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enjeux 04 Numéro 94 - Juillet 2012 magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie territoriale des Alpes-de-Haute-Provence L’Occitane en Provence ou l’authenticité des produits et des valeurs également au sommaire : COMMERCE L ACCESSIBILITÉ DES ÉTABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC INTERNATIONAL L ASSURANCE A3P, UNE NOUVELLE AIDE À L EXPORT ENTREPRISES L’ASSOCIATION FRANCE QUALITÉ PERFORMANCE ZOOM SUR L ENTREPRISE SOFALIP PERLAMNDE TOURISME LES NOUVELLES NORMES DE CLASSEMENT DES HÔTELS TIC FAITES CONNAITRE VOTRE ACTIVITÉ AVEC GOOGLE ADRESSES Le nouveau BTS tourisme mieux adapté aux attentes des entreprises

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enjeux 04

Num

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2

magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie territoriale des Alpes-de-Haute-Provence

L’Occitane en Provenceou l’authenticité des produits

et des valeurs

également au sommaire :

COMMERCEL’ACCESSIBILITÉ DES ÉTABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC

INTERNATIONALL’ASSURANCE A3P, UNE NOUVELLE AIDE À L’EXPORT

ENTREPRISESL’ASSOCIATION FRANCE QUALITÉ PERFORMANCE

ZOOM SUR L’ENTREPRISE SOFALIP PERLAMNDE

TOURISMELES NOUVELLES NORMES DE CLASSEMENT DES HÔTELS

TICFAITES CONNAITRE VOTRE ACTIVITÉ AVEC GOOGLE ADRESSES

Le nouveau BTS tourisme

mieux adapté auxattentes des entreprises

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L’économie de notre territoire repose sur un tissu dePME/PMI dynamiques, notamment dans les secteursde l’agro-alimentaire et la cosmétologie, qui contribuentlargement à la vitalité de nos bassins d’emploi. Ces entreprises performantes, qui creusent le sillon de

leur croissance, en conjuguant qualité totale et innovation, enregistrentdes résultats probants dont leurs dirigeants respectifs ont tout lieu d’être fiers.

Leur réussite exemplaire démontre que les Alpes-de-Haute-Provence sont sus-ceptibles de constituer un environnement propice au développement d’activitésmarchandes, malgré la vive pression exercée par la concurrence. Ceci toutefois àla condition que ces unités de production soient installées sur des communesdesservies par des voies de communication favorisant les relations commercialesqu’elles sont appelées à entretenir avec leurs différents partenaires.

En outre, au-delà de la pertinence de leur stratégie et de l’excellence opéra-tionnelle fondant leur compétitivité, ces entreprises se caractérisent par uneculture associant comportement citoyen et attachement au département.Effectivement leurs responsables privilégient un mode de gestion respectueux del’ensemble des parties prenantes liées à leur société et poussent les feux d’initiativessolidaires relevant de l’approche R.S.E.

En substance, il s’avère que le département dispose d’un formidable capital industrielqui doit davantage être promu et médiatisé. Nous considérons que notreinstitution doit régulièrement donner un coup de projecteur sur toutes cesentités qui méritent objectivement notre reconnaissance pour leur engagementsocioéconomique au bénéfice de la communauté départementale.

C’est pourquoi, nous avons décidé d’ouvrir dans notre magazine une rubriqueconsacrée à la présentation des entreprises de notre circonscription qui mobilisentleurs ressources pour créer une richesse particulièrement utile à la préservationde notre modèle social.

En procédant ainsi, nous mettons en lumière des structures qui concourent àla notoriété du département dont elles sont des ambassadeurs de premier ordrepour convaincre de l’attractivité de notre beau pays des investisseurs en recherche desite d’implantation.

Enfin, nous participons également à une meilleure connaissance du fonction-nement de l’économie de notre territoire et à la valorisation du savoir-faire deses éléments moteurs.

La présidente de la CCIT, Nicole Peloux.

ED I TO

Photo :

Lorion

Photos

Photos de couverture L’Occitane en Provence

VIE DE L’INSTITUTION ‰ 3w ÉDITORIAL

w ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE PRINTEMPS DE LA CCIT

COMMERCE ‰ 6w L’ACCESSIBILITÉ DANS LES COMMERCES : 4E VOLET

w SOIGNEZ VOTRE VITRINE, POUR CONVAINCRE VOS CLIENTS

w COUP DE CHAPEAU À GEORGETTE ALLÈGRE, COMMERÇANTE À PEYRUIS

ASSOCIATIONS ‰ 7w LE CENTRE DE RESSOURCES DOCUMENTAIRES

w DÉVELOPPER SA PRÉSENCE SUR INTERNET

ENTREPRISES ‰ 9w L’ASSOCIATION FRANCE QUALITÉ PERFORMANCE

w LE CLUB QUALITÉ, SÉCURITÉ, ENVIRONNEMENT DE LA CCIT

w L’ENTREPRISE SOFALIP PERLAMANDE, LEADER DE LA PÂTE D’AMANDES

w L’OCCITANE, L’AUTHENTICITÉ DES PRODUITS ET DES VALEURS

w MOBILISATION DES ACTEURS DE TERRAIN EN FAVEUR DE L’ENTREPRISE

INTERNATIONAL ‰ 15w L’ASSURANCE PREMIERS PAS PROSPECTION

CFA - FORMATION ‰ 16w UN NOUVEAU BTS TOURISME, UNIQUE ET «PLUS PRO»

ENVIRONNEMENT ‰ 18w DOCUMENT UNIQUE ET PÉNIBILITÉ DES RISQUES PROFESSIONNELS

w ACTUALITÉ ENVIRONNEMENTALE

TIC ‰ 20w GOOGLE ADRESSES, POUR FAIRE CONNAÎTRE VOTRE ACTIVITÉ

TOURISME ‰ 22w LES NOUVELLES NORMES DE CLASSEMENT HÔTELIER

OBSERVATOIRE ÉCONOMIQUE ‰ 24w CONJONCTURE ÉCONOMIQUE AU 1ER TRIMESTRE 2012

AGENDA DES MANIFESTATIONS ‰ 26

SOMMAIRE

ENJEUX 04juillet 2012

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v i e d e l ’ i n s t i t u t i on

Assemblée générale de printemps de la CCITdécentralisée à SisteronL’Assemblée générale de notre Institution consulaire s’estdéroulée, en présence de nombreuses personnalités, dont no-tamment François Ambroggiani, sous-préfet de l’ar-rondissement de Forcalquier, Gilles Gauthier, Administra-teur général, Directeur départemental des financespubliques, et Jean-Pierre Templier, adjoint au maire de lacommune de Sisteron.

Cette session était plus spécialementconsacrée à l’adoption du budgetexécuté 2011 dont la gestion rigoureusea permis de dégager les résultats positifssuivants, malgré l’application de laRGPP au réseau consulaire :

En substance, il convient de retenir queles effets conjugués de la RGPP et de larégionalisation du réseau consulaire im-posent à notre institution de continuer àadministrer son budget en faisant preuved’une vigilance constante, dans lamesure où la ressource fiscale qui repré-sente sa principale recette doit, en toutelogique, subir un coup de rabot, lors desprochains exercices.Il en découle que les efforts consentisdepuis plusieurs années pour contenirles dépenses doivent être poursuivis etconstituer pour notre CCIT une véri-table règle d’or.Parallèlement, cette session a été l’occa-sion, pour la présidente, Nicole Peloux,de brosser le tableau de l’action de laCCIT dans ses différents secteurs d’in-tervention, en évoquant quelques

dossiers à fort enjeu pour le développementde l’économie départementale, à savoir :w l’impact de la régionalisation du réseauconsulaire, tant sur le mode de fonc-tionnement de notre CCIT que sur lesmoyens qui lui sont alloués par la CCIRpour assurer ses nombreuses missions,w la présentation officielle du contrat demandature de l’équipe d’élus qui fixe lecap de l’implication de la CCIT au ser-vice de la croissance et de l’emploi ausein de ses bassins d’activité,w le projet de technopôle dédié aux éner-gies nouvelles,w la candidature de notre CFA au titre dudispositif PIA (Grand Emprunt), quidoit favoriser la création d’un campusMéditerranée centré sur les énergies nou-velles et le développement durable dontnotre établissement sera l’élément pivot.

Dans un second temps, les travaux sesont articulés autour des interventionssuccessives de Joseph Giaime et LucRonfard, respectivement président del’URSSAF et gérant de la société LouBio, que Nicole Peloux avait sollicitéspour évoquer deux sujets d’actualité quiintéressent, à des degrés divers, les socio-professionnels. En premier lieu, Joseph Giaime a présentéles procédures amiables dont les assujettissont susceptibles de bénéficier pour s’ac-quitter des cotisations dont leurs sociétéssont redevables auprès de l’URSSAF. Pour sa part, Luc Ronfard a dessiné lesenjeux et les perspectives de la filière Bio,pour l’économie du département. Ces deux exposés, d’excellente facture audemeurant, ont capté l’attention de l’audi-toire et suscité des échanges aussi instructifsque constructifs entre les participants.

CONTACT DIRECTION GÉNÉRALE - 04 92 30 80 80 - [email protected]

Photo : CCIT des AHP

• Résultat net comptable : 195 481 €(dont167 800 € de résultat exceptionnel)• Capacité d’autofinancement : 68 918 €• Résultat budgétaire : 205 460 €• Situation nette au 31/12/201 : 2 090 627 €

CINQ NOUVEAUX CONSEILLERS TECHNIQUES À LA CCIT 04

Nicole Peloux a eu le plaisir d’installer lorsde cette session, cinq nouveaux conseillerstechniques qui ont décidé de mettre à la dis-position de notre institution leur expertisetechnique, leur connaissance de l’économiede notre territoire et leur disponibilité. Leurimplication permettra à notre équipe d’êtreencore plus présente dans les différentesinstances où il importe de faire entendre lavoix des milieux socio-professionnels. De g. à d. : JP. Bourdaud - B. Savornin - S. Nervi -

H. Damia - Absent de la photo : A. Zurback.

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Enjeux 04 - juillet 2012

L’accessibilitédans les commerces - 4e volet

CONTACT OPÉRATIONS COLLECTIVES - 04 92 30 80 99 - [email protected] 4 l

Photo : FotoliaLes éléments à prendre en compte pour faciliter l’accèspeuvent ê tre de nature diverse :w Obstacles d’ordre architectural ou structurel qui résultentde la conception d’un bâtiment (escaliers, porte d’entrée,largeur des couloirs, taille du magasin…).w Obstacles à l’information et à la communication quipeuvent rendre difficile la compréhension ou la transmission del’information à certaines personnes.w Obstacles liés aux procédures comme par exemple interdirel’accès à une personne qui a un animal d’assistance. w Attitude du personnel qui ne sait pas commentcommuniquer avec les gens qui ont un handicap visible oucaché et qui peuvent penser offusquer les personneshandicapées en leur offrant de l’aide ou pire qui les ignorent.

Un aperçu de solutions générales non réglementaires quirelèvent davantage des « bonnes pratiques » w Mettre à disposition une ou plusieurs chaises permettant auxpersonnes de s’asseoir si elles ont des difficultés à rester deboutlors d’attente dans le magasin. Pour faciliter l’attente despersonnes ayant des difficultés à garder la position debout, des« repose-fesses » peuvent être disposés au niveau des caisses età divers endroits de la boutique ; vos clients pourront ainsi sereposer en attendant leur tour.w Un comptoir d’accès surbaissé peut faciliter le choix et lepaiement par un client handicapé physique. Sinon, une tablettefixée au comptoir d’accueil et à la bonne hauteur est à prévoircar elle permet à une personne en fauteuil de rédiger un chèqueou de poser ses affaires.w Veiller à ce que les accès (porte d’entrée et espace libre devantle comptoir) ne soient pas encombrés par des présentoirs.Attention à tout objet ou meuble présentant des dangers de parleur emplacement ou leur forme. Retirer les obstaclesdangereux comme les affiches publicitaires, les présentoirs oules meubles des entrées pour diminuer le risque detrébuchements ou de chute.w Vérifier que la porte d’entrée n’est pas trop difficile à ouvrir(force à exercer pour la pousser) et dans le cas contraire, vérifierqu’une aide humaine peut être immédiatement mobilisable(porte dans le champ de vision de la vendeuse, sonnetteextérieure…). w Dans les rayons, disposer vos produits à une hauteurcomprise entre 90 et 130 cm, pour que les personnes enfauteuil puissent les attraper.w Pour les cabines d’essayage, l’une d’entre elles doit pouvoirs’adapter aux personnes à mobilité réduite. Vous pouvez, par

La compensation humaineou technique est acceptée poursupprimer ou réduire un obstacle lié au handicapd’une personne.Traiter les personnes ayantun handicap avec le mêmerespect et les mêmes égardsque vous avez pour tous clients.

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exemple, prévoir, entre deux cabines « normales », une cloisonamovible ou des rideaux qui permettent de réunir les deuxespaces pour en former un grand, capable d’accueillir lesfauteuils roulants.

w Pour favoriser l’accès à l’information des clients handicapésvisuels mais aussi pour faciliter la lecture de tous, privilégier lesétiquettes, carte du jour, tarifs, écrits en gros (taille minimumde 16), avec une police de caractères simple et régulière, à lignedroite avec des interlignes suffisamment larges (ex : Helvetica,Arial...) et avec un contraste suffisant entre le fond dudocument et l’écrit (le caractère blanc sur fond foncé permeten général une meilleure perception).Bon à savoir : les mots écrits en majuscules sont plus difficilesà lire qu’en minuscules, le caractère gras n’améliore pas la lisi-bilité, le caractère italique ralentit nettement la vitesse delecture des personnes malvoyantes.Vous souhaitez plus d’informations à ce sujet ? N’hésitez pasà nous demander la fiche de recommandations relative à lasignalétique.Pour les cartes de restaurants, le braille n’est pas obligatoiremais le personnel doit alors clairement donner le choix orale-ment. Lorsque vous servez une personne ayant une déficiencevisuelle, mentionnez-lui votre nom. Demandez lui le sien,pour pouvoir vous adresser à elle directement.

w Si votre client handicapé est accompagné d’une tiercepersonne, veillez à vous adresser à tous et non seulement àl’accompagnateur.

w Permettre aux personnes handicapées visuelles d’êtreaccompagnées de leur chien-guide ou d’un animal d’assistancesauf si l’animal est exclu des lieux par une autre loi. Dans cedernier cas, recourir à d’autres mesures pour fournir desservices à la personne handicapée (accompagnement de lapersonne par la vendeuse, espace extérieur aménagé pourattacher l’animal…).

w Si votre client a un handicap auditif, le personnel pourraavoir le reflexe d’engager la communication par écrit à l’aided’un bloc papier et d’un stylo toujours laissés à cet effet àproximité du comptoir pour assurer une bonne réactivité dupersonnel.Placez-vous en face des clients sourds ou malentendants. Ilspeuvent peut-être lire sur les lèvres. Ne touchez pas à votrebouche et assurez-vous que le client vous comprend.

w Permettre au personnel à l’accueil d’être à l’aise face à despersonnes handicapées ou âgées : réaliser un recueil depréconisations destiné à l’information et à la sensibilisation devotre personnel et aux nouveaux recrutés pour traiterl’ensemble de la clientèle avec respect et dignité. Former lepersonnel à ce type de clientèle. Si vous ne savez pas quoi faire,demandez simplement à la personne de vous expliquercomment vous pouvez l’aider.

w Faites preuve de patience. Les personnes ayant certains typesde handicaps peuvent avoir besoin d’un peu plus de tempspour vous comprendre et pour vous répondre

Pour les métiers relevant de l’alimentation rappelde la circulaire du 26 avril 1982 : paragraphe IV-hygiène de l’alimentation alinéa 9-art. 125-1.Magasins de vente : « l’accès des animaux,notamment des chiens est interdit, à l’exceptiondes chiens guides de personnes malvoyantes.Cette interdiction doit être affichée à l’entrée dechaque magasin ».Éviter de flatter ou de distraire un chien-guideou de lui offrir de la nourriture lorsqu’il estharnaché. Souvenez-vous que les chiens-guidessont des chiens d’utilité et qu’ils ne doivent pasêtre traités comme des animaux domestiques.

Pour plus d’information, demandez ce guide, disponibleauprès de nos services.

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3 secondes pour convaincre,grâce à votre vitrine

Enseignes lumineusesune nouvelle réglementation

L’objectif de notre formation-action,«la vitrine, votre premier vendeur»est d’insister sur l’importance decet outil dans la valorisation del’image de marque et de laperformance du point de vente,et de vous amener à comprendreet utiliser des techniques simplespermettant d’optimiser la pré-sentation de votre vitrine.

La vitrine est le premier outil de com-munication du commerçant, permettantde présenter ses produits et de donner dèsl’extérieur, la meilleure attractivité afin defaire entrer les chalands dans sa boutique.Au-delà de l’enseigne et de la façade com-merciale, la vitrine est la référence enterme de positionnement du commerce.Face aux évolutions de comportementd’achat des consommateurs, il est essen-tiel d’optimiser votre vitrine !w Public : Commerçants, prestataires deservice, vendeurs et vendeuses

w Dates : 8 octobre : « Théorie et exercicespratiques » (9h-12h /13h30 à 17h30)15 octobre : « Application dans deuxboutiques » (9h-12h /13h30 à 17h30)N’hésitez pas à nous demander le pro-gramme détaillé.w Durée : 2 journéesw Coût : Nous contacter (Possibilité deprise en charge par votre organisme collecteurou Fonds d’Assurance Formation (Agefice,Agefos, FORCO, FAF des Métiers, etc).w Lieu : CCIT de Digne-les-Bains

Est-il obligatoire d'éteindre l'enseignelumineuse de mon commerce la nuit ?Oui, à compter du 1er juillet 2012, les en-seignes lumineuses devront être éteintesentre 1 heure et 6 heures du matin sil'activité du commerce a cessé. Lorsqueque l'activité cesse ou commence entreminuit et 7 heures du matin, les en-seignes devront être éteintes au plus tardune heure après la fin de l'activité etpourront être allumées une heure avant la

reprise.Cette obligation pourra faire l'objet dedérogation par arrêté municipal ou pré-fectoral lors d'événements exceptionnels.Les publicités lumineuses feront l'objetde la même interdiction, sauf celles setrouvant dans les aéroports et les unitésurbaines de plus de 800 000 habitants,pour lesquelles les maires édicteront lesrègles applicables.

Le Mercure d’OrCommerçants, prestataires de services, votreentreprise a 3 ans d’activité et vous souhaitezvaloriser votre savoir-faire ?Le 38e Challenge du Commerce et des Servicesvous concerne directement.Au travers de cette opération, il s’agit de récom-penser d’un « Mercure d’Or », les performancesindividuelles des entreprises commerciales et deservices dans 6 catégories :w Création ou Reprise d’Entreprise (entre-prises de + de 2 ans et – de 5 ans),w Innovation commerciale – Qualité (maga-sin, concept, services, produits, environnement,mises aux normes, etc.),w Apprentissage – Formation – Développementdu personnel (transmission du savoir-faire, ma-nagement, motivation, etc.)w Développement économique et commercial(expansion),w Adhésion à un réseau du commerce indé-pendant organisé,w E-commerce (en complément d’une vente enmagasin).

LES CHALLENGES DU COMMERCEET DES SERVICES

Photo : Fotolia

Photo : Fotolia

N’hésitez pas à vous inscrire à ce concours natonal ! Inscriptions :w Retrait du dossier de candidature et aide au montage : dèsmaintenant.w Dépôt du dossier complet à la CCI : avant le 3 octobre 2011.

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Coup de chapeauà une commerçante aussi indétrônable que dynamique !

Figure emblématique de Peyruis, Georgette Allègretient une supéretteau cœur du villagedepuis près de 50 ans.

La plupart des gens l’appellentGeorgette. Et les enfants l’appellentparfois madame Cali. Cali, c’est le nom de l’enseigne qui sur-plombe la devanture de la supérettesituée en plein cœur de Peyruis. Celle-cidevrait d’ailleurs avoir disparu au profitd’une enseigne Vival (appartenant augroupe Casino), mais Georgette Allègreet son enseigne sont là depuis si long-temps… La dame a 68 ans et elle travaille depuis50 ans dans le commerce, dont 46 à soncompte. Ses débuts, elle les a faits avecson frère en 1962. Lui a arrêté pourdevenir éducateur spécialisé. Elle acontinué. Jusqu’à acheter le terrain sur lequel ellefera construire la supérette qui trône lelong de la route. C’était en 1985. « Quand j’ai commencé, il y avait sept ma-gasins d’alimentation », se souvient-elle.« J’ai vu tous mes confrères fermer les unsaprès les autres. Aujourd’hui, dans levillage, je suis quasiment seule. Il ne resteque Proxi, à 1km ».

Une des premières boutiques à avoir misla clef sous la porte a été la droguerie.Georgette Allègre a donc commencé àmettre en rayon des produits qu’elle neproposait pas jusqu’alors. De la vaisselle,par exemple. De fil en aiguille, on a finipar y trouver de tout. Un panneau à l’entrée du parking dresseun court inventaire : alimentation, dépôtde pain, boissons fraîches, charcuterie depays, bouteilles de gaz…

Mais plus qu’une liste de produits,madame Allègre propose des services. « Entre midi et 14 heures, il m’arrive defaire les livraisons, notamment pour les per-sonnes âgées qui n’ont pas d’aide à domicile.Je livre gratuitement. Je ne fais payer queles livraisons de gaz. »

C’est ainsi qu’à la Toussaint, parexemple, « j’ai des clients qui habitent troploin pour se déplacer facilement. Alors jevais fleurir les tombes de leurs proches… » Le fait est que la commerçante connaîtbien ses clients. Pour certains depuis tou-jours. « Il y a même des vacanciers quis’arrêtent pour voir si je suis toujours là, etqui m’envoient des cartes postales. »Elle, en revanche, n’a quasiment jamaisquitté Peyruis. Ni sa boutique, qui estouverte tous les jours, y compris le di-manche matin, et qu’elle tient avec laseule aide d’une employée à tempspartiel.Une figure emblématique qui envisagebien d’arrêter un jour… Mais ne sait pasquand, et c’est tant mieux, car elle-mêmeen est consciente : « le jour où il n’y auraplus de magasin de proximité, les villages sedépeupleront ».

Rédaction et photo : Stéphanie Martin

« Aujourd’hui, dans le village,

je suis quasiment seule »

CONTACT INFORMATION - 04 92 30 59 86 - [email protected]

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a s so c i a t i on s d e c omme r çan t s

Le centre de ressources documentairesà l’attention des associations de commerçants

Comment développer sa présence sur internetune formation pour les dirigeants d’association

La CCIT 04 a développé uncentre de ressources documen-taires, espace exclusivementdédié aux dirigeants d’unionscommerciales des Alpes-de-Haute-Provence.Vous avez la possibilité de consulter et té-lécharger l’intégralité des documents etdes outils selon vos besoins :w toute l’actualité pouvant concernervotre action,w les outils pour la mise en œuvre de vos

actions : la base de données des presta-taires, le guide « l’essentiel de l’unioncommerciale », etc,w la réglementation qu’il convient d’ap-pliquer dans le cadre de vos opérations, w le nouveau dispositif de subvention, w les diaporamas et compte-rendu desmanifestations ou formations auxquellesvous n’avez pu participer.

Un code d’accès vous sera demandé pouraccéder à ces ressources. N’hésitez pas à nous le demander !

Le Panonceau d’OrVotre groupement de commerçants a 3 ans d’activité etvous souhaitez valoriser votre performance ? Les perfor-mances collectives des Unions Commerciales qui opèrentà l’échelle locale peuvent être récompensées par un“Panonceau d’Or”. Des critères globaux d’activité et dereprésentativité sont évidement nécessaires pour concou-rir (ratio nombre d’adhérents réels/nombre d’adhérentspotentiels ; budget dégagé ; nombre, intérêt et résultatsdes actions menées). Toutefois, la sélection sera égale-ment effectuée en fonction de critères variés comme lesactions d’animation, le partenariat, les services aux consom-mateurs, la communication externe, le fonctionnement, etc.

LES CHALLENGES DU COMMERCEET DES SERVICES

Les 17 et 18 novembre 2012 se déroulera à Manosque la 22e édition du Salon dumariage et des premiers pas, à la Salle des fêtes "Osco Manosco".Cette nouvelle édition va permettre au salon de prendre un nouvel essor puisqu’ils’ouvre à de nouvelles activités, comme l'équipement de la maison et celui de lafamille.En élargissant notre cible, nous devrions attirer encore plus de participants et devisiteurs.Si vous souhaitez participer à ce salon, nhésitez pas à contacter EmmanuellePradalier, présidente de l'Association et organisatrice au 06.07.39.87.09 ou parmail [email protected]

22e édition du Salon du mariage et des premiers pas

La CCIT propose une formation inter-active et concrète qui abordera les voletssuivants :w le site Web et le blog : apports etcontraintes, le cahier des charges, la sélectionde prestataire, le référencement, etc.w Google Adresses : comment utiliser cetoutil gratuit et très efficace ?w les réseaux sociaux : quels sont-ils ?Quels sont les opportunités et les risques ?

w le M-commerce : application spécifique,applications existantes, Flash Code, etc.w la communication directe et la gestiondu fichier « clients » : au travers des SMSet des emails.La formation s’appuiera sur des exemplesconcrets issus de cas réels apportés par lesparticipants et alternera les phases d’ap-port théorique, les échanges au travers detémoignages et les exercices pratiques.

w Date : lundi 19 novembre 2012 w Lieu : à définir w Repas : au sein de l’établissement, prisen charge par la CCIT des AHP. w Intervenant : chargé de mission de laCCIT 04 spécialisé sur les nouvelles tech-nologies. w Public : Dirigeant d’union commercialeet salarié. w Tarif : Gratuit.

CONTACT OPÉRATIONS COLLECTIVES - 04 92 30 80 99 - [email protected]

Photo : Fotolia

N’hésitez pas à vous inscrire à ce concours national !Ins-criptions :

w Retrait du dossier de candidature et aide au montage: dès maintenant.

w Dépôt du dossier à la CCI : avant le 3 octobre 2011.

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en t r ep r i s e s

La qualité, «une idée neuve»Tel est l'objectif autour duquel travailleront et agiront les adhérentsde l’AFQP dont la vocation est de redonner du sens à laqualité, trop souvent associée de façon exclusive à des normeset des processus. Il s'agit en fait d'un mode managérial et/oude gouvernance incontournable pour renforcer la performancedes organisations. "La compétitivité des organisations repose à la fois sur la perfor-mance coût/qualité/innovation et de plus en plus sur l'engagementsociétal. On considère encore trop souvent ces éléments commecontradictoires alors qu'ils reposent sur un management et unegouvernance par la qualité. Reconquérir de la compétitivité c'estbien évidemment remettre le client au centre de la démarche maiscelle-ci repose entièrement sur un socle qui doit être incontestable : laqualité. Plus que jamais la qualité doit redevenir une valeur cléde l'organisation", commente Claude CHAM, Président del'AFQP. L'initiative s'est mise en place début 2012. Plusieurs acteursengagés autour de cette thématique décident d'unir leursefforts et de créer une association. Celle-ci devient le point deconvergence de toutes les organisations locales et nationales,issues des secteurs publics et privés, désireuses d'agir pourassurer le rayonnement de l'excellence française.

A propos de l’AFQPAssociation loi 1901, l'AFQP réunit les associations FranceQualité Publique, le CNQP et la FAR, qui ont été dissoutes.Pour les années à venir, l'AFQP s'est fixé plusieurs objectifs,parmi lesquels : w définir des positions communes pour faire de la qualité unenjeu national largement partagé et relayer ces positions auprèsdes décideurs publics et privés.

w faciliter l'animation et la promotion de la qualité grâce au réseaurégional,w renforcer la position de l'association auprès des instancesinternationales de la Qualité,w élever les compétences des cadres de demain en matière depratiques managériales basées sur la qualité et l'amélioration desperformances des organisations,w partager et communiquer les bonnes pratiques.

Le Club Qualité Sécurité Environnement - Q/S/E - de la CCIT04 est en relation avec le représentant local de l’AFQP PACA,proposera des actions en relation avec cet acteur régional.

L’Association France Qualité Performancedu nouveau dans la «culture Qualité»Lancée le 18 avril dernier, l'AFQP réunit l'ensemble des acteurs enFrance pour défendre et reconquérir la qualité comme socle indispen-sable à la compétitivité des entreprises et des institutions publiques.

CONTACT OPÉRATIONS COLLECTIVES - 04 92 30 80 99 - [email protected]

Au cours du second trimestre 2012, la CCIT 04 a mené une enquêteauprès des entreprises industrielles et de services afin de faire un pointsur les attentes et pratiques en matière de qualité, sécurité et environ-nement. Cette démarche s’inscrit dans la perspective de relancer unedynamique de partage et d’échange d’expériences inter-entreprises autravers d’un Club Qualité Sécurité Environnement (Q/S/E). Ce Club informel aura vocation à proposer aux entreprises des con-férences, des ateliers techniques, des visites, des audits croisés ets’adaptera aux besoins des entreprises participantes.Ci-dessous, les principaux enseignements de l’enquête.w 2/3 des entreprises répondantes appartiennent à un groupe. w Les domaines pris en charge par les référents Q/S/E sont, par ordre d’im-portance : la qualité ; la sécurité et l’environnement.w La moitié des entreprises répondantes sont certifiées ISO 9001. 40 %détiennent des certifications « autres » plus en lien avec leur domained’activité ou les exigences de leur partenaires commerciaux. L’ISO 14001représente 25% des réponses et les certifications « sécurité » 20 %.w Les entreprises souhaitent prioritairement voir traitées les thématiquesde veille réglementaire, de mutualisation des audits et audits croisés, lesoutils de management des systèmes et la communication externe.Le Club Q/S/E de la CCIT 04 se réunira pour la première fois le mardi 25septembre 2012 à Manosque. Si vous souhaitez participer à ses travauxet échanger sur les thèmes de la qualité, de la sécurité et de l’environ-nement, vous pouvez nous contacter.

QUALITÉ, SÉCURITÉ ET ENVIRONNEMENT À LA CCIT

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en t r ep r i s e s

Plus de 90 ans après sa création dans lecentre d’Oraison, la SAS Sofalip (Sociétéde fabrication de produits alimentairesprovençale) prospère sereinement. De simple casserie d’amandes, la sociétéest passée à la transformation du fruit àcoque en pâtes d’amandes. Avec samarque Perl’amande, elle a ensuiteétendu son activité à la transformationde fruits secs 100 % bio – pâtes à tar-tiner, purées de fruits et autres boissonsvégétales certifiées AB – puis à la fabri-cation de produits diététiques sur cahiersdes charges pour des marques spécialisées. Tous produits confondus, Sofalip, dontla clientèle est essentiellement composéede magasins bio, industriels, et autres la-boratoires, a créé plus de 260 références. La marque Perl’amande, qui en compteune soixantaine, représente 50 % duchiffre d’affaires de la société. Lequel ad’ailleurs augmenté de 40% en six ans,passant de 3 millions à 5 millionsd’euros.

Occuper le terrainLa clé de cette réussite, François Rochet,gérant de Sofalip depuis 2006, la résume

en une phrase : « occuper le terrain ».Pour cela, estime-t-il, « il suffit parfoisd’idées toutes simples qui permettent de dé-velopper l’activité dans un monde parailleurs très concurrentiel ». Ainsi, « nous achetons énormément defruits secs, de l’ordre de 200 tonnes par an.Je me suis rendu compte que les magasinsbio vendent beaucoup de fruits secs en vrac.Par conséquent, aujourd’hui, on leur vendrégulièrement des sacs de 10 à 25 kg defruits secs. »Ce n’est qu’un exemple dans le cadred’une politique de développement quipasse par la volonté de se renouvelerconstamment. Sur la gamme de produitsPerl’amande, il faut compter avec trois

ou quatre nouvelles références enmoyenne par an. Et de nouveaux produits devraient pro-chainement voir le jour. François Rocheta concédé un indice : « Nous travaillonsactuellement sur le développement d’unegamme de produits salés à base d’amandes ».

Automatiser, tout en préservantles process historiquesL’autre point fort de l’entreprise résidedans sa politique d’investissement. « Ensix ans, nous avons énormément modernisél’usine, explique François Rochet. Maligne consiste à automatiser au maximumla fabrication tout en gardant les procédésde fabrication historiques qui font la spé-cificité de l’entreprise, et qui font dePerl’amande un leader de la pâted’amandes bio. » Ce sont 150 000 euros en moyenne quisont investis chaque année dans le re-nouvellement et l’améliorationprogressive du parc de machines. La dernière acquisition de l’usine est uneétuyeuse automatique. « Nous y gagnonsà la fois en temps et en qualité puisqu’elleest équipée d’un système de détection qui

La modernisationau service de l’entreprise... et des salariésL’entreprise Sofalip a été fondée àOraison en 1920. Avec sa marquePerl’amande, elle s’est positionnéeen leader de la pâte d’amandes etde la transformation de fruits secs100 % bio.

CONTACT INFORMATION - 04 92 30 59 86 - [email protected]

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en t r ep r i s e s

rejette systématiquement les produits non-conformes. Cela a éga-lement permis de gagner un poste ».

Les résultats« En six ans, nous avons doublé la productivité ». Et ce en pré-servant les effectifs. Trente-deux salariés à temps plein pourqui le gain est également notable : « cela rend le travail à la foisplus sécurisant et plus intéressant », indique François Rochet.

Il précise : « les salariés ont gagné en responsabilité et en auto-nomie. Nous organisons régulièrement des formations, de sortequ’aujourd’hui, ce sont vraiment des conducteurs de machines etnon plus de simples opérateurs ». D’une manière générale, sou-ligne le gérant, « nous avons de vraies valeurs en manière demanagement ». Pour preuve : « nos salariés sont pour la plupartdans l’entreprise depuis 10 à 12 ans. » Rédaction et photos : Stéphanie Martin

Sofalip contre lamalnutrition

en Afghanistan...

Développer un produit destiné à combattre la malnu-trition tout en favorisant le développementéconomique de l’Afghanistan. C’est à ce programmeque participe la société Sofalip depuis l’automnedernier sous l’égide du Programme alimentairemondial, l’organisme d’aide alimentaire de l’ONU.L’objectif : mettre au point une gamme de barres nu-tritives à base de pâte d’amandes destinées auxenfants, puis superviser la mise en place d’une usine deproduction in situ.« Je cherchais à avoir une action humanitaire, explique

François Rochet. Et quand Henri Chouvel, le respon-sable de projet du Programme alimentaire mondial estvenu me voir pour m’en parler, j’ai trouvé cela d’au-tant plus intéressant qu’il ne s’agit pas simplement dedonner de l’argent : on donne du temps, des conseilset il y a un projet derrière. »C’est à Noémie Di Martino, étudiante en ingénierieagroalimentaire à Polytech Lille, qu’a été confié le dé-veloppement de ce produit dans le cadre d’un stage àOraison. Elle devrait rendre sa copie d’ici la fin de l’été.

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en t r ep r i s e s

Les travaux vont bontrain sur le site manos-quin de l’Occitane sisezone Saint-Maurice.Au programme pourl’année en cours : ex-

tension du bâtiment existant,construction d’un centre de distribution,mais aussi d’un système de traitement deseaux… « Le site actuel va également passer auxnormes BPF (Bonne pratique de fabrica-tion, NDLR), précise le directeur généraldu site Jean-François Gonidec. La nou-velle plate-forme logistique a par ailleursété conçue de sorte qu’elle soit parfaitementintégrée au paysage. Elle sera de plus auxnormes HQE (Haute qualité environne-mentale) tant au niveau de l’isolation, de laqualité de vie, que de l’éclairage, et équipéed’une chaudière à bois et d’un système derafraîchissement naturel par surventilationnocturne ». Le centre de distribution seraaux normes BBC (bâtiment basseconsommation énergétique). Cinquante cinq millions d’euros detravaux qui devraient être achevés dans lecourant de l’année prochaine. Un inves-tissement à la hauteur du développementexponentiel d’une entreprise qu’on neprésente plus. Et pour cause, trente sixans après ses premiers pas effectués dansle garage de son fondateur OlivierBaussan, l’Occitane est implantéepartout dans le monde.

Mais via ses 2000 boutiques et ses 5000points de vente implantés sur les cinqcontinents, l’entreprise de cosmétiquesnaturels véhicule non seulement des pro-duits, mais aussi des valeurs fondées surl’idée de « responsabilité sociale et envi-ronnementale ». Respect, authenticité etsensorialité« Nous faisons en sorte d’être en phase avecles valeurs sur lesquelles la maison del’Occitane a été fondée, soit des valeurs derespect, d’authenticité et de sensorialité »,résume Katia Michieletto, responsableDéveloppement durable au départementRSE. Un service créé en 2008 et spécia-lement dédié à la mise en place d’unepolitique touchant autant les procédés deconception, de fabrication et de livraison,que la gestion des ressources humaines etles conditions de travail des salariés.D’ailleurs, la démarche de responsabilitéde l’Occitane s’applique au premier chefà la gestion des ressources humaines. «Les premiers vis-à-vis desquels l’entre-prise doit mettre en pratique cettedémarche, ce sont les salariés », confirmeKatia Michieletto. Au nombre de septcents environ sur leur site manosquin,ceux-ci bénéficient à titre d’exempled’une crèche inter-entreprise basée àManosque, de la mise en place de coursde fitness, de la présence bimensuelled’une assistante sociale, ou encore de l’or-

ganisation depuis 2008 d’un Plan de dé-placement entreprise (PDE) qui a donnélieu notamment à la mise en place d’uneligne de bus gratuite pour les salariés enéquipe…Le département RSE mène égalementune politique qu’elle veut exemplaire vis-à-vis du handicap. « En matièred’embauches de personnes en situation dehandicap, nos sites industriels dépassent lesobligations légales, qui sont fixées à 6 %.Nous sommes presque à 7 % tout emplois -directs et indirects - confondus. »

« Nous ne sommes pas dans unelogique d’affichage »Une démarche qui ne veut donc en riens’apparenter à une stratégie de commu-nication. « Nous ne sommes pas dans unelogique d’affichage, mais de mise en cohé-rence de nos actions. A travers nos produits,nous vendons aussi la Provence. Or, laProvence est un territoire protégé en matièrede paysage, très peu industrialisé…Nousn’avons pas la prétention d’être des écolosmilitants, mais simplement d’être cohérentsavec l’image, l’idée et le contenu de nos pro-duits, affirme Jean-François Gonidec.Quand on a des choix à faire, on va doncintégrer cette logique, mais pas dans l’op-tique de communiquer dessus. »Katia Michieletto ne s’écarte pas de cetteidée. « La communication, c’est à doubletranchant. Ça permet de faire grandir laconscience chez les consommateurs, mais

L’Occitanel’authenticité des produits et des valeurs

Photo : L’Occitane en Provence

Alors que de nouveaux édifices conçus selon les normes les plus exigeantes en matièrede protection de l’environnement s’érigent sur le site départemental de l’Occitane,l’entreprise de cosmétiques manosquine réaffirme sa volonté de faire coïnciderl’image d’authenticité véhiculée par ses produits avec des valeurs de responsabilité,tant au niveau social qu’au niveau environnemental.

Enjeux 04 - juillet 2012l 12 l CONTACT INFORMATION - 04 92 30 59 86 - [email protected]

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en t r ep r i s e s

Enjeux 04 - juillet 2012 l 13 l

cela peut aussi nous entraîner à faire des choixqui relèvent du strass, et qui ne soient pasbons. » Pour illustrer cette idée, elle décrit letravail qui est effectué actuellement sur despackagings en bioplastique. « Là où onaurait pu s’engouffrer dans la brèche poursuivre la tendance, on a laissé passer la vaguedu PLA (Polyester thermoplastique biodégra-dable dérivé de l'acide lactique, NDLR), quinous semblait une mauvaise idée.Aujourd’hui, on se lance dans le développementde certains emballages en bioplastique parcequ’on sait qu’il y a une troisième générationdans les cartons et qu’on veut soutenir lafilière. »Dans la même veine, les responsables del’Occitane prônent « l’achat responsable »en privilégiant traçabilité des produits, fi-lières courtes et commerce équitable. Celaconcerne notamment des ingrédientscomme le beurre de karité. « Nous tra-vaillons depuis les années 80 avec descoopératives de femmes du Burkina Faso. Celaconcerne aujourd’hui 15000 femmes tra-vaillant dans cinq coopératives que nousavons accompagnées vers une certificationESR (équitable, solidaire et responsable) »,indique Katia Michieletto. Des certifications exigeantesAutre exemple : l’huile de palme.Essentiellement utilisé dans la compositiondes bougies parfumées, cet ingrédient faitl’objet d’une attention particulière. « L’utilisation de l’huile de palme est de plusen plus controversée, notamment au regarddes incidences que la culture du palmier a surla déforestation, rappelle la responsableDéveloppement durable. Et même si cela nereprésente qu’une faible proportion des ingré-dients que nous utilisons, nous avons décidéde creuser plusieurs pistes d’actions possibles.La substitution complète d’un autre produit àl’huile de palme n’est pas une idée trèsconcluante, parce que ce produit a des qua-lités bien spécifiques, alors à la place, on vaplutôt s’efforcer de substituer l’huile de palmeconventionnelle à une huile de palme tracée. »A cet effet, l’Occitane a décidé de se fournir

en huile de palme RSPO (Roundtable onsustainable palm oil) niveau « Segregated ».« C’est le niveau d’exigence de la certificationRSPO qui est le plus élevé », souligne KatiaMichieletto. A ce niveau, l'huile de palmedurable est tracée et séparée des huilesissues d'autres filières, de la mise en culturejusqu'à l'utilisateur final.D’une manière générale, « nous nous situonsdans une démarche visant à créer une filière res-ponsable sur les produits qui nous importent. »Rédaction : Stéphanie Martin

Photo : L’Occitane en Provence

Porteuse d’une « vision » (dixit le directeur général du site manosquin Jean-François Gonidec) autant que d’unequalité de produits, l’Occitane étend ses domaines d’intervention à des actions de sponsoring et de mécénat parlesquelles elle entretient « une relation responsable avec la communauté ». « Nous valorisons les actions qui bénéficient au territoire. Nous sélectionnons, finançons et accompagnons desprojets locaux qui ont un lien avec la transmission des savoir-faire de la nature et des hommes », expliquent LaurePierrisnard et Patricia Montesinos, en charge des partenariats et des actions de mécénat. Cela peut concerner des projets relatifs à la valorisation du patrimoine naturel, mais aussi d’événements sportifsou culturels. L’Occitane soutient ainsi l’exposition « Secrets de lavande » présentant des photos de Philippe Lemon-nier, qui seront réparties du 15 juin au 31 octobre tout au long des cinq « Routes de la lavande ».L’entreprise a également décidé d’injecter 50 000 euros dans le « Fonds de dotation pour la sauvegarde du patrimoinelavandes en Provence », mis en place par le Crieppam (centre régionalisé interprofessionnel d’expérimentationen plantes à parfum, aromatiques et médicinales), et présidé par Olivier Baussan. « La lavande est menacée enProvence du fait des évolutions climatiques et du dépérissement lié à la cicadelle, insecte qui transmet une maladieaux plants sains. Et avec elle, c’est tout une filière qui est menacée. » La mise en place de ce fonds de sauvegarde doitpermettre de poursuivre un programme de recherches en vue de préserver la petite fleur bleue. « On ne se contentepas de financer des projets, observe Laure Pierrisnard. On en suit l’avancement afin de s’assurer de l’efficacité desprogrammes soutenus. » D’ailleurs, « on réserve une deuxième tranche de financement pour être sûr que le projetaboutisse ».

MÉCÉNAT ET SPONSORING : NOUS VALORISONS LES ACTIONS QUI BÉNÉFICIENT AU TERRITOIRE

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comme r c een t r ep r i s e s

Enjeux 04 - juillet 2012l 14 l

Photo : Fotolia

CONTACT APPUI ENTREPRISES - 04 92 30 80 85 - [email protected]

Difficultés des entreprisesla mobilisation des acteurs de terrain

Au travers du dispositif ELISE, - Equipes Locales Inter-services de Soutien auxEntreprises -, nouvellement créé, les projets de développement comme lesdifficultés des entreprises font l’objet d’un traitement accéléré par la mobilisationdes services publics compétents.

Objectifs du dispositifFaciliter l’accès à des spécialistes par un contact plus étroit etune plus grande réactivité, dans le but de répondre aux ques-tions relevant de l’accès au crédit, du paiement des charges, desdifficultés financières, de la levée de fonds, de l’emploi ou del’innovation…Plusieurs dizaines de sollicitations émanant de tous les sec-teurs d’activité ont ainsi déjà fait l’objet d’un traitementattentif par les services concernés, qu’il s’agisse de la Banque deFrance, des services fiscaux, d’OSEO ou de l’UT DIRECCTE(emploi)….

La CCIT des AHP est, à ce titre, pleinement mobilisée pourvous accompagner dans cette démarche et vous propose unmode souple de saisine qui, en échange permanent avec lesservices préfectoraux, vous assure un accompagnement dansvos difficultés ou projets de développement.Sur les premiers résultats de ce dispositif de maillage étroit duterritoire et de ses projets, se dégage un taux de résolution trèsnettement positif. Aussi nous vous invitons à prendre contactavec nos services pour leur communiquer les éventuelles ques-tions, projets ou difficultés que rencontre actuellement votreentreprise.

Instruction des demandesde financement d’actions

de formation

La CCIT des Alpes-de-Haute-Pro-vence, en qualité de point accueilAgefice, communique à ses ressortis-sants l’information suivante :« En raison d’une augmentation dunombre de dossiers traités, l’Agefice setrouve dans l’obligation de suspendreprovisoirement l’instruction des de-mandes de financement d’actions deformation.»

La CCIT s’attache à intervenir auprèsde l’Agefice afin qu’elle procède auplus tôt à une régularisation de cedysfonctionnement.

Plus d’infos etcontact :www.agefice.fr

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Enjeux 04 - juillet 2012 l 15 l

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i n t e r na t i ona l

L’Assurance Premiers Pas Prospectionune nouvelle aide à l’export simplifiéeL’Assurance Prospection Premiers Pas offre aux PME et TPE lapossibilité d’une prise en charge par COAFEC de leursdépenses de prospection des marchés étrangers (frais de dé-placements/séjours, de publicité, de démonstration/échantil-lons, de réception d’un client ou d’agents, etc.).

Pour qui ?Les entreprises françaises de tous secteursd’activité (sauf négoce international) demoins de 200 000€ de chiffre d’affaire àl’export (ou un chiffre d’affaire exportqui représente moins de 10% du chiffred’affaire global) et disposant d’au moinsun bilan fiscal.Comment ?w Budget minimum garanti : 30 000€w Quotité garantie : 65%w Indemnité COFACE limitée auxfonds propresw Prime : 4% des dépensesw Taux d’amortissement 10%

Cas pratiqueEtape n° 1 :Indemnisation des dépensesw Dépenses engagées : 30 000€w Prise d’effet de la garantie : 1er juillet2012w Indemnité versée au plus tard le01/07/2013 : 30 000 x 65% = 19 500€

Etape n° 2 :Reversementw CA export de référence 2011 : w Reversement en 2014 : 110 000€ x

‰ Reste donc acquis à l’entreprise :19 500€ - 11 000€ = 8 500€ (hors prime)

Quels avantages ?w Demande et instruction allégées etrapides (réponse sous 48h)w Indemnisation rapide.

CA export Evolution du CA

2012 90 000 € 0 €

2013 130 000 € + 30 000 €

2014 180 000 € + 80 000 €

TOTAL 400 000 € + 110 000 €

100 000€10% = 11 000€

Vous avez besoin de d’obtenir un soutienfinancier pour votre développement export ? Un technicien de la CCIT des Alpes-de-Haute-Provence peut vous aider à remplirvotre demande A3P en ligne et vousconseiller dans votre développement àl’international.

VOTRE SOUTIEN EXPORT

CONTACT APPUI ENTREPRISES - 04 92 30 80 85 - [email protected]

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c f a - f o rma t i on

Enjeux 04 - juillet 2012l 16 l CONTACT CFA - 04 92 30 91 91 - [email protected]

Ce qui va changer à la rentréeC’est en partant du constat que quelque soit leur métier, les professionnelsdu tourisme ont des besoins en com-pétences communs, que le nouveauréférentiel du nouveau BTS Tourismea été préparé.Les enseignements ont été totale-ment repensés pour être plus prochesdes attentes des entreprises et les dé-bouchés devraient être plus diversifiéspour les jeunes au sein des agences devoyages, des organismes de tourismeliés à un territoire (offices de tou-risme, CDT, CRT...), des hébergeurs,des compagnies aériennes et des trans-porteurs.Tous les étudiants devront valider sixépreuves obligatoires : culture géné-rale et expression, communication enlangue vivante étrangère, gestion de larelation client, élaboration de l’offretouristique, gestion de l’informationtouristique et parcours de profession-nalisation.

Mieux coller aux attentes du marché

Le nouveau BTS comprendra un«parcours de professionnalisation» quidoit permettre à l’étudiant d’affiner,petit à petit, son projet professionnel.Il se décline en trois éléments :w la rédaction d’une étude personnelle,sectorielle ou fonctionnelle à partir desdeux années de cursus, des stages etautres expériences,w la réalisation d’un livret de profes-sionnalisation, où seront recensées lescompétences acquises, qui permettraaux professeurs de mesurer le degréde maîtrise des compétences indis-pensables à l’obtention du diplôme,w la participation à des ateliers pratiques.Cet espace pédagogique - d’une demi-journée par semaine- doit permettred’approfondir les savoir-faire et connais-sances par le biais de mise en situationprofessionnelle.

Le nouveau diplôme consacrera uneunité spécifique aux nouvelles technolo-gies pour répondre aux attentes des

entreprises : multimédia et tourismatiqueseront des enseignements obligatoires.

Les langues vivantes seront enseignées demanière pragmatique, en prise directeavec les besoins des métiers du tourisme :mises ,en situation devant des clientsétrangers en face à face et par téléphone,apprentissage des champs lexicaux ducommerce et des loisirs, négociationscommerciales en langues étrangères...L’anglais sera obligatoire et les étudiantsdevront choisir impérativement unedeuxième langue , voire une troisième (fa-cultative).

Les recruteurs considéraient que les princi-pales faiblesses du BTS VPT était qu’iln’accordait pas suffisamment de place à l’ap-prentissage des relations avec le client. Uneunité spécifique sera donc consacrée à cettethématique : moyens de communication,prise de contacts, conduite d’entretiens devente, processus de fidélisation ou encoreaccueil et accompagnement de touristes.

Un nouveau BTS pour le tourismeunique et plus «pro»La réforme des BTS Tourisme annoncée depuis plusiseurs années et très attenduepar les professionnels, sera effective à la rentrée. Les deux BTS Animation et gestiontouristiques locales (AGTL) et Ventes et productions touristiques (VPT) serontregroupés en un seul diplôme, plus axé sur les langues étrangères et la culturegénérale.

Plus de professionnalisation

Plus de technologies

Plus de langues étrangères

Plus de relation client

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c f a - f o rma t i on

Enjeux 04 - juillet 2012 l 17 l

Enfin, les étudiants travailleront sur :w l’élaboration d’offres touristiques : présen-tation de destinations touristiques dans lecadre de la vente de voyages ou de séjours, ca-ractérisation des différentes formes de

tourisme, impacts socio-économiques de lamise en tourisme d’un territoire, étude denotions liées à la mondialisation et au déve-loppement durable.w la règlementation de l’offre touristique, lamise en place d’études de marché, de tech-niques marketing, le montage de produitset/ou d’évènements.

Photo : Fotolia

Le nouveau BTS tourisme apour projet de mieux faire

correspondre lesenseignements aux attentesdu marché du travail et desentreprises du secteur. Plus

professionnalisant, ildevrait offrir plus de

débouchés aux jeunesdiplômés.

Plus de production

Réunion d’informationà l’intention des

professionnels du tourismeUne réunion d’information sera organiséepar l’équipe administrative du CFA de laCCIT avant la rentrée scolaire, afin de voustenir informé des modalités de ce nouveaudiplôme. D’ores et déjà, vous pouvezobtenir toute information auprès de nosservices.

DébouchésEmployeurspotentiels

Accueil, promotion touristique et accompagnement de voyages

w Offices de tourismew Comités départementaux et régionaux du tourismew Institutionnels du tourismew Collectivités territorialesw Salons, congrès, séminaires (relations publiques)w Agences réceptives et agences d’évènementiel

Gestion et mise en valeur touristique du patrimoine

w Concepteurs de visites de villes, de circuits et d’excursionsw Musées, parcs naturelsw Pôles touristiques et action locale

Domaine de l’animation touristique

w Unités d’accueil et d’hébergement de touristes (villages vacances, para-hôtellerie, centresd’animation)w Parcs et bases de loisirs, casinosw Structures d’accueil touristique en milieu rural

Secteur commercial du monde des voyages

w Distributeurs, agences de voyages, plateaux d’affaires et centrales de réservationw Voyagistes (tours opérateurs), croisiéristes, autocaristes et loueurs de voituresw Compagnies de transports (aérien, maritime, ferroviaire, fluvial et routier)w Parcs de loisirs et para-hôtellerie de vacancesw Sociétés d’assurance-assistance touristiquew Producteurs locaux, organismes institutionnels et associations touristiquesw Guide-accompagnateurw Autres prestataires de services touristiques

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env i r onnemen t - s é cu r i t é

Enjeux 04 - juillet 2012l 18 l

Les dernières évolutions réglementairesLa loi 2010-1330 du 9 novembre 2010portant réforme des retraites vient com-pléter ce dispositif de prévention desrisques en introduisant un chapitre sur lapénibilité.En complétant les principes généraux deprévention (article L4121-1 du Code duTravail): « L'employeur prend les mesuresnécessaires pour assurer la sécurité et pro-téger la santé physique et mentale destravailleurs. Ces mesures comprennentdorénavant des actions de prévention desrisques professionnels et de la pénibilitéau travail ».Quels sont les objectifs de cette loi ?w assurer une meilleure traçabilité del’exposition professionnelle à certains fac-teurs de pénibilité,w permettre un départ à la retraite à 60ans pour les salariés exposés à un ou plu-sieurs facteurs de pénibilité, et ce souscertaines conditions,w prévenir la pénibilité.

Qu’est ce que la pénibilité ?Légalement, la pénibilité est caractérisée

par deux conditions cumulatives. D’unepart une exposition à un ou plusieurs fac-teurs de risques professionnelssusceptibles de laisser des traces durables,identifiables et irréversibles sur la santé etd’autre part ces facteurs sont liés à descontraintes physiques marquées, un en-vironnement physique agressif ou àcertains rythmes de travail.Que doit fournir l’employeur pourrépondre à la réglementation ?L'employeur doit consigner dans unefiche (article L. 4121-3-1 du Code dutravail) :w les conditions de pénibilité auxquellesle travailleur est exposé, w la période au cours de laquelle cetteexposition est survenue,w les mesures de prévention mises enœuvre pour faire disparaître ou réduireces facteurs durant cette période.La fiche est communiquée au service desanté au travail (elle complète le dossiermédical en santé au travail). w copie au travailleur à son départ del’établissement.Ci-contre, vous trouverez la fiche type

qu’il faudra fournir à la médecine dutravail.

Evaluation de la pénibilitéLes spécialistes de la prévention desrisques suggèrent une méthode en 3étapes reposant en grande partie sur ledocument unique obligatoire depuis2002. Il convient de reprendre et des’inspirer des évaluations déjà réalisées ausein de l’entreprise en concertation avecle personnel et/ou son représentant. Ils’agit donc de :w étape 1 : évaluer les facteurs de pénibilitéw étape 2 : Adopter des actions de pré-vention de la pénibilité au travailw étape 3°: Établir les fiches individuellesd’exposition pour les salariés exposés à unou plusieurs facteurs de pénibilité.

La CCIT04 organise régulièrement desséances d’information sur ce nouveausujet. Consulter fréquemment sonAgenda sur le site www.digne.cci.fr et sanewsletter mensuelle.

Depuis le décret du 5 novembre 2001, l’employeur a obligation de rédiger le documentunique d’évaluation des risques professionnels dès lors qu’il emploie un salarié y comprisun intérimaire. Il peut faire appel à des appuis extérieurs à l’entreprise et notamment lamédecine du travail. Cette évaluation identifie les risques ainsi que les moyens organisa-tionnels, techniques et de formation, pour les prévenir. Toute cette démarche doit être revueannuellement.

Le document uniqueet la pénibilité des risques professionnels

CONTACT OPÉRATIONS COLLECTIVES - 04 92 30 80 99 - [email protected]

Source : Fotolia

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Enjeux 04 - juillet 2012 l 19 l

env i r onnemen t - s é cu r i t é

Le document uniqueet la pénibilité des risques professionnels

Actualité environnementale

RSEEn partenariat avec le Parc du Luberon, la CCI de Vaucluse,les CBE, la CCIT des AHP propose aux entreprises baséessur le territoire du parc un programme d’accompagne-ment vers une démarche de Responsabilité Sociétaledes Entreprises, dénommée RSE et de les valoriser.

Cette opération comporte les éléments suivants w présentation et sensibilisation à la RSE,w évaluation RSE,w valorisation des actions RSE en signant la Charte «Entreprendre durablement en Luberon »w Accompagnement des entreprises dans le choixd’un label adapté à leur situation (label sectoriel ougénéral, formation-action spécifiques,…)

Des opérations de promotion tout au long de ce pro-gramme seront assurées par l’ensemble des acteurs.

Economie sociale et solidaireL’ESAT Paul Martin compte 80 salariés reconnus tra-vailleurs handicapés et offre une prestation de collectede papiers de bureaux à la carte et locale aux entreprises

et aux administrations de notre région. Cette nouvelleactivité représente une solution durable, efficace et sim-ple à mettre en place pour toutes les entreprises quisouhaitent engager une démarche environnementaleen donnant une deuxième vie à leurs papiers de bu-reau.

L’ESAT possède une garantie pour le rachat des papiersde bureau collectés et triés par son personnel. Les pa-piers de récupération sont la matière première essen-tielle à l’activité des usines de traitement qui les recy-clent pour la production de pâte à papier. Cetengagement entre industriel et une entreprise de l’é-conomie solidaire a permis de créer et de pérenniserdes emplois locaux non délocalisables.

Pour une prestation adaptée à votre situation, contactez Sébastien TAPPERO, Chef de Service ProductionESAT PAUL MARTIN - BP 148 – ZA Les Arches04005 DIGNE-les-BAINS - 04 92 31 29 46

Fiche pénébilité

Nom : Prénom : Unité de travail concerné Emploi occupé :

èmes Facteurs de risques(art.4121-5)

oui

non

Périoded’exposition

Mesures de prévention en place Commentaires, précisions,évènements particuliers(mesurage, etc...)

Date dedébut

Date defin

Organisationnelles Collectives Individuelles

Manutentions manuelles dechargesPostures pénibles définiescomme positions forcées desarticulationsVibrations mécaniques

Agents chimiquesdangereux, y compris les pous-sières et les fumées

Activités exercées enmilieu hyperbareBruit

Températures extrêmesTravail de nuit dans certainesconditions

Travail en équipes successivesalternantes

Travail répétitif

Con

trai

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Ryth

mes

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Faites connaître votre activité avec Google adressesGoogle propose dans ses résultats de recherche des fiches d’entreprises locales pou-vant répondre à votre recherche, cet annuaire se nomme Google Adresses. Ces fichespeuvent permettre à votre établissement d’être visible en bonne place des résultatsde Google et cela gratuitement et simplement.

Soyez visible gratuitement97 % des consommateurs recherchent des entreprises localesen ligne. Avec Google Adresses, il vous est possible d’afficherla position de votre établissement et de nombreuses autres in-formations à destination des clients.

Démarquez votre établissementAjoutez des photos, mettez à jour votre adresse et vos horaireset faites la promotion de vos activités par le biais d'annonces.Google Adresses vous permet de tirer le meilleur parti de votrefiche et de présenter vos atouts à vos clients.

Communiquez avec vos clientsEn étant présent sur Google, vous aidez les internautes àtrouver votre établissement, à en parler autour d'eux, à l'éva-luer et à le recommander à leurs proches et aux autres

internautes. Google Adresses vous permet de connaître l'avisde vos clients et de réagir à leurs commentaires.

Comment vous inscrire ?Votre établissement est certainement déjà présent dans l’an-nuaire Google Adresses, mais il ne comporte pas d’image,

d’informations précises et sa position sur la carte est peut-êtreerronée. Allez consulter votre fiche et recherchez le bouton in-titulé « S’agit-il de votre établissement », cliquez et vouspourrez ainsi personnaliser votre fiche.

Remplir la fiche de votreétablissementQuelques conseils Choisissez la catégorie la plus précise possible et qui corres-pond le mieux à votre entreprise. Dans tous les cas, la catégoriegénérique sera automatiquement déterminée. Par exemple, sivous tenez un restaurant italien, choisissez la catégorie"Restaurant italien" plutôt que "Restaurant", car la catégoriegénérique "Restaurant" lui sera automatiquement attribuée.Remplissez le plus possible les autres champs, en envoyant desphotos, voire des vidéos de la société, en indiquant les horairesd'ouverture, les moyens de paiement acceptés ou même lesmarques vendues...Source : http://www.google.fr/places/ n SOURCE :FEVAD - CHIFFRES DU E-COMMERCE 2011

l 20 l Enjeux 04 - juillet 2012 CONTACT OPERATIONS COLLECTIVES - 04 92 30 80 99 - [email protected]

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S’AGIT-IL DE VOTRE ETABLISSEMENT ?

Gérer cette page

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La nouvelle procédure de classementLes principales nouveautésw Le classement est volontaire, son coût est à la charge du pro-fessionnel. Il comporte 5 catégories - de 1 à 5 étoiles -. Il estvalable 5 ans, période à l’issue de laquelle l’établissement doitrenouveler la demande de classement.w Le classement devient accessible à tout hôtel, quel que soitle nombre de chambres, (contre six chambres précédemment).w Le code du tourisme prévoit que le groupement d’intérêtéconomique Atout France (art. L. 141-2) est responsable, enlieu et place du préfet de département, de la procédure et desdécisions de classement des hébergements touristiques mar-chands (à l’exception des meublés de tourisme).w A partir du 1er juin 2012, les dossiers de demande de clas-sement devront être adressés sous forme numérique exclusi-vement, à Atout France depuis votre espace personnel (à créersur www.classement.atout-france.fr).w L’exploitant, après avoir réalisé un pré-diagnostic de son éta-blissement doit demander une visite de contrôle auprès d’unorganisme évaluateur accrédité par le COFRAC (Comité Fran-çais d’Accréditation). Liste disponible sur le site officiel www.clas-sement.atout-france.fr. w L’organisme évaluateur doit réaliser le rapport de contrôlesur la base d’une visite effectuée dans les trois mois précédantla transmission de la demande de classement et dispose d’undélai de quinze jours à compter de la date à laquelle s’est

achevée la visite de l’établissement pour remettre à l’exploitant,sous forme numérique, le certificat de visite.w Dans le mois qui suit la réception par Atout France du dossiercomplet de demande de classement (dont le certificat de visitesous forme numérique, remis par l’organisme évaluateur auprofessionnel de l’hébergement), Atout France prend la décision declassement dans la catégorie pour laquelle l’organisme évaluateura émis un avis favorable(Art. D. 311-8).

Obtenir votre nouveau classementIl n’est pas obligatoire de demander votre nouveau classementmais à partir du 23 juillet 2012, les exploitants des hébergementstouristiques marchands auront obligation de retirer toute référenceaux anciennes étoiles sur leurs différents supports :w enseignes,w panonceaux signalétiques,w documents commerciaux,w site Internet,w distributeurs,w produits d’accueil.Toute communication sur les anciennes étoiles, et notammentl’affichage des anciens panonceaux, sera dès lors considéréecomme de la publicité mensongère.Les hôteliers en infraction risquent une amende de 15 000 €(article L.311-8 du code du tourisme).

t ou r i sme

l 22 l Enjeux 04 - juillet 2012 CONTACT SERVICE TOURISME - 04 92 30 80 89 - [email protected]

Les nouvelles normesde classement hôtelierLe décret n°2012-693 relatif aux procédures de classement des hébergements touristiquesmarchands est applicable depuis le 1er juin. Il concerne les hôtels, les campings, les parcs rési-dentiels de loisirs, les résidences de tourisme, les villages de vacances et les villages rési-dentiels de tourisme.Attention, à compter du 23 juillet 2012, l’ancien classement des «hébergements tourisme»ne sera plus valide.

Source : Fotolia

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Si vous souhaitez obtenir votre nouveau classement avant ladate butoir du 23 juillet 2012, il vous faut dès maintenantvous en préoccuper car il dépend des délais nécessaires pour laprocédure de réalisation des audits de contrôle et du temps detraitement du dossier de demande de classement.Il est possible également que vous ayez à réaliser des réhabili-tations éventuelles dans l’établissement ou le logementcandidat, afin de répondre aux critères de qualité correspon-dant au nombre d’étoiles sollicité.Une fois le nouveau classement obtenu, vous pouvez com-mander votre nouveau panonceau stipulant la date duclassement et la validité de 5 ans (il n’y a donc plus de plaquemillésimée), via les fournisseurs de votre choix ou auprès devotre fédération, syndicat ou réseau qui disposent souvent detarifs préférentiels.

Pour en savoir plus sur cette procédure de nouveau classement,Atout France, opérateur unique de l’État en matière de tou-risme, met à disposition des professionnels un site internetdédié au nouveau classement des hébergements touristiques :www.classement.atout-france.frN’hésitez pas à contacter les conseillers Atout France du lundiau vendredi, de 9h00 à 18h00 – Tél. : 01 39 26 57 88 – cour-riel : [email protected] SOURCE : ATOUT FRANCE - MINISTÈRE DU REDRESSEMENT PRO-DUCTIF : TOURISME.GOUV.FR

Nouveau classement, comment ça marche ?w Création de votre compte personnelLe compte personnel que vous allez créer à partir du site AtoutFrance, vous permet de suivre le classement ou re-classementde votre établissement. L'identifiant de votre compte estl'adresse mail que vous définissez lors de la création du compte.Une démarche simple et rapide en 4 étapesCe site vous permet de gérer et de suivre en ligne l'ensemblede la demande de classement. Vous êtes guidé(e) tout au longdes 4 étapes :Etape 1 : Visite de contrôleEnvoyez votre prédiagnostic à l'organisme de contrôle de votrechoix que vous renseignez en ligne depuis votre compte per-sonnel et programmez la visite d'inspection.Etape 2 : Le certificat de visiteUne fois la visite d'inspection réalisée, l'organisme de contrôledépose sur votre espace le certificat de visite composé durapport de contrôle et de la grille de contrôle. Vous pouvez ac-cepter ou refuser ces deux documents.Etape 3 : Demande de classementSi l'avis du cabinet de contrôle est favorable, adressez votredossier de demande de classement en ligne. Toutes les piècesvalidées par vos soins seront automatiquement jointes.Etape 4 : Décision de classement et publicationAprès examen de votre dossier de demande de classement, etsous réserve de la conformité de votre demande, Atout Franceprononce le classement de votre établissement pour une duréede 5 ans. L'établissement est alors automatiquement inscritsur le site officiel du classement des hébergements (www.clas-sement.atout-france.fr) ainsi que sur le site officiel du tourismeen France (www.rendezvousenfrance.com).w Auto-évaluation/pré-diagnosticUne auto-évaluation vous est proposée gratuitement depuisvotre espace personnel. Cet outil vous permet d'évaluer la capacité de votre établisse-ment à atteindre le niveau de classement souhaité. Sonutilisation est simple : vous pouvez arrêter et reprendre à toutmoment, tester votre établissement sur plusieurs catégories declassement. Un espace résultats vous présente :• les résultats de votre évaluation en ligne par rapport à la ca-tégorie de classement sur laquelle vous vous positionnez ;• un tableau de bord détaillé qui précise l'ensemble des critèresobligatoires et « à la carte » validés et non validés ;Grâce au tableau de bord, vous disposez de la possibilité depointer les critères sur lesquels vous pouvez vous améliorer.Gain de temps : l'ensemble des informations de l'auto-éva-luation sera reporté automatiquement dans le pré-diagnostic àtransmettre à votre cabinet de contrôle.n SOURCE : ATOUT FRANCE.

t ou r i sme

l 23 lEnjeux 04 - juillet 2012

En ce qui concerne les meublés de tourisme, le décretprévoit que la transmission de la demande de classementse fait par tout moyen et que le classement est prononcépar les organismes chargés des visites de classement. Ilprécise les modalités de déclaration en mairie de toutmeublé de tourisme, classé ou non. » Pour toute questionrelative à la nouvelle procédure de classement desmeublés, nous vous invitons à consulter le site d’AtoutFrance ou tourisme.gouv.fr

SITUATION DES MEUBLÉS DE TOURISME

Source : Fotolia

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Enjeux 04 - juillet 2012l 24 l

Les exportations progressent

Construction : le secteur reste dynamique

La fréquentation touristique augmente fortement

CONTACT OPERATIONS COLLECTIVES - 04 92 30 80 99 - [email protected]

ob se r va t o i r e

n SOURCE : DIRECTION GÉNÉRALE DES DOUANES ET DES DROITS INDIRECTS.

n SOURCE :MINISTÈRE DE L'ÉCOLOGIE - SERVICE DE L’OBSERVATION ET DES STATISTIQUES

BASE SIT@DEL 2 - Constructions commencées en date de prise en compte

n SOURCE : INSEE, CRT PACA, ADT04.

Conjoncture économique au 1er trimestre 2012En ce début d’année2012, dans un contextenational et internationalmorose, les premiersindicateursdépartementauxdisponibles incitent àl’optimisme. L’augmentationsimultanée du nombrede demandeursd’emplois et desdéfaillancesd’entreprises restenéanmoinspréoccupante.

Au 1er trimestre, les entreprises des Alpes-de-Haute-Provence ont exporté près de 120 millions d’eurosde produits soit une progression de 10 % en un an.Les produits chimiques, pharmaceutiques et cos-métiques représentent toujours les ¾ des ventes àl’étranger tandis que les exportations de produits

agricoles et des industries agricoles et alimentairesaugmentent de 25 % sur le trimestre.Sur la même période, les importations diminuentde 37 % avec 43 millions d’euros de produitsachetés à l’étranger.

Au 1er trimestre 2012, 87 000 m² de bâtimentsétaient en cours de construction, une augmenta-tion de 80 % par rapport au 1er trimestre 2011.La construction de logements est multipliée par2,5 avec plus de 41 000 m² commencés entrejanvier et mars 2012.

Plus de 45 000 m² de locaux commerciaux et in-dustriels étaient en cours de construction au 1er

trimestre 2012 soit 50 % de plus que l’année der-nière à la même période. Le secteur privéreprésente les 2/3 de l’ensemble des constructionsde locaux commencés au 1er trimestre.

Entre janvier et mars, les hôtels des Alpes-de-Haute-Provence ont enregistré 114 000 nuitées ,soit une augmentation de 23 % par rapport au 1er

trimestre 2011.

La fréquentation de la clientèle étrangère doublesur la période et représente 10 % des nuitées dudépartement.

Augmentation des créations et des défaillances d’entreprisesn SOURCE :CCIT DES ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE, URSSAF DES ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE,GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MANOSQUE, INSEE SIRENE.

195 unités ont démarré leur activité dans le dé-partement au 1er trimestre 2012 soit 6 % de plusque l’année dernière. La création d’entreprisesaugmente dans l’industrie et la construction maisdiminue dans le commerce. Sur la même période, l’Urssaf enregistre 152 affi-

liations de professions libérales contre 109 l’anpassé.Le nombre de défaillances d’entreprises augmenteégalement en ce début d’année avec 27 liquida-tions judiciaires soit 7 de plus qu’au 1er trimestre2011.

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ob se r va t o i r e

Le chômage progresse à nouveau

Au 30 avril 2012, les services de Pôle emploi dénombrentplus de 8 000 demandeurs d'emplois de catégorie A* et prèsde 12 000 de catégories ABC** soit une augmentation res-pective de 11 % et 9 % par rapport à avril 2011.Les hommes de moins de 25 ans (+ 24 %) et l’ensemble desplus de 50 ans (+ 15 %) sont les catégories les plus concer-nées par la hausse du chômage en ce début d’année 2012.

Au 1er trimestre, près de 2 000 offres d’emploi ont été enre-gistrées à Pôle emploi soit une progression de 14 % parrapport à l’année dernière. Alors que les offres d’emplois du-rables stagnent (+ 1,5 %), les offres d’emplois temporaires demoins de 6 mois progressent de 20 % et représentent 70 %de l’offre enregistrée par Pôle emploi.

n SOURCE : PÔLE EMPLOI, DIRECCTE PACA, INSEE, URSSAF DES ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE

La CCIT remercie les entreprises qui, en participant à notre enquête, permettent à l’ensemble desacteurs économiques de disposer d’éléments d’appréciation sur la santé du tissu entrepreneurial des Alpes-de-Haute-Provence. Retrouvez les notes de conjoncture de l’observatoire économique sur le site de la CCIT :www.digne.cci.fr/observatoire-economique

*catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi.**catégories B et C : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite au coursdu mois.

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Enjeux 04 - maquette mois Enjeux 04 - maquette mois

agenda d e s man i f e s t i on s

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CRÉATION D’ENTREPRISE

JOURNÉE DE PRÉPARATION.....zz LA CRÉATION D’ENTREPRISELes principales formes juridiques, le statut de dirigeant, les options fiscales,l’immatriculation au RCS, le projet, les choix juridiques et fiscaux, le finance-ment, les documents comptables, les aides publiques.

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JEUDIS 2 AOÛT, 6 SEPTEMBRE

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CCIT - DIGNE-LES-BAINS

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CAFÉ DE L’INTERNATIONAL.....zz ALPEX : ASSURANCE ET TRANSPORT ÀL’INTERNATIONALwDATE

18 SEPTEMBRE - 9H À 12H

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CCIT - MANOSQUEINSCRIPTION OBLIGATOIRE

............................................Contact : 04 92 72 31 52

[email protected]

CADARACHE - ITER

VISITE DU CENTRE DE CADARACHE.....zz Visite des installations d’essais de composantsphotovoltaïques (filière solaire), et du chantier duréacteur Jules Horowitz (RJH) : réacteur destiné à larecherche sur les comportements des combustibleset matériaux pour les centrales électronucléaires.wDATE

25 SEPTEMBRE - 8H45 À 12H30INSCRIPTION OBLIGATOIRE

VISITE DU CHANTIER ITER.....zz Après la viabilisation du site, le projet Iter estentré désormais dans une phase de construction del’ensemble des bâtiments (bâtiments du siègeadministratif quasiment achevé et ceux devanthéberger notamment les différentes installationstechniques et le Tokamak), entraînant un affluximportant de personnel sur le chantier dès 2013. wDATE

16 OCTOBRE AU MATIN

INSCRIPTION OBLIGATOIRE

............................................Contact : 04 92 72 31 52

[email protected]

INDUSTRIE

RÉUNIONS D’INFO.....zz DROIT DU TRAVAILzz APPELS D’OFFRESzz TRANSMISSION D’ENTREPRISEw DATE

AUTOMNE (À DÉTERMINER)

............................................Contact : 04 92 30 80 99

[email protected]

COMMERCE

RÉUNION D’INFO.....zz ACCESSIBILITÉ DANS LES COMMERCESDE PROXIMITÉwDATE

LUNDI 1ER OCTOBRE - 9H À 12H

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CCIT - MANOSQUE

FORMATION.....zz LA VITRINE : VOTRE 1ER VENDEURwDATES

LUNDI 8 ET 15 OCTOBRE

9H À 12H30 - 14H À 17H30wLIEU

CCIT - DIGNE-LES-BAINS

............................................Contact : 04 92 30 80 99

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