LIGUE DES CHAMPIONS LMERREIKH OUDAN LES HOMMES

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LES HOMMES ! QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - DIMANCHE 25 AOÛT 2019 - N°5256 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com ISSN 1112-3842 Page 5. CONCERT DE SOOLKING A U LENDEMAIN DE LA TRAGÉDIE TIZI-OUZOU Le 4e Salon de l’enfant et du livre de jeunesse du 2 au 7 septembre Page 11. BOUIRA La rentrée et le prix à payer Page 4. LIGUE DES CHAMPIONS A L - MERREIKH S OUDAN 3 - JSK 2 ATH YENNI C LÔTURE DU S ALON DU BIJOU JEUDI DERNIER BÉJAÏA EPH A KLOUL A LI D ’A KBOU La tension demeure ! Page 3. La JS Kabylie s’est qualifiée, hier soir à Oum Dormane (Soudan) au prochain tour de la Ligue des champions, au terme d’un match retour à rebondissements, face à Al-Merreikh. Les Kabyles qui se sont inclinés par trois buts à deux, sont donc qualifiés grâce à l’avantage du but marqué à l’aller à Béjaïa sans encaisser (1 - 0). Hier, la JSK était menée par 3 à 0 (1 - 0 à la mi-temps) avant de réduire le score de deux buts durant le dernier quart d’heure. Nous y reviendrons. Fin de mission pour la ministre de la Culture et le DG de l’ONDA Les artisans peu réjouis ! Page 2.

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LES HOMMES !

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - DIMANCHE 25 AOÛT 2019 - N°5256 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

ISS

N11

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842

Page 5.

CONCERT DE SOOLKING AU LENDEMAIN DE LA TRAGÉDIE

TIZI-OUZOULe 4e Salon de l’enfant et du livrede jeunesse du 2 au 7 septembre

Page 11.

BOUIRALa rentrée et le prix à payer

Page 4.

LIGUE DES CHAMPIONS AL-MERREIKH SOUDAN 3 - JSK 2

ATH YENNI CLÔTURE DU SALON DU BIJOU JEUDI DERNIER

BÉJAÏA EPH AKLOULALI D’AKBOU

La tensiondemeure !

Page 3.

La JS Kabylie s’est qualifiée, hier soir à Oum Dormane(Soudan) au prochain tour de la Ligue des champions, au terme

d’un match retour à rebondissements, face à Al-Merreikh.Les Kabyles qui se sont inclinés par trois buts à deux, sontdonc qualifiés grâce à l’avantage du but marqué à l’aller à

Béjaïa sans encaisser (1 - 0). Hier, la JSK était menée par 3 à 0(1 - 0 à la mi-temps) avant de réduire le score de deux buts

durant le dernier quart d’heure. Nous y reviendrons.

Fin de mission pour la ministre de la Culture et le DG de l’ONDA

Les artisans peu réjouis ! Page 2.

Le regroupement est envisagéen pr évision de la doubleconfrontation face au Maroc,

dans le cadre des éliminatoires duprochain CHAN qu’abr iter a leCameroun en 2020. Le match allerentre l’Algér ie et le Maroc est prévupour le 20 septembre prochain austade Tchaker de Blida, alors que lematch retour se jouera le 18 octobreprochain au Maroc. Devant initiale-ment débuter hier, ce stage a étérepor té de 48h en raison de la par ti-cipation de clubs algér iens à descompétitions continentales, commela JSK et l’USMA en ligue deschampions et le PAC et le CRB encoupe de la CAF. Pour ce premierregroupement, le sectionneur natio-nal Djamel Belmadi a fait appel à22 joueurs évoluant dans les diffé-rents clubs de notre championnat.Dans les bois, il a fait appel au duoGaya Merbah du CRB et OussamaBenbot de la JSK. En défense, il aconvoqué Saâdi Redouani (ESS),Allati Walid (MCA), Cher ifiRedouane (MCA), Lamara Nabil(MCA), Chafaî Farouk (MCA),Khir aoui Mustapha (USMA),Bouchar Sofiane (CRB) etBouchina Mustapha (PAC). Pour lemilieu du ter rain, Belmadi a convo-qué six joueurs : Hamoudi Tayeb(PAC), Rebii Miloud (MCA),Benkhlifa Tahar (MCA),Benkhemassa Mohamed (USMA),Bendebka Sofiane (MCA) et Amir

Sayoud (CRB). En attaque, onretrouve Salmi Hocine (CRB),Guecha Houssam (ESS), DjahnitAkr am (ESS), Belahouel Hamza(CRB), Benayad Riyad (CRB) etBenchaa Zakar ia (PAC). La surpr i-se dans cette liste, c’est le por tier dela JSK Oussama Benbot qui a étésélectionné alors qu’il est le gardiennuméro 2 à la J SK apr èsAbdelkader Salhi. Ce seraient lesbelles prestations du gar dien,notamment face à Al Merreikh duSoudan et face au NAHD en cham-pionnat, qui ont poussé le sélection-neur national à le récompenser par

cette convocation. L’autre nom àretenir, c’est le milieu de l’USMA,Tahar Benkhlifa, qui est sélec-tionné avec l’équipe nationale deslocaux. Alors qu’il n’avait pas reçude convocation en dépit de ses bellesprestations avec la JSK la saisonpassée, le joueur a rejoint l’équipenationale sous les couleur s desRouge et Noir de la capitale cettesaison. Pour les autres joueurs, cesont pratiquement les meilleurs duchampionnat que Belmadi a choisis.Ayant réussi avec br io la CAN d’É-gypte, en offrant le trophée conti-nental à l’Algér ie, le second dans

son histoire après 29 ans d’attente,Belmadi a désormais un nouveaudéfi, celui du CHAN au Camerounen 2020. Le sélectionneur nationalaspire d’abord à passer le CAP desMarocains pour atteindre la phasefinale de ce CHAN. Pour rappel,l’Algér ie n’a pas pr is par t à cettecompétition (le CHAN) depuis 2011et Belmadi ambitionne d’y revenirpar la grande por te. L’autre par i deBelmadi est de bâtir une grandeéquipe des locaux qui aura son motà dire sur le plan continental.

M. L.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 29 Max : 32 Max : 34 Max : 28Min : 22 Min : 19 Min : 18 Min : 22QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

DIMANCHE 25 AOÛT 2019 N°5256

La sélection nationale des joueurs locaux entamera un stage de préparation de troisjours à partir de demain lundi, au centre technique de Sidi Moussa.

ÉQUIPE NATIONALE Les locaux en regroupement dès demain

Belmadi dévoile sa liste

«Ce sera un grand match»Le sélectionneur de l'équipe marocaine de football,

composée de joueurs locaux, Houcine Ammouta, arelevé la difficulté de la double confrontation face àl'Algérie, dans le cadre des qualifications duChampionnat d'Afrique des nations CHAN-2020, dont laphase finale aura lieu au Cameroun. "Ce sera un grandmatch vu les ressemblances entre le football des deuxpays et les joueurs. C'est une échéance importante pournous, puisqu'elle peut nous donner l'accès au CHAN-2020", a indiqué le coach marocain, cité vendredi par lesite Le 360 Sport. La première manche se jouera le ven-dredi 20 septembre en Algérie, alors que le match retouraura lieu le 18 octobre au Maroc. Le vainqueur se quali-fiera pour la phase finale. L'autre double confrontation dela Zone 1 mettra aux prises la Tunisie à la Libye. Pourespérer se qualifier, l'Algérie doit éliminer le Maroc quin'est autre que le tenant du titre, remporté à domicile en

2018. "Mon objectif est d'ouvrir la porte de l'équipe A àmes joueurs. C'est incroyable qu'aucun joueur local n'aitparticipé à la dernière CAN-2019 en Egypte. Nousdevons valoriser notre championnat. Le joueur localsouffre d'un problème mental et manque de confiance enlui", a-t-il ajouté. En vue de ces deux rencontres,Ammouta a fait appel à 31 joueurs de cru pour un stageeffectué du 14 au 20 août au Maroc. Le WA Casablanca,vice-champion d'Afrique, est le club le plus représentéavec 9 joueurs, suivi par son voisin le Raja de Casablancaavec 7 éléments. De son côté, la sélection algérienne desjoueurs locaux, dirigée Djamel Belmadi, effectuera unstage du 24 au 28 août, au Centre technique national deSidi Moussa (Alger). Le sélectionneur national, quireprendra du service plus d'un mois après avoir conduitl'équipe A au sacre final à la CAN-2019, n'a pas commu-niqué la liste des joueurs convoqués pour ce stage.

«Finale» décisive entre la JS Saoura et le CA BizertinLes deux joueurs

de la JS Saoura, Aymen Lahmer i etIbrahim Farhi, ont écopé chacun d'unaver tissement, avecpossibilité de ponctiond'un mois de salaire, a

annoncé vendredi le clubpensionnaire de la Ligue 1de football sur sa pageofficielle Facebook. Lesdeux joueurs ont enfreintle règlement intér ieur de

l'équipe, qui se trouveactuellement à Casablanca(Maroc) pour prendre par tau tournoi préliminairequalificatif aux 16es definale de la Coupe arabedes clubs, précise la mêmesource. La JSS s'estimposée lors de ses deuxpremiers matchs de lacompétition, en dominantd'abord les Comor iens deFomboni FC de Moheli (5-0), avant de disposerjeudi de la formation deDjibouti Télécom (1-0). " Al' issue du visage terneaffichée par l'équipe, leprésident du clubMohamed Zerouati aprovoqué une réuniond'urgence jeudi soir aucours de laquelle il areproché aux joueurs leurpiètre prestation. Il leur ademandé de faire preuve deresponsabilité et honorerleurs contrats jusqu'à ladernière minute de lasaison, tout en leurexigeant un résultat positiflors du dernier match faceau CA Bizer tin" , indique leclub dans un communiqué.Lors de la troisième etdernière journée prévuedimanche 25 août, la JSSaoura affrontera le CABizer tin dans une " finale"décisive pour laqualification, tandis queFomboni FC sera opposé àDjibouti Télécom, déjàéliminés. En cas dequalification, la JSSaffrontera Al-Chabab(Arabie saoudite), oùévolue le défenseur

international algér ienDjamel-Eddine Benlamer i.Les deux autresreprésentants algér iens enCoupe arabe, le MC Alger et le CS Constantine,exemptés du tourpréliminaire, serontopposés respectivementà Al-Dhafar (Oman)

et Al-Moharrek(Bahreïn).

Coupe Arabe

ALGÉRIE - MAROC Le sélectionneur marocain Ammouta en parle

Dimanche 25 août 2019L’ÉVÉNEMENT2

ATH YENNI Clôture du Salon du bijou jeudi dernier

Les artisans peu réjouis Pour marquer la fin de cet

événement initié et organisépar l’association des ar ti-

sans bijoutiers, des diplômes depar ticipation ont été remis auxar tisans et aux or ganisateur s.Lors de sa pr ise de parole, lemaire, présent, reconnaîtra : «Ilest vrai que le salon n’a pas l’am-pleur et l’impor tance d’une fêtenationale. Nous l’avons accompa-gné r ien pour aider nos ar tisans àécouler leurs produits. Nous espé-rons que d’ici l’année prochaine,la situation du pays s’amélioreraet la Fête nationale du bijoureprendr a son cour s nor mal.Ainsi, tout le monde sera satisfait.

Un grand merci aux organisateurset aux ar tisans». Pour sa par t,Malik Malki, un des organisa-teur s, qualifier a cette premièreexpér ience d’«acceptable».«Cer tes, ce n’est pas une nouvelleédition de la fête nationale, maisnous avons, tout de même, réussi àlimiter les dégâts en offrant desespaces pour les ar tisans et del’animation à la localité. Un grandmerci à l’APC qui nous a accom-pagnés et aux ar tisans d’avoirpar ticipé à cette manifestation.Souhaitons que la situation dupays se stabilise, pour qu’on puis-se reprendre nos activités, et quela prochaine Fête nationale soit

meilleure que toutes les précé-dentes», a-t-il dit. A rappeler quel’Association des bijoutier s desAth Yenni a organisé ce salon du16 au 22 août courant à la maisonde jeunes du chef-lieu communal(Kedache Ali). Seulement, cet évé-nement n’a pas drainé la grandefoule, contr airement aux Fêtesnationales du bijou or ganiséespr écédemment. Faute d’unemédiatisation convenable de l’évè-nement, seuls les ar tisans d’AthYenni, à savoir une quarantainede bijoutier s, ont par ticipé ausalon, selon les organisateurs. Cedernier n’a donc pas connu ungrand succès, étant donné que la

faible affluence du public n’a paspermis aux ar tisans d’atteindreles objectifs qu’ils escomptaientpar leur par ticipation à ce rendez-vous. Ceux-ci font, d’ailleurs, par tde leur déception : «Ce n’est pasla Fête nationale à laquelle ons’est habitués, mais un petit salonlocal. Du coup, le nombre des visi-teurs n’a pas été extraordinaire,ce qui veut dire que nous n’avonspas bien travaillé. Même si nousn’avons pas fait notre chiffre d’af-faires habituel, il faut dire qu’on aquand même limité les dégâts.Plusieur s ar tisans-bijoutier savaient décidé de ne pas y par tici-per car ils savaient d’avance que

les ventes allaient être moindres e.Lor s des Fêtes nationales dubijou, on recevait des visiteurs detoutes les wilayas d’Algér ie etmême de l’étranger, ce qui, mal-heureusement, n’a pas été le caslors de ce salon local. C’est com-prendre que nos ventes n’ont pasété très impor tantes. Notre sou-hait est de renouer avec la tradi-tionnelle Fête du bijou kabyled’Ath Yenni non seulement pouraméliorer notre chiffre d’affairesmais aussi pour préserver, péren-niser et promouvoir cet ar t ances-tral», fera remarquer un expo-sant.

Hocine T.

La cérémonie de clôture du Salon du bijou d’Ath Yenni a eu lieu jeudi dernier, en présence d’artisans,des autorités locales, du représentant de la Chambre de l’artisanat et des métiers et de quelques invités.

ATH BOUADDOU Le 11e Festival du théâtre de montagne clôturé avant-hierTaqerbouzt, le meilleur des spectacles !

Le baisser de r ideau sur la 11e édition duFestival du théâtre de montagne, qu’or -

ganise annuellement l’association culturelle«Tamkadbout», l’APC d’Ath Bouaddou encollaboration avec l’APW, a eu lieu dans lasoirée de vendredi dernier, devant un publicnombreux, en pr ésence des autor itéslocales. A l’occasion, Mouloudj Mouloud, leP/APC d’Ath Bouaddou, avait indiqué, lorsde son intervention après avoir remerciél’ensemble des organisateurs ainsi que lesvillageois et les troupes ayant concourudurant ce Festival : «Notre APC resteratoujours aux côtés de toutes les associationsactives avec tous les moyens disponibles.Bravo aux villageois et aux membres del’Association, qui continuent de nous hono-

rer par des activités culturelles de hautefacture. Un grand merci aussi aux comé-diens, lesquels se sont donnés à fond sur lascène théâtrale de Tamkadbout qui prendde l’ampleur et acquier t une très bonneréputation d’année en année.» Par la suite,le jury a été invité à rendre son verdict. Dece fait, le pr ix du meilleur spectacle a étéattr ibué à l’association «Ithr ane» deTaqarbouzt, wilaya de Bouira, pour sonœuvre intitulée «Mama Algér ia». Le pr ix dela meilleure mise en scène a été décerné àHadbi Massinissa de l’association«Ibtouren» de Larbaâ Nath Irathène, celuidu meilleur texte est revenu aussi à HadbiMassinissa de la même association pour lapièce théâtrale «Quand les âmes s’aiment».

Le pr ix de la meilleure scénographie, lui,été attr ibué à Sofiane Mesbah dans la piècethéâtrale intitulée «Mama Alegr ia». En cequi concerne le pr ix de la meilleure inter -prétation masculine, il est revenu à deuxcomédiens, Azzedine Bitous del’Association des activités de jeunes de lawilaya de Béjaïa et Dedani Mounir de l’as-sociation «Ibtouren» de Lar baâ NathIrathène. Quant au pr ix de la meilleureinterprétation féminine, il a été décrochépar la comédienne Bouatila Samia de l’as-sociation «Tala» d’Aïn zaouïa dans la piècethéâtrale «Nek nagh Nettatssath» (Moi ouelle). Le pr ix de la meilleure interprétationféminine secondaire, pour sa par t, a étérempor té par Izrarene Lilia de l’association«Tagharma» d’Akbou, wilaya de Béjaïa,dans la pièce intitulée «Tachbaylit». Enfin,le pr ix d’honneur du jury a été décerné audoyen des comédiens, Makhlouf Aoudia,âgé de 77 ans. A signaler que l’association«Tamkadbout» a également honoré leslauréats du BAC, du BEM et de la 5e AP deson village.

Donner au Festival une autre dimensionIl convient de noter que les animateurs desateliers de formation théâtrales, en l’occur -rence Issaad Abdenour et Nor dine AïtSlimane, ont été également gratifiés par desdiplômes et des cadeaux. Pour terminer enbeauté cette cérémonie de clôture, un galaar tistique a été organisé avec une pléiadesde chanteurs locaux, à l’instar de : Nacera

Ben Youcef, Djaffar Amroune, et la choralede l’association organisatr ice. Par ailleurs,Cher if Ben Tahar, organisateur et membrede l’association «Tamkadbout», a indiqué,en marge de la cérémonie : «Cette 11e édi-tion a été une réussite. Elle a eu le mér ite debr iser la monotonie qui caractér ise notrelocalité et a également donné l’occasion auxtroupes théâtrales de se connaître, d’avoirdes échanges et de progresser. Mais lepublic n’a pas été au rendez-vous commeles pr écédentes éditions qu’on organisedur ant le mois de Ramadhan, où lesfamilles et les spectateur s venaient ennombre. Durant cette pér iode, beaucoupsont en congé et d’autres sont occupés parles fêtes familiales, c’est ce qui explique lalégère baisse du nombre de spectateurs.Nous allons réfléchir à toutes les éventua-lités pour aller de l’avant et permettre auFestival de grandir plus et de mûr ir davan-tage». L’ancien journaliste de la Chaîne IIajoutera : «Cette association, qui consacretant d’effor ts au théâtre, mér ite tous lesencouragements et tout le soutien nécessai-re. Ce genre d’activités doit être élargi aureste de l’année et ne pas se contenter uni-quement d’occasions singulières, le longd’une semaine puis, on oublie tout. Lethéâtre est une école. Il faut le pratiquersans discontinuer. Je reste convaincu queTamkadbout peut donner l’exemple aureste de la Kabylie et de notre pays. Pourterminer, je félicite toutes les troupes ayantanimé ce Festival, spécialement les troupeslauréates».

H. T.

Dans un rappor t établi par l’administra-tion locale à Boumerdès, près de 73 % du

budget supplémentaire de 2018, soit 13 mil-liar ds de dinar s, ne sont toujour s pasconsommés. Ils ont été attr ibués pour lecompte du budget supplémentaire de 2019qui a été débattu récemment entre les élus del’APW et ce, après plusieurs mois d’hiberna-tion. L’actuel budget a été estimé à 737,8 mil-lions de dinars, dont 585 millions issus d’unreliquat de l’ancien budget. Les 73 % duditbudget était destinés à l’investissement et àl’équipement. Une simple lecture démontreque ce volet a été relégué aux calendesgrecques. Cer tains estiment que cette situa-tion est due pr incipalement aux luttes par ti-sanes à l’intér ieur de l’hémicycle local alors

que d’autres voient un manque de char ismedu P/APW. L’été dernier, plusieurs élus dontceux du RND, ont boycotté une séance del’APW consacrée au tour isme notamment etont réclamé le dépar t du P/APW. Lors de ladernière session, les élus ont cr itiqué la haus-se des dépenses de fonctionnement par rap-por t à l’investissement. Dans le projet de bud-get supplémentaire de 2019, près de 142 mil-lions de dinars sont destinés à l’investisse-ment et à l’équipement, alors que les 80 %dudit budget sont destinés au fonctionne-ment. Les élus ont jugé insuffisant cette enve-loppe qui devrait être supér ieure afin d’ar r i-ver à juguler la cr ise économique qui secouele pays et à stimuler un tant soit peu le déve-loppement relégué par des décisions popu-

listes qui ne servent pas la population. Uneélue sur la liste FFS a préconisé l’annulationdes programmes bloqués pour récupérer l’ar -gent et l’utiliser dans des projets utiles dontont besoin les populations avant de dénoncerles opérations de replâtrage de réfection d’unbloc administratif réservé aux commissionsde l’APW. Le FFS a vivement dénoncé lesopérations de réfection des résidences desdirecteurs exécutifs lesquelles sont aménagéeschaque année ainsi que d’autres bâtissescomme la résidence officielle qui seront réha-bilitées à hauteur de 46 millions de dinars. Lecontexte de cr ise actuelle n’a pas servi deleçon, au contraire, il semble être l’occasionde dépenser de l’argent à tout-va sans straté-gie et sans politique économique fiable devant

servir l’intérêt du pays. La plus grande par tdu reliquat de l’ancien budget a été octroyéeau dépar tement des travaux publics avec 360millions de dinars mais qui n’ont pas servi àréaménager les routes de la wilaya qui sontdans un piteux état. Près de 400 kms de routessont à rénover notamment la RN 12, la RN 68et les chemins de wilaya comme le CW 151 etle 107. Des centaines d’écoliers vont revivreencore le calvaire enduré l’année écouléedécoulant du manque de transpor t car plu-sieurs subventions n’ont pas été dépenséesdans l’achat de bus de transpor t scolaire.

Z Youcef.

Dimanche 25 août 2019 L’ÉVÉNEMENT 3

Chute brutale de 90 à35 milliards en 4 ans

La cr ise financière que vit lepays depuis la baisse du pr ixdu pétrole en 2015 a eu, bien

entendu, une répercussion directe etnégative sur le budget de la wilayade Tizi-Ouzou puisqu’il a connuune baisse de presque deux tiers.Jusqu’à 2015, le budget supplémen-taire de la wilaya de Tizi-Ouzouétait de 90 milliards de centimes, etactuellement, il n’est que de 35 mil-liards. En 2018 aussi, le BS (budgetsupplémentaire de la wilaya de Tizi-Ouzou) était de 35 milliards. Cettebaisse considérable n’est pas sansimpacter tous les secteurs d’activitéqui en dépendent. Ainsi, les pre-miers à être pénalisés par les consé-quences de cette cr ise financière etde cette baisse du budget supplé-mentaire sont les collectivitéslocales, puisque la par t du lion de cefonds leur est systématiquementattr ibuée. Cette année encore, lesAssemblées populaires communalesseront donc directement affectéespar cette situation, ce qui engendre-r ait d’énor mes difficultés pourprendre en charge les différentsfrais qu’impose la gestion d’uneAPC, sur tout quand on connaît lafaiblesse cr iante des ressourcesfinancières dont souffrent la majo-r ité des soixante-sept communes

que compte la wilaya de Tizi-Ouzou. En dehor s de quelquesexceptions concer nant des com-munes où le taux des recettes desimpôts est relativement élevé,comme Tizi-Ouzou et Tizi Rached,la major ité écrasante des municipa-lités de la wilaya fonctionnentessentiellement grâce aux subven-tions de l’État, dont le budget pré-levé sur celui de l’Assemblée popu-laire de wilaya. Par ailleurs, la bais-se sensible de la dotation du budgetsupplémentaire de la wilaya de Tizi-Ouzou aura aussi une répercussiondirecte sur l’un des secteurs les plusnévralgiques, à savoir l’éducation.En effet, l’enveloppe qui sera consa-crée, cette année, à des activitéscomme le ramassage scolaire et àd’autres inhérentes aux cantines

scolaires et aux unités de dépistagescolaire (UDS) sera également revueà la baisse. Elle sera pratiquementréduite de deux tiers. Il y a for t àpar ier que les difficultés quedevront affronter les responsableslocaux tout au long de l’année sco-laire ne seront pas moindres. Pourrappel, en 2018, le secteur local del’éducation avait bénéficié de 18milliards de centimes lor s de larépar tition du budget supplémen-taire. En outre, la baisse du budgetsupplémentaire affectera inélucta-blement tous les autres secteurs quidevraient en bénéficier. Il faut rap-peler qu’en pr ior ité absolue, le BSest destiné d’abord et avant tout àtout ce qui a trait au fonctionne-ment et aux équipements, à com-mencer par les salaires. Concernant

ce point, aucune réduction ne peutêtre opérée puisqu’il s’agit d’enve-loppes financières fixes, les salairesétant une limite str icte à ne pasfr anchir. Quant aux autres cr é-neaux, l’APW et les APC devraienteffectuer de gr ands r éaménage-ments en revoyant à la baisse lessommes d’ar gent consacr ée àchaque secteur. C’est donc une évi-dence que l’argent destiné aussibien au secteur culturel qu’à ceuxdes spor ts et de la solidar ité (notam-ment envers la frange des handi-capés) sera notablement amoindr i.Aussi, les aides systématiques attr i-buées aux APC dans le cadre dubudget supplémentaire seront aussirevues à la baisse, de même que lessubventions r égulières qu’affectel’APW aux associations culturelles,sociales, humanitaires et spor tives.Cette gestion drastique du budgetsupplémentaire de la wilaya de Tizi-Ouzou sera aussi appliquée sur lebudget consacré au Concours duvillage le plus propre de la wilaya deTizi-Ouzou auquel l’APW de Tizi-Ouzou accorde une attention trèspar ticulière, compte tenu desretombées positives du concours surl’environnement, l’hygiène et lecadre de vie de manière généraledans la wilaya. Ainsi, c’est sur laquestion de la répar tition du BS quedevront se pencher aujourd’hui lesélus de l’APW lors de la sessionordinaire qui s’ouvr ira ce matin.Pour l’instant, la situation de diffi-cultés financières r isque de perdu-

rer et la seule manière de s’en sor tir,selon Mohamed Achir, vice-prési-dent de l’Assemblée populaire de lawilaya de Tizi-Ouzou, qui a fait uneintervention médiatique hier, c’estd’encourager la culture de diversifi-cation des recettes et des sources definancement de la wilaya. Une mis-sion qui s’avère difficile en l’absen-ce d’un tissu économique stable,impor tant et permanent. Le mêmeélu a rappelé que la taxe sur l’acti-vité professionnelle est très faible.Elle var ie entre 1,5 et 2 % , ce qui nepeut aucunement constituer unesolution pour parer au plus pressé.La cr ise est d’autant plus complexequ’une grande par tie des projetsstructurants de la wilaya de Tizi-Ouzou ont été gelés suite au débutde la cr ise financière en 2015,sachant que toute l’activité écono-mique de la wilaya s’ar ticule autourde la commande publique, notam-ment en ce qui concerne les secteursdu bâtiment et des travaux publics.Mettre le cap et encourager l’inves-tissement pr ivé en endiguant labureaucratie et en octroyant desfacilités aux industr iels restent laseule perspective fiable et concrètepour renflouer les caisses de lawilaya. Mais r ien de tout cela nepourrait se faire sans le retour totalde la stabilité et de la quiétude dansla région. Un problème dont souffrela wilaya de Tizi-Ouzou depuis prèsde vingt ans.

Aomar Mohellebi

L’APW deTizi Ouzou se

réunira ce matindans une session

ordinaire, pourvalider

la répartition,déjà effectuée

par la commissionfinance de

l’Assemblée, du BS.

APW de Boumerdès

73% du BS de l’année dernière non consommés

Pour le troisième samedi consé-cutif, des dizaines de citoyens

de la commune d’Akbou se sontrassemblés, hier, devant le por tailpr incipal de l’hôpital Akloul Alipour réclamer «le dépar t immé-diat» du directeur de cet établisse-ment hospitalier et exiger l’inter -vention ur gente des pouvoir spublics afin de remédier aux mul-tiples carences dont souffre cettestructure de santé. «Bien qu’unecommission du ministère de laSanté ait été dépêchée sur les lieuxet ait été témoin de la situation

catastrophique dans laquelle setrouve l’EPH, r ien n’a été fait jus-qu’à présent pour y remédier. Lespromesses des pouvoirs publics deprendre en charge nos doléancesne sont pas suivies d’effet», regret-te l’un des protestataires. Ces der -niers ont également soulevé avecacuité le manque de matér iel et deper sonnel médical, notammentdans le service d’infirmer ie, auniveau de cette structure de santé.Pour rappel, la section syndicalede cet établissement a déjà tiré lasonnette d’alar me, au mois de

févr ier dernier, «sur la dégrada-tion de la qualité de la pr ise encharge des malades» à l’hôpitalAkloul Ali. En effet, dans une cor -respondance adressée aux respon-sables locaux du secteur de lasanté, dont le wali a été destinatai-re d’une copie, la section syndicaleavait déploré «le mauvais aména-gement» du nouveau pavillon desurgences, lequel ne répond pas,selon elle, «aux normes standardsrégissant le service des urgences».Il a été également réclamé danscette missive, «l’installation d’un

couloir technique pour les servicesde mater nité et de chir ur giereliant le bloc opératoire des deuxservices», afin, explique-t-on, «deveiller à l’intimité du malade», «enraison du flux des usagers». Poursa par t, le directeur de l’EPHAkloul Ali avait dénoncé, dernière-ment, dans une déclaration renduepublique, une «campagne d’achar -nement» menée sur les r éseauxsociaux ciblant sa per sonne etl’EPH. En outre, il défend sonbilan, en affirmant que depuis sanomination par décision ministé-

r ielle à la tête de cet établissement,en 2015, «l’hôpital d’Akbou dispo-se, pour la première fois, de 40médecins spécialistes, et ce depuissa création, en 1968». Et de pour -suivre : «Ces spécialistes consti-tuent une bouffée d’oxygène pourla population.» A noter que l’EPHd’Akbou prend en char ge unepopulation avoisinant les 300 000habitants, répar tie à travers ses 15communes, en plus d’autres venusde quelques communes des wilayaslimitrophes.

B. S.

EPH Akloul Ali d’AkbouLa tension demeure !

APW DE TIZI OUZOU La répartition du budget supplémentaire votée aujourd’hui

C’est bientôt la rentrée scolaire ! Desmillions d’élèves vont reprendre le

chemin de l’école, le 4 septembre prochain,et retrouver ses bancs qu’ils ont quittés àla fin du mois de mai. De ce fait, les retrou-vailles avec les camarades de classe, lesprofesseurs et les encadreurs seront sûre-ment chaleureuses. Mais pour les parents,ce sera, hélas, une autre épreuve à sur -monter. En effet, après les dépenses del’Aïd, celles des vacances et des différentesfêtes familiales, ils doivent encore affron-ter la rentrée des classes avec ses frais. Lecitoyen devra encore une fois solliciter sabourse déjà bien saignée, car la rentréescolaire nécessite de l’argent, ce qui faitdéfaut chez de larges pans de la société.Mais quand on a des enfants, il faut assu-rer. A cet effet, et pour connaître le pr ix desfournitures scolaires, on a fait un tourdans les librair ies et les points de vente de

la commune des Ouadhias. «Les pr ix sontmaintenus à hauteur de ceux de l’annéepassée. Cer tains ar ticles ont même baisséde quelques dinars», a fait savoir l’un desplus anciens libraires de cette localité. Dece fait, nous avons constaté que le cahierde 32 pages, qui se vendait l’année passéeà 20 DA, est descendu à 18 DA. Lescahiers de 48 et 64 pages sont, respective-ment, à 22 et 24 DA. Celui de 96 pages sevend à 30 DA, alors que l’année passée, ilse vendait à 32 DA. Le cahier de 120 pages,pour sa par t, est à 35 DA, contre 37 DAl’année passée. Les cahiers de 192 et 288sont affichés, eux, à 75 et 110 DA. Pour cequi est des registres 2 mains, 3 mains et 4mains, ils coûtent, respectivement, 175,225 et 280 DA. Le cahier travaux pratiquesPM est à 30 DA et celui dit «spirale» à 75DA. Les protège-cahiers, quant à eux, ilssont à 9 DA l’unité et les protège-livres à 13

DA. Le pr ix des stylos est fixé entre 12 et20 DA, selon la qualité et la marque, alorsque celui du crayon noir est proposé entre10 et 20 DA. Pour la boîte de six crayons decouleur, elle est vendue à 25 DA et celle dedouze à 60 DA. Le pr ix des trousses est de100 voire 300 DA. Quant à l’ardoise noire,petit modèle, elle fait 20 DA et l’ardoiseblanche GM n’est pas au-dessous de 90DA. Pour ce qui est des car tables et dessacs-à-dos, leurs pr ix oscillent entre 750, 1500 et 2 000 DA, selon la qualité. Il fautégalement penser au tablier et à une tenueneuve, en plus du survêtement pour la pra-tique du spor t. Une chose est sûre, lesparents seront une nouvelle fois soumis àrude épreuve. Le car table moyen revien-drait à pas moins de 4000 DA avec un sacà dos à 1800 DA et 2200 DA en fournituresscolaires

Hocine T.

BOUIRA Le «feu» s’empare des fournitures scolaires

Des fournitures pour les-quelles il est préférablede s’acquitter à l’avan-

ce selon des pères de famillehabitués au r ituel de la rentréescolaire. Cahiers, stylos, car -tables, trousses et les incon-tournables tabliers et blousesde différents couleurs sont pro-posés à des pr ix défiant touteconcur rence et ce à tr aver sl’ensemble des quar tier s duchef-lieu de la wilaya. Aussibien auprès de la grande sur fa-ce de Bouira qu’à travers lesboutiques du centre ville outout simplement aux abordsdes trottoir s, toutes ces mar-chandises sont ‘’bradées’’ selonl’expression en vogue pourqualifier des tar ifs les moinschers du marché. Hier, au mar-ché hebdomadaire de Bouira,les four nitures scolaires ontlittéralement envahi l’aire denégoce avec des pr ix plutôtabordables par r appor t auxautres étals de la ville. ‘’ Lescahiers sont moins chers ici, demême que les stylos, lescrayons, trousses et car tables.D’ailleur s, même les reven-deurs font preuve d’argumentsmarketing pour les clients quiachètent beaucoup d’affairesscolaires. Avec quatre enfants,ces offres ne sont pas négli-

geables car pour trois car tablesachetés, on m’a offer t le qua-tr ième. Pour les trousses com-plètes, c’est la même offre, 03achetées et la quatr ième offer -te. Il y a aussi les pr ix sur lescahiers avec des différences de5 à 10 dinars par rappor t auxpapeter ies de la ville et doncfranchement on s’y retrouve enmatière d’économie’’, indiqueMourad, un fonctionnaire deBouira. Toutefois, il n’est pasforcément aisé de s’y retrouverdans cette pléiade de fourni-tures dont l’or igine n’est pasclairement déterminée. En pro-venance de Chine pour la plu-par t, la mention interdit auxenfants de moins de 10 ans nefigure jamais, même si il est denotor iété publique que cer tainsproduits entrant dans la com-position de la pâte à modelerpar exemple sont toxiques pourles plus jeunes. En plus des or i-gines par fois douteuses de cesproduits, la hantise des parentsd’élèves ne s’ar rête pas là. Lespr ix sont également un frein,sur tout lor sque plusieur sgosses sont scolar isés auprèsdes différents paliers. On pour-

rait croire que les fournituresscolaires des élèves du pr imai-re sont les moins chères, mais iln’en n’est r ien. Les cahiers dupr imaire sont souvent pluscolorés et attractifs avec despersonnages de dessins animéset de ce fait, ils coûtent pluschers que des cahiers aux cou-ver tures des plus basiques. Enplus, rares seront les cahiers àne pas bénéficier de protec-tions avec les couver tures enplastiques qui cette année sontplus chères par r appor t àl’année dernière. Selon Amar,sans emploi et père de troisenfants, ni le marché hebdoma-daire de Bouira, ni les reven-deurs à la sauvette ne sont lesbonnes adresses pour acquér irles four nitures scolaires àmoindre pr ix. ‘’Pour cetteannée, la meilleure destinationpour profiter de tar ifs imbat-tables, c’est la foire de SidiAissa dans la wilaya de M’sila.La plupar t des four nituresproposées sont issues de la pro-duction nationale, aussi bienles car tables, sacs à dos,trousses, stylos et autres. Pourun trousseau complet d’un

enfant scolar isé au CEM, vousavez une différence de pr ix de1500 dinars entre la foire deSidi Aissa et la ville de Bouiraet près de 2000 dinars pour lesaffaires scolaires d’un écolierdu pr imaire. Des écar ts quipeuvent aisément justifier ledéplacement ver s cette villelimitrophe à la wilaya deBouir a. J e vous donne unexemple, j’ai acheté un tablierpour un enfant de 10 ans quicoûte 300 dinars, ici sur le mar-ché impossible de l’avoir àmoins de 700 dinars. Et c’est lemême topo pour quasimenttoutes les marchandises‘’,explique notre inter locuteur. Ilest vrai que le déplacementvers la ville de Sidi Aissa n’estpas à la por tée de toutes lesbourses, mais au vu des écono-mies qui peuvent être réalisées,cer tains n’hésitent pas à fairece trajet. Pour les autres pèresde famille, ce sera une saignéede plus après les dépenses del’Aid et les car tables de l’annéedernière devront être réutilisésmême si les gosses appréhen-dent déjà cette idée.

Hafidh Bessaoudi

À quelques joursde la rentrée, le

désarroi se lit surles visages de

certains parentsconfrontés à la

cherté desfournitures

scolaires.

Dimanche 25 août 2019ACTUALITÉ4

La rentrée et le prix à payer

Arrestation de deuxvoleurs de voitures à Melbou

Faits divers

Un autre cas de noyade enregistré à TichyC’est l’hécatombe sur les plages de la wilaya

de Béjaïa où a été enregistré, avant-hier enco-re, un nouveau cas de noyade, portant ainsi lenombre total des victimes depuis le début de lasaison estivale à 12, a indiqué la cellule de com-munication de la Protection civile. En effet, ladernière victime, un jeune de 13 ans, originaire deBiskra, s’est noyée, au niveau de la plageTaghzouyt, relevant de la commune côtière deTichy. A noter que le fanion hissé était de couleurrouge et la mer très agitée quand ce jeune adoles-cent, qui se baignait avec un groupe d’amis, a étéemporté par des vagues déchaînées, a précisénotre source. Son corps sans vie a été repêchévers 11h30, soit dix minutes après le signalementde sa disparition. La dépouille mortelle de ce mal-heureux garçon a été transportée à la polycliniquede Tichy. D’autre part, selon un témoin de cedrame, les maîtres-nageurs en exercice au niveaude cette plage ont sauvé d’une noyade certaine,trois autres enfants faisant partie de ce groupe.

Décès d’un motocyclistePar ailleurs, le terrorisme routier continue de

faire des victimes dans la wilaya de Béjaïa.Avant-hier encore, un tragique accident de la routea été enregistré sur la RN 09, longeant la commu-ne de Souk El Tenine. Le conducteur d’un moto-cycle a été mortellement percuté par un camionsemi-remorque, à hauteur du lieu-dit Safsaf, rele-vant de la municipalité de Souk El Tenine, a rap-porté la Protection civile de Béjaïa. Âgé de 24 anset originaire de la wilaya de Sétif, il est décédé surle lieu du drame. Son corps inerte a été transférépar les éléments de la Protection civile vers lamorgue de la polyclinique de la région. Selon lechargé de communication de la Protection civilede Béjaïa, au total 12 décès et 768 blessés ont étécausés par 619 accidents de la circulation, enregis-trés durant les mois de juin, juillet et août del’année en cours.B. Mouhoub et B. S.

Le cartable moyen à pas moins de 4 000 DATizi Ouzou

Les éléments de la brigade de la Police judi-ciaire de la Sûreté urbaine de Melbou, rele-

vant de la Sûreté de daïra de Souk El Tenine,wilaya de Béjaïa, ont, au cours de la semaineécoulée, réussi à arrêter deux individus impliquésdans une affaire de vol de voiture dans la ville deMelbou. Dans ce sens, le communiqué de pressede la Sûreté de wilaya précise qu’une enquête aété diligentée après que des informations sontparvenues au service de la police, faisant étatd'un vol de véhicule par des individus inconnus.Le vol s'est produit au moment où le propriétairedu véhicule, laissant le moteur en marche, estentré dans un magasin pour y faire quelquesachats. Ce court moment, les voleurs l’ont mis àprofit pour s'emparer du véhicule et s'enfuir à sonbord vers le côté ouest de la ville. Mais poursui-vis par le propriétaire du véhicule, au moment oùil est arrivé à leur niveau, ils ont l’abandonné etpris la fuite vers une direction inconnue. Le com-muniqué de presse indique, par ailleurs, que cesont des habitants de la région qui ont arrêté lesvoleurs et les ont remis à la brigade deGendarmerie. Après que la voiture volée a étérécupérée et que les voleurs ont été arrêtés, uneenquête a été ouverte sur cette affaire. Il s'estavéré que les deux suspects sont des habitués devols de voiture. Ils procèdent toujours avec lamême méthode, c'est-à-dire guetter les conduc-teurs qui quittent leur voiture en laissant lemoteur en marche pour s'en emparer et prendre lafuir. A noter que les mis en cause ont pour ini-tiales T.B. et B.H., âgés de 18 ans et résidant àBéjaïa. Il convient de signaler qu’un dossierpénal a été constitué contre les deux suspects, quiont été présentés devant les services judiciairescompétents, lesquels ont prononcé la mise sousmandat de dépôt du premier et sous contrôlejudiciaire du second.

Dimanche 25 août 2019 ACTUALITÉ 5

Commentant le conclave, Saddek Dzir i,secrétaire général de l’UNPEF dira que

«c’est une rencontre histor ique qui fait suiteaux recommandations de la r éunion desdynamiques de la société civile du 15 juin der -nier durant laquelle nous avons soutenu qu’ilimpor te à la société civile de réunir toutes lestendances politiques et sociales en vue de sor -tir avec une feuille de route unifiée.Aujourd’hui, nous avons réussi à rassemblerles deux pôles qui étaient avec leurs propresinitiatives. Nous espérons vivement aboutir àune vision commune, unique et unifiée de ceque sera la sor tie de cr ise pour l’Algér ie». Deson côté Nacer Djabi, sociologue a estimé que«cette rencontre est capitale, car elle est lapremière initiative du genre dans l’histoirepolitique de l’Algér ie (…) pour sor tir avecune feuille de route, tout au moins, pourconnaître toutes les feuilles de route qui sont

déjà connues sur la scène politique nationale.Cette rencontre est faite aussi pour débattrede ces feuilles de route afin de tenter de lesrapprocher et de les synthétiser en une seule.Ce qui se passe actuellement en Algér ie (…)devrait inciter tous les acteurs politiques, syn-dicaux et la société civile à surpasser les diver -gences qui sont au fait secondaires face auxdéfis imposés par conjoncture actuelle».Abdelaziz Rahabi, ancien ministre, aconsidéré que «la société civile par ticipe àl’effor t national de recherche de solutionspour sor tir de l’impasse politique qui s’aggra-ve davantage. Cer tes, il y a absence de pers-pectives claires et consensuelles, il faut doncféliciter la société civile qui était un acteurdéterminent du Hirak, qui est aussi dans unrôle extraordinaire pour jeter les passerellesentre toutes les initiatives de sor tie de cr ise».De son côté Mustapha Bouchachi, avocat

résume : «Nous encourageons l’initiative de lasociété civile qui se lance à par tir d’une plate-forme faite par cette même société civile le 15juin dernier. C’est en soi une action positive, ycompr is sur l’aspect de la forme, car elle aper mis d’engager une gr ande rencontreconsultative. Cette initiative a déjà réuni toutle monde autour d’une même idée après unetrès longue pér iode de division et de diver -gences». Chez les politiques présents, SofianeDjilali, président du par ti J il Jadid dira qu’«ilest impor tant aujourd’hui que l’ensemble dela famille politique, syndicats, société civile etpersonnalités indépendantes se rencontrent etse par lent. On ne peut pas résoudre un pro-blème tel qu’il se pose aujourd’hui à la classepolitique sans qu’il y ait ce dialogue et ce com-promis. Aujourd’hui, la société civile est entrain de jouer un rôle central en réussissant àréunir l’ensemble des tendances politiques.

C’est une excellente initiative que nous soute-nons». Kar im Tabbou secrétaire général del’UDS, un par ti non agrée, laisse entendrequ’il «espère que c’est une initiative va abou-tir et fera avancer les débats. Nous avonsbesoin d’une médiation qui soit capable derebâtir une confiance entre les différentsacteurs politiques, sociaux, intellectuels, dumonde associatif et de toute la société civile.Nous avons besoin également d’avoir un espa-ce de débats pour clar ifier les positions desuns et des autres. En définitif, nous devonsêtre capables d’être à la hauteur des aspira-tions du peuple algér ien. Il faut tout fairepour faire aboutir le Pr intemps algér ien etatteindre les hor izons démocratiques via desrésolutions à même de donner espoir auxAlgér iens».

Pour une feuille deroute consensuelle

La rencontre a été organiséepar «Les dynamiques de lasociété civile» qui s’était

déjà réunie à Bordj El Kifan le 15juin dernier, sans pouvoir s’en-tendre sur une plate-forme com-mune, faute, a-t-on dit, d’adhésionlarge des acteurs politiques et dela société civile à cette réunion.D’où cette seconde initiative qued’aucun parmi les par ticipantsqualifient d’«histor ique» sur leplan politique et sociétal del’Algér ie. Pratiquement toutes lestendances politiques étaient pré-sentes, excepté quelques par tisappar tenant à la mouvance démo-cratique qui se lancent dans une

autre initiative prévue pour le 31août (le RCD a délégué juste unrepr ésentant). Hier, la gr andesalle des conférences de la Safex avu la présence de Mohamed Saïd,Abder azzak Makr i, AbdellahDjabellah, Kar im Tabbou, SofianeDjillali et Ramdane Taazibt, côté

par tis politiques, MustaphaBouchachi, Saïd Salhi, avocats etmembres actifs des organisationsde défense des droits de l’Homme,le sociologue Nacer Djabi et l’an-cien ministre et ancien diplomate,Abdelaziz Rahabi, ainsi que plu-sieurs autres chefs de par tis poli-

tiques et activistes de la sociétécivile. L’on a noté aussi la par tici-pation de l’ancien membre duPanel de Kar im Younes, le démis-sionnaire Smaïl Lalmas. Selon lesdéclar ations pr éliminaires dequelques par ticipants à ce deuxiè-me forum de la dynamique de la

société civile, la rencontre de laSafex devra réussir à sor tir avecune seule feuille de route permet-tant de donner des solutionsconcrètes à la sor tie de cr ise poli-tique. Rien ne dit, en revanche, sicette feuille de route unifiéeconstituera l’outil de propositionet de négociation avec ceux quiappellent au dialogue et qui pré-parent la Conférence nationale desor tie de cr ise. Une sor tie de cr iseque les autor ités ne conçoiventqu’avec l’impératif et l’urgenced’aller ver s une pr ésidentielle,tandis que des par tis et personna-lités –politiques ou autonomes-suggèrent d’aller d’abor d ver sune constituante et refaire laConstitution avant même d’orga-niser une élection présidentielle.En somme, le rappor t de confian-ce est définitivement rompu, cequi éloigne davantage les points devues, entre les tenants actuels dupouvoir et le reste de la sociétéalgér ienne composée de ces mil-liers, voire millions, de citoyensqui manifestent chaque vendredi,les par tis politiques, les syndicatset les personnalités autonomes dedivers hor izon.

M. A. T.

Plusieurspersonnalités

politiques,partisanes et

indépendantes, sesont réunies hier à

la Safex d’Alger,aux côtés

de syndicatsautonomes etreprésentants

de la société civile,pour tenterde dégager

une feuille de routeunifiée de sortie

de crise.

Les participants unanimes à saluer l’initiative

«L’importance d’aller à une concertation large»

Au lendemain du concer t de lastar algér ienne Soolking de

jeudi dernier qui a fait, pour

rappel, 5 mor ts et plus de quatre-vingts blessés, la ministre de laCulture, Mer iem Mer daci, a

présenté samedi sa démission auchef de l'Etat, AbdelkaderBensalah qui l' a acceptée, aindiqué, hier en fin d’après-midi,un communiqué de la présidencede la République. Mme Merdaciavait été nommée au poste deministre de la Culture en avr ilder nier. La veille, le Premierministre, Noureddine Bedoui amis fin, aux fonctions dudirecteur génér al de l'Officenational des droits d'auteur etdroits voisins (ONDA), SamiBencheikh El Hocine, pour" manquement aux obligations

assignées" , suite au tr agiqueincident survenu dans la soiréede jeudi au stade du 20 août àAlger, indique un communiquédes services du Premier ministre." Le Premier ministre,Noureddine Bedoui, a mis fin,vendredi, aux fonctions dudirecteur génér al de l'Officenational des droits d'auteur etdroits voisins (ONDA), SamiBencheikh El Hocine, pourmanquement aux obligationsassignées, suite au tr agiqueincident ayant entraîné la mor tde 5 jeunes citoyens" , a précisé la

même source. Pour r appel, 5per sonnes ont trouvé la mor tdans la bousculade survenue lorsd'un concer t animé par lerappeur algér ien Soolking. LePremier ministre avait adresséses condoléances aux familles desvictimes, relevant " qu'uneenquête a été ouver te pourdéter miner les causes etcirconstances de cet incidenttragique et prendre les mesuresnécessaires" .

CONCERT DE SOOLKING Au lendemain de la tragédieFin de mission pour la ministre de la Culture et le DG de l’ONDA

CRISE POLITIQUE 2e Forum de la société civile à la Safex d’Alger

Dimanche 25 août 2019ACTUALITÉ6

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BOUMERDÈS 111 953 kg de déchets hospitaliers générés chaque année

Une quantité en constanteprogression en raison de lamultiplication des soins,

l’ouver ture de nouveaux serviceset l’extension d’autres au niveaudes centres hospitaliers. L’EPH deThénia génère la plus gr andequantité avec 38 953 kg par an. Endeuxième position vient l’EPH deDellys avec 37 000 kg de déchets,alors que Khelil Amrane à BordjMénaïel en engendre 36 000 kgpar an. Une moyenne de 400 à 500kg par jour, sans compter lesdéchets générés par les cliniquespr ivées et les laboratoires d’ana-lyses médicales. Ces déchets sonttraités dans des banaliseurs ayantcoûté chacun 8 milliards de cen-

times au Trésor public. Mais leproblème qui se pose, c’estqu’apr ès que ces déchets sontbanalisés au niveau de chaque éta-blissement hospitalier, ils sont toutbonnement jetés dans desdécharges publiques. Ce qui posele problème de leur dangerositépour la santé publique, vu la sen-sibilité des produits dont il estquestion. Selon un fonctionnaire

d’un EPH, les déchets sont trans-for més en amas nor mal apr èsavoir été traités par les banali-seurs qui entament leur stér ilisa-tion à l’aide d’une vapeur et d’unehaute température, pour être jetésau final avec les autres ordurescollectées ici et là. Mais ils conti-nuent de présenter un danger, carsouvent ces banaliseurs sont malentretenus. La stér ilisation ne se

fait en effet pas d’une manièreefficace. Lors d’une session ordi-naire de l’APW, l’année dernière,plusieurs élus avaient tiré la son-nette d’alarme contre ces déchetsjetés même dans la nature. Lacommission de santé et d’hygiènede l’APW avait, par ailleurs, faitétat d’absence d’une réelle volontéd’aller de l’avant quant à l’élimi-nation de ces déchets, en raison de

l’absence d’incinér ateur s et decentres spécialisées de traitementde ce genre de déchets. Car, selonla même commission, les banali-seur s sont inefficaces dans cegenre de traitement. Les déchets,sont par fois brûlés ou transformésà l’intér ieur même des établisse-ments de santé respectifs, ce quiprovoque d’énor mes désagr é-ments aux malades. Les élus del’APW ont vivement dénoncé ceprocédé. Dans un rappor t rédigépar la commission santé del’APW, les élus recommandent ladotation des EPH de stér ilisateursefficaces et plus per formants, plai-dant pour la r éalisation d’uncentre spécialisé dans l’incinéra-tion des déchets. Les rédacteursdudit rappor t s’inter rogent sur lesraisons de non-incinération desdéchets au niveau d’un centrepr ivé d’incinér ation situé à SiMustapha à proximité de la RN12.Par ailleurs, cer taines structuresde santé sont dotées d’appareilsspécialisés dans le traitement deces déchets, mais ceux-ci ne sontpas utilisés, comme c’est le cas dela polyclinique de Chabet ElAmeur où un banaliseur est car ré-ment à l’abandon.

Z Youcef.

Pas moins de 111 953 kg

de déchetshospitaliers

sont générésannuellement

par les trois EPH de

Boumerdès.

Un vrai boulet !

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En effet, l’accès aux ser -vices de cette structurede santé dont une par -

tie est fermée par les exper tsdu CTC, à cause des fissura-tions à plusieurs endroits, sefait à par tir d’un autre por tailsitué en contrebas, jadisr éservé aux évacuations enambulance. Mais ce dernieraccès n’est pas pr aticablepour les malades, car il esttotalement défoncé. En plusde cela, aucune opér ationn’est inscr ite pour son réamé-nagement. D’autre par t, lesmalades trouvent d’énormesdifficultés pour se soignerdans cette seule structure desanté qui fonctionne au ralen-ti depuis la fermeture de plu-

sieurs services, dont celui dela maternité, menacés par lesfissurations. A noter que lafermeture du por tail pr inci-pal et de l’entrée de la polycli-nique ne fait que profiter auxvendeurs de tous bords, quiétalent leurs produits devantl’entrée de cette infrastructu-re de santé. «On ne connaîttoujours pas les raisons de lafermeture du por tail de l’en-trée pr incipale de la polycli-nique», s’inter roge Ahmed,un habitant du centre-ville,qui interpelle les élus locaux

afin d’intervenir pour allégerun tant soit peu le calvaire desmalades devant r allier lastr ucture à par tir de cetteentrée. Aussi, l’accès est diffi-cile pour les personnes âgéesqui se déplacent faute decentres de soins dans d’autresvillages. Par ailleurs, le per -sonnel de cette polyclinique ade grandes difficultés pourmener à bien sa mission, enraison de l’exigüité des lieuxsuite à la fermeture de tout unbloc comprenant, notamment,la maternité, toujours à cause

des fissurations sur les mursdes blocs. A noter que l’ancienwali, Mohamed Slamani, quia eu un bref séjour à la tête del’exécutif, avait promis de res-taurer cette polyclinique. Acet effet, entre autres, unesomme de près de 1 400 mil-liards a été débloquée pouraménager l’ancienne maisondes J eunes, en mater nité.Mais le projet a été lancé et lestravaux entamés pour s’ar rê-ter peu de temps après. Seloncer tains citoyens, des associa-tions ayant leur siège surplace refusent de libérer leslieux. Quant aux habitants ducentre-ville rencontr és, ilsestiment que cet endroit, situéà proximité du siège del’APC, ne convient pas à unestructure de santé pour mèreet enfant, en raison du bruitqui agite le quar tier tout lelong de l’année. Ainsi, les par -tur ientes et leurs nouveau-néséprouveront d’énormes diffi-cultés pour retrouver paix etquiétude et se déplacerontalors vers les structures desanté de Bordj Menaïel et desIssers.

Z Youcef.

La pénurie d’eau potable persiste dans plu-sieurs communes de la wilaya de

Boumerdès, notamment à Bouzegza Keddara,au sud-ouest de la wilaya. En effet, ses habi-tants vivent un calvaire inégalé depuis plusieurssemaines, en raison de l’absence d’eau potabledans leurs robinets. Le paradoxe, c’est que leplus grand barrage hydraulique de la région estsitué dans cette localité, ce qui a soulevé l’iredes citoyens qui sont obligés de s’approvision-ner des sources situées sur les hauteurs de leurlocalité. Certains villageois, pour expliquer la

situation, évoquent des pannes récurrentes surle réseau d’alimentation, particulièrement despompes de refoulement dont certaines sontvétustes. Par ailleurs, il est à noter que lessources d’eau de la région sont menacées dedisparaître à cause de l’utilisation effrénée de ladynamite pour l’extraction de sable et de gra-vats dans les carrières situées sur les monts deBouzegza. D’ailleurs, des citoyens ont mani-festé, à plusieurs reprises, pour dénoncer l’acti-vité des carrières d’agrégats dans leur région. Z. Y.

Dimanche 25 août 2019 KABYLIE 7La

Kabyl

ie

unjour

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H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 04:37 12:46 16:28 19:26 20:50FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 04:33 12:42 16:24 19:20 20:46Bouira 04:38 12:47 16:29 19:27 20:50

AÏT YAHIABÉJAÏA OULED BELLIL

Les agences postalesde Koukou et Taqatoujours fermées !

Un lycée, un CEM et deuxécoles fin prêts

Les habitantsinterpellentle maire

Chabet El-Ameur

Les habitants deChabet El-Ameur,

au sud deBoumerdès,

dénoncent la fermeture

du portailprincipal de la

polyclinique ducentre-ville.

Faut-il déménagerla polyclinique ?

Pénurie d’eau potable Bouzegza

Pour un brouillamini deprétextes, fussent-ils de

bons alois, des citoyenss’arrogent le droit de fermerdes routes, de cadenasser dessièges de mairie et de daïrapour réclamer des droits, enmettant les nerfs de leursconcitoyens à vifs et nonceux des responsables

auxquels ces scènes de protestation sont destinées àêtre vues ou qui sont censés interpeller. Ainsi donc,pour arracher un droit ou un privilège, des citoyensrecourent à des actions, sempiternellement menées danscette Kabylie rebelle, consistant à obliger les humblesquêteurs de savoir, de remèdes à leurs maux ou toutsimplement de victuailles à patienter ou à sedébrouiller. Les pneus et objets hétéroclites dressés surla route n’ont cependant heurté ni le sommeil ni laquiétude de ceux auxquels ils sont censés provoquer neserait-ce qu’une indigestion. Aussi, on assiste en cesjours de vacances, de repos et de fêtes à un autrephénomène pour le moins curieux. Interdire ouboycotter la joie de vivre, de faire montre de sonsavoir-faire, de perpétuer une tradition ancestrale. DuFestival du tapis d’Aït Hichem à celui de la chansonamazighe, les «sinistrés» des réseaux sociaux s’endonnent à cœur joie pour limiter le champ d’action desamoureux de la vie. Aux côtés des pénuries d’eau etdes embouteillages qui malmènent, l’on se retrouve àquêter des bouffées d’air pur et des moments de joie etde détente, en voyant se dresser devant les consciencesdes remparts qui font douter les espoirs, ou simplementl’espoir de vivre dans une Algérie prospère. Il est fort àcraindre que la locomotive des dénégations ne s’arrêteque pour embarquer les enfants du Djurdjura et desBibans. Sinon, comment transformer la Fête du bijou,chère aux Ath Yenni, en Salon. C’est comme faire de sasalle de bains, un cabinet d’aisance. La sublime idéedes Belles nuits de Tigzirt, que promouvoit un ferventdéfenseur de la joie de vivre, a été mise à l’index sousle fallacieux prétexte que le moment est au Hirak quipourtant, lui, mène son action dans la joie, enentonnant des chants de lutte et d’espoir. Le Festival dela chanson amazighe, qui a baissé rideau avant-hier,n’est-il pas un espace où se revendiquent, en vers et enmusique, les aspirations du peuple. Se tromperd’ennemi peut s’avérer aussi dangereux qu’une arme àfeu retournée contre soi-même. N’est-il pas urgent deconjurer le sort et de se remettre à l’évidence que fairela part des choses est plus qu’une entreprise sage etjudicieuse. Les Belles nuits d’Oran, en raï majeur, etles fantasias de Tiaret, que termine un bob méchoui, nesont nullement perturbées par les réseaux soucieux defaire durer les plaisirs et la fête ici bas. Si entreprendred’interdire est beaucoup plus aisé qu’autoriser,convenons que les issues de sortie de crise se ferment àdouble tour. Se remettre en cause, en disant toutbonnement «Pardon à la vie» pour ne pas avoir à dire«J’ai oublié de vivre» ne peut qu’être la voix de lasagesse et la voie qui mène aux béatitudes. Il y a le feuen la demeure quand on passe à côté des belles choses.«Laissez vivre les autres ! La vie est à peu près leurseul luxe ici bas», chantait Brassens.Ali Boudjelil

Interdit d’interdire !Libre propos

Dimanche 25 août 2019BÉJAÏA8

IHEDDADEN OUADDA Renforcement du réseau électrique

L'opposition sur le projet enfin levée

Pour rappel, cette opposition,datant de plus d'une année,avait empêché les services de

la Concession de distr ibution deBéjaïa (ex-SDE) de renforcer leréseau électr ique, en vue de régler,une bonne fois pour toutes, le pro-blème des chutes de tension.D’ailleurs, la semaine dernière, lescitoyens de cette localité, qui ontlongtemps souffer t des problèmesde chute de tension et de coupuredu courant électr ique, ont orga-nisé un rassemblement devant ladirection de la CD locale pourexpr imer leur ras-le-bol et exigerla pr ise en charge de leur doléan-

ce. «(…) La réclamation relativeaux chutes de tension dans la loca-lité d' Iheddaden Ouadda a étépr ise en charge depuis l' année2016 dans nos différents pro-gr ammes d' amélior ation de laqualité du service, et ce suite à lacréation d'un poste maçonné depuissance 400 kVa pour endiguerles chutes de tension dans unegrande par tie de cette localité.

Malheureusement (…), une oppo-sition nous avait empêché de ren-forcer ce réseau pour régler défi-nitivement ce problème», a-t-onappr is de la chargée de communi-cation de la CD de Béjaïa. Mais ceproblème, rassure notre source, aété pr is en charge le jour même del'action de protestation organiséepar les habitants d' IheddadenOuadda, suite à la levée de l'oppo-

sition sur le projet en question.D’autre par t, il faut savoir queparmi les obstacles récur rents quifreinent les projets lancés dans cesecteur, il y a, notamment, lesoppositions citoyennes. Les pluscélèbres restent l’opposition de laréhabilitation de la ligne 60 kVade Darguina, qui est une ligne desecours pour l’alimentation de laville de Béjaïa, et celle des citoyens

du village Tidelssine, communed’Aokas, au passage d’une canali-sation de gaz de ville. Cela a pr ivé,malheureusement, plus de 5 000foyer s de cette énergie, depuisplus de 8 ans. Pour rappel, en2016, afin de rattraper le retardflagr ant et pénalisant que lawilaya accusait en matière de rac-cordement en énergies gazière etélectr ique, la Société de distr ibu-tion du gaz et de l’électr icité del’Est, l'actuelle Concession de dis-tr ibution de Béjaïa, avait décidéde mettre le paquet, en consacrantun montant de 24 milliards dedinars pour lancer de nouveauxinvestissements, en vue de boosterle secteur de l’énergie à Béjaïa.Cet impor tant montant financier,dont 4 MDA ont été accordés parl’Etat, alors que le reste, soit untotal de 20 MDA, a été puisé dubudget du groupe Sonelgaz, a étéinvesti, notamment, dans des pro-jets de raccordement au gaz natu-rel, la r éalisation de nouveauxpostes détente, l’extension duréseau électr ique et l’installationde nouveaux transformateurs.

B. S.

Grand soulagement pour

une bonne partiedes habitants

d'IheddadenOuadda, banlieue

de la ville de Béjaïa,

après la levée d'une opposition

citoyenne sur le projet de

renforcement duréseau électriquedans leur localité.

Un lycée, un CEM et deux écoles fin prêts Le secteur de l’éducation, tous paliers

confondus, sera renforcé cette annéepar la réception de quatre établissements,en l’occur rence un lycée, un CEM et deuxécoles pr imaires. Ces nouvelles infrastruc-tures sont toutes implantées sur le ter r itoirede la commune de Béjaïa. «Sur instruction

du wali, les travaux d'assainissement et dela voir ie ont été entamés ce matin (jeudimatin, ndlr ) par les entrepr ises concernées,au niveau du nouveau lycée de SidiBoudrahem dans la commune de Béjaïa»,selon la cellule de communication de lawilaya. D’après la même source, le wali,

Ahmed Maabed, a instruit le directeur del'urbanisme afin d'accélérer la cadence destravaux et a exigé leur achèvement avant larentrée scolaire. Il est à signaler que cettewilaya compte 561 écoles pr imaires com-por tant 23 élèves par classe, 158 CEM avec25,8 élèves par classe et 64 lycées avec 27,4

élèves par classe. D’autre par t, le secteur del’éducation a enregistré, entre 2012 et 2017,la réception de 14 lycées, 9 demi-pensions, 6installations spor tives, 7 CEM, 3 groupesscolaires, 9 cantines scolaires, 177 salles enextension et 11 ter rains de spor t.

F. A. B.

COMMUNE DE BÉJAÏA Rentrée scolaire 2019 - 2020

Les fournitures scolaires font leur apparition

Jeudi der nier, il r égnait uneambiance de rentrée scolaire au

niveau du marché hebdomadairede Tazmalt. Passée la fête de l'AïdEl-Adha, les ménages, «groggy»,vont devoir consentir un autresacr ifice pour, cette fois-ci, l'achatdes fournitures et des livres sco-laires, en prévision du retour deleurs enfants sur les bancs de l'é-cole. Ainsi donc, au marché heb-domadaire de Tazmalt, le ton a étédonné, jeudi dernier, à la commer-cialisation des ar ticles scolaires. Acet effet, plusieurs étals de vented' ar ticles scolaires (cahier s,trousses, sacs-à-dos, stylos...) ontété d'ores et déjà aménagés par lesvendeurs occasionnels qui, commeà l’accoutumée, en profitent pour

engranger le plus de bénéficespossibles. De ce fait, le marché

s'adapte à chaque événement, ense métamorphosant et en étalantles produits de l'heure, les plusdemandés par les ménages. Etdans les allées achalandées de cesouk, qui se tient les mardis pourle commerce du gros et les mercre-dis et jeudis pour celui du détail,des points de vente de fournituresscolaires ont vu le jour. Un rushest de ce fait constaté de la par tdes ménages, essentiellement despères de famille accompagnés deleur enfants pour s’enquér ir despr ix et éventuellement acheter

quelques ar ticles scolaires les plusdemandés, en attendant la listedes fournitures qu'exigeront lesenseignants à la prochaine rentréescolaire. Accosté pour avoir sonavis sur ce sujet, un chef de famil-le, avec ses deux fils, dir a :«Comme vous voyez, je m'en-quiers des pr ix des fournituresscolaires. Apparemment, ils sontplus ou moins abordables. Mais ilfaut savoir aussi que c'est la qua-lité de l'ar ticle qui détermine sonpr ix. Toutefois, je préfère attendrequelques jours pour acheter ce

dont ont besoin mes fils», affirmenotre inter locuteur. Ainsi donc,après la saignée de la fête de l'AïdEl-Adha, les chefs de famille sontappelés, encore une fois, à mettrela main à la poche pour l'achat destrousseaux scolaires. Une tâchequi s’avère r ude du momentqu'un bon nombre de ménagesar r ivent difficilement à bouclerleurs fins de mois, vu la cher té quitouche presque tous les produitsalimentaires, entre autres.

Syphax Y.

TAZMALT Marché hebdomadaire

La formule FONAL très priséeL’habitat rural soutenu par le Fonds natio-

nal du logement (FONAL) est très pr isé àDraâ El Gaïd, une petite circonscr iption demontagne située à l’extrême Est du chef-lieude la wilaya de Béjaïa. «Dans notre commune,les formules de logement, comme le LPA ou leLPL, n’ont pas droit de cité. A cet effet, lescitoyens se r abattent sur la for mule duFONAL, qui représente leur unique chanced’obtenir un logement, du moins une aidefinancière à l’auto- construction», souligne unresponsable de l’APC, informant que la pres-sion sociale sur cette formule de logement se

fait chaque jour plus for te. «Nos services crou-lent sous une avalanche de dossiers, dont lenombre dépasse 500. Ce chiffre est promis àune hausse cer taine, étant donné que le quotaalloué est très faible», ajoutera notre inter locu-teur, selon lequel des demandes datant del’année 2013 ne sont pas encore satisfaites. «Legel des programmes durant trois années aengendr é l’accumulation des dossier s. Lalibration de ces programmes n’a eu qu’unefaible incidence sur la courbe de la demande»,a-t-il fait savoir. Et pour le compte du pro-gramme de l’année 2019, indique-t-on, Draâ El

Gaïd est dotée de 50 aides à l’auto-construc-tion. «L’écar t entre l’offre et la demande esttrès impor tant. Seule l’affectation de quotassupplémentaires per mettr a de desser rerquelque peu l’étau», estime un responsable del’APC. Le logement FONAL, signale-t-on, joueun rôle prépondérant dans la fixation de lapopulation rurale. A contrar io, son absencegénérera une amplification du mouvementd’exode vers les agglomérations urbaines.

N. M.

DRAÂ EL GAÏD Habitat rural

Les Mots FléchésGrille N°2107

Actes Explosions Préfecture Réunion de Paresseux

Vague

du Pétards deux

Approfon- Très longue a va os c oses

Deux

Beaucoup

Allongé

dissement période

Jeu ancien

romains

Une terre Crépus- Un livre

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Risquât neige Pareillement

Conforta-

blement

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privatif (initiales)

Classe Fibres

Nématodes

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Bastide Proche- Regardé

Orient fo er Devinettes

Libertaire domestique

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Préjudice Paragraphes

Tintement

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Voix iranienne

méridionales

Renouveau Ils

préparent

Éruption à le travail

Galères

la puberté

royales

Salve Voie Parties

Un sens citadine tendres

Hors taxes Adorées Sulfate Évêché

Soldat Poèmes normand

américain lyriques

Pour Liquide Résidu de Manillon

remplacer vital

Faisceau la mouture

Ville du

Courroux de blé

lumineux Japon

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L'Estonie Figurines

Dimanche 25 août 2019 DÉTENTE 17

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Dimanche 25 août 2019 TIZI-OUZOU 9

OULED AÏSSA Alimentation en eau potable

La situation nettement améliorée !

En effet, selon le présidentde la dite association, M.Hocine Guenoun, l' eau

ar r ive dans tous les foyers enquantité suffisante." Maintenant, nous avons del'eau un jour sur deux. C'estvraiment une grande améliora-tion si on la comparaît aux moispr écédents. D' ailleur s, nousavions vécu une cr ise aiguëdurant les mois de juin et dejuillet. Suite à nos démarches,des travaux de rénovation desconduites ont été inscr its à notreprofit et réalisés en un tempsrecor d" , a-t-il affir mé. Notre

inter locuteur n' a pas omisquand même de souligner l'ap-por t considérable de la directionde l'hydraulique de wilaya. " Lesresponsables de la direction nousont beaucoup aidés notammentM. Djouder qui s' est déplacémême sur les lieux. Durant lacr ise, l'ADE de Draâ El Mizan acontr ibué en nous r ationnantavec des camions-citernes" , a-t-il précisé. Il est à rappeler que cevillage est resté par fois un moissans eau. Finalement, il s' estavéré que cela est dû d'une par t

au diamètre des conduites quiétaient insuffisants et d' autrepar t à la manipulation de cer -taines vannes. " Tout est réglé. Ilne reste qu'un petit tronçon che-vauchant avec une conduite degaz qu' il faudra remplacer. Nousespérons que la pression de l'eausoit maintenue à ce niveau afinque l'eau ar r ive dans tous lesfoyers" , s'est-il r éjoui. Cer tes,suite aux travaux de réhabilita-tion des conduites, les habitantsde Ouled Aissa sont satisfaits.Cependant, a noté un autre

intervenant, il est temps de son-ger à l' inscr iption d'un réservoird'eau au profit de ce village. "Actuellement, nous sommes des-servis à par tir du château d'eaude Tazrout. Comme notre villagene cesse de s’agrandir, il est sou-haitable de nous inscr ire unréservoir afin qu’on devienneautonome. Quand nous auronscet ouvrage hydraulique, notrequota ne sera jamais piraté" , aestimé le deuxième intervenant.À noter, par ailleurs, que ce n'estpas l'eau qui manque parce queles responsables de l'ANBT àDjebahia (Bouir a) ont assur éque le pompage se fait sans dis-continuer vers la station de TiziLarbaâ sur les hauteurs. Mais,plutôt, le problème essentiel sou-ligné par les uns et par les autresn'est autre que la vétusté desréseaux dans tous les quar tiersaussi bien de la ville que des vil-lages. D'ailleurs, le nombre defuites recensées sur le réseau esténorme. " Nous voyons cer tainesfuites qui laissent couler desquantités inestimables. Si toutesces fuites étaient r épar ées àtemps, il n' y aur ait pas demanque ni de cr ise" , a expliquéun membre d'un comité de villa-ge de Sanana. À quelquessemaines de la fin d'un été diffi-cile, les citoyens souhaitent quel'eau ne soit pas rationnée.

Amar Ouramdane

Sitôt tous lestravaux achevés,

par la direction del'hydraulique et

grâce à lacontribution de

l'association Tafat,l'eau a été rétablie

à Ouled Aïssa,bourgade située à

l'ouest de laville de

Draâ El-Mizan.

BOGHNI Aménagementsde trottoirsLes opérationsabandonnées ?

AÏT YAHIAAlgérie-PosteLes agences deKoukou et Taqatoujours fermées !Deux Recettes de distribution (RD)

d’Algérie-Poste sont fermées depuisplus d’une décennie à Aït Yahia.Implantées dans les villages de Koukou etTaqa, ces «petites postes» de proximitéont été fermées, pour rappel, par l’admi-nistration durant la décennie noire pourdes raisons de sécurité. Celle de Taqa amême, selon nos informations, été victimed’un hold-up de la part de terroristes. Ilfaut dire que les deux postes ont étéconstruites dans des localités éloignées detous les services de sécurité qui pourraientdissuader d’éventuels bandits et autresmalfaiteurs de s’en approcher. En ce quiconcerne leurs employés, ils ont été à plu-sieurs reprises confrontés à de nombreusesdifficultés dans l’accomplissement de leurtravail. Cependant, plusieurs années aprèsle retour de la sécurité dans la région, lesdeux recettes de distribution demeurentfermées et leurs agents se limitent à la dis-tribution du courrier dans les 48 villages ethameaux que compte la commune d’AïtYahia. D’autre part, bien que la poste duchef-lieu réponde aux besoins de la popu-lation, elle ne peut compenser ces ferme-tures. Il est à signaler que les personnesâgées et les malades invalides sont les pluspénalisés par cette situation, car ils ne peu-vent parcourir plusieurs kilomètres. Del’avis des citoyens, même si les postes desservices de sécurité sont éloignés de cesstructures, Algérie-Poste devrait penser àrouvrir ces recettes ne serait-ce que pourassurer certains services, où la présence defonds n’est pas indispensable.A .O. T.

Taguemount Azouz

Des fuites d’eau à profusion Au village Taguemount Azouz, sur le che-

min menant ver s le chef-lieu d’AïtMahmoud, une grosse fuite d’eau perdure.C’est pr écisément au niveau du lieu-dit«L’embranchement» que cette fuite est loca-lisée, faisant perdre des quantités énormes dece liquide précieux. Il est à noter que ce n’estpas la seule qui existe puisque plusieurs autresfuites sont apparues, au niveau de la conduitede l’ar tère pr incipale du village. Cela a provo-qué la création de flaques de plusieurs mètresde diamètre à tel enseigne qu’on n’hésite pas,parmi les villageois, à les qualifier de piscines.A noter que ces flaques d’eau causent des désa-gréments aux citoyens qui veulent accéder àl’autre bout du chemin. Sans conteste, l’état decette route se dégrade de jour en jour, au grand

dam des villageois. «Plusieurs villages de lacommune d’Aït Mahmoud souffrent de pénu-r ie d’eau potable qui revient chaque deux àtrois jours pour chaque village. Cependant, desper tes colossales sont enregistrées à cause deces fuites incessantes. On demande l’interven-tion des services concernés le plus tôt possibleafin de mettre fin à cette situation», affirmentles villageois, exaspérés. A noter qu’à chaquefois que ces fuites sont réparées par les servicescompétents de la daïra de Béni Douala, lemême problème revient, au même endroit ouun peu plus loin. Cela est dû, selon les habi-tants, à la vétusté de cette conduite qui devaitêtre «refaite depuis longtemps». Et un membredu Comité du village de Taguemout Azouzd’ajouter : «L’entrepr ise censée prendre le

projet en char ge accuse un retard.» Afind’avoir plus d’éclaircissements sur ce point, unélu contacté par nos soins dira : «La conduitesera refaite dès le début du mois de septembrede l’année en cours, où une entrepr ise profes-sionnelle prendra en charge cet axe définitive-ment et mettra fin aux souffrances des habi-tants.» Il faut aussi signaler que les services del’ADE de Béni Douala sont à pied d’œuvre,durant la saison estivale, afin d’assurer unedistr ibution équitable de l’eau à tous les vil-lages des communes de la daïra, quoique que latâche soit difficile sachant que la consomma-tion de ce liquide vital durant la saison estiva-le est multiplié par deux voire trois fois.

Lyes Mechouek

AÏT ABDELMOUMÈNE EnvironnementQuand la jeunesse s’affirme !De jeunes bénévoles du village

d’Ait Abdelmoumène dansla commune de Tizi Ntléta au sudde la wilaya de Tizi Ouzou, issusde plusieur s quar tier s dontTader t Oufella, Ath Moussa,Amalou et Ath Yighil se donnentrendez-vous depuis plus de quin-ze jours à Anar ami Ali pour desactions de volontar iats. Menus depelles, de pioches, scies, râteauxet brouettes ils défr ichent, net-toyent et désherbent les accote-ments de la r ue pr incipale.D’autres s’affairent avec desbidons de peinture, des pinceaux

et des rouleaux à redonner vieaux mur s et aux façades.Cer tains autres s’attèlent à réali-ser des espaces bétonnés et desabr ibus. Les lieux sont nettoyés,plus d’ordures, plus de sachetsnoirs et les immondices qui jon-chaient les moindres recoins desquar tier s ont dispar u. L’axeallant du monument (AnarTguemount) jusqu’au quar tierAdaoudh (dispensaire) a repr isdes couleurs et redevenu propre.Même la façade de l’unité desoins qui était repoussante a étérepeinte. «Nous sommes un grou-

pe de jeunes à avoir constaté quel’état des lieux est insalubre. Lesautor ités locales ne font queramasser les ordures à r aisond’une fois par semaine. Lescomités de villages n’organisentplus comme avant des journéesde volontar iat et les citoyens ontbaissé les br as. Nous noussommes dit que nous pouvonsfaire quelque chose pour amélio-rer l’état de l’environnementdans nos quar tiers. Les habitantsconscients et généreux nousaident aussi par des dons enargent pour acheter de la peintu-

re, des rouleaux, des pinceaux, duciment et du sable. Les jeunes semobilisent depuis maintenantplus de quinze jours pour net-toyer et embellir notre village.Nous attendons que les autresjeunes des autres quar tiers adhé-rent à notre démarche pour amé-liorer l’environnement dans l’en-semble de notre douar», a indi-qué un des bénévoles. À signalerque ce groupe de jeunes n’estencadré ni par une association, nipar un comité. L’initiative est àsaluer et à encourager pour sagénéralisation. Hocine T.

Une opération d'aménagement de trot-toirs dont les travaux ont été entamés

il y a maintenant plus de 3 ans, est laisséeà l'abandon au chef-lieu communal deBoghni. Ce projet, dont une grande partiea été concrétisée sur l'axe routier allant dulycée Zamoum jusqu’à l'école primaire deTirmitine, a été accordé dans le cadre desopérations d'amélioration urbaine mises àl'indicatif de la DUCH de la wilaya de TiziOuzou. Sur le terrain, les travaux et lesaménagements ont été bien réalisés, ce quia contribué à changer un tant soit peu lesconditions de circulation des piétons etsurtout des écoliers, d'autant plus que troisétablissements scolaires sont situés surcette zone habitée et en pleine extension.En dépit de cette avancée, les citoyenshabitants des cités situées à Tirmitine, oùsont concentrés des centaines de loge-ments, n'arrivent pas à comprendre l'aban-don du projet d'aménagement de trottoirssur un axe très fréquenté par les écoliers.Et pourtant, les premiers travaux consis-tant en la mise en place des bordures surune étendue de plus de plus de 300 m ontété finalisés. Les autorités locales et le ser-vice des aménagements de la DUCH ontévoqué un problème d'avenant pour ache-ver le projet en attente. Au demeurant, cequi est important est de relancer le chan-tier pour permettre la viabilisation d'unepartie importante du centre urbain et l'undes accès les plus importants vers les nou-velles cités. Enfin, il est important designaler que juste à côté, le projet de réali-sation d'une piscine semi olympique esttoujours à l'arrêt en attendant sa relancecomme promis par le maître de l'ouvrage. M Haddadi.

Mots croisés

La solution

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A - For tuitB - Vêtement chaud - NégationC - Par tie d'archipel - Mar itimeD - Frein de bouche - HaussasE - Chicane - Oui du midiF - Réfutera - EmpestesG - Outil de dessin - IntituleraH - Ambitionnerai - Mot de choixI - Général sudiste - CollineJ - Te dir igeras - Exécute deux foisK - Terme d'accord - Pier re fineL - Hérésiarques

Horizontalement

Verticalement

Casez les mots ou sigles suivants dans la gr ille

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- 3 - ENA - EON - EPI - FEE- OBI - PIE - RAI - RAT -SEC - TAC - VER

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EPEE - ESAU - ETNA -ETOC - LUNE- SIDA - TENU- 5 - APERO - ASILE -AVANT - ERODE - JALON

- ORNES - REINE - REUNI- SASSE - SECTE - TARIE- TRACE - URGER

- 6 - ARETES - EMOTIF- EPELER - EVENTS -

MORSES - NOIRES -REPUES - REVENU - SIROTE- 7 - ANERIES - DIESEES

- ERRERAS - ETETEES- ETEULES - MITAINE- RUSTRES

- 9 - EPERONNER

- 10 - JEREMIADESLEURRAIENTSATURERAIT

- 13 - ARGENTERAIENT

1 - Approvisionnement2 - Unités qui font grossir - Voie de ville3 - Grosse bougie - Attires4 - Indium du chimiste - Voies d'évacua-tion5 - Grade de judoka - Garder pour soi -Initiales spor tives6 - Identique - Possessif - Débit de bois-sons7 - Glacier de demain - Jour républicain8 - Se met à table - Trés crue9 - Etreindrons10 - Unis - Omises

Dimanche 25 août 2019DÉTENTE16

Dimanche 25 août 2019BOUIRA10

AÏT LAAZIZ Projet du transfert d’eau à partir du barrage de Tilesdit

Le chantier toujours pas achevé

Les villageois ont assuré queleurs robinets ont cessé decouler depuis le début de

l’été. Même le chef-lieu de cettemunicipalité n’est pratiquementplus alimenté en eau potable.Alors que le projet du transfer td’eau à par tir du bar r age deTilesdit n’a toujour s pas étéachevé, cette localité est toujoursalimentée à par tir de trois impor-tants forages d’eau potable géréspar l’APC. Cependant, la mise à

l'ar rêt récente des trois foragesqui alimentent la station de refou-lement qui se trouve au niveau decette commune a provoqué unevér itable pénur ie aux consé-quences désastreuses sur les habi-tants. Cette situation, si elle venaità perdurer, r isque de provoquer

des vagues de colère des habitantsde ces villages oubliés de tous.«Notre village subit une pénur iechronique d'eau potable depuisdes lustres, et nous ne sommes pasle seul village qui souffre de ceproblème puisque même le chef-lieu n’en est plus alimenté. Nous

entamons la douzième semainesans ce liquide pr écieux», selamente un habitant du village deBezzit, qui dénonce aussi le pro-blème de la défectuosité desréseaux AEP. Ainsi, le quotidiende ces villageois s'est compliquéd'avantage ces mois-ci. Devant cetétat de fait, chacun se débrouillecomme il peut pour s'approvision-ner en eau. C'est à l'aide d'unebrouette que cer tains acheminentdes jer r icans d'eau et d'autres àdos d'ânes, comme jadis. Il y aceux qui ont opté car rément pourl'achat des citernes à 2000 DAl'unité, a-t-on appr is auprès deshabitants. L' image qui frappe leplus, c'est celle des groupes defemmes qui por tent des jer r icansd'eau sur leurs dos parcourant delongues distances.«Heureusement, les sources et lespuits des par ticuliers viennent ànotre secour s. Nos concitoyenspar tagent avec nous l'eau dont ilsdisposent», déclare une femme. Ilest à rappeler que les citoyens dela r égion se sont mobilisés àmaintes repr ises pour demanderle règlement de ce problème quiest devenu un vrai casse-tête, maisen vain.

Massinissa A.

Plusieurs villagesde la commune

d’Aït Laaziz, unelocalité située à

une dizaine dekilomètres au

nord de Bouira,souffrent le

martyre à causede la pénuried'eau depuis

plusieurs mois.

Colère des résidents de la cité 5 JuilletLe problème de la défaillance

du r éseau d’assainissement,continue de hanter le quotidiendes r ésidents de la cité du 05juillet, dans la commune d’Aïn El-Aloui, à une vingtaine dekilomètres à l’ouest de la wilayade Bouira. Selon ces résidents, leréseau d’assainissement des eauxusées de cette cité nécessite uneopération de réhabilitation urgen-te. Ils affirment que les eaux uséesdes bâtiments continuent à serépandre devant l’entrée du quar -tier et celles des immeubles depuisplus de 20 jours, en raison du blo-cage des pr incipales canalisations.Un problème qui dure depuis plu-sieurs années selon les plaignants,

qui assurent avoir déjà aler té lesautor ités locales, mais sans grandrésultat. «Les services de la com-mune nous ont or ientés ver sl’unité de l’ONA (Office nationald’assainissement) d’Aïn-Bessem,qui nous a renvoyés vers l’OPGI.En réalité personne ne se soucie denos problèmes et nous ne savonsplus à quel saint nous vouer»,nous explique Amine, un habitantde ce quar tier, avant d’ajouter :«Notre quotidien dans ce quar tiers’est transformé en un vér itablecauchemar à cause de ces eauxusées qui se répandent dans tout lequar tier. Les entr ées des bâti-ments sont envahies par les rejetsd’assainissement et l’accès à nos

maisons est devenu difficile, sur -tout pour les enfants et les per -sonnes âgées, en plus du grandr isque d’épidémie, de maladies àtransmission hydr ique, des mous-tiques et des rongeurs qui nousont colonisés». Les habitants decette cité, interpellent vivement lespouvoirs publics afin d’interveniret solutionner ce problème rapide-ment, sur tout que les caves desimmeubles sont désormais sub-mer gées par les eaux usées,menaçant ainsi les fondations desimmeubles : «Les caves desimmeubles sont pleines d’eauxusées et personne ne peut accéderà l’intér ieur pour r éparer unefuite ou déboucher une canalisa-

tion. Les voisins ont essayé à plu-sieur s repr ises de r éparer cescanalisations mais sans gr ander éussite, car ça nécessite lesgrands moyens, et notamment uncamion hydro-cureur. Nous sou-haitons une intervention rapidedes autor ités de la wilaya, pourappor ter une solution définitive àce problème qui empeste notrequotidien et menace notre santé etcelle de nos enfants», ajoute unautre résident de ce quar tier qui atenu à confirmer la disponibilitédes résidents afin d’appor ter del’aide aux agents de l’ONA et del’OPGI lors de leur intervention.

Oussama Khitouche

AÏN EL-ALOUI Des égouts à l’entrée des bâtiments

Le projet attribuéLes rues de l’ancienne ville de M'chedallah

se trouvent, depuis des années, en proie àla vétusté et à la dégradation. En effet, la plu-par t des rues de la ville l'ex-Maillot sontdégr adées et manquent en ménagementurbain. Les trottoir s, l’éclairage public, lesespaces ver ts, le drainage des eaux pluviales etautres sont dans un état lamentable.Emprunter les rues de cette ancienne villen'offre guère le confor t aux piétons qui se trou-vent dans cer taines r ues confrontés parexemple aux cratères et à la vétusté des car re-lages qui se détachent ici et là. Les automobi-listes aussi souffrent le même problème,puisque les routes de l’ancienne ville sont dansun état de dégradation avancé et envahies denids-de-poule et de trous géants. Dans cer tainsendroits, le bitume a car rément disparu. Cet

état de fait s’aggrave durant les intempér iesavec l'accumulation des eaux pluviales sur lestrottoir s et les routes non aménagées.Néanmoins, un projet de réhabilitation de larue pr incipale de l'ex-Maillot a été attr ibuérécemment par les autor ités communales à uneentrepr ise pr ivée spécialisée dans les travauxpublics. L'opér ation, qui n' a pas encoredémarré, a été financée à hauteur de 6.1 mil-lions da au titre du programme communal dedéveloppement, pour un délai d'exécution de04 mois, apprend-on de l'APC de M'chedallah.La distance linéaire va concerner pas moins de500 mètres du boulevard pr incipal de l'ancien-ne ville qui passe, entre autres, par les sièges del'APC et de la daïra. La réhabilitation de cetteavenue concernera la chaussée, les trottoir s etautres mobilier s ur bains. " La ville de

M'chedallah a vraiment besoin d'un coup delifting car ces dernières années elle s'est com-plètement dégradée ! La rue pr incipale estdevenue impraticable, sur tout les trottoir s oùdes sections ne sont pas encore car relées, alorsque d'autres ont des car relages vétustes etantédiluviens." affirme un habitant de cetteagglomération. Par ailleurs, d’autres projetsont été inscr its lesquels ont trait à l'extensiondes réseaux de l’assainissement de plusieursbourgades. Il est question de la réhabilitationet de l'extension des réseaux de l'assainisse-ment des quar tiers pér iphér iques du chef-lieuà l' instar d'Aher rache, Tighvir ine et Tigzir ine.À cet effet, un avis de consultation a été déjàlancé dernièrement envers les éventuels sou-missionnaires.

Y. S.

M'CHEDALLAH Réhabilitation du boulevard principal

Ouled BellilLes habitantsinterpellentle maireLa route de la localité d’Ouled

Bellil, relevant de lacommune de Bouira est dans unpiteux état. Selon les résidents decette localité située à quelquesencablures du chef-lieu de lawilaya, cette route n’a jamaisbénéficié d’un projet de réfectiondepuis les années 1980 et ce,malgré l’impor tante extensionurbaine qu’a connue cette localitéet la multiplication des nouveauxquar tiers de lotissements. Leshabitants assurent qu’ilsendurent quotidiennement unvér itable calvaire en traversantcette route : «Comme vouspouvez le constater la route estdans un état lamentable. Elle esttruffée de nids-de-poule, de trouset de ralentisseurs anarchiques, àtel point où même lestranspor teurs et les chauffeurs detaxi refusent de passer cetteroute, et nous déposent sur la RN05, à plusieurs centaines demètres de nos maisons. L’anciengoudron posé après l’ouver turede cette route durant les années1980, a car rément disparu et laroute est transformée en unevér itable piste à plusieursendroits», nous expliqueAbdenour, un habitant d’OuledBelil. Notre inter locuteur assureque les habitants ont adresséplusieurs cor respondances aumaire, au chef de la daïra et auwali de Bouira, en plus dudirecteur des travaux publics,pour l’inscr iption d’un projet deréhabilitation à cette route, maissans grand résultat. Mêmel’action de la fermeture de la RN05, menée par ces habitants en2016, n’a abouti à r ien. «Noussommes dans l’expectative etnous savons plus à qui nousdevons nous adresser pourtrouver une solution à ceproblème épineux. Lors de notreprotestation, l’ancien maire s’estdéplacé vers notre quar tier etnous a promis d’inscr ire unprojet pour la réhabilitation decette route en 2017, mais voilàdeux années après, r ien n’a étéfait!» précise notre vis-à-vis.D’autres habitants de ce quar tierpér iphér ique soulèvent leproblème des fuites d’eaupotable, de défaillance du réseaud’éclairage public, de l’absenced’un service de ramassage desordures ménagères et de ladégradation de l’école pr imairede cette localité : «Notre quar tierdonne l’image d’une cité sinistréeet on dirait que nous sommestoujours en pleine décennie noire,alors que notre localité est situéeen plein chef-lieu et à un jet depier re du siège de la wilaya. Nousmanquons de toutes lescommodités et nos enfants sontscolar isés dans des conditionslamentables dans l’école de lalocalité. Le réseau d’alimentationen eau potable est aussi vétuste etles fuites font légion. Nousréclamons une intentionpar ticulière des autor ités locales,qui doivent se penchersér ieusement sur ces problèmesqui compliquent notrequotidien», conclut un autrerésident de cette localité. O. K.

Dimanche 25 août 2019 MONDE 15

MÉDITERRANÉE Après une longue attente

356 migrants autorisés à débarquer

Ver s 17h30, l' opér ation detr ansfèrement, qui a pr isdeux heures trente, des

migrants par groupe de 15 sur desvedettes militaires s'est terminée.L'Ocean Viking est repar ti ver sMar seille, son por t d' attache.Comme l' avait pr écédemmentannoncé le Premier ministre maltaisJoseph Muscat, le transbordementa été effectué en pleine mer, hors deseaux ter r itor iales maltaises. Lesmigrants ont ensuite été débarquéssur la côte maltaise vers 21h00. Ilsseront répar tis entre " la France,l'Allemagne, l' Ir lande, leLuxembour g, le Por tugal et laRoumanie" , a précisé M. Muscatsur son compte Twitter, en souli-gnant qu' " aucun ne rester a àMalte" . La France accueillera 150migrants, a annoncé le ministre del' Intér ieur Chr istophe Castaner,soulignant que Par is " maintient sasolidar ité" , trois jours après avoirdécidé de recueillir 40 migrants dunavire espagnol Open Arms. " C'est

une bonne nouvelle !" , a salué lecoordinateur des opérations de sau-vetages de l'Ocean Viking, NicholasRomaniuk, selon l'AFP. " Great job! Bravo !" , " Merci Malte" , " MerciSOS" , " Merci à tous" . Les per -sonnes recueillies sur l'OceanViking ont salué la nouvelle, par desapplaudissements, des youyous etdes cr is de joie. " Merci mama !" : ilsont aussi remercié l'équipe médica-le, embrassant et soulevant l' infir -mière de MSF, Mary Jo, qui a pr is

soin d'eux depuis leur ar r ivée àbord. Dans la matinée, MSF avaitindiqué qu' il ne leur restait que" quatre jours de stocks de nour r i-ture en comptant vendredi" . Lenavire, long de 69 mètres, battantpavillon nor végien, économisaitaussi le carburant, se laissant dér i-ver en journée dans le Canal deSicile. Le bateau, par ti le 4 août deMarseille et dont c'est la premièremission pour SOS Méditer ranée,s'était vu refuser par Malte de se

ravitailler à l'aller en eau et carbu-rant. L'OV était ar r ivée avant-hiervers 16h00 à 15 milles nautiques(environ 28 km) des côtes maltaises,se maintenant hors des eaux natio-nales. Le commissaire européen auxmigrations Dimitr is Avramopoulosa remercié La Vallette pour avoirfait preuve " de solidar ité concrète"en permettant le débarquement desmigrants et s'est félicité de l'accordtrouvé entre les Etats européens" dans un espr it de responsabilitécollective" . Cela faisait deuxsemaines que cer taines des 356 per -sonnes secour ues par l'OceanViking se trouvaient à bord. Parmielles, quatre femmes et cinq enfantsde un à six ans, ainsi qu'une centai-ne de mineurs de moins de 18 ans,dont 80 % voyagent seuls, par foisâgés de 13 ou 15 ans.

Un autre navire a pris la merLa plupar t de ces personnes, dontles deux tiers viennent du Soudan,ont fui la Libye pour échapper à unlarge éventail de mauvais traite-ments, de détentions arbitraires etpar fois de tor tures et sont ar r ivéesen mauvaise santé, souvent à lalimite de la malnutr ition, selon l'é-

quipe médicale. L'Ocean Vikingétait le dernier navire humanitaireencore pr ésent en Méditer r anéepour secour ir des migrants, jusqu'àjeudi, avant que le MareJ onio,opér é par le collectif italien degauche Mediter r anea, prenne lamer en direction de la Libye, selonun tweet de l'ONG. Avant-hier, il acroisé la route de l'Ocean Viking.Le MareJonio, mis sous séquestreen mai en ver tu de la législationanti-migr ants du ministre del' Intér ieur de la Ligue (extr êmedroite) Matteo Salvini, puis libéréen août, se dir ige vers la zone desecours devant les côtes libyennes.Le gouvernement de M. Salvini etdu Mouvement 5 Etoiles est tombémardi avec la démission du Premierministre Giuseppe Conte et ne faitqu'expédier les affaires courantes,le temps pour le président SergioMattarella de former éventuelle-ment un nouvel exécutif. Des négo-ciations sont en cours entre le M5Set la pr incipale force de gauche, lePar ti démocrate (PD) qui, parmi lesconditions pour un accord, réclamela révocation des mesures sécur i-taires (interdiction de débarque-ment et amendes contre les navireshumanitaires déposant desmigrants en Italie) adoptés sousMatteo Salvini.

Après plus de dixjours d'attente, un

accord européende répartition

a autorisé, avant-hier soir, le

débarquement des356 personnes

secourues à bordde l'Ocean Viking

qui commençaientà manquer de vivres.

Guerre commerciale

Trump menace encore le vin françaisLe Président Donald Trump a denouveau menacé d' imposer desdroits de douane supplémentairessur les vins français avant de s'en-voler pour le sud-ouest de laFrance où il doit par ticiper ausommet du G7. Affirmant s'at-tendre à des discussions «très pro-ductives» lor s du sommet deBiar r itz, Donald Trump a cepen-dant brandi avant-hier, lors d'unéchange avec les journalistes, lamenace de représailles à l' imposi-tion d'une taxe française sur lesgéants amér icains du secteur deshautes technologies. «Je n'aimepas ce que la France a fait», a-t-illancé. «Je ne veux pas que laFrance impose des taxes sur nossociétés. C'est très injuste». «S' ilsle font, nous imposerons des tar ifs

douaniers sur leurs vins», a-t-ilajouté. «Des tar ifs douanier scomme ils n'en ont jamais vus», a-t-il insisté, tout en ajoutant qu' ilavait de «très bonnes relations»avec son homologue fr ançaisEmmanuel Macron. Lors de l'édi-tion 2018 du G7, au Québec,Donald Trump avait provoqué devifs remous en traitant le Premierministre canadien Justin Trudeaude «malhonnête» et en refusant designer la déclar ation finale dusommet, rappelle l'AFP. Le mil-liardaire républicain a prévu derencontrer en tête-à-tête la plu-par t des dir igeants du G7 à com-mencer par Emmanuel Macronavec lequel les points de désaccordsont nombreux, de l' Iran au cli-mat, en passant par la taxation des

géants de la numér ique por tée parPar is. La rencontre entre M.Tr ump, fer vent par tisan d'unBrexit sans concession, avec lenouveau Premier ministre br itan-nique Bor is Johnson sera égale-ment scrutée avec attention.

«Nous n’avons pasbesoin de la Chine»Après que Pékin a annoncé avant-hier son intention d’imposer denouveaux tar ifs douaniers sur desproduits impor tés des États-Unis,Tr ump a twitté une sér ie demesures qui devraient, selon lui,réduire la dépendance de son paysau marché chinois. Dans une sér iede tweets publiés le même jour, lePrésident amér icain a promis de

répondre «cet après-midi» à Pékinqui avait annoncé tôt dans lajournée son intention de taxer 75milliards de dollar s d' impor ta-tions en provenance des États-Unis pour ainsi r iposter aux taxesdouanières supplémentaires queWashington envisage d’instaurerprochainement. «À cause de laChine, notre pays a perdu d’unemanière stupide depuis plusieursannées des tr illions de dollars. Ilsont volé notre propr iété intellec-tuelle, ce qui nous a coûté des mil-liards de dollars par an et ils veu-lent continuer. Je ne laisserai pascela se produire. Nous n’avons pasbesoin de la Chine et franchementnous irons beaucoup mieux sanseux», a écr it le Président. Trumpaffirme qu’il a déjà ordonné aux

grandes entrepr ises amér icainesde trouver une alternative à laChine, donc de r apatr ier leur susines et de fabr iquer leurs pro-duits aux États-Unis. En outre,Donald Trump a de nouveau sou-ligné que la Chine ne tenait pas sespromesses concernant l’ar rêt desventes de l’opioïde fentanyl qui,selon lui, tue chaque année«100.000 Amér icains». Pourmettre fin à cette situation, lesgr andes entrepr ises spécialiséesdans le tr anspor t internationaltelles que Fed Ex, Amazon, UPS etPost Office devraient «chercher etrenvoyer» les marchandises conte-nant cette substance, estime lePrésident.

CORÉE DU NORD Pyongyang avertit Washington

«Nous resterons la plus grande menace»La Corée du Nord a aver ti avant-hier

qu'elle resterait la plus grande " mena-ce" pour les Etats-Unis et s'en est pr is ausecrétaire d'Etat Mike Pompeo, se disant" sceptique" sur la possibilité de négocieravec le secrétaire d'Etat, qualifié de " toxineir réductible" . " Nous sommes prêts au dia-logue comme à la confrontation" , a déclarédans un communiqué le ministre nord-coréen des Affaires étrangères Ri Yong Ho." Les Etats-Unis se trompent tr istement s' ilspensent toujours à rester engagés dans uneconfrontation avec la RPCN (Républiquepopulaire de Corée du Nord, ndlr ) avec dessanctions, et non en finir avec cette postu-re" , poursuit le communiqué. " Nous reste-rons la plus grande menace pour les Etats-

Unis pour longtemps et leur ferons évidem-ment comprendre ce qu' ils doivent fairepour la dénucléar isation" , ajoute-t-il. LaCorée du Nord a procédé ces dernièressemaines au tir de plusieurs missiles decour te por tée pour manifester sa désappro-bation face aux exercices militaires annuelsconjoints entre les forces amér icaines etsud-coréennes, qu'elle considère comme lar épétition génér ale d'une invasion. Lespourpar lers bilatéraux sont dans l' impassedepuis l'échec du second sommet à Hanoïen févr ier entre le pr ésident amér icainDonald Trump et le dir igeant nord-coréenKim Jong Un. Les deux dir igeants s'étaientde nouveau rencontrés en juin à la frontièredans la Zone démilitar isée (DMZ), qui

sépare les deux Etats depuis la fin de laguer re de Corée (1950-53). Cette rencontreavait permis de réamorcer les discussionssur le programme nucléaire de Pyongyang,un peu plus d'un an après leur premiersommet de Singapour. En visite cette semai-ne à Séoul, l'envoyé spécial des Etats-Unispour la Corée du Nord, Stephen Biegun, aaffirmé que les Etats-Unis étaient " prêts àentamer des discussions" dès qu' ilsauraient " des nouvelles" de Pyongyang. Apropos de Mike Pompeo, le ministre nord-coréen a déclaré vendredi dans son commu-niqué: " Il est vraiment assez impudentpour proférer des paroles aussi ir réfléchiesqui n'ont d'autre résultat que de nous lais-ser déçus et sceptiques quant au fait de

savoir si nous pouvons régler un quel-conque problème avec un type pareil" .Cette charge contre M. Pompeo intervientaprès que ce dernier a déclaré, dans le jour -nal The Washington Examiner, que si le lea-der nord-coréen ne décide pas de dénucléa-r iser, les Etats-Unis " maintiendront lessanctions qui sont les plus dures de toutel'histoire" . Donald Trump, en révélant le 10août le contenu d'une lettre que lui aadressée Kim Jong Un, avait assuré surTwitter que le dir igeant nord-coréen voulaitreprendre les négociations dès la fin desexercices militaires conjoints. Pr ès de30.000 militaires amér icains sont déployésen Corée du Sud.

Mais le fait le plus saillantactuellement à Mila,c’est de voir la robe

kabyle, avec ses couleur s cha-toyantes, s’insinuer peu à peudans le trousseau de nombreusesmar iées, en plus des gandourashabituelles. Avec plus de 18 ansd'expér ience dans la confectiondes trousseaux des mar iées et lesdifférentes gandouras tr adition-nelles, Amina Abder rezak, coutu-r ière à Mila, affirme qu’en plus dela tr aditionnelle gandour a envelour s brodée de fils d’or, le" karakou" et le caftan, la robekabyle est devenue, ces dernierstemps, un vêtement " indispen-sable" dans le trousseau de lamar iée à Mila. Cette ar tisane aévoqué, à cet effet, la " Tassdira"du mar iage, autrement dit l’in-contournable tr adition exigeantde la mar iée de défiler au milieudes invités revêtant différentestenues tr aditionnelles expressé-ment cousues en prévision de cejour, en par ticulier devant lesproches du mar ié. A ce titre, denombreuses mar iées mettent unpoint d’honneur à faire étalage deleur élégance en exhibant les plusbelles gandouras tr aditionnelles

faisant par tie du patr imoine deleur région, mais aussi de celui desautres régions du pays, d’où " l’in-cursion" de la robe kabyle dans letrousseau de l' épousée à Mila." Au moment de la Tassdira, lamar iée apparaît de pr ime aborden habit traditionnel local, géné-r alement une robe blanche enréférence à la culture et au patr i-moine de la région, avant de por -ter le karakou algérois, la robeoranaise (blousa), la gandoura envelours constantinoise (Katifa), enplus des tenues chaouie et kaby-le" , confie Amina Abder rezak. Etd’ajouter : " Beaucoup de mar iéesempor tent désormais dans leurtrousseau une robe kabyle, poursignifier leur appar tenance àl’Algér ie et leur respect de ladiver sité du r iche patr imoine

national" . Selon l'ar tisane, l’unedes r aisons pour lesquelles l' é-pousée choisit une robe tradition-nelle ne faisant pas par tie dupatr imoine de la r égion, c’estaussi un moyen à travers lequel lamar iée pénètre dans le foyer mar i-tal, dans le cas où le mar i seraitor iginaire d’une région différente,comme " preuve de son intentionde vouloir cohabiter et s'adapter àson nouvel environnement" .

Simple, confortable et pratique

Autre facteur susceptible d’expli-quer l’engouement des mar iéespour la robe kabyle, c’est aussi sasimplicité r affinée, ses couleurspétillantes et son pr ix jugé " rai-

sonnable" par rappor t à cer tainesautres tenues traditionnelles oné-reuses que por te la mar iée le jourde son mar iage. De son côté, unvendeur local de robes de mar iageassure avoir enregistr é r écem-ment des demandes pour la gan-doura kabyle de la par t de nom-breuses jeunes filles, ajoutant quemême si, pour l’heure, cettedemande n’est pas encore tr èsfor te, cela indique néanmoins quela robe kabyle va figurer davanta-ge dans le trousseau de la mar iée.Or iginaire de Mila et nouvelle-ment mar iée, Mme Nouha, sou-tient, pour sa par t, que " la robekabyle s’est fr ayée une placeparmi les tenues traditionnelles dela mar iée. Elle fait par tie de notretradition et de notre identité quin'est pas exclusive à une seulerégion" , affirmant que la fête dumar iage représente " une occasionde faire connaître notre patr imoi-ne et nos spécificités vestimen-taires à la beauté impar able,conférant à la jeune fille algér ien-ne élégance et grâce" . La toutenouvelle mar iée, ayant empor téune robe kabyle dans son trous-seau, explique que cette tenue tra-ditionnelle est simple, confor tableet pratique comparativement aureste des gandour as qu’elle apor tées au moment de la Tesdira.Selon le chef de service du patr i-moine culturel à la Direction de laculture de la wilaya de Mila,Lezghad Chiaba, la présence de larobe kabyle dans les mar iagesn’est pas étrangère à la culture etau patr imoine local, d’autant queles frontières s’entrecroisent auNor d avec celles de la petiteKabylie, à l’instar de la wilaya deJ ijel, ou encore au Sud avec cellesde la wilaya de Batna et la régiondes Chaouia, d’où cette influencedu patr imoine environnant. Demanière générale, la robe kabylesuscite l’intérêt des jeunes filles depar la qualité du tissu, sa concep-tion simple et pratique, ainsi queles symboles bigar rés qui ornentnotamment l’encolure et ce, sanspor ter pr éjudice au car actèreconservateur de la femme algé-r ienne.

Dimanche 25 août 2019 CULTURE 11

MILA Tasdira de la mariée

Le jour dumariage, chaque

mariée aspire à semontrer sous ses

plus beaux atours,en défilant devant

sa belle-familleet les convives

étrennantdes robes

traditionnellesreflétant les

traditions et laculture de la

région dont elleest originaire.

La robe kabyle s’invitedans le trousseau

TLEMCEN Exposition d’artisanat à Lalla Setti

Les produits de la Kabylie présents en forceLe site tour istique Lalla Setti surplombant

la ville de Tlemcen abr ite une grande expo-sition de produits ar tisanaux représentant plu-sieurs wilayas du pays. Organisée en collabo-ration avec la chambre d’ar tisanat de la wilayade Relizane, cette exposition regroupe des ar ti-sans des wilayas de Tlemcen, de Relizane,d’Ouargla, de Bejaia et de Tizi-Ouzou dans lesmétiers de l’habillement féminin kabyle etTlemcenien, le cuir, la céramique et toutessor tes de produits décoratifs, a souligné la pré-sidente de l’association d’ar tisanat " Bab zir"de Tlemcen, Fatima Boumeddene. L’expositionqui a ouver t ses por tes mercredi tard dans lasoirée commence d’ores et déjà à attirer lesfoules sachant que le site de Lalla Setti attirede nombreux visiteur s par ticulièrement en

soirée. Le site culminant à plus de 800 mètresconstitue une destination pour les gens enquête de fr aicheur notamment dans cettepér iode de grandes chaleurs. Cette expositiontombe à point nommé a indiqué la même sour-ce notamment durant cette pér iode où la villede Tlemcen enregistre une affluence impor tan-te en tour istes nationaux qui viennent visiterles pr incipaux sites archéologiques et naturelque recèle la capitale des zianides . En plus deLalla Setti qui constitue un site tour istique etr écr éatif incontour nable, le palais royalimplanté à l’intér ieur de la citadelle d’ElMechouar enregistre lui aussi une grandeinfluence qui se chiffre par des centaines devisiteurs quotidiennement. Cur ieux de décou-vr ir ce palais qui retrace une par tie de l’histoi-

re des zianides à Tlemcen, les visiteurs sontégalement attirés par le centre d’interprétationdu costume traditionnel algér ien qui compteune multitude d’habits féminins et masculinstr aditionnels des différentes r égions del’Algér ie. La capitale des zianides enregistre encette pér iode une affluence impor tante de tou-r istes venus de toute l’Algér ie en plus des algé-r iens résidant à l’étranger. La ville r iche parson histoire, ses vestiges archéologiques etnaturels et par ses belles plages attire d’annéesen années plus de tour istes et pour rait devenirune destination tour istique par excellence sides effor ts seront davantage consentis enmatière d’hygiène, de structures d’accueil et detranspor t ont fait remarqué cer tains visiteurs.

Maisonde la CultureMouloud Mammeri

La Direction de la culture de lawilaya de Tizi-Ouzou

organise, du 2 au 7 septembre, la4e édition du Salon de l’enfant etdu livre de jeunesse sous lethème «Un temps pour découvr iren se cultivant». A noter quel’ouver ture officielle de ce Salonse fera le 2 septembre à lamaison de la Culture MouloudMammeri. D’autre par t, on aappr is que la Direction del’éducation, la Direction del’action sociale et de la solidar itéainsi que de nombreuxétablissements sous tutelle et lemouvement associatif sont invitésà y prendront par t. Il faut savoirégalement qu’au cours de ce 4eSalon de l’enfant et du livre dejeunesse, une visite guidée àtravers les expositions seraprogrammée. A noter qu’unr iche et var ié programme a étéprévu par les organisateurs decette manifestation. Aussi, desespaces seront réservés àl’intér ieur de la maison de laCulture pour la vente de livres etd’ar ticles scolaires par l’ONPS,en plus des expositions-vente delivres pour enfants et de livres dejeunesse, et ce en collaborationavec les maisons d’éditionpar ticipantes. Des ventes-dédicaces de livres pour enfantset jeunes sont aussi prévues.Quant aux espaces extér ieurs dela maison de la Culture MouloudMammeri, ils seront réservés auxanimations pour enfants qui vonts’adonner au dessin et aucolor iage. A noter que les enfantsdu Centre des inadaptés mentauxde Tadmaït seront égalementinvités à ces activités. Des ateliersde sensibilisation sur laprévention routière, notamment,après le nombre effarantd’accidents de la routeenregistrés, ces dernièressemaines, seront animés par laDirection de la Sûreté de wilaya.Quant à la bibliothèquepr incipale, elle abr itera desexpositions-ventes, des ventes-dédicaces, des expositions detravaux des différents ateliers deladite bibliothèque, des crèches :Jardin d’éveil, «La maison desmerveilles magiques», «Les petitszazous et Salem». L’associationscientifique «Ayen» d’Azazgasera également présente. Lesjeunes ar tistes se feront alorsconnaître grâce à leurs travauxde peinture, de dessin et dedessins mangas. De même, uneexposition autour de l’histoire dela création des jeux traditionnelssera programmée par S. Boulifa,avec Jeux en Kabylie, au XXesiècle. D’autre par t, un jeu demarelle sera organisé, ce quiattirera cer tainement les filletteset peut-être même les garçons,ainsi qu’un atelier de travauxmanuels, de braille et de lecture«Lisons pour la rentrée scolaire».Enfin, la cinémathèqueprojettera «Arr iety, le petitmonde des chapardeurs».M. A. Tadjer

4e Salonde l’enfantet du livrede jeunesse

L' homme d'affaires NabilKaroui, candidat aux élec-tions présidentielles tuni-

siennes, a été ar rêté avant-hierdans le nord-ouest du pays, aaffirmé son par ti Qalb Tounes,un mois et demi après qu' il a étéinculpé pour blanchiment d'ar -gent. Sa chaîne de télévisionNessma TV, l'une des pr incipalesdu pays, avait été interdite plustôt dans la journée de couvr ir lacampagne électorale par les ins-

tances chargées du contrôle del' audiovisuel et des élections.«Une quinzaine de voitures depolice ont bloqué la route et sesont précipitées vers la voiturede Nabil Karoui avant que despoliciers civils armés lui deman-dent de venir avec eux en disantqu' ils avaient des instructionspour l'ar rêter», a dit à l'AgenceFrance-Presse Oussama Khlifi,un responsable du par ti. «C'était

un enlèvement et non pas unear restation», a-t-il ajouté, préci-sant que Nabil Karoui était deretour de Beja (Nord-Ouest) oùil avait ouver t un nouveau localde son par ti Qalb Tounes.Aucune source officielle n' aconfir mé cette ar restation.Contactés par l'Agence France-Presse, les por te-parole du pôlejudiciaire financier Sofiène Slitiet du ministère de l' Intér ieurKhaled Hayouni étaient injoi-gnables dans l' immédiat. Unmandat de dépôt a été émis àl'encontre de Nabil Karoui et deson frère Ghazi pour «blanchi-ment d' ar gent», a indiqué lemême jour la r adio pr ivéeMosaïque FM citant une sourcejudiciaire. Nabil Karoui ainsique son frère Ghazi Karoui sontvisés par une instruction judi-ciaire du pôle financier depuis2017, après le dépôt par l'ONGanticor ruption I Watch d'un dos-sier l'accusant de fraude fiscale.Le 8 juillet, Nabil Karoui et sonfrère avaient été inculpés pour«blanchiment d'argent». Le juged' instruction au pôle financier aégalement décidé «le gel de leursbiens et de leur fonds financierset l' inter diction de voyager »,

avait alors indiqué Sofiène Sliti.Plus tôt dans la journée d’avant-hier, les instances chargées ducontrôle de l'audiovisuel (Haica)et des élections en Tunisie (Isie)ont décidé d' inter dire à troismédias émettant illégalement,dont Nessma TV, fondée parNabil Karoui, de couvr ir la cam-pagne électorale. La Haica accu-se notamment Nessma TV de «sepositionner afin d' influencer lesorganes de l'État». Elle avait faitsaisir en avr il les équipements dela chaîne. Nabil Karoui, favor ide plusieurs sondages dans lesintentions de vote, se dit ciblépar «des tentatives pourremettre en cause sa popular itécroissante». Sa candidature ainquiété les cercles du pouvoir aupoint que le Par lement a amendéen juin le Code électoral sousl' impulsion du gouver nement,afin de tenter d'écar ter du pro-chain scr utin toute per sonneayant dur ant l' année écouléeoctroyé «des avantages quel-conques» à des citoyens, en allu-sion à ces actions de char ité.Mais le pr ésident Béji CaïdEssebsi n'a pas promulgué cenouveau code avant sa mor t, le25 juillet.

Dimanche 25 août 2019MONDE14

TUNISIE Candidat favori à la présidentielle

L'un des principaux

candidats à laprésidentielle du15 septembre enTunisie, l'homme

d'affaires NabilKaroui, a été

arrêté avant-hierdans le

nord-ouest du pays.

Nabil Karoui arrêté avant-hier

Un poste militaire turc encerclé à IdlebLes forces du régime syr ien ont encerclé

avant-hier un poste d'observation del'armée turque près de la province d' Idleb, àla faveur d'une offensive contre les djiha-distes et les rebelles qui accentuent les ten-sions dans le nord-ouest de la Syr ie en guer -re. Après près de quatre mois de bombarde-ments quasi quotidiens contre Idleb et deszones dominées par les djihadistes dans lesprovinces voisines, le régime, soutenu parMoscou, a lancé le 8 août une offensive au sol.Avant-hier, les prorégime ont repr is plu-sieurs localités du nord de la province deHama, dont celles de Kafr Zita et Morek, oùl'armée turque dispose d'un poste d'observa-tion, selon l'Observatoire syr ien des droits del'Homme (OSDH) et l'agence officielle Sana." Les forces du régime se sont déployées àMorek (...) sans s'en prendre au poste d'ob-servation" , a indiqué à l'AFP le directeur del'OSDH, Rami Abdel Rahmane. Mais il est" encerclé" , et pour les soldats turcs, la seuleissue possible est de passer par des secteurstenus par le r égime, selon lui. Selonl'Observatoire, les prorégime sont déployés àseulement près de 200 mètres du poste dont

dispose la Turquie, frontalière de la provincesyr ienne d' Idleb et soutient des groupesrebelles dans la région. Le chef de la diplo-matie turque Mevlut Cavusoglu a confirméque les forces prorégime étaient non loin duposte mais il a affirmé que son pays nel'abandonnerait pas, soulignant que la ques-tion était discutée avec l' Iran et la Russie,deux alliés de Damas. " Les forces du régimemènent des activités autour de notre posted'observation" , a indiqué le ministre lorsd'un déplacement au Liban. Mais " nous nevoulons pas en par tir " . L'OSDH a fait état deraids aér iens menés avant-hier par le régimeet l'armée russe sur de nombreuses localitésdu sud de la province d' Idleb. La Turquie,intervenue en Syr ie contre les Kurdes et desdjihadistes, déploie depuis près de deux ansdes forces sur 12 postes d'observation dansles provinces d' Idleb et de Hama. Abr itantquelque trois millions d'habitants, la provin-ce d' Idleb et des secteurs adjacents sontdominés par les djihadistes de Hayat Tahr iral-Cham (HTS, ex-branche syr ienne d'Al-Qaïda). Des groupes rebelles moins puissantssont également présents dans cette région qui

échappe au contrôle du régime. Les bombar-dements des forces du régime et ceux del'armée russe y ont tué 900 civils, selonl'OSDH. Et plus de 400.000 personnes ontfui, d'après l'ONU. La région d' Idleb étaitcensée être protégée par un accord sur une" zone démilitar isée" , dévoilé en septembre2018 par la Turquie et la Russie pour séparerles zones gouvernementales des ter r itoiresdjihadistes et insurgés. Mais cet accord n'aété que par tiellement appliqué. Moscoudénonce la présence des djihadistes alorsqu'Ankara craint de voir Idleb plonger dansun chaos généralisé, qui r isquerait de provo-quer un nouvel afflux de réfugiés vers safrontière. La Syr ie sera au cœur d'un sommetle 16 septembre à Ankara entre les présidentsde Russie, d' Iran et de Turquie, les trois paysqui jouent un rôle de premier plan dans leconflit. Le haut commandement de l'arméesyr ienne a souligné avant-hier sa détermina-tion à " pur ifier" tout le pays du " ter ror is-me" , dans un communiqué lu à la télévisionpublique.

SYRIE Assaut des forces du régime

5 pays africains invités à Biarritz Cinq pays afr icains sont

invités au G7 de Biar r itz.L’Égypte, l’Afr ique du Sud et leRwanda, la «troïka» de l’Unionafr icaine, de même que leSénégal et le Burkina Faso, quipr ésident respectivement leNepad et le G5 Sahel. Le thèmegénéral du sommet est la luttecontre les inégalités, sujet quiconcerne l’Afr ique au premierplan. Mais plusieur s autresthèmes abor dés concer nerontaussi le continent, à commencerpar l’insécur ité au Sahel. Ce

n’est pas parce que le G7 réunitles démocraties libérales les plusavancées que sa pr ésidencefrançaise entend faire l’impassesur l’Afr ique. Au contraire. ÀBiar r itz, Par is souhaite notam-ment faire débloquer le finance-ment des forces de sécur ité desÉtats sahéliens, qui luttentcontre les djihadistes. Il a long-temps été question de transfor -mer le G5 Sahel en mission desNations unies, mais cela ne faitpas l’unanimité. Washington,sur tout, hésite à financer une

énième mission onusienne enAfr ique, parce que trop chère,trop compliquée à ses yeux. LesÉtats-Unis ont préféré jusqu’àmaintenant négocier des accordsmilitaires bilatér aux avec desÉtats considérés comme fiables,à commencer par le Niger et leBurkina. A Biar r itz, la Franceespère rallier tout le monde avecce qu’on décr it, de source diplo-matique, comme un nouveau«par tenar iat» pour la sécur ité auSahel. Concrètement, il s’agiraitd’épauler les forces armées des

pays membres du G5 Sahel, maiségalement leur s policier s etdouaniers. Reste à savoir si lafor mule séduir a le pr ésidentTrump. Les par ticipants afr i-cains au sommet ne manquerontpas, quant à eux, de souleverdeux questions qui restent ensuspens. Les sommes allouéespar les pays du G7 et la zoned’intervention exacte de ce par -tenar iat, qui pour rait s’étendrejusqu’aux r ives du lac Tchad.

FRANCE Sommet du G7

MOZAMBIQUEGaz naturel liquéfiéLesAméricainsinvestissentgros La Banque amér icaine d' impor t-

expor t va injecter 5 milliards dedollars dans le développement duprojet de gaz naturel liquéfié (GNL)au Mozambique. C'est le plusimpor tant accord de financement àl'expor tation de la banque depuisdes années. En contrepar tie, leprojet devrait générer quelque 16400 emplois directs aux Etats-Uniset 45 000 indirects au Mozambique.La Banque amér icaine d' impor t-expor t va financer le projet GNL deMozambique développé parl'amér icain Anadarko qui a validéson rachat par OccidentalPetroleum Corp en juin dernier. «Ceprojet représente non seulement unevictoire pour les entrepr ises et lestravailleurs amér icains, avec plus de10 000 emplois aux États-Unis, maiségalement pour les Mozambicains»,a déclaré le secrétaire d'Etatamér icain au Commerce, WilburRoss, dans un communiqué relayépar l'agence Reuters., ce vendredi23 août. La future transaction a éténotifiée au Congrès amér icain quidevrait la valider dans les 35 jours.L' investissement se traduit par lafourniture de biens et services pourl' ingénier ie, mais également pourl'approvisionnement en matér iauxpour la construction de laplateforme de GNL ainsi que desinstallations connexes dans lapéninsule d'Afungi au nord duMozambique. Une gamme deservices qui devrait générer 16 400emplois directs chez les fournisseursamér icains implantéspr incipalement dans les villes deTexas, New York, Flor ide,Pennsylvanie, en Georgie et dans ledistr ict de Columbia. Le tout sur lapér iode de cinq années dedéveloppement du projet. De plus,la transaction va générer 600millions de dollars d' intérêts etd'honoraires au profit d'unconsor tium dir igé par AnadarkoPetroleum Co. C'est le plusimpor tant projet jamais financé parla banque amér icaine d' impor t-expor t depuis qu'elle a recouvré sespleins pouvoirs en mai dernier avecl'ar r ivée de trois nouveaux membresdans le conseil d'administration. Aucours des quatre dernières années,l'organisme financier amér icain nepouvait pas approuver des crédits etgaranties de plus de 10 millions dedollars en raison d'une querelleintestine entre démocrates etrépublicains du Congrès. Dans unenvironnement concur rentiel et deguer re commerciale entre grandespuissances, l'établissement financieramér icain qui essuie des cr itiquesest considéré par l'AdministrationTrump comme un outil pour boosterles expor tations. Du côté duMozambique, le projet de terminalde liquéfaction et d'expor tation degaz d'une valeur de 20 milliards dedollars devrait créer plus de 5 000emplois directs et 45 000 emploisindirects, selon les estimationsofficielles. L'exploitation du GNLpermettra au pays d'entrer dans unenouvelle ère.

Mais le fait le plus saillantactuellement à Mila,c’est de voir la robe

kabyle, avec ses couleur s cha-toyantes, s’insinuer peu à peudans le trousseau de nombreusesmar iées, en plus des gandourashabituelles. Avec plus de 18 ansd'expér ience dans la confectiondes trousseaux des mar iées et lesdifférentes gandouras tr adition-nelles, Amina Abderrezak, coutu-r ière à Mila, affirme qu’en plus dela tr aditionnelle gandour a envelour s brodée de fils d’or, le" karakou" et le caftan, la robekabyle est devenue, ces dernierstemps, un vêtement " indispen-sable" dans le trousseau de lamar iée à Mila. Cette ar tisane aévoqué, à cet effet, la " Tassdira"du mar iage, autrement dit l’in-contournable tr adition exigeantde la mar iée de défiler au milieudes invités revêtant différentestenues tr aditionnelles expressé-ment cousues en prévision de cejour, en par ticulier devant lesproches du mar ié. A ce titre, denombreuses mar iées mettent unpoint d’honneur à faire étalage deleur élégance en exhibant les plusbelles gandouras tr aditionnelles

faisant par tie du patr imoine deleur région, mais aussi de celui desautres régions du pays, d’où " l’in-cursion" de la robe kabyle dans letrousseau de l' épousée à Mila." Au moment de la Tassdira, lamar iée apparaît de pr ime aborden habit traditionnel local, géné-r alement une robe blanche enréférence à la culture et au patr i-moine de la région, avant de por -ter le karakou algérois, la robeoranaise (blousa), la gandoura envelours constantinoise (Katifa), enplus des tenues chaouie et kaby-le" , confie Amina Abder rezak. Etd’ajouter : " Beaucoup de mar iéesempor tent désormais dans leurtrousseau une robe kabyle, poursignifier leur appar tenance àl’Algér ie et leur respect de ladiver sité du r iche patr imoine

national" . Selon l'ar tisane, l’unedes r aisons pour lesquelles l' é-pousée choisit une robe tradition-nelle ne faisant pas par tie dupatr imoine de la r égion, c’estaussi un moyen à travers lequel lamar iée pénètre dans le foyer mar i-tal, dans le cas où le mar i seraitor iginaire d’une région différente,comme " preuve de son intentionde vouloir cohabiter et s'adapter àson nouvel environnement" .

Simple, confortable et pratique

Autre facteur susceptible d’expli-quer l’engouement des mar iéespour la robe kabyle, c’est aussi sasimplicité r affinée, ses couleurspétillantes et son pr ix jugé " rai-

sonnable" par rappor t à cer tainesautres tenues traditionnelles oné-reuses que por te la mar iée le jourde son mar iage. De son côté, unvendeur local de robes de mar iageassure avoir enregistr é r écem-ment des demandes pour la gan-doura kabyle de la par t de nom-breuses jeunes filles, ajoutant quemême si, pour l’heure, cettedemande n’est pas encore tr èsfor te, cela indique néanmoins quela robe kabyle va figurer davanta-ge dans le trousseau de la mar iée.Or iginaire de Mila et nouvelle-ment mar iée, Mme Nouha, sou-tient, pour sa par t, que " la robekabyle s’est fr ayée une placeparmi les tenues traditionnelles dela mar iée. Elle fait par tie de notretradition et de notre identité quin'est pas exclusive à une seulerégion" , affirmant que la fête dumar iage représente " une occasionde faire connaître notre patr imoi-ne et nos spécificités vestimen-taires à la beauté impar able,conférant à la jeune fille algér ien-ne élégance et grâce" . La toutenouvelle mar iée, ayant empor téune robe kabyle dans son trous-seau, explique que cette tenue tra-ditionnelle est simple, confor tableet pratique comparativement aureste des gandour as qu’elle apor tées au moment de la Tesdira.Selon le chef de service du patr i-moine culturel à la Direction de laculture de la wilaya de Mila,Lezghad Chiaba, la présence de larobe kabyle dans les mar iagesn’est pas étrangère à la culture etau patr imoine local, d’autant queles frontières s’entrecroisent auNor d avec celles de la petiteKabylie, à l’instar de la wilaya deJ ijel, ou encore au Sud avec cellesde la wilaya de Batna et la régiondes Chaouia, d’où cette influencedu patr imoine environnant. Demanière générale, la robe kabylesuscite l’intérêt des jeunes filles depar la qualité du tissu, sa concep-tion simple et pratique, ainsi queles symboles bigar rés qui ornentnotamment l’encolure et ce, sanspor ter pr éjudice au car actèreconservateur de la femme algé-r ienne.

Dimanche 25 août 2019 CULTURE 11

MILA Tasdira de la mariée

Le jour dumariage, chaque

mariée aspire à semontrer sous ses

plus beaux atours,en défilant devant

sa belle-familleet les convives

étrennantdes robes

traditionnellesreflétant les

traditions et laculture de la

région dont elleest originaire.

La robe kabyle s’invitedans le trousseau

TLEMCEN Exposition d’artisanat à Lalla Setti

Les produits de la Kabylie présents en forceLe site tour istique Lalla Setti surplombant

la ville de Tlemcen abr ite une grande expo-sition de produits ar tisanaux représentant plu-sieurs wilayas du pays. Organisée en collabo-ration avec la chambre d’ar tisanat de la wilayade Relizane, cette exposition regroupe des ar ti-sans des wilayas de Tlemcen, de Relizane,d’Ouargla, de Bejaia et de Tizi-Ouzou dans lesmétiers de l’habillement féminin kabyle etTlemcenien, le cuir, la céramique et toutessor tes de produits décoratifs, a souligné la pré-sidente de l’association d’ar tisanat " Bab zir"de Tlemcen, Fatima Boumeddene. L’expositionqui a ouver t ses por tes mercredi tard dans lasoirée commence d’ores et déjà à attirer lesfoules sachant que le site de Lalla Setti attirede nombreux visiteur s par ticulièrement en

soirée. Le site culminant à plus de 800 mètresconstitue une destination pour les gens enquête de fr aicheur notamment dans cettepér iode de grandes chaleurs. Cette expositiontombe à point nommé a indiqué la même sour-ce notamment durant cette pér iode où la villede Tlemcen enregistre une affluence impor tan-te en tour istes nationaux qui viennent visiterles pr incipaux sites archéologiques et naturelque recèle la capitale des zianides . En plus deLalla Setti qui constitue un site tour istique etr écr éatif incontour nable, le palais royalimplanté à l’intér ieur de la citadelle d’ElMechouar enregistre lui aussi une grandeinfluence qui se chiffre par des centaines devisiteurs quotidiennement. Cur ieux de décou-vr ir ce palais qui retrace une par tie de l’histoi-

re des zianides à Tlemcen, les visiteurs sontégalement attirés par le centre d’interprétationdu costume traditionnel algér ien qui compteune multitude d’habits féminins et masculinstr aditionnels des différentes r égions del’Algér ie. La capitale des zianides enregistre encette pér iode une affluence impor tante de tou-r istes venus de toute l’Algér ie en plus des algé-r iens résidant à l’étranger. La ville r iche parson histoire, ses vestiges archéologiques etnaturels et par ses belles plages attire d’annéesen années plus de tour istes et pour rait devenirune destination tour istique par excellence sides effor ts seront davantage consentis enmatière d’hygiène, de structures d’accueil et detranspor t ont fait remarqué cer tains visiteurs.

Maisonde la CultureMouloud Mammeri

La Direction de la culture de lawilaya de Tizi-Ouzou

organise, du 2 au 7 septembre, la4e édition du Salon de l’enfant etdu livre de jeunesse sous lethème «Un temps pour découvr iren se cultivant». A noter quel’ouver ture officielle de ce Salonse fera le 2 septembre à lamaison de la Culture MouloudMammeri. D’autre par t, on aappr is que la Direction del’éducation, la Direction del’action sociale et de la solidar itéainsi que de nombreuxétablissements sous tutelle et lemouvement associatif sont invitésà y prendront par t. Il faut savoirégalement qu’au cours de ce 4eSalon de l’enfant et du livre dejeunesse, une visite guidée àtravers les expositions seraprogrammée. A noter qu’unr iche et var ié programme a étéprévu par les organisateurs decette manifestation. Aussi, desespaces seront réservés àl’intér ieur de la maison de laCulture pour la vente de livres etd’ar ticles scolaires par l’ONPS,en plus des expositions-vente delivres pour enfants et de livres dejeunesse, et ce en collaborationavec les maisons d’éditionpar ticipantes. Des ventes-dédicaces de livres pour enfantset jeunes sont aussi prévues.Quant aux espaces extér ieurs dela maison de la Culture MouloudMammeri, ils seront réservés auxanimations pour enfants qui vonts’adonner au dessin et aucolor iage. A noter que les enfantsdu Centre des inadaptés mentauxde Tadmaït seront égalementinvités à ces activités. Des ateliersde sensibilisation sur laprévention routière, notamment,après le nombre effarantd’accidents de la routeenregistrés, ces dernièressemaines, seront animés par laDirection de la Sûreté de wilaya.Quant à la bibliothèquepr incipale, elle abr itera desexpositions-ventes, des ventes-dédicaces, des expositions detravaux des différents ateliers deladite bibliothèque, des crèches :Jardin d’éveil, «La maison desmerveilles magiques», «Les petitszazous et Salem». L’associationscientifique «Ayen» d’Azazgasera également présente. Lesjeunes ar tistes se feront alorsconnaître grâce à leurs travauxde peinture, de dessin et dedessins mangas. De même, uneexposition autour de l’histoire dela création des jeux traditionnelssera programmée par S. Boulifa,avec Jeux en Kabylie, au XXesiècle. D’autre par t, un jeu demarelle sera organisé, ce quiattirera cer tainement les filletteset peut-être même les garçons,ainsi qu’un atelier de travauxmanuels, de braille et de lecture«Lisons pour la rentrée scolaire».Enfin, la cinémathèqueprojettera «Arr iety, le petitmonde des chapardeurs».M. A. Tadjer

4e Salonde l’enfantet du livrede jeunesse

L' homme d'affaires NabilKaroui, candidat aux élec-tions présidentielles tuni-

siennes, a été ar rêté avant-hierdans le nord-ouest du pays, aaffirmé son par ti Qalb Tounes,un mois et demi après qu' il a étéinculpé pour blanchiment d'ar -gent. Sa chaîne de télévisionNessma TV, l'une des pr incipalesdu pays, avait été interdite plustôt dans la journée de couvr ir lacampagne électorale par les ins-

tances chargées du contrôle del' audiovisuel et des élections.«Une quinzaine de voitures depolice ont bloqué la route et sesont précipitées vers la voiturede Nabil Karoui avant que despoliciers civils armés lui deman-dent de venir avec eux en disantqu' ils avaient des instructionspour l'ar rêter», a dit à l'AgenceFrance-Presse Oussama Khlifi,un responsable du par ti. «C'était

un enlèvement et non pas unear restation», a-t-il ajouté, préci-sant que Nabil Karoui était deretour de Beja (Nord-Ouest) oùil avait ouver t un nouveau localde son par ti Qalb Tounes.Aucune source officielle n' aconfir mé cette ar restation.Contactés par l'Agence France-Presse, les por te-parole du pôlejudiciaire financier Sofiène Slitiet du ministère de l' Intér ieurKhaled Hayouni étaient injoi-gnables dans l' immédiat. Unmandat de dépôt a été émis àl'encontre de Nabil Karoui et deson frère Ghazi pour «blanchi-ment d' ar gent», a indiqué lemême jour la r adio pr ivéeMosaïque FM citant une sourcejudiciaire. Nabil Karoui ainsique son frère Ghazi Karoui sontvisés par une instruction judi-ciaire du pôle financier depuis2017, après le dépôt par l'ONGanticor ruption I Watch d'un dos-sier l'accusant de fraude fiscale.Le 8 juillet, Nabil Karoui et sonfrère avaient été inculpés pour«blanchiment d'argent». Le juged' instruction au pôle financier aégalement décidé «le gel de leursbiens et de leur fonds financierset l' inter diction de voyager »,

avait alors indiqué Sofiène Sliti.Plus tôt dans la journée d’avant-hier, les instances chargées ducontrôle de l'audiovisuel (Haica)et des élections en Tunisie (Isie)ont décidé d' inter dire à troismédias émettant illégalement,dont Nessma TV, fondée parNabil Karoui, de couvr ir la cam-pagne électorale. La Haica accu-se notamment Nessma TV de «sepositionner afin d' influencer lesorganes de l'État». Elle avait faitsaisir en avr il les équipements dela chaîne. Nabil Karoui, favor ide plusieurs sondages dans lesintentions de vote, se dit ciblépar «des tentatives pourremettre en cause sa popular itécroissante». Sa candidature ainquiété les cercles du pouvoir aupoint que le Par lement a amendéen juin le Code électoral sousl' impulsion du gouver nement,afin de tenter d'écar ter du pro-chain scr utin toute per sonneayant dur ant l' année écouléeoctroyé «des avantages quel-conques» à des citoyens, en allu-sion à ces actions de char ité.Mais le pr ésident Béji CaïdEssebsi n'a pas promulgué cenouveau code avant sa mor t, le25 juillet.

Dimanche 25 août 2019MONDE14

TUNISIE Candidat favori à la présidentielle

L'un des principaux

candidats à laprésidentielle du15 septembre enTunisie, l'homme

d'affaires NabilKaroui, a été

arrêté avant-hierdans le

nord-ouest du pays.

Nabil Karoui arrêté avant-hier

Un poste militaire turc encerclé à IdlebLes forces du régime syr ien ont encerclé

avant-hier un poste d'observation del'armée turque près de la province d' Idleb, àla faveur d'une offensive contre les djiha-distes et les rebelles qui accentuent les ten-sions dans le nord-ouest de la Syr ie en guer -re. Après près de quatre mois de bombarde-ments quasi quotidiens contre Idleb et deszones dominées par les djihadistes dans lesprovinces voisines, le régime, soutenu parMoscou, a lancé le 8 août une offensive au sol.Avant-hier, les prorégime ont repr is plu-sieurs localités du nord de la province deHama, dont celles de Kafr Zita et Morek, oùl'armée turque dispose d'un poste d'observa-tion, selon l'Observatoire syr ien des droits del'Homme (OSDH) et l'agence officielle Sana." Les forces du régime se sont déployées àMorek (...) sans s'en prendre au poste d'ob-servation" , a indiqué à l'AFP le directeur del'OSDH, Rami Abdel Rahmane. Mais il est" encerclé" , et pour les soldats turcs, la seuleissue possible est de passer par des secteurstenus par le r égime, selon lui. Selonl'Observatoire, les prorégime sont déployés àseulement près de 200 mètres du poste dont

dispose la Turquie, frontalière de la provincesyr ienne d' Idleb et soutient des groupesrebelles dans la région. Le chef de la diplo-matie turque Mevlut Cavusoglu a confirméque les forces prorégime étaient non loin duposte mais il a affirmé que son pays nel'abandonnerait pas, soulignant que la ques-tion était discutée avec l' Iran et la Russie,deux alliés de Damas. " Les forces du régimemènent des activités autour de notre posted'observation" , a indiqué le ministre lorsd'un déplacement au Liban. Mais " nous nevoulons pas en par tir " . L'OSDH a fait état deraids aér iens menés avant-hier par le régimeet l'armée russe sur de nombreuses localitésdu sud de la province d' Idleb. La Turquie,intervenue en Syr ie contre les Kurdes et desdjihadistes, déploie depuis près de deux ansdes forces sur 12 postes d'observation dansles provinces d' Idleb et de Hama. Abr itantquelque trois millions d'habitants, la provin-ce d' Idleb et des secteurs adjacents sontdominés par les djihadistes de Hayat Tahr iral-Cham (HTS, ex-branche syr ienne d'Al-Qaïda). Des groupes rebelles moins puissantssont également présents dans cette région qui

échappe au contrôle du régime. Les bombar-dements des forces du régime et ceux del'armée russe y ont tué 900 civils, selonl'OSDH. Et plus de 400.000 personnes ontfui, d'après l'ONU. La région d' Idleb étaitcensée être protégée par un accord sur une" zone démilitar isée" , dévoilé en septembre2018 par la Turquie et la Russie pour séparerles zones gouvernementales des ter r itoiresdjihadistes et insurgés. Mais cet accord n'aété que par tiellement appliqué. Moscoudénonce la présence des djihadistes alorsqu'Ankara craint de voir Idleb plonger dansun chaos généralisé, qui r isquerait de provo-quer un nouvel afflux de réfugiés vers safrontière. La Syr ie sera au cœur d'un sommetle 16 septembre à Ankara entre les présidentsde Russie, d' Iran et de Turquie, les trois paysqui jouent un rôle de premier plan dans leconflit. Le haut commandement de l'arméesyr ienne a souligné avant-hier sa détermina-tion à " pur ifier" tout le pays du " ter ror is-me" , dans un communiqué lu à la télévisionpublique.

SYRIE Assaut des forces du régime

5 pays africains invités à Biarritz Cinq pays afr icains sont

invités au G7 de Biar r itz.L’Égypte, l’Afr ique du Sud et leRwanda, la «troïka» de l’Unionafr icaine, de même que leSénégal et le Burkina Faso, quipr ésident respectivement leNepad et le G5 Sahel. Le thèmegénéral du sommet est la luttecontre les inégalités, sujet quiconcerne l’Afr ique au premierplan. Mais plusieur s autresthèmes abor dés concer nerontaussi le continent, à commencerpar l’insécur ité au Sahel. Ce

n’est pas parce que le G7 réunitles démocraties libérales les plusavancées que sa pr ésidencefrançaise entend faire l’impassesur l’Afr ique. Au contraire. ÀBiar r itz, Par is souhaite notam-ment faire débloquer le finance-ment des forces de sécur ité desÉtats sahéliens, qui luttentcontre les djihadistes. Il a long-temps été question de transfor -mer le G5 Sahel en mission desNations unies, mais cela ne faitpas l’unanimité. Washington,sur tout, hésite à financer une

énième mission onusienne enAfr ique, parce que trop chère,trop compliquée à ses yeux. LesÉtats-Unis ont préféré jusqu’àmaintenant négocier des accordsmilitaires bilatér aux avec desÉtats considérés comme fiables,à commencer par le Niger et leBurkina. A Biar r itz, la Franceespère rallier tout le monde avecce qu’on décr it, de source diplo-matique, comme un nouveau«par tenar iat» pour la sécur ité auSahel. Concrètement, il s’agiraitd’épauler les forces armées des

pays membres du G5 Sahel, maiségalement leur s policier s etdouaniers. Reste à savoir si lafor mule séduir a le pr ésidentTr ump. Les par ticipants afr i-cains au sommet ne manquerontpas, quant à eux, de souleverdeux questions qui restent ensuspens. Les sommes allouéespar les pays du G7 et la zoned’intervention exacte de ce par -tenar iat, qui pour rait s’étendrejusqu’aux r ives du lac Tchad.

FRANCE Sommet du G7

MOZAMBIQUEGaz naturel liquéfiéLesAméricainsinvestissentgros La Banque amér icaine d' impor t-

expor t va injecter 5 milliards dedollars dans le développement duprojet de gaz naturel liquéfié (GNL)au Mozambique. C'est le plusimpor tant accord de financement àl'expor tation de la banque depuisdes années. En contrepar tie, leprojet devrait générer quelque 16400 emplois directs aux Etats-Uniset 45 000 indirects au Mozambique.La Banque amér icaine d' impor t-expor t va financer le projet GNL deMozambique développé parl'amér icain Anadarko qui a validéson rachat par OccidentalPetroleum Corp en juin dernier. «Ceprojet représente non seulement unevictoire pour les entrepr ises et lestravailleurs amér icains, avec plus de10 000 emplois aux États-Unis, maiségalement pour les Mozambicains»,a déclaré le secrétaire d'Etatamér icain au Commerce, WilburRoss, dans un communiqué relayépar l'agence Reuters., ce vendredi23 août. La future transaction a éténotifiée au Congrès amér icain quidevrait la valider dans les 35 jours.L' investissement se traduit par lafourniture de biens et services pourl' ingénier ie, mais également pourl'approvisionnement en matér iauxpour la construction de laplateforme de GNL ainsi que desinstallations connexes dans lapéninsule d'Afungi au nord duMozambique. Une gamme deservices qui devrait générer 16 400emplois directs chez les fournisseursamér icains implantéspr incipalement dans les villes deTexas, New York, Flor ide,Pennsylvanie, en Georgie et dans ledistr ict de Columbia. Le tout sur lapér iode de cinq années dedéveloppement du projet. De plus,la transaction va générer 600millions de dollars d' intérêts etd'honoraires au profit d'unconsor tium dir igé par AnadarkoPetroleum Co. C'est le plusimpor tant projet jamais financé parla banque amér icaine d' impor t-expor t depuis qu'elle a recouvré sespleins pouvoirs en mai dernier avecl'ar r ivée de trois nouveaux membresdans le conseil d'administration. Aucours des quatre dernières années,l'organisme financier amér icain nepouvait pas approuver des crédits etgaranties de plus de 10 millions dedollars en raison d'une querelleintestine entre démocrates etrépublicains du Congrès. Dans unenvironnement concur rentiel et deguer re commerciale entre grandespuissances, l'établissement financieramér icain qui essuie des cr itiquesest considéré par l'AdministrationTrump comme un outil pour boosterles expor tations. Du côté duMozambique, le projet de terminalde liquéfaction et d'expor tation degaz d'une valeur de 20 milliards dedollars devrait créer plus de 5 000emplois directs et 45 000 emploisindirects, selon les estimationsofficielles. L'exploitation du GNLpermettra au pays d'entrer dans unenouvelle ère.

Le Chabab de Kher r ata, qui a clôtur él’exercice écoulé à la quatr ième place en

Régionale 2, prépare le prochain exercice dansde bonnes conditions. La préparation se dérou-le au stade du 8 mai 45 de Kher rata, sous lahoulette du nouvel entr aîneur NadjibBedouhene et son adjoint Adel Adjabi. Le tra-vail réalisé jusque-là a été basé sur le physique,avec pour spécificité l’endurance. Côté effectif,le président Hamoudi Ramli a prôné la jeunes-se face aux difficultés financières rencontrées.Les responsables de l’équipe ont tout bonne-ment tourné la page du recrutement au profitdes jeunes encadrés par quelques anciens, àl’exemple de Nacer Boudjellal, Midou, BillalHicham en plus de quelques juniors qui ont été«promus» en senior la saison dernière. Cesderniers ont démontré leurs qualités, ce quidénote clairement que la pâte existe et qu’ilfaut tout simplement donner la chance à sesjeunes qui piaffent d’impatience de montrer cedont ils sont capables. Avec la confiance emma-gasinée, ces jeunes sauront relever le défi touten renforçant l'effectif avec le retour de troiséléments, à savoir Billal Mouhoub et ChebahiRabia (Ex-USMB) et Djilali Cher iat de TiziN’Bechar (Sétif). «Nous avons commencé letravail le 7 août dernier et la préparation sepoursuit le plus normalement du monde dans

un cadre ambiant et avec une adhésion totaledu groupe», dir a l’entr aîneur Bedouhene.Concernant les objectifs du club, le coach adéclaré : «Avant tout c’est de bâtir une équipecompétitive pour assurer le maintien d’abordet ensuite pouvoir jauger les capacités de cesjeunes après le début du championnat et ter -miner ce challenge pourquoi pas dans unehonorables place. Pour cela, seule la vér ité duter rain peut nous renseigner sur la valeur indi-viduelle et collective de notre formation pourpouvoir se maintenir». Impatients de taperdans le ballon après tant d’effor ts déployés, les

gars de Kher rata auront l’occasion de s’expr i-mer sur les aires de jeu à par tir des joutes ami-cales puisqu’on laisse entendre que plusieursmatchs sont au programme. Il est clair que cesrencontres amicales ont pour but de donner unpremier aperçu de l’état de forme de la com-posante de l’équipe, tout comme elles permet-tront de faire un état des lieux des automa-tismes qui, sans aucun doute, sont appelés às’améliorer au fil des matchs afin d’être au topà l’entame du championnat.

Tahar H.

La Dépêche de Kabylie:Comment s’est déroulé le stage à Béjaïa?

Khelifa Belladjel: Tout s’est bienpassé pour nous et toutes les condi-tions ont été mises à notre disposi-tion par la direction du club et lesresponsables de cet établissement.Rien ne nous manquait et on a tra-vaillé avec beaucoup de sér ieux etavec l'objectif d'être au top aucoup d'envoi de la saison.

Pensez-vous que l'équipesera prête d'ici le débutdu championnat, prévu le7 septembre prochain ?

Le staff technique à sa tête RezkiAmrouche et son adjoint LamaraDouicher, sans oublier le coach desgardiens Alik Djamel, ainsi que lesdir igeants font de leur mieux pourque l'équipe soit fin prête. Nous lesjoueur s sommes décidés à toutdonner matin et soir pourrépondre à leurs larges attentes.On est sur la bonne voie et je croisqu'on sera au rendez-vous le 7 sep-tembre et avec d'autres matchsamicaux dans les jambes, ongagnera en cohésion dans le jeu.

L'USBD a joué l'accession lorsdes trois dernières saisons. Aveccet effectif, êtes-vous capablesde rivaliser avec les autres pré-tendants cette saison encorepour l'accession ?

Il est encore prématuré d'évoquerquoi que ce soit. Il faut toutd'abord commencer la saison etjouer au moins la phase aller, pourfaire le point et voir si on sera

capables de jouer l'accession oupas. Mais je vous dis dès mainte-nant, l'USBD joue toujours les pre-miers rôles et ne va pas déroger à

cette règle.

Sur le plan individuel, quel est votre objectif ?

Je tâcherai de donner le meilleurde moi-même, pour progresser etaller de l'avant. Je ferai mon pos-sible pour contr ibuer à la réalisa-tion des objectifs du club et pour -quoi pas, faire accéder l'US BéniDouala, en ligue deux profession-nelle. C'est là mon souhait le pluscher et je veux aussi évoluer dansun club de ligue une, car j'ai lescapacités d'évoluer dans un club del'élite.

On vous laisse le soin de conclure ?

On travaille sans relâche sous lahoulette du coach Amrouche et ontient aussi à remercier le prépara-teur physique Rahim Halata, aveclequel on a accompli du bon tra-vail. Avec le soutien de tout lemonde, l'US Béni Douala aur afière allure cette saison en divisionnational amateur.

Entretien réalisé par Massi Boufatis

Dimanche 25 août 2019SPORT22

KHELIFA BELLADJEL, défenseur de l'US Béni Douala

«On ne dérogerapas à la règle !»

Le défenseurcentral de l'US Béni

Douala, KhelifaBelladjel, se dit

satisfait desconditions de

travail et restepersuadé qu'avec le

second stage deBéjaïa, l'équipe ira

de l'avant.

RÉGIONALE 2 CRB KherrataLa préparation dans la sérénité

Zahir Harroumaintenu à labarre techniqueLa Jeunesse Sportive d’Ighil-

Ouazzoug, pensionnaire dupalier honneur de Béjaïa, qui avaitachevé la saison passée à la 8e place,s’apprête à entamer la saison 2019-2020. Une reprise fixée pouraujourd’hui, au stade Salah BenAllouache de Béjaïa. Il s’agira dansun premier temps d’une sélectionchez les seniors, où les joueursintéressés de vêtir le maillot de laJSIO pourront tenter leur chance viades tests. A noter que c’est sous lahoulette du coach de la saisonpassée, Zahir Harrou, que cettereprise aura lieu. Par ailleurs, il fautsavoir que les dirigeants ont optépour la stabilité, en maintenantHarrou. D’après nos informations,l’objectif tracé par la direction duclub, à sa tête le président MoumenDjahid, est de jouer l’accession enRégionale 2 et retrouver sa placedans ce palier, après quelques annéespassées dans la Division honneur.Une chose est sûre, la JSIO pourrajouer les premiers rôles, si lesmoyens financiers suivront maisaussi une fois que l’équipe aura uneossature capable de relever le défi,d’autant plus que plusieurs clubs ontle même objectif, qui est la montéeen R 2.R. M.

JS Ighil Ouazzoug

Fin du stage de BéjaïaAprès une semaine de stage à Béjaïa, l'US Béni

Douala est rentrée au bercail en fin de semainedernière. Les coéquipiers de Khelifa Belladjem ont étéappelés à travaillé le côté tactique pendant cette deuxièmeétape de préparation avec des matchs amicaux au menu.Le staff technique, à sa tête Rezki Amrouche, a faittourner l'effectif lors des trois matchs de préparationdisputés respectivement face aux U21 de la JSMB, lesseniors du MOB et l'équipe de l'Olympique Akbou,nouveau promu en régionale 2. Les gars d'Ath Doualan'ont pas goûté à la victoire, en faisant un match nul (1 -1) face à l'équipe réserve de la JSMB, avant de s'inclinerà la dernière minute face au MOB. Avant-hier, avant leurretour à Tizi Ouzou, les camarades de Belgacem ont étésévèrement corrigés par les Olympiens d'Akbou, ens'inclinant lourdement sur le score sans appel de 3 à 0.Une défaite qui confirme que le groupe est loin de sonréel niveau et un grand travail attend le staff technique del'US Béni Douala pour aborder le championnat et le

premier match de la saison face au WA Boufarik dans debonnes conditions. Le staff technique est appelé à fairetravailler davantage ses poulains pendant les deuxsemaines qui restent avant le coup d'envoi de la nouvellesaison sportive, prévu le 7 septembre prochain, avec cepérilleux déplacement à Boufarik avant d'accueillir, lorsde la deuxième journée à Tizi Ouzou, l'ESM Koléa. Lasaison s'annonce d'ores et déjà difficile, sachant queplusieurs prétendants affichent leurs ambitions de jouerl'accession, entre autres l'USM Blida, le RC Kouba, l'ESBen Aknoun, le WA Boufarik, l'ESM Koléa pour ne citerque ces derniers. Beaucoup de travail attend, donc, RezkiAmrouche, qui aura à apporter des réglages et descorrectifs pour bâtir un groupe solide et soudé qui sera enmesure de faire honneur aux couleurs de l'US BéniDouala en division nationale amateur cette saison etcomme ce fut le cas lors des trois saisons passées dans cepalier, où l'équipe a toujours joué les premiers rôles.Massi Boufatis

Une préparation pas très rassurante

Le meneur de jeu Samy Aissaoui débarque !Le milieu de terrain offensif Samy Aissaoui, qui a évolué la saison passée au sein de la formation de

WR M'Sila, était sur les tablettes de la direction de l'US Béni Douala. Le joueur s'est même présentéau stade du 1er Novembre de Tizi Ouzou avant le départ de l'équipe en stage à Béjaïa, mais rien n'a étéfait dans ce sens par la direction du club et le staff technique de l'USBD, qui étaient hésitants pourprendre ce meneur de jeu de qualité natif des Issers. Finalement, le milieu de terrain Samy Aissaoui quiavait des contacts avec d'autres clubs, à l'image du RC Boumerdès, le NARB Reghaia et l'IB Khemis ElKhechna, a finalement opté pour l'IB Lakhdaria. Il est à signaler que ce jeune meneur de jeu, âgé de 22ans, a même pris part à une mi-temps lors d'un match d'application programmé par le staff technique del'US Béni Douala la veille du départ de l'équipe pour Béjaïa. Une perte pour l'USBD, surtout que le jeuneAissaoui est pétri de qualités techniques et sera certainement d'un grand apport pour l'IB Lakhdaria dansl'animation offensive cette saison 2019-2020.Massi Boufatis

Il arrive du WR M’Sila

Kamel Bechrireprend la présidence

Ayant déjà annoncé sa démissionà plusieurs reprises, déposée

même lors d’une AG extraordinaire,Kamel Bechri, qui a géré les affairesdu club durant les dernières saisons,est de retour, faute de nouveauxcandidats. «J’ai décidé de reveniraux affaires du club, dans l’intérêt dece dernier et pour lui éviter dedisparaître. Malgré la difficulté de lamission qui m’attend, avecl’indisponibilité de notre terrain etles dettes accumulées, je reviensdans l’intérêt du club», dira-t-il sursa page facebook. Le président diraen outre que le club ne s’engageradans le championnat de wilayaqu’avec les jeunes catégories, enattendant de former,progressivement, une équipe seniorcapable de défendre les couleurs del’IRBBH. Il a également annoncé surson compte qu’il organisera uneassemblée générale extraordinairecette semaine, pour présenter sonnouveau bureau de gestion du club.Il lance par ailleurs un appel à toutela famille sportive de Bouhamzapour aider le club, réaffirmant quechaque aide, d’où qu’elle provienneet quelle que soit sa nature, sera labienvenue.

IRB Bouhamza

Dans un rappor t établi par l’administra-tion locale à Boumerdès, près de 73 % du

budget supplémentaire de 2018, soit 13 mil-liar ds de dinar s, ne sont toujour s pasconsommés. Ils ont été attr ibués pour lecompte du budget supplémentaire de 2019qui a été débattu récemment entre les élus del’APW et ce, après plusieurs mois d’hiberna-tion. L’actuel budget a été estimé à 737,8 mil-lions de dinars, dont 585 millions issus d’unreliquat de l’ancien budget. Les 73 % duditbudget était destinés à l’investissement et àl’équipement. Une simple lecture démontreque ce volet a été relégué aux calendesgrecques. Cer tains estiment que cette situa-tion est due pr incipalement aux luttes par ti-sanes à l’intér ieur de l’hémicycle local alors

que d’autres voient un manque de char ismedu P/APW. L’été dernier, plusieurs élus dontceux du RND, ont boycotté une séance del’APW consacrée au tour isme notamment etont réclamé le dépar t du P/APW. Lors de ladernière session, les élus ont cr itiqué la haus-se des dépenses de fonctionnement par rap-por t à l’investissement. Dans le projet de bud-get supplémentaire de 2019, près de 142 mil-lions de dinars sont destinés à l’investisse-ment et à l’équipement, alors que les 80 %dudit budget sont destinés au fonctionne-ment. Les élus ont jugé insuffisant cette enve-loppe qui devrait être supér ieure afin d’ar r i-ver à juguler la cr ise économique qui secouele pays et à stimuler un tant soit peu le déve-loppement relégué par des décisions popu-

listes qui ne servent pas la population. Uneélue sur la liste FFS a préconisé l’annulationdes programmes bloqués pour récupérer l’ar -gent et l’utiliser dans des projets utiles dontont besoin les populations avant de dénoncerles opérations de replâtrage de réfection d’unbloc administratif réservé aux commissionsde l’APW. Le FFS a vivement dénoncé lesopérations de réfection des résidences desdirecteurs exécutifs lesquelles sont aménagéeschaque année ainsi que d’autres bâtissescomme la résidence officielle qui seront réha-bilitées à hauteur de 46 millions de dinars. Lecontexte de cr ise actuelle n’a pas servi deleçon, au contraire, il semble être l’occasionde dépenser de l’argent à tout-va sans straté-gie et sans politique économique fiable devant

servir l’intérêt du pays. La plus grande par tdu reliquat de l’ancien budget a été octroyéeau dépar tement des travaux publics avec 360millions de dinars mais qui n’ont pas servi àréaménager les routes de la wilaya qui sontdans un piteux état. Près de 400 kms de routessont à rénover notamment la RN 12, la RN 68et les chemins de wilaya comme le CW 151 etle 107. Des centaines d’écoliers vont revivreencore le calvaire enduré l’année écouléedécoulant du manque de transpor t car plu-sieurs subventions n’ont pas été dépenséesdans l’achat de bus de transpor t scolaire.

Z Youcef.

Dimanche 25 août 2019 L’ÉVÉNEMENT 3

Chute brutale de 90 à35 milliards en 4 ans

La cr ise financière que vit lepays depuis la baisse du pr ixdu pétrole en 2015 a eu, bien

entendu, une répercussion directe etnégative sur le budget de la wilayade Tizi-Ouzou puisqu’il a connuune baisse de presque deux tiers.Jusqu’à 2015, le budget supplémen-taire de la wilaya de Tizi-Ouzouétait de 90 milliards de centimes, etactuellement, il n’est que de 35 mil-liards. En 2018 aussi, le BS (budgetsupplémentaire de la wilaya de Tizi-Ouzou) était de 35 milliards. Cettebaisse considérable n’est pas sansimpacter tous les secteurs d’activitéqui en dépendent. Ainsi, les pre-miers à être pénalisés par les consé-quences de cette cr ise financière etde cette baisse du budget supplé-mentaire sont les collectivitéslocales, puisque la par t du lion de cefonds leur est systématiquementattr ibuée. Cette année encore, lesAssemblées populaires communalesseront donc directement affectéespar cette situation, ce qui engendre-r ait d’énor mes difficultés pourprendre en charge les différentsfrais qu’impose la gestion d’uneAPC, sur tout quand on connaît lafaiblesse cr iante des ressourcesfinancières dont souffrent la majo-r ité des soixante-sept communes

que compte la wilaya de Tizi-Ouzou. En dehor s de quelquesexceptions concer nant des com-munes où le taux des recettes desimpôts est relativement élevé,comme Tizi-Ouzou et Tizi Rached,la major ité écrasante des municipa-lités de la wilaya fonctionnentessentiellement grâce aux subven-tions de l’État, dont le budget pré-levé sur celui de l’Assemblée popu-laire de wilaya. Par ailleurs, la bais-se sensible de la dotation du budgetsupplémentaire de la wilaya de Tizi-Ouzou aura aussi une répercussiondirecte sur l’un des secteurs les plusnévralgiques, à savoir l’éducation.En effet, l’enveloppe qui sera consa-crée, cette année, à des activitéscomme le ramassage scolaire et àd’autres inhérentes aux cantines

scolaires et aux unités de dépistagescolaire (UDS) sera également revueà la baisse. Elle sera pratiquementréduite de deux tiers. Il y a for t àpar ier que les difficultés quedevront affronter les responsableslocaux tout au long de l’année sco-laire ne seront pas moindres. Pourrappel, en 2018, le secteur local del’éducation avait bénéficié de 18milliards de centimes lor s de larépar tition du budget supplémen-taire. En outre, la baisse du budgetsupplémentaire affectera inélucta-blement tous les autres secteurs quidevraient en bénéficier. Il faut rap-peler qu’en pr ior ité absolue, le BSest destiné d’abord et avant tout àtout ce qui a trait au fonctionne-ment et aux équipements, à com-mencer par les salaires. Concernant

ce point, aucune réduction ne peutêtre opérée puisqu’il s’agit d’enve-loppes financières fixes, les salairesétant une limite str icte à ne pasfr anchir. Quant aux autres cr é-neaux, l’APW et les APC devraienteffectuer de gr ands r éaménage-ments en revoyant à la baisse lessommes d’ar gent consacr ée àchaque secteur. C’est donc une évi-dence que l’argent destiné aussibien au secteur culturel qu’à ceuxdes spor ts et de la solidar ité (notam-ment envers la frange des handi-capés) sera notablement amoindr i.Aussi, les aides systématiques attr i-buées aux APC dans le cadre dubudget supplémentaire seront aussirevues à la baisse, de même que lessubventions r égulières qu’affectel’APW aux associations culturelles,sociales, humanitaires et spor tives.Cette gestion drastique du budgetsupplémentaire de la wilaya de Tizi-Ouzou sera aussi appliquée sur lebudget consacré au Concours duvillage le plus propre de la wilaya deTizi-Ouzou auquel l’APW de Tizi-Ouzou accorde une attention trèspar ticulière, compte tenu desretombées positives du concours surl’environnement, l’hygiène et lecadre de vie de manière généraledans la wilaya. Ainsi, c’est sur laquestion de la répar tition du BS quedevront se pencher aujourd’hui lesélus de l’APW lors de la sessionordinaire qui s’ouvr ira ce matin.Pour l’instant, la situation de diffi-cultés financières r isque de perdu-

rer et la seule manière de s’en sor tir,selon Mohamed Achir, vice-prési-dent de l’Assemblée populaire de lawilaya de Tizi-Ouzou, qui a fait uneintervention médiatique hier, c’estd’encourager la culture de diversifi-cation des recettes et des sources definancement de la wilaya. Une mis-sion qui s’avère difficile en l’absen-ce d’un tissu économique stable,impor tant et permanent. Le mêmeélu a rappelé que la taxe sur l’acti-vité professionnelle est très faible.Elle var ie entre 1,5 et 2 % , ce qui nepeut aucunement constituer unesolution pour parer au plus pressé.La cr ise est d’autant plus complexequ’une grande par tie des projetsstructurants de la wilaya de Tizi-Ouzou ont été gelés suite au débutde la cr ise financière en 2015,sachant que toute l’activité écono-mique de la wilaya s’ar ticule autourde la commande publique, notam-ment en ce qui concerne les secteursdu bâtiment et des travaux publics.Mettre le cap et encourager l’inves-tissement pr ivé en endiguant labureaucratie et en octroyant desfacilités aux industr iels restent laseule perspective fiable et concrètepour renflouer les caisses de lawilaya. Mais r ien de tout cela nepourrait se faire sans le retour totalde la stabilité et de la quiétude dansla région. Un problème dont souffrela wilaya de Tizi-Ouzou depuis prèsde vingt ans.

Aomar Mohellebi

L’APW deTizi Ouzou se

réunira ce matindans une session

ordinaire, pourvalider

la répartition,déjà effectuée

par la commissionfinance de

l’Assemblée, du BS.

APW de Boumerdès

73% du BS de l’année dernière non consommés

Pour le troisième samedi consé-cutif, des dizaines de citoyens

de la commune d’Akbou se sontrassemblés, hier, devant le por tailpr incipal de l’hôpital Akloul Alipour réclamer «le dépar t immé-diat» du directeur de cet établisse-ment hospitalier et exiger l’inter -vention ur gente des pouvoir spublics afin de remédier aux mul-tiples carences dont souffre cettestructure de santé. «Bien qu’unecommission du ministère de laSanté ait été dépêchée sur les lieuxet ait été témoin de la situation

catastrophique dans laquelle setrouve l’EPH, r ien n’a été fait jus-qu’à présent pour y remédier. Lespromesses des pouvoirs publics deprendre en charge nos doléancesne sont pas suivies d’effet», regret-te l’un des protestataires. Ces der -niers ont également soulevé avecacuité le manque de matér iel et deper sonnel médical, notammentdans le service d’infirmer ie, auniveau de cette structure de santé.Pour rappel, la section syndicalede cet établissement a déjà tiré lasonnette d’alar me, au mois de

févr ier dernier, «sur la dégrada-tion de la qualité de la pr ise encharge des malades» à l’hôpitalAkloul Ali. En effet, dans une cor -respondance adressée aux respon-sables locaux du secteur de lasanté, dont le wali a été destinatai-re d’une copie, la section syndicaleavait déploré «le mauvais aména-gement» du nouveau pavillon desurgences, lequel ne répond pas,selon elle, «aux normes standardsrégissant le service des urgences».Il a été également réclamé danscette missive, «l’installation d’un

couloir technique pour les servicesde mater nité et de chir ur giereliant le bloc opératoire des deuxservices», afin, explique-t-on, «deveiller à l’intimité du malade», «enraison du flux des usagers». Poursa par t, le directeur de l’EPHAkloul Ali avait dénoncé, dernière-ment, dans une déclaration renduepublique, une «campagne d’achar -nement» menée sur les r éseauxsociaux ciblant sa per sonne etl’EPH. En outre, il défend sonbilan, en affirmant que depuis sanomination par décision ministé-

r ielle à la tête de cet établissement,en 2015, «l’hôpital d’Akbou dispo-se, pour la première fois, de 40médecins spécialistes, et ce depuissa création, en 1968». Et de pour -suivre : «Ces spécialistes consti-tuent une bouffée d’oxygène pourla population.» A noter que l’EPHd’Akbou prend en char ge unepopulation avoisinant les 300 000habitants, répar tie à travers ses 15communes, en plus d’autres venusde quelques communes des wilayaslimitrophes.

B. S.

EPH Akloul Ali d’AkbouLa tension demeure !

APW DE TIZI OUZOU La répartition du budget supplémentaire votée aujourd’hui

Ce qui lui permettait d’oc-cuper la troisième placedu classement génér al

der r ière l’Egypte avec 50médailles (14 en or, 20 en argentet 16 en bronze) et l’Afr ique duSud avec 27 médailles (12 en or,9 en argent et 6 en bronze). Vendredi, les r ameur s de lasélection algér ienne d'aviron,Kamel Ait Daoud et NihedBenchadli, ont décroché lamédaille de bronze du relaisskiff mixte des Jeux afr icains2019, disputé au bar r ageMohammed Ben Abdellah àSale au Maroc. La médaille d'orest revenue est revenue auxEgyptiens El Banna/Hegazy,alors que l'argent a été rem-por té par les TunisiensKr imi/Taieb. A l' issue de ladernière journée de compéti-tion, l'aviron algér ien a dominéle tableau des médailles en

récoltant 9 médailles (5 or, 1ar gent, 3 bronze) devant laTunisie (3 or,3 argent, 2 bronze)et l'Egypte (1 or, 5 argent,3bronze).

L’équitation a eule bronze au sautd'obstacles paréquipesL'équipe algér ienne de sautd'obstacles a pr is la médaille debronze de la spécialité des Jeuxafr icains 2019, à l' issue de lafinale disputée jeudi à Rabat(Maroc). L'équipe algér iennecomposée des cavalier s, AliBoughr ab, Ali Mesr ati,Mohamed Smati et SofianMisraoui a terminé sur la troi-sième marche du podium der -

r ière le Maroc (or ) et l'Egypte(argent). Les épreuves de spor tséquestres des JA-2019, qui sontqualificatives aux Jeux olym-piques 2020 à Tokyo (Japon), sepoursuivent jusqu'au 24 août.

Quatre nouvellesmédailles pour lanatation jeudiLes nageurs de la sélection algé-r ienne de natation ont rempor téquatre nouvelles médailles (1argent, 3 bronze), à l' issue desfinales de la 3e journée desépreuves de natation des Jeuxafr icains 2019, disputées ven-dredi à la piscine olympique duComplexe spor tif Mohamed V àCasablanca (Maroc). Lamédaille d'argent algér ienne aété décrochée par Abdellah

Ardjoun sur le 50m dos avecchrono (25.61), améliorant lerecord national qui était en sapossession (26.10). Lesmédailles de bronze ont étéobtenue par Majda Chebarakasur le 400m nage libre avec untemps de (4:24.60), le relaismixte 4x100m nage libre avecun chrono (3:39.82) et le relaismasculin 4x200m nage libre(7:41.49). A la faveur de cesquatre nouvelles médailles, lanatation algér ienne a récolté 14médailles au total (3 or, 5argent, 6 bronze), après troisjournées de compétition. La 4eet der nière jour née desépreuves de natation des Jeuxafr icains 2019, est prévue same-di.

Les dames l’emportent devant la Tunisie en handLa sélection algér ienne fémini-ne de handball s'est imposéedevant son homologue tunisien-ne sur le score de 26 à 24, enmatch comptant pour la 2ejournée du groupe B des Jeuxafr icains 2019, qui se déroulentà Rabat (Maroc). C'est la pre-mière victoire des Algér iennesdans le tournoi, après la défaiteconcédée face au Cameroun(26-33). L'Algér ie jouer a sesdeux derniers matchs de poules,samedi (ndlr hier ) contre Kenya(14h00) et dimanche (aujour -d’hui ndlr ), contre l'Ouganda(12h00).

À l'issue de la4e journée des

12e JeuxAfricains 2019 de

Rabat (19-31août), disputéejeudi, l’Algérie

totalisait 30médailles dont 10en or, 8 en argent

et 12 en bronze.

Dimanche 25 août 2019 SPORT 23

L’Algérie à la troisième place

Jeux Méditerranéens de plage 201931 athlètes algériens dans six disciplines

FOOT Verts d'EuropeDes championsd'Afrique quichangent d’air

Jeux Africains (Maroc)

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PARVIENNENT AUJOURNAL NE PEUVENTFAIRE L’OBJET D’UNE

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L'Algér ie prendra par t aux 2es JeuxMéditer ranéens de plage-2019, prévus à

Patras en Grèce du 25 au 31 août, avec tren-te et un (31 athlètes) répar tis sur six disci-plines spor tives, a-t-on appr is mercrediauprès du Chef de la délégation, MohamedBessaad, président de la Fédération algé-r ienne de tennis (FAT) et membre dubureau exécutif du Comité Olympique etSpor tif Algér ien (COA). La délégation algé-r ienne comprend au total 50 personnesdont les 31 athlètes (14 dames et 17 mes-sieurs), représentants les disciplines sui-vantes: Lutte (4 messieurs), Tennis (2 mes-sieurs et 2 dames), Tr iathlon (2 messieurs et2 dames), Canoë et Kayak(3 messieurs et 3dames), Aviron (1 monsieur et 1 dame) etSubaquatique (5 messieurs et 6 dames). Lepremier contingent s'envolera dans la nuitdu jeudi à vendredi et comprendra les dis-ciplines de Lutte, tr iathlon, canoë et Kayaket aviron et leurs staffs, alors que le secondgroupe, composé du Tennis et du spor t sub-

aquatique et leurs staffs, rejoindra la villegrecque vendredi en fin d'après midi. Leretour de la délégation algér ienne est pro-grammé pour le 1e septembre. " Ces joutespermettront aux différents staffs d'évaluerle niveau de leurs athlètes et aussi préparerles autres échéances inter nationales deplage inscr ites au programme de leurs fédé-rations respectives" , a déclaré le chef de ladélégation qui est sur place à Patras pours'enquér ir des conditions de séjour de ladélégation algér ienne au même titre que leschefs de mission des vingt six (26) autrespays annoncés pour la manifestation. Il està rappeler que les 2es Jeux Méditer ranéensde plage-2019, prévus à Patras en Grècevont réunir quelques 1131 athlètes (63 mes-sieurs et 48 dames) qui vont concour ir enonze disciplines: Aquathlon, beach volley,Canoë de mer, Lutte plage, Handball deplage, Football de plage, nages avec palmes,nage en eau libre, Rowing beach spr int, skinautique et tennis de plage. Les premiers

J eux Méditer r anéens de plage tenus àPescara en Italie en 2015, avaient enregistréla par ticipation de 24 pays représentés par763 athlètes (510 hommes et 253 dames) quiont concouru également dans onze spor ts.Lors de la première édition à Pescara-2015,l'Algér ie avait rempor té un total de dixmédailles (2 or, 4 argent et 4 bronze), alorsque l' Italie avait rempor té les Jeux avec 70médailles dont 33 en or, suivi de la France(27 dont 13 or ) et la Grèce (21 dont 5 or ).Les médaillés algér iens lors de la 1re éditiondes Jeux Méditer ranéens de plage: Or :Hadr i Bilel (lutte de plage) et NedjarMohamed Benyahia (Nage avec palme eneau libre 2km BF) Argent: Rabia Lamasla(lutte de plage), Ait Othmane Mehdi (luttede plage), Algér ie (Aviron, au quatre avecbar reur ) et au deux de couples femmes.Bronze: Amina Benaber r ahmane, AmerTassadit (Lutte de plage), Nawel Chiali(Skiff) et Nedjar Mohamed Benyahia (Nageavec palme (200m BF).

Le mercato estival en Europe aura étémouvementé chez les internationaux

algériens, puisque sept joueurs de l'équi-pe nationale sur les 23 retenus pour ladernière CAN-2019, remportée parl'Algérie en Egypte, ont changé de clubs,alors que d'autres éléments sont enstand-by. Le dernier transfert en date estcelui de l'attaquant Islam Slimani, fraî-chement arrivé à l'AS Monaco (Ligue1/France) pour un prêt d'une saison avecoption d'achat, en provenance deLeicester City (Angleterre). Le meilleurbuteur en activité de la sélection (27buts) a préféré rester en Europe, refusantl'idée d'aller monnayer son talent auGolfe, contrairement à certains de sescoéquipiers. Slimani (31 ans) qui sortd'une saison assez compliquée avecFenerbahçe (Turquie) espère relancer sacarrière après deux saisons de disette.Quelques jours plus tôt, le milieu défen-sif Adlène Guedioura, 34 ans ennovembre prochain, a rejoint le clubqatarien d'Al-Gharafa SC pour uncontrat de deux saisons, après avoir faitl'essentiel de sa carrière en Angleterre.Le Qatar est devenu la destination pharepour les internationaux algériens cet été.Yacine Brahimi (29 ans) qui pouvaitpoursuivre sa carrière en Europe au vude ses qualités, a opté pourAl-Rayyanpour un bail de trois ans, en provenancedu FC Porto, vice-champion duPortugal. Avant ce trio, pas moins dequatre joueurs ayant pris part à laCAN2019 en Egypte ont changé declubs. Il s'agit de Mehdi Tahrat (RCLens/France vers Abha/Arabie saoudite),Mehdi Abeid (Dijon/France versNantes/France), Ismaël Bennacer(Empoli/Italie vers Milan/Italie), etRamy Bensebaïni (Stade rennais/Francevers Monchengladbach/Allemagne). S'ily a un transfert qui a fait le buzz, c'estincontestablement celui de Bennacer (21ans), désigné meilleur joueur de laCAN-2019, qui vient de rejoindre le trèsprestigieux club lombard pour un contratde cinq ans. D'autres championsd'Afrique sont susceptibles de changerd'air avant la fermeture de la période destransferts. On cite Mehdi Zeffane en finde contrat avec le Stade rennais(France), convoité par l'EspanyolBarcelone, Adam Ounas (Naples/ Italie),dans le viseur de l'GCC Nice (France),et Hicham Boudaoui (Paradou AC), enpartance vers la Belgique. Le latéralgauche de SPAL (Italie) MohamedFarès, qui était en négociations avancéesavec l'Inter Milan (Italie), doit prendreson mal en patience pour pouvoir chan-ger d'air, suite à la grave blessurecontractée au genou qui va l'éloigner desterrains pour une période pouvant allerjusqu'à 6 mois.

Dimanche 25 août 2019L’ÉVÉNEMENT2

ATH YENNI Clôture du Salon du bijou jeudi dernier

Les artisans peu réjouis Pour marquer la fin de cet

événement initié et organisépar l’association des ar ti-

sans bijoutiers, des diplômes depar ticipation ont été remis auxar tisans et aux or ganisateur s.Lors de sa pr ise de parole, lemaire, présent, reconnaîtra : «Ilest vrai que le salon n’a pas l’am-pleur et l’impor tance d’une fêtenationale. Nous l’avons accompa-gné r ien pour aider nos ar tisans àécouler leurs produits. Nous espé-rons que d’ici l’année prochaine,la situation du pays s’amélioreraet la Fête nationale du bijoureprendr a son cour s nor mal.Ainsi, tout le monde sera satisfait.

Un grand merci aux organisateurset aux ar tisans». Pour sa par t,Malik Malki, un des organisa-teur s, qualifier a cette premièreexpér ience d’«acceptable».«Cer tes, ce n’est pas une nouvelleédition de la fête nationale, maisnous avons, tout de même, réussi àlimiter les dégâts en offrant desespaces pour les ar tisans et del’animation à la localité. Un grandmerci à l’APC qui nous a accom-pagnés et aux ar tisans d’avoirpar ticipé à cette manifestation.Souhaitons que la situation dupays se stabilise, pour qu’on puis-se reprendre nos activités, et quela prochaine Fête nationale soit

meilleure que toutes les précé-dentes», a-t-il dit. A rappeler quel’Association des bijoutier s desAth Yenni a organisé ce salon du16 au 22 août courant à la maisonde jeunes du chef-lieu communal(Kedache Ali). Seulement, cet évé-nement n’a pas drainé la grandefoule, contr airement aux Fêtesnationales du bijou or ganiséespr écédemment. Faute d’unemédiatisation convenable de l’évè-nement, seuls les ar tisans d’AthYenni, à savoir une quarantainede bijoutier s, ont par ticipé ausalon, selon les organisateurs. Cedernier n’a donc pas connu ungrand succès, étant donné que la

faible affluence du public n’a paspermis aux ar tisans d’atteindreles objectifs qu’ils escomptaientpar leur par ticipation à ce rendez-vous. Ceux-ci font, d’ailleurs, par tde leur déception : «Ce n’est pasla Fête nationale à laquelle ons’est habitués, mais un petit salonlocal. Du coup, le nombre des visi-teurs n’a pas été extraordinaire,ce qui veut dire que nous n’avonspas bien travaillé. Même si nousn’avons pas fait notre chiffre d’af-faires habituel, il faut dire qu’on aquand même limité les dégâts.Plusieur s ar tisans-bijoutier savaient décidé de ne pas y par tici-per car ils savaient d’avance que

les ventes allaient être moindres e.Lor s des Fêtes nationales dubijou, on recevait des visiteurs detoutes les wilayas d’Algér ie etmême de l’étranger, ce qui, mal-heureusement, n’a pas été le caslors de ce salon local. C’est com-prendre que nos ventes n’ont pasété très impor tantes. Notre sou-hait est de renouer avec la tradi-tionnelle Fête du bijou kabyled’Ath Yenni non seulement pouraméliorer notre chiffre d’affairesmais aussi pour préserver, péren-niser et promouvoir cet ar t ances-tral», fera remarquer un expo-sant.

Hocine T.

La cérémonie de clôture du Salon du bijou d’Ath Yenni a eu lieu jeudi dernier, en présence d’artisans,des autorités locales, du représentant de la Chambre de l’artisanat et des métiers et de quelques invités.

ATH BOUADDOU Le 11e Festival du théâtre de montagne clôturé avant-hierTaqerbouzt, le meilleur des spectacles !

Le baisser de r ideau sur la 11e édition duFestival du théâtre de montagne, qu’or -

ganise annuellement l’association culturelle«Tamkadbout», l’APC d’Ath Bouaddou encollaboration avec l’APW, a eu lieu dans lasoirée de vendredi dernier, devant un publicnombreux, en pr ésence des autor itéslocales. A l’occasion, Mouloudj Mouloud, leP/APC d’Ath Bouaddou, avait indiqué, lorsde son intervention après avoir remerciél’ensemble des organisateurs ainsi que lesvillageois et les troupes ayant concourudurant ce Festival : «Notre APC resteratoujours aux côtés de toutes les associationsactives avec tous les moyens disponibles.Bravo aux villageois et aux membres del’Association, qui continuent de nous hono-

rer par des activités culturelles de hautefacture. Un grand merci aussi aux comé-diens, lesquels se sont donnés à fond sur lascène théâtrale de Tamkadbout qui prendde l’ampleur et acquier t une très bonneréputation d’année en année.» Par la suite,le jury a été invité à rendre son verdict. Dece fait, le pr ix du meilleur spectacle a étéattr ibué à l’association «Ithr ane» deTaqarbouzt, wilaya de Bouira, pour sonœuvre intitulée «Mama Algér ia». Le pr ix dela meilleure mise en scène a été décerné àHadbi Massinissa de l’association«Ibtouren» de Larbaâ Nath Irathène, celuidu meilleur texte est revenu aussi à HadbiMassinissa de la même association pour lapièce théâtrale «Quand les âmes s’aiment».

Le pr ix de la meilleure scénographie, lui,été attr ibué à Sofiane Mesbah dans la piècethéâtrale intitulée «Mama Alegr ia». En cequi concerne le pr ix de la meilleure inter -prétation masculine, il est revenu à deuxcomédiens, Azzedine Bitous del’Association des activités de jeunes de lawilaya de Béjaïa et Dedani Mounir de l’as-sociation «Ibtouren» de Lar baâ NathIrathène. Quant au pr ix de la meilleureinterprétation féminine, il a été décrochépar la comédienne Bouatila Samia de l’as-sociation «Tala» d’Aïn zaouïa dans la piècethéâtrale «Nek nagh Nettatssath» (Moi ouelle). Le pr ix de la meilleure interprétationféminine secondaire, pour sa par t, a étérempor té par Izrarene Lilia de l’association«Tagharma» d’Akbou, wilaya de Béjaïa,dans la pièce intitulée «Tachbaylit». Enfin,le pr ix d’honneur du jury a été décerné audoyen des comédiens, Makhlouf Aoudia,âgé de 77 ans. A signaler que l’association«Tamkadbout» a également honoré leslauréats du BAC, du BEM et de la 5e AP deson village.

Donner au Festival une autre dimensionIl convient de noter que les animateurs desateliers de formation théâtrales, en l’occur -rence Issaad Abdenour et Nor dine AïtSlimane, ont été également gratifiés par desdiplômes et des cadeaux. Pour terminer enbeauté cette cérémonie de clôture, un galaar tistique a été organisé avec une pléiadesde chanteurs locaux, à l’instar de : Nacera

Ben Youcef, Djaffar Amroune, et la choralede l’association organisatr ice. Par ailleurs,Cher if Ben Tahar, organisateur et membrede l’association «Tamkadbout», a indiqué,en marge de la cérémonie : «Cette 11e édi-tion a été une réussite. Elle a eu le mér ite debr iser la monotonie qui caractér ise notrelocalité et a également donné l’occasion auxtroupes théâtrales de se connaître, d’avoirdes échanges et de progresser. Mais lepublic n’a pas été au rendez-vous commeles pr écédentes éditions qu’on organisedur ant le mois de Ramadhan, où lesfamilles et les spectateur s venaient ennombre. Durant cette pér iode, beaucoupsont en congé et d’autres sont occupés parles fêtes familiales, c’est ce qui explique lalégère baisse du nombre de spectateurs.Nous allons réfléchir à toutes les éventua-lités pour aller de l’avant et permettre auFestival de grandir plus et de mûr ir davan-tage». L’ancien journaliste de la Chaîne IIajoutera : «Cette association, qui consacretant d’effor ts au théâtre, mér ite tous lesencouragements et tout le soutien nécessai-re. Ce genre d’activités doit être élargi aureste de l’année et ne pas se contenter uni-quement d’occasions singulières, le longd’une semaine puis, on oublie tout. Lethéâtre est une école. Il faut le pratiquersans discontinuer. Je reste convaincu queTamkadbout peut donner l’exemple aureste de la Kabylie et de notre pays. Pourterminer, je félicite toutes les troupes ayantanimé ce Festival, spécialement les troupeslauréates».

H. T.