L'officiel Maroc

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Spécial Mariage

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LA RECETTE ORIGINELLE Un mélange de cendres et d’huile d’olive, tout simplement. L’AVIS DE LA PRO “L’huile d’olive est connue pour son action nourrissante et hydratante, surtout sur cheveux secs. Pour les cendres, je ne vois pas vraiment le bénéfi ce, si ce n’est pour intensifi er la noirceur.” LA VERSION 2013 Le bon plan : le shampoing à l’huile d’olive et citron Ultra Doux de Garnier (58 DH). Version luxe : la gamme à l’huile d’olive, avocat et citron de Kiehl’s à shopper online (à partir de 365 DH env.)www.kiehls.fr

Déesse grecque de la germination, de l’amour, des plaisirs et de la beauté, Aphrodite - aka Vénus chez les Romain - était louée pour sa peau laiteuse, ses yeux étincelants, ses formes parfaites et surtout ses cheveux comparables à “une rivière d’or” qu’elle entretenait, selon la mythologie, grâce à deux ingrédients naturels.

le shampoing d’APHRODITE

La souveraine d’Égypte prenait quotidiennement un bain de lait d’ânesse. La légende dit qu’il fallait près de 700 animaux pour fournir la quantité de lait nécessaire à ses ablutions.

LA RECETTE ORIGINELLE Du lait d’ânesse, pur et frais. L’AVIS DE LA PRO “Avec le lait humain, le lait d’ânesse est l’un des plus riches en lipides et en lactose. Sa forte concentration en vitamines, minéraux, acides gras essentiels et aminés (indispensables à la construction cellulaire) en fait un puissant hydratant.” LA VERSION 2013 Même si la production de lait d’ânesse demeure assez rare, plusieurs producteurs européens ont néanmoins développé des lignes de produits cosmétiques bios ou naturels (savons, crème, lait, etc.). En région parisienne, le hammam Les Cent Ciels propose d’ailleurs un bain bouillonnant au lait d’ânesse, huile d’argan et huiles essentielles (à partir de 1 330 DH env.).www.lazaneattitude.be. www.lait-d-anesse.com. www.hammam-lescentciels.com.

À lire, 100 000 ans de Beauté, Édition Gallimard, 1 950 DH sur livremoi.ma.

le bain hydratant deCLÉOPÂTRE

BEAUTÉ1 0 3

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CAFTAN EN VELOURS DE SOIE PORTÉ SUR UN BROCHÉ DE SOIE, LES DEUX TRAVAILLÉS MAÂLEM AU SKALLI ET ENTIÈREMENT BRODÉS DE PERLES ET DE CRISTAUX SUR LA POITRINE, LE DOS, LES MANCHES ET L’OUVERTURE, LE TOUT FINI DE MRAMMA ET DE KITANE ; CEINTURE BRODÉE COORDONNÉE, LE TOUT YASMINA BENYAHYA POUR HOURIA CRÉATION. MTAKKA ANCIENNE EN OR ET ÉMERAUDES PORTÉE EN BIJOU DE TÊTE, COLLECTION PRIVÉE NAÏMA LYOUBI. PENDANTS D’OREILLE EN VERMEIL ET CRISTAUX DE COULEUR BADIA TAZI.

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EDDEKHLA

PHOTOGRAPHIE

Laurence LABORIE

STYLISME

Sofi a BENBRAHIM

Timide, elle s’apprête à devenir le centre de toutes les attentions. En HOMMAGE aux

TRADITIONS ancestrales, elle se fait déesse des ANNÉES 40, pour se présenter

en verts majestueux à sa HENNA et se pare d’ORS flamboyants pour s’offrir à son promis au moment de la cérémonie de DRIB SDAK. Allure des reines d’antan

pour premier soir enchanté.

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CAFTAN EN BROCHÉ DE SOIE ENTIÈREMENT TRAVAILLÉ BRIDE AVEC BRODERIES DE PIERRES ET DE CRISTAUX SUR LA POITRINE ET FINI DE SFIFA ; CEINTURE BRODÉE COORDONNÉE RABÉA TELGHAZI SALMERON. MTAKKA ANCIENNE EN OR ET ÉMERAUDES PORTÉE EN BIJOU DE TÊTE, COLLECTION PRIVÉE NAÏMA LYOUBI. PENDANTS D’OREILLE EN VERMEIL ET CRISTAUX BADIA TAZI.

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CAFTAN EN BROCARD DE SOIE À MANCHES ÉTROITES ENTIÈREMENT REBRODÉ DE PERLES, DE SEQUINS ET FINI DE MRAMMA DE SKALLI OR ; CEINTURE EN VERMEIL APOSÉE SUR UNE CEINTURE BRODÉE EN SKALLI ZINEB LYOUBI IDRISSI ET NAÏMA BENNOUNA. MTAKKA ET KHAYT AR-RIH ANCIENS EN OR ET ÉMERAUDES, COLLECTION PRIVÉE NAÏMA LYOUBI. CHARBILE BRODÉ EN SKALLI SAM ET KHALKHALE EN SKALLI ACHETÉS DANS LA MÉDINA DE FÈS.

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PHOT

OS D

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ENHÉRITAGE

LE

PAR Éléonore BÉNITPHOTOGRAPHIE Don ZAIM

ca nftaParce qu’il n’y a pas de mariage réussi sans

CAFTAN, nous avons rencontré NAÏMA BENOUNNA et ZINEB LYOUBI IDRISSI,

couturières de mère en fille. Autour de l’incontournable tenue traditionnelle,

les CRÉATRICES nous ont parlé mariage, famille et TRANSMISSION.

NAÏMA, ZINEB ET LEUR PETITE-FILLE ET NIÈCE LINA.

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PHOTOS ET BIJOUX ANCIENS DE FAMILLE.

ZINEB DANS LE CAFTAN MANTEAU EN VELOURS DE SOIE BRODÉ TARZ NTÂA DE SON ARRIÈRE-GRAND-MÈRE DE ZINEB ET QU’ELLE PORTAIT LORS DE SON MARIAGE.

LA MÈRE ET LA FILLE PEAUFINANT LES DERNIERS DÉTAILS D’UN CAFTAN.

NAÏMA BENNOUNA ARBORANT UNE DE SES CRÉATIONS.

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Naïma, c’est la mère. Ultra-créative et débordante d’énergie, cette épouse, mère et grand-mère comblée a eu plusieurs vies.

Créatrice de linge de maison, artiste-peintre, elle est depuis 15 ans à la tête de sa propre maison de couture à Casablanca. Zineb, c’est la fi lle. Après un détour par une école de gestion à Paris, elle décide de tout plaquer pour prendre des cours de stylisme-modé-lisme au collège LaSalle avant de marcher dans les pas de sa mère et rejoindre l’atelier familial en 2005. À raison de quatre collec-tions personnelles par an et quelques-unes réalisées à quatre mains, elles imaginent des dizaines de caft ans, gandouras, capes pour leur élégante clientèle. Fusionnelles et com-plémentaires, elles travaillent dans l’osmose, se concertent pour tout et font parfois même clientèle commune. Vous avez dit fusion-nelles ? Aujourd’hui, si chacune cultive un style bien personnel – silhouettes aériennes pour Naïma ; esprit plus romantique pour Zineb – toutes deux ont une vision très sem-blable de leur métier, du mariage, de l’amour et de la transmission. Entretien croisé.

Que signifi e le mariage pour vous ? Naïma Bennouna : “C’est l’une des fêtes les plus heureuses qui soient. Le point d’orgue à l’amour qui unit deux personnes, le début d’une nouvelle vie aussi.”Zineb Lyoubi Idrissi  : “C’est une union sacrée, un pacte qui repose sur la confi ance en l’être aimé. Se marier, c’est avant tout savoir que l’on peut compter sur l’autre en cas de problème.”

Comment avez-vous vécu le vôtre ? N. B. : “Je me suis mariée dans les années 70, j’avais 17 ans et je me souviens du jour où mon mari m’a vu pour la première fois, je portais mon uniforme de lycéenne. Lorsque nous avons décidé de nous marier, nous avons suivi le protocole à la lettre  : présentation à la famille, demande offi -cielle, fi ançailles où nous avons signé l’acte puis cérémonie de la henna et du mariage un an plus tard. À l’époque et malgré mon jeune âge, je n’avais peur de rien, je me sen-tais prête à entamer cette nouvelle vie de femme. Quelques semaines plus tard, j’étais enceinte de mon premier enfant…”Z. L. I. : “J’ai rencontré mon mari au cours d’un dîner, des amis voulaient lui présen-ter une autre personne et c’est fi nalement sur moi qu’il a jeté son dévolu (rires). Nous nous sommes mariés un an plus tard, en

respectant évidemment les coutumes, mais avec une touche plus moderne : ses parents sont venus demander ma main sans trop d’artifi ces puis, quelques mois après, nous avons signé l’acte et célébré notre union dans la foulée. Le jour de ma henna, je portais une tenue de mon arrière-grand-mère, Lalla Zineb, un caft an en brocard rouge et or. Pour moi, c’était une façon de souligner ma fi liation et de rendre hommage aux femmes de ma famille.”

Zineb, quand avez-vous su que vous alliez également vous consacrer à la couture ?

“Au départ, je n’avais pas une idée précise de ce que je vou-lais faire dans la vie, alors je suis partie étudier la gestion à Paris, sans grande conviction. J’ai fi ni par me lasser rapi-dement et j’ai décidé de me réorienter vers une voie plus

créative, sans savoir que j’opterais pour la couture. Puis au fi l des mois, l’idée s’est imposée à moi et j’ai naturellement rejoint l’atelier de ma mère en 2005.”

Comment avez-vous réagi Naïma ? “J’étais très heureuse, même si au départ, nous étions souvent en confl it…Z. L. I.  : “C’est vrai, il fallait que je fasse exactement l’inverse de ce que ma mère me disait. Comme beaucoup de jeunes fi lles, j’imaginais que je savais tout et que j’étais capable de voler de mes propres ailes. Heureusement, avec le temps, on gagne en maturité et aujourd’hui, nos rapports sont complètement apaisés. Nous sommes vrai-ment sur la même longueur d’onde.”

Depuis vos débuts en couture, avez-vous remarqué une évolution du vestiaire de la mariée ?

N. B. : “Alors qu’il y a encore une dizaine d’années, il était impensable de faire l’im-passe sur les trois tenues conventionnelles, aujourd’hui les jeunes femmes optent sou-vent pour une seule. Parfois deux. Il n’y a plus de règle en la matière…”Z. L. I.  : “C’est vrai, la tendance se porte de plus en plus sur le choix d’une tenue unique. Du coup, cela donne naissance à des pièces vraiment exceptionnelles…”

Naïma, comment qualifi eriez-vous votre style ?

“Je suis une instinctive. Pour moi qui ai longtemps fait de la peinture, j’envisage la création d’un caft an comme je le ferais à partir d’une toile. Tout commence par le tissu, dès que je le vois, j’ai déjà une idée très précise de ce que je vais en faire. Je suis très sensible aux couleurs aussi. Il m’arrive d’entamer la réalisation d’un caft an puis de m’arrêter brusquement, pour mieux y reve-nir quelques jours plus tard.”

Et vous Zineb ?“Paradoxalement ou pas, je dirais que j’ai une conception plus classique que ma mère. Elle, c’est l’ultra-créative, la pro des coupes originales, des détails décalés ou des mix de couleur audacieux. Je ne sais pas si cela vient du fait que j’ai étudié le sty-lisme-modélisme à l’école et non en auto-didacte comme elle, mais je suis beaucoup plus structurée dans ma façon de travailler donc dans mes pièces.”N. B. : “C’est vrai ! Parfois, c’est elle qui me freine (rires).”

“Il y a dix ans, il était impensable de faire l’impasse

sur les trois tenues conventionnelles. Aujourd’hui, les jeunes femmes optent souvent pour une seule.”

CAFTAN FIN XIXE DÉBUT XXE EN DENYAJAT (BROCARD DE SOIE FLEURI) FINI DE SFIFA ET D’AKADS RESTAURÉ PAR NAÏMA BENNOUNA.

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STYLE

Même au rayon MODE, l’excentricité n’est pas une fatalité. À l’heure de toutes les SURENCHÈRES vestimentaires, comment s’habiller lorsqu’on a juste envie de ne pas se faire remarquer ? Démonstration discrète.PAR Pat r ick C A BA S SE T

le nouveau coolDON’T LOOK AT ME  !

DÉFILÉ PAUL & JOE.

PHOT

O DR

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L.A. STYLELoin des Lady Gaga du paraître, ce sens de la mesure parle particulièrement aux Parisiennes. Mais c’est

en Californie plus qu’ailleurs qu’il renaît ces derniers temps. L’artère fétiche des adeptes de cette élégance naturelle se situe à Los Angeles, entre Santa Monica et Venice Beach. Sur Abbot Kinney Boulevard, on appelle ça le “laid back cool” : une version relaxe et rafraîchissante du streetwear. Loin d’être un renoncement, ce style se travaille comme tous les autres. Et avec davantage de discernement sans doute. Ainsi, dans les petites boutiques de ce boulevard trendy on fait réaliser ses jeans sur mesure chez Th e Stronghold. On les mélange avec des che-mises à carreaux vintage Pendleton chinées chez Surfi ng Cowboys et des imprimés wes-tern de All Th ings Fabulous. Les T-shirts, sweats et shorts néo-seventies se trouvent chez Aviator Nation. Et on mixe le tout à des pièces vintage couture européennes qui s’arrachent ici chez Satine ou Mona Moore. L’ensemble est saupoudré des bijoux iné-dits de la boutique Made in Earth venus

des quatre coins du monde. La réponse à la question “Pourquoi Hedi Slimane

a-t-il décidé de rester à Los Angeles” est ici. Car enfi n, si c’était juste pour le soleil, ça se verrait…

ÇA, C’EST PARIS !Lorsqu’on n’a pas l’occasion d’aller tous les jours faire du shopping à L.A., l’élégante non-chalance parisienne sait depuis longtemps générer ses propres marques. Dans le sillage d’Agnès b. et d’A.P.C., Maison Kitsuné se consacre par exemple à cette mission sage. Aujourd’hui, dans le monde entier, la ligne Marc by Marc Jacobs, la collection Th eyskens’ Th eory, Rag & Bone ou les créations d’Isa-bel Marant symbolisent également ce goût rafraîchissant pour une décontraction recher-chée. Un style pratiqué avec originalité par Guillaume Henry chez Carven, mais aussi par Alexander Wang, Phillip Lim ou Carol Lim et Humberto Leon chez Kenzo. Pourtant, ici, les marques s’eff acent. Un simple short en jean et une chemise pastel bien repassée suffi sent à affi cher ce “no look” qui en est encore un.

C’est le style des jours où l’on n’a pas forcément envie d’avoir du

style. Entendez : le style de celles qui aiment se mettre en scène sans en faire des tonnes. Le “don’t look at me” des vraies pros de la mode qui savent que “trop c’est trop” et qu’un “petit rien” associé à un solide bon sens donne une élégance naturelle irrempla-çable. Adieu donc la décontraction grungy. Oubliez le sportswear baggy des courses du samedi. Renoncez au jeanswear punky trop violent. Mais n’hésitez plus à mettre ces trois infl uences au service d’une silhouette quoti-dienne confortable et désinvolte.

DREAM ON, FRESQUE DE RIPO POUR LE PROJET

“L.A. FREEWALLS”.

SAC MAJE, CHAUSSURES

CARVEN ET BOTTES JIMMY CHOO.

BLU

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JUST

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ALLI

ISAB

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ARAN

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MAISON KITSUNÉ

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DRIES VAN NOTEN

RACHEL BILSON

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DE HAUT EN BAS :

FRED AUX GALERIES LAFAYETTE

BRACELET “MOUVEMENTÉ” EN

OR GRIS.

BVLGARIBRACELET “SPIGA” DEUX TOURS EN OR

BLANC ET DIAMANTS.

DJULA CHEZ TAMENGO

JONC “CLOUS” EN OR BLANC ET DIAMANTS.

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BIJOUX 7 7

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CARTIERBRACELET “JUSTE UN CLOU” XL EN OR JAUNE.

REPOSSI PARISBOUCLE D’OREILLE “BERBÈRE” MULTIPIERCING EN OR JAUNE.

LOUIS VUITTON PARISBRACELET “LOCKIT” EN OR GRIS ET OR JAUNE (À GAUCHE) ET BRACELET GOURMETTE EN OR JAUNE.

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