LIBERTE DU 14.07.2013

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6357 DIMANCHE 14 JUILLET 2013 - ALGÉRIE 15 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER Publicité ELLE S’EST PRÉSENTÉE À LA GENDARMERIE MUNIE DE 26 FAUX BILLETS Une femme dénonce son mari faux-monnayeur P.6 HOMMAGE Lettre à Louisa Ighilahriz P.9 CHOIX DES FILIÈRES À L’UNIVERSITÉ La désillusion des bacheliersP.7 AFP AF AF ANEP n° 530 119 Liberté du 14/07/2013 L’Égypte en quête d’un compromis politiqueP.3 LES “PRO” ET LES “ANTI” MORSI OCCUPENT TOUJOURS LA RUE Zehani/Liberté

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6357 DIMANCHE 14 JUILLET 2013 - ALGÉRIE 15 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290

LIBERTELE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER

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ELLE S’EST PRÉSENTÉE À LA GENDARMERIE MUNIE DE 26 FAUX BILLETS

Une femme dénonce sonmari faux-monnayeur P.6

HOMMAGE

Lettre à LouisaIghilahriz P.9

CHOIX DES FILIÈRES À L’UNIVERSITÉ

La désillusion des bacheliersP.7

AF

P

AFAF

ANEP n° 530 119 Liberté du 14/07/2013

L’Égypte en quêted’un compromispolitiqueP.3

LES “PRO” ET LES “ANTI” MORSI OCCUPENT TOUJOURS LA RUE

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Dimanche 14 juillet 2013

2LIBERTE

L’actualité en question

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UN ANCIEN PILOTE DE CHASSE FRANÇAIS RÉVÈLE DEVANT LE TRIBUNAL DE PARIS

L'Algérie voulait acheterl'avion Rafale

L'appareil de l'avionneur Dassault n'a toujours pas trouvé de débouchés à l'exportationmalgré des négociations avec l'Inde, le Brésil, le Maroc et les Émirats arabes unis.

La révélation a été faite dans le cadretrès officiel du Tribunal de grandeinstance de Paris où deux ex-pilotesde chasse comparaissaient jeudi der-nier pour “commerce d'armes de guer-re en bande organisée” au Tchad sans

avoir obtenu l'autorisation. Habib Boukharoubaet Henri de Waubert de Genlis risquaient500 000 euros d'amende et 10 ans de prison. Leurhistoire, racontée par le Nouvel Observateur,quelques heures avant l'ouverture de leur procès,est emblématique des réseaux parallèles françaisen Afrique. Habib Boukharouba est reçu mêmeà l'Élysée par le secrétaire général de la Présiden-ce et par le chef d'état-major particulier du pré-sident.Natif d'Oran, Habib Boukharouba est un anciende la 33e escadre de chasse. Le quinquagénairequittait l’armée en 1993 pour rejoindre l’indus-trie aéronautique. Après avoir multiplié des col-laborations avec de nombreuses entreprises dusecteur, il devient l'un des meilleurs vendeurs dePilatus, une entreprise suisse qui produit desavions civils, équipés de turbines à hélices, répu-tés pour leur fiabilité et facilement militari-sables. “Chez Pilatus, je suis devenu un vendeurstar, j’ai vendu des appareils dans le monde entier”,dit Boukharouba à la barre.Ce statut de vendeur star lui vaut une certaine li-berté vis-à-vis de son employeur et l'amène àcréer, en 2003, sa propre société de service aéro-nautique. Griffon Aérospace se spécialise dansl’entretien des Pilatus et la formation des pilotes.Son complice, Henri de Waubert de Genlis, estissu d'une longue lignée de militaires, tous déco-rés de la Légion d’honneur. Il intègre l’armée del’air en 1964.Devenu lieutenant-colonel, il intègre le centre d’es-sai en vol et devient pilote d’essai sur mirage 2000.À la suite d’un accident qui l’empêche de voler,il quitte l’armée et part avec sa famille s’installeren Afrique du Sud. Il y fonde Aérosud, une so-ciété spécialisée dans la remise en état d’avionsde chasse.L'histoire qui les amène au tribunal commenceen 2005 alors que M. Boukharouba vendait déjàà l'Algérie des avions affectés à la surveillance desfrontières, selon le Nouvel Observateur. “J’ai étécontacté par le conseiller du président (tchadien)Déby, qui avait été orienté vers moi par la Direc-tion générale de l’armement”, annonce Habib Bou-kharouba devant le tribunal.À l'époque, le régime de N'Djamena était à la pei-ne face aux rebelles soutenus par le Soudan etconseillés par deux anciens proches d'Idrissdéby dont ils connaissaient tous les secrets.Équipés de pick-up surmontés de tourelles de mi-

trailleuses, les rebelles ne pouvaient pas être dé-faits sans des avions de combat qui faisaient dé-faut au président Déby. “Les Tchadiens, expliqueHabib Boukharouba, voulaient remettre en étatdeux Pilatus, offerts par la France à la fin des an-nées 80 dans le cadre d’un contrat de coopérationet qui rouillaient en bout de piste sur l’aéroport deN’Djamena. C’était des Pilatus PC7 et un avion

d’entraînement que l’on peut conditionner enbombardier.” Après plusieurs déplacements auTchad, Griffon Aérospace signe un contrat de 12millions d’euros avec le Tchad pour acheter unautre Pilatus et mettre les avions au standard mi-litaire. Il fallait également armer des hélico-ptères russes en service dans les forces tcha-diennes. En attendant les autorisations de ven-

te délivrées par ma Direction générale de l'arme-ment, Habib Boukharouba monte une véritablepetite armée de l’air au Tchad et devient, note leNouvel Observateur, “une sorte de chef d'état-ma-jor bis, grâce à une cinquantaine de techniciens,des Algériens en majorité, qui participent aux mis-sions de bombardement et manipulent les instru-ments de visée et de navigations à infrarouge”. “On ne peut pas penser un seul instant que notremission au Tchad puisse se faire sans l’aval des forcesfrançaises”, poursuit Boukharouba. “Les militairesfrançais contrôlaient toute la chaîne de comman-dement tchadienne. Epervier, c’est 1 400 hommes,c’est le plus gros déploiement français en Afrique,le président Déby est lui-même encadré par laDGSE”, explique Habib Boukharouba devant lacour. “La DGSE suivait nos activités, elle nous avaitdonné un feu vert tacite”, plaide-t-il.Son complice est sur la même ligne. “Quand jesuis arrivé sur l’aéroport de N’Djamena, j’étais com-me à la maison, la chaleur en plus. On était ins-tallé au cœur du déploiement français. Les ailes desavions tchadiens sur lesquels on travaillait tou-chaient celles des chasseurs français. C’était le grou-pe de chasse Alsace que j’avais moi-même comman-dé, pour moi, l’affaire était nette, carrée et légale.”Les forces françaises vont d’ailleurs multiplier lescoups de main, fournissant aux équipes de Grif-fon assistance technique et carburant.Quelle est donc la clé de ce polar à l'africaine quiconduit au tribunal deux anciens militaires quicroyaient jouir de toutes les protections officielles.C'est Habib Boukharouba qui reprend la paro-le. “En 2007, j’ai rencontré l’amiral ÉdouardGuillaud, chef d’état-major particulier du présidentSarkozy. J’avais des informations à lui communi-quer. Comme je suis bien introduit en Algérie, jelui ai dit que les Algériens voulaient acquérir deschasseurs Rafale. Un gros contrat de 40 appareils! Mais ils mettaient deux conditions : un assouplis-sement de la politique française sur le Sahara Oc-cidental et ils ne voulaient pas d’Alexandre Djouh-ri parmi les intermédiaires. Mes ennuis ont com-mencé là.” Homme d'affaires d'origine algérien-ne, Alexandre Djouhri a tissé des réseaux dansle monde politique. Il est connu pour ses liensavec Dominique de Villepin et surtout ClaudeGuéant. Conclusion de Habib Boukharouba : “Enparlant en haut lieu du contrat des Rafales, j’ai mar-ché sur ses plates-bandes, on me le fait payer au-jourd’hui.” Le ministère public a requis contre lui18 mois de prison avec sursis et 350 000 eurosd'amende. Des peines d'un an avec sursis et150 000 euros d'amende et 8 mois avec sursis ontégalement été requises contre Henri de Waubert.Le jugement sera rendu le 18 octobre prochain.

A. OUALI

Natif d'Oran, Habib Boukharouba est un ancien de la 33e escadre de chasse.

D. R

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Alors que le gouverne-ment de transition estattendu en milieu desemaine prochaine, lestractations s'intensi-fiaient au lendemain

de manifestations géantes à Nasr Citydevant la mosquée Rabaâ al-Adawiyaen faveur du président déchu, Moha-med Morsi. Ainsi, le Premier ministre

désigné, Hazem Beblawi, a confirmé auquotidien Akhbar al-Youm qu'il allaits'entretenir avec les ministres pres-sentis, alors que, selon des sources of-ficielles, la composition du gouverne-ment est bouclée à 90%. À en croire lesmêmes sources, citées par l'agence of-ficielle Mena, le ministre de l'Intérieur,Mohamed Ibrahim, et surtout celui dela Défense, le général Sissi, devraientgarder leur poste.Ces tractations témoignent de la vo-lonté du nouveau pouvoir d'aller del'avant malgré la poursuite des pro-testations de rue des partisans de Mo-hamed Morsi, destitué par l'armée le3 juillet après des manifestations ap-pelant à son départ. Le processus detransition politique, édicté par le pré-sident intérimaire Adly Mansour, pré-voit notamment l'adoption d'une nou-velle Constitution avant la tenue d'élec-tions. Mais Hazem Beblawi, un ancienministre des Finances, aura aussi lalourde tâche de relancer une économieen détresse. Mes priorités sont de res-taurer la sécurité, assurer l'accès à lanourriture et aux services, et préparerles élections, a-t-il résumé dans Akh-bar al-Youm. Les milliards de dollarspromis ces derniers jours par des paysdu Golfe n'offrent qu'un sursis à uneÉgypte au bord de la faillite, où la tour-mente politique actuelle s'ajoute à degraves difficultés économiques, esti-ment des experts.Les millions d'Égyptiens qui avaient ré-clamé le départ du président islamis-te Mohamed Morsi lui reprochaient enparticulier de laisser l'économie déri-ver, avec une inflation et un chômageen hausse ainsi que des pénuries chro-niques de carburant. Le climat d'insé-

curité et d'instabilité politique éloigneencore un peu plus la perspectived'un retour des touristes, une des pre-mières sources de revenus du pays, etdes investissements étrangers, qui sesont effondrés après la chute de Hos-ni Moubarak début 2011. Ceci étant,les Frères musulmans n’en démordentpas, comme l’indique la déclaration del’un de leur porte-parole, Tareq al-Mor-si, qui a affirmé : “Il y aura une nou-velle manifestation de masse lundi”, touten ajoutant : “Ce sera pacifique.” Ven-dredi, des dizaines de milliers de ma-nifestants avaient de nouveau exigé leretour du président islamiste. Mais, lenouveau pouvoir, resté sourd à ces de-mandes, a assuré que Mohamed Mor-si se trouvait “en lieu sûr” et était “trai-té dignement”. Il n'est pas apparu enpublic depuis son arrestation, dans lafoulée de sa destitution. Dans l’autrecamp, plusieurs centaines de mani-festants anti-Morsi se sont, eux, ras-semblés place Tahrir, ainsi qu'auxabords du palais présidentiel, où ils ontrompu le jeûne en fin de journée,pour le premier vendredi du Ramad-han. Si aucune violence n'a émaillé lesmanifestations de vendredi, près d'unecentaine de personnes sont mortes de-puis le renversement de MohamedMorsi, accusé d'avoir trahi les idéauxde la révolte contre Hosni Moubarak,de n'avoir pas su gérer le pays et den'avoir servi que les intérêts de saconfrérie. Dans ce contexte, le Ra-madhan a commencé dans une am-biance beaucoup moins animée qu'àl'ordinaire dans le pays le plus peuplédu monde arabe avec 84 millions d'ha-bitants.

MERZAK TIGRINE

La rue égyptienne est toujours en effervescence.

Dimanche 14 juillet 2013

3LIBERTE

L’actualité en question

L’Égypte pour tous

Le processus de changement est beaucoup plus complexe et difficile que d'exi-ger le départ d'un président. L’Égypte vient d’en donner l’exemple édifiant.La démocratie, ce n’est pas seulement des élections transparentes, encore moins

le pouvoir absolu de la majorité, comme a bien tenté de le faire le désormais ex-chef de l’État, Mohamed Morsi, mais bel et bien la capacité d’un gouvernement,aussi légitime soit-il, à parvenir au compromis politique. Si l’Occident, en géné-ral, et les parrains du Printemps arabe, en particulier, ont bien évité d’utiliser lemot “coup d’État”, c’est parce que la mobilisation de plus de 15 millions d’Égyp-tiens dans le cadre du mouvement “Tamaroud” et du “Front national du salut”a été l’expression d’un peuple qui a refusé que la dictature du système Mouba-rak soit remplacée par une autocratie, même si la majorité d’entre eux ont votéMorsi.Les Égyptiens ne veulent pas d’un État “laïc” ni d’un État “islamiste”. Ils veulentune Égypte pour “tous les Égyptiens”, en soi une République. C’est dans cette op-tique qu’il faudrait arriver à une solution qui satisfasse toutes les parties et quipuisse remettre le pays sur les rails. Dans cette guerre “de tous contre tous”, seu-le l’armée semble détenir encore les cartes en main afin de réunir le consensus.Mais dans cette épreuve que traverse l’Égypte depuis la révolution du 25 janvier2011, la mission du gouvernement de transition est non seulement de mettre finà la crise, mais aussi et surtout d’éviter que le même scénario du 3 juillet dernierne se reproduise à nouveau.Il s’agira, en fait, de mettre en place les garde- fous nécessaires pour asseoir unedémocratie où le rôle de la religion doit d’abord être codifié. Des partis islamistesqui prônent l’islam dans un pays musulman, où l’islam est religion d’État, ne fa-vorisent-ils pas les tensions et les divisions ? Au-delà du combat pour la liberté,la vérité et la justice, le peuple égyptien a montré qu’il n’y avait aucun tabou àcontester un président, même issu du mouvement des Frères musulmans. Le parisera alors de pouvoir fédérer toutes les tendances politiques afin de jeter les nou-velles bases de la démocratie et revenir ensuite au processus électoral. ■

Les Égyptiensne veulent pasd’un État

“laïc” ni d’un État“islamiste”. Ils veulentune Égypte pour “tousles Égyptiens”, en soiune République. C’estdans cette optique qu’ilfaudrait arriver à unesolution qui satisfassetoutes les parties et quipuisse remettre le payssur les rails.”

L’ÉDITO

LES “PRO” ET LES “ANTI” MORSI OCCUPENT TOUJOURS LA RUE

L’Égypte en quêted’un compromis politique

La poursuite de la contestation des “Frères musulmans” n’empêche pas le président intérimaireet le Premier ministre désigné de continuer leur prospection pour mettre sur pied

le gouvernement chargé de gérer la transition.

PAR SALIM TAMANI

Gênés par leur posture vis-à-visde l’éviction du président Mo-hamed Morsi, qui est en contra-

diction avec leurs positions antérieuresdans des cas similaires, les États-Unistentent de se repositionner en insistantsur le respect des droits de l’Homme.Bien qu’ils ne qualifient toujours pas de“coup d’État” le renversement de Mo-hamed Morsi, les États-Unis ont de-mandé, vendredi, à l'armée égyptien-ne et aux dirigeants par intérim de li-bérer le président déchu, détenu depuissa destitution le 3 juillet dernier. Ain-si, la porte-parole du départementd'État, Jennifer Psaki, a déclaré que Wa-shington est d'accord avec l'appel del'Allemagne à libérer Morsi et formu-le “publiquement” la même demande.Pour rappel, Mme Psaki avait condam-né ces derniers jours les arrestations ar-bitraires en Égypte, mais refusait dedire si l'administration américaine de-mandait la libération de MohamedMorsi. “Nous avons exprimé nos in-quiétudes depuis le début (...) au sujetde son interpellation, au sujet des ar-restations politiques arbitraires demembres des Frères musulmans”, a-t-elle rappelé. Elle a également indiquélors d'un point de presse que des res-ponsables américains ont été en contactrégulier avec tous les secteurs de la so-ciété égyptienne. “Nous continuons àdemander (...) que les détenus soientbien traités”, a affirmé Mme Psaki. Dansle même ordre d’idées, elle a ajouté :“Nous continuons à considérer ces ar-restations comme des arrestations poli-

tiques, et continuons de penser que(les personnes arrêtées) devraient êtrelibérées.” Indiquant que l’ambassadeuraméricain en Égypte, Anne Patter-son, a rencontré le président égyptienpar intérim Adly Mansour, la porte-pa-role de la diplomatie américaine a ré-vélé que les dirigeants égyptiens par in-térim “ont préparé un projet (...), maisce que nous voudrions voir, ce sont desavancées vers un processus ouvert”. “Tandis que nous reconnaissons que leprésident Morsi a été démocratiquementélu (...), cela va au-delà de ce qui s'estpassé dans les urnes. La plupart destransitions démocratiques prennent desannées à prendre racine et se stabiliser,surtout après des décennies de régimeautocratique”, a-t-elle expliqué. LesÉtats-Unis s’alignent donc sur l’Alle-magne, qui a demandé vendredi àl'Égypte de mettre “fin à toutes les me-sures limitant (sa) liberté de mouve-ment”. Le ministre allemand des Af-faires étrangères, Guido Westerwelle,a déclaré : “Nous demandons qu'il soitmis fin à toutes les mesures limitant laliberté de mouvement de MohamedMorsi.” Il a également demandé qu'une“institution neutre et à la crédibilité in-contestable” puisse “immédiatement”avoir accès à l'ancien président. Inter-rogé lors d'une conférence de pressegouvernementale régulière, le porte-parole du ministère, Martin Schäfer, aprécisé que cette institution pouvait,par exemple, être le Comité interna-tional de la Croix-Rouge (CICR).

R. I./AGENCES

IL A FORMULÉ UNE REQUÊTE OFFICIELLEAUX NOUVELLES AUTORITÉS ÉGYPTIENNES

Washington demandela libération

de Mohamed Morsi

D.R

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L’Algérie a besoin de plusde 2 millions de com-merçants pour assurerune meilleure couvertu-re de son territoire en ac-tivités commerciales. Le

nombre de registres du commercedélivrés jusque-là, estimé à 1,6 million,ne correspond pas aux normes inter-nationales requises qui exigent 1 mil-lion de commerçants pour une popu-lation de 10 millions d’habitants.Compte tenu de sa démographie,le pays devrait se doter de quelque3,8 millions de grossistes, détaillants etautres marchands. Ce qui, par consé-quent, va créer des postes d’emploi etrésorbera davantage le taux de chô-mage. C’est dire l’apport précieux desprofessions libérales dans la création depostes d’emploi. Le rôle du secteur pri-vé dans ce sens a été au centre des dé-bats au cours d’une conférence orga-nisée hier par l’Union générale descommerçants et artisans algériens(UGCAA). Le privé emploie à lui seul76% de la population. Il recrute plusque le secteur public. Plus de 6 millionsde personnes sont employées dans leprivé, alors que le public n’a créé que4 millions de postes. Invité à cette rencontre, le président dela Confédération nationale du patro-nat algérien (CNPA), Mohand SaïdNaït-Abdelaziz, estime que le privé estdésormais “sorti de l’anonymat”. Iln’est plus cet éternel “sous-traitant”. Ils’est imposé de lui-même, avoue-t-il, eta obtenu une place de choix sur la scè-ne socioéconomique du pays. M. Naït-Abdelaziz plaide pour uneégalité des chances et des avantages

entre les deux secteurs. Or, la réalité duterrain montre clairement le soutien,les facilitations et autres privilèges oc-troyés au secteur public au détrimentdu privé.C’est cette iniquité que combatd’ailleurs le président de la CNPA de-puis plusieurs années. Une position quifait de lui un partisan du dialogue so-cial et un partenaire social des pouvoirs

publics, notamment lors des tripartites.Pour la prochaine, prévue en sep-tembre, à laquelle le Premier ministre,Abdelmalek Sellal, a convié les diffé-rents participants, M. Naït-Abdelazizdemandera une évaluation des dossiersdécidée au cours des précédents ren-dez-vous, tenus en mai et septembre2011. Il s’agit plus précisément des200 mesures approuvées pour le bon

fonctionnement de l’économie natio-nale, telles, entre autres, l’améliorationdu climat des affaires et la promotionde la production nationale. Quid des dossiers ayant trait aussi aupacte économique et social, décidé parles membres de la tripartite ? Parailleurs, l’UGCAA soutient la CNPAquant à la nécessité d’accorder un in-térêt au secteur privé en lui offrant

toutes les conditions pour qu’il puis-se créer de l’emploi et, par la même, dela richesse. Cela passe, relève M. Bou-lenouar, porte-parole de l’union, parune décentralisation des décisionséconomiques. En termes plus clairs,permettre aux collectivités locales defavoriser l’émergence du privé sur leplan local. La fiscalité doit être, selonlui, revue à la baisse car, celle appliquéeactuellement n’encourage guère le pri-vé à exercer des activités libérales parappréhension pour les impôts. Un telimpératif le pousse à suivre le cheminde l’informel loin de toutes “tracasse-ries fiscales”. Outre la révision du sys-tème bancaire, l’UGCAA appelle pourla concrétisation du réseau national dedistribution en accélérant le rythme deréalisation des 1 000 marchés de proxi-mité, des 800 autres de détail et 30 in-frastructures de commerce de gros.Une fois construits, ces espaces com-merciaux créeront, affirme M. Boule-nouar, quelque 500 000 postes d’emploi.L’éradication du marché informelconstitue l’autre recommandation decette organisation de par le mal qu’ilcause à l’économie nationale. “L’argent qui circule dans le marché noirsert à financer les produits périmés etcontrefaits et ceux de la contrebande. Cemarché parallèle devient également uncadre idoine pour le blanchiment d’ar-gent”, précise le porte-parole de l’UG-CAA qui reste favorable à l’adhésion del’Algérie à l’OMC. Pour peu, nuance-t-il, qu’il y ait un programme adéquatde mise à niveau des entreprises algé-riennes et que la production nationa-le soit encouragée davantage.

BADREDDINE KHRIS

Dimanche 14 juillet 2013

4LIBERTE

L’actualité en question

CRÉATION D’EMPLOIS

Le privé, cet employeurdéfavorisé…

Plus de 6 millions de personnes sont employées dans le privé alors que le secteur public n’a crééque 4 millions de postes.

Yahia/Lib

erté

Le commerce qui est un secteur créateur d’emplois est marginalisé.

La facture des importations des viandes fraîches ou réfrigé-rées a atteint 25,37 millions de dollars contre 16,22 millionsde dollars à la même période en 2012, en hausse de 56,40%.

Le volume total introduit sur le marché est estimé à 4 828 tonnescontre 2 891 tonnes à la même période en 2012, soit une haussede 67%. Le Centre national de l'informatique et des statistiques desdouanes (Cnis) qui a avancé ces chiffres précise que la viande fraîcheimportée est constituée de carcasses ou demi-carcasses de bovinset des morceaux de viande bovine non désossés. Pour la premiè-re fois, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural(Madr) a délivré des dérogations à des opérateurs économiquespour l’importation de la viande fraîche sous vide.

La tutelle a pris toutes ses dispositions pour faire face à la forte de-mande en viandes et surtout la flambée des prix de ce produit du-rant le mois de Ramadhan. Mieux, à cette occasion, l'Algérie a im-porté également près de 12 000 têtes de bovins d'engraissementqui s'ajouteront au cheptel produit et engraissé localement. Si l’onajoute à cette viande fraîche, la congelée, la facture globale des im-portations entre janvier et mai derniers est évaluée à 79,31 mil-lions de dollars contre 98,64 millions de dollars à la même périodede 2012, en baisse de 19,60%.

Viandes fraîche et congelée importées : la facture en baisse Ce recul s'explique, selon le Cnis, par une chute de plus de 34%

des importations des viandes congelées. Les quantités importéesont elles aussi baissé, passant de 29 017 tonnes les 5 premiers moisde 2012 à 22 109 tonnes à la même période en 2013, soit une bais-se de 23,8%. La valeur des importations de viande bovine conge-lée est de l’ordre de 53,94 millions de dollars contre 82,42 millionsde dollars l'année dernière. Les quantités importées, provenant es-sentiellement du Brésil, de l'inde et quelques pays européens, onten outre connu une baisse de 33,8%, chutant de 26 126 tonnes à17 281 tonnes. Grâce à la production nationale et l’apport de l'im-portation, le marché des viandes rouges et blanches sera, soulignele Madr, bien approvisionné durant le mois de Ramadhan.

B. K.

LA FACTURE A ATTEINT 25,37 MILLIONS DE DOLLARS DURANT LES 5 PREMIERS MOIS DE 2013

Les importations de viandes fraîches en hausse

Hank Tepper qui a exporté de la pomme de terre avariée enAlgérie a été arrêté et emprisonné au Liban, suite à un man-dat d’arrêt international lancé par les autorités algé-

riennes via Interpol. Il décide de poursuivre en justice Ottawa.L’agriculteur canadien qui avait exporté en 2007 de la pomme de

terre avariée en Algérie a décidé depoursuivre en justice le gouvernementde son pays. Dans sa requête à la Courfédérale, Hank Tepper accuse le gou-

vernement fédéral de ne pas avoir agi pour faire respecter ses droits,encore moins d’entreprendre des démarches pour le faire sortir deprison. Il réclame à Ottawa 16,5 millions de dollars de dommageset interêts. Dans sa réponse versée au dossier examiné par la jus-tice fédérale, le gouvernement du Canada rejette du revers de lamain les “allégations” de l’agriculteur originaire du Nouveau-Bruns-wick, une province de l’Est du Canada. Le document du gouver-nement, long de 13 pages, mentionne que la Gendarmerie roya-

le du Canada (GRC) avait compilé des renseignements sur l’agri-culteur qu’elle a transmis à Interpol Alger, ce qui a conduit à l’ar-restation de M. Tepper. Ce sont ces informations divulguées parla GRC que ce dernier remet en cause, aujourd’hui, dans une af-faire qui, l’on s’en souvient, avait pourtant défrayé la chronique en2007, alors que l’Algérie faisait face à une pénurie de ce tubercu-le en plein mois de Ramadhan. L’Algérie a accusé l’agriculteur ca-nadien d’avoir vendu de la pomme de terre impropre à la consom-mation, en présentant des documents falsifiés, entre autres, le cer-tificat phytosanitaire qu’aurait délivré l’Agence canadienne d’ins-pection des aliments (Acia). Tepper sera arrêté au Liban le 23 mars2011, alors qu’il tentait de se faire passer pour un représentant del’Acia avec de faux documents. Il faisait partie d’une mission éco-nomique partie au Moyen-Orient pour promouvoir l’exportationde la pomme de terre de semence du Canada. L’Algérie ne pou-vait pas réclamer au Liban son extradition, dès lors que les deuxpays n’ont pas ratifié de traité d’extradition. Durant son incarcé-

ration au pays du Cèdre, Tepper a vainement tenté de se faire li-bérer, mais les démarches de son avocat n’ont pas abouti. Des ci-toyens se sont même mobilisés en organisant des manifestationsde rue pour réclamer sa libération, à tout le moins obtenir le sou-tien des autorités fédérales. Or, Ottawa a toujours refusé d’inter-venir, préférant agir en coulisses. Le prisonnier canadien sera li-béré grâce à un décret du président libanais, avant de rentrer auCanada le 31 mars 2012. Aujourd’hui, il décide de demander desdommages et intérêts aux autorités fédérales. En 2007, une gra-ve crise de la pomme de terre avait frappé l’Algérie, poussant le gou-vernement à recourir à l’importation massive de ce tubercule trèsprisé par les ménages. Des tests ont révélé que la pomme de ter-re importée était atteinte de flétrissure bactérienne. La vox populiavait qualifié le tubercule canadien de pomme de terre pour co-chon. Plus de cent mille tonnes de pomme de terre avaient été im-portées du pays de l’Érable à cette époque.

Y. A.

LE SCANDALE DE LA POMME DE TERRE AVARIÉE IMPORTÉE EN ALGÉRIE REFAIT SURFACE AU CANADA

L’agriculteur poursuit en justice le gouvernement fédéral

De Montréal :YAHIA ARKAT

Page 5: LIBERTE DU 14.07.2013

■ L'intellectuel israélo-palesti-nien, Azmi Bishara, a été nom-mé par l'émir du Qatar, CheikhTamim Ben Hamad commeson “conseiller politique et mé-

diatique”. Une nomination quivient dévoiler que l'ancienmembre de la Knesset avaitpris la nationalité qatarie en2007.

LE RADAR PAGE ANIMÉE PAR HAMID SAÏDANIradar@liberté-algerie.com

{de Liberté

{

Dimanche 14 juillet 2013LIBERTE 5

IL VIENT D’ÊTRE NOMMÉ CONSEILLER

Azmi Bishara, éminencegrise du nouvel émir du Qatar

FESTIVALINTERNATIONAL DU CINÉMA À MARSEILLE

“LoubiaHamra” deNarimaneMari primé■ Le film Loubia Hamra(haricots rouges) de laréalisatrice algérienneNarimane Mari a reçu troisprix au 24e Festivalinternational de cinéma-Marseille (FID), tenu du2 au 8 juillet dans cette villedu sud de la France,annonce-t-on sur le siteInternet du festival. Réaliséeen 2013 et projeté enpremière mondiale lors dufestival, cette coproductionalgéro-française a reçu le“Grand prix de lacompétition française”ainsi que le prix “MarseilleEspérance” doté par la villeorganisatrice et le “PrixRenaud Victor”, unedistinction parallèledécernée par des détenus,dans le cadre d'unprogramme de projectionsdans un établissementpénitentiaire. Trente-sixpays étaient représentés au24e FID avec 124 filmsprojetés dans différentessélections.

AFIN DE LEUR VENIR EN AIDE EN CE MOIS DE RAMADHAN

SOS réfugiés maliens est né à Batna

■ N'ayant point supporté de lesvoir traîner sous un soleil deplomb même en temps ordi-naire (avant le mois de Ra-madhan), des citoyens, surtoutdes étudiants, enseignants etautres universitaires, se sontmobilisés en groupe SOS réfu-giés maliens pour leur venir enaide. Deux restaurants, qui ont

déjà ouvert leurs portes auxplus démunis les Ramadhanpassés, sont venus à la res-cousse, doublant, voire triplantles rations, grâce aux aides. Lachaîne de solidarité qui a vu lejour à Batna ne connaît plus defrontières. En effet, grâce auxréseaux sociaux, beaucoup decitoyens souhaitent contribuer

mais aussi créer le même grou-pe d'aide dans d'autres villes(Annaba, Oran, Sétif…). Uneoccasion pour rappeler qu’ef-fectivement l'Internet transfor-me le monde en village. Un ci-toyen suisse a déjà envoyé uneaide via Western Union à un deses contacts sur facebook quiréside à Batna.

BORDJ BOU-ARRÉRIDJ

Des prix pour les trois villes les plus propres de la wilaya

■ Un concours initié par l’Assemblée populai-re de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, dotéd’un prix de 10 millions de dinars, récompenserales trois villes les plus propres de cette wilaya. Ceconcours est destiné à encourager les collectivi-tés locales à parachever les programmes d’amé-lioration urbaine déjà engagés et à veiller à la pro-preté des communes. L’institution de ce prix,

composé de 5 millions de dinars pour la com-mune classée première, de trois millions pour laseconde et de deux millions pour la troisième, aété adoptée par l’assemblée de wilaya lors du dé-bat sur le budget supplémentaire 2013. Lescommunes lauréates recevront leur prix le 1er novembre prochain, à l’occasion du 59e anni-versaire du déclenchement de la Révolution.

CONSULAT D’ALGÉRIE À BOBIGNY (PARIS)

Hommage aux femmescombattantes de laRévolution

■ Afin de célébrer tel qu’il sedoit le 51e anniversaire de l’In-dépendance nationale, le consu-lat d’Algérie à Bobigny (Paris)a organisé, récemment, uneexposition sur “les Femmes d’Al-ger”, qui a mis en valeur une di-zaine de portraits représentantdes militantes algériennes ayant

participé à la lutte pour l’Indé-pendance, telles que Baya El-Kahla, Ourida Meddad, Loui-sette Ighil Ahriz, JacquelineGuerroudj, Hassiba Ben Boua-li, Djamila Bouhired et Djami-la Boupacha. Les œuvres ont étéréalisées par l’artiste peintreMustapha Boutadjine.

SÉTIF

La culture de la“chkara” pourles lauréatsdes examens■ Les responsables de lawilaya de Sétif ont, en fin desemaine dernière, organisé lacérémonie de fin d’annéescolaire pour récompenserles meilleurs élèves de lawilaya dans les différentsexamens officiels. Leslauréats du baccalauréat onteu droit à 500 000 DA, ceuxdu BEM à 300 000 DA et 200 000 DA pour six élèvesayant obtenu 10/10 àl’examen de fin de cycleprimaire. Cependant, cessommes d’argent ont étéremises aux élèves dans dessachets. Pourquoi lesresponsables n’ont pas remisdes chèques ou du moins descarnets d’épargne ? Cettepratique confirme que lepaiement par chèquedemeure une chimère enAlgérie.

Page 6: LIBERTE DU 14.07.2013

Deux gangs ont été démanteléspar les éléments de la police ju-diciaire de Zéralda et d’El-Har-

rach, à Alger, lors de deux opérationscoup-de-poing menées la semaine der-nière par la sûreté de la wilaya d’Alger.La première opération a ciblé la cité des1 000-Logements et les quartiers des vil-lages agricoles de Zéralda.

Selon notre source, un important gang,composé de quatre individus recher-chés par la justice et la police, a été dé-mantelé.Au cours d’une fouille, les policiers ontréussi à récupérer 5 fusils à harpon dé-tenus illégalement, 2 sabres, 9 couteauxde différents calibres et d’autres armesblanches destinées aux agressions et aux

braquages. Selon la même source, cesquatre individus sont impliqués dansplusieurs affaires criminelles.Présentés devant la justice, les mis encause ont été placés sous mandat de dé-pôt pour association de malfaiteurs, tra-fic de drogue, résistance à la force pu-blique et port d’armes prohibées. La se-conde opération, menée à El-Harrach,

a également abouti à l’arrestation dedeux individus impliqués dans le tra-fic de comprimés psychotropes.Présentés devant la justice, les mis encause ont été placés en détention pré-ventive.

Pour rappel, il y a quinze jours, lesmêmes services avaient démantelé unréseau, composé de 10 individus, pourtrafic de cannabis.

F. B.

AUTOROUTE EST-OUEST

38 immigrants clandestins arrêtés■ Les gendarmes de la section de sécurité routière (SSR) de Sidi-Ali Boussidiont interpellé 38 immigrants clandestins. Selon notre source, c’est lors d’uncontrôle de routine que les services de sécurité ont aperçu ces clandestinsafricains à bord d’un bus assurant la desserte Ghardaïa-Tlemcen. Les mis encause ne détenaient aucun document de voyage, raison pour laquelle lesgendarmes ont confirmé qu’il s’agissait bel et bien d’un convoi declandestins qui se dirigeaient, probablement, vers les villes côtières du paysafin de rallier l’Espagne et l’Italie. En effet, à la faveur du climat qui sévitactuellement et de la baisse de vigilance en ce mois de Ramadhan, lespasseurs s’organisent sur les plages sauvages pour embarquer les candidatsà l’immigration clandestine, et ce, en monnayant des sommes d’argentcolossales.

F. B.

Dimanche 14 juillet 2013

6LIBERTE

L’actualité en question

Le trafic de faux billets de 2 000, 1000 et 500 DA connaît un nou-veau regain en ce mois de Ra-madhan. La faim justifie les…moyens et la fausse monnaie faitdes ravages, notamment dans les

grandes villes. L’anecdote nous vient en ce 3ejour du jeûne d’Oran où une femme a dé-noncé son époux. En effet, celle-ci, qui s’estrendu compte du manège de celui-ci, s’est pré-sentée à la brigade de gendarmerie de Bous-fer pour remettre 26 faux billets de banque encoupures de 2 000 DA, qu’elle a reçus de lui,selon ses dires.L’enquête diligentée par les mêmes services aabouti, après perquisition du domicile du misen cause, à la saisie de 70 autres faux billetsde 2 000 DA. Mais ce n’est pas fini, puisquel’époux indélicat travaille vraisemblablementpour un grand réseau basé à l’ouest du pays.Ainsi, le même jour, cet homme a été inter-pellé par les gendarmes au centre-ville de lalocalité de Bousfer, avec un deuxième acoly-te à bord d’un véhicule de marque RenaultClio, en possession de 64 autres faux billetsde banque de 2 000 DA. Une enquête a été ou-

verte par les gendarmes afin de remonter lafilière et identifier également le lieu où sontfabriquées ces grosses quantités d’argent des-tinées à être écoulées durant le Ramadhan.Il faut rappeler que la veille du mois de jeû-ne, plusieurs individus ont été appréhendésà Sétif, Bordj Bou-Arréridj, Tlemcen et Algeren possession de faux billets en coupures de2 000, 1 000, 500 et 200 DA algériens. Maisen cette période de baisse de vigilance, lescommerçants indélicats “glissent” égalementde fausses coupures aux clients, notammentaux mineurs et aux personnes âgées.Du reste, les faussaires continuent de duperles personnes vulnérables avec les mêmes pro-cédés, soit en intégrant la fausse monnaie aumoment de payer ou encore au moment derendre la monnaie. Mais les services de sé-curité attirent l’attention sur ces marchés in-formels de fruits et légumes, notamment ceuxqui étalent les marchandises sur les routes, oùpullulent ces faux billets. Ce à quoi, lesconsommateurs devraient redoubler de vi-gilance pour éviter de tomber dans le pan-neau.

FARID BELGACEM

ELLE S’EST PRÉSENTÉE À LA GENDARMERIE MUNIE DE 26 FAUX BILLETS

Une femme dénonce son marifaux-monnayeur

Les réseaux qui exercent cette activité, relevant du crime organisé, sont directement liés aux filièresde l’immigration clandestine spécialisées dans la confection de la fausse monnaie.

TAMANRASSET

Ramadhan au rythme des coupures d'électricitéL

es habitants de la wilaya de Tamanrassetn’échappent pas au délestage cette année.C’est encore la galère pour ces quelques mil-

liers d’abonnés, contraints de subir au quotidienles désagréments liés aux coupures répétitivesd’électricité en cette période de grandes chaleurscoïncidant avec le mois sacré de Ramadhan. LaDDE, en expliquant encore les raisons de ces cou-pures, avait pourtant assuré l’amélioration de lasituation à partir du mois de juin, date fixée pourla livraison des 68 postes transformateurs prévusdans le plan d’urgence.Cependant, le problème de délestage se pose tou-jours dans cette wilaya où la chaleur atteint despics intenables. Ainsi, tout porte à croire que lesengagements pris ne sont, jusque-là, pas hono-rés. Le problème est toutefois ressenti avec beau-coup d’appréhension par les marchands et com-merçants de l’Ahaggar qui ne cessent de déplo-rer les pertes occasionnées par ces délestages etles coupures opérées souvent sans préavis. “Ce n’estpas normal de rester pendant deux ou trois heuressans électricité dans cette wilaya où la chaleur at-teint des pics insupportables. Les services concer-nés doivent prendre au sérieux ce problème qui

risque d’avoir des conséquences fâcheuses et pourles commerçants et pour les habitants qui ont à su-bir, en plus des réverbérations intenables du soleildu jour, la chaleur torride à l’intérieur de leurs de-meures pendant la nuit. Le climatiseur est plusqu’indispensable”, déplore un commerçant. Il n’estpas le seul à faire part de ses préoccupationspuisque le problème alimente au quotidien les dis-cussions des habitants qui se demandent d’oreset déjà si ces coupures persisteront durant toutle mois de jeûne où l’on enregistre une forteconsommation en produits carnés et en ali-ments nécessitant un meilleur conditionnementavant leur commercialisation. Parlant sous le cou-vert de l’anonymat, un ingénieur de la directionde la production d’électricité de la wilaya impu-te ce problème à “l’utilisation irrationnelle de cet-te énergie pendant cette période où la consom-mation est importante. Ce qui fait que les groupesgénérateurs étant très sollicités tombent réguliè-rement en panne, occasionnant par conséquent undéficit au niveau de la production. Nous faisons denotre mieux pour parer à cette situation. J’avoueque nous sommes dépassés”. Notre interlocuteura également expliqué que “l’obsolescence des

groupes est pour beaucoup dans cette situation.Nous disposons de deux turbines de productiond’une capacité totale de 36 MW. Quand l’une deces machines chute on se trouve dans l’obligationde procéder au délestage en mettant en marche lesgroupes générateurs qui ne sont malheureusement

pas en mesure de couvrir le déficit de la charge vuleur nombre insuffisant, d’un côté, et leur vétus-té, d’un autre. Pour remédier à cette situation, ladirection prévoit la réalisation d’une centrale de pro-duction d’une capacité de 40 MW”.

RABAH KARECHE

SMARTPHONES, “RAMADANYATE”

Nedjma lance son application gratuite■ Nedjma accueille Ramadhan sous le signe de l’innovation et lance son applicationRamadanyate pour Smartphones, qui permet à ses clients de bénéficier quotidiennement etgratuitement des contenus spécialement conçus pour le mois sacré. L’applicationRamadanyate de Nedjma est disponible gratuitement sur les plate-formes de téléchargementPlay Store pour les téléphones sous Androïd, et App Store pour les téléphones sous iOS. Unefois l’application téléchargée, l’utilisateur peut accéder durant tout le mois du Ramadhan à unriche contenu dédié à ce mois sacré : la direction de la Qibla, l’appel à la prière(El Adhan), les horaires d’El-Iftar et El-Imsak, la consultation des “douaâ” pour le Ramadhanainsi que des conseils religieux. L’application Ramadanyate offre également d’autresinformations pratiques telles que des conseils diététiques, des recettes de cuisine et lesprogrammes TV des chaînes algériennes et arabes et permet aussi d’accéder à desprogrammes culturels et divertissants comme les quiz et les cartes de vœux à partager. Àtravers ses nombreuses offres diversifiées, Nedjma anime vos soirées ramadhanesques.

D.R

.

Les faux billets pullulent, surtout chez les commerçants informels.

LORS DE DEUX OPÉRATIONS COUP-DE-POING

Saisie de sabres, de drogue et six arrestations à Alger

ACCIDENTS DE LA CIRCULATION

2e jour du Ramadhan : 26 personnes tuéeset 116 blessées !■ Les accidents de la circulation ont engendré le décèsde 26 personnes, des blessures à 116 autres et desdégâts matériels importants à 88 moyens delocomotion impliqués dans 61 sinistres survenusau 2e jour du mois de Ramadhan à travers 31 wilayasdu pays. La nervosité et l’excès de vitesse sont les deuxprincipales raisons de ces accidents qui endeuillent

encore des dizaines de familles et qui interviennent,généralement, entre 17h et 20h. L’accident le plus gravea été enregistré par les gendarmes dans les localitésd’Aïn Touta et Barika (Batna) avec 6 morts et 4 blessésgraves.

F. B.

Page 7: LIBERTE DU 14.07.2013

Dimanche 14 juillet 2013

7LIBERTE

L’actualité en question

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CHOIX DES FILIÈRES À L’UNIVERSITÉ

La désillusion des bacheliersPas facile sera la confirmation d'une préinscription universitaire dont les filières autorisées ne correspondent pas aux vœux de nombreux bacheliers. Pour bon nombre, le bac est certes en poche mais pas la moyenne

requise pour accéder à certaines facultés ou écoles supérieures.

Les nouveaux bacheliers doivent pro-céder à partir d’aujourd’hui à laconfirmation de leur préinscriptionqui se fait toujours via la Toile. Finiel’hésitation, les futurs étudiants doi-vent, bon gré mal gré, poursuivre les

différentes étapes d’inscription universitairepour s’assurer une place pédagogique. Ils n’ont quetrois jours pour confirmer donc leur premierchoix ou le revoir pour la dernière fois. Cliquer sur l’onglet “confirmer” affiché au bas dela fiche de vœux s’avère être pour bon nombreaussi pénible que l’épreuve du baccalauréatelle- même. Nombreux sont ceux qui croisent lesdoigts pour que l’un des premiers choix coché leursoit accordé. D’aucuns n’ignorent que depuis plu-sieurs années déjà, le bac ouvre les portes de l’uni-versité certes, mais assez souvent pas celles de lafaculté ou de la spécialité de ses rêves. La hanti-se de la moyenne d’obtention du baccalauréats’empare des candidats avant même l’épreuve. L’ef-fort est redoublé en classe terminale, beaucoupplus, pour s’assurer une bonne moyenne qui aug-menterait les chances d’accès à la formationsouhaitée. Certains y arrivent et sont sauvés, maisd’autres n’ont même pas le courage d’approuverles choix que leurs moyennes au bac leur accor-dent. Et comme chaque année, après l’euphorie,les désillusions arrivent en cascade. La premiè-re qui laisse donc perplexe le bachelier moyen,c’est cette liste de choix autorisés qui ne mentionnepoint la formation de ses rêves. “J’ai tout fait pour avoir mon baccalauréat avec unemoyenne de 15/20 que j’ai l’habitude d’avoir,mais je n’ai eu qu’un 13,79/20. Je me suis résignéeà mon sort en me disant que cette moyennem’ouvrirait les portes d’une des écoles supérieures,mais comme vous voyez, je n’ai droit qu’à des spé-cialités qui ne me tentent pas du tout”, regrette une

bachelière rencontrée, jeudi, à la Fac centrale. Samère qui l’accompagnait lui recommande de biens’informer sur les formations proposées et de dé-cider. Ne sachant plus quoi faire, elle décided’ajourner sa préinscription. “Je le ferai plustard, j’ai encore quelques jours devant moi.”Sa maman a beau insister, mais la jeune fille, qui

rêvait de porter la blouse blanche, ne l’écoutemême pas et quitte la salle. La même scène se ré-pétait derrière chaque micro où certains bache-liers n’hésitent pas à demander à leurs parents devoir pour eux ce que l’ordinateur leur propose. “Ne me dis pas que c’est la première proposition !”lance une fille à l’adresse de son accompagnateur

qui n’ose même pas lui répondre. Elle a comprisque sa moyenne de 11,60 lui ouvre les portes dela faculté de droit qu’elle “ne fera jamais, quitteà repasser le bac !” La liste des désillusions s’al-longera au fil des procédures d’inscription et del’entame de l’année universitaire.

MALIKA BEN

L’inscription à l’université s’avère pour certains bacheliers plus pénible que l’examen lui-même.

Yahia/Lib

erté

Les opportunités de partenariatnotamment dans le domaine dumontage des équipements néces-

saires pour les infrastructures de trans-port ont été discutées jeudi à Alger parle ministre des Transports Amar Touavec le président de la région autonomede Valence (Espagne) Alberto Fabra, aindiqué hier un communiqué du mi-nistère. La rencontre a été consacrée aux op-portunités de participation des entre-prises de la région de Valence à la réa-lisation des grands projets du secteur destransports, explique la même source.

M. Tou a souligné “la nécessité et l’im-portance d’un véritable partenariat” quidoit passer, selon lui, par la création desociétés mixtes en charge du montageet de la maintenance des moyens in-dispensables aux infrastructures encours de réalisation dans les différentsmodes de transport. “Si nos efforts, de part et d’autre, s’arti-culent autour de la mise en place d’unpartenariat mutuellement bénéfique,sous forme de joint-ventures, je suis cer-tain que les échanges connaîtront unecroissance remarquable”, a déclaré le mi-nistre lors de cette entretien avec la dé-

légation valencienne, composée no-tamment de chefs d’entreprises dans ledomaine portuaire et maritime. Le mi-nistre a présenté à cette occasion lesgrands axes du programme de déve-loppement du secteur, et particulière-ment le transport ferroviaire, le métroet le tramway, ajoute le communiqué. Rappelant que “les entreprises espa-gnoles sont très présentes dans les étudesautant que dans la réalisation des projetsdu secteur”, M. Tou a mis en exergue lapart espagnole en matière d’équipe-ments ferroviaires (17 autorails pour lesmoyennes distances, les rames du mé-

tro d’Alger…etc.), avant d’aborder les ap-pels d’offres en cours pour l’acquisitionde 17 autorails diesel pour les grandeslignes et 20 trains électriques. Selon la même source, le ministre a in-sisté également sur la “nécessité” demoderniser les 10 ports existants, ajou-tant que l’étude de réalisation du portcentre est “bien avancée” et permettra àl’Algérie de bénéficier d’infrastructures“à la mesure des exigences du marchémondial”. Il a abordé également leprogramme d’acquisition de 25 naviresde transport de marchandises et dedeux navires de voyageurs, “effort qui se

conjugue au projet de constitution d’unecompagnie nationale de navigation ma-ritime”, a-t-il indiqué. De son côté, M. Fabra a exprimé sa“compréhension” des attentes du secteuralgérien des transports et a affirmé sa“conviction” que les entreprises espa-gnoles, en général, et de la région de Va-lence, en particulier, sont “conscientes del’importance de cette opportunité”. “J’espère que les bonnes relations entre lesdeux pays susciteront la motivation desentreprises pour sceller un partenariatprometteur”, a-t-il déclaré selon le com-muniqué.

AMAR TOU REÇOIT LE PRÉSIDENT DE LA RÉGION DE VALENCE

Les opportunités de partenariat passées en revue

Page 8: LIBERTE DU 14.07.2013

En cet anniversaire du Cinquantenairede l’indépendance, permettez-moi,chère Louisa Ighilahriz, de m’adres-ser à vous particulièrement pourvous exprimer du fond du cœurmon affection ainsi que ma profon-

de reconnaissance de citoyen algérien libre. C’està la combattante bien sûr que je m’adresse, à la

moudjahidadont la fa-mille a payéun si lourd

tribut à la guerre de libération nationale.A vous, Louisa Ighilahriz, qui avez souffert le mar-tyre entre les mains des tortionnaires les plus im-placables. De la torture pratiquée par l’armée française etplus particulièrement par les parachutistes, il ena déjà question grâce notamment aux ouvragesparus au moment même de la guerre d’indé-pendance, ceux d’Henri Alleg “La Question”, dePierre Vidal Naquet, “La torture dans la Répu-blique”, de Bachir Boumaza, “La Gangrène” pourne citer que les plus connus. Depuis très long-temps, depuis des années, j’ai accumulé livres, re-vues et articles de journaux que j’ai découpés, trai-tant de la répression et de la torture, de la guer-re de libération en général, afin de garder traceau devoir de connaissance et de mémoire.Permettez-moi, Louisa Ighilahriz de vous diremodestement – tant les souffrances de milliersd’Algériens sont innombrables et indicibles – que,enfant, de huit à quatorze ans (1956-1962), j’ai ététrès sensible aux événements de notre lutte pourl’indépendance, à l’âge où s’inscrivent les émotionsles plus fortes, où s’enracinent les sentiments lesplus durables et les plus ineffaçables.J’ai vu ma mère pleurer la perte de ses deux frèresbien-aimés, mes oncles maternels, BenaceurMohammed Arezki, dit Tewfik, et Ali, morts sousla torture, disparus lors de la Bataille d’Alger, à ja-mais sans sépulture. “Tewfik” a été évoqué par Jac-queline Guerroudj dans son livre “Des douars etdes prisons” (Collection Bouchène), ainsi que dansl’ouvrage collectif (trois tomes) sous la directiond’Henri Alleg “La Guerre d’Algérie”. J’ai vu avecmon père à Serkadji mon oncle paternel, Ben-hamida Abderrahmane, condamné à mort, en-chaîné, mais souriant.Je voulais vous dire tout cela, Louisa Ighilahriz,parler des miens, évoquant ainsi de la même tantd’autres, torturés devant leurs propres enfants ouleurs propres parents, anonymes par milliers dans“Les douars et les prisons”, dans les caves, lescamps, les villas devenues centres de torture. Toutcela pour combien et à quel point un certain jourde juin 2000 (j’ai la coupure du journal dans mes cartons), j’ai lu avec exaltation, à la une dujournal Le Monde, votre témoignage sur ce quevous aviez subi lors de la terrible Bataille d’Algeren 1957. Je me souviens ; je me suis assis aprèsla lecture de l’article pleurant de joie et de dou-leur mêlées. Je sentis que quelque chose de trèsimportant était advenu ce jour-là, quelque cho-se qu’on pourrait qualifier sans exagérer d’his-

torique. La suite m’a donné raison – que d’articles,de revues, de numéros spéciaux parus depuis cejour sur le thème de la torture pendant la guer-re d’Algérie !Vous aviez, d’un seul coup par votre témoigna-ge, ébranlé dans leurs convictions ceux qui dou-taient ou refusaient de nommer l’innommable.Vous étiez la combattante qui avez souffert,mais surtout qui avait eu le courage de dire, derompre le silence, de prouver que la torture –comme l’a bien montré dans son ouvrage admi-rable la jeune universitaire et historienne Ra-phaëlle Branche dans son livre “La torture et l’ar-mée pendant la guerre d’Algérie” – était un systè-me étendu partout en Algérie, avant même1954, un système élaboré, organisé, trouvant son“origine dans le racisme colonial et les méthodes

héritées de la guerre d’Indochine” (La torture et l’ar-mée…). Grâce à vous, Louisa Ighilahriz, Massu,le maître d’œuvre de cette pratique criminelle, exé-cutée pour faire souffrir et humilier, briser tou-te velléité de combat et de résistance, une méthodeque les nazis ont pratiquée contre les résistantsfrançais pendant l’occupation de la France et detoute l’Europe.Massu, qui niait ou minimisait la torture en Al-gérie dans son livre “La vraie bataille d’Alger”, aété obligé cette fois, l’âge aidant, le temps de la ré-flexion, le remords, d’avouer que cette pratiquen’était pas nécessaire, qu’on pouvait s’en passer, ensomme son inanité.C’est un aveu considérable qui met fin au men-songe, qui montre et étale au grand jour l’endu-rance, le courage, reconnu par de Gaulle lui-même

lors de son discours au forum d’Alger le 4 juin1958 (… car le courage ne manque pas sur cet-te terre d’Algérie), la souffrance inouïe des com-battants algériens, hommes et femmes, des villeset des campagnes, pour l’indépendance de leurpays. Quant à Bigeard qui paradait à Alger devantles caméras, fier de son bilan macabre, je l’avaisvu dans une photo de l’ouvrage de Jules Roy “Labataille de Diên Biên Phû”, baissant la tête, pri-sonnier des combattants vietnamiens avec toutl’état-major du corps expéditionnaire français.C’est avec une colère mal maîtrisée qu’il s’est lais-sé aller à des dénégations bredouillantes qui sontla marque même de l’aveu. Dans son livre “Algérie, une guerre sans gloire”, Flo-rence Beaugé cite le cas de Baya, une maquisar-de affreusement torturée, notamment par Gra-ziani (mort plus tard en Kabylie lors de l’opéra-tion Jumelles) : “Et soudain Baya se penche versmoi, suppliante : ‘Avant de mourir, je voudrais sa-voir qu’on a gagné, murmura-t-elle. Qu’entend-ellepar là ?’ Je voudrais apprendre que le monde en-tier sait enfin ce qui nous est arrivé et que les bour-reaux ont été confondus. Si cela arrive et que je suisdéjà dans la tombe, je vous demande une chose :Venez me voir au cimetière et dites-le-moi tout bas”(Algérie une guerre sans gloire, p.183).Louisa Ighilahriz, c’est en grande partie grâce àvous que les suppliciés comme Baya, hommes etfemmes, peuvent estimer qu’ils ont gagné et qu’ilspeuvent dormir en paix. C’est pourquoi en cet-te circonstance particulière de commémora-tion, je vous ai choisie pour qu’à travers voussoient glorifiés tous ceux et toutes celles qui ontsouffert et combattu pour que vive l’Algérie.Toute mon affection pour vous ainsi que pourtoute votre famille. En tant que citoyen algérien,je vous embrasse. Merci.

PS : Ma fille née en novembre 1993 s’appelle Loui-sa, est-ce un hasard ?

B. A.(*) Enseignant, université de Grenoble (France)

HOMMAGE

Lettre à Louisa IghilahrizEn cette circonstance particulière de commémoration, je vous ai choisie pour qu’à travers vous, soient

glorifiés tous ceux et toutes celles qui ont souffert et combattu pour que vive l’Algérie.

PARBENHAMIDA ABDELHAMID (*)

Yahia/Lib

erté

Dimanche 14 juillet 2013

9LIBERTE

Contribution

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Vous aviez, d’un seulcoup par votre témoi-gnage, ébranlé dansleurs convictions ceux

qui doutaient ou refusaient denommer l’innommable. Vousétiez la combattante qui avezsouffert, mais surtout qui avaiteu le courage de dire, de romprele silence, de prouver que la tor-ture (…) était un système étendupartout en Algérie, avant même1954, un système élaboré, orga-nisé, trouvant son “origine dansle racisme colonial et lesméthodes héritées de la guerred’Indochine”.”

Page 9: LIBERTE DU 14.07.2013

GÉNÉRALE DE “LA TERRE ET LE SANG” EN TAMAZIGHT À TIZI OUZOU

La terrible tragédie des habitantsd’Ighil Nezman revisitée

C’est avant-hier soir, au théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou, qu’a été présentée cetteœuvre tirée du livre de l’écrivain Mouloud Feraoun. Après une première adaptation sur scène

en arabe par Mohamed Zamèche et mise en scène par Hamma Meliani, c’était au tour deOmar Fetmouche, dramaturge et directeur du théâtre régional de Béjaïa, de revenir sur le

sujet avec une adaptation en tamazight.

Dimanche 14 juillet 2013

11LIBERTE

Culture

…PORTRAIT…

C’est un homme qui marche lentement,mais qui arrive toujours parmi les pre-miers. C’est un homme semblable aux

autres et pourtant si différent : policé, éduqué dansun monde qui a érigé les hurleurs en maître et lesfrimeurs en prophète. J’aime cette race d’hommespacifiques qui ne voient pas les rapports humainssous l’angle des rapports de force. Et du marketing: tu vaux ce que vaut ton statut social. C’est un hom-me qu’on ne voit pas venir et qui arrive toujourssans faire de bruit. Et là on s’étonne : comment est-il arrivé ? On ne l’a ni vu ni entendu ! Tiens donc! Avec comme grand-père l’un des assistants decheikh Benbadis, l’érudit Mohamed Derradji qui

mettait au-dessus de tout le savoir et les bonnesmanières forcément, on préfère la discrétiondans le travail que le m’as-tu-vu qui est devenuune règle dans notre société : tout dans la forme,quitte à sonner creux au fond. Bon bilingue, il jet-te un regard apaisé sur les francophones. Pour lui,la démarcation ne se situe pas au niveau de lalangue, mais des convictions. A la limite, il préfèreun Chinois qui aime d’amour le pays qu’un trèsbon arabophone qui le vomit. Amoureux de lalangue qu’il aime dorloter en jouant avec les mots,Mihoubi a inauguré sa carrière littéraire avec unrecueil de poésie : “Au début c’était les Aurès.” Il avait26 ans et déjà s’annonçait le politique qu’il sera.

Un peu plus tard, le voilà rédacteur en chefd’Echaab qu’il quittera pour lancer à Sétif L’échodes stades, un hebdomadaire consacré au football.C’est que pour Mihoubi taquiner la muse et le bal-lon vont de pair. Il ne jette pas, comme certainspoètes, et je pense à mon ami Madjid Kaouah, unregard amusé sur le foot, non, lui revendique sapassion. Il pourrait dire, comme Camus, que ce qu’ilsait de plus sûr à propos de la moralité et des obli-gations des hommes, c'est au sport qu’il le doit. Poé-sie et foot, c’est tout ? Non, le voilà s’engageant enpolitique pour devenir député à une période oùl’Algérie était à feu et à sang. Pourquoi s’est-il ex-posé ouvertement aux représailles des extré-mistes ? Sur qu’il répondra qu’il l’était déjà com-me tous les intellectuels et l’ensemble du peuple

algérien. Ayant mis un pied en politique, il en-foncera l’autre carrément dans la littérature en pu-bliant moult recueils de poésie et d’opérettes avantde prendre la présidence de l’Union des écrivainsalgériens. Passons sur d’autres nominations pourle retrouver DG de la radio.Et puis le voilà secrétaire d’Etat chargé de lacommunication. La comédie sociale, il la voitavec assez de retenue pour en sourire. Une anec-dote : au lendemain de son éviction du poste desecrétaire d’Etat, je l’appelle. Je le pensais abattu.Je trouvais un homme en pleine forme qui me ra-conta une nootka. C’est le propre des poètes de seguérir de tout par le verbe.

H. G.

[email protected]

C’était en présence d’un public nom-breux, mais aussi des héritiers del’illustre écrivain Mouloud Feraoun,son fils aîné Ali Feraoun et sesdeux filles Jedjiga et Fazia, desmembres de la famille du chahid Ali

Hamoutène, et de la sœur de Lounès Matoub, Ma-lika Matoub, du P/APW de Tizi Ouzou, HocineHaroun, et de nombreux invités que le coup destarter de la pièce a été donné. La tragédie raconte l’histoire amoureuse de Chab-ha, femme de Slimane, et de Amer, son amant, dontla relation dangereuse finira dans le sang. Amerrevenait de l’exil avec la belle Marie, fille de Rabah,décédé dans les bras de Amer dans une mine dela métropole. Amer rentre au pays avec un lourdreproche, celui d’avoir enterré son cousin Rabahen exil, ce que Slimane jure de venger. Entre le dra-me de la stérilité de Chabha et le désarroi de Ma-rie la Française, Ighil Nezman vivra la tragédie laplus terrible de son histoire avec la mort tragiquede Amer et de Slimane. Les quatorze comédienset les cinq choristes feront leur entrée sous une at-mosphère de brouhaha. Les dires annonçaient enfait l’arrivée de Amer avec la belle Marie. L’infor-mation fera vite le tour du village Ighil Nezman. Selon Omar Fetmouche, le metteur en scène, “j’aitravaillé sur la structure dramatique du roman quenous avons traduit en pièce de théâtre en français,puis en tamazight dont la traduction a été faite parMohand Aït Ighil. Nous estimons qu’il faut rendreà César ce qui est à César”. Le roman raconte unehistoire qui se déroule en Grande Kabylie, à IghilNezman, donc il était “nécessaire de l’adapterdans la langue naturelle de cette région”. Et de pré-ciser : “Nous avons donné beaucoup plus d’impor-tance au conflit entre Amer, Chabha et Slimane,

mais aussi à la violence faite par Amer sur l’espa-ce traditionnel de Kemouma, sa mère, car il dé-barque avec une vision occidentale pour agresser laquiétude de sa mère Kemouma qui va d’ailleurs lut-ter pour reconquérir son espace”. Le roman “La ter-re et le sang” avait déjà une trame dramaturgiqueet “nous avons essayé de respecter tout ce qui a étéécrit par l’auteur”. Toutefois, il est à se demanderpourquoi Omar Fetmouche a complètement “zap-pé” certaines spécificités qui caractérisent les vil-lageois de la Kabylie profonde et donc les habitantsd’Ighil Nezman, comme l’habillement tradition-nel propre à la société kabyle tant chez les femmesque chez les hommes. De plus la musique vire souvent vers le style aïs-sawa, un ton musical mystico-religieux qui n’est pas

propre à la Kabylie ancestrale. Dans l’un des ta-bleaux de la pièce, les comédiens avaient mêmeexécuté une danse en transe. Les habitants d’IghilNezman étaient en transe ! Un décalage très re-marqué par les nombreuses personnes venues voirla version de “La terre et le sang en tamazight”. Eneffet, contrairement à la version arabe, où le dé-cor était typiquement kabyle, dans cette nouvel-le version en tamazight, l’atmosphère typiquementkabyle était quelque peu absente, encore que le tex-te a été respecté dans son ensemble. Toujours est-il qu’en fin de spectacle, le public a réservé une bel-le ovation aux jeunes comédiens du Théâtre ré-gional Kateb-Yacine qui n’ont pas fini de nous sur-prendre.

K. TIGHILT

Pour cette saison estivale, l’édi-tion Dalimen signe son retouravec un beau livre. Comme

un guide touristique, “Kabylie” deYoucef Merahi revient sur les mul-tiples facettes de cette région. Com-posé de 178 pages, cet ouvrage estconstitué de très belles photos de Ka-bylie, ses paysages, ses habitants et saculture. Ces illustrations sont accompagnéesde textes de Youcef Merahi, de poètes,écrivains et chanteurs qui ont mar-qué la culture amazighe. Dans la pré-sentation de son livre, l’auteur cite cetancêtre qui a “préféré le vertige descimes pour échapper au danger desplaines. Il a planté sa maison en pier-

re en défiant la nature dans toute sagrandeur. Il s’est acclimaté et a do-mestiqué le relief pour en faire un al-lié de toutes les circonstances”, peut-on lire. Tout en indiquant dans ce jolitexte : “En Kabylie, l’ancêtre a placéautour des mamelons des pics escar-pés et des vallées encaissées une my-riade de petits villages qui, la nuit, s’al-lument comme des guirlandes. Desroutes qui tortillent des hanches, les re-lient indubitablement.” En feuilletant les premières pages, onretrouve des photographies d’uneravissante petite fille portant unerobe kabyle au milieu d’une mon-tagne enneigée. Ces illustrationschoisies par l’auteur mettent en relief

la beauté de la nature, les mon-tagnes, les prairies et de vieilles bâ-tisses en pierres. Chaque image est

accompagnée d’un texte écrit enamazigh et traduit en français. Par-mi ces textes, nous retrouvons ceuxd’Idir, de Matoub Lounès, d’Akli Ya-hiatène “Mon pays ô pays des mon-tagnes. Enneigé que tu es beau. Tu asengendré des hommes libres. Qui t’ontadoré. Dieu leur a accordé la constan-ce. Ils avancent sans peur”. On peutdécouvrir aussi un autre extrait surla montagne de Lounis Aït Men-guellet ou alors un poème de cheikhEl-Hasnaoui vantant la beauté desfemmes kabyles. L’ouvrage «Kabylie” est une jolieœuvre poétique sur les vestiges na-turels de cette région du pays.

R. C.

PAR :HAMID GRINE,ÉCRIVAIN

Azzedine Mihoubi

Soirée ramadhanesque à Béchar ■ La Maison de la culture de Bécharconnaît, ces derniers jours, une animationparticulière. Les habitants de cette régiondu sud-ouest du pays assistentquotidiennement à un riche programmeculturel, qui s’étend tout au long de ce moissacré. Selon le programme établi, plusieurstroupes musicales vont se produire, ensoirée, notamment, Essed, l’associationSalama, Nass Khaloua, Noura Gnaoua,Gnaoua Waha et Noujoum Sara. Desreprésentations théâtrales sont égalementprévues durant ce mois. Elles serontprésentées par des troupes théâtrales deplusieurs wilayas (Oran, Sidi Bel-Abbès,Sétif et Béchar). Le même programmecomprend des conférences portant sur desthèmes variés (littérature, sociologie,histoire) qui seront animées par desprofesseurs de l’université de Béchar, et ce,à raison de deux fois par semaine. SelonM. Hamdani Amari, directeur de la Maisonde la culture de Béchar, des concours derécitation du Coran et de poésie serontorganisés au cours de ce mois sacré. Aussi,plusieurs expositions de larges gammes deproduits d’artisanat, de livres, serontproposées aux habitants de la capitale de laSaoura, qui ont l’habitude de veiller jusqu’àdes heures tardives de la nuit. Toutes cesactivités artistiques débuteront à 23h.

R. R.

Le 4e art pour animerles soirées à Béjaïa ■ Le théâtre régional Malek-Bouguermouhde Béjaïa semble recadrer ses activités. Ilrevient progressivement auxfondamentaux. En effet, il a concocté unprogramme spécial à l’occasion duRamadhan, où les Béjaouis auront le plaisirde passer des soirées ramadhanesquesriches et variées en animation théâtrale etartistique. Depuis vendredi dernier, leprogramme théâtral a été entamé avec laprésentation de la pièce “Zalamit”, de lacoopérative Afenan de Béjaïa. Ainsi, pasmoins de treize pièces théâtrales serontprésentées durant ce Ramadan parplusieurs troupes théâtrales sur lesplanches du TR Béjaïa, dont la directionpromet aux amoureux des soiréesnocturnes “des moments de détente encompagnie des troupes et comédiens”, aprèsune journée de jeûne éprouvante en cettepériode de grandes chaleurs. “Muhand UChaâbane”, “Tametouth-ni”, “Dino-Zor”,“Sin-Nni, Maestro”, “Axxam n Ticc", sontentre autres les pièces théâtrales qui serontjouées durant ce mois de carême au TRB. Enplus du 4e art, quelques soiréesmusicales ont été aussi programmées parle TRB pour ce mois de jeune ; les soiréesseront animées par des chanteurs locaux àl’instar de Hsinou, Benahmed Farid, KaliRachid et l’orchestre féminin del’association Ahbeb Sadek El-Bédjaoui.Notons que le TR Béjaïa a prévu égalementla présentation de pièces théâtrales auniveau des structures de jeunes descommunes de Tichy et d’Amizour pourfaire bénéficier les habitants de lapériphérie qui n’ont pas la possibilité de serendre au chef-lieu de wilaya.

SLIMANE B.

…CULTURE EN BREF…

Extrait de la pièce “La terre et le sang”

Libert

é

PUBLICATION DU BEAU LIVRE “KABYLIE” DE YOUCEF MERAHI

Une œuvre poétique

Page 10: LIBERTE DU 14.07.2013

SELON LES CHIFFRES DE LA DAS

31 766 familles nécessiteusesrecensées à Bouira■ Lors d’un point de presse animé parTahar Bentarcha, directeur de l’actionsociale et de la solidarité de Bouira, il aété fait mention que le nombre defamilles nécessiteuses avaientaugmentée. Alors que près de30 000 familles ont été recensées l’annéedernière par les APC, le chiffre pour cetteannée est passé à 31 766. Pour cela, près de137 millions de dinars ont été réunis pourparer aux achats des couffins duRamadhan. On apprendra lors de ce pointde presse que la contribution des APC estde l’ordre de 82 millions de dinars, lawilaya a octroyé 23 millions de dinars, etle ministère de la Solidarité nationale aparticipé pour sa part avec une enveloppede 3,2 millions de dinars. Ainsi cettesomme permettra l’achat de 31 766couffins contenant plusieurs produitsalimentaires de base, tels la semoule,l’huile, le café, le sucre…et ce pour unevaleur oscillant entre 4 000 et 6 000 DA lecouffin. L’APC d’Aïn Bessem encollaboration avec le Croissant-Rougealgérien s’est illustrée à la veille du moisde Ramadhan en distribuant1 500 couffins.Idem pour l’APC de Bechloul qui a procédéà la répartition de 990 couffins enpuisant près de 260 millions de centimesdu budget communal. Par ailleurs, etconcernant les lieux de restauration, lepremier responsable de la Solidarité etl’action sociale de Bouira affirme que7 restaurants Iftar assurent le f’tour auxdémunis ainsi qu’aux voyageurs.Ils sont implantés à Bouira, Sour El-Ghozlane, Lakhdaria, Aïn Bessem etAhnif. Ces restaurants offrent2 000 repas par jour à consommer surplace et 1 100 repas à emporter.

H. B.

GHARDAÏA

Dispositif sécuritaire renforcé ■ C’est un maillage en règle qui a été misen place par la sûreté de wilaya deGhardaïa pour assurer la sécurité descitoyens tout au long de ce mois deRamadhan.Le dispositif mis en place consiste en unemaîtrise totale de la couverturesécuritaire de toutes les places publiques,cafés, lieux de détente et de loisirs,marchés de fruits et légumes, mosquées,stations de bus et de taxis, centres etbazars commerciaux, sans oublier tous lesquartiers populaires, les principaux axesroutiers et les principales rues,boulevards et avenues commerçantes.Déployés en tenue, en civil, à pied, envoitures, des centaines de policiers ont étémobilisés pour assurer la sécurité ducitoyen et de ses biens. Et c’est là l’objectifmajeur attendu de cette mobilisation tousazimuts de tous les services de police,qu’ils soient de la voie publique et de laprévention routière, de la police judiciaireou des stupéfiants, mettant àcontribution ses brigades mobiles depolice judiciaire (BMPJ) ainsi que sesbrigades de recherches et d’intervention(BRI). Même les unités républicaines desécurité (URS) de Sidi Abbaz et deBerriane ont été mises en alertepermanente et certaines de leurs brigadesont été déjà mobilisées sur le terrain.Selon un communiqué de la cellule decommunication de la sûreté de wilaya,tous les moyens, humains et matérielsont été mobilisés. Le dispositif mis enplace tend, par une meilleure et plus largecouverture sécuritaire, à assurer unquadrillage efficient et efficace de tousles quartiers et réagir rapidement etefficacement à la moindre alerte.La traduction sur le terrain de la devise dela police «Etre au service du citoyen et dela collectivité» prend ainsi tout son sens,tout en s’appuyant sur une efficacecollaboration des citoyens pour uneefficace lutte de toutes les formes decriminalité par une contribution effectiveau moyen des deux numéros d’appel misà leur service, le15 48 et le 17.

L.KACHEMAD

BRÈVESdu CentreAZAZGA (TIZI OUZOU)

Le calvairedes dialysés !

Le calvaire des insuffisants rénaux dialysés dans la région de Azazga ne trouvetoujours pas son dénouement, en dépit des appels de détresse lancés aux autorités

compétentes.

Une virée à l’intérieur de l’établisse-ment public hospitalier Magh-nem-Lounès, à la sortie nord-estde la ville, a suffi pour dresser cetableau. Sans parler de la qualitéde service ou encore du compor-

tement de certains médecins dépourvus deconscience professionnelle, les malades présentantune pathologie néphrologique souffrent le mar-tyre au quotidien. Hormis les quelques patients chanceux ayant pubénéficier de séances d’hémodialyse, d’autres,étant à la merci de la disponibilité des générateursd’urgence, meurent à petit feu. Le problèmerisque de prendre une allure scandaleuse, euégard à l’insouciance et au laisser-aller des respon-sables de ce secteur, qui ne cessent de bavarder etd’avancer des chiffres panégyriques résumantparadoxalement leur grand échec après 51 ans d’in-dépendance. Il suffit de se rendre au service desurgences de cet hôpital pour confirmer ce constatamer. Se faisant passer pour un malade, on a vitepris conscience de ce qu’endurent les habitants de

cette région. Un sexagénaire dialysé, qui risqued’une gangrène de ses deux pieds, est allongé surle lit des consultations et attend depuis troisquarts d’heure l’arrivée du médecin urgentiste. Pen-dant ce temps-là, ce dernier, à notre grand éton-nement, était juste à côté de la salle des consulta-tions à discuter avec ses collègues. Ce qui porte àcroire qu’il n’a enfilé sa blouse que pour justifiersa mensualité et marquer la présence. Et dire quel’absence de déontologie du corps médical est lamaladie qui affecte sérieusement notre société. Descas similaires sont nombreux et tellement courantsque l’on a fini par se poser des questions sur l’uti-lité des réformes entreprises par le ministère de tu-telle et le rôle des chefs de service dans ces struc-tures névralgiques. Nous nous sommes rapprochésde l’administration où l’on a justifié la donne par“la pression vécue dans les services de l’hôpital. Lesmédecins urgentistes sont souvent victimes d’un ac-cident vasculaire cérébral ou d’une dépression ner-veuse. Il ne faut pas leur en vouloir”. Revenant au problème des dialysés, notre sourceimpute la responsabilité aux autorités qui impo-

sent des formalités paralysantes aux privés voulantinvestir dans ce créneau. Il existe deux nouvellescliniques d’hémodialyse qui sont actuellement fer-mées en attendant l’approbation de leur statut, alorsque 30 nouveaux dialysés, inscrits sur la liste d’at-tente au centre de l’hôpital, risquent de mourir.“Nous disposons de 14 générateurs d’hémodialyseet nous prenons en charge 49 malades à raison dedeux positions par jour et six jours sur sept. Le centred’hémodialyse, mis en service en mars 2005, prenden charge les patients de Aïn El-Hammam, d’Azef-foun et ceux d’Adekar, dans la wilaya de Béjaïa.Nous sommes dépassés”, lâche la directrice del’hôpital, avant de conclure : “En 2012, 8105séances d’hémodialyse ont été réalisées, dont 401séances d’urgence. C’est énorme comme statis-tiques. En attendant l'ouverture du nouveau centred’Azeffoun et l’extension du centre de Aïn El-Ham-mam, nous sommes contraints de gérer la situationen fonction des moyens disponibles, sachant qu’onne peut pas procéder au transfert des patients, saufen cas de décès ou d’une greffe rénale.”

RABAH KARECHE

Seulement quelques patients chanceux peuvent bénéficier de séances d’hémodialyse.

PENDANT LA SAISON ESTIVALE ET LE MOIS DE RAMADHAN

900 policiers mobilisés à BéjaïaP

as moins de 900 policiers ontété mobilisés à Béjaïa pourassurer une couverture sécu-

ritaire optimale durant le Ramad-han, qui coïncide avec la saison es-tivale. C’est ce qu’indique la cellulede communication de la Sûreté de lawilaya de Béjaïa, à travers un com-muniqué transmis à notre rédaction. Au-delà de la mission de routine desservices de police, qui consiste à sé-curiser les citoyens et leurs biens, leplan établi par les responsables de laSûreté de wilaya vise à renforcer lasécurité dans les endroits névral-giques, tels que les lieux publics, lesplages, les mosquées, les marchés, les

stades, les gares et parkings, lescentres de loisirs, les institutionsbancaires et les espaces de jeux et dedivertissement, et ce, jusqu’à uneheure tardive de la nuit, pendant cemois sacré. Selon le même communiqué, cesmesures de sécurité entrent dans lecadre du Plan bleu mis en place parla DGSN, et destiné à renforcer lesopérations de surveillance et lespatrouilles, notamment sur lesplages et les axes routiers enregis-trant un fort trafic pendant la saisonestivale. Ainsi, le nombre de patrouilles mo-biles et pédestres et celui des centres

de sécurité de proximité seront aug-mentés de nature à garantir unemeilleure sécurité. En outre, il seraquestion de renforcer aussi les opé-rations de surveillance et les barragesde contrôle, jour et nuit, pour assu-rer la sécurité et la tranquillité descitoyens. Il s’agit de lutter contretoutes formes d'abus, d’agression etde violence, et de veiller à la répres-sion de toute tentative visant à saperla sécurité publique. L’intensification de la présence po-licière sur le terrain permettra cer-tainement de maîtriser davantage lasituation sécuritaire en cette pério-de de vacances, plus particulière-

ment durant ce mois de Ramadhan,synonyme de toutes les spécula-tions et d’incertitude. En outre, lesservices de sécurité, tous corpsconfondus, auront également à fai-re face aux menaces terroristes et decriminels qui ont l’habitude de sé-vir en plein mois de Ramadhan. Enfin, les responsables de la Sûretéde la wilaya de Béjaïa tiennent à rap-peler les citoyens de la mise à leurdisposition de deux numéros verts(17 et 1548) qui leur permettentd’alerter les services de police en casd’urgence ou solliciter leur interven-tion sur le terrain.

KAMEL OUHNIA

Dimanche 14 juillet 2013

17LIBERTE

L’Algérie profonde

D.R

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Page 11: LIBERTE DU 14.07.2013

SÉTIF

Pannes prolongées des feux tricoloresCela fait plusieurs mois que les feux

tricolores supposés réguler la circulationautomobile à plusieurs carrefours de Sétif,dont celui de Ould-Brahem, Mokhtar-Aribi etautres, sont hors service. Une défaillance quitend à se prolonger indéfiniment et quisanctionne sévèrement la circulationautomobile dans cette ville tentaculaire. C'estdonc le principe de la priorité à droite, quiprévaut jusqu'à la remise en service des feuxde signalisation. Un principe qui n’estrespecté que trop rarement, hélas, cédant ducoup la place à l’incivisme et à l’anarchie.Devant cette situation, la circulation estdevenue difficile, voire impossible à longueurde journée où que l’on soit et les policiersn’interviennent que rarement pour tenter d’yamener bon ordre. D’où l’augmentationsensible du nombre d’accidents recensés parles services de la sûreté de wilaya durant cettepériode. Il est judicieux de signaler que ceséquipements, qui appartiennent à lacommune de Sétif ont été renouvelés, il y aquelques mois à peine, pou la bagatelle de 9,8milliards de centimes, en vain. Par ailleurs, auniveau d’autres intersections dont celle dumarché des 1 014 Logements, El Hidhab–Gaouaet de la Cité des 500 Logements, s’aventurer auvolant de sa voiture est devenu un véritablecasse-tête et ce, en dépit de la présence, cettefois, des agents de police. Les élus de l’hôtel deville sont encore une fois interpellés pourtrouver une solution à ce problème, qui tend às’éterniser. En attendant la remise en état defonctionnement des feux, la cacophonierythme la circulation automobile nonseulement aux carrefours précités, mais aussidans les principales artères de Sétif.

F. SENOUSSAOUI

MILA

Accident à Télaghma :2 morts Deux personnes ont trouvé la mort et une

troisième a été blessée dans un accident de lacirculation survenu, jeudi, au lieudit OuledArama, sur le territoire de la commune deTelaghma, au sud de la wilaya de Mila. Ledramatique accident s’est produit sur laRN100, entre une voiture utilitaire et uncamion. Selon la Protection civile, deuxpersonnes, B.M., 27 ans, et S.B., 58 ans, ont ététuées dans l’accident, alors que le conducteurdu camion s’en est sorti avec des blessures. Leséléments de l’unité secondaire de la Protectioncivile sont intervenus et ont évacué lesvictimes à la polyclinique de la ville. Lagendarmerie a ouvert une enquête.

KAMEL BOUABDELLAH

KHENCHELA

La Protection civile dresse son bilanLe bilan mensuel des activités de la

Protection civile de la wilaya de Khencheladurant la période allant du 1er au 30 juin 2013,fait ressortir 1 145 interventions, soit unemoyenne de 38 interventions par jour. Selon cedocument, les éléments de la Protection civileont enregistré 136 accidents de la circulationayant fait 1 mort et plus de 65 blessés. Le bilanle plus lourd a été enregistré sur les CW desdifférentes communes que compte la wilaya.Concernant les évacuations sanitaires, 108interventions ont été effectuées avec des soinsprodigués à 612 personnes. En outre, les agentsde la Protection civile ont procédé àl'extinction de 52 incendies de forêt avec 11 hade broussailles, 1 ha d’alfa et 30 arbres fruitiersdétruits par les flammes.

M. Z.

BORDJ BOU-ARRÉRIDJ

Deux morts et 14 blessés dans un accident de circulation

Deux hommes, âgés de 30 ans, ont trouvé lamort dans un accident de la circulationsurvenu, jeudi dernier, à Bordj Bou-Arréridj.L’accident s’est produit sur l’axe de l’autorouteEst-Ouest reliant Bouira à Bordj Bou-Arréridj,lorsqu’un camion est entré en collision avectrois autres véhicules touristiques. Les deuxpersonnes décédées sur le coup, d’une mêmefamille, K.M. et K.A., ont été transférées vers lamorgue, et les blessés vers l’hôpital. Uneenquête est ouverte pour déterminer lescirconstances exactes de ce nouveau drame dela route.

CHABANE BOUARISSA

BRÈVESde l’Est

Dimanche 14 juillet 2013

18LIBERTE

L’Algérie profonde

RAMADHAN À MILA

Le commerce des ustensilesde cuisine prospère

Les espaces commerciaux de Mila sont pris d’assaut par la gent féminine, qui a réso-lument jeté son dévolu sur la vaisselle. Un branle-bas ramadhanesque qui fait le bon-

heur des propriétaires des magasins spécialisés…

Le commerce des pièces de vaisselleprospère comme à aucune autre pé-riode de l’année à Mila. Il brasse descentaines de millions quotidienne-ment. On assiste, en ces premiersjours du mois de Ramadhan, à un vé-

ritable branle-bas de combat dans les magasinset les marchés. Les espaces commerciaux sontpratiquement pris d’assaut dès le milieu de la ma-tinée et jusqu’aux derniers instants qui précèdentla rupture du jeûne. Des centaines de millions decentimes sont dépensées quotidiennement dansles grandes surfaces de la ville, notamment dansles rayons des ustensiles de cuisine. Excessivementachalandés en articles de vaisselle d’origine asia-tique notamment, ces rayons sont fréquentés parune extraordinaire clientèle féminine à lon-gueur de journée, une clientèle très peu regardan-te, apparemment, sur les prix. En effet, depuis

l’avant-veille du mois de Ramadhan, les deux plusgrands magasins de la ville de Mila, qui propo-sent une extraordinaire variété de pièces devaisselle d’importation, ne désemplissent plus.C’est phénoménal eu égard aux prix qui ne sontpas toujours à la portée ! Aussi, les cocottes, lesmarmites, les casseroles, les faitouts, les poêles,les tasses, les gamelles, les services à eau, les bolset jusqu’aux poivriers, salières et cure-dents, sontemportés à plein charriots. Les ménagères veu-lent coûte que coûte passer le Ramadhan avec desvaisseliers complètement actualisés, à la grandesatisfaction des gérants desdits magasins. Une vi-rée dans l’une de ces grandes surfaces effectuéeen ce troisième jour du mois sacré nous a per-mis de voir tout l’engouement des ménagères pourles articles de vaisselle et sonder les raisons de cetengouement. “J’aime bien changer ma vaisselle auRamadhan, c’est pour le plaisir des yeux. Pour ce

ramadhan 2013, on a des objets fascinants de parleur design, j’aimerais bien en avoir, ne serait-ceque pour le plaisir”, nous dira tout simplement unejeune dame interrogée sur les lieux. Mais toutesles ménagères ne sont pas à cette raison près. Lesplus âgées évoquent, quant à elles, des motifs d’unautre ordre, à l’image d’el-hadja Fatma, une sep-tuagénaire : “Renouveler sa vaisselle signifie qu’onest heureux d’accueillir le mois de Ramadhan. Lemois du jeûne est une fête. Aussi, nous devons lepasser différemment, le vivre avec tout ce que nousavons de meilleur. C’est donc par respect et amourà ce mois qu’on change sa vaisselle, qu’on nettoieet arrange l’intérieur des maisons de façon plus cor-recte et plus actuelle.” KAMEL BOUABDELLAH

Les magasins proposant la vaisselle d’importation ne désemplissent pas.

BISKRA

Campagne préventivecontre le boufaroua

Entamée au début de ce mois, l'opération ini-tiée par les services agricoles de la wilayade Biskra, permet de détecter précoce-

ment les premières activités du parasite ravageurdu palmier dattier et l’éradiquer. Pas moins de 40 000 palmiers-dattiers des communes de Dou-cen et Ouled Djellal ont, en effet, bénéficié du pro-gramme de lutte contre l’éctomyelois ceratoniaeZeller, une chenille parasite des dattes, autrementappelée «boufaroua». Les premiers signes du bou-faroua, visibles à l'œil nu, sont une sorte de toi-le d'araignée blanche, tissée par des chenilles au-tour du régime de dattes encore vertes. Le régi-me ainsi atteint étouffe, et voit ses fruits réduitsà une peau de chagrin jusqu’à devenir inconsom-mables même en tant qu’aliment du bétail. Sou-tenu par l’antenne régionale de l’Institut nationalde protection des végétaux (INPV), le dispositifd’intervention est en place et devrait être opéra-tionnel pour les autres communes phœnicicoles

de la wilaya. Un camion de l’INPV équipé et destechniciens agricoles spécialisés sont mobilisésdurant ce mois, pour combattre une éventuelleapparition de cette maladie. La traditionnelle pul-vérisation de produits en solution comme le di-milin, ou le morestan PM sur les palmiers atteintssont les premières mesures utilisées, cependant,selon certains fellahs, parce que son action est len-te, ce traitement chimique a montré ses limitescontre ce parasite, dont la large propagation dansl'espace agricole n’est plus à démontrer. Dans unpays voisin on est passé à une forme plus effica-ce de lutte contre ce parasite. Les agriculteurs fontappel à des lâchers d'insectes stériles qu'ilsachètent auprès de laboratoires spécialisés dansl'élevage des insectes, destinés à parasiter la che-nille du Boufaroua jusqu’à l'éradiquer. L’opérationdonne, semble-t-il, d’excellents résultats et per-met de préserver un produit agricole certifié bio.

H. L.

GUELMA

6 communes bénéficient du gaz naturel

La cellule de communication de laSociété de distribution de l’électricité et dugaz de l’Est de la wilaya vient de noustransmettre un document relatif aulancement de la première tranche duprogramme 2010/2014. Selon ce dernier, lescinq entreprises soumissionnaires retenuesont entamé les travaux le 2 juillet 2013. Lacommune de Khézaras et l'agglomérationde Chorfa Ahmed, totalisant 2 061branchements, bénéficieront d'un réseaude 52,7 kilomètres de conduitessouterraines de gaz naturel. Hammam-N'Bails, localité réputée pour son reliefmontagneux et ses hivers rigoureux, seradoté d'un réseau de 40,35 kilomètres,appelé à alimenter 1 159 foyers de cetteprécieuse source d'énergie. Les communesde Houari-Boumediene et Aïn Amaratotalisent 1 100 branchements ( 31,90 km),celles de Sellaoua-Announa et Ras-El-Agba(1 100 foyers et 27,60 kilomètres de réseau)et Aïn Regada, Bekhouche-Ahmed et KiffanLaasel (1 260 branchements et 33,35kilomètres de conduites souterraines ) .Cette opération, qui cible 6 680 foyers parle biais d'un réseau de 185,92 kilomètres, anécessité une enveloppe de 404 824 192dinars.

HAMID BAALI

Liberté

Page 12: LIBERTE DU 14.07.2013

TLEMCEN

2000 policiers en renfort ■ Comme l’année précédente, la Sûreté dewilaya de Tlemcen a mis en place un plande sécurité pour le Ramadhan et la saisonestivale, mobilisant pour cela un effectifsupplémentaire de 2000 agents de l’ordrepublic en civil et en uniforme, afin deveiller à la quiétude des citoyens. Lesmarchés et complexes urbains ainsi queles gares routières et les centres de loisirs,à l’image du parc d’attractions du plateauLalla Setti, situé sur les hauteurs deTlemcen, sont quadrillés par les policierségalement déployés autour des mosquées.Par ailleurs, la circulation routière quiconnaît en cette période une forte densité,compte tenu de la présence des nationauxrésidant à l’étranger venus passer leRamadhan chez leurs familles, est réguléede jour et de nuit. En collaboration avec ladirection du commerce et les APC, lespoliciers ont reçu des directives pour lecontrôle des marchandises impropres à laconsommation, surtout celles exposées surla voie publique qui seront saisies sur-le-champ et leurs propriétaires déférésdevant la justice. Une attentionparticulière a été requise contre les fléauxsociaux, notamment le trafic de drogueétant donné les quantités importantes quitransitent par la wilaya de Tlemcen. Cesmesures concernent aussi les localités àvocation touristique comme Marsa BenM’hidi qui reçoit chaque année plusieursmillions de touristes. “Eté sans incident”est le slogan sous lequel a été placée cettecampagne préventive.

B. A.

BÉCHAR

Hausse des prix des fruits et légumes■ Les prix des fruits et légumes s’envolentdans les marchés de la ville de Béchar. Eneffet, presque tous les produits agricolesont connu une inexplicable hausse desprix. Au centre-ville de Béchar, lescourgettes sont vendues à 60 DA le kg, lescarottes à 60 DA, les tomates à 40 DA, lamloukhia (légume vert local) à 250 DA, lapomme de terre à 45 DA, la salade verte à60 DA, les pommes à 160 DA et les bananesà 170 DA. Les viandes n’ont pas échappé àcette flambée des prix. Le veau est vendu à900 DA/kg, l’agneau à 1200 DA/kg et lepoulet à 360 DA. Les détaillants que nousavons rencontrés accusent les marchandsde gros et les citoyens, qui ont une part deresponsabilité dans cette situation, etdénoncent l’intervention desintermédiaires qui se convertissent,occasionnellement, en commerçantsdurant le mois sacré, au vu et au su de toutle monde. Par ailleurs, contrairement auxannées précédentes, la plupart desboulangers n’ont pas baissé le rideaupendant ce mois pour prendre leur congéannuel. Le problème qui persiste danscette wilaya est le manque de lait ensachet. A l’unité Giplait, nous avonsconstaté que la production quotidienne delait a doublé et a atteint 100 000 l/j. Leshabitants de cette région du Sudexpliquent cette pénurie par l’attitudeétrange des consommateurs qui stockentce produit pendant les premiers jours dumois sacré.

R. R.

MOSTAGANEM

Découverte macabre au “Radar”■ Il s’agit du cadavre d’un homme de 36ans, qui a été retrouvé mort, dans lamatinée de vendredi, dans son domicilede la cité “Radar”, située sur les hauteursde la ville de Mostaganem. Divorcée, lavictime, qui vivait seule, souffrait detroubles psychiques, selon les déclarationsde son voisinage. Selon les premièresconstations médico-légales, il s’agiraitd’un suicide qui remonterait à la veille dela découverte macabre. Une hypothèseque l’autopsie ne tardera pas à confirmerou infirmer, tout en élucidant lescirconstances de cette mort n’ayant pasencore livré ses secrets.

M.O.T.

BRÈVESde l’Ouest

RAMADHAN À ORAN

Les spéculateurs ont une longueur

d’avance “Quant aux dispositions de l’Etat, aucun point de vente n’a ouvert ses portes dans

plusieurs communes de la wilaya d’Oran, comme si les consommateurs de viande nese trouvent qu’à Oran-ville…”

Malgré les assu-rances et les pro-messes du gou-vernement, del’Ugcaa ou enco-re la fédération

algérienne des consommateurs, lesspéculateurs ont prouvé qu’ils ontune longueur d’avance. “On n’attendpas Ramadhan pour réguler le mar-ché. C’est durant toute l’année qu’il fautagir”, fait savoir un économiste. Tousles produits ou presque ont connuune hausse des prix fatale pour les pe-tites bourses. Jugez-en : “La pommede terre à 50 DA/kg, les tomates 60DA, les courgettes 100 DA, les haricotsverts 120 DA… La liste est longue.Pour les viandes, le poulet est passé de190 DA/kg à 340 DA/kg durant cesdeux premiers jours de Ramadhan.Quant aux dispositions de l’Etat, au-cun point de vente n’a ouvert sesportes dans plusieurs communes de lawilaya d’Oran, comme si les consom-mateurs de viande ne se trouvent qu’àOran-ville”, peste un consomma-teur d’Oued Tlélat. Chaque année, c’est le mêmerituel : promesses, promesses... Impossible à ho-norer et à tenir. “Le marché des fruits et légumeséchappe aux pouvoirs publics. C’est la règle de l’offreet de la demande avec des spéculateurs qui tirentles ficelles. L’Etat a un rôle régulateur permanentet non ponctuel”, dit un commerçant qui confor-te la thèse de l’économiste. Pourtant, le ministredu Commerce semble satisfait et a affirmé que lahausse des prix n’est pas comparable à celle de l’an-née dernière, ce qui est tout à fait juste, mais “noussommes dans une saison où plusieurs fruits et lé-

gumes sont disponibles. Avec la chaleur et l’insuf-fisance de la chaîne de froid, les produits sont vitepérissables. Du coup, les marchands tentent de li-quider leurs produits, surtout en fin de journée.D’autre part, le faible pouvoir d’achat pousse lescommerçants à baisser les prix face à une deman-de en berne”, précise un fellah. En effet, à part lesmarchés importants d’Oran dont celui de laBastille, de Petit Lac, d’El-Hamri où les prix sontabordables vu l’offre ; dans les marchés des petitescommunes “c’est la jungle !”, affirme un père defamille de Boufatis. Quant au poisson, c’est une

autre histoire. Le prix de la sardine, prisée durantce mois, monte et descend comme une vague dé-chaînée. Pour le pain, les boulangers ont décidéd’imposer leur tarif de la baguette, soit 10 DA aulieu de 8,5 DA comme l’exige la loi : “Où est laDCP ?”, s’interroge une ménagère. En attendantdes jours plus cléments, les familles nécessiteuseset les “zawaliya” se rendent chaque jour aux raresrestos d’Errahma qui ont ouvert pour la circons-tance.

NOUREDDINE BENABBOU

SIDI BEL-ABBÈS

Saisie de 15q de kif sur l’autoroute Est-Ouest

TIARET

Plus de 2,5 milliards de dinars pour le Groupe Eriad

Les éléments de la Gendarmerie nationale deSidi Bel-Abbès ont saisi, vendredi, au mo-ment de la rupture du jeûne, 15 quintaux

de kif traité sur l’autoroute Est-Ouest et précisé-ment à un point limite entre les wilayas de SidiBel-Abbès et Tlemcen. Selon notre source, la sai-sie a été opérée, suite à une information faisantétat de passage à travers le tronçon de l’autorou-

te, d’une cargaison de drogue, en provenance deMaghnia et devait être acheminée vraisemblable-ment vers Oran. En effet, aux environs de 21 h,un véhicule léger de marque Mercedes, dont leconducteur a refusé d’obtempérer au barrage desgendarmes, a été intercepté grâce aux herses. Pro-fitant de l’obscurité, le conducteur et son com-pagnon ont réussi à prendre la fuite en abandon-

nant sur place le véhicule. Lors de la fouille de cedernier, les gendarmes ont découvert la droguesoigneusement dissimulée à son bord. Une en-quête a été ouverte pour identifier les deux per-sonnes qui se trouvaient à bord du véhicule et dé-terminer la destination de la drogue saisie.

A. BOUSMAHA

Plus de 2,5 milliards de dinars, produitd’un montage financier entre fonds propresdu Groupe industriel Eriad et crédits bo-

nifiés, ont été dégagés pour un plan de dévelop-pement qui consistera en la mise à niveau, la ré-novation et le déploiement de ses différentes mi-noteries. «Cette action, dont les procédures ad-ministratives seront incessamment finalisées, apour but essentiel d’augmenter la capacité de pro-duction des minoteries en farines et semoules, depromouvoir une meilleure qualité de nos produitset surtout de réguler le marché», nous a affirméle président-directeur général du Groupe Eriadde Tiaret que nous avons rencontré à ce sujet. Cedernier a souligné, en substance, que la feuille de

route du Groupe porte aussi sur l’extension de sonréseau de distribution et que 10 nouveaux dépôtsont été ouverts durant l’année en cours. Le der-nier dépôt l’a été ce jeudi au niveau de la cité So-natiba de Tiaret, proposant aux citoyens à des prixcompétitifs des produits des Moulins de Laghouatet Ksar El-Boukhari alors qu’un autre dépôt estattendu très prochainement à Sougueur. Aupassage, rappelons que le Groupe Eriad de Tia-ret chapeaute les minoteries de Laghouat, Ghar-daïa et Tamanrasset qui dépendent de la filialede Laghouat, celles de Ksar El-Boukhari, Médéaet Aïn Defla de la filiale de Ksar El-Boukhari ain-si que celle de Frenda qui est rattachée à la filia-le de Djelfa. Dans la foulée, notre interlocuteur

qui a parlé d’un recrutement, dans le cadre de cet-te nouvelle stratégie, de 178 agents, a mis en re-lief la commercialisation, au sein de ces dépôts,de légumes secs suite à un contrat de partenariatavec la direction générale de l’Office algérien in-terprofessionnel des céréales (OAIC).Dans le même sillage, il a évoqué la nouvelle uni-té de production de couscous mise en place à La-ghouat et qui produira 12 q/h ainsi que les«germes de blé» et le «son purifié», de nouveauxproduits de la minoterie de Ksar El- Boukhari uti-lisés principalement à titre médicinal qui serontbientôt mis sur le marché après finalisation detoutes les mesures de mise en conformité et delaboratoire.

R. SALEM

Dimanche 14 juillet 2013

19LIBERTE

L’Algérie profonde

D. R

.

La hausse des prix est fatale pour les petites bourses.

Page 13: LIBERTE DU 14.07.2013

Dimanche 14 juillet 2013

20LIBERTEDes Gens & des Faits

Vous écrivez des histoires et aimeriez les faire publier. Envoyez-les-nous à l’adresse suivante : [email protected]. Si après sélection, elles retiennent l’attention de la rédaction, elles seront publiées.

Dessin/Amouri

- Mets-toi en tête que je ne veux plusentendre parler de toi ! Sors de ma vie! Ne t’avise plus à m’écrire ou m’envoyerdes photos ! Tu entends ?Kamel ne se rend pas compte qu’il luifait mal, à tel point qu’elle crie dedouleur. - Lâche-moi ou je hurle ! Lâche-moi !Tu n’es qu’une brute sous ton apparenced’homme bien et pieux ! Pars, je neveux plus te voir ! Va au diable ! S’il ya un Dieu sur terre, tu brûleras ici-bas !- Toi aussi ! Mais gare à toi si tu tentesde troubler ma vie familiale ! l’avertitKamel. J’ai de l’argent, des amis bienplacés et d’autres peu fréquentables ! Situ fais un geste déplacé, tu le payeras !- Alors, comme ça, s’écrie-t-elle, tupenses m’envoyer des voyous ? Tu estombé bien bas mon cher ! Si tu veuxt’en prendre à moi, sache que je ne vaispas me laisser faire ! Finalement Samia

avait raison ! J’aurais dû porter plain-te ! Mais ce n’est pas trop tard !- Si tu le fais…- Si je vois quelques voyous traîner surmon chemin, tu peux être sûr que je leferai ! Tes menaces ne m’en empêche-ront pas ! J’ai perdu mon temps avec toi! Toute ma vie, rectifie-t-elle. Alors neme menace plus et pars d’ici ! - Va au diable et n’oublie pas, si tu tentesde me créer d’autres problèmes, ta viedeviendra un enfer !Fouzia soupire et décide de partir.Elle ne l’écoute plus. Elle ne veut plusl’entendre. Elle ne se tourne pas pourvoir s’il la suit. Elle presse le pas. Ellen’a qu’une envie : rentrer chez elle. Lorsqu’elle arrive devant le hall, elletombe sur des voisins qui la regardentétrangement. Ils la suivent du regard,semblant hésiter à s’adresser à elle. Mais elle est trop pressée pour se po-ser d’autres questions. Elle monte chez

elle, et là, elle est surprise de trouver laporte défoncée. Elle n’en revient pas.Elle pousse la porte, hésite à entrer,consciente que le ou les voleurs pou-vaient être encore à l’intérieur. Elle aperçoit son salon sens dessus des-sous, les portes du bahut ouvertes,complètement vidé de son contenu. Lavaisselle a été cassée, les débris de ver-re traînent à travers tout le salon.Même les tableaux n’y ont pas échap-pé. Il lui semble entendre des bruits depas à l’intérieur. Elle n’ose plus avancer,craignant pour sa vie. Elle recule. Lesmains tremblantes, elle sort son por-table et appelle la police.- Je vous en prie, venez ! Quelqu’un estentré chez moi ! Tout est par terre ! J’aipeur de rentrer chez moi ! J’ai enten-du du bruit !- Donnez-nous votre adresse ! Nous al-lons envoyer une voiture de patrouille,la plus proche, chez vous !- Oui, faites vite !- Allez chez vos voisins ! La voiture esten route… Redonnez-moi votre adres-se, votre nom… Elle donne son adresse, son nom et neraccroche pas. L’agent continue à luiposer des questions, à la rassurer. Ellerefuse de frapper chez les voisins quiauraient dû donner l’alerte en enten-dant les bruits en son absence. Elle re-descend et attend dans le hall, restantaccrochée au téléphone. Elle a les

jambes qui tremblent. Elle s’assoit surles premières marches de l’escalier.Elle se prend la tête entre les mains,craquant pour la énième fois de la jour-née. Elle pleure sans retenue, n’enten-dant plus rien, ne voyant pas les poli-ciers arriver. Il lui semble entendre lesmenaces de Kamel. Elle se demande s’il

n’est pas derrière ce qui est arrivé.Car son enfer a bel et bien commen-cé…

(À suivre)A. K.

CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSERécit de Adila Katia

63e partie

Pour toiRÉSUMÉ : Fouzia remercie Samia pour son soutien. Elle aconscience que sa collègue est mauvaise conseillère. Elles nevoient pas les choses sous le même angle. Kamel l’attend dansle hall du bâtiment. Il semble calme, mais ce n’est qu’enapparence. Dès que Fouzia lui dit ce qu’elle a sur le cœur, il semet à la secouer devant les passants…

Offusquée, la vieille dame s’insurge :-Je ne voulais pas que tu restes vieillefille… D’ailleurs tu ne l’es pas encore…Et puis, si je peux te faire rappeler cer-tains faits, c’est toi-même qui avais re-fusé toutes ces demandes en mariageque tu avais reçues dès ton adoles-cence… Alors, ne t’en prends qu’à toi-même. Elle pousse un soupir avant de

poursuivre :-Je ne vais pas mettre les bâtons dansles roues. Si Maïssa veut se marier,qu’elle le fasse… Du moins cette fois-ci, personne ne viendra m’en faire le re-proche.Nacéra sourit et regarde sa sœur, quiavait suivi la conversation sans bron-cher :

-Tu vois Maïssa… Tu es bien pluschanceuse que moi… Mère est d’ac-cord… Le reste n’est qu’une questionde jours… Tu es heureuse ma petitesœur ?Maïssa rougit et passe une main surson ventre, ce qui suscita un fronce-ment de sourcils chez Nacéra. Mais leur mère semblait assez cour-roucée pour faire attention à ce gestequ’elle aurait en somme jugé anodin.Mais la prudence étant de mise.Deux jours passent. Les frères et la fa-mille de Nacéra, mis au courant de lademande en mariage de Maïssa, netrouvèrent aucun inconvénient à cequ’elle convole en justes noces dans lesdélais fixés par son futur mari, d’autantplus que cette dernière ne semblait pascontre.Lyès revint discuter de toutes les for-malités et donne une date. Nacérapoussera un long soupir de soulage-ment en sachant que la cérémoniereligieuse aura lieu le vendredi qui sui-vait. Elle craignait tant que Lyès ne sedésiste à la dernière minute. Pourtant,le soir même il l’appellera pour lui de-mander de l’aider à acquérir un loge-ment, sinon tout sera remis en ordre.Nacéra suffoque. Elle s’attendait àtout, sauf à une telle demande. -Tu habites bien avec ta famille Lyès…Ma sœur ne voit aucun inconvénientà partager sa vie avec toi là où tu seras,pourvu qu’elle soit heureuse, et quevous corrigiez tous les deux votre er-reur. -Je suis d’accord là-dessus… Seulementma mère et mes sœurs ne sont pas dumême avis… Elles trouvent inconve-nant pour elles de devoir cohabiter avecMaïssa qui est toujours une étrangèreà leurs yeux… Je vais bien entendu memettre à chercher tout de suite un ap-partement… Mais mes moyens neme permettent pas d’acquérir quoique ce soit de convenable en un laps detemps aussi court… Alors si tu peuxm’aider, je t’en saurais gré… Je n’ai-

merais pas reporter ce mariage et… Nacéra s’écrie :-Il n’en est pas question… Ce mariagedoit avoir lieu comme prévu… Je ne sa-vais pas que tu allais encore trouver unsubterfuge et nous faire languir, alorsque tu sais que l’état de Maïssa risqued’attirer l’attention à tout moment… -Oui… Rappelle-toi que je voulaisjustement en parler à ma mère… -Tu n’en feras rien Lyès… Je vais ten-ter de trouver un appartement à louerrapidement… Cela va coûter les yeuxde la tête… -Tu es couturière… Tu gagnes bien tavie… Je sais que tu ne refuseras pasd’aider ta sœur… De nous aider… Nacéra s’emporte :-Moi qui pensais que tu étais un hom-me de parole… Tu as bien quelqueséconomies pour faire face à cette si-tuation.-Certes… Mais vu que le mariage doitêtre célébré dans les plus brefs délais,je ne saurais faire face à toutes les si-tuations, en particulier à la locationd’un appartement.Nacéra lance d’une voix autoritaire :-Je vois que tu veux le beurre et l’argentdu beurre… Et ce n’est que le début… -Eh bien tant pis. Restons-en là… Jevais reporter ce mariage jusqu'à nou-vel ordre.-Tu n’en feras rien… Le mariage aurabel et bien lieu dans les délais prévus…Ma famille n’est pas près de subir tonchantage et à répondre à tes caprices…Je vais me débrouiller… Il a fallu quema maudite sœur te rencontre pourque tous ces problèmes surgissent… Lyès garde le silence, et Nacéra pour-suit :-Dès demain, je me mettrai à la re-cherche d’un appartement.A ce moment précis, une pensée tra-verse son esprit… Elle repense à Dja-mel qui devait la rappeler.- Je te rappellerai demain dans la soirée. Lyès raccroche sans lui laisser le temps

de répondre. Elle demeure un instantinterdite, avant de former le numéro deDjamel.Il répondit à la première sonnerie,comme s’il n’attendait que son coup defil.-Ah ! Nacéra ! Enfin tu te décides à merappeler… Comment cela va-t-il… ?-Heu… Bien… Et pour toi ?-Maintenant que tu m’appelles, cela vabeaucoup mieux.Il soupire :-Je ne voulais pas t’importuner… Jet’avais promis de te rappeler dansdeux jours et je devais le faire ce soirmême. Mais tu m’as devancé… - Je me disais que je devrais t’appelerpour… Nacéra se tut. Va-t-elle lui balancer sespréoccupations et lui demander de l’ai-der à dénicher un appartement alorsqu’elle le connaissait à peine, pour nepas dire pas du tout, et lui avait déjàproposé lors de leur dernière conver-sation de l’aider à organiser son défi-lé de mode… -Allô… Elle sursaute et s’empresse de conti-nuer :-Je… devais t’appeler pour... parlerde ce projet… de mon défilé.-Très bien Nacéra. Mais ce choses-là nese discutent pas au téléphone… Quedirais-tu de déjeuner avec moi de-main ?-Oui… Je… J’aimerais qu’on déjeuneensemble.-Alors, retrouvons-nous vers la mi-journée dans ce restaurant où nousnous sommes rencontrés.-C’est parfait… A demain donc… -Attends un peu… Ta voix me sembleun peu triste, et tes réponses évasivesne sont pas rassurantes… Tu es sûreque tout va bien ?-Oui ça va… Je vais bien… Je…

(À suivre)Y. H.

[email protected] : VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT

LES BIENVENUS.

Le vent de l’étéRécit de Yasmina Hanane

32e partie

[email protected] : VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT

LES BIENVENUS.

Dessin/Amouri

RÉSUMÉ : Nacéra saura tirer les cartes du jeu. Elle discuteavec la future belle-famille de sa sœur, et tente de persuadersa mère d’accepter la proposition de Lyès qui veut se marierrapidement. La vieille femme pense qu’un délai d’un moisn’était pas suffisant pour préparer un mariage. Nacéra luirappellera qu’à cause d’elle, elle était restée vieille fille.

Page 14: LIBERTE DU 14.07.2013

Dimanche 14 Juillet 2013

21LIBERTE

Jeux

“Goutte à goutte,l'eau creuse lapierre.”

“Grand jaseur,grand menteur.”

“Heureuse la sourisqui a plus d'untrou.”

“Heureux au jeu,malheureux enamour.”

Proverbes français

Solution Sudoku n° 1402

HORIZONTALEMENT - I - Paralysie de la moitié du cerveau. II -Île corallienne. Aucun. III - Personnage biblique. Fier. IV - Mesureitinéraire. Alliage solide. V - Propos flatteurs. Filet de tennis. VI -Pays africain. Qui a perdu sa fraîcheur. VII - Pourvu. Lettres deManchester. VIII - Souverain. Fleur de farine. IX - Montagne desable. Effectue. X - Titre honorifique turc. Manche de partie.

VERTICALEMENT - 1- Arme d’hast. 2 - Star. Soupir desoulagement. 3 - Vocable. Génie des eaux. 4 - Personnel. Fraisbancaire. Adverbe. 5 - Organe reliant l’embryon à l’utérus. 6 -Fleur blanche. Trouble profond. 7 - Greffe. Anneaux de vipère. 8- Rubans de papier de décoration. 9 - Refuge de pirate. Adverbe.10 - Cérémonial. Propre.

1

I

II

2 3 4 5 6 7 8 9 10

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

Le sudoku est une grille

de 9 cases sur 9, divisée

elle-même en 9 blocs de 3

cases sur 3. Le but du jeu

est de la remplir

entièrement avec une

série de chiffres allant de

1 à 9 de sorte que :

- chaque ligne, chaque

colonne et chaque bloc

de 3X3 doit contenir

toute la série des

chiffres allant de 1 à 9.

Nous vous proposons des

grilles de niveau moyen qui

contiennent déjà 30

chiffres. À vous de jouer !

MO

TS F

LÉCH

ÉS N

°11

59

ParA. Ouabdeslam

SOLUTIONDES MOTS FLÉCHÉS N°1158

3

7

9

2

5

4

6

8

1

8

5

6

9

7

1

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4

2

1

2

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7

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2

9

3

8

1

6

7

5

4

4

6

7

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2

3

1

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5

1

8

4

9

7

2

6

3

6

8

2

3

4

5

9

1

7

9

4

1

7

6

2

8

3

5

7

3

5

1

8

9

4

2

6

286

93

6

9

4

3

427

5

257

8

6

2

5

5

4

1

81

234

9

1

Mots croisés N°4814 : PAR FOUAD K.

Tendre

---------------------

Saillantes

Risettes---------------------Atrium---------------------Chemin

Dressa---------------------Vieille cité---------------------Sur un devis

Argon

---------------------

Natte

Réfléchi

---------------------

Conjonction

Sodium---------------------Artère---------------------Lac US

Cardinal

---------------------

Dans la dot

Possessif

---------------------

Patriarche

Sonner---------------------Animal---------------------Tuyaux

Vigueur

---------------------

Chef

Colère---------------------Serpent---------------------Ville de Tunisie

Désert africain

---------------------

ConjonctionAbattent---------------------Agent de liaison

Existes---------------------Arrivés---------------------Relatif

Réuniond’étoilés---------------------Wilaya

Oncle US---------------------Conjonction---------------------Dépassée

Colères

---------------------

Troublé

Petitsomme---------------------Grivoise

Des ours ?---------------------Recueil gai---------------------Sévères

Republique deMandela---------------------Moitié---------------------Réfléchi

D’avoir

---------------------

Infusion

Caches---------------------Fémur---------------------Vieille cité

Océan

---------------------

ArgonPouffé---------------------Terme deSensibilité

Couloir ?

---------------------

Réfléchi

Révolution---------------------Tout les jours---------------------Vieille pièce

Piège de fond

---------------------

Robe indienne

Places

---------------------

Lieutenant

Vagues

---------------------

Du mariage

▲ ▲

▲ ▲

Parisiennes - Potages - Iota - Ru - Tu - Émese - Élu - Aïeul - Nd - Mélons - Élude - At - De - Stères - T - Aisée - Si - T - Urne - Ute - Nui - Rieur - Serein - Et -Sûr - Non - S - Mène - EM - Ste - E - Ose - Eus - Tr - Nit - Pitres - U - Trémie - Irone.

Comment jouer ?Sudoku N° 1403 : PAR FOUAD K.

Solution mots croisés n° 4813

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

M E N D E L I S M EA P I A I R A I SC I E R G E V ER E I O N I E BO U F E S S U I EC R O T O R N AY P E R I T E O NT O T E S T E TE L E E A E R E ES E R R E R E R S

▲ ▲

▲▲

▲ ▲

▲ ▲

LION(23 juillet - 22 août)

Une rentrée d’argent inattendueaidera beaucoup d’entre vous àrégler certains problèmes finan-ciers préoccupants.

VIERGE(23 août - 22 septembre)

La réussite professionnelle etsociale que vous souhaiterezsera à votre portée. Avec l’appuides planètes, vous pourrez vousmettre en valeur et réaliser desexploits.

BALANCE(23 septembre - 22 octobre)

Ne vous laissez pas abuser parles apparences, qui sont souventtrompeuses. Sondez plutôt lescœurs pour connaître les inten-tions et pouvoir effectuer voschoix.

SCORPION(23 octobre- 22 novembre)

Vous voulez améliorer votreimage de marque, eh bien il suf-fit de vous investir et de mettrele paquet dans le domaine desfringues.

SAGITTAIRE(23 novembre - 20 décembre)

Évitez la fatigue et ménagez-vous en écartant les efforts tropviolents ainsi que les excès entout genre.

CAPRICORNE(21 décembre - 20 janvier)

Consacrez toute votre énergie àla résolution des problèmesfinanciers. Ces derniers risquenten effet de paralyser vos initia-tives et retarder vos projets.

VERSEAU(21 janvier - 19 février)

Attention, votre comportementne vous facilitera pas les choseset pourrait même vous attirerdes ennuis inutiles.

POISSONS(20 février - 20 mars)

Si vous êtes à la recherche d’unemploi, tenez compte de votreattachement à votre indépen-dance et à votre liberté.

BÉLIER(21 mars - 20 avril)

Vous travaillerez beaucoup etefficacement grâce au stimulantdes astres. Vous réussirez trèsbien dans une activité liée aucommerce.

TAUREAU(21 avril - 21 mai)

On a l’impression que vous vouscomplaisez dans des situationsconflictuelles. Vous ne songezpas à leurs conséquences désas-treuses sur la carrière ou lesrelations.

GÉMEAUX(22 mai - 21 juin)

Vous éprouverez des sympathieset des antipathies sans demi-teinte. Votre sensibilité exacer-bée vous inclinera à la suscepti-bilité.

CANCER(22 juin- 22 juillet)AUJOURD’HUI

Les natifs qui ont décidé de bien pro-fiter de la vie avant de se mettre lacorde au cou connaîtront desmoments exaltants. Mais les couplesdéjà liés risquent d'avoir un certainsentiment de lassitude ou de frus-tration.

L’HOROSCOPE de Mehdi

Page 15: LIBERTE DU 14.07.2013

Après moult tergiver-sations, le présidentde l’USMH a finale-ment décidé de libé-rer son attaquantBaghdad Bouned-

jah au profit du club tunisien, l’Etoi-le sportive de Sousse (ESS), et metfin au feuilleton qui a tenu en halei-ne le public harrachi durant plu-sieurs semaines. Ainsi, les deuxparties sont arrivées à un accord dé-finitif sur le transfert du joueur. Leprésident de l’ESS, Hocine Dje-neih, a transmis dans la soirée devendredi à son homologue harrachila convention de transfert signée parses soins, pour être signée par la di-rection de l’USMH. “Nous avonstout fait pour défendre l’intérêt dujoueur et celui de l’USMH. J’estimeavoir fait le maximum pour que lejoueur, qui est déjà sur place à Sous-se, soit traité de la meilleure des ma-nières. Il a bénéficié d’une villa,d’une superbe voiture et bientôt il tou-chera sa quote-part de transfert”,nous a, en effet, révélé à partir deSousse le manager Mohamed SalahKaal. L’accord final porte sur unmontant total de 300 000 euros,dont 250 000 euros seront virésdès lundi à l’USMH, étant donnéque la Tunisie applique toujours leweek-end universel. Le président vaprocéder au virement par systèmesuisse directement sur le compte de-vises de l’USMH qui percevra les250 000 euros du transfert en de-vises et non en dinars. Dès que l’ar-gent arrivera au compte de club har-rachi, le TMS sera envoyé parl’USMH qui procédera officielle-

ment via la FIFA à la libéra-tion de son joueur Bouned-jah au profit de l’ESS pourune durée de trois années fer-me. Les 50 000 euros restantsseront versés au club avant le15 décembre 2013 au lieu du15 janvier 2014, et ce, à la de-mande de Mohamed Laïbafin qu’il puisse établir sonbilan financier avant la fin del’année. Une autre clause a étéincluse dans la convention dutransfert lié au probabletransfert du joueur versl’étranger, à savoir quel’USMH percevra 5% de latransaction, en sus d’uneconvention entre les deuxclubs qui sera signée prochai-nement pour renforcer les re-lations. On croit savoir qu’unmatch amical sera program-mé entre les deux clubs du-rant cet été pour consoliderdavantage les liens. Bouned-jah était ravi du dénouementde cette affaire. Il nous a af-firmé à partir de Sousse qu’ilest comme un poisson dansl’eau. “Je suis très heureux demon transfert vers l’Etoile duSahel. J’ai été agréablementsurpris par l’accueil chaleureux quim’a été réservé par l’équipe. Je remer-cie tous les joueurs de ce club ainsique le président et les dirigeants quim’ont très vite adopté. Je ne vouscache que je suis en train de décou-vrir une autre vision sur les clubs pro-fessionnels. L’ESS, c’est fort. Je saisiscette opportunité pour exprimer tou-te ma gratitude aux supporters de

l’USMH qui m’ont toujours soutenuainsi que l’entraîneur Boualem Cha-ref, qui m’a permis d’être là où je suis,sans oublier le président MohamedLaïb qui a été un vrai père pour moi.Je lui suis très reconnaissant. Je n’ou-blierai pas ce qu’il a fait pour moi du-rant ce transfert. Je ferai mon possiblepour réaliser un bon parcours et re-venir en équipe nationale, c’est mon

rêve et mon objectif.” Bounedjahpercevait la saison passée une men-sualité de 45 millions, il avait été re-cruté en 2011 par Charef du RCGOran. L’USMH avait payé à l’époque30 millions de centimes au petit cluboranais pour l’enrôler.

R. A.

IL A ÉTÉ OFFICIELLEMENT TRANSFÉRÉ À L’ÉTOILE DU SAHEL (TUNISIE)

Bounedjah : “Je suis heureuxde ce dénouement”

Dimanche 14 juillet 2013

22LIBERTE

Sport

CHELSEA

Mourinho :“Je n'ai jamais été aussi bon”

Jose Mourinho, de retour aux commandesde Chelsea et toujours aussi sûr de lui, alancé un avertissement à la concurrence,samedi, lors de la tournée de son équipe enAsie, en assurant qu'il “n'avait jamais étéaussi bon”. “J'ai quelques cheveux blancs etje pense que dans mon cas, c'est un bonsigne, cela signifie que je suis maintenantmeilleur qu'avant”, a déclaré celui que l'onsurnomme en Angleterre “the special one”lors d'une conférence de presse à Bangkokoù les “Blues” ont entamé leur préparationde la saison 2013-14. “Je pense que je n'aijamais été aussi bon, parce que dans cemétier, l'expérience est très importante”, aexpliqué le technicien portugais, de retourà Chelsea, club qu'il a déjà entraîné entre2004 et 2007. “C'est d'autant plus vrai quedans mon cas, après mon premier passage àChelsea, j'ai voyagé en Europe, deux ans enItalie et trois en Espagne, j'ai donc accru maculture footballistique”, a-t-il souligné.Avec l'Inter Milan, “Mou”, 50 ans, aremporté deux titres de champion d'Italie(2009, 2010), une Coupe d'Italie (2010) etsurtout la Ligue des champions 2010. Sonbilan est moins glorieux avec le RealMadrid avec un titre de championd'Espagne (2012), une Coupe du Roi (2011),une Supercoupe d'Espagne (2012) et surtoutun échec retentissant pour s'imposer enLigue des champions. Mourinho, habituédes déclarations fracassantes, a réussi àconserver tout son aplomb alors que saconférence de presse avait fort mal débuté,puisqu'après avoir salué les mains jointesles représentants de la presse thaïlandaise,il avait trébuché sur une marche le menantsur la scène où il était attendu. Mourinho apar ailleurs salué le recrutement effectuéjusque-là par son club avec les arrivées deMarco van Ginkel -- “l'un des plus grandsespoirs du football européen”-, d'AndreSchurrle, et de Mark Schwarzer, 40 ans. Apropos du gardien de but australien, il aestimé qu'il était “l'homme idéal pourmotiver et mettre la pression sur Peter Cech”,son gardien de titulaire qu'il présentecomme “le meilleur gardien au monde”.

Ceux qui suivent avec attention le quotidiendes Rouge et Blanc d’El-Hamri sont plusque jamais conscients et sûrs d’un fait : c’est

une rageuse guerre d’intérêts que celle qui carac-térise l’actuelle gestion des affaires courantes duMouloudia d’Oran. De ces bizarreries qui pour-rissent l’intersaison mouloudéenne, la totalité aété tue par Youssef Djebbari, alors qu’il possèdele double pouvoir de présider la SSPA et de di-riger le CSA. La scabreuse affaire des commis-sions que touche le manager général et retraitéde l’APC, Seddik Abdennour, sur les transfertsdes joueurs au MCO, comme révélé en détailsdans notre édition de mardi dernier, n’a ainsi pasfait bouger Djebbari. Tout comme il n’a pas bou-gé le petit doigt lorsque la liste des joueurs à li-bérer a été modifiée plus de trois fois, ou enco-re quand ce sont de simples membres de l’assem-blée générale du CSA qui dictent le choix des élé-ments à recruter. Djebbari feint, en parallèle, dene pas mesurer à sa juste dimension le “largage”de plus d’une douzaine d’éléments et l’humiliant

manque de considération affiché envers descadres de l’équipe première comme Seddik Ber-radja, Farid Belabbès, Zoubir Ouasti et SofianeBouterbiat. Cela au moment où les recrues esti-vales touchent des avances sur salaire dont unepartie est reversée aux proches de Djebbari quiont facilité leur signature au club, comme le ma-nager général Seddik Abdennour. Les séancesd’entraînement qui se déroulent dans une déban-dade totale, sans la présence du moindre diri-geant, n’ont, en outre, pas fait réfléchir Djebba-ri sur la nécessité de veiller à ce que le staff tech-nique accomplisse son travail dans des conditionsrespectables, à défaut d’être confortables. De toutcela, Djebbari ne se soucie pas vraiment. Com-me il ne s’est pas vraiment soucié de l’énorme troufinancier de près de 10 milliards de centimesconstaté lors de sa prise de fonction. Tout com-me il n’a rien fait pour récupérer les documentsadministratifs encore en possession de l’ancienDG de la SSPA, Hassan Kalaïdji pour ne pas lenommer. Tout comme il continue à faire confian-

ce aux dirigeants qui ont foiré le recrutement es-tival. Mais pourquoi une telle lenteur pour dé-noncer ce pillage caractérisé d’un patrimoine na-tional du prestige du Mouloudia à défaut deprendre, juridiquement, les mesures qui s’impo-sent ? Ceux qui ont un droit de regard sur les “dos-siers compromettants” du MCO confient que siDjebbari agit ainsi, c’est surtout pour ne pas êtreinquiété à son tour.“Il ne demande pas des comptes pour ne pas avoir,à son tour, à rendre des comptes. Chaque clan tientl’autre par une affaire scabreuse, un détournement,et tout le monde gagnerait à ne pas briser l’omer-ta”, explique, très simplement, un membre in-fluent du conseil d’administration du Moulou-dia d’Oran. L’assemblée générale des actionnairesde la SSPA, programmée pour cette fin de soi-rée à l’hôtel El-Mouahidine, ne devrait, de fait,pas connaître de révélations tapageuses ou dechangement radical.

RACHID BELARBI

Le président de la Fédérationalgérienne de football (FAF),Mohamed Raouraoua, est as-

suré de conserver pour la quatriè-me fois son siège au comité exécu-tif de l'Union arabe de football(UAFA), après le retrait du candi-dat tunisien Wadii El-Jery des élec-tions prévues les 14 et 15 juillet àDjeddah (Arabie Saoudite). L'UA-FA a annoncé samedi le retrait desprésidents des fédérations tuni-sienne et yéménite de football,MM.Wadii El- Jery et Ahmed Al-Absi, des élections du comité exé-

cutif de l'instance arabe. Selon lesstatuts de l'UAFA, huit membres se-ront élus au comité exécutif, quatrepar continent (Afrique et Asie).Le premier responsable de la FAFavait été réélu trois fois par le pas-sé au sein du comité exécutif del'UAFA, dont il est également le pre-mier vice-président. Agé de 67 ans,le président de la FAF est égalementmembre du comité exécutif de laFIFA et de la CAF, et responsable deplusieurs commissions perma-nentes de ces deux instances inter-nationales de football. Outre Raou-

raoua, les trois autres membres ducomité exécutif de l'UAFA issusdu continent africain sont Mouaâ-tassam Djomâa (Soudan), HaniAbou Rida (Egypte), Ali Al-Fassi El-Fahri (Maroc). En revanche, la lut-te s'annonce dure entre les cinq can-didats du continent asiatique pourles quatre autres sièges au comitéexécutif de l'UAFA. Les cinq candi-dats après le retrait du Yéménite Ah-med Al-Absi sont Salah EddineAbdellah (Jordanie), Ghanem Ah-med Ghanem (Emirats arabes unis),Nadjeh Hamoud Harib (Irak),

Mbarek El-Maâsab (Koweït) etMahmoud Rabâa (Liban). De soncôté, le président de la Fédérationpalestinienne de football, Djabril El-Rdjoub, conservera son poste au co-mité exécutif de l'UAFA sans pas-ser par les urnes en tant que repré-sentant permanent de l'Etat de Pa-lestine. Quant à l'élection d'unefemme dans l'organe de l'UAFA, elleaura lieu une fois les nouveauxmembres du comité exécutif del'instance arabe installés.

D.R

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MC ORAN

L’omerta pour garder “ses” intérêts

BELAMIRI REMPLACEHENAINI

Ziti dans le viseurdu CS Sfax

■ Mohamed Khatir Ziti intéresse le CSSfax. C’est du moins ce que nous avonsappris selon une source proche du joueurqui nous informe que celui-ci a étésupervisé lors de la seconde joute amicalelivrée par le onze de l’Aigle noir face àl’Etoile du Sahel dans le cadre despréparatifs en vue du premier match de laCoupe de la CAF face au TP Mazembeprévu le 19 juillet prochain au stade du8-Mai 1945 à Sétif. Par ailleurs, le clubchampion d’Algérie en titre s’est attachéles services d’un Franco-Algérien, enl’occurrence, Hadi Belamiri. Celui-ci aparaphé un contrat de trois saisons etdevient la 11e recrue sétifienne dumercato estival. Il remplace Aymen-SamirHenaini qui est allé au CSC.

F. R.

AGE DE L'UAFA

Raouraoua conserve son siège au comité exécutif

Page 16: LIBERTE DU 14.07.2013

Dimanche 14 juillet 2013LIBERTESport

IL A OUVERT LE BAL DES BUTS AVEC SON NOUVEAU CLUB LE DINAMO ZAGREB

Soudani : “Je suis ravi de mon premierbut dans le championnat croate”

L’attaquant international algérien, Lar-bi Hilal Soudani, n’a pas trop atten-du pour marquer son territoire avecson nouveau club croate du DinamoZagreb. Titularisé pour le match dela première journée du championnat

Croate contre Osijek, avant-hier soir, Soudani s’est distingué en livrant une partie très plaisan-te et ouvrir pour l’occasion son compteur but dela saison. Soudani a, en effet, inscrit un superbe but à la 12e minute de jeu, lorsqu’il a réussi un très beautravail à partir du côté droit en une-deux avec soncoéquipier, l’ex-attaquant de l’ASO, effectue unmagnifique geste technique et élimine le défen-seur adverse sur la ligne de la surface de répa-ration avant d’enchaîner avec un tir du pied droitouvrant le score pour son équipe. Le Dinamo Zagreb s’est imposé en fin de partiepar trois buts à un. La nouvelle recrue desCroates s’est montrée très contente en fin de mat-ch. Soudani n’a pas caché sa joie : “Je suis trèscontent de mon premier but, c’est très encourageantpour la suite, mais le plus important pour moi, c’estplutôt la victoire de toute l’équipe, c’est très im-portant de débuter le championnat avec une vic-toire, déjà que nous étions motivés par la victoi-re en Supercoupe que nous avons remportée la se-maine dernière, j’espère qu’on réalisera d’autres vic-toires à l’avenir”, a-t-il déclaré en fin de match. Hi-

lal Soudani a eu même droit à une standing ova-tion, lors de son remplacement à la 67e minutede la partie, ce qui démontre que le public du Di-namo l’a vite adopté. “Je remercie beaucoup le pu-blic de Dinamo qui m’a encouragé et bien accueillidepuis que je suis ici. J’ai beaucoup aimé l’ambiancede ce stade”, a confié l’ex-attaquant de Gui-marães. Soudani, qui a déjà remporté la Supercoupe deCroatie la semaine dernière et qui est appelé éga-lement à disputer la Ligue des champions d’Eu-rope se dit très ravi de son choix de porter le maillot du Dinamo Zagreb, l’ex-chélifien était d’ailleurs l’invité d’une émission sportivecroate jeudi dernier où il s’est exprimé sur sontransfert. “J’ai parlé avec Vahid Halilhodzic, monentraîneur en sélection d’Algérie, qui a déjà travailléici en Croatie, sur mon transfert, j’ai parlé égale-ment avec Matej Delac qui a joué avec moi à Gui-marães, et ils m’ont dit beaucoup de bien de cetteéquipe de Dinamo et de la Croatie. Maintenant queje suis là, je vis tout ce qu’ils m’ont dit, je suis heu-reux”, a-t-il dit avant d’ajouter : “c’est très im-portant que les gens apprécient mon jeu. Je veuxbien faire pour moi, pour mon club et pour les fans.Les critiques positives me motivent et me font pro-gresser”, s’est exprimé Soudani sur son choix pourle Dinamo Zagreb.

AHMED IFTICEN

TRANSFERT

Le Club Africain se sépare de Lemmouchia

La formation tunisienne du ClubAfricain a décidé officiellementde ne pas conserver l'internatio-

nal algérien Khaled Lemmouchia,dont le contrat d'un an avec les Rou-ge et Blanc a expiré le 30 juin dernier,a annoncé l'équipe de Ligue 1 de foot-ball sur son site officiel. Arrivé la saison dernière en prove-

nance de l'USM Alger, le milieu de ter-rain algérien a rarement été utilisé parl'ancien entraîneur du Club Africain,Nabil Kouki, en raison d'un différendsurvenu juste après son retour “tardif”de la CAN-2013 en Afrique du Sud.Lemmouchia avait été sanctionné parla direction du Club Africain et relé-gué aux entraînements avec l'équipe es-

poirs, avant d'être rappelé en fin de sai-son par le nouvel entraîneur, FaouziBenzarti, lors du derby de la capitalecontre l'ES Tunis. Outre Lemmouchia, le Club Africaina décidé également de se séparer detrois autres joueurs, à savoir SadokKraiem, Aymen Derwiche et le gardienSami Nefzi, tous en fin de contrat. Le

comité directeur du club a aussi déci-dé de résilier à l'amiable le contrat dumilieu de terrain Chaker Reguiî. Le Club Africain compte par ailleursprolonger le contrat de l'internationalalgérien Abdelmoumen Djabou, aprèsune belle saison avec l'équipe de BabJedid, selon la presse locale.

IL CONFIRME LES CONTACTS AVEC L’OLYMPIAKOS

Medjani : “Il faut voir s’il y a de la place à Monaco”A

nnoncé depuis quelques joursdu côté club grec d’Olympiakos,le défenseur international al-

gérien, Carl Medjani, qui se trouve enpleine préparation d’intersaison avecson club, Monaco, s’est exprimé hier àpropos de ce probable transfert. “Je nesais pas encore ce qu’il en est au juste,je sais qu’on a été en contact avec eux(les responsables d’Olympiakos). Il fautdire également que le projet de Mona-co est aussi prestigieux, il faut voir, jus-tement, s’il y a de la place pour tout le

monde. Le plus important, pour moi, àl’instant, est de bien me préparer pourêtre performant à l’entame de la saisonquel que soit le club où je serai”, s’est ex-primé le joueur sur la chaîne sportivefrançaise, l’Équipe 21. En attendant de voir plus clair par rap-port à son probable transfert à l’Olym-piakos, Carl Medjani est appelé à fai-re face à une rude concurrence s’il res-te à Monaco avec le renfort de quali-té que vient d’effectuer le club de laprincipauté cet été avec l’arrivée de trois

défenseurs centraux. “Je sais que ça vaêtre difficile, mais c’est une bonne cho-se pour Monaco et pour le footballfrançais. Nous sommes ravis de côtoyerces grands joueurs, c’est bien pour nous,qui avons connu une carrière en Fran-ce, de jouer avec les Abidal et Toulalanqui sont une référence pour nous et avecdes joueurs de classe mondiale commeMutiniho, Rodriguez et Falcao. Laconcurrence est une bonne chose pourtout le monde, ça va tirer le club vers lehaut”, dira à ce propos Medjani.

Par ailleurs, le défenseur de la sélectionnationale, se dit très content de l’am-biance et le déroulement du stage depréparation en compagnie des starsmondiales que l’ASM vient de recru-ter. “Il y a une bonne ambiance depuisque nous sommes réunis ici en prépa-ration, pour intégrer les nouveauxjoueurs, qui se sont d’ailleurs vite adap-tés à l’équipe. Nous, les petits joueurs, onva dire que c’est plaisant de voir desjoueurs (de renommée mondiale) aus-si simples et aussi abordables que ça…

il y a une bonne osmose depuis qu’on estlà, c’est de bon augure pour la suite, c’estimpressionnant cette facilité d’intégra-tion de tous, et d’avoir des échanges avecles joueurs de Porto ou Falcao, et mêmes’il y a la barrière de la langue nous ar-rivons à communiquer, c’est une bonnechose”, s’est exprimé Medjani sur l’am-biance du groupe et la relation avec lesstars que Monaco a recruté cet été.

A. I.

CRB

Slimani décide de négocier avec le CRB son transfert à Nantes

L'attaquant du CR Belouizdad, Islam Slimani,s'est entendu à l'amiable avec son club pour né-gocier ensemble son transfert au FC Nantes,

nouveau promu en Ligue 1 française de football,après avoir refusé dans un premier temps, a-t-on ap-pris auprès de la direction du club algérois. Slima-ni s'envolera ainsi mardi ou mercredi pour la Fran-ce en compagnie du nouveau directeur général duclub de Laâquiba, Malek Rédha, ou d'un autre res-ponsable, pour régler les derniers détails de son trans-fert chez les Canaris, ajoute-t-on de même source. Les deux parties avaient trouvé vendredi soir un ter-rain d'entente après que l'avant-centre des Verts,conforté par le verdict de la chambre des résolutionsdes litiges (CRL) de la Fédération algérienne de foot-ball (FAF) qui lui a donné gain de cause dans sa re-quête visant la résiliation de son contrat, eut refu-sé dans un premier temps d'inclure la direction duCRB dans les pourparlers avec Nantes. Pour Slimani, les Rouge et Blanc n'“avaient plus au-cun droit de prétendre à une quote-part de sonéventuel transfert”. Une position à laquelle s'est op-posé Malek Rédha, estimant que tant que son recours

auprès du Tribunal arbitral sportif algérien (TAS)n'avait pas encore été traité, Slimani dépendaittoujours du CRB. La direction du Chabab, confrontée à des problèmesfinanciers énormes, mise beaucoup sur le transfertdu nouveau buteur de la sélection nationale àl'étranger pour renflouer ses caisses. En outre,Chokri Youfsi, agent agréé Fifa, et représentant lé-gal d’Islam Slimani s’est exprimé hier sur le site deFrance Football où il a fait le point sur la situationde l’actuel buteur de la sélection nationale. “Jeconfirme qu'il y a eu des discussions avec le FC Nantes.Mais pour l'heure, il n'y a aucun accord. Il y a éga-lement des contacts en cours avec d'autres clubs deLigue 1 et au Portugal. Islam Slimani prendra le tempsd'étudier les différentes opportunités avant de faire unchoix sportif conformément à ses ambitions en cetteannée où il pourrait disputer une Coupe du monde.Il est déterminé à évoluer en Europe, et a déjà écar-té des offres très intéressantes venant d'autres cham-pionnats moins compétitifs”, a-t-il confié. Par ailleurs,la direction du CRB a confié le rôle de manager gé-néral à son ancien international algérien, Mustapha

Kouici, qui occupera également le poste de directeurtechnique sportif (DTS), a-t-on appris auprès de ladirection du club algérois. Kouici n'a pas tardé à en-trer dans le bain du marché des transferts puisqu'ila négocié vendredi avec le milieu offensif Abdela-ziz Tchiko, en fin de contrat avec la JS Saoura et legardien de but El-Hadi Ouaddah, également libre detout engagement après expiration de son contrat avecl'AS Khroub. Ces deux joueurs devraient s'engageraujourdhui avec le club de Laâquiba, ajoute-t-on demême source. L'ex-défenseur des Verts durant les années 1980 aaussi eu des pourparlers avec l'ailier droit SaïdBouchouk, mais ce dernier est encore lié par uncontrat avec la JS Kabylie et doit récupérer sa lettrede libération. Le Chabab a enregistré jusque-làl'engagement de deux joueurs, à savoir SofianeKhelili, en provenance de la JSK et Billel Attafen, ex-MC Alger. Après une période d'incertitude, due à unecrise financière sans précédent, le CRB commenceà voir le bout du tunnel et compte encore sur l'ar-gent du transfert de l'attaquant Islam Slimani àl'étranger pour renflouer ses caisses.

D.R

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23

UDINESE

Belkalemrejoindra sa nouvelleformation jeudi ■ Le défenseur internationalalgérien, Essaïd Belkalem,signataire d'un contrat de cinq ansavec l'Udinese (Serie A italiennede football), rejoindra sa nouvelleformation jeudi, rapporte la presselocale.L'ancien joueur de la JS Kabylie,qui vient de prendre part avecl'équipe nationale militaire à laCoupe du monde qui se déroule enAzerbaïdjan, bénéficie dequelques jours de vacances avantde rallier l'Italie. Belkalem, quin'est pas pour autant sûr de resterà l'Udinese, tentera toutefois deconvaincre l'entraîneur, FrancescoGuidolin, de le conserver dans soneffectif. À défaut, il seravraisemblablement prêté au FCGrenade (Liga espagnole) afin des'acclimater au football européenau sein du club partenaire del'Udinese et détenu par les mêmespropriétaires.Le club andalou qui compte déjàdans ses rangs deuxinternationaux algériens, HassanYebda et Yassine Brahimi, pourraiten accueillir un troisième, lesrègles en Italie limitant lerecrutement de joueurs étrangersextracommunautaires à deux parsaison. S'il devait rester à Udine, leclub italien devra lui faire uneplace en cédant l'un des joueursextracommunautaires figurantdéjà dans l'effectif.

Page 17: LIBERTE DU 14.07.2013

Dimanche 14juillet 2013

24LIBERTE

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Carnet————————————————————

Décès————————————————————

Les familles Oumeziane etDjabali ont l’immense douleur defaire part du décès de leur mère,grand-mère, belle-mère et tante,Mme Djabali Ouahchia, survenuhier samedi 13/07/2013. La levéedu corps se fera aujourd’hui audomicile mortuaire sis, citéSochna, villa n°55, Chéraga,

Alger L’enterrement aura lieu aucimetière Hosnaoua de Chéraga,après la prière d’El-Asr.“Inna Lillah oua inna Ilayhi rad-jioune.”————————————————————

La famille Bouguessas d'Annabaa l'immense douleur de faire partdu décès du moudjahid NouiBouguessas, inhumé hier samedi13 juillet au cimetière deBerrahal.“À Dieu nous appartenons et àLui nous retournons”.

Page 18: LIBERTE DU 14.07.2013

CAPITAL,

19h50

Au sommaire :Soleil gratuit maisplage payante :quand le sable vautde l'or ! Sur le litto-ral français, cer-taines plagesdeviennentpayantes.Tendance : la foliedes combinaisonsanti-UV.Combinaisons outee-shirts anti-UV seretrouvent de plusen plus sur le dosdes enfants commedes adultes.Aquariums géants :la course aux sensa-tions !

Ray Charles, l'inventeur de la soul music, reste un des monu-ments de la culture américaine. Mais derrière la légende se cachel'histoire d'un homme, séducteur impénitent, victime de ladrogue et tourmenté par la mort accidentelle de son frère.

Géant de la littérature, poète engagé, drama-turge, homme politique luttant contre lamisère et pour l'abolition de la peine de mort,Victor Hugo est un génie littéraire, reconnude son vivant et honoré par des funéraillesnationales en 1885. Boulimique de travail,amoureux excessif, il fut aussi un père incon-solable, anéanti par la disparition de sa filleaînée Léopoldine, et désespéré de voir la ben-jamine, Adèle, sombrer dans la folie. Destémoignages, notamment, de Robert Badinteret d'historiens, retracent la vie de ce monu-ment de la littérature française.

SECRETS D'HISTOIRE, 19h45

Au cours d'une soirée, le commissaireBrunetti rencontre Franca Cataldo, unefemme charmante. Peu après, Brunettienquête sur le mari de cette dernière, aprèsle meurtre d'un transporteur avec lequel iltravaillait. Au fil de ses investigations, lecommissaire découvre que Franca a une liai-son avec un homme proche de la mafia..

Conrad Knox fait appel à Christian Lucas, un avocat peu scrupuleux, pour qu'il lui served'intermédiaire pour vendre des armes aux rebelles nigérians. Scott et Stonebridge sontsur la piste d'une ogive nucléaire qui explose à l'issue d'une course-poursuite. Ils mettentla main sur Lucas et parviennent à le retourner contre Knox. Mais ce dernier l'apprendbientôt et menace la vie de la femme et du fils de l'avocat.

RAY, 19h45

Dimanche 14 juillet 2013

26LIBERTE

Télé

LA 7e COMPAGNIE

AU CLAIR DE LUNE, 19h50

STRIKE BACK, 19h55

COMMISSAIRE BRUNETTI,

19h45

Le chef Chaudard, un héros de la 7e compagnie aupassé glorieux, s'apprête à recevoir ses anciens com-pagnons d'armes, Pitivier et Tassin, au grand dam demadame Chaudard, qui redoute que la bêtise du trione fasse échouer certaine entreprise qui lui tient àcoeur. En effet, avec la complicité de son frère, unrésistant, elle cache le commandant Gilles et prépareavec lui, dans le plus grand secret, l'atterrissage d'unappareil en provenance de Londres. Pitivier et Tassinsurprennent leur hôtesse dans les caves de la mai-son alors qu'elle s'entretient avec Gilles et enconcluent à l'infortune conjugale de leur malheu-reux ami. Chaudard, qui ne se doute de rien, emmè-ne ses amis chasser le lapin, de nuit. Une série demalentendus induit les pilotes britanniques enerreur. L'avion se pose mais des soldats allemands,embusqués, abattent les hommes de Londres..

Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DASiège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare

ANNABA26, rue Mohamed-KhemistiTél / Fax : (038) 86 75 68

CONSTANTINE36, avenue Aouati-Mostéfa Rédaction :Tél. : (031) 91 20 39Tél./ Fax : (031) 91 23 71Publicité : 39, avenue Aouati-MostéfaTél. : (031) 92 24 50Tél./ Fax : (031) 92 24 51

ORAN26, rue de Nancy (derrière l’ex-consulat de Russie)Fax : (041) 41 53 99Tél. : (041) 41 53 97

MASCARAMaison de la Presse :Rue Senouci Habib - Mascara Tél. / Fax : (045) 80 36 85

BLIDA79, boulevard Larbi-Tébessi Tél. : (025) 40 84 84Fax : (025) 40 85 85

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BÉJAÏARoute des Aurès Bt B - Appt n°2 - 1er étageTél. / Fax : (034) 21 24 09

TIARETMaison de la presse Saim-Djillali Tél. / Fax : (046) 41 66 92

CHLEFCIA des Fonctionnaires Bt C cage M n°03Tél. / Fax : (027) 77 00 17

OUM EL-BOUAGHICité 1000-Logements (NASR) Tél./Fax : (032) 41 12 59

SIDI BEL-ABBÈSImmeuble Le Garden(face au jardin public) ?Tél./Fax : (048) 65 16 45

SETIF9, rue Colonel Amirouche.Tél/fax : 036 84 33 44

DIRECTION ET RÉDACTIONLotissement Ezzitoune n° 15 Oued Roumane- El Achour - Alger Tél. : (021) 30 78 47/ 48/ 49 (lignes groupées) Fax (021) 31 09 09 (direction générale) - Fax : 021 30 78 70 (rédaction)

PUBLICITÉSiège Liberté Tél. :(021) 30 78 97 / Fax :(021) 30 78 99

ANEP 1,avenue Pasteur - Alger Tél. :(021) 73 76 78 / 73 71 28 Fax :021 73 95 59

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PAOSARL - SAEC IMPRESSION ALDP - Simprec - Enimpor - SIA-SUDDIFFUSION Centre : Liberté : 021 87 77 50Ouest : Liberté - Est : SodipresseSud : Sarl TDS : 0661 24 209 10Agence BDL 1 rue, Ali Boumendjel 16001 (Alger)CB : 005 00107 400 229581020Les manuscrits, lettres et tous documents remisà la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une quelconqueréclamation.

URGENCES MÉDICALES : 115- Samu 021 23.50.50 / 021.23.77.39- Centre antipoison 021.97.98.98- Sûreté de wilaya 021.73.00.73- Gendarmerie nationale 021.76.41.97- Panne gaz 021.68.44.00- Panne électricité Bélouizdad

021.67.24.52- Panne électricité Bologhine021.70.93.93- Panne électricité El-Harrach021.52.43.29- Panne électricitéGue de Constantine021.83.89.49- Service des eaux 021.67.50.30- Protection civile 021.71.14.14- Renseignements : 19- Télégrammes : 13- Gare routière Caroubier :021 49.71.51/021 49.71.52/021 49.71.53 02149.71.54- Ministère de la Solidarité nationale, dela Famille et de la Communauté nationaleà l’étranger. Personnes en difficulté ouen détresse :No vert : 15-27

- CHU Mustapha: 021.23.55.55- CHU Aït Idir : 021.97.98.00- CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 -021.91.21.65 - CHU Beni Messous : 021.93.15.50 -021.93.15.90- CHU Kouba : 021.28.33.33- CHU Bab El Oued : 021.96.06.06 -021.96.07.07- CHU Bologhine : 021.95.82.24 -021.95.85.41- CPMC : 021.23.66.66- HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05- CHU El Kettar : 021.96.48.97- Hôpital Tixeraine : 021.55.01.10 à 12(standard)

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AIR FRANCECentre des affaires, (ABC) Pins Maritimes

- Tél. :021.98.04.04

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Horaires des prières 5 ramadhan 1434Dimanche 14 juillet 2013Dohr............................. 12h54Asr................................ 16h45Maghreb.................... 20h10Icha.............................. 21h486 ramadhan 1434Lundi 15 juillet 2013Fadjr............................. 03h53Chourouk................... 05h41

NUMÉROS UTILES

HÔPITAUX

COMPAGNIES AÉRIENNES

LA VIE RELIGIEUSE

Page 19: LIBERTE DU 14.07.2013

27LIBERTE

vous présente : Les recettes du jour

PRÉPARATIONMélangez la levure et lesucre puis ajoutez l’eau tièdeet laissez lever. Versez lafarine et le beurre dans unpétrin ou dans un mixeur.Ajoutez les œufs, la levurechimique, mélangez puisincorporez le levain. Versezun peu d’eau. Puis ramassezla pâte à la main. Faites cuireles demi-tomates dans unfilet d’huile d’olive. Salez etpoivrez. Beurrez et farinez unplat à gratin puis retirez lesurplus. Déposez les tomatesrevenues au fond du plat.Garnissez avec des feuillesde romarin. Recouvrez avecla pâte. Piquez la surfaceavec une fourchette etenfournez.

L’entrée : Quiche aux tomates

Asbane el guellil Le dessert : Papillons de printemps

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PRÉPARATIONDans un récipient, mélangez la viande hachée avecle persil et l’oignon. Ajoutez le riz, le sel, le poivrenoir et ras el hanout puis ramassez la farce avecl’œuf. Blanchissez une feuille de choux dans del’eau bouillante salée. Rafraîchissez-la. Prenez lafeuille de choux blanchie et retirez la partie dure.Placez-dessus un boudin de farce. Roulez afind’obtenir la forme d’une asbane. Faites revenir laviande et l’oignon dans du smen fondu. Ajoutez lesel, le poivre noir, la cannelle et les pois chiches.Mouillez avec de l’eau et laissez cuire la viandepuis retirez-la de la sauce. Plongez les choux farcisdans la sauce et laissez cuire à couvert.

INGRÉDIENTS • 500 g de viande hachée • 500 g de viande d’agneau• 1 tête de choux vert • 1 oignon haché • 1/2 c à s deras el hanout • 1/2 c à c de cannelle • 1 c à s de riz • 1 œuf • Persil haché • 100 g de pois chiches • Sel• Poivre noire • Smen

Ganache : • 125 g de chocolat • 100 g de crème fraîche • 13 g de beurre • 1 kiwi • Quelques cerises confites • Abricot au sirop • Sirop

Chauffez la crèmefraîche. Versez-lasur le chocolat etajoutez le beurre.Mixez pour obte-nir une ganache.Remplissez unmoule avec de lapâte à génoisepuis enfournez.Démoulez le bis-cuit. Laissezrefroidir puis cou-pez-le en deux.Imbibez le biscuitavec du sirop puisétalez unecouche de chan-tilly. Couvrez avecl’autre moitié dubiscuit. Nappezde ganache.Décorez avec descerises. Destranches de kiwiet des rondellesd’abricot.Terminez votredécoration avecdes rosaces dechantilly

Dimanche 14 juillet 2013

CollectionBnina

INGRÉDIENTS• Quelques belles tomates • Romarin • Beurre • Farine • Huile d’olive • Sel • Poivre noirPâte: • 250 g de farine • 125 g de beurre ou margarine • 1 œuf • 1/2 c à c de sucre • 1/2 c à c de levurechimique • 1/2 c à c de levure de bière • Eau tiède pour ramasser

Le plat :

www.bninacuisine.comRÉALISATION MALEK HADDAD

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DILEM [email protected]

LE PÈRE ET LE FRÈRE DE LA VICTIME ONT ÉGALEMENT PÉRI EN MER

Le corps d’un noyé à Chlef repêché une semaine aprèsà Mostaganem ■ Le corps d’un adolescent, noyé en dé-but de semaine écoulée dans la zone deDachria (65 km au nord-ouest deChlef), avec son père et son frère, a étérepêché vendredi par la Protectioncivile de Achaâcha (Mostaganem), àenviron 35 km du lieu de sa noyade, a-t-on appris hier auprès de ce corps de

sécurité. La victime, un adolescent de15 ans, se baignait en compagnie de sonfrère âgé de 11 ans, sur une plage nonsurveillée de la zone de Dachria, avantde se trouver en difficulté, puis de senoyer, a indiqué la même source. Se portant à leur secours, le père, âgéde 47 ans mais ne sachant pas nager, a

trouvé la mort par noyade en mêmetemps que ses deux enfants. Le père et le fils cadet avaient été repê-chés le même jour par la Protection ci-vile, tandis que le corps l’autre adoles-cent n’a été retrouvé que près d’une se-maine après.

FÊTE NATIONALE FRANÇAISE

Bouteflika écrit à Hollande■ Le président de la République,Abdelaziz Bouteflika, a adressé hierun message à son homologue français,François Hollande, dans lequel il luia fait part de ses “chaleureuses félici-tations” à l’occasion de la fête nationa-le de la France, selon l’APS. “À l’occasion de votre fête nationale, j’aile plaisir, au nom du peuple algérien,de son gouvernement et en mon nompersonnel, de vous adresser mes cha-leureuses félicitations, ainsi que mesvœux les meilleurs de santé et de bon-heur pour vous-même, de progrès et deprospérité pour le peuple français”, écritle président Bouteflika dans son mes-sage diffusé par l’APS “Je voudrais saisir cette heureuse oppor-tunité pour vous exprimer ma satisfac-tion pour le climat amical dans lequels’est déroulée votre visite d’État en Al-gérie et qui a marqué nos conversationset nos consultations”, souligne le chefd’État. “Je suis convaincu que nos relations, quiont enregistré depuis, une évolution po-sitive, continueront à se développer

pour répondre aux attentes de nosdeux pays et de nos deux peuples, dansl’esprit de la Déclaration d’Alger qui dé-finit le partenariat d’exception quenous voulons construire ensemble”,poursuit le message. “Je voudrais vous dire, également,combien je suis attaché à la poursuiteet à la consolidation du dialogue po-litique constructif que nous entretenonspériodiquement, sur l’ensemble desquestions régionales et internationales,au moment où la communauté inter-nationale fait face à des défis majeursliés aux problématiques de la paix, dela sécurité et du développement du-rable”, ajoute le président Bouteflika.Officiellement, le président Boutefli-ka se trouve depuis le 21 mai dernierà l’Institut des Invalides, à Paris, où ilest en convalescence. Il avait ététransféré d’Alger vers l’hôpital militai-re français du Val-de-Grâce, à Paris,le 27 avril dernier.

SYNTHÈSE R. N.

KADIRIA (BOUIRA)

Explosion d’une bombe au passage d’un convoi de l’ANP■ Une bombe de fabrication artisanale a explosé, hier après-midi vers 15h, au passage d’un convoi de véhicules del’ANP. L’attentat s’est produit sur les hauteurs de la localité de Slala, soit à 10 kilomètres au nord de Kadiria, sur uneroute menant vers un groupement de militaires cantonnés sur place. L’engin explosif enfoui sous terre a été activé àdistance et, fort heureusement, aucune victime n’est à déplorer si ce n’est des vitres brisées sur un camion suite à laforte déflagration. Une opération de ratissage a immédiatement été déclenchée pour débusquer les terroristes auteursde cet attentat.

H. B.

CONTRECHAMPPARM. HAMMOUCHE

La commission derecours est à l’œuvre. Et le ministre at-tend ses conclusions pour leur donnersuite, “au cas par cas”. Un travail per-turbé par l’initiative du Premier mi-nistre : il a décidé de passer outre la loiqui punit les tricheurs d’une interdic-tion d’examen sur plusieurs années, nesera pas appliquée.Avec un peu de chance, d’ici quelquesjours, le nombre de tricheurs sanction-nés sera ramené à un peu moins des3 180 sanctionnés. Et les recalés défi-nitifs pourront se représenter l’annéeprochaine. Alors, pour ce qui intéres-se le gouvernement, la paix, tout serarentré dans l’ordre. D’ailleurs, c’estdans cet esprit que le directeur del’Onec avait, d’emblée, minimisé l’am-pleur du scandale en relativisant lapart des fraudeurs par rapport à l’en-semble des candidats. Sans aller jus-qu’à dire que cette infamie est une in-vention de la presse, il l’a quandmême accusée d’en exagérer la gravi-té. L’intrusion occasionnelle de jour-naux dans les activités de respon-sables habitués à la paisible routine desrapports “circonstanciés” en directionde l’unique contrôle hiérarchique lesagace à juste titre.Pour nos responsables de l’Éducation,la question semble se résumer à ceci: puisqu’il faut sanctionner, sanction-nons, mais le moins possible ! Ce qui,comme démarche, n’a rien à voir avecl’application de lois et règlementssoigneusement élaborés pour proté-ger les statuts de nos diplômes etleur crédit.Les enseignants, eux, sont “offusqués”par l’indulgence anti-pédagogiquedu Premier ministre et par les libertésqu’il prend avec la réglementation. Àtravers leurs syndicats, ils se sont dit“scandalisés” (Unpef) par “la déclara-tion qui efface toute la démarche du mi-

nistère de tutelle”. L’on se laisserait at-tendrir par le rigorisme académiquede nos profs si l’on oublie qu’au com-mencement il y a l’enseignant. Et quesi cette triche massive, et parfois col-lective, ait pu se produire, ce que deslycéens n’ont pas été… éduqués pourgagner honnêtement leur vie et doncleurs... examens. Ou, du moins, parceque cette éducation n’a pas réussi.Le même syndicat trouve “intolérableque des élèves ayant été pris en flagrantdélit de tricherie, exclus selon des textesen vigueur, soient rétablis par une dé-claration du Premier ministre”. Ne se-rait-il encore plus “intolérable” que “desélèves ayant été pris en flagrant délitde tricherie” aient pu continuer àconcourir et voir leurs copies parvenirjusqu’à l’office du bac, corrigées etsoumises à délibération ? Ce n’est pas en s’empressant autourd’élèves qui ont quitté la salle d’exa-men, en les suppliant de reprendrel’épreuve que “la corporation travaillepour redorer le blason du bac algérien”,comme le prétend le Snapest.Une professeure relate au journal enligne TSA que certains de ses col-lègues lui demandent à consulter sessujets d’examen pour “les divulguer en-suite aux enfants d'untel ou untel. Audébut, je ne m’en doutais pas. Ce sontdes enseignants ! Actuellement, je re-fuse de montrer ce que je fais. Je refu-se même de préparer mes sujets avecd’autres collègues…”La soumission d’enseignants au traficd’influence, leur réflexe démissionnai-re devant la difficulté, le négoce en tousgenres du résultat scolaire et univer-sitaire ont fini par instiller à tous lesniveaux de l’institution scolaire etuniversitaire une pédagogie de lafraude.

M. H.

Les enseignantset la triche

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SOUDAN

Sept Casques bleus tuésau Darfour (Minuad)■ Sept Casques bleus ont été tués et dix-septblessés hier dans la région soudanaise duDarfour, a annoncé la force conjointe demaintien de la paix ONU-Union africaine(Minuad).Il s’agit de l’incident le plus meurtrier qu’a connula Minuad en cinq ans d’opérations. Les septCasques bleus ont été tués près d’une base de laMinuad, à Manawashi, au nord de Nyala,principale ville du Darfour.

Le Forum de “Liberté”reçoit demain à 22h Ahmed Benbitour■ Le Forum de Liberté recevra demainlundi l'ancien Chef du gouvernement,Ahmed Benbitour. La conférence estintitulée “L'Algérie de demain dans unmonde globalisé”. L'occasion pourl'invité de notre quotidien decommenter aussi l'actualité politique,économique et internationale. Libertéprévoit pour le Ramadhan un horairespécial.La presse est ainsi conviée lundi à 22hau siège du journal à El-Achour.

Lou

iza/

Libert

é