hauteurs ou du sur-mesure.
© Le
o Le
a
MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 59
60 • MARTINIQUE #100
Le couloir est un lieu qui peut servir
de stockage pour des éléments uti-
lisés peu fréquemment à condition
qu’il dispose d’une hauteur permet-
tant de créer un faux-plafond. Cette
pièce étroite et toute en longueur
doit être aménagée avec du mobilier
de faible profondeur.
La bibliothèque peut constituer un
mode de rangement ultra classique
ou à l’inverse très moderne. Elle peut
accueillir, en plus de vos livres pré-
férés, vos objets décoratifs sous la
forme de meubles à vitrine ou avec
des modèles plus design chic.
La bibliothèque peut également faire
office de séparation afin de délimiter
deux espaces distincts.
En ce qui concerne les rangements
de la cuisine, les designers scrutent
les attentes des usagers à la loupe
et font preuve de créativité en vue
de maximiser votre espace avec des
meubles de différentes dimensions,
d’autres basculants qui descendent
à la bonne hauteur pour en faciliter
l’accès, des tiroirs d’angle équi-
pés d’étagères pivotantes … On
trouve également des meubles
plus hauts et plus profonds qui
prennent en compte le fait que
la taille des Français a évolué
de 10 cm en quelques décen-
nies. Cette nouvelle hauteur de
meuble permet de bénéficier
non plus de 5 tiroirs mais de 6
pour un même encombrement
au sol.
Quant à la salle de bains, malgré
son volume généralement assez ré-
duit, elle se doit d’offrir de nombreux
rangements esthétiques et fonction-
nels. Les fabricants s’appliquent à
proposer de vastes collections entre
meubles sous-vasques, meubles
bas, colonnes de rangement … aux
dimensions standard ou bien sur
mesure pour tous les styles afin de
créer la salle de bains qui vous res-
semble. La tendance est au mobilier
mural, sans pieds, qui simplifie l’en-
tretien au sol.
Compte-tenu des diverses possibi-
lités de rangements qui s’offrent à
vous, plus question d’avoir des scru-
pules à vous faire plaisir pendant la
période de solde ou l’occasion des
fêtes !
© K
aruk
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éco
DOSS IER RAnGEMEntSDOSS IER
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62 • MARTINIQUE #100
le MIlXXer
revo’MotIoN – eNtr
UNe SerrUre CoNNeCtée, poUr Ne plUS perDre SeS CléS !Terminé le temps passé à chercher ses clés. La nouvelle
serrure connectée Revo’Motion –
EntR s’adapte à toutes les portes.
Cette innovation permet d’ouvrir sa
porte d’entrée par empreinte digitale,
télécommande, code ou smartphone et
s’installe simplement en remplacement
du cylindre existant.
Texte : Jessica LEBRAT
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UN NoUvel allIé poUr NoUrrIr Sa vItalIté aU qUotIDIeNLe Milxxer est le compagnon idéal pour réaliser ses boissons végé-
tales « maison » et de nombreuses autres préparations… Une inno-
vation 100 % vitalité qui conjugue simplicité, polyvalence et confort
d’utilisation au quotidien ! Précis, sa maîtrise des textures permet de
nombreuses déclinaisons de recettes : yaourts, crèmes, entremets,
tofu… Polyvalent, avec ses 5 programmes automatiques, il permet 9
préparations diversifiées. Outre les boissons végétales à Chaud et à
Froid, il officie avec brio pour mitonner soupes veloutées ou moulinées,
smoothies et milk-shakes, coulis onctueux, compotes de saison et repas
pour nourrissons. Une belle innovation pour une alimentation saine, na-
turelle et équilibrée !
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Les jus crus sont une délicieuse
cure de jouvence dont les bienfaits
sont avérés. Sous cette forme, fruits
et légumes ont été débarrassés des
fibres qui peuvent être irritantes
pour les intestins fragiles. En effet, le
processus de digestion requis pour
les séparer des éléments minéraux
contenus dans l’aliment nécessite
beaucoup de temps et de travail
pour notre corps. Les méthodes
d’extraction de jus séparent les
fibres de l’eau et des nutriments de
l’aliment, lequel est dès lors presque
instantanément digéré et assimilé,
avec un minimum d’effort, par
l’organisme. Vitamines, minéraux et
enzymes parviennent aux cellules et
tissus qui en ont besoin en un temps
record !
La thérapie par le jus permet ainsi de
participer à la prévention de maladies
et de détoxifier certains organes
comme la peau, les poumons, les
reins et le foie afin qu’ils fonctionnent
beaucoup plus rapidement. Très peu
caloriques, les jus en eux-mêmes
ne font pas grossir et ont une haute
valeur nutritionnelle.
Les fêtes de fin d’annéeapprochent à grand pas. Pour anticiper les excès, prenez dès
maintenant de bonnes habitudes alimentaires. Commencez bien sûr par
alléger le contenu de votre assiette – cela permettra de défatiguer votre organisme – mais misez également sur les jus frais et
naturels. A base de légumes et/ou de fruits, ces derniers seront vos meilleurs
alliés pour détoxifier votre corps !
Les bienfaits des jus
DOSS IER BIEn-ÊtRE
TexTe : JessICA LeBrAT - PhoTos : shUTTersToCK
MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 69
Ils ont également un effet beauté
et antioxydant par leur apport en
polyphénols, en bétacarotène et en
vitamine C. A cela s’ajoute un effet
diurétique lié à la présence de po-
tassium en bonne quantité qui per-
met d’éviter les rétentions d’eau.
Les jus sont bénéfiques pour toute
la famille et à tous les âges. Ainsi,
pour les enfants récalcitrants face
aux légumes et aux fruits, l’idée
de pouvoir consommer des jus va-
riés et colorés sera généralement
plus attractive. De plus, les livres et
les blogs de cuisine proposent au-
jourd’hui une multitude de recettes
de jus, composés à la fois de fruits
et de légumes, de manière à profiter
de tous les bienfaits de ces derniers
tout en conservant un goût doux et
sucré.
Côté matériel, on pense souvent
aux centrifugeuses. Peu de per-
sonnes connaissent les extracteurs
de jus, pourtant une palme peut être
décernée à l’extracteur de jus à rota-
tion lente. Son système utilise une
ou plusieurs vis qui vont broyer les
légumes et fruits. Le jus est ainsi ex-
trait à froid de façon à préserver les
composants essentiels (enzymes,
vitamines, minéraux, antioxydants)
qui seront ainsi assimilés rapide-
ment et totalement par l’organisme.
Quant à la centrifugeuse, elle va
séparer le jus de la pulpe grâce à
un système de rotation et de force
centrifuge. L’oxydation et la cha-
leur dégagées par le frottement
qui caractérise ce procédé auront
tendance à gâter rapidement le jus.
C’est pourquoi, si vous optez pour
cette méthode, veillez à consom-
mer votre jus immédiatement après
l’avoir extrait. Un jus obtenu par
extracteur peut, par contre, être
conservé jusqu’à 24 heures au réfri-
gérateur !
L’extracteur présente également
l’avantage d’être multitâche,
puisqu’il permet de réaliser des pu-
rées, des sorbets, des laits végétaux
ou encore des soupes. Le nettoyage
est plus facile et plus rapide, sans
compter qu’il extrait des quantités
plus importantes de jus : entre 10%
et 30% de plus, selon les modèles.
Le seul inconvénient est son prix,
puisqu’il représente un investisse-
ment beaucoup plus important que
la centrifugeuse.
Une consommation régulière de jus
agit donc directement sur l’orga-
nisme et le renforce en contribuant
à l’équilibre nutritionnel. Une façon
agréable de consommer quotidien-
nement 5 fruits et légumes ! La
qualité de l’aliment ayant son im-
portance, privilégiez les fruits et les
légumes frais et biologiques…
70 • MARTINIQUE #100
DOSS IER
La première étape importante avant
de choisir un champagne, est le
décryptage des étiquettes. Ces
dernières doivent indiquer la raison
sociale de l’élaborateur, la commune
où il a son siège ainsi que le dosage et
les particularités de l’alcool. De plus, le
CIVC (Comité interprofessionnel des
vins de Champagne) attribue à chaque
marque un numéro d’immatriculation
précédé de deux initiales désignant le
statut de l’embouteilleur :
RM - Récoltant-manipulant
RC - Récoltant-coopérateur
NM - Négociant-manipulant
CM - Coopérative de manipulation
SR - Société de récoltants
MA - Marque d’acheteur.
Trois cépages principaux sont autorisés
dans l’AOP champagne : le Chardonnay
(blanc, aux notes florales et subtiles), le
Pinot Noir (rouge à jus blanc qui apporte
corps et puissance au champagne) et
le Pinot Meunier (rouge à jus blanc, plus
doux et plus rond, qui donne onctuosité
et souplesse). Millésimé ou non, le
champagne peut être Blanc de blanc
(issu du seul cépage Chardonnay) ou
Blanc de noir (issu des seuls cépages
Pinot Noir et/ou Pinot Meunier).
Ensuite, en fonction du dosage en
sucre dans la bouteille, le champagne
peut être soit brut, sec ou demi-sec (du
plus sec au plus sucré).
CAVE
CHOISISSEZ VOTRE CHAMPAGNE
TexTe : JessICA LeBrAT PHoToS : CHAMPAGne PAnnIeR / shUTTersToCK
Face à l’importance de l’offre sur le marché, choisir une bouteille de cham-pagne n’est jamais chose facile pour les novices. Cela implique quelques connais-sances particulières sur les crus, les cépages et les tech-niques de fabrication. Le choix dépendra également des goûts de chacun, des plats qui l’accompagneront et du budget.
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72 • MARTINIQUE #100
On distingue différents crus pour le
champagne, à savoir :
Le Champagne Millésimé, compo-
sé exclusivement de raisins d’une
même année, considérée comme
exceptionnelle. Il combine les
cépages et les régions, et doit avoir
vieilli au moins trois ans en cave.
Quelques bonnes années : 1988,
1989, 1990, 1995, 1996, 2002, 2005,
2008.
Le Champagne sans année ou non
millésimé. Un champagne élaboré
à partir de cépages, d’années et de
régions différentes pour maintenir
le goût typique de la marque aussi
constant que possible. Mêlant en
général un tiers de Chardonnay,
un tiers de Pinot Noir et un tiers de
Pinot Meunier, il est élevé 18 mois
en cave avant d’être mis en vente.
Le Grand cru qui provient des seules
communes classées à 100 %, celles
qui possèdent les meilleurs terroirs.
Les mentions Cuvée spéciale, Brut
réservé, Brut premier, Grande ré-
serve correspondant à des Cham-
pagnes assemblés avec les vins les
plus subtils et raffinés. Ils n’ont pas
de signification réglementaire.
Le Champagne rosé subtil et plu-
tôt féminin, qui s’obtient en ajou-
tant à du champagne ordinaire un
vin rouge de la région, ou en lais-
sant macérer un temps la peau des
pinots lors de la vinification.
Plus un champagne aura vieilli, plus
celui-ci sera fort. A l’opposé, plus la
couleur de sa robe sera claire, plus
le champagne sera léger.
Le choix du champagne se fera éga-
lement en fonction du menu. Pour
un apéritif, on préfèrera un Brut qui
se combinera parfaitement à toute
sorte de bouchées apéritives. Un
champagne puissant conviendra
aux viandes de gibier, au caviar, aux
truffes ou aux plats épicés. Le Blanc
de blanc accompagnera idéalement
des huîtres ou un foie gras. Pour
les desserts, on optera plutôt pour
un demi-sec, voire un Blanc ou un
Rosé.
Pour une dégustation optimale, le
champagne se déguste frais, à une
température idéale de 8 à 10° C.
Pour cela, la bouteille peut être pla-
cée dans un seau rempli d’eau et
de glace pendant une demi-heure,
ou couchée dans le bas du réfrigé-
rateur pendant 4 heures. Mais le
champagne ne doit jamais être mis
au congélateur, cela figerait toutes
ses saveurs.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.
A consommer avec modération.
DOSS IER CAVE
MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 73
L’automne est une saison que j’apprécie particulièrement d’un point de vue culinaire. Courges, patate douce, champignons, betterave, légumes anciens, châtaigne, noix… entrent en scène ! De quoi se régaler et se réchauffer, quand le froid commence à pointer le bout de son nez, avec des recettes saines et gourmandes.
J’ai voulu réaliser aujourd’hui une recette de gnocchi de patate douce et je me suis dit « pourquoi pas tenter une version sans gluten ? ». Accompagnés d’une sauce blanche à base de tahiné et de lait d’amande, ces petits gnocchi sont un vrai délice ! Vous pouvez également opter pour la version classique en remplaçant les 3 farines par un mélange de farine de blé (2/3) et de fécule de maïs (1/3).
Gnocchi de patate douce & sauce blanche
Découvrez les recettes de Sab sur Paris d’épices www.parisdepices.com RECETTE
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Gnocchi de patate douce & sauce blanche
INGREDIENTS POUR 4 À 6 PERSONNESl Pour les gnocchi :600 gr de patate douce 2 oeufs 70 gr de farine de coco 70 gr de fécule de maïs 70 gr d’arrow root 1 pincée de cumin 1 pincée de muscade 1 pincée de cannelle Zestes d’un citron vert 1 c.c bombée d’ail pilé Sell Pour la sauce : 100 gr de tahiné6 c.s de lait d’amande nature (sans sucre ajouté)1 c.c d’ail piléLe jus d’un petit citron vert Sel
• Après avoir épluché la patate douce, coupez-la en morceaux.• Faites les cuire 20 à 30 minutes dans une casserole d’eau bouillante salée ou à la vapeur.• Laissez tiédir puis écrasez avec un presse-purée (ou une fourchette). Ajoutez l’ail pilé et les œufs.• Dans un cul-de-poule, mélangez les trois farines avec les épices, le sel et les zestes de citron vert.• Incorporez la patate douce puis mélangez jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène.• Laissez refroidir au réfrigérateur.• Une fois la pâte refroidie, formez des petites boules au creux de la main (si la pâte est trop collante, saupoudrez-les d’un peu de fécule ou d’arrow root). Aplatissez légèrement les boules et striez-les à l’aide d’une fourchette.• Placez ensuite – un à un – une dizaine de gnocchi dans une casserole d’eau bouillante salée. Il faut éviter de tous les mettre en même temps sinon ils risquent de coller entre eux.• Dès qu’ils remontent à la surface de l’eau, ils sont cuits (au bout d’une à deux minutes).Servez chaud avec la sauce blanche réalisée au préalable, en mélangeant tout simplement l’ensemble des ingrédients.
RECETTE Découvrez les recettes de Sab sur Paris d’épices www.parisdepices.com
NOVEMBRE/DÉCEMBRE 2015 | BIMESTRIEL GRATUIT GUADELOUPE # 101
Champagne… !Maison de Rêve à Bali Spa & Jacuzzi
MAISONS CREOLES
magazine
NOVEMBRE/DÉCEMBRE 2015 | BIMESTRIEL GRATUIT MARTINIQUE # 101
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