L’Iran au-delà des apparences -...

44A RTE Magaz ine25 octobre > 31 octobre 2003

L’Iran au-delà des apparences

“ L’ a u t re Iran”, cinq re p o rtages sur le pays réel du lundi 27 au vendredi 31 octobre à 20.15

14.00 > 19.00 Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS

19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS

44Semaine du 25 au 31 octobre 2003

Samedi 25 Dimanche 2 6 Lundi 27 Mardi 28 Mercredi 29 Jeudi 30 Vendredi 31

14.00ARTE Europa

14.30Sylva

15.15L’Oural, à la frontièrede l’Europe

16.15Sir Peter Blake

16.45Le petit snob

17.15Les mystèresde l’évolution(3)

18.00Arsène

19.00Flash Info

19.00Le forum des Européens

19.45ARTE Info

20.00Le dessous des cartes

20.10ARTE Météo

20.15Design (4)

20.45L’aventurehumaineLes derniersjours deZeugma

21.35Metropolis

22.30FictionLa Loire, Agnèset les garçons

23.55Music PlanetFiesta des Suds 2003

01.40Facteur toubab

14.00Création(s)

14.30Voyages,voyages

15.15La Loire, Agnèset les garçons

16.50Cuisines des terroirs

17.30Les grandsduels du sport

18.15Biographie

19.00Flash Info

19.00MaestroPiotrAnderszewski

19.45ARTE Info /Météo

20.15DanseAlessandraFerri

20.40-00.40ThemaHistoires de sorcières

20.40Le mystèrede la baie

22.20Brûlées vives

23.20Il était une foisune sorcière

23.55Le retour des reines de la nuit

00.40Et là-bas,quelle heureest-il ?

02.35La femmepapillon

14.00Lola

14.30-16.50ThemaMondialisation :la guerre desmédicaments

14.30Le profit ou la vie

15.25La maladie du sommeil

15.55Médicament :un produit de luxe

16.50ARTE Europa

17.30Ceux d’en face

19.00Flash Info

19.00NatureÎles Hébrides,îles sauvages


20.15ARTE ReportageMeurtrières

20.40Ciné-lundiMarion

22.25Grand formatFederico Fellini

00.10La pianiste

02.15Ostende

14.00Cuisines des terroirs

14.30Rizoma (2)

14.55VesselinaKasarova

15.40Moby

17.00Lola

17.30Court-circuit(le magazine)n° 143

19.00Flash Info

19.00Archimède


20.15ARTE ReportageImam Internet

20.45-23.15ThemaLa face cachée de la CIA

20.45Le secret de lachauve-souris

21.40Twin towers

22.30OpérationArtichaut

23.15Music Planet2NiteSeeed

00.10Die Nacht / la nuit

01.05Nettoyage à sec

14.00Mon école et moi (1)

14.30Voyages,voyages

15.15CIA, guerressecrètes (3)

16.15La forêtexploitée

16.45Mega

17.25La femme de l’Italien

19.00Flash Info

19.00ConnaissanceLes mystèresde l’évolution(4)


20.15ARTE ReportageMaryam

20.45Les mercredisde l’histoireFaucons et colombes (1)

21.40MusicaFurtwängler

22.45Ciné-découverteChacho Rom

00.45Court-circuit(le magazine)

01.30Zaman,l’homme des roseaux

14.00Hippocrate


15.15Être femme au Pakistan

16.15La forêtenchantée

16.45Création(s)

17.25Dans l’ombredu pouvoir (1)

19.00Flash Info

19.00Vo y a g e s ,v o y a g e sLaos


20.15ARTE ReportageParolesd’étudiants

20.45Ciné-jeudiLa chair de l’orchidée

22.35-01.05ThemaStephen King,le roi del’épouvante

22.35Carrie

00.10Stephen King

01.05Les aventuresd’Arsène Lupin

14.00Mega

14.30Les mystère del’évolution (3)

15.15Les derniersjours de Zeugma

16.15Les nouveauxRobinson


17.30Dans l’ombredu pouvoir (2)

19.00Flash Info

19.00Tracks


20.15ARTE ReportageFlying Misters

20.40FictionLangues de chat

22.15La vie en faceLettres à un condamnéà mort

23.10Le muet du moisLe gesteinexpliqué de Sumiko

00.35La Mecque, sur le chemindu paradis

02.05Design (3)

02.35Petite lumière

Les grands rendez-vous

P. 7 Fiesta des Suds 2003Le rendez-vous des musiques du monde, lesmeilleurs moments de la grande fête marseillaiseavec Alpha Blondy, Monica Passos, Bashung… “Music Planet”, samedi 25 octobre à 23.50

P. 19 Faucons et généraux Premier volet d’une série de trois documentaires sur les trois généraux qui ont façonné Israël : Moshé Dayan, Itzhak Rabin et Ariel Sharon. “Les mercredis de l’histoire”, 29 octobre à 20.45

P. 24 Stephen King Une soirée avec le roi du best-seller, une plongéedans la banalité de l’horreur.“Thema”, jeudi 30 octobre à 22.35

Les films de la semaineEt là-bas, quelle heure est-il ?de Tsai Ming-LiangDimanche 26 octobre à 00.40

Ceux d’en facede Jean-Daniel PolletLundi 27 octobre à 17.30

Marionde Manuel PoirierLundi 27 octobre à 20.40

La pianistede Michael HanekeLundi 27 octobre à 00.10

Nettoyage à secd’Anne FontaineMardi 28 octobre à 01.05

Chacho Romd’Ildikó SzabóMercredi 29 octobre à 22.45

La chair de l’orchidéede Patrice ChéreauJeudi 30 octobre à 20.45

Carriede Brian De PalmaJeudi 30 octobre à 22.35

Les aventuresd’Arsène Lupinde Jacques BeckerJeudi 30 octobre à 01.05

Le geste inexpliquéde Sumikode Shigeyoshi SuzukiVendredi 31 octobre à 23.10

Charlotte Rampling persécutée dans la Chair del’orchidée, le premier film de Patrice Chéreau, jeudi.

<

Ariel Sharon, Itzhak Rabin, Moshé Dayan : trois généraux israéliens qui ont marquél’histoire du Moyen-Orient (“Les mercredis de l’histoire”).

P. 10L’autre Iran

La condition des femmes, l’explosion du Net, la vie sur les campus…

cinq auteurs iraniens livrent leur regard sur l’Iran d’aujourd’hui.

“ARTE Reportage”, du lundi 27 au vendredi 31 octobre à 20.15

> En couverture

14.00ARTE Europa

14.30Sylva(Rediffusion du 20 octobre)

15.15L’Oural, à la frontièrede l’Europe(Rediffusion du 9 septembre 2000)

16.15Sir Peter Blake(Rediffusion du 2 décembre 2002)

16.45Le petit snob(Rediffusion du 16 août)

17.15Les mystères de l’évolution (3)(Rediffusion du 22 octobre)

18.00Arsène(Rediffusion du 19 octobre)

19.00Flash Info


19.45ARTE Info

20.00Le dessous des cartes

20.10ARTE Météo

20.15Design (4)

20.45L’aventure humaineLes derniers jours de ZeugmaDocumentaire de Thierry Ragobert

21.35Metropolis

22.30FictionLa Loire, Agnès et les garçonsTéléfilm de Patrice Martineau

23.55Music PlanetFiesta des Suds 2003Réalisation : Richard Valverde

01.40Facteur toubab(Rediffusion du 10 octobre)

4 - A RTE MAGAZINE n° 44 - 25 octobre > 31 octobre 2003

19.00Le forum des EuropéensRédaction en chef : Jürgen Pfeiffer,Astrid Emerit-Le FicherRéalisation : Guy Saguez (France, 2003-41mn)Coproduction : ARTE France, Compagnie des Phares et BalisesARTE FRANCE

En partenariat avec

L’Europe vieillitAnne-Sophie Mercier et Matthias Beermannreçoivent l’écrivain et scientifique A l b e r tJacquard.Les données démographiques sont for-melles : la population européenne vieillit ;la courbe des naissances ne suffit plus àenrayer le renversement de la pyramidedes âges. Si cette tendance se pro l o n g e ,l’Italie et l’Espagne auront perdu 35 millionsd’habitants dans trente ans. En 2030, 30 %de la population européenne aura plus de60 ans. Comment nos sociétés se prépa-rent-elles à cette révolution ? Quelles ens e ront les conséquences économiques etpolitiques ? Reportages à Gênes (la ville laplus vieille d’Europe avec 25 % de plus de65 ans), aux Pays-Bas et en Allemagne.Rediffusion le 30 octobre à 14.30

20.00Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe Vi c t o rRéalisation : Alain Jomier (2003-10mn)ARTE FRANCE

À l’ombre des guerres justesEn fonction de quoi la communauté i n t e rnationale intervient-elle contre lesrégimes oppresseurs ? D’intérêts natio-naux, d’un droit d’ingérence, d’une moraleuniverselle ? L’analyse de quelques crisesrécentes révèle ses modes de réponse.

En partenariat avec

20.15Design (4)La VespaDocumentaire de Heinz-Peter Schwerfel (France, 1999-26mn)Coproduction : ARTE France, Lapsus, Artcore Films, Blue Space Media, en association avec La CinquièmeARTE FRANCE(Rediffusion du 3 novembre 2001)

Du TGV à la Vespa, de la Swatch au lounge chair, la série “Design” explore lesobjets cultes du siècle.

Le succès mondial de la Vespa fait oublierqu’elle est née dans le dénuement. Sesf o rmes voluptueuses et sa taille de guêperappellent l’euphorie des années 50.P o u rtant, c’est en 1945 qu’elle a été miseau point, quand l’Italie exsangue devaitt rouver un moyen de transport peu onére u x .De conception révolutionnaire, la Ve s p as ’ i n s p i re de l’aéronautique pour sa carro s-serie, dite autoporteuse, dans laquelle estcaché le moteur. Plus qu’un produit indus-triel, la Vespa devient le symbole du re n o u-veau de l’Italie : elle ne tarde pas à s’expor-ter et le cinéma en fait une star (Va c a n c e sro m a i n e s, la Dolce Vi t a ou Q u a d ro p h e n i a). Rediffusion le 2 novembre à 02.05

s a m e d i 25 octobre

Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

Confortable, économique et bien roulée : la Vespa est un succès immédiat.

A RTE MAGAZINE n° 44 - 25 octobre > 31 octobre 2003 - 5

Un monde engloutiC h ronique d’un sauvetage entrepris dans l’ur -gence, le film nous permet d’assister à deuxdes plus belles découvertes réalisées pen -dant ces fouilles. Tout d’abord lorsque ThierryR a g o b e rt descend à la suite de deux arc h é o -logues dans une sorte de puits. Ensemble,ils découvrent un formidable réseau d’égouts( l ’ a rt è re principale fait plus de 750 mètres delong) dans un état de conservation excep -tionnel. Grâce à lui, il est possible de re c o n s -tituer tout le plan de la ville. L’ a u t re très belleséquence concerne la fouille d’une riche villa.Comme le temps manque, les scientifiquesont décidé de concentrer sur elle tous leursefforts. Ils seront récompensés au-delà detoute espérance : après déblayage et net -toyage, les archéologues décou -vrent de splendides mosaïquessur le thème des amours dePasiphaé et de la légende duMinotaure. Des pièces uniquesrestées à l’abri du temps et dontla récupération tient du miracle.Tout en nous faisant partager lesémotions des chercheurs, ledocumentaire présente desreconstitutions de la cité et de lavilla en 3D. La mission a tenu sonpari, mais plus d’une vingtaine de sites ontété laissés à l’abandon faute de moyens. À ce drame archéologique s’ajoute un dramehumain : 30 000 personnes ont dû quitterleurs villages, abandonner leurs terres et leurh i s t o i re .Rediffusion le 31 octobre à 15.15

20.45 Les derniers jours de ZeugmaJuillet 2000 : la cité antiquede Zeugma, fondée par lesG recs au IIIe siècle avant J.-C., a été en part i eengloutie par les eaux du barrage de Birecik en Tu rquie. Les arc h é o l o g u e sn ’ a u ront eu que cinq anspour tenter de sauverd’inestimables vestiges.To u rné entre septembre 1999et mai 2000, ce filmconstitue l’ultimetémoignage de l’existence de cette rayonnante “Pompéi du Moyen-Orient”.

Documentaire de Thierry Ragobert(France, 2000-52mn)Coproduction : Gédéon Programmes, ARTE France, Musée du Louvre, BBC, CNRSImages/MédiaARTE FRANCE(Rediffusion du 28 octobre 2000)

En 1994, David Kennedy, de l’université deWe s t e rn en Australie, alerte l’opinion inter-nationale sur un drame arc h é o l o g i q u e .Sans fouilles d’urgence, l’antique cité deZeugma, située sur les rives de l’Euphrate,dans le sud-est de la Turquie, sera englou-tie par un lac artificiel profond de 40 mètres, suite à la mise en eau du barra-ge de Birecik. Implantées de part et d’autredu fleuve d’un bleu intense, les villesjumelles de Séleucie et Apamée (commu-nément appelées Zeugma, mot grec signi-fiant “le lien”) furent fondées au IIIe s i è c l eavant notre ère. Située au carrefour des grandes routes commerciales entrel’Orient et l’Occident, Zeugma reliait laM é d i t e rranée à la Mésopotamie et à l’Asie.D’Apamée, on pouvait re j o i n d re l’Iran puisla Chine. Les fameuses routes de la soie etdes épices y traversaient ainsi l’Euphrate.Un an après l’appel de David Kennedy, unemission franco-turque est mise sur pied.Elle entre p rend très rapidement une fouillede sauvetage sur les sites qui seront irr é-médiablement inondés…

CollectionArchéologieLe samedi à 20.45 du 4 au 25 octobre> 4 octobre : Les momies du Taklamakan (inédit)

> 11 octobre : Sur la trace des Celtes (inédit)

> 18 octobre : Hammamet, au temps des Romains (inédit)

> 25 octobre : Les derniersjours de Zeugma

L’une des merveilles retrouvées sur le site antique de Zeugma.


21.35MetropolisMagazine culturel européen (Allemagne, 2003-52mn)WDR

8e Biennale internationale d’Istanbul“Justice poétique” : tel est le titre de la 8e Biennale internationale d’Istanbul quiprésentera 85 artistes de 42 pays. Sonobjectif est de montrer comment les artistesréagissent face aux situations sociales etpolitiques d’aujourd’hui. Le visiteur décou-vrira les œuvres exposées dans diff é re n t slieux de la ville, dans des salles situées surle Bosphore ou à l’université, mais aussidans la célèbre mosquée Sainte-Sophie.

Rétrospective Dieter Roth à CologneLe Museum Ludwig de Cologne présente,depuis le 18 octobre, une vaste rétro s p e c-tive des œuvres de Dieter Roth, disparu en1998. Dieter Roth n’était pas seulementsculpteur mais aussi fabricant de livre s ,c o m p o s i t e u r, cinéaste, auteur... Lors de laDocumenta 11, l’an dern i e r, le public avaitpu mesurer son influence sur la productionartistique contemporaine.

22.30La Loire, Agnès et les garçonsTéléfilm de Patrice Martineau(France, 1998-1h25mn)Scénario : Christine Miller,d’après le roman de Maurice GenevoixAvec : Géraldine Sales (Agnès), MathieuCrepeau (Paul), Thibault Lacroix (Daniel),Salomé Stevenin (Élise), Christine Dejoux(Marthe), Jean Badin (Pierre)Image : Jean-Louis SonzogniMontage : Marie-Françoise Michel, Rodolphe PauletMusique : BratschCoproduction : BC Films, France 3, ARTE FranceARTE FRANCE(Rediffusion du 23 février 2001)

Paul et Daniel, 17 ans, s’apprêtent à passerl’été sur les bords de la Loire. Agnès, unemagnifique bohémienne, va leur fairedécouvrir l’amour… et les remous dange-reux de la jalousie. Amis depuis l’enfance, Daniel et Paul vien-nent de réussir leur bac. Tous deux passentl’été sur les bords de la Loire : Daniel chezses riches parents, et Paul, orphelin, chez lesg r a n d s - p a rents qui l’ont élevé. Alors qu’ilsvont ensemble à la pêche, les deux amis re n c o n t rent une belle et mystérieuse jeunef e m m e . Agnès, fille de forains, est une gitane qui va de ville en ville avec sa famille. Lors d’un rendez-vous, elle assureles aimer tous les deux et leur donne à chacun un baiser…Rediffusion le 26 octobre à 15.15 et le 5 novembre à 17.30

samedi 25 octobre

Fiction

Deux amis, un été brûlant, une jeune femme fougueuse et libre : Agnès est incarnée par Géraldine Sales, magnifique.

Sous-titrage pour sourdset malentendantsO


Réalisation : Richard Valverde(France, 2003-1h45mn)Coproduction : ARTE France,Morgane Production, Fiesta desSudsARTE FRANCE

Chaque automne depuis 1992, laFiesta des Suds fait vibre rMarseille au rythme desmusiques du monde. Pendantquinze jours, les concerts entraî-nent les spectateurs dans ungrand voyage musical à la re n-c o n t re des diff é rentes culture sdu Sud. Une fête qui transcende les fro n-t i è res et les générations. ARTE présente lesmeilleurs moments de l’édition 2003. Au pro-gramme : Alpha Blondy et Africando end i rect, des extraits des concerts qui se sontd é roulés depuis le 17 octobre, des re p o r-tages (sur Marseille, sur la Fiesta, surAkhénaton et le groupe IAM…) ainsi que desi n t e rv i e w s .

Une programmation métissée> Alpha Blondy (Côte d’Ivoire) : chef de filedu reggae africain, idéaliste rebelle, il estdepuis plus de vingt ans le port e - p a ro l ed’une Afrique laissée pour compte par lespays occidentaux.> Mariza ( P o r t u g a l ) : née au Mozambique,a rrivée très jeune au Portugal, elle s’estimposée comme une figure essentielle durenouveau du fado. Son second album,Fado Curvo, vient de sortir.> Rokia Traore (Mali) : repérée par Ali FarkaTouré, la chanteuse malienne possède unevoix exceptionnelle. Depuis 1995 et le

succès de “Finini”,elle donne den o m b reux concert sà travers le mondeet a déjà re m p o rt éde nombreux prix.> Souad Massi( A l g é r i e ) : elle est considérée comme lap re m i è re chanteuse folk-rock du mondearabe. Après Raoui, Souad Massi confirmeson talent au carrefour des influencesmusicales avec D e b, un second disquerésolument world.> Alain Bashung (France) : poète dandy auxtextes audacieux, provocateurs et auxmélodies résolument modernes, il a signéavec ses compères Bergman et Fauque(pour les paroles) quelques chefs-d’œuvrede la chanson française. > Monica Passos ( B r é s i l ) : installée depuisplusieurs années à Paris, elle possède l’unedes plus belles voix de la musiquebrésilienne et une présence scéniqueenvoûtante. B a n z o, son nouvel album, estparu en 2003.> Africando ( S é n é g a l ) : c’est le plus grandg roupe panafricain de salsa, un big bandqui réunit des salseros mandingues de huit pays de l’Ouest africain. Africandoprésente M a rt i n a , son sixième album,e n registré entre Abidjan, Dakar, New Yo r ket Paris.

23.55 Fiesta des Suds2003“Music Planet” fait la fête à Marseille. Le meilleur de la Fiesta des Suds 2003, avec entre autres le concert d’Alpha Blondyen dire c t .

Émission présentée en direct de Marseille par Ray Cokes et Frank Rother

➤ www.arte-tv.com

L’accent des Suds avec Alain Bashung, Alpha Blondy,

Souad Massi, Africando...

14.00Création(s)(Rediffusion du 2 mars)

14.30Voyages, voyagesKyoto(Rediffusion du 23 octobre)

15.15La Loire, Agnès et les garçons(Rediffusion du 25 octobre)

16.50Cuisines des terroirsAuvergne(Rediffusion du 5 octobre)

17.30Les grands duels du sportJudo : France / Japon(Rediffusion du 27 avril)

18.15Biographie

19.00Flash Info

19.00MaestroPiotr Anderszewski

19.45ARTE Info / Météo

20.15DanseAlessandra Ferri

20.40-00.40ThemaHistoires de sorcières

20.40 Le mystère de la baieFilm de Carl Schenkel

22.20Brûlées vivesDocumentaire de Jan Peter et Yuri Winterberg

23.20Il était une fois une sorcièreDocumentaire de Jan Peter et Yuri Winterberg

23.55Le retour des reines de la nuitDocumentaire de Jan Peter et Yuri Winterberg

00.40Et là-bas, quelle heureest-il ?(Rediffusion du 15 octobre)

02.35 (PDC : 02.30)La femme papillon(Rediffusion du 22 octobre)


18.15BiographieKarlheinz BöhmDocumentaire de Franz Deubzer (2003-41mn)BR

Après avoir fait carrière aux côtés de RomySchneider dans les films de Sissi, l’acteurKarlheinz Böhm s’investit dans l’aide huma-nitaire en Éthiopie.

19.00Piotr AnderszewskiConcerto pour piano n° 20de MozartDirection musicale et piano : Piotr AnderszewskiAvec l’Orchestre symphonique de VarsovieRéalisation : Bruno Monsaingeon (2003-41mn)Coproduction : ARTE, Telewizja PolskaTVPEn partenariat avec

B runo Monsaingeon a filmé ce jeune pia-niste virtuose interprétant le C o n c e rto pourpiano n° 20 de Mozart.

20.15Alessandra FerriRéalisation : Josette Affergan (2003-26mn)Coproduction : ARTE France, TelmondisARTE FRANCEEn partenariat avec

Les grands moments de la carrièred’Alessandra Ferri, qui a dansé sur toutesles scènes européennes. Avec des extraits de la Sonnambula

(chorégraphie de Georg eBalanchine), Roméo etJ u l i e t t e (chorégraphie de

Kenneth Mac Millan),P r é l u d e ( c h o r é g r a p h i ede Heinz Spoerli) etC a rm e n ( c h o r é g r a p h i ede Roland Petit).

Rediffusion le 4 novembre

à 16.00

MDR

20.40 Le mystèrede la baie (Bay Coven) Téléfilm de Carl Schenkel (États-Unis, 1987-1h35mn) - VF Scénario : Timothy Kring Avec : Pamela Sue Martin (Linda), TimMatheson (Jerry), Inga Swenson (Matty Kline),Susan Ruttan (Debbi McGwin), Tom Harvey(Tom Holden) Image : Jack Steyn Production : Jerlox

La petite île si calme où Linda et Jerry vien-nent d’emménager semble combler leursrêves. Mais les forces occultes sont à l’aff û t . . .Las de la vie citadine à Boston, Linda etJerry LeBon se sont acheté une maison surune petite île au large des côtes de laNouvelle-Angleterre. Tandis que Jerry se lierapidement avec ses nouveaux voisins,Linda se sent d’emblée mal à l’aise.D’infimes détails viennent re n f o rcer cettesensation. À force d’explorer l’île, elledécouvre une sorte de lieu de culte souter-rain qui renferme un terrible secret…

d i m a n c h e 26 octobre

Câble et satellite

Maestro

Danse

Sans effets choc, le Mystère de la baie distillel’angoisse et le malaise à partir de petits riens.

20.40-00.40Histoires de


22.20 Brûlées vives Documentaire de Jan Peter et Yuri Winterberg (Allemagne, 2003-1h)

Contrairement aux idées reçues, ce n’estpas le Moyen Âge qui a pourchassé les“sorcières” avec le plus d’ardeur. C’est auxXVIe et XVIIe siècles que la vague de persé-cution atteint son apogée, avec quelque 60 000 condamnations au bûcher.

Les débuts de l’époque moderne sont mar-qués par un besoin d’interpréter le mondesans recourir au religieux. C’est aussi unepériode de grandes privations, de famines,de catastrophes naturelles. Il est alors tentantd’attribuer ces coups du sort à l’action despersonnages maléfiques que sont les “sor-cières” – le plus souvent des femmes maisaussi des hommes, voire des enfants. Si ellesi n c a rnent le mal, les exterminer signifie mettreun terme à la misère humaine. Cette chassesauvage atteint son point culminant lorsqueles tribunaux civils reprennent à l’Église lemonopole des procès en sorcellerie.

23.20Il était une fois

une sorcièreDocumentaire de Jan Peter

et Yuri Winterberg (Allemagne, 2003-30mn)

La sorcière de H ä n s e le t G r e t e l, le conte desfrères Grimm, a desprécurseurs dans la lit-térature européenne. À l’époque où lesf r è res Grimm transcri-vent le conte H ä n s e let Gre t e l, la dern i è reexécution de sorc i è rea eu lieu seulementquelques dizainesd’années plus tôt.

Comme dans la réa-lité sociale d’alors, la

s o rc i è re du conte per-sonnifie le mal, le dan-

g e r, l’altérité. Cette figurea des précurseurs en Italie et

s u rtout en France, avec l’histoire du P e t i tP o u c e t écrite plus d’un siècle auparavant.

23.55Le retour desreines de la nuit Documentaire de Jan Peter et Yuri Winterberg(Allemagne, 2003-30mn)

Les “nouvelles sorcières” invoquent lesesprits pour chasser les démons quotidienset pratiquent la magie pour lutter contre lamaladie et les crises existentielles. Attis est psychothérapeute à Hambourgmais se définit comme sorcière et parle du“travail rituel” qu’elle pratique dans soncabinet. Elle est une de ces “nouvelles s o rc i è res” qui prêchent pour l’émerg e n c ed’une religion païenne en dehors desÉglises constituées et se réunnissent dansdes cercles privés ou dans des lieux de rites tenus secrets. Mais loin de la magie noire d’autrefois, les sorc i è res d ’ a u j o u rd’hui sont plutôt des “conseillère sen vie meilleure”.

De la sorc i è re des contes, des procès du Moyen Âge et de la Renaissance, jusqu’aux sorc i è res new age, toutespersonnifient la peur, le mal et les puissances de l’au-delà...

Comme ses consœurs, Attis répond à un besoin de spiritualité.

sorc i è res

14.00Lola(Rediffusion du 13 octobre)

14.30-16.50ThemaMondialisation : la guerredes médicaments(Rediffusion du 21 octobre)

14.30Le profit ou la vie

15.25La maladie du sommeil

15.55Médicament : un produit de luxe

16.50ARTE Europa(Rediffusion du 25 octobre)

17.30Ceux d’en face(Rediffusion du 8 octobre)

19.00Flash Info

19.00NatureÎles Hébrides, îles sauvages


20.15ARTE ReportageMeurtrières

20.40Ciné-lundiMarionFilm de Manuel Poirier

22.25Grand formatFederico FelliniJe suis un grand menteurDocumentaire de Damian Pettigrew

00.10La pianiste(Rediffusion du 22 octobre)

02.15Ostende(Rediffusion du 22 octobre)


19.00Îles Hébrides, îles sauvagesDocumentaire de Tobias Mennle(Allemagne, 2003-41mn)SWR

Archipel battu par les tempêtes del’Atlantique Nord, à l’ouest de l’Écosse, lesHébrides extérieures constituent un milieunaturel d’une grande richesse.Paradis sauvage de falaises, de marais etde prés verdoyants, les Hébrides exté-r i e u res sont le royaume des macare u xmoines, des loutres, des gyrins et de la

l i n a i g rette. Sternes et râles des genêts,o rchidées, campanules et coquelicots ontélu domicile sur les terres fertiles de la côteouest. La façade, rocheuse et aride, est unhabitat idéal pour les loutres et lesphoques. Chaque été, 300 000 oiseauxviennent élever leur progéniture sur les îlesvolcaniques de Shiant, inhabitées depuisun siècle. Rediffusion le 1er novembre à 14.30

20.15 Meurtrières Réalisation : Mahvash Sheikholeslami (France, 2003-26mn) Coproduction : ARTE, Article Z ARTE G.E.I.E.

L’autre IranChaque soir à 20.15, le regardd’un réalisateur iranien sur son pays. Du lundi 27 au vendredi 31 octobre.

Maltraitées, abusées, exploitées par leurmari ou leur père, des femmes iraniennesn’ont pas trouvé d’autre recours que lemeurtre pour échapper à leur condition.Condamnées à mort, certaines d’entre ellestémoignent aujourd’hui devant la caméra. Dans une société patriarcale de plus enplus encline à la brutalité, où la pauvre t ééconomique et culturelle joue contre elles,beaucoup d’Iraniennes cèdent à une vio-lence meurt r i è re à l’encontre de leur mari,amant, père ou tout autre mâle persécuteur.Souvent, elles sont confrontées à un dilem-me : tuer l’autre ou se donner la mort .Samira, 16 ans, mariée de force, enferm é eet battue quotidiennement, s’est penduedans sa chambre. Raziyeh, 15 ans, est enprison pour l’assassinat d’un marchand de journaux qui a tenté d’abuser d’elle.M a ryam, 22 ans, battue et prostituée parson mari, a d’abord tenté de divorcer avantde commettre l’acte fatal ; condamnée à lapeine capitale, elle attend d’être exécutéepar lapidation… C’est dans les milieux lesplus modestes, frappés par le chômage etle trafic de drogue, que les femmes sontmaltraitées, abusées, exploitées, pousséesà la prostitution par des maris auxquels lamisère sociale a fait perdre tout repère. Desdizaines et des dizaines de cas sont enre-gistrés chaque semaine. Les prisons regor-gent de détenues en jugement ou en atten-te de condamnation. Lire page suivante.

l u n d i 27 octobre


Nature

ARTE Reportage

Pour la première fois, une caméra a pu pénétrerdans la prison d’Evin. Pour la première fois, ces femmes condamnéesà mort témoignent.


A lors que la société iranienne, tirailléeentre les conservateurs et les réfor -

mateurs, est entrée dans une nouvellephase de transition, il est important depouvoir porter à la connaissance du publiceuropéen les phénomènes profonds quil’accompagnent. Cette série de cinq re p o rtages rassemble des diffuseurs inter-nationaux et des réalisateurs iraniens afinde proposer une vision plus subtile et pluss u r p renante de leur société. Leur pari :proposer des sujets et des images qu’au-cun journaliste occidental ne pourrait réussir à filmer. Non seulement à causedes problèmes d’autorisation de tournage,mais surtout parce que seuls des Iraniens

peuvent, au-delà des clichés, montrer leurpays tel qu’ils le vivent et l’appréhendent. Certes, l’Iran est aux mains des mollahs,secoué par des révoltes étudiantes, soupçonné de favoriser le terrorisme et depréparer des armes nucléaires. Cela, nous

l’entendons, nousle lisons dans lesjournaux. Maisl’Iran est aussi unimmense pays quine s’est pas arrêtéde vivre avec larévolution islamiste.Les rapports entreles gens, la place

des femmes, les aspirations de la jeunes-se, la violence quotidienne sont autantd’éléments qui permettent de comprendreun peu mieux ce pays en pleine mutation.Et cela, seuls des Iraniens pouvaient nousle raconter. ■

Cette semaine, “ARTE Reportage” diffuse une série exceptionnelle de cinq reportages réalisés par des auteurs iraniens. Cinqvisions intérieures de la sociétépour mieux découvrir l’Iran réel.

La société iranienne vue par elle-même

L’autre Iran

Tous les reportages ont été tournés entre avril et septembre 2003, sur fond de guerreen Irak.


La jeune Marion (Coralie Tetard, ici avec Marie-France Pisier),révélatrice malgré elle de la personnalité des adultes.

“Plus une image, un plan est simple, plus on atteint le cœur,la vraie beauté des choses.”(Manuel Poirier)

Film de Manuel Poirier(France, 1997-1h46mn)Scénario : Manuel Poirier, Céline Poirier et Jean-François GoyetAvec : Coralie Tetard (Marion), Pierre Berriau (le père), Élisabeth Commelin (la mère), Marie-France Pisier (Audrey), Jean-Luc Bideau(le mari d’Audrey), Laure Fernandez(Stéphanie), Sergi Lopez (Antonio)Image : Nara Keo KosalSon : Jean-Paul Bernard, Paul BertaultMontage : Yann DedetMusique : Anne Marie FijalProduction : Vertigo Productions, Studio Canal +, France 2 CinémaARTE FRANCE

Marion et sa famille viennent de s’installerdans un petit village normand. Le père deMarion partage son temps entre son travailde maçon et les travaux dans la nouvellemaison ; sa mère élève leurs quatre enfants.Bien que la famille connaisse des diff i c u l t é smatérielles, le quotidien est ponctué de joiessimples. Un jour, une riche voisine, Audre y,est victime d’une crise d’épilepsie devant lap o rte de la maison. La mère de Marion luivient en aide. Audrey et son mari habitentParis et possèdent une résidence secondai-

re dans le village. Des relations se nouente n t re la famille et le couple de Parisiens.Bientôt, Audre y, qui ne peut avoir d’enfant,se prend d’affection pour Marion. Aidée parson mari, elle cherche à convaincre lesp a rents de laisser la fillette vivre chez eux…

Un conte réaliste“C’est peut-être mon film le plus politique”,reconnaît Manuel Poirier. Derr i è re une pai -sible vie de village, M a r i o n met en scènetoute la violence des rapports de classes,même lorsqu’ils s’expriment de façon feu -trée. Dès la pre m i è re re n c o n t re entre lesp a rents de Marion et le couple parisien, lafillette est un enjeu. Véritable trait d’unione n t re les deux milieux, elle commence parles faire se rapprocher – les quatre adultesse re t rouvent autour de leur amour pourMarion – avant de les opposer. Car lesp a rents se sentent vite dominés par cecouple bourgeois et cultivé. La pression esttelle que le père envisage de céder auxavances d’Audrey et de se séparer de sonenfant… Mais le pouvoir n’est pas que ducôté des Parisiens ; il manque à Audre y( e x t r a o rd i n a i re Marie-France Pisier) unechose bien plus importante que le capitaléconomique ou culturel : l’amour d’unenfant. Et cela, rien ne le remplace. ManuelPoirier filme ces anti-héros ord i n a i res avecbeaucoup d’attention et de tendresse ; detrès beaux plans séquences leur perm e t -tent d’exister pleinement, jusque dans lespetits gestes du quotidien, détaillés avecb o n h e u r. Cette justesse de la mise enscène, la finesse dans la description desr a p p o rts humains, font de M a r i o n un filmd’une rare beauté.Rediffusion le 5 novembre à 00.55 et le 6 novembre à 17.15

lundi 27 octobre

Dans un village normand, un couple de Parisiens se prend d’affection pour une fillette de 10 ans, et tente de convaincre les parents de la leur confier… Manuel Poirier (We s t e rn) signe un très beau filmsur les rapports de classes et la relation à l’autre .

20.40 Marion


22.25Federico FelliniJe suis un grand menteur Documentaire de Damian Pettigrew (France, 2001-1h30mn)Coproduction : Portrait & Cie, ARTE FranceARTE FRANCE(Rediffusion du 15 mars 2002)Grand Prix au Festival de Banff 2003

Cinéaste-démiurge obsédé des plateaux,créateur d’une œuvre exubérante et sensuelle, Fellini est désormais un mythe.À partir d’entretiens réalisés un an avant samort et d’archives privées inédites, DamianPettigrew dépeint un homme convaincu dela vertu du mensonge, et dont l’univers et lestyle ont à jamais bouleversé notre visiondu cinéma. Fondé sur une suite d’entretiens sur lethème de l’artiste et la création, que Felliniavait accordés à Damian Pettigrew un anavant sa mort – “la conversation la pluslongue et la plus détaillée jamais enre g i s -trée sur sa vision personnelle” –, ce portraitd i v e rtissant explore l’univers d’un réalisa-teur devenu un mythe. De l’enfance deFederico à son dernier film, DamianP e t t i g rew retrace le parcours, la pensée,les contradictions du créateur, grâce à ses pro p res mots et à ceux de ses amis, auteurs, acteurs et techniciens (Italo Calvino, Te rence Stamp, Robert oBenigni…). Une exploration fascinanteémaillée d’extraits de films et d’archives pri-vées inédites : des scènes coupées aumontage, des images de tournage jamaisvues auparavant, des extraits de ses filmsrestaurés tout récemment. On découvreM a s t roianni et le “maître” discutant d’unescène, Donald Sutherland se faisant

Grand format

Présenté en ouverturedu Festival de Cannes2003 dans le cadrede l’hommage à FedericoFellini, ce documentaireest sorti en salles au printemps dernier.

maquiller pour C a s a n o v a, et surtout unFellini dirigiste qui refuse de donner le scé-nario aux acteurs et les guide telles desmarionnettes. Une approche pro p re aucinéaste qui croyait à la fois à la vertu dufaux et à celle de la spontanéité. Persuadéque le mensonge est la condition nécessai-re au cinéma s’il veut ressembler à la “vraievie”, exprimer une atmosphère, des senti-ments, Fellini est obsédé par les gestes, lemaquillage, les décors et surtout la lumiè-re. Inspiré par l’art pictural et notammentPicasso, il ne cessa de transgresser les loisdu genre pour créer des œuvres majeures. Rediffusion le 1er novembre à 01.10

Le maestro et son double.

20.15 Imam Internet Réalisation : Reza Haeri (France, 2003-26mn) Coproduction : ARTE, Article Z ARTE G.E.I.E.


Des cybercafés aux mosquées, de Téhéranà la ville sainte de Qom, rencontre avec lesinternautes iraniens. I n t e rnet est de plus en plus populaire enIran. C’est ainsi que les journaux en ligneillégaux, toutes tendances politiquesconfondues (de l’extrême gauche aux nos-talgiques du shah), font le pied de nez auxsites islamiques. Car les mollahs eux-mêmes surfent sur la tendance web. Pourtous, Internet pallie les carences de la com-munication plombée par le régime et sesi n t e rdits. Les net-cafés, présents dans levoisinage des universités et des bastionsreligieux les plus conservateurs, installésjusque dans les villages les plus re c u l é s ,o ff rent à la jeune génération un moyend‘expression spontané et audacieux. Ainsi,la place Vanak à Téhéran est-elle devenueun sanctuaire de la nouvelle e-socialisation.Des jeunes de toutes origines y aff l u e n tpour s’agglutiner devant les écrans, les unsassoiffés d’informations, les autres affamésde rencontres.

14.00Cuisines des terroirsAuvergne(Rediffusion du 26 octobre)

14.30Rizoma (2)(Rediffusion du 19 octobre)

14.55Vesselina Kasarova(Rediffusion du 19 octobre)

15.40MobyDocumentaire de Niels Folta(Rediffusion du 10 février 2001)

17.00Lola(Rediffusion du 27 octobre)

17.30Court-circuit (le magazine) n° 143Avec le moyen métrage Anna(3,2 kg), de Laurette Polmanss

19.00Flash Info

19.00Archimède


20.15ARTE ReportageImam Internet

20.45-23.15ThemaLa face cachée de la CIA

20.45 (PDC : 20.40)Le secret de la chauve-sourisBacardi entre rhum et révolutionDocumentaire d’Eckehard Sieker et Marcel Kolvenbach

21.40Twin towersL’aveuglement de la CIADocumentaire de Hubert Seipel

22.30Opération ArtichautLes expérimentationssecrètes de la CIADocumentaire d’Egmont R. Koch et Michael Wech

23.15Music Planet 2NiteSeeed

00.10 (PDC : 00.20)Die Nacht / la nuit

01.05 (PDC : 01.15)Nettoyage à sec(Rediffusion du 20 octobre)


19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen de Philippe Boulanger, Jean-Jacques Henry,Pierre Oscar Lévy, Gero von Boehm(France, 2002-43mn)ARTE FRANCE(Rediffusion du 3 septembre 2002)

SaturneUn événement qui ne se produit qu’une foispar an : les anneaux de Saturne apparais-sent juste derrière la Lune.

Où vont-ils ?La plaque indienne s’enfoncerait-elle sousla plaque asiatique ? Jusqu’en 1999, oncroyait les continents trop légers pour cela.Le professeur Archipi explique.

ICSIEn quoi l’ICSI, l’injection intracytoplasmiqued’un spermatozoïde dans un ovule, est-elled i ff é rente de la fécondation in vitro c l a s-sique ?

Nid d’aigleVu du télescope spatial Hubble : la form a-tion d’œufs cosmiques au cœur de la nébu-leuse de l’Aigle.

LuzerneDans une usine pilote, on extrait de la luzer-ne la rubisco, une protéine contenant desacides aminés essentiels pour l’homme.

New lookLe Muséum d’histoire naturelle de Nancy sem o d e rnise. Il faut déplacer les animauxnaturalisés pour les re s t a u rer et imaginerde nouveaux dispositifs de présentation…

Kyoto et aprèsVoilà près de six ans, les représentants de180 pays signaient à Kyoto un pro t o c o l ed’accord sur l’effet de serre. Petite mise aupoint sur ce phénomène.

m a rd i 28 octobre


ARTE Reportage

Internet étend sa toile sur l’Iran, toutes tendancespolitiques confondues.


WDR

20.45Le secret de la chauve-souris Bacardi entre rhum et révolutionDocumentaire d’Eckehard Sieker et Marcel Kolvenbach (Allemagne, 2003-58mn)

Tout le monde connaît le rhum Bacardi et lachauve-souris, emblème de la firme, quiorne son étiquette. Mais on ignore à peuprès tout de l’énorme influence politique duclan familial originaire de Cuba ainsi que desa collaboration avec la CIA. Qui se cachederrière l’empire Bacardi ?Le 2 octobre 2000, la justice américaine arefusé à Pern o d - R i c a rd, malgré le contratsigné par la firme française avec les autori-tés de La Havane, l’autorisation de distri-buer et de vendre internationalement leHavana Club, le plus renommé des rh u m scubains. Selon les termes du jugement, l’ex-ploitation de cette marque a été attribuée àla société Bacardi, premier producteur mon-dial d’un rhum faussement présenté commecubain. On sait relativement peu de chosessur les intérêts économiques de Bacardi etl’influence politique qu’elle exerce sur le

g o u v e rnement des États-Unis, mais cettea ff a i re démontre qu’elle entretient des liensf o rt étroits avec les sphères les plus élevéesde l’administration américaine. Ce documentaire retrace l’histoire d’un clanfamilial extrêmement puissant, révèle sesimplications dans la politique latino-améri-caine des États-Unis et sa complicité avecla CIA dans sa lutte contre le régimecubain. Des membres de la famille, despartisans, mais aussi des opposants et desvictimes apportent leur témoignage.

21.40Twin Towers L’aveuglement de la CIADocumentaire de Hubert Seipel(Allemagne, 2002-45mn)

Les attentats du 11 septembre auraient-ilspu être évités si la CIA avait été plus vigi-lante ? Ce documentaire relate les négli-gences des services secrets américains etles occasions manquées de mettre les ter-roristes d’Al-Qaida hors d’état de nuire. “La main gauche ignorait ce que la maind roite faisait”, a déclaré James ●●●

L’ex-directeur de la CIA James Woolsey.

20.45-23.15 La face cachée

de la CIALa mission des puissants serv i c e s

s e c rets américains dépasse largement le domaine du simple re n s e i g n e m e n t :

la Central Intelligence Agency estamenée à intervenir là où la diplomatie

se révèle insuffisante et l’action militairec o n t re-indiquée. À travers trois exemples,

“Thema” analyse son rôle et son influence, mais aussi

ses ratages et ses dérives dansd i ff é rentes phases de l’après-guerre .


Pourquoi Ben Laden n’a-t-il pas été arrêté en 1996 ?

Le biologiste Frank Olson a-t-il été victimed’un assassinat ?

● ● ● Wo o l s e y, ancien directeur de laCIA, à propos de la situation des services de renseignements avant le11 septembre 2001. Robert Bear,agent au Proche et au Moyen-Orient et“meilleur élément de la CIA” selon le N e w -Yorker, va même plus loin : “Un service véri -tablement professionnel aurait pu éviter l’at -tentat du 11 septembre. Nous aurions puarrêter les auteurs avant.” Mais la CIA et leFBI ne sont pas les seuls à avoir fait pre u-ve d’incompétence : le gouvern e m e n tClinton n’a pas été à la hauteur non plus.Plusieurs fois au cours des années précé-dant les attentats, le gouvernement duSoudan a proposé aux États-Unis desdocuments précis concernant le réseau Al-Qaida. Mais les Américains, récusant parprincipe la politique du Soudan, n’ont pasaccepté l’off re. Lorsque Ben Laden et sonéquipe ont quitté le Soudan, en 1996, direc-tion l’Afghanistan, le gouvernement souda-nais a proposé de les livrer aux Américains,mais ces derniers ont à nouveau re f u s é .Même après les attentats contre les ambas-sades américaines du Kenya et deTanzanie, le FBI n’a pas donné suite à lap roposition du Soudan de livrer deux desprincipaux suspects…

Le problème Oussama H u b e rt Seipel a passé des mois à se docu -menter sur la manière dont l’ArabieSaoudite a financé les réseaux fondamen -talistes. Il s’est entretenu avec des ministre ssoudanais, des agents de la CIA et du FBI,et a même rencontré le mollah Khaksar enAfghanistan. Cet ancien chef des serv i c e ss e c rets des talibans avait en effet re n c o n -tré, en avril 1999, des représentants de laCIA pour négocier le “problème Oussama”.Une partie des dirigeants talibans préten -dait alors vouloir chasser Ben Laden et Al-Qaida de l’Afghanistan. Pourtant, la CIA ne s’est même pas donné la peine de vérifierle sérieux de la proposition du mollah.

22.30OpérationArtichaut Les expérimentationssecrètes de la CIADocumentaire d’Egmont R. Koch et Michael Wech (Allemagne, 2003-45mn)

Dans les années 50, l’opération A r t i c h a u tconsistait à expérimenter des méthodes delavage de cerveau sur des êtres humains.L’opération Artichaut, menée par la CIAdans les années 50, était destinée à testerles limites de la volonté humaine afin dec o n t r a i n d re des agents soviétiques, parexemple, à révéler leurs secrets. Les victimes étaient droguées, hypnotisées ett o rturées. Mais les choses ont parfois malt o u rné et certains cobayes sont mort s .

Frank Olson, l’un des scientifiques de laCIA impliqués dans l’opération, s’est tué enn o v e m b re 1953 en tombant de la fenêtred’un hôtel new-yorkais. La version off i c i e l l ea conclu à un suicide. Mais lorsque son fils,plus de quarante ans après les faits, ademandé à ce que le corps soit exhumé etautopsié, il est apparu que le biologisteavait vraisemblablement été victime d’unassassinat…

Secrets d’État Egmont R. Koch et Michael Wech ontenquêté sur les circonstances de la mort deFrank Olson et sur ses activités au sein dela CIA, qui l’ont notamment amené à testerdes armes biologiques telles que l’anthrax.Pour la pre m i è re fois, des témoins lèvent levoile sur ces expériences ultrasecrètes, etles films amateurs et diapositives réaliséspar Frank Olson au cours des dern i è re sannées de sa vie donnent un aperçu fascinant de l’univers des services secre t saméricains pendant la guerre froide.

m a rdi 28 octobre

La face cachée de la CIA


23.15SeeedRéalisation : Hannes Rossacher (Allemagne, 2003-52mn)ZDF

En partenariat avec les Inrockuptibles

Ils sont onze, s’inspirent du dancehalljamaïcain, mélangeant ska, dub et hip-hop.Ce soir, les Berlinois de Seeed font vibrer lepublic de “Music Planet 2Nite”.Lorsqu’ils se sont rencontrés, à la fin desannées 90, leur idée était de créer un “com-mando reggae” libre et mobile. Ils ontenthousiasmé le public pendant des heureslors d’un concert de charité en 1998, maisc’est en 2001 qu’ils se sont véritablementimposés grâce à une extraordinaire présen-ce scénique, une impeccable combinaisond ’ é l e c t ronique et d’instruments acous-tiques, mais aussi au “Seeed Speeech”,une sorte de chant parlé, souple et rapideà la fois, où se mêlent textes en allemand,en anglais, et néologismes fantaisistes.Seeed est aujourd’hui considéré commel’un des groupes allemands les plus nova-teurs. Les premiers disques de cette forma-

tion berlinoise multiculturelle, Dickes B e tNew Dubby Conquero r, ont fait un cart o n ,et son nouvel album, Music Monks, semblesuivre le même chemin.

00.10 Die N a c h t / La nuitUne émission proposée par l’Atelier de recherche d’ARTE France Imaginée par Paul Ouazan (France, 2003-52mn) ARTE FRANCE

“Et puis il y a tous les autres, l’écrasantemajorité des autres. Ceux qui habitent les lointaines contrées ou la rue d’à côté. Tous ceux qui vivent sur la Terre en même tempsque nous et que nous ne croiserons jamais. Tous ces êtres dont nous ne verrons jamais le visage. Ni même une image.”

Music Planet 2Nite

Présentépar Ray Cokes


14.30Voyages, voyagesKyoto(Rediffusion du 23 octobre)

15.15CIA, guerres secrètes (3)(Rediffusion du 22 octobre)

16.15La forêt exploitée(Rediffusion du 22 novembre 2002)

16.45Mega(Rediffusion du 22 octobre)

17.25La femme de l’Italien(Rediffusion du 24 octobre)

19.00Flash Info

19.00ConnaissanceLes mystères de l’évolution (4)


20.15ARTE ReportageMaryam

20.45Les mercredis de l’histoireFaucons et colombes (1)Les généraux israéliens en politique1. DayanDocumentaire de Paul Jenkins

21.40MusicaFurtwänglerÀ la recherche de l’Allemagne perdueDocumentaire d’Oliver Becker

22.45 (PDC : 22.40)

Ciné-découverteChacho RomFilm d’Ildikó Szabó

00.45 (PDC : 00.40)Court-circuit (le magazine) n° 144

01.30 (PDC : 01.25)Zaman, l’homme des roseaux(Rediffusion du 18 octobre)


14.00M o n é c o l e e t m o i ( 1 )Le lycée Malherbe - CaenDocumentaire de Holger Preuße(Allemagne, 2003-27mn)ZDF

Nos écoles préparent-elles correctementleurs élèves aux défis à venir ? Une sériedocumentaire en six volets.

En 2000, l’OCDE a créé le PISA (Pro g r a m m ei n t e rnational pour le suivi des acquis desélèves), dont l’objectif est de tester les com-pétences des élèves de 15 ans. Cette étudea mis en évidence les lacunes de l’enseigne-ment dans de nombreux pays de l’Unione u ropéenne. Quels sont les points forts et lespoints faibles de nos systèmes éducatifs ?Enquête dans six établissements euro p é e n s .A u j o u rd ’ h u i : le lycée Malherbe de Caen.Rediffusion le 31 octobre à 16.45

19.00Les mystères de l’évolution (4)Série documentaire en quatre parties de Volker Arzt, Hans von Matthey,Sigrist Schnitzker et Immanuel Irmelin(Allemagne, 2001-41mn)ZDF(Rediffusion du 9 janvier 2002)

4. L’évolution au galopÀ la fois animal de bât, de trait et monture, lecheval a été un facteur de développementd é t e rminant. Aujourd’hui, dans le mondeoccidental, il n’est souvent qu’un signe exté-rieur de richesse ou un compagnon pour lesloisirs. Ailleurs, chez les Mongols parexemple, il reste indispensable. Il estd’ailleurs probable que ce soit en Asie, dansle Caucase, qu’ait commencé sa domestica-tion, entre 3000 et 2000 avant J.-C.Rediffusion le 1er novembre à 17.15 et le 7 novembre à 14.30

20.15 MaryamRéalisation : Orod Attarpour(France, 2003-26mn)Coproduction : ARTE, Article Z ARTE G.E.I.E.


Paradoxe du régime des mollahs : lesIraniennes de la nouvelle génération sontférues d’activités sociales, de mieux enmieux formées et de plus en plus présentesdans la vie professionnelle. Portrait d’unejeune journaliste très populaire en Iran. Seule femme à travailler pour le grand quo-tidien populaire l ’ I r a n, Maryam, journ a l i s t ed’une trentaine d’années, s’occupe despages people et des faits divers. Les heurset malheurs de ses compatriotes alimententsa rubrique et attirent de très nombreux lec-teurs. Mais Maryam doit faire face auxmêmes difficultés et aux mêmes frustrationsque les autres Iraniennes : il lui faut seb a t t re beaucoup plus qu’un homme pourr é u s s i r. De plus, Maryam est infirme et nepeut se déplacer sans béquille. Une situa-tion pour le moins compliquée dans sonm é t i e r, d’autant plus qu’elle est très impli-quée dans les causes qu’elle défend. Dansce reportage, elle vient en aide à une jeunefemme brûlée au vitriol par la pre m i è refemme de son mari. Maryam non seulementmobilise des fonds et des spécialistes pourlui faire réparer le visage et lui obtenir unepension alimentaire, mais tente aussi de laréconcilier avec ses parents.

m e rc re d i 29 octobre


Connaissance

ARTE ReportageCâble et satellite

L’engagement humain de Maryam dépasse parfois le strict cadre professionnel.


Documentaire de Paul Jenkins(Israël, 2003-55mn)Production : Belfilms Ltd. ZDF

E n t re la fin des années 1950 et le début desannées 1980 s’écrit un chapitre fondamentalde l’histoire du Proche-Orient. Le réalisateurp a rc o u rt cette histoire à travers celle d’unhomme, Moshé Dayan, dont les contradic-tions rappellent celles d’un peuple éparpilléaux quatre coins du monde pendant dessiècles. Les images d’archives, les sketchssatiriques et les témoignages des diff é re n t sacteurs de l’époque illustrent le rôle des mili-t a i res dans la politique israélienne et la re l a-tion ambiguë qui se noue et se dénoue entreceux-ci et la population.

Qui était Moshé Dayan ?Général israélien, Moshé Dayan a été suc -cessivement chef des armées, ministre de laDéfense, ministre de l’Agriculture et ministredes Aff a i res étrangères du pays. Incarn a t i o ndu combattant israélien, héros adulé desfoules qui voyaient en lui leur pro t e c t e u raprès sa victoire en six jours contre septa rmées arabes en 1967, mais forcé à l’exilpolitique après la guerre du Kippour, MoshéDayan est un personnage complexe, tiraillée n t re ses réflexes militaires et sa volonté dem e t t re en place une politique de compro m i s .Il est à la fois celui qui pense que, sansa rmes, le peuple israélien ne peut pasaccomplir sa destinée, et celui qui croit pro -fondément à la coexistence israélo-palesti -nienne ; celui qui ne veut pas faire l’amalga -me entre les terroristes palestiniens et lapopulation arabe mais aussi celui qui mépri -

se les dirigeants des pays arabes voisins. Ilest surtout celui qui signe le premier accordde paix avec un pays arabe en 1978. MoshéDayan est cet homme pris entre deux feux,qui parvient difficilement à maîtriser sesréflexes de guerrier au profit de solutionspacifiques. Mais avait-il réellement perçu lec a r a c t è re explosif du conflit ? S’il est un desp remiers militaires israéliens à re c o n n a î t rel’autonomie sociale, culturelle et religieuse dela Palestine, sa politique, basée sur desdémonstrations de force, l’empêche d’envi -sager la création d’un véritable État palesti -nien dans ces années où se joue pourtant ledestin politique de la région. Ce documen -t a i re passionnant illustre la double personna -lité du général Dayan et séduit par sa capa -cité à expliquer pourquoi l’État d’Israël, fierde son statut de démocratie, continuea u j o u rd’hui encore à accorder les plushautes instances du pouvoir à des militaires. Rediffusion le 5 novembre à 15.15Deuxième volet le mercredi 5 novembreà 20.45 avec Rabin.

20.45 Faucons et colombes ( 1 )

Les généraux israéliens en politique1. Dayan

Moshé Dayan, figure politique et militaire incontournable du Proche-Orient, reste dans les mémoires comme l’homme des accords de Camp David en 1978.P remier volet d’une série de trois documentaires sur les trois généraux qui ontfaçonné Israël : Moshé Dayan, Itzhak Rabin et Ariel Sharon.

En partenariat avec

“La Palestine était cette terresans peuple pour un peuple sans terre.” (Uri Avnerr,journaliste politique)

➤ www.arte-tv.com

“Avec la victoire viennent les territoires.” (Moshé Dayan)


“Je tiens à dire que j’ai

commencé comme

compositeur bien avant

de diriger ; et toute ma

vie je me suis considéré

comme un compositeur

qui dirige, mais jamais

comme un chef d’orchestre.”

(W. Furtwängler)

Documentaire d’Oliver Becker(Allemagne, 2003-1h)ZDF

Adulé par les uns, qui voient en lui un v i rtuose de l’orc h e s t re et l’un des plusgrands chefs de tous les temps, désavouépar les autres pour le rôle d’étendard quelui fit jouer l’Allemagne nazie, Wi l h e l mF u rtwängler reste un mystère. La réhabilita-tion complète qui suivit son passage devantune commission de dénazification n’a pass u ffi à clore le débat au sein d’une opinionpublique restée critique. La personnalité deF u rtwängler et sa récupération par les naziscristallisent le dilemme de l’artiste apolitique

m e rc redi 29 octobre

21.40 FurtwänglerÀ la recherche de l’Allemagne perdue Une passionnante réflexion sur les rapports entre musique et idéologie à partir de la personnalité de l’artiste et de son rôle dans l’Allemagne nazie.

face à un système totalitaire. Les entre t i e n s ,les images d’archives (pour une part totale-ment inédites), les prises de vues exté-r i e u res et la musique qui se joue sous labaguette de Furtwängler font de ce film unepassionnante réflexion sur les rapport se n t re musique et idéologie. Avec des inter-ventions du musicologue ReinholdBrinkmann, dont on connaît les re c h e rc h e sconsacrées à ce thème, de l’auteur et cri-tique musical Joachim Kaiser, et de KlausTheweleit, dont les écrits abordent la ques-tion des rapports entre l’artiste et le pouvoir(par exemple avec Elvis Presley et Nixon).

Rediffusion le 11 novembre à 14.30


22.45Chacho RomFilm d’Ildikó Szabó (Hongrie/France/Allemagne, 2002-2h) - VOSTF Avec : Sándor Zsótér (le prince), GergelyKaszás (Józsi), Nóra Parti (Zerfi / Sirma),Mariann Szalay (Jozefin), Zsolt László (Tári)Image : Gábor Medvigy, Vivi Dragan Vasile,Tamás Sas Musique : Gyula Babos Coproduction : ZDF, ARTE France Cinéma,Artcam International ZDF / ARTE FRANCE

De la rencontre, au XIXe siècle, d’un jeunebrigand tzigane et d’un prince Habsbourgnaît une noble lignée qui disparaîtra sous lerégime nazi. Entre péplum et roman fami-lial, ce film rocambolesque raconte le destintragique d’un peuple condamné à l’errance. En Hongrie, pendant la Seconde Guerremondiale. Des nazis pénètrent dans un châ-teau et embarquent les pro p r i é t a i res deslieux, un couple de nobles, et leur fils violo-niste. Dans le camps où ils sont parqués enattendant la mort, la mère entre p rend alorsde raconter à son fils l’histoire mouvementéede sa famille. Tout commence en 1848, surun champ de bataille d’Europe centrale.Józsi, un jeune Tzigane, dépouille lesc a d a v res de soldats autrichiens ; soudain,une main l’arrête : c’est un combattant bles-sé qui demande à être sauvé. Ce moribondse révèle être un prince qui parle la languetzigane. Après l’avoir recueilli dans sa tribu,guéri de ses blessures puis ramené chez lui,Józsi devient le favori du prince. Mais alorsque Józsi courtise Zerfi, la fille du chef tziga-ne, le prince tombe amoureux de celle-ci etlui fait un enfant…

00.45Court-circuit (le magazine) n° 144Le rendez-vous du court métrageRédaction en chef : Luc LagierDirection artistique : Philippe Truffault(France, 2003-45mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

Home road moviesCourt métrage d’animation de Robert Bradbrook(Royaume-Uni, 2001-12mn)Production : Finetake, Channel 4Prix spécial du jury,Annecy 2002Meilleur court métraged’animation, Toronto 2002L’ h i s t o i re d’un homme timide etm a l a d roit qui espère ard e m-

ment que la voiture familiale va faire de luiun meilleur père de famille.

Petite lumièreCourt métrage d’Alain Gomis(France, 2002-15mn)Production : Mille et Une Productions, avec la participation d’ARTE FrancePrix ARTE du scénario, Pantin 2002 D a k a r. Fatima, 8 ans, se demande si la lumiè-re du frigo reste allumée lorsque la porte dere f e rme… Et est-ce que les gens existente n c o re quand ses yeux sont fermés ?D i ffusion suivie d’un entretien avec AlainGomis, également auteur de l ’ A f r a n c e(Meilleur premier film à Locarno en 2002).

Le chat qui avait des mainsCourt métrage d’animation de Robert Morgan(Royaume-Uni, 2001-3mn)Petit conte gothique avec des marion-nettes.

Wim WendersFestival de Cannes 1982 : dans la chambrede Wim Wenders, Spielberg, Godard ,Antonioni, Fassbinder… sont soumis à laquestion : “Le cinéma est-il un langage entrain de se perd re ou bien un art qui sem e u rt ?” C h a m b re 666 s o rt aujourd’hui enDVD (Wild Side Vidéo).

C o u rt - c i rcuit (le magazine)est re d i ffusé le mardi vers

17.30 sur le câble et le satellite. À découvrir

également le mardi 4 novembre : la Chatte

a n d a l o u s e, moyen métragede Gérald Hustache-Mathieu.

Ciné-découverte

Le prince (Sándor Zsótér,à droite) et son sauveur,le tzigane Józsi (Gergely Kaszás). En insert tout au longdu film, des scènesallégoriques fontbasculer l’histoiredes tziganes du côté de la légende et de la tragédie.

14.00Hippocrate(Rediffusion du 16 octobre)

14.30Le forum des Européens(Rediffusion du 25 octobre)

15.15Être femme au Pakistan(Rediffusion du 24 octobre)

16.15La forêt enchantée(Rediffusion du 20 novembre 2002)

16.45Création(s)(Rediffusion du 26 octobre)

17.25Dans l’ombredu pouvoir (1)(Rediffusion du 23 octobre)

19.00Flash Info

19.00Voyages, voyagesLaos


20.15ARTE ReportageParoles d’étudiants

20.45Ciné-jeudiLa chair de l’orchidéeFilm de Patrice Chéreau

22.35-01.05ThemaStephen King, le roi de l’épouvante

22.35 CarrieFilm de Brian De Palma

00.10Stephen KingShining in the darkDocumentaire de David Stewart

01.05 (PDC : 01.00)Les aventures d’Arsène Lupin(Rediffusion du 19 octobre)


19.00LaosDocumentaire de Wolfgang Wegner(Allemagne, 2003-41mn)MDR

Les trésors culturels du Laos n’ont rien àenvier à ceux de la Thaïlande ou duCambodge. La nature y est luxuriante ete n c o re vierge à certains endroits, la popu-lation accueillante… “Voyages, voyages”invite à découvrir la vie locale. Au p rogramme : plongée dans l’univers dubouddhisme, récits de conteurs laotiens, balade à la découverte des villages, destemples et des paysages le long des eauxpaisibles du Mékong.Rediffusion les 2 et 5 novembre à 14.30

20.15 P a roles d’étudiants Réalisation : Javad Azimi Parsa (France, 2003-26mn) Coproduction : ARTE, Article Z ARTE G.E.I.E.


À quoi aspirent les étudiants iraniens ?Sont-ils satisfaits de leur sort ? Commentvivent-ils ? Sortent-ils le soir ? Rendez-voussur le campus. On entend régulièrement parler d’eux àchacune de leurs manifestations, à chaquefois aussi qu’ils sont sévèrement répriméspar les forces de l’ord re ou par les sbire sbarbus de l’islamisme iranien. Les étu-diants, fer de lance du mouvement r é f o rmiste iranien, montent inlassablementau créneau, défrayant la chronique. Maisque savons-nous de leur vie quotidienne etde leurs aspirations personnelles ?

j e u d i 30 octobre


Voyages, voyages

ARTE Reportage

Film

Le Laos, un pays encorerelativement épargné par le tourisme de masse.


Film de Patrice Chéreau(France/Allemagne/Italie, 1974-1h55mn)Scénario : Jean-Claude Carrière et Patrice Chéreau,d’après le roman de James Hadley ChaseAvec : Charlotte Rampling (Claire Wegener),Bruno Cremer (Louis Delage), Hugues Quester(Marcucci), Edwige Feuillère (Mme Wegener),Simone Signoret (lady Vamos), Hans ChristianBlech et François Simon (les frères Bérékian)Image : Pierre LhommeMontage : Pierre GilletteProduction : VMP, ORTF, Océnia Films, Paris-Cannes Productions, TIT, Les Films Méric,Les Films de l’ApostropheARTE FRANCE / ZDF

À la mort de son père, Claire se re t rouve àla tête de la fortune familiale. Sa tante, jalou-se d’un tel héritage, la fait passer pour folleet interner dans un asile psychiatrique.C l a i re parvient à s’échapper, bientôt poursuivie par sa famille. Sur la route, ellere n c o n t re Louis, un éleveur de chevaux lui-même traqué par deux tueurs. Les frère sBérékian veulent le supprimer car il estl’unique témoin de leur dernier meurt re. Lecouple leur échappe une pre m i è re fois, maisLouis est blessé. Claire décide de part i rseule à la re c h e rche d’un médecin. Lestueurs, qui ont appris qu’elle possède uneimmense fortune, la rattrapent et l’enlèvent…

Polar baroqueMorbidité feutrée, sobriété des couleurs,direction d’acteurs exigeante… La Chair del’orchidée porte en germe toutes les carac -téristiques du cinéma de Patrice Chére a u .Le metteur en scène – dont c’est le premierfilm – présente des personnages boulever -sants, dont la vie est sans cesse sous lejoug de la manipulation. Pour CharlotteRampling, majestueuse dans le rôle d’unefemme privée de son histoire et de sona rgent, ces personnages “vivent à l’extrême leur vie émotionnelle”. La passionde Patrice Chéreau pour le théâtre est sensible tout au long du film, que ce soitdans la mise en scène ou bien dans le jeudes acteurs. Toute la seconde partie du filmse déroule en Suisse dans une grande mai -son isolée : les personnages se re t ro u v e n tet s’aff rontent dans une unité de décor etde temps éminemment théâtrale. Cetterigueur élégante de la mise en scène n’en -lève rien à l’intensité du récit. À travers delongs plans séquences qui deviendro n tplus tard sa marque de fabrique, PatriceC h é reau livre un drame psychologiquedans lequel la mort, l’angoisse et la violen -ce sont omniprésentes. Une œuvreb a roque qui rappelle à la fois le film noircontemporain et le drame ro m a n t i q u ed’Alexandre Dumas.

En partenariat avec

20.45 La chair de l’orchidéeC l a i re, une riche héritière évadée d’un hôpital psychiatrique, et Louis,un éleveur de chevaux, sont poursuivis par des tueurs… Le pre m i e rfilm de Patrice Chéreau, avec Charlotte Rampling et Bruno Cre m e r.

Claire (Charlotte Rampling) et Louis (Bruno Cremer) avec la mort aux trousses.

Son frère, le nouveau filmde Patrice Chéreau,coproduit par ARTE France(et diffusé sur ARTE le 16 mai dernier), est actuellement en salles.


Sissy Spacek, fantastique dans le rôle de Carrie.

ARTE FRANCE(Rediffusion partielle du 10 septembre 2000)

22.35 CarrieFilm de Brian De Palma (États-Unis, 1976-1h38mn) - VOSTFScénario : Lawrence Cohen, d’après Stephen KingAvec : Sissy Spacek (Carrie), John Travolta(Billy Nolan), Piper Laurie (la mère), Amy Irving(Sue Snell), William Katt (Tommy Ross), Nancy Allen (Chris Hargenson), Betty Buckley(Miss Collins)Image : Mario TosiMontage : Paul HirshProduction : Brian De Palma, Paul Monash,RedbankGrand Prix, Avoriaz 1976

Première adaptation au cinéma d’uneœuvre de Stephen King, C a r r i e est devenuun classique de l’horreur. Avec SissySpacek, exceptionnelle, et John Tr a v o l t adans son premier rôle majeur.La fin de l’année scolaire approche et toutle monde se prépare au bal de promo avec

entrain. Tous, sauf Carrie. Éduquée par unem è re tyrannique et bigote fanatique, ellei g n o re tout des choses de la vie. Elle estd’ailleurs souvent l’objet des railleries deses camarades de classe. Mais Carrie ades pouvoirs qui lui permettent de fairebouger les objets par la seule force de sonesprit. Le jour du bal va sonner l’heure desa terrible vengeance…

Conte horrifiqueDès les pre m i è res images, on reconnaît latouche délirante de Brian De Palma (M i s s i o nI m p o s s i b l e, Mission to Mars, etc.) : longsplans séquences, ralentis, séquences oùl’écran est divisé en deux parties pouro b s e rver une même action sous plusieursangles… Autant d’éléments qui re n f o rcent lap u reté narrative et la dimension fantastiquedu film. Desservie par un physique ingrat,coincée entre des camarades moqueurs etune mère fanatique, Carrie se laisse envahirpar son désir de vengeance. Sissy Spacekest si époustouflante dans ce rôle – elle futnominée pour les Oscars en 1976 – que lespectateur ne peut que la suivre dans sadescente aux enfers… Mais C a rr i e n’est passeulement un film d’horreur ; Brian De Palmaen profite aussi pour régler ses comptesavec l’establishment américain et dénoncerle fanatisme religieux – notamment à traversle personnage de la mère, responsable dud é s é q u i l i b re mental de la jeune Carrie. PiperLaurie est d’ailleurs géniale en grenouille deb é n i t i e r, surtout quand elle voit dans sa fillel ’ œ u v re silencieuse entreprise par Satan. Unfilm où l’illusion peut être fatale (même jus -qu’à la dern i è re image) et dans lequel onre t rouve toute la force libert a i re du cinémade genre des années 70. Rediffusion le 7 novembre à 00.35 et le 12 novembre à 00.50

jeudi 30 octobre

Roi du best-seller, porté à l’écran par les plus grands metteurs en scène(voir C a rr i e, de Brian De Palma à 22.35),Stephen King est un phénomènec o m m e rcial doublé d’un très grandc o n t e u r. Il a profondément renouvelé la littérature fantastique : désormais, la terreur surgit du quotidien le plusbanal. Prêts pour le grand frisson ?

Film

22.35-01.05 Stephen King, le roi de l’épouvante


00.10Stephen KingShining in the darkDocumentaire de David Stewart(Royaume-Uni, 1999-50mn)

Après avoir écrit plus de 40 livres vendus àplus de 100 millions d’exemplaires, StephenKing connaît le prix de la célébrité. Ce docu-mentaire est l’une des très rares occasionsoù il s’exprime face à une caméra. De sonenfance à sa vie quotidienne, de son suc-cès à ses propres démons, des témoi-gnages passionnants sur l’auteur le mieuxpayé du monde.Personne ne conteste à Stephen King sesdons de formidable conteur. Commed ’ a u t res écrivains mieux considérés, sesl i v res donnent une grande importance auxm a rques et aux produits de la vie quotidien-ne. Les personnages boivent telle bière ,font leur course dans tel superm a rché… Ducoup, le fantastique est ancré dans la bana-lité la plus identifiable. Chez King, l’horre u rne se cache pas dans un château enTransylvanie, mais derr i è re la porte d’à côté. Le Maine est l’un des États les plus tran-quilles d’Amérique. Stephen King est élevéà Durham, une petite ville dans la cam-pagne. Son père disparaît très tôt. Les Kingsont pauvres, ils n’ont pas l’eau courante.King a raconté des éléments de son enfan-ce dans The Body (adapté au cinéma parRob Reiner sous le titre Stand by Me). L ascolarité est pour lui un champ de bataille,l’enfance un lieu de traumatisme. “Je meméfie de quiconque prétend avoir été heu -reux au lycée”, souligne aujourd’hui l’écri-vain. Alors qu’il est encore très jeune, Kingest bouleversé par l’aff a i re Starkweather, unadolescent qui tue onze personnes avec sacopine (Bruce Springsteen a consacré unebelle chanson à l’aff a i re). C’est l’étincelle quidéclenche sa préoccupation constantepour la banalité du mal. Alors qu’il est enco-re à la fac, il épouse Tabitha. Le couple, trèsp a u v re, vit dans une caravane. Il écritC a rr i e, adapté au cinéma par Brian DePalma, et c’est un succès. L’ a rgent re n t re :ses avances se chiff rent immédiatement parcentaines de milliers de dollars. K i n gdevient l’auteur le mieux payé du monde etpublie plus d’un livre par an. Il abordera àplusieurs reprises le thème du prix à payerpour le succès, notamment dans M i s e ry.Une nuit, un fan déséquilibré s’est introduitdans sa maison...Rediffusion le 1er novembre à 18.05

“Je suis l’équivalentlittéraire d’un Big Macavec une portion de frites.” (SK)

FaxDe l’or pour ARTE à San Sebastian

Deux films coproduits par ARTE ont été primés au Festivalinternational de cinéma de San Sebastian, qui s’est déroulédu 18 au 27 septembre.

La Concha de Oro, la plus haute distinctionofficielle, a été remise à Dido Tsintsadze,réalisateur allemand d’origine géorgienne,pour son long métrage Schussangst (Gun shy).

Le réalisateur irakien Amer Alwan a reçu le Prix Signis Futur Talent du meilleur“nouveau réalisateur” pour Zaman, l’homme des roseaux. Ce téléfilm est diffusé par ARTE le samedi 18 octobre à 22.30.

À San Sebastian, ARTE a également remis un prix à los Abajo Firmantes, duréalisateur catalan Joaquin Oristrell. Ce film militant raconte les atermoiementsd’une troupe de théâtre espagnole face à l’imminent conflit en Irak. D’un montant de 92 000 euros, le prixconsiste en un engagement d’achat des droits de diffusion, afin d’encourager un distributeur à le montrer en France.

Contact presse :Agnès Buiche / Laure Coenca01 55 00 70 47 / 73 43

Zaman, l’homme des roseaux

14.00Mega(Rediffusion du 22 octobre)

14.30Les mystèrede l’évolution (3)(Rediffusion du 22 octobre)

15.15Les derniers jours de Zeugma(Rediffusion du 25 octobre)

16.15Les nouveaux Robinson(Rediffusion du 22 février)

16.45Mon école et moi (1)(Rediffusion du 29 octobre)

17.30Dans l’ombredu pouvoir (2)(Rediffusion du 24 octobre)

19.00Flash Info

19.00Tracks


20.15ARTE ReportageFlying Misters

20.40FictionLangues de chatTéléfilm de Torsten C. Fischer

22.15La vie en faceLettres à un condamnéà mortDocumentaire de Rolf Lyssy et Dominique Rub

23.10Le muet du moisLe geste inexpliqué de SumikoFilm de Shigeyoshi Suzuki

00.35La Mecque, sur le chemin du paradis(Rediffusion du 20 octobre)

02.05Design (3)Le Leica(Rediffusion du 18 octobre)

02.35 (PDC : 02.30)Petite lumière(Rediffusion du 29 octobre)


19.00TracksMagazine musical (Allemagne, 2003-41mn)BR

En partenariat avec

Radiohead Avec son nouvel album Hail to the Thief, leg roupe d’Oxford revient à la musique popclassique, ce qu’il n’avait plus fait depuisdes lustres. Son chanteur, Thom Yo r k e ,s’entretient avec Tracks : il parle de l’indus-trie musicale, de George W. Bush, du sup-posé génie...

Deftones

Depuis que Madonna et son label Maverickont pris les Californiens de Deftones souscontrat, ces derniers ont vendu plusieursmillions d’albums dans le monde. On auraitpu cro i re que le superbe White Ponys o rti en 2000 les laisserait exsangues, et t rois ans plus tard ils récidivent avec un quatrième album tout aussi impec.Tracks est présent à Berlin, où les Deftones affrontent 3 500 accros.

Street-artLe graffiti revient en force mais les bonsvieux gribouillis polychromes sur les mursdes villes ont évolué : c’est devenu ung e n re artistique, le s t re e t - a rt. À Berlin, l’exposition “Backjumps – the live issue”o ff re un plateau à trente-cinq artistes i n t e rnationaux (Banksy, Obey, WK Interact,Lokiss…).

20.15 Flying Misters Réalisation : Reza Bahrami Nezhad (France, 2003-26mn) Coproduction : ARTE, Article Z ARTE G.E.I.E.


Dans une petite ville du nord de l’Iran frap-pée par le chômage, trois copains de lycéeont fondé un groupe de rock. Islam oblige,ils doivent faire face à une administrationtatillonne et à l’hostilité d’une partie de lapopulation, qui ne voit dans leur passionmusicale qu’une activité impie. Bandar Azali, petite ville port u a i re sur lesrives de la mer Caspienne dans le nord del’Iran. Pro s p è re dans les années 30, c’étaitun lieu de villégiature pour la bourg e o i s i ede Téhéran, un havre de paix pour lesa rtistes en quête de refuge. Une ville libérale par excellence, jusqu’à la révolu-tion de 1979. Vingt-cinq ans plus tard, laville stagne. Une foule désœuvrée de retrai-tés, d’ouvriers et d’employés licenciés, unejeunesse sans travail ni perspective, déam-bulent dans les rues de la ville. En 2000,Reza, Houtan et Mohammed, trois copainsde lycée, décident de sortir de la routine encréant leur groupe de rock, les FlyingMisters. Pour éviter d’être accusés de tapage lors de leurs répétitions, ils ont éludomicile dans une cabane au milieu deschamps, loin de la ville.

v e n d re d i 31 octobre


ARTE Reportage

Les musiciens du groupe Flying Misters,

semi-clandestins du rock.


(Katzenzungen)Téléfilm de Torsten C. Fischer(Allemagne, 2003-1h29mn) - VFScénario : Niklas Becker, Torsten C. Fischer,d’après le roman de Martina Borger et Maria Elisabeth StraubAvec : Meret Becker (Dodo), Birge Schade(Nora), Ina Weisse (Claire)Image : Theo BierkensMontage : Benjamin HembusSon : Max MeindlMusique : Dieter SchleipCoproduction : Allmedia Film und Fernseh GmbH, NDR, ARTENDR

Dodo, Nora et Claire sont les meilleure samies du monde depuis le lycée. Bien quela vie les ait séparées, elles entretiennent leuramitié en se re t rouvant chaque année pourquelques jours de vacances. Leur séjour surl’île de Rügen commence très agréablement,e n t re promenades sur la plage, dîners aurestaurant et évocation de leurs souvenirscommuns. Mais bientôt apparaissent dessignes de méfiance, les conflits non résolusrefont surface. Tandis que Claire conserv eson impassibilité à l’aide de médicaments,les rivalités entre Nora et Dodo envenimentl ’ a t m o s p h è re. Peu à peu, les trois amies sedévoilent leurs secrets les plus pesants. Maisleur incapacité à se parler avec franchise lesmène droit à la catastro p h e …

Mes meilleures ennemiesInspiré d’un roman de Martina Borger etMaria Elisabeth Straub, Langues de chatraconte comment une amitié appare m m e n th a rmonieuse peut cacher un abîme dehaine et de culpabilité. Le décor sauvageet brumeux de l’île de Rügen ainsi que laf roideur de l’atmosphère qui règne dansl’hôtel reflètent de manière oppre s s a n t el’animosité grandissante entre les tro i sa m i e s . Bientôt, chaque re g a rd est empre i n tde méfiance, chaque re m a rque frôle l’off e n -se, chaque silence est une tort u re. Une his -t o i re aussi bouleversante que dérangeante.Rediffusion le 8 novembre à 01.35

Un douloureuxvoyage dans les méandres du passé.

20.40 Langues de chatCopines depuis le lycée, Nora, Dodo et Claire passentchaque année quelques jours de vacances ensemble.Mais cette fois, leur joyeuse escapadesur l’île de Rügen se transforme en règlement de comptes…

Langues de chata été présenté en avant-premièreau Festival de Munich 2003.


v e n d redi 31 octobre

Documentaire de Rolf Lyssy et Dominique Rub(Suisse, 2002-55mn)Production : Doc ProductionsARTE G.E.I.E. / SSR

En 1987, au retour d’un long séjour enA rgentine marqué par l’expérience de laviolence et de l’arbitraire du pouvoir, UrsulaCorbin décide d’agir pour changer lemonde, ne serait-ce qu’à son petit niveau.Elle commence par monter un réseaud’échanges épistolaires dans le cadred’Amnesty International, puis crée sap ro p re association, Lifesparks (littérale-ment “étincelles de vie”), qui organise deséchanges de lettres entre les condamnés àmort de la prison de Livingstone, au Texas,et des femmes suisses. “ C e rtains psycho -logues pensent que les femmes qui écri -vent aux prisonniers souffrent du syndromedu bon samaritain, confie Ursula Corbin.

Moi, je suis fière d’avoir cette maladie etj ’ e s p è re bien qu’il y aura une épidémie !”Pour les prisonniers, l’écriture permet dere t rouver un peu de contact humain. Deces femmes, ils disent qu’elles sont leursyeux et leurs oreilles, leur fenêtre sur lemonde. Steven est l’un de ces nombre u xc o rrespondants de Lifesparks. Condamnéà mort il y a dix ans après un procès bâclé– il n’a jamais rencontré son avocat com-mis d’office –, il témoigne avec émotion etrage de ses conditions de vie, qui nient sacondition d’être humain. La situation descondamnés à mort du Texas ne s’est guèreaméliorée depuis l’élection de George W.Bush : toutes les demandes de grâce ontété refusées et les exécutions se poursui-vent au rythme de cinq par mois en moyen-ne. “Mais quel est donc ce pouvoir qui pré -tend conjuguer démocratie, justice et peinede mort ?”, se demandent les diff é re n t stémoins.Rediffusion le 6 novembre à 15.15

22.15Lettres à un condamné à mortUrsula Corbin a mis en place un système d’échange de lettres entre les condamnés à mort d’une prison texane et des femmes suisses. Leurs témoignages illustre n tl ’ a r b i t r a i re d’un système judiciaire et l’absurdité de la peine de mort .

“La justice américaine a si peu à voir avec la culpabilité ou la non–culpabilité, et tellement avec la situation financière.Quand on a de l’argentpour se payer un avocat, on n’est pas dans le couloir de la mort.”(Ursula, présidente de Lifesparks)

“Ce qui me manque, c’est d’être un hommenormal. Après deux ans d’isolement complet,je n’ai plus peur de la mort.” (Steven, dans le couloir de la mort depuis dix ans)


23.10Le geste inexpliqué de Sumiko(Nani ga Kanojo o sô Saseta ka)Film de Shigeyoshi Suzuki (Japon, 1929-1h24mn) - Noir et blanc, muetScénario : Shigeyoshi Suzuki, d’après la pièce de Seikichi FujimoriAssistant réalisateur : Sotoji KimuraAvec : Keiko Takatsu (Sumiko Nakamura),Rintarô Fujima (Akimitsu Hasegawa), YôyôKojima (Sahei Sakamoto), Tamako Nijô (HidekoAkiyama), Tatsuhito Unno (Shintaro Itchikawa)Image : Seiji TsukagoshiProduction : Teikoku StudioZDFRestauration (1996) : Teruo Yamakawa,Sanpord FilmMusique originale (1997) :Günter A. Buchwald

Dans le Japon de la fin des années 20, l’his-toire de la jeune Sumiko, éternelle victimedes voyous et des bourgeois hypocrites…Un chef-d’œuvre du cinéma muet japonais,considéré comme un véritable brûlot gau-chiste à sa sortie et redécouvert il y a peu.Suite au suicide de son père, Sumiko, unejeune fille pauvre, est vendue à un cirq u epar son oncle et sa tante. Elle y fait laconnaissance d’un jeune homme aveclequel elle commence à mener une viee rrante. Ils essaient divers moyens d’exis-tence mais à chaque fois re n c o n t rent desb o u rgeois hypocrites et multiplient lesexpériences malheureuses. Ils décidentalors de se suicider ensemble, mais seul le

jeune homme meurt. La jeune fille estrecueillie dans un foyer chrétien où lesgens sont tout aussi hypocrites. Révoltée,elle finit par mettre le feu à l’institution.

Qu’est-ce qui lui a pris ?“Le Geste inexpliqué de Sumiko est célèbrepour avoir lancé la vogue des keigo eiga[ou ‘films tendancieux’, c’est-à-dire étro i t e -ment liés à la pensée de gauche qui agitele Japon de l’époque, fortement influencéspar la littérature et le théâtre pro l é t a r i e n s ] .Ce brûlot anticapitaliste et anticlérical pro -voqua des émeutes à sa sortie en 1930.Dans un style plus proche des Soviétiquesque du cinéma alors dominant au Japon(voir le ‘hollywoodisme’ d’Ozu dans sescomédies muettes), le film raconte lalamentable histoire de Sumiko, confiée à unoncle alcoolique, puis vendue à un lanceurde couteaux à sale gueule. La jeune fille,ayant retrouvé brièvement le bonheur avecun ancien compagnon de cirque d’unebeauté stupéfiante, finit sur une plage pourun double suicide ‘économique’. Mêmecela lui est pourtant refusé : rescapée, etaprès la prison, elle finit chez les sœursdans un asile pour filles perdues. Alorsqu’on se croit soudain tombé dans un mys -ticisme à la Borzage, la voilà qui se révolteb rusquement contre les curés et brûle lat u rne au milieu d’un paquet d’invectives,malheureusement tout en intertitres, vu quela dern i è re bobine sulfureuse est aujour -d’hui manquante.” (Philippe Garn i e r,Libération, 20 octobre 1999)

Sumiko (Keiko Takatsu), recueilliepar un oncle alcoolique puis vendueà un cirque...

Le muet du mois

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Rédacteur en chef Olivier Apprill et/ou Nicolas Bert r a n d

01 55 00 70 58o - a p p r i l l @ a rt e f r a n c e . f r

01 55 00 70 56n - b e rt r a n d @ a rt e f r a n c e . f r

Chef d’édition A n n e - C l a i re Bouzanne 01 55 00 73 83

a c - b o u z a n n e @ a rt e f r a n c e . f r

Maquettiste S e rdar Gündüz 01 55 00 70 55

s - g u n d u z @ a rt e f r a n c e . f r

Scanneriste A rmelle Ritter 01 55 00 70 57

a - r i t t e r @ a rt e f r a n c e . f r

C o l l a b o r a t i o n Jacqueline Letteron, Catherine We i n z o rn, Josie Mély, Esther Lehoczky, Stéphanie Peltier, Marianne Enault

Crédits photos : Photo : X-DR. Toute re p roduction

des photos sans autorisation est interd i t e .

© Couvert u re : Abbas / Magnum Photos

D i recteur de la publication : Jérôme Clément

E x e m p l a i re n° 44 jeudi 2 octobre 2003

I m p ression STIPA, Montre u i l

A RTE FRANCE Téléphone 01 55 00 77 77C o m m u n i c a t i o n Fax 01 55 00 77 00

S e rvice de pre s s eFax 01 55 00 73 52

D i rectrice de la communicationMarie-Danièle Boussières

m d - b o u s s i e re s @ a rt e f r a n c e . f rNathalie Loiseaux (secrétariat) 01 55 00 70 35

n - l o i s e a u x @ a rt e f r a n c e . f rC h a rgée de la coord i n a t i o nFrançoise Landesque 01 55 00 70 63

f - l a n d e s q u e @ a rt e f r a n c e . f rP u b l i c i t é - m a r k e t i n gOlivia Olivi (chef de serv i c e ) 01 55 00 70 59

o - o l i v i @ a rt e f r a n c e . f rFrançoise Lecarpentier (part e n a r i a t s ) 01 55 00 71 28

f - l e c a r p e n t i e r @ a rt e f r a n c e . f rÉlodie Denis (assistante) 01 55 00 73 10

e - d e n i s @ a rt e f r a n c e . f r

S e rvice de pre s s eD o c u m e n t a i re sCéline Chevalier 01 55 00 70 41

c - c h e v a l i e r @ a rt e f r a n c e . f rNadia Refsi 01 55 00 70 23

n - re f s i @ a rt e f r a n c e . f rRima Matta ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 70 40

r- m a t t a @a rt e f r a n c e. f r

S p e c t a c l e s / M e t ro p o l i sFrédérique Champs 01 55 00 70 45

f - c h a m p s @ a rt e f r a n c e . f rVanessa Lassaigne (a s s i s t a n t e) (en remplacement de Cécile Braun) 01 55 00 70 44

v - la s s a i g n e@ a rt e f r a n c e . f r

C i n é m a / A RTE France CinémaAgnès Buiche 01 55 00 70 47

a - b u i c h e @ a rt e f r a n c e . f rL a u re Coenca ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 73 43

l - c o e n c a @ a rt e f r a n c e . f r

Soirées thématiquesG r é g o i re Mauban 01 55 00 70 42

g - m a u b a n @ a rt e f r a n c e . f rD o rothée van Beusekom (assistante) 01 55 00 73 25

d - v a n b e u s e k o m @ a rt e f r a n c e . f r

F i c t i o nVi rginie Doré 01 55 00 70 46

v - d o re @ a rt e f r a n c e . f rF l o rence Bouché (assistante) 01 55 00 70 48

f - b o u c h e @ a rt e f r a n c e . f r

F o rum, Le dessous des cartes, Arc h i m è d e ,câble et satelliteM a rtina Bangert 01 55 00 72 90

m - b a n g e rt @a rt e f r a n c e. f r

A RTE Info, ART E R e p o rtage, Reportage GEONadia Refsi 01 55 00 70 23

n - re f s i @ a rt e f r a n c e . f r

I n t e rnet (art e - t v, art e p ro, art e r a d i o )Agnès Buiche 01 55 00 70 47

a - b u i c h e @ a rt e f r a n c e . f rS e rvice photoElisabetta Zampa 01 55 00 70 50

e - z a m p a @ a rt e f r a n c e . f rOlivier de Clarembaut (assistant) 01 55 00 70 49

o - d e c l a re m b a u t @ a rt e f r a n c e . f rGeneviève Duigou (assistante) 01 55 00 70 53

g - d u i g o u @ a rt e f r a n c e . f r

S e rvice téléspectateurs

03 88 14 22 55

Minitel

3615 ARTE (1,29 F/mn)

I n t e rnet

w w w. a rt e - t v. c o m

w w w. a rt e p ro . c o m

w w w. a rt e r a d i o . c o m

> A RTE Magazineet les dossiers de pre s s e

des programmes sont téléchargeables sur w w w. a rt e p ro . c o m

La semaine prochaine (45)(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)

Samedi 1er novembre19.00 Le forum des Européens19.45 ARTE Info20.00 Le dessous des cartes20.10 ARTE Météo20.15 Design (5) : La Valentine20.40 L’aventure humaine :

Le safari de Teddy21.35 Metropolis 22.30 Fiction : La maison d’Alexina23.55 La lucarne : Et maintenant…01.10 Federico Fellini -

Je suis un grand menteur (r)

Dimanche 2 novembre19.00 Maestro : Festival Beethoven à Bonn20.25 ARTE Info / Météo20.45 Thema : Papillons, avec le film

Des anges et des insectesde Philip Haas

00.30 Nettoyage à sec (r)02.05 Design - La Vespa (r)02.30 La femme papillon (r)

Lundi 3 novembre19.00 Le magazine de l’environnement19.45 ARTE Info / Météo20.15 Le reportage GEO20.45 Ciné-lundi : Nationale 7,

film de Jean-Pierre Sinapi22.15 Grand format : La décomposition

de l’âme23.35 Le déchaussé, moyen métrage

de Laurence Attali00.05 Le phénomène Lolita (r)01.00 Dans l’ombre du pouvoir (1-r)

Mardi 4 novembre19.00 Archimède19.45 ARTE Info / Météo20.15 Le reportage GEO20.40 Thema : Les reporters de guerre23.00 Fiction : La croix du sud00.25 Günter Wallraff (r)01.20 Dans l’ombre du pouvoir (2-r)

Mercredi 5 novembre19.00 Connaissance :

L’univers savoureux du fromage19.45 ARTE Info / Météo20.15 Le reportage GEO20.45 Les mercredis de l’histoire :

Faucons et colombes (2) : Itzhak Rabin

21.40 Musica : Igor Stravinski22.35 Ciné-découverte :

Ratcatcher, film de Lynne Ramsay00.05 Court-circuit n° 14500.55 Marion (r)02.40 Home road movie (r)

Jeudi 6 novembre19.00 Voyages, voyages : Belize19.45 ARTE Info / Météo20.15 Le reportage GEO20.45 Ciné-jeudi : 1900 (1),

film de Bernardo Bertolucci23.20 Thema : Les vivants et les morts02.05 Dis-moi ce que tu possèdes… (r)

Vendredi 7 novembre19.00 Tracks19.45 ARTE Info / Météo20.15 ARTE Reportage20.40 Fiction : Le pantalon22.25 La vie en face : La disparition23.20 Au cœur de la nuit :

Benjamin Biolay et Karl Bartos00.35 Carrie (r)02.10 Au noir (r)

1900Dans l’Italie de la première

moitié du XXe siècle,

une grande fresque

historique et politique

signée Bernardo Bertolucci,

avec Burt Lancaster,

Robert De Niro,

Gérard Depardieu…

Première partie le jeudi

6 novembre à 20.45.

44

ARTE G.E.I.E. 4, quai du chanoine Winterer

BP 2003567080 Strasbourg cedex

Tél. 03 88 14 22 22

ARTE France8, rue Marceau

92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9

Tél. 01 55 00 77 77

ARTE Deutschland(Allemagne)

Schützenstraße 176530 Baden-Baden

Tél. 00 49 7221 9369-0

RTBF (Belgique)52, Boulevard Reyers

1044 BruxellesTél. 00 32 2 737 25 57

TVE (Espagne)Torrespaña

Alcade Sainz de Baranda, 9228007 Madrid

Tél. 00 34 1 346 88 45

SRG SSR idée suisse(Suisse)

Giacomettistrasse 3case postale 26

3000 BerneTél. 00 41 31 350 91 11

TVP (Pologne)17, J. P. Woronicza St

00-999 WarszawaTél. 00 48 22 547 85 01

ORF (Autriche)Würzburggasse 30 A

1136 WienTél. 00 43 1 87878-0

YLE (TV1) (Finlande)Radiokatu 5, HelsinkiFIN-00024 YleisradioTél. 00 358 9 14801

NPS (Pays-Bas)Postbus 29000

1202MA HilversumTél. 00 31 35 677 93 33

www.arte-tv.com

www.arteradio.comwww.artepro.com

L’Iran au-delà des apparences -...

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