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LE MAGAZINE DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DE BASKETBALL N°776 - JANVIER2012 - WWW.FFBB.COM RODRIGUE BEAUBOIS LA FIN DES GALèRES ? LES U18 ET LES U20 à LA LOUPE FLASHBACK RONNIE SMITH DIANDRA TCHATCHOUANG LE RETOUR

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LE MAGAZINE DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DE BASKETBALL

N°776 - JANVIER2012 - WWW.FFBB.COM

RODRIGUE BEAUBOISLa fin des gaLères ?

LES U18 Et LES U20à la lOupe

FLAShBAck RONNIe SMITH

DIAnDRA tchAtchOUAnGle ReTOuR

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5JANVIER2012

sOmmAIRE >

SOMMAIRE10

22

48

06 BRÈVEs

10 RODRIGUE BEAUBOIsaprès des longs mois d’absence, l’arrière antillais retrouve les parquets

16 PROmOTION CFBB mICHEL BONNEVIE

18 DIANDRA TCHATCHOUANGla grande espoir tricolore fait ses débuts en lFB

22 LOVE AND BAsKETBALLCorey Belser et Zoi Dimitrakou, une histoire d’amour sur les parquets français

24 mA VIE AU CFBB

25 CAHIERs TECHNIQUEs

30 LEs NATIONAUX

38 PARTENAIREs FEDERAUX : BODET

40 COUPE DE FRANCE BAsKET ENTREPRIsEs 10 équipes en lice pour succéder à la Communauté urbaine de Strasbourg

42 LEs EsPOIRs TRICOLOREsQue font les internationaux u20 et u18 sur les parquets professionnels ?

48 FLAsHBACK : RONNIE smITH

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SOMMAIRE10

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06 BRÈVEs

10 RODRIGUE BEAUBOIsaprès des longs mois d’absence, l’arrière antillais retrouve les parquets

16 PROmOTION CFBB mICHEL BONNEVIE

18 DIANDRA TCHATCHOUANGla grande espoir tricolore fait ses débuts en lFB

22 LOVE AND BAsKETBALLCorey Belser et Zoi Dimitrakou, une histoire d’amour sur les parquets français

24 mA VIE AU CFBB

25 CAHIERs TECHNIQUEs

30 LEs NATIONAUX

38 PARTENAIREs FEDERAUX : BODET

40 COUPE DE FRANCE BAsKET ENTREPRIsEs 10 équipes en lice pour succéder à la Communauté urbaine de Strasbourg

42 LEs EsPOIRs TRICOLOREsQue font les internationaux u20 et u18 sur les parquets professionnels ?

48 FLAsHBACK : RONNIE smITH

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10 BAsKETBALLMaGaZINe 11JANVIER2012

INTERVIEW >

RODRIGUE BEAUBOIS

“LES JEUx OLyMpIqUES SOnt DAnS Un cOIn DE MA têtE”

Rodrigue Beaubois (1,88 m, 23 ans) sort d’une saison noire marquée par une blessure au pied lors de la préparation au mondial 2010 et plusieurs rechutes qui l’ont limité à 28 matches NBA. Après une deuxième opération, en juin dernier, l’arrière des Dallas mavericks a terminé sa convalescence pendant le lockout. Propos recueillis par Julien Guérineau

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INTERVIEW >

RODRIGUE BEAUBOIS

“LES JEUx OLyMpIqUES SOnt DAnS Un cOIn DE MA têtE”

Rodrigue Beaubois (1,88 m, 23 ans) sort d’une saison noire marquée par une blessure au pied lors de la préparation au mondial 2010 et plusieurs rechutes qui l’ont limité à 28 matches NBA. Après une deuxième opération, en juin dernier, l’arrière des Dallas mavericks a terminé sa convalescence pendant le lockout. Propos recueillis par Julien Guérineau

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voulu être prêt physiquement dès le début de saison pour y répondre. Ça n’a pas été le cas et cela a rendu l’année compliquée. Maintenant il faut savoir tourner la page.

Le 16 février 2011, 6 mois après votre blessure avec l’Équipe de France, vous avez effectué votre retour avec les mavs puis disputé 28 matches dont 26 comme titulaire (8,4 pts en 17’). sentiez-vous à l’époque que quelque chose clochait avec votre pied ?pas forcément que quelque chose clochait. Ça allait, je me sentais bien et c’est la raison pour laquelle j’ai recommencé à jouer. Mais au niveau de la jambe je sentais qu’il y avait un déséquilibre, même si ça ne m’empêchait pas de jouer. au fur et à mesure je sentais une gêne, que mon pied s’alourdissait. pendant les playoffs j’ai essayé de m’entraîner mais la sensation était de plus en plus forte. Quand j’ai vu le spécialiste après la finale pour travailler

plus facile je ne sais pas. Ça sera forcément différent. Dallas est une équipe qui, certes voulait gagner un titre mais qui ne veut pas s’arrêter là. Donc les attentes seront toujours les mêmes envers les joueurs. C’est une franchise qui veut gagner et encore gagner.

A l’occasion de vos 28 matches joués, vous sentiez-vous plus à l’aise que lors de votre saison rookie ?la première année c’est une phase d’apprentissage. Tu apprends tous les jours. la deuxième année tu connais mieux les règles, le jeu NBa en général. Tes coéquipiers ont plus confiance en toi. Mais physiquement je n’étais pas au même niveau que lors de ma saison rookie. Donc dans un sens c’était plus facile par rapport au jeu mais mes moyens rendaient les choses moins simples.

Le lockout vous a-t-il permis de vous préparer à l’abri de toute pression extérieure ?C’est clair. après j’essaye de ne pas trop lire les journaux pendant la saison afin de

rester concentré. Mais j’avais des échos, les gens me disaient qu’on parlait de moi. Ce lockout m’a fait du bien finalement. J’ai pu couper après quelques mois compliqués. les vacances forcées loin de l’équipe font qu’aujourd’hui je suis vraiment content de retourner à Dallas. J’ai pu me ressourcer, me vider la tête.

Vous êtes, malgré votre blessure et donc sans jouer, le troisième français champion NBA. Avez-vous la sensation d’avoir vécu quelque chose d’exceptionnel ou d’avoir raté quelque chose d’exceptionnel ?C’est une très bonne question… Je dirais que j’ai vécu une expérience exceptionnelle, magnifique. Quand tu la vis tu comprends pourquoi tout le monde espère devenir un jour champion NBa. C’est énorme. après, comme tout sportif je préfère jouer plutôt que de regarder mes coéquipiers depuis le banc. Mais les circonstances étaient ce qu’elles étaient. On ne peut pas revenir en arrière. Mais même du banc c’était magnifique surtout que Dallas attendait ce moment depuis si longtemps.

Presse sports / mingasson

avec lui, il a simplement regardé les radios et m’a annoncé qu’il était évident qu’il fallait m’opérer.

A l'été 2010, votre blessure est survenue sans contact, sur une action totalement anodine. Était-elle inévitable ?la fracture de fatigue c’est le résultat d’une accumulation. Je ne sais pas à quel moment le problème a débuté. J’ai commencé à vraiment le ressentir en Équipe de France pendant la préparation au Mondial. Je le sentais auparavant mais je ne m’étais pas inquiété. et un jour, ça a pété. C’est peut-être l’enchaînement : la saison 2008/09 avec Cholet, les workouts pour la draft, la préparation pour mes débuts NBa, la saison avec les Mavs. J’ai beaucoup donné et la fracture de fatigue s’est transformée en fracture.

Les mavs sont champions NBA, vous avez peu joué la saison dernière, sera-t-il plus facile de vous intégrer en douceur dans la rotation dans ces conditions ?

Commençons par une question qui doit vous être posée à chaque

interview : comment allez-vous ?Ça va beaucoup mieux. J’ai dû me faire réopérer au pied à la fin de la saison, après la finale gagnée, fin juin. Nous avons voulu prendre le temps. Donc je suis resté longtemps en béquille et attelle. Forcément ma jambe gauche s’est affaiblie. Il faut que je la renforce, que je muscle mon pied et ma jambe et que je retrouve mes automatismes. après je pense que ça ira.

Je fais confiance aux médecins. Ils savent ce qu’ils font. le médecin de Dallas a toujours été franc avec moi, même avant ma première opération. Il m’a fait comprendre que la récupération de cette blessure était radicalement différente d’un individu à l’autre. en plus je suis un joueur qui court beaucoup, qui est assez explosif, qui change de direction. Donc au niveau du pied, ça se ressent forcément. a la fin de la saison le staff médical des Mavs a constaté que ma blessure n’était pas totalement consolidée. la vis qui

“En FAIt tOUt S’ESt AccéLéRé DEpUIS MES 15 AnS. J’étAIS vRAIMEnt tOUt pROchE DE REnOncER AU BASkEt qUAnD J’étAIS En GUADELOUpE.“

Après votre opération, on parlait

d’une absence de deux ou trois mois,

comment se fait-il que ce délai se soit

à ce point allongé ?

Deux-trois mois c’est ce qu’on dit d’habi-

tude. C’est un protocole de récupération

classique. Mais ma situation était très

particulière et du fait de ma rechute

nous voulions être sûrs. avec le lock-out

et la saison bloquée, autant prendre son

temps. Depuis la mi-novembre j’ai le feu

vert pour pousser. Il va falloir du temps

mais toutes les radios, tous les examens

médicaux sont encourageants.

Psychologiquement, comment avez-vous

vécu cette période ?

avait été placée la première fois a été retirée pour placer une vis plus grande. a priori, cette fois-ci, c’est la bonne.

Dallas a été touché par les blessures la saison passée avec notamment celle de Caron Butler. Votre retour était particulièrement attendu au sein de la franchise. Cela a-t-il rendu la situation plus difficile à vivre ?C’était forcément frustrant parce que c’était ma première grosse blessure. Cela a duré bien plus longtemps que prévu. et c’était surtout compliqué parce que les attentes étaient importantes. C’est plus de pression mais si les gens ont confiance en tes capacités, croient en toi, tu ne peux pas leur en vouloir. Ça t’encourage à travailler encore plus. et donc j’aurais

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voulu être prêt physiquement dès le début de saison pour y répondre. Ça n’a pas été le cas et cela a rendu l’année compliquée. Maintenant il faut savoir tourner la page.

Le 16 février 2011, 6 mois après votre blessure avec l’Équipe de France, vous avez effectué votre retour avec les mavs puis disputé 28 matches dont 26 comme titulaire (8,4 pts en 17’). sentiez-vous à l’époque que quelque chose clochait avec votre pied ?pas forcément que quelque chose clochait. Ça allait, je me sentais bien et c’est la raison pour laquelle j’ai recommencé à jouer. Mais au niveau de la jambe je sentais qu’il y avait un déséquilibre, même si ça ne m’empêchait pas de jouer. au fur et à mesure je sentais une gêne, que mon pied s’alourdissait. pendant les playoffs j’ai essayé de m’entraîner mais la sensation était de plus en plus forte. Quand j’ai vu le spécialiste après la finale pour travailler

plus facile je ne sais pas. Ça sera forcément différent. Dallas est une équipe qui, certes voulait gagner un titre mais qui ne veut pas s’arrêter là. Donc les attentes seront toujours les mêmes envers les joueurs. C’est une franchise qui veut gagner et encore gagner.

A l’occasion de vos 28 matches joués, vous sentiez-vous plus à l’aise que lors de votre saison rookie ?la première année c’est une phase d’apprentissage. Tu apprends tous les jours. la deuxième année tu connais mieux les règles, le jeu NBa en général. Tes coéquipiers ont plus confiance en toi. Mais physiquement je n’étais pas au même niveau que lors de ma saison rookie. Donc dans un sens c’était plus facile par rapport au jeu mais mes moyens rendaient les choses moins simples.

Le lockout vous a-t-il permis de vous préparer à l’abri de toute pression extérieure ?C’est clair. après j’essaye de ne pas trop lire les journaux pendant la saison afin de

rester concentré. Mais j’avais des échos, les gens me disaient qu’on parlait de moi. Ce lockout m’a fait du bien finalement. J’ai pu couper après quelques mois compliqués. les vacances forcées loin de l’équipe font qu’aujourd’hui je suis vraiment content de retourner à Dallas. J’ai pu me ressourcer, me vider la tête.

Vous êtes, malgré votre blessure et donc sans jouer, le troisième français champion NBA. Avez-vous la sensation d’avoir vécu quelque chose d’exceptionnel ou d’avoir raté quelque chose d’exceptionnel ?C’est une très bonne question… Je dirais que j’ai vécu une expérience exceptionnelle, magnifique. Quand tu la vis tu comprends pourquoi tout le monde espère devenir un jour champion NBa. C’est énorme. après, comme tout sportif je préfère jouer plutôt que de regarder mes coéquipiers depuis le banc. Mais les circonstances étaient ce qu’elles étaient. On ne peut pas revenir en arrière. Mais même du banc c’était magnifique surtout que Dallas attendait ce moment depuis si longtemps.

Presse sports / mingasson

avec lui, il a simplement regardé les radios et m’a annoncé qu’il était évident qu’il fallait m’opérer.

A l'été 2010, votre blessure est survenue sans contact, sur une action totalement anodine. Était-elle inévitable ?la fracture de fatigue c’est le résultat d’une accumulation. Je ne sais pas à quel moment le problème a débuté. J’ai commencé à vraiment le ressentir en Équipe de France pendant la préparation au Mondial. Je le sentais auparavant mais je ne m’étais pas inquiété. et un jour, ça a pété. C’est peut-être l’enchaînement : la saison 2008/09 avec Cholet, les workouts pour la draft, la préparation pour mes débuts NBa, la saison avec les Mavs. J’ai beaucoup donné et la fracture de fatigue s’est transformée en fracture.

Les mavs sont champions NBA, vous avez peu joué la saison dernière, sera-t-il plus facile de vous intégrer en douceur dans la rotation dans ces conditions ?

Commençons par une question qui doit vous être posée à chaque

interview : comment allez-vous ?Ça va beaucoup mieux. J’ai dû me faire réopérer au pied à la fin de la saison, après la finale gagnée, fin juin. Nous avons voulu prendre le temps. Donc je suis resté longtemps en béquille et attelle. Forcément ma jambe gauche s’est affaiblie. Il faut que je la renforce, que je muscle mon pied et ma jambe et que je retrouve mes automatismes. après je pense que ça ira.

Je fais confiance aux médecins. Ils savent ce qu’ils font. le médecin de Dallas a toujours été franc avec moi, même avant ma première opération. Il m’a fait comprendre que la récupération de cette blessure était radicalement différente d’un individu à l’autre. en plus je suis un joueur qui court beaucoup, qui est assez explosif, qui change de direction. Donc au niveau du pied, ça se ressent forcément. a la fin de la saison le staff médical des Mavs a constaté que ma blessure n’était pas totalement consolidée. la vis qui

“En FAIt tOUt S’ESt AccéLéRé DEpUIS MES 15 AnS. J’étAIS vRAIMEnt tOUt pROchE DE REnOncER AU BASkEt qUAnD J’étAIS En GUADELOUpE.“

Après votre opération, on parlait

d’une absence de deux ou trois mois,

comment se fait-il que ce délai se soit

à ce point allongé ?

Deux-trois mois c’est ce qu’on dit d’habi-

tude. C’est un protocole de récupération

classique. Mais ma situation était très

particulière et du fait de ma rechute

nous voulions être sûrs. avec le lock-out

et la saison bloquée, autant prendre son

temps. Depuis la mi-novembre j’ai le feu

vert pour pousser. Il va falloir du temps

mais toutes les radios, tous les examens

médicaux sont encourageants.

Psychologiquement, comment avez-vous

vécu cette période ?

avait été placée la première fois a été retirée pour placer une vis plus grande. a priori, cette fois-ci, c’est la bonne.

Dallas a été touché par les blessures la saison passée avec notamment celle de Caron Butler. Votre retour était particulièrement attendu au sein de la franchise. Cela a-t-il rendu la situation plus difficile à vivre ?C’était forcément frustrant parce que c’était ma première grosse blessure. Cela a duré bien plus longtemps que prévu. et c’était surtout compliqué parce que les attentes étaient importantes. C’est plus de pression mais si les gens ont confiance en tes capacités, croient en toi, tu ne peux pas leur en vouloir. Ça t’encourage à travailler encore plus. et donc j’aurais

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Estimez-vous que vous vivez en accéléré depuis vos premiers pas en pro avec Cholet en 2007/08 ?Je ne dirais pas seulement depuis trois ans. en fait tout s’est accéléré depuis mes 15 ans. J’étais vraiment tout proche de renoncer au basket quand j’étais en Guadeloupe. Simplement parce que je pensais qu’il n’y avait pas de débouchés pour moi. Tous mes copains après leurs années minimes sont partis en Métropole, à l’INSep ou en centre de formation. Moi non. Donc je me disais que je ne partirai jamais. Dans ma tête c’était fini. Des gens m’ont poussé à continuer et à partir de là, tout est allé très vite. Ma première année à Cholet je me suis blessé, je n’étais vraiment pas prêt. Finalement je finis très fort la saison et je suis intégré au groupe pro. ensuite mon premier contrat, la draft, champion NBa… C’est rapide mais je ne vais pas me plaindre.

Après plusieurs mois d’arrêt, des rechutes, vous êtes vous fixé des objectifs précis ?Évidemment. J’ai des objectifs mais il y a un ordre chronologique à suivre. Tout d’abord revenir sur le terrain. et bien revenir. Reprendre confiance en moi, en mes qualités physiques. Réapprendre à jouer avec les autres. a partir de là j’ai d’autres objectifs mais je les garde pour moi.

Alors que vous n’avez pas joué depuis le 13 avril dernier, on vous interroge souvent sur les Jeux Olympiques de Londres. Qu’en pensez-vous ?C’est normal que les gens me posent la question. J’ai montré des choses en NBa. Je prends ça comme quelque chose de positif qu’on puisse penser que je peux apporter en Équipe de France. l’Équipe de France j’ai toujours voulu en faire partie mais les circonstances ont toujours fait que ça n’a pas pu se concrétiser. les Jeux Olympiques sont évidemment dans un coin de ma tête. Mais je vais déjà penser à revenir sur les terrains. après on verra.

INTERVIEW RODRIGue BeauBOIS >

PARTENAIRES OFFICIELS FFBB PARTENAIRES FFBB

Cré

dit

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Estimez-vous que vous vivez en accéléré depuis vos premiers pas en pro avec Cholet en 2007/08 ?Je ne dirais pas seulement depuis trois ans. en fait tout s’est accéléré depuis mes 15 ans. J’étais vraiment tout proche de renoncer au basket quand j’étais en Guadeloupe. Simplement parce que je pensais qu’il n’y avait pas de débouchés pour moi. Tous mes copains après leurs années minimes sont partis en Métropole, à l’INSep ou en centre de formation. Moi non. Donc je me disais que je ne partirai jamais. Dans ma tête c’était fini. Des gens m’ont poussé à continuer et à partir de là, tout est allé très vite. Ma première année à Cholet je me suis blessé, je n’étais vraiment pas prêt. Finalement je finis très fort la saison et je suis intégré au groupe pro. ensuite mon premier contrat, la draft, champion NBa… C’est rapide mais je ne vais pas me plaindre.

Après plusieurs mois d’arrêt, des rechutes, vous êtes vous fixé des objectifs précis ?Évidemment. J’ai des objectifs mais il y a un ordre chronologique à suivre. Tout d’abord revenir sur le terrain. et bien revenir. Reprendre confiance en moi, en mes qualités physiques. Réapprendre à jouer avec les autres. a partir de là j’ai d’autres objectifs mais je les garde pour moi.

Alors que vous n’avez pas joué depuis le 13 avril dernier, on vous interroge souvent sur les Jeux Olympiques de Londres. Qu’en pensez-vous ?C’est normal que les gens me posent la question. J’ai montré des choses en NBa. Je prends ça comme quelque chose de positif qu’on puisse penser que je peux apporter en Équipe de France. l’Équipe de France j’ai toujours voulu en faire partie mais les circonstances ont toujours fait que ça n’a pas pu se concrétiser. les Jeux Olympiques sont évidemment dans un coin de ma tête. Mais je vais déjà penser à revenir sur les terrains. après on verra.

INTERVIEW RODRIGue BeauBOIS >

PARTENAIRES OFFICIELS FFBB PARTENAIRES FFBB

Cré

dit

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D.R

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Il n’y a dans ses mots ni lassitude ni usure. À 42 ans, Stéphane Raffanel

aime la gonfle comme au premier jour. "J’ai eu la chance de ne pas avoir de grosses blessures et pour le reste, c’est le mental et la passion du jeu qui font la différence." Sur le terrain, c’est un bras prolixe qui lui donne l’avantage. S’il confesse ne pas avoir le talent naturel d’un pur shooteur, l’arrière n’en reste pas moins un scoreur au style tout en percussion. "Même si il y a des gars de deux mètres qui attendent, je vais aller dessous pour provoquer des fautes." Et souvent, Raffanel marque. Peu ou prou 20 points par match depuis le début de la saison avec une pointe à 36 unités lors de la 7e journée ! De quoi en faire le nouveau Ron Anderson ? "Il a quand même joué à très haut-niveau alors que j’ai plafonné en Nationale 3",

réplique-t-il. "J’aurais peut-être pu jouer

plus haut mais je n’ai pas eu d’opportunités."

Plus jeune, jamais il n’a envisagé sa passion

comme un possible métier. Il s’en amuse :

"Je joue depuis l’âge de six ans mais j’ai dû

passer au travers des détections." Après

un an d’arrêt pour aller servir l’armée, ce

n’est qu’à l’échelon départemental que le

scoreur avait repris une licence. "Je jouais

avec une bande de potes et c’est mon

coach de l’époque qui m’a repéré pour aller

à Grandfonds."

C’était il y a 17 ans. Depuis, le trublion de

la ligne arrière est resté fidèle à un club

qui, à l’image des précédentes saisons,

bataille encore aujourd’hui chaque week-

end pour rester à son niveau actuel. "Nous

avons intégré deux nouveaux intérieurs et

la mayonnaise tarde à prendre. Tout va se

jouer à la fin mais on va se battre jusqu’au

bout." Lui peut-être un peu plus que les

autres. Sa longévité sur les parquets, ce

maraîcher l’accorde autant à son hygiène

de vie qu’à un tempérament hyperactif.

"Je ne bois pas, je ne fume pas et j’ai une

vie très active. Je me lève à 5 heures tous

les matins et je suis sur le marché tous les

week-ends, même les jours de matches. Je

ne suis pas un grand calme et j’ai besoin du

basket pour décompresser." Et lorsqu’on

l’interroge sur la diminution supposée des

qualités physiques d’un basketteur de son

âge, le quadragénaire s’amuse à torpiller

certaines idées reçues. "Après 40 ans, un

an de plus ou de moins, ça ne change pas

grand-chose. Je place les petits jeunes de

18 ans sur le même pied que moi." Parlez-

lui de retraite sportive, le vétéran conclut

en bottant en touche. "Je saurais m’effacer

à un moment mais tant que j’apporte, je ne

me donne aucune limite d’âge."

Physique inoxydable et motivation de jeune premier, l’arrière Stéphane Raffanel (1,78 m, 42 ans) affole toujours les compteurs sous son maillot de Grandfonds. Et a priori, il n’est pas prêt d’arrêter.

NATIoNALE mAScuLINE 3 RAffANEL (GRANDfoNDS) >

Le quadra virevoLtant

"Je ne bois pas, Je ne fume pas et J’ai une vie très active. Je me Lève à 5 heures tous Les matins et Je suis sur Le marché tous Les week-ends, même Les Jours de matches."

Par Jérémy Barbier

D.R

.

Le monde de sophiePeu sollicitée chez les professionnels, l’ailière Sophie Watrelot (1,75m, 21 ans) a changé de maillot et de division. Malgré la saison difficile de Ronchin (NF2), cette autodidacte ne regrette pas son choix.

NATIoNALE fémININE 2 SoPhIE WATRELoT >

Une production minimaliste (3,6 points) et un rôle parfois flou (11

minutes/match), Sophie Watrelot dresse un bilan sportif sans concession de ses deux saisons passées dans les rangs de Dunkerque. Revenue dans le Nord à sa sortie du Centre fédéral en 2009, la vice-championne d’Europe juniors n’a cependant pas perdu son temps dans l’antichambre. "J’ai vraiment bien aimé. Il y avait une excellente ambiance dans l’équipe et au niveau du basket, c’est un super niveau et j’ai pris beaucoup de plaisir. "Un peu "lâchée dans la nature" à son départ l’été dernier, l’étudiante en licence "culture et médias" a décidé de poursuivre sa carrière sportive sans le soutien d’un agent. "J’ai déjà des personnes qui se sont proposées mais je

préfère me débrouiller seule. Je ne me prends peut-être pas assez au sérieux pour avoir un agent." Ainsi, c’est par l’intermédiaire de Bénédicte fombonne, sa coéquipière et mentor à Dunkerque, que Watrelot se rapprocha doucement de Ronchin (banlieue de Lille). "Elle connaît beaucoup de monde et a utilisé son réseau. Cela s’est fait comme ça."Nouveau club, nouvelle équipe mais aussi nouveau poste puisque par défaut, cette ailière de formation se décale sous les panneaux cette saison en Nf2. "Nous n’avons quasiment que des extérieures et comme je suis la plus grande et certainement la plus physique, je joue 4 et même parfois 5. J’appréhendais un peu mais au final, je m’adapte." Et plutôt bien, au point même de réaliser quelques jolis cartons à cette positon d’adoption. "Je n’ai pas les chiffres exacts mais récemment, à la fin d’un match, le coach m’a dit que j’avais mis 31 points. Cela ne m’était plus arrivé depuis la catégorie minimes." Malheureusement, les résultats n’ont jusqu’à présent pas été à l’unisson de ses performances. Renouvelé à près de 80% pendant l’intersaison, l’effectif ronchinois cherchait encore désespérément quelques automatismes avant la trêve (2 victoires, 10 défaites). "on savait dès le début que la situation ne serait pas facile et, inconsciemment, on était un peu défaitiste", confesse Watrelot. "Cela se traduisait dans nos attitudes sur le terrain." En première ligne chaque week-end, elle ne peut s’empêcher de prendre très à cœur cette mauvaise passe collective. "Comme je viens d’un niveau supérieur, je ne peux par sortir d’un match avec deux points et quinze ballons perdus. Je dois être là." Les premières places de la poule aujourd’hui inaccessibles, Sophie Watrelot et ses partenaires n’ont plus que le maintien en tête.

Par Jérémy Barbier

"on savait dès Le début que La situation ne serait pas faciLe et, inconsciemment, on était un peu défaitiste, ceLa se traduisait dans nos attitudes sur Le terrain."

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Il n’y a dans ses mots ni lassitude ni usure. À 42 ans, Stéphane Raffanel

aime la gonfle comme au premier jour. "J’ai eu la chance de ne pas avoir de grosses blessures et pour le reste, c’est le mental et la passion du jeu qui font la différence." Sur le terrain, c’est un bras prolixe qui lui donne l’avantage. S’il confesse ne pas avoir le talent naturel d’un pur shooteur, l’arrière n’en reste pas moins un scoreur au style tout en percussion. "Même si il y a des gars de deux mètres qui attendent, je vais aller dessous pour provoquer des fautes." Et souvent, Raffanel marque. Peu ou prou 20 points par match depuis le début de la saison avec une pointe à 36 unités lors de la 7e journée ! De quoi en faire le nouveau Ron Anderson ? "Il a quand même joué à très haut-niveau alors que j’ai plafonné en Nationale 3",

réplique-t-il. "J’aurais peut-être pu jouer

plus haut mais je n’ai pas eu d’opportunités."

Plus jeune, jamais il n’a envisagé sa passion

comme un possible métier. Il s’en amuse :

"Je joue depuis l’âge de six ans mais j’ai dû

passer au travers des détections." Après

un an d’arrêt pour aller servir l’armée, ce

n’est qu’à l’échelon départemental que le

scoreur avait repris une licence. "Je jouais

avec une bande de potes et c’est mon

coach de l’époque qui m’a repéré pour aller

à Grandfonds."

C’était il y a 17 ans. Depuis, le trublion de

la ligne arrière est resté fidèle à un club

qui, à l’image des précédentes saisons,

bataille encore aujourd’hui chaque week-

end pour rester à son niveau actuel. "Nous

avons intégré deux nouveaux intérieurs et

la mayonnaise tarde à prendre. Tout va se

jouer à la fin mais on va se battre jusqu’au

bout." Lui peut-être un peu plus que les

autres. Sa longévité sur les parquets, ce

maraîcher l’accorde autant à son hygiène

de vie qu’à un tempérament hyperactif.

"Je ne bois pas, je ne fume pas et j’ai une

vie très active. Je me lève à 5 heures tous

les matins et je suis sur le marché tous les

week-ends, même les jours de matches. Je

ne suis pas un grand calme et j’ai besoin du

basket pour décompresser." Et lorsqu’on

l’interroge sur la diminution supposée des

qualités physiques d’un basketteur de son

âge, le quadragénaire s’amuse à torpiller

certaines idées reçues. "Après 40 ans, un

an de plus ou de moins, ça ne change pas

grand-chose. Je place les petits jeunes de

18 ans sur le même pied que moi." Parlez-

lui de retraite sportive, le vétéran conclut

en bottant en touche. "Je saurais m’effacer

à un moment mais tant que j’apporte, je ne

me donne aucune limite d’âge."

Physique inoxydable et motivation de jeune premier, l’arrière Stéphane Raffanel (1,78 m, 42 ans) affole toujours les compteurs sous son maillot de Grandfonds. Et a priori, il n’est pas prêt d’arrêter.

NATIoNALE mAScuLINE 3 RAffANEL (GRANDfoNDS) >

Le quadra virevoLtant

"Je ne bois pas, Je ne fume pas et J’ai une vie très active. Je me Lève à 5 heures tous Les matins et Je suis sur Le marché tous Les week-ends, même Les Jours de matches."

Par Jérémy Barbier

D.R

.

Le monde de sophiePeu sollicitée chez les professionnels, l’ailière Sophie Watrelot (1,75m, 21 ans) a changé de maillot et de division. Malgré la saison difficile de Ronchin (NF2), cette autodidacte ne regrette pas son choix.

NATIoNALE fémININE 2 SoPhIE WATRELoT >

Une production minimaliste (3,6 points) et un rôle parfois flou (11

minutes/match), Sophie Watrelot dresse un bilan sportif sans concession de ses deux saisons passées dans les rangs de Dunkerque. Revenue dans le Nord à sa sortie du Centre fédéral en 2009, la vice-championne d’Europe juniors n’a cependant pas perdu son temps dans l’antichambre. "J’ai vraiment bien aimé. Il y avait une excellente ambiance dans l’équipe et au niveau du basket, c’est un super niveau et j’ai pris beaucoup de plaisir. "Un peu "lâchée dans la nature" à son départ l’été dernier, l’étudiante en licence "culture et médias" a décidé de poursuivre sa carrière sportive sans le soutien d’un agent. "J’ai déjà des personnes qui se sont proposées mais je

préfère me débrouiller seule. Je ne me prends peut-être pas assez au sérieux pour avoir un agent." Ainsi, c’est par l’intermédiaire de Bénédicte fombonne, sa coéquipière et mentor à Dunkerque, que Watrelot se rapprocha doucement de Ronchin (banlieue de Lille). "Elle connaît beaucoup de monde et a utilisé son réseau. Cela s’est fait comme ça."Nouveau club, nouvelle équipe mais aussi nouveau poste puisque par défaut, cette ailière de formation se décale sous les panneaux cette saison en Nf2. "Nous n’avons quasiment que des extérieures et comme je suis la plus grande et certainement la plus physique, je joue 4 et même parfois 5. J’appréhendais un peu mais au final, je m’adapte." Et plutôt bien, au point même de réaliser quelques jolis cartons à cette positon d’adoption. "Je n’ai pas les chiffres exacts mais récemment, à la fin d’un match, le coach m’a dit que j’avais mis 31 points. Cela ne m’était plus arrivé depuis la catégorie minimes." Malheureusement, les résultats n’ont jusqu’à présent pas été à l’unisson de ses performances. Renouvelé à près de 80% pendant l’intersaison, l’effectif ronchinois cherchait encore désespérément quelques automatismes avant la trêve (2 victoires, 10 défaites). "on savait dès le début que la situation ne serait pas facile et, inconsciemment, on était un peu défaitiste", confesse Watrelot. "Cela se traduisait dans nos attitudes sur le terrain." En première ligne chaque week-end, elle ne peut s’empêcher de prendre très à cœur cette mauvaise passe collective. "Comme je viens d’un niveau supérieur, je ne peux par sortir d’un match avec deux points et quinze ballons perdus. Je dois être là." Les premières places de la poule aujourd’hui inaccessibles, Sophie Watrelot et ses partenaires n’ont plus que le maintien en tête.

Par Jérémy Barbier

"on savait dès Le début que La situation ne serait pas faciLe et, inconsciemment, on était un peu défaitiste, ceLa se traduisait dans nos attitudes sur Le terrain."

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28 BAsKETBALLMaGaZINe

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Un DES pRIncIpES FOnDAMEntAUx DU JEU D'AttAqUE

CAHIERs DE L’ENTRAÎNEURle peTIT Jeu

les attaquantes et les défenseurs changent de statut à chaque possession ; ces dernières ressortent le ballon sur le coach qui leur redonne pour attaquer à leur tour pendant que les 4 attaquantes s’organisent pour faire sortir une joueuse et se replacer en défense (figure 13).

Consignes :l Dans les deux premières séquences, l’attaque est obligée d’amener le ballon à l’intérieur de la zone restrictive en passe ou en dribble avant de tirer.l la porteuse de balle doit être toujours prise en charge par un défenseur.

le petit jeu demande un grand sens tactique ainsi qu’une bonne aisance technique pour évoluer dans des espaces restreints. Outre son intérêt technico-tactique, le petit jeu développe la créativité car il nécessite des compétences parti-culières avec le ballon et une grande disponibilité dans le jeu sans ballon. Ce côté imprévisible permet aux phases offensives de ne pas être trop stéréotypées et d’offrir une autre forme d’alternance que le jeu intérieur traditionnel. Certaines joueuses sont d’ailleurs plus à l’aise dans le jeu de mouvement face au panier que dans le jeu posté. Mais le paradoxe, c’est que le jeu de proximité ne peut être efficace que si l’attaque joue d’abord très large car il faut d’abord ouvrir des brèches dans la défense avant de pouvoir les exploiter.

CONCLUsION

Ce travail doit être associé à des séquences plus "classiques" de jeu réduit en 3x3 ou 4x4 sans écrans. la consigne est la suivante : dès que le ballon s’approche du panier en passe ou en dribble, la porteuse de balle doit bénéficier de solutions de passe à la fois au large et en soutien dans ou autour de la zone restrictive. le jeu sans ballon doit donc s’organiser en conséquence.

2 - LE PETIT JEU AUTOUR DEs ÉCRANs les situations d’écran sont aussi propices au petit jeu dans la mesure où elles créent momentanément une compression (proximité du poseur et du receveur d’écran). Si l’écran est bien posé et bien utilisé, on retrouve une situation brève et ponctuelle de surnombre à exploiter. par exemple, sur la figure 14, l’attaquante a2 dispose d’un temps d’avance suite à son "curl" lorsque son défenseur suit ; dans cette fraction de seconde où D2 est retardée par l’écran, a2 et a5 se retrouvent en surnombre contre D5. ainsi lorsque a2 reçoit le ballon, elle peut déclencher immédiatement une passe lobée en profondeur ou une passe à terre dans l’intervalle pour a5.

a la sortie de l’écran, la porteuse de balle doit être donc prête à jouer avec sa partenaire tandis que celle-ci flashe dans l’espace adéquat.

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Fig. 12

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Fig. 13 Fig. 10

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Fig. 14