L'OFFICIEL Maroc Juin

N° 24 - 30 DH

KHaNsa Batma eN Céline et Bijoux

Cartier.

le top 50 des nouveautés

KhansaBatma

TendanceLe Bon

mauvais goût

FolK, FlameNco

& PuNK la Beat

geNeratioN

mode

beautéObjecTif sOleil

bijOux Le styLe eLectro-diam’

Horlogerie

Rock the caftan

De haut en bas

et de gauche à droite :

Sandales tricolores en cuir verni

FENDI, 7 250 DH.

Collier en métal et perles MAWI

chez MUST HAVE, 9 500 DH.

Solaires en cuir TOM FORD chez

ALAIN AFFLELOU, 7 250 DH.

Minaudière en métal, cristaux

Swarovski, et perles

ALEXANDER McQUEEN

chez STUDIO 14, 18 910 DH.

Réalisation : Mounia ARRAKI.

Photographie : Assia OUALIKEN.

LUBIE

ÉLECTRIQUE

38 | L’OFFICIEL | JUIN 2012

OUVERTURE

De haut en bas et de gauche à droite :

Sandales en python et chaînette en

métal doré GUCCI, 14 600 DH.

Minaudière en métal doré et perles

BLUMARINE chez RIVE BLEUE,

12 800 DH.

Solaires 3.1 PHILLIP LIM

chez AXE OPTIC, 3 200 DH.

Collier trois rangs en métal doré

à fermoirs sertis de cristaux

Swarovski LANVIN chez

STUDIO 14, 14 900 DH.

LUBIE

sTUdIo42 | L’OFFICIEL | JUIN 2012

OUVERTURE


OUVERTURE

PHOT

OS A

SSIA

OUA

LIKE

N, D

R.

Gucci, 1 150 dH.

massimo dutti, 355 dH.

doLce & GaBanna cHeZ

rive BLeue, 5 680 dH.

poLo raLpH Lauren aux

GaLeries LaFayette,

650 dH.

Havaianas aux GaLeries

LaFayette, 240 dH.

roBerto cavaLLi cHeZ

ateLier de courceLLes,

680 dH.

petit Bateau, 525 dH.

Bonpoint aux GaLeries LaFayette, 990 dH.

armani aux GaLeries

LaFayette, 969 dH.

kenZo aux GaLeries

LaFayette, 550 dH.

BaBy dior aux GaLeries

LaFayette, 1 400 dH.

tartine & cHocoLat, 1 500 dH.

tartine & cHocoLat,

695 dH.

monnaLisa cHeZ Bonne Graine, 1 169 dH.

miss Grant cHeZ enZo et LoLita,

750 dH.

BLumarine BaBy cHeZ enZo et LoLita, 1 150 dH.

ray Ban cHeZ aLain

aFFeLeLou, 1 150 dH.

GauLtier Junior cHeZ

enZo et LoLita, 950 dH.

Mini et mimi, entre rayures, couleurs et imprimés liberty, toute la hype de l’été mise aux mesures de nos petites plagistes. Réalisation Alia AWAD.

TENDANCE

LITTLE mISS SUNSHINE


UN VERRE AVEC…

Le 12 mai dernier, l’actrice-chanteuse-réalisatrice-scénariste était la marraine de la soirée donnée en hommage à Dalida, à l’occasion du 25e anniversaire de sa disparition. À sa sortie de scène, l’artiste franco-américaine s’est confiée avec sincérité sur quelques-unes de ses passions : la musique, l’amour et le Maroc en tête. Par Éléonore BÉNIT. Photographie Assia OUALIKEN.

“Être une feMMe est une chance, iL faut en

Être À La hauteur.”

DOMBASLEA R I E L L E

Arielle, vous sortez de scène après avoir chanté Paroles, Paroles et Il venait d’avoir 18 ans. Quelle place Dalida occupe-t-elle dans votre imaginaire ?

“Dalida me touche particulièrement puisque je me souviens de cette cérémonie des césars en 1987 où nous partagions la scène pour remettre le Prix de la meilleure musique. J’étais toute débutante et elle l’était tout autant en tant qu’actrice. elle est morte à peine quelques heures après…”

Vous avez donc partagé sa dernière apparition publique. Comment vit-on avec cela ?

“c’est tout à fait émouvant de se rendre compte de la fragilité présente en chacun de nous. Là, côte à côte, devant cette foule qui l’acclamait, j’avais perçu l’incroyable vulnérabilité qui émanait de sa personne et c’est ce que j’avais aimé en elle.”

Une situation incroyablement émouvante…“Oui, d’autant que je ne savais pas toutes les douleurs sentimentales qu’elle avait endurées. et qui pouvait imaginer que peu de temps après elle allait mettre fin à ses jours. ce qui est émouvant aussi, c’est cette correspondance, cette communication invisible entre deux artistes. J’avais ressenti quelque chose de terriblement grave ! Je ne l’oublierai jamais.”

La chanson de Dalida que vous affectionnez le plus ?

“Il venait d’avoir 18 ans. Je dois dire que c’est ma favorite ! Mais j’aime aussi Laissez-moi danser, et puis J’attendrai. en fait, j’en aime beaucoup ! ”

Il venait d’avoir 18 ans, une chanson qui évoque en creux la déferlante “cougars” actuelle. Quel regard portez-vous sur cette tendance, vous sur qui le temps ne semble pas avoir de prise ?

“Depuis des siècles, des hommes parfois très âgés se

mettent avec de très jeunes filles. aujourd’hui, les femmes ont acquis la possibilité d’aimer qui elles veulent sans tabou et cela est merveilleux ! J’aime l’idée qu’une femme puisse s’afficher avec la personne qu’elle aime, quels que soient son âge ou son origine sociale.”

Dalida chantait surtout l’amour. Quelle amou-reuse êtes-vous ?

“Moi je n’aime que mon mari (sourire) ! J’ai mis l’amour au poste de commande, au sommet de ma vie, une chose plutôt rare pour une actrice.”

N’avez-vous jamais eu à sacrifier, votre carrière notamment, sur l’autel de l’amour ?

“Beaucoup ! Beaucoup ! J’ai beaucoup sacrifié mais j’en suis heureuse !”

Vous nourrissez également un amour puissant pour le Maroc…

“J’ai été élevée au Mexique et le Maroc en est très proche dans son rapport à l’autre. Les Marocains sont des gens d’une douceur, d’une sensibilité, d’une convivialité et d’une pudeur extraordinaires.”

Vous possédez une maison à Tanger et une autre à Marrakech. Quelle est la ville marocaine la plus chère à votre cœur ?

“J’ai beaucoup aimé essaouira parce que j’avais vu et tellement apprécié l’Othello d’Orson Welles. cette ville est d’un romantisme fou avec ses petites barques de pêcheurs. J’aime fès aussi, tellement forte et mystérieuse. asila, Marrakech et tous les petits villages en pisé alentour aussi.”

Votre maison de Tanger est nichée juste à côté du mythique Café Hafa, que vous évoque-t-il ?

“La liberté de tous ces jeunes Marocains qui viennent jouer aux cartes, boire un thé et rêver face à l’amour que porte la Méditerranée à l’atlantique et qui se rejoignent juste devant eux. À tanger, j’ai rencontré Paul Bowles, c’est une

ville éminemment inspirante.”Quel regard portez-vous sur le Marrakech “jet-set” que tant de personnes décrient ?

“c’est probablement une conséquence de la mondialisation. aux grandes enseignes, à l’artifice empreint de fausse gaieté et aux fêtes ostentatoires, je préfère la poésie des êtres et des lieux.”

Vous êtes une amie-égérie de Jean-Paul Gaultier. Quelle modeuse êtes-vous ?

“J’aime la mode et les créateurs encore plus. La mode est une chose éphémère mais que chaque femme porte en elle. elle s’invente, se lance et influence. elle est importante.”

Comment conciliez-vous l’extrême féminité, le glamour - parfois pris pour de la superficialité -, et le sérieux intellectuel ?

“nous, les acteurs, sommes des êtres de spectacle. notre image, c’est ce que les gens connaissent de nous, on ne peut donc pas y être indifférent. nos aînées, nos grandes sœurs ont obtenu le droit de vote, la possibilité d’avoir un compte en banque, de divorcer et de conduire des camions si bon leur semble… La liberté de la femme est désormais un acquis qu’il vaut veiller à préserver absolument.”

Pourtant, au Maroc, l’entière liberté de la femme est un combat de chaque instant…

“Voilà pourquoi il faut s’entraider. savoir qu’on est toutes différentes mais que l’on provient toutes également de cette même planète féminine extraordinaire. Être une femme est une chance, il faut en être à la hauteur.”

ARIELLE DOMBASLE DANS LES JARDINS DE L’hôtEL NAOuRA BARRIèRE DE MARRAkEch

COMPTOIR

De haut en bas :

ROBERTO COIN chez SAYALIINbracelet souple en or jaune à fermoir

serti de diamants, 65 000 DH.

kARA.S Manchette en or noir et diamants

à fermoir clouté en or jaune, et bracelet en céramique et or jaune serti de diamants, 124 500 DH et

43 000 DH.playlistJUIN 2012 | L’OFFICIEL | 79

MERVEILLES

LUBIES

disco

De haut en bas et de gauche à droite :

DIAMANTAIRE BY JIHANE LAHLOU

Bracelet tennis en or blanc serti de diamants, 48 000 DH.

SAYALIN JEwELRYBracelet tennis en or blanc serti de

diamants, 80 000 DH.

kALLISTABoucle d’oreille “Éventail” en

or blanc serti de diamants, 283 000 DH.


MERVEILLES

Reflet d’une époque festive et libre incarnée par le mythique Studio 54, le bijou “Clou” imaginé pour Cartier par Aldo Cipullo dans les années 1970, revient

en force au cœur d’une nouvelle collection baptisée Juste un clou. Une ligne de bagues et de bracelets bruts, en ors jaune, rose ou blanc, parfois rehaussés de

diamants, comme autant d’expressions d’une opinion rebelle, de rage de vivre et d’une personnalité affirmée.

juste un clou, juste nous

Photographie Vincent LIGNIERRéalisation Sofia BENBRAHIMStylisme Sarah NADJARTextes Mounia ARRAKIMaquillage et coiffure Marian FILALI

KHANSA BATMA

Malgré une notoriété déjà bien assise,

Khansa Batma, fille de feu Si Mohamed

Batma du groupe Lemchaheb, n’est pas la

diva que l’on s’attend à rencontrer.

Regard profond et gestuelle sensuelle,

Khansa est une chanteuse dont la voix

envoûte certes, mais qui séduit

davantage par sa fraîcheur et son

caractère pétillant tout en sachant aussi

se montrer surprenante. D’ailleurs, après

avoir exploré un registre où fusionnaient

Orient et Occident, la jeune femme

revient aujourd’hui sur le devant de la

scène avec un nouvel album aux

inspirations rock cette fois, dévoilant

ainsi une nouvelle facette de sa

personnalité et de son talent.

Khansa porte un top en maille et mousseline de soie

CÉLINE chez LE BOUDOIR.Bague de la collection

“Juste un clou”. 126 | L’OFFICIEL | JUIN 2012

juste un clou, juste nous

JUIN 2012 | L’OFFICIEL | 127

Baselworld est son nom officiel mais on entend souvent encore l’appellation old school de Foire de Bâle. La 40e édition du plus grand salon horloger du monde s’est déroulée au mois de mars dernier, dans la

paisible cité suisse. Un rendez-vous inratable pour tout ce que l’horlogerie compte de fabricants, de distributeurs mais aussi de négociants en pierres précieuses et diamants, de journalistes et de visiteurs du monde entier. Car contrairement au salon de Genève (le SIHH, Salon international de la haute horlogerie), réservé aux pros, qui s’est, lui, tenu au mois de janvier, Baselworld est ouvert au public. Mille-huit-cents-quinze exposants, venus de 41 pays, un hall entier pratiquement dévolu aux marques chinoises, 104 300 visiteurs, 9 % de journalistes de

plus que l’an dernier – donc des salles de presse effrayantes de monde – autant dire : un grand bain vertigineux pour le néophyte ! Mais c’est surtout, comme à Genève – dans une acception plus “familiale” – un concentré passionnant de ce que l’horlogerie peut imaginer de plus technique, savant, impressionnant, fou, séduisant, et… féminin. Car c’est un défi pour les marques d’horlogerie que de parvenir à créer des montres de femmes qui soient à la fois belles, dans l’air du temps mais authentiquement horlogères et non pas simplement décoratives. Beaucoup de montres sont ainsi équipées de calibres à remontage automatique aussi performants que ceux des hommes. Ce qui ne les empêche nullement de rivaliser d’allure et d’imagination. Voici les reines de Genève et de Bâle…

Précieuses précisions

Le printemps est la saison où les horlogers tiennent salon. À Bâle comme à Genève, les plus grandes

maisons ont présenté leurs nouveautés : inventives ou classiques, sobres ou excessives, sportives ou poétiques,

le millésime 2012 sonne l’heure de tous les possibles.Par Elvira Masson et Emily MinchElla. illustrations hélène rajcak.

horlogerie

88 | L’oFFiciEL | JUIN 2012

MErVEiLLEs

CartierBaignoireGrand modèle en or Gris pavé de diamants, mouvement mécanique à remontaGe manuel.

BouCheron Chez mystèreajourée Voluteen or blanc serti de diamants, volutes joaillières pavées de diamants avec cadran effet neiGe, bracelet en satin noir.

Girard-PerreGaux Chez Le ComPtoir maroCain d’horLoGerie1966 jewelleryboîtier en or blanc, lunette en or blanc serti de 72 diamants. cadran serti de diamants, mouvement mécanique à remontaGe automatique, bracelet en alliGator.

montBLanCPrincesse grace de Monaco Pétales de rosepièce unique en or blanc et diamants blancs, cadran en nacre.

Louis Vuitton ParistaMBour Bijou secret

boîtier en or blanc avec cornes serties de diamants, cadran en nacre avec “fleurs de monoGram”

serties de diamants, bracelet pavé de diamants, mouvement quartz, édition limitée. Pour MéMoire

En horlogerie comme en joaillerie, il existe plusieurs formes de diamants, c’est ce qu’on appelle la “taille”. Miniglossaire pour y voir plus clair…

Baguette : de forme rectangulaire, ses angles n’ont pas été tronqués.

Princesse : taille carrée à 76 facettes. On dit que c’est le diamant le plus éclatant.

Marquise : de forme ovale avec les bouts coniques, composé de 55 facettes. L’histoire raconte que Louis XIV fit tailler un diamant sur le modèle de la bouche de la Pompadour, d’où le nom.

Poire : inspirée de la taille rond brillant et de la marquise, sa forme en goutte d’eau comprend 56 facettes.

radiant : proche d’une taille princesse avec les coins en moins, il compte 52 facettes.

rond Brillant : taille en 57 facettes d’un diamant brut dont la forme a été arrondie. C’est la taille la plus courante.

JUIN 2012 | L’oFFiciEL | 89

MErVEiLLEsPh

oTos

Dr

Graff ParissuPerstarmodèle 38 mm en or blanc, boîtier serti de diamants taille brillant, bracelet serti de diamants tailles princesse et brillant, boucle sertie, édition limitée à 30 pièces.

harry Winston Chez mystèrePreMier ladiesmodèle 36 mm en or blanc, lunette sertie de diamants taille brillant, cadran en nacre, mouvement automatique, bracelet en or blanc serti de diamants taille brillant.

noces de diaMants

huBLot Chez mystèreBig Bang

en or blanc, boîtier et cadran sertis de diamants baGuette, couronne sertie de

diamants baGuette et d’un diamant taille rose, bracelet en or blanc serti

de diamants baGuette et de 6 diamants taille émeraude.

BreGuet Chez mystèrecrazy Flowerboîtier mobile serti de 193 diamants baGuette, cadran pavé de 272 diamants inversés, bracelet serti de 130 diamants baGuette, mouvement automatique, 38 heures de réserve de marche.

ROUGE VINYLE

LUBIE

Le maquillage des lèvres fait sa révolution. Exit baumes, lipsticks et autres raisins, chez Yves Saint Laurent, on préfère désormais

parler de vernis à lèvres. Couvrant comme un rouge, brillant comme un gloss, le nouveau Rouge Pur

Couture de la maison parisienne joue la fusion pour concentrer

deux gestes en un. Côté matière, l’invention multiplie les belles

innovations grâce à une formule à base d’huiles et de polymères ultra-

résistants utilisés habituellement pour enrober les bonbons. Texture

fondante, effet glossy et tenue extra-longue, le résultat est là. Du mauve pigmenté au rouge

vintage en passant par le corail aquatique, le rose vinyle, via le fuchsia et le pourpre, la palette

des couleurs met l’eau à la bouche. Quant au flacon noir et doré,

si rectangulaire qu’on le confondrait avec un vernis, il offre de a de la hype à revendre… et finit

forcément de nous convaincre. Rouge Pur Couture Vernis à Lèvres,

Yves Saint Laurent, 324 DH.

Par Éléonore BÉNIT. Réalisation Sarah NaDjaR.

Photographie assia OUaLIKEN.

BOUDOIR


Chapeau-turban. Tuniques uniques. Quand il fait bleu, le vestiaire change. Il devient souple, il taille fluide. Sur les toits de la ville du détroit, il ressuscite l’allure et

l’esprit de Talitha Getty. Lire Paul Bowles et brunir…

beat generation

Photographie Camilla Armbrust Stylisme Alexandra ElbimCoiffure et maquillage Gilles DEGivry Mannequin Gwen loos


Combinaison pantalon en jersey de

soie imprimé LEONARD PARIS.

Caftan frangé en soie GUCCI.

Ceinture en coton et viscose

MASSCOB.

Collier “serpent” en métal doré

POGGI .

Bracelet jonc en or et bois NOOR.

Bracelet jonc en laiton doré

AIME PARIS.

Porté sur la main, bijou de pied en

métal, perles et strass, collection

Paris-Bombay CHANEL PARIS.


Page de gauche:

Caftan en velours de soie fini de

kitane, doublé et entièrement brodé

de rubans de métal et sarouel en

lamé de soie fini de kitane

Houda Serbouti.

Ceinture en cuir naturel et chaînes

Céline chez le boudoir.

Collier chaînes en métal et corail

lanvin chez Studio 14.

bracelet “Chaînes” en bois, cuir et

métal Fendi.

bracelets en bois lisse personnel.

Pendants d’oreille en or jaune serti

de diamants et de pierres fines

bvlgari.

Mansouria en mousseline de soie

imprimée camouflage brodée de

pierres et incrustée de cristaux,

finie de sfifa et de akads

Frédérique birkeMeyer.

Pantalon large en satin de soie

CHloé chez le boudoir.

Ceinture en veau verni à boucle

pierre Fendi.

Châle en cachemire guCCi.

bracelet en dentelle, satin, cristaux

et cabochon rond géant dior.

bague tigre en métal martelé

incrusté de pierres

Mawi chez MuSt Have.

ras-de-cou “dame Panthère” en or

gris serti de diamants et d’onyx

Cartier.


L'OFFICIEL Maroc Juin

Documents

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