LIVRET BLANC - Association Nationale des Préparateurs en ...

Projet ANPPH – Août 2008 1 / 1

LIVRET BLANC

FORMATION CURRICULAIRE

DES

PREPARATEURS EN PHARMACIE

Version Simplifiée (Août 2008)


PREAMBULE

La Version simplifiée du LIVRET BLANC : C’est une évolution nécessaire et logique dans la présentation du projet de l’ANPPH. Elle prend en compte la réflexion issue d’échanges ou de remarques formulées par différents partenaires professionnels lors de la présentation de la version originale. Si ce projet de cursus a reçu un accueil positif, des questionnements et arguments entendus depuis sa présentation amènent déjà à proposer des variantes à son contenu. Ainsi les remodelages présentés au travers des différentes propositions tiennent compte aussi bien des objectifs à atteindre (diplôme de niveau pertinent, passerelles facilitées entre les 3 formations « spécialisantes » ou options) que des moyens et contraintes pédagogiques (validation universitaire avec ou en dehors d’un enseignement commun en faculté, disparité entre les 3 populations de préparateurs avec problématique du respect des stages pratiques, etc…) Aux fins de construire le cursus LMD des préparateurs, l’ANPPH propose une version simplifiée du document final : Cette formule reprend en effet 3 des 6 schémas envisagés dans la V3 du Livret Blanc et correspond à un support pratique pour les futurs échanges et travaux avec les différents partenaires et interlocuteurs concernés. Les variantes proposées déclinent des changements envisageables à partir de la version initiale demeurant référence (proposition n°1). Après la Licence est également prise en compte la possibilité d’évolution de carrière du préparateur en pharmacie:

- Les Mastères 1 et 2 ouvrent au management, à l’enseignement, à l’expertise. Le Doctorat permet d’envisager un accès à la recherche et à l’enseignement supérieur.

- Les passerelles ouvrent des possibilités telles que revenir dans le cursus en vue d’obtenir le Doctorat en Pharmacie ou de s’orienter vers d’autres professions de santé paramédicales ou médicotechniques.

Pourquoi proposer d’autres constructions pour L1, L2 et L3 ? � Pour la 1ère année (L1),

Plusieurs options peuvent être envisagées pour le tronc commun si l’on se pose les questions suivantes :


Pour Qui ? • Soit l’ensemble des futurs personnels de santé (médicaux, paramédicaux et

médicotechniques)… ce qui impliquerait pour chaque orientation une refonte totale des premiers enseignements afin de créer un enseignement de la Santé (connaissance du milieu de la santé, matières communes, etc…)

• Soit l’ensemble du personnel non médical (paramédicaux et médicotechniques) • Soit les paramédicaux d’un côté et les médicotechniques d’un autre • Soit chacune des filières séparément (indépendantes) Quand ? Combien de temps ? • Soit le seul premier semestre est commun avec un enseignement unique

« connaissance du milieu de la santé » puis le second semestre est individualisé pour chacune des filières.professionnelles médicale, paramédicale et médicotechnique.

• Soit toute l’année de L1 « Pharmacie et Analyses Biologiques » est dédiée aux activités des pharmacies (officines et PUI), des laboratoires pharmaceutiques et des laboratoires d’analyses médicales. Cette première année serait destinée à une population d’étudiants pharmaciens, préparateurs en pharmacie, techniciens de laboratoire, se partageant en un premier semestre consacré au « milieu de la santé » puis un second d’enseignements plus spécifiques «chimie, physiologie, pharmacotechnies… »

• Soit le tronc commun (2 semestres) est enseigné séparément et adapté à chacun des trois groupes que forment les médicaux, les paramédicaux et les médicotechniques. Pour les médicotechniques, les enseignements de L1 pourraient porter sur le milieu de la santé puis sur des matières communes actuellement enseignées dans les centres de formation des préparateurs et des techniciens de laboratoires.

Où et par qui ? • Soit la première année se passe dans le cadre de l’enseignement universitaire des

facultés existantes (médecine, pharmacie) : La sélection ouvrant aux différentes professions se faisant sur quel mode ? - « Pré choix » en fonction du souhait de l’étudiant ou des notes obtenues dans

différentes matières au Baccalauréat. La validation d’un ou deux semestres de L1 commun(s) serait-elle réalisée en fonction de barèmes et coefficients correspondants à la voie professionnelle choisie?

- Les orientations entre médical (ex pharmacien) ou non médical (ex préparateur en pharmacie) seraient-elles dictées (imposées) au regard d’une grille de cotation reliant matières enseignées et futurs diplômes à partir des résultats du tronc commun? Un classement (concours ?) peut-il être utilisé pour une « orientation métiers » priorisant le choix de l’étudiant ? se prévenir du risque d’étudiants démotivés ou de professionnels désintéressés par leurs métiers.

- S’il existe un tronc commun entre études de pharmacie et celles de préparateur, prévoir des passerelles de l’une à l’autre. A quels niveaux ? Sur quels critères ?

• Soit les matières sont enseignées dans les structures de formation respectives : mêmes matières mais niveaux différents et adaptés pour les médicaux et non médicaux ? Pédagogie « orientée » selon les centres de formation ?

� Pour la dernière année de Licence (L3)

Pour les préparateurs en pharmacie, 3 options se présentent en fin de cursus. Déterminer à quel moment se ferait le choix des options et la faisabilité de passerelles entre celles-ci


permettrait d’envisager trois possibilités de construction des enseignements de la 3ème année : - Soit les 3 options se distinguent complètement en L3 (2 semestres)

Des passerelles restent possibles entre celles-ci (mise à niveau intense) : Théorie et pratique à acquérir correspondant à une année. Une VAE < aux 2 semestres est cependant envisageable grâce à l’expérience acquise (modalités à déterminer) (soit S1 et S2 optionnels = 12 mois)

- Soit la 3ème année se partage en 2 semestres de durée équivalente :

Le premier délivre un enseignement commun à tous les préparateurs et le deuxième la formation spécifique à chaque option. Toutefois, les passerelles sont toujours à valider (VAE). (soit S1 commun = 6 mois et S2 optionnel = 6 mois)

- Soit le découpage conduit à un premier semestre double du second aussi bien en durée

d’enseignements que pour la valeur en ECTS (soit approximativement : S1 commun = 8 mois et S2 optionnel = 4 mois) S1 => 8 mois de formation commune et poussée préparant aux 3 options S2 => 4 mois caractérisés par la spécificité de l’enseignement en fonction du (futur)

lieu d’exercice – officine, établissement de santé, industrie –

Présente l’avantage du diplôme unique (et pas uniquement de niveau unique) et seul les 4 mois de spécialisation seront à prendre en compte pour les passerelles entre options… Des modules tels que « dispensation des médicaments et des dispositifs médicaux », « gestion des flux de médicaments et DM », « communication », « qualité » pourraient être tout ou partie commune avec des cours éventuellement modulables pour adapter à la partie pratique et au terrain. D’autres matières resteraient d’enseignements spécifiques (telles que dans l’option hospitalière les exemples de la radiopharmacie ou les reconstitutions en atmosphère contrôlée). Mais cette proposition présente la difficulté de mise en place de stages de terrain face à la disproportion du nombre de postes entre officines, établissements de santé et laboratoires pharmaceutiques.

Pourquoi ne pas envisager des cours communs spécifiques (UV)?

Selon les opportunités de matières pour des niveaux compatibles (L1 pour les uns mais correspondant à L2 ou L3 pour les autres cursus) Exemple : notions et dispensations des médicaments et dispositifs médicaux pour pharmaciens, préparateurs, infirmiers ou encore la radiopharmacie pour pharmaciens, radiologues, manipulateurs radio, préparateurs en pharmacie, etc…

- Faciliterait les passerelles - Permettrait une cohérence de formation entre filières


SOMMAIRE

1 – Introduction--------------------------------------------------------------------------- Page 6 2 –Remarques préliminaires------------------------------------------------------------- Page 7 3 – Situation actuelle-----------------------------------------------------------------------Page 8 4 – Projet de formation------------------------------------------------------------------- Page 11 - PropositionN°1------------------------------------------------------------------- Page 13 - PropositionN°2------------------------------------------------------------------- Page 24 - PropositionN°3------------------------------------------------------------------- Page 36 5 – Conclusion ------------------------------------------------------------------------------Page 39 6 – Annexes --------------------------------------------------------------------------------- Page 40 I- Textes Législatifs -------------------------------------------------------------- Page 41

- Profession de préparateur en pharmacie----------------------------------- Page 41 - Formation des préparateurs en pharmacie--------------------------------- Page 42 Le Brevet de Préparateur en Pharmacie------------------------------ Page 42 Le Diplôme de Préparateur en Pharmacie hospitalière------------ Page 44

II- Grille des niveaux de connaissance -------------------------------------- Page 48


INTRODUCTION

Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une formation professionnelle développée et approfondie, réalisée au sein d’un cursus universitaire et conforme au projet de réglementation européenne relatif à l’enseignement supérieur « Licence – Mastère – Doctorat » (LMD), en application des accords de Bologne (19.06.1999). La nouvelle qualification professionnelle résulterait de l’obtention conjointe du diplôme d’exercice ainsi que du diplôme universitaire de niveau Licence. Elle serait unique pour l’ensemble des préparateurs en pharmacie et proposerait trois voies ou options possibles en fonction de l’espace d’activité choisi : officine, établissement de santé (P.U.I.) ou encore industrie pharmaceutique. Un tel projet aurait pour objectif l’alignement du niveau des cycles de formation entre les différentes professions paramédicales et médicotechniques pour aboutir à plus ou moins brève échéance à une harmonisation européenne (Bologne). La finalité de cette formation curriculaire serait de faciliter une ouverture ou une réorientation vers d’autres professions paramédicales grâce à des passerelles qui pourraient être créées entre les différents cursus. Les préparateurs en pharmacie issus de cette nouvelle filière pourraient désormais exercer leur activité dans tous les pays de la communauté européenne. Aujourd’hui en France, tout préparateur en pharmacie doit être titulaire du brevet professionnel de préparateur en pharmacie (B.P.) pour exercer sa profession. La formation suivie sous le statut d’apprenti s’effectue en deux ans et se partage entre le site d’apprentissage qui est en règle générale l’officine et le centre de formation (C.F.A.). Le préparateur en pharmacie peut alors exercer en officine. S’il fait le choix de s’orienter vers les Pharmacies à Usage Intérieur (P.U.I.) des établissements de santé, il doit être titulaire d’un diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière obtenu à l’issue d’une année de formation complémentaire (arrêté du 31 juillet 2000). . Les différences de niveau entre ces deux options du métier de préparateur en pharmacie sont dues au système de formation ainsi qu’aux textes réglementaires. Le fait que le cursus actuel se déroule dans le cadre de l’apprentissage, rend les conditions d’évolution de la profession de préparateur en pharmacie plus ardues encore tant il existe de contradictions avec l’évolution des compétences requises sur le terrain. Une conception nouvelle du cycle de formation des préparateurs en pharmacie viserait à adapter la formation aux exigences du terrain et à établir une similitude dans l’élaboration du projet de schéma éducatif et du niveau d’étude au regard des autres professions paramédicales et médicotechniques. Un cursus adapté et reconnu valoriserait les compétences des préparateurs en pharmacie tout en améliorant la qualité des prestations pharmaceutiques, tant à l’officine que dans un établissement de santé ou un laboratoire pharmaceutique.


REMARQUES PRELIMINAIRES

Un niveau unique de diplôme faciliterait le droit et la faculté d’exercer la profession de préparateur en pharmacie. Par ailleurs, en ouvrant des passerelles entre les différentes voies d’orientation de la profession de préparateur et d’autres professions de santé, il apparaît clairement que les projets de carrière ne seraient plus cloisonnés par un diplôme, mais au contraire ouverts et valorisés par celui-ci. Aujourd’hui, le diplôme du brevet professionnel est délivré par le Ministère de l’Education, tandis que celui de préparateur en pharmacie hospitalière par le Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports. (cf. annexes jointes) C’est le Code de la Santé Publique et plus particulièrement tout ce qui a trait à la réglementation pharmaceutique, qui régit la profession de préparateur en pharmacie. Une formation qui serait validée par les deux ministères et selon un schéma reconnu tant en France qu'en Europe ne pourrait qu’ajouter du crédit à cette évolution souhaitée.

L’ANPPH, après maintes réflexions et enquêtes, a retenu le principe du cursus LMD pour la formation des préparateurs en pharmacie, sanctionné sous la forme d’un diplôme unique ouvrant à un droit d’exercice correspondant à un niveau licence obtenu en 3 ans (soit six semestres).

Les raisons de ce choix sont multiples :

- Parvenir à une durée identique de formation pour l’obtention du diplôme quelle que soit la

filière choisie par les futurs préparateurs en pharmacie, en proposant un déroulement de formation se fondant totalement dans le cursus LMD.

- Adapter la formation (flexibilité) en l’actualisant face aux activités et contraintes nouvelles (réglementation) des pharmacies : bonnes pratiques de préparation, de dispensation, traçabilité, dispositifs médicaux, reconstitution centralisée des cytostatiques, radiopharmacie, etc…..

- Créer des passerelles entre les préparateurs en pharmacie et les autres professions de santé, grâce à un cycle de formation où les ECTS (European Credit Transfer System) seraient capitalisables et donc exploitables dans un processus de VAE intra et interprofessionnel.

- Donner la possibilité d’exercer dans la Communauté Européenne avec un diplôme reconnu (Bologne).

- Sortir des contraintes et des impasses liées au principe de l’apprentissage (limite d’âge, obligation d’emploi ...)

- Définir un rôle propre à travers un décret de compétences en élaborant les grandes lignes de la formation autour de l’acquisition de celui-ci.

- Permettre des formations communes avec d’autres professions de santé (partie commune désignée « tronc médicotechnique » dans le cursus).

L’évaluation des pratiques professionnelles, la responsabilisation des individus, le développement et l’élargissement des compétences constituent les bases d’une approche dynamique des professions paramédicales et médicotechniques. Il est donc essentiel, voire fondamental, de construire et d’articuler le cursus de formation du préparateur en pharmacie autour de ces précieuses notions.


SITUATION ACTUELLE

1 – la profession de préparateur en pharmacie La profession de préparateur en pharmacie est réglementée et inscrite au Code de la Santé Publique (Titre IV, Art. L. 4241-4 à 4241-8). Art. L. 4241-4 – Est qualifiée préparateur en pharmacie toute personne titulaire du brevet professionnel institué au présent chapitre. Art. L. 4241-5 – Est qualifiée préparateur en pharmacie hospitalière dans les établissements publics de santé toute personne titulaire du diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière défini par arrêté pris par le ministre chargé de la santé. Le rôle du préparateur en pharmacie est très diversifié et réclame des compétences particulières et spécifiques selon le lieu d’exercice (officine, établissement de santé ou industrie). - A l’officine A l’officine, les préparateurs en pharmacie contribuent à la dispensation des médicaments sous la responsabilité des pharmaciens. Ils sont les « seuls autorisés à seconder le titulaire de l’officine et les pharmaciens qui l’assistent dans la préparation et la délivrance au public des médicaments destinés à la médecine humaine et à la médecine vétérinaire. Ils assument leurs tâches sous la responsabilité et le contrôle effectif d’un pharmacien. Leur responsabilité pénale demeure engagée ». (art. L 4241-1 du C.S.P.). - Dans les établissements de santé Dans les établissements de santé, le préparateur en pharmacie hospitalière (art. L. 4241 CSP) est titulaire du diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière ; il participe, en pharmacie à usage intérieur, à la gestion, l’approvisionnement et la dispensation des médicaments et des dispositifs médicaux stériles, à la réalisation des préparations, à la division des produits officinaux. Son activité peut s’étendre à la préparation et la stérilisation des dispositifs médicaux ainsi qu’à la préparation des médicaments radiopharmaceutiques et anticancéreux. Il est soumis au secret professionnel. « La gérance d’une pharmacie à usage intérieur est assurée par un pharmacien. Il est responsable du respect des dispositions ayant trait à l’activité pharmaceutique ». Les pharmaciens peuvent se faire aider par des préparateurs en pharmacie. « Ces personnes sont placées sous l’autorité technique du pharmacien chargé de la gérance » (art.L. 5126-5 CSP)

- L’industrie pharmaceutique L’industrie emploie des préparateurs en pharmacie, notamment dans le domaine qui a trait à la fabrication des médicaments. Des formations internes, propres à chaque structure, permettent au préparateur en pharmacie de s’adapter à ces emplois industriels et de maîtriser les techniques s’y rapportant.


2 – Formations et diplômes actuels Aujourd’hui, le préparateur en pharmacie peut envisager deux carrières distinctes, l’une à l’officine ou en établissement de santé privé, l’autre en établissement de santé (public, militaire) , la carrière industrielle recueillant peu de suffrages ou de débouchés. Le brevet professionnel délivré en cas de succès à l’examen après deux années de formation en alternance, permet l’exercice de la profession à l’officine ou en établissement de santé privé. Avant la création du diplôme spécifique hospitalier, ce brevet professionnel permettait, à l’issue d’un concours organisé par les DRASS, d’entrer en pharmacie hospitalière. Le choix de l’établissement s’effectuait en fonction du classement et des postes disponibles mis au concours. Actuellement, le diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière permet d’accéder au statut propre à cette profession. Il est délivré à l’issue d’une année complémentaire de formation (3ème année ou année hospitalière). On peut également y accéder par la validation des acquis de l’expérience (VAE), les formations promotionnelle et initiale. - le brevet professionnel de préparateur en pharmacie (homologation niveau IV) C’est le socle commun aux deux filières existantes. Il clôture deux années de formation se déroulant dans le cadre de l’apprentissage ou de l’alternance entre le centre de formation (CFA ou LEP ou chambre des métiers) et le terrain de stage que représente l’officine. Obtention du brevet professionnel de préparateur en pharmacie : textes réglementaires extraits du CSP : profession de préparateur en pharmacie chapitre premier : exercice de la profession / section 1 : personnes autorisées à exercer la profession / sous-section 1 : titulaires du brevet professionnel / art. D. 4241-1 à 4241-8. Article D. 4241-2 : la préparation du brevet professionnel de préparateur en pharmacie par la voie de l’apprentissage ou de la formation continue est accessible aux candidats titulaires d’un diplôme ou titre figurant sur une liste établie, après avis de la commission des préparateurs en pharmacie, par arrêté des ministres chargés de l’éducation et de la santé. Sur décision du ministre chargé de l’éducation, prise après avis de la commission des préparateurs en pharmacie, la préparation au brevet professionnel de préparateur en pharmacie peut être accessible à des candidats titulaires de diplômes étrangers. Article D. 4241-3 : les candidats au brevet professionnel de préparateur en pharmacie doivent justifier à la date à laquelle ils se présentent à l’examen dans son ensemble ou à la dernière unité ouvrant droit à la délivrance du diplôme : - de deux années d’activité professionnelle exercée dans une pharmacie d’officine, une

pharmacie mutualiste, une pharmacie d’une société de secours minière ou une pharmacie à usage intérieur d’un établissement de santé ;

- et d’une formation acquise par la voie de l’apprentissage ou de la formation continue d’une durée de 800 heures.


Condition d’accès à la formation : Le recrutement s’effectue généralement à partir d’un baccalauréat. - le diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière (homologation niveau III) Il s’obtient après une année de formation spécifique dans les instituts de formation dépendant des centres hospitaliers universitaires qui sont au nombre de 8 à ce jour, 7 en métropole et 1 aux Antilles-Guyane. Il est dédié à l’exercice de la profession dans les établissements de santé (arrêté du 31 juillet 2000). Ce diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière est délivré par le ministre chargé de la santé aux personnes ayant suivi, sauf dispense partielle dans les cas prévus par arrêté du ministre, la totalité de la formation conduisant à ce diplôme et réussi les épreuves de certification ou aux personnes ayant validé les acquis de leur expérience professionnelle en vue de son obtention. Art. 1er de l’arrêté du 2 août 2006 : le diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière, délivré par le ministre chargé de la santé, atteste les compétences requises pour exercer les activités du métier de préparateur en pharmacie hospitalière. Il est délivré aux personnes ayant suivi, sauf dispense partielle dans les cas prévus par arrêté du ministre chargé de la santé, la totalité de la formation conduisant à ce diplôme et réussi les épreuves de certification ou aux personnes ayant validé les acquis de leur expérience professionnelle en vue de son obtention. Art. 3 de l’arrêté du 2 août 2006, le diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière est obtenu par les voies suivantes : a/ la formation initiale ; b/ la formation par apprentissage, définie au livre 1er du code du travail ; c/ la formation professionnelle continue, définie au livre IX du code du travail ; d/ la validation des acquis de l’expérience.

A l’exception de la voie de l’apprentissage, aucune limite d’âge n’est prévue.

Condition d’accès à la formation conduisant au diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière (arrêté du 2 août 2006 NOR : SANH 0623119A) : La formation au diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière est accessible aux seuls candidats titulaires du brevet professionnel de préparateur en pharmacie prévu par les articles D. 4241-1 à D. 4241-8 du code de la santé publique (art. 2 de l’arrêté du 2 août 2006).


PROJET DE FORMATION

Les arguments plaidant en faveur d’une évolution de la formation sont nombreux : exigences réglementaires de plus en plus strictes, évolution des pharmacies tant au niveau des prestations que des technologies employées, des préparateurs en pharmacie devenus acteurs incontournables dans la prise en charge pluridisciplinaire des patients, des objectifs de santé tournés vers des pôles d’excellence au niveau de la qualité, et enfin une reconnaissance européenne d’un diplôme novateur. La formation proposée consacrerait la profession de préparateur en pharmacie en intégrant à son enseignement le vaste cadre du système de santé. Le cursus comprendrait dans un premier temps la découverte des autres professions médicotechniques et paramédicaux et dans un deuxième temps la connaissance de savoirs théoriques et pratiques adaptés et actualisés à travers les différents terrains de stage. Les axes de travail Notre première réflexion consistait à déterminer si, en fonction du lieu d’exercice (officine, établissement de santé, industrie pharmaceutique), les activités conduiraient à « trois métiers distincts » de préparateur en pharmacie. En réalité, si les savoirs et compétences acquis lors de la formation sont transférables sur les trois terrains, c’est la différence des activités pharmaceutiques en elles-mêmes qui conduit à une spécificité des pratiques. On se doit donc de parler de diplôme unique de préparateur en pharmacie. L’unicité se pose avantageusement en terme de niveau unique (L3) du diplôme de préparateur en pharmacie incluant, au niveau de la 3ème année, un enseignement spécifique en fonction de l’option retenue. Le diplôme unique autorise des passerelles sous forme d’acquisitions de compétences complémentaires (une VAE en quelque sorte) permettant aux préparateurs en pharmacie qui le souhaitent d’évoluer vers d’autres terrains d’exercice professionnel. Schéma général de la formation - Formation hospitalo-universitaire pour tous les préparateurs en pharmacie (diplôme

unique) incluant un choix pour l’option entre officine, établissement de santé ou industrie pharmaceutique.

- Le pré-requis pour accéder à la formation de préparateur en pharmacie serait le

baccalauréat Scientifique ou le niveau Bac + 1 (pharmacie ou autre). - Durée de la formation égale à 6 semestres (attribuant 180 ECTS)

La formation est constituée d’Unités d’Enseignement (UE) réparties sur trois années correspondant à autant de niveaux de Licence (L1, L2, L3) et dont les semestres s’articuleraient de la façon suivante :


- Les Unités d’Enseignement (UE) :

Elles sont constituées chacune de parties théoriques, de parties pratiques et/ou de périodes de stages sur le terrain. Elles sont définies par le(s) projet(s) pédagogique(s) de formation.

En fonction des critères d’évaluation propres à chaque UE, celles-ci sont validées par la réussite aux épreuves (note supérieure ou égale à 10/20). Chaque UE obtenue permet de capitaliser un certain nombre de crédits (ECTS). Le diplôme sera obtenu par la validation (obtention) de l’ensemble des UE correspondant à un total de 180 crédits répartis sur les six semestres Une épreuve de rattrapage est organisée pour des UE en plusieurs niveaux et/ou pour des parties d’UE. La validation est obligatoire pour accéder au niveau suivant.

. Habilitations, quelques questions se posent : Pour la formation LMD, - Qui en seront les enseignants ? - Quels instituts en complément de l’Université et quels établissements de santé ? - Quels lieux de stages ? (officine, hôpital, industrie pharmaceutique), sur quels critères ? - Quels enseignants de la profession pour accompagner les pharmaciens ?

Avec le système LMD, le mastère deviendra un niveau exigible… Prévoir un même schéma pour toutes les professions médicotechniques et infirmières.

REPARTITION DES UNITES D’ENSEIGNEMENT

Le nouveau diplôme unique de préparateur en pharmacie correspond à un niveau Licence obtenu en trois ans soit six semestres.

La répartition des UE et l’attribution des crédits sur les six semestres tient compte de la constitution d’un tronc commun aux professions paramédicales et médicotechniques ainsi que de l’intégration de matières nouvelles.

L’organisation de l’ensemble des matières enseignées consiste en un découpage puis un remodelage de l’existant afin d’aménager la formation pour permettre d’intégrer le tronc commun et les nouveaux thèmes d’apprentissage au sein des différentes UE du cursus. Le contenu des UE s’appuie sur une grille des niveaux de connaissance (cf annexe II). Conçue par l’UIPARM (Union Interprofessionnelle des Associations de Rééducateurs et Médico-techniques), elle permet d’établir des comparaisons directes entres les différentes professions paramédicales et médicotechniques. Bien qu’elles ne soient pas développées dans le présent projet, les formations Mastère et Doctorat sont donc à prendre en compte pour chacune des propositions (1 à 3) d’un diplôme de niveau Licence des préparateurs en pharmacie.


PROPOSITION N°1

1/ Un semestre (L1 – semestre 1) Enseignement commun à toutes les professions paramédicales et médicotechniques

2/ Trois semestres (L1 – semestre 2 + L2 semestres 1 et 2) Formation générale de préparateur en pharmacie

3/ Deux semestres (L3 – semestres 1 et 2) Diplôme de niveau unique avec « trois options profession »

- Formation spécifique des préparateurs en pharmacie en fonction du choix de l’option

(officine, établissement de santé, industrie pharmaceutique). - Choix des options à la fin de L2 (quels critères de sélection ?) Il pourrait s’envisager selon la chronologie suivante : En première intention, l’étudiant choisirait librement son option En cas de limitation des places disponibles, pour l’une ou l’autre option, celles-ci seraient attribuées en fonction d’un classement s’appuyant sur les notes obtenues, mais tenant compte des coefficients établis en fonction des matières prédisposant à l’option concernée.

« Formation Curriculaire des Préparateurs en Pharmacie »

Proposition de cursus : Diplôme à Options

L1 L2 L3

semestre 1

semestre 1 semestre 1

semestre 2 semestre 2 semestre 2

Officine

Etablissement santé

Industrie pharmaceutique

Tronc

Médicotechniques Paramédicaux

Choix profession

Choix option

Tronc

Préparateurs toutes options

M 1 et M2


L1/semestre 1 : (valeur 30 ECTS) tronc commun pour professions médicotechniques (et paramédicales) : matières telles que : anatomie, physiologie….. En ajoutant des matières innovantes comme : - le monde de la santé : santé et santé publique, les métiers de la santé, le fonctionnement

hospitalier (les directions, les pôles, le principe de la hiérarchie, les projets de carrière, les droits et devoirs, etc…), des cours de secourisme

- communication (entrerait dans Psychologie du LMD) avec : a/ relation aux patients, accueil, écoute, conseil, observation… intérêt identique pour toutes les professions médicotechniques et paramédicales. Pour les préparateurs en pharmacie, l’approche est identique pour l’hôpital (avec lieux de stage ou d’observation tels que pôles de rétrocession, antennes en services cliniques) comme pour l’officine … b/ le travail en équipe et la transmission des informations

- logistique (notions pour toutes les professions médicotechniques et paramédicales et/ou spécifiques aux 3 options de préparateurs en pharmacie).

- Informatique : connaissance des logiciels spécifiques à la dispensation, à la gestion des stocks, à la traçabilité (toutes professions concernées).

- Langue vivante : anglais technique et anglais relationnel. L1/semestre 2 : (valeur 30 ECTS) formation commune préparateurs en pharmacie officinaux, établissements de santé et industries pharmaceutiques. L2/ semestres 1 et 2 : (valeur 60 ECTS) programme commun aux trois options L3/ semestres 1 et 2 : (valeur 60 ECTS) programme spécifique : 3 options possibles : officine, hôpital, industrie. 1/ L3 « OPTION OFFICINE » Matières déjà enseignées…. Fonction 1 : dispensation des médicaments - médicaments sur ordonnance (recevabilité de la prescription, contrôle des posologies,

calcul des quantités à délivrer, conseils en observance, pharmacovigilance….). - médicaments sans ordonnance (renseignements et conseils). Fonction 2 : délivrance des dispositifs médicaux, diététique, hygiène et cosmétologie. Fonction 3 : préparation et conditionnement - rédaction des fiches de pesée et protocoles opératoires, préparation - actions de contrôle des produits (matières premières et produits finis) - conditionnement et étiquetage - tarification Fonction 4 : communication comprenant les items suivants : conseil, prévention, information, vigilance, accueil et vente.


Fonction 5 : gestion des stocks (commandes, livraisons, contrôles, rangements, périmés…). Fonction 6 : activités administratives et commerciales (systèmes informatiques, tarification, gestion des factures selon les différents régimes)… Proposition de nouvelles matières : - Approche commerciale : principes de vente, mise en valeur de vitrines, ergonomie de pharmacie… - Orthopédie et secourisme : les deux sont envisageables pour l’officine - Qualité - Langue vivante (suite) 2/ L3 « OPTION INDUSTRIE » A définir (par exemple : recherche, production, contrôle qualité, marketting…) Proposition de nouvelles matières : Secourisme et langues vivantes 3/ L3 « OPTION HÔPITAL » Module 1 : analyser les demandes et les ordonnances au regard des exigences techniques réglementaires propres aux pharmacies à usage intérieur. Module 2 : analyser la prescription ou la demande de dispositifs médicaux. Module 3 : assurer la qualité des opérations pharmaceutiques réalisées en pharmacie à usage intérieur. Module 4 : Organiser, conduire et mettre en œuvre les préparations magistrales, hospitalières, les opérations de reconstitution et de conditionnement. Module 5 : organiser, conduire et mettre en œuvre les préparations de médicaments radiopharmaceutiques. Module 6 : organiser, conduire et mettre en œuvre des opérations de stérilisation des dispositifs médicaux. Module 7 : gérer des flux et des stocks de médicaments et de dispositifs médicaux dans l’environnement institutionnel et réglementaire. Module 8 : traiter et transmettre des informations, travailler en équipe, conseiller et encadrer des personnes. Proposition de nouvelle matière : Secourisme et langues vivantes


Modules : valeur (crédits ECTS) /durée (formation théorique et pratique)

Niveau L3 option Préparateur en Pharmacie Hospitalière Intitulé du

module Périodes en centre de formation

Périodes pratiques / semaines

Périodes pratiques /

heures

Spécificités

Module 1 Valeur 10 ECTS

90 heures 3 105 heures En secteur médicaments et en unités de soins

Module 2 10 ECTS

90 heures 3 105 heures En secteur des dispositifs médicaux

Module 3 5 ECTS

80 heures 2 70 heures En industrie, en cellule qualité ou gestion des risques

Module 4 10 ECTS

110 heures 3 105 heures Dont 70 heures en secteur anticancéreux

Module 5 5 ECTS

60 heures 2 70 heures En médecine nucléaire ou en PUI autorisée / médicaments radiopharmaceutiques

Module 6 10 ECTS

110 heures 3 105 heures En stérilisation, au bloc opératoire ou …

Module 7 5 ECTS

60 heures 2 70 heures En PUI ou en service de soins

Module 8 5 ECTS

60 heures 2 70 heures En PUI ou en service de soins

Total 60 ECTS

660 heures 20 700 heures

Proposition correspondant au contenu et organisation pédagogique de la formation selon l’arrêté du 2 août 2006 relatif à la formation conduisant au diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière (NOR : SANH 0623119A) Art. 19 – la formation conduisant au diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière se déroule sur une durée globale de quarante-deux semaines. Elle comporte 1360 heures d’enseignement dont 660 heures théoriques et 700 heures de stages ou de périodes pratiques. Elle est organisée conformément au référentiel de formation joint en annexe II. L’enseignement en centre de formation comprend huit modules, dispensés sous forme de cours, de travaux dirigés, de travaux de groupe et de travaux pratiques. Des temps de recherche personnelle sont prévus et insérés dans le projet pédagogique du centre de formation. Les périodes pratiques ou stages, au nombre de huit, sont réalisés dans les pharmacies à usage intérieur, dans les unités de soins, dans des cellules qualité ou gestion des risques ou en milieu industriel.


Des réunions pédagogiques entre les enseignants et les professionnels chargés d’encadrer les élèves et les apprentis sont organisées afin d’assurer une parfaite cohérence entre l’enseignement en centre de formation et les périodes pratiques. Chaque période pratique ou stage fait l’objet d’un projet formalisé et individualisé établi par le responsable pédagogique du centre de formation en liaison avec le responsable de l’encadrement de l’élève dans la structure d’accueil. Il définit, à partir des ressources éducatives de la structure et du niveau de formation de l’élève, les objectifs à atteindre, les modalités d’encadrement et les critères d’évaluation. Art. 20 – La formation par l’apprentissage est effectuée sous la responsabilité administrative et pédagogique d’un centre de formation des apprentis. Les tableaux présentés dans les pages suivantes proposent une répartition sur 6 semestres des Unités d’Enseignement (UE), des volumes horaires ainsi que la valeur en crédits européens pour chacune d’entre-elles. - Chaque tableau fait référence aux semestres des années de Licence (L1, L2, L3). - Le total général récapitule les heures d’enseignements, de temps personnel, de

pratique et/ou de stage et enfin les crédits pour chacune des 2 options du diplôme de préparateur en pharmacie : « officine » ou « établissement de santé ».


L1 – 1er semestre – Tronc Commun

Matières enseignées

Théorie (heures)

Pratique/Stages Travail personnel

(heures)

ECTS (nombre)

UE 1 – Monde de la santé

100 65 6

• La santé : notion de santé, maladie, handicap, épidémiologie

• La santé publique en France et dans les grands Pays européens

• Politique des systèmes sanitaires et sociaux • Les métiers de la santé.

Les grandes familles professionnelles : médicales, paramédicales et médicotechniques

• Exercice libéral et exercice hospitalier

• Droit et Economie de la Santé • Ethique et Santé • La structure hospitalière et son fonctionnement UE 2 – Sciences de la vie

150 80 12 • Anatomie, physiologie • Hygiène générale • secourisme UE 3 – Communication [partie 1]

• Développement personnel et professionnel 40 60 3 • Logistique

(travail en équipe, relations externes ....) 30 30 3

• Informatique (bases utiles) 70 70 3 • Communication

65 30 3 • Langue vivante (anglais courant) Total 1er semestre

455 335 30


L1 – 2ème semestre – Préparateurs en Pharmacie

(Formation unique)

___________________________________________________________________________

Total L1: 1er semestre (790 h) + 2ème semestre (745 h) = 1535 h pour 60 ECTS


Théorie (heures)


(heures)

ECTS (nombre)

UE 4 – Matières scientifiques

• Biologie moléculaire 50

250 20

• Chimie minérale et organique 80

• Biochimie

50

• Microbiologie / Parasitologie 70 • Immunologie 25

• Epidémiologie 25 • Toxicologie 30 • Génétique et génie génétique 20 • Physique nucléaire 20 UE 5 – Médicaments, Dispositifs Médicaux

• Médicaments et législation 50 20 6 • Dispositifs médicaux et législation 25 30 4

Total 2ème semestre

445 300 30


L2 – 3ème et 4ème semestre – Préparateurs en Pharmacie (Formation unique)

Total 3ème et 4ème semestre

1050 435 60

___________________________________________________________________________

Total L2: 3ème semestre + 4ème semestre = 1485 h pour 60 ECTS


Théorie (heures)


(heures)

ECTS (nombre)

UE 6 – Sciences pharmaceutiques

• Galénique 50 20 6 • Pharmacologie 160 40 8 • Pharmacognosie 40 20 4 • Phytothérapie 20 10 3 • Homéopathie 20 10 3

• Dermopharmacie 30 20 2 • Médicaments dérivés du sang 20 20 2 • Traçabilités 20 20 2 • Vigilances 20 20 2

UE 7 – Sciences de la vie

• Physiopathologie 250 100 10 • Les grandes classes thérapeutiques 350 100 10

UE 8 – Hygiène et stérilisation

• Règles d’hygiène, infections nosocomiales 20 20 4

• Asepsie et notions de stérilisation

UE 3 – Communication / L. V [partie 2]

• Communication (suite) 50 35 4

• Langue vivante (anglais technique)


L3 – 5ème et 6ème semestre – Option OFFICINE (Formation spécifique)

___________________________________________________________________________

Total L3-Officine : 5ème semestre + 6ème semestre = 1315 h pour 60 ECTS


Théorie (heures)


(heures)

ECTS (nombre)

UE 9/O – Dispensation

• Bonnes Pratiques de Dispensation 150 160 18 UE 10/O – Préparations

• Bonnes Pratiques de Fabrication 110 120 13

UE 11/O– Hygiène et santé

• Hygiène, diététique, cosmétologie 200 100 10

UE 12/O – Gestion

• Approche administrative et commerciale 120 80 8

UE 13/O – Démarche qualité et sécurité

• Vigilances et traçabilités 80 80 7 UE 3(suite) – Communication à l’Officine

• Relation clientèle, communication 65 30 4

• Langue vivante (anglais) Options facultatives

• Langues vivantes (espagnol, allemand, ...)

• Orthopédie

Total 5ème et 6ème semestre (hors facultatif)

725 590 60


L3 – 5ème et 6ème semestre – Option HOSPITALIERE (Formation spécifique)

___________________________________________________________________________

Total L3-Hospitalière: 5ème semestre + 6ème semestre = 1360 h pour 60 ECTS


Théorie (heures)


(heures)

ECTS (nombre)

UE 9/H–Dispensations, prescriptions, demandes

• Analyse des demandes et ordonnances au regard des exigences techniques et réglementaires propres aux pharmacies à usage intérieur

100 105 8

• Analyse des prescriptions ou des demandes de dispositifs médicaux

90 105 8

UE 10/H–Préparations et reconstitutions

• Organiser, conduire et mettre en œuvre les préparations magistrales, hospitalières, les opérations de reconstitution et le conditionnement

110 105 12

UE 11/H–Stérilisation

• Organiser, conduire et mettre en œuvre des opérations de stérilisation des dispositifs médicaux

110 105 10

UE 12/H–Radiopharmacie

• Organiser, conduire et mettre en œuvre les préparations de médicaments radiopharmaceutiques

60 70 6

UE 13/H–Qualité en PUI

• Assurer la qualité des opérations pharmaceutiques réalisées en PUI

70 70 7

UE 14/H–Gestion des flux

• Gérer des flux et des stocks de médicaments et dispositifs médicaux dans l’environnement économique et réglementaire

60 70 5


• Traiter et transmettre des informations, travailler en équipe, conseiller et encadrer des personnes

60 70 4

• Option : Langue vivante (anglais technique)


660 700 60


TOTAL GENERAL

COURS TRAVAUX PERSONNELS et T.P. ECTS _________________________________________________________________________________________ L1 semestre 1 455 335 30 ___________________________________________________________________________ L1 semestre 2 445 300 30 L2 semestres 3 et 4 1050 435 60 L3 semestres 5 et 6 Officine 725 590 60 L3 semestres 5 et 6 Hôpital 660 700 60 OFFICINE 2675 1660 soit 4335 heures pour 180ECTS HOPITAL 2610 1770 soit 4380 heures pour 180ECTS


PROPOSITION N°2

1/ Un semestre (L1 – semestre 1) Enseignement commun à toutes les professions paramédicales.et médicotechniques

2/ Quatre semestres (L1 – semestre 2 + L2 et L3 semestres 1) - Formation générale de préparateur en pharmacie - Choix des options à la fin du premier semestre de L3 (quels critères de sélection ?) Il pourrait s’envisager selon les modalités évoquées dans les précédentes propositions (notes avec coefficients de l’option et possibilité de redoublement (clauses à définir). - Diplôme de niveau unique avec « trois options profession »

3/ Un semestre à « Option » (L3 – semestre 2) - Les 2 semestres de L3 peuvent être soit inégaux soit égaux (en durée et valeur)

ex : S1 sur 8 mois et S2 (options) en 4 mois ou S1 de 6 mois et S2 (options) de 6 mois - Formation spécifique des préparateurs en pharmacie en fonction du choix de l’option

(officine, établissement de santé, industrie pharmaceutique). - Des passerelles sont créées, après l’obtention de la Licence (L3), entre les options des

préparateurs et les métiers paramédicaux ou autres médicotechniques. Une Facilité de passage entre les 3 options métier est créée en raison du faible volume (heures) différenciant les enseignements des 3 filières. Il est envisageable de prévoir 2 façons de réguler cette inégalité des semestres : 1- Soit l’enseignement commun est maximisé (pratique et théorie entre 6 et 8 mois)) et les

enseignements spécifiques sont plus courts (entre 4 et 6 mois)… NB : le risque de connaissances théoriques et pratiques insuffisantes est posé pour des activités très spécialisées.

2- Soit les enseignements théoriques en « L3 semestre1 » sont identiques et commun pour tous les préparateurs et la pratique, complétée d’un enseignement complémentaire, est validée séparément pour chacune des options dans le seul « L3 semestre2 »

Proposition de cursus n° 2

L1 L2 L3

semestre 1

semestre 1

semestre 1

semestre 2

semestre 2

semestre 2

officine

Etabli. Santé

Industrie Pha.

Tronc

Paramédicaux et médicotechniques

Choix profession

Choix option

Tronc

Préparateurs toutes options

Professions Paramédicales

Professions Médicotechniques


PROPOSITION 2, REPARTITION DES ENSEIGNEMENTS

L1/semestre 1 : (valeur 30 ECTS) tronc commun pour professions médicotechniques (et paramédicales) : matières telles que : anatomie, physiologie….. En ajoutant des matières innovantes comme : - le monde de la santé : santé et santé publique, les métiers de la santé, le fonctionnement

hospitalier (les directions, les pôles, le principe de la hiérarchie, les projets de carrière, les droits et devoirs, etc…)

- communication (entrerait dans Psychologie du LMD) avec : a/ relation aux patients, accueil, écoute, conseil, observation… intérêt identique pour toutes les professions médicotechniques et paramédicales. Pour les préparateurs en pharmacie, l’approche est identique pour l’hôpital (avec lieux de stage ou d’observation tels que pôles de rétrocession, antennes en services cliniques) comme pour l’officine … b/ le travail en équipe et la transmission des informations

- logistique (notions pour toutes les professions médicotechniques et paramédicales et/ou spécifiques aux 3 options de préparateurs en pharmacie).

- Informatique : connaissance des logiciels spécifiques à la dispensation, à la gestion des stocks, à la traçabilité (toutes professions concernées).

- Langue vivante : anglais technique et anglais relationnel. L1/semestre 2 : (valeur 30 ECTS) formation commune préparateurs en pharmacie officinaux, hospitaliers et industriels. L2/ semestres 1 et 2 : (valeur 60 ECTS) programme commun aux trois options L3/ semestre 1: (valeur 30 ECTS) programme commun aux trois options L3/ semestre 2 : (valeur 60 ECTS) programme spécifique : 3 options possibles : préparateurs en pharmacie officinaux, hospitaliers et industriels. 1- L3 « SEMESTRE COMMUN » Matières déjà enseignées…. 1- Dispensation des médicaments - médicaments sur ordonnance (recevabilité de la prescription, contrôle des posologies,

calcul des quantités à délivrer, conseils en observance, pharmacovigilance….). - médicaments sans ordonnance (renseignements et conseils). 2 - Délivrance des dispositifs médicaux, diététique, hygiène et cosmétologie. 3- Préparations et conditionnement - rédaction des fiches de pesée et protocoles opératoires - actions de contrôle des produits (matières premières et produits finis) - conditionnement et étiquetage


- tarification 4 : communication comprenant les items suivants : conseil, prévention, information, vigilance, accueil et vente. Fonction 5 : gestion des stocks (commandes, livraisons, contrôles, rangements, périmés…). Fonction 6 : activités administratives et commerciales (systèmes informatiques, tarification, gestion des factures selon les différents régimes)… Proposition de nouvelles matières : - Approche commerciale : principes de vente, mise en valeur de vitrines, ergonomie de pharmacie… - Orthopédie et secourisme : les deux sont envisageables pour l’officine - Langue vivante (suite) 1/ L3 « SEMESTRE COMMUN » A définir Proposition de nouvelles matières : Secourisme et langues vivantes UE 9 C : Dispensation - Bonnes pratiques de dispensation (médicaments et de dispositifs médicaux) dans

l’environnement institutionnel et règlement - Orthopédie dans les pharmacies (officine, hôpital) UE 10 C : Préparations, fabrications Bonnes pratiques galéniques : Organiser, conduire et mettre en œuvre les préparations magistrales, officinales ou hospitalières, principes de reconstitution et de conditionnement. UE 11 C : Hygiène et santé - Hygiène de vie et éducation de la santé - Principes de stérilisation - UE 12 C Gestion Gestion des flux et des stocks UE 13 C : Qualité et sécurité en pharmacie Assurer la qualité des opérations pharmaceutiques (officine, PUI, industrie) UE 14 C : Communication - Traiter et transmettre des informations, travailler en équipe, conseiller et encadrer des

personnes. - Langue vivante Proposition de nouvelle matière : Secourisme


1/ L3 « SEMESTRE OFFICINE » UE 9 O : dispensation à l’officine - médicaments sur ordonnance (recevabilité de la prescription, contrôle des posologies,

calcul des quantités à délivrer, conseils en observance, pharmacovigilance….). - médicaments sans ordonnance (renseignements et conseils). - délivrance des dispositifs médicaux, - gestion des stocks (commandes, livraisons, contrôles, rangements, périmés…). UE 10 O : Bonnes pratiques de préparation à l’officine - rédaction des fiches de pesée et protocoles opératoires - préparation et conditionnement - actions de contrôle des produits (matières premières et produits finis) - conditionnement et étiquetage - tarification UE 11 O : Hygiène, Diététique, Cosmétologie UE 12 O : Gestion - Activités administratives et commerciales (systèmes informatiques, tarification, gestion

des factures selon les différents régimes) - Approche commerciale : principes de vente, mise en valeur de vitrines, ergonomie UE 13 O : Qualité Démarche qualité à l’officine UE 14 O : communication comprenant les items suivants : conseil, prévention, information, vigilance, accueil et vente…..langue vivante Proposition de nouvelles matières : - Orthopédie et secourisme : les deux sont envisageables pour l’officine - Langue vivante (suite) 2/ L3 « SEMESTRE HÔPITAL » UE 9 H : dispensation à l’hôpital - le circuit du médicament et du dispositif médical - bonnes pratiques (recevabilité de la prescription, contrôle des posologies, calcul des

quantités à délivrer, conseils en observance, pharmaco et matériovigilance….). UE 10 H : Bonnes pratiques de préparation et de reconstitution - rédaction des protocoles opératoires et fiches de traçabilité - préparation et conditionnement - actions de contrôle des produits (matières premières et produits finis) - conditionnement et étiquetage


UE 11 H : Stérilisation UE 12 H : Gestion - activités administratives (systèmes informatiques, tarification) - gestion des stocks (commandes, livraisons, contrôles, rangements, périmés). UE 13 H: Qualité Démarche Assurance Qualité dans les établissements de santé UE 14 H : communication comprenant les items suivants : conseil, prévention, information, vigilance, accueil ….. UE 15 H : Radiopharmacie Proposition de nouvelles matières : - Orthopédie et secourisme : les deux sont envisageables pour l’officine - Langue vivante (suite) 3/ L3 « SEMESTRE INDUSTRIE » A définir (L’ANPPH n’a pas les informations nécessaires sur les connaissances à acquérir pour développer les compétences requises pour exercer le métier de préparateur en pharmacie en industrie pharmaceutique) Proposition de nouvelles matières : Secourisme et langues vivantes Les tableaux présentés dans les pages suivantes proposent une répartition sur 6 semestres des Unités d’Enseignement (UE), des volumes horaires ainsi que la valeur en crédits européens pour chacune d’entre-elles. - Chaque tableau fait référence aux semestres des années de Licence (L1, L2, L3). - Le total général récapitule les heures d’enseignements, de temps personnel, de

pratique et/ou de stage et enfin les crédits pour chacune des 2 options du diplôme de préparateur en pharmacie : « officine » ou « établissement de santé ».


L1 – 1er semestre – Tronc Commun


Théorie (heures)


(heures)

ECTS (nombre)

UE 1 – Monde de la santé

100 65 6

• La santé : notion de santé, maladie, handicap, épidémiologie

• La santé publique en France et dans les grands Pays européens

• Politique des systèmes sanitaires et sociaux • Les métiers de la santé.

Les grandes familles professionnelles : médicales, paramédicales et médicotechniques

• Exercice libéral et exercice hospitalier

• Droit et Economie de la Santé • Ethique et Santé • La structure hospitalière et son fonctionnement UE 2 – Sciences de la vie

150 80 12 • Anatomie, physiologie • Hygiène générale • secourisme UE 3 – Communication [partie 1]

• Développement personnel et professionnel 40 60 3 • Logistique

(travail en équipe, relations externes ....) 30 30 3

• Informatique (bases utiles) 70 70 3 • Communication

65 30 3 • Langue vivante (anglais courant) Total 1er semestre

455 335 30


L1 – 2ème semestre – Préparateurs en Pharmacie

(Formation unique)

___________________________________________________________________________

Total L1: 1er semestre (790 h) + 2ème semestre (745 h) = 1535 h pour 60 ECTS


Théorie (heures)


(heures)

ECTS (nombre)

UE 4 – Matières scientifiques

• Biologie moléculaire 50

250 20

• Chimie minérale et organique 80

• Biochimie

50

• Microbiologie / Parasitologie 70 • Immunologie 25

• Epidémiologie 25 • Toxicologie 30 • Génétique et génie génétique 20 • Physique nucléaire 20 UE 5 – Médicaments, Dispositifs Médicaux

• Médicaments et législation 50 20 6 • Dispositifs médicaux et législation 25 30 4

Total 2ème semestre

445 300 30


L2 – 3ème et 4ème semestre – Préparateurs en Pharmacie (Formation unique)

Total 3ème et 4ème semestre

1050 435 60

___________________________________________________________________________

Total L2: 3ème semestre + 4ème semestre = 1485 h pour 60 ECTS


Théorie (heures)


(heures)

ECTS (nombre)

UE 6 – Sciences pharmaceutiques

• Galénique 50 20 6 • Pharmacologie 160 40 8 • Pharmacognosie 40 20 4 • Phytothérapie 20 10 3 • Homéopathie 20 10 3

• Dermopharmacie 30 20 2 • Médicaments dérivés du sang 20 20 2 • Traçabilités 20 20 2 • Vigilances 20 20 2

UE 7 – Sciences de la vie

• Physiopathologie 250 100 10 • Les grandes classes thérapeutiques 350 100 10

UE 8 – Hygiène et stérilisation

• Règles d’hygiène, infections nosocomiales 20 20 4

• Asepsie et notions de stérilisation


• Communication (suite) 50 35 4

• Langue vivante (anglais technique)


L3 – 5ème semestre – Préparateurs en Pharmacie (Formation unique)

Total L3-commune: 5ème semestre = 635 h pour 30 ECTS


Théorie (heures)


(heures)

ECTS (nombre)

UE 9/C – Dispensation

• Bonnes Pratiques de Dispensation 70 80 9 UE 10/C – Préparations


UE 11/C– Hygiène et santé

• Hygiène, diététique, cosmétologie 60 30 4

UE 12/C – Gestion

• Approche administrative et commerciale 60 40 4 (3)

UE 13/C – Démarche qualité et sécurité

• Vigilances et traçabilités 40 40 3 UE 3(suite) – Communication et Langue Vivante



• Orthopédie 40 15 (1)


355 280 30


L3 – 6ème semestre – Option OFFICINE (Formation spécifique)

___________________________________________________________________________

Total L3-Officine : 6ème semestre = 845 h pour 30 ECTS


Théorie (heures)


(heures)

ECTS (nombre)

UE 9/O – Dispensation

• Bonnes Pratiques de Dispensation 90 100 9 UE 10/O – Préparations


UE 11/O– Hygiène et santé

• Hygiène, diététique, cosmétologie 80 60 4 (3)

UE 12/O – Gestion

• Approche administrative et commerciale 70 70 4

UE 13/O – Démarche qualité et sécurité

• Vigilances et traçabilités 45 40 2 UE 3(suite) – Communication à l’Officine



• Orthopédie 10 20 (1)


425 420 30


L3 –6ème semestre – Option HOSPITALIERE

(Formation spécifique) ___________________________________________________________________________

Total L3-Hospitalière: 6ème semestre 845 h pour 30 ECTS


Théorie (heures)


(heures)

ECTS (nombre)

UE 9/H–Dispensations, prescriptions, demandes

• Analyse des demandes et ordonnances au regard des exigences techniques et réglementaires propres aux pharmacies à usage intérieur 120 200 8

• Analyse des prescriptions ou des demandes de dispositifs médicaux

UE 10/H–Préparations et reconstitutions

• Organiser, conduire et mettre en œuvre les préparations magistrales, hospitalières, les opérations de reconstitution et le conditionnement

80 50 3

UE 11/H–Stérilisation

• Organiser, conduire et mettre en œuvre des opérations de stérilisation des dispositifs médicaux

70 30 6

UE 12/H–Radiopharmacie

• Organiser, conduire et mettre en œuvre les préparations de médicaments radiopharmaceutiques

50 50 4

UE 13/H–Qualité en PUI

• Assurer la qualité des opérations pharmaceutiques réalisées en PUI

30 30 2

UE 14/H–Gestion des flux

• Gérer des flux et des stocks de médicaments et dispositifs médicaux dans l’environnement économique et réglementaire

60 30 2


• Traiter et transmettre des informations, travailler en équipe, conseiller et encadrer des personnes

35 15 2

• Option : Langue vivante (anglais technique)

Total 6ème semestre (hors facultatif)

445 405 30


TOTAL GENERAL

COURS TRAVAUX PERSONNELS et T.P. ECTS _________________________________________________________________________________________ L1 semestre 1 455 335 30 ___________________________________________________________________________ L1 semestre 2 445 300 30 L2 semestres 3 et 4 1050 435 60 L3 semestres 5 355 280 30 L3 semestre 6 Officine 425 420 30 L3 semestres 6 Hôpital 445 405 30 OFFICINE 2730 1770 soit 4500 heures pour 180ECTS HOPITAL 2750 1755 soit 4505 heures pour 180ECTS


PROPOSITION N° 3

Cette proposition répond le mieux à la démarche du cursus LMD des accords de Bologne par sa logique de linéarité assurant une fluidité des études et par le principe d’ « étapes diplômantes » offrant une possibilité de métier à chaque niveau du cursus. Son principe : � Une ligne continue du cursus partant d’un pré-requis Baccalauréat et passant par

« Licence », « Mastère » pour aboutir au « Doctorat » de la filière Pharmacie. Ainsi entre l’entrée en L1 et le Doctorat sont définies des étapes correspondant à la fois à un niveau d’études et au droit d’exercice d’un métier défini. En cas de changement d’orientation en cours de cursus, une équivalence est également possible pour accéder à d’autres filières professionnelles grâce aux niveaux acquis (passerelles). Les étapes sont connues et correspondent à - Licence (L3 validé) permettant d’exercer le métier de préparateur en pharmacie dans

ses 3 options (officine, établissement de santé et industrie pharmaceutique) ou donnant droit à une équivalence pour : a) accéder une autre filière médicotechnique (technicien de laboratoire, manipulateur

en électroradiologie, kinésithérapeute, etc…) ou paramédicale (infirmier) b) revenir dans le cursus de formation au diplôme de Docteur en Pharmacie via un

système de passerelles et/ou VAE c) en cas d’abandon des études longues de Docteur en pharmacie (à partir de mastère

et au-delà), le niveau L3 reste acquis et permet d’accéder aux différentes métiers des filières courtes (citées précédemment) moyennant la validation de mises à niveau professionnalisantes selon un système VAE ou autre.

- Mastère (M1 ou M2 validé) avec les options en management (encadrement), en

enseignement, en expertise…ou équivalence pour une autre filière. - Doctorat correspondant au diplôme de Docteur en Pharmacie ou donnant accès soit à

la recherche soit à l’enseignement dans les cursus d’études supérieures.

� Les mêmes modalités que celles des différentes propositions sont souhaitables en ce qui concerne : le choix de métier par l’étudiant, les principes de sélection (éventuelle), l’organisation et l’enseignement des UE ou des UV.

Ses avantages : Une construction « à la carte » � évite les impasses :

- Une personne souhaitant effectuer des études courtes pourra accéder à un métier dès le diplôme de niveau licence (L3). Si celle-ci souhaite reprendre les études, elle suit la route tracée à partir du palier où elle a décidé de s’arrêter.

- Une autre personne ayant choisi des études longues pourra, si elle se trouve en échec ou change d’avis, avoir un métier correspondant à l’un des paliers franchis ou obtenir des équivalences pour les passerelles vers d’autres filières professionnelles Le but


recherché est d’accéder rapidement au droit d’exercice du métier correspondant après ce changement de filière, sans repartir de zéro (niveau Bac).

� Conduit à des compétences mieux reconnues entre les professionnels d’un même secteur

d’activité car issue d’une formation commune (référentiel de formation). Inconvénients : La mise en place d’un tel parcours de formation nécessite un maximum d’ouverture d’esprit, de concertations, de négociations et de concessions de la part de l’ensemble des partenaires impliqués dans une telle réforme (par rapport à l’organisation des formations existantes pour chacun des métiers de la santé). Remarques 1) L’ANPPH ne propose pas de contenu de ce cursus (volumes, valeurs et répartition des

enseignements) en raison de la diversité des acteurs à impliquer dans sa construction. 2) Un tel projet permettrait d’utiliser pleinement les ressources actuelles : sites de formations

(universités, centres de formation des préparateurs et des préparateurs hospitaliers, etc...), leurs enseignants et leurs équipements. Seules les populations étudiantes seraient différentes car seraient accueillies dans l’un ou l’autre site en fonction du stade de leur formation.

3) Ce projet nécessite de construire un enseignement professionnalisant en Licence (L1-L3)


officine

Etabli. Santé

Industrie Phar.

Proposition de cursus n° 3

NB : Flèches pointillées ou pleines = Passerelles : VAE/formation complémentaire adaptée type plate forme

D1

semestre 1

semestre 1

semestre ...

semestre 2

Tronc

Santé / Médicaux Paramédicaux

Choix : études Courtes / Longues Période à déterminer

(1) ou (2)

Choix option

Pharmaciens

L1 L2

semestre 1

semestre 1

semestre 2

semestre 2

semestre 1

L3

semestre 2

M2

M1

semestre 1

semestre 2

D2

Tronc

Diplôme de pharmacien

Etudes : Techniciens de laboratoire / Manip. Radio / …

Etudes : Préparateurs

en pharmacie

(2) (1)

Mastère 1 et 2 en - management

- enseignement - expertise

Arrêt du cursus long en pharmacie = retour à L2( prép ou tech labo)

ou

Professions : - enseignement universitaire - recherche - direction des soins - direction d’établissement de santé

Pré-recquis BAC

Tronc

Pharmacie et Paramédicaux

mastère d’expertise (pharmaceutique ou prépararateur, technicien labo etc…après mise à niveau (VAE ou autre)

Préparateurs en Pharmacie


CONCLUSION

Pour clôturer le projet, c’est par un avertissement sur la manière de mettre en place et de construire le cursus LMD des préparateurs en pharmacie que l’attention doit être attirée.

Tout d’abord il faut déterminer ce cursus par rapport aux autres cursus des métiers de la santé et savoir s’il doit être spécifique ou au contraire s’intégrer parmi d’autres au travers de parties communes plus ou moins importantes.Ensuite, il faut garder en mémoire que la conception de ce parcours LMD doit permettre de répondre aux attentes et besoins pharmaceutiques dans le contexte général de la Santé.

Le point de départ de la construction du parcours diplômant est à situer au niveau de l’attribution des diplômes (à savoir L, M ou D) correspondant aux différents métiers de la pharmacie et aux niveaux de compétences associés. La réflexion porte ainsi sur un ensemble « compétences-autonomie- rôle ou actes respectifs - responsabilités» attendus pour chacune des professions réglementées de la pharmacie (pharmaciens, préparateurs en pharmacie) ou autres secteurs. L’organisation des enseignements avec répartition des matières enseignées sur les semestres en Licence, Mastère et Doctorat devra ainsi se faire en tenant compte simultanément d’ « attentes métiers » et de possibilités de passerelles entre ces mêmes métiers et les autres professions de la santé. Ainsi les notions de coopérations interprofessionnelles, de complémentarité et de transdisciplinarité apparaîtront évidentes dans le quotidien des activités.

Avec la proposition de cursus retenue finalement, il faut savoir que plus elle s’éloignera des standards de cursus actuels, plus il sera nécessaire de distancer la réflexion des constructions pédagogiques connues jusque là afin de pouvoir tout d’abord mettre à plat les cursus susceptibles de comporter des parties communes et ensuite de ne pas les traiter de manière indépendante lors de la mise en place du nouveau processus d’apprentissage.


ANNEXES


ANNEXE - I -

TEXTES LEGISLATIFS

I – LA PROFESSION DE PREPARATEUR EN PHARMACIE La profession de préparateur en pharmacie est réglementée et inscrite au code de la santé publique (Titre IV, Art. L. 4241-4 à 4241-8) Art L. 4241-4 – Est qualifiée préparateur en pharmacie toute personne titulaire du brevet professionnel institué au présent chapitre. Art. L. 4241-5 – Est qualifiée préparateur en pharmacie hospitalière dans les établissements publics de santé toute personne titulaire du diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière défini par arrêté pris par le ministre de la santé. Art. L. 4241-6 – Les conditions de délivrance du brevet professionnel de préparateur en pharmacie sont fixées par décret, pris après avis d’une commission comprenant des représentants de l’Etat, des pharmaciens et des préparateurs en pharmacie et dont la composition est fixée par décret. Art. L. 4241-7 – Est également qualifiée de préparateur en pharmacie toute personne ayant obtenu une autorisation d’exercice délivrée par le ministre chargé de la santé après avis de la commission mentionnée à l’article L. 4241-6. Art. L. 4241-8 – Peuvent bénéficier de l’autorisation mentionnée à l’article L. 4241-7, les ressortissants d’un état membre de la communauté européenne ou partie à l’accord sur l’espace économique européen, qui, sans posséder le brevet professionnel mentionné à l’article L. 4241-4, ont suivi avec succès un cycle d’études les préparant à l’exercice de la profession et répondant aux exigences fixées par voie réglementaire (….) - dans les officines : les préparateurs en pharmacie contribuent à la dispensation des médicaments sous la responsabilité des pharmaciens. Ils sont « les seuls autorisés à seconder le titulaire de l’officine et les pharmaciens qui l’assistent dans la préparation et la délivrance au public des médicaments destinés à la médecine humaine et à la médecine vétérinaire. Ils assument leurs tâches sous la responsabilité et le contrôle effectif d’un pharmacien. Leur responsabilité pénale demeure engagée ». (art. L. 4241-1 du CSP). - dans les établissements de santé : le préparateur en pharmacie hospitalière (art. L. 4241-5 du CSP) est titulaire du diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière, il participe, en pharmacie à usage intérieur, à la gestion, l’approvisionnement et la dispensation des médicaments et des dispositifs médicaux stériles, à la réalisation des préparations, à la division des produits officinaux. Son activité peut s’étendre à la préparation et la stérilisation des dispositifs médicaux ainsi qu’à la préparation des médicaments radiopharmaceutiques et anticancéreux. Il est soumis au secret professionnel. Art. L. 5126-5 du CSP « La gérance d’une pharmacie à usage intérieur est assurée par un pharmacien. Il est responsable du respect de celles des dispositions ayant trait à l’activité


pharmaceutique ». Les pharmaciens peuvent se faire aider par des préparateurs en pharmacie. « Ces personnes sont placées sous l’autorité technique du pharmacien chargé de la gérance ».

II – LA FORMATION DE PREPARATEUR EN PHARMACIE A- Le Brevet Professionnel de préparateur en pharmacie (homologation niveau IV) Obtention du brevet professionnel de préparateur en pharmacie : Textes réglementaires extraits du CSP : profession de préparateur en pharmacie chapitre 1er : exercice de la profession / section 1 : personnes autorisées à exercer la profession / sous-section 1 : titulaires du brevet professionnel / art. D. 4241-1 à 4241-8.

Art. D. 4241-1 : les dispositions du décret n° 95-664 du 9 mai 1995 portant réglementation générale du brevet professionnel s’appliquent au brevet professionnel de préparateur en pharmacie, sous réserve des dispositions de la présente section.

Art. D. 4241-2 : La préparation du brevet professionnel de préparateur en pharmacie par la voie de l’apprentissage ou de la formation continue est accessible aux candidats titulaires d’un diplôme ou titre figurant sur une liste établie, après avis de la commission des préparateurs en pharmacie, par arrêté des ministres chargés de l’éducation et de la santé. Sur décision du ministre chargé de l’éducation prise après avis de la commission des préparateurs en pharmacie, la préparation au brevet professionnel de préparateur en pharmacie peut être accessible à des candidats titulaires de diplômes étrangers. Art. D. 4241-3 : les candidats au brevet professionnel de préparateur en pharmacie doivent justifier à la date à laquelle ils se présentent à l’examen dans son ensemble ou à la dernière unité ouvrant droit à la délivrance du diplôme : - de deux années d’activité professionnelle exercée dans une pharmacie d’officine, une pharmacie mutualiste, une pharmacie d’une société de secours minière ou une pharmacie à usage intérieur d’un établissement de santé ; et - d’une formation acquise par la voie de l’apprentissage ou de la formation continue d’une durée de huit cents heures. La durée de l’activité professionnelle requise peut avoir été effectuée à temps plein ou à temps partiel dans la limite d’un mi-temps. La formation et l’activité professionnelle peuvent être acquises de manière simultanée ou successive sans qu’elles puissent être échelonnées sur une période supérieure à quatre ans précédant immédiatement la date de l’examen.

Art. D. 4241-4 : les candidats préparant le brevet professionnel de préparateur en pharmacie par la voie de la formation professionnelle continue peuvent bénéficier d’une décision de positionnement prononcée par le recteur en application de l’article 10 du décret n° 95-664 du 9 mai 1995 portant réglementation générale du brevet professionnel dès lors qu’ils justifient d’études ou d’activités professionnelles au-delà des conditions fixées par les articles D. 4241-2 et D. 4241-3 ou qu’ils bénéficient de la dispense d’une ou plusieurs épreuves ou unités constitutives du diplôme au titre des articles D. 4241-5 et D. 4241-6.


Pour les candidats préparant le brevet professionnel de préparateur en pharmacie par la voie de l’apprentissage, la durée totale de la formation peut être réduite ou allongée dans les conditions prévues par le code du travail. Art. D . 4241-5 : les candidats titulaires de certains diplômes ou titres français ou étrangers, peuvent être dispensés d’une ou plusieurs épreuves ou unités professionnelles constitutives du brevet professionnel de préparateur en pharmacie dans les conditions fixées, après avis de la commission des préparateurs en pharmacie, par arrêté des ministres chargés de l’éducation et de la santé.

Art. D. 4241-6 : les candidats justifiant d’une expérience professionnelle dûment attestée par l’employeur, acquise soit au titre du troisième alinéa de l’article L. 663 du présent code dans sa rédaction antérieure au 22 juin 2000, soit par les titulaires d’un diplôme de pharmacien en qualité de praticien adjoint contractuel, d’attaché associé, d’assistant généraliste associé, d’interne ou de faisant fonction d’interne, peuvent demander la délivrance du brevet professionnel de préparateur en pharmacie, dans les conditions prévues par l’article L. 335-5 du code de l’éducation et le décret n° 2002-615 du 26 avril 2002 pris pour l’application de l’article 900-1 du code du travail et des articles L. 335-5 et L. 335-6 du code de l’éducation relatif à la validation des acquis de l’expérience pour la délivrance d’une certification professionnelle.

Art. D. 4241-7 : sont fixés pour le brevet professionnel de préparateur en pharmacie, après avis de la commission des préparateurs en pharmacie, par arrêté des ministres chargés de l’éducation et de la santé : 1° les unités constitutives du référentiel de certification ; 2° la liste des diplômes permettant l’accès à la formation ; 3° le règlement d’examen ; 4° la définition des épreuves ponctuelles ; 5° les situations d’évaluation par contrôle en cours de formation.

Art. D. 4241-8 : le brevet professionnel de préparateur en pharmacie est attribué après délibération d’un jury constitué pour chaque session d’examen dans un cadre académique ou inter-académique. Le jury est nommé par le recteur, après avis du directeur régional des affaires sanitaires et sociales pour la désignation des représentants des pharmaciens et préparateurs en pharmacie. Il est présidé par un inspecteur général de l’éducation nationale. En cas d’indisponibilité de ces derniers, le jury est présidé par le vice-président, pharmacien inspecteur de santé publique de la ou des régions concernées. Il est composé à parité : - de professeurs des établissements d’enseignement public et d’enseignement privé ou, le cas échéant, d’enseignants exerçant en centres de formation d’apprentis ou en sections d’apprentissage ; - de représentants de pharmaciens ou de préparateurs en pharmacie, choisis en nombre égal, sur des listes comportant au moins dix noms, établies par les organisations syndicales et professionnelles siégeant à la commission des préparateurs en pharmacie. Si cette parité n’est pas atteinte en raison de l’absence d’un ou plusieurs de ses membres, le jury peut néanmoins délibérer valablement.


B- Le Diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière (homologation niveau III)

- Obtenu après un an de formation (instituts publics) il est spécifique à l’exercice dans les établissements de santé (arrêté du 31 juillet 2000) Le diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière est délivré par le ministre chargé de la santé aux personnes ayant suivi, sauf dispense partielle dans les cas prévus par arrêté du ministre, la totalité de la formation conduisant à ce diplôme et réussi les épreuves de certification ou aux personnes ayant validé les acquis de leur expérience professionnelle en vue de son obtention.

Art. 1er de l’arrêté du 2 août 2006 : le diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière, délivré par le ministre chargé de la santé, atteste les compétences requises pour exercer les activités du métier de préparateur en pharmacie hospitalière. Il est délivré aux personnes ayant suivi, sauf dispense partielle dans les cas prévus par arrêté du ministre chargé de la santé, la totalité de la formation conduisant à ce diplôme et réussi les épreuves de certification ou aux personnes ayant validé les acquis de leur expérience professionnelle en vue de son obtention.

- Conditions d’accès à la formation conduisant au diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière (arrêté du 2 août 2006 NOR : SANH0623119A)

La formation au diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière est obtenue par les voies suivantes (art. 2 de l’arrêté du 2 août 2006) :

a/ la formation initiale ; b/ la formation par apprentissage, définie au livre 1er du code du travail ; c/ la formation professionnelle continue, définie au livre IX du code du travail ; d/ la validation des acquis de l’expérience. A l’exception de la voie de l’apprentissage, aucune limite d’âge n’est prévue.

Art. 4 – pour les candidats relevant du a et du c de l’article 3, l’admission en formation conduisant au diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière est subordonnée à la réussite à des épreuves de sélection. Ces épreuves sont organisées annuellement par les centres de formation autorisés pour dispenser cette formation.

Art. 5 – pour les candidats relevant du a et du c de l’article 3, le dossier d’inscription comporte obligatoirement les pièces suivantes : Le brevet professionnel de préparateur en pharmacie, une lettre de candidature, un curriculum vitae, un justificatif d’état-civil. Les candidats doivent, en outre, acquitter le montant des droits d’inscription aux épreuves de sélection.

Art. 7 et 8, Art. 10 et 12 – Les épreuves de sélection comprennent une épreuve écrite d’admissibilité et une épreuve orale d’admission. - l’épreuve écrite d’admissibilité (sur 20 points). Elle porte sur une question d’actualité sanitaire, en relation avec l’organisation pharmaceutique hospitalière. Pour être déclaré admissible, la note doit être au moins de 10 sur 20 à cette épreuve.


Elle est évaluée par deux examinateurs : un pharmacien praticien hospitalier et un préparateur en pharmacie hospitalière cadre de santé ou un préparateur en pharmacie hospitalière intervenant dans la formation. - l’épreuve orale d’admission (sur 20 points) réalisée à partir d’un dossier fourni par le candidat, exposant son expérience professionnelle, ses motivations à la formation et son projet professionnel. Elle consiste en un exposé suivi d’une discussion pour apprécier l’aptitude du candidat à suivre la formation, ses motivations et son projet professionnel. - Elle est évaluée par un groupe de trois examinateurs : un pharmacien praticien hospitalier, un préparateur en pharmacie hospitalière, cadre de santé ; un préparateur en pharmacie hospitalière. Pour pouvoir être admis en formation, les candidats doivent obtenir une note au moins égale à 10 sur 20 à l’entretien. A l’issue de l’épreuve orale d’admission, le jury établit la liste de classement. Cette liste comprend une liste principale et une liste complémentaire.

- Contenu et organisation pédagogique de la formation Art. 19 – la formation conduisant au diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière se déroule sur une durée globale de quarante-deux semaines. Elle comporte 1360 heures d’enseignement dont 660 heures théoriques et 700 heures de stage ou de périodes pratiques. Elle est organisée conformément au référentiel de formation. L’enseignement en centre de formation comprend huit modules, dispensés sous forme de cours, de travaux dirigés, de travaux de groupe et de travaux pratiques. Des temps de recherche personnelle sont prévus et insérés dans le projet pédagogique du centre de formation. Les périodes pratiques ou stages, au nombre de huit, sont réalisées dans les pharmacies à usage intérieur, dans les unités de soins, dans des cellules qualité ou gestion des risques ou en milieu industriel. Des réunions pédagogiques entre les enseignants et les professionnels chargés d’encadrer les élèves et les apprentis sont organisées afin d’assurer une parfaite cohérence entre l’enseignement en centre de formation et les périodes pratiques. Chaque période pratique ou stage fait l’objet d’un projet formalisé et individualisé établi par le responsable pédagogique du centre de formation en liaison avec le responsable de l’encadrement de l’élève dans la structure d’accueil. Il définit, à partir des ressources éducatives de la structure et du niveau de formation de l’élève, les objectifs à atteindre, les modalités d’encadrement et les critères d’évaluation. Art. 20 – la formation par l’apprentissage est effectuée sous la responsabilité administrative et pédagogique d’un centre de formation des apprentis. L’articulation de la formation entre le centre de formation des apprentis et l’employeur est réalisée au travers du livret d’apprentissage. Le contenu du livret d’apprentissage est fixé en annexe III. Art. 21 – la formation professionnelle continue relève des dispositifs définis par le code du travail pour les candidats qui y sont assujettis et par les règles de la fonction publique pour les agents en fonction qu’elle régit, notamment pour les personnels hospitaliers, à l’article 2 b du décret du 5 avril 1990 susvisé. Art. 24 – les enseignements sont dispensés par des pharmaciens et biologistes hospitaliers, des préparateurs en pharmacie hospitalière cadres de santé, ainsi que des directeurs d’établissements hospitaliers, et des personnels universitaires. Il peut également être fait appel


à des intervenants ayant des connaissances particulières en fonction des matières ou disciplines enseignées. Art. 25 – les terrains de stage sont agréés, pour une durée de cinq ans, par le directeur régional des affaires sanitaires et sociales, sur proposition du directeur du centre de formation et après avis du conseil technique. - Organisation des épreuves de certification Art. 34 – l’évaluation des compétences acquises par les élèves et les apprentis est effectuée tout au long de leur formation selon les modalités d’évaluation et de validation définies dans les référentiels de formation et de certification prévus à l’annexe II. Art. 35 – les membres du jury du diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière sont nommés par le préfet de région du lieu d’implantation du centre de formation, sur proposition du directeur régional des affaires sanitaires et sociales. Il comprend : - le pharmacien inspecteur régional ou son représentant, pharmacien inspecteur de santé

publique, président ; - un enseignant chercheur, pharmacien hospitalier ; - un membre des corps d’inspection de l’éducation nationale ; - le directeur du centre de formation de préparateurs en pharmacie hospitalière ; - un pharmacien praticien hospitalier proposé par le centre de formation ; - un directeur d’établissement public de santé ou médico-social ou un membre du corps des

personnels de direction ; - un préparateur en pharmacie hospitalière, chargé d’enseignement ; - un préparateur en pharmacie hospitalière, cadre de santé ; - un préparateur en pharmacie hospitalière, cadre de santé en exercice. Art. 36 – sont déclarés reçus au diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière les candidats qui ont validé l’ensemble des compétences liées à l’exercice du métier et qui justifient, à compter du 1er janvier 2008 d’une attestation de formation aux gestes et soins d’urgence de niveau 2 délivrée dans les conditions fixées par l’arrêté du 3 mars 2006 susvisé. La liste des candidats reçus au diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière est établie par le jury. Le diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière est délivré par le préfet de région aux candidats déclarés admis par le jury au vu du procès-verbal de la réunion de jury. Art. 37 – l’élève ou l’apprenti qui n’a pas obtenu la moyenne de 10 sur 20 à l’un des modules de formation ou qui a obtenu une note inférieure à 8 sur 20 à l’une des épreuves de ce module ne peut valider ce module. Il bénéficie alors d’une épreuve de rattrapage pour chacune des épreuves écrites ou orales prévues pour l’évaluation de ce module. L’élève peut alors conserver la note égale ou supérieure à la moyenne obtenue à l’une des épreuves du module. En cas de note insuffisante à l’évaluation de la période pratique, l’élève peut être remis en situation d’évaluation en milieu hospitalier et bénéficier d’une épreuve de remplacement pendant la période de formation. Dans tous les cas, les possibilités de rattrapage sont limitées à une seule fois. L’élève qui ne remplit pas les conditions de validation à l’issue des épreuves de rattrapage dispose d’un délai de cinq ans après décision du jury pour valider le ou les modules auxquels il a échoué. Il doit suivre la formation de chaque unité non validée, conformément au référentiel de formation, et satisfaire à l’ensemble des épreuves de validation de l’unité ou des


unités de formation concernées. Au-delà de ce délai, l’élève perd le bénéfice des unités de formation validées ainsi que celui des épreuves de sélection. Dans le cadre de l’apprentissage, en cas d’échec à l’examen, le contrat peut être prolongé pour une durée d’un an au plus soit par prorogation du contrat initial, soit par conclusion d’un nouveau contrat avec un autre employeur. Dans l’hypothèse d’une prolongation inférieure à douze mois, l’horaire minimum en centre de formation d’apprentis, fixé à 240 heures par an, peut être réduit à due proportion.


ANNEXE - II -

GRILLE DES NIVEAUX DE CONNAISSANCE

CONNAISSANCES NIVEAU ETENDUE

MATIERES ENSEIGNEES Général Approfon-di Expert Initiale Partielle complète

SCIENCES DE LA VIE Anatomie X X Physiologie X X Biologie cellulaire et Moléculaire X X Chimie X X Biochimie X X Génétique X X Microbiologie X X Parasitologie X X Immunologie X X Epidémiologie X X Toxicologie X X Pharmacologie X X Hygiène générale X X Physique nucléaire X X SCIENCES PHARMACEUTIQUES Galénique X X Pharmacologie X X Phytothérapie X X Pharmacognosie X X Chimie du médicament X X Dermopharmacie X X Homéopathie X X Contrôle qualité du médicament X X Psychologie, relation aux patients, recommandations

X X

Traçabilités X X vigilances X X Médicaments dérivés du sang X X Médicaments statuts particuliers X X PHARMACOTECHNOLOGIES Production de médicaments X X Production en zone activité contrôlée (ZAC) X X Dispositifs Médicaux Stériles X X Stérilisation X X Gestion des flux médicaments et DMS X X SCIENCE DE L’HOMME Système et organisation de la santé X X Historique médecine et protection sociale X X Economie en santé X X Santé, maladie et handicap X X Santé publique (promotion, prévention) X X


Alimentation, mode de vie X X Pharmacie Loi et éthique X X DEVELOPPEMENT PERSONNEL ET PROFESSIONNEL Préparation aux stages X X Ethique et déontologie X X Communication X X Pédagogie X X Sociologie, et sociologie des organisations X X Raisonnement clinique et stratégie de santé publique

X X

Droit du travail X X Conduite d’entretien X X Responsabilité professionnelle X X Projet tutoré professionnel X X RECHERCHE ET EVALUATION Méthodologie de recherche, biblio X X Statistiques X X Anglais scientifique et relationnel X X Outils informatiques, maîtrise logiciels standards (traitement textes, tableurs, de présentation)

X X

Publications, analyse critique de documents X X Méthodologie d’évaluation X X Secourisme X X orthopédie X X Approche commerciale X X

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