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www.vaulx-en-velin-journal.com Ces équipements de quartiers sont des foyers d’i- nitiatives mises en place avec et pour les habi- tants. Ils offrent activités et services pour tous. Le point sur la rentrée des centres sociaux, du Monde réel et de la MJC. Lire p.5 La concertation sur les rythmes scolaires se pour- suit avec un questionnaire distribué aux parents et des réunions publiques. De leur côté, collégiens, lycéens et élèves des grandes écoles ont aussi repris le chemin des cours. Lire p.4 et 5 MJC et centres sociaux ouverts à tous 18 septembre 2013 n°78 Le long chemin vers l’insertion des jeunes vaudais Ils ont arrêté leurs études, avec ou sans diplôme, voire sans qualification, et ils cherchent à s’insérer via un travail, un contrat de formation… Leur parcours peut être long avant qu’ils trouvent une solution. Qui sont ces jeunes vaudais, que vivent-ils et quelles sont leurs solutions ? Lire pages 6 et 7 Mouez Ayat, jusqu’à l’Elysée pour défendre son activité Lire p.2 Des réunions publiques sur les rythmes scolaires

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Ces équipements de quartiers sont des foyers d’i-nitiatives mises en place avec et pour les habi-tants. Ils offrent activités et services pour tous. Lepoint sur la rentrée des centres sociaux, du Monderéel et de la MJC. Lire p.5

La concertation sur les rythmes scolaires se pour-suit avec un questionnaire distribué aux parents etdes réunions publiques. De leur côté, collégiens,lycéens et élèves des grandes écoles ont aussi reprisle chemin des cours. Lire p.4 et 5

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18 septembre 2013n°78

Le long chemin vers l’insertiondes jeunes vaudaisIls ont arrêté leurs études, avec ou sans diplôme, voire sans qualification, et ils cherchent à s’insérer via untravail, un contrat de formation… Leur parcours peut être long avant qu’ils trouvent une solution. Quisont ces jeunes vaudais, que vivent-ils et quelles sont leurs solutions ? Lire pages 6 et 7

Mouez Ayat,jusqu’à l’Elysée pourdéfendre son activité

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Des réunions publiquessur les rythmes scolaires

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“C’EST plus dur d’entreprendre quandon est issu de l’immigration”, soutientMouez Ayat. Pour l’heure, son projetde création d’applications pour télé-phones mobiles peine à se concréti-ser, faute de soutiens financiers et derelations. N’empêche que cet ingé-nieur, diplômé d’une école de com-merce et de l’école des Ponts etchaussées, persévère.Des raisons familiales l’ont conduit àquitter son emploi en région pari-sienne et à revenir à Décines. Il a viteaspiré à créer son activité dans ledomaine des nouvelles technolo-gies. Chômeur actif, il a conçuOfollowme, une application pourmobiles – iPhone et autres smart-phones. C’est le premier réseausocial qui permet de géolocaliserune personne en temps réel, avecson accord : un individu en dangerpeut l’activer en urgence… Ce réseau fait aussi partager, entreamis, des points de rendez-vous, despoints shopping, des points jobs.L’ingénieur a également mis enœuvre Tracking GPS (autre mode de

géolocalisation) et Onews (agglo-mérat d’infos provenant de diffé-rents journaux, choisies à la carte).Ces applications sont dans l’air dutemps : “En moins de quatre mois, il ya eu 5000 téléchargements d’Ofollow -me sur iPhone et Androïd”. Le créneauest assurément exploitable. Mais oùtrouver l’argent ? Les banques fran-çaises financent difficilement l’acti-vité immatérielle. L’établissementpublic Oséo ne soutient pas son pro-jet. Et les investisseurs privés de type“anges gardiens des affaires” (busi-ness angels) ne sont pas prêts à met-tre de leurs deniers. Parce que “je nesuis personne, fils de personne”, ditMouez Ayat et que “ces applications,bien qu’innovantes en matière d’u-sage ne révolutionne rien sur le plantechnologique”.

Dix minutes avec François HollandeMouez Ayat veut aboutir. Sa déter-mination l’a conduit en juin dernier àfaire 500 km à pied et à vélo, pourrencontrer le président de laRépublique. L’ancien karatéka du

club de Vaulx-en-Velin s’est entraînédeux mois avant d’accomplir sonpériple. “J’ai relié Décines à Paris enneuf jours. Mon objectif était d’alerterFrançois Hollande sur la difficulté d’en-treprendre pour des jeunes issus del’immigration et de quartiers difficiles”.Ce défi médiatisé était aussi lemoyen de parler des applicationsqu’il a mises au point. Au fil des étapes, il a fait son autopro-motion. A l’arrivée, il comptait obte-nir un coup de pouce et non desmoindres, celui de FrançoisHollande. Pour franchir un cap : avoirun carnet d’adresses, une aide afind’obtenir les financements pourcréer sa start-up. Le président lui aaccordé dix minutes d’entretien etde l’espoir à la clé. “Au bout ducompte, l’ouverture des réseaux pro-mise n’est pas top”. Mais Mouez Ayat afait un sacré bout de chemin.Toujours aussi déterminé, il envisagede nouvelles pistes du côté des com-merçants lyonnais. Et il est assuré-ment un homme à suivre !

Fabienne Machurat

Mouez Ayat, jusqu’à l’Elysée pour défendre son activité

SA RENTRÉE ne se fera pas à Lyon, mais rue Saint-Guillaume à Paris. Sarah a rejoint depuis le début du moisSciences Po, la grande école des Sciences politiques. Fruitd’un long travail pour cette studieuse élève du lycéeDoisneau, mention très bien au baccalauréat, qui a longue-ment préparé son entrée dans la prestigieuse école. Aulong de l’année scolaire écoulée, mais aussi pendant lesvacances avec ses lectures d’été, Sarah n’a pas ménagé sesefforts. “C’est quelque chose de nouveau pour moi, expliquela jeune femme. La quantité de travail est très soutenue. Il afallu que je gère mon installation en jonglant avec les forma-lités administratives”. Toutefois, elle découvre son nouvelunivers avec enthousiasme. Et invite les lycéens à rejoindrel’établissement parisien : “Il faut essayer et se donner lesmoyens. A ces conditions, l’entrée peut être accessible à tous”.Le message est bien passé ! R.C

Sarah Ouennas, de Vaulx à Sciences po

Il a fait 500 km à pied et à vélo pour gagner l’Elysée et obtenir un coup de poucedu président de la République, afin de développer son activité dans le domainedes applications pour mobiles.

VOILÀ quatorze ans que SamyrMerzougui travaille dans cetteenclave à l’entrée de la ville, le caférestaurant des Puces. Sur le site dumarché aux puces, son petit restau-rant offre à ses habitués une confor-table terrasse aux beaux jours et,toute l’année, un havre de paix loinde toute agitation. Un lieu à l’imagede son patron, Samyr Merzougui,homme discret et peu disert. Etquand on lui fait la remarque de cetrait de son caractère, il avoue avoirdû, au fil des ans, “apprendre à allervers les clients”. Ce que confirme unede ses serveuses, Fatiha, d’un simple :“Il s’est ouvert”.Car sa carrière n’était pas toute tracéedans la restauration. Après avoir pré-paré un CAP de pâtissier, il a “tout fait,travaillé dans le transport, sur les mar-chés, jusqu’à la vente d’articles desports”. Alors, quand il est sollicitépour devenir associé de ce petit res-taurant du bout de Vaulx-en-Velin, ilhésite : “Je n’étais jamais passé derrièrele comptoir”. Mais il se lance tout demême. De loin, d’abord, puis il met lamain à la pâte en reprenant l’affaire. Actionnaire associé depuis 2000, il

est à la tête du restaurant depuis2008. Et il fait équipe, depuis 14 ans,avec le cuisinier Jacques Tachon.“Nous faisons une cuisine simple maisici, tout est fait maison”, précise cedernier, à l’heure où les restaurateursse voient montrer du doigt pour ser-vir des plats industriels. Et du moisd’avril à fin octobre, il propose desgrillades à ses clients. Tous les dimanches, il est aussi pré-sent dès cinq heures du matin pourservir le petit déjeuner aux premiersforains du marché aux puces. “Aprèsviennent les lève-tôt, vers 7 ou 8 heures,souvent des petits vieux, préciseSamyr Merzougui. J’aime l’ambiancedu dimanche matin, même si ça seperd un peu aujourd’hui”. Puis, le petitdéjeuner laisse la place au bar et ausnack, qu’affectionnent les clients dumarché. “L’ambiance est familialedésor mais, les mères n’hésitent plus àrentrer et à boire un verre avec leursenfants”, se plaît-il à constater. Lafamille, une priorité pour SamyrMerzougui, qui loue sa qualité de vie,grâce à ce travail qui lui laisse dutemps pour ses trois garçons.

Edith Gatuing

Samyr Merzougui, le discret patron du resto des Puces

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SENSIBLE à l’art, Serge Chalvet aime partager ses goûts. Ceretraité a accepté d’accueillir chez lui un peu de la Biennaled’art contemporain de Lyon. “Deux médiatrices sont venuesme demander si je connaissais la Biennale et si j’accepteraisd’accueillir une installation dans mon salon. Après l’accord dema femme, j’ai dit oui”, explique l’ancien employé de la per-ception. Fin septembre, des techniciens installeront dansson appartement du centre-ville, une œuvre dont il ignoretout. Durant les quatre mois de l’accrochage, Serge et sonépouse inviteront voisins et amis à venir découvrir leurchef-d’œuvre temporaire. Le projet permet à Serge de ren-dre hommage à son frère disparu. “Mon frère était peintre.Je l’ai toujours vu dessiner, alors que moi, je suis nul dans cedomaine”, assure Serge Chalvet. Pour lui, c’est aussi unefaçon de promouvoir Vaulx-en-Velin : “C’est bien de voir l’artvenir jusque dans nos cités“, conclut-il. M.K

Serge Chalvet, un musée dans son salon

Son restaurant est installé sur le site du marché auxpuces. Samyr Merzougui y officie tous les midis desemaine pour une clientèle d’habitués et le dimanchematin pour la foule du marché.

Samyr Merzougui (à gauche) et son cuisinier Jacques Tachon.

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30 ans de saisons culturellesVoilà 30 ans, était inauguré le centre culturel communal Charlie-Chaplin. “30 ans d’engagement culturel, en faveur de la production et de la diffu-sion”, a rappelé Saïd Yahiaoui, Premier adjoint au maire. L’occasion de présenter une nouvelle saison, la dernière pour le directeur Marc Massonqui prend une retraite méritée, et de souffler les bougies.

Un nettoyage en profondeur pour la RizeIls se sont donnés rendez-vous dès 8h, place Roger-Laurent. Le nettoyage annuel de la Rize, le petit cours d’eau quilonge le quartier du Pont-des-Planches, a eu lieu samedi 7 septembre. Une quinzaine de participants a retroussé sesmanches pour rendre son lustre à la petite rivière. L’opération de nettoyage est organisée par la Ville en partenariatavec les associations Au fil de la Rize, les Jardins EDF et les chasseurs de la Diane vaudaise et existe depuis quatreans. Armés de pinces, de gants et de bonne volonté les nettoyeurs volontaires ont épuré le cours d’eau. Pneus, carcasses de mobylette et unnombre incalculable de bouteilles et depapiers gras ont été ramassés.

Le patrimoine industriel vaudais intéresseLors des journées du patrimoine, l’usine Tase (Textile artificiel du sud-est) a attiré quelque 2 500 personnes.Construite il y a quatre-vingt dix ans, elle est aujourd’hui un lieu phare de l’histoire industrielle lyonnaise. Les visiteurs ont découvert le passé de la Tase, la réhabilitation de ce bâtiment classé monument historique depuis2011 et sa reconversion. L’aile sud de l’usine accueillera, à la Toussaint, les salariés du bureau d’étude Technip. En décembre 2014, l’aile est devrait être dédiée à miniworld Lyon et devenir le plus grand espace en France de minia-ture (photo ci-contre). Quant aux sheds – bâtiments industriels dont la toiture est en dent de scie avec des versantsvitrés – leur sort est en question. Seront-ils démolis ou conservés et recyclés ? Abriteront-ils un jour les ateliers del’innovation imaginés par l’association Vive la Tase pour mettre en lumière l’épopée industrielle lyonnaise ?

Se souvenir de la libération de VaulxMonument aux morts, square Gilbert-Dru. Les représentants de l’Union française des anciens combattants (Ufac) et la municipalité ont commémoré le 69e anniversaire de la libération de Vaulx-en-Velin. Le public s’est recueilli enmémoire de ses acteurs : les Résistants des bataillons Carmagnole-Liberté et Henri-Barbusse qui ont combattu àl’été 1944. Et libéré la ville le 2 septembre, en même temps que Lyon et Villeurbanne.

Un premier vide grenier au MasRien n’arrête la chine, pas même la pluie ! Ils étaient une dizaine d’exposants,réunis place François-Mauriac pour le premier vide grenier organisé par l’association des commerçants Ensemble pour le Mas. Malgré le mauvaistemps, les curieux sont venus en nombre en quête de la perle rare.

Vaulx-en-Velinjournal- 18 septembre 2013 - N°78

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LES SÉANCES de travail sur l’applica-tion des rythmes scolaires en 2014continuent. Dès le 19 septembre, unquestionnaire anonyme, élaboré parla municipalité, en concertation avecles équipes pédagogiques, les parentsd’élèves et les professionnels de l’en-fance, sera distribué à chaque écolieret à chaque enseignant. Il devrait êtreretourné à la mairie avant le 27 sep-tembre pour être dépouillé. S’il ne s’agit pas d’un vote, cetteconsultation est tout de même impor-tante. Le but étant de connaître lesattentes des parents sur l’organisationde la journée scolaire de l’enfant(amplitude horaire de la pause déjeu-ner) et l’organisation de la semaine(école le mercredi matin ou le samedimatin). Le questionnaire devrait aussipermettre de savoir si les parents sou-haitent que leurs enfants soient prisen charge après la classe dans desactivités périscolaires au sein de l’é-cole ou s’ils préfèrent accompagnerleurs progénitures dans des activitésen dehors du cadre scolaire.

Les principaux intéressés : parents et enseignantsDans tous les cas de figures envisagés,

l’école commencerait à 8h30 pour seterminer aux alentours de 15h45. “A15h45, les petits se lèvent tout juste de la

sieste”, s’inquiète une maman. Rienn’est définitif pour le moment, maisdéjà, les appréhensions sont fortes.

Pour répondre à toutes les interroga-tions, quatre réunions publiques sontprévues dans les écoles.

“Le questionnaire présenté est utile, car ilva être directement soumis aux princi-paux intéressés, les parents et les ensei-gnants”, assure Benjamin Grandenerdirecteur de l’école Langevin etresponsable syndical SNUIPP-FSU.Une réunion publique s’est tenuele 12 septembre à l’Hôtel de ville, enprésence de Marie-France Vieux-Marcaud, adjointe au maire chargéede l’Education, de Philippe Zittoun,délégué aux Sports et de RaymondMeynier-Badin, conseiller municipal. Ala sortie de la réunion, le débat étaitencore vif entre les professionnels quiexprimaient leurs désaccords sur lesmodalités d’application de la réforme.Tous était pourtant d’accord sur unechose : il n’existe pas de solution mira-cle qui pourrait contenter tout lemonde et la mise en place sera donccompliquée. Près de 6800 enfantssont scolarisés à Vaulx-en-Velin. M.K

Pratique : réunions publiques sur lesrythmes scolaires, jeudi 19 septembreà 17h30 à l’école Courcelles et à 19heures à Mistral, jeudi 26 septembre à18 heures à Grandclément et vendredi27 septembre à 17h30 à Croizat.

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ÉDUCATION

Rythmes scolaires : un questionnaire pour les parents

“CELA faisait longtemps que nous n’a-vions pas passé la barre des 600 élèves.L’année dernière, nous étions à 560”,rappelle Bernard Rosier, proviseur dulycée Robert-Doisneau. Avec 635 élè-ves et une hausse de 17% de ses effec-tifs, l’établissement de la rue du Lycéeeffectue une rentrée en fanfare. Pourla direction, cette progression s’ex-plique non seulement par l’augmen-tation de la population vaudaise, maisaussi par le travail de l’équipe pédago-gique qui a permis le rayonnement dulycée. “Désormais, la majorité desfamilles ne tentent pas d’éviter à toutprix le lycée Robert-Doisneau. Les men-talités ont évolué”, souligne le provi-seur. Dans les faits, cette hausse deseffectifs se traduit par l’ouvertured’une neuvième classe de seconde. Par ailleurs, le lycée a acté la créationde la seule classe du secteur pour élè-ves allophones. Elle permettra d’ac-cueillir et d’encadrer correctement lesprimo-arrivants ne maîtrisant pasencore la langue française. Quant à la

section BTS technico-commercial, elleprend de l’ampleur avec l’arrivée de20 apprentis qui rejoignent les 30 élè-ves déjà présents. “C’est désormaisl’une des plus importantes sections del’académie”, assure le proviseur. Pour satisfaire tout le monde, le lycéecontinue de proposer des projets

pédagogiques variés : théâtre, art ducirque, sciences, football féminin, sec-tion rugby… “On ne manque pas d’ac-tivités”, se réjouit Bernard Rosier.

M.K

Pratique : lycée Robert Doisneau, 5rue du Lycée. Tél : 04 78 79 52 80.

EN PARALLÈLE aux matières d’ensei-gnements traditionnelles, les jeunesdu lycée professionnel Les Canutsmèneront différentes actions sous l’é-gide de leurs professeurs, comme leconcours de robotique, l’atelier hiphop et cirque ou celui sur le cinéma. Atout cela viennent s’ajouter, cetteannée, de nouveaux projets éducatifs :jardin bio, travail sur la mémoire vivede la guerre d’Algérie et atelier sur lesommeil. Avec 334 élèves et une quarantained’apprentis, la structure de l’établisse-

ment n’a pas changé depuis l’anpassé. Ni fermeture, ni ouverture declasse donc, même s’il reste toujoursquelques places disponibles. DavidLaposse, le proviseur, se félicite dutaux de Vaudais présent dans son éta-blissement. 60%, contre 30% en 2009,le lycée étant le premier choix de 80%des élèves. “La mayonnaise commenceà prendre”, assure-t-il. Des changements sont à noter dansl’équipe d’encadrement. LaurentTougne succède à Benoit Ramard,parti à Roussillon (Isère), au poste de

chef de travaux. Quant à PatrickRomand, assistant social, il a fait falloirses droits à la retraite et est remplacépar Sahlia Bougouffa, qui vient dulycée Séguin de Vénissieux. Unedizaine de nouveaux professeursviennent parfaire l’équipe pédago-gique. “Tout est en place pour que l’an-née se passe bien”, résume DavidLaposse qui attaque sa cinquièmerentrée à la tête de l’établissement.

M.KPratique : lycée des Canuts, 2 rue Ho-Chi-Minh. Tél : 04 37 45 20 00.

635 élèves et de nouvelles classes au lycée Doisneau

Lycée professionnel Les Canuts : de nouveaux projets

EN SOUTIEN à deux familles d’élèves,scolarisés dans l’établissement et sanssolution d’hébergement, une ving-taine de professeurs du collège Henri-Barbusse occupe le collège depuis le12 septembre. Une action symboliquepour refuser que des élèves mineursse trouvent sans domicile fixe et pouralerter les institutions et les servicessociaux. Les équipes mobilisées ont

reçu le soutien du maire, BernardGenin et de son adjointe au Droits del’Homme, Sophie Charrier qui ont ren-contré la direction de l’établissementle 16 septembre. “Nous nous sommesadressés au préfet afin qu'il use de sesprérogatives, à savoir son droit de réqui-sition des logements d'urgence, évo-quent les élus. A la suite du derniercontact que nous avons eu avec le cabi-

net du le Préfet, celui-ci confirme qu'unesolution sera apportée dans la journéepour toutes les familles, ce dont nousnous félicitons !”. Cependant, les ensei-gnants restent mobilisés. Ils s'inquiè-tent en effet car les familles risquentd'être logées loin de l'établissementscolaire. Une délégation s’est rendueen préfecture pour obtenir davantaged'explication. R.C

Les professeurs occupent le collège Barbusse

Avant de présenter des propositions concrètes, le comité sur la réforme des rythmes scolaires lance uneconsultation auprès des parents d’élèves des écoles élémentaires et des enseignants.

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ILS SONT près de 1600 jeunes genssur le campus du centre-ville. Ilregroupe deux grandes écoles :l’Ecole nationale des travaux publicsde l’Etat (ENTPE) et l’Ecole nationalesupérieure d’architecture de Lyon(Ensal).L’ENTPE est présente depuis 1975 àVaulx. Elle accueille chaque annéeprès de 700 étudiants, de futurs ingé-nieurs, issus de toute la France maisaussi de l’étranger. Ils ont repris le che-min de l’école depuis le 3 septembre.192 élèves ingénieurs de premièreannée se sont retrouvés ce jour-là aucentre culturel Charlie-Chaplin, pourune fausse interrogation surprise etpour découvrir les associations d’étu-diants de la grande école. Près d’unecentaine d’entre eux réside à Vaulx. L’admission se fait sur concours, deuxans après l’obtention du baccalauréat.La formation dispensée se fait en troisannées. Les élèves ingénieurs partici-pent à la vie de la ville avec l’opérationles Cordées de la réussite, un partena-riat avec le collège Duclos. Sansoublier ceux qui s’impliquent avec des

associations pour l’aide aux devoirs.L’ENTPE s’ouvre également au publicavec le festival de théâtre amateur, lesReteuleu. A coté de l’ENTPE, on trouve sa voi-sine, l’Ecole nationale supérieure d’ar-chitecture de Lyon (Ensal). Elleaccueille plus de 900 étudiants, desfuturs architectes en formation initialejusqu’au doctorat. La rentrée de l’é-cole a eu lieu lundi 15 septembre.Installée depuis 1987, ses concep-teurs, Françoise-Hélène Jourda etGilles Perraudin, ont reçu la mentionspéciale du prix d’architecturel’Equerre d’argent.Les étudiants de l’Ensal s’investissentdans la ville grâce à leur formation.Notamment avec la Fabrique in-situqui concerne les futurs architectes enMaster. Les incitant à découvrir le ter-ritoire et entrer en contact avec leshabitants. Le campus accueille desévénements culturels comme le Horsles murs d’A Vaulx jazz et aussi le festi-val de musiques électroniquesArchisound.

R.C

Plus de 1600 étudiants accueillis sur le campus de VaulxLa rentrée scolaire ne concerne pas que les écoliersou les élèves du secondaire. Elle touche aussi des étu-diants venus de toute la France à Vaulx-en-Velin.

Mercredi 4 septembre. Les élèves de première année de l’ENTPE à la découverte de la ville avec Saber Sassi, du Grand projet de ville (GPV).

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IL S’AGIT d’une constante dans la ville :les effectifs sont en hausse dans le pri-maire comme dans le secondaire.Certes le nombre d’habitants évolueégalement mais, en dix ans, les collè-ges Valdo, Césaire et Barbusse ont étéentièrement réhabilités par le Conseilgénéral. Pour Louis-Duclos, situé ausud, les études sont en cours pour uneprochaine requalification. Des classesse créent, ce qui dénote une certaineattractivité. La ville compte près de 2000 collé-giens. Trois établissements sur les qua-tre, Barbusse, Césaire et Duclos, sontdans le dispositif Eclair (Ecoles, collè-ges et lycées pour l’ambition, l’innova-tion et la réussite). Ces établissementsse trouvent dotés de moyens finan-ciers et humains supplémentaires etavec des effectifs par classes inférieursou égaux à 25 élèves. Les taux de réussite au brevet des col-lèges oscillent entre 68,3 et 87,5 %. Ilssont en augmentation depuis cinqans, grâce au travail mené par les équi-pes pédagogiques. Mais ils restent,dans l’ensemble, plus bas que lamoyenne académique qui s’élève à83,9 %. “Il faut quand même rappelerque dans les établissements en zonesensible du département, le taux deréussite s’élève 72 %, expliqueStéphane Gomez, conseiller généralde Vaulx. Ces chiffres sont à relativiser.Les collèges vaudais offrent des par-cours diversifiés grâce à de nombreusesoptions. On pousse ainsi les élèvesmoyens pour ne pas qu’ils décrochent,sans pour autant oublier les bons élèvesque l’on accompagne vers des parcours

d’excellence. Il y a également une partimportante d’un public ne maîtrisantpas la langue française”. En somme, lebrevet ne reste qu’un indicateur. Cette année, les équipes de directionchangent dans les trois collèges Eclair,avec de nouveaux volontaires pourvenir sur le territoire et s’impliquer enfaveur de la réussite de tous les collé-giens. Le point sur la rentrée des qua-tre collèges vaudais.

Rochdi Chaabnia

Collège Duclos, cap au sud Hubert Monteil et son adjointe,Chantal Thabuis, dirigent l’établisse-ment du sud qui recense 310 élèves et55 adultes. Compte tenu des nou-veaux programmes immobiliers, leseffectifs sont en hausse et répartis sur14 classes. Une division supplémen-taire de cinquième a ouvert ses portes.Sans oublier une Unité localisée pourl’inclusion scolaire (Ulis), une classed’accueil pour les élèves dont le fran-çais n’est pas la langue principale (Cla)et une autre pour les élèves non scola-risés. Les résultats aux examens sontstables. 79 % de réussite au brevet et100 % pour les quinze élèves présen-tés au Certificat de formation générale(CFG). Tous les projets sont maintenus,entre autre l’opération de parrainageles Cordées de la réussite avec l’ENTPE.Le collège Duclos participe à la luttecontre l’évitement scolaire enenvoyant 82 % de ses élèves se diri-geant en seconde générale vers lelycée Doisneau. Pratique : collège Jacques-Duclos, 91rue de la Poudrette.

Barbusse : de retour à VaulxAprès deux années à Saint-JeanVilleurbanne, le collège Barbusse aretrouvé ses locaux, entièrementremis à neuf. Une nouvelle équipe dedirection prend ses marques : RobertPoirot, principal, son adjoint ThierryGouchon et Didier Chapado, directeurde la Segpa. Le collège compte 520élèves – ils étaient 577 il y a trois ans –et 57 enseignants et personnels. Trois nouvelles divisions de sixièmeont ouvert. Il existe une classe deSegpa par niveau, son oublier une Ulis(Unité locale d’inclusion scolaire) pourélèves avec troubles cognitifs et deuxclasses pour le public ne maîtrisantpas le français. Les résultats aux exa-mens sont stables avec 87,5 % deréussite au brevet et 86,6 % au certifi-cat de formation générale (CFG).

Parmis les actions pédagogiques : lesclasses à thèmes ou les ateliers sportifset artistiques. Les liens avec les écolesprimaires sont forts et le travail enréseau fonctionne bien. Pratique : collège Henri-Barbusse, 10avenue Henri-Barbusse.

Trois nouvelles sections à ValdoAu collège Valdo, des sections sontcréées pour renforcer les savoir-être.Christophe Mondies, le principal etson adjointe, Martine Jacquemont,lancent trois nouvelles sections dès lasixième : football, culture avec arts ducirque et culture générale, ainsiqu’une section anglais-espagnol. Lasection handball existe toujours. Le collège compte 571 élèves répartisen 24 classes. Une unité d’inclusionscolaire existe pour les élèves atteints

de troubles cognitifs. 50 enseignantset 30 personnels travaillent dans l’éta-blissement. Le taux de réussite au bre-vet est de 68,4 %, en hausse de deuxpoints par rapport à 2012. 30 % de cesélèves obtiennent une mention. Enfinautre satisfaction, sur les 119 élèves detroisième scolarisés en 2013, 117 sonteu accès à la voie d’orientation choisie. Pratique : collège Pierre-Valdo, 11chemin Claude-Debussy.

Le collège Aimé-Césaire à l’école dela citoyennetéLa nouvelle équipe de direction estcomposée de Marc Lextreyt, principal,d’Estelle Chevreau, son adjointe et deFabien Darne, directeur de la Segpa.L’établissement compte 597 élèves,répartis en 22 classes, avec une Segpapar division. Un travail en binôme esteffectué avec le collège Barbusse,situé en face. Le collège intègre douzeélève en Ulis (Unité d’inclusion sco-laire), une section FLS (Français langueseconde) pour intégrer les enfants“primo arrivants” mais aussi leurparents avec des cours pour adultes. Le collège affiche un taux de réussitede 68,3 % au brevet, avec 37 % dementions à l’examen. Pour le Certificatde formation générale, le taux deréussite est également de 68 %.L’établissement travaille aussi avec lesécoles de son secteur sur le socle com-mun. Un projet jardin est en train d’é-clore et le partenariat avec le 7e régi-ment du matériel de l’armé de terreest maintenu.Pratique : collège Aimé-Césaire, 2 ruedes Frères-Bertrand.

Coup de jeune au centre social duGrand-Vire“La réforme des rythmes solaires vanous occuper un bon moment”, assureMaud Aufauvre, directrice du centresocial du Grand-Vire. Elle exige effecti-vement quelques ajustements, d’au-tant plus qu’il y a une hausse desinscriptions d’enfants, due aux nou-veaux logements en centre-ville. Lacrèche, l’accueil de loisirs et les atelierspour adultes ont été pris d’assaut dèsles premiers jours. Plus de 200 person-nes fréquentent les locaux de la rueJules-Romains.Les participantes du groupe de ren-contre de femmes continuent leuraventure. Elles réalisent actuellementun livre tiré de leurs séances de discus-sion. Un documentaire est aussi auprogramme. Des nouveautés ponctuent le calen-drier des activités : initiation au hiphop, groupe de danse spécialBiennale, zumba, atelier d’écriture,coup de pouce couture, atelier dedécouverte de l’art ou encore, initia-tion à la rame. La plupart des ateliersen place ont été repensés et le bureaua lui aussi été renouvelé. A sa tête, ontrouve Dominique Pauchard, qui s’oc-cupe par ailleurs de Recup’Art. Le cen-tre social du Grand-Vire a profité del’été pour donner un coup de jeune àses activités comme à ses locaux. M.KPratique : centre social du Grand-Vire,23 rue Jules-Romains. Tél. 04 78 80 73 93.

Georges-Levy au cœur de l’évolu-tion de la GrappinièreLe quartier de la Grappinière, aumilieu duquel est installé le centresocial Levy, est en pleine transforma-tion : en face, l’école Henri-Wallon faitpeau neuve et tout près de celle-ci,des immeubles vont bientôt sortir de

terre. Avec plus de 600 adhérents, lecentre social remet en route ses activi-tés au pôle enfants, un lieu où lesparents ont aussi leur place. Pour les adolescents, l’accent est missur l’éducation populaire, les actionssolidaires, culturelles et l’accompa-gnement scolaire. Le centre social pro-pose aussi un soutien scolaire régulieret intensif au moment des examens,avec des étudiants bénévoles. Ce qui aporté ses fruits, avec des bacs prospassés avec succès !Lors du festival d’été Festiv’auxAmphis, les jeunes du centre socialavaient fait un beau travail de présen-tation d’un texte de Thomas Sankara.Cette saison, ils iront au théâtre, àVaulx et à Lyon, et présenteront unemini-production en fin d’année. Les projets internationaux mobilisentde nombreux jeunes bénévoles, dansla foulée de l’opération Stade solidaireavec la Palestine, qui a mobilisé plusde 60 jeunes. Beaucoup d’actions semènent en lien et en partenariat avecd’autres associations, pour les amenerà discuter des projets et les construireà plusieurs voix, en concordance. F.KPratique : centre social Georges-Levy,rue André-Werth. Tél. 04 78 80 51 72.

Une rentrée très culturelle à PeyriAux rendez-vous habituels – atelierd’écriture, espace jeux, journéeseniors, gym, Petites voix du Sud,danse folk et country, danse orientale,hip hop, taekwondo… – s’ajoutentdes nouveautés : un cours d’escrime(sabre), un atelier arts plastiquesdanse, un espace sophrologie etméthode Montessori, un atelier dansemoderne 100 % filles, un atelier cou-ture, une initiation à la capoeira, unatelier cuisine avec un chef et une per-manence culture pour tous.

Les projets culturels démarrent fort enoctobre. Le centre Peyri continue detisser des liens avec la chorégrapheaméricano-vaudaise Winship Boyd. Labande son de sa prochaine création,Foliage, se construit avec la voix deshabitants. Dans le même esprit partici-patif, le centre recherche quinze per-sonnes souhaitant jouer les specta-teurs complices d’une pièce de théâ-tre proposée le 25 octobre à l’usineTase, Allons z’enfants, dédiée aux grè-ves de 1936. En octobre toujours,débute le projet Si proche, si loin,conduit en partenariat avec l’associa-tion Mariluise et fils. Il prendra la formed’un reportage photographique etsonore. Il est lancé par une série d’ate-liers permettant de découvrir le b.a bade la photo. F.MPratique : centre social et culturelPeyri, rue Joseph-Blein. Tél. 04 72 37 7639. Semaine portes ouvertes du 23 au28 septembre.

Le Monde réel reprend ses activitésau MasAprès la tempête traversée à la suitede la suppression de son agrémentcentre social et des crédits alloués parla Caisse d’allocation familiale (Caf), leMonde réel reprend le cap. Une sub-vention exceptionnelle de la Ville apermis à l’association située au Masdu Taureau de maintenir ses activités.Lesquelles reprennent le 1er octobre. Pour les enfants, le centre de loisir estmaintenu le mercredi ainsi que lesamedi matin. L’association compteaujourd’hui un noyau dur de jeunes,investi dans l’organisation du futurforum de la jeunesse, prévu en 2014.Le groupe sera présent pour la pro-chaine fête des solidarités, le 21 sep-tembre. L’association poursuit aussil’accompagnement à la scolarité.

Enfin, le Monde réel attend la livraisonpar la Ville du local des Cervelières-Sauveteurs pour mener à bien d’aut-res actions. Pour les adultes, les échanges autourde la cuisine et de la couture ouencore les ateliers de compréhensiondu français sont au programme. Levolet solidarité occupe une partimportante des activités avec les per-manences de l’écrivain public celles dela Cimade. Sans oublier l’Amap, avecses paniers de légumes. Le Monde réelcompte aussi relancer ses ciné-clubschaque trimestre. R.CPratique : Le Monde réel, 1 chemindes Echarmeaux. Tél. 04 72 97 09 96.

Une offre toujours plus large à la MJCCette année, la MJC propose une tren-taine d’activités. Six nouveaux atelierscomplètent l’offre actuelle: un coursde claquettes, un atelier de décom-pression par le rire, un séminaire d’his-toire de l’art, un “parkour”, disciplined’acrobaties urbaines, des ateliers

d’arts plastiques à base de récup’ et duthéâtre de clown. “Nous avons fait lechoix d’activités moins traditionnelles”,explique Bénédicte Descottes-Giroud,responsable de la programmation cul-turelle. La MJC ne laisse pourtant pas de côtéles activités habituelles, comme lesrandonnées urbaines. Gratuites, il suf-fit de se munir d’un ticket TCL pour yparticiper. “On peut trouver des coinssympas à portée de bus”, se réjouit EricPommet, le directeur. La MJC disposeaussi d’un des derniers ateliers de fla-menco du Grand-Lyon. Et, malgré ledépart de la section boxe, l’équipe d’a-nimateurs sportifs animera un atelierde boxe loisirs.L’an passé, la MJC avait attiré 1200 per-sonnes. La saison 2013 semble bienpartie elle aussi. Le premier jour desinscriptions, l’équipe avait déjà enre-gistré près de 200 demandes. M.KPratique : MJC, 13 avenue Henri-Barbusse. Tél. 04 72 04 13 89.

RENTREE

ANIMATION

Les quatre collèges de la ville ont effectué leur rentrée. Les effectifs sont en hausse et trois des quatre équipes ont été renouvelées.

Les collèges vaudais retrouvent de l’attractivitéVaulx-en-Velinjournal- 18 septem

bre 2013 - N°78

Ils sont des foyers d’initiatives mises en place avec et pour les habitants. Ils offrent accueil, animation, activités et services pour toute lapopulation. Le point sur la rentrée des centres sociaux, du Monde réel et de la MJC.

MJC, centres sociaux : des équipements de quartier ouverts à tous

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IL Y A toujours du monde à la porte dela Mission locale, en plein centre deVaulx-en-Velin. Des adolescents, filleset garçons, et des moins jeunes. Ilsportent toutes sortes de tenue : jeans,joggings et sweets à capuche, panta-lons moulants et voiles, saris …Certains ont aux pieds des chaussuresde marque, la plupart sont vêtusmodestement. Ici, à cette extrémitéde l’avenue Dimitrov, se concentrenttous les grands services de la Ville etde l’Etat : commissariat, Mission locale,Sécurité sociale et, à deux pas de là,Hôtel de ville, poste, service municipalMédiation jeunesse (SMJ)… Une fois entrés dans les locaux de laMission locale, pour leur rendez-vousavec l’un des conseillers, certainsprennent une allure faussementdécontractée et se tortillent sur leurchaise, le baladeur vissé sur la tête.Une jeune fille vêtue d’un polo à man-ches courtes a les deux bras tailladés.Elle ne parle pas, ses bras parlent pourelle. Les spécialistes parlent d’auto-mutilation. Arrive une seconde jeunefille, son corps de liane moulé dansune longue robe bleu fluo. Elle prendplace à son tour dans la salle d’accueil.Puis un jeune homme d’allure timide,un autre encore, coiffé d’une chéchia.De jour en jour, la Mission locale nedésemplit pas ; elle reçoit de plus enplus de jeunes chaque année.

Diversité des parcoursNormalement, la jeunesse est lemoment où s’opère cette énormetransition qui consiste à deveniradulte. A changer d’état et de corps. Apasser de l’école à une formation.Normalement, ce passage s’opèreaussi par la sortie du cocon familial,jusqu’à l’entrée dans la vie active.Mais voilà, en 2013, rien de tout celane se passe normalement. Du moinspour une fraction non négligeable dela jeunesse. Sur les quelque 3000 jeu-nes (3144 exactement, âgés de 16 à 25ans) à être passés par la Mission localeà Vaulx-en-Velin en 2013, combiensont-ils à être dans une grande préca-rité, tant matérielle qu’affective ?Combien sont-ils “en galère” ? Et com-ment s’en sortent-ils ?C’est une réalité difficile à cerner etmouvante. La plupart de ces jeunessont accompagnés par la Missionlocale. Mais, de formation plus oumoins qualifiante en “immersion” jus-qu’au CDD (contrats à durée détermi-née), la route est longue. Quant auxcontrats à durée indéterminée (CDI),autant chercher une aiguille dans unebotte de foin.Les statistiques rendent un peucompte de la diversité des parcours.La plupart sont nés à Vaulx : deux sur

trois. Le dernier tiers vient d’autresrégions de France, des Dom-Tom oude l’étranger. Certains ont des diplô-mes universitaires (7%), d’autres sontsortis depuis longtemps du systèmescolaire. “J’ai démissionné de l’école”, dit en riantMourad, 25 ans, dont cinq d’inscrip-tion à la Mission locale(1). L’humourpermet de sauver la face mais negarantit pas l’avenir. Mourad va depetit boulot en petit boulot et, der-rière sa jovialité, se manifeste uneréelle inquiétude. Romane, 20 ans, unbac S en poche, va peut-être s’orientervers une formation d’aide-comptableaprès deux années de galère. Sarah,elle, va enfin intégrer un CDD au boutde… huit années de fréquentation dela Mission locale !

“Moi, j’ai pas de vie !”Certains d’entre eux sont lycéens ouétudiants en première année, la plu-part vont de petits boulots en jobsprécaires, à temps partiel, après avoirarrêté leurs études avant le baccalau-réat, voire à la sortie du collège. Quand j’ai dit à Warda que nous allionsparler de la vie des jeunes à Vaulx, ellea répondu d’emblée : “Mais moi, j’aipas de vie”… Elle n’en dira pas davan-tage. On a entendu derrière ses mots :“Ma vie est trop nulle pour que j’enparle ; circulez, y a rien à voir”. A 28 ans,elle est de celles pour qui l’avenir estun mot creux. Elle sourit peu, s’animerarement, même avec ses potes avecqui les relations sont houleuses.

Parfois, elle parle du “bled”, où elleretourne pourtant rarement. A Vaulx-en-Velin, elle a ses repères. Elle sort enjournée après les tâches domestiques,elle se met du vernis ou du henné surles doigts, ou les deux. Et le soir ? Chezelle devant la télé, ou assise au ras dubitume entre deux portes… Elle, ellen’entre plus du tout dans les statis-tiques. Elle n’est plus comptabilisée.

Addiction aux jeux“Il y a des jeunes qui souhaitent restersans rien faire”, commente DominiqueGiraud-Sauveur, responsable inser-tion, qui a vingt ans de pratique à laMission locale. Pour elle, Warda repré-sente un “échec total”. Joignant legeste à la parole, elle pousse un pro-fond soupir, ses épaules se tassent. Cetéchec, elle le ressent pour elle-même,professionnellement.“Certains sont si désocialisés qu’ils nevont pas chez le médecin parce qu’ilsn’ont pas de CMU (couverture maladieuniverselle, ndlr), qu’ils ne savent plus lescodes sociaux pour répondre à unepetite annonce ou même pour entrer aucentre social”, peut-on lire dans la lettred’information des centres sociaux duRhône.Combien sont-ils à être ainsi coupésdes réalités du monde, voire d’eux-mêmes ? Une note, émise par leConseil d’analyse économique surl’emploi des jeunes, les estime à900 000 en France. Un chiffre trèsinquiétant, qui révèle une fractureprofonde dans la société. Dans cesvies ainsi suspendues, tous ne vontpas entrer dans le marché noir et lestrafics en tout genre. Parmi ce publicinvisible et vulnérable, il y a des jeunesfemmes qui deviennent mères parcequ’elles obtiennent ainsi un statutsocial, et le RSA (revenu de solidaritéactive) majoré. Il y a aussi des sansdomicile fixe. “Et de plus en plus de jeu-nes complètement isolés, même s’ilsvivent chez leurs parents”, explique laconseillère. Elle a vu récemment pas-ser un jeune qui semblait toujours fati-gué, alors qu’il menait une vie relative-ment confortable chez ses parents. Il afallu plusieurs entretiens pour décelerla faille : ni drogue, ni délinquance,

mais de l’addiction aux jeux surInternet la nuit. Beaucoup de filles etde garçons ne vivent plus leur vie quesur Facebook et autres réseaux sociaux.

Sortir de l’impasseClaudie Thomas-Simon est psychiatre.Elle a vu passer plusieurs centaines dejeunes à la Mission locale. Elle reçoitceux que les conseillers lui adressentpour avoir son avis d’experte. Elleémet un diagnostic d’orientation, quiprend en compte les outils de laMission locale et qu’elle utilise commesupports pour clarifier une situation,voire un “projet”. Mais “comment parlerde projet avec eux, si eux-mêmes ne seprojettent pas ?”.Aux jeunes, elle fixe trois à cinq ren-dez-vous si nécessaire. En général, lesfilles viennent davantage. La “psy” aide

à verbaliser leur réflexion. Elle pointelà où ça coince, elle tente de décrypteravec eux leur mal-être : difficultésfamiliales, violences, toxicomanie. Ellerepère les cas de mariages forcés ouarrangés, “il y en a de moins en moins”,constate-elle. En revanche, le poids del’intégrisme religieux s’alourdit et pèsed’abord sur les épaules des jeunesfemmes, dont certaines sont interditesde tout, “même de sortir avec lesenfants dans le jardin d’à côté”.Quant à l’expression de la souffrancementale, elle prend différentes formes :somatisation, dépression, sentimentd’inutilité, manque total de confianceen soi… Il y a aussi des “passages àl’acte”, plus fréquents chez les garçons.

Devenir autonomeCe matin, Dominique a reçu sept jeu-nes qui viennent de s’inscrire. Elle lesréunit autour d’une grande table et lesfait parler d’eux-mêmes, de leursdésirs, s’ils en ont ou s’ils arrivent à lesexprimer. Rares sont ceux qui peuventciter dix professions. Non pas parcequ’ils n’en connaissent pas davantage,mais parce qu’ils s’interdisent mêmed’évoquer des métiers, pressentiscomme inatteignables.En dépit des difficultés psycholo-giques, voire des souffrances menta-les repérées, en dépit de la crise quifrappe les Vaudais, jeunes ou pas, plusdurement qu’ailleurs, reste que : “Onn’a pas envie que tu pourrisses dans toncoin”. Cette phrase, adressée par unconseiller à une jeune qui voulait quela Mission locale “lui lâche les baskets”résume la ferme intention des servicesqui ont en charge la jeunesse à Vaulx.Pour la Mission locale, comme pour leservice Médiation jeunesse (SMJ), lapriorité, c’est de leur permettre dedevenir autonome : quand ils se don-nent les moyens de grandir, les outilsde l’insertion entrent alors en actionavec plus d’efficacité.

(1)Tous les prénoms cités dans l’article sont desprénoms d’emprunt.

EMPLOI

De la galère à l’insertion,le chemin est long…

Ils ont arrêté leurs études, avec ou sans diplôme, voire sans qualification, et ils cherchent à s’insérer via untravail, un contrat de formation… Comment font les jeunes Vaudais en 2013, et que vivent-ils ?

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LE DÉCROCHAGE scolaire commence à être mesuré plus précisément.Nationalement et régionalement. En Rhône-Alpes, 11 000 jeunes sortent chaqueannée sans diplôme d’aucune sorte du système de formation initiale. La moitié estissue de l’enseignement professionnel. Entretien avec Dominique Giraud-Sauveur, responsable du pôle orientation professionnelle de la Mission locale.Qu’est-ce qu’un décrocheur ? Il est collégien, en 4e ou 3e, ou bien lycéen, et il interrompt brusquement sonparcours scolaire. Il est souvent en échec à l’école. Son décrochage résulte d’uneconjonction de facteurs personnels, familiaux et sociaux. Il a déjà souvent mani-festé des difficultés d’apprentissage et des attitudes négatives : recours à la vio-lence, insultes ou passivité... Il y a donc de très jeunes décrocheurs ? Comment sont-ils pris en compte àVaulx-en-Velin ?Les moins de seize ans sont pris en charge par le service municipal Médiationjeunesse (SMJ), qui en a reçu une dizaine l’an passé. Les médiateurs tentent deremettre en place un climat de confiance avec eux et rencontrent la famille sipossible. Il faut reconnaître que le système scolaire n’est pas fait pour tout lemonde, même si l’école de la République reste exemplaire et qu’elle met enplace elle-même des dispositifs internes pour éviter le décrochage.Et les autres ?Un jeune lycéen déclaré décrocheur est signalé à tous les acteurs de préventionet, à partir de ce moment, la Mission locale peut le prendre en charge. Uneplate-forme a été mise en place pour tenter de répondre aux besoins de ces jeu-nes de plus en plus désocialisés, avec tous les acteurs concernés : éducateurs deprévention, services de la Ville, du Département, de l’Etat. Douze plateformeslocales ont été mises en place dans l’Académie de Lyon. On met le focus sur les décrocheurs depuis la première enquête nationale, ennovembre 2011, mais il y en a toujours eu. Cette enquête est intéressante carelle montre qu’ils sont nombreux et qu’il y a aussi des “décrocheuses”. Plus ilsdécrochent longtemps, moins ils raccrochent. Et donc, plus le risque de “chavi-rer” est réel.

“Les décrocheurs ? Il y en a toujours eu”

Lors d’un parrainage de jeunes organisé par la Mission locale avec Vaulx-en-Velin entreprises (VVE).

dossi

er Dossier réalisé parFrançoise Kayser

Plus les jeunes décrochent longtemps,moins ils raccrochent. Et donc, plus le risque de “chavirer” est réel.

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Combien de jeunes à Vaulx ?

Vaulx-en-Velinjournal- 18 septembre 2013 - N°78

7AVEC son énergie, Kacem Ben Rabahpourrait déplacer des montagnes.Très bon orateur, ce Vaudais d’adop-tion n’a pourtant pas assez de motspour parler de “la chance de sa vie” :son emploi d’avenir à la Maison desjeunes et de la culture (MJC). “Il y aquelque temps, l’un de mes ancienspatrons s’est moqué de moi quand je luiai dit que je voulais être technicien sonet lumière. Et vous voyez, aujourd’hui, j’ysuis. La vie est bien faite“, confie lejeune garçon, l’œil pétillant et le sou-rire aux lèvres. Kacem a enchaîné lespetits boulots et les galères avant depouvoir toucher à ce rêve. Chômage,travail sur les marchés, intérim, petitsboulots, malgré son BEP en métiersde la production mécanique informa-tisée, les premières années de sa vieprofessionnelle n’ont pas été un longfleuve tranquille. Un jour, il passe laporte de la Mission locale. Lesconseillers ont justement reçu uneoffre pour être animateur et régisseurà la MJC. Kacem s’y voit déjà : “J’étaismotivé à 600%”, se rappelle-t-il. Aprèsavoir passé son Bafa (brevet d’apti-tude aux fonctions d’animateur), ilintègre l’équipe de la MJC. Depuis jan-vier dernier, il jongle entre les cas-quettes d’agent d’accueil, d’anima-teur culturel et sportif, et de techni-

cien son et lumière. 36 heures parsemaine pour un peu plus du Smic. “Jene gagne pas des millions mais j’adorece que je fais”, avoue le jeune homme.Il espère bien voir pérenniser soncontrat qui court sur trois ans. “En toutcas, je fais tout pour”, lance Kacem.

M.K

A la MJC, Kacem réalise son rêve

UN TIERS de la population vaudaise a moins de vingt ans ! Sur les 41 421Vaudais recensés en 2012, ils sont plus de 13 000. Si on ajoute à ce chiffre, ceuxqui ont moins de vingt-cinq ans, on arrive alors au chiffre global de 16 000 per-sonnes de 0 à 24 ans, résidant sur la commune.On distingue cinq situations pour les caractériser : ils sont soit à l’école, enapprentissage ou en activité professionnelle, en alternance ou inactifs. Le Centre communal d’action sociale (CCAS) signale un taux de chômage desjeunes (moins de 25 ans) de 35 % pour 2012 (contre 21 % dans l’ensemble duRhône). Des taux identiques sont repérés dans les autres zones urbaines sensi-bles (Zus), comme Vénissieux ou Givors. Le rapport annuel national “qui com-pare chaque année la situation des Zus présente toujours un caractère dépri-mant, y est-il écrit, car les Zus ne comblent pas leur retard. Mais cette année,c’est bien pire ; les écarts de chômage et de pauvreté s’accroissent entre leszones sensibles et les autres, dans des proportions inquiétantes”. A compétences égales, les jeunes bacheliers issus des Zus rencontrent toujoursplus de difficultés à trouver un emploi que ceux habitant ailleurs. Concluant que“l’effet ghetto bat son plein”, ce rapport souligne qu’un mineur sur deux vit sousle seuil de pauvreté, que la politique publique n’arrive pas à endiguer. Mais mal-gré la crise, Vaulx-en-Velin reste une ville qui a toujours affiché la jeunesse de sapopulation avec conviction.

Une centaine d’emplois d’avenir devraient être créés d’ici 2014ILS ONT MIS DU TEMPS à être sur les rails, mais c’est chose faite : 56 emplois d’a-venir ont d’ores et déjà été signés à Vaulx. La Ville en a signé 12 début septem-bre, pour les cantines scolaires, le Planétarium, les bibliothèques et un gymnase.Les autres ont intégré ou intégreront des postes dans des associations, la MJCou le centre social du Grand-Vire par exemple. D’ici début 2014, la Mission localeespère atteindre le chiffre d’une centaine d’emplois au total dont certains dansle privé. Le Préfet du Rhône a en effet rappelé dans une circulaire de juillet queles emplois d’avenir peuvent être ouverts “aux employeurs du secteur marchanddès lors qu’ils offrent de réelles perspectives de qualification et d’insertion profes-sionnelle”.

Adresses utilesMission localeLieu central pour l’insertion des jeunes, en difficulté ou non, à la recherche del’orientation adéquate, pour bâtir un parcours personnalisé.Mission locale 16-25 ans, 3 avenue Georges-Dimitrov. Tél : 04 72 04 94 [email protected] Médiation jeunesseLe service municipal Médiation jeunesse (SMJ) est un lieu d’accueil situé face aulycée Doisneau. Il dispose de points infos dans toute la ville. C’est aussi unespace d’information sur les jobs, les études, les chantiers d’été ou le volontariatà l’étranger. De plus, sur place ou lors de permanences régulières à l’espace Carmagnole auSud, et à la Mission locale, Vivien Gatchuesi met en place avec les jeunes l’amor-çage de projets, nommé “Cités Lab”.Service Médiation Jeunesse (SMJ), rue du Lycée. Tél : 04 72 04 93 [email protected] Accompagnement des jeunes à la création d’activité Pour de jeunes vaudais de 18 à 30 ans, avec ou sans diplôme, mais voulant créerleur propre activité, leur entreprise ou leur association. Chaque année, la pro-motion du Groupement des jeunes créateurs d’entreprise et d’activité débou-che sur un diplôme universitaire “Création d’activité, création d’entreprise”, uneformation courte de 6 à 8 mois de niveau Bac+1.Service municipal Vie économique et commerciale, immeuble Le Copernic, 19 rue Jules-Romains. Tel : 04 72 02 59 29.Ecole de la 2e chanceComme son nom l’indique, le réseau national des Ecoles de la 2e chance tientcompte du faible niveau de jeunes trop tôt déscolarisés. Les formateurs l’écolevaudaise, Vaulx Agglo 2e chance, s’appuient sur une pédagogie innovante. Lesjeunes ne sont pas rémunérés, mais peuvent bénéficier d’une aide sociale pourrégler les difficultés auxquelles ils sont confrontés Ecole de la deuxième chance, espace Benoît-Frachon, 3 avenue Maurice-Thorez.Tél : 04 72 04 09 00.Les HLM recrutent…Des emplois d’avenir se mettent en place à travers tous les organismes de HLMde Rhône-Alpes, qui recrutent des profils variés : gardiens d’immeubles, agentsde nettoyage, hôtes d’accueil, assistants de résidences, chargés de proximité,chargés de contentieux ou encore chargés des éco-gestes par exemple.Contact : ARRA HLM, 4 rue de Narvik, Lyon 8e. Tel : 04 78 77 01 07.www.arra-habitat.org

Cinq sortes de situations repéréespour caractériser les jeunes :

ils peuvent être à l’école, en apprentissage, en activité

professionnelle, en alternance ou inactifs.

A l’Agence nationale pour l’emploi(ANPE). A compétences égales,

les jeunes bacheliers issus des Zusrencontrent toujours plus de

difficultés à trouver un emploi queceux habitant ailleurs. Malgré la

crise, Vaulx-en-Velin reste une villequi a toujours affiché la jeunesse de

sa population avec conviction.

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A LA BOULE EN SOIE, il y a Michel, lepatron, Linda au service, les clientsfidèles – certains sont d’anciensouvriers du textiles – et puis il a lesnouveaux venus, les employés desimmeubles de bureaux. A l’heure del’apéro, tous s’y côtoient, donnant l’i-mage de ce qu’est la Tase aujourd’hui. Depuis près de 90 ans, cette cantineouvrière se tient au pied du masto-donte qu’est l’ancienne usine Tase.Pendant des décennies, c’est là que seretrouvaient les ouvriers pour parta-ger leur repas. La fermeture du siteindustriel en 1980 n’a pas ébranlél’institution. D’ailleurs, rien n’a changédepuis la grande époque où desmilliers de personnes travaillaient toutautour. “Les gens continuent de venirchercher ici la convivialité, la simplicitéet la tradition, comme il y a 50 ans”,estime Linda qui s’accorde une pauseaprès le coup de feu de midi.

Une nouvelle clientèleAvec l’ouverture du centre commer-cial Carré de soie et des premiersimmeubles de bureaux ultra moder-nes, les petites cités Tase, belles endor-mies, se réveillent au rythme destramways et du ballet des grues. Et l’ir-réductible Boule en soie résiste dansson écrin un brin désuet. Derrière soncomptoir, Michel s’accoutume bien deces bouleversements. “Il ne faut pas

vivre dans le passé. Auparavant, laclientèle se résumait aux anciens de laTase. Mais beaucoup sont morts ou sonttrès âgés. Toutes ces constructions nousamènent une nouvelle clientèle, princi-palement des employés de bureau”,explique le propriétaire. “Et il y a aussiles ouvriers des chantiers“, préciseLinda. Car si les snacks ont poussécomme des champignons dans lecentre commercial du Carré de soie,pour les clients, rien ne vaut l’authen-ticité d’un lieu qui ne désemplit pas.“Quand j’ai commencé à travailler dansle quartier, on m’a très vite parlé de cetendroit assez original et de son

atmosphère familiale. Depuis, j’y vais detemps en temps”, raconte Nicolas, ensortant de l’un des bâtiments en verrevoisins. Michel, le patron de la Boule en soie,attend de voir l’aboutissement totaldu projet de restructuration de la Tasepour juger de la redynamisation deson quartier. Mais lui ne vendra passon bistrot pour faire place à une tourmoderne. “De toute façon, tout estclassé ici, même les platanes”, ironiseLinda en ramassant quelques tassesqui traînent sur les tables vides.

M.K

IL N’EST pas toujours aisé d’imaginersa ville dans les années futures. Vaulx-en-Velin passera, d’ici 2030, de 42 000à 50 000 habitants. Où les loger ?Comment lutter contre l’étalementurbain et limiter les déplacementspolluants, tout en préservant les espa-ces naturels qui font la richesse de lacommune ? C’est tout cela – urba-nisme, habitat, économie, transports,environnement – que prévoit le Planlocal d’urbanisme et d’habitat (PLU-h)dont le processus de révision a étéprésenté aux habitants par le Grand-Lyon, le 10 septembre. Une réunionen présence de Martine David, vice-présidente au Grand-Lyon chargée duPLU-h, d’Alain Touleron, adjoint aumaire délégué à la Citoyenneté et dePatrick Mandolino, conseiller munici-pal en charge des Déplacements, de laVoirie et des Espaces publics. Le PLU-h définit les politiques d’urba-nisme et d’habitat à l’échelle de l’ag-glomération. Il est élaboré en associa-tion avec les communes. A Vaulx-en-Velin, les défis sont multiples. Seshabitants sont dans une situationsociale précaire. La ville est aussi enpleine mutation urbaine avec une desplus importantes opérations derenouvellement urbain de France et lacréation de quatre zones d’aménage-ment concerté (Zac). Initialement prévue en mai, la réunionpublique a été repoussée à lademande du maire qui souhaitaitl’inscription des lignes fortes detransports en commun (notammentle prolongement du tramway T1 jus-qu’au centre-ville, via le Mas duTaureau) dans le document. Lequel,s’il n’avance pas de projets clairementdéfinis, prévoit “la perspective d’unnouveau développement d’un réseaude transport collectif en site propre : pro-jet de ligne forte A8, liaison Villeurbannenord-Vaulx centre, amélioration de C3”.

15 000 nouveaux logements à venirLa question du logement est large-ment posée dans le PLU-h. L’objectifétant de favoriser l’accession à la pro-priété, tout en développant l’offrelocative privée et en maintenant leparc de logements sociaux afin dereconstituer l’offre de logementsdémolis dans le cadre du renouvelle-ment urbain. D’après les projectionsavancées, d’ici 2030, 15 000 loge-ments devraient être livrés. Pour les habitants, le coût du loge-ment est une priorité : “Les apparte-ments sont plus chers dans le neuf. Dansl’ancien, les charges sont plus importan-tes et ce sont les ménages modestes quipayent le plus”, soutenait Olga Panon,du comité des locataires du Grand-Bois. L’Agence nationale pour la réno-vation urbaine permet de réhabiliter2000 logements sociaux sur l’agglo-mération. Les bailleurs sont égale-ment incités à en faire de même.L’exposition au bruit a aussi été évo-quée, avec l’augmentation de l’acti-vité dans les zones urbaines, en lienavec l’enquête publique sur la zone debruit de l’aéroport de Bron (lire page12). “Une pétition, lancée par desVaudais, est soutenue par la Ville, a rap-pelé Patrick Mandolino. Chacun peutla signer à l’Hôtel de Ville et s’exprimer

sur l’enquête publique en cours”.La concertation va se poursuivre jus-qu’en 2015. Puis le PLU-h sera soumisà enquête publique en 2016. Il défi-nira les nouveaux contours de la villejusqu’en 2030. Rochdi Chaabnia

Pratique : le dossier est consultable etles habitants sont invités à s’exprimersur les cahiers à disposition au servicemunicipal du Développement urbain,rue Jules-Romains ou au Grand-Lyon,23 rue du Lac dans le 3e arrondisse-ment de Lyon, aux horaires d’ouver-ture. www.grandlyon.comLes enjeux en 12 points 1. Poursuivre le développement et lavalorisation du centre-ville et renfor-cer son rayonnement dans l’agglomé-ration.2. Poursuivre le renouvellement et larequalification des quartiers “Grandprojet de ville” (GPV) : Grappinière,Vernay-Verchères, Mas du Taureau, Préde l’herpe, Noirettes, CervelièresSauveteurs.3. Poursuivre la mise en œuvre duCarré de Soie.4. Maîtriser le développement duVillage et valoriser ses patrimoines.5. Requalifier et valoriser l’entrée deville à partir du pont de Cusset.6. Maîtriser l’évolution du Pont-des-Planches.7. Engager la mutation et la moderni-sation des zones industrielles de laSoie et de la Rize.8. Valoriser le Grand parc.9. Protéger l’île de Crépieux-Charmy,réserve en eau de l’agglomération.10. Conforter la zone agricole desTerres du Velin.11. Poursuivre l’aménagement et lavalorisation des bords du canal deJonage.12. Connecter les quartiers grâce auxmodes doux et avec l’aménagementde chemins arborés.

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Derrière son nom peu engageant, le Plan local d’urbanisme et d’habitat (PLU-h) cache un document qui redessine la ville. Il a été présenté par le GrandLyon aux habitants lors d’une réunion publique le 10 septembre.

URBANISME Une autre ville à tracer

La Boule en soie à l’épreuve du tempsPATRIMOINEPlus qu’un troquet de quartier, la Boule en soie est la mémoire vivante de laTase. On y joue à la boule lyonnaise sous les platanes ancestraux et on y parlefort en prenant son café ou un verre sur le zinc.

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Service municipal des Archives

6e étage de l’Hôtel de Ville, place de la Nation.Tel : 04 72 04 80 85.

LE SERVICE des Archives municipales, qui fonctionne depuis 1982, répond àdeux grands objectifs : conserver et faire connaître. Certains documentsdoivent être gardés un certain nombre d’année par obligation légale. Etl’ensemble des archives raconte l’histoire de la ville et de sa gestion. Le service est un lieu ressource pour toute personne qui a besoin de sedocumenter sur la commune, son passé, son développement. On y retro-uve les délibérations du conseil municipal, les permis de construire, desfonds d’images sur le village autrefois, l’usine textile Tase…Les plus vieux documents conservés à Vaulx-en-Velin sont des registresparoissiaux du 17e siècle. Mais l’essentiel du fonds ancien se trouve auxarchives départementales dans une série qui s’appelle E dépôt 256. Celle-ciregroupe des archives allant de 1580 à 1873. La plupart des demandes de consultation provient des services munici-paux. Des bureaux d’études sollicitent aussi les archives, en amont de tra-vaux d’aménagements. L’an dernier, quatorze étudiants y ont fait desrecherches – sur l’histoire du canal de Jonage, celle du quartier de laGrappinière, les démolitions et le renouvellement urbain, les politiquesurbaines et l’immigration… Certains Vaudais viennent pour connaître l’his-toire de leur rue, de leur quartier ou éplucher d’anciennes délibérations duconseil municipal.Toutes les archives de la ville ne tiennent pas dans le bureau de l’archiviste.Imaginez ! L’ensemble de la documentation occupe 1134 mètres linéairesde rayonnages. Les archives sont conservées en mairie et en magasin –terme qui désigne le lieu de stockage. Mais quand la durée administrativede certains documents est dépassée, l’archiviste les élimine. La destructionest règlementée. Elle se fait sous le contrôle scientifique et technique duservice des Archives départementales, qui dépendent elles-mêmes du ser-vice interministériel des Archives de France et du ministère de la Culture.

Fabienne Machurat

1134 mètres d’archives

Les Archives municipales de Lyon préparent une exposition sur l’immigra-tion italienne dans l’agglomération lyonnaise du 19e siècle à nos jours.Dans ce cadre, la Ville de Vaulx-en-Velin prêtera certaines de ses archives.Afin d’enrichir le fonds vaudais sur le sujet et du même coup l’expositionlyonnaise, l’archiviste de la Ville, Elisabeth Richard, lance un appel aux habi-tants d’origine italienne pour le prêt de documents personnels retraçantleur expérience migratoire, celle de leurs parents ou grands-parents.L’archiviste scannera les documents (photographies, courriers, archivesd’entreprises, de commerces italiens, d’associations…) pour disposer d’uneversion numérique. Contact : Elisabeth Richard : 04 72 04 80 85 ou [email protected]

Immigration italienne, appel à témoignages

La mission de l’archiviste, Elisabeth Richard, est de col-lecter, classer, conserver et communiquer les docu-ments produits par les services, dans tous les domainesde compétence de la Ville, ainsi que les archives d’ori-gine privée. Il s’agit d’écrits, de cartes et plans, dephotos, de vidéos…

Depuis 90 ans, cette cantine égaye les petites cités Tase.

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Les habitants ont interpelé les élussur le coût des logements

et sur l’environnement.

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DANS UNE AMBIANCE animée, chaleu-reuse et colorée, la solidarité, les solidari-tés seront à l’honneur. Pour le maire,Bernard Genin, “la Ville est attachée à lasolidarité, une question placée depuislongtemps au cœur de la vie des Vaudais”.Une solidarité qui se traduit par desactions conduites par les associations etles habitants et que le maire souhaite“valoriser et promouvoir”, à travers cettefête. Au-delà du marché solidaire réservéà la vente d’artisanat de différents payset de produits alimentaires issus du com-merce équitable, cette manifestation vapermettre aux associations vaudaises,telles le Secours populaire, le Secourscatholique, Récup’art, les centre sociaux,la MJC, Vaulx Sébaco, Palestine Vaulx-en-Velin, de présenter leurs activités en lienavec la solidarité internationale oulocale, dans un espace qui leur sera

dédié. Des stands seront également misà la disposition des jeunes pour faireconnaître leur investissement dans desactions d’entraide internationale. Ellessont menées avec le soutien du servicemunicipal Médiation Jeunesse et diffé-rents partenaires, à destination des habi-tants d’autres pays, dans le cadre de lacoopération décentralisée. Une quarantaine de stands associatifsvaloriseront donc des actions régionaleset locales. Des objets artisanaux et pro-duits alimentaires seront exposés et misen vente pour financer des initiatives.Quelques porteurs de projets remarqua-bles ou innovants dans le domaine de lasolidarité seront interviewés en direct. Musique, spectacles, animations crée-ront la fête. Dès le matin, le programmesera lancé par le Redstar Orkestar, fanfarebalkanique qui déambulera dans les

rues. Tout au long de l’après-midi, lepublic pourra croiser des artistes de rue,s’initier au graffiti et voir l’artiste Erpi àl’œuvre lors de la création en directd’une fresque sur le thème “Vaulx-en-Velin, ville solidaire”. Un atelier d’écrituresera ouvert à l’expression de chacun etdes spectacles seront présentés dans lagrande salle du centre culturel(Bollywood, danse africaine, body karaté,humour…). Avant qu’entre en scène, à20h30, la chanteuse Hawa, diva au tim-bre groove soul et jazzy. F.M

Pratique : fête des solidarités, samedi 21septembre de 14h à 23h, au centre cultu-rel Charlie-Chaplin, place de la Nation.Un espace réservé aux enfants âgés de 3à 12 ans est prévu. Ainsi qu’une restaura-tion en formule buffet, de 18h30 à20h30.

9C’est une des valeurs phares de la municipalité. Pour ladeuxième année, la solidarité sera célébrée dans uncadre festif, le 21 septembre au centre Charlie-Chaplin.

FÊTE

FESTIVAL

Vaulx-en-Velinjournal- 18 septembre 2013 - N°78

La solidarité, un lien d’engagement

“IL Y AURA de belles surprises !”,annonce Cheïa Milouda, fer de lancedu festival Rires d’automne et prési-dente de l’association Vaulx premièresplanches. Durant deux soirées, lesamateurs de sketches et de one manshows vont se retrouver au cirqueImagine, à la Soie. Du côté du publiccomme du côté des artistes, les zygo-matiques vont être très sollicités… Le vendredi 27 au soir, Nabil Doukali,Khalid Akhazane et David Buniak vontse succéder sous les feux de la rampe.Le lever de rideau est assuré par lescandidats sélectionnés lors des audi-tions qui ont précédé la programma-tion, début septembre. La soirée dusamedi 28 est organisée sur le mêmemode : deux jeunes artistes sélection-nés lors des auditions sont en pre-mière partie. En deuxième partie, desartistes confirmés : Candie, Booder,Amine et Rachid, Nadia Roz et PaulSéré. Ils tournent, et pas seulementdans la région lyonnaise. Certainsd’entre eux vont au-delà des frontiè-res, avec l’humour comme bagage.“On ne les lâche pas !”, assure avecconviction Cheïa Milouda, qui a réuniles candidats à la sélection de cetteannée salle Victor-Jara, avec un jury detrois professionnels pour faire passerles auditions. Celles-ci ont pris laforme d’un concours : A Vaulx rires ?

Prêts ? Partez ! Une quinzaine de jeu-nes –“une seule femme !”, remarqueCheïa, – se sont présentés. Unedizaine d’entre eux a été retenue. Le vivier vaudais est bien représentéet soutenu par la motivation de béné-voles, heureux et fiers d’avoir contri-bués au succès de la première éditiondu festival l’an passé. Il faut dire quel’association Vaulx premières plan-ches, que préside Cheïa depuis 2006,travaille d’arrache-pied : deux répéti-tions par semaine à l’espace Carco,plus des week-ends quand il le faut.Non, elle ne les lâche pas ses artistes,motivés autant qu’elle par la scène ettoujours prêts à improviser…L’association est née en 2008 avec

l’appui de la ville Vaulx-en-Velin. Elleambitionne de monter deux specta-cles en 2014 : l’un autour de Roméo etJuliette, pour se pâmer de rire (et d’a-mour) ; l’autre en hommage à NaïmaDaira, une amie de la bande, décédéerécemment. Naïma avait écrit unepièce, ses amis veulent la faire vivre.

Françoise Kayser

Pratique : festival Rires d’Automne,les 27 et 28 septembre, au cirqueImagine, avenue des Canuts, métro LaSoie. Tel : 06 13 62 06 61.facebook.com/pages/rires-dautomneRéservations : Fnac, Carrefour, Géant,Magasins U, Intermarché.

Les humoristes sont à Vaulx, au festival Rires d’automne, dont la deuxième édi-tion a lieu les 27 et 28 septembre au cirque Imagine.

CES ADOLESCENTS qui ont le goût du jeu théâtral et de la scène sont à bonneécole avec la compagnie Peut-être. Depuis trois ans, ils sont guidés par OlivierDesmaris, metteur en scène. “Nous souhaitons que d’autres jeunes rejoignent legroupe. Il y a de la place... La saison passée, nous étions quatre et l’année d’avant,huit”, explique Lorris le plus jeune d’entre eux. La dernière prestation du petitgroupe a remporté un beau succès. “Nous avons joué trois courtes pièces, des plai-santeries en un acte, d’Anton Tchekhov”, poursuit Lorris. Le printemps d’avant, lesados avaient interprété La maison de Bernarda Alba, de Federico Garcia-Lorca.Leur jeu, leur maîtrise des textes et leur maturité bluffent le public, à la MJC,comme dans les villages du Gard et d’Ardèche où ils partent en tournée. Car la troupe s’investit aussi lors du camp théâtre organisé en Ardèche, àLabastide-de-Virac, pendant les vacances de printemps. Pour ces ados passion-nés de théâtre, ce séjour de huit jours et la mini-tournée associée sont uneexpérience marquante et formatrice. L’ambiance est quasi familiale et joyeuse,mais très “pro” quand vient l’heure de la représentation. “C’est une magnifiqueaventure artistique et humaine”, assure Valérie Dessard, présidente de la compa-gnie. Cette Vaudaise accompagne chaque année la troupe, et son époux aussi,qui donne le coup de main technique nécessaire. Tous s’engagent bénévole-ment dans cette belle aventure. “La troupe a des propositions pour jouer dansd’autres lieux l’année prochaine”. F.MContact : MJC, 13 avenue Henri-Barbusse. Tel : 04 72 04 13 89.

L’atelier théâtreados de la MJC en quête d’acteurs

CULTURE

La troupe de théâtre ados constituée par la compa-gnie Peut-être à la MJC recrute.

A DEUX PAS du métro La Soie, les troischapiteaux blancs du cirque Imagineont fière allure et balisent désormaisdurablement le quartier, qui connaît un renouvellement sans précédent. Lecirque Imagine est implanté là depuis un an, sur un terrain mis à disposition parle Sytral. Il est accessible directement à pied par une longue passerelle élégantedepuis le centre commercial de la Soie.Les co-fondateurs du cirque Imagine, Serge et David Massot, issus d’une longuelignée de circassiens, renouvellent le genre avec des spectacles qui mêlent lesarts du cirque et le cabaret, dans des décors soignés et accueillants.“Entrez, entrez, messieurs dames !”, annonce l’hôtesse avec un sourire étincellant.Passé le vaste espace d’accueil, vous vous dirigerez vers le chaleureux chapiteaubaroque (qui peut contenir jusqu’à 300 personnes) ou vers le chapiteau decirque traditionnel (jusqu’à 850 personnes) selon la soirée. Les frères Massot proposent des dîners-spectacles aux collectivités (comitésd’entreprises, associations) et au monde des affaires. Dans les espaces adja-cents, se tiennent régulièrement des séminaires et conférences.L’école de cirque a rouvert ses portes à la rentrée scolaire (pour enfants, maisaussi pour adultes). Et les frères Massot préparent le spectacle de Noël, où unedouzaine d’artistes déploie leur talent : le ventriloque de la maison et, bien sûr,trapézistes et clowns, acrobates et danseuses, jongleurs et humoristes. F.KPratique : cirque Imagine, 5 avenue des Canuts. Tel : 04 78 243 243. www.cirqueimagine.com

Cirque Imagine, deuxième saisonL’école de cirque a rouvert ses portes et les dîners-spectaclesreprennent. De quoiravir des publics adultes ou enfants,selon les évènements.

Les œuvres de Georges Salendre en lumièreL’ASSOCIATION Mémoires organiseune exposition itinérante sur le sculp-teur Georges Salendre, jusqu’au 30novembre. La Ville de Vaulx-en-Velinpossède plusieurs œuvres monu-mentales de cet artiste qui a travailléessentiellement dans la région lyon-naise : Saint Jean-Baptiste devant leparvis de l’église au Village, statue dusquare Manouchian, buste d’Henri-Barbusse au Village… Son amitié avecEdouard Herriot lui a valu des com-mandes à Lyon, parmi lesquelles Leveilleur de pierre (place Bellecour,1948).Né à Romanèche-la-Montagne dansl’Ain en 1890, Georges Salendre estmort à Lyon en 1985. Apprenti tailleurde pierre dès l’âge de 14 ans, il a tra-vaillé comme ouvrier du bâtiment àLyon avant de se mettre à la sculp-ture. Auditeur libre de l’école des

Beaux-arts, il a remporté un premierprix de sculpture. Il est devenu l’amide Suzanne Valladon et MauriceUtrillo. Il a compté parmi les fonda-teurs du salon du Sud-Est à Lyon. En1937, il a reçu le grand prix internatio-nal de sculpture de Paris.Gravement blessé pendant la pre-mière guerre mondiale, GeorgesSalendre est devenu un pacifisteengagé. Dès 1940, il est entré dans laRésistance et, après guerre, il a rejointle parti communiste français. L’exposition sera visible :- jusqu’au 30 septembre à la MJC (ave-nue Henri-Barbusse),- du 30 septembre au 18 octobre aucentre social et culturel Peyri (rueJoseph-Blein),- du 4 au 9 novembre au centre socialdu Grand-Vire (rue Jules-Romains),- du 9 au 15 novembre au centre

social Georges-Lévy (place Roger-Bolliet),- du 15 au 30 novembre dans le hallde l’Hôtel de ville (place de la Nation).Le vernissage aura lieu le mardi 19novembre à 18h dans la salle duconseil de l’Hôtel de ville.

Rires d’automne : place à l’humour

EXPOSITION

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L’ANCIENNE section handball de laMaison des jeunes et de la culture(MJC) est devenue un club à partentière depuis juillet 2013 : le Vaulx-en-Velin handball club (VVHC). Ladécision a été prise un an plus tôt, lorsde l’assemblée générale de la section.En cause selon ses responsables : leshandballeurs ne jouissaient pas desinstallations de la MJC et ne dispo-saient pas de professeurs. “La sorties’est faite en douceur, précise BrahimHasseine, président du VVHC.Aujourd’hui, nous sommes autonomesfinancièrement et nous pouvons assu-mer nos choix”. L’association sportivedispose d’une subvention de la Villevia l’Office municipal des sports(OMS). Pour l’heure, les inscriptions se pour-suivent. L’association est en bonnevoie de dépasser son record de 2012avec ses 210 adhérents. Côté sportif,les résultats de la saison précédentesont très encourageants. L’équipefanion accède en Nationale 2, aveccomme objectif d’assurer son main-tien. Les effectifs du coach Nacim

Rebeh restent stables. La deuxièmeéquipe senior évolue, quant à elle, enHonneur régional. Les U18 sont aussien Honneur, le plus haut niveau régio-nal, et visent les deux premières pla-ces pour disputer le championnatnational. Les U16 poursuivent leurparcours en championnat Rhône-Alpes.

Une pratique ludique et dynamique, dès le plus jeune âgeLe VVHC reste une structure forma-trice pour les enfants. “Notre volontéest de pouvoir accueillir le plus grandnombre de jeunes, poursuit le prési-dent. On veut promouvoir le handball.Nous souhaitons accueillir un maxi-mum de Vaudais, dans les meilleuresconditions possibles”. Cependant, leVVHC, comme de nombreux clubssportifs de la commune, déplore lasaturation et le manque de créneauxdisponibles dans les équipements. Lesentraînements se font parfois avecplus de trente-cinq adolescents dansla catégorie 12-14 ans, même si la Villea mis à sa disposition pas moins de six

gymnases (Owens, Rousseau, Blondin,de l’ENTPE, Césaire et le Palais dessports). Le club de handball masculinmaintient aussi ses actions de forma-tion des jeunes arbitres ainsi que lasection sportive du collège Pierre-Valdo, créée en 1991. Une sectionmaintes fois titrée et qui est aujour-d’hui reconnue dans toute la France.

La vie de l’association s’organise petità petit. Les handballeurs émancipéscherchent des fonds pour assurer lesdéplacements des équipes fanions.Mais aussi pour payer l’arbitrage desdifférents matches. Une commissionsponsoring est en place et un premierpartenaire financier a été trouvé avecla société Erec technologies.

Aujourd’hui, le VVHC prend sesmarques dans le paysage sportif vau-dais et son objectif reste très claire-ment défini : démocratiser une pra-tique ludique du handball masculin.

R.C

Pratique : http://vaulxenvelinhand-ball.asso-web.com/

HANDBALL10

L’ancienne section handball de la MJC n’est plus.Place au Vaulx-en-Velin handball club (VVHC), unenouvelle structure qui promeut le hand masculin etla formation des jeunes.

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ts Les garçons du VVHC prennent leur envol

PLUS DE 1550 personnes se sont retrouvées au Grand parc de Miribel Jonagepour connaître la sensation du triple effort – nager, pédaler, courir – en partici-pant au 21e triathlon de Vaulx-en-Velin. Plus de 200 jeunes, de 6 à 13 ans, ontrelevé le défi des différentes épreuves de Cross triathlon VTT.Le triathlon sprint par équipes (natation 750 mètres, cyclisme 20 kilomètres, etcourse à pied 5 kilomètres) a réuni 142 équipes. Il a été remporté par l’ASMSaint-Etienne Triathlon (58’15) avec plus de 3 minutes d’avance. Et cette forma-tion a décroché le titre de championne de ligue Rhône-Alpes. Sur l’épreuvesprint individuel, Vincent Stragapède (Team Mermillod) s’est imposé pour la 4e

fois à Miribel-Jonage et la Dijonaise Adrienne Langlois l’a emporté en féminine.

Une affluence record TRIATHLON

EN BREF

Un tournoi hommage au VBCPour marquer la reprise de la saison sportive, les basketteurs du sud de la ville organisent chaque année le challengeBados, un tournoi hommage à Jean-Marc Bados, figure historique du club. Il a eu lieu samedi 7 septembre avec quatre équipe : Oullins-Sainte-Foy, le Beaujolais basket et Avignon qui évoluent en N2. Sans oublier l’équipe locale,le Vaulx basket club (VBC), évoluant en N3. C’est l’équipe d’Oullins qui a remporté le tournoi.

Deux nouveaux terrains de basket face à la MJCSports en ville a inauguré le 11 septembre deux terrains de basket, avenue Henri-Barbusse face à la MJC, en présence de nombreux enfants et de quatre joueuses du Lyon basket féminin. En dehors des heures d’accueil pour les 200 enfants de l’association, les deux terrains seront ouverts à tous.

Le premier tournoi organisé par la VVHC, le 8 septembre, avec les U16.

Coupe de France : l’Olympique éliminé au 3e tour Les Vaudais de l’Olympique sont tombés sur plus fort qu’eux. Mais c’est la têtehaute qu’ils sortent de la coupe de France de football, en s’inclinant à domicile0 à 2 face au CS Méginand lors du troisième tour, dimanche 15 septembre. Si surle papier, le CS Méginand avait tout pour gagner – le club évolue en honneurrégional quand les seniors vaudais sont en excellence départementale – il en aété autrement sur le terrain où les hommes de Taz Fartas ne s’en sont pas laissécompter. Ils ont tenu tête à leurs adversaires, engageant de belles offensives.Sans réussite, malheureusement, puisqu’ils ont ratés plusieurs occasions sur leportier de l’équipe de Charbonnières. “Nous avons livré un match de haute inten-sité, a commenté le président Taz Fartas. On a fait jeu égal. Mais l’expérience apayé pour Méginand car ils sont su marquer quand ils en ont eu l’occasion. Nousn’avons pas à rougir de notre défaite”.

Deux nouveaux cours au Taekwondo clubLe Taekwondo club de Vaulx (TKD Vaulx) lance deux nouveaux cours. Deux cré-neaux sont créés pour accueillir le baby taekwondo, à destination des enfantsnés à partir de 2009, le samedi matin au Palais des sports (place de la Nation),de 10h à 11h et de 11h à 12h. La structure ouvre un cours de self-défense pieds-poings pour adultes, le jeudi soir de 20h à 21h30.Pratique : informations et renseignements au 06 64 20 53 49. www.tkdvaulx.frVa

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A La Soie, les rendez-vous de l’étrangeEN JUIN dernier, avaient démarréesles Fabulations pédestres périphé-riques, nouveau cycle artistiqueconcocté par l’équipe de KomplexKapharnaüm.Il s’agit de rendez-vous inédits dans lequartier de La Soie (Villeurbanne –Vaulx-en-Velin). Le prochain aura lieules 26 et 27 septembre. Pour partici-

per, il faut s’inscrire à [email protected] etse trouver à 18h à la station de métroLa Soie. Point de départ pour unenouvelle ballade artistique placéesous le signe du mystère et décon-seillée au moins de 12 ans.

https://www.facebook.com/fabulationspedestresperipheriques

JEU19SEPThéâtre : le Moche par la Cie lesDésaxés, à 19h30, au centre Charlie-Chaplin, place de la Nation. A partir de15 ans. Après le spectacle, La beauté :une histoire sociale du goût, rencontreavec Anne-Cécile Nentwig, sociolo-gue. www.centrecharliechaplin.comRéunion publique sur les rythmesscolaires, à 17h30, à l’école Courcelles,rue des Frères-Bertrand. A 19h à l’écoleMistral, 1 rue Stalingrad. Lire page 4.Exposition du sculpteur GeorgesSalendre, jusqu’au 30 septembre, à laMJC, 13 av. Henry-Barbusse.

VEN20SEPExposition “Images d'un territoire”par les 20 étudiants de l’École natio-nale supérieure d'architecture de Lyon(Ensal) et le GPV. A l’espaceCarmagnole : 8, avenue Carmagnole-Liberté. Tél. 04 72 14 16 60.

SAM21SEPConcours d’amateurs de l’humour à19h30, salle Victor-Jara, rue Lesire. Tél.06 13 62 06 61.Fête des solidarités, de 14h à 23h, aucentre culturel Charlie-Chaplin, placede la Nation. (lire page 9).

MAR24SEPCiné Frachon à 18h30, à l’espaceFrachon, av. Maurice-Thorez, avecrepas partagé. Renseignements etinscriptions par tél : 04 72 04 94 56.

MER25SEPSéance découverte d’éveil musical.De 10h à 10h45, pour enfants de 6mois à 4 ans accompagnés d’unadulte. De 11h à 12h, pour enfants de

3 à 7 ans accompagnés d’un adulte.Centre social Peyri, rue Joseph-Blein.Rensei gnements : 04 72 81 84 11.Course hippique Premium plat, à15h15, à l’hippodrome de la Soie, 1 av.de Böhlen.

JEU26SEPRepas organisé par l’associationVictoire, à midi, à l’espace Frachon, 3av. Maurice-Thorez. Tarif : 10 euros.Réservation au 04 72 04 94 56 [email protected]éunion publique sur les rythmesscolaires, à 18h, à l’écoleGrandclément, 28 rue Franklin. Lirepage 4.

VEN27SEPRéunion publique sur les rythmesscolaires, à 17h30, à l’école Croizat, 81avenue Roger-Salengro. Lire page 4.Visite de quartier du maire au cen-tre-ville, à 18h. Rues Emile-Zola,Condorcet, Rabelais, Jules-Romains,du Méboud, du Lycée, avenue Péricôté impair, avenue Picasso côtéimpair, rue Maurice-Audin côté pair.Rdv à 18h devant le jardin de la Paix etdes Libertés (côté rue Rabelais) ; à 19hà l’angle de la rue Jules-Romains et dela rue Condorcet.Free Angela, documentaire surAngela Davis, à 19h30, aux Amphis,rue Pierre-Cot. Soirée organisée par lecollectif Droits des Femmes.Festival rires d’automne, dès 20h, aucirque Imagine, Carré de Soie, 5 av desCanuts. Renseignements : 06 13 62 0661. Lire page 9.

SAM28SEPLa 19e édition de la pyramide dechaussures à Lyon, place Bellecour.Organisée par Forum réfugiés.Handball, Asul-VV féminin natio-nale 3 contre St Laurent de

Chamousset HB, à 18h30, palais dessports Jean-Capiévic, rue Hô-Chi-Minh.Handball, Asul-VV féminin natio-nale 1 contre Cercle de Nîmes, à20h30, palais des sports Jean-Capiévic, rue Hô-Chi-Minh.Festival rires d’automne, dès 20h, aucirque Imagine, Carré de Soie, 5 av desCanuts. Tél : 06 13 62 06 61. Lire p. 9.

DIM29SEPVirade de l’espoirCourir pour vaincre la mucoviscidose.Tel est le principe des virades del’espoir, organisée chaque année auparc de Lacroix-Laval par des bénévo-les et dont les fonds sont entièrementreversé pour la recherche et l’aide auxmalades. Toutes les infos surwww.vaincrelamuco.org.

LUN30SEPExposition du sculpteur GeorgesSalendre, jusqu’au18 octobre, au cen-tre social Peyri, rue Joseph-Blein.

MAR01OCTJournée internationale des person-nes âgées. Les petits frères des pau-vres distribueront gratuitement lafleur de la fraternité, av. des Canuts(métro Soie) de 17h à 19h et placeGuy-Môquet de 9h à 12h.

MER02OCTSéance découverte d’éveil musical- de 10h à 10h45, centre social Peyri,rue Joseph-Blein. Pour enfants de 6 moisà 4 ans accompagné d’un adulte. - de 11h à 12h, centre social Peyri, rueJoseph-Blein. Pour enfants de 3 à 7 ansaccompagné d’un adulte. Renseignements : VélaïdomestryCaroline au 04 72 81 84 11.

VEN04OCTFête d’automne au centre-ville,organisé par Centre Vie. Lire ci-des-sous.Visite de quartier du maire au Sud, à18h. Rues des Acacias, des Robiniers,du Chevalier-d’Harmental, des Trois-Mousquetaires, Monte-Cristo, Dumas,de la Poudrette (de l’allée des Acaciasjusqu’à la rue Alexandre-Dumas). Rdvà 18h rue de la Poudrette, à hauteur dela rue du Chevalier-d’Harmental ; à19h rue Alexandre-Dumas, à hauteurde la rue Monte-Cristo.Assemblée générale de l’Epi, à partirde 18h, maison des fêtes et desfamilles, 1 rue Louis-Saillant.

SAM05OCTVide grenier à l’espace Carmagnole,face à l’entrepôt des TCL de la Soie, rueBatai l lon- Carmagnole -Liber té.Organisé par Bâtir ensemble.

Inscription au 06 22 77 16 35 ou 06 2422 22 12 ou 04 72 14 16 60.Vide grenier au centre ville, rueEmile-Zola/esplanades rue Jules-Romain et parking Hôtel de ville, orga-nisé par Centre Vie. Lire ci-dessous.Vide grenier de 9h à 18h, placeCarmelino (marché Thibaude) et av.Dimitrov, organisé par l’associationFrameto. Date limite d’inscription : 3octobre. Tel : 06 13 58 71 60 et [email protected] Spectacle entre terre et eau Vogue,au Grand parc Miribel-Jonage. Paradeallée du Morlet dès 19h30, spectacleplage du Morlet à 20h30.

DIM06OCTVide grenier du Village, rue de laRépublique, organisé par le Comitédes fêtes et d’animation des commer-çants, maraîchers et habitants.Renseignements et inscriptions à lamaison de Toutou au 04 78 80 08 94.

Vaulx-en-Velinjournal- 18 septembre 2013 - N°78

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LA BRADERIE va une nouvelle fois investir le centre-ville, les 4 et 5 octobre, à l’i-nitiative de l’association des commerçants Centre vie. Deux journées où lesforains viendront compléter l’offre des commerçants et où un village de produc-teurs sera également présent. Au programme aussi, des animations musicales,avec des danseurs de capoeira dans les rues du centre-ville. Un grand jeu per-mettra de faire gagner de nombreux lots lors de ces deux jours. Des structuresgonflables seront accessibles aux enfants sur l’esplanade du Lycée et les petitspourront également s’amuser au manège ou au jeu de la pêche à la ligne.Le samedi 5 octobre, le vide grenier s’installera place de la Nation, sur les espla-nades rue Jules-Romains et sur une partie du parking de l’Hôtel de Ville. Ce videgrenier s’adresse uniquement aux particuliers et est réservé aux Vaudais et lesinscriptions se font jusqu’au 27 septembre. Durant ces deux jours, la rue Emile-Zola sera fermée à la circulation sauf pour les bus et trolleybus. “C’est un moment fort de la rentrée, explique David Louis, président de l’associa-tion des commerçants du centre-ville, le moment où nous reprenons les anima-tions. L’association Centre vie est un élément fédérateur pour le développement del’activité commerciale du centre-ville, en partenariat étroit avec le serviceEconomique de la Ville. Pour rendre le centre plus attractif, elle s’est inscrite dans unedynamique d’animations à travers un certain nombre d’initiatives telles que les bra-deries et fêtes d’automne et de printemps, le vide grenier et les animations de Noël.“Rendez-vous donc rue Emile-Zola et sur l’esplanade Maurice-Audin où va s’ins-taller la braderie, depuis le magasin Fashion Minut, coiffeur en face de Casinojusqu’au début des deux esplanades et sur la rue Maurice-Audin. E.G

Pratique : réservation pour le vide grenier au 04 78 80 64 44 ou 06 85 07 91 73.

Les commerçants fêtent l’automne4/5OCT

20/30SEPT

APRÈS une première édition l’anpassé, Graff-ik’ art reprend du service,du 20 au 30 septembre. Initié par laFédération vaudaise de hip hop et descultures urbaines (Fedevo), le festivaltente de faire découvrir la cultureurbaine et de dépasser les clichésconcernant le graffiti. “Au départ, nousavions envisagé l’évènement d’un pointde vue local, mais désormais, celui-cirevêt une dimension nationale, voireinternationale”, explique RuddyMoradel, président de la Fedevo.Résultats, des artistes du mondeentier sont en route pour la régionlyonnaise : Shoe (Amsterdam), Mode2(Londres), Part One et Kay1 (New-York), Filip Mrvelj (Croatie) ou encoreBanga et Jay One (Paris).Le cru 2013 réserve des expositions,des ateliers et des performances enplein air à travers l’agglomération. Si laFedevo a décidé de tourner davan-tage le festival vers Lyon que vers

Vaulx-en-Velin cette année, les organi-sateurs se défendent de négliger leurbastion historique. “Le but désormais,c’est de faire rayonner notre villeailleurs”, assure Ruddy qui rappelleque la Fedevo a pris de l’ampleur cesderniers mois pour devenir une fédé-ration régionale. Graff-ik’art poseradonc ses bombes de peintures et ses

pochoirs à Vaulx le 21 septembre dès14 heures, pour la fête des Solidaritésau centre culturel Charlie-Chaplin (lirepage 9). M.KProgramme : www.fedevo.fr

Graff-ik’art : le street art à l’honneur

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De nombreux lots à gagner tout au long de la journéeAnimation musicale

Fête d’AutomneFête d’AutomneVendredi 4 et Samedi 5 octobre 2013

Des affaires chez les commerçantset sur de nombreux stands

et notre VIDE GRENIERVIDE GRENIER : Samedi 5 octobre 2013

CENTRE COMMERCIALCENTRE VIE

Parking gratuitEntrée rue Emile Zola

Vaulx-en-Velin Centre Ville

L’association de commerçants Centre vie organisesa grande braderie d’automne et son vide grenier.

Dix jours pour promouvoir la culture urbaine, c’est le défi que lance la Fedevoavec la deuxième édition du festival Graff-ik’art, du 20 au 30 septembre.

26/27SEPTBiennale d’artcontemporainSE FAIRE surprendre, s’étonner, aimer,détester, admirer… Autant de senti-ments laissés par les œuvres de la 12e

biennale d’art contemporain, à voirjusqu’au 5 janvier à la Sucrière, aumusée d’art contemporain ou end’autres lieux. Et à Vaulx-en-Velinchez des habitants qui reçoivent uneœuvre chez eux, dans le cadre deVeduta (lire le portrait de SergeChalvet p.2). biennaledelyon.com

JUSQU’AU5JANV

VMag 2013_Vaulxmag 7 septembre 17/09/13 11:19 Page11

Page 12: Lire p.5 Lire p.4 et 5 Le long chemin vers l’insertion des ... · désor mais, les mères n’hésitent plus à ... Construite il y a quatre-vingt dix ans, elle est aujourd’hui

Les petites annonces ne pouvantfaire l’objet de vérifications systé-matiques, elles sont publiées sousla seule responsabilité de leursauteurs.

SERVICES

• Assistante maternelle agréée cher-che à garder bébé ou enfants pourtoute l’année. Tel : 06 28 25 01 70.• Cherche heures de ménage,chèque emploi service accepté. Tel :06 99 12 83 02.• Recherche employeur pour effec-tuer un BTS en alternance assistantede gestion ou assistante managerpour le 23 septembre 2013. Tel : 0634 74 22 71.• Retraité vaudais cherche personnepour prendre quelques cours defrançais, niveau 6e. Tél. 06 95 79 2201.

MEUBLES / MÉNAGER

• Vds salon marocain avec 3 bancs +3 matelas + 18 coussins couleurbordeaux/jaune doré + table basse+ pouf. Prix : 800 euros à débattre.Tel : 06 22 18 34 82.• Vds table ovale + 3 chaises + banccouleur marron clair. Prix : 80 eurosle tout. Tel : Tel : 06 22 18 34 82.• Vds bar + 1 tabouret marron. Prix :50 euros. Tel : 06 22 18 34 82.• Vds table basse vitrée en bois 30euros + meuble haut télé 50 euros +micro onde blanc Whirpool 20euros + meuble simple télé 10euros + magnétoscope Sharp enbon état 40 euros. Tel : 06 09 84 3124.• Vds machine à laver en bon état.Prix : 80 euros. Tel : 04 78 80 41 89.• Vds tabouret de bar en métal 8euros + 2 canapés 3 places + 1 poufen cuir bordeaux. Prix : 450 euros letout. Tel : 06 52 05 40 20.• Vds buffet de cuisine en formicablanc et marron en bon état, L150cm, P 50cm, H 185cm. Prix : 50euros. Tel : 06 21 16 69 48.• Vds armoire penderie avec glaceen chêne clair, L 135cm, P 60cm, H

185cm. Bon état. Prix : 70 euros. Tel :06 21 16 69 48.• Vds lave vaisselle + cuisinière +machine à laver. Prix : 130 euros letout. Tel : 06 12 20 34 68.• Vds chaise de bureau pivotanteavec 4 réglages possible, couleurgris bleu, très bon état. Tel : 06 10 0905 13.• Vds lit pliant 90cm avec meuble etmatelas en laine. Prix : 60 euros àdébattre. Tel : 04 72 14 04 65.• Vds living en 2 pièces, la partie dubas avec 2 portes style anglais. Prix :80 euros le tout à débattre. Tel : 0472 14 04 65.• Vds canapé en cuir marron foncé 3places, très peu servi 500 euros +lave vaisselle Faure en très bon état130 euros. Tel : 06 62 88 62 88.

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• Perdu chat mâle, noir avec refletsmarron, sans collier, plutôt fin, àl’habitude de sortir mais n’est pasrevenu depuis mardi 3 septembre.Secteur Vaulx Village. Tel : 06 25 3405 91.

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e

LISTES ÉLECTORALES

ENQUÊTE

ASSOCIATIONS

12Vaulx-en

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urnal- 18 septembre 2013 - N°78

Pour paraître dans le journal du 2 octobre, les petites annoncesdevront parvenir à “Vaulx-en-Velin Journal” avant le 27 septembreen utilisant obligatoirement le coupon prévu à cet effet. Ces petitesannonces gratuites sont réservées aux particuliers demeurant surVaulx-en-Velin.

Vaulx le journal vous offre la possibilité de faire publier gratuitement une petite annonce

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BP 244 - 69515 Vaulx-en-Velin cedexTel : 04 72 04 04 92Fax : 04 72 04 85 [email protected]

édité par la Ville de Vaulx-en-Velin - Diffusion : 20 500 exemplaires - Directeur de lapublication : Le Maire de Vaulx-en-Velin - Rédactrice en chef : Edith Gatuing -Rédactrice en chef adjointe : Françoise Kayser - Rédaction : Rochdi Chaabnia,Fabienne Machurat, Maxence Knepper - Photos : Jean-Loup Bertheau - Illustrations :Alexandre Bresson - PAO : Bruno Valéra, Aleksandar Zauli - Réalisation : PublicImprim®, BP 553, 69637 Vénissieux cedex - Impression : SIEP, ZA les Marchais, 77590Bois-le-Roi - N° ISSN : 2106-7813 - Exemplaire gratuit, ne peut être vendu.

IL Y A quelques mois, un collectif d’habitants du Pont des Planches et du Villagefaisait circuler une pétition contre les nuisances sonores de l’aéroport de Bron.Soutenus dans leur démarche par le maire, Bernard Genin, ils déploraient le tra-fic qui va en s’amplifiant. Jusqu’au 7 octobre, tous les habitants pourront s’exprimer à l’occasion de l’en-quête publique concernant la révision du Plan d’exposition au bruit (PEB) del’aérodrome de Lyon-Bron. La commune de Vaulx-en-Velin étant concernée parle projet, un dossier et un registre d’enquête sont déposés à la direction muni-cipale du Développement urbain. Ces documents peuvent être consultés parles habitants. Y sont consignées des informations sur la répartition des fluxentre les communes, le trafic à venir, les futures zones de bruit…Pour rappel, la révision des Plans d’exposition au bruit des aéroports a été lan-cée par l’Etat en 2002. Elle vise à maîtriser l’urbanisation autour des aérodromes.Celle de l’aéroport de Bron a été décidée en 2010 par la préfecture du Rhône. Enmars 2011, le conseil municipal a voté le lancement de la révision du PEB. Pratique : dossier d’enquête publique à la direction municipale duDéveloppement urbain, 19 rue Jules-Romains (2e étage), de 9h à 12h et de 14hà 17h. Pétition du collectif d’habitants en ligne sur le site de la Ville : www.vaulx-en-velin.net

Donnez votre avis sur la nuisancesonore du trafic aérien

LE COMITÉ du Rhône pour l’Unicef recherche des bénévoles. En donnant de sontemps, que ce soient quelques heures pendant une période courte ou toutel’année, chacun peut contribuer à améliorer le sort des enfants les plus vulnéra-bles. Au-delà des activités traditionnelles connues du public telles que la ventede ses cartes de vœux, le comité du Rhône développe un large panel d’activitésqui peuvent être prises en charge par des bénévoles. Du simple travail à domicile à la recherche de partenariats en passant par desmissions de responsable de projets, de gestionnaire de stocks, d’avocat desenfants, d’informaticien ou de bricoleur, nombreux sont les domaines où peu-vent s’exprimer des talents individuels. Ce qui fait la spécificité des bénévolesUnicef, c’est leur adhésion à l’ensemble des droits des enfants. Pratique : comité du Rhône pour l’Unicef, 73 rue Vauban, Lyon 6e. Tel : 04 78 24 10 14.

L’Unicef recherche des bénévoles

POUR VOTER en 2014 (élections muni-cipales puis européennes) vous pou-vez vous inscrire dès maintenant et ceavant le 31 décembre en vous présen-tant à l’Hôtel de Ville à la direction dela Population ou à la mairie annexe duSud aux heures d’ouverture.Les demandes d’inscription peuventêtre adressées par courrier, au moyendu formulaire disponible en mairie outéléchargeable sur Internet sur le sitede la Ville www.vaulx-en-velin.com,accompagné des photocopies despièces justificatives. Les demandespeuvent également être déposées parl’intermédiaire d’un mandataire, munid’un mandat écrit.Pour les inscriptions, les pièces à pré-senter sont :

- soit la carte nationale d’identité encours de validité, - soit le passeport en cours de validité, - soit un certificat de nationalité et undocument d’identité (permis deconduire par exemple), - soit le décret de naturalisation et undocument d’identité.

Dans tous les cas, un justificatif dedomicile de moins de trois mois devraêtre présenté : facture loyer ou EDF outéléphone, ou taxe habitation ouimpôts sur le revenu...

Les ressortissants de l’Union euro-péenne peuvent s’inscrire en vue desélections européennes et municipa-les.

Il est possible de se présenter :- à la mairie, place de la Nation à ladirection de la Population (2e étage),les lundis, mercredis, jeudis et vendre-dis de 9h à 17h sans interruption, lesmardis de 9h à 18h45 sans interrup-tion. Le premier mardi du mois :ouverture à 10h.- à la mairie annexe du Sud, rue Alfred-de-Musset : tous les matins de 9h à12h.

Pratique : pour tous renseignementscomplémentaires, vous pouvezcontacter à la direction de laPopulation au 04 72 04 80 08, 04 72 0480 64.www.vaulx-en-velin.com

Service Population : prise de rendez-vous pour les demandes de passeportpar Internet. Service en ligne pour éta-blir les demandes d’actes d’état civil.Fonctionne avec un système sécurisédes données et permet d’éviter lesfiles d’attente. Ces services en lignesont accessibles via le site de la Villehttp://vaulx-en-velin.com

Restauration scolaire : accessible surl’Espace famille qui devrait évoluerultérieurement pour offrir plus de ser-vices en ligne. Pour régler la facture dela cantine scolaire par carte bleue demanière sécurisée. Accès aux menus. https://mairievaulxenvelin.espace-famille.net

Bibliothèques : accès aux quatrebibliothèques ainsi qu’au bibliobus.Consultation du catalogue, nouvellesacquisitions et coups de cœur desbibliothécaires, prolongement desprêts en ligne, réservation de livres àcondition qu’ils soient déjà en prêt. http://bm.mairie-vaulxenvelin.fr

S’inscrire en 2013 pour voter en 2014

CITOYENNETÉ La Ville met ses services sur la toile

AIDES

L'ALLOCATION de rentrée scolaire(ARS) est versée sous conditions deressources aux familles ayant aumoins un enfant scolarisé et âgé de 6à 18 ans. Les personnes qui sont déjàallocataires, n’ont aucune démarche àfaire pour les enfants de 6 à 16 ans.Pour les jeunes de 16 à 18 ans, une

attestation de scolarité complétée etsignée par l'établissement est à four-nir après la rentrée scolaire. Les per-sonnes qui ne sont pas allocatairesdoivent remplir un dossier et le ren-voyer à la Caf.Pratique : Caf, 7 chemin du Grand-Bois. Tél. 04 78 79 52 18.

L'allocation de rentrée scolaire

Mercredi 25 septembre, des travaux sur le réseau de distribution entraîne-ront des coupures d’électricité.De 13h30 à 16h sur le secteur : 1, 5 et 3B rue Léonard-de-Vinci.Dans le cas où le courant ne serait pas rétabli après la période indiquée, lesusagers peuvent contacter ERDF au 09 726 750 69.

Coupure d’électricité

Pour pouvoir voter, notamment à l’occasion des élections municipales qui sedérouleront au printemps 2014, il faut être inscrit sur les listes électorales.Dernier délai le 31 décembre, après il sera trop tard.

Plusieurs démarches administratives sont accessibles sur Internet, via le site dela Ville : www.vaulx-en-velin.com

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