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28" Année. — N° 11.495. Saint Vincent de Paul. LE NUMERO CENTIMES Vendredi 19 Juillet 1912. LE LITTORAL ORGANE QUOTIDIEN DES STATIONS HIVERNALES JOURNAL POLITIQUE. LITTERAIRE ET MONDAIN DE CANNES ET DE L'ARRONDISSEMENT DE GRASSF Cannes, Alpes-Maritimes & Basses-Alpes. Fr. Autres Départements » Etranger et Union Postale » IJ«* Ah»i»ii»m*ni» partent du 1er «1 18 ' Six Mois 1B 18 as le cb*qn* Un An aa «o VorttuÈé HOBAIOY, Fondateur ndeur en Cfcçf t Edouard PÉOUIIJHAN Administration et Rédaotion : R u e Hoche, «4, CANNES TÉLÊPHQKE 9.3S S.» MUMtrib H I lifArto H MMt pM nnimt. lu liltrw KMaffruililMmt l> ligne Annonces(7'col.,4°page)... O I 2 9 Annonces légales (9 col. 4' p.) O f. 2 5 Annonces légales (}• page)... O f. ISO Avis de Décès, de Messe et de Remerciements Annonces (3* page). O f. 5 O Chronique locale.. 1 fr. » Echos 2 fr. » 1 fr. la ligne Paraissant à midi et donnant les dernières dépêches La Politique Essayons de comprendre les mystè- res ou tes difficultés du nouveau mode de scrutin- ;d,ôimontrons le mécanisme et regardons, pièce par pièce. « Les membres de in C.himilire ilt's Tu- pûtes sont élus au scrutin île liste avec représentation des minorités. » « Chaque département forme une cir- conscription électorale. » H Chaque circonscription élit un dépu- par 70.000 habitants français et par fration supérieure à 20.000. » Jusqu'à présent c'est assez clair; et •nous savons, de source certaine, que les Alpes-Maritimes auront à élire qvatrr députés. D'autif pu ri, en 1910, le nombre des votarfs dans les Alpes-Maritimes, ayant été, en chiffre rond, de 48.000, supposons que ce chiffre ne sera pas change; il aura le mérite pour notre démonstration, de simplifier les opéra- tions d'arithmétique. Continent va jouer, dans ces condi- tions, la représentation des minorités? Reprenons le texte de la loi : « Le quotient électoral est déterminé en divisant le nombre total des votants par le nombre des députés à élire dans la circonscription. » Le quotient, pour noire départe- ment, sera donc de •iS.tlOM divi-é par 4, soit 12.0(10. Kl. comme chaque liste reçoit autant de sièges que le nombre de suffrages de cette liste contient de fois le quotient électoral, tenons-nous en à l'hypothèse la plus simple. Admettons, pour l'instant, qu'il n'y ait que trois listes : Républicains, Socialistes et Réactionnaires. Admettons encore la répartition sui- vante des suffrages : Républicains : 24.000. Socialistes : 12.000. Réactionnaires : 12.000. Le quotient électoral étant de 12.000 il revie.ndi'ii doux députés à In liste ré- publicaine, un à la liste socialiste et un à la liste réactionnaire. Les élus, naturellement, seront ceux qui auront obtenu le plus de voix dans chaque liste. Mais ce sont là des chiffres commo- des pour le raisonneinenl ; la réalité ne sera ni si simple, ni M complaisan- te; on peut la considérer sous un au- tre aspect : Républicains : 30.000. Socialises : Ki.OOO. Réactionnaires : 5.000. •Les premiers ont encore droit à 2 sièges et ont un reste de 0.000; les so- cialistes conservent leur député et ont un boni de 1.000 voix; les réaction- naires n'ayant pas alleint le quotient électoral, soit 12.000. n'uni pas d'é- lu. Mais il reste un siège à attribuer; quel scia le | m ri i bénéficiaire ? Ce sera le parti républicain, d'après l'application de l'article 8 ainsi li- bellé : « Puis un siège est attribué à la tiste ou au groupement de lisli'- ;i\:uil uhlenu la majorité absolue du nombre des \olams si cette liste ou ce groupement de listes n'a pas déjà obtenu la majorité absolue du nombre des sièges ». Or, d'après notre hypothèse, la lis- te républicaine ayant obtenu la majo- rité absolue du nombre des votants, c'est à elle que revient le dernier siè- ge Cfui lui assurera la majorité abso- lue du nombre des mandats. Si bien que, en définitive, les Alpes- Maritimes enverraient à la Chambre trois députés républicains et un socia- liste; les conservateurs n'y seraient pas représentés, ce qui prouve que la représentation des minorités n'est pas absolue. Quoi qu'il en soit, en prenant ces chiffres extrêmement simples et en formulant les hypothèses les moins compliquées, j'espère avoir donné une idée suffisaimment exacte du fonc- tionnement du mode électoral voté par la Chambre. H ne sera pas su- perflu pour les électeurs de le connaî- tre avant de le pratiquer. XX. HOTEL DES PINS NOUVELLES DE PARTOUT Paris. L'Acuiémis Française a tenu une très courte séance, sous la présidence de M*J. Claretie, qui a rendu, en termes émus, un éloquent hommage à la mémoire de M. Henri Poincaré, membre de la com- pagnie. La séance a été levéeensuite en signe de deuil. Le Président du Conseil et M. Steeg assisteront dimanche, à Gérardmer, à Ta clôture du Congrès delà Ligue de t'En- seignement. Le Bey de Tunis a visité l'aérodro- me de Bue. Quinze aéroplanes ont évo- lué en sa présence. Le Bey est parti émerveillé. La Chambre criminelle de la Cour de Cassation a rejeté le pourvoi (orme par Jean Danîelii, condamné à mort le 14 juin dernier, par la Cour d'Assises de Bastia, pour avoir assassiné sa mère, âgée de Si ans. A i h. i5 du matin, on déclarait, au ministère de la Marine, n'avoir reçu aucune nouvelle au sujet d'un accident à bord du Cavalier, dont le bruit avait couru, avec persistance à Toulon. La i tr Chambre du Tribunal civil a rendu, hier jeudi, son jugement dans le procès intenté par Said-Ali, Sultan de la Grande-Commorc, à M. Léon Hura- biot et à la Société de la Grande-Com- more. Le Sultan obtient gain de cause. M, Humblot devra lui présenter un compte détaille* de sa gestion et lui ver- ser une provision de 20.000 fr. La Liberté annonce que la promo- tion de la Mutualité, dite du 14 Juillet, paraîtra vers le milieu de la semaine prochaine M. Gilbert juge d'instruction, a in- terrogé, hier jeudi, plusieurs individus, appartenant à la bande Garnier. Il a in- culpé de recel de malfaiteurs Gauzy, le soldeur d'Ivry, chez qui M. Jouin trou- va la mort. Départements. Toulon.Le Bey de Tunis et les per- sonnages de sa suite retourneront à Toulon dimanche, à jo heures i5 du soir, pour prendre passage sur le « Vic- tor-Hugo » qui les ramènera en Tunisie. Les honneurs militaires lui seront rendus comme lors de son arrivée. De nouveaux cas d'insolation sont signalés, tant la température est élevée ; le thermomètre a marqué 35 degrés à midi, à Hyères, où un commerçant a succombé à une insolation. La brigade mobile a procédé à l'arrestation du perruquier M..., impli- qué dans l'affaire des vols de linge de Saint-Mandrier ; d'autres arrestations seraient imminentes. Marseille. Dans la réunion tenue hier, les grévistes ont voté la continua- tion de la grève. Sur les quais, il ne s'est produit aucun incident. Les dockers travaillent. Un drame passionnel s'est déroulé hier matin, rue de la République. Un ouvrier métallurgiste, le nommé Tarra- go, 39 ans, a tué d'un coup de couteau a la gorge, un Espagnol Jullian Vallès qu'il accusait d'être l'amant de sa femme. Saint-Etienne. — Des constructeurs aviateurs l'ont procéder, sur le champ d'aviation de Boutheon, à des essais d'appareils. Hier après-midi, un mécani- cien lyonnais, Claude Renard, ne s'étant pas retiré assez vite, après avoir mis en marche l'hélice, eut le crâne fracassé. Vichy.— M. Pams, ministre de l'Agri- culture, est arrivé à Vichy, où il compte séjourner quelques jours, Bayonne.— L'étape Luchon-Bayonnc du Tour de France cycliste a été des plus dures. C'est Mottia qui est arrivé premier. Dunkerque. — Les dockers ont tenu une réunion, au cours de laquelle ils ont décidé de faire un pressant appel aux dockers français et étrangers, en faveur de la grève générale. Les dockers continuent à demander le retrait des troupes. Bône.A la suite d'une discussion, le nommé Burghiero, âgé de 29 ans, a tranché le cou à sa mère. Son crime accompli, le meurtrier s'est précipité dans le vide du haut d'un pont et a suc- combé peu après. Etranger. Rome. — On annonce que le roi fera une visite au Tsar à l'automne prochain. Rien n'est toutefois décidé à cesujet et il se pourrait même que cette visite fût ajournée, si la guerre n'est pas terminée d'ici là. On dément que des pourparlers aient été engagés entre le gouvernement et des délégués turcs, Dans les milieux officiels, on ne croit pas que le change- ment de ministère ait pour conséquence une modification des intentions de la Turquie concernant la cessation des hostilités. ^Berne. — La nouvelle station du che- min de fer de la Jungfrau, située à 3.457 mètres d'altitude, sera livrée à la cîrcu- laiion le 28 courant. <SMet^. — L'n bac dans lequel avaient pris place six personnes, a lait subite- ment eau et s'est enfoncé, malgré les efforts dés excursionnistes pour épuiser l'eau ; quatre se noyèrent, dont un pas- seur âgé de 75 ans. "Bruxelles.— Hier ont commencé de- vant les Assises du Brabant, les débats de l'arî'aire Jooris, inculpé dans le crime du Véstnet. L'accusé a refusé de répon- dre a l'interrogatoire. Berlin. D'après le « Lokal Anzei- ger », le procès en espionnage du capi- taine Kostewich et du lieutenant Nik- holsi ne viendra, sans doute, pas avant le commencement de septembre,d'autres personnes ayant été arrêtées comme complices. Un lieutenant-aviateur allemand a fait une chute mortelle, dans la matinée, au camp d'aviation de Lindenthal. Londres. Hier après-midi,-au châ- teau de Windsor, les souverains ont don- une garden party à laquelle prirent part environ 10.000 invités. Vienne. Le cardinal Samas, arche- vêque d'Erlau, en Hongrie, est grave- ment malade ; c'est un des plus âgés par- mi les membres du Sacré-Collège, car il est né le 3o septembre 1828 ; il fut créé cardinal dans le Consistoire du n dé- cembre 1905 et reçut le chapeau et le ti- tre de Saint-Marc le û décembre 1906. HOTEL DES ANGLAIS Mâinjo de premier ordre, apparteneat! complet*, ..te ««Ile de b*ix. C" -«(tf* cimtr»], O«vcrt di 1" octobra »• i" \rnt- Uf M" Vial, notaire, premier adjoint au Maire de Cannes, M>me et leurs en- fants, sont partis, Mer, pour leur vil- li'^inIuic annuelle au cluUoau 'Je La lia unie, près des Arcs-sur-Argens fVar). _ Nos HÔTES AU DEHORS. .M. François Arago, ancien député, Mune et leurs enfants, ont. quitté Pans, se rendait à Trouvîl'le. * * # M .L. Girau'H est en villégiature à Epcnion. « * Mme Louise. Ponrniery, notre hôte île la villa INMIHIHTY, vient de s'ins- laHer vu >on chàleau de lîilly-Ja- Moula^iie. *** Le comité de Saint-Quentin, ' séna- teur, gendre de M. Stephen Liegeard, est instaWé en son château de Gar- ce Ues. Le comte H. d'Humières passe quel- ques semaines à la Tresne. * ** Al. J .Gui-lloteaux, ancien député, notre hôte de tous les hivers, est ren- tré à Paris. * # # .M. Albert Tailliandier vient d'arri- ver en son château du Poukhi. * * # •M. H. Coilinet est en villégiature à La Bourboule. * * * Le comte Gaston de Contades, fail une cure à Saint-^Moritz. * * * La duchesse et le duc de Doudeau- ville, viennent, (['arriver au château d'Knnenonvirie, auprès de leur père et beau-père, le prince Constantin Radziwiil. *** M .Coilinet, notre hôte, est en villé- giature à Sands. *#* -MJHC M. Bigot passe quelques se- maines i Comieilles-en-Vexin. DE MONACO-MONTE-CARLO Tous les jours : Concert au Kiosque des Terrasses. L'après-midi, de 4 h. à 5 h. -J; le soir, de 9 h. à 10 h. \. Bains de mer de Monaco (Plage de Larvotto). L'Etablissement des Bains de Mer est ouvert tous,les jours, de 7 heures du matin à midi, et de 3 h. à 7 h. du soir. Leçons de natation; douches; mas- sage, etc. Corp DE SoLErL. La vie chère. -- II parait que les bouchers hippo- ptuHj'uittvs sou! tlibtis la désolation à h 1 ter tour. Lu r-ionida. (te cheval est in- trouvable et atteint des prix exorbi- tants... Très curieux. C'est, à présent, le chenal qui fait courir. Régina AIX LKS-BA1NS. U tt froide, to Hôtel kilo de Bernascon imbrei «vec oui chi>- bftl*. M. Uitiucot, ttat LA GRACE DE M. HERVE Sur la proposifion du garde (ios sceaux, M. Gustave Hervé vient d'être gracié. Cette mesure esl une façon li- bérale de souligner l'immense succès de la revue diu 14 juillet. M. lirianil a, sans doute pensé qu'un pays où les sentiments patriotiques s'alfinucnl avec tant dr vaillante ciinlinuilr, <M à l'abri des u panuluxes assassins » d'un nonraalien égaré dans l'anarchis- me. Et M. Hervé lui-même, en accep- tant cette fois la grâce qu'il refusait l'année dernière, a peut-être compris que i'nutranfp, parfois ajnusante com- me arlilicr lillérairc, risque d'être pernicieuse quand 1 elle tombe sur des cerveaux frustes, mal préparés à la recevoir. H a écrit sur Garnier et Val- let un article où se révèlent de la bon- ne foi et une pitié nuancée de regret, sinon de repentir. Sans doute, il ne fallait pas s'at- tendre à ce que M. Gustave Hervé ac- cueillil sa lilirralimi avec une recon- naissaiilc IniMiilili' 1 . Son premier soin fut d'écrire au Président du Conseil et nu Ministre d'e la Justice une lettre d'injures, nais n'est-ce point déjà une concession que d'emprunter le mot le plus précieux de son vocabu- laire à une gloire militaire ? Les mi- nistres souriront en lisant les réminis- cences historiques de M.Gustave Her- vé, qui fut professeur d'histoire, et ils continueront à traiter avec indul- gence les propagandistes de gauche et de droite, dont l'ardeur ne parvient pas à forcer le succès. M. Jaurès, qui connaît ses devoirs, consacre à M. Gustave Hervé UJI arti- cle où il prodigue les éloges et les con- seils à cet enfant perdu du socialisme révolutionnaire. De toute la force de sa dialectique ,il essaye de le lier à la République ., ilnnorralique et laï- que » et il l'adjure de .. n'y pas re- tourner <> (en prison) C'est une maniè- re aimable de l'engager à la modéra- tion. ,\f. Hervé suivra-t-il les avis de M. Jaurès ? Nous le souhaitons pour lui encore pins que pour nous. Il n'est d'ailleurs pas imp(,.-.silil<' que cef t'eri- vain renonce au dilciiiinlNmc spécial, qui consiste à choquer toutes les idées admises et à saper sans mesure tou- tes les institutions. Les résistances qu'il rencontre peuvent lui démontrer l'inanité de ses efforts. Toutes les pro- pagandes idéologiques sont admissi- bles dans un régime de liberté, sauf la provocation aux crimes et aux délits. L'individu, menilbre d'une société, n'a pas le droit d'enfreindre les rè- gles nécessaires à l'existence de cette société. Détruire toute obéissance aux lois, toute soumission au devoir social, c'est proclamer le règne du bon plaisir .11. Hervé lui-même a rail- la conception puérile — et féroce des fionnot et des Garnier. M recon- naît la nécessité du groupement;qu'il apprenne à inspecter le premier et le • plus utile de Unis : le groupement na- tional. *o*o* . Les Retraites des Ouvriers Mineurs l.a (JuMiilirc nr M' incl pas suf/i- <.-wnnien! en ^mh 1 emifre Je (langer îles impro\ i si I MUIS législatives. Clini- que lois que nous arrivons à la veille des vacance*, elle a* cumule à son or- dre du jour, eu une luvcipilution in- cohérente, le.s questions les plus dispa- rates, et à l'examen desquelles elle est le moins préparée. H en résulte le plus, souvent des lois mal conçues, d'une application difficile, qu'il faut laisser sommeiller ou remettre sur le chantier. C'est ainsi que les députés, sans nièiinc a I!nuire que le rapporteur ait ('lé en possession d'importants tlocu- menls qui lui étaienl nécessaires, ont consacre 1mis de leurs dernières séan- ces li di^euler une proposition de M. Allx'i-I Thomas lendant à inoditier la. loi du 2'i juin 181)4 et à créer une cais- se nationale de retraites des ouvriers mineurs, miniers et ardoisiers. Il s'agissait, pour l'Etat, d'accor- der une allocation de 100 francs aux mineurs trop â^és pour bénéficier de la retraite de 7:10 francs prévue parla loi du '1',) juin isni, cl d'imposer un MTM'inenl supplémentaire aux inté- ressés. Celle allocation, les autres travailleurs en bénéficient depuis le vote de la loi sur les retraites ouvriè- res; mais ils n ) oui Wioil qu'à l'âge de 00 ans. Les mineurs, plus favori- sés, en bénéficieront à cinquante-cinq ans. Coit'to dilféreiiee n'apparaitra-t-rllc pas aux autres ouvriers connue une faveur constituant u n e <: injustice n ? La proposition de .M. Albert Tho- mas va plus loin dans la \oie des pri- vilèges, Klle élend IinisqiK'menl aux ouvriers des minières et ardoisières un. régime de relrailes qui ne >\ijij)li- que actuellement qu'aux ouvriers et onijployés des mines. C'est trop ou trop peu. Pourquoi, en effet, ne pas comprendre parmi les bénéficiaires des dispositions nouvelles les ouvriers de toutes espèces de carrières ? Cette adjonction, est en réalité ab- solument injustifiée .Depuis que la loi de 1894 esl a-pliquée a une catégorie d'ouvriers, des cotisations importan- ts ont i'lé versée- par les palrons et les ouvriers .des niajoralions ont, été allouées sur un fonds ronunun. Or, d'un seuil coup, on y inlroduil lout un personne! qui n'a infime jamais son^é à profiler de l'arlicle de la loi per- mietiUintaux exploitalions île carrières souterraines d'être assimilées aux mines.

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28" Année. — N° 11.495. Saint Vincent de Paul. LE NUMERO CENTIMES Vendredi 19 Juillet 1912.

LE LITTORALORGANE QUOTIDIEN DES STATIONS HIVERNALES

JOURNAL POLITIQUE. LITTERAIRE ET MONDAIN DE CANNES ET DE L'ARRONDISSEMENT DE GRASSF

Cannes, Alpes-Maritimes & Basses-Alpes. Fr.Autres Départements »Etranger et Union Postale »

IJ«* Ah»i»ii»m*ni» partent du 1er «1 18 '

Six Mois

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VorttuÈé H O B A I O Y , Fondateurn d e u r en Cfcçf t Edouard P É O U I I J H A N

Administration et Rédaotion : R u e Hoche , «4 , CANNES — TÉLÊPHQKE 9.3S

S.» MUMtrib HI lifArto H MMt pM nnimt. lu liltrw KM affruililM mt

l> ligneAnnonces(7'col. ,4°page). . . O I 2 9Annonces légales (9 col. 4' p.) O f. 2 5Annonces légales (}• page) . . . O f. ISOAvis de Décès, de Messe et de Remerciements

Annonces (3* page). O f. 5 OChronique locale.. 1 fr. »Echos 2 fr. »

1 fr. la ligne

Paraissant à midi et donnant les dernières dépêches

La PolitiqueEssayons de comprendre les mystè-

res ou tes difficultés du nouveau modede scrutin- ;d,ôimontrons le mécanismeet regardons, pièce par pièce.

« Les membres de in C.himilire ilt's Tu-pûtes sont élus au scrutin île liste avecreprésentation des minorités. »

« Chaque département forme une cir-conscription électorale. »

H Chaque circonscription élit un dépu-té par 70.000 habitants français et parfration supérieure à 20.000. »

Jusqu'à présent c'est assez clair; et•nous savons, de source certaine, queles Alpes-Maritimes auront à élireqvatrr députés.

D'autif pu ri, en 1910, le nombredes votarfs dans les Alpes-Maritimes,ayant été, en chiffre rond, de 48.000,supposons que ce chiffre ne sera paschange; il aura le mérite pour notredémonstration, de simplifier les opéra-tions d'arithmétique.

Continent va jouer, dans ces condi-tions, la représentation des minorités?Reprenons le texte de la loi :

« Le quotient électoral est déterminéen divisant le nombre total des votants parle nombre des députés à élire dans lacirconscription. »

Le quotient, pour noire départe-ment, sera donc de •iS.tlOM divi-é par4, soit 12.0(10. Kl. comme chaque listereçoit autant de sièges que le nombrede suffrages de cette liste contient defois le quotient électoral, tenons-nousen à l'hypothèse la plus simple.

Admettons, pour l'instant, qu'il n'yait que trois listes : Républicains,Socialistes et Réactionnaires.

Admettons encore la répartition sui-vante des suffrages :

Républicains : 24.000.Socialistes : 12.000.Réactionnaires : 12.000.Le quotient électoral étant de 12.000

il revie.ndi'ii doux députés à In liste ré-publicaine, un à la liste socialiste etun à la liste réactionnaire. Les élus,naturellement, seront ceux qui aurontobtenu le plus de voix dans chaqueliste.

Mais ce sont là des chiffres commo-des pour le raisonneinenl ; la réaliténe sera ni si simple, ni M complaisan-te; on peut la considérer sous un au-tre aspect :

Républicains : 30.000.Socialises : Ki.OOO.Réactionnaires : 5.000.•Les premiers ont encore droit à 2

sièges et ont un reste de 0.000; les so-cialistes conservent leur député et ontun boni de 1.000 voix; les réaction-naires n'ayant pas alleint le quotientélectoral, soit 12.000. n'uni pas d'é-lu. Mais il reste un siège à attribuer;quel scia le | m ri i bénéficiaire ?

Ce sera le parti républicain, d'aprèsl'application de l'article 8 ainsi li-bellé :

« Puis un siège est attribué à la tisteou au groupement de lisli'- ;i\:uil uhlenula majorité absolue du nombre des \olamssi cette liste ou ce groupement de listesn'a pas déjà obtenu la majorité absolue dunombre des sièges ».

Or, d'après notre hypothèse, la lis-te républicaine ayant obtenu la majo-rité absolue du nombre des votants,c'est à elle que revient le dernier siè-ge Cfui lui assurera la majorité abso-lue du nombre des mandats.

Si bien que, en définitive, les Alpes-Maritimes enverraient à la Chambretrois députés républicains et un socia-liste; les conservateurs n'y seraientpas représentés, ce qui prouve que lareprésentation des minorités n'estpas absolue.

Quoi qu'il en soit, en prenant ceschiffres extrêmement simples et enformulant les hypothèses les moinscompliquées, j'espère avoir donnéune idée suffisaimment exacte du fonc-

tionnement du mode électoral votépar la Chambre. H ne sera pas su-perflu pour les électeurs de le connaî-tre avant de le pratiquer.

XX.

HOTEL DES PINS

NOUVELLES DE PARTOUTParis.

L'Acuiémis Française a tenu une trèscourte séance, sous la présidence de M*J.Claretie, qui a rendu, en termes émus,un éloquent hommage à la mémoire deM. Henri Poincaré, membre de la com-pagnie. La séance a été levéeensuite ensigne de deuil.

— Le Président du Conseil et M. Steegassisteront dimanche, à Gérardmer, à Taclôture du Congrès delà Ligue de t'En-seignement.

— Le Bey de Tunis a visité l'aérodro-me de Bue. Quinze aéroplanes ont évo-lué en sa présence. Le Bey est partiémerveillé.

— La Chambre criminelle de la Courde Cassation a rejeté le pourvoi (ormepar Jean Danîelii, condamné à mort le14 juin dernier, par la Cour d'Assisesde Bastia, pour avoir assassiné sa mère,âgée de Si ans.

— A i h. i5 du matin, on déclarait,au ministère de la Marine, n'avoir reçuaucune nouvelle au sujet d'un accidentà bord du Cavalier, dont le bruit avaitcouru, avec persistance à Toulon.

— La i t r Chambre du Tribunal civila rendu, hier jeudi, son jugement dansle procès intenté par Said-Ali, Sultan dela Grande-Commorc, à M. Léon Hura-biot et à la Société de la Grande-Com-more. Le Sultan obtient gain de cause.M, Humblot devra lui présenter uncompte détaille* de sa gestion et lui ver-ser une provision de 20.000 fr.

— La Liberté annonce que la promo-tion de la Mutualité, dite du 14 Juillet,paraîtra vers le milieu de la semaineprochaine

— M. Gilbert juge d'instruction, a in-terrogé, hier jeudi, plusieurs individus,appartenant à la bande Garnier. Il a in-culpé de recel de malfaiteurs Gauzy, lesoldeur d'Ivry, chez qui M. Jouin trou-va la mort.

Départements.Toulon.— Le Bey de Tunis et les per-

sonnages de sa suite retourneront àToulon dimanche, à jo heures i5 dusoir, pour prendre passage sur le « Vic-tor-Hugo » qui les ramènera en Tunisie.

Les honneurs militaires lui serontrendus comme lors de son arrivée.

— De nouveaux cas d'insolation sontsignalés, tant la température est élevée ;le thermomètre a marqué 35 degrés àmidi, à Hyères, où un commerçant asuccombé à une insolation.

— La brigade mobile a procédé àl'arrestation du perruquier M..., impli-qué dans l'affaire des vols de linge deSaint-Mandrier ; d'autres arrestationsseraient imminentes.

Marseille. — Dans la réunion tenuehier, les grévistes ont voté la continua-tion de la grève.

Sur les quais, il ne s'est produit aucunincident. Les dockers travaillent.

— Un drame passionnel s'est dérouléhier matin, rue de la République. Unouvrier métallurgiste, le nommé Tarra-go, 39 ans, a tué d'un coup de couteaua la gorge, un Espagnol Jullian Vallèsqu'il accusait d'être l'amant de sa femme.

Saint-Etienne. — Des constructeursaviateurs l'ont procéder, sur le champd'aviation de Boutheon, à des essaisd'appareils. Hier après-midi, un mécani-cien lyonnais, Claude Renard, ne s'étantpas retiré assez vite, après avoir mis enmarche l'hélice, eut le crâne fracassé.

Vichy.— M. Pams, ministre de l'Agri-culture, est arrivé à Vichy, où il compteséjourner quelques jours,

Bayonne.— L'étape Luchon-Bayonncdu Tour de France cycliste a été des

plus dures. C'est Mottia qui est arrivépremier.

Dunkerque. — Les dockers ont tenuune réunion, au cours de laquelle ils ontdécidé de faire un pressant appel auxdockers français et étrangers, en faveurde la grève générale.

Les dockers continuent à demander leretrait des troupes.

Bône.— A la suite d'une discussion, lenommé Burghiero, âgé de 29 ans, atranché le cou à sa mère. Son crimeaccompli, le meurtrier s'est précipitédans le vide du haut d'un pont et a suc-combé peu après.

Etranger.Rome. — On annonce que le roi fera

une visite au Tsar à l'automne prochain.Rien n'est toutefois décidé à ce sujet et ilse pourrait même que cette visite fûtajournée, si la guerre n'est pas terminéed'ici là.

— On dément que des pourparlersaient été engagés entre le gouvernementet des délégués turcs, Dans les milieuxofficiels, on ne croit pas que le change-ment de ministère ait pour conséquenceune modification des intentions de laTurquie concernant la cessation deshostilités.

^Berne. — La nouvelle station du che-min de fer de la Jungfrau, située à 3.457mètres d'altitude, sera livrée à la cîrcu-laiion le 28 courant.

<SMet^. — L'n bac dans lequel avaientpris place six personnes, a lait subite-ment eau et s'est enfoncé, malgré lesefforts dés excursionnistes pour épuiserl'eau ; quatre se noyèrent, dont un pas-seur âgé de 75 ans.

"Bruxelles.— Hier ont commencé de-vant les Assises du Brabant, les débatsde l'arî'aire Jooris, inculpé dans le crimedu Véstnet. L'accusé a refusé de répon-dre a l'interrogatoire.

Berlin. — D'après le « Lokal Anzei-ger », le procès en espionnage du capi-taine Kostewich et du lieutenant Nik-holsi ne viendra, sans doute, pas avantle commencement de septembre,d'autrespersonnes ayant été arrêtées commecomplices.

— Un lieutenant-aviateur allemand afait une chute mortelle, dans la matinée,au camp d'aviation de Lindenthal.

Londres. — Hier après-midi,-au châ-teau de Windsor, les souverains ont don-né une garden party à laquelle prirentpart environ 10.000 invités.

Vienne. — Le cardinal Samas, arche-vêque d'Erlau, en Hongrie, est grave-ment malade ; c'est un des plus âgés par-mi les membres du Sacré-Collège, car ilest né le 3o septembre 1828 ; il fut créécardinal dans le Consistoire du n dé-cembre 1905 et reçut le chapeau et le ti-tre de Saint-Marc le û décembre 1906.

HOTEL DES ANGLAISMâinjo de premier ordre, apparteneat! complet*,

. . t e ««Ile de b*ix. C" -«(tf* cimtr»], O«vcrt di1" octobra »• i" \rnt- Uf

M" Vial, notaire, premier adjoint auMaire de Cannes, M>me et leurs en-fants, sont partis, Mer, pour leur vil-li'^inIuic annuelle au cluUoau 'Je Lalia unie, près des Arcs-sur-ArgensfVar). _

Nos HÔTES AU DEHORS.

.M. François Arago, ancien député,Mune et leurs enfants, ont. quitté Pans,se rendait à Trouvîl'le.

* * #M .L. Girau'H est en villégiature à

Epcnion.« * *»

Mme Louise. Ponrniery, notre hôteîle la villa INMIHIHTY, vient de s'ins-laHer vu >on chàleau de lîilly-Ja-Moula^iie.

* * *Le comité de Saint-Quentin, ' séna-

teur, gendre de M. Stephen Liegeard,est instaWé en son château de Gar-ce Ues.

Le comte H. d'Humières passe quel-ques semaines à la Tresne.

* * *Al. J .Gui-lloteaux, ancien député,

notre hôte de tous les hivers, est ren-tré à Paris.

* # #.M. Albert Tailliandier vient d'arri-

ver en son château du Poukhi.* * #

•M. H. Coilinet est en villégiature àLa Bourboule.

* * *Le comte Gaston de Contades, fail

une cure à Saint-^Moritz.* * *

La duchesse et le duc de Doudeau-ville, viennent, (['arriver au châteaud'Knnenonvirie, auprès de leur pèreet beau-père, le prince ConstantinRadziwiil.

* * *M .Coilinet, notre hôte, est en villé-

giature à Sands.* # *

-MJHC M. Bigot passe quelques se-maines i Comieilles-en-Vexin.

DE MONACO-MONTE-CARLOTous les jours : Concert au Kiosque

des Terrasses. L'après-midi, de 4 h. à5 h. -J; le soir, de 9 h. à 10 h. \.

Bains de mer de Monaco (Plage deLarvotto). — L'Etablissement desBains de Mer est ouvert tous,les jours,de 7 heures du matin à midi, et de 3h. à 7 h. du soir.

Leçons de natation; douches; mas-sage, etc.

Corp DE SoLErL.La vie chère.-- II parait que les bouchers hippo-

ptuHj'uittvs sou! tlibtis la désolation àh1 ter tour. Lu r-ionida. (te cheval est in-trouvable et atteint des prix exorbi-tants...

Très curieux. C'est, à présent,le chenal qui fait courir.

RéginaAIX LKS-BA1NS.

U tt froide, to

Hôtel• kilo de

Bernasconimbrei «vec o u i chi>-bftl*. M. Uitiucot, ttat

LA GRACE DE M. HERVESur la proposifion du garde (ios

sceaux, M. Gustave Hervé vient d'êtregracié. Cette mesure esl une façon li-bérale de souligner l'immense succèsde la revue diu 14 juillet. M. lirianil a,sans doute pensé qu'un pays où lessentiments patriotiques s'alfinucnlavec tant dr vaillante ciinlinuilr, <Mà l'abri des u panuluxes assassins »d'un nonraalien égaré dans l'anarchis-me. Et M. Hervé lui-même, en accep-tant cette fois la grâce qu'il refusaitl'année dernière, a peut-être comprisque i'nutranfp, parfois ajnusante com-me arlilicr lillérairc, risque d'êtrepernicieuse quand1 elle tombe sur descerveaux frustes, mal préparés à larecevoir. H a écrit sur Garnier et Val-let un article où se révèlent de la bon-ne foi et une pitié nuancée de regret,sinon de repentir.

Sans doute, il ne fallait pas s'at-tendre à ce que M. Gustave Hervé ac-cueillil sa lilirralimi avec une recon-naissaiilc IniMiilili'1. Son premier soinfut d'écrire au Président du Conseil etnu Ministre d'e la Justice une lettred'injures, na i s n'est-ce point déjàune concession que d'emprunter lemot le plus précieux de son vocabu-laire à une gloire militaire ? Les mi-nistres souriront en lisant les réminis-cences historiques de M .Gustave Her-vé, qui fut professeur d'histoire, etils continueront à traiter avec indul-gence les propagandistes de gauche etde droite, dont l'ardeur ne parvientpas à forcer le succès.

M. Jaurès, qui connaît ses devoirs,consacre à M. Gustave Hervé UJI arti-cle où il prodigue les éloges et les con-seils à cet enfant perdu du socialisme

révolutionnaire. De toute la force desa dialectique ,il essaye de le lier àla République ., ilnnorralique et laï-que » et il l'adjure de .. n 'y pas re-tourner <> (en prison) C'est une maniè-re aimable de l'engager à la modéra-tion. ,\f. Hervé suivra-t-il les avis deM. Jaurès ? Nous le souhaitons pourlui encore pins que pour nous. Il n'estd'ailleurs pas imp(,.-.silil<' que cef t'eri-vain renonce au dilciiiinlNmc spécial,qui consiste à choquer toutes les idéesadmises et à saper sans mesure tou-tes les institutions. Les résistancesqu'il rencontre peuvent lui démontrerl'inanité de ses efforts. Toutes les pro-pagandes idéologiques sont admissi-bles dans un régime de liberté, sauf laprovocation aux crimes et aux délits.L'individu, menilbre d'une société,n 'a pas le droit d'enfreindre les rè-gles nécessaires à l'existence de cettesociété. Détruire toute obéissanceaux lois, toute soumission au devoirsocial, c'est proclamer le règne dubon plaisir .11. Hervé lui-même a rail-lé la conception puérile — et féroce —des fionnot et des Garnier. M recon-naît la nécessité du groupement;qu'ilapprenne à inspecter le premier et le •plus utile de Unis : le groupement na-tional.

*o*o* .

Les Retraites desOuvriers Mineurs

l.a (JuMiilirc nr M' incl p a s suf/i-<.-wnnien! en ^mh1 emifre Je ( langerîles impro\ i s i I MUIS législat ives. Clini-que lois que nous a r r ivons à la veilledes vacance*, elle a* cumule à son or-dre du jour, eu une luvcipilution in-cohérente, le.s questions les plus dispa-rates, et à l'examen desquelles elle estle moins préparée. H en résulte le plus,souvent des lois mal conçues, d'uneapplication difficile, qu'il faut laissersommeiller ou remettre sur le chantier.

C'est ainsi que les députés, sansnièiinc a I!nuire que le rapporteur ait('lé en possession d'importants tlocu-menls qui lui étaienl nécessaires, ontconsacre 1 mis de leurs dernières séan-ces li di^euler une proposition de M.Allx'i-I Thomas lendant à inoditier la.loi du 2'i juin 181)4 et à créer une cais-se nationale de retraites des ouvriersmineurs, miniers et ardoisiers.

Il s'agissait, pour l'Etat, d'accor-der une allocation de 100 francs auxmineurs trop â^és pour bénéficier dela retraite de 7:10 francs prévue p a r l aloi du '1',) juin isni , cl d'imposer unMTM'inenl supplémentaire aux inté-ressés. Celle allocation, les autrestravailleurs en bénéficient depuis levote de la loi sur les retraites ouvriè-res; mais ils n ) oui Wioil qu'à l'âgede 00 ans. Les mineurs, plus favori-sés, en bénéficieront à cinquante-cinqans.

Coit'to dilféreiiee n ' a p p a r a i t r a - t - r l l cpas aux a u t r e s ouvr iers connue unefaveur const i tuant une <: injustice n ?

L a proposi t ion de .M. Albert Tho-m a s va plus loin dans la \o ie des pr i-vilèges, Klle élend IinisqiK'menl auxouvriers des minières et a rdo i s iè resun. régime de re l ra i les qui ne >\ijij)li-que actuellement qu'aux ouvriers etonijployés des mines. C'est trop outrop peu. Pourquoi, en effet, ne pascomprendre parmi les bénéficiairesdes dispositions nouvelles les ouvriersde toutes espèces de carrières ?

Cette adjonction, est en réalité ab-solument injustifiée .Depuis que la loide 1894 esl a-pliquée a une catégoried 'ouvr ie r s , des co t i sa t ions i m p o r t a n -t s ont i'lé versée- pa r les p a l r o n s e tles ouvr ie rs .des n ia jora l ions ont, é téal louées su r un fonds r o n u n u n . Or,d 'un seuil coup , on y inl rodui l lout unpersonne! qui n 'a infime j a m a i s son^éà profiler de l ' a r l ic le de la loi per-mietiUintaux exp lo i t a l ions île ca r r i è r e ssou t e r r a ine s d ' ê t re ass imi lées auxmines.