Lycée Gabriel Péri

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Lycée Gabriel Péri 94500 Champigny sur Marne CENTRE DE FORMATION D’AGRICULTURE SOLIDAIRE AU BURKINA FASO

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Lycée Gabriel Péri 94500 Champigny sur Marne

CENTRE DE FORMATION

D’AGRICULTURE SOLIDAIRE AU BURKINA FASO

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Table des matières

1. Acteurs du projet………………………………………………...page 3

2. Présentation du projet ………………………………………….page 5

3. Besoins identifiés……………………………….……….………page 6

4. Historique du projet..………………………………………..….page 6

5. Qu’est ce que le moringa ? ………………………………..….page 6

6. Fonctionnement du centre de formation agricole …….…..page 7 Répartition du terrain ………………………………………………….. page 7

Plan d’implantation ……………………………………………………...page 8 Organisation humaine …………………………………………………..page 9

7. Montant du Projet et Financement……………..………………page 12

Financement première phase……………………………..….page 12 Financement deuxième phase…………………….……….…page 13

8. Acteurs du projet au Burkina……………………………….…..page 15

9. Partenaires du projet……………………………………………...page 16

Annexes........................................................................................page 19

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1. Acteurs du projet Nous sommes un groupe de jeune du lycée Gabriel Péri à Champigny sur Marne.

Les jeunes du Lycée accompagnés de M René Sylvestre, fondateur du magazine l’étudiant, lors de leur stand présentant leur projet au salon Planète Mode d’Emploi à la porte de Versailles à Paris (30 000

visiteurs). Le lycée Gabriel Péri se situe dans le quartier du Bois L’abbé à Champigny sur Marne (Val de Marne). Il dispense des formations en Electrotechnique, an Chaudronnerie, et dans les filières Sanitaire et Social. Il regroupe environ 600 élèves. Le lycée Gabriel Péri participe au projet dans le cadre d’une convention avec TERRE SOLIDAIRE dans le but de mobiliser ses élèves à des actions de solidarité internationale.

Nous irons sur place en Août 2012 pour mettre en pratique nos connaissances:

- Installer la pompe solaire.

- Former le responsable du centre de formation à la maintenance du système

électrique.

- Prendre contact avec les associations humanitaires locales pour la distribution du

Moringa produite sur le site.

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Personnes à contacter pour devenir notre partenaire ;

FILAKEMBO Florian 19 ans responsable du projet

7 rue Sesto Fiorentino

93170 BAGNOLET

Tel : 06 46 73 62 89

Etudiant en BAC PRO

VAGBA Abel 20 ans vice trésorier de l’association terre solidaire

98 avenue de Choisy

94380 Bonneuil sur Marne

Tel : 06 59 92 86 52

Etudiant en BAC PRO

HADRI Mounir 20ans responsable communication

Tel : 06 25 72 29 50

15 avenue de la résistance

93100 Montreuil

Etudiant en BAC PRO

Mail : [email protected]

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2. Présentation du Projet

Le présent projet vise à créer un centre de formation d’agriculture solidaire spécialisé dans la culture de moringa, un aliment à haute teneur nutritionnelle. Le projet se situe au village de Boussouma, dans la commune de Koubri à 45 km environ de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso.

Objectifs : Soutenir le développement économique local par la création d’un centre de formation agricole spécialisé dans la culture du moringa. Former 8 jeunes par an à la culture et la commercialisation de leur production ainsi qu’à la gestion de leur activité. Encourager la culture du moringa, un aliment à haute teneur nutritionnelle. 80% de la récolte de moringa et de cultures associées sont commercialisés sur le marché local. 20% de la récolte de moringa est distribuée à des associations de santé locales, permettant de traiter chaque année 300 personnes malnutries à raison d’une cure de 30 g de moringa par jour sur 3 semaines. Développer les énergies propres : En équipant la ferme de capteurs solaires, en privilégiant un mode de culture respectueux de l’environnement, en maîtrisant la gestion des ressources en eau.

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3. Besoins identifiés : Au Burkina Faso, l’exode rural draine 71,2% de la jeunesse rurale vers les villes où ils se retrouvent confrontés à des difficultés inattendues (problèmes de logement, de nourriture, et de travail). Ce projet a pour but de fournir à de jeunes sortants d’école une première activité génératrice de revenus et de leur faire bénéficier d’une formation et d’un accompagnement à la gestion afin de leur permettre de créer à terme leur propre activité. Au Burkina Faso, un enfant sur cinq meurt des suites de la malnutrition, le moringa, un aliment à haute teneur nutritionnelle permet de renforcer les défenses immunitaires

La ferme de Koubri prévoit de distribuer gratuitement 20% de sa production de poudre de moringa à disposition d’associations de santé locales luttant contre la malnutrition et le VIH.

4. Historique du projet: Terre Solidaire est présente sur le site de Koubri depuis 2008, ayant contribué à la création d’une ferme de culture de spiruline. A cette occasion, nous avons été contacté par les responsables du Comité Villageois de Développement du village de Boussouma, afin de mettre en place un projet de développement de l’agriculture locale à destination des jeunes du village. En effet, les anciens du village s’inquiètent des conséquences économiques et culturelles de l’exode rural des jeunes. Cet exode entraîne un bouleversement des structures sociales et met en danger la transmission de la culture et des traditions. Par ce projet, ils souhaitent encourager le développement économique local et revaloriser le travail agricole. Ainsi, le Comité Villageois de Développement nous a proposé la mise à disposition d’1,5 hectare et du forage existant pour créer un centre de formation agricole spécialisé dans la culture du moringa. (Voir Procès Verbal d’Arbre à Palabre, Annexe p23)

5. Qu’est ce que le moringa ? (Annexe p20) Le moringa est un arbre connu des populations du Burkina Faso. Ses feuilles contiennent de fortes qualités nutritionnelles. Ses fleurs, ses graines, son écorce et ses racines sont utilisées en médecine traditionnelle dans le traitement de nombreuses maladies. Malheureusement, l’utilisation du moringa est moins répandue depuis les avancées de la médecine moderne et les populations ne connaissent plus ses vertus nutritionnelles. Depuis quelques années, cette plante fait l’objet de nombreuses études et plusieurs projets de culture ont vu le jour en Afrique et notamment au Burkina Faso.

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6. Fonctionnement du centre de formation agricole Le centre de formation agricole propose deux sessions de formation par an permettant à 8 jeunes cultivateurs volontaires de se former à la culture du moringa. Ils sont formés et encadrés par le Responsable de Formation et un Agent Technique. Ils sont rémunérés par la commercialisation de leur production. Cette rémunération est estimée à 53 euros/mois (soit un peu plus que le SMIC local). Un système d’épargne est mis en place afin qu’il puisse démarrer leur propre activité agricole à l’issue de la formation. (Annexe p22) En contrepartie, les jeunes cultivateurs s’engagent à produire 20% de moringa à titre humanitaire, distribué par Terre Solidaire aux associations de santé partenaires du projet.

Répartition du terrain : Le site est implanté sur une surface totale d’ 1,5 hectare et est réparti comme suit :

- 1 hectare divisé en 4 parcelles de 2500 m2 mises à disposition d’un cultivateur. Chaque parcelle est répartie en 20% de culture intensive de moringa réservée à la distribution humanitaire et en 80% de culture associée (moringa + mil, arachide, haricot etc..) au profit du cultivateur. - 1250 m2 sont réservés à la culture d’arbres à graines au bénéfice de la ferme. - Les bâtiments et équipements occupent le reste de la superficie (1250 m2).

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Plan d’implantation

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Organisation humaine :

- Le Responsable du centre de formation Détail du poste :

Statut : Le Responsable d’exploitation est missionné et rémunéré par TERRE SOLIDAIRE.

Rémunération : Le Responsable d’exploitation perçoit une indemnité de 45 900 Francs CFA (soit 70 Euros) par mois au titre de frais de missions. Au démarrage de la phase 2, il percevra une indemnité de transport de 30 000 F CFA par mois (45 Euros). - L’agent technique

Détail du poste :

Statut : Dans un premier temps, l’Agent technique sera missionné et rémunéré par TERRE SOLIDAIRE. A terme, il sera salarié de l’exploitation. Son salaire sera financé par les recettes de la commercialisation des graines de moringa et de leurs produits dérivés. Rémunération et avantages : Durant la phase 1, l’Agent technique percevra une indemnité de 20 000 F CFA par mois au titre de frais de mission pour l’ensemencement de la parcelle d’arbres à graine et son entretien ainsi que pour l’assistance au Responsable d’exploitation pour la mise en œuvre des travaux de construction et d’équipement de la ferme. En phase 2, l’Agent technique sera chargé des tâches énoncées ci-dessus. Il travaillera à raison de 6 jours par semaine et bénéficiera d’un logement sur le site. Il sera rémunéré 30 000 F CFA par mois et bénéficiera à terme d’une couverture sociale.

- gestion des ressources humaines : Recrutement des apprentis cultivateurs en lien avec l’école du

village Formation, évaluation et accompagnement

- mise en œuvre des travaux et réalisations. - planification, organisation et suivi des activités du centre - contact avec les associations de santé locales bénéficiaires du projet,

mise en place de la distribution humanitaire, suivi et analyse des résultats.

- organisation d’actions de sensibilisation visant à développer l’usage du moringa.

- communication et mise en place de partenariats avec les autres fermes de moringa du Burkina.

- gestion administrative. - coordination avec le bureau de TERRE SOLIDAIRE : rédaction d’un

rapport d’activité mensuel évaluation des besoins éventuels.

- Surveillance du site. - Entretien des équipements et des bâtiments de la ferme. - Entretien, récolte de la parcelle d’arbres à graines et participation

à la transformation.

- Surveillance du site. - Entretien des équipements et des bâtiments de la ferme. - Entretien, récolte de la parcelle d’arbres à graines et participation

à la transformation.

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- Les apprentis : Au nombre de 4, ils exploitent chacun une parcelle de 2500 m2 sur 6 mois. En phase 1, une campagne de sensibilisation au projet sera menée à l’école de Koubri afin de recruter, parmi les élèves en fin de scolarité, 8 jeunes cultivateurs souhaitant participer au projet. En phase 2, les 4 premiers jeunes bénéficieront d’une formation à la culture du moringa et aux cultures associées. Une parcelle irriguée de 2500 m2 sera alors mise à disposition de chacun ainsi que le matériel et les équipements nécessaires à la culture et à la transformation du moringa (séchoirs, pressoir, moulin...). Ce terrain leur est alloué pour une durée de 6 mois. La formation et l’accompagnement à la gestion qui leur est dispensé a pour but de les encourager par la suite à créer leur propre activité. En contrepartie, chaque cultivateur s’engage à cultiver gratuitement une part de 20% de feuilles de moringa au bénéfice de la ferme en vue de la distribution à des associations de santé locales. Les engrais biologiques et les insecticides naturels ainsi que le matériel d’ensachage et de conditionnement seront mis à leur disposition par la ferme en échange d’une cotisation. Statut : Les apprentis sont des travailleurs indépendants. Ils sont supervisés et accompagnés par le Responsable du centre de formation. Rémunération : Les apprentis commercialisent leur production de moringa et de cultures associées et bénéficient directement des recettes de leurs ventes. Cette rémunération est estimée à 53 euros/mois (soit un peu plus que le SMIC local). Un système d’épargne est mis en place afin qu’il puisse démarrer leur propre activité agricole à l’issue de la formation.

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Découpage technique du projet :

Phase 1 : démarrage des activités de Décembre 2011 à août 2012

- Mise à disposition de l’association une parcelle de 2500 m2 pour expérimentation plantation d’arbres à graines.

- Cotisation au CVD de 1500 FCFA pour utilisation du puits du village - Recrutement et formation de l’Agent technique au détail du poste - Formation du Responsable d’exploitation et de l’Agent technique à la culture du moringa

par l’association La Case de Réo. - Actions de sensibilisation à destination des habitants et des élèves de l’école en vue du

recrutement - Installation clôture barbelée pour la parcelle Phase 1 de 2500 m2 - Achat de graines pour semis - Achat de fumier organique et d’insecticide naturel à base de feuilles de neem - Mise en culture de la parcelle d’arbres à graines - Construction de la maison de gardien et des bâtiments et latrines avec douche - Installation des capteurs solaires - Installation du château d’eau et du système de pompage solaire - Installation du système d’irrigation goutte à goutte sur la parcelle Phase 1

Phase 2 : Mise en place d’un hectare culture sur quatre parcelles de 2500 m2. - Recrutement et formation des 4 jeunes cultivateurs

- Agrandissement de la clôture autour de l’exploitation (1,5 ha). - Installation du système d’irrigation sur l’ensemble du terrain - Préparation du sol (fumier) - Mise en place des aires de compostage - Mise en culture des 4 parcelles - Achat du matériel de transformation (séchoirs, pressoirs, moulin...) - Construction des cases d’accueil et de réunion - Construction des latrines - Commercialisation et distribution humanitaire - Création d’un parcours éducatif pour les visiteurs journaliers où chaque étape

(culture/technique/apport nutritionnel/consommation) est expliquée grâce à une exposition permanente

- Mise en place, tout au long de l’action, d’un partenariat avec les fermes de moringa du Burkina

- Publicité et communication - Sensibilisation des écoles de la région et recrutement

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7. Montant du Projet et Financement.

Financement première phase

Désignation Prix total Bailleurs de fonds Clôture simple 0,5 ha 230 Euros Terre Solidaire

Eau CVD

2,30 Euros Terre Solidaire

Pesticide naturel

7,70 Euros Terre Solidaire

Fumier

23 Euros Terre Solidaire

Fosse fumière

76 Euros Terre Solidaire

Latrine simple avec

douche

168 Euros Terre Solidaire

Formation

Responsable et

Agent technique

200 Euros Terre Solidaire

Semences 4 Euros Terre Solidaire

TOTAL

711 Euros

Frais de mission Mensuel Janvier à août 2011 Bailleurs de fonds

Responsable

d’exploitation

31 248 Euros Terre Solidaire

Agent technique 70 560 Euros Terre Solidaire

TOTAL

808 Euros

Le montant de la Phase 1 est de : 1 519 Euros.

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Financement deuxième phase (agrandissement) Réalisations pour l’apport d’énergie solaire

Désignation Prix total Bailleurs de fonds

Ppolytank + Support d’installation 1 350 Euros Terre Solidaire

Pompe solaire + Capteurs

8 098 Euros Terre Solidaire

Disponible

Transport matériel solaire 2 000 Euros Terre Solidaire

Disponible

Installation pompe + capteurs 2 000 Euros Terre solidaire

TOTAL 13 448 Euros

Constructions

Désignation Prix total Bailleurs de fonds

Clôture en grillage 1,5 ha 2 625 Euros

Irrigation goutte à goutte 2 365 Euros

Atelier de transformation et d’ensachage 1 540 Euros

Magasin 780 Euros

Local de stockage de matériels 780 Euros

Maison de gardien 1865 Euros

Case de réunion et d’accueil 518 Euros

Fosses fumières ( x 4 ) 305 Euros

Latrine Simple avec douche 168 Euros

Evier extérieur 50 Euros

TOTAL 10 996 Euros

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Matériel d’équipement

Désignation Prix total Bailleurs de fonds

Séchoir mixte gaz solaire 1 485 Euros

Séchoir simple 305 Euros

Moulin 570 Euros

Pressoir à vis 250 Euros

Matériel d’équipement 100 Euros -

TOTAL 2 710 Euros

Formation et transport

Désignation Prix total Bailleurs de fonds

Formation (total équipe = 6 pers.) 600 Euros

Actions de sensibilisation 100 Euros

TOTAL 700 Euros

Le montant de la Phase 2 est de : 27 854 Euros.

Conclusion : Il reste à financer la somme de 12 373 Euros. La phase expérimentale de mise en culture de 2500m2 (soit 117 plants de moringa) a débuté le 20 décembre 2011

Financement global du projet : 29 373Euros

Terre Solidaire 17000 Euros

Fonds recherchés 12373

Euros

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8. . Acteur du projet au Burkina COMITE VILLAGEOIS DE DEVELOPPEMENT Le CVD regroupe le chef de village, le responsable coutumier et les propriétaires terriens. C’est l’organe de décision du village qui décide de l’organisation de la vie locale et du développement du village. Constitué des anciens du village, il se réunit selon la tradition afin de prendre toutes les décisions qui concernent la communauté. Cette réunion se nomme l’ « Arbre à Palabre ». Chaque décision fait donc l’objet d’un Procès Verbal, visé par un représentant de l’administration locale

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9. Partenaires du projet

Partenaires français: TERRE SOLIDAIRE CONNAISANCE PARTAGE ET DEVELOPPEMENT : TERRE SOLIDAIRE – Connaissance, Partage et Développement est une association de solidarité internationale. Nous avons un double objectif :

- en France, sensibiliser et mobiliser des jeunes issus de milieux défavorisés à l’action humanitaire. Ainsi, nous œuvrons dans le domaine de l’éducation à la santé et à la citoyenneté en vue d’encourager la réussite scolaire pour tous.

au Burkina Faso, mettre en place des projets de lutte contre la malnutrition, générateurs d’emploi, utilisant les énergies renouvelables, et permettant à des associations de santé locales de bénéficier de compléments alimentaires en vue d’améliorer la prise en charge de publics atteints du VIH/SIDA ou souffrant de malnutrition.

De 2010 jusqu’à maintenant, les jeunes de Terre Solidaire participe à KOUBRI (à 20 Km de Ouagadougou) au BURKINA FASO, à la mise place d’un centre de formation agricole en apprentissage de Moringa. . LYCEE POLYVALENT GEORGES CLEMENCEAU : Le lycée Clémenceau est un lycée polyvalent, il se situe à Villemomble ( Seine Saint Denis). Des jeunes du lycée ont créé leur association : FASO – FRANCE AFRIQUE SOLIDARITE Ils sont partenaires du projet, ils apportent un soutien financier et humain au projet.

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Partenaires locaux:

L’Ecole du village de Boussouma : Un partenariat a été établi entre les acteurs du projet et l’école du village afin d’organiser des actions de sensibilisation sur les différents aspects du projet (agriculture, lutte contre la malnutrition, protection de l’environnement et énergies renouvelables). Grâce à cette sensibilisation, nous pourrons recruter chaque année 8 jeunes en fin de scolarité qui intègreront le centre de formation agricole.

La Case de Réo :

Depuis dix ans, Françoise Coste, dirige la pouponnière de Réo, case d'accueil pour les orphelins de mère. Constatant la fragile santé et le déséquilibre alimentaire de ses pensionnaires, elle a recherché des solutions du coté des plantes. Elle a commencé par utiliser la spiruline, puis a découvert le moringa comme complément alimentaire. Françoise a développé les expérimentations de cultures afin d'exploiter le moringa de manière globale afin d’exploiter les propriétés bactéricides de l’ensemble de la plante.

Choisie pour son expérience, Françoise Coste assurera la formation du Responsable de formation du centre et sera collaboratrice technique du projet.

Ensemble, nous travaillerons également au développement d’un réseau de partenariat entre toutes les fermes de moringa du Burkina Faso, notamment en rejoignant le réseau Moringa News qui existe déjà.

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L’Ecole à l’Hôpital :

L’association Buud-Sugri :

L’association Buud –Sugri, située à Kombissiri (30km de Koubri) a été créée en 2004 et compte 187 membres dont 102 femmes, 79 hommes et 6 enfants.

Grâce à une prise en charge communautaire des Personnes Vivant avec le VIH, elle permet une acceptabilité à un coup raisonnable des médicaments. Elle agit pour la prévention afin de limiter la propagation des IST et du VIH dans la province en aidant la population à connaitre le fléau, à savoir comment se faire suivre et comment vivre positivement. Elle lutte contre la discrimination envers les personnes atteintes du VIH et tente de satisfaire leurs besoins urgents et lointains.

Elle tend à impliquer dans la lutte tout individu qui désire aider et adhérer aux soins sans discrimination.

A la demande du professeur Sawadogo, médecin chef du service pédiatrique de l'hôpital de Ouagadougou et sous l'impulsion de plusieurs expatriés bénévoles, l'Ecole de l'Hôpital a été créée en 1989.

L'école accueille des enfants et des adolescents de 6 à 18 ans pouvant se déplacer et n'étant pas atteints de maladies contagieuses.

Le Fond Canadien d'Initiatives Locales et la Coopération Française ont financé la construction et l'aménagement de l'école qui comprend une salle de classe, une bibliothèque et une salle d'animation où les bénévoles organisent des séances de travaux manuels, de vidéo, de jeux et de lecture de contes.

L’association distribue chaque matin une collation aux enfants. C’est à cette occasion que la poudre de feuille de moringa leur sera distribuée.

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ANNEXES

1. Qu’est-ce que le moringa ? p20

2. Estimation de la rentabilité de la production. P22

3. Procès Verbal d’Arbre à Palabre. p23

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1. Qu’est ce que le moringa ?

Le moringa est un arbre connu des populations du Burkina Faso. Ses feuilles contiennent de fortes qualités nutritionnelles. Ses fleurs, ses graines, son écorce et ses racines sont utilisées en médecine traditionnelle dans le traitement de nombreuses maladies en raison de leurs propriétés anti-bactériennes. Malheureusement, l’utilisation du moringa est moins répandue depuis les avancées de la médecine moderne et les populations ne connaissent plus ses vertus nutritionnelles. Depuis quelques années, cette plante fait l’objet de nombreuses études et plusieurs projets de culture ont vu le jour en Afrique et notamment au Burkina Faso. Mode de culture

Moringa oleifera est un petit arbre pouvant mesurer jusqu'à 10 m. Originaire du nord de l'Inde, le moringa est maintenant acclimaté dans presque toutes les régions tropicales. Il a la particularité de germer facilement au début de la saison des pluies. Il résiste bien à la sécheresse et a une croissance rapide (jusqu’à 1 mètre par mois)).

Son nom sénégalais "Nébédaye" et son nom français de "Néverdier" viendraient de l'anglais "Never die" : lorsqu'on le coupe ou que des jeunes pousses sont brûlées par le soleil, il repousse aussitôt avec les premières pluies. Son reboisement en masse contribue à la préservation de l'environnement et cet arbre se révèle un pare-feu efficace.

Cultivé dans les villages, dans les jardins maraîchers ou en agroforesterie (culture associée avec les productions traditionnelles de mil, sorgho, arachide, haricot…). Il peut se planter par semis, en repiquage ou par boutures. On peut le cultiver de façon extensive pour une production de graines (semences ou production d'huile) ou de façon intensive irriguée pour une production optimale de feuilles (très nutritives) avec une récolte toutes les 6 semaines !

A Koubri, 1250 m2 seront réservés à la production extensive d’arbres à graines. Quatre parcelles de 2500m2 seront exploitées en culture intensive et associée (arbres à feuille+maraîchage) grâce à l’irrigation du site.

Exemple de culture extensive Exemple de culture associée Exemple de culture intensive arbres à graine moringa + arachide arbres à feuilles et fleurs Association La Case de Réo – août 2011 Association La Case de Réo – août 2011 Association La Case de Réo – août 2011

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Vertus et utilisations du moringa

Le moringa est utilisé par les villageois pour lutter contre la malnutrition et en médecine traditionnelle, ses usages sont multiples.

Les feuilles sont utilisées comme les feuilles de baobab dans la pure tradition culinaire africaine. Fraîches, elles sont cuites en sauce. Elles peuvent également être séchées, réduites en poudre et utilisées pour faire des sauces qui accompagnent les plats traditionnels. Cette sauce, très riche en éléments nutritifs, remplace le poisson et la viande souvent inabordables au Burkina Faso.

Des analyses nutritionnelles ont montré que les feuilles de Moringa oleifera sont plus riches en vitamines, minéraux et protéines que la plupart des légumes. Elles contiennent deux fois plus de protéines et de calcium que le lait, autant de potassium que la banane, autant de vitamine A que la carotte, autant de fer que la viande de bœuf ou les lentilles et deux fois plus de vitamine C qu'une orange.

Les fleurs sont séchées et utilisées en infusion. Elles interviennent dans le traitement des maux de tête, des problèmes respiratoires (asthme, bronchite...) et des rhumatismes.

Les graines fournissent une huile très recherchée en cosmétologie, également utilisée dans l’horlogerie. Le tourteau obtenu après l’extraction de l’huile est associé à du beurre de karité pour la fabrication de savon artisanal. La consommation d’une graine par jour permet de réduire l’hypertension et le diabète. Réduites en poudre, les graines sont utilisées pour la purification de l’eau et la production d’eau potable dans les villages.

L’écorce et les racines séchées sont antiseptiques et analgésiques. Le jus des racines extrait soigne les plaies, les furoncles, les dermatoses et les céphalées.

Fleurs séchées et Huile, feuilles séchées Graines et Savon au tourteau Fleur de moringa

tourteau de graines et poudre de feuilles écorces séchées et karité

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2. Estimation de la rentabilité de la production du centre de formation

Coût Total de la production cultures associées (Moringa, haricot vert, poivron) SUR

2000m2 et par an

Désignation Montant(Fcfa)

-semences moringa (association)

semences haricot vert (6btes)

-semences de poivron (3btes)

-fumure organique (auto production)

-fumier animal

-pesticides

Autres

-

45000

18000

-

50000

30000

6000

Total charge par récolte sur superficie de

2000m2

149000

Total des charges et en une année sur les

cultures associée (superficie de 8000m2)

14900FCFAx4

596000

TABLEAU RECUPILATIF POUR PRODUCTION ASSOCIEE sur 8000m2 ET PAR AN

Recette moringa Recette haricot vert Recette poivron

169350FCFA 1408000 Fcfa 660000 Fcfa

Total des recettes sur cultures associées 2237350 Fcfa Total des dépenses sur cultures associées 596000 Fcfa BENEFICE 1641350 Fcfa

Ce bénéfice, estimé à 2502 Euros, correspondra à la rémunération des apprentis. Cette rémunération est de 53 euros/mois (soit un peu plus que le SMIC local). Un système d’épargne est mis en place afin qu’il puisse démarrer leur propre activité agricole à l’issue de la formation.

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3. Procès Verbal d’Arbre à Palabre

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