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PARABOLES 32 VILLES ET VILLAGES JUMELéS Se sentir Gersois et Européen pages II - III VIE CONSACRéE Ils ont répondu Oui ACUTALITé Vie consacrée : Une vie à découvrir pages 2-3 RIVIèRE-BASSE Un débat de religion page 6 SAINT-BENOîT-DE- L’ADOUR-ET-DU-LEEZ Père Koutouan : histoire d’une vocation page 13 n° 98 Magazine des paroisses du secteur de la Rivière-Basse FLEUVE et entre rivières Tarif au numéro : 2 e, participation annuelle suggérée : normale 15 e, soutien 20 e Bimestriel avril 2015

Transcript of magazine des paroisses du secteur de la n° 98 FleuVreivière …auch.catholique.fr › diocese-auch...

Paraboles 32 Villes et Villages jumelésse sentir gersois et européen pages ii - iii

Vie consacréeils ont répondu oui

■ acutalitéVie consacrée :Une vie à découvrir

pages 2-3

■ riVière-basseUn débatde religion

page 6

■ saint-benoît-de-l’adour-et-du-leezPère Koutouan :histoire d’une vocation

page 13

n° 98magazine des paroisses du secteur de la rivière-basse

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bimestrielavril 2015

regard surla vocationCette année pastorale est dédiée à la vie consacrée sur invitation du pape François.Toutes les églises particulières s’en sont appropriées pour la faire connaître et mieux l’apprécier.C’est l’occasion de se rendre compte de la mission immense et noble qu’accomplissent toutes les communautés religieuses avec dévouement et générosité dans notre monde d’aujourd’hui.Le monde que Dieu nous a donné n’est pas que matériel. Il est spirituel. Qui peut nous faire comprendre et éveiller en nous cette dimension spirituelle de notre monde et de notre vie, si ce n’est les différentes communautés qui existent.Dans la vie de l’homme, plusieurs chemins s’offrent à lui. Il aura à opter pour telle ou telle voie, capable de l’aider à réaliser sa personnalité et à bâtir son avenir.Ce qui fait dire à certaines personnes que la vie comporte des choix.Réussir sa vie, c’est choisir un chemin de vie avec la ferme conviction de tout mettre en œuvre en s’accommodant aux exigences de ce choix.Des médecins, des pères, des mères de familles, des religieux ont réussi leur vie professionnelle, leur vie de famille et leur vie religieuse.

Père Ambroise

édito Vie consacrée

une vie don de dieu à découvrir

Pour autant que je le sache, ma famille est catholique tant du côté paternel que maternel depuis très

longtemps. Dans la maison de famille paternelle, en Berry, il y a dans le salon, un portrait d’une aïeule connue sous le nom de « la petite dame au panier fleuri ». L’histoire raconte que pendant les jours de la Terreur, au moment de la Révolution française, cette aïeule portait, en cachette dans son panier, l’Eucharistie aux personnes qui, devant se cacher, en étaient privées. Ce tableau m’a beaucoup impressionné quand j’étais enfant !D’autres éléments de ma formation, comme le scoutisme dont j’ai gravi tous les échelons, ont contribué à me donner quelques bonnes dispositions pour l’avenir. Le scoutisme, école de vie, a marqué ma relation aux autres : sens de l’altérité, gratuité, débrouillardise, dévouement, autant de valeurs apprises qui ont façonné ma vie d’adulte. À huit ans j’entrais au collège des Jésuites et leur sens de la pédagogie, l’éducation forte et juste, le goût d’apprendre qu’ils m’ont inculqué ont contribué à faire de moi l’homme que je suis devenu. En octobre 1958, à l’âge de douze ans, j’ai rejoint le pensionnat du monastère d’En Calcat, dans le Tarn où était moine un oncle qui était aussi mon parrain ; la vie de pensionnaire ne m’a posé aucun problème. Après trois ans, je suis revenu à Paris pour continuer ma scolarité jusqu’au baccalauréat, de nouveau chez les jésuites.

Mon entrée au monastère

En juin 1964, pour marquer la fin des études secondaires, les jésuites ont organisé une retraite qui était animée par l’un des leurs, le père Joseph Thomas.

Ce fut un moment important. De fait, à la fin de la retraite, je suis allé voir le prédicateur un soir, le soleil n’était pas encore couché mais la nuit commençait à poindre, et je lui ai demandé : « Père, croyez-vous que l’on puisse bâtir sa vie sur l’amitié et la prière ? » Il m’a écouté avec attention puis m’a renvoyé vers une interrogation que je devais creuser : « Derrière ces deux mots de prière et d’amitié, n’y avait-il pas un appel, une vocation ? » Cela m’a beaucoup surpris car je ne m’y attendais pas mais j’ai laissé mûrir cette réflexion qui a fait son chemin. Un an plus tard en effet, je décidais d’entrer au monastère.

Le déclic

Ce court dialogue avec le père Thomas a été un questionnement que j’ai laissé mûrir. Après le bac de philo, je me suis inscrit rue Saint-Guillaume, à l’Institut d’études politiques, sciences-po car je me voyais à terme, embrasser une carrière administrative. J’y voyais la réunion possible de mon goût pour l’ordre et la dimension du service. En avril 1965, lors d’un bref séjour à En Calcat pour la semaine sainte, il y eut le déclic : la lecture de quelques versets de l’évangile selon saint Jean m’a bouleversé et conduit à prendre une décision. « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par Lui, le monde soit sauvé » (Jn 3, 16-17). Cette phrase m’a ébloui. Saisissant que j’étais sauvé, ma réponse ne pouvait être qu’action de grâce pour le salut offert en Jésus-Christ. Connaissant un peu la vie bénédictine

Frère Joël est le père abbé de l’abbaye de Tournay. Il témoigne de son cheminement vers Jésus-Christ, de sa foi, de sa vocation. Le 26 avril, nous irons le rejoindre pour notre dimanche autrement afin de vivre une journée avec les moines.

entre FleuVe et rivières - n°98 - avril 2015

2 Actualité

Vie consacrée

une vie don de dieu à découvrirpar les trois années vécues à l’école de l’abbaye, j’ai aussitôt demandé au père abbé si je pouvais entrer au noviciat. Moins pressé que moi, il m’a demandé de terminer les études entreprises et nous reparlerions de ma demande… dans deux ans.

Je voulais vivre une vie fraternelle

Au fond, dès qu’il s’est agi de « vocation » ma vie se voulait orientée vers l’action de grâce. Rendre grâce effectivement et fondamentalement. Je voulais remercier Dieu pour la perception que j’avais eu du salut donné gratuitement et sans aucun mérite de ma part. Le salut offert en Jésus-Christ est la réalité qui continue de me porter aujourd’hui encore après plus de 40 ans de vie monastique.C’est aussi cette illumination que j’aimerais communiquer aux autres. Aujourd’hui, pour dire ce que fut ma « vocation » je formulerais une autre mo-tivation qui n’était pas aussi explicite à l’époque. Je suis entré au monastère pour mener avec d’autres une vie fraternelle et je pensais déjà, comme intuitivement, que cela n’était possible qu’à cause du Christ et de son Évangile. C’était vérita-blement cela que j’avais envie de vivre. Les guerres, les querelles, les tensions, les luttes sont toujours présentes dans la vie des hommes… Pour autant je voulais vivre une vie au nom de Jésus-Christ où il n’y ait ni domination ni mépris.

Prière et amitié

Au bout de toutes ces années de vie mo-nastique, la grâce de la « vocation » est encore bien présente même si beaucoup d’éléments concrets de la vie ont changé. Prière et amitié restent des piliers d’une vie qui se veut ordonnée selon l’Évangile. Prière et amitié : c’est en quelque sorte les deux commandements de l’amour à ne jamais dissocier. C’est à ce prix que la vie est belle parce qu’elle est don de Dieu, ce Dieu riche en miséricorde que le pape François veut nous faire célébrer dans un prochain jubilé.

Frère Joël, père abbé à Notre-Dame-de-Tournay

Frère Joël à Maumusson-Laguian pour le dimanche autrement 2014

Le samedi 7 mars catholiques et anglicans étaient réunis en l’église Notre-Dame-de-l’Assomption de Marciac pour une célébration œcuménique et bilingue, présidée par le père Ambroise et le pasteur John Errey. Confiée à un groupe brésilien la préparation de la rencontre avait pour thème l’unité répondant aux symboles de la route et de l’eau. À l’invitation à la prière les fidèles répondaient ensemble, signe de cette entente souhaitée par tous. L’homélie du père Ambroise évoquait la source intarissable de cette eau vive donnée à tous et qui étanche notre soif pour toujours. C’est à chacun des membres de l’assemblée que les deux pasteurs venaient porter la paix, cette paix qu’échangeaient entre eux catholiques et anglicans. La rencontre prenait fin autour du verre de l’amitié agrémenté de saveurs gourmandes.

célébration œcuménique

Célébration œcuménique du 7 mars présidée par le père Ambroise et le pasteur John Errey.

n°98 - avril 2015 - entre FleuVe et rivières

3Actualité

Abbé André Ader

accueillir la société

il est le cinquième d’une fratrie de six enfants dont les parents agriculteurs ont donné, par leur exemple, une

éducation chrétienne à leurs enfants. Après sa scolarité, André a aidé son père sur l’exploitation familiale. C’est à l’âge de 18 ans qu’il décide d’entrer au grand séminaire d’aînés à Toulouse. Trois ans plus tard, il rejoint le grand séminaire d’Auch. Puis il fait le choix de continuer sa formation de prêtre au séminaire du Prado à Limonest, près de Lyon pendant un an. Il est ordonné prêtre à la cathédrale d’Auch en 1967 à l’âge de 29 ans. Entre-temps, il a fait son service militaire, 19 mois dont 15 en Algérie.Au séminaire du Prado, André a trouvé une vie d’équipe et un soutien spirituel et apostolique. Ce sont des amis prêtres des Hautes-Pyrénées qui l’ont aidé et l’aident toujours à vivre selon l’esprit du père Chevrier, fondateur du Prado, dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Cette association de prêtres, frères, religieuses, laïcs, et diacres forment la grande famille

pradosienne. Le père Antoine Chevrier, béatifié par Jean-Paul II en 1986, insiste sur la connaissance de Jésus-Christ « connaître Jésus-Christ, c’est tout », la vie d’équipe, la priorité aux plus petits, une ouverture d’Église plus grande. Déjà à son époque, le père Chevrier invitait les prêtres et laïcs à aller vers les périphéries et à accueillir la société telle

qu’elle est avec ses crises, ses pauvretés et son potentiel pour y annoncer l’Évan-gile, dans le monde urbain et rural et dans de nombreux pays (comme nous le recommande le pape François). Sur notre

paroisse, André Ader collabore avec les laïcs, célèbre les messes en semaine, le dimanche et une fois tous les quinze jours à la maison de retraite où il assure une présence et un accompagnement auprès des personnes âgées. Il célèbre aussi les sépultures et ainsi contribue à faire vivre notre communauté au service du diocèse, animé par l’esprit du Prado.

Anne-Marie Viry

« Connaître Jésus-Christ, c’est tout. »

Depuis sept ans l’abbé André Ader, vicaire pour le secteur de Rivière-Basse prêtre du Prado, vit à Marciac. Son témoignage d’une vie consacrée à Dieu et aux hommes, nous interpelle et nous accompagne dans notre vie de chrétien.

DéCèSMarciac• Antoine Mercadal 92 ans• Jeanne Oger 100 ans• Marie-Thérèse 6 mars 89 ans• Colette Bratos 67 ansTillac• Daniel DesmetTroncens• Dominique K’Bidi 61 ans

carnet“Il invitait les prêtres et laïcs à aller vers les périphéries

et à accueillir la société telle qu’elle est avec ses crises,

ses pauvretés.

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entre FleuVe et rivières - n°98 - avril 2015

4 Saint-François-du-Pays-de-marciac

mon parcours dans la foi a débuté à Marciac où je faisais partie des équipes du Rosaire. Celles-ci

m’ont fait découvrir la prière, la lecture de l’Évangile au sein d’un groupe, à la solide amitié, que je retrouvais avec joie pour les réunions mensuelles. Plus tard, élevé au lycée public de Mirande je faisais partie de l’aumônerie et à la lumière de la foi chrétienne de nom-breuses questions vinrent se bousculer en moi. Alors que j’avais cessé d’être pratiquant, à l’âge de 16 ans, c’est un véritable « bascule-ment » que je subis. Par un dimanche matin de printemps, j’eus envie de me rendre à la messe. Je sentis quelque chose d’étrange se passer en moi. L’été qui suivit, j’allais au grand ras-semblement d’Ars, près de Lyon où je rencontrais Jésus ressuscité d’une manière inattendue. Une joie profonde m’envahissait et je commençais à ressentir le désir de me donner sans savoir comment le formuler. Je tournais ma vie vers Dieu, pour la lui donner. Je savais alors que je recevais son esprit. Cette expérience spirituelle a pour nom le baptême de l’esprit, j’avais envie de témoigner et je le faisais. S’affirmait en moi la conviction que la vie communau-taire est la forme véritable de l’Église, de ses disciples que le Christ rassemble. J’étais incapable d’expliquer ce que je ressentais et ce n’est qu’après quelques accrochages avec ma famille que s’établit un climat de compréhension entre elle et ma vocation.Après le lycée, je rejoignais l’université de droit à Pau, puis à Toulouse où je fus très engagé dans la mission étudiante, dans l’aumônerie et dans les groupes de prière. J’avais 17 ans, j’étais plein de zèle et d’enthousiasme mais désorienté et je

reçu l’aide efficace du père Péninou qui m’éclairait sur la cohérence de ma foi. Par la suite, entré avec joie au service d’accueil des étudiants j’étais accompa-gné, avec quatre autres jeunes, par un couple et une religieuse franciscaine. Une joie nouvelle m’habitait et redoublait en moi un besoin de rencontre avec le Christ. Je ne pouvais en demeurer là, in-terpellé par des questions d’appel, sur les conseils de l’abbé Kalinine de Plaisance je me dirigeais alors vers la communauté du Chemin Neuf. Je rejoignais l’ab-

baye de Hautecombe, centre de formation international pour les jeunes, j’avais 22 ans. Au cours d’une retraite, une parole me conduisit vers le célibat consacré et je découvrais l’évi-dence de l’appel. À

ce moment-là j’envisageais le ministère presbytéral et sacerdotal qui me permet-trait d’être au service des autres pour annoncer ou célébrer le Christ. Depuis 2007, je suis curé de la paroisse de Rivière-Noire confiée à la communauté par l’évêque de Port-Louis. Ce secteur où cohabitent communautés afro-créoles et blanches essentiellement dirigées par des Mauriciens d’origine indienne est en pleine mutation dans un climat où pèsent les inégalités socio-économiques. Malgré le poids d’une histoire douloureuse, une lente réconciliation se manifeste entre descendants d’esclaves africains et des colons esclavagistes français. Parmi mes frères et sœurs catholiques et protestants, africains, asiatiques, européens de toute condition, je suis en compagnie du Christ, le témoin de cette évolution vers une fraternité qu’avec son aide j’essaie de faire grandir.

Propos recueillis par Madeleine Péfau

Abbé Jean-David Carossiopour le baptême de sa nièce.

Père Jean-David Carossio

« seigneur me voici »Jean-David Carossio, né à Marciac en 1970, membre de la communauté du Chemin Neuf depuis 1993 et prêtre depuis 2003. Actuellement, en mission au service de la paroisse de Rivière-Noire à l’île Maurice est responsable de la mission du Chemin Neuf auprès de jeunes de 18 à 30 ans.

merci bernadetteLa paroisse Saint-François du Pays de Marciac est très reconnaissante à Bernadette Nouvellon qui pendant de très nombreuses années a joué de l’orgue à l’église pour accompagner les chants. Elle a aussi, avec Jean son mari, transporté l’orgue portatif dans tous les villages de la paroisse pour que les obsèques soient accompagnées de musique et de chants. Bernadette avait appris la musique dans sa jeunesse. Après avoir élevé sa nombreuse famille, elle s’était mise au piano afin que nos messes soient plus joyeuses et plus vivantes. Merci Bernadette, grâce à l’élan que vous avez donné d’autres personnes se sont mises en route pour vous succéder, que ce soit une joie pour vous.

Anne-Marie Viry

“Par un dimanche matin de printemps, j’eus envie de me rendre à la messe. Je sentis quelque chose

d’étrange se passer en moi.

n°98 - avril 2015 - entre FleuVe et rivières

5Saint-François-du-Pays-de-marciac

Un débat de religion

« la bêtisen’a pas de religion »

tour à tour, les intervenants ont présenté leur religion ou leur courant de pensée : Mgr Gardès,

archevêque d’Auch, Abdenassar Allali, représentant du culte musulman, David Philippi, celui du culte protestant et Patrick Poumirau pour la libre-pensée. Les interventions se sont déroulées dans le plus grand respect de l’autre. Chacun a expliqué ce en quoi il croyait.Les religions insistent toutes sur la relation à autrui (Mgr Gardès : « Par le mystère de l’Incarnation, on touche à Dieu dès qu’on touche à l’homme »), sur la foi qui fortifie et amène à être meilleur. Quand on méprise l’homme, on méprise aussi le Créateur puisqu’il a fait l’homme à son image. P. Poumirau se réfère aux Hussard Noirs de la République qui ont enseigné les valeurs de la République. Il s’appuie sur la pensée cartésienne qui maintient l’esprit dans le doute.Les intervenants ont ensuite donné leur point de vue sur les événements tragiques de janvier (état de décom-position de notre République, échec de la transmission des valeurs, échec de la politique, mépris du sacré par les caricatures : la liberté d’expression peut-elle tout permettre ?...). Dans un dernier temps, le public a posé des questions ou émis des suggestions pour un meilleur « vivre-ensemble ».

Ce débat a montré combien la connais-sance approfondie des religions est nécessaire pour mieux connaître l’autre (proposition d’aller à la mosquée d’Auch et de Castelsarrasin pour parler du

Coran). Un public nombreux est venu assister à ce débat. Seul regret : il man-quait la tranche d’âge des jeunes parents.

Marie-Hélène Furbeyre

Légende

Les événements du 9 et 11 janvier 2015, suite à la tuerie de Charlie Hebdo,ont secoué les Français et le monde. Après le temps de l’émotion vient celui de la réflexion…C’est ce qu’a proposé René Castagnon, président du Cercle des citoyens 32, en organisantun débat à Beaumarchès, le 5 février dernier, sur le thème : « Que faire pour que les religions relient les hommes ? »

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Les intervenants.

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entre FleuVe et rivières - n°98 - avril 2015

6 Rivière-basse

La fin de vie, un débat où les chrétiens doivent s’engager

soyons porteursde graines d’espérance

la loi Léonetti a été promulguée pour donner un cadre rigoureux et humain pour l’accompagnement

dans les soins aux malades en fin de vie. Aujourd’hui cette loi est décortiquée, relue à la lumière des expériences du ter-rain par les hommes garant de la loi, mais avec l’expertise des soignants, familles, malades. Les directives anticipées sont proposées pour que chacun puisse dicter ses volontés. Cette mesure sécurisera en grande partie le projet de soins de fin de vie. Il restera toujours des situations où le discernement des soignants, des familles sera mis à l’épreuve pour bâtir l’accompagnement le plus respectueux de la dignité et de la vie de la personne qui reste au cœur du débat.L’Église de France, par le groupe conduit par Mgr d’Ornellas, évêque de Rennes, met en route une réflexion sur les risques de mauvaises interprétations, qui pourraient donner des « dérapages » dans les pratiques de soins. Avec la nomination d’un référent fin de vie dans chaque diocèse, les chrétiens pourront trouver un porte-parole pour recueillir leur réflexion, leurs inquiétudes. Sans s’opposer aux soignants, nous devons partager avec les malades une quête du bien mourir. Le cœur du débat qui anime notre société est bien là. La mort reste un bref moment qui coupe l’humain de sa trajectoire sur la terre. Le temps du mourir est parfois une longue étape où chacun a besoin d’être entouré pour être soulagé des souffrances physiques, et les moyens et techniques sont nombreux et assez bien maîtrisés. Cependant l’accompagnement dans les souffrances psychiques demande du discernement, une capacité à se taire pour laisser l’autre se dire, faire une relecture de sa vie. Le proche, le visiteur est là pour accueillir les germes d’une vie qui n’est

pas perdue, mais qui reste semence dans le cœur de Dieu. L’aide, l’écoute, le soutien dans ce temps-là permettent une libération des cœurs encombrés par des rancunes familiales, la culpabilité, des secrets, des regrets, des échecs… Avec compassion, amour, nous sommes présents pour donner du sens à cette vie, à chercher ce qui a été beau, à la relier à la manière dont Jésus s’est fait proche des souffrants. On est bien dans un compagnonnage pour cette quête de sens qui anime toute vie, surtout quand elle est mise en danger par la maladie, mise en péril par la vieillesse, ou sans intérêt par l’abandon des proches ou par la solitude.Les personnes en fin de vie n’ont pas peur de mourir, mais ont peur de partir seules, de vivre ce passage coupées de tout lien humain. Bien soignés et accompagnés, le plus grand nombre des malades cessent de demander la mort.Travaillons chacun sur notre propre mourir pour lever les barrières de ce déni de la mort qui parasite une réflexion faite en vérité. Gardons présent en nos esprits que toute personne malade, abîmée par la vieillesse, fragilisée par le handicap,

reste un être digne de respect jusqu’à son dernier souffle. Pour nous chrétiens, en réponse à l’appel du message de l’Évangile, de celui du pape François nous devons nous faire proches de ces fragilités. Mais ces accompagnements ne s’improvisent pas. Les réseaux de soins, des groupes de réflexion, des lieux de formation sont nécessaires pour affronter les situations, traverser les difficultés, partager nos convictions, nos ressentis et donner des espaces où la parole peut se libérer sans jugement et lever bien des confusions.Notre pays garde des références morales, laïques en respectant la pratique du culte dans les établissements de soins, et n’oublie pas les politiques abominables qui ont meurtri des générations.Nous sommes invités à prendre notre place, à nous engager pour participer col-lectivement à la protection de l’ensemble des personnes devenues vulnérables du fait de grand âge ou de l’affaiblissement lié à la maladie. Dans ce chantier, soyons porteurs de graines d’Espérance.

Dany, une petite ouvrière de la pastorale de la santé

L’actualité bouscule nos clichés sur la fin de vie. Par les différents débats publics nous prenons conscience que nous pouvons rester acteurs de notre vie jusqu’au bout.

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Les personnes en fin de vie n’ont pas peur de mourir, mais ont peur de partir seules,

n°98 - avril 2015 - entre FleuVe et rivières

11Rivière-basse

De Saint-Mont à Tournay ou sous le signe de saint Benoît

un lieu chargé d’histoire

sous l’égide du comte Bernard Tumapaler et sur un ancien oppi-dum, le monastère de Saint-Mont

est fondé au XIe siècle. D’abord abbaye, il est rapidement rattaché à l’ordre de Cluny, avec le statut de prieuré. Des conciles provinciaux se tiendront dans ce lieu et l’abbé Loubès pourra parler, pour la période médiévale, de centre religieux de la Gascogne.Le cartulaire de Saint-Mont révèle l’importance, déjà du vignoble. La proximité d’une voie de Saint-Jacques facilite la commercialisation du vin produit. On sait le rôle joué par les religieux dans les grands défrichements et l’aménagement des terroirs, rôle évoqué par le cardinal Newman : « Des hommes silencieux apparaissaient dans la campagne ou dans la forêt, creusant, défrichant, bâtissant. Peu à peu, les bois marécageux devenaient un ermitage, une ferme, une abbaye, une cité. Des routes la mettaient en rapport avec d’autres abbayes et d’autres cités qui avaient grandi de la même manière. »La présence des bénédictins prend fin à la Révolution et le bel édifice roman devient église paroissiale. Bien plus tard, s’y retrouvent, le 10 mai 2010, pour une journée exceptionnelle, des moines venus de Belloc, d’En Calcat, de Tournay.L’abbaye bénédictine de Tournay a été fondée en 1952, après l’échec d’une implantation à Madiran. Mais, c’est en

souvenir de ce passé que notre paroisse, jumelée à Tournay, a pris le nom de Saint-Benoît-de-l’Adour-et-du-Leez.Aujourd’hui, l’ordre Bénédictin est bien vivant, riche d’une diversité née de réformes successives. Ainsi, face à l’opulence des clunisiens, Saint-Bernard et ses compagnons ont voulu revenir à la règle primitive et au travail manuel, provoquant ainsi un nouvel essor, celui des cisterciens.Mais pour tous, saint Benoît de Nursie est bien « le père des moines » dont le pape Paul VI a fait, en octobre 1964, le patron de l’Europe.

J.-C. Fabères

La façade ouest de l’église de Saint-Mont.

C’est à Tournay que se déroulera, le 26 avril, le dimanche autrement. Un choix qui s’imposaiten cette Année de la vie consacrée puisque notre paroisse Saint-Benoît-de-l’Adour-et-du-Leez est jumelée à l’abbaye bénédictine Notre-Dame-de-Tournay.

BAPTêMESCorneillan• Clarence Boueilh• Célian Boueih

DéCèSBarcelonne-du-Gers• Charles Nicham 88 ans• Guy Cellier 86 ansBernede• Michel Fily 73 ans• Geneviève Dedeban 84 ansCaumont• Jacqueline Frayssinet 80 ansGee-Riviere• Irma Gasparotto 99 ans• René Ducourneau 78 ans

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entre FleuVe et rivières - n°98 - avril 2015

12 Saint-Benoît-de-l’adour-et-du-leez

Père Ambroise Koutouan : histoire d’une vocation

« j’ai répondu à son appel »

- Ambroise quel a été votre cheminement pour répondre à l’appel du Seigneur ?- À l’âge de neuf ans, mes parents m’ont inscrit au catéchisme pour ma formation chrétienne (eux-mêmes étaient très engagés dans l’apostolat marial : la légion de Marie). Avec un groupe d’amis de mon âge, nous avons été choisis pour le service des servants de messe. Ainsi donc, nous servions les prêtres missionnaires affectés dans notre paroisse pour les célébrations liturgiques et eucharistiques.Il faut souligner que les prêtres mission-naires que nous accompagnions, aussi bien pour les cérémonies que pour les courses et achats destinés aux besoins du presbytère, nous avaient pris en estime.

- Ces prêtres étaient-ils africains ?- Non, originaire de Versailles, le père François Couturier en particulier, était un père spirituel pour chacun d’entre nous. il connaissait chacune de nos familles. C’est d’ailleurs lui qui allait me donner l’envie de devenir prêtre autant par ses gestes très humains et sa disponibilité que pour les services qu’il rendait à tout le village sans distinction de religion. Il était aimé à Yopougon Koute. Chaque villageois pouvait trouver auprès de lui une oreille attentive à ses problèmes : c’était un père pour chaque habitant. Il a été la clé de voûte de ma vocation sacerdotale.

- Mais comment cela s’est-il traduit ?- D’abord je lui ai posé la question : « Que 

faut-il faire pour être prêtre ? » Et à trois reprises, il m’a répondu : « Travaille bien à l’école mon petit ! » Petit à petit mon désir s’est affûté. J’ai compris qu’à travers sa disponibilité le Seigneur m’appelait à me mettre au service de son Peuple, de son Église et à lui rendre grâce…

- Et vos parents ?- Ils m’ont été d’un grand secours. Leur soutien ne m’a pas fait défaut. Au contraire, ils m’ont donné leur bénédic-tion afin que je réussisse mon projet de devenir serviteur de Dieu.Ils avaient compris que Dieu avait besoin de leur fils pour une mission plus grande. Dès lors, j’ai accepté de répondre avec gé-nérosité à cet appel que Dieu m’adressait à travers ce prêtre missionnaire.

Propos recueillis par Colette Dubiau

Ce que d’autres ont semé loin en Afrique, le Seigneur nous l’envoie pour annoncer sa Parole ici. Le père Koutouan est originaire de Côte d’Ivoire il raconte ce qui l’a poussé à répondre à l’appel.

DéCèSLelin-Lapujolle• Gabriel Cauzette 88 ansMaulicheres• Jean Labatut 91 ansRiscle• Simone Delsart 86 ans• Fernand Perisse 90 ans• Noël Angot 71 ansSaint-Germe• André Plouvier 81 ans

Sarragachies• Rosette Ducoq 83 ansSegos• Simone Brethous 86 ansTarsac• René Comet 86 ansVergoignan• Gilbert Dales 60 ansViella• Guy Eyma 84 ansViolles• Marguerite Dufau 90 ans

carnet (suite)“

J’ai compris qu’à travers sa disponibilité le Seigneur

m’appelait à me mettreau service de son Peuple,

de son église et à lui rendre grâce…

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n°98 - avril 2015 - entre FleuVe et rivières

13Saint-Benoît-de-l’adour-et-du-leez

Marie Perat : une vocation médicale

Fiers de nos jeunes

je ne sais pas vous, mais moi, j’enrage d’entendre à qui veut l’entendre, ce discours sentencieux

sur les jeunes. Je vous fais grâce de l’énumération de tous leurs défauts.Eh bien, parlons-en de nos jeunes. Récemment sur Entre Fleuve et Rivières, nous avions déjà retracé le parcours élogieux de « notre » rugbywoman, Lise. Aujourd’hui c’est une autre plaisantine qui nous fait partager ses projets, ses morceaux de vie, sa foi.24 ans, sourire radieux dont elle ne se sépare jamais, sportive en diable, jugez plutôt : championnat de France de cross-country (avec André Debons) puis natation, vélo, triathlon de Toulouse, des talents de pianiste mais aussi d’organiste, on l’a vue ou plutôt entendue sur les grandes orgues de notre église.

Sa vocation est apparue à 15 ans. Très bonne élève, elle semble destinée comme son papa à la pratique de la médecine, mais non, un événement dans sa vie s’est produit et c’est la kinésithérapie qui sera son idéal professionnel. Prendre soin des gens, les soulager, voir leur bonheur, c’est magnifique ! À la cité Saint-Joseph, j’ai vu un kiné masser mon grand-père pour des problèmes respiratoires, à la fin des soins, de voir son sourire et son bien-être, c’était magique, une petite voix intérieure m’a dit : « Ce sera ce métier que j’exercerai ! ».La voilà quelques années plus tard, l’exa-men final est tout proche, elle veut rester gersoise entourée de ses frères, sa sœur et ses parents. Elle assume pleinement sa foi (participation aux rencontres de Taizé à Prague, hospitalière à Lourdes, etc.),

son avenir professionnel, ses activités sportives et artistiques.Elle conclut : « Il y a quelqu’un là-haut qui l’a voulu ».J’oubliais, Marie, va faire au mois de mai, sa confirmation comme son grand frère l’a faite il y a deux ans.Qui a dit qu’elle n’était pas belle notre jeunesse ?

Pierre Guyot

Marie, très bonne élève, sembledestinée comme son papa

à la pratique de la médecine.

à 15 ans, Marie a compris que plus tard elle prendrait soindes autres. C’est donc tout naturellement qu’elle s’est orientée vers le médical. Aujourd’hui elle est kinésithérapeute.

SéPULTURESPlaisance• Louis Le Blanc• Jacqueline Revel• Antoinette Cortese• Yvette Lafargue

• Lucienne Boy• Yvette PerezCouloumé Mondébat• Claude Dartigaux• Fernande LascombesLadevèze-Rivière

• Yvonne Despouy• Robert CresutBeaumarchès-Cayron• Constantin Gaïga• Irène Castell• Marguerite Pommies

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entre FleuVe et rivières - n°98 - avril 2015

14 Notre-Dame-de-Plaisance

Rencontre avec sœur Seena

« malgré la difficulté de la langue, j’aime ce travail »

- Sœur Seena, d’où venez-vous,quel a été votre parcours missionnaire ?- Je suis née à Kerala, au sud de l’Inde. Je suis la fille d’un couple dont le papa était maçon et j’ai deux frères et une sœur. Ma langue maternelle est le Malayalam mais j’ai appris aussi l’anglais. Après mes études à l’école, je suis entrée au couvent en 1989. J’ai 42 ans, j’ai pris l’habit en 1992 et j’ai été envoyée à l’Ile Maurice en 1993. Ma première expérience s’est déroulée, pendant trois années déjà auprès de personnes âgées. Ce fut pour moi l’occasion d’apprendre le créole et un peu de français.

- L’Inde ne vous manquait-elle pas ?- J’y suis retournée pendant six ans, en-suite j’y ai fait ma profession perpétuelle et rendu services à la communauté.

- Vous aviez appris l’anglais je crois ?- Oui, j’ai d’ailleurs émigré en Angleterre, à Newcastle, pour travailler pendant sept ans en communauté avec quatre ou cinq religieuses auprès de personnes âgées. Cette période m’a permis de terminer ma formation d’aide-soignante.

- Après l’Angleterre,où avez-vous été envoyée ?- À Rome, où j’ai rejoint avec un grand plaisir, la maison mère de la congré-gation, pour m’occuper pendant trois années des religieuses âgées. Rome, ce lieu mythique, a été pour moi la belle expérience spirituelle du Vatican, la célébration de la semaine sainte et la visite du pape Benoît XVI.

- Depuis quand avons-nous la chance de bénéficier de votre sourire ?- C’est en 2013, j’ai découvert Plaisance, ce village du département du Gers. Ma mission se situe toujours auprès des personnes âgées. Malgré les difficultés liées à la maîtrise de la langue française, à la communication avec les personnes et les familles, j’aime beaucoup ce travail et je suis très heureuse d’avoir été appelée par le Bon Dieu pour vivre ce type de services.

Propos recueillis parFrancis Massey

Sœur Seena remercie le Bon Dieu, la Cité Saint-Joseph remercie sœur Seena.

Depuis 1936, la population âgée de Plaisance-du-Gers apprécie les services des religieuses de la congrégation des Sœurs de charité de Notre-Dame du Bon et Perpétuel Secours. La maison de retraite Cité Saint-Joseph bénéficie de la présence de trois religieuses, sœur Angeline d’origine italienne, des sœurs Mariam et Seena venues d’un lointain pays : l’Inde.

SéPULTURESPréchac• André LaffargueBelloc• Rino VaccaroGaliax• Jean PustiennePouydraguin• Francis Lebranchu• Louis Caumont

carnet (suite)

Histoirela congrégation des Sœurs de charité de Notre-Dame du Bon et Perpétuel Secours a vu le jour en 1850 à l’Ile Maurice et qui exerce ses bonnes œuvres dans quatorze pays du monde dont l’Angleterre, la Pologne, la Belgique, l’Italie et la France pour l’Europe.

“Rome, ce lieu mythique, a été pour moi la belle expérience

spirituelle du Vatican

n°98 - avril 2015 - entre FleuVe et rivières

15Notre-Dame-de-Plaisance

Vivre son handicap

éclats de tendressePaul a eu un AVC à presque 90 ans.

Au début, seule, Loulou, son épouse, le comprenait ; au-

jourd’hui, chacun peut le comprendre.Effort après effort, il a pu remarcher.Alors, tous les matins que Dieu fait sans pluie ni tempête, à 9 h 30, il sort. À petits pas rapides, il part, il marche dans son quartier. Au bout de la rue, essoufflé, il s’arrête… mais Loulou a suivi avec un siège pliant… il s’assied… Ainsi, de rue en rue, de pause en pause, il continue, 1 200 mètres aujourd’hui.Mais les voisins ont vu le manège…

Alors, sur le circuit ils encouragent, ils accompagnent.Même les chiens ont leurs habitudes. Il y en a un, qui prévient son maître si celui-ci est là. D’autres encouragements fusent par la fenêtre et sinon il regarde passer Paul.Pourquoi Paul marche-t-il ? Vers où, vers qui ?Pourtant, avant son AVC, devant le cer-cueil de son frère aîné, il avait annoncé : « Je n’irais pas bien loin. ».

Louis Soulignac

invitation

Le samedi après-midi 25 avril, à 14 h 30, aura lieu à la salle d’animation de Nogaro, l’édition 2 015 de la « Fai » tes de l’amitié » Cette manifestation est organisée en collaboration avec les paroisses des secteurs Armagnac et Rivière-wBasse.Il y a deux ans débutait cette aventure de rassembler, pour un moment de fête, des personnes valides et des personnes avec handicap. Celles-ci en offrant un spectacle de chants et de danses, deviennent à la fois acteurs et spectateurs. La spontanéité et le naturel font de ce moment un partage de joie de vivre communicative !Les invitations ont été lancées vers les établissements médico-sociaux mais des personnes handicapées vivent également dans leur famille ou en famille d’accueil. Pensons à les inviter et à les accompagner.La rencontre s’achèvera autour d’une table garnie de crêpes et de boissons. L’entrée est évidemment gratuite.

M.-F. Lepoutre

Effort après effort, Paul a pu remarcher.

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entre FleuVe et rivières - n°98 - avril 2015

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entre fleuve et rivièresBimestriel – Rédaction : 9, rue du Château - 32400 Riscle – Tél. 05 62 69 71 80 – Directeur de la rédaction : Abbé Ambroise Koutouan

Conception et réalisation : Bayard Service Édition Grand Sud-Ouest160 rue de la Sur - 31700 Beauzelle – Tél. 05 62 74 78 20 – [email protected]

Directeur de publication : Georges Sanerot - Secrétaire de rédaction : Magali Siroit Régie publicitaire : Tél. 05 62 74 78 20 – Imprimerie : AMCL - 31 Saint-Orens - ISSN : 0183-2913Dépôt légal à parution - Participation annuelle suggérée : 15 e – Participation de soutien : 20 e

Crédits photos : Entre fleuve et rivières (sauf mentions spéciales)

Rivière-basse