livret programme festival Oodaaq #3

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Livret programme du Festival Oodaaq #3 d'art vidéo et images nomades, du 16 au 26 mai 2013

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Oodaaq est une île découverte en 1978 au nord-est du Groenland.

Pendant longtemps considéré comme la terre émergée la plus au nord du monde, cet amas de gravier et de vase est en réalité à la dérive, et donc impossible à localiser de nos jours. L’île, menant une existence quelque part entre réalité et imaginaire, devient ainsi

une image, lointaine et utopique, nous invitant à scruter l’horizon afin de la voir apparaître.

C’est sur cette terre incertaine, inaccessible et invisible que nous avons établi notre campement afin d’explorer la création artistique contemporaine. Habitants nomades de

l’île d’Oodaaq, nous parcourons le monde durant l’année afin de constituer un collectif de créateurs en constante évolution.

www.loeildoodaaq.fr

www.facebook.com/loeil.doodaaq https://twitter.com/lOeildOodaaq

SOMMAIRE

ÉDITO

POINT INFO (du 16 au 23)

LES EXPOSITIONS (du 17 au 26)

SALON VIDÉO/VIDÉO BARS (du 17 au 26)

LES CONFÉRENCES ET TABLES RONDES

LES SOIREES (performances, soirées de projection Oodaaq, cartes blanches)

JOURNÉE DE CLÔTURE

PROJECTION DE LA SÉLECTION OODAAQ

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES/PARTENAIRES

sgfsfs

ÉDITO

L’Œil d’Oodaaq revient pour la troisième édition de son Festival, qui aura lieu du 16 au 26 mai 2013 à Rennes.

Une année riche vient de se dérouler. Riche en rencontres bien sûr, mais aussi en voyages ici ou ailleurs. Car le voyage n’est pas

forcément une histoire de déplacement physique, mais bien un déplacement du regard. L’Œil d’Oodaaq vous invite donc cette année à lever votre regard vers le ciel, pour y apercevoir une

météorite extra-télévisuelle, masse scintillante, regorgeant d’infimes nuances, en apesanteur au dessus de la ville.

L’impact est prévu le 16 mai aux Ateliers du Vent. De nombreux éclats lumineux seront visibles dans une quinzaine de lieux dispersés dans le tissu urbain, comme autant de petites lucioles qui

tenteront de briller plus fort que les projecteurs de la ville. Signaux venus d’ailleurs, elles inciteront les visiteurs à suivre leurs faibles lueurs dans la nuit, permettant de redécouvrir les

paysages et les corps sous une nouvelle lumière.

La diversité des lieux et des pratiques artistiques, le mélange entre artistes locaux et internationaux et la multiplicité de partenaires nous permet de questionner collectivement notre perception des images contemporaines. Avec, comme tous les ans, un accent mis sur les moments d’échange et de rencontre avec les artistes qui vous permettront de vous réchauffer autour des

poussières numériques, retombées à la suite de l’impact de notre météorite.

À très bientôt.Surveillez le ciel !

L’équipage de L’Œil d’Oodaaq

POINT INFO

La place du parlement, lieu central de la ville de Rennes, devient un espace privilégié de discussion et d’échange. Elle est investie par une installation de Simon Augade et par le point info du Festival Oodaaq. La sculpture, composée de bribes hétéroclites, réemploie des déchets afin de construire une image nouvelle qui valorise les matériaux poussés au rebut. L’objet semble être tombé du ciel, ou alors émerger du sol, tel un vestige de temps inconnus. L’œuvre laisse imaginer une face cachée, se déployant de façon souterraine et invisible. Comme l’iceberg qui ne laisse entrevoir que sa partie émergée, elle ouvre ainsi sur de multiples possibilités d’interprétation et d’existence.À l’intérieur de la structure, des images projetées animent la cavité, offrant des perspectives supplémentaires, au delà des limites-même de l’œuvre. Le spectateur peut notamment y découvrir les programmations vidéo passées du festival.

A l’ombre de la sculpture, les passants trouvent le point info du Festival, véritable boussole du festival où l’on peut se renseigner sur le déroulement du programme et sur les directions à prendre pour assister aux évènements du jour.Un bar sans alcool propose rafraichissements et petite restauration, alors que la boutique nomade Oodaaq donne à découvrir des éditions et multiples d’artistes, des créations originales, les DVDs éditées par l’Œil d’Oodaaq, des livres en lien avec la programmation, et d’autres objets dérivés. La Boutique est également l’endroit où l’on peut soutenir l’association L’Œil d’Oodaaq, qui fonctionne essentiellement avec des bénévoles.

Le point info se veut avant tout un point de rencontre convivial, où l’on peut croiser les organisateurs, les artistes et les partenaires de l’évènement.

La structure sera Dé-construite lors d’une performance public le jeudi 23, à 18h.

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12h-19h • PLACE DU PARLEMENTSculpture évolutive-Images en mouvement-Boutique OodaaqRESTAURATION SUR PLACE

Simon Augade - Tour d’Ivoire - 2013

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16jeu.

INAUGURATION19h • Soirée d’Inauguration • LES ATELIERS DU VENT (59 Rue Alexandre Duval)Vernissage de l’exposition - Performances sonores - DJ Set par POLIGNÉ POLIGNÉRESTAURATION SUR PLACE

Pour l’inauguration de son troisième festival, l’Œil d’Oodaaq donne carte blanche au Bon Accueil. Ce dernier présentera au public son projet Nex(t)us, né de la rencontre avec les Ateliers Claus à Bruxelles, espace dédié aux musiques actuelles sous toutes ses formes. Les deux structures partagent une volonté de soutenir la création contemporaine et souterraine, ainsi qu’une passion pour le son, les arts plastiques et les arts de la scène.Cette année, Nex(t)us a proposé à deux artistes qui ont en commun le détournement d’objets ménagers peuplant notre quotidien et un amour certain pour la fée électricité.

Stephen Verstraete (BE)Utilisant une large variété de médiums allant de la sculpture à l’installation sonore en passant par la performance,Stephen Verstraete tire des technologies domestiques (jouets, électroménager…), des oeuvres poétiques et surprenantes mettant en jeux des phénomènes physiques. Ses derniers travaux sont inspirés de l’histoire de l’électricité et de ses manifestations sous toutes ses formes et des dispositifs d’écoutes monumentaux.

Valentin Ferré (FR)Sa pratique artistique, avant tout sonore, se centre plus précisément sur les objets électrifi és. En les manipulantet en les assemblant il conçoit des installations / performances qui révèlent les caractéristiques sonores, propres à chaque objet électrifié et du lieu qui les accueille.

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EXPOSITION LES ATELIERS DU VENT14h-19h • Visites guidées : sam 18 & 25 - 14h

Atelier-goûter : sam 25 - 15H30Réservation : [email protected]

Cette exposition regroupe des œuvres qui évoquent les dualismes inhérents à toute image : construction et déconstruction, absence et présence, vide et plein, surface et profondeur, réalité et fiction, nature et artifice. Les premières œuvres s’appuient sur la notion de paysage, considérée sous sa forme urbaine ou naturelle. C’est un concept qui se trouve toujours idéalisé et fantasmé, le terme-même de paysage n’étant apparu qu’avec l’invention de ce genre en peinture. Au fur et à mesure de la visite, le spectateur rencontre des œuvres qui mettent en avant l’artifice et la construction des images, jusqu’à évacuer complètement l’idée de représentation. Les mécanismes de production des images finissent pas être mis à nu, ouvrant sur un champ de possibilités infinies.

Jean Bonichon - Housse à panneaux publicitaires - 2011L’artiste a imaginé toute une série de Housses à mobilier urbain, qui transforment l’objet recouvert en un objet inapte et abstrait, en pièce artistique. Cette housse-ci vise les panneaux publicitaires qui nous bombardent d’images, comme pour offrir un espace neutre, un monochrome apaisant l’espace public.

Franck Miltgen - Mosaic Extrusion I - 2012 et Extrusion II - 2010Franck Miltgen prélève des morceaux de murs investis par les graffeurs qu’il ponce ensuite progressivement. Il découvre ainsi les différentes couches de peinture superposées, et fait cohabiter plusieurs fresques sur une même surface picturale. Court-circuitant la guerre des égos des graffeurs, l’artiste crée d’étranges paysages abstraits, nouvelles visions de l’espace urbain.

Pascal Lièvre - Portrait d’une île perdue - 24’07’’ - 2013Pascal Lièvre a éliminé de la série télévisée Lost (Les Disparus) tous les plans où figuraient des humains, pour ne conserver que les plans de nature, soit moins de 25 minutes sur un total de 5082 heures. L’artiste choisit de les montrer dans l’ordre chronologique d’apparition à l’écran, ce qui fait naître une narration étrange et décousue, montrant une nature menaçante et chaotique.

Morgane Lagache - Exposé de faits - 2012Cette série de photographies résulte d’un regard porté sur les conséquences concrètes de la crise économique en Grèce. L’artiste a souhaité faire des «arrêts sur images» de constructions individuelles et collectives qui se situent entre commencement et abandon, entre chantier et ruine, entre futur et passé, entre cette Grèce antique et cette Grèce contemporaine.

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Pascal Piron - Landscape 01, 02, 03 - 2013Pascal Piron décompose les images en leur composants cyan, magenta et jaune, puis les recompose, sur le principe d’une imprimante, en appliquant des couches successives d’encres primaires. L’artiste a choisi pour cette nouvelle série des paysages issus de jeux vidéo, représentations idéalisées d’une nature construite de toutes pièces, renouant ainsi avec une certaine tradition en peinture.

Le cinéma poussière - [digest] : La femme des sables - 18’24’’ - 2008[digest] est un ensemble de petits films produits à partir de l’exploitation d’un conflit entre l’encodage des fichiers et le lecteur vidéo. L’œuvre proposée ici est une altération du film La femme des sables, conte claustrophobe dans lequel le sable engloutit un petit village. Les pixels se font ici métaphore de ce sable, envahissant et obstruant progressivement l’image.

Amandine Portelli - Cellules - 2011-2013Cellules se compose de sérigraphies, issues d’une collection de vues aériennes de prisons françaises, et d’une vidéo, réalisée en détournant le logiciel Sweet Home 3D, qui ne donne à voir qu’une succession de dégradés de gris en mouvement. La mise à distance à l’œuvre dans Cellules n’empêche cependant pas un sentiment d’oppression chez le spectateur.

Jacques Perconte - Impressions - 48’ - 2012Jacques Perconte, premier artiste à travailler la vidéo par ses codes, pousse les outils numériques à leurs limites, comme s’il était à la recherche du moment où la surface picturale se déchire. Il démontre qu’il est possible de faire de la peinture avec les moyens technologiques d’aujourd’hui, créant de véritables tableaux impressionnistes, envoûtant le spectateur.

Aurore Dal Mas - Ultima - 2011Ultima dépeind des paysages sauvages, dont la présence s’impose de façon majestueuse tout en se faisant incertaine, vibrante, fragile. Évacuant personnages, indices de temps et de lieu, ces photographies cherchent à exprimer le caractère archétypal du paysage et ce en quoi il est lié à la nature profonde de l’être humain (et inversement).

Fabian Hesse - Dataclash_Recv: =?J??Jl ?J lz?k%a,I?&_ - 2012Fabian Hesse imprime toutes sortes de données avec une imprimante 3D : mails, SPAM, diagrammes, statistiques, mots de passe, etc. Provoquant délibérément des erreurs, il obtient des sculptures aux formes fragiles et monstrueuses. Les données perdent leur valeur d’information, mais gagnent paradoxalement en tangibilité et en accessibilité.

EXPOSITION LES ATELIERS DU VENT14h-19h • Visites guidées : sam 18 & 25 - 14h

Atelier-goûter : sam 25 - 15H30Réservation : [email protected]

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Marie-Johanna Cornut et Marie Sirgue - Confetti - 2012-2013Un poinçonnage systématique d’objets du quotidien permet d’en extraire le plus de confettis possible. Vidés de leurs formes et de leurs matières, ces objets se situent dorénavant entre filet de camouflage et dentelle. Transparence, fragilité et la disparition mais aussi à la résistance etpersistance sont alors mis en jeu.

Sandra Plantiveau - Etat de la matière - 2012Cette série de dessins se réfère à l’expérience de la durée et de l’espace, visible ou projeté. Par la répétition et l’accumulation de traits plus ou moins surs, la matière semble entrer en oscillation, tel un mirage. S’ouvre alors un espace pictural abstrait, duquel l’image , en tant que représentation, est absente, et dans lequel le spectateur est invité à se projeter.

Thomas Henry - Bord de Mer - 2004«Ces paysages de mer sont une captation de l’ambiance particulière de lieux. (…) Ciel et mer se confondent, séparé d’un dégradé subtil de sables humides et la ligne sombre de l’océan.» Henry Thomas dit lui-même qu’il s’agit là d’une «pure affabulation». Mais sans pouvoir identifier les objets, les Bords de Mer restent de potentiels paysages.

Sandra Aubry & Sébastien Bourg - No Signal et No More Signal - 2011La neige d’un écran de télévision est le signe d’une absence de signal. Chaque motif représente une tentative échouée de contact. Les pièces de puzzle tentent elles aussi d’établir les connexions qui permettront de former une image, une image qui signifie l’absence.

Kriss Salmanis - Blowdown - 2010Blowdown est un photogramme obtenu par la projection intégrale du film Blow Up de Michelangelo Antonioni sur du papier photosensible. Le travail de Salmanis, à la fois minimaliste, sensible et drôle, est toujours basé sur processus de création inutilement compliqué, long, fastidieux et absurde.

Mael Le Golvan - Dialogues - 2012L’installation de Mael Le Golvan met en scène des flashs - habituellement réduits au rôle d’accessoire - qui semblent communiquer entre eux. Le dispositif de prise de vue se confond ici avec l’image produite. Pendant qu’il s’auto-éclaire, il nous aveuglent simultanément. Par ce paradoxe, l’installation évoque une certaine incommunicabilité de la réalité par les moyens techniques.

EXPOSITION LES ATELIERS DU VENT14h-19h • Visites guidées : sam 18 & 25 - 14h

Atelier-goûter : sam 25 - 15H30Réservation : [email protected]

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EXPOSITION L’ANTRE TEMPSTous les jours • 14h-18h • GALERIE L’ANTRE-TEMPS (45 Rue de la Parcheminerie)Visite guidée : mer 22 - 14h

Dans la pénombre, le visiteur découvre deux dispositifs de monstration qui ont recours à de la pellicule positive. Révélées par la lumière, les images accèdent à une visibilité paradoxale et fragile, interrogeant ainsi les moyens de production et les conditions de visibilité des images photographiques.

Giampiero Pagnini - Where the children play - 2008Giampiero Pagnini conçoit des appareils photo offrant une vision inédite de son environnement. L’artiste, handicapé moteur, se fabrique ainsi des extensions visuelles de son corps. Where the children play est une série de caissons lumineux qui donnent à voir des images de sa ville natale sur pellicule polachrome, insolée entièrement à l’aide d’une énorme caméra sténopé. Le dispositif joue sur un va-et-vient entre donner à voir et cacher, reprenant l’éternel paradoxe de la photographie : tentative de représenter la réalité au plus juste, elle est toujours aussi une ré-interprétation et une déformation de cette dernière.

Virginie Gouband - Feux croisés - 2012Feux croisés est une projection avec deux projecteurs de diapos, une rencontre entre deux images, entre deux lumières. Les images défilent tout en se mêlant les unes aux autres dans un jeu visuel formel et poétique, sublimant la banalité des clichés. La lenteur des fondus enchainés semble faire naître une troisième image de chacune de ces rencontres, offrant un nouveau regard sur les images qui la composent. Un jeu sur la transparence et la perméabilité des images.

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26Mael Le Golvan - Dialogues - 2012

Les vidéos regroupées ici vous proposent d’embarquer pour un voyage au coeur de l’inconscient, à travers des images oniriques et déroutantes, déconstruites, étirées et hypnotiques. Les artistes ont recours à des stratégies de perturbation tels que le détournement des normes de construction des images, les variations de vitesse, l’inversion des rôles, la mise en parallèle du fond et de la forme, la déconstruction des procédés narratifs habituels. Sont également mis en avant des dualités entre homme et animal, corps et technique, son et image, observateur et observant, impliquant directement la conscience et la présence du spectateur.

SALON VIDÉODu lundi au Vendredi 13h-19h30 • PHAKT C.C.COLOMBIER (Place des Colombes)

Lejault François - Le rêve du Cachalot - 7’13 - 2001Le Rêve du Cachalot est un voyage dans les profondeurs des images de notre inconscient, sous la forme d’un conte symbolique, d’un corps à corps entre deux espèces : homme et cachalot. Présenté dans sa version originale comme un triptyque interactif, l’ordre des séquences proposé ici reste théoriquement interchangeable. Il induit une narration non linéaire et déconstruite, se faisant enchainer des visions oniriques ouvertes aux interprétations du spectateur. Une expérience à fleur de peau, épidermique et tragique.

Delmas Gilles - Living Chiaying - 13’42 - 2009Living Chiaying est un court-métrage expérimental qui met en parallèle la ville de Taïwan et le corps d’une danseuse contemporaine. C’est également une rencontre entre chorégraphie et procédés cinématographiques, où la gestuelle du corps correspond à celle de la caméra. Un portrait pluriel et complexe, dans lequel la danseuse vibre plus qu’elle ne danse, le monde tremble, les corps se déforment...une vision intérieure, une expérience visuelle et sonore.

Luetzeler Bernd - The voice of God - 9’35 - 2011La vidéo The Voice of God nous est proposée volontairement sans sous titres. La voix, sourde et puissante, doit ainsi être appréhendée pour sa matière sonore, même si quelques mots en anglais surgissent par moments. Le contraste entre cette voix calme et la rapidité des actions enregistrées en stop-motion met en avant la futilité de nos actions d’hommes, dans un monde dont la logique et le rythme nous dépassent.

Assor Nadav - Feelers (Esotropia Conversations 2) - 15’36 - 2012L’expérience subjective et sa transmission, ainsi que sa déformation par les nouvelles technologies, sont au centre des recherches artistiques de Nadav Assor. Dans Feelers il invite un agent de sécurité et une guérisseuse à inverser leur rôle. Le premier examine le corps de la seconde, pendant qu’une caméra fixée sur son front enregistre avec précision chaque mouvement des yeux. Le travail de Assor ne questionne pas seulement le rôle de l’observateur et de l’observant mais il dévoile aussi le malaise provoqué par l’omniprésence de la technologie dans notre rapport à l’autre.

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VIDÉO BARSTous les jours

LA BERNIQUE HURLANTE (40 Rue St Malo) • O’RÉTROVISEUR (19 Rue Poullain Duparc)LA CITÉ D’YS (31 Rue Vasselot) • LE TY ANNA (19 Place Sainte Anne) • L’ARTISTE ASSOIFFÉ (4 Rue St Louis)

Le Festival Oodaaq aime proposer ses images en dehors d’un contexte artistique identifié. Sortir des murs des galeries pour investir l’espace public. Surprendre le passant. Questionner les images à l’endroit-même où elles sont le plus proliférantes. C’est selon une stratégie de piratage que le Festival Oodaaq investit cette année les écrans télé de plusieurs bars du centre-ville, court-circuitant les programmes qui y sont habituellement diffusés. Les neuf vidéos d’artistes proposent des actions ou des images lentes, pouvant s’appréhender aussi bien dans la durée que par bribes. Des images qui ne suivent pas la logique du spectacle habituelle, mais invitent à la contemplation sans pour autant ignorer leur contexte de monstration. Le Festival Oodaaq souhaite ainsi renouer aveccertaines expérimentations du début de l’art vidéo, s’invitant sur les média de diffusion populaires dont l’art est aujourd’hui trop absent.

Tahir Un - Pose - 6’ - 2011Devant un paysage stylisé, un non-lieux virtuel, les poses génériques des touristes deviennent d’autant plus visibles. Visiteurs ou télé-spectateurs ?

Charlotte Hébert - Gia–1 - 8’13’’ - 2011Un jeu entre vide et plein, absence et présence, lumière et ombre.

Claire Le Clézio - Brume - 6’24’’ - 2012On travail sur la dynamique et une nouvelle lecture d’images d’apparence banales.

Christine Geoffroy - On dirait l’éternité - 5’ - 2012, « Indépendamment de ce qui arrive, n’arrive pas, c’est l’attente qui est magnifique.» (André Breton) Une vidéo produite à l’aide d’une webcam fixée sur un bâtiment scientifique dans l’Antarctique, prenant une image par semaine, pendant toute une année.

Edith Magnan - Rendez vous - 2’35’’ - 2012Une étendue immense et infinie, aux masses nuageuses potentiellement menaçantes, avançant lentement en direction du spectateur.

Nathalie Petit - Doodle garden - 5’32’’ - 2011Un dessin progressif fait naître des parcelles de végétation, évoluant au fur et à mesure vers des cartes et territoires imaginaires.

Aggtelek - Ensayo Escultórico - 8’21’’ - 2008Une esthétique de l’accumulation combinée à un processus de nettoyage, où tout se jouxte, interagit, se superpose, et, finalement, explose.

Hélène Leflaive - Confettis -10’ - 2012Prendre un sac de confettis. Trier les confettis par couleur. Quelle fête !

Marion Cros - Ouvert Aujourd’hui - 21’27’’ -2012Des maisons témoins, filmées aux heures de leur ouverture aux visiteurs. Quel statut pour ces maisons-objets qui n’abriteront jamais aucun habitant.

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Marie-Johanna Cornut et Marie Sirgue - Confetti - 2012-2013

LES CONFERENCES et TABLES RONDES

Une intervention de Grégoire Quenault, maître de conférence à l’Université de Picardie Jules Vernes, spécialiste des relations entre cinéma expérimental, art vidéo, nouvelles images et art contemporain.

Doit-on bien fêter aujourd’hui les cinquante ans de l’art vidéo, et donc considérer la très fameuse Exposition of Music – Electronic Television de Nam June Paik comme sa toute première manifestation ? Cette datation fait-elle débat, et y a-t-il lieu d’en débattre ? Sait-on d’ailleurs avec assurance en quoi consistait cet événement sur le sol allemand en 1963 ? En revenant notamment sur ces questions, et plus généralement sur la genèse de cet art emblématique de la seconde moitié du XXème siècle, nous tenterons de comprendre son développement, les problèmes qu’il a pu poser à l’art, aux critiques et commissaires d’exposition, et pourquoi aujourd’hui encore, paradoxalement, il lui manque une « histoire ».

CONFÉRENCE «LES 50 ANS DE L’ART VIDÉO»Ven 17 • 17h30 • E.E.S.A.B. (34, rue Hoche )

Intervention du navigateur français Raphaël Dinelli

Le monde de l’art est composé d’une quantité innombrable de spécialistes de l’image (chercheurs, théoriciens, critiques d’art, curateurs, artistes, directeurs artistiques, etc.) qui mettent en œuvre des recherches physiques et/ou théoriques sur la nature, la création, la circulation, la réception et la sémantique de l’image.

Dans le cadre du Festival Oodaaq 2013, nous avons décidé de donner un regard transversal sur l’exploration des images. Nous habitons tous dans un contexte où la perception et le traitement des images font partie de notre quotidien. L’association l’Œil d’Oodaaq s’intéresse aux expériences limites de la perception et de la création d’images, comme l’humain peut en vivre par exemple dans des territoires désertiques. Comment appréhender et assimiler ces espaces où l’image se fait rare et peut-être compensée par des mirages et des projections mentales? L’Œil d’Oodaaq a donc décidé de porter un regard sur les expériences de navigateurs lors de longues traversées solitaires en mer. Comment ces professionnels se préparent-ils, physiquement et psychologiquement, à affronter ce contexte de solitude et ce manque d’images? Que voit-on lorsqu’il n’y a plus rien à voir?

CONFÉRENCE «EXPLORATEURS D’IMAGES NOMADESMar 21 • 17h30 • E.E.S.A.B. (34, rue Hoche )

TABLE RONDE «LES FESTIVALS INVITÉS»Sam 25 • 19h • MAISON INTERNATIONALE DE RENNES (7 Quai Chateaubriand)RESTAURATION ITALIENNE SUR PLACE (SUIVI DE LA CARTE BLANCHE À VISUALCONTAINER)

Table ronde ouverte au public, avec les artistes du Festival.

BRUNCH D’ARTISTESDim 19 • 12h • LES ATELIERS DU VENT (59 Rue Alexandre Duval)REPAS PARTICIPATIF

Table ronde ouverte au public, avec les directeurs des Festivals d’Art vidéo partenaires cette année.

Le cinéma poussière - [digest] : La femme des sables - 2008

Lors de cette soirée qui s’annonce haute en couleurs, les artistes manipuleront adroitement objets et mots jusqu’aux frontières de l’absurde. Ils vous entraîneront dans leurs univers respectifs et vous inviterons à y participer en dansant à la tombée de la nuit.

17ven.

SOIRÉE DE PERFORMANCESVen 17 • 20h • LE JARDIN MODERNE (11 rue du Manoir de Servigné)

Benoit Canteteau - Books Situationnisme - 2013Tout au long de la soirée, l’artiste se prête à un habile jeu de construction. Il met en relation la matérialité des livres et l’impalpabilité des mots. De l’empilement des ouvrages émane un corps et une voix transformés par le handicap de la situation inconfortable dans laquelle il s’est engoncé. Vous assisterez alors à une tentative pour «tordre par l’image les perceptions d’une réalité ordinaire et collective».

Yohann Rochereau - Supernature - 2013De tous temps, les artistes ont aimé jouer des rôles, se déguiser. Le portrait de l’artiste en clown est un thème classique et récurrent dans l’art moderne et contemporain. Ici, les lectures gesticulées de Yohann Rochereau sont une forme d’insurection verbale envers les discours conformistes qui traversent notre société. (administrations, anpe,...) L’écriture poético-comique des textes nous amène à nous questionner sur nos héros et anti-héros, à nous demander qui sont les véritables monstres parmi nous.

Marc De Blanchard et Marie Chatellier - Activité animale - 2013L’univers musical de Marc de Blanchard se distingue par un savant bricolage de craquements mécaniques et d’expérimentations sonores étranges. En composant dans le même temps avec des sets visuels vidéo projetés en direct, le duo d’artistes propose de nous emmener dans son «univers éléctro-fantastique pour animaux sauvages».

PROJECTION «SIGNAUX D’AILLEURS» Sam 18 • 21h • BAR LE OAN’S PUB (1 Rue Georges Dottin)

18sam.

Cette année encore, L’Œil d’Oodaaq vous propose des images OVNI, défiant toute catégorisation et heurtant nos habitudes visuelles et sonores. Signaux d’ailleurs vous invite à une exploration de ces nouveaux mondes, tantôt concrets, tantôt abstraits, enfouis quelque part au fond de notre imagination, ou surgissant des plis des images qui nous entourent quotidiennement.

Œuvre proposée en installation de pré-projection : Duquet Thomas - Never burning story - 15’15 - 2011 C’est l’histoire d’une combustion sans fin. Cette image mystérieuse et déroutante que nous peinons à identifier, est-ce un astre en feu ou une cigarette se consumant? Elle nous propose de chercher l’ailleurs dans ce qu’il y a de plus proche autour de nous.

Petkova Nataliya - Glitch -3’10 - 2012 Glitch est une documentation de performance qui nous propose des images de webcam, transformés en objets visuels dynamiques qui générent du son. C’est une réalité modifiée et interactive, dans laquelle la composition se crée en direct et n’est jamais deux fois la même.

Snelgrove Tom - Perpetual Heliolatry - 6’40 - 2012 Travelling très lent à travers d’étranges paysages désertiques et colorés, Perpetual Heliolatry joue sur la confusion entre image fixe et image en mouvement. Une véritable peinture vidéo, qui dépeind des mondes lointains dans le temps et dans l’espace.

Araújo Sandra - Tape loading error - 2’55 - 2012 Une animation qui explore la culture visuelle populaire des jeux vidéos et des gifs animés. L’imagerie de Magritte rencontre un univers virtuel lo-fi peuplé de bugs et de glitchs.

Bubenzer Frank - Luftnummer bonfortionos - 11’20 - 2011 Frank Bubenzer détourne les codes des images télévisuelles, pour recréer de nouvelles compositions délirantes, dévoilant les moyens de production techniques habituellement invisibles.

Hattler Max - Shift - 3’00 - 2012 Avec très peu d’effets numériques, Max Hattler crée un monde abstrait peuplé d’objets, obéissant à leurs propres lois et logiques. L’utilisation d’objets du quotidien et l’anthropomorphisme de certaines compositions permet cependant un rattachement à un réalité concrète.

Philipp Artus - Snail Trail - 3’00 - 2012 Une nouvelle forme de vie numérique évolue à l’image. Un escargot lumineux se déploie et progresse à partir de la forme de la spirale. Une mutation constante qui le fera finalement revenir à son point de départ.

Siberchicot Adrien - Fata Morgana - 1’40 - 2012 Long plan-séquence d’un zoom avant, cette vidéo nous porte progressivement de la nature concrète des objets vers l’illusion d’une nature minimaliste et épurée, jouant sur les signifiants minimum des images.

Schwarz Daniel - Piece of Paper - 2’56 - 2011 En partant de la musique d’Amon Tobin, l’artiste crée des œuvres graphiques qu’il projette ensuite sur des sculptures enfouies dans le sol. Ce procédé fragmente et réfracte l’espace pour faire naître de nouveaux paysages hallucinants et irréels.

19dim.

PROJECTION «NIDS DE COUCOU»DIM 19 • 21h • PARC DU VIEUX ST ETIENNE AFTER AU TY ANNA

Quel place pour la singularité dans nos sociétés modernes? Ou se place la limite de la folie si ce n’est dans le regard de l’autre, son jugement. Nids de Coucou regroupe des témoignages et visions d’un monde en spirale, tournant infiniment sur lui-même, provocant une sensation de solitude et de vertige face à l’autre.

Œuvre proposée en installation de pré-projection : Jérémy Laffon - Fictions - 14’04 Fictions est une exploration endoscopique d’une structure architecturale instable, molle et hors échelle. Nous progressons à travers un paysage abstrait et sinueux, dans les caves de notre inconscient.

Hamburger Jean - Lutte - 5’52 - 2012 Une lutte étrange se déroule entre un homme à la tête d’œuf, un cube, une chaise et un dragon. Selon une logique qui nous échappe, la narration se (dé)construit par répétition de séquence, suggérant une lutte sans fin et sans vainqueur.

Susplugas Jeanne - Le Haut de mon crâne - 6’00 - 2012Le portrait intimiste d’un homme qui se confie et nous parle d’une manie qui peut paraitre inquiétante. C’est bien à travers le regard de l’autre que la notion de folie apparait.

Frankle Robert - Checking - 4’58 - 2010 Une série de gestes traduisant un trouble obsessionnel-compulsif, qui donne lieu à une chorégraphie rythmique et répétitive, rassurant le protagoniste.

Ayme Giney - Pour Cesare VANINI - 2’35 - 2011 Une poésie sonore écrite par Serge Pey et mise en image par Giney Ayme sur le principe de la boucle, en mémoire de Cesare Vanini, philosophe libertin fut tué et eut la langue arrachée par l’inquisition.

Donis Sylvia - Vie, mort et retour - 2’53 - 2012Une histoire qui évolue en boucle et dans laquelle la matière, le grain, la pellicule, la lumière mènent à la disparition puis à la renaissance.

Menestrey Schwieger, Diana - (Anomalies)- We are the same person- ‘52 Une construction symétrique autour de l’interaction de ces deux personnes.Une harmonie en constante contradiction, entre dépendance et interaction de forces qui s’équilibrent.

Pluvinage Justine - Tourette et péroné - 3’24 - 2012 Témoignage cruel et burlesque d’un couple et de son histoire. La femme raconte la solitude et le désarroi dans lesquels le rire compulsif du mari les a plongés progressivement.

Azahara Cerezo - Scopes(Portées) - 4’33 - 2012 Une succession de trois plans fixes, tournés en Irlande du Nord et à Madrid, qui abordent la question de la récession dans ces régions en s’appuyant sur la pensée de trois philosophes : Slavoj Zizek, Michael Hardt et Judith Butler.

Groenhart Viola - Inland - 6’16 - 2007 Un long traveling à reculons nous emmène de l’abondance d’une forêt verdoyante vers l’ambiance ténébreuse et silen-cieuse d’une grotte. Cette dernière semble être à l’image de l’état d’âme de la femme que nous y découvrons

Frémy Anne - Le langage des fleurs - 2’57 - 2008Tel un générique, des phrases tirées du codes de langage des fleurs défilent sur l’écran. Stéréotypé, cet alphabet floral dévoile la banalité de propos que nous sommes incapables de prononcer nous-même.

PROJECTION «CORPS GRAPHIQUES»Lun 20 • 21h • RUE DES PORTES MORDELAISES

AFTER À L’ARTISTE ASSOIFFÉ

20lun.

Cette sélection met en scène des corps qui fabriquent leurs propres paysages. Ils créent ou s’approprient l’espace par des actions corporelles, graphiques et chorégraphiques.

Mcdermott Emilie - Anna - 3’50 - 2012Anna - référence à l’œuvre d’Antonioni, l’Aventura - interroge le rapport entre l’épuisement d’un corps en proie à ses errances internes et un espace donné. Un mythe de Sisyphe revisité.

Godinho Fabio - Research in Space (Variation 4) - 3’46 - 2012Fabio Godhino grimpe, s’accroche, se suspend. Acrobate, mais pas seulement, ses performances provoquent des rapports d’échelle entre corps et paysage et mettent en tension ces deux entités.

Recep Akar - In Between - 5’29 - 2012Une confusion de corps découpés, sur-imprimés, aux contours incertains, qui évoluent quelque part entre abstraction et figuration, entre visibilité et invisibilité.

Mandon Thierry - Trait d’union - 1’22 - 2012Thierry Mandon habite paysages et lieux improbables, en y introduisant des gestes et actions du quotidien, provoquant un important décalage visuel.

Duque Juan - Temporary view - 2’11 - 2011Une réflexion autour de la notion de paysage, qui implique un questionnement sur le processus même de fabrication d’images. L’artiste introduit dans son paysage son propre corps, son intimité, son vécu.

Richem Clément - Terre et cendres - 5’46 - 2012Terre et cendres est une peinture vivante, terrain d’expériences de la matière et du temps. Des civilisations y naissent et déclinent. Les ambitions humaines y sont confrontées aux lois de la nature.

Duranté Sébastien - IKEA - 2’23 - 2008Sébastien Duranté court-circuite la production et la circulation d’objets décoratifs en y introduisant des reproductions fidèles à l’original, mais fait main. Quel est le statut de ces «œuvres d’art»?

Mandon Thierry - Tableau vivant - 2’30 - 2007-2008 Les tableaux vivants de Thierry Mandon se jouent de nos habitudes visuelles. Le corps de l’artiste paraît comme en dehors de notre espace-temps, défiant les lois de gravité avec la plus grande légèreté apparente.

Lejault François - Roue - 6’14 - 2008La vidéo Roue nous présente une fiction mécanique, une chorégraphie hybride homme-machine, expérimentation physique de nos espaces de vie.

Œuvre proposée en installation de pré-projection : Yann Annicchiarico - No signal - 16’31 - 2012Un groupe incomplet, en attente, accorde ses instruments, joue sommairement, au rythme des clignotements des lumières de scène. Evoluant dans un entre-deux, le groupe renvoie aux attentes du public.

21mar.

PROJECTION Umallikuy {Oodaaq} UmallikuyMar 21 • 19h30 • PLOMBERIE DU CANAL (44 Canal Saint Martin)

RESTAURATION COLOMBIENNE SUR PLACE + AFTER À LA BERNIQUE HURLANTE

L’évènement miroir Umallikuy{Oodaaq}Umallikuy, marque l’ouverture de la collaboration avec www.umallikuy.tv, collectif artistique et curatorial basé à Bogotá. Il consiste en une présentation d’une sélection de vidéos d’artistes colombiens réalisée par www.umallikuy.tv pour le Festival Oodaaq 2013, nommée « Oxymore de la nature », suivie d’une sélection de vidéos d’artistes français «Œil pour œil » réalisée par l’Œil d’Oodaaq a partir des vidéos présentées par l’association depuis 2009. Cette soirée a pour particularité d’être reproduite à Bogotá, créant ainsi un événement en miroir, de l’autre coté de l’Atlantique. Umallikuy {Oodaaq} Umallikuy se joue ainsi des difficultés imposées par la distance physique et administrative, pour faire partager au public des deux villes ce moment.

Oxymore de la nature

« Mes livres sont plein de vides » Augusto Monterroso

La sélection de vidéos expérimentales colombiennes « Oxymore de la nature », proposée par www.umallikuy.tv est composée d’une série de travaux d’artistes vidéo colombiens renommés. Ces vidéos se concentrent sur des réflexions quotidiennes sur la nature et sur sa relation auxtechnologies qui sont accessibles à tous, comme processus de manipulation plastique. Le titre « Oxymore de la nature » propose une contradiction littéraire, présente dans la nature et dans notre dépendance aux nouvelles technologies.

Artistes invitésMario Opazo - Paola Michaels - Diego Piñeros García - Elkin Calderón - Colectivo Zunga - Carlos Montaña - Andrés García La Rota -Daniel Gardeazabal - Santiago Forero - Federico Daza -Liliana Vélez – Santiago Echeverry - Juan Pablo Echeverri.

Œil pour Œil

Cette sélection réunit un groupe d’artistes auxquels l’Œil d’Oodaaq s’intéresseparticulièrement. Leur pratique artistique croise d’une manière ou d’une autre les axes de recherche artistique que l’association cherche à approfondir à travers ses différentes actions et événements. Comment appréhender le temps quand la quête devient absurde? Quel sens prend tout voyage ou tout effort quand la finalité est inconnue? Comment habiter et s’approprier un espace par son corps quand celui-ci est vide ou infini? Comment l’économie des moyens peut-elle faire naître des images éphémères mais pas pour autant vides de sens?

Artistes invitésJean Bonichon - Pauline Payen - Nicolas Puyjalon - Angela Fortin - Tieri Rivière - Mathieu Cortin - Lucie Mercadal - Morgane Besnard - Floriane Davin - Carole Contant.

Thierry Mandon - Trait d’union - 2012

Comptoir du Doc recherche, promeut et diffuse des films documentaires de création dans différents lieux à Rennes et dans la région, tout au long de l’année. A travers des rencontres avec des cinéastes à l’issue des projections ou dans le cadre d’ateliers rencontres, Comptoir du Doc propose une programmation inédite et éclectique du cinéma documentaire dont beaucoup seraient totalement invisibles pour le public. «HORS FORMAT» est un événement que nous présentons tous les derniers week-ends de septembre au théâtre de la Parcheminerie à Rennes, en partenariat avec la TNB. C’est l’occasion pour Comptoir du Doc d’ouvrir d’autres chemins autour de la pluridisciplinarité du documentaire et de ses évolutions. Dans cette continuité, Comptoir du Doc s’associe au Festival Oodaaq, en proposant une programmation de films courts autour du geste et du travail physique.

Yuri Ancarani (IT) - Il capo - 2010 - 15’ (Ilaria barbieri Marchi for N.O Gallery, Deneb Media.)Une merveilleuse langue des signes s’est créée entre l’homme et la machine dans les carrières de marbre de Carrare, situées en Italie, au nord-ouest de la Toscane.

Emmanuel Gras (FR) - Tweety Lovely Superstar - 2005 - 18’ ( Keen films.)Quatre hommes et un enfant sur le toit d’un immeuble, sous un soleil de plomb.Leur travail : le détruire.Leurs outils : leurs bras.Leur labeur de ce jour est leur labeur de chaque jour.

Emmanuelle Lacosse (FR) - La grande distribution -2012- 19’ (Les choses du kolkhoze.)Douar Tougana, village berbère où chaque nuit a lieu une chorégraphie faite de gestes ancestraux et immuables. Au petit matin commence le grande distribution...

CARTE BLANCHE À COMPTOIR DU DOCMer 22 • 21h • HANGAR COURROUZE (Avenue Jules Maniez)

22mer.

CARTE BLANCHE À STREAMING FESTIVAL Jeu 23 • 19h30 • lES ATELIERS DU VENT (59 Rue Alexandre Duval)

RESTAURATION SUR PLACE

Le Streaming Festival est un festival d’art vidéo né en 2006 à l’initiative des artistes Ronald Lindgreen et Igor Lesic, basés à La Haye aux Pays-Bas. La particularité du festival est cependant son indépendance par rapport à un territoire physique fixe : à l’exception de sa soirée d’inauguration, il se déroule exclusivement sur Internet.Si la diffusion en streaming de la programmation du festival permet à chacun, peu importe sa localisation géographique ou l’heure de la journée, de contempler les oeuvres proposées de chez lui, l’inauguration permet de rassembler les artistes et les acteurs culturels locaux et de favoriser l’échange entre eux et le public.Le Streaming Festival est également une plateforme Internet, constituée d’une base de données et d’archives d’oeuvres numériques, qui regroupe aujourd’hui plus de 200 oeuvres d’art vidéo, 850 fiches d’artistes et quelques oeuvres sonores.

La sélection vidéo faite par le Streaming Festival pour le Festival Oodaaq célèbre le contraste entre concepts et genre utilisés par les artistes vidéo. Ce qui unit les différentes vidéos est l’attention que les artistes portent envers d’infimes détails et les éléments cinématographiques utilisés pour donner une forme finale à l’idée de départ.

23jeu.

01. Donato Arcella Hydro-Gene - 2012 - 03’27’’

02. Alejandro Bernal & Diana Combo Zentralflughafen - 2011 - 14’38’’

03. Dário Pacheco & José Gonçalves I’m not a hooker I’m a dancer - 2011 - 02’10’’ 04. Edin Hendo Sprecho - 2011 - 03’28’’ 05. Alexei Mizin To the beach - 2010 - 02’25’’

06. Faith Holland Improving - non stop - 2011 - 11’38’’ 07. Astrid Salas The Night of the Soul - 2010 - 09’00’’

08. Mauricio Rivera Henan Corresponding - 2012 - 03’21’’ 09. Vitor Medeiros Psychic Spies from China - 2011 - 10’07’’

CARTE BLANCHE À STREAMING FESTIVAL Jeu 23 • 19h30 • lES ATELIERS DU VENT (59 Rue Alexandre Duval)

RESTAURATION SUR PLACE

CARTE BLANCHE À PROYECTOR FESTIVALVen 24 • 20h • PHAKT C.C.COLOMBIER ( Place des Colombes)

RESTAURATION IBÉRIQUE SUR PLACE + AFTER À LA CITÉ D’YS

24ven.

Proyector Festival est un festival d’art vidéo, organisé en Espagne et au Portugal. Cherchant à créer un dialogue international, il invite tous les ans des artistes, des commissaires et des festivals du monde entier. Proyector Festival présente des installations video, des performances, des conférences et des projections dans l’espace public - espace que les organisateurs considèrent comme un élément politique. Ils pensent que les pratiques visuelles doivent se diriger vers la population, raison pour laquelle ils parient sur les rues, les espaces indépendants et les ateliers d’artistes, lieux qui se veulent proches des citoyens. Proyector Festival souhaite affirmer la performance sociale de l’art et accroitre sa capacité de transformation.

Au Festival Oodaaq, Proyector Festival présente une sélection de vidéos intitulée Politics / Poetics. Elle souhaite explorer les conflits de territoire, le politique et le social à travers un regard artistique, critique et ironique, qui annule le sens de concepts tels que les drapeaux, les hymnes, la patrie et le nationalisme. Les vidéos évoquent Gorbachev, les frontières entre le Mexique et les Etats-Unis, la nature meurtrière, les conflits sociaux en Espagne, la guerre en Irak, la déclaration des droits de l’homme, la censure en Chine.Des visions personnelles et poétique d’une société qui se réveille dans un monde que nos parents n’ont pas imaginé.

01. Iván Edeza (MEX) Patriota - 2005 - 1’32’’ 02. Pablo Serret De Ena (SP) Excerpts from ‘Las Cumbres’ - 2013 -0’54’’ 03. Bongore (SP) Line / Paso hormiga - 2009 - 0’24’’ 04. Daniel Silvo (SP) Glásnost (transparencia en rojo) - 2011 - 3’24’’ 05. Guillermo Gómez (SP) Seed broadcast occupy - 2012 - 8’25’’ 06. Mora Huguet (SP) Reventar la taza & Doblar cuchillo - 2010 - 0’34’’ 07. Iván M. Valencia (SP) KUMBAYAH! - cutie series #2 - 2012 - 1’55’’

08. Armin Zoghi (IRA) Be like us - 2010 - 6’58’’ 09. Pilar Talavera (PE) Yangón Mon Amour - 2011 - 4’08’’ 10. Jorge García (SP) A12M9- Pequeños ensayos sobre la desesperación - 2:44 11. Shahar Marcus (ISR) Homecoming Artist - 4’37’’ 12. Nicky Enright (ECU) Inter National Anthem -2008 - 9’48’’ 13. Laurita Siles (SP) Cuál es mi bandera - 2007 - 1:14

14. Yasser Ballemans (ND) The End - 2008 - 1’02’’

CARTE BLANCHE À PROYECTOR FESTIVALVen 24 • 20h • PHAKT C.C.COLOMBIER ( Place des Colombes)

RESTAURATION IBÉRIQUE SUR PLACE + AFTER À LA CITÉ D’YS

VisualContainer est le premier distributeur d’art vidéo en Italie, basé à Milan.Porté par le critique d’art Giorgio Fedeli et la vidéaste Alessandra Arnò, VisualContainer entend donner une visibilité aux jeunes artistes italiens, aussi bien dans leur pays qu’à l’étranger. Ils ont constitué un fond important de vidéos d’artistes auquel il permettent une distribution de qualité, sous forme de projections et d’expositions, personnelles ou collectives. VisualContainer gère un espace d’exposition et d’expérimentation, le [.BOX] Videoart Project Space, et ont mis en place une WebTV, VisualContainerTV, mettant en avant la place importante de ce nouveau moyen de communication, notamment pour l’art vidéo.

Pour le Festival Oodaaq, VisualContainer présente une sélection de vidéos intitulée «Out of the puzzling’ puzzle».«Nous vivons dans une époque agitée qui affecte toutes les parties de nos vies. Crise économique, chômage, changements politiques majeurs, élection d’un nouveau pape… un puzzle qui est loin de composer une image claire du futur proche et rend notre monde déconcertant. Comme tout le monde, les artistes ne peuvent s’empêcher d’être confus et surpris, mais ils peuvent avoir recours à l’art pour ralentir, voire arrêter le rythme de la réalité et tenter d’avoir une vision plus claire des choses. Sinon, ils peuvent également s’échapper temporairement dans d’autres mondes pour y trouver un refuge. Alors que les uns ont tendance à reproduire le chaos dans l’art, dans une sur-confusion qui semble ramener l’ordre, d’autres se tournent vers leur propres identités et gestes pour trouver quelque chose de stable. Tous pointent la confusion et proposent des visions qui remettent en place certaines pièces du puzzle. Non?» (Giorgio Fedeli)

25sam.

CARTE BLANCHE À VISUALCONTAINERSam 25 • 21h • MAISON INTERNATIONALE DE RENNES (7 Quai Chateaubriand)

précédé d’une table ronde, à 19h, avec les festivals invités -AFTER O’RÉTROVISEUR

01. Barbara Brugola Lapse of view - 2012 02. Maria Korporal Avgerinos & Poulia - 2011 - 7’00

03. Lucia Veronesi Intérieur - 2011 - 2’47

04. Timothy Rolling Pickerill Deep Black Incantation #18: cesura - 2011 - 6’13

05. Sonia Armaniaco Tale of Suspensus Series #1 - 2011 - 4’00

06. Alessandra Arnò Blindfold - 2011 - 1’00

07. Daniela Di Maro Migrations - 2011 - 5’13”

08. Rebecca Agnes Gotic - 2012 - 5’24

09. Patrizia Bonardi Water’s expectation - 2013 - 4’15’’

10. Chiara Mazzocchi Human Alienation - 2011 - 2’00’’

11. Valentina Miorandi Cross Broadway - 2009 - 5’27’’

12. Tommaso Pedone Gratta & Vinci -2009 - 5’45

13. Alessandra Arnò Blindfold - 2011 - 1’00

14. Romeo Grünfelder Le bras Polaroid - 2009 3’10”

26dim.

JOURNÉE DE CLÔTUREDim 26 • 12h30-01h • PARC DU VIEUX ST ETIENNE

Banquet participatif et inscription au tournoi international de Pétanque12h30-15h

Installation de météorites télévisuelles disséminées dans le parc.

Tournoi et remise des prix 15h-19h

Un après-midi conviviale qui sera l’occasion de créer de nouvelles constellations sur les terrains balisés du Vieux Saint Etienne. Les joueurs s’affronterons en triplette.

Fête de clôture21h-01h - Bar le Gazoline (Rue Nantaise)

Venez nombreux revoir les images du Festival et assister à de nombreuses surprises sonores et visuelles.

François Lejault - Roue - 2008

La Sélection Oodaaq est une édition DVD annuelle, qui permet de redécouvrir certaines des vidéos projetées pendant les dix jours du Festival Oodaaq. La Sélection 2013 regroupe des vidéos issues des

trois programmations thématiques : «Signaux d’ailleurs», «Nids de Coucous» et «Corps Graphiques». Elle donnent un aperçu de l’île d’Oodaaq, émergeant ci et là, invitant le spectateur à se poser sur sa surface et

regarder le monde d’un nouveau point de vue.

L’équipage de L’Œil d’Oodaaq embarquera cette sélection de vidéos afin de la proposer dans de nombreux festivals d’art vidéo à travers le monde.

Cette année, nous avons choisi la ville de Saint Malo comme port de départ vers de nouvelles destinations

qui nourriront le prochain Festival Oodaaq 2014. De futures rencontres donneront naissance à de nouvelles collaborations, dont la première est prévue fin juin à Milan chez nos amis de VisualContainer.

La programmation de la Sélection Oodaaq 2013 sera dévoilée à la fin du Festival Oodaaq.

PROJECTION «SÉLECTION OODAAQ»Sam 8 JUIN• 21h • SALLE SAINTE ANNE - SAINT MALO

08juin

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRESListe des artistes + L’équipage

Recep Akar (TR) Aggtelek (ES) Sandra Araújo (PT) Philipp Artus (DE) Nadav Assor (USA) Sandra Aubry & Sébastien Bourg (FR) Simon Augade (FR) Giney Ayme (FR) Marc de Blanchard et Marie Chatellier (FR) Jean Bonichon (FR) Frank Bubenzer (DE) Benoit Canteteau (FR) Azahara Cerezo (UK) Le cinéma poussière (FR) Marie-Johanna Cornut et Marie Sirgue (FR) Marion Cros (FR) Aurore Dal Mas (BE)Gilles Delmas (FR) Sylvia Donis (FR) Juan Duque (FR) Thomas Duquet (FR) Sébastien Duranté (BE) Robert Frankle (USA) Anne Fremy (FR) Christiane Geoffroy (FR) Fabio Godinho (FR) Viola Groenhart (NL) Virginie Gouband (FR) Max Hattler (UK) Jean Hamburger (FR) Charlotte Hébert (FR) Fabian Hesse (DE)

Jérémy Laffon (FR) Morgane Lagache (FR) Claire Le Clézio (FR) Mael Le Golvan (FR) Hélène Leflaive (FR) François Lejault (FR) Pascal Lièvre (FR) Bernd Luetzeler (DE) Emilie Mcdermott (FR) Edith Magnan (FR) Thierry Mandon (FR) Diana Menestrey Schwieger (DE) Franck Miltgen (LU) Giampiero Pagnini (IT) Nathalie Petit (FR) Jacques Perconte (FR) Nataliya Petkova (QC) Pascal Piron (LU) Sandra Plantiveau (BE) Justine Pluvinage (FR) Amandine Portelli (FR) Clément Richem (FR) Yohann Rochereau (FR) Krišs Salmanis (LV) Daniel Schwarz (DE) Adrien Siberchicot (FR)Tom Snelgrove (USA) Jeanne Susplugas (FR) Henry Thomas (FR) Tahir Un (TR)

Damien Favre - PrésidentSimon Guiochet - Coordination généraleIsabelle Henrion - Commissariat Solenne Jost - Coordination Estelle Chaigne - Communication et relations presseCatherine Mevel - AdministrationThomas Daveluy - Régie générale et webCharlotte Durand - Responsable bénévoles Fulya Erdem - Accueil et logistique artistesManuel Ramirez - Échanges ColombieClaire Ascencio - stagiaire éditionCathy Bellia - stagiaire film+ Nos bénévoles

PARTENAIRES

Bar le Gazoline - Bar O’Rétroviseur - Bar la Cité d’Ys - Bar le Oan’s pub Bar la Bernique Hurlante - Bar le Ty Anna - Bar l’Artiste Assoiffe

Partenaires artistiques

Partenaires institutionnels

Partenaires privés

Partenaires cartes blanches

Partenaires média

La Ligue de l’enseignement 35

Association de la Ville en Bois (Nantes)

L’Œil d’Oodaaq est membre de la FRAAP (Fédération des réseaux et associations d’artistes plasticiens) et signe sa charte déontologique. Elle s’engage par conséquent à respecter les droits des artistes, leurs oeuvres, ainsi que le public et nos partenaires.

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