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M. A.ublin La réalité et sa représentation

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La réalité et sa représentation

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La perception et ses mécanismes Les images que nous voyons sont-elles le reflet de la réalité ? Percevoir, c’est donner une signification. Or, la perception n’est pas un décalque de notre environnement, en réalité elle opère

comme un “filtre” qui transforme les données du monde extérieur. Notre perception dépend donc de la nature du stimulus (élément extérieur à

l’organisme susceptible d’exciter l’un des systèmes sensoriels) et de nos récepteurs sensoriels (visuel, auditif, kinesthésique, olfactif, gustatif), mais aussi de nos attentes, de nos représentations sociales, de notre culture, de nos expériences passées et de notre vécu actuel.

Les mécanismes perceptifs sont un ensemble d’opérations réalisées par le cerveau sur les signaux que nos récepteurs sensoriels captent sur l’environnement; ils font appel à la mémoire et aux ”images mentales”.

Pour percevoir le monde, reconnaître un objet, trois grandes étapes au moins sont nécessaires :

- l’analyse- la structuration- l’identification

Ainsi la perception ne fait pas seulement appel à des processus physiologiques, mais aussi au vécu personnel et social de chaque individu.

C’est pourquoi une perception est ”subjective” car elle est la projection de chaque individu et donc reconstruction

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Réel 3D

Vision + toucher

Identification des entités géométriques

(formes élémentaires)

Modèle géométrique

3D

Application des codes

de représentation Représentation

graphique 2D

Représentation graphique

2D

Modèle géométrique

3D

Identification des entités

géométriques

Décodage

Association

et/ou opérations booléennes

1ère situation : traduction du réel

2ème situation : interprétation de la représentation du réel

De l’apprentissage du dessin technique à la mise en plan d’un modèle virtuel

Le dessin technique c’était ...

Aujourd’hui c’est …

Réel 3D

Vision + toucher

Identification des entités géométriques

(formes élémentaires)

Modèle géométrique

3D

Application des codes

de représentation Représentation

graphique 2D

Représentation graphique

2D

Modèle géométrique

3D

Identification des entités

géométriques

Décodage

Association

et/ou opérations booléennes

1ère situation : traduction du réel

2ème situation : interprétation de la représentation du réel

Elaboration d ’un modèle numérique 3D

Mise en plan

et habillage

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Du réel au modèle géométrique 3D Identification et description des formes d'une pièce

1 - Notion de modèle géométrique modèle nominal parfait au plan

géométrique

2 - Les données

Ce qui est vu

ContoursArêtesOmbresCouleursFaces

Ce qui peut être touché

SurfacesArêtes

3 - L'objectif: Décrire de façon unique la pièce

observée afin d'être compris (logique de communication).

4 - Les modes de description

5 - Les étapes de la description

VOLUMIQUE SURFACIQUE FILAIRE

L’identification(approche morphologique)

Le positionnement relatif(approche topologique)

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L’identification morphologique (1)

Exemples

Les apprentissages associés (1)La dénomination des formes

volumiques élémentaires

Cylindre de révolutionCône de révolutionSphèreParallélépipède rectangleTore

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L’identification morphologique (2)

La dénomination et la définition

des principales surfaces élémentaires

La définition des lignesDroiteCourbeArc de cerclePolylignes et figures

Surface planeSurface cylindriqueSurface prismatiqueSurface coniqueSurface de révolution

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L’identification morphologique (3) Les apprentissages associés (2)

Le vocabulaire du mécanicien (ou du menuisier, ou du domaine de l’habillement) :

c’est la traduction dans un langage spécifique de formes élémentaires ou combinées.

Pièces de forme générale “cylindrique”Formes extérieures :• Méplat : surface plane sur une pièce à section circulaire.• Gorge : association de peux plan et d’une surface de révolution réalisant une entaille de faible largeur dans une pièce à section circulaire.• Epaulement : surface pleine perpendiculaire à l’axe d’un cylindre qui réalise un changement de section.• Collet : couronne en saillie sur une pièce cylindrique.• Arbre : surface cylindrique de révolution.• Chanfrein : surface de faible étendue obtenue par suppression d’une arète. Sur une pièce cylindrique un chanfrein se traduit par une surface conique de révolution.

• Nervure :Paroi de faible épaisseur reliant deux surfaces.

• Trou oblong :Trou de faible dimension transversale par rapport à la dimension longitudinale et terminé par deux demi-cylindres

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Situation relative des formes d’une pièceApproche topologique 1 - L’objectif

Décrire de façon unique la pièce observée afin d’être compris (logique de communication. Les formes des surfaces ayant été identifiées il s’agit de les positionner relativement.

2 - Les apprentissages associés Il est indispensable de réhabiliter la maîtrise de quelques connaissances

parmi lesquelles on trouvera nécessairement les notions suivantes :– position relative de deux droites (sécantes, parallèles, confondues,

quelconques),– position relative d’une droite et d’un plan,– position relative de deux plans,– parallélisme dans l’espace,– orthogonalité dans l’espace,– coïncidence.

3 - Contraintes pédagogiques Il s’agit surtout de ne pas théoriser mais d’être précis et succinct quant aux

définitions, et de trouver des supports pédagogiques réels ou modélisés permettant l’accès à ces concepts.

Un cours magistral ne peut suffire

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Quelques règles pour le décodage d’un dessin technique

Avoir toujours à l’esprit que la compréhension d’une solution technique impose de mobiliser trois champs: celui de la géométrie pour l’identification

morphologique, celui du décodage pour la compréhension

de la représentation symbolique celui de la connaissance technologique par

identification ou association à des situations, réelles ou virtuelles de même nature, déjà rencontrées.

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Exemple : doigt de pince de manipulateur

Exemple de description partielleLe doigt est de forme générale

prismatique. Il dispose à l’extrémité d’une chape obtenue par l’usinage d’une saignée parallélépipédique. Il possède deux alésages cylindriques de révolution d’axes parallèles et orthogonaux au plan latéral du doigt.