L’IRAN POST SANCTIONS Perspectives pour les entreprises bretonnes

L’IRAN POST SANCTIONSPerspectives

pour les entreprises bretonnes

M. Arnaud CHEVALIER, Vice-President de la section Iran des CCEF et CEO de NOOR Group CCI Métropolitaine de BREST, le mardi 26 janvier 2016

Les missionsAssociation d’entreprises (700 adhérents), outil du Conseil régional de Bretagne et de la CCI Bretagne pour :

• Aider les sociétés bretonnes dans leur développement à l’international :Les informer sur les marchés, faire découvrir des opportunités, aider à démarrer et consolider une activité à l’étranger

• Identifier et accompagner des projets d’investissements étrangers en Bretagne

Qui sommes nous ?

• promoteur de l’international sous toutes ses formes : réglementation, export, achat, partenariat, implantation…

• 45 personnes en Bretagne et un réseau de plus de 100 partenaires dans 100 pays, maitrisant parfaitement la langue, les codes et les rouages des affaires de leur pays d’accueil

Qui sommes nous ?

+ 2 300entreprises accompagnées

1000participants à l’Open de

l’international

salons internationaux et missions

sectorielles avec 400 entreprises

38participations d’entreprises à ateliers et

réunions d’information

+ 3 200

Chiffres 2015

Nous sommes

113

Définir votre projetde développement international

Gérer votre développement commercial

Qui sommes nous ?

Optimiser la croissanceDéfinir le cadre juridique & réglementaireSécuriser les flux logistiques et financiersStructurer les ressources humainesS’implanterPérenniser l’activité à l’étranger

Formaliser votre projetVérifier l’opportunité du marché cibleIdentifier les partenaires financiersDétecter les opportunités de croissance

Un accompagnement personnalisé à chaque étape

de votre développement !

L’IRAN POST-SANCTIONS

Présentation de M. Arnaud CHEVALIER,

Vice - President section Irandes CCEF & Directeur de

NOOR Group et

Christine BOISSARIE, Directrice des Etudes et Partenariats

Noor Advisory

__________________________________________________________________ NOOR PRESENTATION JANVIER 2016

__________________________________________________________________________________________________________NOOR PRESENTATION JANVIER 2016

PRESENTATION DU MARCHE IRANIEN

DONNEES GENERALES

SITUATION ECONOMIQUE


QUELS MARCHES POUR LES SOCIETES FRANCAISES ?

VENIR EN IRAN

NOOR ADVISORY A VOTRE SERVICE


DONNEES GENERALESCapitale Téhéran

Superficie 1 648 000 km2 (3x surface France)

Population Près de 80 millions d’habitants

Densité 48,4 habitants/km2

Système politique République théocratique (Chiite)

Président de la République

islamiqueHassan Rohani depuis juin 2013 (mandat de 4 ans)

langues parléesPersan – langue officielle – (53%), turc azéri et dialectes turcs (18%), Kurde (10%), Autres (20%)

Croissance PIB (année iranienne de

mars a mars)

3% en 2014/2015; 0% en 2015/2016; 4 - 5% en 2016/2017

PIB/hab. PIB par habitant (est. 2014/2015) : 5 211 $

Monnaie Rial iranien 1 euro = 39 500 IRR

Inflation 14% (2015/2016)

Sources: ILO, Département du Trésor-MINEFI, Banque mondiale, Centre des Statistiques d’Iran


DONNEES GENERALESOrganisation politique


DONNEES GENERALESPopulation Près de 80 millions

d’habitantscroissance

démographique1.3%

Esperance de vie hommes: 68,8 ansfemmes: 71,9 ans

Age médian 28 ans (65% de la population de moins de 30 ans)

Principales métropoles Téhéran, Machhad, Ispahan, Karaj, Tabriz

Taux population urbaine

70%

Taux de chômage 15,5% officiellement, mais estimé à environ 25%

Taux d’alphabétisation 98% pour les moins de 30 ans, et 50% pour les plus de 60 ans

Nombre d’Iraniens diplômés de l’université

10,5 millions

Taux de femmes diplômées post-bac

18,4%

Taux d’hommes diplômés post-bac

18,2%Sources: ILO, Département du Trésor-MINEFI, Banque mondiale, Centre des Statistiques d’Iran


DONNEES GENERALES

0 - 14 years 15 - 25 years 26 - 64 years 65 + years0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

Profil démographique de l’Iran

2005 2010

in %

of p

opul

ation

Répartition urbaine de l’Iran


SITUATION ECONOMIQUELes sanctions imposées entre 2007 et 2012 ont eu un impact très négatif sur l’économie

iranienne : Réduction drastique des revenus issus des exportations pétrolières; de 2.2 mbp aà 1.4 bpd

Dépréciation du Rial; la monnaie

a été dévaluée de 300%;

Augmentation de l’inflation;

Production des usines au ralenti;

Exclusion du pays du système Swift et des circuits financiers internationaux.


SITUATION ECONOMIQUECroissance nulle en 2015 et retour de la croissance pour les années

suivantes

Légère reprise via

dépense publique

Attentisme + maintien des contraintes



2001/02

2002/03

2003/04

2004/05

2005/06

2006/07

2007/08

2008/09

2009/10

2010/11

2011/12

2012/13

2013/14

2014/...

2015/...0.00%

5.00%

10.00%

15.00%

20.00%

25.00%

30.00%

35.00%

40.00%

11.30%

15.70%

10.40%

18.40%

25.40%

10.80%12.40%

21.50%

30.50%

Evolution annuelle de l'inflation(en moyenne annuelle)

Inflation en passe d’être maitrisée suite a la mise en place d’une politique de resserrement des crédits



Services(services pétroliers et gaziers

incluss) 51%

Pétrole23%

Industrie et Mines

15%

Agriculture11%

Répartition du PIB iranien par secteur

2eme économie régionale du Moyen-Orient en termes de PIB et de population

L’économie iranienne repose sur des atouts énergétiques considérables : le pays dispose des 1eres réserves mondiales de gaz et des 4emes réserves mondiales de pétrole.

2nd producteur de pétrole de l’OPEP.

Endettement extérieur quasi-nul: 1,8% du PIB.

Processus de privatisation en cours. Article 44 de la constitution.

Stabilisation de l’inflation qui revient au niveau structurel de 15%.

Volume des échanges commerciaux avec la France avant les sanctions : 4 milliards Euros (2004) contre 500 millions en 2015.


L’IRAN POST-SANCTIONSQu’attendre de l’Iran post-sanctions ?La levée des sanctions va avoir d’importantes conséquences économiques :

L’Iran va avoir de nouveau accès à une partie de ses avoirs financiers actuellement toujours bloqués ou gelés à l’étranger : 32 milliards USD déjà récupérés par la BCI sur les 100 à 120 milliards USD bloqués.

Augmentation des recettes pétrolières : 500 000 b/j supplémentaires exportés rapidement, le double en 2017, rapatriables.

Retour des bailleurs de fonds : établissements bancaires, multilatéraux, etc.

La croissance économique qui connait actuellement un essoufflement devrait repartir dès 2016 et pourrait atteindre les 7 % pour les 10 prochaines années selon les experts (en comparaison, le taux de croissance du Brésil est de 0,2%, celui des EAU de 4% et celui de la Chine de 6 à 7%).

Les investissements directs étrangers en Iran devraient excéder les 200 milliards USD avec l’arrivée de sociétés internationales majeures qui sont déjà à un stade avance de négociations (Cf. General Motors, Royal Dutch Shell, etc).


L’IRAN POST-SANCTIONSQu’attendre de l’Iran post-sanctions ?Dans l’immédiat …Un plan économique de relance a d’ores et déjà été adopté par la présidence Rohani en vue de stimuler la croissance:

adoption d‘un package économique à l’automne 2015 (encouragement des prêts bancaires aux sociétés iraniennes, facilitation du recours à l’emprunt, mise à disposition de terrains à bas prix pour les sociétés en difficulté, augmentation des dépenses publiques afin de stimuler la consommation de ménages, allocation d’aide publiques pour certains pans de l’activité industrielle – ciment, construction…-, et subventions publiques annoncées pour les activités non–énergétiques – production agricole notamment-).

Relance par les grands projet d’infrastructureRelance de 50 milliard de $ attendue via un appel au crédit acheteur

En 2016 …2016 sera une année de transition, mais le FMI prévoit une croissance de 4,3%, la Banque Mondiale de 5,8%.



Au-delà, la pérennité de la croissance dépendra de la mise en œuvre des réformes structurelles indispensables à l'effort de rattrapage et absorber les jeunes qui arrivent sur le marché du travail :

Epuration/consolidation du secteur bancaire; Capacité à attirer les investissements étrangers; Capacité à attirer les fonds de la diaspora iranienne; Réelle privatisation de l’économie; Amélioration du climat des affaires (l’Iran figure à la 118e place du

classement Doing Business); Dégagement de marges de manœuvre budgétaires

supplémentaires (poursuite du démantèlement du dispositif de subventions et élargissement de l’assiette fiscale);

Meilleure insertion dans les échanges internationaux (adhésion à l’OMC…).


L’IRAN POST-SANCTIONSA partir du 14 Juillet 2015, date de la signature de l’accord (JCPOA entre l’Iran

et UE3 + 3) …

Depuis le 16 janvier 2016:Levée des sanctions économiques et financières

multilatérales

18 oct. 2015

Entrée en vigueur de l’accord, suite à la ratification du JCPOA par le Congrès US en septembre et par le Parlement iranien le 12 oct. 2015

15 déc. 2015

Remise du rapport de vérification de conformité par l’AIEA à l’ONU

T1 2016Application de l’accord. Levée progressive des sanctions économiques et financières.

2023 / 2024

Fin de la transition : inspection finale par l’AIEA et levée définitive des dernières sanctions liées au nucléaire (sanctions militaires).

2025 / 2026

Achèvement du plan d’action (JCPOA)

Période de transition de 8 ans

Période de transition de 10 ans


QUELS MARCHES POUR LES SOCIETES FRANCAISES ?

ENERGIE

INDUSTRIE

MINES & SIDERURGIE

TRANSPORTS

IT & TELECOM

ENVIRONNEMENT & SERVICES URBAINS

SANTE

COSMETIQUES

AGRICULTURE & AGROALIMENTAIRE

DISTRIBUTION

TOURISME & EVENEMENTS


ENERGIE• Pétrole et gaz: Petrole :

Prod.: 3,6 MB/d Y: 2,7 MB/d X:1,2 MB/d Gaz: Y: 0,58 BCM/d X: 0,53 BCM/d

9 raffineries: 1,814 MB/d Réserves pétrolières 21,6 milliards de

tonnes (157 milliards de barils, soit environ 100 années de production au rythme actuel.

Réserves gazières 33 800 milliards m3, soit environ 200 années de production au rythme actuel.

Objectifs du Ministère: - Relancer les exportations- Attirer 100m$ d’investissement up

stream ( gaz et pétrole)- Devenir le 2ème producteur de pétrole

du MO en 2025 (7% de la demande mondiale)

- Devenir le 3ème producteur de gaz (8-10% du commerce mondial de gaz).

- Pétrochimie: - Environ 60 projets programmés au 6ème

plan. Objectif de 80 MT en 2021 et 160 MT en 2030.


ENERGIEEffet des sanctions sur les Hydrocarbures (20% PIB) :

baisse des ventes de 70% entre 2011 et 2015 ; hausse des ventes non pétrolières


INDUSTRIE L’industrie automobile a traversé une crise en Iran en 2015 – les

volumes de production des constructeurs locaux ont fortement diminué.

Capacité production n’est pas atteinte (2 millions de voitures/an). Retour des investisseurs étrangers très attendu pour relancer la production nationale qui est quasi à l’arrêt.

Industrie endettée, effectif pléthorique, chaîne de fournisseurs pas habitués à être mis en concurrence.

Levée des sanctions devrait permettre de revenir a la situation de 2009, pas de changement brutal.


INDUSTRIEEffondrement de la production automobile en 2012


MINES & SIDERURGIE

Secteur minier : 68 types de minerais/ 31 Mds T de réserves prouvées. 200 000 km² à explorer. Potentiel export de 60 MUSD sous réserve d’investissements dans le cuivre , zinc, or, argent et acier

Ciment : 1er producteur de ciment du Moyen-Orient et 4eme mondial avec une capacité de production de 70 millions de tonnes/an. Secteur stimulé par les exportations vers l’Irak.

Aluminium : les autorités iraniennes souhaitent investir et augmenter la production. Demande intérieure en forte hausse (+10%/an).

Sidérurgie : Production iranienne entre 14,5 et 16 millions de tonnes d’acier brut/an, ce qui est bien en-deçà du potentiel de 32 millions de tonnes annuels estimés. A terme, les autorités souhaitent que la production atteigne les 55 millions de tonnes, dont 14 millions destinés à l’export.


TRANSPORTSDES INFRASTRUCTURES DEVELOPPEES ET INTERCONNECTEES 75 000 km de réseau routier 13 000 km de réseau ferre Un plan de développement à moyen et long

terme du réseau ferré iranien a déjà été défini. 7 grandes villes ont des métros en construction Investissement prévu de plus de 10md$ dans le

ferroviaire: TGV, ligne commuter, rénovation du parc roulant

La SNCF vient de remporter un contrat pour moderniser les principales gares du pays.

Dans le maritime, l’Iran compte 7 grands ports.

L’essentiel de la flotte des 115 vaisseaux de haute mer est détenue par IRISL.

L’activité maritime iranienne, très durement touchée par les sanctions, va pouvoir reprendre avec le retrait de la liste du Trésor américain du principal opérateur portuaire iranien.


TRANSPORTS Un secteur aérien éclaté entre une multitude de petites compagnies

aériennes privées & quelques dominantes (Iran Air / Iran Aseman / Mahan) Une flotte vétuste (25 ans de moyenne d’âge) Besoin de 200 appareils à court terme ( Airbus et Boeing) 90 aéroports en service Un trafic essentiellement domestique Dans le domaine aérien, des BOT pour les aéroports de Téhéran,

Machhad et Ispahan en discussion Nombreux projets de construction et de développement

d’aéroports sont inscrits dans le plan national de Transports. Opportunités dans l’assistance à la gestion des aéroports (assistance à la gestion et opération des aéroports, marketing et développement des couloirs aériens, formation sur site...).

M. AKHOUNDI a rappelé que la situation des infrastructures aéroportuaires iraniennes est bien meilleure que la flotte aérienne. Ce dont l’Iran a besoin, en réalité, est moins de nouvelles infrastructures qu’une flotte renouvelée (avions de courte distance notamment pour des vols internes).


IT & TELECOM

Le plus grand marché de télécoms du Moyen-Orient

Une population jeune, éduquée et avide de nouvelle technologies, composée de nombreux ingénieurs et informaticiens.

3 operateurs de téléphonie mobile 3G-4G, (120% de taux de pénétration en SIM en 2012).

Internet en déploiement progressif

(49% d’internautes en Iran en 2014). Les plans de développement concernent:

. Les infrastructures (équipements de transmission fibre optique) estimés à1,5 m$;

. Le déploiement réseaux 4G estime à 2m$ pour les 3 operateurs;

. Les Data centers souverain et « enterprise »;

. L’intégration de services IT: déploiement logiciel SAP, Oracle, CRM,…

Emergence de start-ups, même si leur développement est limité par les contraintes internes (seuls 35% des sites internet hébergés à l’intérieur du pays).


ENVIRONNEMENT & SERVICES URBAINS

Nombreux défis environnementaux nécessitant l'apport de nouvelles technologiesBesoins importants pour: La Gestion de l’eau: objectif du gouvernement iranien. Rationalisation et

optimisation de l’eau à des fins agricoles, mais également industrielles. Le pays souffre d’une pénurie d’eau;

La Gestion des eaux dans les collectivités : Projets de concessions en discussion pour le traitement des eaux usées en ville, remplacement à venir des pipes…

La Gestion des déchets : industriels, ménagers, hospitaliers La Pollution atmosphérique: pollution industrielle liée aux activités

lourdes (pétrole, gaz, mines, etc) et pollution automobile dans les villes. Phénomène particulièrement préoccupant dans la capitale Téhéran, qui connaît des épisodes de pollution de plus en plus répétés.


SANTEAvec 80 millions d’habitants, le secteur de la santé constitue un marché de taille qui se caractérise par une évolution démographique et sanitaire favorable à la mise en œuvre d’une politique de santé publique de qualité. Participation croissante du secteur privé

iranien qui bénéficie d’une libéralisation progressive des importations depuis 3 à 4 ans.

Secteur privé iranien actif tant au niveau de la production de médicaments que de la fabrication des équipements médicaux.

Marché encore assez largement dépendant des importations étrangères, (médicaments destinés aux traitements des maladies dites spécifiques -sida, hépatites, cancers- et équipements médico-hospitaliers de technologie avancée). Une partie de ces importations sont toujours illégales en raison de leur potentiel caractère dual.

Importations annuelles de produits pharmaceutiques et médicaux plafonnées à 1 Md USD.

! Les importations restent soumises a de fortes taxes a l’importation et a des autorisations administratives complexes et nombreuses.


COSMETIQUESLongue tradition de parfumerie qui remonte à l’époque antique. Les Perses sont considérés comme les 1ers fabricants de parfum et de poudres cosmétiques si l'on en croit les découvertes archéologiques.

2nd marché de la région après l’Arabie Saoudite et le 7eme plus grand marché au monde avec 35 millions de consommateurs.

Nombreux fabricants locaux. Toutefois, cette production locale est perçue comme étant de qualité médiocre par les consommateurs qui leur préfèrent les marques étrangères importées. Ces dernières restent toutefois soumises à de fortes taxes à l’importation et à des autorisations administratives complexes et nombreuses.

Aujourd’hui, le secteur de la beauté en Iran s’est considérablement développé et surtout bien structuré sous l’effet de l’implantation de distributeurs de produits de beauté (Roja, Safir, etc)

! Les importations restent toutefois soumises a de fortes taxes a l’importation et a des autorisations administratives complexes et nombreuses.


AGRI & AGROALIMENTAIREInterdites pendant 23 ans, les importations de produits agroalimentaires, bien que fortement taxées, ont de nouveau été autorisées depuis mars 2003. D’ou développement d’une industrie agroalimentaire locale puissante qui contribue, en moyenne, à hauteur de 8% au PIB. Bénéficiant d’une augmentation régulière de la

production locale de céréales, de lait, de fruits et légumes, l’industrie agroalimentaire iranienne est proche de l’autosuffisance. L’Iran transforme annuellement 2 MT de fruits et légumes, plus de 2,5 MT de lait cru, 450.000 tonnes de viande. Ces industries qui pèsent 8% du PIB souhaitent se moderniser et exporter.

50aine de fabricants d’équipements agroalimentaires, mais toujours importations de machines pour l’industrie agroalimentaire (70 M€ avant sanctions).

Nombreuses entreprises locales souhaitent à présent se diversifier et se tourner vers l’exportation, ce qui nécessite généralement une modernisation de leur outil de production ainsi que de leurs lignes d’emballage.

Certains types de produits ne sont pas encore disponibles sur le marché iranien : la filière bio est encore quasi inexistante. Quant aux produits d’épicerie fine, ils sont également principalement importés à la valise et ne sont pas encore disponibles sur le marché de façon structurée.


DISTRIBUTION Il y a 10 ans de cela, les biens de

consommation étaient principalement distribués au bazar ou dans des petites épiceries de quartier, la distribution commence à se concentrer dans des centres commerciaux ou les supermarchés et hypermarchés se développent (cf. Hyperstar).

400 centres commerciaux programmés ou en construction (Vente /pas de location). Immobilier très cher, difficile de rentabiliser ses investissements (mauvaise gestion/opération des mall).

Les prix sont administrés en Iran (prix plafonds sur étiquettes sauf autorisation du MOC – importations autorisées depuis 2003). Secteur de + en + concurrentiel : Hyperstar / Sharvand / Edka / Refah / Jumbo / etc.


TOURISME & EVENEMENTSTourisme et hospitalité: Tourisme de villégiature (Kish,

Caspienne, Stations de sports d’hiver), tourisme religieux (lieux saints), tourisme d’affaires et médical.

300 projets de rénovation &/ou de construction d’hôtels à l’échelle nationale (3-4 et 5 étoiles). 720 hôtels en service actuellement. Filière dominé par le secteur public. 2,3 M de touristes étrangers et 8 millions de touristes nationaux en 2012.

Demande officielle de coopération technique concernant la protection du patrimoine / Projet de développement d’une filière de formation au tourisme / Projets relatifs la restauration de sites touristiques et à la mise en valeur de sites de fouilles archéologiques (coopération historique franco-iranienne).Evènementiel: le secteur MICE devrait reprendre très fortement avec une clientèle

captive à Téhéran, Shiraz et Ispahan. Plus d’une centaine d’évènements mal gérés / peu d’organisateurs qualifiés pour l’instant en dehors des chambres allemandes et des opérateurs locaux. Une offre sous calibrée.



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Arnaud CHEVALIERNOOR GROUP - CEOEmail: [email protected] Mob. : +98 (0)912 127 7321

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