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Li Provence - Manosque Dimanche 29 novembre 2009 PW 6 Les compagnons du devoir orfèvres du travail manuel Pierre Gally est le seul Manosquin compagnon du Tour de France - __ bel escalier en colimaçon est le chef d'œuvre de Pierre Gally. II l'a réalisé alors qu'il avait 20 ans. ompagnon du devoir et du Tour de France, Pierre Gai- C ly (7.5 ans) qui expose à la fondation Carzou, dans le cadre du rendez-vous des Métiers dex- celience, le restera toute sa vie. Comme le reliquat magnifique d'un parcours de jeunesse l'ayant mené de Manosque à Strasbourg, puis Tours, Roman, Nantes, Marseille ... et 1'Algérie. car recensé "déserteur involon- taire". Un choix de vie guidé par un professeur de dessin du centre d'apprentissage de la Luquèce, qui un jour de 1952, a suggéré au jeune menuisier en devenir, de ïaire le compagnonnage. 'l'avais 17 ans, et le travail du bois me plaisait dit-il. D'ailleurs, mes deux grands-pères étaient mains" à réaliser les volets de bois du "Paraïs" de Jean Giono, au pied du Mont d'Or, aiors qu'il "bossait" pour le grand-pèrever- nucci. Si Sylvie Giono ne s'en sou- vient plus, Pierre Gdy oui: im- pressionné qu'il était, quand Ali- ne et Sylvie Giono lui ont seM "L'esprit du compagnon, c'est le respect, le courage et la fraternité !" L- femme. C'était en 1960. I' Pour Michel Sardou Le compagnonmenuisiers'est alors posé; juste le temps de choisir Paris pour destination. C'est là, qu'il s'est retrouvé à de nombreuses reprises à travailler pour le chanteur Michel Sardou quilui confiait des travauxde me- nuiserie et de décoration, dans son appartement. Mais ce dont se souvient avec émotion Pierre Gally, c'est de la manière dont on lui a appris à travailler. . 'Personne ne gueule après toi dans le compagnonnage: mais toi, tu écoutes! On a le priuilège de pouvoir être les témoins de la transmission d'un savoir-faire ancestral, et ça mérite respect. rai visité tous les château de la /PHOTO STÉPHANE OUCLET À CARZOU Les Métiers d'excellence, tel est le thème de I'exposition passionnante qui s'est ouverte hier à lafondationCg[mu,,et ' qui sera inaugurée officiene- ment demain lundi, à 18h30. par Pascal Antiq, adjoint à la Culture. En effet. organisée à l'initiative du service culturel de la communauté de commu- nes, cette exposition consacrée aux métiers d!excellence per- met de decouvrir le travail des Meilleurs ouvriers de France, et celui des Compagnons Uu De- voir. On y croise des œuvres ar- tisanales étonnantes, à la lisiè- re du travail d'artiste. +Exposition i découvrirjurqu'au âd6cembre;dulUndiauvendredide 9 heures à12 heures et de 14 heures a 17 h 30. Samedi et dimanche de 9 heurer ai2h3aetde14heurerd17h3o.Entr6e unetassedetbé .... 'l'ai tourné pendant huit ans, étant notamment impressionné par le compagnon Brottier de Tours. grandspécialiste de l'ma- lier de bois, mais le Tour de Fran- ce s'est arrêté pour moi dans le louse, oùj'airencontrémafuture menuisiers. l''avait donc forcé- ment comme un atavisme fami- lial!" Ce qui a amené cet adepte du travail manuel. désireux de "fai- quartier de Saint-Sernin ci Tou- Jean-Pierre TlSSlER libre et gratuite. re quelque chose avec ses Loire à 18 ans par mes propres moyens, car on n'est pas assisté chez les compagnons. Mais c'est unefamiliepourla uieentière!" iptissier@laprO"ence-presse.fr
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L i Provence - Manosque Dimanche 29 novembre 2009 P W 6
Les compagnons du devoir orfèvres du travail manuel Pierre Gally est le seul Manosquin compagnon du Tour de France
- _ _ bel escalier en colimaçon est le chef d'œuvre de Pierre Gally. I I l'a réalisé alors qu'il avait 20 ans.
ompagnon du devoir et du Tour de France, Pierre Gai- C ly (7.5 ans) qui expose à la
fondation Carzou, dans le cadre du rendez-vous des Métiers dex- celience, le restera toute sa vie. Comme le reliquat magnifique d 'un parcours d e jeunesse l'ayant mené de Manosque à Strasbourg, puis Tours, Roman, Nantes, Marseille ... et 1'Algérie. car recensé "déserteur involon- taire".
Un choix de vie guidé par un professeur de dessin du centre d'apprentissage de la Luquèce, qui un jour de 1952, a suggéré au jeune menuisier en devenir, de ïaire le compagnonnage.
'l'avais 17 ans, et le travail du bois me plaisait dit-il. D'ailleurs, mes deux grands-pères étaient
mains" à réaliser les volets de bois du "Paraïs" de Jean Giono, au pied du Mont d'Or, aiors qu'il "bossait" pour le grand-pèrever- nucci.
Si Sylvie Giono ne s'en sou- vient plus, Pierre G d y oui: im- pressionné qu'il était, quand Ali- ne et Sylvie Giono lui ont s eM
"L'esprit du compagnon, c'est le respect, le courage et la fraternité !" L-
femme. C'était en 1960. I'
Pour Michel Sardou Le compagnonmenuisiers'est
alors posé; juste le temps de choisir Paris pour destination. C'est là, qu'il s'est retrouvé à de nombreuses reprises à travailler pour le chanteur Michel Sardou quilui confiait des travauxde me- nuiserie et de décoration, dans son appartement. Mais ce dont se souvient avec émotion Pierre Gally, c'est de la manière dont on lui a appris à travailler. . 'Personne ne gueule après toi
dans le compagnonnage: mais toi, tu écoutes! On a le priuilège de pouvoir être les témoins de la transmission d'un savoir-faire ancestral, et ça mérite respect. rai visité tous les château de la
/PHOTO STÉPHANE OUCLET
À CARZOU Les Métiers d'excellence, tel est le thème de I'exposition passionnante qui s'est ouverte hier à lafondationCg[mu,,et ' qui sera inaugurée officiene- ment demain lundi, à 18h30. par Pascal Antiq, adjoint à la Culture. En effet. organisée à l'initiative du service culturel de la communauté de commu- nes, cette exposition consacrée aux métiers d!excellence per- met de decouvrir le travail des Meilleurs ouvriers de France, et celui des Compagnons Uu De- voir. On y croise des œuvres ar- tisanales étonnantes, à la lisiè- re du travail d'artiste. +Exposition i découvrirjurqu'au âd6cembre;dulUndiauvendredide 9 heures à12 heures et de 14 heures a 17 h 30. Samedi et dimanche de 9 heurer ai2h3aetde14heurerd17h3o.Entr6e
unetassedetbé .... 'l'ai tourné pendant huit ans,
étant notamment impressionné par le compagnon Brottier de Tours. grandspécialiste de l'ma- lier de bois, mais le Tour de Fran- ce s'est arrêté pour moi dans le
louse, oùj'airencontrémafuture
menuisiers. l''avait donc forcé- ment comme un atavisme fami- lial!"
Ce qui a amené cet adepte du travail manuel. désireux de "fai- quartier de Saint-Sernin c i Tou- Jean-Pierre TlSSlER libre et gratuite. r e quelque chose avec ses
Loire à 18 ans par mes propres moyens, car on n'est pas assisté chez les compagnons. Mais c'est unefamiliepourla uieentière!"
iptissier@laprO"ence-presse.fr
