Lors d’une situation problématique

Étape 1 : Analyser la situation

L’observation �peut indiquer que l’enfant éprouve des difficultés passagères. �peut permettre de trouver des solutions et des interventions qui seront suffisantes pour régler le problème. �peut indiquer que le problème constaté n’est pas réglé. C’est à ce moment que l’éducatrice utilisera des outils d’observation, tels que des grilles d’observation, un cahier d’observation, des journaux de bord, pour une période d’au moins deux semaines. Notez vos observations de façon objective. Il est important d’inscrire la date et d’écrire le contexte, l’endroit, les personnes présentes, etc. Prendre en note les comportements que vous jugez inadéquats et/ou problématiques. Les faits vous serviront à tracer un portrait global de la situation de l’enfant et vous permettront de vous concentrer sur un aspect en particulier, pour bien orienter les stratégies et les priorités d’intervention.

� L’enfant à dit……….Carl m’a dit : je vais te blesser. � L’enfant à fait………..Carl a poussé un enfant dans les escaliers. Il a pincé un enfant au visage.

� Éviter les interprétations, jugements, diagnostics.

� Multiplier et comparer les observations.

� Toujours situer le problème dans son ensemble (combien de fois? À quel moment? Dans quelles circonstances?)

Étape 2 : Demander une rencontre avec les parents (s) Après avoir fait l’analyse de la situation, la RSG envisagera de préparer une rencontre dans le but d’élaborer un plan d’intervention Lors de cette rencontre, révéler aux parents : �Le portrait de leur enfant( les belles qualités, en énumérant ses comportements positifs, les habiletés qu’il a développées ainsi que ses forces)De cette façon, vous rassurez le parent tout en lui rappelant les bons côtés de son enfant. Le parent prendra conscience que vous ne voyez pas juste du négatif chez son enfant. �Les faits que vous avez relevés (la prise de notes). N’oubliez pas, votre objectif premier doit être le bien-être de l’enfant. Demander aux parents leur point de vue, leur avis de la situation, leur vécu à la maison. Ensuite, demandez leur collaboration pour poursuivre la continuité à la maison en leur informant de vos interventions. Mettez en place un encadrement similaire.

• « Je me questionne par rapport à…….. Carl. J’ai observé quelques

difficultés de comportements, exemple lorsque….. » Énumérer votre prise de notes tout en révélant les faits et demeurant objective. Il est important de ne jamais poser de diagnostic. Votre la personne qui info le parent des FAITS vécus avec leur enfant.

Utiliser le message « Je » :

Quand …………Carl(dire les faits)………..… Je me sens …..(Impuissante, triste, fatigué, votre sentiment)………… … parce que……………(J’ai essayé plusieurs interventions qui ne fonctionnent pas)……………. Dans mon milieu, les règles sont les même pour tout le monde et ______________________………………

Si toutefois, que le parent n’avez pas l’ouverture souhaitée, respecter le dans son cheminement. Pour votre part, rester centré sur les besoins de l'enfant, viser son bien-être. Éviter le doute et le jugement sur la compétence des parents. Valorisez la compétence du parent et outillez-le.

Étape 3 : Mettre en place des stratégies d'interventions

• Identifier clairement le comportement qu’on veut changer. • Travailler une chose à la fois. • Identifier plusieurs moyens d’y parvenir. Ils se doivent d’être

réalistes, concrets, applicables pour l’âge de l’enfant. • Avoir une vision ciblée y aller dans le plus simple. • Faites-vous un plan de match • Prévoir une révision au plan d'intervention • Appliquer une méthode pendant au moins 21 jours. • Rester constante dans vos demandes et persévérer. • Collaborer avec le parent. • Communiquer avec le parent et faites-lui part de vos interventions,

votre fonctionnement. Écoutez-le aussi.

Il est capital de savoir modifier dans le sens souhaité le comportement des enfants. L'image qu'un enfant a de lui-même dépend fortement de la réaction des adultes à son comportement. Voici quelques outils d'intervention qui pourra vous êtes utiles au quotidien lorsque l'enfant présente des comportements inacceptables.

����Besoin d’amour (beaucoup d’amour), d’attention, d’appartenance;

1. ��������Établir des consignes claires Premièrement pour que la discipline soit efficace avec les enfants, il faut leur donner des consignes claires, simples et constantes. Toujours garder les mêmes règles et les expliquer. Restés constants dans vos demandes, même à long terme, les enfants tenteront de vérifier votre constante. Expliquez aux enfants, votre marche à suivre. Appliquez-la quotidiennement. Vous pouvez utiliser des pictogrammes, des images, pour aider l’enfant à se référer en cas de besoin. Affichez-la au mur, à la hauteur des yeux de l’enfant ou plastifié pour les garder à la portée de main. Les images peuvent être, aussi, utilisées par la RSG pour intervenir avec l’enfant : « Regarde l’image Simon… On doit faire des doux aux amis », « On doit parler ». Dites toutes vos consignes à pas positives. On doit agir à chaque fois que la règle n’est pas respectée. L’enfant vérifiera régulièrement s’il y a une possibilité de vous faire changer d’idée.

2. ��S’assurer que les besoins de base de l’enfant sont respectés

�Prendre un temps de qualité personnalisé, chaque jour 15 min/jour pour les 0-5 ans, le toucher, le regarder, se mettre à sa hauteur, �Le complimenter, le remercier dans les bons moments, « Merci de rester assis sur ta chaise, c’est très agréable, je suis fière de toi. » Soyez attentive aux bons comportements dans la journée, il y en a assurément. � Faire sentir à l’enfant qu’il y a une place bien à lui dans votre service de garde �Cherche une de ses forces, habiletés, une qualité et exploiter la au maximum. Faites-lui vivre des réussites

�être disponible et à l’écoute �Répondre à ses besoins de façon régulière et positive. Si l’enfant pleur, cri, a un comportement inacceptable, allez voir plus loin. Peut être est-il angoissé, triste, inquiet, fatigué, etc., et sait, pour lui, la façon de vous le démontrer et d’avoir votre attention.

� Un enfant qui a un besoin d’attention intense aime mieux avoir de l’attention négative que pas du tout.

� Les comportements désagréables sont souvent payants pour l’enfant, car il réussit à avoir de l’attention même si elle est négative. L’enfant qui fait une crise recherche l’attention de façon négative. Avez-vous déjà vu un enfant faire une crise sans spectateur?

����Besoin de pouvoir et de compétence

�Donner des responsabilités à l’enfant

�Donner des petits défis et lui faire vivre des réussites

�Afficher les réalisations de l’enfant

�Faire des activités où il développera de nouvelles compétences

� Certains enfants peuvent devenir dépendants des phrases comme « je suis fière de toi! » On suggère plutôt de dire : « Je suis fière de toi, tu dois être fier de toi aussi! » l’enfant peut alors nommer sa propre fierté et fait les choses pour lui au lieu de les faire pour l’adulte.

����Besoin de liberté

�Ignorer certains comportements. On doit choisir nos

batailles. Avant d’intervenir sur un comportement, on doit se poser 3 questions importantes : 1. Est-ce que le comportement est dangereux physiquement?

Si oui = intervention immédiate 2. Est-ce que ça va avoir un impact sur sa vie immédiate ou dans quelques

années? ( valeurs que je veux lui transmettre) 3. Est-ce que ce comportement peut avoir un impact sur mon groupe? ���� Si la réponse est non à ses trois questions, il vaut mieux laisser faire, laisser passer et ne pas intervenir. L’enfant doit avoir droit à l’erreur, car cela est bon pour son estime de soi.

�Permettre à l’enfant de faire des choix �Mettre le matériel à la hauteur des enfants pour qu’ils aient accès sans

faire la demande �Lui permettre de s’exprimer et de vivre ses émotions

����Besoin de plaisir

�Avoir des moments de pur plaisir chaque jour, rire et joie,

�laisser l’enfant lâcher son fou,

�rendre les moments de routines et de transition agréables �organiser des activités amusantes

����Besoin de sécurité (physique et psychologique)

�Avoir de la stabilité,

�Avoir des règles claires,

�Avoir une routine et la suivre jour après jour,

�Être constante dans nos interventions

�Avertir l’enfant d’un éventuel changement : « Dans 2 minutes, on va ranger » �rassurez l’enfant au besoin : « Je suis ici pour te protéger, il n’arrivera rien »

���� La clé du succès : s’assurer de répondre à tous ses besoins

Dans la planification de vos journées, vous pouvez donc porter une attention particulière pour vous assurer de répondre à chacun d’entre eux. Si la RSG fait tout cela, elle devrait avoir des enfants heureux et rayonnants. Par contre, certains enfants vivent des situations particulières à la maison. Donc, leurs comportements en service de garde peuvent varier. Si l’enfant démontre une agitation, un comportement dérangeant…, il est évident que l’un de ses besoins n’est pas comblé. Parfois, l’enfant peut manquer de mots pour s’exprimer, il veut s’opposer, s’affirmer. Il arrive que l’enfant ne sache pas reconnaître son émotion, il devient alors frustré, en colère et réagit par la violence ou des crises. Votre rôle, en tant que RSG demeure le bien-être de l’enfant. Vous n’avez aucun pouvoir de ce qui se passe à la maison. Vous pouvez demander la collaboration du parent et faire de votre mieux. Soyez patient, un comportement ne se change pas la même semaine.

Retrait de l'enfant ���� On doit avoir recours au retrait de l’enfant avec prudence. C'est-à-dire que le retrait ne doit pas être utilisé pour chaque situation, mais il arrive que ce soit la meilleure intervention pour mettre fin à un comportement. Il s'impose, avant tout, dans le cas de l'enfant qui est dangereux pour lui ou pour les autres ou qui risque de le faire. On pourrait utiliser ces méthodes ou l’enfant répète un comportement inacceptable et qu’il faut immédiatement arrêter le comportement. Il n'est recommandé que si l'enfant se comporte de façon agressive plus de deux fois de suite, après s'être fait expliquer par la RSG que c'est inacceptable. Rappelez-vous que le retrait n'est pas une punition. Il vise à donner à l'enfant le temps de se calmer et de réfléchir à ce qui s'est passé. Dans certains cas, le comportement agressif est une réaction provoquée par la colère, l'anxiété, l’insécurité ou tout autre malaise. C'est pourquoi il faut donner à l'enfant le temps de se calmer, à l'écart de la stimulation générée par le groupe. En même temps, la RSG peut se calmer à son tour et intervenir plus adéquatement. Aménager un coin retrait ( toujours, utiliser le même endroit), dans votre salle de jeu. Le coin pourrait être une chaise qui est toujours à la même place, un coin spécifique, etc. De plus, on doit éviter d'utiliser le parc ou la chambre comme coin d'isolement, car l'enfant pourrait percevoir de façon négative la période du repos, développer des troubles de sommeil, se sentir dénigré et abaisser son estime de soi. Cet endroit devra être un coin où vous pouvez voir l’enfant en tout temps. On suggère de retirer l’enfant une minute par tranche d’âge, exemple, 3 ans = 3 minutes. Si vous le retirez pour une plus longue période, le retrait n’aura pas plus d’effet pour l’enfant. Certaines émissions de télévision telles que Dr.Nadia, Super Nanny, présente le retrait comme étant une technique d'intervention systématique à utiliser avec les enfants. Il faut cependant savoir qu'il y a eu plusieurs autres techniques utilisées auprès de ces enfants avant d'avoir eu recours au retrait systématiquement.

La réparation du geste ou du comportement Lorsque l’enfant pose un geste inacceptable, il doit réparer son geste en posant une action qui demande une implication de temps et une action concrète de sa part. Ex : l’enfant qui dit des mots désagréables envers un autre enfant devra réparer son geste, par la suite, en nommant trois qualités à l’ami à qui il a causé du tort. Les excuses ne suffisent pas, ils ont peu d’impact. L’enfant peut lui-même choisir le geste de réparation qu’il va poser en lien avec son geste. Quand l’enfant est jeune, proposer lui une réparation et accompagner - les dans sa démarche. Après, vous pouvez féliciter l’enfant d’avoir bien réussi sa réparation. La réparation vise à compenser pour le geste posé, dédommage la victime, restaure l’estime de soi du fautif et rend l’enfant plus responsable, plus sensible. Elle apprend à l’enfant à faire attention aux autres, en geste et en parole. Encourager l’enfant à trouver sa solution : qu’est-ce que tu pourrais faire au lieu de…? Si l’enfant est trop jeune pour trouver des mots, car il a peu de vocabulaire, on peut lui demander de réparer par un geste aidant, un geste de réparation. Il doit faire un effort, pour obtenir un résultat. Il est important que l’adulte intervienne à chaque fois que l’enfant à ce comportement. L’enfant doit comprendre qu’il n’est pas obligé d’aimer, mais il est obligé de respecter.

Quoi faire si l’enfant refuse de réparer son geste? Prendre du temps et donner à l’enfant le temps de réparer son geste. Par exemple : prend le temps qu’il faut pour réparer ton geste, tu pourras revenir aux activités lorsque tu auras décidé de réparer ton geste. Être déterminée : être constant et exiger de l’enfant qu’il répare son geste. L’adulte qui exige que l’enfant répare son geste l’aide à se sentir bon et à devenir de plus en plus bon.

Renforcer l'enfant La plus importante des techniques à employer est celle du renforcement positif. Il faut l'employer souvent, mais au moment opportun. Le comportement positif est maintenu quand on fait savoir aux enfants qu'ils se conduisent convenablement. Il n'est pas toujours nécessaire de le leur dire verbalement. D'autres moyens, souvent subtils, comme un sourire, un geste affectueux, un regard ou une étreinte, sont tout aussi efficaces pour indiquer aux enfants que l'on approuve leur comportement. Il est extrêmement important d'indiquer à l'enfant ce qui est acceptable, et non seulement ce qui ne l'est pas. À tout comportement inacceptable s'oppose un comportement acceptable qu'il faut encourager par le renforcement positif. À l'enfant qui donne souvent des coups aux autres, il faut multiplier les éloges chaque fois qu'il se comporte adéquatement avec ses pairs; à celui qui parle sur un ton plaintif, il faut faire des compliments chaque fois qu'il s'exprime convenablement. Enfin, à l'enfant qui perturbe les activités du groupe, il faut dire des mots d'encouragement chaque fois qu'il participe positivement à ces activités.

Ignorance intentionnelle et attention sélective Ignorer volontairement le comportement non désiré et louanger celui qu'on juge approprié. En agissant ainsi, l'attention est orientée sur l'agir positif et incite l'enfant à le répéter. Cette technique est utile quand un enfant fait constamment quelque chose qui irrite les éducatrices ou perturbe le groupe, mais on ne doit pas l'utiliser dans le cas d'un enfant qui se fait mal, fait mal aux autres ou risque de le faire. Cette technique est spécialement efficace lorsque l'enfant cherche à attirer l'attention des adultes par son comportement. L'enfant qui regarde autour de lui pour voir si quelqu'un l'observe avant de se comporter de façon inacceptable cherche manifestement à attirer l'attention. Il faut s'abstenir de lever les sourcils, de soupirer ou de donner quelques signes de découragement, car l'enfant en conclut que son comportement réussit à énerver les adultes, ce qui rend la méthode d'autant plus inefficace.

Isolement volontaire Il arrive à certains enfants de se sentir étourdis par le bruit, les activités et l'atmosphère d'excitation qui règne dans la pièce. Ces enfants doivent avoir la possibilité de trouver refuge quelque part. C'est pourquoi il est important de prévoir dans le service de garde un endroit tranquille où l'enfant pourra se réfugier lorsqu'il en ressent le besoin.

La prévention Désamorcer les comportements inacceptables est une excellente technique. Pour pouvoir prévenir ces comportements, les adultes doivent soigneusement observer l'enfant et découvrir ce qui provoque en lui le comportement négatif. S'ils remarquent, par exemple que l'enfant soit facilement frustré quand il ne réussit pas telle ou telle activité et qu'il s'en prend à ses voisins, ils doivent surveiller les occasions où il risque d'éprouver des difficultés pendant l'activité en question. Il ne s'agit pas de résoudre tous les problèmes de l'enfant, mais de l'aider à acquérir une certaine habilité et à trouver lui-même la solution à ses problèmes. � La prévention est spécialement efficace dans le cas des très jeunes enfants, moins aptes à s'exprimer que leurs aînés.

La réorientation La réorientation est une autre technique efficace dans le cas des très jeunes enfants, surtout ceux qui ont deux ans. Cette technique consiste à orienter l'attention de l'enfant vers une autre activité ou bien à lui donner un autre jouet. À deux ans, les enfants ne sont pas en mesure de s'adapter à tout moment aux exigences du service de garde et ne savent pas encore partager. Il incombe à la RSG de les aider à acquérir progressivement ces aptitudes.

La discussion La discussion est une technique efficace dans le cas des enfants un peu plus âgés. Il arrive souvent aux enfants de quatre ou cinq ans d'être tout à fait disposés à résoudre leurs problèmes comportementaux avec l'aide de la RSG. L'enfant qui a un comportement inacceptable n'est pas content de lui-même. S'il veut sérieusement changer de comportement, vous pouvez en discuter avec lui et devenir son partenaire. Il importe d'avoir cette discussion en tête-à-tête dans un endroit tranquille. Si l'enfant fait des efforts pour changer, il convient d'être disponible pour l'aider jusqu'à ce qu'il ait réussi à avoir un comportement positif.

Période spéciale Une technique très efficace dans le cas de l'enfant qui cherche trop à retenir l'attention de la RSG consiste à lui réserver une période spéciale durant la journée. S'il vous semble que le comportement inacceptable n'est que l'expression d'un besoin d'attention, il convient peut-être de réserver à l'enfant quelques minutes en tête-à-tête chaque jour ou tous les deux jours. Ce tête-à-tête pourrait par exemple avoir lieu au début ou à la fin de la journée, avant ou après la sieste. Vous pouvez demander à l'enfant ce qu'il aurait envie de faire durant la période spéciale et vous inspirez de cette suggestion. Ces quelques minutes que l'on consacre à l'enfant peuvent avoir un effet étonnant en réduisant considérablement son comportement négatif.

Créativité dans la solution de problèmes Une des meilleures façons d'apprendre aux enfants à résoudre les conflits d'ordre social consiste à leur enseigner à être créatifs dans la résolution des problèmes. Il s'agit d'inciter l'enfant à identifier le problème, à envisager les différentes solutions possibles, à évaluer ces solutions, à choisir la meilleure et à trouver les moyens de la mettre en pratique.

Aider l’enfant à identifications ses sentiments : ����émotions positives

Il est facile de croire que l’expression d’émotions positives est un élément qui n’est que positif et que les enfants n’ont pas besoin de directives pour ce faire. Cependant, on peut aider l’enfant à apprendre à manifester ces sentiments d’une manière agréable. Il est facile d’aider l’enfant à prendre conscience de ce qui les rend heureux et du fait qu’ils peuvent être responsables des sentiments positifs qu’ils ressentent.

• Donner un nom aux émotions. Nommer et décrire les sentiments des enfants leur permet de savoir que vous comprenez leurs expériences. Exemple, « Wow! Tu sembles vraiment très heureux, car tu sautes dans tous les sens! »

• Fournir des moyens d’expression

Les enfants peuvent chercher à s’exprimer de différentes manières; physique ou verbales. - Utiliser des imagiers représentant différentes émotions et les afficher dans votre service de garde, à la vue de l’enfant. - Amener l’enfant à associer le bon sentiment au bon visage. - Amener l’enfant à reconnaître le sentiment qu’il éprouve, dépendamment des situations vécues.

- Amener l’enfant à exprimer, avec son visage, un sentiment. Jouer au mime.

Les enfants peuvent ainsi apprendre à

mieux se connaître et à établir des liens

entre les différentes émotions et les

manières de les exprimer.

• Montrer à l’enfant comment se sentir fier de lui-même Nommez et encouragez les comportements positifs et les réussites de l’enfant par des mots ou des actions. Encourager l’enfant à se féliciter lui-même lorsqu’il est fier lui permet de s’apercevoir qu’il n’est pas nécessaire que les autres le complimentent pour qu’il se sente bien. Il peut se dire : « Wow! J’ai fait un beau travail! » et se sentir fier de lui.

• Encourager l’enfant à partager ses émotions Parler des émotions des autres permet à l’enfant de comprendre que chaque personne a une manière unique de vivre et d’exprimer des

sentiments différents. Cela l’encourage également à écouter et à respecter les autres.

����émotions négatives Les jeunes enfants n’ont souvent pas un vocabulaire suffisamment développé pour communiquer leur colère, leur tristesse ou leur frustration. Ils utilisent plutôt des actions pour exprimer leurs sentiments. En grandissant, ils apprennent à parler de leurs sentiments, mais certains sujets peuvent être plus difficiles pour eux. ���� Tous les enfants connaissent des émotions négatives, et ce, particulièrement lorsqu’ils essaient de se faire valoir dans leurs interactions avec les autres. Les éducatrices doivent reconnaître les émotions de l’enfant, l’aider à en découvrir les causes et lui apprendre à les exprimer d’une manière adéquate.

• Permettre à l’enfant d’expérimenter ses sentiments

L’enfant à besoin d’un certain temps afin de reconnaître les sensations corporelles, les pensées et les impulsions associées aux émotions. Il est correct de manifester des émotions négatives, mais certaines limites doivent être respectées afin que personne ne soit blessé.

• Accepter au lieu de juger LE JEUNE ENFANT NE SAIT SOUVENT PAS COMMENT EXPRIMER SES ÉMOTIONS. Il est important de donner un nom à ses sentiments, mais il est tout aussi important de ne pas étiqueter l’enfant. Assurez-vous qu’il sait qu’il est aimé, peu importe les sentiments qu’il manifeste.

• Être un modèle Garder un ton de voix normal, se pencher pour être à la hauteur de l’enfant et établir un contact visuel sont des éléments qui aident l’enfant à se sentir compris et respecté. Décrivez son comportement et essayez de confirmer ses émotions : « tu donnes des coups de pied. Es-tu fâché? » et les raisons qui le motivent. En décrivant ses émotions avec des mots et en identifiant les choses nécessaires pour qu’il puisse exprimer ce dont il a besoin pour combler ses désirs, vous apprenez à l’enfant comment verbaliser ce qu’il ressent à l’intérieur de lui-même.

• Promouvoir la pensée avant l’action Guider un enfant parmi les différentes étapes du processus de résolution de problèmes qui l’obligent à prendre des décisions l’aide à composer avec ce qui sembler être des émotions écrasantes.

• Fournir des options Lorsque l’enfant manifeste ses émotions de manières inappropriées, le fait de lui offrir des choix peut lui permettre de mieux gérer la situation.

���� Les éducateurs utilisent fréquemment des images pour enseigner les différentes émotions aux enfants. Il est toutefois souvent plus significatif de mettre les émotions en évidence dans un contexte des interactions sociales. Au fur et à mesure que l’enfant développe ses aptitudes langagières, les éducateurs peuvent avoir des conversations plus approfondies avec lui au sujet des causes et des conséquences des émotions ressenties par les enfants dans des situations particulières.

• Répétitions : Quand l’adulte répète, il récompense l’enfant, car l’enfant

se dit pourquoi écouter la première fois si cela va être répété. • Pour que l’enfant écoute nos demandes, il faut que celles-ci soient

brèves, concrètes et positives. S’approcher de l’enfant, le regarder, le toucher.

• Formuler des demandes claires.

• Sois gentil : l’adulte doit plutôt préciser à l’enfant ce qu’il attend de lui de façon précise.

Demander

• Dire à l’enfant ce que vous attendez de lui : vous démontrez alors à l’enfant que vous savez qu’il est capable de le faire. Cela augmente son estime de soi.

• L’estime de soi.

• Ignorer certains comportements • Être sensible, se mettre à sa place • Parler de son désir • Parler de son besoin • Parler de votre besoin • Reconnaître ses sentiments et les vôtres • Dire à l’enfant : « Je m’attend à … » au lieu de « Je veux que …. »

Il n’écoute pas

À éviter

Prévenir

Les techniques d'intervention utilisés pour modifier positivement le comportement des enfants sont d'une importance capitale. C'est en observant soigneusement les enfants que l'on arrive à découvrir ce qui provoque certains comportements inacceptables. Les applications de ces techniques se fondent sur ce que l'on sait en général sur les enfants et leurs comportements. Cependant, il vous appartient de juger si l'une ou l'autre de ces techniques convient à tel ou tel enfant et à la solution de son problème. Bien que nous puissions toujours appliquer certains principes d'ordre général, il reste que chaque enfant, chaque RSG, chaque individu sont uniques. Nathalie et Monica Agentes de soutien pédagogique