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Sous couvert de réaliser le principe de la primauté de la réintégration sur la rente, inscrit dans la loi depuis près de 50 ans, la 5 e révi- sion de l’assurance invalidité ne con- tient en fait que des mesures vexatoires, basées sur la mé- fiance vis-à-vis des personnes attein- tes dans leur santé. Les procédures qui y sont notamment prévues pour une détection et une intervention précoces sont plus envisagées sous l’angle de la contrainte que de la col- laboration avec la personne assurée, au mépris de la protection des don- nées. Bien sûr, personne ne conteste le fait qu’il vaut mieux intervenir le plus tôt possible afin de limiter au maximum les conséquences néga- tives d’un arrêt de travail prolongé mais, pour qu’une telle intervention soit couronnée de succès, il faut au moins deux conditions : que la per- sonne concernée soit associée le socialistes . ch ps suisse JOURNAL DES MEMBRES ET SYMPATHISANTS DU PS SUISSE JAB 3001 BERNE 27. 05. 07 CHANGEMENTS D’ADRESSE À : PS SUISSE, CASE POSTALE, 3001 BERNE plus étroitement possible à sa propre prise en charge et que des emplois soient disponibles sur le marché du travail. Or, sur ce point-là également, la 5 e révision de l’AI est largement in- suffisante. Sans incitation ou obliga- tion des employeurs, comment vou- lez-vous que les personnes dont la santé est fragile trouvent un poste de travail ! La concurrence et la recher- che de rentabilité maximum ont jus- tement fait disparaître la plupart de ces emplois, principalement depuis la crise économique des années 90, et on voudrait qu’ils réapparaissent, comme par magie, simplement pour faire écho aux belles déclarations des politicien-ne-s de droite ! Sous prétexte d’assainir les finan- ces de l’AI, la 5 e révision prévoit de réaliser 500 millions d’économies, ce qui ne représente même pas le tiers du déficit annuel de cette assurance ! Or, non seulement la majorité a laissé délibérément se creuser un déficit qui lui permet de faire pression sur les personnes invalides, non seule- Une grande supercherie ! ment elle n’a encore accepté aucun projet de financement complémen- taire pourtant absolument nécessai- re, mais toutes ces économies sont réalisées sur le dos des personnes les plus fragiles de notre société : les cou- ples âgés dont l’un-e des conjoint-e-s s’occupe de l’autre qui est invalide, les invalides qui ont plusieurs en- fants, les personnes qui ont besoin de mesures médicales de réadapta- tion, celles qui doivent recourir à des moyens auxiliaires, celles qui devien- nent invalides avant l’âge de 45 ans ou qui n’ont pas pu cotiser pendant 3 ans ! Cela fait beaucoup de monde ! Les associations de défense des personnes handicapées ne s’y sont pas trompées qui toutes appellent à refuser, le 17 juin, aux côtés du parti socialiste et de l’ensemble de la gau- che, une révision choquante et dan- gereuse pour la cohésion sociale qui est la vraie richesse de notre pays. Liliane Maury Pasquier, conseillère nationale, Genève Tout le monde est convaincu de la nécessité de développer sans retard l’infrastructure du rail. Les 5 milliards prévus par le Conseil fédéral pour le projet ZEB ne suffisent pas. Pas éton- nant dans ces conditions que les can- tons multiplient les pressions. Dans un nouveau papier de position, le PS avance une solution novatrice en proposant de financer l’amélioration de l’infrastructure ferroviaire par le biais d’une partie des recettes de la taxe CO 2 sur les carburants. PAGE 4 Consultez-le pour tout savoir des divers rendez-vous importants fixés aux socialistes ces prochaines semai- nes que ce soit au niveau national ou dans les cantons romands. PAGE 11 AGENDA ZEB-CO 2 La désignation des candidat-e-s pour le scrutin du 21 octobre se poursuit dans les partis cantonaux. Après Liliane Maury Pasquier aux Etats, le PS genevois a désigné début mai 5 papables socialistes pour le Conseil national. Elles et ils sont 18 dans le canton de Vaud et c’est à Géraldine Savary que le PS vaudois a confié la tâche de succéder à Michel Béguelin à la Chambre des cantons PAGE 7 ET 8 FÉDÉRALES PHOTO: EX-PRESS LE 17 JUIN, LE PS DIT À LA 5 e RÉVISION DE L’AI NON

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Sous couvert de réaliser le principe de la primauté de la réintégration sur la rente, inscrit dans la loi depuis près

de 50 ans, la 5e révi-sion de l’assurance invalidité ne con-tient en fait que des mesures vexatoires, basées sur la mé-fiance vis-à-vis des personnes attein-

tes dans leur santé. Les procédures qui y sont notamment prévues pour une détection et une intervention précoces sont plus envisagées sous l’angle de la contrainte que de la col-laboration avec la personne assurée, au mépris de la protection des don-nées. Bien sûr, personne ne conteste le fait qu’il vaut mieux intervenir le plus tôt possible afin de limiter au maximum les conséquences néga-tives d’un arrêt de travail prolongé mais, pour qu’une telle intervention soit couronnée de succès, il faut au moins deux conditions : que la per-sonne concernée soit associée le

socialistes.chpssuisseJOURNAL DES MEMBRES ET SYMPATHISANTS DU PS SUISSE JAB 3001 BERNE 27.05.07CHANGEMENTS D’ADRESSE À : PS SUISSE, CASE POSTALE, 3001 BERNE

plus étroitement possible à sa propre prise en charge et que des emplois soient disponibles sur le marché du travail. Or, sur ce point-là également, la 5e révision de l’AI est largement in-suffisante. Sans incitation ou obliga-tion des employeurs, comment vou-lez-vous que les personnes dont la santé est fragile trouvent un poste de travail ! La concurrence et la recher-che de rentabilité maximum ont jus-tement fait disparaître la plupart de ces emplois, principalement depuis la crise économique des années 90, et on voudrait qu’ils réapparaissent, comme par magie, simplement pour faire écho aux belles déclarations des politicien-ne-s de droite !

Sous prétexte d’assainir les finan-ces de l’AI, la 5e révision prévoit de réaliser 500 millions d’économies, ce qui ne représente même pas le tiers du déficit annuel de cette assurance ! Or, non seulement la majorité a laissé délibérément se creuser un déficit qui lui permet de faire pression sur les personnes invalides, non seule-

Une grande supercherie !ment elle n’a encore accepté aucun projet de financement complémen-taire pourtant absolument nécessai-re, mais toutes ces économies sont réalisées sur le dos des per sonnes les plus fragiles de notre société : les cou-ples âgés dont l’un-e des conjoint-e-s s’occupe de l’autre qui est invalide, les invalides qui ont plusieurs en-fants, les personnes qui ont besoin de mesures médicales de réadapta-tion, celles qui doivent recourir à des moyens auxiliaires, celles qui devien-nent invalides avant l’âge de 45 ans ou qui n’ont pas pu cotiser pendant 3 ans ! Cela fait beaucoup de monde !

Les associations de défense des personnes handicapées ne s’y sont pas trompées qui toutes appellent à refuser, le 17 juin, aux côtés du parti socialiste et de l’ensemble de la gau-che, une révision choquante et dan-gereuse pour la cohésion sociale qui est la vraie richesse de notre pays.

Liliane Maury Pasquier, conseillère nationale, Genève

Tout le monde est convaincu de la nécessité de développer sans retard l’infrastructure du rail. Les 5 milliards prévus par le Conseil fédéral pour le projet ZEB ne suffisent pas. Pas éton-nant dans ces conditions que les can-tons multiplient les pressions. Dans un nouveau papier de position, le PS avance une solution novatrice en proposant de financer l’amélioration de l’infrastructure ferroviaire par le biais d’une partie des recettes de la taxe CO2 sur les carburants.

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Consultez-le pour tout savoir des divers rendez-vous importants fixés aux socialistes ces prochaines semai-nes que ce soit au niveau national ou dans les cantons romands.

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A G E N D A

Z E B - C O 2

La désignation des candidat-e-s pour le scrutin du 21 octobre se poursuit dans les partis cantonaux. Après Lilia ne Maury Pasquier aux Etats, le PS genevois a désigné début mai 5 papables socialistes pour le Conseil national. Elles et ils sont 18 dans le canton de Vaud et c’est à Géraldine Savary que le PS vaudois a confié la tâche de succéder à Michel Béguelin à la Chambre des cantons

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F É D É R A L E S

PHOTO: EX-PRESS

LE 17 JUIN, LE PS DIT

À LA 5e RÉVISION DE L’AINON

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Quelques turbulences, mais pas de véritable trou d’air dans la campagne socialiste en vue des élections

fédérales. Certes, la lourde défaite du PS lors du renouvellement du législatif zurichois a secoué les es-

prits et considérablement fait monter les taux d’adrénaline, mais l’équipage a fermement gardé le con-

trôle des commandes. L’alerte aura cependant été incontestablement salutaire à six mois du scrutin en

apportant la preuve par l’exemple que sans engagement, sans priorités claires et sans

proximité avec ses électrices et électeurs, un parti peut bien disposer des meilleures

vases théoriques et politiques, son discours tombe à plat. Ainsi que l’ont relevé le

Comité directeur et la Conférence de coordination des partis cantonaux, les débuts

de la campagne du PS ont souffert de déficits au niveau de la communication et de

la mobilisation. Nous devons répéter et mieux faire savoir que nous voulons 50 000

place de crèches supplémentaires, une revalorisation des bourses d’étude et des pla-

ces d’apprentissage pour toutes et tous. Nous ne voulons pas d’une élévation de l’âge de la retraite, de

nouvelle centrale nucléaire ni d’armes d’ordonnances dans les placards familiaux. Nous sommes con-

vaincus que la Suisse doit adhérer à l’Union européenne et qu’elle doit considérablement augmenter

le budget de l’aide publique au développement. Nous devons également être moins timides quant à

l’exploitation de nos succès, en matière de transports publics, de promotion des énergies renouvela-

bles ou encore de défense des acquis sociaux ainsi que l’a rappelé Pierre-Yves Maillard en soulignant

que si les rentières et rentiers AVS disposaient cette année de cent francs supplémentaires dans leur

porte-monnaie, c’est au PS qu’ils le devaient. Enfin et contrairement à ce que semble penser certains

camarades, plutôt que dans les colonnes de la presse quotidienne et magazine, c’est dans la rue qu’il

faut descendre pour aller à la rencontre de la population et la convaincre de tout l’intérêt qu’il y a à nous

faire confiance. Notamment en matière de justice fiscale en l’exhortant à signer notre initiative pour des

impôts équitables et le référendum contre la réforme de l’imposition des entreprises. C’est un des tests

principaux de notre capacité à mobiliser et si nous voulons le passer sans encombre, le moins que l’on

puisse dire c’est qu’il y a urgence.

Jean-Yves Gentil, rédacteur responsable

SESSION D’ÉTÉ 5Naturalisations par les urnes, loi sur les langues, crédits pour la forma-tion, baisse du taux de conversion dans le 2e pilier : plusieurs nouveaux dossiers controversés attendent le Parlement en juin. L’initiative popu-laire de l’UDC « pour des naturalisa-tions démocratiques » promet ainsi des débats passionnés au Conseil national lors de la session d’été qui s’ouvre le 4 juin. A une très courte majorité, la commission recom-mande de soutenir ce texte, jugé inapplicable par la gauche, plutôt que la révision de loi concoctée par le Conseil des Etats pour éviter les refus arbitraires.

CHANGER D’ÈRE 6Alain Berset et Christian Levrat ont publié un livre qui plaide pour un nouveau contrat gouvernemental à la mi-mai. Entrés au Parlement fé-déral juste avant l’élection de Chris-toph Blocher au Conseil fédéral, ils ont vécu de l’intérieur quatre années de blocage politique dû à la droiti-sation excessive du gouvernement. « Une législature de perdue », cons-tatent-ils.

DOUCE FRANCE 9C’est fait. Nicolas Sarkozy est de-venu Président de la République française. C’est l’arrivée d’une droite décomplexée au pouvoir. C’est l’ar-rivée d’un homme qui n’a pas hésité à marcher sur les plates-bandes de l’extrême-droite. Et c’est surtout une défaite pour les socialistes français qui n’ont pas réussi à reprendre le pouvoir à la droite, après 12 ans de présidence de Jacques Chirac.

SOMMAIRE

EDITEUR PS Suisse et Verein SP-Info Spitalgasse 34, 3001 BerneTél. 031 329 69 69, Fax 031 329 69 [email protected]

RÉDACTION Jean-Yves Gentil

PRODUCTION Atelier Kurt Bläuer, Berne IMPRIMERIERotaz AG, CP 36, 8201 Schaffhouse

TIRAGE20 000 exemplaires

PUBLICITÉ Kretz AG, General Wille-Strasse 1478706 Feldmeilen, Tél. 044 925 50 60,Fax 044 925 50 77

PARUTION6 numéros par année

3 05.07 éditorial

I M P R E S S U M

Resserrer les rangs !Pierre-Yves Maillard, Micheline Calmy-Rey et Hans-Jürg Fehr en conciliabule lors de la Conférence de coordination extraordi-naire du 4 mai PHOTO : EDOUARD RIEBEN

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D’une pierre deux coupsImpôts équitablesA ce jour, quelque 50 000 signatu-res en faveur de l’initiative socialiste visant à mettre un terme aux abus de la concurrence fiscale ont été re-cueillies. Le premier mai (ici à Neu-châtel) a fourni une bonne occasion

de récolter des paraphes, mais ont est encore bien loin du compte. A ce rythme de sénateur, le risque de ne pas être en mesure de parvenir à la déposer avant les élections fédé-rales est bien réel. Il s’agit donc de s’activer et sérieusement. Toutes les sections, membres, militant-e-s et élu-e-s du parti sont appelés à fournir un effort supplémentaire. En y associant, bien sûr, la récolte de signatures en faveur du référendum contre la réforme de l’imposition des entreprises dont le délai échoit le 12 juillet. Les prochaines jour-nées nationales d’action auront lieu le 2 juin ainsi que du 22 au 24 juin.

Tout le monde est convaincu de la nécessité de développer sans retard l’infrastructure du rail. Les 5 milliards prévus par le Conseil fédéral pour le projet ZEB ne suffisent pas. Pas éton-nant dans ces conditions que les cantons multiplient les pres-sions. Dans un nouveau papier de position, le PS avance une solution novatrice en proposant de financer l’amélioration de l’infrastructure ferroviaire par le biais d’une partie des recettes de la taxe CO2 sur les carburants

Roger Nordmann

La taxe CO2 déploiera ainsi un double effet : réduire les émissions de CO2 du trafic, et rendre le rail plus attrayant,

ce qui contribue à son tour à diminuer les émissions. D’im-portants projets comme la 3e voie entre Lausanne et Genève ou le renfor-cement de la ligne

du pied du Jura pourront être entre-pris très vite. Ces aménagement sont indispensables pour le développe-ment des régions concernées et pour absorber la hausse de la mobilité tout en protégeant le climat et l’environ-nement.

Le trafic est à l’origine de plus de 40% des émissions de CO2. Pour les carburants, la loi sur le CO2 prescrit une baisse de 8 % des émissions en 2010 par rapport à 1990. Ce but ne sera pas atteint. Au lieu de diminuer, les émissions dues au trafic ont aug-menté de 94 % entre 1990 et 2005, et aucun renversement de tendance ne se dessine. Dans ces conditions,

il faut introduire une taxe CO2 sur les carburants, comme le prévoit la loi. Lier cette taxe avec la politique des transports est tout à fait possible ; c’est une question de volonté politique.

Développer fortement et rapide-ment l’infrastructure ferroviaire est indispensable pour atteindre les ob-jectifs climatiques, mais aussi pour l’évolution économique future de régions entières. Avec les 5 milliards prévus, le projet ZEB du Conseil fé-déral est largement insuffisant. En attribuant une partie des recettes de la future taxe CO2 sur les carburants aux projets du rail, le PS Suisse fait d’une pierre deux coups : la taxe de 16 centimes par litre d’essence rap-porte sur dix quelque 4 milliards, ce qui permet de financer l’essentiel des projets promis lors de la votation sur Rail 2000, comme par exemple la double voie Zurich-Lucerne avec le tunnel du Zimmerberg II, l’aména-gement du deuxième tube du Löts-chberg, la 3e voie Lausanne-Genève et d’importantes améliorations sur la ligne du pied du Jura.

L’idée est de verser 40 % des re-cettes pour le rail et de rétrocéder les 60 % restants directement à la po-pulation et aux entreprises. Un pro-jet tout à fait social: une famille de quatre personnes parcourant 12 000 kilomètres par an avec une voiture de consommation moyenne, gagne près de 50 francs, la rétrocession de 48 francs de taxe CO2 à chaque membre de la famille faisant plus que com-penser la hausse du prix de l’essence. En revanche, la facture s’alourdit un peu pour les ménages d’une ou deux personnes roulant beaucoup avec des voitures gourmandes en carbu-rant.

Cette idée peut être réalisée en modifiant un seul article de la loi sur le CO2. Lors de ses travaux sur la taxe CO2, la commission du National a confirmé qu’une affectation partielle de la taxe est conforme à la consti-tution pour autant qu’elle favorise effectivement la réduction des émis-sions, ce qui est incontestablement le cas avec une taxe de 16 centimes.

Le lien entre les dossiers du CO2 et des transports est un lien de cau-salité: notre organisation actuelle des transports provoque trop de pollution, et en particulier de gaz à effet de serre. Il faut des investisse-ments importants dans le rail pour assainir la situation et permettre des transports moins polluants. Nous estimons donc qu’il est logique que les transports polluants financent les investissements dans des modes de transports qui le sont moins. L’en-jeu, c’est de réduire la dépendance de notre économie et notre société envers le pétrole et de maîtriser les causes du réchauffement climatique. Cette approche globale permet donc de renforcer à la fois la protection du climat et d’investir dans les trans-ports publics. La combinaison des deux mesures amène des synergies évidentes. D’un côté, les nouvelles capacités des transports publics se-ront davantage utilisées si l’on rend économiquement moins attrayante la consommation de carburant. In-versement, les mesures visant à dé-courager la mobilité individuelle seront plus suivies d’effet si les gens disposent d’une alternative valable sous la forme de transports publics performants et efficaces.

Roger Nordmann, conseiller national, Lausanne

transports 405.07

Pour en finir avec les cohues entre Lausanne et Genève PHOTO : EX-PRESS

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5 05.07

Non à l’arbitraireNaturalisations par les urnes, loi sur les langues, crédits pour la formation, baisse du taux de conversion dans le 2e pilier : plu-sieurs nouveaux dossiers con-troversés attendent le Parlement en juin. L’initiative populaire de l’UDC « pour des naturalisations démocratiques » promet ainsi des débats passionnés au Con-seil national lors de la session d’été qui s’ouvre le 4 juin. A une très courte majorité, la commis-sion recommande de soutenir ce texte, jugé inapplicable par la gauche, plutôt que la révision de loi concoctée par le Conseil des Etats pour éviter les refus arbi-traires. Explications

Jean-Paul Ros

Le projet du sénateur Pfisterer vise à octroyer la compétence de la procé-dure aux cantons, comme c’est le cas

maintenant. Et mê-me si nous socialis-tes préférerions une procédure fixée par la Confédération, rejeter le projet n’y changerait rien. Le texte autorise aussi

la naturalisation par vote populaire, comme c’est le cas actuellement. Le Tribunal fédéral l’a d’ailleurs encore confirmé récemment : une telle pro-cédure est admissible si l’on motive préalablement la demande de rejet et si l’on respecte la sphère privée indi-viduelle. Nous préférerions que dis-paraisse une pareille stupidité. Mais rejeter le projet n’amènerait rien puisque l’on retomberait dans ce qui prévaut maintenant. Pour mettre fin à la possibilité de naturalisation par les urnes il faudrait faire triompher une initiative populaire. Ce temps-là viendra, mais il est trop tôt. Il nous faut pour l’instant faire un pas en avant plus modeste sur le terrain de l’acquisition de la nationalité suisse.

En cas de votation populaire, la sphère privée sera protégée. Ici aussi, on ancre dans la loi une décision ba-sée sur la jurisprudence. C’est une bonne chose. Mais surtout, et c’est là l’élément décisif du dossier, on va instituer une instance cantonale qui pourra être saisie en cas de rejet de la demande de naturalisation. De quoi faire efficacement avancer la cause des personnes étrangères en droit de se faire naturaliser. On va enfin intro-duire ce fameux droit de recours que craignent tant les populistes et autres partisans de la naturalisation à la tête du client. Cette nouveauté suscitera

quelques wagons de recours sur des décisions iniques qui seront cassées par la juridiction cantonale ; avec en sus frais et dépens à charge de la commune ! La nationalité suisse ne sera pas bradée, comme l’affirment certains, elle sera accordée sous con-ditions et pour de justes motifs, éga-lement dans les quelques communes et cantons où les pratiques discri-minatoires ne sont pas compatibles avec la représentation que nous nous faisons de l’Etat de droit. Les condi-tions d’octroi ne changeront pas. En revanche, lorsqu’un organe commu-nal quelconque mettra en avant un motif fallacieux du type « musulman donc non intégrable en terre chré-tienne » il perdra devant le juge de son propre canton. Son juge naturel !

A ce projet progressiste sans être audacieux, l’UDC répond en ten-tant d’ériger l’arbitraire en norme constitutionnelle. Pour qui s’inscrit dans l’hypothèse de l’Etat de droit, toute demande susceptible de créer des droits et/ou des obligations doit avoir comme réponse une décision au sens administratif du terme. Une décision est ainsi tenue de respecter des principes juridiques directement déduits de plusieurs droits fonda-mentaux inscrits dans notre Consti-tution fédérale. Parmi ceux-ci, il y a notamment l’interdiction de l’arbi-traire, la proportionnalité, le droit à une procédure équitable et l’égalité de traitement. Il va de soi que la mise en œuvre de droits suppose un con-trôle judiciaire ; même restreint aux

seules violations procédurales. Or, L’UDC remet en cause cette appro-che en voulant conférer le pouvoir décisionnel à la plus petite autorité institutionnelle du fédéralisme et en interdisant tout recours contre une réponse négative. Elle veut ainsi que le processus de naturalisation de-vienne un acte strictement politique. On espère, dans ce parti qui pratique depuis longtemps la propagande an-ti-étrangers associée à l’exaltation du sentiment nationaliste, que la force populaire l’emportera sur le droit, sur la raison et sur l’équilibre entre les différents pouvoirs.

Pour faire avancer notre cause, il faut penser aux intérêts conjoints de notre société républicaine et des personnes migrantes. Même si nous souhaiterions plus en la matière, les deux ont à gagner du soutien de la gauche au projet Pfisterer. La société d’abord, parce que cette révision va littéralement couper l’herbe sous les pieds à l’initiative de cette droite extrême en mal d’attaque à l’égard d’une société juste et solidaire. Les personnes migrantes ensuite car si cette révision entre en vigueur elle cimentera la jurisprudence du TF et surtout fera reculer de manière signi-ficative l’iniquité qui prévaut encore ça et là. C’est en offrant au peuple suisse la possibilité de faire un petit pas en avant en matière de natura-lisation des migrantes et migrants que l’on mettra enfin un solide bâton dans les roues du concept de création de castes soutenu par l’UDC.

Jean-Paul Ros, secrétaire politique du PS

CONSEIL NATIONAL■ Loi sur les armes■ Promotion du quadrilinguisme et enseignement de la première langue

étrangère à l´école.■ Politique agricole 2011. ■ Levée de l´interdiction des courses de Formule 1. ■ Programme d´armement 2007■ Nouvelle péréquation financière (répartition des frais de l´AI et financement

des soins à domicile et en EMS).

CONSEIL DES ETATS■ Nouvelle baisse du taux de conversion de la LPP. ■ Crédits destinés à la formation et la recherche pour les années 2008–2011.■ Munitions militaires à domicile. ■ Surveillance des marchés financiers■ Initiative populaire contre le bruit des avions de combat dans les zones

touristiques■ Politique agricole 2011.

session

L E S A U T R E S D O S S I E R S À S U I V R E D E P R È S

Dans les cantonsL’initiative de l’UDC sera traitée par les Chambres fédérales alors que deux can-tons romands voteront prochainement sur l’éligibilité des étrangers. Dans le Jura, il s’agit d’étendre ce principe aux fonctions communales. Pour être auto-risé à siéger au sein de l’exécutif ou à briguer un poste de maire, un étranger devra avoir séjourné dix ans en Suisse, dont un dans le Jura. Cette révision de la loi sur les droits politiques est combat-tue par un comité référendaire initié par l´UDC. Même cas de figure à Neuchâtel où l’UDC combat férocement tant l’ini-tiative « Pas de démocratie au rabais » qui demande l’éligibilité des étrangers aux plans cantonal et communal que le projet de loi du gouvernement neuchâ-telois qui se limite à l’éligibilité commu-nale. Verdicts le 17 juin.

PHOTO : EX-PRESS

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bonnes feuilles 605.07

Changements au Groupe PSTrois député-e-s socialistes prê-teront serment et siègeront pour la première fois en juin au Conseil

national. Fille de l’ex-conseiller na-tional socialiste Werner Carobbio, de 1975 à 1999, Marina Carob-bio Guscetti, cheffe sortante du

Groupe socialiste au Grand Conseil tessinois remplace Franco Cavalli qui a passé 12 ans à la Chambre du peuple. Pour sa part, Pierre Salvi y aura siégé 5 ans avant de céder le

témoin à Josiane Aubert, prési-dente des so-cialistes vaudois et députée de la vallée de Joux au Grand conseil. Pour le canton

de Schwytz, Andy Tschümperlin succède à la regrettée Josy Gyr qui nous a quitté mi-avril des suites d’un cancer du pancréas. A noter que ces changements ont une in-fluence notable sur la répartition de sexes au sein du groupe socialiste des Chambres fédérales. Pour la première fois de son histoire, celui-ci compte en effet plus de femmes (31), que d’hommes (30). Qui dou-tait encore que le PS soit LE parti des femmes ?

Droit de vote à 16 ans Le PS Suisse salue la décision de la Landsgemeinde de Glaris qui a approuvé l’octroi du droit de vote

cantonal aux jeu-nes dès 16 ans. Une première historique ! Il juge que l’abaisse-ment de l’âge de participation aux scrutins est un

excellent moyen de promouvoir la participation des jeunes à la vie po-litique. C’est la seule manière d’es-sayer de garantir que la démocra-tie reste vivante à long terme. Il se félicite aussi de constater que les gouvernements des cantons des Grisons et de Berne (ce dernier en réponse à une motion de notre camarade Nadine Masshardt) s’y déclarent également favorables. En conséquence, le PS Suisse estime que le temps est venu pour mener une nouvelle offensive dans ce do-maine et il a fait parvenir plusieurs interventions-type aux partis canto-naux en leur suggérant d’intervenir en ce sens dans leurs législatifs respectifs.

Rompre avec la vieille politiquelisations facilitées; discours de Rafz où Christoph Blocher dévoile son opposition à Schengen ; gabegie to-tale dans la communication sur le projet de privatisation de Swisscom ; critiques de Christoph Blocher sur la norme antiraciste… Ce ne sont là que quelques exemples qu’Alain Berset et Christian Levrat décrivent et analy-sent pour illustrer la chienlit qui s’est emparé du Conseil fédéral. Non sans agrémenter l’analyse d’anecdotes souvent inédites qu’ils ont vécues durant la législature.

seule seconde que le Conseil fédéral, dans sa composition actuelle, en soit capable. Pas plus qu’ils n’estiment crédibles soit un retour au consensus d’antan, soit une rupture du système de composition proportionnelle du Gouvernement que le monde politi-que fédéral déciderait en toute cons-cience.

Aussi Berset et Levrat esquissent-ils dans un second temps les contours d’une nouvelle politique, susceptible d’être menée par un gouvernement de coalition réunissant la gauche et le PDC. Plutôt que de faire un tour d’horizon superficiel de l’ensemble des dossiers politiques, ils se focali-sent sur deux domaines fondamen-taux, deux domaines qui structurent l’ensemble du débat politique : les questions économiques et sociales. Et ils proposent des réformes novatri-ces, parfois taboues, pour l’avenir de la Suisse. Retour à une politique con-joncturelle active, meilleur contrôle politique de la politique monétaire de la BNS, sécurisation des parcours professionnels, retraite flexible, prise en charge plus offensive et rapide des chômeurs, politique de formation professionnelle initiale et continue plus ambitieuse, renforcement des partenaires sociaux : voilà quelques mesures que la Suisse doit selon eux appliquer.

Ces propositions, Berset et Levrat les soumettent donc à la réflexion de leurs alliés les plus fréquents sous la Coupole : les Verts bien sûr, mais également le PDC. Dont le président Darbellay a pour l’heure préféré dé-gager en touche plutôt que d’en dé-battre sérieusement…

* Changer d’ère. Pour un nouveau contrat gouvernemental. Editions Favre. En librairie depuis le 15 mai. Commande possible par mail à : [email protected]

« Depuis quatre ans, la Suisse politique est bloquée. Sous la Coupole ornée des écussons des cantons suisses ne résonnent plus que les bisbilles gouverne-mentales et les affrontements d’un Parlement plus polarisé que jamais. Dans ce brouhaha de cours d’école, l’oreille aiguisée perçoit les soupirs d’outre-tombe de gros dossiers politiques remi-sés au placard. Politique con-joncturelle, politique monétaire, politique du marché du travail, politique sociale : autant de do-maines fondamentaux qui ne font plus l’objet, depuis quatre ans, d’une attention sérieuse de l’Exécutif et du Législatif fédé-ral. »

Jean-Yves Gent i l

Tel est le constat que posent les cama-rades fribourgeois Alain Berset, con-seiller aux Etats, et Christian Levrat,

conseiller natio-nal, dans leur livre Changer d’ère. Pour un nouveau contrat gouvernemental*. Ce blocage dure de-puis le 10 décembre 2003, jour où l’As-semblée fédérale, radicaux en tête, a commis l’erreur d’élire au Conseil fédéral Christoph Blocher, « l’inapte au compromis par excellence ».

Avec une telle personnalité en son sein, pas étonnant dès lors que les règles de bon fonctionnement du Conseil fédéral, comme la collégia-lité, volent en éclats. Affaire du franc symbolique à Suisse Tourisme; refus de faire campagne pour les natura-

Armes à feuLe lancement d’une initiative populaire « pour une protection face à la violence des armes à feu « a été décidé le 25 mai dernier. A l’unanimité, le comité d’initia-tive a considéré que la situation actuelle présentait beaucoup trop de risques, en particulier pour les femmes. L’objectif est donc de réduire considérablement l’accès aux armes. Comme les Cham-bres fédérales ont cédé, ce printemps, aux lobbies et refusé de durcir la loi sur les armes, l’initiative est le dernier moyen de remédier à un problème de société qui ne cesse de s’amplifier. Le

texte prévoit notamment la suppression de la détention d’armes de service à domicile et l’introduction d’un registre national des armes. Plus de 50 organi-sations y ont apporté leur soutien et se sont engagées soit financièrement, soit en vue de la récolte de signatures ou de la campagne en vue de la votation. Pour autant que l’Assemblée des délégué-e-s d’Olten, le 30 juin, en décide, le PS se chargera du secrétariat et s’engagera à récolter 30 000 signatures. La récolte devrait vraisemblablement débuter après les élections fédérales.

Le Gouvernement gère le quo-tidien, mais la Suisse, elle, ne peut attendre. « Car si l’on peut se con-tenter de gérer par temps calme, la succession rapide de tempêtes à la-quelle nous soumet le monde globa-lisé d’aujourd’hui impose de choisir, de décider, d’agir. » Alain Berset et Christian Levrat ne croient pas une

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Maria Roth-Bernasconi, infirmière et juriste : « je suis bien déterminée à ce que notre parti sorte gagnant

de ces élections primordiales pour le bien-être de la population suis-se ».

Jean-Charles Rielle, médecin : « mes centres d’intérêts, mon expérience de médecin de santé publique et

mes réseaux ge-nevois et bernois me dirigent na-turellement vers les dossiers liés à la santé, au so-cial, à l’handicap, au sport, à l’in-

tergénérationnel et à l’intégration. Je mettrai mes compétences, ma force de travail et ma détermination au service du Parti pour une cam-pagne dynamique ».

Mariane Grobet-Wellner, économis-te : « j’apporterai mes compétences et mon expérience en matière de fi-

nances publiques et de fiscalité ».

Carlo Sommaruga, avocat : « je souhaite poursuivre avec enthou-siasme mon activité politique au niveau fédéral notamment dans les

domaines qui me sont chers, tels que le droit du bail, la politique étrangère, l’aide au développe-ment, la défense des minorités et

des droits de l’homme ainsi que la protection des données et du droit des brevets ».

Monique Cahannes, sociologue et traductrice : « Les thèmes qui me tiennent particulièrement à cœur

sont la défense du service public, l’égalité hommes-femmes ainsi que l’égalité des chan-ces, la justice so-ciale, la solidarité, y compris au ni-

veau international, l’aménagement du territoire et le respect de l’envi-ronnement ».

7 05.07

Les Socialistes genevois-e-s ont fait leur choix !Six candidat-e-s vont défendre nos couleurs et les sièges du Parti socialiste genevois sous la coupole fédérale. Quatre femmes et deux hommes ont été désigné-e-s par les militant-e-s. Chacun-e s’est engagé-e- à mener la campagne avec force et conviction pour représenter Genève dans trois sièges au moins au Conseil National, et un siège au Conseil des Etat. Ils et elles défendront ainsi les valeurs de la justice sociale, la solidarité, l’égalité, la protection des plus fragiles, l’emploi ou encore le climat.

Laurence Fehlmann-Rie l le etAnne Emery-Torrac inta

Après avoir désigné Liliane Maury-Pasquier en mars pour le Conseil des

Etats, près d’une centaine de Socialis-tes genevois-e-s se sont réuni-e-s en Assemblée générale, le 10 mai pour choisir les femmes et les hommes de la liste socialiste pour les élections au Conseil national. Le principe de la parité a été plébiscité par les mem-bres du parti.. Ainsi, trois des candi-dat-e-s choisi-e-s sont des femmes, et deux hommes viennent compléter cette équipe dynamique et forte.

Maria, Carlo, nos deux candidat-e-s sortant-e-s, ainsi que Jean-Char-les, Mariane et Monique, rejoignent Liliane dans la campagne! Ouverte, dynamique, compétente, notre équi-pe est formée de personnalités fortes, rassemblées autour des idées socia-listes. Cette campagne sera ainsi l’oc-casion pour chacun-e de mettre au service de la communauté ses com-pétences et son engagement. Chacun

d’elles et d’eux mesure l’importance de ce rendez-vous politique.

Le projet des Socialistesgenevois-e-s : solidaire et responsable !Le Parti socialiste genevois est le pre-mier parti de gauche à Genève : une position qui implique d’importantes responsabilités. Les Genevoises et les Genevois attendent beaucoup des Socialistes. Lors des élections muni-cipales de ce printemps, nos conci-toyen-ne-s ont envoyé un message fort : celui de la confiance renouvelée d’une part, et l’envie d’avoir une po-litique de gauche, d’autre part. Une politique de gauche, qui préservera les acquis sociaux, protégera les per-sonnes les plus fragiles, luttera contre toutes les formes de discrimination au nom d’un principe de l’égalité pour toutes et tous. Une politique de gauche qui sera tournée vers l’avenir, innovante, créatrice. Responsable et solidaire en deux mots comme en cent.

Le programme défendu par nos candidat-e-s sera centré sur un projet de Suisse ouverte, sociale et écologi-que. Le principe de la Justice sociale, qui constitue le cœur de notre iden-tité socialiste doit être incarné par des personnes dynamiques, fortes et engagées, porteuses de propositions concrètes et d’actions responsables. C’est pourquoi, nos candidat-e-s iront sur le terrain de la démocratie directe, à la rencontre du peuple, et s’attacheront à renforcer la politique de proximité, pour être au plus près des besoins et des espérances de la population.

Nos candidat-e-s entendent aussi bien montrer que les idées socialis-tes ne sont pas d’arrière-garde et qu’elles sont au contraire porteu-ses d’idées tournées vers l’avenir et le progrès social. Notre idée est de proposer un projet concret, animé par les valeurs de justice sociale, de solidarité, de responsabilité, de res-pect de l’environnement et d’ouver-ture sur le dialogue interculturel. Nous sommes fier-e-s d’être socia-listes et nous allons défendre nos va-leurs jusqu’au bout. Pour Genève et pour la Suisse !

Laurence Fehlmann-Rielle, présidente du Parti socialiste genevoiseAnne Emery-Torracinta, députée, président du groupe de pilotage pour les élections fédérales.

fédérales

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fédérales 805.07

Le PS vaudois parti pour surfer sur la vague des cantonalesLes élections cantonales vaudoi-ses à peine terminées, il est déjà temps de nous lancer dans la préparation des élections fédé-rales. Première étape : le Congrès de désignation des candidat-e-s à Ste-Croix le 28 avril dernier. Avant d’élire nos candidat-e-s, ce congrès avait aussi pour but de remercier et féliciter nos trois élu-e-s fédéraux Michel Bégue-lin, Marlyse Dormond et Pierre Salvi qui ont décidé de ne pas se représenter. En outre, ce dernier a depuis lors déjà démissionné pour être remplacé pour la fin de législature par Josiane Aubert, présidente du PSV. Le renou-vellement de la délégation du PSV à Berne sera ainsi assuré en octobre prochain, un contexte d’autant plus motivant pour nos candidat-e-s.

Arnaud Bouverat

L’enjeu principal pour le PSV est de conserver le siège de gauche au Conseil des Etats. Après le résultat des élections cantonales qui a redes-siné un canton mi-gauche, mi-droite, nous avons toute la légitimité pour revendiquer ce siège mais la gauche n’est pour l’instant pas encore en mesure de conquérir le second. Les militant-e-s socialistes ont par accla-mation désigné l’actuelle conseillère nationale Géraldine Savary comme

candidate aux Etats. Elle figurera sur une liste socialiste, une stratégie victorieuse, puisque c’est en suivant cette voie que Michel Béguelin a pu effectuer deux législatures dans la Chambre Haute. Géraldine Savary se-ra vraisemblablement la seule femme candidate aux Etats et s’est déjà illus-trées dans de nombreux combats po-litiques : l’initiative OGM, l’ini tiative COSA, la caisse unique, l’harmonisa-tion des allocations familiales et plus récemment contre le maintien des armes d’ordonnance à domicile.

Le deuxième objectif est de recon-quérir le 5ème siège du Conseil natio-nal, perdu de peu en 2003. Ce siège sera très disputé, mais a toutes les chances de rester à gauche. En mars dernier, le PSV avait décidé de ne présenter qu’une seule liste au Con-seil national, paritaire et zébrée, esti-mant que cette méthode garantissait la parité sans troubler les électrices et électeurs avec deux listes. Notre dernier Congrès n’avait donc pour mission que de désigner des candi-dat-e-s de toutes les régions, condi-tion sine qua non à une campagne à même de couvrir tout le territoire. La liste au Conseil national sera emme-née par nos deux député-e-s aguerris que sont Géraldine Savary et Roger Nordmann. Elle est renforcée par 16 autres candidat-e-s bien implantés dans leur région et aux profils com-plémentaires : député-e-s, munici-

paux, anciens candidat-e-s au Grand Conseil, président-e-s de section.

A coup sûr, la campagne sera l’occasion pour le PSV de mettre en avant les nombreux thèmes sur les-quels nos deux conseillers nationaux sortants ont été actifs. La question du développement des transports publics, et en particulier la construc-tion de la troisième voie CFF entre Lausanne et Genève, sera une ques-tion centrale. Probablement, encore plus importante en raison du soucis légitime que se fait la population à propos de l’environnement. Si tous les partis nous ont emboîté le pas sur ce dossier, force est de constater que l’élan et la force de proposition vient de la gauche. Les questions d’accès aux soins et d’accès à la formation prendront sans doute également une bonne place, faisant écho tant à l’en-gagement de Géraldine Savary qu’à la campagne victorieuse menée par Anne-Catherine Lyon et Pierre-Yves Maillard lors de l’élection au Conseil d’Etat. En sus, le PSV pourra s’inspirer de son riche programme de législa-ture cantonal, encore tout frais, pour décliner ses projets au niveau fédéral et plus seulement cantonal.

Des cantonales aux fédérales, il n’y a qu’un pas. Le PSV est détermi-né à garder l’élan qui a été le sien ce printemps !

Arnaud Bouverat, secrétaire général du PSV

JuraJean-Claude Rennwald pourra briguer un 4e mandat au Conseil na-tional. Le Parti socialiste jurassien a

accepté à l’una-nimité de déroger à ses statuts afin de permettre au syndicaliste de se présenter aux élections fédé-rales d’octobre.

Le maire de Fontenais, Pierre-Alain Fridez est pressenti pour l’accom-pagner sur la liste du PSJ pour la Chambre du peuple. L’ancien minis-tre de la santé Claude Hêche est quant à lui candidat à la candida-ture pour le Conseil des Etats afin de succéder à Pierre-Alain Gentil. Le PSJ qui compte un élu dans chacune des deux Chambres dési-gnera ses candidats aux élections fédérales lors de son congrès du 15 juin.

La JS en campagneLa Jeunesse socialiste suisse est dans la course aux élections fédé-rales. Elle a lancé sa campagne le 15 mai dernier. Elément phare : la lutte contre les difficultés rencon-trées par la jeunesse suisse - vio-

Jeunesse socialistesuisse

lence, chômage, endettement ou manque de place d´apprentissage. A cet égard, la JS suisse veut s´engager en faveur d´un fonds pour la formation professionnelle ainsi que pour un droit à une for-mation complète et des places de travail en suffisance. De plus, elle souhaite harmoniser les bourses d´études au niveau national. Les Jeunes socialistes suisses désirent également plus d´engagement éco-logique de la part des politiques.et ont nommé quatre candidats sus-ceptibles d´accéder au Parlement. Adrian Durtschi (JS Thoune), Rahel Imobersteg (JS Ville de Berne), Nadine Masshardt (JS Berne Nord Haute-Argovie) et Adrian Wüthrich (JS Emmental) défendront ses cou-leurs. Les sections pourront toute-fois encore proposer d´autres noms au mois de juin.

De g. à d. : Elisabeth Wermelinger, Josiane Aubert, Géraldine Savary, Roger Nordmann, Pierre Zwahlen. Derrière : Chantal Ostorero, Eric Voruz, Delphine Probst, Jean-Michel Favez, Ada Marra, Blaise Fattebert, Stéphane Montangero, Amilcar Cunha, Roxanne Meyer, Olivier Kernen. Absent-e-s : Anne-Marie Depoisier, Daniel von Siebenthal, Myriam Tinouch-Stucki.

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9 05.07

L’Internationale en SuisseLe Conseil de l’Internationale socia-liste se réunit prochainement à Ge-nève. Du 29 au 30 juin, il occupera les locaux du Bureau international du travail pour se pencher sur deux sujets brûlants. Il s’agira notamment de poursuivre les discussions enta-mées lors de sa dernière séance à Santiago à propos d’une appro-che et de propositions communes relatives aux changements du cli-mat et à la politique énergétique. L’essentiel des discussions sera cependant consacré aux différents conflits qui ensanglantent actuelle-ment la planète. Il sera ainsi ques-tion de la situation au Liban, en Irak, en Côte d’Ivoire, dans les Balkans, le Caucase, en Colombie, au Népal ou entre Israël et la Palestine.

Différend fiscalAinsi donc, l’Union européenne veut négocier avec la Suisse dans leur différend sur la fiscalité. Le Conseil des ministres a donné son feu vert à la Commission pour entamer des pourparlers sur la politique fiscale des cantons en matière d’imposi-tion des holdings. Après être monté sur ses ergots, le Conseil fédéral est désormais disposé à ouvrir le « dialogue » avec l’UE à défaut de vouloir renégocier l’accord de li-

international

bre échange de 1972 qui interdit les distorsions de concurrence ré-sultant des aides d’État. C’est la position qu’a toujours défendue le PS. En revanche, la solution propo-sée par le conseiller fédéral Merz est une grosse erreur. En effet, faire baisser, voire carrément supprimer l’impôt fédéral sur les bénéfices n’est pas soutenable. Pour le PS, la Suisse doit procéder à la réforme de l’imposition spéciale des bénéfi-ces des holdings dans les cantons tout en exigeant de la part de l’UE un processus commun contre l’ac-croissement de la concurrence fis-cale et sur le front des subventions aux entreprises. Cette réforme ne doit pas déboucher sur des pertes de recettes fiscales, ni d’emplois. Il faut renoncer à l’imposition partielle des dividendes, ce qui aménagera une marge de manoeuvre dans les cantons en vue de la réforme.

Réflexion et résistanceC’est fait. Nicolas Sarkozy est de-venu Président de la République française. C’est l’arrivée d’une droite décomplexée au pouvoir. C’est l’arrivée d’un homme qui n’a pas hésité à marcher sur les plates-bandes de l’extrême-droi-te. Et c’est surtout une défaite pour les socialistes français qui n’ont pas réussi à reprendre le pouvoir à la droite, après 12 ans de présidence de Jacques Chirac.

Line Rennwald

On savait dès le départ que la cam-pagne serait difficile avec Nicolas Sarkozy comme adversaire. Déjà

au soir du premier tour, on sentait ve-nir le résultat final. Avec plus de 30 % des voix, le candidat de l’UMP avait sans doute pris une op-tion décisive.

Très fort sur le plan rhétorique, le candidat de l’UMP n’a rien laissé au hasard durant la campagne. Il a réussi à convaincre différentes caté-gories d’électeurs aux intérêts forts différents. Il s’est présenté à la fois comme le sauveur de l’entreprise, et celui des ouvriers. Il a affiché sa volonté de « soulager » fiscalement les catégories supérieures, tout en se voulant le défenseur des plus faibles. Il n’a pas hésité à proposer la création d’un ministère de l’immigration et de l’identité nationale, tout en encou-rageant le communautarisme.Mais au-delà de ses visites dans les usines

et des belles paroles de campagne, il n’a pas fallu trop de temps pour qu’il (re)montre son vrai visage. Il suffisait de quelques jours de vacances pour voir Nicolas Sarkozy comme proche des plus riches et des grands groupes de France.

Le PS n’a certainement pas assez réussi à mettre assez en évidence ces contradictions-là. Comment peut-on défendre les plus faibles et privilégier les plus riches, telle était la question clé. Dans une France où les inégalités sociales ne cessent de se creuser, où tout est à refaire dans les banlieues, la gauche n’a pas pu apporter les ré-ponses nécessaires.

Nicolas Sarkozy a aussi certaine-ment bénéficié d’un avantage non négligeable : il est un homme. Car dans l’imaginaire collectif bien sou-vent, seul un homme peut incarner le pouvoir et l’autorité. Ségolène Royal a dû ainsi subir des attaques à relents machistes sur sa prétendue incom-pétence.

Ségolène Royal a aussi privilégié une campagne plutôt solitaire. Mais il faut dire que les « éléphants » du parti ne lui ont pas beaucoup favorisé la tâche. Les déchirures de l’élection primaire ne se sont pas cicatrisées et sont ressorties au premier plan dans les moments difficiles de la campa-gne. Et dès l’annonce des résultats du 2e tour, les débats d’orientation et les luttes internes de pouvoir ont débuté.

Mais les échéances sont courtes pour de telles discussions et ma-noeuvres. Les socialistes ont le de-

voir d’être prêts et de se rassembler pour les élections législatives des 10 et 17 juin. Il s’agira là de ne pas laisser tous les pouvoirs à l’UMP. Actuelle-ment, l’UMP détient 359 sièges sur 577 à l’Assemblée nationale, contre 149 pour les socialistes. Et surtout, l’UMP détient tous les autres organes de pouvoir : Sénat et institutions de contrôle comme le Conseil Consti-tutionnel, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel ou encore le Conseil supérieur de la Magistrature. C’est donc pour un véritable équilibre des pouvoirs que les socialistes devront se battre.

C’est une fois la bataille des lé-gislatives passée que le PS français devra réfléchir à son avenir : quel projet politique veut-on offrir aux citoyennes et citoyens ? Le PS devra aussi analyser son ancrage dans la société civile. Il ne dispose peut-être pas assez de relais solides dans toute la France comme l’UMP. Le PS mais aussi toute la gauche devront réflé-chir à un projet commun.

Introspection donc, mais aussi et surtout résistance. Car ce que promet un Sarkozy au pouvoir n’est pas rose : allégements fiscaux pour les plus riches et immigration choisie entre autres. Il faudra aussi observer atten-tivement la situation sociale dans les quartiers. Et au niveau de l’Europe, les relations avec la Turquie seront difficiles. Sarkozy se déclare en effet contre toute adhésion de ce pays, alors que le processus est en cours. La France aura plus que besoin d’une opposition socialiste forte.

La concorde avant la tempête: DSK et Ségolène à Lille deux jours avant la défaite

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Le PS est le parti des femmes. Au PS, nous ne faisons pas seule-ment que parler de l’égalité des sexes, nous la vivons au quoti-dien. Ainsi, femmes et hommes sont paritairement représentés dans toutes les instances du parti. Un principe que nous nous engageons à étendre à l’en-semble du champ politique car nous partons du principe qu’une démocratie ne sera digne de ce nom que lorsque les femmes y seront représentées proportion-nellement à leur nombre au sein de la population.

Si lv ia Schenker

Lors du Sommet des femmes, le PS entend démontrer qu’il dispose d’as-sez de candidates pour être en me-sure d’assurer une représentation

campa07 1005.07

Tu es la clé du succès !C’est avec nos membres et nos militants que nous gagnerons les élections fédérales 2007. Car no-tre succès dépend tout d’abord de notre mobilisation à l’interne et de notre présence sur le terrain. Nous recherchons :■ des personnes de contacts au sein des sections pour assurer un lien direct avec campa07■ des bénévoles pour placarder les affiches de la campagne. Re-joins notre équipe de plus de 1000 bénévoles !■ des talents qui s’ignorent ? Pro-fite d’une visibilité nouvelle en tant que caméraman, recherchiste ou autre passionné-e.

Annonce toi à l’[email protected] ou au 031 312 25 25.

13h30 : Rassemblement sur la place du Casino13h45 : La représentation paritaire des femmes en politique. Silvia Schenker, vice-présidente du PS Suisse14h00 : La tentation du pouvoir. Mi-cheline Calmy-Rey, présidente de la Confédération14h15 : Les jeunes femmes posent des jalons en politique. Ursula Wyss, présidente du Groupe socialiste des Chambres fédérales15h30 : Les ministres socialistes évo-quent les points forts de leur action et expliquent comment elles conçoivent leur rôle en matière d’égalité.■ Formation: Elisabeth Baume-Sch-neider, conseillère d’Etat (JU)

■ Travaux publics: Elisabeth Beery, conseillère communale (SG)■ Sécurité: Yvonne Schärli, conseillè-re d’Etat (LU)16h15 : Le choix d’un bon coiffeur, Re-gula Stämpfli, politologueComment les médias perçoivent-ils les femmes en politique et dans le cadre d’une campagne électorale ?16h45 : L’élixir de la victoire. Table ron-de avec des élues et des candidates aux Chambres fédérales. ■ Maria Roth-Bernasconi, co-prési-dente des Femmes socialistes, con-seillère nationale (GE)■ Julia Gerber Rüegg, co-présidente des Femmes socialistes, candidate au Conseil national (ZH)

■ Gisèle Ory, conseillère aux Etats (NE)■ Rahel Imobersteg, candidate au Conseil national (BE)■ Marina Carobbio Guscetti, con-seillère nationale (TI – à confirmer)■ Nadine Masshardt, candidate au Conseil national (BE)■ Géraldine Savary, conseillère natio-nale (VD), candidate au Conseil des Etats ■ Animation: Barbara Berger/Claudi-ne Godat17h45 : Adoption de la résolution: « Le PS exige une représentation paritaire des femmes en politique ! »

P R O G R A M M E

listes le prouvent jour après jour. Toi aussi, tu peux nous aider à l’atteindre et contribuer à notre combat politi-que. Rejoins-nous au Sommet des Femmes.

Silvia Schenker, conseillère nationale, vice-présidente du PS Suisse

Inscriptions en ligne à l’adresse :http://www.pssuisse.ch

paritaire en politique. Il souhaite également souligner que les femmes socialistes qui remplissent déjà un mandat le font avec talent, compé-tence et enthousiasme.

Car, au sein du PS, ce sont les femmes qui s’engagent permettent

de faire progresser l’égalité dans des domaines aussi essentiels que la politique salariale, les écoles à horaire continu, la politique financière, la violen-

ce, la restriction de l’accès aux armes à feu, la sécurité sociale ou encore la conciliation entre vie familiale et professionnelle.

La justice sociale n’est pas un ob-jectif utopique. Les Femmes socia-

«INITIATIVE POUR DES IMPÔTS ÉQUITABLES – RÉFÉRENDUM CONTRE LA RÉFORME DE L’IMPOSITION DES ENTREPRISES »

INITIATIVE

Affiche (A2

Carte de récolte de signatures (A5)

Formulaire de récolte de signatures (A4)

RÉFÉRENDUM

Carte de récolte de signatures (A5)

Formulaire de récolte de signatures (A4)

Prénom

Nom

Adresse

NPA/Lieu

Courriel

Téléphone

Merci de retourner ce bulletin à: PS Suisse, Monika Bolliger, Spitalgasse 34, CP 7876, 3001 Bernefax: 031 329 69 70, courriel: [email protected]

SYSTÈME DE SÉCURITÉ SOCIALEdu 7 au 8 juin 2007 et du 6 au 7 juillet 2007 à Chexbres, Hôtel PréalpinaLa sécurité sociale étant aujourd’hui attaquée de toute part, il est plus nécessaire que jamais de connaître les assu-rances sociales, leurs rôles, leurs histoires et leurs avenirs possibles, pour mieux combat-tre celles et ceux qui se sont donné pour mission de les dé-manteler. Après avoir passé en revue les diverses assurances, leurs fondements et leurs mo-des d’action, des aspects plus politiques sont aussi traités et les moyens d’action en faveur d’une sécurité sociale pro-gressiste sont discutés.

MANIPULATION OU INFLUENCE ?Le 15 juin 2007 à l’hôtel de la Longeraie, à MorgesMieux cerner les limites entre influence et manipulation per-met de déjouer les pièges, de résister aux pressions et de garder en tout temps l’auto-nomie nécessaire à des choix pertinents.

Inscription en ligne et aperçu des autres cours à disposition à l’adresse : www.movendo.ch

C O U R S M O V E N D O

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PS SUISSE www.pssuisse.ch■ Du lundi 4 juin au vendredi 22 juin : session d’été des Chambres fédérales.■ Jeudi 14 juin : Sommet des femmes à Berne■ Dimanche 17 juin : votation fédérale – 5ème révision de l’AI■ Vendredi 29 juin : Conférence de coordination des partis cantonaux à Olten■ Samedi 30 juin : Assemblée des délégué-e-s – Sommet social à Olten■ Jeudi 12 juillet : échéance du délai de récolte des signatures pour le réfé-rendum contre la réforme II de l’impo-sition des entreprises

PS-FEMMES www.psfemmes.ch■ Mercredi 6 juin : rencontre des fem-mes parlementaires socialistes, dès 19h00 à l’hôtel Bern, à Berne. ■ Samedi 9 juin : Comité des femmes, de 10h30 à 16h00 à l’hôtel Bern, à Berne. VALAIS ROMAND www.ps-vr.com■ Samedi 2 juin : Congrès électoral et statutaire à Muraz-sur-Sierre

GENÈVE www.ps-ge.ch■ Mardi 29 mai : conférence-débat organisée par la commission révision de la Constitution du Parti socialiste genevois – « Démocratie et territoire: quelles réformes des institutions ? », à 20h00 à la Salle du Rondeau de Ca-rouge.■ Dimanche 17 juin : votations can-tonales (loi sur les chiens, transferts d’actifs)■ Mardi 19 juin : conférence-débat or-ganisée par la commission révision de la Constitution du Parti socialiste ge-nevois – « Révision de la Constitution et participation citoyenne », à 20h00 à la Maison des Associations, salle Al-bert Jacquard.

FRIBOURG www.ps-fr.ch ■ Jeudi 24 mai : Assemblée des mem-bres dès 20h au Café de l’Epée, à Fri-

bourg avec notamment un Débat con-tradictoire sur la 5ème révision de l’AI entre Guy Parmelin, conseiller national UDC et Liliane Chappuis, conseillère nationale PS.■ Jeudi 31 mai: Congrès électoral du PSF, dès 19h30 au Café du Jura, à Fribourg VAUD www ps-vd.ch ■ Samedis 2 et 30 juin : Cours de for-mation sur le socialisme :Une histoire et l’avenir. Par Dan Gallin, Global Labour Institute.Salle Jean Jaurès, Maison du peuple, Pl. Chauderon 5, Lausanne.Inscriptions préalables:[email protected] ou au 021 312 97 57.

■ Dimanche 17 juin : votations canto-nales (jours fériés et référendum can-tonal des communes)

NEUCHÂTEL www.psn.ch■ Dimanche 17 juin : votations can-tonales (éligibilité des étrangers, ini-tiative et référendum populaires, sur-veillance des autorités judiciaires)■ Samedi 23 juin : Congrès du PSN, dès 9h15 à la Salle du Sacré-Coeur, à La Chaux-de-Fonds,

JURA www.psju.ch ■ Lundi 11 juin : visite des Chambres fédérales par le Comité directeur et le Groupe parlementaire cantonal■ Vendredi 15 juin : Congrès électoral du PS en Ajoie■ Dimanche 17 juin : votations canto-nales (éligibilité des étrangers, fonds de formation)

JURA BERNOIS www.psjb.ch ■ Lundi 11 juin : Comité directeur à 19h30 à l’hôtel Central, à Tavannes ■ Dimanche 17 juin : votations canto-nales (stratégie en faveur des agglo-mérations et de la coopération régio-nale, tram Berne Ouest)

AGENDA

11 05.07 agendaORDRE DU JOUR10h45 : Salutations et ouverture.11h15 : Discours de la conseillère fé-dérale Micheline Calmy-Rey 11h40 : Une Suisse sociale – L’égalité des chances à l’école obligatoire■ Exposé introductif du Dr. Phil Urs Moser, de l’Université de Zurich■ Thèses socialistes sur l’école obli-gatoire. Présentation: Pascale Brude-rer et Jacqueline Fehr■ Discussion

■ L’école en question – actions dans les cantons12h40 : Une Suisse sociale – des ren-tes sûres pour toutes et tous■ Discours de Pierre-Yves Maillard, conseiller d’Etat vaudois et vice-prési-dent du PS Suisse■ Discours de Silvia Schenker, con-seillère nationale bâloise et vice-pré-sidente du PS Suisse 13h20 :Une Suisse sociale –deux pro-jets pour endiguer la violence

■ Le concept des quatre piliers con-tre la violence des jeunes. Table ronde avec la participation de la conseillère nationale bernoise Evi Allemann, l’avo-cat Hans-Ueli Gerber et le porte-parole de la JS, Sebastian Dissler■ Adoption d’une résolution consa-crée au principe des quatre piliers con-tre la violence des jeunes■ Initiative « pour une protection face à la violence des armes ». Dé-cision sur le soutien du parti au lan-

cement de cette initiative populairePrésentation : Anita Fetz, conseillère aux Etats bâloise14h40 :Comptes 2006 du PS Suisse15h00 : Discours du président du PS Suisse Hans-Jürg Fehr« Le PS s’engage pour une Suisse so-ciale »15h45 : Fin de l’Assemblée

ASSEMBLÉE DES DÉLÉGUÉ-E-S ET SOMMET SOCIAL DU 30 JUIN À OLTEN

Les Blogs du PS :www.pssuisse.ch/index.php?id=37&L=1

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e presso

La concurrence sur les prix du café se fait sur le dos des plus pauvres. Plus de 200 000 femmes et hommes sont exploités comme des esclaves sur les plantations de café du Nicaragua. Plus d’un milliard d’hommes et de femmes dans le monde travaillent pour un salaire de misère pour que les produits soient le meilleur marché possible. L’Œuvre suisse d’entraide ouvrière s’engage à leurs côtés dans la défense de conditions de travail correctes. Dons: CP 10-14739-9. Merci de tout cœur.

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