Liste de conseils pour tout savoir sur vos partiels · - Regarder si vous avez un placement...

34

Transcript of Liste de conseils pour tout savoir sur vos partiels · - Regarder si vous avez un placement...

Liste de conseils pour tout savoir sur vos partiels Nous vous avons concocté une liste de conseils pour tout savoir sur vos partiels :

- Vérifier la salle d’examen sur la convocation. - Regarder si vous avez un placement attribué. - Vérifier que vous avez bien votre carte étudiante ou une pièce d’identité. - Vous renseigner sur les documents/appareils autorisés lors de l’épreuve : calculatrice,

dictionnaire pour les étudiants étrangers, etc.

è Lors de l’examen : L’anonymat des copies : il vous est garanti pour chaque épreuve écrite. Les copies doivent être anonymes : soit via un coin à rabattre, soit via un code barre. Tiers-temps : ceux d’entre vous en ayant fait la demande au préalable doivent se rendre dans la salle d’examen indiquée sur leur convocation, salle qui réunit toutes les personnes bénéficiant de temps supplémentaire. Le retard à une épreuve : vous ne pouvez pas vous voir refuser l’accès à la salle d’examen avant que le premier tiers temps de l’épreuve ne soit écoulé. Mieux vaut partir en avance, surtout si votre centre d’examen est hors de Paris. La sortie est autorisée au bout d’une heure. L’usage du téléphone est interdit, celui-ci doit être rangé et éteint. La possession d’un appareil électronique pendant l’épreuve (smartphone, MP3, autre), constitue un soupçon de fraude, même si vous ne l’utilisez pas.

è En cas de suspicion de fraude : Le droit de finir votre épreuve ne peut pas être retiré. C’est essentiel : si vous n’êtes pas reconnu coupable de fraude, votre épreuve sera notée comme tout le monde et cette note figurera à votre dossier universitaire. Bien entendu, mieux vaut ne pas tricher. Cependant, si vous vous trouvez suspecté de fraude (chose qui peut arriver même lorsqu’on n’a pas fraudé), n’hésitez pas à nous joindre au plus vite à l’adresse [email protected] afin que nous vous assistions pendant la procédure disciplinaire qui s’ensuivra. En cas de questions, d’incident ou d’irrégularité dans le déroulement de vos examens, n’hésitez pas à contacter vos élus UFR ADES Sorbonne ou Fédé Paris-1 Panthéon Sorbonne. Bon courage & à très vite ! L’ADES

UFR 02 SCIENCES ECONOMIQUES Annales de sujets d’examen

Licence 1 Semestre 2

Tables des matières :

Communication écrite et orale

Comptabilité d’entreprise

Gestion d’entreprise

Microéconomie

Projets et méthodes en économie

UNIVERSITE PARIS I - PANTHEON - SORBONNE

1ère

ANNEE DE LICENCE DE SCIENCES ECONOMIQUES

Comptabilité Nationale

(N. Canry et I. Hirtzlin)

Partiel 1ère

session, 3 mai 2016

2 heures

CORRIGE

Exercice 1 : Dette des administrations publiques au sens de Maastricht et sa répartition par sous-secteur.

Intitulés Milliards d’€

2010 2015

Ensemble des administrations publiques 1 632,7 2 096,9

Administration publique centrale 1 293,5 1 680,1

Administrations de sécurité sociale 175,2 220,3

A l’aide des données du tableau,

1. Que comprend l’administration publique centrale ?

L’administration publique centrale comprend l’Etat et les organismes divers

d’administration publique centrale (ODAC).

2. calculer la contribution de l’administration publique centrale et des administrations de

sécurité sociale à la croissance de la dette publique en valeur entre 2010 et 2015.

Calculer le taux de croissance annuel moyen de la dette de l’Administration publique

centrale et des administrations de sécurité sociale. Commenter l’ensemble des

résultats obtenus.

Part en 2010

dans APU

Croissance en valeur entre 2010

et 2015

Contribution (1)*(2)/100

Adm. Centrale 79,2% 29,9% 23,6 points de %

ASSO 10,7% 25,7% 2,8 points de %

Croissance total APU 28,4%

TCAM Adm Centrale = (1,299) 1/5 = 1,053 soit 5,3 % par an en moyenne.

TCAM ASSO = (1,257) 1/5 = 1,047 soit 4,7 % par an en moyenne.

L’administration centrale occupe une part très importante (79,2%) de la dette des

APU. Sa croissance explique 23,6 points des 28,4% de croissance de la dette des

APU, alors que celle des ASSO n’en explique que 2,75 points. Le taux de croissance

de la dette en valeur des Adm centrale et des ASSO est particulièrement dynamique

entre 2010 et 2015 (autour de 5% dans les deux cas).

3. déduire de la question précédente la contribution à la croissance de la dette des

administrations publiques locales.

La contribution des APUL est de 28,4 – 23,6 – 2,75 = 2,05 points de %.

4. quels sont les différents éléments ayant expliqué la croissance du ratio dette/PIB

depuis la fin des années soixante-dix ?

Les éléments à l’origine de la croissance du ratio dette/ PIB sur la période sont (cf

dossier 5 de TD) :

- la croissance de la dette de l’Etat plutôt que celle des ASSO et APUL

- la baisse des recettes fiscales liées à la croissance molle et aux baisses d’impôts

sur la période récente.

- les intérêts qui ont pu alourdir la charge de la dette.

- la faible croissance du PIB qui fait augmenter le ratio.

Pas les dépenses, qui sont restées relativement maîtrisées, du moins sur la période

récente.

Exercice 2 : Le tableau des entrées-sorties (TES).

Ressources en Produits CI Emplois Finals

P IM IP SP MC Agr. Ind. Com. DCF FBCF EX

Agriculture 100 20 10 -8 28 5 15 0 100 0 x

Industrie 200 50 48 0 52 0 85 10 135 y 50

Commerce 80 0 0 0 -80 0 0 0 0 0 0

PCHTR 0 6 0 0 0 0 0 0 -8 0 14

Total 380 76 58 -8 0 5 100 10 227

VAB

95 100 70

Production 100 200 80

1. Pourquoi ajoute-t-on les colonnes IP, SP et MC dans les ressources en produits ?

Car la production est exprimée au prix de base tandis que les emplois sont évalués

aux prix d’acquisition. Il faut donc ajouter les postes permettant de passer de l’un à

l’autre.

2. Déterminer x et y.

100 + 20 + 10 – 8 + 28 = 5 +15 + 100 + x donc x = 150 – 120 = 30.

200 + 50 + 48 + 52 = 85 + 10 + 135 + y + 50 donc y = 350 – 280 = 70.

3. Pourquoi la production du « commerce » vaut-elle 80 ?

Par définition : Production du commerce = MC du commerce = 28 (sur biens

agricoles) + 52 (sur biens industriels) = 80.

4. Pourquoi la DCF du « commerce » est-elle nulle ? Pourquoi a-t-on des marges

commerciales négatives pour le commerce ?

C’est pour éviter la double comptabilisation, la DCF de commerce étant déjà

enregistrée dans les DCF des biens agricoles et industriels, valorisées au prix

d’acquisition.

Afin d’équilibrer la ligne « commerce », on reporte la production en négatif dans la

colonne MC.

5. Calculer les coefficients techniques de la banche « industrie ». Combien valent les

intraconsommations de cette branche ?

Les coefficients techniques rapportent les CI à la production de la branche étudiée.

Pour l’industrie, ces coefficients valent donc : 15/200, 85/200 et 0/200.

Les intraconsommations sont les CI en biens industriels de la branche « industrie »,

soit 85.

6. Expliquer la ligne PCHTR.

On déduit de la DCF totale la DCF sur le territoire des touristes non-résidents et on

reporte ce montant en exportations (14). On ajoute alors à la DCF totale la DCF des

résidents à l’étranger, qui sont aussi des importations (6). Au total, la DCF des unités

résidentes est donc diminuée de 6 – 14 = – 8.

7. Calculer le PIB de cette économie.

PIB = Somme des VAB + (IP – SP) = (95 + 100 + 70) + 58 – 8 = 315.

Exercice 3 : Les sociétés non financières (SNF).

Les SNF ont une production de 200. Elles payent des salaires bruts de 45 et des cotisations

employeurs pour 25. Elles achètent des matières premières pour 60, des ordinateurs pour

17, des logiciels pour 3 et des biens d’équipement pour 34. Leur RDB est de 20. Elles ont

des dépenses de R&D pour 10. Elles ont déstocké pour 4.

Les SNF ont émis des actions pour 30 et des billets de trésorerie pour 27. Dans le mêmes

temps, certaines entreprises ont remboursé des crédits pour un montant de 12 ; d’autres ont

acheté des actions pour 5. Les SNF versent des intérêts pour 17 et des dividendes pour 24.

1. Calculer la VAB des SNF.

VAB = Production – CI = 200 – 60 = 140.

2. Calculer la part salariale des SNF.

Part salariale = Rémunérations salariales / VAB = (salaires bruts + cotisations

sociales employeurs) / VAB = (45 + 25) / 140 = 70 / 140 = 50 %.

3. Dresser le compte de capital puis le compte financier des SNF.

Compte de Capital :

Ressources/Variation de Passif :

EB = RDB = 20

Emplois/Variation d’Actifs :

FBCF = 17 (ordinateurs) + 3 (logiciels) + 34 (biens d’équipement) + 10 (R&D)

= 64

Variation des stocks = – 4

Solde = BF = 20 – 60 = – 40

Compte Financier :

Ressources/Variation de Passif :

Actions : 30

Billets de Trésorerie : 27

Crédit : – 12

BF = – 40

Total = + 5

Emplois/Variation d’Actifs :

Actions : 5

Total = + 5

Question 1 : Quelle incidence une crise immobilière a-t-elle sur le patrimoine des

ménages ? Une crise financière a-t-elle la même incidence sur le patrimoine national ?

Pourquoi ?

Une crise immobilière fait diminuer la valeur des biens immobiliers et donc comme

l’estimation du patrimoine repose sur la valeur marchande, la valeur du patrimoine des

ménages va baisser, et celle du patrimoine national aussi.

Une crise financière fait baisser la valeur des actions et autres participations mais n’a que

peu d’incidence sur le patrimoine national, car les actifs financiers sont compensés par les

passifs financiers au niveau national (excepté pour les opérations avec le RDM).

Question 2 : De 2011 à 2012 le pouvoir d’achat du revenu disponible brut des ménages a

connu une évolution de -0,9 % alors que le RDB des ménages augmentait de + 0,5% et que

leur DCF baissait de -0,3% pour les mêmes années. Expliquer les facteurs à l’origine de

l’évolution différente de ces trois paramètres.

Le pouvoir d’achat du RDB correspond à la variation du RDB en tenant compte de l’indice

des prix. Ici le pouvoir d’achat a diminué alors que le RDB a augmenté légèrement, il y a

donc eu accroissement de l’indice des prix de la DCF.

La DCF n’évolue pas forcément en phase avec le pouvoir d’achat du RDB (ici elle baisse

moins vite) car les ménages peuvent utiliser leur épargne pour pouvoir continuer à

consommer.

Question 3, au choix :

- Quels sont les différents déterminants de l’investissement pour les

entreprises ?

L’investissement est lié au comportement des entreprises au fil des cycles économiques. Une entreprise investit pour augmenter sa capacité de production ou pour remplacer ses équipements usagers et moderniser ses procédés de production.

La décision d’investir qui engage sur plusieurs années n’est prise que lorsque les entreprises anticipent une croissance durable des débouchés. Les entreprises ajustent donc les capacités de production au niveau désiré en modulant le taux d’utilisation du capital.

L’investissement dépend également des déterminants financiers (i.e. taux d’endettement antérieur et profitabilité potentielle de l’investissement).

- Le solde du compte d’exploitation des ménages se compose de l’EBE et du

revenu mixte. Expliquer ces termes. Qu’y trouve-t-on (chez les ménages) ?

EBE : c’est la part de la VAB qui va rémunérer le capital. Chez les ménages non EI, cela

correspond aux revenus du capital immobilier des ménages : loyers effectifs et imputés.

Revenu mixte : c’est le revenu d’activité des ménages entrepreneurs individuels, qui

rémunère à la fois leur travail et la capital qu’ils ont mis dans leur entreprise.

Mai 2017 Correction – compta nationale Université Paris 1

1

1ère ANNÉE DE LICENCE DE SCIENCES ÉCONOMIQUES

Comptabilité Nationale - Correction

Partiel 1ère session 2 heures

Exercice 1 : Contributions à la variation de la DCF.

1) Quel(s) secteur(s) institutionnel(s) retrouve(nt)-t-on dans la ligne « Autre(s) » ? (0,5 pt)

« Autre » ne peut comprendre que les ISBLSM car les SF et SNF n’ont pas de DCF. Leurs dépenses

sont, soit des CI, soit de la FBCF.

2) Calculer le taux de variation de la DCF en volume. (0,5 pt)

Une des deux méthodes est attendue.

1ère méthode

Taux de variation de la DCF en volume = 𝐶𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑚𝑢𝑙𝑡𝑖𝑝𝑙𝑖𝑐𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐷𝐶𝐹 𝑒𝑛 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟

𝐶𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑚𝑢𝑙𝑡𝑖𝑝𝑙𝑖𝑐𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑖𝑥− 1

Taux de variation de la DCF en volume = (

1723,4

1501,7)

(103,5

97)

− 1 = 0,076 soit 7,6%

2nde méthode

Calcul de la DCF en volume en 2007 et en 2015 puis taux de variation.

𝐷𝐶𝐹𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 =𝐷𝐶𝐹𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟

𝐼𝑝∗ 100 ; 𝐷𝐶𝐹𝑣𝑜𝑙.2007 =

1501,7

97∗ 100 = 1548,1 ; 𝐷𝐶𝐹𝑣𝑜𝑙.2015 =

1723,4

103,5∗ 100 =

1665,1

Taux de variation de la DCF en volume = 1665,1

1548,1− 1 = 0,076 soit 7,6%

3) Calculer les contributions à la variation de la dépense de consommation finale entre 2007 et

2015. Commenter. (2 pts)

Part en

valeur en

2007 (a)

Variation

en volume

(b)

Contributions

(a*b)

Dépense de consommation finale 1 7,6%

Ménages 0,6877 5,3% 3,6

Administrations publiques 0,2885 12,0% 3,5

Autres 0,0238 17,0% 0,4

Total 7,5

Rmq : Le total peut être légèrement différent du taux de variation de la DCF en volume car les

données d’origine sont arrondies au dixième.

Entre 2007 et 2015, la hausse des dépenses de consommation finale provient quasiment à parts égales

des ménages (3,6/7,5 = 48%) et des APU (3,5/7,5 = 47%). En d’autres termes, la demande publique a

aussi soutenu l’activité.

Exercice 2 : TES et prévisions

4) Que doit-on modifier au TES si l’on souhaite inclure les marges commerciales et les marges de

transport ? (0,5 pt)

Les MC et MT figurent en colonne dans le tableau des ressources afin d’assurer l’équilibre entre le prix

de base et le prix d’acquisition.

De plus, ces activités sont des services marchands donc il faut rajouter un produit (une ligne) service

marchand correspondant aux activités de commerce et de transport.

Mai 2017 Correction – compta nationale Université Paris 1

2

5) Compléter le TES (cases grisées) en faisant, notamment, référence à l’équilibre

emplois/ressources pour les produits. (0,5 pt)

ERE pour un produit i : Production i = CI i + emplois i donc 1000 = 500 + x. Les emplois finals de

produits A sont de 500.

La VAB de la branche A est égale à la production branche A – CI branche A = 1000 – 500 = 500.

6) Calculer le PIB de cette économie fictive de deux manières différentes. (1 pt)

PIB = somme des VA = 500+250 = 750. Les IP et SP sont nuls (cf. énoncé).

PIB = somme des emplois finals = 500 + 250 = 750

7) Déterminer la matrice des coefficients techniques. (1 pt)

𝑎𝑖,𝑗 =𝐶𝐼𝑖,𝑗

𝑃𝑗 le coefficient technique en produit i pour la branche j rapporte la CI de produit i par la

branche j sur la production de la branche j.

𝑎𝐴,𝐼 =𝐶𝐼𝐴,𝐼

𝑃𝐼

=250

1000= 0,25

0,25 0,25

0,25 0,5

8) Les économistes prévoient que, d’ici à 5 ans, la demande finale de produits industriels

devrait augmenter de 500, alors que la demande de produits agricoles augmenterait de 25

seulement. En supposant que les prix et les coefficients techniques restent inchangés, calculez

les productions totales nécessaires pour satisfaire cette demande finale. (2 pts) 𝑃𝐴 = 𝐶𝐼𝐴 + 𝐸𝐹𝐴 et 𝑃𝐼 = 𝐶𝐼𝐼 + 𝐸𝐹𝐼

En introduisant les coefficients techniques, les ERE deviennent :

𝑃𝐴 =1

4𝑃𝐴 +

1

4𝑃𝐼 + 500

𝑃𝐼 =1

4𝑃𝐴 +

1

2𝑃𝐼 + 250

En introduisant les prévisions, les ERE deviennent :

𝑃𝐴 =1

4𝑃𝐴 +

1

4𝑃𝐼 + 500 + 25

𝑃𝐼 =1

4𝑃𝐴 +

1

2𝑃𝐼 + 250 + 500

3

4𝑃𝐴 =

1

4𝑃𝐼 + 525

1

2𝑃𝐼 =

1

4𝑃𝐴 + 750

3𝑃𝐴 = 𝑃𝐼 + 2100

𝑃𝐼 =1

2𝑃𝐴 + 1500

Donc, en substituant, on obtient :

3𝑃𝐴 =1

2𝑃𝐴 + 1500 + 2100 d’où

5

2𝑃𝐴 = 3600

𝑃𝐴 = 1440 et 𝑃𝐼 = 2220

Mai 2017 Correction – compta nationale Université Paris 1

3

Exercice 3 : Du RDB au RDBA (4 points)

9) Que représentent les DCI et les DCC des APU. Donner un exemple pour chacune de ces

dépenses. (1 pt)

DCI : les bénéficiaires sont les ménages. Exemples : TSN marchands (remboursement de médicaments)

et non marchands (dépenses d’éducation) ;

DCC : les bénéficiaires sont l’ensemble de la collectivité. Exemples : fonctions régaliennes (justice,

police, armée, diplomatie).

10) A quelles fonctions des APU peut-on attribuer les DCI et DCC ? (1 pt)

Les DCC renvoient à la fonction de production non marchande (prix compris entre 0 et 50% du coût

de production).

Les DCI sont de la production non marchande avec les TSNPNM comme l’éducation, la culture…et

des fonctions de redistribution avec les TSNPM.

11) A partir des comptes d’utilisation du revenu (cf. ci-dessus), vous établirez le compte de

redistribution du revenu en nature et le compte d’utilisation du revenu ajusté pour les ménages.

(2 pts)

Compte de redistribution du revenu en nature des MENAGES, 2015

Emplois Ressources

RDB 1 352,0

RDBA 1736,8 TSN 339,2+45,6 = 384,8

Compte d'utilisation du revenu ajusté des ménages, 2015

Emplois Ressources

CFE 1156+384,8=1540,8 RDBA 1736,8

Épargne brute 196,0

Exercice 4 : Comptes financiers (2 points)

12) Dresser le compte financier des SF et déterminer le solde.

SF

Variations d’actif Variations de passif

Crédits = 50 Dépôts = 50

Obligations = 20-15 = 5

Actions = 30 Actions = 10

Solde = X

Total = 80 Total = 65+X

Solde : 80 = 65 + X donc X = -15. Les SF ont un besoin de financement de 15. (0,5 pt)

Exercice 5 : La séquence des comptes des ménages

13) Pourquoi les opérations économiques des entreprises individuelles sont enregistrées dans les

comptes des ménages ? (1 pt)

Les ei n’ont ni de personnalité morale, ni de comptabilité propre. Ainsi, il est impossible de dissocier

les revenus du ménage, composant l’ei, des revenus de l’activité de production de cette ei (les revenus

mixtes).

14) Dresser les comptes non financiers des ménages à partir du compte d’affectation des revenus

primaires. Vous ferez apparaitre les différents soldes (attention, toutes les informations ne sont

pas utiles). (3 pts)

Mai 2017 Correction – compta nationale Université Paris 1

4

Compte d’affectation des revenus primaires

EMPLOIS RESSOURCES

Intérêts 500

Solde des revenus primaires 5050

EBE et RM 1300

RS reçue 4000

Dividendes 250

Compte de distribution secondaire du revenu

EMPLOIS RESSOURCES

IR 600

CS 1800

RDB 4650

SRP 5050

PSE 2000 = 1000+1000

Compte d’utilisation du revenu

EMPLOIS RESSOURCES

DCF 4000 dont 600 de loyers imputés

EB 650

RDB 4650

Compte de capital

EMPLOIS RESSOURCES

FBCF 450 = 350+100

CaF 200

EB 650

Exercice 6 : Vous répondrez à au moins une seule des trois questions suivantes (2 points) :

a) Quels problèmes posent la comptabilisation des droits à la retraite aux comptables nationaux ?

Il existe deux systèmes de retraites, par répartition (majoritaire en France) et par capitalisation

(majoritaire au Royaume Uni et USA par exemple). Les droits à la retraite sont enregistrés comme un

passif au patrimoine des SF dans les systèmes par capitalisation. On devrait faire de même pour les

systèmes par répartition (passif des ASSO, ou APU). Or cela n’est actuellement pas le cas. Procéder

ainsi alourdirait la dette publique française !

b) Comment est composé le patrimoine national (valeur nette) ?

Valeur nette = Actifs non financiers + actifs financiers – passifs

Le patrimoine financier (actifs financiers – passifs = -187 milliards d’euros) est très faible car au

niveau national les actifs financiers des SI sont les passifs des autres. Le patrimoine national se limite

donc aux actifs non financiers (13772 milliards d’euros). En conséquence, le patrimoine national est

essentiellement des actifs non financiers non produits comme les terrains (40%) et produits comme les

logements (30%), bâtiments non résidentiels et ouvrages de génie civil (14%) et les machines (4,5%).

c) Que comprend et comment est évaluée la PEFP (production pour emploi final propre) des

ménages ?

La PEFP comprend principalement la production de services domestiques et la production de service

de logement pour les ménages propriétaires du logement qu’ils occupent.

La prod. de service domestique est estimée par la rémunération salariale versée aux employés

domestiques ;

La prod. de service de logement est estimée par les loyers imputés (loyers fictifs).

Ds

(

Q

11d11(1el1i«

C

Durée : 2 hsimples !) et

(Le barème

Questions n°

1.1. Le PIB2015. L’inPoser les odu PIB en 1.2. La dépvolume del’évolutionarrondis e

Dépense de dont Ména dont Admi dont dé dont déFormation b dont Socié dont Admi dont MénaExportationImportation

1.2.1. Calcu1.2.2. Que dispositifs) 1.2.3. Les r1.2.4. Que (0,5 pt) 1.2.5. Comenseignemeleur impact 1.2.6. Dansimportation« gonflés »

1ère ANN

Comptab

heures ; aut portables

est sur 22 p

°1. Le PIB e

B a prix coundice de priopérations (volume ent

pense de coe 7,5 % pan de certainet on considè

e consommaages nistrations pépense indivépense collebrute de capétés et entrepnistrations p

ages hors enns de biens ns de biens e

uler la contrcomprend p? Et la « déretraites pub

comprend

mmentaire : nts peut-onsur le PIB e

s le tableas 31,4% d? (0,5 pt).

NEE DE LI

bilité Nati

Par

ucun documtotalement

points)

et ses compo

urants était dix du PIB é(sans faire ltre 2007 et 2onsommatioar rapport nes composère que la p

ation finale

ubliques viduelle ective pital fixe (FBprises individubliques trepreneurs et de servicet de servic

ribution de principalempense de cobliques inter

principalem

en vous n tirer des éventre 2007 e

au il est indu PIB. Po

ICENCE D

onale (Div

rtiel 1ère se

ment n’est aéteints (pas

osantes (5,5 p

de 1 946 miétait de 96,5le calcul) pe2015 (1 pt)on finale s’à 2007. Onantes du PI

part de chaq

(DCF)

BCF) duelles non f

individuels ces es

la DCF à lament la « déponsommatiorviennent dment la FB

appuyant volutions deet 2015 ? (1ndiqué que ourquoi peu

DE SCIENC

ivision 3 –

ession, ma

autorisé ; cs simplemen

pts)

illiards d’eu5 en 2007 eermettant d

’élevait à 1n dispose pIB (pour sique poste da

financières

a croissancepense de co

on collectivedans quel poBCF des m

sur les rée la DCF et

1.5 pt) e les exporut-on soute

CES ECON

– cours de

ai 2017

calculatrice nt en mode s

uros en 200et de 104,1

d’obtenir le

1 723 milliapar ailleursimplifier lesans la PIB e

2015 Pardu

1 7231 156

522339183469263

75108655685

e du PIB ? (onsommatioe » (citer 2 d

oste ? (0,5 pménages (ho

éponses aut de la FBC

rtations repenir que c

NOMIQUE

e C. Rama

interdite (silencieux) S

7 et de 2 18 en 2015 (etaux de var

ards en 201s des informs calculs ceest identiqu

rt (en % u PIB)

Venen

805325169

2212

3,45

30,031,4

0,5 pt) on individuedispositifs) t) ors entrepr

x questionCF (et de leu

présentent 3ces chiffres

ES

aux)

(les calculsSVP

81 milliardsen base 100riation (exp

15, soit unemations suertains chiffue en 2007 e

Variation n volume ntre 2007 et 2015

7.5 5.2

12.0 14.3 8.2

-4.4 3.2

-10,9 -19,7 +18,9 +21.9

elle » des A? (1 pt)

reneurs ind

ns précédenurs composa

30 % du s sont stati

s sont

s d’euros en0 en 2010).rimé en %)

e hausse enuivantes surffres ont étéet 2015)

APU (citer 4

dividuels) ?

ntes, quelsantes) et de

PIB et lesistiquement

n . )

n r é

4

?

s e

s t

Questions 2. Les Sociétés non financières (SNF) (6.5 pts)

Dans les comptes des SNF (en 2015) on trouve notamment les informations suivantes (en milliards d’euros) : épargne brute = 219 ; production au prix de base = 2631 ; rémunération des salariés = 731 ; subventions sur la production reçues = 30 ; dividendes versés = 186 ; FBCF = 254 ; valeur ajoutée brute des SNF = 1110 ; impôts sur la production = 60 ; cotisations sociales effective à la charge des employeurs versées par les SNF = 167.

2.1.Indiquer comment sont enregistrés ces différents postes dans les comptes des SNF (2,5 pts) 2.2.Calculer (poser l’opération sans faire le calcul) le taux d’autofinancement des SNF ? (0,5 pt) 2.3.Comment est calculée (poser l’opération sans faire le calcul) la part salariale dans les SNF au

coût des facteurs ? (0,5 pt) 2.4.Comment à évoluer cette part salariale au cours des années 1980 et 1990 ? Et depuis 2007 ? (1 pt) 2.5.Quel secteur institutionnel reçoit la majorité des dividendes versés par les SNF ? (0,5 pt) 2.6.Comment sont enregistrées les cotisations sociales à la charge employeurs versées par les

SNF dans les comptes des APU et des ménages ? (1,5 pt)

Questions 3. Les ménages (3 pts)

3.1. La Valeur ajoutée brute (VAB) des ménages s’est élevée à 346 milliards en 2015 contre 350 milliards en 2008 (à prix courants). Quelles sont les deux principales composantes de cette VAB ? Pourquoi a-t-elle baissé entre 2008 et 2015 ? (1,5 pt)

3.2. En 2015 le revenu disponible brut des ménages s’est élevé à 1 352 milliards et leur revenu disponible ajusté brut à 1 737 milliards. Les ménages ont perçu 477 milliards de Prestations sociales autres que les transferts sociaux en nature (PS autres que TSN). Comment s’articulent ces trois montants ? Citer trois prestations autres que les TSN (dont la principale). (1,5 pt)

Questions 4. Besoin ou capacité de financement (2 pts)

Le besoin de financement des SNF a baissé entre 2008 et 2009 : de 57 milliards à 13 milliards en 2009. Celui des APU a au contraire augmenté : de 64 milliards à 139 milliards. A quoi correspond le besoin de financement des SNF et comment expliquer son évolution entre 2008 et 2009 ? Même question pour les APU ? (2 pts)

Questions 5. Opérations financières (3 pts)

Dans une économie fictive, les Sociétés financières (SF) dégagent une capacité de financement de 15. Elles ont acheté pour 20 d’obligations du Trésor ; elles ont émis des actions pour 10 ; elles ont revendu 5 d’actions sur les marchés financiers ; elles ont accordé 25 de crédits ; les dépôts des ménages auprès de ces SF ont varié pour un montant X à déterminer. Dresser le compte financier de ces SF (3 pts)

Question bonus (2 pts)

1. Quel a été l’effet de la création de la CSG sur les comptes des APU ? (1 pt)

2. Un pays peut avoir un besoin ou une capacité de financement. En la matière, quelle est la situation actuelle (i) de la France, (ii) de l’Allemagne et (iii) de la zone euro et comment expliquer cette situation ? (1 pt).

1ère ANNEE DE LICENCE DE SCIENCES ECONOMIQUES

Comptabilité Nationale (Division 3 – cours de C. Ramaux) CORRIGE

Partiel 1ère session, mai 2017 Dans le corrigé tout ce qui est indiqué en « pour info » n’était pas demandé aux étudiants

Questions n°1. Le PIB et ses composantes (5,5 pts)

1.3. Le PIB a prix courants était de 1 946 milliards d’euros en 2007 et de 2 181 milliards d’euros en 2015. L’indice de prix du PIB était de 96,5 en 2007 et de 104,1 en 2015 (en base 100 en 2010). Poser les opérations (sans faire le calcul) permettant d’obtenir le taux de variation (exprimé en %) du PIB en volume entre 2007 et 2015 (1 pt)

Δ vol PIB2015/2007 (en %) = {[(PIB2015/PIB2007)/(IP2015/IP2007)] – 1} * 100 =

{[(2181/1946) / (104,1/96,5)] – 1} * 100

Pour info = [(1,1208/1,0787) – 1]*100 = (1,039 – 1)*100 = 3,9 1.4. La dépense de consommation finale s’élevait à 1 723 milliards en 2015, soit une hausse en volume de 7,5 % par rapport à 2007. On dispose par ailleurs des informations suivantes sur l’évolution de certaines composantes du PIB (pour simplifier les calculs certains chiffres ont été arrondis et on considère que la part de chaque poste dans la PIB est identique en 2007 et 2015)

2015 Part (en % du PIB)

Variation en volume entre 2007

et 2015 Dépense de consommation finale (DCF) 1 723 80 7.5 dont Ménages 1 156 53 5.2 dont Administrations publiques 522 25 12.0 dont dépense individuelle 339 16 14.3 dont dépense collective 183 9 8.2 Formation brute de capital fixe (FBCF) 469 22 -4.4 dont Sociétés et entreprises individuelles non financières 263 12 3.2 dont Administrations publiques 75 3,4 -10,9 dont Ménages hors entrepreneurs individuels 108 5 -19,7 Exportations de biens et de services 655 30,0 +18,9 Importations de biens et de services 685 31,4 +21.9

1.4.1. Calculer la contribution de la DCF à la croissance du PIB ? (0,5 pt)

(7,5 * 0,8) = 6 => la hausse de la DCF a entrainé une hausse de 6 points (6%) en volume du PIB

1.4.2. Que comprend principalement la « dépense de consommation individuelle » des APU (citer 4 dispositifs) ? Et la « dépense de consommation collective » (citer 2 dispositifs) ? (1 pt) Ex de Dépense de consommation individuelle : éducation, hôpital… (pour info : correspondant au TSN de produits non marchands) ; médicaments remboursés, consultations médecine libérales remboursées, allocation logement… (pour info : correspondant au TSN de produits marchands) Ex de DCC = armée, police, justice, services des impôts…

1.4.3. Les retraites publiques interviennent dans quel poste ? (0,5 pt) Les retraites (comme l’ensemble des prestations sociales autres que les TSN) alimentent la DCF des ménages. 1.4.4. Que comprend principalement la FBCF des ménages (hors entrepreneurs individuels) ? (0,5 pt) La construction de logements neufs 1.4.5. Commentaire : en vous appuyant sur les réponses aux questions précédentes, quels enseignements peut-on tirer des évolutions de la DCF et de la FBCF (et de leurs composantes) et de leur impact sur le PIB entre 2007 et 2015 ? (1.5 pt)

- C’est la DCF qui a soutenu l’activité (même si au total le solde est très faible cf réponse à Q1 :3,9 % de croissance du PIB volume entre 2007 et 2015) cf + 6 pts de PIB.

o Et les APU (la « dépense publique ») a joué un très grand rôle ici. La DCF celle des APU a augmenté de + 4 pts le PIB (12 x 0,25).

o Et il y a en plus les prestations sociales autres que les TSN (dont les retraites) qui ont largement soutenu la DCF des ménages

- - Inversement la FBCF a pesé négativement : - 1 pt de PIB o Avec une chute de l’investissement des ménages (-20 % en volume et donc -1 pt de

PIB) o Chute de l’I des APU (-11 % en volume… soit environ – 0,3 pt PIB)

- (pour info : le solde commercial s’est légèrement détérioré)

1.4.6. Dans le tableau il est indiqué que les exportations représentent 30 % du PIB et les importations 31,4% du PIB. Pourquoi peut-on soutenir que ces chiffres sont statistiquement « gonflés » ? (0,5 pt). Les X et les M sont enregistrées à la valeur des marchandises et non à la valeur ajoutée… alors que le PIB ne mesure que des valeurs ajoutée (pour info : l’OCDE offrent depuis peu des données de commerces mondiales en VA)

Questions 2. Les Sociétés non financières (SNF) (6.5 pts)

Dans les comptes des SNF (en 2015) on trouve notamment les informations suivantes (en milliards d’euros) : épargne brute = 219 ; production au prix de base = 2631 ; rémunération des salariés = 731 ; subventions sur la production reçues = 30 ; dividendes versés = 186 ; FBCF = 254 ; valeur ajoutée brute des SNF = 1110 ; impôts sur la production = 60 ; cotisations sociales effective à la charge des employeurs versées par les SNF = 167.

2.7.Indiquer comment sont enregistrés ces différents postes dans les comptes des SNF (2,5 pts)

Enlever 0,25 pt par réponse manquante (il y en a 11 => si 10 réponses fausses = 0 pt)

PS. Ci-dessous dans l’ « ordre » de présentation des comptes (mais cela n’était pas obligatoire)

Postes Comptes E ou R

production au prix de base Prod R

VAB Prod E (pour info : solde)

VAB Exploitation R

rémunération des salariés Exploitation E

- (dont) cotisations sociales effective à la charge des employeurs

Exploitation E

impôts sur la production Exploitation E

subventions sur la production

Exploitation E (mais en signe négatif)

dividendes versés CARP E

Epargne Cpte utilisation revenu E (pour info : solde)

Epargne Cpte de capital R

FBCF Cpte de capital E

2.8.Calculer (poser l’opération sans faire le calcul) le taux d’autofinancement des SNF ? (0,5 pt)

Tx autof = EB / FBCF = 219 / 254 (pour info = 86 % ce qui est un tx élevé qui témoigne de la faiblesse de l’I)

2.9.Comment est calculée (poser l’opération sans faire le calcul) la part salariale dans les SNF au coût des facteurs ? (0,5 pt)

Part salariale dans les SNF = Rémunération des salariés / (VAB – IP + SP) = 731 / (1110 – 60 + 30) = 731 / 1080 (pour info = 67.7%)

2.10. Comment à évoluer cette part salariale au cours des années 1980 et 1990 ? Et depuis 2007 ? (1 pt)

- (Pour info : Hausse durant les années 70 et au début des années 1980 = environ + 8 pts par rapport aux 30 glorieuses, ie de 69 % à 74,5 %)

- Forte baisse entre 83 et 88 (pour info de 74,5 % en 1983 le point haut à 65,5 % en 1988 : l’austérité salariale s’est faite brutalement en France)

- Stabilisation ensuite à ce point bas - Puis hausse suite à la crise de 2008 (pour info : en raison de la contraction du dénominateur - la

VA - et non en raison de la hausse des salaires) (pour info hausse jusqu’à 69% soit le niveau moyen des 30 glorieuses)

- Puis nouvelle baisse à partir de 2012 (pour info sous l’effet du nouveau tournant vers l’austérité, ie le « choc de compétitivité)

2.11. Quel secteur institutionnel reçoit la majorité des dividendes versés par les SNF ? (0,5 pt) Les SNF elle-même et de loin (pour info : 161 Mds reçus par les SNF pour 186 versés)

2.12. Comment sont enregistrées les cotisations sociales à la charge employeurs versées par les SNF dans les comptes des APU et des ménages ? (1,5 pt) (mettre 0,5 pt par bonne réponse)

- Ménages = dans le CARP en ressources (1) ; puis dans le DSR en emploi (2) - APU = dans le Compte de distribution secondaire du revenu en ressource (3)

Questions 3. Les ménages (3 pts)

3.1. La Valeur ajoutée brute (VAB) des ménages s’est élevée à 346 milliards en 2015 contre 350 milliards en 2008 (à prix courants).

- Quelles sont les deux principales composantes de cette VAB ?

- la VAB des EI (pour info 128 Mds en 2015) (0,5 pt)

- la prod de service de logement par les propriétaires (pour info prod marchande pour les propriétaires louant leur logement et PEFP pour les proprio occupants) (0,5 pt)

- Pourquoi a-t-elle baissé entre 2008 et 2015 ? (0,5 pt) Effets de la crise (pour info : les chiffres sont en valeur en volume la baisse serait plus importante encore ; c’est en fait la baisse de la VAB des EI qui a été forte : de 144 Mds en 2008 à 128 Mds en 2015 ; mais les loyers réels ou fictifs ont aussi moins augmenté qu’avant)

3.2. En 2015 le revenu disponible brut des ménages s’est élevé à 1 352 milliards et leur revenu disponible ajusté brut à 1 737 milliards. Les ménages ont perçu 477 milliards de Prestations sociales autres que les transferts sociaux en nature (PS autres que TSN). (1,5 pt)

Comment s’articulent ces trois montants ? (1 pt)

Les PS autres que PSN (477 Mds avec notamment les retraites) (pour info en cours j’ai dit qu’on pouvait nommer « pour faire bref » ces PS autres TSN des « Prestations sociales en espèces »… ce qui est une approximation correcte) sont une composante du RDB (1 352) (pour info : non négligeable puisque = 35 %). Pour passer du RDB au RDBA il faut ajouter les TSN (pour info = 385 Mds versées par les APU essentiellement mais aussi accessoirement par les ISBLSM). (pour info si on ajoute les PS autres que TSN et les TSN on arrive à 862 Mds soit exactement 50 % du RDBA => la moitié du RDBA en France est « socialisé »)

Citer trois prestations autres que les TSN (dont la principale). (0,5 pt) : retraite (principale), allocaltion chômage, allocations familiales, RSA, Indemnités journalières au titre de la maladie (IJ)…

Questions 4. Besoin ou capacité de financement (2 pts)

Le besoin de financement des SNF a baissé entre 2008 et 2009 : de 57 milliards à 13 milliards en 2009. Celui des APU a au contraire augmenté : de 64 milliards à 139 milliards.

A quoi correspond le besoin de financement des SNF et comment expliquer son évolution entre 2008 et 2009 ? Le besoin de financement est la dernière ligne du compte de capital. Pour les SNF il exprime (principalement) la différence entre leur épargne brute et leur FBCF. Il a chuté entre 2008 et 2009 car baisse de l’investissement (et aussi baisse des profits – suite à la crise – et donc baisse de l’épargne brute). Quand le BdF des SNF baisse ce n’est pas une bonne nouvelle (1 pt)

Même question pour les APU ? (1 pt). C’est le déficit public. Il s’est creusé entre 2008 et 2009 car moins de recettes (effet de la récession) et aussi plus de dépense (effet « plan de relance… même si celui-ci a surtout pris la forme d’une baisse d’impôts qui a réduit les recettes). (pour info : j’ai insisté auprès de mes étudiants en cours sur le // BdF des SNF et des APU… au nom de quoi le déficit des APU serait-il condamnable et pas celui des SNF… mais il n’était pas obligatoire d’en parler)

Questions 5. Opérations financières (3 pts)

Dans une économie fictive, les Sociétés financières (SF) dégagent une capacité de financement de 15. Elles ont acheté pour 20 d’obligations du Trésor ; elles ont émis des actions pour 10 ; elles ont revendu 5 d’actions sur les marchés financiers ; elles ont accordé 25 de crédits ; les dépôts des ménages auprès de ces SF ont varié pour un montant X à déterminer. Dresser le compte financier de ces SF (3 pts)

Mettre 0,5 pt si le poste « capacité de financement est bien noté

Mettre 0,25 pt pour les 4 items suivants (1 pt au total si tout juste)

Mettre 1,5 pt si calcul dépôt correct (0,5 pt) et bien noté (1 pt)

Variations d’actif Variations de passif

Obligations 20 Dépôts X 15 (soit 40 – 10 – 15)

Crédits 25

Actions -5 Actions (émission) 10

Capacité de financement 15

Total 40 Total = 40

Question bonus (2 pts)

1. Quel a été l’effet de la création de la CSG sur les comptes des APU ? (1 pt)

La CSG remplace des cotisations sociales salariées. Dans les comptes des APU cela s’est traduit (toutes choses égales par ailleurs) par une baisse des rentrées de cotisation sociales (enregistrées en ressources du DSR des APU) et par une hausse des rentrées au titres des « impôts sur le revenu » (enregistrées en ressources du DSR des APU) (pour info : la contribution sociale généralisée a été introduite par loi de finance de 1991 et a été amplifiée en 1998 ; elle est aussi payée par les retraités, les chômeurs indemnisés et les revenus financiers ; la CSG est considérée comme un « impôt sur le revenu » comme l’IRPP)

2. Un pays peut avoir un besoin ou une capacité de financement. En la matière, quelle est la situation actuelle (i) de la France, (ii) de l’Allemagne et (iii) de la zone euro et comment expliquer cette situation ? (1 pt).

- le besoin (capacité) de financement d’une nation est la contrepartie du déficit (excédent) de sa balance courante (ie. essentiellement la balance commerciale). La France a un besoin de financement car elle a un déficit commercial ; l’Allemagne une grosse capacité de financement (car uj gigantesque excédent commercial = 9% de son PIB en 2016) ; la zone euro une capacité de financement car un excédent commercial vis-à-vis du RDM (3% de son PIB l’an passé soit plus que la Chine qui est revenue à 2%. Cet excédent est essentiellement celui de l’Allemagne en fait) (0,5 pt)

- Le besoin (capacité) est la somme des besoins (capacités) de financement des secteurs institutionnels. L’excédent allemand signifie que l’Allemagne a un excès d’épargne car ses SNF investissent insuffisamment, de même que ses APU (l’Allemagne est en excédent budgétaire). Inversement la France a un déficit commercial et donc un besoin de financement (en provenance des SNF et des APU avec le déficit public)

QCM DECOUVERTE GESTION

3 mai 2017 Le secteur tertiaire :

- Représente environ 80% du PIB français. - Comprend des activités comme la construction ou le textile. - Représente environ 20% de l’emploi en France. - Est en forte hausse depuis les années 1970.

L’entreprise est une unité de répartition et peut verser :

- Des intérêts aux actionnaires. - Des cotisations sociales aux collectivités locales (mairie, départements, régions). - Une prime d’intéressement aux salariés. - Une partie des bénéfices aux fournisseurs.

Identifiez le ou les acteurs de l’économie sociale :

- Facebook. - La MACIF. - L’Assistant Publique – Hôpitaux de Paris. - La Fondation Ronald McDonald.

Les acteurs de l’économie sociale :

- Sont le plus souvent des entreprises publiques ou des administrations publiques. - Représentent une part importante de l’emploi en France (environ 10%). - Sont le plus souvent des associations. - Ont un but lucratif.

Les grandes entreprises :

- Représentent moins de 1% de l’emploi mais plus de 30% de la valeur ajoutée française.

- Effectuent la majorité des dépenses de recherche et développement en France. - Sont détenues en majorité par l’Etat. - Désignent des entreprises de plus de 5000 personnes, ou ayant un chiffre

d’affaires annuel supérieur à 1,5 milliards et un total de bilan supérieur à 2 milliards d’euros.

Les plus grandes entreprises mondiales en termes de chiffre d’affaires :

- Sont américaines et chinoises. - Sont américaines et européennes. - Sont particulièrement présentes dans le secteur de l’énergie. - Sont particulièrement présentes dans le secteur de l’agriculture.

Les créations d’entreprises en France :

- Ont diminués suite à l’introduction du régime d’autoentrepreneur (LME 2008). - Représentent environ un demi-million de nouvelles entreprises créées par an. - Représentent environ trois millions de nouvelles entreprises créées par an. - Sont le fait de créateurs de plus en plus diplômés.

Identifiez la ou les entreprises publiques :

- Poweo. - UPS. - SNCF. - TF1.

Ce sont des facteurs qui ont historiquement favorisé le développement des entreprises :

- Développement des techniques bancaires et comptables. - Importance croissance des biens et services non marchands dans l’économie. - Nouveaux moyens de transports et de communication, nouvelles sources

d’énergie. - Oppositions religieuses à l’usure.

L’organisation scientifique du travail introduite par Frederick W. Taylor :

- S’appuie sur une relation de confiance entre employeur et ouvriers. - Insiste sur l’importance du chronométrage des tâches. - Augmente le niveau de qualification requis par les ouvriers, par rapport à

l’artisanat. - Encourage les processus et modes d’interaction « informels ».

La loi des rendements décroissants :

- A notamment été proposé par David Ricardo dans le cadre de l’agriculture. - Est notamment l’une des causes de l’émergence des monopoles naturels. - Peut s’appliquer à différents facteurs de production. - Est spécifique au secteur de la boulangerie.

« Pour une action quelconque, un agent ne doit recevoir des ordres que d’un seul chef »:

- Cette idée constitue le fondement des travaux de Max Weber sur la légitimité. - Le non-respect de cette règle peut mener à des conflits. - C’est le principe d’unité de commandement. - C’est le principe d’unité de direction.

Adam Smith : - Étudie l’importance des relations interpersonnelles dans la performance de

l’ouvrier. - Souligne les gains de productivité impressionnants permis par la division du travail. - A travaillé avec Henri Fayol sur la professionnalisation du métier de dirigeant. - Renouvelle l’analyse économique de la firme au début du XXe siècle.

La production de la Ford T :

- S’appuie sur les principes de l’organisation scientifique du travail. - Permet d’offrir une grande diversité de produits (couleurs, motorisation, option,

etc.). - Réduit le salaire des ouvriers afin de diminuer le prix des véhicules. - Est l’un des premiers cas emblématiques du « travail à la chaîne » du XXe siècle.

Joseph Schumpeter :

- S’oppose aux monopoles qui suppriment toute possibilité de profit pour l’entreprise.

- Voit dans l’innovation une source de profit temporaire pour l’entreprise. - Enrichit l’analyse économique en dépassant la vision statique de l’équilibre de

marché. - Est le premier économiste à introduire la notion de fonction de production Q= f(K,

L) reliant les facteurs de production à la quantité produite. Pour Max Weber, la bureaucratie :

- Est source de lourdeur administrative et de conflits. - Doit accorder une place importante au diplôme lors du recrutement. - Permet aux individus d’utiliser leur fonction à des fins d’enrichissement personnel. - Est un modèle organisationnel fondé sur des règles et des normes établies de

manière rationnelle. Les monopoles naturels :

- Concernent des coûts fixes modérés. - Se caractérisent par un coût moyen de production qui baisse avec la quantité

produite. - Sont des entreprises qui abusent de leur pouvoir de marché. - Concernent les industries de réseaux (eau, électricité, transport ferroviaire).

Les célères expériences menées à l’usine Hawthorne entre 1924 et 1932 :

- Établissent scientifiquement que les employés ont une hiérarchie des besoins à satisfaire.

- Établissent l’importance de l’attention accordé aux employés et du climat social sur la productivité.

- Clarifient le rôle du dirigeant : « prévoir, organiser, commander, coordonner, contrôler ».

- Constatent que l’éclairage est un facteur déterminant de la productivité des employés.

Selon Coase (1937) :

- Le marché est le meilleur système d’allocation des ressources. - Il existe des coûts de recours au marché (ou coûts de transaction). - Firme et marché sont deux modes de coordination alternatifs. - Les rendements d’échelle sont toujours croissants.

L’intégration verticale :

- Était utilisée par Ford qui possédait au début du siècle ses propres champs d’hévéas (production de caoutchouc pour les pneus).

- S’accompagne généralement d’une expansion horizontale. - Régit directement les relations entre les contremaîtres et les ouvriers qu’il

encadrent. - A tendance à être moins pertinente pour les marchés mûrs, prévisibles, avec des

coûts de transaction faible.

Le recentrage : - S’accompagne en général d’une plus grande diversification des activités. - Est une technique de production qui consiste à optimiser le positionnement des

stocks. - Est en vogue dans les années 1980 notamment en réponse à la pression des

investissements financiers. - Est difficilement compatible avec une stratégie conglomérale.

Les coûts de transaction sont d’autant plus élevés que :

- Les actifs spécifiques de la transaction sont eux-mêmes élevés. - Il y a un grand nombre de participants sur le marché. - Il y a une totale transparence de l’information. - Il y a de nombreuses taxes sur les marchés.

D’après Knight (1821) :

- On peut assimiler risque et incertitude. - Face au risque, tous les états futurs sont connus alors que ce n’est pas le cas face

à l’incertain. - On ne peut jamais attribuer une probabilité d’occurrence à toutes les situations

futures envisageables. - La société moderne est plus risquée.

Dans la pyramide de Maslow : - Le besoin de sécurité vient après le besoin d’appartenance. - Le besoin d’estime désigne le besoin de se cultiver, de se réaliser, de mettre en

œuvre ses facultés. - Le besoin d’accomplissement est au sommet. - Le bas de la pyramide correspond aux populations pauvres.

Selon Herzberg, les facteurs d’hygiène :

- Se confondent avec les facteurs motivants. - Doivent être réalisés sous peine d’insatisfaction. - Augmente la motivation des travailleurs. - Sont identiques au besoin d’accomplissement de la pyramide de Maslow.

Weber estime que :

- Le système bureaucratique est incontournable avec l’avènement d’une société moderne.

- Le système bureaucratique est source d’inefficacité. - Le système bureaucratique fonde une certaine légitimité de l’exercice de

l’autorité. - Les règles sont par nature injustes et arbitraires.

La notion de sous-additivité des coûts de production implique :

- C(Q) = C(Q1) + C(Q2) ; ∀ Q, ∀ Q1 > 0, Q2 > 0 et Q1 + Q2 = Q - C(Q) = C(Q1) + C(Q2) ; ∀ Q, ∀ Q1 > 0, Q2 > 0 et Q1 + Q2 > Q - C(Q) < C(Q1) + C(Q2) ; ∀ Q, ∀ Q1 > 0, Q2 > 0 et Q1 + Q2 = Q - C(Q) < C(Q1) + C(Q2) ; ∀ Q, ∀ Q1 > 0, Q2 > 0 et Q1 + Q2 > Q

Selon McGregor :

- Il existe deux types d’individus. - Il existe deux conceptions de l’individu. - Le contrôle est toujours la solution la plus favorable. - La conception initiale de l’individu conduit à l’apparition de croyances auto-

réalisatrices. Le modèle de concurrence pure et parfaite suppose :

- L’atomicité des consommateurs et des producteurs. - Des produits de production fortement mobiles. - Des facteurs de production fortement mobiles. - Des barrières à l’entrée sur le marché.

L’élasticité prix de la demande : - Mesure la réactivité de l’offre et de la demande à une variation des prix. - Est faible si une faible variation du prix entraine une faible variation de la

demande. - Est faible si la droite de demande est peu pentue. - Indique que les consommateurs sont prêts à accepter de fortes variations de prix.

Dans le « dilemme du prisonnier » :

- Le choix de trahir son complice est irrationnel. - La prison est un instrument efficace de lutte contre le crime, au sens de Pareto. - Le modèle peut être utilisé pour l’analyse des problèmes de fixation du prix entre

deux concurrents en duopole sur un marché. - Il existe toujours un choix permettant d’avoir une peine de prison inférieure ou

égale à celle de son complice. Williamson (1975) :

- Contredit totalement l’approche de Coase. - Estime que les frontières de la firme peuvent se restreindre s’il devient plus

rentable d’externaliser certaines activités. - Estime que l’internalisation (le recours à la firme) ou l’externalisation (le recours

au marché) est soumis à un arbitrage entre coûts d’organisation et coûts de transactions moyens.

- Met en lumière l’existence de modes de coordination intermédiaires. Les grands conglomérats diversifiés :

- Sont souvent moins adaptés aux pays émergents en raison de problèmes de réputation.

- Donnent lieu à une décote de la part des investisseurs face à des entreprises spécialisées.

- L’entreprise américaine Apple en est un exemple. - Peuvent contourner d’éventuelles défaillances de marché n développant un

marché interne du travail et en réallouant leurs ressources en fonction de leurs besoins.

D’après la matrice d’Ansoff :

- Trois stratégies de croissance sont possibles. - Quatre stratégies de spécialisation sont possibles. - La diversification désigne la stratégie de développement d’un nouveau produit. - La stratégie de croissance sur un marché existant avec un produit existant se

dénomme stratégie de pénétration du marché.

Pour Mintzberg, toute activité humaine organisée doit répondre à deux exigences : - La division du travail et la coordination. - L’établissement d’une hiérarchie puis la coordination. - …ces exigences sont contradictoires. - … ces exigences sont naturellement conciliables.

D’après Berle et Means (1932) et Baumol (1939), l’objectif des managers est de :

- Maximiser le profit. - Maximiser leur revenu. - Maximiser la taille de l’entreprise. - Maximiser les chances de survie de l’entreprise.

D’après la théorie de la contingence :

- Il faut contingenter la distribution de dividendes aux actionnaires au début de la mise en œuvre d’une stratégie de croissance.

- Il n’existe pas une structure idéale. - Il est préférable de développer de grands conglomérats. - La structure adoptée dépend des caractéristiques techniques et

environnementales. Une structure mécaniste :

- Se caractérise par la flexibilité des tâches attribuées. - Accorde de l’importance aux relations hiérarchiques. - Est généralement adoptée par les grandes entreprises. - Est propice aux stratégies de différenciation.

Madame Machin décide de confier la vente de son duplex parisien à un agent immobilier. Dans la théorie de l’agence développée par Jensen et Meckling :

- L’agent immobilier est le « principal » et Madame Machin « l’agent ». - Madame Machin est le « principal » et l’agent immobilier « l’agent ». - Si Madame Machin est rationnelle elle ne doit pas confier la vente à un agent mais

se former à l’immobilier. - La situation présente un risque d’opportunisme de la part de l’agent.

Les actionnaires perçoivent :

- Des dividendes. - Des intérêts. - Des jetons de présence. - Des salaires.

Comment réduire le risque moral susceptible de survenir dans la vente de votre voiture ? - Augmenter la commission prévue sur le prix de vente du bien. - Obliger l’intermédiaire à vendre le plus vite possible. - Demander une justification détaillée du prix de vente final. - Détériorer le bien volontairement.

La notion de « rationalité limitée » introduite par Herbert Simon (1955) :

- Décrit un comportement irrationnel, fondé sur l’émotion. - Rejette toute modélisation mathématique des problèmes économiques. - Met notamment en évidence la limitation des capacités cognitives des agents. - S’intéresse au processus par lequel des décisions sont prises.

Vous confiez la vente d’une voiture à un intermédiaire quel type de risque moral est susceptible de survenir ?

- Que l’intermédiaire vende le bien à un prix inférieur au prix de marché pour réduire son effort de vente.

- Qu’il mette du temps à vendre le bien afin d’en obtenir le meilleur prix. - Qu’il prélève sa commission prévue de 5% sur la vente du bien. - Qu’il détériore le bien par accident.

La théorie de l’intendance développé par Davis et Donaldson (1989) :

- Permet d’expliquer le développement de la Société Anonyme (SA) : - Met l’accent sur le rôle de la confiance dans les relations entre dirigeants et

actionnaires. - Contredit les conclusions de la théorie de l’agence de Jensen et Meckling qui

invitent à contrôler les dirigeants. - Suppose que l’agent est opportuniste individualiste.

Le Conseil d’Administration en France :

- Est légalement constitué de 50% de représentants des salariés (cogestion). - Ne peut pas comprendre des directeurs de l’entreprises, par exemple le directeur

financier. - Est largement plus fréquent que la combinaison Conseil de

Surveillance/Directoire. - Ne peut pas être présidé par le Directeur Général de l’entreprise : on parle alors

de P-DG.

Les parties prenantes d’une entreprise : - Sont les acteurs, internes ou externes à l’entreprise, dont les intérêts peuvent être

affectés positivement ou négativement par les décisions de cette dernière. - Sont le plus souvent élues de manière démocratique : c’est le principe « une

personne = une voix ». - Sont de moine en moins pertinentes à l’heure où la notion de « RSE » s’impose en

entreprise. - Sont les acquéreurs d’une entreprise lors d’une fusion acquisition.

Le choix pour une entreprise de dépasser la logique purement économique et de prendre également en compte les impacts environnementaux de ses actions :

- Est irrationnel. - N’est légalement autorisé que dans une entreprise publique. - Correspond à la notion de Responsabilité Sociale de l’Entreprise. - Peut être bénéfique à long-terme pour l’entreprise, en évitant par exemple que sa

réputation ne soit noircie suite à un scandale (comme Nike dans les années 1990). Les stock-options :

- Augmentent le risque moral entre actionnaires et dirigeants. - Diminuent le risque moral entre actionnaires et dirigeants. - Permettent aux dirigeants de devenir actionnaires optionnels. - « Rémunèrent la chance » pour certains observateurs.

Les actionnaires perçoivent :

- Des dividendes. - Des intérêts. - Des jetons de présence. - Des salaires.

Le Conseil d’Administration :

- N’est obligatoire que dans les entreprises de plus de 500 salariés. - Son président peut être désigné ou élu. - Il peut accueillir des personnes morales. - Il doit répondre aux exigences de parité Hommes-Femmes.

La notion de RSE :

- Se manifeste notamment par une meilleure prise en compte des impacts de l’entreprise sur l’environnement.

- Invite l’entreprise à s’intéresser davantage à des enjeux sociaux est sociétaux. - Consiste à plafonner la rémunération excessive des patrons. - Est incompatible avec le profit de long terme.

La stratégie Bottom of the Pyramid (BoP): - Désigne les stratégies de développement d’une offre spécifique vers les ménages

les plus pauvres. - A été défendue par Hamel et Prahalad (1994). - Est la plus porteuse en Afrique. - Désigne la mise en œuvre d’actions humanitaires dans les pays pauvres afin de

valoriser son image. La théorie des ressources :

- Souligne l’importance de l’accumulation de ressources supplémentaires. - Met en exergue la diversité des ressources possédées par une entreprise. - Considère les processus organisationnels comme des ressources potentiellement

stratégiques. - Insiste sur la nécessité de développer son entreprise selon ses capacités.

Les compétences distinctives (ou core competence) d’une entreprise :

- Sont des actifs librement échangeables sur un marché. - Contribuent à l’avantage concurrentiel de l’entreprise. - Sont une solution au principe d’incompétences des employés (principe de Peter). - Peuvent permettre à une même entreprise d’être sur des marchés très différents

(comme les appareils photographiques et les photocopieurs pour Canon). Au cours de la diffusion d’une innovation :

- Les innovations de produits doivent être radicales dans la phase d’introduction. - Les innovations de produits doivent être radicales au moment de la phase de

croissance de la demande. - Les innovations de processus doivent être radicale au moment de la phase de

croissance de la demande. - Les innovations doivent être radicales dans la phase de maturité.

Selon la théorie évolutionniste des organisations :

- Les organisations doivent lutter contre les routines, véritables maladies de l’organisation.

- Les routines constituent en quelque sorte le patrimoine génétique de l’organisation.

- Le principe de sélection naturelle est applicable aux organisations - Le capitalisme est voué à disparaitre.

Une compétence : - … de base, désigne une capacité interne qui et centrale pour l’entreprise. - … de base, désigne une compétence minimale à détenir pour pouvoir entrer sur

un marché. - … distinctive, désigne une capacité que l’on est seul à posséder. - … distinctive, désigne une compétence que l’entreprise maitrise mieux que ses

concurrents. Pour Christensen, les produits surdimensionnés :

- Sont des biens qui sont produits en trop grande quantité. - Sont des biens dont il faut réduire la taille. - Sont des biens qui ne dépassent pas les attentes des consommateurs. - Impliquent une démarche auprès de consommateurs afin de promouvoir la valeur

ajoutée du produit. Dans son modèle RPV, Christensen mette en exergue :

- L’importance de pouvoir mettre en cohérence, les ressources humaines, les produits vendus et les valeurs éthiques.

- L’importance d’adapter les processus aux nouvelles opportunités d’affaires sans toucher aux valeurs historiques de l’entreprise.

- L’importance d’adapter les processus et de questionner la pertinence des valeurs pour les actionnaires.

La capacité à tenir en équilibre sur un vélo :

- Est une bonne illustration de la notion de « connaissance tacite ». - Est simple à expliquer de manière formalisée par le langage) par son détenteur. - Peut se transmettre par l’observation, l’imitation et la pratique. - A inspiré la formalisation néoclassique de l’équilibre économique en offre et

demande.

1

x

� � ����

0

Université Paris 1 Panthéon Sorbonne

Licence d’Economie Première Année

Cours de Microéconomie

Examen d’avril 2017

Question B. Les courbes

d’indifférence U1 et U2, sur le

graphique ci-dessus, décrivent les

préférences d’un consommateur sur

des paniers de biens composés de

steaks hachés et de pavés de saumon.

1. Supposons que la contrainte

de budget du consommateur soit

représentée par la droite (RS). Quel

panier de bien sera choisi par le

consommateur ? Justifiez votre

réponse.

2. Que représentent la droite (RT)

et le point B ? Expliquez.

3. Décomposez l’effet total de

cette baisse de prix en vous aidant

d’un graphique.

4. Les steaks hachés sont-ils un bien normal ou inférieur ? Pourquoi ?

Question C. Une loterie est organisée à Donaldville. 1000 billets sont vendus, chacun à une personne,

au prix de 10 euros le billet. Le gagnant recevra 9000 euros, les perdants ne reçoivent rien. Donald

achète un billet de loterie, Popop n’en achète pas.

1. Ecrivez sous la forme L = (x1, x2 ; p1, p2) la

loterie à laquelle Donald et Popop sont

confrontés. Quelle est l’espérance

mathématique de gain de cette loterie ?

2. Comment nommeriez-vous l’attitude face

au risque de Donald ? De Popop ? Expliquez.

3. Est-il possible que l’équivalent-certain de la

loterie soit le même pour Donald et Popop ?

Pourquoi ?

4. Les choix de Donald et de Popop sont

conformes à l’hypothèse d’utilité espérée. Le

A

B

C

Aliments

Vêtements

Question A. Les préférences d’un consommateur

sur des paniers de biens composés de produits

alimentaires et de vêtements sont représentées par

le graphique, ci-contre. Les courbes d’indifférence

en traits pleins représentent la carte d’indifférence

d’un consommateur lorsqu’il consomme le panier

de biens C. Celles en pointillés correspondent à sa

carte d’indifférence quand il consomme le panier

de biens B. Après avoir rappelé les axiomes de

bases que doivent respecter des préférences

rationnelles, vous préciserez lequel de ces axiomes

est remis en question par les préférences

représentées par le graphique. Justifiez votre

réponse.

2

graphique ci-contre représente une fonction d’utilité dans le certain. Est-ce que cela pourrait être la

fonction d’utilité de Donald ? de Popop ? Justifiez votre réponse en représentant sur le graphique

une loterie, le gain moyen, l’utilité espérée de la loterie et l’utilité du gain moyen.

Question D. VRAI OU FAUX: Le coût d’usage du capital est égal au taux d’intérêt

Question E. VRAI OU FAUX: Le coût moyen de long terme est toujours inférieur au coût marginal de

long terme

Question F. On considère la fonction de production f(K,L) = min {K,L+1}

1. Tracez les isoquantes correspondant à la production de une et deux unités.

2. Quelle est la combinaison optimale des facteurs de production quand le salaire est égal à 1, le

coût du capital à 2 et que l’entreprise veut produire deux unités ?

3. La fonction de production présente-t-elle des rendements d’échelle croissants, constants ou

décroissants ?

Question G. On considère la fonction de production f(K,L)=KL

1. Calculez la combinaison optimale des facteurs de production quand le salaire est égal à 1, le

coût du capital à 2 et que l’entreprise veut produire Q unités.

2. Calculez la fonction de coût à long terme de l’entreprise

3. Calculez le coût moyen et le coût marginal de long terme.

Barème: A :1.5, B1 :1, B2 :1, B3 :1, B4 :1, C1 :1, C2 :1, C3 :1, C4 :1.5, D :1, E :1, F1 :1, F2 :1, F3 :2, G1 :1, G2 :1, G3 :2.

Université Paris 1 Panthéon Sorbonne

Licence d’Economie Première Année

Cours de Microéconomie

Examen de juin 2017

A. Myriam a le choix entre différents paniers de biens (x, y) composés de différentes quantités de stylos (x)

et de crayons à papier (y). Les deux paniers de biens suivants lui procurent la même satisfaction :

A = (1, 4) ; B = (4, 1)

1) Comment représente-t-on dans la théorie du consommateur l’idée selon laquelle deux paniers

de bien procurent la même satisfaction ?

2) Donnez une définition du taux marginal de substitution des stylos aux crayons à papier (TMS).

3) Les préférences de Myriam peuvent-elles être telles que son TMS soit égal à 4 lorsqu'elle

consomme A et à 5 lorsqu'elle consomme B ? Qu’en concluez-vous concernant ses préférences.

Expliquez.

B. Vrai – Faux – Expliquez : La courbe consommation-revenu est toujours croissante.

C. L'offre de travail est-elle toujours croissante par rapport au salaire ?

D. Toute la richesse de Donald est sur son compte bancaire : 1000 euros. Sa fonction d’utilité s’écrit u =

x1/2

, où x désigne le montant de sa richesse, juste après avoir perçu son salaire. Ce salaire est de 3000

euros chaque mois, qu’il dépense intégralement, mais il sait qu’il risque d’être licencié sans indemnité

avec une probabilité de 5%. Une compagnie d’assurance lui propose un contrat d’assurance contre le

chômage. Donald devra payer, chaque mois, une prime d’assurance de 200 euros. En contrepartie, il

recevra 2000 euros mensuels en cas de chômage.

1) Représentez graphiquement la fonction d’utilité de Donald. Que peut-on dire de son attitude

face au risque ? Expliquez en vous aidant du graphique.

2) Donald acceptera-t-il de s’assurer contre le chômage ?

E. Vrai – Faux – Expliquez : Une entreprise doit fermer quand son coût variable moyen est supérieur au

prix.

F. Vrai – Faux – Expliquez : Le court terme correspond à un horizon temporal de moins d’un an, le long

terme à un horizon temporel de plus d’un an.

G. On considère la fonction de production F (K,L) = Ka L

b.

1) Pour quelles valeurs de a et de b la production a-t-elle des rendements marginaux du capital et

du travail croissants ? Décroissants ?

2) Pour quelles valeurs de a et de b la production a-t-elle des rendements d’échelle croissants ?

Décroissants ?

H. On considère deux facteurs de production parfaitement complémentaires : pour produire un conteneur

de clous, il faut une unité de capital et deux unités de travail.

1) Pour produire 100 conteneurs de clous, combien doit-on utiliser d’unités de capital et de travail ?

2) Si le prix du capital est de 10 et le prix du travail de 2, quel est le coût pour produire 100

conteneurs de clous ?

3) Calculez la fonction de coût de court terme quand l’entreprise possède 10 unités de capital.

4) Calculez le coût marginal et le coût moyen de production de court terme.

5) Calculez la fonction de coût de long terme.

6) Calculez le coût marginal et le coût moyen de production de long terme.

Barème :

A1 : 1 ; A2 : 1,5 ; A3 : 2 ; B : 1,5 ; C : 1 ; D1 : 1,5 ; D2 : 1,5 ; E : 1 ; F : 1 ; G1 : 1,5 ; G2 : 1,5 ; H1 : 0,5 ;

H2 : 0,5 ; H3 : 1 ; H4 : 1 ; H5 : 1 ; H6 : 1

Théories Economiques Comparées 1 : Valeur et Répartition

Annales des sujets de partiel par thèmes (2003-2017)

Nb : Votre dissertation devra comportez un plan analytique clair, apparent dans le corps de vos développements ou présenté séparément sur une feuille libre ; soignez votre formulation économique (votre français aussi) et relisez-vous avant de rendre votre copie.

Sujets sur les Classiques

Juin 2003

Expliquez ce passage des Principes de l’économie politique et de l’impôt de Ricardo :

« Dans une société qui progresse, et pour un temps indéfini, le prix de marché du travail peut se maintenir constamment au-dessus de son prix naturel, bien qu’il ait tendance à s’y conformer. En effet, il se peut qu’une nouvelle demande de travail provoquée par une augmentation du capital ne soit pas encore satisfaite que, déjà, une nouvelle augmentation de capital produit le même effet, de sorte que, si l’augmentation du capital est graduelle et constante, la demande de travail peut stimuler de façon continue l’accroissement de la population. »

Septembre 2003

Analysez cette citation de David Ricardo :

« (…) les taux de profit sont déterminés par la facilité ou la difficulté à se procurer de la nourriture. C’est un principe très important… ». (Correspondance, 1814)

N.B. « les taux de profit » correspondent aux valeurs successives du taux naturel de profit.

Juin 2006

Expliquez ce passage des Principes de l’économie politique et de l’impôt de Ricardo :

« Nous retrouvons donc ce que nous recherchions précédemment : en tous temps et en tous lieux, les profits dépendent de la quantité de travail requise sur cette terre, ou avec ce capital, qui ne rapporte pas de rente, pour fournir aux travailleurs les biens nécessaires. Les effets de l’accumulation sont donc différents selon les pays, et dépendent principalement de la fertilité de la terre. Aussi vaste qu’un pays puisse être, si la terre y est de médiocre qualité, et si l’importation des denrées alimentaires y est interdite, la moindre accumulation du capital s’accompagnera d’une importante réduction du taux de profit et d’une augmentation rapide de la rente ; par contre, dans un pays peu étendu mais fertile, dans lequel, en particulier, l’importation des vivres est libre, on peut accumuler une grande quantité de capital sans grande diminution du taux de profit, et sans que la rente de la terre n'augmente considérablement. »

Septembre 2006

Pourquoi, selon Adam Smith, le degré de développement de la division du travail et la proportion entre travailleurs productifs et improductifs constituent-elles les deux principaux facteurs de la richesse des nations ?

Septembre 2007

Avantages et limites de la division du travail chez Adam Smith.

Juin 2008

Expliquez ce passage de Ricardo :

« Tout au long de cet ouvrage, je tente de démontrer que le taux de profit ne peut jamais croître, si ce n’est sous l’effet d’une baisse des salaires, et que l’on ne peut avoir de baisse durable des salaires si ce n’est à la suite d’une baisse des biens nécessaires dans lesquels les salaires sont dépensés ». (Principes de l’économie politique et de l’impôt)

Septembre 2011

Prix naturel et prix courant (prix de marché) chez les classiques (vous répondrez à cette question en mobilisant vos connaissances sur Smith et/ou Ricardo).

Mai 2017

Le profit est-il un résidu ? Comparez les thèses de Ricardo et Clark sur ce sujet.

Sujets sur Marx

Septembre 2004

Pourquoi, selon Marx, les travailleurs devraient-ils « effacer cette devise conservatrice : « un salaire équitable pour une journée de travail équitable », et inscrire le mot d’ordre révolutionnaire : « abolition du salariat ! » ?»

Septembre 2006

Commentez ce passage du Capital de Karl Marx : « La circulation de l’argent comme capital possède au contraire son but en elle-même : car ce n’est que par ce mouvement toujours renouvelé que la valeur continue à se faire valoir . Le mouvement du capital n’a donc pas de limites » (Karl Marx, Le Capital, Livre I).

Juin 2007

Dans quel sens, selon Marx, la plus-value ne peut-elle pas naître dans la sphère de la circulation ?

Septembre 2007

Quelle est l’origine de la plus-value selon Marx ?

Juin 2011

Dans quel sens le concept de force de travail permet-il selon Marx de résoudre la contradiction de la formule générale du capital ?

Septembre 2011

Pourquoi la définition du salaire comme prix du travail est-elle un non sens selon Marx ?

Sujets transversaux sur les Classiques et Marx

Juin 2003

Le travail est-il une marchandise ? A l’aide des théories économiques de Ricardo et de Marx, explicitez les enjeux de cette question.

Septembre 2003

« A la surface de la société bourgeoise, la rétribution du travailleur se présente comme le salaire du travail » (Karl Marx, Le Capital, chapitre XIX)

« Le capital n’est (…) pas seulement, comme dit Adam Smith, le pouvoir de commandement sur le travail d’autrui ; mais il est essentiellement le pouvoir de commander un travail non payé. » (Karl Marx, Le Capital, chapitre XVIII)

A la lumière de ces deux passages, dégagez la conception du salaire de Marx, en montrant en quoi elle s’oppose à celle des Classiques.

Juin 2004

« L’aiguillon puissant, le grand ressort de la production capitaliste, c’est la nécessité de faire valoir le capital ; son but déterminant, c’est la plus grande extraction possible de plus-value »

Commentez ce passage de Marx et comparez la manière dont Marx et Smith abordent le problème du développement capitaliste de la division du travail.

Juin 2006

Exposez la façon dont K. Marx aborde le problème de l’origine du profit et précisez en quoi K. Marx se distingue de D. Ricardo sur cette question.

Mai 2017

L’accumulation du capital est-elle toujours favorable à la croissance ? Comparez les thèses des classiques et de Marx sur ce sujet.

Sujets sur les néoclassiques (dont sujets transversaux)

Juin 2004

L’intérêt des travailleurs est-il en opposition avec celui des capitalistes ? (Vous répondrez à cette question à travers les théories étudiées cette année en théorie économique)

Septembre 2004

Le rôle de l'entrepreneur chez les classiques et les néo-classiques.

Juin 2007

« La préoccupation (…) du système néo-classique fut avant tout d’élever les profits au même niveau de respectabilité morale que les salaires » (Joan Robinson, Economic Philosophy, 1962, p. 58).

A la lumière des théories de la répartition de Ricardo (ou de Marx) et de Clark, expliquez ce propos de Joan Robinson.

Juin 2008

« Le bien-être des classes laborieuses dépend du montant qu'elles obtiennent ; mais leur attitude envers les autres classes — et, en conséquence, la stabilité de l'ordre social — dépend principalement de l'adéquation de ce montant, quel qu'il soit, avec ce qu'elles ont produit. Si elles créent une faible part de la richesse et en obtiennent la totalité, elles ne chercheront pas à faire la révolution ; mais s'il devait apparaître qu'elles n'obtiennent qu'une part de ce qu'elles produisent, un grand nombre de travailleurs deviendraient révolutionnaires, et tous auraient le droit de l'être. La société est accusée "d'exploiter le travail". Les "travailleurs", dit-on, "sont régulièrement volés de ce qu'ils produisent. Tout ceci se passe sous couvert de la loi, et via le fonctionnement naturel de la concurrence". Si ce chef d'accusation était justifié, tout honnête homme devrait devenir socialiste ; et son ardeur à transformer le système industriel mesurerait et exprimerait alors son sens de la justice. Toutefois, s'il nous faut éprouver ce chef d'accusation, nous devons pénétrer la sphère de la production. Nous devons résoudre le produit de l'industrie sociale en ses éléments, de façon à voir si l'effet naturel de la concurrence est ou n’est pas de donner à chaque producteur le montant de richesse auquel il a spécifiquement donné naissance. » (The Distribution of Wealth).

A partir de ce passage, expliquez ce qui oppose Marx et Clark.

Juin 2011

En quoi la théorie de la répartition des néo-classiques répond-elle à la théorie marxiste de l’exploitation ?