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Q U O T I D I E N N A T I O N A L MARDI 30 MAI 2017 - 4 RAMADHAN 1438 - N° 6126 - PRIX 10 DA Horizons L e Rif flambe dans un remake des idéaux de la république d’Abdelkrim El Khatib, sortie victorieuse de son combat contre le colonialisme espagnol et incarnée par la contesta- tion populaire loin de faiblir six mois après la mort tragique du pêcheur Mohcine Fikri, broyé dans une benne à ordures. Si «l’humiliation de trop» d’El Hoceïma, devenue le cœur battant du «Hirak» qualifiant le mouvement populaire, a révélé le visage de la hogra, la radicalisation du Rif traduit le ras-le-bol généralisé de la population criant à la marginali- sation et à la défiance du Makhzen honni, voué à un isolement total et ébranlé dans ses fonde- ments. Alors que la déferlante humaine s’étend à plusieurs villes importantes (Rabat, Casablanca, Tanger, Marrakech, Nador) et en dehors des frontières (Paris, Pays-Bas), la main de fer qui s’est abattue sur son leader, Nasser Zefzafi, traqué et arrêté, exprime clairement le vent de panique du royaume à bout de souffle et acculé au tout-répressif. La décapitation du «Hirak», coupable de lèse-majesté et de critiques virulentes contre le Makhzen, a entamé la rupture avec le Rif de la contestation pacifique, réprimée et ciblée dans son «noyau dur». Les arrestations se succèdent aux interpellations dans une région en pleine ébullition et désormais livrée au cycle des affronte- ments entre manifestants et policiers. L’embrasement du Rif est une réalité intrinsèque qui rattra- pe le royaume de la manipulation et de la diversion tous azimuts. La main de l’étranger et plus particulièrement de son voisin algérien, accusé de tous les maux, est un leurre qui jonche la déri- ve coloniale du Maroc qui réprime au-dedans et en dehors. La preuve par le drame d’El Hoceïma est la parfaite illustration des mythes éculés vantant les mérites du modèle de la stabilité et de la démocratie et, plus encore, une autonomie factice pour taire la voix de la liberté du peuple sah- raoui. Tout aussi significatif, le silence complice des puissances occidentales tutélaires, promptes à brandir l’arme des droits humanitaires en toutes circonstances et néanmoins indiffé- rentes à la tragédie d’El Hoceïma et d’El Ayoun. n Horizons LA PREUVE PAR EL HOCEÏMA L’ÉDITO J oie et larmes. Au milieu d’une pièce, dans un appartement flambant neuf, une mère de famille est entourée de ses trois enfants. Assise à même le sol, les mains levées vers le ciel, Radia pleure à chaudes larmes. Elle tape le sol avec les mains dans un geste pour remercier Dieu. Ses fils dans ses bras, elle répète invariablement : «Hamdoulillah. Allah est Clément. En ce mois de piété, Allah répond à nos prières.» «La lumière du jour, les rayons du soleil, nous pouvons enfin les sentir après 18 ans dans les caves». Radia revient, en effet, de loin. D’une cave de la cité 5-Juillet à Bab Ezzouar. Avec elle, 128 familles habitant ces lieux ont été relogées, hier, dans des logements sociaux à la nouvelle cité de Kourifa à El Harrach. .LIRE EN PAGE 5 Photo :Fouad S MANIFESTATIONS DANS LA RÉGION DU RIF Le journaliste d'El Watan expulsé par les autorités marocaines .PAGE 24 .PAGE 6 .PAGE 4 Primauté aux sociétés chargées des logements sociaux ww CRÉANCES DES ENTREPRISES DU BÂTIMENT Les gardes-côtes en alerte à l’heure de l’iftar D ans son action de lutte contre l’émigration clandestine, le commandement des Forces navales priorise l’anticipation et le secours des candidats, alors que les services de sécuri- té axent leur travail sur la neutralisation des passeurs. ww PLUS DE 140 HARRAGA INTERCEPTÉS EN MAI - .PAGES 11-12-13-14 LIRE NOTRE SUPPLÉMENT Imsek : 3 : 37 Iftar : 20 : 03 L L L L D L’ 4 12/13 NUMIDIA TV UNE GRILLE POUR TOUS LES GOÛTS Ça se passe avant l’iftar Un œil sur la télévision Il était une fois... LA CHARITÉ, UNE ÉDUCATION SPIRITUELLE Que sont devenues les traditions ancestrales ? Attitude LA DJOUZIA DES KHALFA RABAH «SAYD» Ue marque d’authenticité CHORBA La favorite des plats ottomans Connaissez Un label, une histoire ‘‘ ‘‘ DÉCOUVERTE POÉTIQUE LE DERNIER BUS LES HABITANTS DES CAVES DE LA CITÉ 5-JUILLET DE BAB EZZOUAR RELOGÉS «UNE DATE- ANNIVERSAIRE POUR NOUS TOUS» «UNE DATE- ANNIVERSAIRE POUR NOUS TOUS» «UNE DATE- ANNIVERSAIRE POUR NOUS TOUS» «UNE DATE- ANNIVERSAIRE POUR NOUS TOUS» «UNE DATE- ANNIVERSAIRE POUR NOUS TOUS» «UNE DATE- ANNIVERSAIRE POUR NOUS TOUS» Photo : Horizons

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Q U O T I D I E N N A T I O N A L MARDI 30 MAI 2017 - 4 RAMADHAN 1438 - N° 6126 - PRIX 10 DA

Horizons

Le Rif flambe dans un remake des idéaux de la république d’Abdelkrim El Khatib, sortievictorieuse de son combat contre le colonialisme espagnol et incarnée par la contesta-tion populaire loin de faiblir six mois après la mort tragique du pêcheur Mohcine Fikri,broyé dans une benne à ordures. Si «l’humiliation de trop» d’El Hoceïma, devenue lecœur battant du «Hirak» qualifiant le mouvement populaire, a révélé le visage de la

hogra, la radicalisation du Rif traduit le ras-le-bol généralisé de la population criant à la marginali-sation et à la défiance du Makhzen honni, voué à un isolement total et ébranlé dans ses fonde-ments. Alors que la déferlante humaine s’étend à plusieurs villes importantes (Rabat, Casablanca,Tanger, Marrakech, Nador) et en dehors des frontières (Paris, Pays-Bas), la main de fer qui s’estabattue sur son leader, Nasser Zefzafi, traqué et arrêté, exprime clairement le vent de panique duroyaume à bout de souffle et acculé au tout-répressif. La décapitation du «Hirak», coupable delèse-majesté et de critiques virulentes contre le Makhzen, a entamé la rupture avec le Rif de la

contestation pacifique, réprimée et ciblée dans son «noyau dur». Les arrestations se succèdentaux interpellations dans une région en pleine ébullition et désormais livrée au cycle des affronte-ments entre manifestants et policiers. L’embrasement du Rif est une réalité intrinsèque qui rattra-pe le royaume de la manipulation et de la diversion tous azimuts. La main de l’étranger et plusparticulièrement de son voisin algérien, accusé de tous les maux, est un leurre qui jonche la déri-ve coloniale du Maroc qui réprime au-dedans et en dehors. La preuve par le drame d’El Hoceïmaest la parfaite illustration des mythes éculés vantant les mérites du modèle de la stabilité et de ladémocratie et, plus encore, une autonomie factice pour taire la voix de la liberté du peuple sah-raoui. Tout aussi significatif, le silence complice des puissances occidentales tutélaires,promptes à brandir l’arme des droits humanitaires en toutes circonstances et néanmoins indiffé-rentes à la tragédie d’El Hoceïma et d’El Ayoun.

n Horizons

LA PREUVE PAR EL HOCEÏMAL’ÉDITO

Joie et larmes. Au milieu d’une pièce, dans un appartement flambant neuf, une mère de famille est entourée de ses trois enfants. Assise à même le sol, les mains levées vers le ciel, Radia pleureà chaudes larmes. Elle tape le sol avec les mains dans un geste pour remercier Dieu. Ses fils dans ses bras, elle répète invariablement : «Hamdoulillah. Allah est Clément. En ce mois de piété,

Allah répond à nos prières.» «La lumière du jour, les rayons du soleil, nous pouvons enfin les sentir après 18 ans dans les caves». Radia revient, en effet, de loin. D’une cave de la cité 5-Juillet àBab Ezzouar. Avec elle, 128 familles habitant ces lieux ont été relogées, hier, dans des logements sociaux à la nouvelle cité de Kourifa à El Harrach.

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MANIFESTATIONS DANS LA RÉGION DU RIF

Le journaliste d'El Watan expulsé

par les autoritésmarocaines

.PAGE 24 .PAGE 6.PAGE 4

Primautéaux sociétés chargées deslogementssociaux

ww CRÉANCES DESENTREPRISES DU BÂTIMENT

Les gardes-côtesen alerte à l’heure

de l’iftarDans son action de lutte contre l’émigration clandestine, le

commandement des Forces navales priorise l’anticipationet le secours des candidats, alors que les services de sécuri-té axent leur travail sur la neutralisation des passeurs.

ww PLUS DE 140 HARRAGAINTERCEPTÉS EN MAI

-.PAGES 11-12-13-14LIRE NOTRE SUPPLÉMENT

Imsek : 3 : 37

Iftar : 20 : 03

L orsqu’elle me dit aimer AbdelhalimHafez par-dessus tout, je fus profon-dément déçu. Nourri aux humanitésoccidentales comme tous les jeunesde ma génération, je considérais leschanteurs arabes comme de fiefféspleurnichards tout juste bons à meu-bler les longues soirées d’hiver desmidinettes. Je me faisais même une idée, très précise,de tous les amateurs du genre en les imaginant emmi-touflés dans les volutes de fumée des narguilés entrain de rêvasser à l’ombre d’une chanson d’OumKaltoum. Je me promis d’initier cette fille, bellecomme un poème, à tous les chefs-d’œuvre deJacques Brel, Léo Ferré et Georges Brassens quidemeuraient pour moi les chantres de la poésiecontemporaine. Elle avait des yeux grands commel’espoir et des cheveux aussi noirs que la nuit. Quandelle marchait, elle ondulait élégamment et elle repré-sentait l’idéal de la femme arabe dont les yeux souli-gnés au khôl ont donné le tournis et fait divaguer tantet tant de poètes de l’Occident. Je lui parlais en fran-çais et elle me répondait en arabe jusqu’à ce que, las-sés de ce dialogue de sourds, nous nous décidâmes decommuniquer par notre arabe algérien accessible àtout le monde. De temps à autre, ne pouvant échapperà la littéralité d’un mot ou d’une expression, elle fai-sait des efforts surhumains pour me les traduire enarabe dialectal. Nous étions de la même générationmais de deux cultures différentes par la grâce d’une réformeradicale de l’enseignement des sections littéraires totalementarabisé et à laquelle j’échappais de peu. Et la culture arabem’échappait totalement, ayant été nourri à la littérature fran-çaise et russe ainsi qu’à la philosophie allemande. Bien sûr, ilme restait de vagues souvenirs de certains poètes appriscomme des pensums au lycée et je gardais en mémoire destirades entières de El Menfalouti, Abou Madhi, Abou El âla ElMaâri et un certain Abou Nouas. Il m’arrivait d’ailleurs de leslui réciter par cœur, ce qui ne manquait pas de la faire souri-re. Elle m’apprit qu’Ilia Abou Madhi avait écrit un superbepoème que chantait Abdelhalim Hafez, «Lastou adri» (Je nesais pas). Je lui parlais de Rimbaud et de Baudelaire etquelque part, entre un « bateau ivre» et une escale chez AbouNouas, il nous arriva de communier à l’embrasure d’un cré-puscule de décembre plus rougeoyant que la braise quand lesoleil s’entête à défier la pluie. Alors assis sur nos rêves, nousattendions le dernier bus pour quitter la fac. Je préparais untroisième cycle en littérature comparée et elle débutait unelicence de lettres arabes. Il me fallut décrypter Kateb Yacineet Mohamed Dib et elle s’affairait avec beaucoup d’applica-tion à voyager dans les longues œuvres de Taha Hussein etNaguib Mahfouz. Alors quand le bus tardait, elle me récitaitdes passages entiers de ces deux géants et, étrangement, jedécouvris dans la langue arabe d’autres intonations, une autremusicalité que je ne soupçonnais pas lui appartenir. Le soir, allongé dans mes espérances, il m’arrivait de bran-cher ma radio sur une chaîne arabe et je me surprenais à vou-loir déchiffrer les paroles d’une chanson de MohamedAbdelwahab ou de Farid El Atrache. Je finis par me rendre àl’évidence : j’aimais cette fille qui entra dans ma vie un matind’octobre comme d’une brèche de persienne close, un raifracturant une chambre fermée. ...J’étais une chambre ferméeà toutes les lumières depuis que cette colombe que j’aimaisdécida d’aller roucouler ailleurs, me laissant en rade commeune épave échouée sur les rocs. Je cherchais l’oubli dans tousles élixirs et toutes les ivresses et quand, accoudé au comptoirpoisseux d’un boui-boui, je croyais le trouver, ses immensesyeux clairs réapparaissaient alors au fond du verre pour mieuxme narguer. L’été dernier, je commençai à descendre la pente,avec mon propre consentement, et, réfugié dans ma douleur,je me promis de mettre une croix sur toutes les amours. Jerepris le chemin de l’université la mort dans l’âme et macolombe partie, il me semblait que toute la ruche s’étaitdépeuplée. J’errai dans les couloirs que hantait son ombre etoctobre eut beau frissonner quand le jour baissait et que laville prenait cette couleur pourpre, je n’en avais cure.J’attendais le crépuscule, ce carrefour de toutes les incerti-

tudes, pour rencarder l’oubli et, de nouveau entre la mousseépaisse de l’ivresse et le miroir moucheté du comptoir, ellevenait s’incruster et plus d’une fois il me sembla entendre sonfou rire plus bruyant que les convives d’un soir. Et puis «Elle»vint. Elle poussa la porte et, sans même s’excuser, la refermaaussi brusquement et disparut. Je la revis le lendemain et elleme dévisagea de ses grands yeux noirs. Alors, le temps d’unéclair je crus entrevoir cette clarté qui m’inondait quandl’autre apparaissait. Je lui souris et elle découvrit ses dentsd’ivoire. Etrangement, le soir dans le brouhaha du bouge quiservait de quai à ma douleur, le souvenir me posait un lapinet, dans le miroir moucheté du comptoir, je retrouvai degrands yeux noirs et un sourire éclatant d’ivoire. Alors l’ivres-se devint saumâtre, inutile. Vint l’automne qui joncha de sarouille la terre apaisée après la brûlure de l’été et j’étaiscomme la terre dont les mottes ocre retournées ressemblaient,tellement, à mes déchirures enfin pansées. Je feignais de larencontrer «semblant que c’est pas exprès» et les amoursimpossibles de Brel me parurent si dérisoires devant lesmiennes à portée de regard. J’avais beaucoup de temps et jem’arrangeais, toujours, pour prendre le der-nier bus. Jusqu’au jour où, le plus naturelle-ment du monde, nous nous parlâmes commesi nous nous connaissions depuis toujours.Quand je rentrais chez moi, la lune était bienavancée et je serrais très fort la cassetted’Abdelhalim Hafez qu’elle me prêta. Elleparlait d’une voyante qui lisait dans le marcde café et prédisait un bien sombre avenir aujeune homme qui la consulta. Elle était tristeet belle cette chanson et à mesure que jel’écoutais, je lui découvris une immense poé-sie où les mots de tous les jours donnaient unsuperbe texte. Elle m’apprit quel’auteur s’appelait Nizar Kebbani,un illustre inconnu à mes yeux. Jefinis par aimer cette chanson, cetteqasida qui me réconciliait avec lalangue arabe. Grâce à elle jedécouvris un autre poète,Mahmoud Darwich, dont les motsétaient aussi percutants que lesballes des canons qu’il fustigeait.A mon tour je lui parlais longue-ment de Jean Ferrat chantantLouis Aragon, et lézardant tous lesdeux au soleil automnal, elle réci-tant des quatrains entiers deDarwich et de Kebbani, moi lespoèmes d’Aragon, nous sommesarrivés quelquefois à jeter unepasserelle entre ces deux rives.Elle allait à ses cours, j’allais auxmiens et nous nous retrouvionsdans le dernier bus comme deuxnaufragés découvrent une île audétour d’une tempête. Je l’accom-pagnais jusque chez elle en pre-nant soin de me tenir loin de samaison et lorsque je la voyais dis-paraître dans la pénombre, je reve-nais, sur mes pas, envahi par je nesais quelle ivresse, loin de tous lesbouis-bouis, de leurs moussesépaisses et de leurs miroirs mou-chetés. Mon bonheur n’était plusun «quinquet de taverne» et le soiravant de m’endormir, je voyais lejeune homme fuyant la voyante, àl’assaut des rimes d’Aragon,nageant dans l’extase d’un «jourcouleur d’orange». Les deuxlangues se tendaient la main et lesamours de Brel et d’Abdelhalimvenaient de deux continents etaffluaient vers le même océan.n A. Aliouat

La chorba figure en bonne place dans lepalmarès de l’héritage culinaire desOttomans en Afrique du Nord, particulière-ment en Algérie. Dans l’ancien temps,c’était la soupe préférée des corsaires turcsqui la préparaient au poisson, connue sousl’appellation de «chorba bahrya». Cettesoupe est considérée comme la «favorite»dans la région nord du pays. Certainesfamilles la préparent même quotidienne-ment durant le mois de jeûne. Elle est pré-sente dans tous les blogs de l’art culinairealgérien qui proposent une variété et unnombre impressionnant de recettes de chor-ba, oscillant entre des préparations traditionnelles ou modernes. A Alger, il existe mêmedes restaurants «spécial chorba». Les ingrédients utilisés dans cette soupe dépendent desrégions et même des douars. Alger est connue pour la chorba beïda (chorba blanche),qu’on prépare à base de poulet, de vermicelles et très peu d’épices. Médéa est réputéepour sa chorba mermez, tandis que dans les Aurès, le Constantinois et les Hauts-Plateaux sétifiens, on a un faible pour la chorba frik (blé vert concassé). D’autres varié-tés, chorba fdaouech (vermicelles), la chorba hamra (chorba rouge) figurent aussi parmiles soupes privilégiées. La chorba aux lentilles, aux carottes et aux pommes de terre unpeu moins, ainsi que la chorba bel hmam (chorba aux pigeons) où les pigeons sont brai-sés puis préparés dans une sauce à la coriandre, au persil, au céleri, au gingembre, aucarvi et au safran. Comme la h’rira, la coriandre est l’ingrédient indispensable, en plusde la menthe, à la réussite d’une bonne soupe de chorba. Les pois chiches également,bien qu’ils soient remplacés parfois par les petits pois. Ce qui donne une légèreté à lasoupe et rend moins grasse la chorba préparée à base de viande d’agneau. La chorba, quia gardé son nom turc, n’est pas répandue qu’en Algérie et en Afrique du Nord. C’estaussi l’un des principaux plats des Balkans, d’Europe de l’Est, de l’Asie centrale, del’Asie du Sud et du Moyen-Orient. En Tunisie, par exemple, on retrouve parmi lesrecettes une chorba au poulpe. Sur le plan sémantique, chorba signifie «boire». Dessources évoquent aussi une origine persane de ce terme, qui conjuguerait les sens depotage, de ragoût et de salé.

n Farida Belkhiri

La Djouzia, ce nougat tendre et truffé denoix, est de loin le produit constanti-nois qui s’exporte le mieux, que ce soitvers les grandes villes, telles qu’Alger ouSétif, ou à l’étranger. Un savoir-faire an-cestral transmis de génération en généra-tion, transformé, aujourd’hui, en un mar-ché lucratif surtout en ce mois sacré. Uneactivité prospère et rentable pour les dizainesde confiseurs que compte la ville, entre an-ciens et nouveaux qui se disputent une clien-tèle de plus en plus importante. On encompte, d’ailleurs, près d’une dizaine rienque dans la nouvelle ville Ali-Mendjeli. Vic-time peut-être de son succès, la recette origi-nale ou traditionnelle de la Djouzia est par-fois très mal copiée -pour arriver à un produitde mauvaise qualité- au désarroi des anciensconfiseurs de la vieille ville qui, de plus, sevoient voler leur propre label. Autrefois, c’estdu côté du vieux quartier Rahbet Essouf queles Constantinois allaient se procurer cettefriandise chez des familles rendues célèbresgrâce elle. On citera les Bentchouala, Benra-chi, les Benchaker ou encore les Khalfa, ettoutes avaient leurs petits ateliers où l’on pré-parait d’une manière artisanale l’authentiqueDjouzia constantinoise. La recette paraitsimple : miel pur, sucre roux, blancs d’œufset des noix, mélangés dans une Tanjara ouNahassa (récipient en cuivre) et cuits à bonnetempérature sur une tabouna. Certains regret-tent, pourtant, son goût unique d’autrefois etqui a beaucoup changé ! «La Djouzia était lé-gèrement jaunâtre et on mettait autant denoix nécessaires. Aujourd’hui, ils sont, chi-chement, incorporés à cause de leur chéreté.Ce qui transforme, complètement, le goût dela pâte», juge un habitant du centre-ville quise souvient du temps où tout se préparaitd’une manière artisanale. Dans la familleKhalfa, on se transmet depuis quatre généra-tions la même passion. Le label Khalfa Ra-bah «Sayd» est né en 1943, assure son filsOmar, qui tient l’atelier dans le quartier deBellevue. Une prestigieuse marque connue àtravers tout le pays pour son goût authentiqueet sa fameuse boîte bleue sur laquelle appa-raît la photo du pont de Sidi Rached avec lamention «tradition respectée». «Mon père acommencé en 1943 par ouvrir un comptoir àRahbet-Essouf (anciennement place des Ga-lettes) et un autre situé à Maqaad-El-Hout,dans la vieille ville. Ce n’est qu’en 1985 quenous nous sommes installés à Bellevue», pré-cise Omar. Sur la réussite du Label Khalfa etsa particularité par rapport aux autres confi-seurs (la différence se situe dans la prépara-tion et dans le choix des ingrédients, en parti-culier le miel) Omar laissera le soin à unclient d’intervenir pour nous expliquer: «j’ai76 ans et je suis un fidèle client depuis letemps du père Rabah Khalfa. Le secret n’estpas, seulement, dans le miel ou dans la cuis-son, c’est aussi une question de conviction etde savoir-faire. Chose que beaucoup d’autresn’ont pas. La recette est la même depuis desannées, ces gens que vous voyez dans l’ate-lier font ce métier avec sincérité et honnê-teté», affirme Ammi Mohamed, fidèle clientet proche de la famille Khalfa. En ce premierjour du mois de ramadhan, la boutiqueKhalfa Rabah «Sayd» est bondée par uneclientèle venue chercher une certaine authen-ticité que l’on ne retrouve que chez certainsconfiseurs.

n Kais Benachour

Les temps ont changé. Blida, comme bon nombre devilles du pays, a perdu de ses couleurs. Le jasmin,sa senteur parfumée, qui faisait la fierté de la ville desRoses et des Oranges, n’est qu’un lointain souvenir.Une nostalgie fortement ressentie à l’approche et du-rant le mois sacré. Mais malgré cela, les familles na-tives de la région tentent coûte que coûte de préservercertaines de leurs authentiques traditions. Dans lesgrandes familles de la Mitidja, riche plaine agricolesurtout en agrumes, vignobles et arbres fruitiers, ladeuxième quinzaine du mois de chaâbane, est consa-crée à la mise en place des alambics traditionnels touten cuivre pour la fabrication de l’eau de fleur d’oran-ger. Une activité à l’origine de la réputation des habi-tants de la Mitidja connue pour avoir les plus grandessuperficies d’orangeraies, de citronniers et de manda-riniers, outre les autres types d’agrumes comme lespamplemousses ou le bigaradier. Seules les grandes etanciennes familles de la région excellent dans l’art dedistiller l’eau de fleur d’oranger, produit typique duterroir. C’est à partir de cette fleur et du bigaradier,que ce nectar inégalable est confectionné pour êtreutilisé en Algérie, notamment pour la pâtisserie et gâ-teaux traditionnels. Dans cette région d’Algérie, ladistillation d’eau de fleur d’oranger est intimementliée à l’ambiance du mois béni. Après la cueillettedes fleurs d’oranger, le tri et le nettoyage, place àl’égouttement. Les fleurs d’oranger sont distillées à lavapeur d’eau. Les fleurs d’oranger ne macèrent pasdirectement dans l’eau. Elles sont placées dans le cha-piteau perforé à la base pour laisser passer la vapeurd’eau. Cette dernière endommage la structure des cel-lules végétales et libère ainsi les molécules volatilesqui sont ensuite entraînées vers le réfrigérant et l’huileessentielle se sépare de l’hydrolat, qui consiste enl’eau de fleur d’oranger par simple différence de den-sité. Une opération délicate et passionnante qui néces-site beaucoup de patience. Au fur et à mesure que letemps passe, des bouteilles de différentes dimensionssont alignées pour être remplies d’eau de fleur d’oran-ger. Mais l’ambiance d’antan n’est plus. La destruc-tion des terres agricoles au profit de l’urbanisme etl’extension des villes de la Mitidja ont contrait plu-sieurs familles à se convertir vers d’autres activités.Ce patrimoine ne compte actuellement que quelquesvergers composés de vieux arbres, dont la productionest en perpétuel déclin. Pendant le ramadan, l’eau defleur d’oranger reste le produit phare. L’authenticitéde la production et le savoir-faire des fabricants fontde l’eau de fleur d’oranger l’un des produits les plusprisés sur le marché. A Blida, certaines familles délé-guaient, un ou deux de ses membres pour faire duporte-à-porte pour la promotion de leur produit. Lesaffaires marchaient parfaitement. Mais ce n’est pas lecas actuellement. Ce déclin ne laissera jamais les Mi-tidjois, les Blidéens surtout, renoncer à cette activitéancestrale, même s’ils savent pertinemment qu’elle neretrouvera jamais sa gloire d’antan.n Safia D.

Dieu Tout-Puissant nous accorde Sa Miséricordeet nous impose le jeûne pour différentes raisons.Il ne se contente pas de nous rappeler et de nousencourager à assumer nos responsabilités envers les pauvres. Ilveut aussi nous éduquer dans l’esprit de cette obligation. Deplus, il veut nous impliquer dans l’expérience, et que nousvivions les souffrances du pauvre : celles dues à la faim et aubesoin. Dieu a destiné le mois de Ramadhan à être uneopportunité pour que nous coopérions en vue de résoudre nos

problèmes aussi. Il faut donc agir dans le sens d’aider le pauvre enfaisant preuve de charité à son égard. Nul ne doit avoir faim en ce moisbéni, recommande l’imam Ali Ayya. On doit se retourner vers les pauvres afin de lesassister dans leurs besoins. Les procédés d’entraide sont multiples. Par la bonne paroleou le geste charitable, on peut insuffler énormément de joie, dira-t-il. Le Siâm n’est passeulement l’abstention de nourriture, mais également une purification de soncomportement à l’égard des autres. Il constitue la meilleure expiation des fautescommises durant l’année. D’ailleurs, le Prophète (QSSSL) a dit : «Qui jeûne le mois deRamadhan avec foi en comptant sur la récompense divine, ses péchés lui serontpardonnés». En effet, le jeûne est une école de patience, de compassion. Il aide à fortifierla foi. Il habitue la communauté à la solidarité et à la justice. Il suscite en elle la charitéet l’altruisme. A ce sujet, Ayya, en se référant à la religion, confirme que la meilleurecharité est celle accomplie pendant le mois de Ramadhan. Ce mois pas comme les autressuscite la fraternité et l’amour loin de tout égoïsme et de tout matérialisme. Dieu, leTrès-Haut, a dit dans Son Noble Livre : «La charité ne consiste pas à tourner vos facesvers l’Orient ou vers l’Occident. L’homme bon est celui qui croit en Dieu, au jourdernier, aux anges, au Livre et aux prophètes. Il est celui qui, pour attaché qu’on soit,donne de son bien aux proches, aux orphelins, aux mendiants et pour l’affranchissementdes esclaves».

n Karima Alloun Kordjani

L’exercice relève désormaisdu rite. Numidia a dévoiléaussi sa grille destinée aux té-léspectateurs en Algérie et àl’étranger. La chaîne est pré-sente sur le réseau Freebox,sur le canal 550. Découpée ensix tranches, la grille se com-pose de productions algé-riennes comme la sitcom «Ta-laq Aâla Almaqas» (Divorcesur mesure). C’est une comé-die qui raconte drôlement lequotidien d’un couple algé-rien. Ce dernier, incarné parl’acteur et humoriste HamidAchouri et la comédienne Noura Ben Zirari, décidede divorcer, après avoir enduré de nombreusesépreuves. La magistrate chargée du dossier découvreavec étonnement les raisons futiles du conflit. Uneréalité courante dans les tribunaux. La chaîne pré-sentera la saison 4 du feuilleton syrien «Tawq Al-banat» qui évoque une lutte pour le pouvoir entredeux personnages, Abou Taleb et Mourad Agha.Des histoires d’amour et de vengeance viennent semêler à leur destin avec une dose de suspense àchaque épisode. La chaîne mise aussi sur unedeuxième sitcom humoristique. «Zohir pas dechance» qui s’inspire le quotidien d’un Algérien quiaccumule les déboires. Amine Boumediene, qui adéjà excellé dans d’autres rôles, incarne «Zouhir» etprésente ces situations qui surviennent partout. Hi-cham Mesbah, Noura Benzirari, Farida Ait Kaci etd’autres «célèbrités» y font des apparitions. Lachaîne réunit aussi l’humoriste Kamel Bouakkaz etSally Ben Nacer dans une série qui traite, avec beau-

coup d’humour, de nouveaux phénomènes de société(réseaux sociaux, infidélité...). La série fait partici-per l’incontournable «Khalti Boualem» (FaridaKrim). L’émission à succès, «Harayer», revient pourune autre saison avec de nouveaux rôles, rubriqueset des surprises. Hadha Ana «C’est moi» est la vraienouveauté. Le show fait découvrir des personnalitésdu monde de la culture, de l’art, de la musique et dusport, présentées dans diverses postures et situa-tions. Des soirées Châabi dont les rubriques mettenten lumière le «Q’sid» et le patrimoine musical, sontprogrammées. Le Ramadhan rimant avec religion,plusieurs programmes aborderont les bienfaits dujeûne, les préceptes de l’Islam et sa spiritualité.D’autres questions seront présentées par des isla-mologues. «Fawaid» se nourrira de reportages etdes scènes propres au mois sacré. «Tayeb Maâna»(Cuisine avec nous), animée par Hadjer en compa-gnie d’un chef étoilé, fera découvrir des recettes. n Walid Souahi

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NUMIDIA TV UNE GRILLE POUR TOUS LES GOÛTS

Ça se

passe

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Un œil sur la télévision

Il était une fois...

LA CHARITÉ, UNE ÉDUCATION SPIRITUELLE

Que sont devenues

les traditions ancestrales ?

HORIZONS •Mardi 30 Mai 2017

Attitude

IL ME FALLUT DÉCRYPTER Kateb Yacine et Mohamed Dib et elle s’affairait avec beaucoup d’application à

voyager dans les longues œuvres de Taha Hussein et Naguib Mahfouz.

LA DJOUZIA DES KHALFA RABAH

«SAYD»

Ue marque d’authenticité

CHORBALa favorite des plats ottomans

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‘‘ ‘‘QUAND ELLE MARCHAIT, ELLE ONDULAITÉLÉGAMMENT ET ELLE REPRÉSENTAITL’IDÉAL DE LA FEMME ARABE DONT LESYEUX SOULIGNÉS AU KHÔL ONT DONNÉ LETOURNIS ET FAIT DIVAGUER TANT ET TANTDE POÈTES DE L’OCCIDENT.

DÉCOUVERTE POÉTIQUE

LE DERNIER BUS

LES HABITANTS DES CAVES DE LA CITÉ 5-JUILLET DE BAB EZZOUAR RELOGÉS

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Ministère de l’Habitat

Le ministre de l’Habitat, Youcef Chorfa, présidera, aujourd’hui à10h30 à la nouvelle ville Sidi Abdallah, une cérémonie de remise

des clefs de 3.300 logements de la formule AADL.

Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

HORIZONSSUR INTERNET :

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REDACTION ADMINISTRATION20, rue de la Liberté - Alger

Tél. : (023) 50.21.14 / 50.21.13 / 50.21.12Téléfax : (023) 50.21.17 / 50.21.23

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Quotidien d’information édité par la SPAHORIZONS"

au capital social de 160.000.000,00 DA

PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUDHorizons

Sûreté nationale Le forum de la Sûreté nationaleorganise, aujourd’hui à 10h, àl’occasion de la Journée mon-diale de l’enfance, une confé-rence de presse autour des«progrès de la DGSN pour laprotection des enfants», quisera animée par la déléguéenationale à la protection de l’en-fance, Meriem Chorfi.

L’application mobile Adhan Algérie, qui indique la qibla et les mosquées les plus proches, est à la fois unmuezzin, un support pour le Saint Coran et un recueil de Doua’a riche et varié. Disponible sur le célèbre

site Google Play, Adhan Algérie, qui se veut le compagnon incontournable de chaque musulman, dispose demultiples fonctions permettant la diffusion notamment de l’adhan des cinq prières sur n’importe quel sup-

port disposant du système Android tels les smartphones et autres tablettes. L’application diffuse l’adhan descinq prières du jour sur téléphone avec une grande précision selon l’endroit où vous vous trouvez, expliquele concepteur de cette application. Outre la fonction de l’adhan, l’intégralité du Saint Coran est disponibleavec la lecture notamment de Hafs. L’application comporte en plus un recueil de doua’a (vœux et prières)

riche et varié, un compteur de Tasbih, un calendrier ainsi qu’un indicateur de l’orientation de la qibla et desmosquées les plus proches de votre position en temps réel, qui fonctionne avec internet. L’heure de l’adhanpeut être configurée manuellement ou automatiquement sur cette application en fonction de n’importe quel-

le position GPS.

iinnffooTop2 HORIZONS • Mardi 30 Mai 2017Au fil du jourAu fil du jour

Télex...

Forum d’affairesAlgérie-UEL’Algérie abritera, le 13 juin, unforum d’affaires dédié à l’inves-tissement dans les énergiesrenouvelables, dans le cadre dela mise en œuvre du programmed’appui à cette catégorie d’éner-gie par l’Union européenne,signé entre cette dernière etl’Algérie en mars dernier.

Editions AnepLa librairie Chaïb-Dzaïr rendrahommage, aujourd’hui à21h30, au grand comédienpopulaire Hassan El Hassaniqui sera animé par AdbelhamidRabia.

FADS A l’occasion du Ramadhan et dela Journée mondiale des don-neurs de sang, le 14 juin, laFédération algérienne des don-neurs de sang, en collaborationavec l’Agence nationale du sanget le ministère des Affaires reli-gieuses et des Wakfs, lance unappel à l’ensemble de la popula-tion âgée de 18 à 65 ans et enbonne santé, afin de répondreen masse à l’appel du cœur etaller offrir un peu de son sang.

Forum d’El MoudjahidLe forum d’El Moudjahid, encoordination avec l’associationMachaâl Echahid, organise,aujourd’hui à 10h, une confé-rence dédiée aux «dangers desguerres sur les enfants», à l’oc-casion de la Journée internatio-nale de l’enfance.

gBASTION 23Le Centre des arts et de laculture du Palais des Raïs,Bastion 23, se verra accueillirjusqu’au 30 juin à 21h un toutnouveau concept pour le moissacré de cette année, El Manzah.Des soirées qui promettentd’être exceptionnelles.

gRADIOALGÉRIENNE A l’occasion du mois sacré duRamadhan, la Radio algérienneorganise un programme cultureltout au long du mois sacré aucentre culturel Aïssa-Messaoudide la Radio.

gMUSÉE NATIONALDU MOUDJAHIDLe Musée national du moudjahidorganise, avec la collaboration ducentre de formationprofessionnelle de Hammamet(Alger), aujourd’hui à 9h, uneconférence sur «le rôle du citoyendans la préservation de l’identitéet la mémoire nationales».

gALGERACL’organisme algérien d’accrédita-tion (Algerac) organisera, le 8juin à l’Ecole des lumières àZéralda, une cérémonie de com-mémoration de la Journée mon-diale d’accréditation.

gASSOCIATIONEL FEKHARDJIA L’association El Fekhardjiad’Alger donnera, aujourd’hui à22h, un concert au Palais de laculture en hommage à MohamedBenchaouche.

gICIL’Institut culturel italienorganisera une session intensivede cours d’été de langueitalienne, du 2 au 23 juillet et du30 juillet au 20 août. Lesinscriptions sont ouvertesjusqu’au 30 juin du dimanche aujeudi, de 9h à 14h.

HCALe Haut-Commissariat àl’amazighité (HCA) organise le3 juin a 21h, au Palais de laculture Moufdi-Zakaria, unesoirée littéraire dédiée àl’écrivain et chercheur MouloudMammeri

ADHAN ALGÉRIEUNE APPLICATION MOBILEINDIQUANT LA QIBLA ET LESMOSQUÉES LES PLUS PROCHES

Les deux chambres aurontà débattre du plan d’ac-tion du gouvernementfraîchement nommé parle président de laRépublique. Suite auxélections législatives quiont abouti à l’installation

d’une APN mosaïque, les nouveauxdéputés s’apprêtent à se mettre dansle bain. Ils auront d’abord à instal-ler les nouvelles structures de laChambre basse avant de débattre dunouveau plan d’action du gouver-nement. Ça sera donc leur premièreépreuve. Le Premier ministre, dontla mission est de coordonner l’ac-tion du gouvernement, devra élabo-rer son plan d’action et le présenterau Conseil des ministres incessam-ment en vertu de la nouvelleConstitution du pays. En effet, l’ar-ticle 94 énonce que le Premierministre soumet le plan d’action dugouvernement à l’approbation del’Assemblée populaire nationalequi ouvre à cet effet un débat géné-ral. Le Premier ministre peut adap-ter ce plan d’action à la lumière dece débat, en concertation avec leprésident de la République, stipulele même article. En cas de non-approbation du plan par l’APN, lePremier ministre présente la démis-sion du gouvernement au présidentde la République, qui nomme de

nouveau un Premier ministre, selonles mêmes modalités. L’article 96relève que si l’approbation del’APN n’est pas de nouveau obte-nue, l’APN est dissoute de pleindroit. Le gouvernement en place estmaintenu pour gérer les affairescourantes, jusqu’à l’élection d’unenouvelle Assemblée qui doit inter-venir dans un délai maximal de 3mois. En attendant, le prochain actede l’APN sera de constituer lesgroupes parlementaires et de mettreen place les nouvelles structures del’Assemblée. Le président de laChambre basse, Saïd Bouhadja, a

d’ailleurs instruit les groupes parle-mentaires pour choisir leurs prési-dents. On croit savoir que l’opéra-tion a été retardée car le FLN n’apas encore statué sur la personnequi présidera son groupe. Du côtédu RND, le secrétaire général duparti a désigné Belabès Belabès,chef du groupe parlementaire,indique le porte-parole du parti,Seddik Chiheb. Kamel Mida, dépu-té de TAJ, a indiqué, pour sa part,que le choix de sa formation a étéporté sur le député MustaphaNouassa.

n Karima Alloun Kordjani

ACTIVITÉ POLITIQUE ET RAMADHAN

Pas de répitpour les partis Le Ramadhan n’est pas un mois d’inactivité pour certains partis politiques.

Ces derniers ont confectionné un menu riche en activités durant le moissacré. Celui-ci se décline en activités politiques et l’organisation des opéra-tions de solidarité. C’est le cas du Mouvement de la société pour la paix(MSP). Son chargé de communication, Bouabdellah Bouadjmia, a affirméque le parti ne «séchera» pas ses activités politiques. Celles-ci seront assu-mées d’une manière ordinaire durant tout le mois du jeûne. «Le parti pré-voit l’organisation du traditionnel colloque de cheikh Mahfoud Nahnah»,souligne-t-il, rappelant que la formation de Mokri est en train aussi de pré-parer les élections locales. «Nos militants sont déjà sur le terrain pour cesélections qui sont importantes pour nous», note-t-il. Le MSP compte, égale-ment, participer à des activités de solidarité en faveur des familles dému-nies, à travers l’organisation des opérations f’tour collectifs. Au Parti destravailleurs, c’est à peu près le même état d’esprit. Animant, samedi der-nier, une conférence de presse, sa secrétaire générale, Louisa Hanoune, aindiqué que le parti poursuivra son activité politique de la manière la plusintense. Elle dira que le comité central a confectionné un menu riche enactivités. Pour la pasionaria, «la politique ne jeûne pas». De son côté, lechargé de communication du Front El Moustakbal, Raouf Maâmeri, indiqueque le parti organisera ses activités politiques après le f’tour. Celles-ciconsistent en l’organisation de conférences thématiques sur des sujets enrelation avec l’économie et la santé. Elles seront animées par des experts.En parallèle, il sera question d’organiser des actions de solidarité en direc-tion des familles défavorisées. Le Front El Moustakbal prépare, également,les prochaines élections locales. Son chargé de communication a fait savoirque des membres des bureaux de wilaya sont déjà à pied d’œuvre pour pré-parer le rendez-vous. Le chargé de communication de Tajamoue AmelJazaïr (TAJ), Nabil Yahiaoui, a indiqué que le parti a mis en place un pro-gramme qui prend en charge les spécificités de ce mois sacré. Il a expliquéque celui-ci est divisé en deux parties. La partie politique et la partie socia-le à travers l’organisation des opérations de solidarité au profit des dému-nis. «C’est maintenant une tradition pour nous. A chaque mois deRamadhan, nous organisons des opérations de solidarité à travers l’ouvertu-re des restaurants de la rahma ainsi que l’octroi du couffin du Ramadhan.Des orientations ont été déjà données dans ce sens aux responsables desbureaux de wilaya pour organiser ces actions dans les meilleures condi-tions», nous a-t-il indiqué. Le responsable a, également, fait savoir que lesactivités politiques vont continuer d’une manière régulière. Il a annoncé laréunion prochaine du bureau politique, afin d’évaluer le premier trimestrecaractérisé particulièrement par la tenue des élections législatives et ledeuxième trimestre qui verra l’organisation des élections locales. «C’est unrendez-vous important pour nous. On doit le préparer avec beaucoup desérieux, afin de confirmer notre place de quatrième force politique décro-chée lors des législatives. Nous visons le maximum de communes pourasseoir notre ancrage populaire», insiste Yahiaoui. Le responsable a faitsavoir que les membres du groupe parlementaire vont se réunir incessam-ment, afin de dégager la feuille de route à suivre lors des travaux del’Assemblée populaire nationale.

n Amokrane H.

SYNDICATS AUTONOMES

L’ouverture et l’élargissement du champ du dialoguesocial doivent figurer parmi les priorités du nou-

veau gouvernement, estiment les syndicats auto-nomes. Le coordinateur national du Syndicat nationalautonome des professeurs de l’enseignement secon-daire et technique (Snapest), Meziane Meriane, sou-ligne que le temps est venu d’ouvrir un véritable dia-logue, loin de toute forme d’exclusion. Selon lui,c’est le seul moyen qui permettra d’instaurer un cli-mat serein entre les syndicats et le gouvernement.

Le syndicaliste plaide pour l’organisation d’unerencontre bilatérale entre les syndicats autonomes etle gouvernement, afin de discuter de tous les dossiersrestés en suspens. Il a évoqué, entre autres, les ques-tions liées aux agréments de nouvelles organisationssyndicales, au code du travail, à la retraite… Selonlui, organiser une telle rencontre est une urgence. Leprésident du Syndicat national des praticiens de santépublique (SNPSP), Liès Merabet, abonde dans lemême sens. Il revendique l’établissement d’un dia-logue avec les pouvoirs publics. «Ce dialogue nouspermettra d’avancer ensemble et d’aboutir à des solu-tions concrètes à nos revendications connues detous», a-t-il précisé. Il souhaite qu’à travers le chan-gement de l’Exécutif, une nouvelle collaborationentre les syndicats autonomes et le gouvernement semette en place, afin de prendre en charge les pro-blèmes des travailleurs. «Nous n’avons pas le droit derester dans l’expectative.

Le nouveau gouvernement doit animer unedémarche courageuse et associer les syndicats auto-nomes au dialogue social. Nous avons tous à ygagner», soutient Merabet. De son côté, le secrétairegénéral du Syndicat autonome des travailleurs del’éducation et de la formation (Satef), BoualemAmoura, relève que les attentes des syndicats auto-nomes par rapport au nouveau gouvernement sontgrandes. Il insiste sur l’impératif d’engager un dia-logue social «serein» susceptible d’aboutir à des solu-tions concrètes aux problèmes soulevés par les syndi-cats autonomes. Il s’agit, particulièrement, de la pré-

servation du pouvoir d’achat des salariés, la protec-tion des libertés syndicales et la mise en place d’uncode du travail qui protège les acquis des travailleurs.«Je pense que cela est dans intérêt de tous», note-t-il.«Les syndicats autonomes, notamment ceux del’Intersyndicale, ont décidé de temporiser avant dedécider d’une quelconque action. Nous avons jugéutile de donner le temps au nouveau gouvernement.Nous attendons ses propositions», conclut le SG duSatef.

n Amokrane H.

Le Rassemblement national démocratique (RND) tiendra la session ordi-naire de son conseil national les 9 et 10 juin prochain. Les membres de

l’instance suprême du parti d’Ahmed Ouyahia débattront de plusieurssujets relatifs à la situation interne du parti et sa place sur l’échiquier poli-tique. Il sera également question de discuter de la situation politique dupays et d’aborder les derniers développements survenus sur la scène natio-nale. En effet, le premier point inscrit à l’ordre du jour de cette réunionporte sur l’évaluation du déroulement et des résultats des dernières élec-tions législatives tenues le 4 mai dernier. Un rendez-vous électoral qui apermis à la formation d’Ahmed Ouyahia d’augmenter sensiblement lenombre de ses élus à la Chambre basse, passant de 68 à 100. Le RND n’apas caché sa «satisfaction» et son «soulagement» concernant cerésultat obtenu grâce à «la mobilisation, à la présence et au travail accom-pli par les militants» dans toutes les wilayas du pays. Durant deux jours, lesmembres du conseil national sont appelés à échanger les points de vue surles questions d’actualité politique, économique et sociale. La question desprochaines joutes locales sera également au cœur du débat. Il sera questionnotamment de donner les premières consignes pour la bonne préparation decette échéance électorale prévue en novembre prochain. Comme à l’ac-coutumée, le SG du RND tiendra une conférence de presse à l’issue des tra-vaux pour échanger avec les représentants des médias sur la vision du partià propos de toutes les questions d’actualité nationale.

n Nouria Bourihane

Des attentes et des espoirs

RND

Le conseil national en sessionles 9 et 10 juin

ASSEMBLÉE POPULAIRE NATIONALE

Une séance plénière avant la clôture de la session

parlementaire en juillet?LA SESSION PARLEMENTAIRE UNIQUE sera clôturée en juillet prochain. Avant cette date, elledevra connaître une ambiance particulière.

Le ministère de la Santépoursuit le dialogue avec les partenaires sociaux Le ministère de la Santé, de la Population et de la

Réforme hospitalière poursuivra le dialogueengagé avec les partenaires sociaux jusqu’au moisde juillet, a appris, hier, l’APS auprès d’unresponsable au ministère. Le ministère de la Santépoursuit ses consultations avec 19 syndicats dusecteur pour faire le point sur les revendicationsqui ont d’ores et déjà été satisfaites et celles ensuspens et mettre en place une feuille de route pourl’évaluation des résultats obtenus, a indiqué leconseiller chargé du dialogue avec les partenairessociaux, Nacer Grim, précisant que le dialogueentamé le 25 mai dernier se poursuivra jusqu’au 4juillet. Tous les partenaires sociaux sont concernéspar ces rencontres en vue de promouvoir ledialogue dans le secteur et prendre en charge toutesles revendications en suspens, a ajouté leresponsable. Evoquant l’absence prolongée duSyndicat national des praticiens de santé publique(SNPSP), présidé par le Dr Lyès Merabet, de tellesconsultations, Grim a affirmé que le ministère «n’ajamais exclu aucun syndicat», soulignant que lesreprésentants de tous les corps avaient été invités.

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HORIZONS • Mardi 30 Mai 2017 www.horizons.dz

COLLECTE DES ORDURES MÉNAGÈRES DURANT LE RAMADHAN

Une hausse de 20% du volume, selon Netcom

Le nombre de pneus usagés est en nette augmentation. Plus de2 millions d’unités sont jetées annuellement. Leur recyclage

s’avère un véritable défi. Et pour cause, il n’existe pas de cir-cuit pour leur collecte, alors que les entreprises détentrices deces pneus rechignent à les remettre aux entreprises recycleuses.Recytech est parmi elles. Cette entreprise, implantée à Bouira,fait ainsi face à des problèmes d’approvisionnement.

«Il n’est pas normal de faire un tel investissement et d’êtrebloqué pour des raisons administratives», souligne le respon-sable de l’entreprise, Abderrahmane Damou.

Pour lui, le ministère de l’Environnement doit intervenirauprès des détenteurs de pneus pour les remettre à la disposi-tion des recycleurs. «Il doit sensibiliser ces entreprises, sinonnotre projet risque de tomber à l’eau car pour faire tourner notreusine il nous faut au moins 1.000 pneus par jour», précise-t-il.Depuis sa création, Recytech a recyclé environ 1.000 tonnes.Un chiffre que Damou a qualifié de dérisoire en raison de lacapacité de l’entreprise estimée à 12.000 tonnes par an.L’entreprise s’approvisionne surtout auprès des garagistes etcentres auto en attendant l’approvisionnement par les entre-

prises étatiques. Ces dernières, à l’instar de Naftal ou del’Etusa, exigent des recycleurs de passer par des appelsd’offres pour l’achat de leurs pneus usagés. «Les pneus doiventêtre donnés gratuitement puisqu’ils n’ont pas de valeur com-

merciale. Les pneumatiques usagés représentent un déchetencombrant et polluant, pourquoi nous prive-t-on d’une matièrequi n’a aucune valeur commerciale», estime le directeur deRecytech, rappelant que dans les pays développés qu’une taxesur les pneus est reversée aux recycleurs pour payer leurs fraisde transport. Les pneus usagés, une fois collectés, peuvent êtrevalorisés de différentes manières. Combustion pour fournir dela matière première à certaines industries (acier), granulats oupoudre qui sont utilisés dans la réalisation des routes, l’amortis-sement des voies ferrées ou la mise en place de pavés antidéra-pants et de revêtements pour terrains de sports.

Bien que l’activité soit réglementée par la loi, le recyclagedes pneus peine à trouver sa place, l’investissement dans ce cré-neau, pourtant porteur à long terme, ne semble pas emballer lesopérateurs économiques. «Le pneu usagé fait partie des déchetsque nous devons valoriser écologiquement. Le recyclage de nosdéchets est devenu indispensable à l’heure actuelle afin de pou-voir sauvegarder notre planète et la préserver», soutientDamou.

n Samira Belabed

ORAN

L’expérienced’élevage du ver à soie a donné desrésultats positifs

L’expérience d’élevage du ver àsoie, initié pour la première fois à

Oran par l’Association de promo-tion de la femme rurale «Main dansla main», a donné des résultatspositifs, a-t-on appris de ses initia-teurs. Lancé au début de l’année encours, cette expérience a suivi lesétapes de production comme il sedoit et a mobilisé des moyensnécessaires simples pour garantir saréussite, a indiqué la présidente del’association activant au niveau dela maison de jeunes de haïFellaoucene (ex-El Barki) à Oran.Le suivi permanent de ce projet apermis la transformation de la larveen papillon pondant entre 400 et500 œufs, selon la même source quia noté que les larves se nourrissentdes feuilles de mûriers qui donnentles plus belles lignes de soie d’unelongueur de 1,5 kilomètre et quisont très solides, a souligné AllouBaba Rahou. L’initiatrice de cetteexpérience envisage d’exposer desvitrines du ver à soie pour faireconnaître son projet, en plus d’or-ganiser un atelier pédagogique pourenfants pour les initier aux étapesd’élevage du ver à soie à la maisonde jeunes Fellaoucene. Mme AllouBaba Rahou a développé plusieursexpériences agricoles à Oran dontla culture du safran, l’introductiond’une plante «Moringa» aux vertusthérapeutiques en plantant environ500 arbres, ainsi que la culture et ledéveloppement du champignon etde l’élevage de cailles avec ungroupe d’enfants.

CRÉANCES DES ENTREPRISES DU BÂTIMENT

Primauté pour les sociétés chargées des logements sociaux

«Ce sont les entreprises chargéesdes chantiers des logementssociaux qui sont en traind’être payés pour le momentpar la Caisse nationale dulogement (CNL). Celles quisont chargées des autres typesde logements, comme le LPP,

seront réglées progressivement au cours de cettesemaine», indique le président de l’Uneb, RachidGasmi. Il précise que la CNL a reçu comme ins-truction d’honorer les créances de toutes lesentreprises avant la fin de la semaine prochaine.Ce qui est impossible, selon le président dubureau de Boumerdès de l’AGEA, AziziBouhadi. «Il s’agit de 6 mois de créances. C’estun volume colossal qui ne peut être honoré en sipeu de temps. D’autant plus que les factures doi-vent encore une fois être vérifiées par le contrô-leur financier avant de passer à la trésorerie. Cequi prend du temps. Dans chaque wilaya, il y aentre 400 et 500 entreprises qui ont, chacune, 5factures au minimum. C’est pour dire que deuxsemaines ne suffiront pas pour payer tout lemonde», explique-t-il. D’après l’Uneb, la CNL areçu des instructions fermes de la part du Premierministère pour payer la totalité des créances dechaque entreprise, afin que cette dernière puissepoursuivre les travaux de construction.

«Beaucoup de chantiers sont à l’arrêt en rai-son du déficit financier», souligne-t-il, signalantque chaque année, des entreprises dans le bâti-ment déposent le bilan par manque de finance-

ment mais aussi par manque d’expérience profes-sionnelle et d’expertise. Dans ce contexte, il adéploré que le programme de mise à niveau enfaveur des PME ne soit toujours pas réactivé,alors qu’il était déjà annoncé pour 2016.

Pour ce qui est des autres mesures prises parle Premier ministère en faveur des entrepreneursdans ce secteur, à savoir l’annulation des pénali-tés de retard et l’exonération fiscale, le présidentde l’Uneb assure qu’elles ne sont pas encoreappliquées. Il se peut, d’après lui, qu’elles nesoient même annulées. «Une fois les créancespayées, les entreprises seront en mesure de payerleurs dettes fiscales et les pénalités de retard. Il se

peut donc qu’en raison de cela, ces mesuressoient supprimées», estime-t-il. Le représentantde l’AGEA soutient que tant que les entrepre-neurs ne sont pas payés, ils ne pourront pas savoirsi ces mesures sont appliquées ou pas.

«Une fois l’entrepreneur payé, il ira s’enqué-rir de sa situation fiscale et des pénalités deretard. C’est là qu’il pourra savoir si les mesuresrelatives à ces deux points sont respectées ou pas.Mais nous savons déjà que la circulaire de l’ex-Premier ministre sur la prolongation desdélais de réalisation n’est pas ou peu respectéedans beaucoup de wilayas», fait-il savoir.

n Farida Belkhiri

LES ENTREPRISES DU BÂTIMENT ONT COMMENCÉ À ÊTRE PAYÉES, DIMANCHE DERNIER, comme signalé par l’Associationgénérale des entrepreneurs algériens (AGEA). Mais pas toutes en même temps, selon le président de l’Union nationale desentrepreneurs du bâtiment (Uneb).

Les entreprises face au problème d’approvisionnementRECYCLAGE DES PNEUS USAGÉS

TIZI OUZOU

Session extraordinaire de l'APW

L’APW de Tizi Ouzou tiendra, demain, au sein de l’hémicycle Rabah-Aïssat,une session extraordinaire avec deux points à l'ordre du jour. Il s'agit de

l’élection d'un nouveau président et du remplacement des membres de l'APWélus à l'APN. Quatre membres seront remplacés, à savoir Mohamed Klalèche et

Farid Bouaziz, élus sur la liste FFS, et Yassine Iassiouène et Lila Hadj Arab,élus du RCD. Ces quatre personnes seront bien évidemment remplacées par les

deux candidats suivants des listes respectives de ces deux partis lors desdernières locales. L’autre point concerne l'élection du P/APW en remplacement

de Mohamed Klalèche, dont l'intérim est actuellement assuré par le Dr Messela. La Drag, qui sera chargée de superviser ces élections, devraaussi prendre en charge les remplacements des P/APC de Draâ El Mizan, AssiYoucef et Iferhounène, suite à l’élection de leurs anciens détenteurs lors des

dernières législatives. Si pour les APC de Draâ El Mizan et de Iferhounène lasituation est plus que gérable, puisque ce sont des élus émanant de formations

politiques respectivement le FFS et le RCD, ce n'est pas le cas de l'APC d’Assi Youcef où le P/APC est un indépendant qui aurait proposé son

second vice-président pour le remplacer. Une proposition qui ne semble pasavoir l'aval de l'administration, avons-nous appris de sources proches de la

daïra de Boghni pour vice de forme.n Rachid Hammoutène

L’entreprise de collecte des ordures ménagères(Netcom) a adopté une nouvelle organisation

destinée à faire face à l’augmentation du volumedes déchets durant le mois de ramadan. Un volumequi oscille entre 1.800 et 2.200 tonnes par jour àtravers 26 communes de la wilaya d’Alger, soit unehausse de 15 à 20% par rapport aux jours de l’an-née. Ainsi, le ramassage se fera désormais à 23h et4h. A cela s’ajouteront les collectes de réglage quiauront lieu à 8h et 10h, selon les spécificités descommunes. «Netcom a également prévu le renfor-cement du balayage manuel et mécanique et lelavage nocturne notamment au niveau des grandsaxes, des esplanades et autres placettes publiques»,a indiqué le chef du département technique de l’en-treprise, Mohamed Farouk Baki.En outre, Netcomfera appel à la sous-traitance relative à la locationdu matériel roulant en plus de l’acquisition de huitbennes-tasseuses, de deux camions à benne et d’un

camion ampliroll. Elle a également décidé de ren-forcer les capacités en équipement de précollecte debacs, de corbeilles à papier et de caissons amplirollet autres niches métalliques. En parallèle, l’entre-prise a mis en place un dispositif spécial de prise encharge du nettoiement des marchés formels alorsqu’un autre dispositif de nettoiement et de lavage aété déployé au profit des mosquées. Dans cettemême optique, Baki a indiqué que Netcom a instal-lé de nouveaux points de tri notamment au niveaudes plages, des zones de loisirs et marchés. Pour cesderniers, il s’agit surtout de récupérer le pain. Côtéressources humaines, l’entreprise a restreint lescongés durant le ramadan. «Ce mois est souventune période ou les demandes de congé augmententconsidérablement», note Baki. A cela s’ajoute la«minimisation du taux d’absence» avec des sanc-tions pour les récidivistes.

n Samira Sidhoum

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www.horizons.dzACTUALITÉSALGÉRIE

HORIZONS • Mardi 30 Mai 2017

JOIE ET LARMES. Au milieu d’unepièce dans un appartement flambant

neuf, une mère de famille est entourée de ses trois enfants.

Assise à même le sol, lesmains levées vers le ciel,Radia pleure à chaudeslarmes. Elle tape le sol avecles mains dans un geste pourremercier Dieu. Ses fils dansses bras, elle répète invariable-ment : «Hamdoulillah. Allah est

Clément. En ce mois de piété, Allah répond ànos prières.» Des larmes coulent sur ses joues.«La lumière du jour, les rayons du soleil, nouspouvons enfin les sentir après 18 ans dans lescaves». Radia revient, en effet, de loin. D’unecave de la cité 5-Juillet à Bab Ezzouar. Avecelle, 128 familles habitant ces lieux ont étérelogées, hier, dans des logements sociaux à lanouvelle cité de Kourifa à El Harrach. Le maride Radia, lui, cache mal son émotion. Lesyeux larmoyants, il confie : «Si Abdelkader (lewali d’Alger), nous a promis ces logementspour avant la fin du Ramadhan. Et c’estfait.  Nous remercions tous les gens qui nousont aidés.» Dans la nouvelle cité, les familles,qui ont occupé leurs appartements hier dans lecadre de la 22e opération de relogement, parta-geaient les mêmes sentiments que Radia.

La wilaya d’Alger a mis en place la logis-tique nécessaire, en collaboration avec lescommunes concernées. Des camions, bus etagents des communes et de wilaya étaient à ladisposition de ces familles pour leur faciliterl’opération de déménagement. Des personnesvolontaires ont aussi prêté main-forte auxbénéficiaires et partagé leur bonheur. «Noushabitons ici depuis une année et demie. Lesnouveaux arrivants ont besoin d’aide pour ran-ger et transporter leurs affaires. Ce sont nos

voisins et nous nous devons de les soutenir»,indique un résident à la cité 1402 Logements.A l’extérieur, c’est le branle-bas de combat.Les familles vont dans tous les sens. Des va-et-vient entre les appartements et la cour. Desjeunes défont les cordes et soulèvent lesmeubles entassés dans les camions. A deux, àtrois, ils s’entraident.

Les femmes prenant place chez elles, ran-gent la maison les cœurs remplis de joie, neressentant ni fatigue ni soif. «Nous sommesdans un rêve. Je ne veux pas me réveiller»,confie Fatiha, une quinquagénaire, qui com-mence à peine le ménage. «Tout doit êtreimpeccable avant le f’tour. Hier, j’ai préparéassez de bouffe en prévision de notre déména-gement», révèle-t-elle, précisant, à voix basse,

que «tout mon être est rempli de joie. Jen’éprouve pas le besoin de manger». AmmiHanafi, 80 années bien entamées, est assis surune chaise. Les yeux perdus. «Hamdoulillah.Ma famille et moi sommes sortis des ténèbresde mon vivant. Même si je meurs à l’instant,cela m’importe peu. Je suis un homme heu-reux et je laisserai ma famille dans un endroitdécent loin des rats, des cafards et de l’humi-dité», dit-il, les yeux cernés et la voix à peineaudible. «Ce mois est béni et nous aussi. Dieua entendu nos prières», a-t-il ajouté. Desyouyous fusent du 2e étage d’un immeuble.Debout dans sa cuisine, les murs tapis defaïence bleu azur, khalti Khadidja, la soixan-taine, le gosier déployé et les youyous à pleinegorge, s’exprime avec enthousiasme : «Nous

finirons le mois sacré dans de meilleuresconditions, mes enfants et moi. Notre loge-ment est bien fait.

Tout est beau notamment la cuisine. Jerenais aujourd’hui. Ce jour sera une date-anni-versaire pour nous tous», estime-t-elle.Cependant, une note de tristesse dans sa voixse faisait sentir en évoquant son défunt mari.«J’aurais aimé qu’il soit là avec nous en cejour de fête mais Allah l’a rappelé à Lui.»«Nous remercions Dieu et toutes les personnesqui ont fait de ce jour une réalité», conclut-elle, avant de reprendre ses tâches ménagères.

n Karima Dehiles

LES RÉVISIONS DES ÉLÈVES EN PLEIN RAMADHAN

Aquelques jours des examens de find’année (BEM-bac), les candidats

sont en pleine préparation. Le déroule-ment des épreuves a été, cette annéeencore, exceptionnel. Elle intervient enplein Ramadhan. Dès lors, les révisionssont-elles possibles ? Des associationsde parents d’élèves, des syndicats don-nent leurs avis. Pour la présidente de laFédération nationale des associationsdes parents d’élèves, Djamila Khiar, lesrévisions se déroulent le plus normale-ment du monde. «Le contexte est certesdifficile mais nos enfants sont en trainde nous donner une leçon dans ce senscomme ils ont fait l’année dernière quand l’examen a eu lieu durantle Ramadhan», indique-t-elle. Selon elle, le mois de jeûne ne pose-ra pas de problèmes. «Pour preuve, l’année dernière, le taux deréussite a été appréciable. Les élèves étaient bien préparés. Cetteannée, les choses sont meilleures puisque le programme a été dis-pensé dans son intégralité et l’année s’est déroulée dans le calme etla stabilité», souligne-t-elle. En revanche, le président del’Association nationale des parents d’élèves, Khaled Ahmed, esti-me que les révisions en plein Ramadhan constituent un sérieux pro-blème. Il explique que les capacités d’assimilation ne sont pas lesmêmes qu’en temps normal. «Je suis allé voir les élèves dans lesétablissements scolaires. J’avoue qu’ils avaient toutes les peines dumonde à suivre le rythme. Ils sont face à un dilemme. Réviser lematin est insuffisant. Prendre toute la journée est difficile à sup-porter avec la faim. Ce n’est pas du tout facile pour eux de conci-

lier le jeûne et le calendrier des révi-sions. Les enseignants le reconnais-sent aussi», soutient-il, annonçantque l’année prochaine, son associa-tion proposera au ministère dereporter le baccalauréat à l’après-Ramadhan. De son côté, le chargéde communication du Conseilnational autonome du personnelenseignant du secteur ternaire del’éducation (Cnapeste), MessaoudBoudiba, reconnaît aussi que latâche ne sera pas facile. Néanmoins,il note que les révisions durant cemois restent à la portée de tous les

candidats. «Pour peu qu’ils s’organisent et travaillent dans un cadrepédagogique adéquat», conseille-t-il. Il rappelle que l’année der-nière, les examens se sont déroulés dans les mêmes conditions et«les choses se sont passées normalement», insiste-t-il. Le secrétai-re général du Conseil des lycées d’Algérie (CLA), Idir Achour,abonde dans le même sens. Selon lui, le Ramadhan est une périodeidéale pour les révisions. Selon lui, les candidats ont plus de tempspour les révisions en l’absence de loisirs. «Le Ramadhan est unepériode creuse. Les élèves doivent en profiter pour réviser leurscours. C’est sûr qu’il n’est pas facile de se concentrer quand on ale ventre creux mais cela ne pourra en aucun cas constituer uneentrave ou un handicap», clame Idir Achour. Et de préciser : «Lescapacités de passer l’examen à jeun ne sont pas les mêmes pourtous les élèves. Chacun est conscient de la situation.»

n Amokrane Hamiche

Attribution de 450locaux à de jeunes

chômeursAla veille du Ramadhan, l’APC de Sétif a attri-

bué 450 locaux commerciaux à de jeuneschômeurs. Le but de cette action, selon ses ini-tiateurs, «est de venir en aide à ces jeunes, afinqu’ils activent dans la légalité et par conséquentatténuer un tant soit peu le commerce informel».Les premiers bénéficiaires ont été ceux activantdans l’artère des abattoirs. Ces futurs commer-çants, qui ont été tirés au sort, ont bénéficiéd’une décision d’exploitation des magasinsselon leur choix et leur spécialité pour offrir plu-sieurs services. C’est ainsi qu’il a été décidé que230 locaux seront spécialisés dans la vente devêtements pour hommes, femmes et enfants, enplus des chaussures et des produits cosmétiques.180 magasins seront affectés pour la vente desfruits et légumes, des viandes blanches et rougeset de poissons. Le reste sera consacré à la com-mercialisation des produits de quincaillerie, del’électroménager et de la brocante. Il est à noterque la même source a indiqué que «ces magasinsseront une source financière supplémentairepour les revenus de la municipalité». «C’estaussi dans l’objectif d’éliminer progressivementle commerce informel gangrenant la vie écono-mique de la commune à travers les souks et mar-chés ainsi que devant les mosquées et dans lesplaces publiques» que cette action s’inscrit.

n A. Tiouri

Parents et syndicats s’expriment

LIGNE FERROVIAIRE ALGER-CONSTANTINE-ANNABA

La suspension prolongée de deux jours pour travaux La suspension de la ligne ferroviaire Alger-Constantine-Annaba, intervenue depuis dix jours, a été prolongée de deux jours en raison

de travaux menés au niveau du tronçon Thénia-Beni Amrane (Boumerdès), a indiqué, hier, la Société nationale des transportsferroviaires (SNTF) dans un communiqué. «La SNTF informe sa clientèle du prolongement de l’interception de la voie sur la ligneAlger-Constantine-Annaba de deux jours (30 et 31 mai)», précise-t-elle. La suppression momentanée du trafic voyageurs etmarchandises, depuis le 20 mai dernier, est due «aux travaux de confortement des tunnels nécessaires à la sécurité des circulationsferroviaires entre les gares de Thénia et Beni Amrane», précise la même source. De ce fait, les trains de voyageurs de grandes lignes etles trains régionaux (aller et retour) Alger-Annaba, Alger-Constantine, Alger-Bejaïa, Alger-Sétif et Alger-Bouira seront supprimésdurant cette période. Cependant, les trains de la banlieue algéroise Alger-Thénia-Tizi Ouzou (aller et retour) ne sont pas concernés parcette suppression, selon la SNTF.

SÉTIF

LES HABITANTS DES CAVES DE LA CITÉ 5-JUILLET DE BAB EZZOUAR RELOGÉS

SÉTIFRemise des clés à 300bénéficiaires de LSPC’est dans une ambiance festive que le

wali de Sétif, Nacer Maskri, accompagnédu président de l’APW, a présidé, dimanchedernier, la cérémonie de remise de clés à 300bénéficiaires de logements sociaux participa-tifs dans la cité d’El Bez, commune de Sétif.La nouvelle politique adoptée par le walidepuis son installation consiste en l’attribu-tion immédiate de logements à leurs bénéfi-ciaires une fois les travaux achevés, le rac-cordement aux différents réseaux (eau, élec-tricité et gaz) effectué et le bitumage desroutes terminé. Ces logements ont été réaliséspar l’Office de gestion et de promotionimmobilière (OPGI) de la wilaya de  Sétif.Le wali s’est rendu par la suite dans la com-mune d’Aïn Azel où il a procédé à la mise enservice de l’alimentation en eau potable de lalocalité de Kherzet Youcef. La même opéra-tion a été entreprise à Aïn Oulmène pour ali-menter en eau potable les localités d’El Karma, Fekrina et Cherchoura.

n A. Tiouri

«Une date-anniversaire pour nous tous»P

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ALGÉRIEACTUALITÉS6

HORIZONS • Marid 30 Mai 2017

SENSIBILISATION SUR LESACCIDENTS DE LA ROUTELes pompiers sur lesroutes avant l’iftar Le bilan de la Direction générale de la

protection civile (DGPC) sur les accidentsde la route depuis le début du mois deRamadhan est alarmant : plus de 20 morts cesdernières 48 heures. Pour tenter d’endiguercette hécatombe, l’institution vient de lancerune campagne de sensibilisation au profit desusagers de la route. Des éléments de laProtection civile, des différentes unitésd’intervention, sont déployés sur les axesroutiers considérés comme des points noirs,selon le chargé de communication de laDirection de la protection civile de la wilayade Médéa, Karim Hafsi. «Ils sont mobilisés de18h à 19h30 afin de sensibiliser lesconducteurs sur le respect du code de la route,notamment l’excès de vitesse.» Selon laProtection civile, les accidents mortels ont lieuquelques minutes avant la rupture du jeûne.Les conducteurs font dans l’excès de vitessepour rejoindre leurs domiciles avant l’adhan.Cette campagne va durer jusqu’à la fin dumois sacré. De son côté, la DPC d’El Oued atracé un programme de prévention pour réduireles accidents de la circulation, notamment despoids lourds et des bus de transport devoyageurs. Les soldats du feu se sont mêmeengagés avec les associations de bienfaisancedans la distribution des plats pour lesautomobilistes. Une occasion pour les inviter àfaire une pause. «La fatigue est à l’origine deplusieurs accidents mortels», a expliqué laDGPC. Ainsi, les postes avancés de la PCimplantés sur les routes sont ouverts auxautomobilistes pour faire une halte.

n Neïla Benrahal

ALGER Saisie de 33 gd’héroïne etarrestation de 5 suspects pourtrafic de droguesdures

Les éléments de la policejudiciaire des deux

circonscriptions administrativesde Bouzaréah et Dar El Beïda(Alger) ont récemment arrêtécinq suspects dont quatreAfricains en possession de 33 gd’héroïne et d’autreséquipements utilisés dans lapréparation des drogues dures,a indiqué, dimanche dernier, uncommuniqué émanant desservices de la sûreté de wilayad’Alger. Les services de policejudiciaire de Bouzaréah ontarrêté cette bande spécialiséedans le trafic de drogues eneffectuant deux opérationsdistinctes qui ont permisl’arrestation de cinq individusdont quatre Africains enpossession de 33 g d’héroïne etautres équipements utilisés àdes fins d’escroquerie et depréparation de drogues dures,selon la cellule decommunication de la sûreté dela wilaya d’Alger. Agissant surla base d’informationssécuritaires, les services depolice territorialementcompétents ont arrêté deuxindividus dont une femme denationalité étrangère, quiexploitaient un garage pour lestockage des drogues dures,selon la même source. Suite àcette opération qualitative,32,26 g d’héroïne, une balanceélectronique, un marteau, uneplaque en plastique contenantdes traces de poudre blanche,un tube en plastique utilisé dansl’inhalation de la drogue et uneboîte en plastique contenant desmédicaments douteux ont étésaisis, ajoute le communiqué.Le suspect, arrêté suite à unefilature, a dévoilé l’identité deson principal approvisionneuren drogues dures qui est unefemme de nationalité africaine,arrêtée elle aussi. Les deuxautres suspects ont été mis endétention préventive. A Dar El Beïda (Alger), les servicesde la police judiciaire ont arrêté3 suspects de nationalitéafricaine pour association demalfaiteurs, selon lecommuniqué.

MAGHNIA ET SIDIBEL-ABBÈS

177 kg de kiftraité saisis

par les Douanes

Les brigades mobiles desservices douaniers des

wilayas de Tlemcen et deSidi Bel-Abbès ont procédé à

la saisie de 177 kg de kiftraité, a appris, hier, l’APS

auprès des services desDouanes. Une quantité de

132 kg de kif traité,dissimulée sous les sièges

arrière d’un véhiculetouristique, a été saisie par labrigade mobile relevant de

l’inspection des Douanes deMaghnia (Tlemcen) et 45 kg

de cette même substance,retrouvés à bord d’un

véhicule touristique ont étésaisis par la brigade mobiledes services douaniers de

Sidi Bel-Abbès.

CONVENTION ENTRE TARIQ ESSALAMA ET LA SAA60% de réduction pour les adhérents

de l’associationLa Société algérienne d’assurance et

l’association Tariq Essalama ontsigné, hier à Alger, une convention por-tant sur la réduction de 60% du montantde l’assurance auto pour ceux qui adhé-rent à «Tariq Essalama» et 70% pour lesmembres du bureau de cette associationde prévention routière. «C’est un contratmoral et non écrit. En gros, si vous êtesrespectueux du code de la route, vousbénéficiez de 60% de réduction à laSAA», indique le président de cetteassociation, Mohamed Lazouni. Ce der-nier a, par ailleurs, regretté l’arrêt del’émission «Tariq Essalama». «Je m’in-terroge toujours sur la rupture inattenduede cette émission qui était un vecteurpour sensibiliser la société, permettantréellement une prise de conscience detous les citoyens. Mieux, cette mêmeémission était un support pédagogique»,

rappelle-t-il. Quant au rôle des associa-tions de prévention routière, Lazounisignale que «Tariq Essalama» active surl’ensemble des wilayas du pays.

«Après avoir sillonné les régions del’est du pays, nous comptons, pour laprochaine étape, faire d’autres régionsde l’Ouest. Cette politique de proximitépour laquelle nous optons est destinée àresponsabiliser les intervenants àl’échelle locale», souligne-t-il. Il prometqu’avant la fin de l’année, toutes leswilayas auront leur propre comité deprévention routière. Il conclut en lançantun appel aux conducteurs, notamment encette période de Ramadhan pour «dor-mir suffisamment» avant de prendre levolant, puisque «la somnolence est lepremier facteur des accidents mortelssur l’autoroute».

n Samira Sidhoum

ORAN Six blessés suite au

renversement d’un fourgon

Six personnes dont un enfant ont été bles-sées suite au renversement d'un four-

gon, survenu dimanche dernier au soir surla route de la localité de Boudjemaâ (Bir El Djir) à l’est d’Oran, a-t-on appris hierauprès des services de la Protection civile.Les victimes sont membres d'une mêmefamille. Elles ont été transférées vers les

services des urgences médico-chirurgicauxde l’Etablissement hospitalier universitaire

(EHU) 1er-Novembre. Une enquête a étéouverte pour déterminer les circonstances

exactes de l'accident, a-t-on ajouté demême source.

Une tentative d’émigration clandes-tine de 29 personnes a étédéjouée, à la veille du mois duRamadhan, dans la wilayad’Annaba, à l’est du pays. Lavigilance des gardes-côtes a per-mis, selon le ministère de laDéfense nationale (MDN), d’in-

tercepter les candidats à l’émigration à bord dedeux embarcations pneumatiques. Le dispositifmis en place par le haut-commandement desForces navales a été renforcé, depuis le début dumois de Ramadhan, qui est la période de prédi-lection pour les harraga afin de contourner ledispositif de surveillance des gardes-côtes. Enfait, les candidats à l’émigration clandestineattendent l’heure de l’iftar pour prendre la mer.Un détail qui n’a pas échappé à la Marine natio-nale. Aussi, les gardes-côtes ont multiplié lespatrouilles et les contrôles à cette heure auniveau des voies d’accès les plus fréquentées etprisées par les harraga, notamment au larged’Annaba, El Tarf et Skikda et des wilayasd’Oran, Aïn Témouchent, Tipasa, Tlemcen etMostaganem. Le commandement des Forcesnavales a déployé des moyens importants d’in-tervention (radars ultra sensibles, caméras desurveillance nocturne et vedettes rapides) etaussi de secours pour des migrants localisésgénéralement dans un état dramatique.

«Il s’agit d’un dispositif de prévention etd’anticipation mis en œuvre à l’approche dumois de Ramadhan», nous a-t-on expliqué. Les

mesures prises ont permis de mettre en échecplusieurs tentatives d’émigration clandestine,ces derniers jours, dont la plupart dans la wilayad’Annaba. En effet, 113 personnes ont été inter-pellées à bord d’embarcations au large de cettewilaya et celle de Skikda. A l’ouest du pays, 17harraga ont été interceptés à Oran et AïnTémouchent durant la 2e Semaine du mois demai en cours. Ce dispositif qui s’inscrit dans lecadre de la sécurisation des frontières maritimesvise également à déjouer des tentatives d’infil-tration de criminels recherchés dans des affairesde drogue ou des terroristes. La lutte contre cephénomène est menée également en coordina-tion avec les autres services de sécurité.L’action porte essentiellement sur l’anticipationà travers l’intensification du contrôle routier etle renforcement du travail de renseignementpour la neutralisation des passeurs. En ce sens,les services de la Gendarmerie nationale de lawilaya d’Oran ont démantelé un réseau de 18passeurs à  Kristel. Trois véhicules légers, uncamion, plusieurs moteurs hors-bord et des jer-ricans de carburant ont été saisis dans cette opé-ration.

A Annaba, les services de police ont interpel-lé 7 passeurs qui organisaient «les voyages de lamort», en contrepartie de 50 à 80 millions decentimes. Selon un bilan rendu public par laLigue algérienne de défense des droits del’homme (LADDH), plus de 1.206 harraga ontété interpellés en 2016.

n Neïla Benrahal

PLUS DE 140 HARRAGA INTERCEPTÉS EN MAI

Les gardes‐côtesen alerte à l’heure

de l’iftar

DANS SON ACTION de lutte contre l’émigration clandestine, le commandement desForces navales priorise l’anticipation et le secours des candidats, alors que les ser-vices de sécurité axent leur travail sur la neutralisation des passeurs.

SÉTIF La police s’implique pour la bonne cause

Al’occasion du Ramadhan, les services de police de la sûreté dewilaya de Sétif ont élaboré un plan qui a pour objectif d’assu-

rer une meilleure fluidité de la circulation routière ainsi qu’unecouverture sécuritaire optimale à travers l’ensemble des lieuxpublics, des marchés, des mosquées, des jardins publics et des

espaces connaissant une grande affluence des familles. «Ce pro-gramme de déploiement consiste à renforcer la présence des

forces de police sur le terrain par l’intensification des patrouillespédestres et motorisées», a indiqué le responsable de la cellule

de communication de la sûreté de wilaya. Tout un programme deprévention a été établi afin de sensibiliser les conducteurs. Dansun autre registre, des actions humanitaires sont également pré-

vues par des opérations d’iftar collectif à l’intention des usagersde la route, «dans le but de rapprocher le citoyen de l’institutionpolicière et de concrétiser le principe de police de proximité», a-t-il souligné. «C’est une occasion pour appeler et inciter les

conducteurs à respecter le code de la route pour se protéger desdangers et d’éviter l’excès de vitesse durant la période précédant

l’heure de la rupture du jeûne», a-t-il ajouté.n A. Tiouri                                       

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Le leader de la contestation populaire qui secoue depuis plus de sixmois le nord du Maroc, Nasser Zefzafi, a été arrêté, hier, dans la

matinée par la police, rapportent des médias citant une source gou-vernementale. «Zefzafi a été arrêté», a annoncé cette source à l'AFP.Sa détention a été confirmée par un responsable au ministère del'Intérieur. M. Zefzafi était recherché, depuis vendredi soir, par la jus-tice pour avoir interrompu le prêche d'un imam dans une mosquée dela ville d'Al-Hoceïma au nord du pays. Les manifestants ont scandé,dimanche soir, pour la troisième nuit: «l’Etat corrompu», «Dignité»et «Nous sommes tous Zefzafi». Le leader de la contestation avaitdénoncé le discours de l’imam de la mosquée.

Les manifestants ont été bloqués par les cordons des forces del'ordre et, après environ une heure de face-à-face sur le boulevardTarik Ibnou Ziad, policiers et 200 à 300 jeunes se sont dispersés sansaffrontement. «On ne peut pas faire un pas, les policiers sont par-tout», a déclaré un militant associatif qui a fait état du même scéna-rio, avec un moindre nombre de contestataires, dans un autre quartierde la ville. Selon ce même militant, une manifestation rassemblantquelques centaines de personnes s'est déroulée, là aussi sans incident,dans la ville voisine d'Imzouren, à 18 km d'Al-Hoceïma. Des rassem-

blements de «solidarité» ont été, également, signalés à Nador et àTanger, deux villes du nord du pays, ainsi qu'à Casablanca et à Rabatoù, selon un participant, environ 300 personnes ont été dénombréesdans la capitale populaire. Des affrontements ont éclaté entre mani-festants et policiers, dans la nuit de samedi à dimanche, à Al-Hoceïma. En trois jours, la police a procédé à 22 arrestations, selonun dernier bilan officiel, visant le noyau dur des militants de ce mou-vement baptisé «hirak». Ils sont accusés notamment «d'atteinte à lasécurité intérieure», «d'incitation à commettre des délits et descrimes, d'humiliation de fonctionnaires publics» et «d'hostilité enversles symboles». C'est la Brigade nationale de la police judiciaire(BNPJ) qui est chargée de l'enquête, et plusieurs parmi les interpellésont été transférés au siège de cette unité à Casablanca, a indiqué leparquet à Al-Hoceïma. Ce sont soixante-dix personnes qui ont étéarrêtées par la police depuis, vendredi, a affirmé pour sa part l'avocatAbdessadek El Bouchtaoui. «Il y a 37 arrestations pour la seule jour-née du samedi», a déclaré Bouchtaoui, venu porter assistance auxfamilles rassemblées, dimanche, devant le principal commissariatd'Al-Hoceïma pour avoir des nouvelles de leurs proches.

n A. O./Agences

En bref

Emmanuel Macron,président français

«Il est nécessaire de parler avec laRussie de la crise syrienne afin de

changer le cadre de sortie de lacrise militaire et de construire, demanière beaucoup plus collective,une solution politique inclusive.»

MAROC

Le leader de la contestation populaire arrêté

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HORIZONS • Mardi 30 Mai 2017

Le Conseil a, en outre, adres-sé des instructions auxcommandants et forcessécuritaires relevant duGouvernement d’unionnationale pour faire face àces «hors la loi», mettant enavant le courage des agents

de sécurité qui accomplissent pleine-ment leur devoir national. Cet appelintervient suites aux derniers affronte-ments qu’a connus la capitale libyen-ne. Le président du Conseil présiden-tiel, Fayez Al Sarraj, les a accusés devouloir déstabiliser la sécurité descitoyens de Tripoli qui se sontréveillés, vendredi, sur fond d’affron-

tements violents. Il a souligné que legroupe des «hors-la-loi», dirigé parles dénommés Khelifa Ghouil et SalahBadi, a «dépassé toutes les limitespuisqu’il a porté atteinte aux citoyenset commis des actes vils et impardon-nables». Khelifa Ghouil est l’ex-chefdu gouvernement mis en place par lacoalition des milices de Fajr Libya quis’était emparée de la capitale en 2014.

Salah Badi est un autre leader decette coalition, dont de nombreuxgroupes ont été chassés de Tripoli enmars dernier, par les forces loyales auGNA au prix de violents combats. Cesforces loyales peinent, cependant, àasseoir leur autorité dans la capitale

comme dans le reste du pays, maisrestent déterminées à poursuivre cettemission. Al Sarraj a indiqué qu’il n’yaurait plus de «désordre ni de chaos»,précisant que «la sécurité des citoyensrelève de notre responsabilité, nousavons promis de contrer toute pra-tiques commise par les hors-la-loi».Dans ce cadre, le président du Conseilprésidentiel libyen a rencontré unnombre de députés et des membres duHaut conseil d’Etat pour évaluer lasituation sécuritaire et les retombéesdes affrontements militaires dans lacapitale Tripoli. Il a indiqué que descontacts étaient en cours avec les paysfrères et amis de la Libye ainsiqu’avec l’ONU pour examiner lesalternatives à adopter.

Pour ce qui est des développe-ments récents sur le terrain, la gardeprésidentielle du GNA a récupérél’aéroport international de Tripoli desmains des milices relevant de KhelifaEl Ghouil et Salah Badi. Les forcesloyales au GNA avaient déploré,samedi, 52 morts dans leurs rangsdans les violences de la veille àTripoli, affirmant avoir repoussé uneattaque de groupes rivaux qui ten-taient de reprendre des positions dansle centre ville. Les forces pro-GNAont, également, pu prendre le contrôlede la prison où étaient détenus lesprincipaux dirigeants de l’ancien régi-me, comme le dernier Premierministre de Mouammar Kadhafi,Baghdadi al-Mahmoudi, et l’ex-chefdes services de renseignements,Abdallah Senoussi. La prison étaitcontrôlée par Khaled Chérif, ex viceministre de la Défense du gouverne-ment mis en place par Fajr Libya.

n Samira C.

Le Conseil présidentieldu gouvernement

d’entente nationalelibyen a appelé,

dimanche, leshabitants de Tripoli à

s’unir autour desinstitutions sécuritaires

et du gouvernementd’union nationale (GNA)

afin de combattre «leshors la loi» et rétablir lasécurité et la stabilité à

la région.

AL SARRAJ PROMET DE SÉVIR CONTRE LES AUTEURS

DES VIOLENCES

AL SARRAJ PROMET DE SÉVIR CONTRE LES AUTEURS

DES VIOLENCES

SOMALIE : Six mortset quinze blessésdans une attaqueAu moins six personnes ont ététuées et 15 autres blesséesdimanche lorsqu’un homme arméa ouvert le feu sur des personnesdans un centre de distributiond’aliments au centre de laSomalie, ont rapporté des médiascitant des témoins. Armé d’unfusil AK47, et tuant sixpersonnes, la plupart des femmes,et blessant 15 autres, tous descivils, l’assaillant a pris la fuiteaprès le carnage. Aucun groupen’a revendiqué l’attaque jusqu’ici.

RI-TERRORISME : Unhomme de 19 ansinterpelléLa police britannique a annoncédimanche soir l’arrestation d’unhomme de 19 ans en lien avecl’attentat suicide qui a fait22 morts à Manchester, après uneperquisition dans le sud-est de laville. L’homme arrêté dans lequartier de Gorton, «soupçonnéd’infraction aux lois anti-terroristes», porte à 13 le nombrede personnes actuellementdétenues dans le cadre del’enquête sur cet attentat, aprécisé la police de la région deManchester.

PHILIPPINES :Poursuite descombats entre lesterroristes et l’arméeDe violents combats continuaienthier d’opposer l’armée à desterroristes pour la septièmejournée consécutive dans uneville du sud des Philippines où2.000 civils sont pris au piège. Leprésident philippin RodrigoDuterte a imposé la loi martiale àMindanao, deuxième plus grandeîle de l’archipel, peu après ledébut des affrontements contreces hommes armés se réclamantdu groupe terroriste Daech. Lesautorités estiment que 2.000habitants de cette ville qui encompte en temps normal 200.000sont coincés dans l’agglomération.L’armée a intensifié sa campagnede bombardements pour venir àbout de la rébellion.

CORÉE DU NORD :Nouveau tir de missilePyongyang a procédé hier à unnouveau tir de missile qui s’est

abattu dans la zone économiquejaponaise, suscitant descondamnations des capitalesétrangères dans un contexte degrandes tensions sur lapéninsule. Il s’agit du troisième tirnord-coréen en trois semaines etdu 12e depuis le début del’année, alors que denombreuses résolutions duConseil de sécurité de l’ONUinterdisent à Pyongyang depoursuivre ses programmesbalistique et nucléaire, et queWashington menace Pyongyangd’une intervention militaire.

NIGER : Deuxpoliciers et un civiltués dans uneattaque près duBurkinaDeux policiers nigériens et uncivil ont été tués samedi soirdans une attaque «probablementterroriste» contre un poste depolice près de la frontière duBurkina Faso, a indiquédimanche le ministère nigériende l’Intérieur. Trois policiers ontété également blessés. L’attaquemenée par des hommes «armés»et «probablement des terroristes»a visé un poste de police de larégion de Tillabéri, où étaientstockées des armes. «Lecommissariat a été incendié etplusieurs armes emportées» parles assaillants, qui ont également«endommagé» cinq véhicules.

TUNISIE

Un dirigeant du groupe terro-riste Daech en Tunisie, qui

préparait des opérations durantle Ramadhan, a été tué par lesforces de sécurité près deKasserine (Ouest). «Cet élémentterroriste classé comme dange-reux a été abattu dans uneembuscade tendue dimanchesoir dernier par une unité spécia-le de la Garde nationale (gendar-merie) à Hassi Ferid, à une ving-taine de kilomètres de Kasserine, près de la frontièrealgérienne», a indiqué hier un communiqué du minis-tère de l’Intérieur. L’identité de cet homme qui faisaitl’objet de 11 mandats d’arrêt pour implication dansdes opérations terroristes n’a pas été divulguée. Surla radio privée Shems FM, le porte-parole du pôlejudiciaire antiterroriste, Sofiène Sliti, a toutefoisaffirmé qu’il s’agissait de «Houssem Tlithi», un

Tunisien «né en 1997». D’aprèsle texte du ministère del’Intérieur, ce jeune homme étaiten fuite depuis 2014 au MontSalloum, un des principauxrepaires terroristes du pays, nonloin du Mont Chaâmbi, où15 soldats ont été tués durantl’été 2014 dans l’attaque la plusmeurtrière de l’histoire de l’ar-mée tunisienne. Un autre terro-riste a été blessé dimanche soir,

et les forces de sécurité ont procédé à une interpella-tion. Des opérations de ratissage se poursuivaienthier matin. Selon la même source, du matériel destiné à mener«des opérations terroristes durant le mois deRamadhan» a été saisi, dont une Kalachnikov, unegrenade et des «éléments servant à la fabricationd’obus et de ceintures explosives».

Un dirigeant Daech tué dans une embuscade

LIBYE

CULTUREwww.horizons.dz

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HORIZONS • Mardi 30 Mai 2017

AVEC DEUX ROMANS SEULEMENT

YAMINA MECHAKRA, DÉJÀ UNE ŒUVRE MAJEURE

Derrière ses lunettes de soleil,qu’elle ne quitte, même pas dansla pénombre du siège de lalibrairie du Tiers Monde, auquelelle a été conviée en cet été 2000pour la dédicace de son deuxiè-me roman, Arris, YaminaMechakra accepte de se laisser

conter. Du moins, conter son écriture. Uneécriture propre. Singulière dans son immensegénérosité en mots, en vers, en prose qui sedéroule comme un long parchemin, danslequel, le lecteur découvre un auteur à part.Yamina Mechakra, qui nous a quitté trop tôt ence 19 mai 2013, devrait revenir plus souvent ànous, pas seulement pour commémorer sa pré-maturée disparition ou la singularité d’unefemme mais, aussi, pour la particularité d’uneécriture furibonde, coléreuse, tourmentée quifait tant de bien à l’esprit, jugulé par tant ettant d’événements.

De l’Algérie, elle en fait et assume, dansune histoire, la sienne, celle de son enfance, deson adolescence, de sa maturité. Mechakra achoisi de dire le pays, dans le sien, plus petit,résistant, orgueilleux, fier et altier, le payschaoui, complètement dénudé dans sonauthenticité, sa virginité, sa réalité. Sa ruralitéen plein guerre. «La main sur mon cœur, je medis tout bas mon pays et ma maison, ma grotteet ma peine.» ressent-elle dans «la grotte écla-tée», en ce 4 juin 1962, Pages 173-174.Mechakra aime l’écrire, le décrire, le crier et leclamer. Des mots tendres doux qui apaisentnon sans faire mal en même temps. De ce malresponsable appelé aussi sacrifice «J’arrachaisune motte de terre...Je l’emporterai avec moi àARRIS. Je la déposerai dans une jarre et j’yplanterai des marguerites  ». De Meskiana, àBatna, Mechakra rapporte des effluves d’unpassé dans lequel elle s’enracine et enracineses personnages. La femme est au centre des

événements. Elle est présente en elle, en tantqu’une (femme) elle-même, qui ne sort pas enfait de son rôle ordinaire ou extraordinaire,celui de veiller sur les autres, les protéger, lessoigner. C’est une infirmière qui panse lesblessures, réconforte, enterre les soldatsvaillants de la guerre de libération. Dans «LaGrotte éclatée», Yamina la révolution, autre-ment. Avec la spontanéité des actes de bravou-re, d’engagement, d’abnégation de celles et deceux qui ont pris le pays à bras le corps.L’écriture de Mechakra se fait solide, telle quedictée par les situations dans lesquelles leshéros de la guerre s’enlisent sans un regardderrière eux. Elle a l’odeur de la poudre, à telpoint que Kateb Yacine dans sa préface dit sonintime conviction «A l’heure actuelle, dansnotre pays, une femme qui écrit vaut sonpesant de poudre.»

«La grotte éclatée», édité par la défuntemaison SNED en 1979 ou «Arris» publié dixans après, en 1999 sont abondants de mots quifont à la fois pleurer, donnent froid au dos,expient le péché et immortalisent le dévoue-ment. Dans les maquis, à la montagne, pen-dant, et après la révolution de novembre, sousune température plombée sous un soleil sansvergogne, la vivacité des hommes et desfemmes font revivre les pierres et les rochersdans lesquels ils sont coincés, en cultivant leur

liberté et leur farouche détermination à nejamais se laisser marcher sur les pieds. Yaminaécrit, dit, raconte et se fend dans ses person-nages mi fictifs, mi réels. Deux romans venusà point nommé et une écriture existentialistequi se fout des tabous et des qu’en dira-t-on.Une écriture sortie tout droit de l’humain, dansses travers et ses bontés. Mechakra, ne choisitpas ses mots toujours à bon escient pourtant,ils émergent naturellement comme s’ils sont àfleur de peau. Arris, cette contrée qui clameliberté et identité, renait sous la plume deYamina Mechakra. Un autre long texte expia-teur, témoin, révélateur de dessous humains,enfouis à l’intérieur de l’homme, rendu, tantôtmalheureux par tant de souffrance, de chagrin,d’horreur, heureux pour s’être ancré dans sesracines, dans la langue maternelle, qui ne s’ou-blie pas, qui se parle naturellement quelquesoit les travers qui lui font obstacle…

L’écriture chez Yamina Mechakra est unequête inlassable. Elle est son refuge dés sa plustendre enfance, lorsque fillette, elle assiste aumassacre d’hommes dont les corps inertes,sont jetés par les soldats français… des imagesqui se bousculent dans la grotte le jour de sonexplosion… rapport réalité fiction, fragile etrobuste à la fois. Qui rend les manuscrits, elleen a écrit plusieurs, sans publication, singu-liers et forts de la tragédie du peuple algérien

sous l’occupation… un cahier journal deschroniques dans El Moudjahid, un premierroman à 12 ans seulement…sont autant detranches de vies, en bribes sur des pages noir-cies d’un monde à part, vécu à part entière parl’auteur, sa famille, son village, son pays…Yamina Mechakra n’a laissé que deux romans,peut-être, mais qui constituent, assurément,une œuvre majeure de la littérature algérienneet maghrébine. L’auteur qui fait dans la bonneinsurrection littéraire gagne en estime et enrespect. A lire, à relire et à faire lire.

n Saliha Aouès

Né à Alger, un 5 décembre 1973, Mohamed Azzoug estartiste-peintre, designer, décorateur, graphiste, sculpteur

et céramiste. Diplômé de l’Ecole supérieure des Beaux-artsd’Alger, membre de l’UNAC, Union Nationale des ArtsCulturels, membre de l’Office national des droits d’auteurset des droits voisins (ONDA). En qualité d’artiste visuelcontemporain, Mohamed Azzoug à participé à plusieursexpositions et manifestations nationales et internationales.En 1994, il expose, à l’Ecole supérieure des Beaux- Artsd’Alger, lors d’un Hommage à Ahmed et Rabah Asselah,puis en 1995 et 1996. En 2002, il participe à un hommagerendu à Dinet au musée Nacereddine Dinet de Bousaâda.

La même année, à l’occasion au 40e anniversaire des artsplastiques, il participe à une exposition au Palais de laCulture d’Alger. En 2003, il expose à la galerie MohamedRacim. En 2005, il est chargé de la conception de l’Affichedu 10e SILA «Salon international du livre d’Alger». En 2006,il présente «Envoûtants voyages», au Centre culturel algé-rien à Paris et participe au bicentenaire de l’Emir Abdelkaderen 2007. En 2008, il conçoit et réalise le trophée littéraire duSalon international du livre d’Alger deux années de suite. En2010, exposition à l’Ambassade de France à Alger. En 2012,il participe, au 50e anniversaire de l’indépendance, à Prague(République tchèque) et expose, également, au théâtreDivadlo Pod Palmovka à Prague. En 2013, MohamedAzzoug reçoit le prix international du meilleur artiste étran-ger au grand concours international d’arts plastiques «Aiglede Nice International» à Nice, en France. La même année, ilparticipe au grand événement Art Plastique dans l’Orne àl’atelier Balias-Château de Serans en France. En 2014, ildécroche la médaille d’argent du «Art Council» au Japon et«L’Aigle de Nice International» et participe à l’expositioninternationale franco-japonaise à Saint Laurent du Var,

France. 2016, participation à la sélection Arte Laguna prize.2016/2017, au concours international d’art contemporain àVenise, Italie. Il a participé, ce mois de mai, à la 14e exposi-tion internationale d’art à Lautenbach Zell en Alsace, france,pour la quatrième fois, organisée par la Fondation Syro d’art,les artistes du monde.

L’événement a réuni une trentaine d’artistes internatio-naux et a sollicité la présence de personnalités dans ledomaine culturel et politique. Mohamed Azzoug prépare,actuellement, une participation, pour le mois de décembre, àun événement à Washington aux USA, dont la thématiqueportera principalement sur la guerre et les réfugiés.

n Hakim Metref

MOHAMED AZZOUG, PEINTRE, DÉCORATEUR, DESIGNER...

L’artiste aux pinceaux pluridisciplinaires

EVOCATION

UNE ÉCRITURE SORTIE TOUT DROITDE L’HUMAIN, dans ses travers et

ses bontés. Mechakra ne choisit passes mots toujours à bon escient

pourtant, ils émergentnaturellement comme s’ils sont à

fleur de peau.

70e FESTIVAL DE CANNES

«The Square» remporte la Palme d’or

Le long métrage «The Square» duSuédois Ruben Ostlund a rem-

porté, dimanche soir, la Palme d’ordu 70e festival de Cannes, ont rap-

porté des médias auprès du jury pré-sidé par le cinéaste espagnol PedroAlmodovar. Le prix de la mise en

scène est revenu à la réalisatrice américaine, Sofia Coppola, pour«les Proies», alors que celui du meilleur scénario a été attribué exaequo au Grec, Yorgos Lanthimos, pour son film «Mise à mort du

cerf sacré» et à la Britannique, Lynne Ramsay, pour «You werenever really here». L’Américain Joaquin Phoenix a reçu le prix

d’interprétation masculine pour sa performance dans «You WereNever Really Here» de la Britannique Lynne Ramsay, au mêmetitre que l’actrice allemande, Diane Kruger, qui a obtenu le prix

d’interprétation féminine pour son premier rôle dans «In TheFade» du réalisateur Fatih Akin. Le Russe Andreï Zviaguintsevs’est adjugé le prix du Jury pour «Loveless», alors que le filmfrançais «120 battements par minute» a été distingué du Grandprix du festival et la réalisatrice française, Léonor Serraille, du

prix du meilleur premier film, la Caméra d’or, pour «JeuneFemme». Le 70e Festival de Cannes qui s’est tenu du 17 au 28

mai a inscrit, en compétition, pour la Palme d’or dix-neuf films,supervisés par un jury de professionnels, dont l’acteur américainWill Smith, la star chinoise Fan Bingbing, l’actrice et réalisatriceAgnès Jaoui, ou encore le virtuose du cinéma sud-coréen, ParkChan-Wook. Le long métrage «En attendant les hirondelles» duréalisateur algérien Karim Moussaoui, est entré en compétitionaux côtés de 15 autres productions dans la section «Un certain

regard» dont le jury a décerné, samedi soir, son prix à «Lerd» duréalisateur iranien, Mohammad Rasoulof.

n APS

Dieu, qu’il aime son prénom. Il n’a de

cesse de remercier ses parents dele lui avoir donné. D’y avoir pensé,parce qu’il connaît des hommes de

sa génération nés à la même époque del’année, c’est-à-dire pendant le mois de

Ramadan et qui n’en portent pas leprénom. Lui, si. Parce que sa maman a

prêté ouïe, respect et principe à latradition, celle de prénommer son enfant

de l’événement qui le voit arriver aumonde. Ramdan. C’est son prénom. Ill’exhibe fièrement surtout quand il est

arrivé à l’âge de comprendre. Parce qu’enfant, il était charrié,moqué et taquiné par ses camarades d’école, de jeux. Et

lorsqu’il arrivait en pleurs chez lui, sa mère le consolait en luisoufflant la réponse, « je m’appelle comme sidna Ramadan».

Lui avait beau le répéter, les autres restaient sourds à sesarguments. Mais bien plus tard et surtout lorsqu’il devint ami

de Chaabane, prénom qu’il tient lui aussi d’une occasionreligieuse, la période de chabane qui précède le mois sacré,

qu’il assume son prénom. Un duo infernal, qui faisait même lebeau, en cette période… N’est-ce pas que Ramadan marque de

son empreinte toute une nation, la nation musulmane. Sonprénom est fêté dans le monde partout où les musulmans se

trouvent. Un mois fêté dans la piété, la solidarité, le pardon, lerapprochement, la convivialité, l’amour de son prochain,l’entraide… que de superlatifs à son prénom qu’il aime à

entendre appeler. Comme un leitmotiv surtout en cette périodede jeûne, qui le voit revenir sur la scène. N’est-ce pas que c’est

pour ramadan que tout le monde se prépare, festoie et sereporte à Dieu. Il est vrai qu’il n’est pas toujours observé dans

les préceptes de la religion tels qu’édictés depuis la nuit destemps. Du moins, de moins en moins. Mais lui, Ramdan, lui

consacre cette suprématie parce que ses parents en ontmesuré la portée, la symbolique. Bien sûr que son prénom s’ilfait référence au mois sacré, entretient également tout ce qui y

est lié. Bon ou mauvais comportement. Lui, bien entendu, neprête attention qu’aux ondes positives, tant il est vrai que les

mauvaises ont cette influence portée par la colère, le jeûne, lemanque de nicotine, de caféine… ou parfois rappelle de

mauvais souvenirs, liés à cette période noire traversée par lepays, dans les années 1990, lorsque Ramadan était craint parce

que la violence terroriste atteignait son paroxysme en cettepériode-là, et puis appréhendée aussi par les flambées des prix

qui font courir les ménagères un mois avant son arrivée,histoire d’économiser quelques sous… Mais Ramdan, lui, s’est

installé dans ce prénom confortablement. Il aimerait bien leperpétuer si un de ses enfants consent à lui donner son

prénom. Une autre paire de manches !n Saliha Aouès

ilFAu du eûneJ

Hadith

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D ans un de ses récents romans,«le juif errant», l’écrivainAmine Zaoui fait revivre cetérudit, né à Tlemcen en 1425et dont la vie ne fut pas unlong fleuve tranquille. Il apoursuivi ses études à Bejaiaet à Alger où il a été l’élève de

Abderahmane Ethaalibi qui lui donna en mariagesa fille, Zineb, et le chargea de répandre sa tariqa« El qadiriya». Al Maghili est connu, surtout,pour avoir été un opposant aux juifs dans le Touat.Ces derniers, renforcés par leurs coreligionnaireschassés d’Andalou-sie, contrôlaient une bonnepartie du commerce caravanier dont les ksour duTouat étaient d’importantes haltes. Celui deTamantit, notam-ment, fut un des lieux où sedéroulèrent ces dramatiques événements. SiAbdellah al-Asnuni, juge du Touat, s’opposa àlui. Par con-tre, il reçut des appuis de Cheikhs telsque Mohamed Ettensi et Essenouci considéréscomme des autorités au XVe siècle. «Malgrél’opposition de nombreux religieux dont Abdallahal-Asnuni, El Maghili déclencha en 1490 (895H.), des troubles qui conduisirent à la destructionde la synagogue et la mort de nombreux Juifs. Laréprobation de ses actes contraignit Al Maghili àquitter Tamentit pour Fès où il ne put se faire une

place à la Cour du sultan. Il se dirigea, alors, versBilad al- Sou-dan. Il fut bien accueilli par le roiMuhammad Runfa, à Kano (actuel Nigeria), où ilséjourna plusieurs années. Dans cette riche cité, ilenseigna et prêcha. A Gao, il devint le conseil-lerreligieux du roi Songhay Muhammad Ibn AbiBakr et continua la réforme des mœurs. C’est làqu’il apprit l’assassinat de son fils par un groupede Juifs. Quelque temps plus tard, il quitte Biladal-Soudan pour retourner au Touat où il meurtdans l’anonymat vers 1504 (909 H.)», écritDjamel Souidi – dans son livre «Grandspersonnages de l’histoire ancienne de l’Algérie(Des origines à 1830)». L’Askia Mohammed ElKebir le fit venir, entre 1497 et 1502, àTombouctou et lui posa par écrit un certainnombre de questions concernant les problèmes,urgents, selon le rite malékite. L’ouvrage faitpartie des fameux manuscrits de Tombouctou. ElMaghili fut parmi ceux qui permirent à l’islam dese répandre dans les pays du Sahel et légua unebibliographie de 47 titres. Son mausolée est àZaouiet Echeikh dans la commune de ZaouietKounta (Adrar). Un film du réalisateur LarbiLakehal a restitué une partie de cette vie quirévèle les liens entre les pays du Maghreb et leSahel qui ne se sont jamais tournés le dos.

n Hammoudi R.

Ulémas d’Algé

rie

ABDELKRIM EL MAGHILI

DU TOUAT À TOMBOUCTOU

HORIZONS • Mardi 30 Mai 2017

L’AUMÔNE EN FAVEUR DES PARENTS DÉCÉDÉS

D’après Aicha (qu’Allah l’agrée), un homme a dit au Prophète(que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) :

Certes ma mère est morte brusquement et je pense que si elle avait parlé elle aurait fait l’aumône.

A-t-elle une récompense si je fais l’aumône pour elle ?Il a répondu : «Oui».

(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1388 et Mouslim dans son Sahih n°1004

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Je suis Ramdan, tradition et symbolique

L orsqu’elle me dit aimer AbdelhalimHafez par-dessus tout, je fus profon-dément déçu. Nourri aux humanitésoccidentales comme tous les jeunesde ma génération, je considérais leschanteurs arabes comme de fiefféspleurnichards tout juste bons à meu-bler les longues soirées d’hiver des

midinettes. Je me faisais même une idée, très précise,de tous les amateurs du genre en les imaginant emmi-touflés dans les volutes de fumée des narguilés entrain de rêvasser à l’ombre d’une chanson d’OumKaltoum. Je me promis d’initier cette fille, bellecomme un poème, à tous les chefs-d’œuvre deJacques Brel, Léo Ferré et Georges Brassens quidemeuraient pour moi les chantres de la poésiecontemporaine. Elle avait des yeux grands commel’espoir et des cheveux aussi noirs que la nuit. Quandelle marchait, elle ondulait élégamment et elle repré-sentait l’idéal de la femme arabe dont les yeux souli-gnés au khôl ont donné le tournis et fait divaguer tantet tant de poètes de l’Occident. Je lui parlais en fran-çais et elle me répondait en arabe jusqu’à ce que, las-sés de ce dialogue de sourds, nous nous décidâmes decommuniquer par notre arabe algérien accessible àtout le monde. De temps à autre, ne pouvant échapperà la littéralité d’un mot ou d’une expression, elle fai-sait des efforts surhumains pour me les traduire enarabe dialectal. Nous étions de la même génération

mais de deux cultures différentes par la grâce d’une réformeradicale de l’enseignement des sections littéraires totalementarabisé et à laquelle j’échappais de peu. Et la culture arabem’échappait totalement, ayant été nourri à la littérature fran-çaise et russe ainsi qu’à la philosophie allemande. Bien sûr, ilme restait de vagues souvenirs de certains poètes appriscomme des pensums au lycée et je gardais en mémoire destirades entières de El Menfalouti, Abou Madhi, Abou El âla ElMaâri et un certain Abou Nouas. Il m’arrivait d’ailleurs de leslui réciter par cœur, ce qui ne manquait pas de la faire souri-re. Elle m’apprit qu’Ilia Abou Madhi avait écrit un superbepoème que chantait Abdelhalim Hafez, «Lastou adri» (Je nesais pas). Je lui parlais de Rimbaud et de Baudelaire etquelque part, entre un « bateau ivre» et une escale chez AbouNouas, il nous arriva de communier à l’embrasure d’un cré-puscule de décembre plus rougeoyant que la braise quand lesoleil s’entête à défier la pluie. Alors assis sur nos rêves, nousattendions le dernier bus pour quitter la fac. Je préparais untroisième cycle en littérature comparée et elle débutait unelicence de lettres arabes. Il me fallut décrypter Kateb Yacineet Mohamed Dib et elle s’affairait avec beaucoup d’applica-tion à voyager dans les longues œuvres de Taha Hussein etNaguib Mahfouz. Alors quand le bus tardait, elle me récitaitdes passages entiers de ces deux géants et, étrangement, jedécouvris dans la langue arabe d’autres intonations, une autremusicalité que je ne soupçonnais pas lui appartenir.

Le soir, allongé dans mes espérances, il m’arrivait de bran-cher ma radio sur une chaîne arabe et je me surprenais à vou-loir déchiffrer les paroles d’une chanson de MohamedAbdelwahab ou de Farid El Atrache. Je finis par me rendre àl’évidence : j’aimais cette fille qui entra dans ma vie un matind’octobre comme d’une brèche de persienne close, un raifracturant une chambre fermée. ...J’étais une chambre ferméeà toutes les lumières depuis que cette colombe que j’aimaisdécida d’aller roucouler ailleurs, me laissant en rade commeune épave échouée sur les rocs. Je cherchais l’oubli dans tousles élixirs et toutes les ivresses et quand, accoudé au comptoirpoisseux d’un boui-boui, je croyais le trouver, ses immensesyeux clairs réapparaissaient alors au fond du verre pour mieuxme narguer. L’été dernier, je commençai à descendre la pente,avec mon propre consentement, et, réfugié dans ma douleur,je me promis de mettre une croix sur toutes les amours. Jerepris le chemin de l’université la mort dans l’âme et macolombe partie, il me semblait que toute la ruche s’étaitdépeuplée. J’errai dans les couloirs que hantait son ombre etoctobre eut beau frissonner quand le jour baissait et que laville prenait cette couleur pourpre, je n’en avais cure.J’attendais le crépuscule, ce carrefour de toutes les incerti-

tudes, pour rencarder l’oubli et, de nouveau entre la mousseépaisse de l’ivresse et le miroir moucheté du comptoir, ellevenait s’incruster et plus d’une fois il me sembla entendre sonfou rire plus bruyant que les convives d’un soir. Et puis «Elle»vint. Elle poussa la porte et, sans même s’excuser, la refermaaussi brusquement et disparut. Je la revis le lendemain et elleme dévisagea de ses grands yeux noirs. Alors, le temps d’unéclair je crus entrevoir cette clarté qui m’inondait quandl’autre apparaissait. Je lui souris et elle découvrit ses dentsd’ivoire. Etrangement, le soir dans le brouhaha du bouge quiservait de quai à ma douleur, le souvenir me posait un lapinet, dans le miroir moucheté du comptoir, je retrouvai degrands yeux noirs et un sourire éclatant d’ivoire. Alors l’ivres-se devint saumâtre, inutile. Vint l’automne qui joncha de sarouille la terre apaisée après la brûlure de l’été et j’étaiscomme la terre dont les mottes ocre retournées ressemblaient,tellement, à mes déchirures enfin pansées. Je feignais de larencontrer «semblant que c’est pas exprès» et les amoursimpossibles de Brel me parurent si dérisoires devant lesmiennes à portée de regard. J’avais beaucoup de temps et jem’arrangeais, toujours, pour prendre le der-nier bus. Jusqu’au jour où, le plus naturelle-ment du monde, nous nous parlâmes commesi nous nous connaissions depuis toujours.Quand je rentrais chez moi, la lune était bienavancée et je serrais très fort la cassetted’Abdelhalim Hafez qu’elle me prêta. Elleparlait d’une voyante qui lisait dans le marcde café et prédisait un bien sombre avenir aujeune homme qui la consulta. Elle était tristeet belle cette chanson et à mesure que jel’écoutais, je lui découvris une immense poé-sie où les mots de tous les jours donnaient unsuperbe texte. Elle m’apprit quel’auteur s’appelait Nizar Kebbani,un illustre inconnu à mes yeux. Jefinis par aimer cette chanson, cetteqasida qui me réconciliait avec lalangue arabe. Grâce à elle jedécouvris un autre poète,Mahmoud Darwich, dont les motsétaient aussi percutants que lesballes des canons qu’il fustigeait.A mon tour je lui parlais longue-ment de Jean Ferrat chantantLouis Aragon, et lézardant tous lesdeux au soleil automnal, elle réci-tant des quatrains entiers deDarwich et de Kebbani, moi lespoèmes d’Aragon, nous sommesarrivés quelquefois à jeter unepasserelle entre ces deux rives.Elle allait à ses cours, j’allais auxmiens et nous nous retrouvionsdans le dernier bus comme deuxnaufragés découvrent une île audétour d’une tempête. Je l’accom-pagnais jusque chez elle en pre-nant soin de me tenir loin de samaison et lorsque je la voyais dis-paraître dans la pénombre, je reve-nais, sur mes pas, envahi par je nesais quelle ivresse, loin de tous lesbouis-bouis, de leurs moussesépaisses et de leurs miroirs mou-chetés. Mon bonheur n’était plusun «quinquet de taverne» et le soiravant de m’endormir, je voyais lejeune homme fuyant la voyante, àl’assaut des rimes d’Aragon,nageant dans l’extase d’un «jourcouleur d’orange». Les deuxlangues se tendaient la main et lesamours de Brel et d’Abdelhalimvenaient de deux continents etaffluaient vers le même océan.

n A. Aliouat

La chorba figure en bonne place dans lepalmarès de l’héritage culinaire des

Ottomans en Afrique du Nord, particulière-ment en Algérie. Dans l’ancien temps,c’était la soupe préférée des corsaires turcsqui la préparaient au poisson, connue sousl’appellation de «chorba bahrya». Cettesoupe est considérée comme la «favorite»dans la région nord du pays. Certainesfamilles la préparent même quotidienne-ment durant le mois de jeûne. Elle est pré-sente dans tous les blogs de l’art culinairealgérien qui proposent une variété et unnombre impressionnant de recettes de chor-ba, oscillant entre des préparations traditionnelles ou modernes. A Alger, il existe mêmedes restaurants «spécial chorba». Les ingrédients utilisés dans cette soupe dépendent desrégions et même des douars. Alger est connue pour la chorba beïda (chorba blanche),qu’on prépare à base de poulet, de vermicelles et très peu d’épices. Médéa est réputéepour sa chorba mermez, tandis que dans les Aurès, le Constantinois et les Hauts-Plateaux sétifiens, on a un faible pour la chorba frik (blé vert concassé). D’autres varié-tés, chorba fdaouech (vermicelles), la chorba hamra (chorba rouge) figurent aussi parmiles soupes privilégiées. La chorba aux lentilles, aux carottes et aux pommes de terre unpeu moins, ainsi que la chorba bel hmam (chorba aux pigeons) où les pigeons sont brai-sés puis préparés dans une sauce à la coriandre, au persil, au céleri, au gingembre, aucarvi et au safran. Comme la h’rira, la coriandre est l’ingrédient indispensable, en plusde la menthe, à la réussite d’une bonne soupe de chorba. Les pois chiches également,bien qu’ils soient remplacés parfois par les petits pois. Ce qui donne une légèreté à lasoupe et rend moins grasse la chorba préparée à base de viande d’agneau. La chorba, quia gardé son nom turc, n’est pas répandue qu’en Algérie et en Afrique du Nord. C’estaussi l’un des principaux plats des Balkans, d’Europe de l’Est, de l’Asie centrale, del’Asie du Sud et du Moyen-Orient. En Tunisie, par exemple, on retrouve parmi lesrecettes une chorba au poulpe. Sur le plan sémantique, chorba signifie «boire». Dessources évoquent aussi une origine persane de ce terme, qui conjuguerait les sens depotage, de ragoût et de salé.

n Farida Belkhiri

La Djouzia, ce nougat tendre et truffé denoix, est de loin le produit constanti-

nois qui s’exporte le mieux, que ce soitvers les grandes villes, telles qu’Alger ouSétif, ou à l’étranger. Un savoir-faire an-cestral transmis de génération en généra-tion, transformé, aujourd’hui, en un mar-

ché lucratif surtout en ce mois sacré. Uneactivité prospère et rentable pour les dizainesde confiseurs que compte la ville, entre an-ciens et nouveaux qui se disputent une clien-tèle de plus en plus importante. On encompte, d’ailleurs, près d’une dizaine rienque dans la nouvelle ville Ali-Mendjeli. Vic-time peut-être de son succès, la recette origi-nale ou traditionnelle de la Djouzia est par-fois très mal copiée -pour arriver à un produitde mauvaise qualité- au désarroi des anciensconfiseurs de la vieille ville qui, de plus, sevoient voler leur propre label. Autrefois, c’estdu côté du vieux quartier Rahbet Essouf queles Constantinois allaient se procurer cettefriandise chez des familles rendues célèbresgrâce elle. On citera les Bentchouala, Benra-chi, les Benchaker ou encore les Khalfa, ettoutes avaient leurs petits ateliers où l’on pré-parait d’une manière artisanale l’authentiqueDjouzia constantinoise. La recette paraitsimple : miel pur, sucre roux, blancs d’œufset des noix, mélangés dans une Tanjara ouNahassa (récipient en cuivre) et cuits à bonnetempérature sur une tabouna. Certains regret-tent, pourtant, son goût unique d’autrefois etqui a beaucoup changé ! «La Djouzia était lé-gèrement jaunâtre et on mettait autant denoix nécessaires. Aujourd’hui, ils sont, chi-chement, incorporés à cause de leur chéreté.Ce qui transforme, complètement, le goût dela pâte», juge un habitant du centre-ville quise souvient du temps où tout se préparaitd’une manière artisanale. Dans la familleKhalfa, on se transmet depuis quatre généra-tions la même passion. Le label Khalfa Ra-bah «Sayd» est né en 1943, assure son filsOmar, qui tient l’atelier dans le quartier deBellevue. Une prestigieuse marque connue àtravers tout le pays pour son goût authentiqueet sa fameuse boîte bleue sur laquelle appa-raît la photo du pont de Sidi Rached avec lamention «tradition respectée». «Mon père acommencé en 1943 par ouvrir un comptoir àRahbet-Essouf (anciennement place des Ga-lettes) et un autre situé à Maqaad-El-Hout,dans la vieille ville. Ce n’est qu’en 1985 quenous nous sommes installés à Bellevue», pré-cise Omar. Sur la réussite du Label Khalfa etsa particularité par rapport aux autres confi-seurs (la différence se situe dans la prépara-tion et dans le choix des ingrédients, en parti-culier le miel) Omar laissera le soin à unclient d’intervenir pour nous expliquer: «j’ai76 ans et je suis un fidèle client depuis letemps du père Rabah Khalfa. Le secret n’estpas, seulement, dans le miel ou dans la cuis-son, c’est aussi une question de conviction etde savoir-faire. Chose que beaucoup d’autresn’ont pas. La recette est la même depuis desannées, ces gens que vous voyez dans l’ate-lier font ce métier avec sincérité et honnê-teté», affirme Ammi Mohamed, fidèle clientet proche de la famille Khalfa. En ce premierjour du mois de ramadhan, la boutiqueKhalfa Rabah «Sayd» est bondée par uneclientèle venue chercher une certaine authen-ticité que l’on ne retrouve que chez certainsconfiseurs.

n Kais Benachour

Les temps ont changé. Blida, comme bon nombre devilles du pays, a perdu de ses couleurs. Le jasmin,

sa senteur parfumée, qui faisait la fierté de la ville desRoses et des Oranges, n’est qu’un lointain souvenir.Une nostalgie fortement ressentie à l’approche et du-rant le mois sacré. Mais malgré cela, les familles na-

tives de la région tentent coûte que coûte de préservercertaines de leurs authentiques traditions. Dans lesgrandes familles de la Mitidja, riche plaine agricolesurtout en agrumes, vignobles et arbres fruitiers, la

deuxième quinzaine du mois de chaâbane, est consa-crée à la mise en place des alambics traditionnels touten cuivre pour la fabrication de l’eau de fleur d’oran-ger. Une activité à l’origine de la réputation des habi-tants de la Mitidja connue pour avoir les plus grandessuperficies d’orangeraies, de citronniers et de manda-riniers, outre les autres types d’agrumes comme les

pamplemousses ou le bigaradier. Seules les grandes etanciennes familles de la région excellent dans l’art dedistiller l’eau de fleur d’oranger, produit typique duterroir. C’est à partir de cette fleur et du bigaradier,que ce nectar inégalable est confectionné pour être

utilisé en Algérie, notamment pour la pâtisserie et gâ-teaux traditionnels. Dans cette région d’Algérie, ladistillation d’eau de fleur d’oranger est intimementliée à l’ambiance du mois béni. Après la cueillettedes fleurs d’oranger, le tri et le nettoyage, place à

l’égouttement. Les fleurs d’oranger sont distillées à lavapeur d’eau. Les fleurs d’oranger ne macèrent pas

directement dans l’eau. Elles sont placées dans le cha-piteau perforé à la base pour laisser passer la vapeur

d’eau. Cette dernière endommage la structure des cel-lules végétales et libère ainsi les molécules volatiles

qui sont ensuite entraînées vers le réfrigérant et l’huileessentielle se sépare de l’hydrolat, qui consiste en

l’eau de fleur d’oranger par simple différence de den-sité. Une opération délicate et passionnante qui néces-site beaucoup de patience. Au fur et à mesure que letemps passe, des bouteilles de différentes dimensionssont alignées pour être remplies d’eau de fleur d’oran-ger. Mais l’ambiance d’antan n’est plus. La destruc-tion des terres agricoles au profit de l’urbanisme etl’extension des villes de la Mitidja ont contrait plu-sieurs familles à se convertir vers d’autres activités.Ce patrimoine ne compte actuellement que quelquesvergers composés de vieux arbres, dont la productionest en perpétuel déclin. Pendant le ramadan, l’eau defleur d’oranger reste le produit phare. L’authenticitéde la production et le savoir-faire des fabricants fontde l’eau de fleur d’oranger l’un des produits les plusprisés sur le marché. A Blida, certaines familles délé-

guaient, un ou deux de ses membres pour faire duporte-à-porte pour la promotion de leur produit. Les

affaires marchaient parfaitement. Mais ce n’est pas lecas actuellement. Ce déclin ne laissera jamais les Mi-tidjois, les Blidéens surtout, renoncer à cette activité

ancestrale, même s’ils savent pertinemment qu’elle neretrouvera jamais sa gloire d’antan.

n Safia D.

Dieu Tout-Puissant nous accorde Sa Miséricordeet nous impose le jeûne pour différentes raisons.

Il ne se contente pas de nous rappeler et de nousencourager à assumer nos responsabilités envers les pauvres. Ilveut aussi nous éduquer dans l’esprit de cette obligation. Deplus, il veut nous impliquer dans l’expérience, et que nousvivions les souffrances du pauvre : celles dues à la faim et aubesoin. Dieu a destiné le mois de Ramadhan à être uneopportunité pour que nous coopérions en vue de résoudre nosproblèmes aussi. Il faut donc agir dans le sens d’aider le pauvre enfaisant preuve de charité à son égard. Nul ne doit avoir faim en ce moisbéni, recommande l’imam Ali Ayya. On doit se retourner vers les pauvres afin de lesassister dans leurs besoins. Les procédés d’entraide sont multiples. Par la bonne paroleou le geste charitable, on peut insuffler énormément de joie, dira-t-il. Le Siâm n’est passeulement l’abstention de nourriture, mais également une purification de soncomportement à l’égard des autres. Il constitue la meilleure expiation des fautescommises durant l’année. D’ailleurs, le Prophète (QSSSL) a dit : «Qui jeûne le mois deRamadhan avec foi en comptant sur la récompense divine, ses péchés lui serontpardonnés». En effet, le jeûne est une école de patience, de compassion. Il aide à fortifierla foi. Il habitue la communauté à la solidarité et à la justice. Il suscite en elle la charitéet l’altruisme. A ce sujet, Ayya, en se référant à la religion, confirme que la meilleurecharité est celle accomplie pendant le mois de Ramadhan. Ce mois pas comme les autressuscite la fraternité et l’amour loin de tout égoïsme et de tout matérialisme. Dieu, leTrès-Haut, a dit dans Son Noble Livre : «La charité ne consiste pas à tourner vos facesvers l’Orient ou vers l’Occident. L’homme bon est celui qui croit en Dieu, au jourdernier, aux anges, au Livre et aux prophètes. Il est celui qui, pour attaché qu’on soit,donne de son bien aux proches, aux orphelins, aux mendiants et pour l’affranchissementdes esclaves».

n Karima Alloun Kordjani

L’exercice relève désormaisdu rite. Numidia a dévoilé

aussi sa grille destinée aux té-léspectateurs en Algérie et àl’étranger. La chaîne est pré-sente sur le réseau Freebox,sur le canal 550. Découpée ensix tranches, la grille se com-pose de productions algé-riennes comme la sitcom «Ta-laq Aâla Almaqas» (Divorcesur mesure). C’est une comé-die qui raconte drôlement lequotidien d’un couple algé-rien. Ce dernier, incarné parl’acteur et humoriste HamidAchouri et la comédienne Noura Ben Zirari, décidede divorcer, après avoir enduré de nombreusesépreuves. La magistrate chargée du dossier découvreavec étonnement les raisons futiles du conflit. Uneréalité courante dans les tribunaux. La chaîne pré-sentera la saison 4 du feuilleton syrien «Tawq Al-banat» qui évoque une lutte pour le pouvoir entredeux personnages, Abou Taleb et Mourad Agha.Des histoires d’amour et de vengeance viennent semêler à leur destin avec une dose de suspense àchaque épisode. La chaîne mise aussi sur unedeuxième sitcom humoristique. «Zohir pas dechance» qui s’inspire le quotidien d’un Algérien quiaccumule les déboires. Amine Boumediene, qui adéjà excellé dans d’autres rôles, incarne «Zouhir» etprésente ces situations qui surviennent partout. Hi-cham Mesbah, Noura Benzirari, Farida Ait Kaci etd’autres «célèbrités» y font des apparitions. Lachaîne réunit aussi l’humoriste Kamel Bouakkaz etSally Ben Nacer dans une série qui traite, avec beau-

coup d’humour, de nouveaux phénomènes de société(réseaux sociaux, infidélité...). La série fait partici-per l’incontournable «Khalti Boualem» (FaridaKrim). L’émission à succès, «Harayer», revient pourune autre saison avec de nouveaux rôles, rubriqueset des surprises. Hadha Ana «C’est moi» est la vraienouveauté. Le show fait découvrir des personnalitésdu monde de la culture, de l’art, de la musique et dusport, présentées dans diverses postures et situa-tions. Des soirées Châabi dont les rubriques mettenten lumière le «Q’sid» et le patrimoine musical, sontprogrammées. Le Ramadhan rimant avec religion,plusieurs programmes aborderont les bienfaits dujeûne, les préceptes de l’Islam et sa spiritualité.D’autres questions seront présentées par des isla-mologues. «Fawaid» se nourrira de reportages etdes scènes propres au mois sacré. «Tayeb Maâna»(Cuisine avec nous), animée par Hadjer en compa-gnie d’un chef étoilé, fera découvrir des recettes.

n Walid Souahi

4

12/13

NUMIDIA TV

UNE GRILLE POUR TOUS LES GOÛTS

Ça se

passe

ava

nt l’

iftar

Un œil sur la télévision

Il était une fois...

LA CHARITÉ, UNE ÉDUCATION SPIRITUELLE

Que sont devenues

les traditions ancestrales ?

HORIZONS •Mardi 30 Mai 2017

Attitude

IL ME FALLUT DÉCRYPTER Kateb Yacine et Mohamed Dib et elle s’affairait avec beaucoup d’application àvoyager dans les longues œuvres de Taha Hussein et Naguib Mahfouz.

LA DJOUZIA DES KHALFA RABAH

«SAYD»

Ue marque d’authenticité

CHORBALa favorite des plats ottomans

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‘‘ ‘‘QUAND ELLE MARCHAIT, ELLE ONDULAITÉLÉGAMMENT ET ELLE REPRÉSENTAIT

L’IDÉAL DE LA FEMME ARABE DONT LESYEUX SOULIGNÉS AU KHÔL ONT DONNÉ LETOURNIS ET FAIT DIVAGUER TANT ET TANT

DE POÈTES DE L’OCCIDENT.

DÉCOUVERTE POÉTIQUE

LE DERNIER BUS

Le Kaysy, recette Irakienne

Ingrédients : •750g de vianded’agneau (de préférence l’épaule)•12 abricots secs •100g de raisinssecs •2 petits verres de riz Basmati •1 poignée de vermicelles fins •3 verres d’eau •Sel et poivre •1 c. à c. de concentré de tomate •huile

Préparation : Mettez vos morceaux de viande à cuire dans de l’eau salée pen-dant au moins une heure. Une fois la viande cuite, retirez-la du bouillon etréservez-la au chaud. Dans le bouillon de viande, diluez une cuillère à café deconcentré de tomate, puis mettez-y les abricots secs, le sel, le poivre et laissezmijoter 20 minutes afin de faire réduire le liquide. Pendant ce temps, dans unepoêle, faites cuire les raisins secs avec un filet d’huile et 6 cuillères à souped’eau. Dans une casserole munie d’un peu d’huile, faites dorer les vermicelleset le riz, puis ajoutez-y 3 verres d’eau et laissez cuire le riz à l’étouffée pendant10 minutes. Servez le riz recouvert des raisins confits et des morceaux de vian-de, puis présentez le bouillon d’abricots à part à accommoder selon les goûts.

L’indigestion, connue égale-

ment sous le nom de dyspep-sie, est un trouble gênant auniveau de l’estomac qui ap-paraît avant ou après un re-

pas. Ce mal-être peut entraîner unesensation de brûlure et de douleurentre la partie inférieure du sternum

et le nombril. En général, elles’accompagne aussi d’une sen-

sation gênante de satiété et delourdeur.

LES CAUSES DEL’INDIGESTIONC o n s o m m a t i o n

d’aliments avec beaucoup decondiments ou très gras,

trop manger, manger trop vite, nervo-sité et stress émotionnel, trop de caféine,

tabagisme, la sensation croissante de brû-lure bloque le fonctionnement normal denotre système. 

LES REMÈDESL’infusion à la camomille : Cette plantepossède des propriétés qui aident à améliorer la digestion, àsoulager les nausées, les douleurs stomacales, les vomisse-ments et les différentes gênes qui apparaissent dans cette zone.Son effet est quasi immédiat. Dans une tasse d’eau bouillan-te, ajoutez un sachet de thé à la camomille, laissez infuser 5minutes, puis buvez lentement.L’infusion à la cannelle : Elle est idéale pour soulager leslourdeurs et les gênes propres à l’indigestion. Il vous suffitd’en boire une tasse dès que vous ressentez les symptômespour les faire disparaître rapidement.La coriandre : Les propriétés de la coriandre en font un ex-cellent allié pour lutter contre l’indigestion. Faites bouillir del’eau avec deux branches de coriandre pendant 10 minutes.Laissez infuser, puis buvez l’infusion.Le thé aux herbes : Après un repas copieux, boire un thé auxherbes aide à maîtriser l’indigestion de façon efficace. Plon-gez un sachet de thé dans une tasse d’eau chaude. Laissez in-fuser 5 minutes, puis buvez psendant qu’il est encore chaud.L’orange : L’orange est un fruit qui contribue à soulager ra-pidement l’indigestion, car il contient de l’acide citrique etde l’acide ascorbique. L’idéal est de consommer un jus d’oran-

ge fraîchement pressé avant lesrepas, car il vous aidera à ré-guler l’acide stomacal et à fa-voriser la digestion.Le bicarbonate de soude :L’indigestion est un problèmequi peut se traiter rapide-ment grâce au bicarbona-te de soude. Préparer unanti-acide maison esttrès facile. Il suffitd’ajouter unedemi-cuilleréede bicarbonatede soude dans undemi-verre d’eau. Cet-te solution va neutraliserl’acide qui se forme dans l’es-tomac, et vous soulagera rapi-dement.La pomme : La pomme est re-commandée pour guérir les indi-gestions, car elle est riche enfibres. Le mieux est de la consom-

mer avec la peau, car cette dernière apporte également des bien-faits à notre corps. Lorsque la pomme entre dans le systèmedigestif, elle se charge de nettoyer les obstructions, soulageantdonc en quelques minutes les gênes au niveau de l’estomac.Le gingembre : Après un repas copieux, l’idéal est de prendredeux rondelles de gingembre frais, d’y ajouter un peu de sel,et de bien les mastiquer avant d’avaler, car cette racine aideà stimuler les sucs digestifs. Vous pouvez également boire unthé au gingembre pour soulager rapidement le ventre gonflé,les gaz, les douleurs et les crampes d’estomac.Le pamplemousse : Les vitamines et les nutriments présentsdans l’écorce de pamplemousse permettent de soulager les sen-sations de brûlure et d’irritation causées par l’indigestion. Àl’aide d’une râpe, râpez un morceau d’écorce, laissez-le sé-cher au soleil pendant quelques heures. Ensuite, prenez unecuillère d’écorce sèche chaque fois que vous souffrez de dou-leurs d’estomac.L’eau : Boire de l’eau chaude est l’un des meilleurs traite-ments pour guérir les indigestions, car elle possède un effetrelaxant. Toutefois, il est recommandé de ne pas aller se cou-cher tout de suite, car boire de l’eau chaude peut entraîner le re-flux gastro-œsophagien.

14 HORIZONS • Mardi 30 Mai 2017

Ingrédients : •1 blanc de dinde •500 gr de dinde hachée•1 gros oignon râpé•1 tête d’ail •1 petiteboîte de champignonspersil •3 c a souped’huile •Sel•poivre •cumin

Préparation :Chauffez l’huileet faites revenir lemorceau de dinde oupoulet, avec la moi-tié de l’oignon etde l’ail râpé et lesépices pendant 5 min.Couvrez d’eau et laissezcuire. Mélangez la dindehachée, l’oignon et l’ail restant,le persil et les épices. Malaxez letout et façonnez des boulettes. Faites frireles champignons dans un peu d’huile. Une fois la vian-de dans la sauce est cuite, plongez les boulettes et leschampignons et laissez cuire.Laissez réduire la sauce,ajoutez du persil et éteindre

BOULETTES DE DINDE EN SAUCE

Plat du Jour

Astuc

e Culinaire

Ingrédients :

Couche de mhalabiya : •2 verres de lait ( 240 ml)•1 verre de crème fraîche •½ verre de sucre•¼ de verre de maïzena •Une pincée de sel•1 cuillère à café d’eau de fleur d’oranger•1 cuillère à soupe de beurrePour la crème d’abricots secs : •100 gr d’abricots secs •eau •2 c à soupe de maïzena•1 cuillère à café de l’eau de fleur d’orange•sucre selon le goût •Le jus d’un citron

Préparation :

Rincez les abricots secs pourles nettoyer. Placez-les dans un bol etcouvrir d’eau. Fairetremper une nuit oupour trois ou quatreheures dans leréfrigérateur.Dans une casse-role, mélangertous les ingré-dients secs.Ajouter l’eaude fleur, le lait etla crème. Cuireà feu doux enremuant constam-ment afin que lesgrumeaux ne se for-ment pas. Le mélan-ge doit bien épaissir (si à uncertain moment vous remar-quer que le mélange à l’air de tourner –déphaser, passez le mélange au blinder pour que la crèmedevienne souple). Poursuivre la cuisson jusqu’à ce que ça soitsuffisamment épais pour napper le dos d’une cuillère. Retirezdu feu et ajoutez le beurre, bien mélangez. Versez dans despetites verrines en remplissant les ¾ de la verrine et réfrigérez.Retirez les abricots du frigo et passez les avec leur eau au blin-der pour avoir 400 ml de purée (ajoutez l’eau pour avoir cettequantité de purée). Passer cette purée au chinois. Mélangez lapurée d’abricot, maïzena, le jus de citron et l’eau de fleurd’oranger dans la casserole Ajoutez le sucre selon votre gout etportez doucement à ébullition, sur feu doux. Laissez mijoterjusqu’à ce qu’elle épaississe. Retirez du feu à l’aide d’unecuillère, remplissez les verrines de mhalabiya avec cette crèmeet remettre au frigo

Dessert

Santé

Cuisine du Monde Musulman

Proverbe Algérien

Escalopes panéesextra

Pourréussir lesescalopespanées, il

suffitde les

passertrois fois desuite dansl’œuf et la chapelure pour

qu’elles soient bien tendres àl’intérieur et bien croustillantes à

l’extérieur.

COMMENT GUÉRIR RAPIDEMENT L’INDIGESTION

«A la tombée de la nuit, tout

le monde aura son souper»

Ce proverbe est cité en exemple pour

dire que dans un état de droit, le bien englobe

tout le monde sans distinction, et cela afin de

montrer que le gain de toute personne est bien.

MAHALABIYA AUX ABRICOTS

www.horizons.dz

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HORIZONS • Mardi 30 Mai 2017FORUMDES ÉCHECS

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l COMBINAISON l PROBLÈMEl FIN DE PARTIE

Un coupinter-médiaireimportant !Les noirsjouent etgagnent

. Lesblancsjouent etfont maten deuxcoups

Combinaison: 1.Cg4-h6+ g7xh6 2.Fd2xh6 Te8-e5 [2...Rf7-e7 3.Ta1-e1+ Re7-d7 4.Fh6xf8+-] 3.Dg3-g7+ Rf7-e8 4.Dg7xf8+ Re8-d7 5.Fh6-f4 Rd7-c7 6.Ff4xe5 f6xe5 7.f5-f6 Fc8xh3 8.Df8-g7+ Fh3-d7 9.f6-

f7 Cb6xc4 10.Fd3xc4 Da4xc4 11.f7-f8D Ta8xf8 12.Tf1xf8 Dc4xc3 13.Ta1-f1 Dc3-d4+ 14.Tf1-f2Dd4xd5 15.Dg7xh7 1-0

Finale : 1 ...Ff2xc5+ 2.Rb4xc5 b7-b6+ 3.Rc5-b4 b6xa5+ 4.Rb4xa5 Rc7-d6 5.Ra5-b6 Rd6-e56.Rb6xc6 Re5-f4 [6...Re5-f4 7.Rc6-d5 Rf4xf3 8.Rd5-e6 Rf3xe4 9.Re6xf6 Re4-f4-+] 0-1

Problème :1. Fe3 !Fxe31...Df32. Dd3mat1...Cf3 2. Dd3mat 1...e52. Td4mat 1...Ce22. Dxh1mat2. Cc3mat

Solution de «Testez votre force» précédent :

Choisir labonnepoussée  !Les noirs jouentet gagnent

Par Benhadi Aziz Madani, instructeur de la Fédération internationale des échecs

John Owen, né le 1er juillet 1827 àMarchington dans le comté deStaffordshire en Angleterre et mort le24 novembre 1901 à Twickenham,était un vicaire anglais et un joueurd’échecs amateur de très haut niveau,connu pour avoir été l’un desmeilleurs joueur d’échecs anglais du

19e siècle. Il gagna en 1857 un tournoi mineurde la «British Chess Association» deManchester. En 1858 à Londres, il perdit unmatch face à Samuel Boden (+2 -7 = 2) et ter-mina troisième à Birmingham derrièreLöwenthal et Falkbeer. Il fit match nul en1860 à Manchester avec Ignac Kolisch(+4 -4 = 0).Il gagna une partie amicale contrePaul Morphy en 1858 ce qui amena un matchentre les deux joueurs. Bien que bénéficiantd’un handicap (il avait un pion supplémentaireet avait toujours le trait initial), Owen perdit6-1 sans gagner une partie. Ses résultats autournoi de Londres de 1862, le premier tournoitoutes rondes international furent impression-nants : il finit troisième, précédant le futurchampion du monde, Wilhelm Steinitz, qui

devait terminer 6e de cette rencontre et fut leseul joueur à gagner contre AdolfAnderssen qui allait remporter le tournoi. Il fitmatch nul à Liverpool en 1874 (+4 -4 = 0) faceà Amos Burn et perdit l’année suivante àLondres contre le même adversaire (+6 -11 =3). En 1876 il termina aux 2e et 4e places dutournoi de Cheltenham. Il perdit nettementun match en 1878 contre Johannes Zukertort àChiselhurst (+0 -8 = 3). En 1881 il finitdeuxième dans le 16e «British CountiesTournament». Il prit sa revanche contre AmosBurn en 1888 qu’il vainquit dans un match àLiverpool (+5 -0 = 3). En 1890 il termina aux3e et 4e places du 23e « British Counties tour-nament» et en 1894/1895 aux 2e et 3e placesdu «Craigside Tournament»de Liandudno auPays de Galles. John Owen a donné son nom àla Défense Owen, une ouverture qu’il jouaitsouvent (y compris à l’occasion de sa victoiresur Morphy) caractérisée par les coups : 1.e4b6. Son meilleur nombre de points Elo histo-rique rétroactif fut de 2.583 avec lequel il fut9e meilleur joueur du monde en juillet 1877. Partie n= 1 Blancs : Paul Morphy

Noirs : John Owen Londres 1858Défense Owen 1.e4 b6 2.d4 Fb7 3.Fd3 e6 4.Ch3 c5 5.c3cxd4 6.cxd4 Cc6 7.Fe3 Cb4 8.Cc3 Cxd3+9.Dxd3 Fb4 10.0-0 Fxc3 11.bxc3 Cf6 12.e5Cd5 13.c4 Fa6 14.Fd2 Tc8 15.Tac1 0-016.Db3 Ce7 17.Fb4 Te8 18.Tfd1 Cf5 19.g4Ch4 20.f4 f6 21.Fe1 fxe5 22.dxe5 De723.Cg5 h6 24.Ce4 Fb7 25.Dd3 Tf8 26.Fxh4Dxh4 27.Cf6+ Txf6 28.exf6 Dxg4+ 29.Dg3Dxg3+ 30.hxg3 Fc6 31.fxg7 Rxg7 32.Rf2Rf6 33.g4 h5 34.g5+ Rf5 35.Re3 h4 36.Td2h3 37.Th2Diagramme n= 1 37 ...Fg2 ! 38.Tc2 d5 39.g6 dxc4 40.g7 Tg841.Tcxg2 hxg242.Txg2 Rf6 43.Tc2Txg7 44.Txc4 Tg3+45.Re4 Ta3 46.Tc2Ta4+ 0-1Partie n= 2 Blancs : JohnOwen Noirs : WilhelmSteinitz [A10]

Londres 1862Partie hollandaise 1.c4 f5 2.e3 e6 3.a3 Cf6 4.Cc3 Fe7 5.Cf3 0-06.d4 b6 7.d5 Fd6 8.Fd3 Fb7 9.0-0 Rh810.Fc2 Ca6 11.b4 De8 12.Fb2 Dh5 13.Cb5exd5 14.Cxd6 cxd6 15.Fxf6 Txf6 16.cxd5Cc7 17.Fb3 Th6 18.Tc1 Ce8 19.Tc4 g5 20.h4g4 21.Cg5 Fa6 22.Tf4 Fxf1 23.Txf5 Tf624.Dd4 Dg6 25.Fc2 Dg7 26.Txf6 Cxf627.Rxf1 Te8 28.Df4 h6 29.Ce4 Tf8 30.Rg1g3 31.Cxg3 Cg4 32.Dd4 Dxd4 33.exd4 Tc834.Ff5 Tc1+ 35.Cf1 Cf6 36.f3 Cxd5 37.Fxd7Ce3 38.Fb5 Ta1 39.Rf2 Cxf1 40.Fxf1 Txa341.b5 Rg7 42.g4 Rf6 43.f4 Tb3 44.Fe2 h545.g5+ Rf5 46.Fxh5 Rxf4 47.Ff7 Th3 Diagramme n= 2 48.g6 ! Tf3+ 49.Re2Tg3 50.h5 Rf551.Rf2 Tg5 52.Rf3Rf6 53.h6 Txb554.Fe8 Tg5 55.g7 b556.Rf4 b4 57.h7Rxg7 58.Rxg5 Rxh759.Fa4 Rg7 60.Fb3Rf8 61.Rf6 1-0

....SES RÉSULTATS AU TOURNOI de Londres de 1862, le premier tournoi, toutesrondes, international furent impressionnants : il finit troisième, précédant lefutur champion du monde Wilhelm Steinitz...

LES MAÎTRES DU TEMPS QUI PASSE

OWEN UN AMATEUR

DE HAUT NIVEAU

NOUVELLES INTERNATIONALES A l’issue de la huitième ronde du championnat de France des clubs qui se joue au Parcdes expositions de la ville de Chartres, du 18 au 28 mai 2017, Clichy mène les débatsavec 24 points devant Bischwiller 21 points et Nice Alekhine 20 points. Lors de cetteronde Clichy a pris le dessus sur Vandœuvre (5-1), Nice a battu Mulhouse, etBischwiller a vaincu Tremblay (3-2). Clichy finit ce championnat en favori et la lutte sepoursuit tant pour la médaille d’argent et de bronze ainsi que pour la rélégation . Partie n= 3 Blancs :Kosteniuk,A (Clichy) Noirs : Le Corre,B (Vandœuvre) Championnat de France Chartres 2017Partie espagnole 1.e4 e5 2.Cf3 Cc6 3.Fb5 a6 4.Fa4 Cf6 5.0-0 Cxe4 6.d4 exd4 7.Te1 d5 8.Cxd4 Fd69.Cxc6 Fxh2+ 10.Rh1 Dh4 11.Txe4+ dxe4 12.Dd8+ Dxd8 13.Cxd8+ Rxd8 14.Rxh2Fe6 15.c3 Re7 16.Ff4 Tac8 17.Cd2 f5 18.f3 Thf8 19.fxe4 fxe4 20.Fe3 Tf5 21.Fc2 Te822.Cxe4 h6 23.Fd4 Rf7 24.Rg1 b6 Diagramme n= 3 25.Fxb6 !Tb5 26.Fxc7 Txb2 27.Cd6+ Re7 28.Cxe8 Txc229.Cxg7 Fxa2 30.Cf5+ Rd7 31.Ff4 Fc4 32.Td1+ 1-0L’open de Zalakaros qui s’est déroulé du 18 au 26 mai 2017en Hongrie avec la participation de 119 joueurs dont29 grands maîtres internationaux et 41 maîtres internationauxavec une moyenne Elo de 2.400 points, a été remporté au tiebreak par le grand maître ukrainien Jubov Alexander âgé de34ans Elo 2.604points, qui a totalisé 7 points avec sixvictoires, deux parties nulles et une défaite devant l’excen-trique et néanmoins dangereux grand maître hongrois RapportRichard connu pour l’originalité de ses ouvertures âgé de 21ans Elo 2.698points .Partie n= 4Blancs : Jubov,A (2604) - Sanal,V (2533) [E14]Zalakaros Open Hongrie 2017Défense Ouest-Indienne 1.d4 Cf6 2.c4 e6 3.Cf3 b6 4.e3 Fb7 5.Fd3 d5 6.b3 Fb4+7.Cbd2 0-0 8.0-0 Cbd7 9.Fb2 Ce4 10.Tc1 Tc8 11.De2 a512.Tc2 f5 13.Tfc1 Fd6 14.Cf1 Ta8 15.Cg3 a4 16.Ch5 axb317.axb3 g6 18.Cf4 Te8 19.Ce5 Fxe5 20.dxe5 Cdc5 21.b4Cxd3 22.Dxd3 Ta2 23.f3 Cg5 24.Td2 c6 25.cxd5 cxd526.Tdc2 Te7 27.Fd4 Txc2 28.Txc2 Cf7 29.Db5 Db8 30.Dxb6Cxe5 31.Cxe6 Cc4Diagramme n= 4 32.Txc4 ! dxc4 33.Cd8 1-0

MINIATURES

UN ECHEC DOUBLE MATANT !Partie n= 5Blancs : Tchigorine Noirs : Gossip New York 18891.e4 e5 2.Cf3 Cc6 3.c3Le début Ponziani. Une ouverture qui tire sonnom du joueur italien du 18e siècle DomenicoLorenzo Ponziani, qui l’a analysée en 1769.Elle a été utilisée plus tard par HowardStaunton. L’ouverture est aujourd’hui rare etest essentiellement jouée pour l’effet de sur-prise, les noirs ayant plusieurs possibilitésd’égaliser. Avec leur 3e coup, les blancs sepréparent à construire un centre fort avec 4.d4.Cette stratégie est logique et se retrouve aussidans la partie italienne et la partie espagnole.Cependant, 3.c3 est prématuré ici car il privele cavalier b1 de sa case naturelle de dévelop-pement et n’empêche pas les Noirs d’êtreactifs au centre. Contrairement à la partie ita-lienne, l’avance d4 ne se fait pas avec gain detempo. 3...d5!Une bonne réaction centrale!

4.Da4!La sortie de la dame n’est pas prématurée enclouant le cavalier à partir d’une case sécuri-sée 4...f6 5.Fb5!

La préssion s’accentue sur la case c6 5...Cge7 6.exd5 Dxd5 7.0-0 Fd7 8.d4! Le centre blanc est ébranlé 8...e4 9.Cfd2 Cg6 10.Fc4! Da5 11.Db3 f511...0-0-0 était un moindre mal ; 12.Ff7+! Re712...Rd8 13.Cc4 Da6 14.Fg5+ Fe7 15.Fxe7+A) 15...Rxe7 16.Fxg6 hxg6 17.d5 Ca5(17...Cb8 18.Db4+) 18.Db4+; B) 15...Cgxe716.d5] Diagramme n= 513.Cc4!Ouvre la voie royaleau fou 13...Da6 14.Fg5+Rxf7 15.Cd6mat Un échec doublematant ! 1-0

DE LA PSYCHOLOGIE AUX ECHECS

TACTIQUES DE TOURNOI : IL FAUT QUE JE GAGNE !Les affects du joueur voulant gagner à tout prix seront différents lorsque celui-ci aura simplementbesoin d’un demi-point : en effet, dans le premier cas, il n’existe pas de sortie de secours. Le sujet

devient alors tout excité, ce qui désorganise l’activité du système nerveux, jette un voile sur saréflexion et trouble sa concentration. Dans ces moments-là, ses mains ne peuvent s’empêcher de

trembler, et son cœur de battre la chamade. Ses réactions échappent à son contrôle, renforçantainsi l’état de confusion. Sur l’échiquier, cet état se manifeste par une façon de jouer plutôt hasar-deuse et sans grande valeur. Les attaques imprudentes, loin de reposer sur des bases positionnelles

suffisantes, permettent à l’adversaire de détruire facilement les forces trop dispersées.

PLEINDELPHINE WESPI SER CHANGE DE TÊTE Elle l’a fait ! Vendredi 26 mai, la jolie Miss France, Delphine Wespiser, a surpris ses

presque 100.000 abonnés sur Instagram en arborantune nouvelle coupe de cheveux...un carré plon-

geant. Sa longue crinière rousse n’est plus ! Depuisdéjà 5 ans que la jeune femme de 25 ans est entrée

dans le cœur des Français et c’est la première fois qu’elleose un changementaussi radical.

ÉCRAN

10:00 : Les feux de l'amour10:55 : Petits plats en équilibre11:00 : Les 12 coups de midi !11:55 : L'affiche du jour12:00 : Le 13h12:30 : Petits plats en équilibre12:50 : L'enfer au paradis des milliardaires14:30 : Tes milliards m'appartiennent16:00 : 4 mariages pour 1 lunede miel17:00 : Bienvenue au camping18:00 : The Wall : face au mur19:00 : Le 20h19:30 : My Million19:45 : Nos chers voisins19:50 : C'est Canteloup20:00 : L'arme fatale21:40 : Rush Hour23:20 : Battle Creek

10:55 : Tout le monde veutprendre sa place11:50 : Le village préféré desFrançais11:55 : 13 heures12:40 : Campagne officielle pourles élections législatives 201712:55 : Météo13:00 : Consomag13:05 : Mille et une vies13:55 : Roland-Garros17:45 : N'oubliez pas les paroles !19:00 : 20 heures19:35 : Campagne officielle pourles élections législatives 2017

19:50 : Image du jour19:55 : Retour en terre inconnue22:30 : Dans quelle éta-gère...22:32 : Météo outre-mer22:35 : Rendez-vous en terreinconnue00:25 : Vu00:30 : Mardi cinéma - L'hebdo00:35 : Tout compte fait

10:35 : Campagne officielle pourles élections législatives 201711:00 : 12/1311:01 : Journal régional11:25 : Journal national11:55 : Météo à la carte12:40 : Rex15:05 : Un livre un jour15:10 : Des chiffres et deslettres15:50 : Harry16:30 : Slam17:10 : Questions pour unchampion18:00 : 19/2018:01 : Journal régional18:20 : Édition locale18:30 : Journal national19:00 : Tout le sport19:05 : Le journal de Roland-Garros19:15 : Confiance en tête19:20 : Météo régionale19:25 : Plus belle la vie19:55 : Meurtres à l'abbaye de Rouen21:30 : La Comédie-Françaisechante Boris Vian22:25 : Rue de la formation22:35 : Campagne officielle pourles élections législatives 2017

22:45 : Grand Soir/323:10 : Météo régionale23:15 : The Closer : L.A. Enquêtes prioritaires23:55 : Espace francophone00:20 : Un livre un jour00:25 : Midi en France

10:20 : Un billet de train pour...11:05 : 28 minutes11:50 : Arte journal12:00 : Arte Regards12:30 : Couples12:40 : Sept morts sur ordon-nance14:10 : Coup de coeur14:40 : Les Alpes vues du ciel15:30 : Invitation au voyage16:10 : X:enius16:35 : L'Europe des clichés17:30 : Villages de France18:00 : Thaïlande, la beautésauvage18:45 : Arte journal19:05 : 28 minutes19:49 : Thema19:50 : Trump, mon nouveauprésident20:50 : L'homme qui murmure à l'oreille de Trump21:45 : Entretien21:55 : Identités douloureuses,les nouvelles droites en Europe22:50 : Entre deux sexes23:50 : Streetphilosophy00:20 : L'argent du Vatican

10:45 : Toque show11:45 : Le 12.45

12:30 : Scènes de ménages12:45 : Karyn l'obstinée14:45 : La colère de Sarah16:30 : Les reines du shopping17:40 : Chasseurs d'appart'18:45 : Le 19.4519:25 : Scènes de ménages20:00 : Mort de Diana :l'incroyable révélation22:00 : Les 100 derniers joursde Diana23:40 : Un an dans les secretsdu palais princier de Monaco

10:20 : Plus belle la vie10:45 : Tout le monde veutprendre sa place11:30 : Diplomatie12:30 : Le journal de la RTBF13:00 : Loin de chez nous13:25 : Les beaux malaises14:35 : Embarquement14:55 : Coup de pouce pour laplanète15:00 : #versionfrançaise15:30 : Questions pour unchampion16:00 : Temps présent17:00 : 64' le monde en français17:20 : Le journal de l'économie17:25 : Météo17:30 : L'invité17:40 : Visites privées19:30 : Le journal de France 220:00 : Le club Roland-Garros20:10 : Au secours de Béatrice21:35 : Le journal de la RTS22:00 : Cash investigation00:15 : Geopolitis00:35 : TV5 monde, le journal -Afrique00:50 : Le point01:45 : TV5 monde, le journal

SÉLÉCTIONS

Depuis bientôt dix ans, Frédéric Lopezenlève des personnalités consentantes pourleur faire vivre bien plus qu'un très beau

voyage...

FRANCE 2 : 19H55

Vingt ans aprèsle décès tragiquede la princesse

Diana, cedocumentaire

propose dedévoiler denouveaux

éléments quijusqu'alorsavaient été

gardés secrets etqui viennent étayer un nouveau scénario dudrame. De nouvelles informations, négligées

à l'époque par les enquêteurs, auraient étépassées sous silence...

JOHNNY HALLYDAY : LA FAMILLE, SON MEILLEUR REMÈDE CONTRE LE CANCER

Johnny Hallyday peut compter sur le soutien de ses proches tandis qu’il lutte contre la maladie.Quand ce n’est pas son fils David qui donne de ses nouvelles, c’estsa femme, la jolie Laeticia, qui s’en charge. Ce week-end, l’épouse

du rockeur a justement publié un adorable portrait de famille surlequel l’interprète d’Allumer le Feu est apparu très souriant et en

forme, malgré son cancer. «La famille, c’est l’essentiel. FuckCancer», a écrit l’ancien manne-quin en légende du cliché publié

sur sa page Instagram.

PLANTÉE L’ACTRICE,

ABIGAILBRESLIN, RATESON PERMIS

POUR LA 8E FOIS

www.horizons.dz

Abigail Breslin derrière un volant, ça n’estpas pour tout de suite. L’actrice, qui a jouédernièrement dans la série Scream Queens

et est âgée de 21 ans, a expliqué dansl’émission Live with Kelly and Ryan qu’el-le essayait de passer son permis de condui-

re depuis ses 16 ans, en vain. «J’ai ratémon permis huit fois», a-t-elle déploré.

Abigail Breslin a ajouté qu’elle s’est plan-tée autant de fois au code qu’à la conduite.

Irrécupérable !

RADICAL

CETTE GRANDE STAR AMÉRICAINE A POUSSÉ UN GROSDE COUP GUEULE EN PLEIN SHOW...

Mercredi matin (24 mai), Glenn Close assurait le show àBroadway dans la comédie musicale Sunset Boulevard,

pièce d’Andrew Lloyd Webber dans laquelle elle interprè-te le rôle iconique de Norma Desmond, lorsqu’elle a sou-

dainement quitté la peau de son personnage pour interpellerun fan présent dans la salle. Selon les propos rapportés par le

Page Six, la star de 71 ans «s’est arrêtée au milieu du showlorsqu’elle a vu que quelqu’un était en train de la prendre en photo».

08h00 : Bonjour d'Algérie (Direct)09h30 : Bladi oua nassi (01)10h00 : El bihar el moutaghayira (08)10h25 : Troupe mozart (01)11h00 : Canal foot (rediff)12h00 : Journal Télévisé en français12h25 : Mawid zefafe (37)13h45 : Nahoua el cherq (01)

14h25 : Foussoul el hayet (10)15h05 : Diasporama «les crimescolonieux» rediff16h30 : El kanze (07) rediff16h50 : 52 chrono (direct)17h55 : Brico dko (39)18h00 : Journal télévisé en amazigh18h25 : Familetna (188)

19h00 : Journal télévisé en français19h25 : Avis aux consommateurs20h00 : Journal télévisé en arabe20h45 : Questions d'actu (direct)21h45 : TAI CHI 223h20 : Festival de la musiquemalouf00h00 : Journal télévisé en français

COLÈRE

M6 : 20H00«MORT DE DIANA :

L'INCROYABLERÉVÉLATION»

DOCUMENTAIRE > SOCIÉTÉ

«RETOUR EN TERREINCONNUE»

MAGAZINE > DÉCOUVERTE

16

HORIZONS • Mardi 30 Mai 2017

THÉRAPIE

Règle du jeuLe sudoku estune grille de 9 cases sur 9,divisée elle-même en 9blocs de 3cases sur 3. Lebut du jeu estde la remplirentièrementavec une sériede chiffresallant de 1 à 9de sorte que :

- chaque ligne,chaquecolonne etchaque bloc de3X3 doitcontenir toutela série deschiffres allantde 1 à 9.

u d o k uS

o t s f l é c h é sM

o t s c o d é s

r i l l e M u e t t eG

S O L U T I O N S D U J O U R … S O L U T I O N S D U J O U R …

Mot

s F

léch

és

Sudo

ku

Mot

s co

dés

Grill

e m

uett

e

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

Règle du jeu

Dans la grille ci-contre,

les lettres ontété remplacées

par deschiffres.

Un mêmechiffre

représentanttoujours la

même lettre.Reconstituez les

mots au fur età mesure que

certaines lettresapparaissent

dans la grille.Pour

commencer lejeu, trouvez le

mot dont lespremières

lettres sont déjàindiquées dans

la grille.

M

DÉTENTE 17

www.horizons.dz

VERTICALEMENT1-Invincible.

2-Railleuses.

3-Adverbe. Patrie d’Abraham.

Scandium.

4-Cavité de l’oreille interne.

5-Chanteur belge. Bayer aux

corneilles.

6-Paresseux. Trou mural. Cardinal.

7-Raz-de-marée.Lettres de Phénix.

8-Aurore. Instrument de Maçon.

9-Premier. Tribu israélite. Chrome.

10-Ancienne Algéroise des

Transports. Mis en terre.

HORIZONS • Mardi 30 Mai 2017

HORIZONTALEMENTI-Couveuse.

II-Contenons par la force.

III-Brome. Note. Traditions.

IV-Vent du Nord. Voyelle double.

V-Européen. Faces d’un polyèdre.

VI-Banlieues de Toronto. Insuffisances

rénales.

VII-Frotte d’une plante potagère. Soûl.

VIII-Lettres du Brésil. Permière

compagne.

IX-Article. Cosmos.

X-Navires convoyeurs.

1-Étoile d'Oran : Course d’entrée. 2-Leyth : Ce vieux cheval de 12ans devra faire l’objet d’une cer-taine attention malgré ses deuxdernières défaites, car il s’est

bien comporté en début de sai-son et que le lot en présencene renferme pas de grandsfavoris.

3-Bibars : Ses dernières tenta-tives n’incitent guère à l’opti-

misme. Restant sur de très mauvaisrésultats, il faudra à ce jeune poulain de3 ans consentir de gros progrès pourespérer briser son écart. 4-Bousfer : Ce coursier, nul sur toutela ligne, qui termine à chaque sortiedans les abysses du classement, vaencore une fois se ranger dans les

stalles de départ pour le simple plaisir dese dégourdir les pattes. 5-Ritaj Esalam : Cette pouliche de 4ans, issue du grand étalon Cash deCarrere, n’a pas réalisé, il est vrai, de

grandes performances, mais, relevantde l’efficace entraÎneur Y.Boulesbaaqui a plus d’un tour dans son sac, ilpeut nous réserver une surprise au

sprint final. 6-Nassiat el Kheir : Course d’entrée. 7-Sonia : Terminant à chaque sotie parmi les

derniers, cette femelle bai de 6 ans va encore une fois secontenter d’observer les chevaux les plus en vue se diri-ger vers le poteau d’arrivée. 8-Badr el Boudour : Cette femelle bai de 3 ans, qui atendance à souffler le chaud et le froid, doit être jugéesur sa quatrième place du 27 Février dernier, sur lamême distance du jour, pour la retenir en bon rang dansvos pronostics.9-Flamme : Course d’entrée.10-Sakheir Mehareche: Il vient d’échouer à sa dernièresortie alors qu’il restait sur une bonne prestation. Cecoursier de bonne qualité, qui a déjà gagné sur une dis-tance à peu près similaire à celle du jour, s’élancera avecde sérieuses ambitions pour venir conclure en très bonrang à l’arrivée. 11-Etoil d’Ouest : Cette femelle alezane de 4 ans, del’efficace écurie M.Benhouari, reste sur une probantequatrième place sur 1.300 Mètres. Confrontée à des che-vaux largement à sa portée, elle ne devrait pas rencon-trer de grandes difficultés pour jouer les premiers rôles. 12-Bint Sarrab : Cette pensionnaire de Tiaret ne doitpas être jugée sur sa dernière déconvenue, car elle restaitauparavant sur sa très belle performance qui la recom-mande comme une priorité pour rallier victorieusementle poteau d’arrivée. 13-Soltana : Cette pouliche de 4 ans, dont toutes lesdernières sorties ont été des échecs à répétition, va enco-re une fois être confrontée à une tâche délicate, c’estpourquoi il n’y a pas lieu de la retenir dans votre sélec-tion.

JOKER DE CHARME1-Étoile d’Oran

COUP SURPLACÉ12-Bint Sarrab

CHEVAL DU JOUR11-Étoile d’Ouest

APTITUDE

2-Leyth8-Badr El Boudour

10-Sakheir Mehareche 11-Étoile D’Ouest

12-Bint Sarrab

FORME

8-Badr El Boudour 10-Sakheir Mehareche

11-Étoile D’Ouest12-Bint Sarrab

MEILLEURESPERFS

12-Bint Sarrab 11-Étoile D’Ouest8-Badr El Boudour

2-Leyth10-Sakheir Mehareche

CLASSE

12-Bint Sarrab 11-Étoile D’Ouest

10-Sakheir Mehareche 8-Badr El Boudour

CONCLUSION

12-Bint Sarrab 8-Badr El Boudour 11-Étoile D’Ouest

10-Sakheir Mehareche

2-Leyth

CHAMP «F» SPÉCULATIF12-11-10-1-X

LES COURSES À ORAN

LE PRONOSTICVÉRITÉ

12-Bint Sarrab / 10-Sakheir Mehareche /11-Étoile D’Ouest / 8-Badr El Boudour / 5-Ritaj Esalam 2-Leyth / 3-Bibars - En H.S : 12-10-11-8-X

HORIZONS • Mardi 30 Mai 2017 2211

OR

AN

Une fois n'est pascoutume, nosamis turfistesauront à planchesur une épreuveà caractère qui,en plus dutypique pari

mutuel urbain, sera rehausséepar une fort belle cagnotte quisera organisée au champ decourses Antar Ibn Chedda d'EsSenia Oran qui drainera sansaucun doute les amoureux dece genre de course, toujoursavides de sensations fortes etau bout des sabots,certainement de gros rapportP.M.U, car, en parcourant lacomposante de ce pari Quinté,ce qui frappe aux yeux c'estcertainement la qualitémodeste, il faut en convenir, decoursiers engagés qui n'ont pasréalisé de grandesperformances et, pire encore,certaines d'entre eux ne se sontjamais placés dans uneépreuve, ajoutés à la présencede deux nouveaux chevaux quieffectueront leur baptême defeu et dont il faudra tenircompte de leurs chances, carl'épreuve en elle-même resteune coquille vide, oùseulement quatre concurrentsémergent du lot car ayantréalisé quelques bons essais, àl'image de Bint Sarrab, unepouliche de Tiaret qui serecommande de bons essais etqui, j'en suis convaincu, nefera pas le déplacement pourfigurer mais pour signer lapremière victoire de son jeunepalmarès, elle devra se méfiercependant des locaux, SakheirMehareche, Badr Boudour etÉtoile d'Ouest, qui restent lesmieux placés pour venir luicontester la plus haute marchedu podium, mais... une coursen'a jamais été une courbeexacte et vu la spécificité del'épreuve du jour, on ne sauraque recommander un ticket aupetit bonheur la chance,histoire de mettre du beurredans les épinards, afin dedécrocher la timbale de ce prixNardi, ouvert aux chevaux de3 ans et plus de race ArabePure Nés et élevés, ne s'étantpas classés pari les 3 premiersd'une épreuve depuis le01.10.2016, surcharge de 1 kgpar tranche de 20.000 Da reçusen gains et places depuis lamême date d'effet de lacondition.

n Y.S.

QUINTESCOPE

ME

ILL

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S CC

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NNCC

EESS

TURFCAGNOTTE AU PETITBONHEUR LA CHANCE

l 310.000 DA l 1.000 Mètres

MARDI 30 MAI 2017

16H00PRIX : NARDI ARABE NÉE

(o) : Chevaux portant des œillères

TTIIEERRCCÉÉ--QQUUAARRTTÉÉ -- QQUUIINNTTÉÉ

Ab.Niar

H.Belhachemi

Jj.M.Boulesbaa

Ap.A.Haroual

Jj.Ab.Boulesbaa

A.Khelif

A.Haddouche

A.Messaoud

Ap.Mb.Chadli

K.Baghdad

H.Metir

M.Belmorsli

F.Mouissi

DRIVERS

Étoile D’Oran

Leyth (0)

Bibars

Bousfer (0)

Ritaj Esalam

Nassiat El Kheir (0)

Sonia

Badr El Boudour

Flamme

Sakheir Mehareche

Étoile D’Ouest

Bint Sarrab (0)

Soltana(0)

CHEVAUXPROPRIÉTAIR

M.Benhouari

H.Belharazem

D.Affane

F.Laidouni

B.Benarbia

Ab.Benmerzoug

Aek.Mesloukh

M.Arabi

N.Abdallah

M.Boussebci

M.Benhouari

Fp.Tiar

N.Abdallah

01

02

03

04

05

06

07

08

09

10

11

12

13

Propriétaire

Propriétaire

Rd.Messaoud

Propriétaire

Y.Boulesbaa

Ab.Gasmi

Ab.Gasmi

Rd.Messaoud

Rd.Messaoud

K.Habes

K.Habes

K.Asli

Propriétaire

Débute

Son expérience

Rien de probant

Barré

Rien de concret

Débute

Barrée

Ne pas négliger

Débute

Des chances

En bon rang

Peut vaincre

Barrée

56

55

55

55

54

54

54

54

54

53

52

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51

12

04

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10

08

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05

09

03

CDS CDS ENTRAÎNEURS NOTRE AVIS

SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL

RTPS SOTous les22

PÈLERINAGEPogba adresse

ses vœux pour le Ramadhan

Le footballeur le plus cher au monde, PaulPogba, a posté des photos le montrant à La

Mecque, le site le plus sacré de l’islam, adres-sant ses vœux pour le mois de jeûne du

Ramadhan qui a commencé samedi. Paul Pogbaa mis en ligne sur Instagram une photo le mon-

trant devant la Kaaba, monument de formecubique situé au centre de la Grande mosquée

de La Mecque vers laquelle se tournent lesmusulmans pour prier. «C’est le plus beau siteque j’ai jamais vu de ma vie», écrit le Français,enveloppé d’un drap blanc que les musulmansmettent pour accomplir la Omra, ou petit pèle-

rinage, un rite très populaire durant leRamadhan. «Ramadhan Kareem, bon

Ramadhan îmakkah îbénie», écrit Pogba, 24ans, sur son compte Twitter où il a posté un

selfie devant une foule de fidèles entourant laKaaba. Le 22 mai, un attentat suicide a fait 22

morts et 116 blessés dans une salle de concert àManchester. Deux jours plus tard, Paul Pogba amarqué l’un des deux buts ayant donné la vic-toire à son club, Manchester United, en finale

de l’Europa League (2-0) face à l’AjaxAmsterdam. «Nous avons joué pour les vic-times» de l’attentat de Manchester, a alors

déclaré l’international français sur la chaîne BTSport. Pogba avait été transféré au club anglaisl’été dernier depuis la Juventus Turin pour unmontant record estimé à 105 millions d’euros.Ce transfert fait l’objet d’une enquête de la

part de la Fifa.

I T A L I E

La Juventus Turin, guidée de main demaître par Massimiliano Allegri, aencore tout bien fait cette saison enSerie A, où le spectacle a été au rendez-

vous avec beaucoup de buts. A l’inverse,l’Inter Milan a tout fait à l’envers et leséjour turinois de Joe Hart ne restera pasdans les mémoires.

LE CHEF D’ŒUVRE D’ALLEGRI Le 6e titre consécutif de la Juventus, le

33e en tout, doit beaucoup à MassimilianoAllegri. Du choix des hommes à celui dessystèmes en passant par la gestion des étatsd’âme et des états de forme lors d’une sai-son surchargée, le technicien toscan n’arien raté. Il a su impliquer tout le monde enpassant du 3-5-2 au 4-2-3-1 puis au 3-4-3.Pjanic a trouvé sa place en milieu reculé etDani Alves la sienne en joueur de couloiravancé, alors que Dybala s’est épanoui enretrait du buteur Higuain. Arrivé il y a troisans sous les sifflets des tifosi de la Juve,Allegri les a conquis en même temps qu’ilse bâtissait un palmarès remarquable: troistitres de champion, deux Coupes et deuxfinales de Ligue des champions.

LAZIO ET ATALANTA, BEAUX OUTSIDERS On attendait plutôt la Fiorentina ou les

deux clubs de Milan, mais derrière l’intou-chable trio Juve-Roma-Naples, ce sont bienl’Atalanta Bergame (4e et meilleur classe-ment de 1948 battu) et la Lazio Rome (5e) etqui ont brillé. Simone Inzaghi était pourtantarrivé à Rome en roue de secours après lavraie-fausse signature de Marcelo Bielsa,

alors que Gianpiero Gasperini avait fait dumaintien l’objectif prioritaire.

Mais avec quelques jeunes prometteurs(Keita et Milinkovic-Savic à Rome, Caldaraou Conti à Bergame) et des attaquants enverve (le Romain Immobile et Gomez pourl’Atalanta), les deux équipes ont fait beau-coup mieux qu’attendu.

L’ANTI-CATENACCIO Les clichés ont la vie dure mais les

chiffres sont là pour les combattre. A défautde suspense, on a eu beaucoup de spectacleet de buts cette saison en Serie A, cham-

pionnat qui passe encore souvent pourdéfensif et ennuyeux. Avec une moyenne de2,95 buts par match, le championnat d’Italiea pourtant été le plus prolifique d’Europe eta fait mieux ou nettement mieux que la Liga(2,94), que la Bundesliga (2,87), que laPremier League (2,80) et que la Ligue 1(2,61).

Des équipes comme le Naples deMaurizio Sarri ont offert un football formi-dable et les buteurs se sont régalés avec sixjoueurs au-dessus de 20 buts: Dzeko,Mertens, Belotti, Higuain, Icardi etImmobile.

FOOTBALLFOOTBALL

HORIZONS • Mardi 30 Mai 2017

LA JUVENTUS ET LES BUTEURSAU TOP, HART ET L’INTER

FONT FLOP

LA JUVENTUS ET LES BUTEURSAU TOP, HART ET L’INTER

FONT FLOP

LES FLOPSUne saison à quatre entraîneurs, terminée à la 7e place, le bilan de l’Inter Milan est désolant malgré les millions d’euros investis

par ses nouveaux propriétaires chinois. Roberto Mancini, Frank De Boer, Stefano Pioli et Stefano Vecchi se sont succédésans aucun succès à la barre du bateau ivre lombard, qui ne jouera même pas l’Europa League la saison prochaine. Certains

joueurs transférés pour des fortunes (Kondogbia, Gabigol...) restent des mystères et le chantier, auquel pourrait s’atteler LucianoSpalletti, l’actuel entraîneur de la Roma, est immense. L’AC Milan, lui aussi passé aux mains de propriétaires chinois, a fait un

tout petit peu mieux avec une 6e place qui lui offre un strapontin en Europa League, via le troisième tour préliminaire.

l Hart, bye-bye sans regret Poussé dehors par Guardiola à Manchester City, Joe Hart est arrivé en début de saison au Torino avec un statut d’international

anglais aux plus de 60 sélections. Mais Hart a aussi encaissé plus de 60 buts (66 exactement) et le Toro n’a que la 17e

défense du championnat. Le gardien anglais n’est pas le seul responsable bien sûr, mais avec quelques boulettes et beaucoup deprestations sans éclat, il a fait une saison à peine moyenne. Il va repartir en Angleterre, sans rancune du côté turinois car il s’est

montré sympathique et ouvert aux tifosi, mais on se demande encore en Italie comment il peut être le gardien titulaire d’unesélection de premier plan.

l L’Inter, quelle catastrophe

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Le directeur général de la comptabilité, les cadres et l’ensemble des personnels de laDirection générale de la comptabilité, très affectés par le décès du père de leur collègueMonsieur Messiouri Khaled, directeur de l’administration des moyens et des finances,

présentent à toute sa famille leurs condoléances les plus attristées et l’assurent de leur sin-cères et profonde sympathie.

Puisse Dieu Tout-Puissant accorder au défunt Sa Sainte Miséricorde et l’accueillir en Son Vaste Paradis.

République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère des FinancesDirection Générale de la Comptabilité Condoléances

Avec ce point, les coéquipiersde l’attaquant Belkheir –le buteurface  à El Harrach-  sont premiersnon relégables avec 30 points, etnon seulement ils  compliquent latâche aux Harrachis qui se retrou-vent à seulement 5 points du pre-mier relégable, mais surtout

confirment une invincibilité de trois matchs. Ilfaut dire qu’après un mois et demi sans com-pétitions et se frottant dangereusement de lazone rouge, on pouvait craindre le pire pour leclub du vieux rocher. Capables du meilleurcomme du pire cette saison, les joueurs duCSC ont présenté face à l’USMH un visageséduisant et étaient surtout déterminés à ne pasperdre, comme l’a confirmé l’entraîneur

Abdelkader Amarni à l’issue de cette rencontre: «Nous avons bien négocié ce match très dif-ficile, le point du match nul nous éloigne tem-porairement de la zone rouge, mais il reste àconfirmer notre maintien qui se jouera jusqu’àla dernière journée. Mes joueurs sont à félici-ter, Belkheir nous a été précieux, mais commeje le dis souvent, il y a tout un groupe et nondes joueurs titulaires et remplaçants».Signalons que les joueurs   ont longuementcélébré leur match nul dans les vestiaires aprèsla rencontre, et qu’une prime de 10 millions decentimes leur a été remise par la direction, quia d’autre part débloqué le salaire du mois dejanvier. Les joueurs ont également bénéficié detrois jours de repos, pour pouvoir passer dutemps avec leurs proches en ce mois de

Ramadhan.     Même si les Constantinois nesont pas tout à fait souverains dans cette fin dechampionnat, ils espèrent confirmer cette bellesérie le week-end prochain en recevant leCAB, équipe qui a déjà mis un pied en deuxiè-me division. En cas de victoire face à Batna,l’administration promet une prime de 40 mil-lions de centimes aux joueurs, même si tout lemonde (staff technique, joueurs et administra-tion) sont surtout préoccupés  par la confirma-tion de l’horaire du match. Un problèmeauquel le capitaine de l’équipe, Yacine Bezzaz,se dit prêt à affronter, comme il l’a déclaré à lapresse cette semaine : «Il est vrai que jouer à17h sous une telle chaleur est insupportablepour beaucoup de joueurs, mais le plus impor-tant est que les rencontres se disputent en

même temps. Nous jouons le maintien et lestrois rencontres qui restent sont importantespour tous les clubs. Nous devons donc nousadapter au mois de Ramadhan et remporter lestrois matches qui restent.» Notons que le man-ger général du club, Tarek Arama, a adresséune demande à la Ligue de football pour pro-grammer la rencontre après le f’tour, à 22h30au stade Hamlaoui, pour éviter la chaleur auxjoueurs et permettre aussi aux supporters devenir nombreux. Notons que Samer et Tayeb,blessés tous les deux, manqueront certaine-ment les trois derniers matchs du championnat,alors qu’il est peu probable que Belamiri etMaghni soient alignés face au CAB car venanttout juste de reprendre les entraînements.   

nKais Benachour

Chargé au début de ce mandatolympique de la Commission

nationale d’arbitrage de boxe,Othmane Laazizi a été réintégrédans ses fonctions, lui qui avait étérelevé de ses fonctions par le prési-dent de la FAB suspendu par le MJS,Mohamed Nehassia. Une réintégra-tion qui est, selon Laazizi, une justi-ce divine. «Je n’ai rien à me repro-cher. J’ai toujours servi le noble artalgérien comme arbitre depuis 44ans. Le président de la FABNehassia a voulu me mettre àl’écart. Ma seule erreur est de veillerà la neutralité des arbitres duranttous les combats nationaux. Je vaiscontinuer à défendre mes convictions et mes prin-cipes jusqu’au bout» a-t-il réagi. Faisant l’objetd’une motion de retrait de confiance, Nehassia avaitselon notre interlocuteur pris des décisions unilaté-rales, dont la création d’une équipe nationale enparallèle. «Il y a un clan qui a imposé de tellesfausses décisions à Nehassia. Il fallait respecterl’équipe nationale qui s’est déplacée à Bakou où onteu lieu les Jeux islamiques. Le fait de procéder à laréintégration des boxeurs boycotteurs a été une autregrave erreur», a-t-il rappelé. Interrogé sur la prépa-ration du Championnat d’Afrique avec un stage dèsle 1er juin, Laazizi a exprimé toute sa solidarité avecles boxeurs et le staff technique, à sa tête BrahimBedjaoui. «Il faut savoir que l’équipe nationale secompose de jeunes pugilistes prometteurs. En tantque cadres de la fédération, nous devons les soute-nir, ainsi que les entraîneurs. Brahim Bedjaoui aprouvé par son passé que c’est un entraîneur derenom. Je me demande pourquoi il fait l’objet de cri-tiques, lui qui a offert à l’Algérie ses quatremédailles olympiques. Avec du temps, je suis per-suadé qu’il va préparer des potentiels médaillésolympiques», pense-t-il. Secondé par ses anciensboxeurs Ahmed Dine et Abdelhani Kenzi, Bedjaoui

a été également réintégré, lui qui a étédémis de ses fonctions par Nehassia. Apropos de la tenue de l’assemblée géné-rale extraordinaire, Laazizi a indiquéque le bureau fédéral a déjà officieuse-ment atteint les deux tiers de l’assem-blée générale. «Nous avons pour lemoment 26 voix assurées. Je sais que lamajorité de l’AG est consciente de lagravité de la situation. Nous sommesarrivés à un point où il ne faut plusreculer. La loi est claire par rapport auretrait de confiance de la totalité dubureau contre un président de fédéra-tion. Les accusations dont nous avonsfait l’objet ne sont pas fondées. Unedécision prise par la majorité d’une

équipe fédérale doit être appliquée à la lettre».Désigné par la tutelle pour assurer la transition de 60jours maximum jusqu’à la tenue de l’AGEX, le vice-président Abdeslam Draa est selon Laazizi l’hommede la situation. «Draa est une compétence. Je vaiscoopérer à l’instar de tous les membres du BF pourmettre fin à la crise que traverse la fédération. Laboxe algérienne a besoin d’une nouvelle ère pour legrand rassemblement. Ceux qui ont échoué doiventavoir le courage de quitter la scène. La manipulationne va servir que les intérêts personnels au détrimentde l’intérêt de la discipline», a-t-il dit. Au sujet dutravail de la commission d’arbitrage, Laazizi a révé-lé qu’un programme riche a déjà été établi. «Je vaisattendre la tenue de l’AGEX, puis l’AGE pour conti-nuer à appliquer les grands axes de mon programme.Cela dit, je vais suivre de très près l’arbitrage. J’aiprévu des rencontres périodiques avec les arbitresdes quatre coins du pays. La formation reste moncheval de bataille. Il faut savoir que le corps arbitrala connu ces dernières années l’émergence dequelques jeunes arbitres. Je vais mettre mon expé-rience à leur service, car viendra le jour où nousallons céder notre place», dira-t-il.

n Adel K.

ARBITRAGE

Laazizi réintégré au niveau de la commission fédérale

FOOTBALL

BOXE

LIGUE 1- CSC 

Le championnat d’Algérie debasket-ball (messieurs) de

la saison 2016-2017 prendrafin à la mi-juillet prochainavec le déroulement de lafinale play-off, a indiqué laFédération algérienne de bas-ket-ball (FABB). La compéti-tion nationale qui accuse unénorme retard par rapport auxdeux autres sports collectifs,le volley-ball et le handball, qui ontdéjà bouclé leur saison, connaîtra aumois de juin le déroulement de nom-breux tournois play-off pour le titreet play-down pour le maintien entreles différents paliers (Super-Divisionet Nationale). Pour le titre, deux tour-nois sont programmés les 8, 9 et 10juin à Jijel, et les 15 et 16 juin àHydra (Alger), à l’issue desquels lesdeux premiers animeront la finale enaller et retour (13 et 14 juillet) et unebelle éventuelle le 15 juillet. Pour lemaintien, les équipes concernées ani-meront le premier tournoi les 8, 9 et10 juin à Béjaïa, puis le deuxième(22, 23 et 24 juin) dans la région duCentre. Par ailleurs, la salle deStaouéli (Alger) abritera durant lamême période (23-24-25 juin) letournoi des Champions régionaux quidéterminera le club devant accéderau palier supérieur (Super-DivisionB). Le match en retard de la 3e jour-née des play-offs comptant pour letitre du championnat d’Algérie fémi-nin entre Hussein Dey Marine et leGS Pétroliers, aura lieu ce soir(22h00) à la salle du Caroubier(Alger). Les Pétrolières, invaincuesaprès deux journées, tenteront de réa-liser la passe de trois, alors que lesHusseindéennes chercheront à reve-

nir dans la course pour le titre. Unevictoire devant les championnesd’Algérie en titre les placerait en têtedu classement en compagnie du MTSétif et du GSP. Le MT Sétif s’était,rappelle-t-on, imposé devant la JFKouba par 87 à 34. Après avoir bou-clé la compétition nationale, laFédération algérienne va tracer unprogramme de travail à moyen etlong terme pour les équipes natio-nales. Le président de l’instance fédé-rale Ali Slimani l’a souligné àmaintes reprises : «J’estime que noussommes arrivés à un stade où il fautprocéder à une restructuration géné-rale. Nous ne devons plus comptersur une Wild Card pour participer àun championnat d’Afrique, que cesoit chez les seniors ou les jeunes. Ledépart du sélectionneur nationalAhmed Loubachria est normal, d’au-tant qu’il a échoué sur toute la lignedurant le tournoi qualificatif pourl’Afrobasket 2017». A signaler quedes contacts ont déjà été entamésavec la Fédération française pourdépêcher deux experts. Leur missionconsistera à chapeauter les différentessélections nationales qui préparerontles échéances futures, dont les quali-fications pour l’Afrobasket 2019.

nR. S.

CHAMPIONNAT D’ALGÉRIE

Fin de saison à la mi-juillet

BASKET-BALL

HORIZONS • Mardi 30 Mai 2017ORTSPTous les

S 23

CONTINUER LA BELLE

SÉRIE

CONTINUER LA BELLE

SÉRIE

CONTINUER LA BELLE

SÉRIE

CONTINUER LA BELLE

SÉRIE

CONTINUER LA BELLE

SÉRIE DANS LA COURSE au maintienen championnat de Première

division, le CSC a réussi un petitexploit en ramenant le point du

match nul face à l’USMH austade du 1er-Novembre samedi

dernier.

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: La

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L.

Horizons : http://www.horizons.dz R.C.97B 36181

Horizons

Le FRONT POLISARIO A CONDAMNÉ, hier,«fermement» la proposition de laCommission européenne pour la renégocia-tion de l’Accord d’association UE-Maroc,appelant l’Union et ses Etats membres à«rejeter» cette proposition.

Dans une lettre adressée aux dirigeantsde l’Union européenne (UE) et signéepar son secrétaire général, BrahimGhali, le Front Polisario a ajouté quecette proposition «violerait, à la fois, ladécision de la Cour européenne de jus-tice (CJUE) du 21 décembre 2016 etles principes fondamentaux du droit

international». L’Observatoire des ressources natu-relles au Sahara occidental (WSRW) a révélé, il y aquelques jours, que la Commission européenne ademandé aux Etats membres de l’UE un mandat pourréexaminer l’accord de libéralisation avec le Maroc,afin d’inclure des produits provenant des territoiresoccupés du Sahara occidental. Le Front Polisario aconsidéré la proposition de l’Exécutif européen nonseulement comme une preuve que la Commission a«renoncé à ses obligations pour la mise en œuvre debonne foi de la décision de la Cour de l’UE», maisqu’«elle encourage, également, le Conseil de l’UE àapprouver une proposition qui contredit la politique

de longue date de l’Union sur le Sahara occidental».Le Front Polisario a mis l’accent, dans sa lettre, surl’arrêt de la Cour de justice de l’UE, rendu le 21décembre dernier dans lequel la Cour a affirmé clai-rement que le Maroc n’a pas de souveraineté sur leSahara occidental. «La Cour a, donc, décidé que,selon le principe de l’autodétermination, l’UE et leroyaume du Maroc ne peuvent inclure, soit de jure,soit de facto, le Sahara occidental dans leurs relationscommerciales sans l’accord préalable du peuple sah-raoui», a-t-il souligné.

Compte tenu du statut distinct et séparé du Saharaoccidental en vertu du droit international, tel que sou-ligné par la CJUE dans son jugement, le Maroc nepeut donc pas conclure des accords internationauxapplicables au territoire sahraoui qu’il occupe illéga-lement, a rappelé le Front Polisario aux dirigeantseuropéens.

Par conséquent, a-il-poursuivi, le Maroc n’est pashabilité à s’exprimer au nom du peuple d’un territoi-re situé en dehors de ses frontières internationalementreconnues. Le Front Polisario a averti, à ce titre, lesdirigeants européens qu’il demeure «engagé à user detoutes les voies juridiques, en vertu du droit de l’UEet du droit international, pour défendre les intérêtssuprêmes du peuple du Sahara occidental et son droitinaliénable à l’autodétermination sous tous sesaspects, y compris sa souveraineté permanente surses ressources naturelles et l’intégrité territoriale duSahara occidental».

RENÉGOCIATION DES ACCORDS UE-MAROC

Le Front Polisariocondamne fermement

Mise en échec d’une tentative d’intrusiond’un véhicule en provenance de Libye

Une tentative d’intrusion d’un véhicule tout-terrain transportant 9 personnes enprovenance de la Libye a été mise en échec, dimanche dernier, dans la zone

frontalière de Tinalkoum, à Djanet (4e Région militaire), par un détachement del’Armée nationale populaire (ANP), a indiqué hier un communiqué du ministère dela Défense nationale (MDN). «Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et lacriminalité organisée, un détachement de l’ANP a mis en échec, le 28 mai 2017,dans la zone frontalière de Tinalkoum, à Djanet, une tentative d’intrusion d’unvéhicule tout-terrain transportant 9 personnes en provenance du territoire libyen»,a précisé la même source. En outre, à Tamanrasset, In Guezzam et Bordj BadjiMokhtar (6e RM), des détachements de l’ANP «ont arrêté 9 contrebandiers et saisi3 véhicules tout terrain, 1,2 t de denrées alimentaires, 900 l d’huile de table ainsique des outils d’orpaillage».

Par ailleurs, un détachement de l’ANP et des gardes-frontières «ont intercepté,à Tlemcen et Ghardaïa, 7 immigrants clandestins de différentes nationalités afri-caines», a souligné le MDN.

Décès de la correspondante du journal Ennahar dans

un accident de la route à Bouira

La correspondante du quoti-dien Ennahar à El Oued,

Sakina Belaroussi, a trouvé lamort, dimanche dernier dansl’après-midi, dans un acci-dent survenu sur l’autorouteEst-Ouest au niveau del’échangeur d’El Adjiba (estde Bouira), a-t-on appris hierde la Protection civile.

La victime était à bord deson véhicule touristique, quia dérapé sur l’autoroutedimanche à 14h. La journaliste, âgée de 30 ans, a rendu l’âmesur le lieu de l’accident. Sa dépouille a été transférée à l’hôpi-tal de M’chedallah, a expliqué à l’APS le capitaine RaoufRahmani, chargé de la communication à la Direction de la pro-tection civile de la wilaya de Bouira.

MANIFESTATIONS DANS LA RÉGION DU RIF

Le journaliste d'El Watan Djamel Alilatexpulsé par les autorités marocaines

Le journaliste du quotidien El Watan DjamelAlilat, arrêté dimanche dernier, par les autorités

marocaines alors qu'il couvrait des manifestationsdans la région du Rif (nord du Maroc), a étéexpulsé hier du territoire marocain, selon desinformations rapportées par des agences de pres-se. Djamel Alilat avait été envoyé par la directionde son journal pour couvrir les évènements quisecouent le Rif et son arrestation avait provoquéun sentiment «d'inquiétude extrême» de sa rédac-tion et suscité un élan de solidarité parmi la corporation. Le directeur de lapublication d'El Watan avait exprimé auparavant à l'APS son «extrême préoc-cupation» et son «inquiétude» du fait que le journaliste arrêté se trouvait dansles locaux de la police, rappelant qu'il avait contacté les autorités algériennes«pour venir en aide» à ce journaliste. De son côté, le Syndicat national desjournalistes (SNJ) avait dénoncé «avec force» l’attitude des autorités maro-caines pour cette arrestation «brutale et abusive que rien ne saurait justifier».Le SNJ avait exigé la libération «immédiate» du journaliste «et mis en gardecontre toute atteinte, physique ou morale, de l’envoyé spécial d’El Watan». LeSyndicat avait noté «avec regret l’attitude peu confraternelle de certainsmédias marocains qui mènent une campagne de propagande hystérique, appar-tenant à un autre temps et à un autre métier, juste pour diaboliser un journalis-te dont le seul tort est d’être de nationalité algérienne». La région Rif estsecouée, depuis six mois, par un mouvement de contestation populaire pourexiger son développement. Les manifestations, avec à chaque fois des inci-dents violents entre manifestants et policiers, se sont accélérées ces derniersjours et la police a procédé à l'arrestation de dizaines de personnes.

La moudjahida Djamila Bouhired a reçu le prix jordanien de la culture et de la résistance «Bahgat Abou Ghriba» pour l’an-née 2017, décerné par le Comité des nominations en coordination avec la Ligue des écrivains jordaniens, a-t-on appris hier

auprès de l’ambassade d’Algérie à Amman. Lors d’une cérémonie organisée à Amman, le président du Comité, SobhiGhoucha, a indiqué que le prix «Bahgat Abou Ghriba» se veut une consécration de «la résistance arabe, de l’attachement au

droit au retour, à la libération et au droit inaliénable à l’ensemble du territoi-re palestinien ainsi que du rejet de toute soumission ou normalisation desrelations avec l’ennemi». La distinction de la moudjahida Djamila Bouhiredest «une reconnaissance de son rôle lors de la guerre de Libération en tant quesymbole des moudjahidine et modèle de lutte et de sacrifice pour l’indépen-dance de l’Algérie», a-t-il déclaré. Le prix, décerné pour la cinquième annéeconsécutive en commémoration de l’anniversaire de la disparition d’AbouGhriba, a été réceptionné, au nom de la moudjahida, par l’attaché culturel del’ambassade d’Algérie à Amman, Ghalib Rezmane, qui a affirmé, dans uneallocution, que Djamila Bouhired «est un symbole de la lutte de la femmealgérienne durant la guerre de Libération nationale et un exemple de la parti-cipation de la femme, aux côtés de l’homme, au processus de libération natio-nale pour l’indépendance et la liberté». «Mme Bouhired est une femme quel’histoire a de tout temps honorée et un emblème de la dignité arabe, de laliberté et de l’humanité», a-t-il ajouté.

PRIX «BAHGAT ABOU GHRIBA»

La moudjahida Djamila Bouhired récompensée à Amman

ZONE FRONTALIÈRE DE TINALKOUM À DJANET

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CondoléancesDjamel Kaouane, ministre de

la Communication, très affectépar le décès, suite à un acci-dent de la circulation dans lawilaya de Bouira, de Sakina

Belarouci, correspondante à ElOued du quotidien Ennahar,

tient à présenter à la famille dela défunte ainsi qu’à ses

confrères et consœurs de lacorporation ses sincères condo-léances et les assure, en cettedouloureuse circonstance, de

son soutien et de toute sa sym-pathie.

Puisse Allah Tout-Puissantaccueillir la défunte en Son

Vaste Paradis.A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.

AADL 2

Accueil quotidien de 500 souscripteurs pour la remise des ordres de versement

L'AADL accueille, depuis hier, les souscripteurs au programme de 2013AADL 2 pour la remise des ordres de versement de la deuxième tranche

du montant global du logement, à raison de 500 souscripteurs par jour, a indiquéle directeur général adjoint de l'Agence, Chemseddine Amraoui. Dans une décla-ration à la presse au lancement de l'opération qui se déroule au niveau de l’Office

du complexe olympique Mohamed-Boudiaf (Alger), Amraoui a précisé que lescapacités d'accueil de l'AADL seraient revues à la hausse après le mois de

Ramadhan. Cette procédure concerne les 129.000 souscripteurs, dont 40.000 àAlger, qui ont choisi leurs sites. Les souscripteurs concernés pourraient se rensei-gner sur les rendez-vous de retrait de leur ordre de versement sur le site électro-

nique de l'AADL, en introduisant le numéro d'inscription et le mot de passe.Concernant les souscripteurs n'ayant pas encore eu de rendez-vous, Amraoui aindiqué que l'opération se faisait graduellement et que les souscripteurs concer-

nés seront convoqués prochainement.