ALGERIE NEWS DU 25.07.2013.pdf

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Musiques en liberté Destinée à la fabrication de bombes artisanales Une tonne de phosphate tunisien saisie L’agence d’information chinoise Xinhua a rapporté avant-hier soir sur son site que les unités de l'Armée populaire nationale en collaboration avec les Douanes algériennes auraient réussi un véritable coup de filet à la frontière avec la Tunisie. > Page 5 Lutte contre le terrorisme en Egypte Al-Sissi veut un mandat populaire Le chef de l'armée égyptienne, le géné- ral Abdel Fattah al-Sissi, a appelé hier la population à manifester pour lui "donner mandat" de mettre fin à "la violence et au terrorisme". > Page 16 Invité, mardi dernier pour la présentation de leur premier album, « Lalla Mira ». Les six membres de cette jeune formation ont revendiqué une liberté musicale et un contenu thématique destinés à un jeune public. > Page 23 Quotidien national - Jeudi 25 juillet 2013 - N°1574 - Prix : 10 DZD - 1 EURO - ISSN 1112-7406 www.algerienews.info - www.facebook.com/algerienews.dz L'équipe de Abdelmalek Sellal est sous pression. L'absence du Président pour raisons médicales a propulsé les ministres aux avants-postes. Chacun devait prouver son aptitude à gérer son département et prouver de son côté que les institutions n'ont pas été affectées. Certains risquent cependant de ne pas passer l'hiver. > Pages 2 et 3 Le groupe Freeklane aux Mille et Une News Remaniement en vue, congé annulé et retour du Président Sellal veut lâcher du lest Les islamistes et le pouvoir en Egypte (6 e partie) Le chemin de croix des Frères P ar Hamida A yachi Cet événement nou- veau intervient dans le cadre de la tenta- tive d'explosion du bureau du procureur général. Les différents organes de la presse avaient tous conclu que l'auteur du crime commis se trouve dans les rangs des Frères musulmans. > Page 9 Amine B. / Algérie News

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Musiques en liberté

Destinée à la fabrication de bombes artisanalesUne tonne de phosphatetunisien saisieL’agence d’information chinoise Xinhuaa rapporté avant-hier soir sur son siteque les unités de l'Armée populairenationale en collaboration avec lesDouanes algériennes auraient réussiun véritable coup de filet à la frontièreavec la Tunisie. > Page 5

Lutte contre le terrorisme en EgypteAl-Sissi veut un mandat populaire Le chef de l'armée égyptienne, le géné-ral Abdel Fattah al-Sissi, a appelé hierla population à manifester pour lui"donner mandat" de mettre fin à "laviolence et au terrorisme". > Page 16

Invité, mardi dernier pour la présentation de leur premier album, « Lalla Mira ». Les six membres decette jeune formation ont revendiqué une liberté musicale et un contenu thématique destinés à unjeune public. > Page 23

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L'équipe de Abdelmalek Sellal est sous pression. L'absence du Président pour raisonsmédicales a propulsé les ministres aux avants-postes. Chacun devait prouver sonaptitude à gérer son département et prouver de son côté que les institutions n'ont pasété affectées. Certains risquent cependant de ne pas passer l'hiver. > Pages 2 et 3

Le groupe Freeklane aux Mille et Une News

Remaniement en vue, congé annulé et retour du Président

Sellal veut lâcherdu lest

Les islamistes et le pouvoir en Egypte (6e partie) Le chemin de croix des Frères Par Hamida Ayachi

Cet événement nou-veau intervient dansle cadre de la tenta-tive d'explosion dubureau du procureurgénéral. Les différentsorganes de la presseavaient tous concluque l'auteur du crimecommis se trouve dans les rangs desFrères musulmans.

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ALGERIE NEWS Jeudi 25 juillet 2013

2 > A L A U N E

LE LIEN

Un exécutif « roulant » A voir les multiples visites deAbdelmalek Sellal à travers leswilayas, pour inspecter lesprojets du Président, il noussemblerait qu'il s'est gratifiéd'une autre mission que celled'être directeur de la campagneélectorale de AbdelazizBouteflika. Abdelmalek Sellal,Premier ministre s'est vuattribuer « l'honneur » deremplacer, sur le terrain, leprésident de la République, sepermettant même d'instruirewalis et ministres et de déciderdes budgets supplémentairespartout où il est passé. Pourtant,ces visites de travail etd'inspection ne sont que l'arbrequi cache la forêt. Dans unesituation de blocagegouvernemental et institutionnel,le pouvoir se doit de donnerl'image d'un Etat encore enmarche. La maladie du présidenta pris en otage aussi bien leconseil des ministres, qui nes'est pas réuni depuis des mois,que le travail de l'APN dont lescommissions n'ont pas de quoi «débattre » comme de coutume,lorsque les députés se trouventen vacances, et même le travaild'un gouvernement dont lesministres ne cessent de se tirerdans les pattes au grand dam deleur chef. Comment ne pas seretrouver dans une telle situationlorsque le système politique enAlgérie est fondé sur la seulepersonne du président ? Lequelconcentre tous les pouvoirs entreses mains. Pour que la relationgouvernement-APN soit en bonétat, il faudrait que le pouvoirexécutif fonctionne. Or, ce dernierest sur une « chaise roulante » puisqu'il nese réunit plus, chaque mercredi,comme avant. Le bilan duParlement avec ses deuxchambres est trop faible, de l'avismême de ses locataires. Lesministres, eux, n'étaient pas si «inquiétés » par les députés. Lesquestions qui fâchent n'ontjamais figuré lors des grandsspeachs. Même les audiencesramadanesques, lors desquellesle président évalue le travail deses ministres, n'ont pas eu lieu.Des audiences qui auraient puêtre les dernières pour lelocataire du palais d'El-Mouradia.L'occasion de faire le bilan duquinquennat en cours ou plutôtdes quatorze années passées auxcommandes du pays, est doncratée. Outre les dossiers de larévision constitutionnelle, la LFC,le mouvement des magistrats,celui des walis et des ministres,la préparation de la prochaineélection présidentielle risqued'être l'autre rendez-vous raté. Adéfaut de fonctionner enharmonie, par la conjugaison etl'équilibre des centres dupouvoir, l'Etat semble plus «assis sur une chaise roulante »,pour reprendre l'expression d'undéputé de l'opposition. Il fautdonc attendre qu'elle soitdébarrassée cette « chaise » pourprétendre à un fonctionnementnormal !

Aïssa Moussi

Selon des sources généralement bieninformées, le Premier ministre sou-haite que ce remaniement se fasseavant la rentrée sociale. Déployant de

« grands efforts » afin de mobiliser tout le gou-vernement pendant l’absence du Président.Toutefois et selon l’entourage immédiat duPremier ministre, celui-ci estime que certainsde ses ministres n’ont pas été « à la hauteur»,préférant concentrer leur attention sur lesaffaires internes de leur parti, entre autres, leFLN. « Même leurs secteurs respectifs ontconnu des problèmes récurrents, ce qui auraitmotivé encore plus la demande du Premierministre », affirme nos sources.

En effet, et selon des sources concordantes,le président de la République, AbdelazizBouteflika, procèdera à un changement dansl’équipe gouvernementale d’Abdelmalek Sellal,dans les prochains jours. L’annonce se fera d’iciquelques jours, peut être lors du prochainConseil des ministres, précise notre source. Enposte depuis septembre dernier, Sellal sembleinsatisfait de l’action menée actuellement parune bonne partie des membres du gouverne-ment qu’il trouve inertes dans un contextesocial explosif. Et pour continuer sa lourdemission de manager du gouvernement, en l’ab-sence de Bouteflika, qui est en période derepos, le désormais chef de l’Exécutif veut dusang neuf pour donner une nouvelle impulsionà l’action de son gouvernement, attendu autournant lors de la prochaine rentrée sociale.Selon notre source, le Premier ministre entre-tient des relations plutôt tendues avec certainsministres, qui consacrent trop de temps à leurspartis politiques au lieu de se concentrer surleur travail, en qualité de ministre. Plusieursdépartements seront touchés par le prochainremaniement, mais, selon nos informations, lesministres qui seront peut-être remerciés parcette action, sont le ministre du Travail, TayebLouh, le ministre de la Santé, Abdelaziz Ziari, leministre des Transports, Amar Tou, ainsi que lenouveau ministre de l’Education, AbdelatifBaba Ahmed. A croire notre source, le Premierministre n’arrive pas à gérer les ministres quipassent la plupart de leur temps à s’occuper desproblèmes de leur parti politique, à l’instar de

Amar Tou, Abdelaziz Ziari et Tayeb Louh, quisont toujours préoccupés par la crise que vit leFront de libération nationale (FLN), plus queleurs missions au sein du gouvernement. En cequi concerne le ministre de l’Education,Abdelatif Baba Ahmed, Sellal reproche à cedernier d’avoir échoué dans la gestion de lacatastrophe du baccalauréat de l’année 2013.Tout le monde se rappelle les déclarationscontradictoires du Premier ministre et duministre de l’Education lors de la clôture de lasession de l’APN. Selon notre source, le com-portement du ministre de l’Education a été

traité comme étant un manque de respectenvers Sellal. Selon toujours notre source, l’ac-tuel wali d’Alger, Mohammed Kebir Abdou,sera parmi la nouvelle équipe gouvernementaleet peut-être nommé comme ministred’Intérieur à la place de Dahou Ould Kabliaqui aurait émis le vœu de partir pour des rai-sons de santé. La maladie du chef de l’Etat, quise trouve toujours en repos, a quelque peuchamboulé ses plans. Mais notre source assurequ’il tient toujours à ce changement qu’ilespère obtenir d’ici septembre prochain.

Mohammed Zerrouki

Sellal veut remanier son gouvernement avant septembre

Quatre ministres surdes sièges éjectables Une semaine à peine après son retour au pays, et bien qu’il soit toujours en période derepos, le président de la République devra trancher quant à un remaniement souhaitépar le Premier ministre.

Le président de la République, AbdelazizBouteflika, ne procèdera comme de cou-tume, à l'audition de ses ministres. Une

aubaine pour certains d’entre eux dont les sec-teurs connaissent des troubles, ou accusent unretard considérable dans l'avancement desprojets. Habitué à convoquer les ministres aupalais d'El-Mouradia durant chaque mois deramadhan, le chef de l'Etat qui poursuit, enAlgérie, une période de repos, après son longséjour au Val-de-Grâce et par la suite auxInvalides, n'aura pas à faire le point sur l'étatd'avancement de son programme pour cequinquennat. Les audiences que tenaitBouteflika avec ses ministres étaient de vérita-bles réunions marathon obligeant ces dernierset leurs différents

services à élaborer des rapports détaillés surl’état des lieux dans leurs secteurs respectives :réalisations, lacunes et perspectives.

Après ces réunions de travail, le premiermagistrat du pays, entouré de ses conseillers,donne des orientations et instruit ses vis-à-vis.Les ministres avaient même pour habitude deprendre congé pour préparer les dossiers àsoumettre au Président. Cette fois-ci, il n'en

est pas question. Le Premier ministre auraitprivé les membres de son gouvernement derepos, pour laisser place aux décentes de ter-rain même durant le mois sacré, où il estaccompagné d'un panel de ministres à chaquedéplacement.

À cette nouvelle donne, c'est les ministresqui sortent « indemnes » puisqu'ils échappentà tout contrôle direct du président qui les anommés et a le pouvoir de les révoquer. Desministres comme Abdelaziz Ziari de la Santé,Abdelatif Baba Ahmed de l'Education natio-nale, Amar Tou des Transports, Tayeb Louh duTravail ou encore Mohamed Charfi de laJustice peuvent, enfin, se relaxer. Ils n'aurontpas à subir les « blâmes » de Bouteflika. Héritésdes bilans catastrophes, ces ministres ontdonc, la chance de se rattraper avant qu'unprobable remaniement ministériel lesemporte. Pour Abdelmalek Sellal, bien que sonbilan ne soit pas garni de réalisations, uneannée à peine après sa nomination, ces décen-tes sur le terrain pour inspecter les projets duPrésident n'est qu'un indice de la confiancedont il jouit du locataire d'El Mouradia.

Aïssa Moussi

Une tradition imposée par le Président

Les ministres échappentaux audiences !

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3> A L A U N E

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Le rythme imposé par Sellal et la conjoncture l'imposent

Pas de congés pour les ministres

Algérie News : Après presque une année del'installation du gouvernement Sellal, com-ment évaluez-vous son travail durant cesonze mois dont trois mois en l'absence duprésident de la République ?

L. Benkhelaf : Devant la multiplicationdes contestations, ce gouvernement a prisdes décisions et des mesures pour avoir lapaix sociale.

Cette paix sociale ou réponses auxpréoccupations des citoyens nécessite unfinancement et ce dernier ne peut se fairesans une Loi de Finance Complémentaire.Cette dernière n'est toujours pas adoptéefaute de Conseil des ministres. Le gouver-nement est, lui aussi, otage de la procédure.Il ne faut pas perdre de vue que depuisl'installation du gouvernement Sellal, lepays a fait face à une crise sécuritairemajeure qui est l'attaque de Tiguentourineet la guerre au nord Mali.

Mais le Premier ministre est bel est bienprésent sur le terrain. N'est-ce pas suffi-sant ?

Oui, surtout depuis l'hospitalisation duprésident en France. Il fallait rassurer eninterne et vis-à-vis de l'étranger. Il y a une

échéance importante qui approche. Le gou-vernement doit rattraper un certain retardcumulé. Au FJD, nous exigerons du gouver-nement son bilan conformément à l'article84 de la constitution.

Pensez-vous que le retard accusé par l'exé-cutif a eu des répercussions sur le travaildu Parlement ?

Oui, absolument. L'absence duPrésident qui est le chef de l'exécutif s'est

répercutée négativement sur le déroule-ment des autres institutions de l'Etat, judi-ciaire, exécutive et législative. La preuve,pour la prochaine session, aucun projet deloi n'est au programme. S’il n'y a pas deConseil des ministres, il n'y aura aucunprojet de loi à présenter en septembre. C'esttout le système qui se retrouve sur unechaise roulante.

Des rumeurs persistantes circulent sur unremaniement gouvernemental imminent.Etes-vous au courant ?

Oui, tout le monde en parle. Je n'ai pasles noms des ministres qui doivent êtreremerciés ni quelle forme prendra ce rema-niement. Pour notre part, nous souhaite-rions voir des

ministres, dont le nom a été cité dansdes affaires de corruption, quitter l'exécu-tif. Nous souhaitons également le départ duministre des Affaires religieuses et desWakfs qui a prouvé son incapacité à gérerce secteur très sensible. Il est temps que cer-tains ministres rejoignent leurs collèguesau Conseil de la Nation.

Propos recueillis parZohra Chender

Lakhdar Benkhellaf, député du FJD

«Le remaniement devra toucher les ministressoupçonnés de corruption»

Selon des sources généralement bieninformées, « il a été demandé auxministres de reporter leurs congés etd'être mobilisés sur le terrain ».

Ainsi, la décision de ce report aurait été prisepar le Premier ministre, Abdelmalek Sellalqui estime que le temps n'est pas au reposmais plutôt à la mobilisation de l'ensembledu gouvernement. « Depuis la réunion avecles walis, Sellal a clairement affiché sa feuillede route. Celle-ci revêt un caractère urgent.Il a lancé plusieurs chantiers dont la luttecontre la bureaucratie et le rapprochementvers le citoyen. On ne peut pas s'engagerdans un chantier pareil et en même tempsautoriser des congés », nous confie-t-on.

D'autres sources ont une autre lecture dela situation. « Cette décision a été prise suiteà l'hospitalisation de Président Bouteflika enFrance, alors c'est une manière pour mon-trer la cohésion et la sérénité qui règne ausein du gouvernement. C'est une manière dedémontrer leur solidarité à l’égard du prési-dent malade. Demander un congé en pareil-les circonstances serait très mal vu ». Il est ànoter par ailleurs que le gouvernement esttenu de finaliser plusieurs chantiers et pro-jets de loi en préparation du Conseil desministres, comme il avait été ordonné par lePrésident Bouteflika, sauf en cas d'obliga-tion urgente. Le projet de loi des financescomplémentaire de 2013, demeure un textetrès attendu, car en plus de la répartition desnouvelles dépenses, la relance de l'investisse-ment fera partie des nouvelles mesures quiseront introduites dans cette loi. Cependant,jusqu'à présent, rien ne se profile à l'hori-zon, c'est le black-out que couve le gouver-nement. En plus de la LFC qui demeure tou-jours en stand-by, plusieurs dossiers restenttoujours en suspens dans différents secteurs.Des secteurs névralgiques, qui demandentun suivi et un report des congés des minis-tres, même si les solutions aux différentsproblèmes ne sont pas assurées par desmembres du gouvernement dans leurs

bureaux ou sur le terrain qui restent desvisites protocolaires. En dépit des sortiesrécurrentes d'un Premier ministre dynami-que, la situation n'a pas changé d'un iota, cequi nécessite ce report des congés, en atten-dant l'adoption de la loi des finances com-plémentaire de 2013. Rappelons que l'annéepassée, beaucoup de ministres avaient priscongé à partir du 5 juillet, une date, rap-

pelle-t-on, qui coïncidait avec la célébrationdu cinquantenaire de l'Indépendance.Depuis 2010, le Président Bouteflika avaitordonné que tout le monde parte en mêmetemps en congé et non pas par vaguescomme ce fut le cas jusqu'en 2008. Il avaitautorisé quinze jours de repos pour tous lesministres.

Yahia Maouchi

Habitués à partir en congé durant la période estivale, tout semble indiqué que les ministres de l'actuelgouvernement devraient temporiser voire même sacrifier leur temps de repos.

Sellal a lancé plusieurschantiers dont la luttecontre la bureaucratieet le rapprochementvers le citoyen.

ALGERIE NEWS Jeudi 25 juillet 2013

4 > A C T U

L e Premier ministre, AbdelmalekSellal, a insisté hier à Tindouf surla nécessité de multiplier les fora-

ges de reconnaissance et d’exploiter leseaux profondes pour développer les res-sources hydriques de la région.

«Il faut mettre le paquet pour déve-lopper les forages de reconnaissance etpouvoir ainsi exploiter les eaux profon-des», a indiqué Sellal lors d’une visite detravail dans la wilaya de Tindouf, ajou-tant que l’exploitation de ces eaux pro-fondes «permettra de renforcer la capa-cité du futur barrage qui sera réalisé dansla région».

Le Premier ministre a indiqué, enoutre, que la prospection des eaux pro-fondes sera effectuée par Sonatrach avecl’assistance du ministère des Ressourcesen eau. Il a instruit, par la même occa-sion, les responsables concernés d’accélé-rer les travaux de réalisation du systèmed’alimentation en eau potable de lawilaya de Tindouf, précisant qu’il suivra

«personnellement» l’évolution des tra-vaux de ce projet. Le Premier ministreeffectue une visite de travail à Tindoufdans le cadre de la mise en œuvre duprogramme du président de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika, pourinspecter et lancer des projets socio-éco-nomiques. Au programme de cettevisite, figurent notamment l’examen del’état d’exécution et d’avancement deplusieurs opérations relevant des sec-teurs de l’agriculture, de l’habitat, del’enseignement supérieur, de la jeunesseet des sports, des ressources en eau, del’énergie et des travaux publics. Sellal estaccompagné des ministres de l’Intérieuret des Collectivités locales, del’Agriculture et du Développementrural, de l’Energie et de Mines, del’Habitat et de l’Urbanisme, desRessources en eau, de l’Enseignementsupérieur et de la Recherche scientifiqueet de la Jeunesse et des Sports.

B. Mohamed

I ls sont nombreux à êtredéçus par les filières verslesquelles les nouveauxbacheliers de Tizi Ouzou

sont orientés au terme de leurpréinscription. Cette opéra-tion, qui a pris fin le 16 juillet ,a laissé plusieurs futurs étu-diants dans l’expectative, dansle désarroi. Il était difficilepour eux de faire le choix versla filière de leur rêve, expli-quent les quelques nouveauxbacheliers que nous avons ren-contrés près de la bibliothèquecentrale du campus HasnaouaI. C’est dans cette grande infras-tructure universitaire que lespréinscriptions se faisaientdepuis toujours. « Je suis déçueet désorientée par le nombretrès restreint des filières quim’ont été proposées », nous adit Dalila, venue hier dans l’es-poir de pouvoir déposer sonrecours dont la date limitepour cette opération est fixéepour aujourd’hui. Bien quecela doive se faire sur ligne,Dalila a préféré se déplacer enquête d’informations précisesau sujet de ces recours: « Je neveux pas me hasarder. Ici, jepourrais rencontrer des gensqui sont dans le même cas quemoi, histoire d’échanger lesinformations et demanderconseil au plus près de l’uni-versité», explique-t-elle. Idirest, lui aussi, désarçonné par lafilière vers laquelle il estorienté. « Je suis orienté vers la

musique, alors que j’ai un bacscience ! Je n’ai jamais choisicette filière, mais je ne com-prends pas pourquoi on nousimpose des choses qui ne sontmême pas dans nos rêves !»,s’est exclamé Idir. Celui-ci,comme Dalila, espèrent trouverla solution à leur désarroi, enfaisant le pied de grue devantles bureaux du vice-rectoratchargé de la pédagogie et desformations graduées. La cha-leur caniculaire d’hier ne les apas dissuadés pour autant : « Ily va de notre avenir, de notrefutur cursus, nous ne pouvonsrester les bras croisés en accep-tant le fait accompli, puis leregretter durant nos années àpasser à l’université », a réagiKamel, lui aussi empêtré par lamême désorientation queDalila et Idir. Ces derniersexpliquent que lors des préins-criptions, beaucoup de nou-veaux bacheliers se sontretrouvés avec des fiches devœux contenant des filièresqu’ils qualifient « étrangères » àleur formation au lycée. « Macopine a eu un bac avec unemoyenne inférieure à 11/20, etlors des préinscriptions, elle aété choquée de constaterqu’elle ne pouvait choisir quedes filières culturelles ou delangues, alors qu’elle a eu snbac dans la filière de statisti-ques et comptabilité. » Cettesituation nous a été expliquéepar le vice-recteur par « la loi

de l’offre et de la demande».Pour Moh-Djardjar Mitiche,« cette problématique revient àchaque opération de préins-cription et inscription. Les dis-ciplines proposées aux nou-veaux bacheliers se trient selonles places pédagogiques dispo-nibles, ainsi, l’on ne peut parexemple satisfaire tous les nou-veaux bacheliers de la filièrescience pour accéder à la for-mation en médecine, sachantque la moyenne minimale exi-gée est de 14/20. » Miticheexplique encore que « tous lesnouveaux bacheliers ayant unemoyenne égale ou supérieure à14/20 n’iront pas systématique-ment en médecine, même s’ilsla choisissent en premier lieu,car c’est une question de ges-tion des places pédagogiquesdisponibles. » Les futurs étu-diants en première année ayantété orientés vers des filières

pour lesquelles l’accès se faitavec concours, devront se sou-mettre aux tests d’aptitude et àl’entretien avec un jury durantces trois jours, étant donné quela date limite est fixée à samediprochain. Quant à la périoded’inscriptions définitives, elleest fixée de samedi 27 à mardi31 juillet, a-t-on appris surplace. S’agissant de tous lesbacheliers orientés vers l’uni-versité de Tizi Ouzou, qu’ilssoient de la même wilaya oud’ailleurs, «qui n’ont pasencore procédé à l’inscriptiondéfinitive durant la périodeindiquée, ils pourront le faireentre le mardi 3 et le jeudi 26septembre prochain», a encoreindiqué le vice-recteur chargéde la formation supérieure degraduation de l’universitéMouloud-Mammeri de TiziOuzou.

M. A. T.

Alors que la période des recours prend fin aujourd’hui

Plusieurs nouveauxbacheliers dansle désarroi Les nouveaux bacheliers de Tizi Ouzou ont moins d’une semaine pour finaliser leurinscription à l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. Le rectorat de cette université aarrêté les dates du 27 au 31 juillet courant pour procéder aux inscriptions définitives.

Tindouf reçoit le Premier ministre

Sellal veut mettre fin à la soif

Saisie de cannabisLes tonness’accumulent En six mois, près de 78 tonnes de résinede cannabis ont été saisies, a révélé hierl’Office national de lutte contre la drogueet la toxicomanie. Le chiffre est en haussepar rapport aux 71 tonnes saisies durantla même période de 2012. Le directeurgénéral de l’ONLDT, Mohamed Zouggar, a,à ce propos, précisé qu’«au total, 77 920,163 kg de résine de cannabis ontété saisis durant le premier semestre del’année 2013 (janvier-juin) contre 71 482,013 kg de résine de cannabissaisis durant la même période de l’année2012. La quantité de résine de cannabissaisie, a enregistré «une netteaugmentation de l’ordre de 9,1%» parrapport au premier semestre de l’année2012. Durant la même période deréférence, il a été procédé à «la saisie de583 185 comprimés de substancespsychotropes de différentes marques (190ampoules de marque, 20 flacons dexylocaïnes, 19 flacons de type Valium et 2boîtes d’Amibrazol) ainsi que la saisie de217 778 grammes de cocaïne et 6,8grammes d’héroïne». Selon Zouggar, «lesquantités de drogues saisiesrégulièrement, voir quotidiennement,dénotent que le trafic de drogue est enhausse, et démontrent parallèlement lesefforts colossaux déployés par les troisservices de lutte (Douane, Gendarmerie,Police), ainsi que leur bonne maîtrise etleur professionnalisme en matière delutte contre ce phénomène». Le mêmeresponsable a souligné que la résine decannabis et les comprimés de substancespsychotropes, «restent les drogues lesplus consommées» en Algérie par rapportaux drogues dures.

RR.. AA..

Hammam BouhadjarDécouverte d’nFoyer de brucellose Douze cas de brucellose ont étéenregistrés, dernièrement par l’inspectionvétérinaire, au village d’Aurès El Meidarelevant de la commune de HammamBouhadjar, dans la wilaya d’AïnTémouchent), a indiqué mardi le premierresponsable de cet organisme.Concrètement, il s’agit de neuf cas debrucellose caprine et de trois cas debrucellose bovine. Le laboratoire régionalvétérinaire de Tlemcen a confirmé cesrésultats positifs, a indiqué le docteurBechouiref Mohamed. L’enquêteépidémiologique approfondie del’inspection a concerné des prélèvementssanguins de 144 têtes bovines et 39 têtescaprines au niveau de 26 lieux d’élevage.

BB.. MM..

El-KseurDémantellementd’un réseaud ’ avortementHuit personnes, présumées impliquéesdans une affaire d’avortement, survenueà El-kseur, à l’ouest de Béjaïa, ont étédéférées, dernièrement, au parquet de laville qui en a placé quatre sous contrôlejudiciaire et les autres, soumises à unecitation à comparaître directement, a-t-onappris mardi auprès de la Sûreté dewilaya. Les mis en cause se seraientrendus complices d’une «interruptionvolontaire» de grossesse, qui a valu lamort d’un fœtus de six mois et sonabandon dans une poubelle, a-t-onprécisé. Les faits remontent au mois demai dernier, lorsqu’une jeune fille, âgéede 26 ans, s’était présentée, encompagnie de ses parents, à lapolyclinique d’El-kseur pour soigner unehémorragie utérine grave sans enexpliquer les causes. Prise en charge, ellea été rapidement traitée par le personnelmédical en place qui s’est contentéd’assurer la prestation sans se poser dequestions.

ALGERIE NEWS Jeudi 25 Juillet 2013

5> A C T UEntrepreneuriatDes Algériens enformation aux Etats-UnisLe département d’Etat américain a parrainédouze lauréats algériens en leur offrant desbourses d’étude d’un mois aux Etats-Unisafin de suivre une formation dans ledomaine de l’entrepreneuriat. Cesétudiants algériens, issus, entre autres, desuniversités de Blida et d’Oran, ont étésélectionnés sur un échantillon de 1 500candidats, pour leur « imagination, leuresprit critique, leur créativité et leurinnovation » en matière d’entrepreneuriat.C’est la deuxième année consécutive quedes étudiants algériens ont été les heureuxbénéficiaires de cette formation. Les jeuneslauréats algériens sont partis aux Etats-Unis le 7 juin et sont revenus le 7 juillet etont suivi un programme au Kelley School ofBusiness de l’université d’Indiana. Le KelleySchool of Business est l’un des meilleursprogrammes aux Etats-Unis, classé numéro1 pour la formation entrepreneuriale. « Les12 étudiants algériens ont été sélectionnésparmi ceux qui ont proposé des idéeséconomiques novatrices, qui pourrontchanger l’avenir de l’Algérie, portantnotamment sur les énergies solaires.

RR.. AA..

Décédé avant-hier dansun accident de lacirculationLe président dugroupe parlementairede TAJ inhumé hierLe président du groupe parlementaire deTadjamoue Amel El Jazair (TAJ) àl’Assemblée populaire nationale (APN),Ayache Khenchali, est décédé avant-hierdans un accident de la circulation. En effet,un accident mortel a fait deux victimes peuavant la rupture du jeûne. Il s’agit duprésident du groupe parlementaire du partide TAJ et le conducteur d’un poids-lourd.Une violente collision entre la voiture dudéputé Ayache Khenchali (49 ans) et leconducteur du camion, âgé de 63 ans, estsurvenue non loin de la localité d’OuledZouai (Oum El Bouaghi) sur la routenationale n° 3 (Constantine-Batna), entreles localités d’Ouled Zouai et d’Ain Yagout(Batna). Les dépouilles des deux victimesont été déposées à la morgue de l’hôpitald’Aïn M’lila (Oum El Bouaghi) par leséléments de la Protection civile qui étaientsur les lieux quelques minutes après lesinistre. Le président du groupeparlementaire de TAJ a été enterré hier, enfin de journée dans sa ville natale. Unefoule nombreuse à la tête de laquellefiguraient notamment le président du partiTAJ, et ministre des Travaux publics, AmarGhoul et plusieurs cadres du parti etcertains députés d’autres formationspolitiques.

MMoohhaammmmeedd ZZeerrrroouukkii

Hassi El GhelaPrès de 2 tonnes desardines détruitesUne quantité de 1.800 kg de sardinesimpropres à la consommation a été détruiteaprès sa saisie, mardi, au niveau de lacommune de Hassi El Ghella (25 km d’AïnTemouchent), par les éléments del’inspection vétérinaire de la wilaya,apprend-on, hier, auprès de cetteadministration. Ces produits de pêche,précise-t-on, étaient transportés à bordd’un camion frigorifique dont le système deréfrigération était endommagé. Provenantdu port de pêche de Beni Saf, lamarchandise devait être commercialisée auniveau de la wilaya de Mostaganem,ajoute-t-on. Les éléments de l’inspectionvétérinaire ont procédé à la destruction duproduit, en présence des éléments dubureau intercommunal d’hygiène.

L e Syndicat du personnelnavigant commercial(PNC) de la compagnie

aérienne Air Algérie revendi-que l’application du nouveaurégime de travail et du nou-veau protocole d’accord sala-rial, a déclaré hier son prési-dent, Maïza Nazim.

"Le personnel navigantcommercial d’Air Algérie asaisi la direction générale de lacompagnie sur les principalesrevendications relativesnotamment à l’application dunouveau régime de travailsigné cette année et du proto-cole d’accord salarial de 2011",a indiqué Maïza dans unedéclaration à l’APS. Le syndi-caliste a précisé que le person-nel navigant réclame égale-ment la révision du calcul de laprime de production "qui estoctroyée dans son intégralitépour 75 heures de travail, alorsque ce seuil n’est atteint quedans de rares cas". Le PNC "necroit plus aux promesses de ladirection qui est invitée à pren-

dre des décisions", a-t-il dit,ajoutant qu’un mouvement deprotestation illimité était prévu"dès la fin du mois de rama-dan" si les revendications nesont pas satisfaites.

M. Maiza a estimé que toutce qui a été convenu lors d’unaccord commun avec la direc-tion suite au deuxième mouve-ment de protestation du PNC

en 2011 "ne fut qu’un men-songe". "Le salaire du person-nel navigant, qui travaille à12.000 mètres d’altitude, estdérisoire", a regretté le syndi-caliste. Le président du syndi-cat a ajouté que le personnelnavigant et commercial d’AirAlgérie composé de plus de1.000 hôtesses et stewards"attend toujours la hiérarchisa-

tion des salaires prévue pour le1er janvier 2013". "Ce person-nel attend d’autre part le règle-ment de son contentieux fiscal(abattement d’impôts), undossier qui est sur le bureau duministre des Transports depuisdeux ans et qui perdure depuis1993", a fait savoir le mêmesyndicaliste.

R. A.

Air Algérie

La mise en garde des syndicats

S elon la même sourcedont l'information aété reprise hier parplusieurs sites d'info

tunisiens, des unités de l’arméeet des Douanes algériennessont parvenues à saisir, à lafrontière avec la Tunisie, unetonne de phosphate destiné à lafabrication de bombes artisa-nales, a indiqué mardi unesource sécuritaire algérienne.Cette saisie a été effectuée aucours d’une opération de ratis-sage menée dans la nuit de

samedi à dimanche dans larégion désertique de Richadans la wilaya d’El Oued. Unvéhicule 4x4 qui transportait lamarchandise a été appréhendé,explique la même source, quiprécise que les occupants de lavoiture ont pu prendre la fuiteà la faveur de l’obscurité.

Outre le phosphate, lesmilitaires et les douaniers ontretrouvé, dans le véhiculeabandonné, du matériel habi-tuellement utilisé dans laconfection de bombes artisa-

nales. Toujours selon la mêmesource, les services des douanesont reçu des informations fai-sant état de l’activité d’ungroupe islamiste tunisienappartenant à Al-Qaïda auMaghreb islamique au niveaude la bande frontalière, groupespécialisé dans le trafic dephosphate pour en faire desbombes. Ces derniers jours, lesservices de sécurité algériensont multiplié les opérations delutte antiterroriste qui ontabouti sur la neutralisation de

plusieurs terroristes, notam-ment dans la wilaya de Bouira.Selon les sources sécuritaires,les groupes qui activeraientdans cette région avaient pourobjectif de faire sauter desbombes dans la capitale. Sur leplan de la coopération, les ser-vices de sécurité tunisiens ontrécemment fourni à leurshomologues algériens une listede dix terroristes de différentesnationalités qui seraient entrésclandestinement en Algérie.

B. Mohammed

Destinée à la fabrication de bombes artisanales

Une tonne de phosphatetunisien saisieL’Agence d’information chinoise Xinhua a rapporté avant-hier soir sur son site que lesunités de l'Armée populaire nationale en collaboration avec les Douanes algériennesauraient réussi un véritable coup de filet à la frontière avec la Tunisie.

D es chercheurs cubainsviennent d'annoncerque le «CIMAVAXEGF», un vaccin cubain

contre le cancer du poumon aprouvé son efficacité. Selon la cor-respondante de CCN, la recherchecubaine accorde une priorité aucombat contre le cancer. Le cancerdu poumon est considéré commel’un des cancers les plus graves, fré-quents et mortels au monde.L’Organisation mondiale de lasanté a fait savoir que cette maladietue, chaque année, 5 millions depersonnes, et que la tendance est àla hausse. A Cuba, 20 000 personnesmeurent, chaque année, de cancerdu poumon. Elle est la principalecause de mortalité. Les chercheursdu Centre d’Iimmunologie molé-

culaire de La Havane ont mis aupoint le vaccin thérapeutiqueCIMAVAX EGF, qui est le résultatde 25 ans de recherche sur les mala-dies associées au tabagisme. Le doc-teur Gisela Gonzalez qui a dirigél’équipe de chercheurs qui a mis aupoint le vaccin, pense que, grâce àce médicament, le cancer du pou-mon pourrait devenir « une mala-die chronique contrôlable car, levaccin favorise la génération d’anti-corps contre les protéines quidéclenchent la prolifération sanscontrôle des cellules cancérigènes ».Le vaccin est appliqué chez despatients souffrant de cancer dupoumon très avancé (stade 3 et 4)qui n’ont pas de réponse positive àd’autres traitements comme la chi-miothérapie ou la radiothérapie. Il

améliore de façon significative laqualité de la vie des patients austade terminal. De son côté, le doc-teur Mayra Ramos, chef du dépar-tement des tests cliniques duCentre d’immunologie moléculaire(CIM) a expliqué que la pathologietraitée est une maladie chroniquecomme l’hypertension ou le dia-bète, et que leur temps d’évolutionpeut être long. « Le vaccin diminueou castre le facteur de croissanceépidermique chez le patient sansabaisser son niveau à zéro, a-t-elleexpliqué, ce qui permet aux fonc-tions vitales qui en ont besoin depouvoir continuer sans que latumeur, qui en besoin d’une plusgrande quantité, continue d’aug-menter et, elle est, au moins stabili-sée ». On ne peut pas vraiment dire

que le malade est guéri, même si latumeur se réduit, mais les expérien-ces réalisées permettent d’affirmerque lorsque, pendant une périodelongue, le cancer ne s’étend pas, lapersonne se trouve dans une étapestable de la maladie et peut vivrelongtemps. L’un des résultats obte-nus par le test clinique réalisé, dansla province de Matanzas, est que

78 personnes ne dépendent plusde l’oxygénothérapie et peuventsortir de chez elles, a expliqué laMaster en sciences Leticia Cabrera,et si, autrefois, un malade de cancerdu poumon ne vivait pas plus detrois mois, actuellement, nous enavons qui suivent le traitementdepuis plus de cinq ans.

Mohammed Zerrouki

ALGERIE NEWS Jeudi 25 juillet 2013

6 > A C T U

Mis au point par des chercheurs cubains

Un vaccin contrele cancer du poumon Cuba, dernier bastion du communisme, sous embargo américain depuis plus de 60 ans,apportera une révolution dans le traitement du cancer.

Ramassage des ordures à Alger

Extranet la petite sœur de Net ComL a wilaya d’Alger vient de se

doter d’une nouvelle entre-prise, EXTRANET, chargée

du nettoiement et de la collecte desdéchets ménagers des 29 commu-nes de sa banlieue, complétant ainsil’action de l’entreprise NETCOMqui opère à Alger Centre.

Cette entreprise a été crééeconformément aux directives duConseil des ministres relatives à lacollecte, au transport et au traite-ment des déchets, après que lebesoin de tels services s’est fait res-sentir, afin de prendre en charge lacollecte et le transport des déchetsdans les 29 communes de la ban-lieue d’Alger. Les autorités localesde la wilaya d’Alger veulent quecette entreprise se lance sur desbases solides et scientifiques répon-dant aux normes en vigueur dansles pays développés, qu’il s’agisse dela gestion interne de l’entreprise oubien de l’accomplissement des mis-sions qui lui sont assignées, a indi-

qué Mme Fatiha Slimani, responsa-ble de l’administration, du contrôleet de la gestion informatique à lawilaya d’Alger. Toutes les condi-tions matérielles et juridiques del’entreprise EXTRANET sont réu-

nies en vue d’assurer davantaged’efficience dans la gestion desdéchets, tout en accordant la prio-rité à "la collecte sélective desdéchets", une procédure inexistantejusqu’à présent dans notre pays, a-

t-elle précisé. Outre la collecte et letransport des déchets ménagers,EXTRANET s’emploiera à utiliseret à développer les techniques de tripour une meilleure exploitation desdéchets et la réduction de la quan-tité destinée à l’enfouissement".EXTRANET compte plus de 3.000fonctionnaires et agents de pro-preté et près de 400 camions ben-nes. La nouvelle entreprise a bénéfi-cié depuis sa création d’une enve-loppe estimée à deux milliards dedinars, décidé par le conseil dewilaya lors de sa dernière session.Les 29 communes que compte lawilaya se sont engagées à transférerà l’entreprise EXTRANET tous lesemployés des communes en chargedes déchets domestiques, du maté-riel et des moyens, et à verser lessalaires de ses travailleurs corres-pondant à l’année 2013, alors que lanouvelle entreprise prendra encharge le versement de leurs salairesà partir de l’année 2014.

CNRCBaisse desinscriptionsen 2013Près de 100 000nouvelles inscriptionsau registre decommerce ont étéenregistrées aupremier semestre2013, en baisse de plusde 6% par rapport à lamême période de 2012,a-t-on appris hierauprès du Centrenational du registre ducommerce. "Aupremier semestre2013, le bilan desactivités en matièred’inscription auregistre du commercefait ressortir unnombre global quis’élève à 200.015 dont98.380 créationsnouvellesd’entreprises", aprécisé la mêmesource. Sur le total deces nouvellesentreprises, 89.918 ontété créées par despersonnes physiqueset 8.462 sont despersonnes morales oudes sociétés.Comparativement à lamême période de 2012,les nouvellesimmatriculations sonten baisse de 6,8%pour les personnesphysiques et de 1,3 %pour les personnesmorales. BB.. MM..

Contrôle etrépression desfraudesPlus de13 000infractionsen dix jours Les services decontrôle économiqueet de répression desfraudes ont enregistré13.316 infractions à laréglementation liée àl’activité commercialedurant les premiersjours du mois deRamadhan, soit uneaugmentation de 27%par rapport à la mêmepériode de l’annéeécoulée, a indiquémardi un bilan duministère duCommerce. Lesbrigades de contrôlerelevant des directionsdu commerce onteffectué durant lapériode allant du 10 au19 juillet, 59.321interventions à traverstoutes les wilayasayant permis deconstater 13.316infractions et d’établir11.998 procès-verbaux,précise la mêmesource. Cesinterventions ont étésanctionnées par lafemeture de 821 locauxcommerciaux soit uneaugmentation de14,83% par rapport àla même période duprécédent ramadhan,selon la même source.

P rès de 726 584 emploisrésultant des micro-acti-vités ont été créés, selonles dernières statistiques

d e l ’ é t a b l i s s e m e n t .L’entrepreneuriat féminin est,quant à lui, mis en avant avec 267 000 projets réalisés par desfemmes, soit une présence fémi-nine sur plus de 60% des micro-activités. A noter que le secteurqui attire le plus les entrepreneursfinancés par l’Angem est celui desservices avec 20% des projets glo-baux. Tout comme l’Ansej,l’Angem permet de financer des

projets avec la possibilité d’unfinancement par les banques ouun prêt non remboursable.Néanmoins, le montant du créditoctroyé par l'Agence nationale degestion de microcrédit pour l'ac-quisition des matières premièrespassera en 2013 de 100 000 à250 000 DA pour les jeunes pro-moteurs des wilayas du Sud.

Grâce à l'allègement des pro-cédures administratives et bancai-res, le nombre d'emprunteurs aaugmenté en 2013. Des réunionsd'évaluation avec les banques setiennent régulièrement pour étu-

dier notamment les délais de rem-boursement des crédits et le trai-tement des dossiers. L’Angem gèredans le cadre du micro-crédit leprêt non rémunéré pour l'acquisi-tion de matières premières etdont le plafond ne dépasse pasactuellement 100 000 DA.L'agence gère également le finan-cement de type triangulaire(Angem-banque-emprunteur)pour l'achat d'un équipement, enplus de la matière première dedémarrage, un crédit qui ne doitpas dépasser 1 000 000 DA. A finnovembre 2012, le nombre de

crédits octroyés aux jeunes pro-moteurs était de 439 923 et267 021 aux femmes, soit 60,70%,alors que ceux octroyés aux hom-mes est de 172 902 avec 39,30%.Le financement des nouveauxprojets a permis la création de659 885 emplois pour la mêmepériode, alors que le secteur del'artisanat demeure «le plus prisé»par les jeunes emprunteurs, suividu bâtiment et de l'agriculture.Notons que l’Angem s’est dotétout récemment d’un nouveausiège à Alger.

F.A.A.

7> C A P I T A L

ALGERIE NEWS Jeudi 25 juillet 2013

BOOMAngem

484 389 microcréditsfinancés

Italie

7e édition du salon Ecomondo 2013 E n prévision de la tenue à

Rimini en Italie, du 6 au 9novembre 2013, de la 17e

édition du Salon international dela récupération d’énergie, dumatériel et du développementdurable. L’Agence nationale dedéveloppement de l’investisse-ment informe les entreprisesalgériennes désireuses de partici-per, sous forme de rencontresd’affaires B to B, à cet événementqu’elles sont cordialement invi-tées par les organisateurs à entre-prendre les démarches nécessai-res pour une éventuelle inscrip-tion avant le 5 septembre 2013.

Ce salon est considéré commeune des plus importantes plate-formes méditerranéenne dans ledomaine de la valorisation et durecyclage des déchets ainsi que

pour l’industrie du futur « GreenEconomy ».

Les expositions de cette édi-tion porteront essentiellementsur les secteurs du recyclage etvalorisation des déchets, le traite-ment des eaux usées industrielleset domestiques, l’industrie chi-mique et la biomasse, l’assainis-sement des sites, sols et sédi-ments contaminés et le traite-ment de la pollution de l’air.

Les entreprises pouvant pos-tuler à une participation au salondoivent activer dans un des sec-teurs suivants : chimie pharma-ceutique ; transformation desmétaux, pétrole et gaz ; traite-ment des eaux de l’air et desdéchets ; recyclage de matièresplastiques, caoutchouc, papier,carton et bois.

Depuis son lancement en 2004 jusqu’à avril 2013, l’Agence nationale de gestion du micro-crédit a financé et mis en place 484 389 micro-activités au niveau national.

McDonald's a annoncé des résultatstrimestriels en hausse de 4% maislégèrement inférieurs aux attentesde Wall Street, avec un recul de sesventes à périmètre comparable auxEtats-Unis au mois de juin. Lenuméro un mondial de larestauration rapide en termes dechiffre d'affaires a fait état d'unbénéfice net de 1,40 milliard dedollars (1,06 milliard d'euros) audeuxième trimestre, soit 1,38 dollarpar action, contre 1,35 milliard (1,32dollar/action) un an plus tôt. Lechiffre d'affaires a atteint 7,08milliards de dollars, contre 6,91milliards un an plus tôt, alors que leconsensus était de 7,09 milliards.Les ventes à périmètre comparableont augmenté de 1% sur letrimestre, comme attendu par lesanalystes selon Consensus Metrix,avec une hausse de 1% aux Etats-Unis et un tassement de 0,1% enEurope. Sur le seul mois de juin,elles ont progressé de 0,9%globalement mais diminué de 0,2%aux Etats-Unis.

Les reventes de logements ontbaissé de 1,2% en juin aux Etats-Unis, marquant une pause aprèsdeux mois de forte hausse, mais lesprix ont continué d'augmenter pouratteindre un plus haut niveaudepuis cinq ans, ce qui suggère quela reprise du marché immobilierreste d'actualité. Les ventes dansl'ancien ont diminué de 1,2% aurythme annuel de 5,08 millionsd'unités, selon les données del'Association nationale des agentsimmobiliers (NAR), alors que leséconomistes interrogés par Reutersprévoyaient en moyenne uneprogression de 0,6% à 5,25 millionsd'unités. La hausse de mai a étérévisée à +3,4% au lieu de celle de4,2% initialement annoncée, soit5,14 millions d'unités et non 5,18millions.

568 610En 2012, l’Algérie a importé 568 610véhicules pour une valeur de 514,43milliards de dinars contre 390 140véhicules en 2011 (354,16 milliardsde dinars ).

CRASH

CHIFFRE

8 > P U B L I C I T E

ALGERIE NEWS Jeudi 25 juillet 2013

Algérie News 25-07-2013 Anep 532 575 Algérie News 25-07-2013 Anep 533 064

RRééppuubblliiqquuee AAllggéérriieennnnee DDéémmooccrraattiiqquuee eett PPooppuullaaiirree

WWiillaayyaa ddee SSééttiiffDDiirreeccttiioonn ddee LLooggeemmeenntt eett ddeess EEqquuiippeemmeennttss PPuubblliiccss

NNIISS :: 000000221199001155000022226633CCiittéé aaddmmiinniissttrraattiivvee TTeebbiinneett SSééttiiff

AAvviiss dd’’aappppeell dd’’ooffffrreess nnaattiioonnaall rreessttrreeiinntt nn°°116666//22001133

La Direction du logements et des équipements publics lance un avis d’appel d’offrenational restreint pour la réalisation : achèvement école de police a Sétif.LLoott :: PPeeiinnttuurree..

Les entreprises ou groupe d'entreprise possèdent un certificat de qualification encour de validité qualifié en bâtiment comme activité principale (code peinture) caté-gorie trois (03) et plus.Les dossier de soumission sont à retirer auprès du direction de logement et deséquipements publics sis cité administrative Tebinet Sétif tél : (036) 84-99-08Les offres doivent être déposées auprès de la DLEP dont l’adresse sus indiquée etdoivent être présentées sous une enveloppe principale scellée et ne comportantaucune inscription autre que le numéro, objet de l’avis d’appel d’offre, le nom etl’adresse du mètre de l’ouvrage et la mention (soumission à ne pas ouvrir», «cetteenveloppe abritera deux autres enveloppes scellées.Les offres présentées par un groupement de deux (2) ou plusieurs entrepreneursassociés devront répondre aux offre.

a- Le groupement désignera un responsable principal (chef de file) dont le nom etles attributions figureront sur le protocole d’accord notarié que le groupementdevra fournir obligatoirement dans son offre, suivant l’article 59 du décrit présiden-tielle 10-236.b- Le chef de file du groupement devra être qualifié dans les lots ci-dessus.c- Le chef de file, seul arché lui sera exclusivement confiée et les paiement seronteffectués en son nom.d- Tous les membres du groupement seront responsables conjointement et solidai-rement de l’exécution du marché.

AA-- LLaa pprreemmiièèrree ddiittee ooffffrree tteecchhnniiqquuee ccoonntteennaanntt ::01- Déclaration à souscrire, dûment remplis et singée02- Déclaration de probité, dûment remplis et singée03- RCPS, CPC, CCAG, CPS et devis descriptives (du cahier des charges), dûmentremplis et signée.04- Copie de certificat de qualification en cours de validité dans les lots ci-dessu.05- Copie de statut de l’entreprise (pour les sociétés).06- Copie de registre du commerce.07- Copie de l’attestation de dépôt légal des comptes sociaux pour le personnesmorales : SPA - SNC -SARL - EURL (2011 et 2012).08- Mise à jour CNAS - CASNOS - CACOBATH - DAS.09- Extrait rôle en cours de validité apuré ou avec échéancier.11- Liste des moyens humains à utiliser pour le projet (Attestation d’affiliation auniveau CNAS + Attestation dans la spécialité + Attestation DAS (pour l’encadre-ment).12- Casier judiciaire moins de 03 mois (copie original), du responsable ayant despouvoirs de signée la soumission.13- Références professionnelles réaliser dans les cinq (05) derniers années dûmentjustifiées (attestation de bonne exécution relatives aux principaux travaux réalisesavec montant de délai, délivrées par le maître de l’ouvrage) direction publics.14- Bilans financiers des 02 dernières années d’exercice + références bancaires.15- Attestation d’activité délivrées par la direction des impôts.16- Délai et planning de réalisation.17- Numéro identification fiscale (NIF).

NNBB :: Les photocopies doivent être légalisées.

BB-- LLaa sseeccoonnddee ddiittee ooffffrree ffiinnaanncciieerr ccoonntteennaanntt ::1- La lettre de soumission dûment remplis et singée.2- BPU dûment remplis et signée.3- Le devis qualificatif et estimatif dûment remplis et signée.

Chacune de ses deux enveloppes doit être identifier en tant que telle.La date de préparation des offres est fixée le (21 jours à partir de la 1ère parutiondes journaux national).Les offres sera déposée au secrétariat de bureau d’études et évaluation et finalisa-tion des marchés au siège de la direction du logement et des équipements publicsde la wilaya de sétif, sise : cité administrative Tebiner Sétif, au dernier jour de ladurée du préparation des offres du (08:00h jusqu’à 14:00h) et l’ouverture des plissera au même jour à 14;00h du ....................Si ce jours coïncide avec un jour férié ou un jour de repos légal, le dépôt des offreset l’ouverture des plis technique et financier sera prorogée jusqu’au jour ouvrablessuivant à (08:00 H jusqu'à 14:00h) en date du ......La validité de l’offre est égale la duré de préparation des offres augmenté de (03mois).Le service contractant se réserve le droit de proroger le délai des préparation desoffres pour tout motif ou circonstance exceptionnelles.Les soumissionnaires peuvent assistes à l’ouverture des plis.

Algérie News 25-07-2013 Anep 533 066

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ALGERIE NEWS Jeudi 25 juillet 2013

décryptage

Les islamistes et le pouvoir en Egypte (6e partie)

Le chemin de croix des FrèresPar Hamida Ayachi

Le 28 Septembre 1970,Djamel Abdennacerdisparaissait de façonaussi brusquequ'inattendue. Ce fut doncsa seconde mort. Après lapremière, celle qui l'a vuefinalement sérieusementêtre défait politiquement,consécutivement à sadéroute fatale subie en juin1967, face aux forcesisraéliennes qui devaient,l'espace de quelquesheures seulement, effacerde la carte etcomplètement détruirel'image, pourtant bienscintillante, de la légended'un grand homme,promoteur de ce nationa-lisme arabe nouveau.

C elui-ci, défiant les forces del'Occident et des Américains,allait-il devenir dans l'imaginairearabe le symbole de la dignité, de

l'honneur, de la fierté et de l'orgueil de soi,après des siècles complets d'humiliation etde négation ?

En dépit de son caractère très sévère et deses nombreuses répercussions négatives surle moral du monde arabe et musulman demanière générale, cette défaite, fut, à l'op-posé, chez certains, réputés adversaires deDjamel Abdennacer, largement considéréecomme bénéfique, juste au travers de seseffets positifs en faveur de ce même groupe.

Tous les régimes arabes, connus au tra-vers de leur cachet de réactionnaires parceux-là mêmes qui se disent être nationalis-tes, progressistes et de gauche, avaient doncfini par réellement se convaincre que leurheure était enfin arrivée, après qu'ils eurentconstaté de visu leur adversaire le plusredouté se faire trainer dans la merde decette boue de sa défaite cinglante.

Ce même sentiment fut également per-ceptible chez le clan des Frères musulmans,tous blasés, le cœur et l'esprit sérieusementaffectés par tant de haine et de mal manifes-tés à l'égard de celui qui les aura freinés dansleur ascension et privés de leur expansion.Même si cela ne fut, guère ou jamais, publi-quement revendiqué.

''Leur dignité ainsi que le besoin de gou-verner le pays, selon la loi divine, les com-mandaient de ne jamais en dévoiler publi-quement la teneur. Même si plusieurs voixs'élevèrent rapidement et assez haut dans lefirmament du ciel de la contrée, depuis plu-sieurs tribunes, pour manifester qu'il nesaurait y avoir de salut pour les arabes et lesmusulmans que l'on convienne à leur impo-ser l'Islam comme solution radicale, globaleet définitive.

A cet instant-là, des idéologistes dumouvement du courant islamiste devaientdonc mettre au défi certaines anciennesfigures activistes parmi les frères musul-mans, leur révélant au travers de leurs dis-cours, communiqués, écrits journalistes etautres séminaires et conférences, tous lesméfaits et autres effets très négatifs des sys-tèmes de gouvernance issus ou s'appuyantsur le droit positif.

Ils refusèrent donc catégoriquement tou-tes ces solutions leur parvenant du monde

de l'Occident et ce qu'elles charriaientcomme dogmes ou slogans se rapportant aunationalisme, à la laïcité et au socialismedont tous les arabes n'auront su en tirerprofit sinon qu'ils fussent la véritable sourcede leur véritable malheur et autres nom-breuses déconvenues.

Djamel Abdennacer avait cependant prisenfin conscience que toutes ses promesses etgrands espoirs, auxquels avaient adhéré etparticipé à leur graduelle concrétisation desmillions de personnes parmi le peuplearabe, s'étaient donc évaporés en cet instanttrès fatal de l'heure de vérité où tout respon-sable est obligé de rendre compte de son tra-vail accompli depuis.

Il n'avait donc plus comme réelle alter-native que ce choix très difficile à faire, entrele suicide et la démission, dernière formuleà laquelle il s'en était conformé, en fin decompte. Cependant, sa présentation, face àce peuple à qui il avait maintes fois promisle Paradis terrestre et le triomphe sur sesnombreux ennemis, dans son état au moralfortement entamé, la mine blême, la voixfaible et gémissante, la volonté étouffée etembrigadée, la conscience dérangée, aurafait que ces masses populaires, blessées dansleur amour-propre, s'insurgent, toutes grif-fes dehors, pour carrément refuser que lecapitaine du navire arabe quitte sa montureen pareille nuit sombre, comme prélude à cedéfilé ininterrompu de jeunes sortis dans lesrues, la gorge pleine et déployée, tousconvaincus de son maintien à son poste.

Ces derniers refusaient également debaisser les bras, la soumission et la mise aupas, résignés à inventer une voie nouvelle :celle de la lutte et du combat continus. Cettevoie ou formule de la résistance était consi-dérée comme cette ''potion magique'' enfinredécouverte par ces peuples arabes.

Celle, en effet, de ces musulmans trahisdans leur dignité et honneur devant cetteforce israélienne impressionnante, à causede cette vision réductrice, issue des pro-fonds plis des doublures de leur ignorance,déployée par ces arabes-là qui devaient mal-heureusement sous-estimer les réelles forcesde leurs ennemis sur le terrain des opéra-tions.

Leur découverte de pareille potion ouremède devait être à l'origine de ce conflitterriblement fou, enveloppant leurs cris desouffrances et ce besoin très violent de reve-nir à nouveau au premier plan.

Cette formule était donc connue souscette appellation de la ''reconquête dedemain et l'assurance en l'avenir'', laquelleformule fut l'objet de divergences parmi

cette ''génération de vaincus'' ayant générétoute cette culture et cette idéologie à l'ori-gine de ce niveau de décadence et de sous-développement fort inquiétant.

Selon le point de vue de cette équipe-là,l'origine du mal proviendrait de la religion.Sinon de son hégémonie sur l'idéologiedominant l'esprit arabe ; chose qui imposaitaux arabes de travailler à préparer les fonde-ments d'une nouvelle logique, à travers unepensée critique très ferme, dans la perspec-tive d'évacuer complètement cette idéologiereligieuse et culturelle absentéiste laquellenous avait menés vers ce chaos et ce prêchede l'athéisme militant.

Il importait donc de travailler à l'élargis-sement de cet espace dans tous les domainesde la pensée, de la réflexion et la pratiquesociétale quotidienne, allant de la politiqueà la culture.

Cette revendication ascendante de cescris de la frustration et du dépit allait sejoindre à ceux de colère populaire apparus,entre-temps, sur la scène politique en occi-dent, refusant le capitalisme et sa classebourgeoise durant les évènements de mai1968.

Ces évènements-là furent largementcommentés par des intellectuels, des philo-sophes, des artistes et des académiciens quis'étaient rebellés et insurgés contre le sys-tème des valeurs éducatives et culturelles del'époque.

Parmi ces derniers, figurent, entre autres,Jean-Paul Sartre, Michel Foucault et DanielCohn-Bendit qui fut l'un des leaders les plusremarquables ou remarqués de 1968. Il fal-lait donc accepter de négocier l'aspect exis-tentialiste qu'avait produit la révolution demai 1968.

Ce fut grâce à cette combinaison intelli-gente entre cette dernière révolution du dix-neuvième siècle et un autre mouvementnouveau, jamais connue auparavant, dans letraitement des problèmes relevant de l'èrede la fin du vingtième siècle.

Nous sommes tous devenus prisonniersde la mythologie, dans la mesure où la théo-rie révolutionnaire était devenue un acte dupassé sans néanmoins en être bienconsciente de tout cela. De longues annéesseront donc nécessaires afin de lui recouvrercette tangible réalité.

Les principaux acquis de mai 1968 sontsurtout ceux relatifs à cette expérience his-torique de l'acte sociétal qui aura jeté lesbases du fondement de cet imaginaire col-lectif à l'origine de ce véritable chamboule-ment de la planète.

Selon Serge July, nous sommes partis

d'une société rurale et tribale au plan desvaleurs culturelles vers une réelle sociétécivile. Entre les deux, il y avait ce rempartqui divisait les deux mondes.

1968 était une année de grande fissuredans l'archipel de la chaine montagneusearabe et ses intellectuels. Il y eut cette trans-formation de cette mythologie nationalistebasée sur le consensus et le côté hybride enun instant de dislocation.

A l'ombre de ce climat, apparurent alorsces écrits qui porteront plus loin leurséchos. Ils marqueront de leur impact etréactions en série, très nombreuses, le climatau sein de l'autre clan : celui des religieux.

''La critique de la pensée religieuse'' deson auteur le philosophe syrien, SadekDjallel El Adham, tend vers cette finalité.Tout comme d'ailleurs les travaux de la cri-tique des expériences nationalistes, du pointde vue de la vision et théorie de ce nouveaupoint de vue créateur et libérale comme ''ladéfaite et l'idéologie vaincue'' ainsi que ''l'il-logisme dans la politique arabe'' et ''critiquedes politiques arabes'', toutes œuvres dupenseur Yacine El Hafedh.

Il y eut également l'apparition de cettenouvelle vague dans l'étape post-nacériennedans la poésie arabe comme celle, parexemple de Mahmoud Darwich, MadhrefEnnouab, Ahmed Fouad Nadjm et AmelDenguel ainsi que d'autres écrivains et criti-ques tels Abdellah El Aroui, Abdelkebir AlKhatibi, Bouali Yacine et Al Tarabichi.

Face à cette orientation critique manifes-tée à l'encontre de la mythologie et de lareligion est apparu un autre courant idéolo-gique dont les origines remontent à desexpériences anciennes comme celles de l'ap-pel à l'invocation lancé par Mohamed BenAbdelouhab et l'expérience des frèresmusulmans durant l'époque des deuxHassan, Hassan El Bena et Hassan ElHadhibi et Sayed Kotb.

Ce dernier courant considère qu'il n'y ade salut total que dans notre retour à la reli-gion, à notre civilisation et à notre quoti-dien dans notre vie de toujours. Tous nosmalheurs actuels proviennent du fait quenous avions longtemps éloigné la religion denotre pratique politique.

La situation de ce courant s'est exacerbéelorsque les arabes devaient découvrir toutce vide dans leur quotidien qui devait lesconduire tout droit vers cette cuisantedéfaite, synonyme de ce complexe psycholo-gique et culturel dans le plus profond del'imaginaire de nombreux égyptiens.

Devant ces vaincus, il ne restait qu'uneseule voie : le retour à Dieu. Les tout der-niers jours de l'ère de Djamel Abdennaceravaient fait monter au créneau des voixprônant l'autocritique au sujet du produitde cette corruption politique et culturelle ;chose qui devait le pousser à se démarquertout personnellement et à travers les orien-tations de son régime de tout le courant degauche.

Il ira jusqu'à manifester ses désapproba-tion et courroux au sujet de tout ce qui nuitaux sentiments et croyances des musul-mans, lui parvenant du courant et idéescommunistes. L'appareil officiel de la com-munication et de la propagande s'est fait undevoir, dès la fin de la guerre, à montrertoute l'importance qu'accordait DjamelAbdennacer au comportement religieux del'égyptien même s'il considère que les causesde la défaite renvoient justement à cettemême religion, comme rapporté parAbdellati Mohammed Ahmed dans sonouvrage ''les courants islamistes en Egypteet la question du changement démocrati-que''.

( à suivre) Traduit par Slamnia Bendaoud

10 > P U B L I C I T E

ALGERIE NEWS Jeudi 25 juillet 2013

Algérie News 25-07-2013 Anep 533 053

Algérie News 25-07-2013 Anep 533 054

Algérie News 25-07-2013 Anep 533 023

République Algérienne Démocratique et Populaire

L’ouverture des plis (technique et financières) se fera à 15h00, ens éance publique au siège delE.P.AP.C de Deb Deb wilaya d’Illizi, Au cas il s’agirait d’une journée férié ou de repos l’ouverturesdes plus s’effectuera le premier jour ouvrable suivanr à la même.

Désignation des pièces

Lot Entreprise Montant Délai

Désignation des piècesN°

République Algérienne Démocratique et Populaire

Wilaya de BiskraDirection de l’Urbanisme et de la ConstructionN° d’identification fiscale : 097507019069808

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Par : K. Derraz

Les Algériens deviennent-ilsriches ? La longue et profondetradition du populisme quigeint et gémit, le ventre creux et

les droits spoliés, nous interdit de penser la réponse. Lapresse algérienne est de « gauche », sinon populo-isla-miste, les élites se sentent coupables et le Pouvoir estpopuliste. Rien ne permet et ne pousse à se poser cegenre de question. Sauf le réel. Dans la rue, au comp-toir, dans les vitrines, les Algériens achètent. De plus enplus, avec force, prix et dépenses. Classe moyenne néede l’inflation, de la rente et du pétrole, on accède depuispeu, en masse à la basedu confort : climatisa-tion, logements, véhicu-les, télé-loisirs et vacan-ces. Les « stigmates »modernes de la middle-class sont visibles sur lapeau du « social ». On nele dit pas à cause de laculpabilité et du mau-vais œil collectif maisc’est la réalité. La der-nière décennie est cellede l’accession. « Aumoment où elle s’adou-cit, elle finira ! », soupiraun jour, à propos de lavie, un Algérien de 75ans face à un climatiseurqu’il n’avait ni rêvé niespéré durant les années1950. Et pourtant, lanouvelle middle-classalgérienne est là. On lavoit dans ce passage dupanier au sachet et dusachet (multiple) aucaddy des nouvellesgrandes surfaces qui semultiplient et se spécia-lisent au nord del’Algérie. La preuve est apportée aussi par les chiffres «explosifs » des importations de consommations qui necessent de grimper malgré les Credoc et les mesuresd’endiguement. Les Algériens ont de l’argent, gagnentbien et veulent dépenser même si, pour les apparences,il y a un curieux consensus sur les discours « populiste» et égalitariste.

Ce discours nourrit la légitimité politique du « pau-vre » et perpétue le portrait stylisé du « colonisé » quirevendique ses droits et sa part de l’indépendance. Auplus profond, tous ont besoin de la perpétuation de lafigure de l’Algérien pauvre qui mange mal et qui n’a pasd’argent : autant le concerné, que la classe politiquedirigeante qui s’auto-justifie par nécessité de consé-quence. Le « pauvre » est une figure centrale de labonne conscience de la middle-class supérieur algé-rienne et de la « politique » distributive et donc rentièrede l’Etat. On s’enrichit de plus en plus, tant que lepétrole coule (le pays flotte), mais la « revendication »de la pauvreté restera centrale et essentielle dans l’ima-ginaire algérien. On partage presque tous ce soupirdouloureux de « ne pas avoir » que ce soupir parvolonté de cacher ce que l’on possède déjà.

L’œil du bijoutier

Les Algériensdeviennent-ils riches ?

Ce discoursnourrit lalégitimitépolitique du « pauvre » et perpétue le portrait stylisédu « colonisé »qui revendiqueses droits et sapart del’indépendance.

dclgé ea a

ALGERIE NEWS Jeudi 25 juillet 2013

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A n a l y s e s & D é c r y p t a g e s

La rédaction d'Algérie News propose unenouvelle rubrique dédiée à l'analyse et audécryptage de l'actualité qui nous concerneet qui nous entoure. Nous lançons un appel à tous ceux et toutescelles qui veulent y contribuer à travers desarticles ou des propositions. Vos contributionsseront les bienvenues.Contact : [email protected]

L’Âge d’or du monde arabo-musulman

Mythe ou réalité ?

Par Dr Toualbi-Thaâlibî Issam *

Avant d’entamer la réflexion sur la notion d’Âge d’or de l’islam, ilconvient tout d’abord de rappeler tout l’intérêt que le Messageislamique accorda, dès son avènement, au savoir et à la connaissance.

> Suite pages 12 et 13

12 décryptagedclgé ea aA n a l y s e s & D é c r y p t a g e s

ALGERIE NEWS Jeudi 25 juillet 2013

L a chronique de la Révélation coranique nerapporte-t-elle pas à cet égard que le pre-mier verset reçu par le ProphèteMohammed (QSSSL) en 610 prit la formed’une injonction divine :

« Lis ! » (Coran s 90 v1) ? Toute l’importance quedevait par la suite revêtir l’effort intellectuel au seinde la Révélation coranique était résumée dans cettepremière injonction. Une multitude de versets et dehadiths viendront rapidement en confirmer l’impor-tance en faisant de la quête du savoir l’un des devoirsles plus fondamentaux du croyant. Qu’on se rappelleà ce propos la manière toute particulière avec laquellele Prophète Mohammed (QSSSL) avait entamé sontravail de prédiction à Médine : en édifiant une écoleprès de sa mosquée pour y inviter aussitôt les captifsalphabétisés à gagner leur liberté, en contrepartie descours qu’ils étaient appelés à dispenser aux croyants,jeunes et vieux, garçons et filles. D’ailleurs, leProphète de l’islam (QSSSL) ne cessait pas de répéterque l’acte d’« Apprendre constitue un devoir religieuxpour tout musulman et musulmane » (Ibn Mâdja, h.220). Ailleurs, c’est un autre hadith qui exprime lemême intérêt pour la connaissance et le savoir : «Cherchez la science du berceau au tombeau ; jusqu’enChine s’il le faut !» (al-Bayhaqî, h. 850).

Au regard donc du souci permanent de l’islam àsurvaloriser la question de l’éducation et du savoir, iln’était donc pas étonnant que les recommandationssuccessives du texte coranique et du ProphèteMohammed (QSSSL) donnent rapidement naissanceà « une dynamique extraordinaire au déploiementscientifique de la civilisation musulmane, qui déve-loppera et enrichira les héritages civilisationnels anté-rieurs tout en nourrissant leur propre évolution »(Cheikh K. Bentounès, 2006, p. 159).

En effet, et par-delà l’apport exceptionnel de l’is-lam aux Arabes en matière de droit, de mysticisme etde philosophie, les premières conquêtes musulmanesallaient, elles aussi, fournir aux adeptes du ProphèteMohammed (QSSSL) une nouvelle occasion d’enri-chir le patrimoine culturel de la nation naissante. Enprenant le contrôle de plusieurs territoires autrefoisdominés par les Hellènes et les Sassanides, l’islamallait en quelques années seulement hériter d’unegrande partie du patrimoine de l’Antiquité perse,

grecque et latine. Devenu, comme on sait, une nationpluriculturelle et multiconfessionnelle, le mondemusulman allait dès le septième siècle de l’ère chré-tienne poursuivre son extension vers l’Inde pourensuite absorber une partie de la Chine. Cette nou-velle victoire aura un impact décisif dans le processusd’ascension culturelle de l’Iislam puisqu’elle permet-tra aux musulmans d’acquérir de nombreux savoirsvenus d’Asie, tels que les techniques de fabrication dupapier et de la poudre.

Le véritable apogée de la civilisation musulmaneallait néanmoins se manifester avec plus d’éclat entreles VIIIe et IXe siècles, et plus particulièrement autemps des califes Haroun al-Rachid (786-809) et d’al-Ma’mûn (813-833). Contrairement à leurs prédéces-seurs essentiellement animés d’ambitions politiqueset militaires, les deux califes devaient, de surcroît,témoigner d’un intérêt particulier pour la culture.Voulant par exemple assurer une large diffusion dusavoir et de la connaissance dans la société musul-mane, Haroun al-Rachid ne tardera pas à substituerdans toute l’administration califale l’usage du papierà celui des parchemins. Il ordonnera dans le mêmetemps la construction de dizaines de bibliothèques etd’écoles publiques. Féru d’astronomie, al-Ma’mûnérigera dès l’année 829, dans le quartier le plus élevéde Bagdad, le premier observatoire permanent aumonde afin de permettre à ses astronomes d’étudierle mouvement des astres. Quelques années plus tard,soit en 832, il fondera la « Maison de la Sagesse » ouBayt al-hikma qu’il mit à la disposition de l’élitesavante musulmane, juive et chrétienne notamment,pour la traduction des ouvrages grecs et indiens.

Dès lors, les savants de l’islam allaient excellerdans la majeure partie des sciences, et en particulierl’astronomie et la philosophie. Alors même que cesdeux disciplines n’étaient que très peu étudiées toutau long du Moyen-Âge en Occident, elles connais-saient leur apogée dans le monde musulman. Desdizaines d’écoles et d’observatoires étaient érigés dansla plupart des métropoles et les savants de l’islam yenseignaient et y traduisaient les ouvrages d’auteursgrecs célèbres tels que Ptolémée (IIe siècle) dont l’œu-vre sera quelques siècles plus tard redécouverte enEurope par l’intermédiaire de ses versions arabes pro-venant de Tolède (Espagne).

Il n’en fut d’ailleurs pas autrement pour la philo-sophie : la traduction du patrimoine philosophiquegrec allait grandement influencer le mode deréflexion des penseurs musulmans ; contrairementaux premiers théologiens de l’islam (mutakallimûn)qui, à l’instar de leurs émules juifs et chrétiens, seréféraient plus volontiers à l’énoncé de la SainteEcriture pour faire l’apologie de la Révélation, les phi-losophes musulmans (falâsifa) allaient opérer unesynthèse remarquable entre les valeurs religieuses del’Islam et celles de l’aristotélisme et du néoplatonisme; considérant que la philosophie était en parfaitaccord avec le Message coranique qui appelle en per-manence le croyant à la réflexion, à la méditation et àla recherche de la Vérité, de nombreux philosophesmusulmans tels qu’al-Fârâbî (872-950), Avicenne(980-1037) ou al-Kindî (801-873), choisirent d’adop-ter la majorité des concepts d’Aristote et de Platon, en

les enrichissant bien évidemment de leurs propresréflexions et commentaires. Il faut enfin savoir que cesera grâce à l’œuvre des philosophes arabes quel’Occident pourra redécouvrir au bas Moyen-Âge lepatrimoine philosophique des Hellènes.

L’intérêt porté par les intellectuels musulmans auxsciences ne se limitait évidemment pas aux seulsdomaines de l’astronomie et de la philosophie. Lessavants de l’islam s’étaient également rendus célèbresdans le monde par leurs connaissances médicales. Eneffet, les cités musulmanes du Moyen-Âge étaientréputées accorder une attention particulière aux nor-mes d’hygiène, à telle enseigne qu’à Bagdad, parexemple, il ne se trouvait pas moins d’un hammam(bain maure) par rue. Les structures hospitalièress’étaient également multipliées à la même époquedans toutes les villes musulmanes (A. Aïsa, 1981, p.151). Les médecins musulmans ne tardèrent pas aussi

à traduire la majeure partie de l’héritage médical grectel que le Materia Medica de Dioscoride (m.40), en yajoutant, là aussi, leurs propres découvertes et inter-prétations. Citons à ce propos, la grande encyclopédiemédicale (al-Qânûn) d’Ibn Sînâ (980-1037) qui serades siècles durant étudiée et commentée en Occidentsous le titre du Canon de Médecine d’Avicenne. Il enva de même pour al-Râzî (864-925) dont l’encyclopé-die jouissait d’une telle notoriété auprès des médecinseuropéens du Moyen-Âge que le roi Louis IX (1226-1270) lui-même dût déposer une caution de douzelivres d’argent et cent écus d’or pour se la voir confiéeet permettre ainsi à ses médecins personnels de laconsulter. L’influence du médecin arabe sera tellepour la médecine européenne, qu’une stèle fut érigéedans l’auditorium maximum de l’école de médecinede Paris en honneur de son apport aux sciences médi-cales. Ajoutons enfin que la médecine européenne

doit également aux Arabes la décou-verte lors de la peste de 1382 de la «quarantaine » qui sera, depuis lors et àce jour, en vigueur dans le mondemédical dans les cas d’épidémies.

L’apport des musulmans dans lesdomaines de la géographie, de l’algèbreet de la géométrie n’était également pasdes moindres. On sait, en effet, que lessavants de l’islam allaient être à bien

des égards les sauveurs de l’héritage géographiquegréco-romain, syriaque, perse et indien (R. Tibbetts,1992) et qu’ils seront les plus fidèles traducteurs desgéomètres grecs tels qu’Euclide et Ptolémée (A.Djebbar, 2005). Il leur revient aussi d’avoir été les pre-miers à adopter le système décimal et d’avoir produitde grands mathématiciens tels qu’al-Khawarizmi(780-850), auxquels l’Occident doit, entre autres, ladécouverte du nombre zéro et des algorithmes.

Il était par ailleurs attendu que l’engouement par-ticulier des savants musulmans à l’égard des sciencesexactes ne les fasse exceller dans le domaine de lamécanique et de l’ingénierie. Ainsi, non seulementl’Occident doit aux savants arabes la traduction de lamajeure partie des ouvrages des mécaniciensd’Orient et d’Alexandrie tels que Philon de Byzance(300 Av. J.-C.), mais il leur est aussi redevable de ladécouverte d’un certain nombre d’inventions tels que

les machines hydrauliques, les systèmes de mesure dutemps (D. Routledge, 1985) et la voile latine (R.Sabatino-Lopez, 1979).

Il en va de même pour l’industrie militaire etagraire, domaine dans lequel les chercheurs arabesavaient développé plusieurs machines ramenées deChine tels que le trébuchet ou le mangonneau. Cesderniers furent également les précurseurs de l’utilisa-tion des systèmes d’irrigation connus en Occidentsous le nom de la « noria » (nûryya) et des techniquesd’exploitation des nappes phréatiques, les « canaux »ou qanawât.

La fabrication du papier et de l’encre fut cepen-dant le principal domaine dans lequel les musulmansavaient particulièrement excellé. En effet, la papeterieavait connu en terre d’islam un tel essor que des dizai-nes de manufactures allaient rapidement voir le jourà Samarkand, à Bagdad, à Damas et au Caire. Grâce àla contribution d’alchimistes de renom tels qu’IbnHayyân (721-845), les Arabes parvinrent à élaborerdiverses techniques de fabrication de la pâte et desmoules. Ceci leur permit non seulement de produirede l’encre et du papier de très haute qualité, mais éga-lement de maîtriser divers procédés d’encollage ; cen’est donc pas un hasard si le terme de « rame depapier » soit d’origine arabe (ramza).

On le voit bien, le monde arabo-musulman nes’est pas contenté de reprendre à son compte lessciences des autres peuples. Il les a également déve-loppées et améliorées avant de faire de l’arabe l’unedes plus grandes langues de transmission des savoirs(F. Michaud, 1999). Cette ascension culturelle dumonde musulman ne fut par ailleurs pas propre àl’Orient islamique : bien qu’étant apparu à une daterelativement tardive par rapport au califat de Bagdad,le califat fatimide du Caire allait, lui aussi, produiredes institutions savantes de grande envergure dontl’immense bibliothèque du Caire baptisée la « Maisonde la Science » ou Dar al-‘Ilm fondée au temps ducalife fatimide al-Aziz (975-996), et qui contenait àelle seule plus de deux millions d’ouvrages, soit vingtfois le contenu de la bibliothèque d’Alexandrie en sontemps. Il en va de même pour le califat omeyyaded’Andalousie où, rappelons-le, Cordoue était jusqu’àla fin du Xe siècle aux côtés de Bagdad et deConstantinople, l’une des trois plus grandes métro-

poles du monde. La villeespagnole disposait déjàà cette époque de routespavées et était dotéed’un ensemble d’infra-structures dont un sys-tème d’éclairage public,de distribution des eauxet d’évacuation des eauxusées. De même qued’une grande universitéqui accueillait les savantset érudits venus des qua-tre coins du monde.

Cette brève rétros-pective résumant le hautniveau de développe-ment culturel et écono-mique atteint par la civi-lisation musulmane auxpremiers siècles de l’is-lam, donne à penser quela référence à « un âged’or » musulman n’est pas une vue d’esprit. La réalitéhistorique de cet âge d’or rappelle sur bien des aspectsles années de gloire que connurent Rome et la Grèceantique aux temps de leur apogée. C’est cela qui per-mit sans doute à Jacques Berque de dire que « l’islamest une dimension du monde : une dimension spiri-tuelle, cela va de soi, mais aussi une dimension histo-rique qui cherche à récupérer son ancienne grandeuret se heurte sur ce chemin à certaines incompréhen-sions » (1985, p. 13). Bernard Lewis ne dit d’ailleurspas autre chose lorsqu’il reconnaît à son tour que «pendant des siècles, la réalité sembla confirmer lavision que les musulmans avaient du monde et d’eux-mêmes. L’islam représentait la plus grande puissancemilitaire [de même que] c’était la première puissanceéconomique du monde […] Dans l’art et les sciences,l’islam pouvait s’enorgueillir d’un niveau jamaisatteint dans l’histoire de l’humanité [au point que]dans la plupart des domaines, artistiques et scientifi-ques, l’Europe médiévale était à l’école du mondemusulman» (2002, p. 13). Mais l’histoire de l’huma-nité nous enseigne régulièrement comment et sousl’effet d’une convergence de facteurs de précipitation

divers, des civilisations entières peuvent brusquementsombrer dans des crises d’ampleur variable lorsqu’el-les ne sont pas, plus gravement, condamnées à l’oubli.Il en va pareillement de cet âge d’or de l’islam dont lapensée éminemment progressiste qui le caractérisaitdevait, et pour diverses facteurs socioculturels qu’ilnous aura été donné l’occasion d’analyser dans desétudes antérieures (**), faire place à une attitude defrilosité intellectuelle collective qui allait, entre lesXIIIe et XIXe siècles, graduellement verrouiller larecherche scientifique et la réflexion philosophiquedans le monde musulman.

(*) - Maître de Conférences à la Faculté de Droit -Université d’Alger I.Président de l’Association Sidi Abderrahmane at-Thaâlibî pour la Promotion du Patrimoine

(**) - C.f Toualbi-Thaalibi Issam, « Regards sur lasociété musulmane du XIe siècle : du triomphe duconformisme juridique au déclin de la pensée phi-losophique dans le monde arabe », in Revue euro-péenne des sciences sociales, numéro 50.1, 2012.

On le voit bien, le monde arabo-musulman ne s’est pas contenté dereprendre à son compte les sciences des autres peuples.

L’Âge d’or du monde arabo-musulman

Mythe ou réalité ?

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tie de l’héritage médical greca de Dioscoride (m.40), en ypropres découvertes et inter-opos, la grande encyclopédiebn Sînâ (980-1037) qui serae et commentée en Occidente Médecine d’Avicenne. Il en (864-925) dont l’encyclopé-otoriété auprès des médecinse que le roi Louis IX (1226-

poser une caution de douzeus d’or pour se la voir confiée médecins personnels de lau médecin arabe sera telleenne, qu’une stèle fut érigée

mum de l’école de médecineon apport aux sciences médi-ue la médecine européennement aux Arabes la décou-de la peste de 1382 de la «e » qui sera, depuis lors et àn vigueur dans le mondens les cas d’épidémies.t des musulmans dans lesde la géographie, de l’algèbremétrie n’était également pasres. On sait, en effet, que les l’islam allaient être à bien de l’héritage géographiqueperse et indien (R. Tibbetts, plus fidèles traducteurs desu’Euclide et Ptolémée (A.

vient aussi d’avoir été les pre-me décimal et d’avoir produit

ens tels qu’al-Khawarizmiccident doit, entre autres, laéro et des algorithmes.endu que l’engouement par-

ulmans à l’égard des scienceseller dans le domaine de lanierie. Ainsi, non seulementnts arabes la traduction de lauvrages des mécaniciens tels que Philon de Byzanceeur est aussi redevable de lanombre d’inventions tels que

les machines hydrauliques, les systèmes de mesure dutemps (D. Routledge, 1985) et la voile latine (R.Sabatino-Lopez, 1979).

Il en va de même pour l’industrie militaire etagraire, domaine dans lequel les chercheurs arabesavaient développé plusieurs machines ramenées deChine tels que le trébuchet ou le mangonneau. Cesderniers furent également les précurseurs de l’utilisa-tion des systèmes d’irrigation connus en Occidentsous le nom de la « noria » (nûryya) et des techniquesd’exploitation des nappes phréatiques, les « canaux »ou qanawât.

La fabrication du papier et de l’encre fut cepen-dant le principal domaine dans lequel les musulmansavaient particulièrement excellé. En effet, la papeterieavait connu en terre d’islam un tel essor que des dizai-nes de manufactures allaient rapidement voir le jourà Samarkand, à Bagdad, à Damas et au Caire. Grâce àla contribution d’alchimistes de renom tels qu’IbnHayyân (721-845), les Arabes parvinrent à élaborerdiverses techniques de fabrication de la pâte et desmoules. Ceci leur permit non seulement de produirede l’encre et du papier de très haute qualité, mais éga-lement de maîtriser divers procédés d’encollage ; cen’est donc pas un hasard si le terme de « rame depapier » soit d’origine arabe (ramza).

On le voit bien, le monde arabo-musulman nes’est pas contenté de reprendre à son compte lessciences des autres peuples. Il les a également déve-loppées et améliorées avant de faire de l’arabe l’unedes plus grandes langues de transmission des savoirs(F. Michaud, 1999). Cette ascension culturelle dumonde musulman ne fut par ailleurs pas propre àl’Orient islamique : bien qu’étant apparu à une daterelativement tardive par rapport au califat de Bagdad,le califat fatimide du Caire allait, lui aussi, produiredes institutions savantes de grande envergure dontl’immense bibliothèque du Caire baptisée la « Maisonde la Science » ou Dar al-‘Ilm fondée au temps ducalife fatimide al-Aziz (975-996), et qui contenait àelle seule plus de deux millions d’ouvrages, soit vingtfois le contenu de la bibliothèque d’Alexandrie en sontemps. Il en va de même pour le califat omeyyaded’Andalousie où, rappelons-le, Cordoue était jusqu’àla fin du Xe siècle aux côtés de Bagdad et deConstantinople, l’une des trois plus grandes métro-

poles du monde. La villeespagnole disposait déjàà cette époque de routespavées et était dotéed’un ensemble d’infra-structures dont un sys-tème d’éclairage public,de distribution des eauxet d’évacuation des eauxusées. De même qued’une grande universitéqui accueillait les savantset érudits venus des qua-tre coins du monde.

Cette brève rétros-pective résumant le hautniveau de développe-ment culturel et écono-mique atteint par la civi-lisation musulmane auxpremiers siècles de l’is-lam, donne à penser quela référence à « un âged’or » musulman n’est pas une vue d’esprit. La réalitéhistorique de cet âge d’or rappelle sur bien des aspectsles années de gloire que connurent Rome et la Grèceantique aux temps de leur apogée. C’est cela qui per-mit sans doute à Jacques Berque de dire que « l’islamest une dimension du monde : une dimension spiri-tuelle, cela va de soi, mais aussi une dimension histo-rique qui cherche à récupérer son ancienne grandeuret se heurte sur ce chemin à certaines incompréhen-sions » (1985, p. 13). Bernard Lewis ne dit d’ailleurspas autre chose lorsqu’il reconnaît à son tour que «pendant des siècles, la réalité sembla confirmer lavision que les musulmans avaient du monde et d’eux-mêmes. L’islam représentait la plus grande puissancemilitaire [de même que] c’était la première puissanceéconomique du monde […] Dans l’art et les sciences,l’islam pouvait s’enorgueillir d’un niveau jamaisatteint dans l’histoire de l’humanité [au point que]dans la plupart des domaines, artistiques et scientifi-ques, l’Europe médiévale était à l’école du mondemusulman» (2002, p. 13). Mais l’histoire de l’huma-nité nous enseigne régulièrement comment et sousl’effet d’une convergence de facteurs de précipitation

divers, des civilisations entières peuvent brusquementsombrer dans des crises d’ampleur variable lorsqu’el-les ne sont pas, plus gravement, condamnées à l’oubli.Il en va pareillement de cet âge d’or de l’islam dont lapensée éminemment progressiste qui le caractérisaitdevait, et pour diverses facteurs socioculturels qu’ilnous aura été donné l’occasion d’analyser dans desétudes antérieures (**), faire place à une attitude defrilosité intellectuelle collective qui allait, entre lesXIIIe et XIXe siècles, graduellement verrouiller larecherche scientifique et la réflexion philosophiquedans le monde musulman.

(*) - Maître de Conférences à la Faculté de Droit -Université d’Alger I.Président de l’Association Sidi Abderrahmane at-Thaâlibî pour la Promotion du Patrimoine

(**) - C.f Toualbi-Thaalibi Issam, « Regards sur lasociété musulmane du XIe siècle : du triomphe duconformisme juridique au déclin de la pensée phi-losophique dans le monde arabe », in Revue euro-péenne des sciences sociales, numéro 50.1, 2012.

décryptage

ALGERIE NEWS Jeudi 25 juillet 2013

ALGERIE NEWS Jeudi 25 juillet 2013

14 Kiosque internationaldclgé ea aA n a l y s e s & D é c r y p t a g e s

Corentin Pennarguear,Courrier International

L’Euro de footballféminin sedéroule en cemoment en Suèdeet, comme lors dechaquecompétition, laquestion duniveau desjoueuses fait débatdans les médias.En particulier auRoyaume-Uni,terre de foot et degardien(ne)smaladroit(e)s.

H ope Powell, anciennejoueuse de footballanglaise et sélection-neuse de l’équipe

nationale féminine, "a déclenchéune tempête en affirmant que sonéquipe pouvait battre l’équipenationale masculine", rapporte lesite de Channel 5. "Je pense que leshommes sont physiquement large-

ment meilleurs que les femmes,mais, si l’on prend en compte lescapacités techniques, alors noussommes aussi fortes que les hom-mes", a ajouté celle qui dirige lasélection nationale depuis quinzeans. Laura Williamson, journalistesportive au Daily Mail, n’a pastardé à réagir dans une tribuneintitulée "Arrêtons d’être gentilsavec le football féminin". Elle qua-lifie l’affirmation de la coach de"franchement ridicule". "Bien sûrque les femmes perdraient [si ellesjouaient contre la sélection mas-culine], elles se feraient mêmehumilier." Pour la journaliste, leton employé pour parler del’équipe nationale est "si condes-cendant qu’on a l’impression queles joueuses pourraient revenir deSuède avec une médaille et un sacde cadeaux même si elles per-daient tous leurs matchs depoule". Les joueuses de HopePowell n'en sont pas passées loin,avec deux défaites et un match nulen trois rencontres – et une élimi-nation dès le premier tour.

"Le footballféminin est justeinférieur"

Pour le Derry Journal, fairecette différence "n'est pas sexiste,

le football féminin est juste infé-rieur..." Le journal nord-irlandaisdit se fonder sur un "fait scientifi-que". "La plupart des hommessont plus forts physiquement quela plupart des femmes [...]. Il estdonc normal que, dans un sportqui met le physique en avant, lesmâles triomphent des femelles."

Afin de conforter son analyse, lequotidien de la ville de Derry s'ap-puie sur les différences de perfor-mance au 100 mètres. "L'hommele plus rapide du monde l'a couruen 9,58 secondes en 2009 ; lafemme la plus rapide sur la mêmedistance était l'athlète américaineFlorence Griffith Joyner, 10,49

secondes en 1988. Une différencede 1 seconde est assez considérablequand on s'intéresse à l'athlé-tisme." En réponse à ces critiquessur un sport "qui n'arrête pas degrandir", John Nicholson publieune tribune en sorte de "croisadeféministe" sur le site football365."J'aime sincèrement le foot fémi-nin, écrit-il. Vraiment. Je ne l'in-vente pas. Je n'essaie pas d'être uneespèce de copain succeptible etféministe. J'aime juste le regarder."De plus, fait remarquer le journa-liste, les compétitions fémininessont toujours disputées "dans unexcellent esprit : pas de simula-tions ni de roulades exagérées oude tentatives de faire expulser l'ad-versaire. Les femmes laissent toutecette comédie aux hommes."Finalement, "comme tout football,parfois c'est superbe, parfois c'estpourri, souvent c'est entre lesdeux". Pour remédier aux critiquesvisant le foot féminin, le présenta-teur Adrian Durham propose unesolution pour le moins controver-sée : mettre des gardiens mâlesdans les buts. "Je regarde le footféminin et la défense des buts estjuste choquante, explique-t-il, ilfaudrait du temps et un coachingintensif pour que les gardienness'améliorent. En attendant, mettezdes hommes dans les cages."

Ahlam Akram, Elaph

L orsque la police française avoulu contrôler l’époused’un Français d’origine

arabe [il s’agirait en réalité d’unFrançais converti à l’islam] quiportait le voile intégral, le sang dece dernier n’a fait qu’un tour.Selon lui, la police violait ainsi leslibertés individuelles. Lui, parcontre, n’avait que faire de la loifrançaise, qui interdit le port duvoile intégral depuis le printemps2011. Ce voile suscite la peur chezd’autres citoyens. La police a doncle droit de procéder à un contrôle.Or, à l’instar de beaucoup demâles arabes soucieux de protégerleur honneur, cet homme aagressé le policier. Il a été arrêté etdevra prochainement passerdevant le juge. Le plus étrangedans cette affaire c’est qu’elle asoulevé la communauté arabo-musulmane en France. Elle amanifesté devant le poste depolice, ce qui est son droit. Enrevanche, ce qui n’est pas undroit, c’est de recourir à la vio-lence et de brûler des poubelles[ainsi que des voitures et diffé-rents biens publics].

Deux poids, deuxmesures

La conception de leurs droitsqu’ont ces communautés arabesde toute l’Europe me laisse per-plexe. Elles font deux poids, deuxmesures. Pourquoi ne se sont-elles pas mobilisées pour dénon-cer l’agression d’un soldat britan-nique [le 25 mai 2012] parMichael Adebowale, citoyend’origine nigériane [dont le pro-cès aura lieu en novembre], quil’a égorgé dans un attentat desplus horribles et barbares ? Oupour dénoncer sa déclarationselon laquelle il a commis sonacte pour “la seule raison que desmusulmans sont combattus tousles jours par des soldats britanni-ques. Avec ce soldat, [il] appliquela loi œil pour œil, dent pourdent”?

Est-ce que les musulmans émi-grent vers l’Occident afin de sevenger et d’appliquer la loi dutalion ? Ne vaudrait-il pas mieuxessayer de changer la politiquepar des moyens à la disposition detous les citoyens plutôt que deconsolider, chaque fois, cetteimage de violence, de barbarie etde non-respect de la loi ? Et puis,ne sont-ils pas les premiers béné-ficiaires du système d’impôts,payés par tous y compris par lespoliciers ?

Tous les pays où les musul-mans trouvent refuge ne sont-ilspas des pays chrétiens ? Il n’y a

pas un seul pays musulman quidonne l’asile, même dans les cashumains les plus graves. Parexemple, il y a ce jeunePalestinien qui vit dans la zone detransit [de l’aéroport de KualaLumpur] en Malaisie, paysmusulman, depuis plus de cin-quante jours et qui ne reçoitqu’un repas par jour. Aucun paysmusulman ne lui a accordé ledroit de résidence [jusqu’au 14juillet, lorsque la Malaisie lui afinalement donné un permis deséjour de trente jours].

Les droits ducitoyen à desgens qui n’ycroient pas

Pourquoi les communautésarabes ne se mobilisent-elles pasquand un père musulman frappesa fille ou la tue sous prétexte dedéfendre son honneur, ce quiarrive de plus en plus souvent enEurope ? Pourquoi ces commu-nautés ne livrent-elles pas le cou-pable au lieu de le protéger et dejustifier son crime ? Et commentles gouvernements occidentauxdoivent-ils réagir lorsqu’un jeunehomme comme NassimMimoune (24 ans) agresse uneinfirmière parce qu’elle a retiré levoile intégral que portait son

épouse pendant l’accouchement[à Marseille, en décembre 2011] ?

Ce genre de comportementsne donne-t-il pas le droit aux paysoccidentaux de revoir leurs règlesd’attribution de la nationalité ? Lanationalité confère les droits ducitoyen à des gens qui n’y croientpas, parce qu’ils se sentent appar-tenir à une “nation islamique” quiconstitue pour eux une “patrie” etqui leur donne le “droit” de fairedu prosélytisme partout dans lemonde. Que peut bien penser lecontribuable occidental de cespersonnes qui profitent de leurtolérance pour mieux répandredes idées extrémistes et dangereu-

ses, à l’instar du fils [du prédica-teur islamiste] Abou Hamza Al-Masri, qui a publiquement appeléà la guerre sainte dans une mos-quée de Londres ?

Nous avons tous la responsa-bilité de défendre notre sécuritéface à des gens qui veulent porteratteinte à nos vies et aux pays quinous ont accordé les libertés et lerespect qu’on ne trouve pas dansla plupart de nos pays musul-mans. Oui, je me tiendrai auxcôtés de la justice occidentalecontre toute personne condam-née pour avoir menacé la sécuritéde mon propre fils, comme dutien.

Football

Les femmes peuvent-ellesbattre les hommes ?

FRANCE

L’erreur des musulmans de Trappes

ALGERIE NEWS Jeudi 25 juillet 2013

15Kiosque international dclgé ea aA n a l y s e s & D é c r y p t a g e s

Mohamed ElMenshawy,Ahram Hebdo

L'alliance conclueentre les Etats-Uniset les Frèresmusulmans après lachute de Moubaraken 2011 s'esteffondrée avec ladestitution deMorsi. Washingtonet la confrérie onttoujours entretenudes relations baséessur la méfiance et larecherche d'intérêts.

D ans une entrevue à lachaîne télévisée Fownews, le 7 février 2011, leprésident américain

répondait ainsi à une questionconcernant les Frères musulmansd’Egypte : « Ils représentent l'unedes forces opérant sur la scène poli-tique et ne sont pas soutenus par lamajorité du peuple égyptien ».Interrogé sur l’éventuelle menaceque peuvent représenter les Frèrespour les Etats-Unis, il poursuivait :« C’est un groupe très bien orga-nisé, qui comprend sans nul douteen son sein des éléments hostilesaux Etats-Unis. Pourtant, il fautsavoir qu’en Egypte, il y a des laïcsqui voudraient aussi gouverner.Nous devons savoir que nous avonsen Egypte plusieurs alternatives auxFrères musulmans ».Malgré les pro-pos d’Obama, et au lendemain desélections législatives tenues fin 2011début 2012 dont est sorti vainqueurle Parti Liberté et justice, bras poli-tique de la confrérie, l’administra-tion américaine n’a trouvé d’autresolution que de s’entretenir officiel-lement avec la confrérie. Avec latenue des premières présidentielleslibres de l’histoire de l’Egypte, l’ad-ministration américaine était trèsinquiète et très curieuse de connaî-tre le nom du futur président. Leprésident égyptien est, en effet, lapierre angulaire des relations entrela plus grande puissance mondialeet la plus grande puissance régio-nale. L’Histoire a montré que lesorientations et la vision du chef del’Etat égyptien déterminaient lanature de ces relations. Au matin du21 juin 2012, Washington guetteavec beaucoup d’inquiétude l’an-nonce du vainqueur du scrutin pré-sidentiel. Quelques jours aupara-vant, une Déclaration constitution-nelle complémentaire publiée par leConseil militaire, alors au pouvoir,avait provoqué la colère desAméricains. Le Conseil Suprêmedes Forces Armées (CSFA) décidaitde limiter les prérogatives du prési-dent de la République. CetteDéclaration du 17 juin 2012 stipu-lait que le Conseil militaire prenaiten charge le processus législatif

jusqu’à l’élection d’une nouvelleAssemblée du peuple, dissoute parla justice, et jusqu’à la rédaction dela nouvelle Constitution.

De hauts responsables de l’ad-ministration ont alors exprimé leurinquiétude vis-à-vis du Conseilmilitaire et de sa tentative de ren-forcer sa mainmise sur le pouvoir.La porte-parole du secrétariatd’Etat, Victoria No Land, déclaraitalors que l’échec du Conseil mili-taire à transmettre le pouvoir enEgypte à une direction civile éluedémocratiquement amèneraitWashington à « réviser » les rela-tions entre les deux pays. Elle n’apas manqué de signaler que lesEtats-Unis attendaient des géné-raux qu’ils tiennent leurs promessesfaites au peuple égyptien. Ce mêmeton inquiet est venu du Pentagone,par l’intermédiaire de son porte-parole officiel Georges Little. «Nous sommes profondémentinquiets des changements apportésà la Déclaration constitutionnelle,tout comme le moment où ils ontété annoncés, juste après la clôturedes urnes. Nous soutenons la reven-dication des Egyptiens de transférerle pouvoir à un gouvernement civilélu, tel que promis par le Conseilmilitaire », dit-il. Dans les coulissesà Washington, il y a eu des diver-gences sur le contenu du message àtransmettre au Conseil des forcesarmées, après que les résultats desprésidentielles ont pris du retard.Les Américains ont mis en garde lesresponsables égyptiens contre le ris-que « d’imposer un candidatn’ayant pas obtenu la majorité desvoix » pour reprendre les proposd’un haut responsable américain.Pourtant, les responsables à l’admi-nistration américaine ont adoptédes points de vue divergents surl’attitude à prendre à l’égard desmutations profondes en Egypte. Aumoment où la Maison Blanche et ledépartement d’Etat américaintenaient à ce que le vainqueur soitune réelle expression de la volontépopulaire, le Pentagone ne tenaitpas vraiment à cette question.

Les Etats-Unisapplaudissent

Une fois les résultats dudeuxième tour des élections annon-cés, les Etats-Unis les ont applaudis.Un communiqué de la MaisonBlanche annonce que Washingtons’attend à ce que Morsi garantisse lastabilité et ne « dévie pas vers leradicalisme ». On peut lire dans cecommuniqué les mots suivants : «Nous espérons que le président éluprendra à ce moment historique desmesures dans le sens d’une relancede l’unité nationale. Cela en effec-tuant des contacts avec toutes lesparties et forces politiques en pré-lude à la formation d’un nouveaugouvernement ». Le texte appelle àce que l’Egypte préserve « son statutde garant de la paix, de la sécurité etde la stabilité régionale » et Obamas’est alors entretenu au téléphone

avec le nouveau chef de l’Etat égyp-tien. La confrérie, fondée parHassan Al-Banna en 1928, a étéapprochée pour la première fois parles Américains dans les années1950, et dans la foulée du nationa-lisme et du panarabisme de Nasser.Washington voulant contrer l’im-plantation dans la région de régi-mes communistes. Plus tard, lapression menée par Bush surMoubarak en 2005 pour organiserdes législatives libres, permet auxcandidats des Frères musulmansd’enlever 88 des 454 sièges duParlement. Du coup, l’administra-tion américaine reconnaît officielle-ment le poids croissant des Frèresmusulmans au Proche-Orient, etcommence à s’intéresser à nouveauà une alliance avec l’aile modérée dela confrérie. Les contacts sont relan-cés entre des diplomates américainset les leaders de la confrérie enEgypte, mais également dans d’au-tres pays arabes. Dans son fameuxdiscours en 2009 à l’Université duCaire, Obama exigeait, contre le gréde Moubarak, la présence des Frèresdans le jeu politique, ce qui consti-tue un changement d’attitude vis-à-vis des islamistes.

L’avenir des relations égypto-américaines, celles liant le présidentObama à son homologue égyptien,ainsi que le tandem Washington-Frères musulmans, deviennent desthèmes incontournables dansl’agenda de la campagne électoraledu candidat démocrate Obama etde son rival républicain Romeny

Un moindre souci

Les relations avec l’Egypteauraient pu représenter un moindresouci à la fois pour l’électeur et lesobservateurs américains, si cen’avait été la tentative d’attaque etla prise d’assaut du bâtiment del’ambassade américaine au Caire, le11 septembre 2012. Cet incident estsurvenu dans la foulée des protesta-tions contre la diffusion d’un filmaméricain diffamatoire à l’égard duprophète Mohamad. Le drapeauaméricain a été arraché et remplacépar le drapeau noir d’Al-Qaëda, etceci le jour anniversaire des atta-ques du 11 septembre et aumoment de la présence d’une mis-

sion économique au Caire repré-sentant les grands noms des com-pagnies américaines ayant pourmission la relance des investisse-ments. L’incident a non seulementembarrassé le président Morsi, maisa perturbé les preneurs de décisionà Washington. Morsi s’est alorscontenté de blâmer les semeurs detroubles et a appelé les Frèresmusulmans à protester contre lefilm diffamatoire. De quoi pertur-ber davantage Washington.

La colère d’Obama ne s’est pasfait attendre. Il l’a exprimée ouver-tement sur une chaîne de télévisionespagnole : « Le nouveau régime aupouvoir en Egypte n’est ni allié, niennemi des Etats-Unis ». Il a égale-ment affirmé : « Le régime égyptienactuel est venu par les urnes etWashington doit attendre pour voircomment il répliquera à l’attaquemenée contre l’ambassade au Caireet s’il préservera la paix avec Israël». Puis, dans le dernier débat face àMitt Romeny le 23 octobre dernier,Obama estimait : « L’engagementde l’Egypte en faveur du traité depaix avec Israël représente une lignerouge pour les Etats-Unis et touteperturbation à ce niveau menacerala sécurité d’Israël et des Etats-Unis». Le Congrès voyait différemmentles choses et une député républi-caine du Texas a entrepris desmesures pour geler un montant de450 millions de dollars adressés àl’Egypte. Cet argent ne faisait paspartie de l’aide américaine annuelleoctroyée à l’Egypte, mais figuraitdans un accord américano-égyp-tien, en vue de réduire une partie dela dette égyptienne évaluée à unmilliard de dollars.

Une semaine après l’électiond’Obama à un second mandat,Gaza éclate. Précisément le 14novembre 2012, après la mortd’Ahmed Al-Gaabari, un leader duHamas dans la bande de Gaza.Washington est pris de court par laconvocation au Caire de l’ambassa-deur égyptien à Tel-Aviv et l’envoidans les territoires palestiniens dupremier ministre Hicham Qandil,et ceci sans coordination préalable.Bien que le communiqué de laMaison Blanche salue l’initiativerapide de l’administration égyp-tienne en vue de calmer la situation,

un haut responsable rapporte que laposition égyptienne, en réplique àl’escalade israélienne à Gaza, suscitedes interrogations sérieuses surl’avenir des relations bilatéralesentre Le Caire et Washington. MaisMorsi finit par conclure une trêveentre Palestiniens et Israéliens.Quelques petites semaines plustard, il perturbera à nouveau l’ad-ministration américaine avec safameuse déclaration constitution-nelle du 22 novembre 2012.

Aux yeux des Américains, Morsis’attribue des prérogatives faisantde lui un dictateur. Un communi-qué officiel américain signale ainsique « l’une des ambitions de larévolution était de ne pas concen-trer tous les pouvoirs entre lesmains d’une seule personne oud’une seule institution. L’actuelvide constitutionnel en Egypte nepeut être résolu que par la promul-gation d’une Constitution qui faitl’équilibre entre les différents pou-voirs et les supervise. UneConstitution respectant les libertéset les droits élémentaires. Nousappelons tous les acteurs du jeupolitique à l’accalmie et tous lesprotagonistes à régler leurs litiges età s’engager dans un dialogue ».L’accueil réservé par Obama à l’an-nonce de Morsi pour un dialogue «sans conditions » avec l’oppositionest interprété au Caire comme uneprise de position en faveur deMorsi. L’administration américainefinit par saluer le référendum sur laConstitution tenu en décembre2012. Sept mois séparent la visite dedeux délégations des Frères musul-mans dans la capitale américaine.La première en avril 2012, avec unedélégation composée d’éléments duparti des Frères, qui dispose du plusgrand nombre de sièges auParlement. La seconde, débutdécembre, avec les assistants etconseillers du président dirigée parEssam Al-Haddad. La MaisonBlanche a ainsi accueilli une réu-nion historique, le mardi 4 décem-bre, entre Obama et Al-Haddad,membre du bureau politique desFrères musulmans, marquant ainsiun nouveau tournant dans les rela-tions entre les Américains et lesFrères. L’ambassade égyptienne àWashington publie un communi-qué faisant état de la rencontre maissans en dévoiler les détails, alorsqu’à la stupeur de tous, la MaisonBlanche reste silencieuse sur la ren-contre, et ne publie plus tard qu’unbref communiqué sur une autreréunion entre Al-Haddad et leconseiller américain à la sécuriténationale. Un ancien responsableaméricain confie maintenant qu’ilétait difficile de dévoiler le contenude la rencontre d’Obama, alors quel’Egypte était secouée par desémeutes anti-Morsi. Mais Morsilui-même ne se rendra jamais àWashington en dépit de plusieursannonces de la présidence d’uneéventuelle visite que les Américainss’efforçaient vite de nier. Il sembleque Morsi n’était pas le bienvenu.

ANALYSE

Le jeu de Washingtonface à l’islam politique

Ahmad JarbaPour la première fois en visite à Paris depuis son élection à la tête de l'opposition syrienne,Ahmad Jarba, qui a été reçu hier par le président François Hollande, a appelé la France àlivrer des armes à la rébellion, soumise la veille à d'intenses raids aériens. "Bienévidemment, nous demandons à la France un soutien politique total, un soutiendiplomatique, une aide humanitaire d'urgence et une aide militaire et autre", a déclaré M.Jarba à quelques journalistes, à l'issue d'une audition à huis clos devant une commission del'Assemblée nationale.

Les

gens

«J 'appelle tous lesEgyptiens honnêtes àdescendre dans la ruevendredi pour me

donner mandat pour en finiravec la violence et le terro-risme», a déclaré le général Sissilors d'une cérémonie militaire,alors que les Frères musulmanspartisans du présidentMohamed Morsi destitué parl'armée continuent de mobiliserpour réclamer son retour. Il aappelé "les Egyptiens à descen-dre dans la rue pour montrer aumonde leur volonté commeavant le 30 juin" lors des mani-festations de masse pour exigerle départ de M. Morsi, déposé le3 juillet.

"Je vois que certains veulententraîner le pays dans un tunnelsombre", a-t-il dit dans ce dis-cours retransmis à la télévision,en allusion aux troubles politi-ques souvent meurtriers quisecouent le pays depuis prèsd'un mois. Le général Sissi aaffirmé que des conseillers deM. Morsi avaient tenté de le dis-suader de le déposer en "disantqu'il y aurait beaucoup de vio-lence à cause des groupesarmés". Il a réaffirmé que l'ar-mée n'avait fait qu'accomplir lavolonté du peuple en destituantM. Morsi, dont il n'a pas pro-noncé le nom, le désignant uni-quement comme "l'ancien prési-dent". Cette déclarartion inter-vient quellques heures aprésl’attentat qui a visé un comissa-riat à Mansoura, non revendi-

qué et qui a fait un mort parmisles forces de police.L'explosion aeu lieu devant le commissariatcentral de Mansoura, chef-lieude ce gouvernorat. La personnetuée est un conscrit servant dansla police, ont indiqué des médiasgouvernementaux. Le ministèrede l'intérieur avait auparavantparlé dans un communiqué de12 policiers blessés. Un premierbilan fourni dans la nuit par dessources dans les services desécurité faisait état de huit poli-ciers blessés, dont certains griè-vement, par l'explosion d'unegrenade.L'attaque n'a pas étérevendiquée, mais elle survient

dans un contexte marqué pardes tensions et des affronte-ments souvent meurtriersdepuis la déposition, au débutde juillet, du président islamisteMohamed Morsi par l'armée. Lecamp des partisans de M. Morsia publié un communiqué pour"condamner l'attentat criminel"de Mansoura.

"L'Alliance contre le coupd'Etat", qui appelle au retour del'ancien chef d'Etat, y "réaffirmeson adhésion à des manifesta-tions pacifiques" et "dénonce lesactes de violence".

La ville de Mansoura est l'undes principaux foyers de ten-

sions du pays. Une personne yavait été tuée le 26 juin dernieren marge de troubles politiques,et trois femmes avaient trouvé lamort dans cette ville le 19 juilletlors d'affrontements entre clanspolitiques rivaux.

Près de 170 personnes sontmortes dans les troubles enEgypte depuis la fin du mois dejuin, et une quarantaine d'autres– membres des forces de l'ordre,civils, djihadistes – ont été tuéesdans des attentats ou des opéra-tions militaires dans la régioninstable du Sinaï au cours decette période.

R.I.

D eux experts de l'ONUchargés d'examinerl'utilisation présumée

d'armes chimiques dans leconflit en Syrie sont arrivéshier à Damas, alors que régimeet rebelles s'accusent d'avoir eurecours à ces armes. Arrivésdans un hôtel de la capitalesyrienne, Ake Sellstrom etAngela Kane doivent menerdes discussions avec le régimesur leur accès au territoiresyrien pour les besoins de l'en-quête concernant notammentl'utilisation de gaz sarin. MmeKane est la haute représentante des NationsUnies pour les Affaires de désarmement etM. Sellstrom est le chef de la mission des

Nations Unies chargée d'enquêter sur lesallégations d'usage d'armes chimiques enSyrie. "En réponse à une invitation du gou-

vernement syrien, MmeKane et M. Sellstrom sontarrivés en Syrie pour unevisite officielle de deuxjours au cours de laquelleils rencontreront des hautsresponsables syriens", aindiqué à l'AFP Khaled al-Masri, responsable de lacommunication et conseil-ler de l'ONU basé à Damas.Le 11 juillet, l'ONU avaitannoncé que M. Sellstromet Mme Kane "avaientaccepté l'invitation du gou-vernement syrien à se ren-

dre à Damas pour terminer les consultationssur les modalités de coopération requises"pour une éventuelle mission sur place.

16 > N O T R E V I S I O N D U M O N D E

ALGERIE NEWS Jeudi 25 juillet 2013

FranceFrançois Hollande a lancé hierun appel à l'apaisement et aurespect des règles après lesviolences de ces derniers joursà Trappes, en grande banlieueparisienne. Cette ville desYvelines et ses alentours ontété le théâtre de violencesurbaines après le contrôlemouvementé par la police,vendredi, d'une femme portantun voile intégral. FrançoisHollande a rappelé en conseildes ministres que le rôle dugouvernement était d'"apaiser,régler les problèmeséconomiques, sociaux duquotidien et donner du sens auvivre ensemble", a rapporté laporte-parole du gouvernement."Tout cela passe par des règlesqui doivent être appliquées àchacun et des institutions quidoivent être respectées partous", a ajouté Najat Vallaud-Belkacem.

IrakNeuf policiers irakiens ont ététués hier lorsqu'un groupe arméa attaqué au mortier et à l'armeautomatique un commissariatdans le nord du pays, a-t-onappris de sources policière etmédicale. Deux policiers etdeux ambulanciers, dont levéhicule a sauté sur un enginexplosif alors qu'ils arrivaientavec les premiers secours, ontégalement été blessés, selon lelieutenant de police Ahmed al-Lahaibi et le docteur Tariq al-Nouaimi de l'hôpital deMossoul.L'attaque a eu lieu tôt le matinà Pechmana, à une soixantainede kilomètres au sud deMossoul. Par ailleurs, un civil aété abattu mercredi dans larégion de Mendli, à 90kilomètres à l'est de Bakouba,selon les autorités.

BulgarieUne vingtaine de personnesdont trois policiers ont étéblessées mardi soir au coursd'accrochages devant leparlement bulgare assiégé pardes manifestants, au momentoù la police tentait d'en extrairedes députés et des ministres,selon des sources hospitalières.Dix-sept personnes dont troispoliciers ont été accueillis dansdeux hôpitaux de Sofia, etplusieurs manifestants ont étésoignés sur place, ont annoncéhier ces deux établissements.Environ 2.000 manifestants,selon un journaliste de l'AFP,entouraient le parlement oùsiégeaient mardi en fin d'après-midi trois commissionstravaillant sur une révision dubudget 2013.

MexiqueDes hommes armés ont attaquéla police fédérale dans six villesde l'État de Michoacán (ouest),faisant au total 22 morts, aannoncé hier le ministère del'Intérieur. "Actuellement, nousdénombrons 2 membres de lapolice fédérale et 20 criminelstués et 15 blessés", a indiquédans un communiqué lacommission nationale desécurité du ministère del'Intérieur. En mai, legouvernement mexicain avaitpromis de maintenir desmilliers de troupes dans cetterégion, tourmentée par deviolents cartels de la drogue,jusqu'à ce que la paix y soitramenée.

Armes chimiques

Des expérts onusiens à Damas

Lutte contre le terrorisme en Egypte

Al-Sissi veut unmandat populaireLe chef de l'armée égyptienne, le général Abdel Fattah al-Sissi, a appelé hier lapopulation à manifester pour lui "donner mandat" de mettre fin à "la violence et leterrorisme".

Sur

le fi

l

C ette information a étépubliée hier, par l'heb-domadaire françaisJeune Afrique, qui ne

cite pas le nom de l'institut enquestion. Le magazine ajoute quele résultat de 12% des intentionsde vote aux prochaines électionslégislatives est très en-deçà deceux souvent attribués àEnnahda par les instituts de son-dage tunisiens, et qui sont pour-tant contestés par le parti isla-miste au pouvoir.

Ce sondage intervient au

moment où des fuites sur la ren-contre entre RachedGhannouchi et l’ambassadeuraméricain à tunis, qui avait sus-cité beaucoup de questions,commencent à circuler. Ces «confidences » émanant de sour-ces diplomatiques qui auraientassisté à cette rencontre, ont faitétat de l’information parGhannouchi des autorités améri-caines sur les précautions prisespar le mouvement pour contre-carrer tout mouvement popu-laire qui viserait à faire chuter le

pouvoir des islamistes enTunisie. Ainsi, et présentécomme étant le programme duparti pour contrecarrer tout cequi serait entrepris pour « casserle processus de transition démo-cratique » enclenché en Tunisie,Ghannouchi aurait informé lesAméricains des grandes lignes dela défense élaborée par Ennahdapour combattre ses détracteurs.Cette défense se base sur unegrande mobilisation surtoutmédiatique, mais aussi, et sur-tout, sur des précautions non

précisées pour « maîtriser » lespostes clés des administrations,de la sûreté et de l’armée natio-nales. Encore plus grave, et tou-jours selon le diplomate améri-cain, Ennahda aurait procédédepuis quelque temps, à la facili-tation de l’entrée sur le territoiretunisien de groupes de terroris-tes armés en provenance deLibye, pour les utiliser pourmater les probables mouvementspopulaires qui deviennent lahantise d’Ennahda.

Synthèse : Y. C.

S’ il y a un sujet qui alimente les discus-sions sur les réseaux sociaux en cemois de ramadhan au Maroc, c’est

bien la caméra cachée. Beaucoup d’internau-tes marocains sont convaincus qu’un grandnombre d’émissions de canular, diffusées par2M notamment, sont préfabriquées. Tous lesmoyens sont bons pour le prouver. Des camé-ras cachées qui ne le sont pas vraiment. C’estce que ferait subir la chaîne de télévisionmarocaine 2M à ses téléspectateurs en ce moisde ramadhan. Pour le prouver, deux jeunesMarocains ont filmé en cachette, àCasablanca, le tournage d’un épisode decaméra cachée diffusé par 2M. Le constat estsurprenant. Dans la vidéo, mise en ligne lasemaine dernière, l’équipe de tournage deladite émission est équipée de tous, sauf d’unecaméra cachée. Deux caméras sont, en effet,utilisées pour tourner la séquence et celles-cisont parfaitement visibles par les personnescensées être prises au piège. A en croire lesauteurs de la vidéo, qui a d’ores et déjà atteintles 170 000 vues sur Youtube, ces personnes nesont d’autres que des acteurs et l’émission nefait que tromper les téléspectateurs. Mais cen’est pas tout. Un autre épisode censé piégerl’acteur marocain Driss Roukh est également

pointé du doigt. Dans la vidéo de l’émissiontournée dans un hammam, une caméra est, eneffet, parfaitement visible sur l’une des fenê-tres de la salle d’attente. On peut égalementvoir des seaux ou une veste qui apparaissent etdisparaissent juste après. Qu’en est-il alors ?Selon le quotidien arabophone Assabah, Driss

Roukh a bel et bien été piégé une premièrefois. Mais comme il ne portait quasiment pasde vêtements lors de la première prise, l’acteura exigé que le canular soit filmé une deuxièmefois, cette fois avec ses vêtements. En tous lescas, cela n’a pas empêché les internautes detirer la sonnette d’alarme.

17> N O T R E V I S I O N D U M A G H R E B

ALGERIE NEWS Jeudi 25 juillet 2013

Tunisie

Ghannouchi s’appuiesur des milices pourse maintenirEnnahda serait crédité de 12% des intentions de vote aux prochaines électionslégislatives, indique un sondage commandé par le parti islamiste tunisien, à un institutanglais. Des diplomates américains affirment que Ghannouchi aurait recours à des « milices » pour contrer tout mouvement qui viserait à faire tomber son parti.

Maroc

Fausse caméra cachée sur 2M

Les gensAaron Yoon

Un Canadien âgé de 24 anscondamné à 18 moisd'emprisonnement en Mauritaniepour avoir supposément entretenudes liens avec la succursale nord-africaine du réseau Al-Qaïda a étélibéré, selon un responsablemauritanien.Aaron Yoon sera placé soussupervision policière en attendantson renvoi au Canada, a indiqué ceresponsable sous le couvert del'anonymat. La date du retour duCanadien au pays n'a pas étéprécisée. Le jeune homme s'étaitrendu dans la région en compagniede deux compatriotes qui ont étéplus tard impliqués dans l’attentatterroriste du complexe gazier deTiguentourine en janvier dernier.L'attentat et la prise d'otagess'étaient soldés par la mort de 37otages.

TripoliL ’ appartementde Zaidan touchépar une roquetteUne roquette a touché un édifice dela capitale libyenne, près d'un hôtelde luxe où le Premier ministrepossède un appartement, a déclaréun haut responsable militaire mardi.Selon le responsable, le lance-roquette était installé sur unvéhicule, qui s'est enflammé. Aucunevictime n'a été rapportée dansl'immédiat, mais un édificerésidentiel situé près de l'hôtelCorinthia a été endommagé parl'attaque. Le responsable militaire aréclamé l'anonymat, conformémentaux règles en vigueur. Desjournalistes étrangers logent souventà l'hôtel Corinthia, en partie détenupar le gouvernement libyen. Lepremier ministre Ali Zaidan ypossède un appartement.

VacancesChirac au Maroc !L'ancien président ne se rendra pas àSaint-Tropez cet été. Officiellementpour des raisons d'agenda,officieusement en raison de son étatde santé. Mais Jacques Chiracpourrait se diriger vers le Maroc.L'ancien président de la Républiquefrançaise ne va pas si mal que ça,compte tenu de son âge, 80 ans.Jacques Chirac recevait samedidernier son successeur FrançoisHollande dans son château de Bity, àSarran, son fief corrézien. Il l'aaccueilli sur le perron, debout, et nonpas dans un fauteuil roulant. Ensuite,pour marcher, l'ancien président estau bras d'un proche. Cette difficultédans ses déplacements existe depuisplus d'un an. A la même époque, ilavait pu être approché lors d'unesortie dans le village et marchait trèslentement au bras de Frédéric Salat-Baroux, son gendre.

> S P O R T S

ALGERIE NEWS Jeudi 25 juillet 2013

18Match amicalde préparartionLa JS Kabylies’inclineface à l’ESMétlaoui (2-1)

La JS Kabylie s’estinclinée face à l’ESMétlaoui, nouveaupromu en Ligue 1tunisienne de football(2-1) mardi soir àHammam Bourguiba enmarge du stagequ’effectue en Tunisie leclub algérien de Ligue 1depuis la semainepassée. Les Kabyles ontconcédé les deux butsen première mi-temps,d’abord par Mehadbi(6e) puis Yekan surpenalty (44e). Le butalgérien a été l’oeuvred’Ihadjadene (84e).Le nouvel entraîneur dela JSK, Azeddine AitDjoudi, a opté à cetteoccasion pour uneffectif composéessentiellement deséventuels remplaçants,préférant ménager sescadres qui avaientremporté la veille leurpremier match amicalen Tunisie face au CSConstantine (Ligue 1,Algérie) 3-0.

Athlétisme/Mondiaux2013 Une médailled’argentpourl ’Algérie

La participationalgérienne a clôturé laquatième journée deschampionnats duMonde d’athlétisme(handisport) (20-28juillet), mardi à Lyon,avec une seule médailled’argent, remportée parNacer-Eddine Karfasdans l’épreuve du10000m. Karfas aparcouru le 10000m(classe T12) en 31:53.57,devançant l’EspagnolNieves Campello(34:29.71), maisderrière le champion dumonde, le Marocain ElAmin Chentoufi, auteurd’un nouveau record dumonde en 29:38.85.Nacer-Eddine Karfas abouclé sa participationaux mondiaux avecdeux consécrations,après le bronzeobtenue, samedi, au5000 m. La médaille deKarfas porte ainsi letotal provisoire del’Algérie à neufmédailles (3 or, 4 argentet deux bronze). La 4ejournée a permiségalement, au sprinterSofiane Hamdi de sequalifier pour la finaledu 200m (T37). Endemi-finale, le natif d’ElHarrach a remportéfacilement la 1ère sérieen 23.83 (meilleurchrono des deux séries),devant le RusseKapranov Roman(24.00).

A peine le Cameroun a-t-ilvu lever la suspension quile frappait pour ingérencegouvernementale que la

FIFA a un nouveau pays dans leviseur. L’Ouganda est désormaisciblé par l’instance internationale.La FIFA, par l’intermédiaire deJérôme Valcke, son secrétaire géné-ral, a adressé, le 19 juillet, une lettreà la Fédération ougandaise de foot-ball (FUFA). Dans celle-ci, l’organe

qui siège à Zurich se fait menaçant."Toutes actions ou mesures prisesunilatéralement contre les structu-res et/ou les statuts de la FUFAseraient considérées comme uneingérence", prévient le gendarme dufootball mondial, qui poursuit, "lecas remonterait jusqu’aux plus hau-tes instances de la FIFA pour dessanctions appropriées, qui peuventinclure une suspension". La corres-pondance de Jérôme Valcke répond

à une lettre de Jessica Alupo RoseEpel. La ministre de l’Education etdes Sports ougandaise demandaitune audience auprès de la FIFA.Legouvernement souhaitait prendre latempérature avant d’adopter "desmesures appropriées dans l’intérêtpublic avec l’objectif d’améliorer lagestion du football en Ouganda".Des mesures que l’exécutif craignaitqu’elles puissent être interprétéescomme une ingérence gouverne-

mentale par la FIFA. Il désirait égale-ment débattre de la légalité de laFUFA. Depuis 2009, le gouverne-ment considère que la Fédérationougandaise agit comme une entre-prise privée alors qu’elle est uneassociation. En Ouganda, seules lessociétés anonymes sont autorisées àdétenir des propriétés. C’est ce pointqui pose problème et place la FUFAdans une situation d’incompatibilitéavec la législation locale. B.M

L a Ligue de footballprofessionnel a levél ’ i n t e r d i c t i o n d e

recrutement à l’encontredu MC Oran, après l’enga-gement de la direction dece dernier de payer ses det-t e s e n v e r s d ’ a n c i e n sjoueurs et entraîneurs, a-t-on appris hier auprès deYoucef Djebbari. "Tout estrentré dans l’ordre. Ons’est entendu mardi avec laLFP sur une formule per-mettant le paiement de nosdettes envers des anciensjoueurs et entraîneurs", adéclaré à l’APS, le premierresponsable du club pharede l’ouest algérien. "LeMCO s’est engagé à sedésister de sa quote-partdes revenus des droits deretransmission pour s’ac-quitter de ces dettes. Cela

va nous permettre ainsi dequalifier nos nouvellesrecrues en vue de la saisonprochaine", a-t-il ajouté.Sept clubs de Ligues 1 et 2,dont le MCO, ont été inter-dits de recrutement par laLFP pour n’avoir pashonoré leurs engagementsfinanciers envers desanciens joueurs et entraî-neurs. Le MCO, qui a enre-gistré l’arrivée d’un nouvel

entraîneur en la personnede l’Italien, Gianni Solinas,a été très actif sur le mar-ché des transferts cet été enrecrutant pas moins de 12nouveaux joueurs. Ayantrepris les entraînements il ya deux semaines à Oran,l’équipe s’envolera jeudi àHammamat pour effectuerun stage d’intersaison, ainformé Djebbari.

R.S

Football africain

L’Ouganda dans le viseurde la FIFAAprès avoir contacté la FIFA afin de prendre des mesures pouvant être perçues comme uneingérence dans les affaires de la FUFA (Fédération ougandaise de football), le gouvernementougandais a été mis en garde via une correspondance de l’instance internationale.

MC Oran

Levée d’interdictionde recrutement

Karim Ziani"J’ai opté pour Al Arabi parconviction"

L’internationalalgérien Karim Ziani aindiqué mardi soir àDoha avoir choisi leclub d’Al Arabi où ilvient de signer pourdeux ans, par"conviction" et avecl’objectif d’aider sanouvelle équipe àremporter lemaximum de succèslors de la saison

2013-2014. "J’ai accepté l’offre d’Al Arabi par conviction etclarté. J’avais donné ma parole aux dirigeants du club. Je nepouvais changer d’avis, même si j’avais reçu des propositionsplus intéressantes sur le plan financier. Mon souhaitmaintenant, c’est de réussir une bonne saison avec manouvelle équipe", a déclaré Ziani, lors d’une conférence depresse à l’occasion de sa présentation officielle aux médias.Ziani a quitté la formation d’El Jeich jeudi dernier, après larésiliation de son contrat à l’amiable par la direction du clubaprès deux années passées au club. L’ex-meneur de jeu de lasélection algérienne s’est dit "honoré" d’avoir signé pour l’undes clubs les plus populaires au Qatar et espère apporter unplus à son équipe notamment sur le plan de l’expérience. "Jeme suis engagé avec Al Arabi avec l’objectif d’aider le clubqui compte de jeunes joueurs talentueux pour remporter lemaximum de succès dans les différentes compétitions. Jesouhaite avoir le même rendement que celui que j’avais à ElJeich", a-t-il expliqué.

A u premier trimestre 2013, 34%des cyberattaques étaient origi-naires de Chine - une part enbaisse par rapport au 4e trimes-

tre 2012, quand la Chine était l'origine de41% de ces attaques informatiques, selonAkamai.

«Ce déclin est très probablement lié àl'irruption de l'Indonésie à la deuxième

place du classement», pointe Bill Brenner,un responsable d'Akamai, soulignant lebond réalisé par ce pays d'Asie du Sud-est,passé en un trimestre de 0,7 à 21% descyberattaques mondiales. Au troisièmerang du classement d'Akamai, les Étatsunis (8,3%), devant la Turquie (4,5%), laRussie (2,7%), l'Inde (2,6%), Taïwan(2,5%), le Brésil (2,2%), la Roumanie (2%)

et Hong Kong (1,6%). «Près de 68% descyberattaques sont originaires de la régionAsie-Pacifique-Océanie, contre 56% au 4etrimestre 2012, sans doute en raison de lahausse massive enregistrée en Indonésie»,précise Bill Brenner. L'Europe était, quantà elle, à l'origine d'un peu moins de 19%de ces cyberattaques, et l'Amérique duNord et du Sud de 13% environ.

19> M E D I A N E T

ALGERIE NEWS Jeudi 25 juillet 2013

A pple annonce avoir fait l'acqui-sition de deux start-ups,HopStop et Locationary, spé-

cialisées dans les itinéraires et la géo-localisation de commerces de proxi-mité, afin d'améliorer son applicationde cartographie Plans.

Bien que repensé pour iOS 7(attendu à l'automne, à l'occasion dulancement d'un prochain iPhone),Plans n'en demeure pas moins unéchec pour Apple. Afin de rectifier le

tir et de proposerl'application laplus complètepossible, lasociété a acquisdeux nouvellestechnolog ies .HopStop estspécialisée dansl'itinéraire (àpied, à vélo, entaxi ou encoreen transportsen commun) etpropose sur

l'App Store une application couvrantactuellement plus de 600 villes à tra-vers le monde.

Il y a donc fort à parier que cettetechnologie sera bientôt intégrée àplan pour proposer un service simi-laire à celui proposé par Google Mapspar exemple.

De son côté, Locationary est unejeune entreprise qui travaille sur lagéolocalisation de points d'intérêts etnotamment l'agrégation d'informa-tions (adresses, horaires, etc.) concer-nant des mil l iers de commerceslocaux.

Là encore, Google Maps a déjà unelongueur d'avance avec ses outils derecommandations de proximité .Apple a fort à faire dans le domaine dela cartographie, notamment face à songrand rival Google, dont la dernièreversion de Maps, désormais déclinéeen applications sous iOS et Android,est impressionnante.

Celle-ci s'est enrichie d'aides à lacirculation et de nouvelles recomman-dations.

Géolocalisation

Apple veut relancer son outil Plans

Cyberattaques

Deux pays asiatiqueschampions du mondeLa Chine et l'Indonésie sont en tête du classement des pays dont sont originaires lescyberattaques dans le monde, selon une étude menée par une société de sécuritéinformatique américaine, publiée mardi.

Langue des signesMicrosoft developpeun traducteurinteractif

Les chercheurs de Microsoft Asia ontcollaboré avec leurs collègues de l'Instituteof Computing Technology à la ChineseAcademy of Science dans le but de faire deKinect, appareil de détection de mouvementpour Windows, un traducteur de langue dessignes. Le système reconnaît déjà la plupartdes gestes de la langue des signesaméricaine et peut les convertir en texte etvice versa. Les mots tapés dans le systèmepeuvent donc être convertis instantanémenten langage des signes par un avatar surl'écran. S'il s'intéresse uniquement à lalangue des signes américaine pour l'instant,il suffirait de quelques petits ajustementspour permettre au système de reconnaître lalangue des signes d'autres pays.

InternetGoogle représenteun quart du traficQui est le plus gros sur Internet ? Facebook? Twitter ? c’est Google, indique une étuderéalisée par une société spécialisée dansl’optimisation des performances réseaux. Legéant américain représenterait un quart dutrafic du Net. Pour être plus précis, Google,le géant de la recherche, représente unquart du trafic Internet dans cette régioncontre « seulement » 6% en 2010. Ce sontles chiffres obtenus par Deepfield, sociétéspécialisée dans la construction, la gestionet l’optimisation d’infrastructure réseau, quiréalise des études de temps à autres. Pourautant, cela ne signifie pas que 25% desInternautes vont sur le site de Google. Maisplutôt qu'ils utilisent ses serveurs.

Les gensOctave Klaba

Il s'est expliqué sur le piratage qui auraitpermis l'accès à sa base de données clientsEurope. Aucune coordonnée bancaire n'aété compromise. OVH a été vicime d'unpiratage informatique audacieux, mettanten cause son fichier clients. Une plaintepénale a été déposée à la suite de cetteintrusion illicite dans ses systèmes degestion. « Nous n'avons pas été assezparano et on passe désormais en modeparano supérieur », s'est expliqué sur le sited'OVH son fondateur, Octave Klaba. Il estrevenu en détail sur cette intrusioninformatique dans un souci detransparence, pas si courant de nos jours. Ala suite d'investigations internes,l'hébergeur a retracé l'attaque dont il a étévictime. Un pirate a réussi à obtenir lesaccès sur un compte email d'uninformaticien d'OVH.

Gervais, unpolicier pastrès malin, n'aqu'uneobsession :arrêter Curtis,un cambrioleurrusé qui lui atoujourséchappé et quin'a de cessede le tourneren ridicule, lemettant mêmeen porte-à-faux avec safuture femme,Juliette. Un

jour, alors qu'il poursuit Curtis pour la énième fois,Gervais se retrouve totalement seul sur les Champs-Elysées. Il découvre que tous les habitants de Paris etd'ailleurs se sont volatilisés. Tous, sauf Curtis. Les deuxhommes oublient peu à peu leurs différends et tentent des'acclimater à ce nouveau monde...

ALGERIE NEWS Jeudi 25 juillet 2013

21> T É L É V I S I O N

28, rue Ahmed Boualem Khalfi ex-Burdeau, Alger centreQuotidien d'informations généralesEdité par EURL Express News aucapital de 100.000 DARC : 0962805B03 Siège social : Maison de la PresseTahar Djaout, 1 rue Bachir Attar, Placedu Premier Mai, Alger…

MANAGER GENERALDIRECTEUR DE LA PUBLICATIONHamida Ayachi

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S E L E C T I O N

Sexe, hormoneset turbulencesDemain soir sur Arte

Dangers dans le cielDemain soir sur France 5

Seuls twoCe soir sur M6

Angelika sepassionne pourl'islam avec Fatihet comprend malqu'il apprécieaussi les plaisirsterrestres. Quantà son ex-mariKurt, il goûtemoins sa liaisonavec la proviseuredepuis qu'il estlibre. Beatedéplore que sonépoux n'ait plusgoût auxgalipettes etcherche descompensations.Cornelia,épanouie,renonce àavorter...

Mawdja Hara

Déjà que le scénario et certaines scènessont jugées «osées» par certains médiasen Egypte, la série aborde un sujetsensible, celui de la relation ambiguëentre pouvoir et islamistes. Lesévènements et l’actualité du momentdonnent à la série une autre dimension.Les réseaux sociaux s’impliquent et c’estl’affrontement entre les deux camps. LesFrères musulmans et leurs partisansréclament l’arrêt de sa diffusion aumoment où les anti-Morsi y voient unefidèle retranscription de la vérité surl’islam politique. Un été vraiment trèschaud sur les bords du Nil. A suivre.

The Burn ultimatumDemain soir sur MBC2

Jason Bourne a longtemps été un homme sans patrie, sanspassé ni mémoire. Un conditionnement physique et mentald'une extrême brutalité en avait fait une machine à tuer -l'exécuteur le plus implacable de l'histoire de la CIA.L'expérience tourna court et l'Agence décida de le sacrifier.Laissé pour mort, Jason se réfugie en Italie et entreprend unelente et périlleuse remontée dans le temps à la recherche deson identité. Après l'assassinat de sa compagne, Marie, ilretrouve l'instigateur du programme Treadstone qui a fait de luiun assassin et l'a condamné à l'errance. S'estimant vengé par lamort de ce dernier, il n'aspire plus qu'à disparaître et vivre enpaix. Tout semble rentré dans l'ordre : Treadstone ne serait plusqu'une page noire – une de plus - dans l'histoire de l'Agence...

DamagesCe soir sur Canal+

Patty prévient KateFranklin qu'elle aaccepté la propositiond'Ellen. Elle devientdorénavant lanouvellecollaboratrice d'Ellen.De son côté, Ellenconfronte ChanningMcClaren au sujet dela vidéo qui le montreen compagnie deNaomi dans le couloird'un hôtel. Alors qu'ila toujours nié avoirrencontré celle-ci, illui avoue alorsfinalement l'avoir vue

à deux reprises. Par la suite, Ellen demande une faveur à Patty.Elle souhaite avoir l'autorisation de questionner la fille de Naomiau sujet de cette affaire. Elle veut savoir ce que sait vraiment lalycéenne de ce dossier. Quant à la mère d'Ellen, elle a besoind'aide. Elle sollicite, à présent, sa fille...

SÉLECTIONRAMADHAN

WitnessCe soir sur France 3

Rachel, amish dePennsylvanie, vientde perdre son mari.La jeune veuve varendre visite à sasœur à Baltimore.Flanquée de son filsSamuel, elles'aventure dans unmonde tout nouveaupour le garçonnet. Ily a là électricité,automobiles,locomotives,exemples d'unprogrèstechnologique que

sa communauté rejette. Emerveillé, l'enfant ne perd pas unemiette du spectacle qui l'entoure. En gare de Philadelphie, il est leseul témoin d'un meurtre, commis dans les toilettes. Au poste depolice, l'inspecteur John Book lui présente des photos desuspects. Mais aucune ne correspond. Jusqu'à ce que son regardse pose sur une coupure de journal...

Le 29 septembre2006, lors de sonpremier vol, un jetprivé EmbraerLegacy 600transportant septpersonnes entreen collision avecun Boeing 737 au-dessus du Brésil.Le jet parvientmiraculeusementà atterrir, tandisque l'autreappareil, quitransporte 155

personnes, dont 149 passagers, s'écrase dans la forêtamazonienne. Tous les passagers de l'avion de lignetrouvent la mort, tandis que ceux du jet survivent.L'accident s'est produit parce que les deux appareilscirculaient à la même altitude. L'enquête a démontré unefaille dans le système de gestion de la circulation aérienneet un manque de formation des contrôleurs. Retour surcette tragédie.

ALGERIE NEWS Jeudi 25 Juillet 2013

> C U L T U R E22

El Hadj Mohamed Tahar Fergani à la Khaima Beach du Sheraton

Rendez-vous avec un maître

Ses apparitions se font de plus enplus rares. Pour ce ramadhan2013, El Hadj Mohamed TaharFergani a accepté l'invitation de

la Khaima Beach du Sheraton, le plusgrand plaisir des fans et des élèves dumaître qui ne manqueront pas d'y assis-ter.

Selon les organisateurs, cet événement"unique" revêt un caractère particulier.En effet, le récital prévu est aussi uneoccasion pour celui dont la carrière n'estplus à présenter, de faire connaître aupublic son successeur et héritier.

En effet, son petit fils, Adlène, élevédans la pure tradition musicale de lafamille est destiné à reprendre le flam-beau. " Ca sera une sorte de passation deconsigne, bien que le maître soit toujourslà.", nous confie-t-on. D'autre sourcesgénéralement bien informées nous ontconfié que Hadj Mohamed Tahar Ferganitravaillerait actuellement sur un livre. " Ils'agit d'une autobiographie qui retrace sacarrière et avec elle l'histoire du malouf.C'est tout à fait lui.C'est un homme qui atoujours fait preuve de générosité enversles autres et n'a jamais gardé pour lui son

savoir-faire. Il a toujours travaillé pourléguer son héritage musical à la nouvellegénération", précise-t-on. Les organisa-teurs ont tenu à inviter plusieurs person-nalités culturelles et du monde de lamusique pour assister à ce moment uni-que. " C'est aussi une manière de lui ren-dre hommage". Ainsi, des élèves et ensei-gnants du conservatoire seront présentset des membres de l'Association Anadil AlDjazair, et Cheikh Youcef Ouznadji.Rendez-vous demain soir à partir de22h00 à la Khaima Beach du Sheraton.

Y. C.

CLes chanteurs algériens Khaledet Amazigh Kateb participe-ront au neuvième Festival

méditerranéen de la culture amazi-ghe "Twiza" de Tanger (nord duMaroc) qui se déroulera du 15 au 18août prochain, ont annoncé les orga-nisateurs. Outre les vedettes algérien-nes, plusieurs chanteurs du bassinméditerranéen dont la libanaiseMajda El Roumi et son compatrioteMarcel Khalifa et la chanteuse de larévolution tunisienne Amel ElMetlouti ainsi que les représentantsde la musique amazighe du Marocsont au programme de ce rendez-

vous estival placé sous le signe"Résister par la culture".

Par ailleurs, les organisateurs ontprévu des rencontres et colloquesculturels, littéraires et artistiques, latenue d’une "rencontre des femmesamazighes d’Afrique du Nord" et unecommémoration de l’écrivain maro-cain Mohammed Choukri, auteur ducélèbre roman autobiographique "lepain nu". Des expositions d’arts plas-tiques, de livres et de produits tradi-tionnels amazighs feront égalementpartie du programme de cette édi-tion.

Y. C.

Festival méditerranéen de la culture amazighe

Khaled et Amazigh Kateb à l’affiche

A 85 ans, le maître incontesté du Malouf donnera demain soir une représentationunique pour les amoureux de ce genre musical qui nous vient de la ville des pontssuspendus. Les quelques privilégiés qui auront cette chance pourront écouter etapprécier le doyen des chanteurs algériens.

LittératureWaciny Laaredj au Danemark

Le romancier algérien devra participer auquatrième Festival international deLouisiana de littérature à Copenhague(Danemark), prévu du 22 au 25 aoûtprochain, annoncent les organisateurs surle site Internet du musée Louisiana. WacinyLaaredj prendra part à cet évènement auxcôtés d’une quarantaine d’hommes et defemmes de lettres, entre écrivains,romanciers et poètes de plusieursnationalités. Un des derniers romans del’écrivain, "El Bayt el-Andalusi" (2010),nommé au Booker Arabic Prise, en 2011,sera traduit en Danois en août prochain,indiquent les organisateurs pour qui WacinyLaaredj compte "parmi les plus importantsécrivains algériens, actuellement".Plusieurs des titres du romancier ont ététraduits dans plusieurs langues dont "Lemiroir des aveugles" (1998), "Fleursd’amandier" (2001), "The Prince’s book :The paths of the wooden gates"(2004),Grand Prix du réseau des libraires en 2006.

R.C

Cinéma"Kadach ethabni" à AmmanLe long métrage de la réalisatricealgérienne Fatma Zohra Zamoum participeau troisième Festival du film arabe àAmman en Jordanie, prévu du 27 juillet au 2août prochain, annoncent les organisateursdu festival. "Kadach ethabni", sera projetéen présence de la réalisatrice, attenduepour "débattre du contenu de son film dansses aspects dramatique et esthétique",indique l’Instance royale jordanienne dufilm sur son site Internet. Réalisé en 2011,cette coproduction algéro-marocaine de 98mn aborde le thème des liens familiaux etgénérationnels à travers l’histoire de Adel(Racim Zennadi), un enfant de 8 ansrecueilli par ses grands-parents après laséparation de son père et sa mère.Distingué en 2013 du Prixcinématographique Bouamari-Vautier,décerné par l’Association France Algérie(AFA), le long métrage de Fatma ZohraZamoum a participé à plusieurs festivalsinternationaux aux Etats-Unis, en France, auMaroc, au Canada et en Egypte,notamment.

R.C.

ALGERIE NEWS Jeudi 25 Juillet 2013

23C U L T U R E

Le groupe invité, mardi pour la présentation de leur premier album, « Lalla Mira ». Les six membres de cette jeuneformation ont revendiqué une liberté musicale et un contenu thématique destiné à un jeune public.

Le groupe Freeklane aux Milles et Une News

Musiques en liberté

Chemsou, l'un des fondateurs du groupe, expli-que l'origine du nom « Freeklane » : « C'est unmélange entre le mot free (libre) et « iklane »qui veut dire esclaves, en berbère… Ce choix est

motivé par la démarche même du groupe qui se veutlibre musicalement. »

Créé en 2007 puis révélé par la Radio nationale, etnotamment par l'émission Serial Taggers, Freeklane afait plusieurs scènes à Alger et dans d'autres villes dupays avant d'enregistrer ce premier album comportantdix titres et auquel ont participé plusieurs musiciensextérieurs au groupe, à l'instar de Mohammed Rouane,Youcef Grim, Nazim Ziad, Nadjib Gamoura,...

Compositions et textes originaux, « Lalla Mira » ren-ferme plusieurs influences musicales et flirte avec diffé-rents genres du répertoire nord-africain. Les jeunesmusiciens entendent se forger une identité musicale etun style particulier qui les démarqueront au sein de lascène artistique actuelle où il serait éventuellement diffi-cile de se distinguer tant elle connaît un foisonnementinédit de groupes de musique.

« Lalla Mira » oscille entre plusieurs genres et arboreindéniablement une ambition et une certaine audacedans ses choix rythmiques, même si le texte demeurerudimentaire. En dix titres, on transhume du gnawa auxsonorités ouest-africaines en passant par le reggae, lechaâbi marocain, le raï, le blues ou encore le rock…

La voix tantôt suave tantôt roque de l'interprète prin-cipal épouse parfaitement ces différents répertoires tan-dis que le jeu de guitare se distingue particulièrementpar un doigté tantôt fin tantôt agressif qui donne touteson énergie et sa beauté aux morceaux de l'album.

Dans « El Ghorba » qui se veut un réquisitoire contrel'immigration et « un conseil aux jeunes voulant quitterleur pays », l'incongru ton moralisateur est néanmoinscontrebalancé par de brillants arrangements reggae etune interprétation nuancée. « Lalla Mira » qui passe enboucle à la radio, est une douce ballade empruntant augnawi ses références poétiques mais dont le propos estun hommage à la femme algérienne. Le quatrième titre« El Madani » est, quant à lui, un joli récit d'un jeuneAlgérien dont les moyens limités ne lui permettent pasd'épouser la femme qu'il aime tandis que « Awah Awah »nous fait voyager au cœur du Maroc dont le groupereprend avec succès les sonorités chaâbi avec un textemystique traitant de « ces pauvres de poches et richesd'esprit », explique Chemsou. On retrouve une tonalitéraï dans « Houria », hymne à la liberté merveilleusementsublimé par une interprétation sensuelle et un jeu deguitare sobre mais puissant. Plus loin, « Bent Soltane »réunit plusieurs sonorités maghrébines tandis que« Mali » s'inscrit dans un univers rock et, enfin, « AndaThellidh », est « un hommage à tous ceux que la maladienous vole chaque jour ».

Par ailleurs, « Freeklane » a tourné récemment un clipde la chanson « El Madani », réalisé par Wahid Benyahiaet Zoubir Benali. Le groupe s'apprête à effectuer unetournée en Tunisie avant de revenir sillonner plusieursvilles en Algérie.

S. H.

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Dimanche 21 > Monologue « El far djahar Ennahar »de Toufik Mezghiche

Lundi 22> Rencontre littéraire avec Sarah Haidar, auteure de « Virgules en trombes »,modérée par Nadir Bacha et YoucefSayyeh.

Mardi 23> Show case du groupe Freeklane àl'occasion de la sortie de leur nouvelalbum

Mercredi 24> Rencontre-débat autour du thème«Les intellectuels algériens et lepouvoir», animée par Abdelaziz Djerad,politologue et Lezhari Rehani, professeuren philosophie, ainsi que Aissa Kadri,universitaire.

Jeudi 25> Rencontre -débat autour du thème« Le changement politique dans le

monde arabe et l'avenir des Frèresmusulmans » avec Bouzid Boumediene,Zoubir Arous, socilogue et AbderezzakMokri

Vendredi 26> Projection du film documentaire « Merci pour la civilisation » de NazimSouissi et Zineb Merzouk

Samedi 27> Rencontre avec Mokhtar Chaalalautour de son ouvrage « Aux Sources deNovembre »

Dimanche 28 > Les nuits du DiwanGroupe H'na Mselmine (Aïn Sefra)

Lundi 29 > Les nuits du DiwanMaalem Hbib (Oran)

Mardi 30> Rencontre- débat autour du thème « La crise de la classe politique enAlgérie»

Mercredi 31> Monologue Dahaliz de Tounes Aït Ali

Jeudi 1er août> Concert du groupe Diwane El Bahdja

Vendredi 2> Projection du film Documentaire« Retour à Montluc » de Mohamed Zaoui

Samedi 3Clôture

Programme des soirées —A partir de 22h—

28 rue des frères Khelifi (ex-Burdeau), Alger centre

En partenariat avec l’APCd’Alger Centre, certainesdes activités et rendez-vous des rencontres desMille & Une News sedérouleront à la salleAlgeria, rue DidoucheMourad, à partir de 22h30.

> Dimanche 21 : Projection-Débat des films "Demain àAlger" et " Al Djazira" deAmine Sidi Boumediene(en présence du réalisateur)

> Lundi 22 : Concert dugroupe Grooz

> Vendredi 02 août: Concertdu groupe Diwane El Waha deBechar

Le public est cordialement

invité.