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    INITIATION PAR LE TEXTE

    L'HUMANITE MALADE DE L'ASPHYSIE

    DE SON AME

    le Spiritisme, philosophie morale d'application universelle, a en charge le

    dveloppement de la spiritualit de l'me, de la conscience et de la personnalit de l'homme ;

    elle ne peut, dans l'tat pitoyable dans lequel se trouve la civilisation, pencher en faveur de

    rgimes, pouvoirs, cultes ou thories quelconques ; tout semble frapp de corruption.

    L'humanit est l'vidence tombe dans une passe profonde de dcadence pudiquement

    recouverte de succs technologiques ou scientifiques clbrs publiquement afin d'en faire

    accepter les retombes catastrophiques sur l'environnement ou le prix payer au nom du

    progrs.Ce progrs est en gnral profitable aux financiers et accapar par l'industrie de

    guerre; dans l'usage des ralisations nouvelles le sens de l'humain est en gnral absent.

    Qui, dans l'organisation conomique et sociale actuelle, ne se sent pas menac ? Que ce soit

    dans le

    pillage et la pollution des richesses naturelles ; que ce soit dans les conditions de vie et de

    travail ?

    Les dtenteurs des pouvoirs eux-mmes, avec esprit de caste ou de classe, chaque fois

    que l'occasion leur est favorable, tentent de resserrer leurs contraintes sur la foule de ceux

    dont ils dtiennent les conditions de vie, pour qui ils dcident et n'ont souvent qu'indiffrence

    ou mpris mme ; cette manire de faire tant provoque par la concurrence sans scrupule

    rgnant dans leur milieu, autant que par les ractions des foules qu'il opprime.Cette situation prsente l'aspect aigu des prcdentes crises ayant t rgl par les

    dernires guerres ; solution que la menace gnrale et aveugle de l'arme atomique a fait

    relguer aux conflits locaux. Nous n'allons pas reprendre les vnements de l'histoire, mais

    lorsque la civilisation humaine aura t pure, les historiens de l'avenir relveront lesimmenses responsabilits de ce que nous nommons "les pouvoirs" dans la prparation, ledroulement et le rglement des crises et des conflits sociaux ou sanglants. Rien n'est

    innocent, tout est calcul. Loin de nous l'intention de dresser les foules contre les pouvoirs et

    leurs privilges ou contre la masse de ceux qui les accompagnent pour recueillir quelques

    fruits du systme et s'en contenter modestement ; parmi ces derniers il y en a

    malheureusement qui croient devoir se justifier en insistant sur la responsabilit ou mme la

    culpabilit des malheureux sans ressources.

    Il faut savoir par exemple, que la socit de consommation a t organise savamment

    par un consortium de banques en vue de dvelopper les prts ; l'exemple de l'endettement

    gnral chez les Amricains a montr que le rglement des chances et les soucis financiers

    constants avaient pour effet de rduire le nombre et la dure des conflits sociaux.

    La socit de consommation tant dcide par le pouvoir conomique et financier, on

    vit se multiplier les succursales de banques ainsi que les facilits pour les prts court terme ;

    certains banquiers dclarrent mme : "votre argent nous intresse", celui des intrts

    usuraires les intressait bien davantage. La publicit, l'ancienne modeste "rclame", consacra

    depuis des budgets normes, pour "informer" le public sur ses besoins nouveaux et les

    facilits de crdit. Tout ce beau zle, en dfinitive aux liais des consommateurs, parce qu'enaugmentation des prix de revient des produits.

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    Les tudes de psychologie des publicitaires leur apprennent s'adresser aux plus

    influenables, aux femmes et aux enfants, les prsenter agissants et convaincus ; s'il s'agit

    d'intresser les hommes, on fait quelques clins dil vers les faiblesses masculines.

    La tradition, l'ducation pouvaient s'opposer aux besoins crs de toutes pices, aux

    dpenses folles, l'endettement ruineux ; le pouvoir mdiatique tilt mis en action ; les parents,les ducateurs furent houspills et dvaloriss, on cra le fameux "conflit des gnrations" en

    dressant les enfants contre leur famille et contre toute rgle ou autorit ; la loi morale futmise l'index, on s'en moqua, on clbra la libert sexuelle et l'rotisme, la perversion

    sexuelle. Les mdias aux mains d'irresponsables, mirent la bonne mesure, dsacralisant,

    dmythifiant (sic...) tout ce que le mouvement civilisateur et moral avait pniblement acquis

    et enregistr divers degrs dans les consciences, dterminant un laxisme effarant des

    pouvoirs politiques, spirituel et de rpression.

    Le rsultat est l ; le dveloppement de toutes les formes du vice, la dlinquance,

    l'inscurit, la remise en cause du sacr, la laideur dans les arts, le badigeonnage

    cauchemardesque salissant les murs, les vhicules et toute surface publique, le niveau trs basparfois honteux des spectacles, la grossiret affecte du langage, la destruction de tout ce qui

    aidait construire une vie normale utile l'individu et la socit. Parmi nos familles, nos

    amis, tout autour de nous, combien cachent un drame caus par la corruption des murs et de

    la jeunesse.

    Ce n'est encore qu'un tableau abrg de l'intoxication laquelle couvrent les mdias,

    dans un ensemble quasi total qui cre un doute pesant sur l'objectivit et la libertd'expression sur lesquelles le journalisme feint d'tre extrmement jaloux et chatouilleux.

    Rcemment le pouvoir mdiatique a fait exploiter intensment l'croulement des

    rgimes dictatoriaux de l'Est, au point que dans le zle, la mesure du nombre des cadavres a

    t largement exagre ; l'influence des pouvoirs de propagande est tout fait perceptible

    galement dans le fait par exemple, de l'exploitation rpte des cas de corruption dans les

    pays en cause. Rappelons que partout il existe des mafias dclares et organises, des trafics

    plus ou moins bien dissimuls et que nos pouvoirs officiels feraient bien de balayer devant

    leur porte.

    Les pouvoirs sont devenus internationaux ; les entreprises fusionnent ou s'absorbent,

    les holdings ou associations normes de capitaux sont les matres des tudes d'investissement,

    de l'industrie, des changes de produits essentiels, de la recherche technique et scientifique.

    L'orgueil, 1gosme, le mpris de toute sensibilit humaine s'talent dans tous les secteurs de

    ceux que l'on appelle les "dcideurs", seconds dans leurs conceptions inhumainesd'organisation par les adorateurs, les courtisans, les valets, les sbires, les mendiants et les

    esclaves de la cour du roi argent et de la desse finance !

    Dans une telle anarchie, la part du travail dans la production et la rpartition desrichesses, est systmatiquement dprcie. Les salaires sont considrs comme une lourde

    charge, constamment mise en cause avec la tentation de la rduire par l'automatisation dont

    l'investissement, la mise en uvre, l'entretien, l'amortissement, l'endettement ont fait

    disparatre plus d'une entreprise et progresser la plaie du chmage, charge sociale passant aubudget de la nation.

    Quant au chmage, certains conomistes (tous distingus) admettent un certain "volant

    rgulateur" de chmage, dans le "march" du travail (affreuse expression qui rappelle

    l'esclavage). C'est sans doute pour ce motif que l'immigration trangre a pris dans notre paysdes proportions proccupantes.

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    Quelques personnages au sommet de l'chafaudage conomique dominent tous les

    autres pouvoirs en une sorte de Directoire restreint suprme de la plus haute finance

    plantaire, bien au-dessus des gouvernements politiques. Leurs drisions et orientations ne

    tiennent compte de considrations humaines que dans la mesure o elles ne prsentent aucun

    risque pour leurs intrts bien compris. Il ne s'agit pas de roman-fiction, mais de science

    conomique dans toute sa rigueur dmoniaque ; d'ailleurs cet aropage dont certains parlentavec mystre et un respect craintif n'hsiterait pas jouer des religions, des sectes et des

    grgores des lieux pervers du monde invisible.

    En douterions-nous devant l'ensemble extraordinaire avec lequel l'information est

    oriente, l'intoxication psychologique du public, la peur, la prcarit dans le travail,

    l'austrit et la menace pour les conqutes sociales, les jeux, l'illusion entretenue de la richesse

    facile, la licence des murs, les scandales financiers et le march international de la drogue.

    La gnrosit publique est sollicite pour la recherche mdicale ; les situations

    douloureuses dans le monde donnent lieu des souscriptions dont la rpartition est parfois

    douteuse ; ce sont l des initiatives bases sur la solidarit humaine. Il y a dans certains pays

    la famine et une mortalit que les milliards utiliss en prestige et en armementsirrmdiablement perdus, auraient pu supprimer par des travaux de fertilisation des dserts.

    Les hauts personnages dtenteurs des pouvoirs les plus importants sont certainement

    conscients des risques que les dsquilibres font courir aux institutions dont ils tirent leurs

    profits ; ils s'en protgent en favorisant le pouvoir rpressif ; chacun sait que l'organisation

    militaire peut tre dirige la fois contre l'ennemi intrieur ou contre les armes extrieures.

    Les pouvoirs mdiatiques dont les entreprises sont en gnral leur proprit ne cessent de

    stigmatiser tout ce qui peut constituer urne menace rvolutionnaire. Les rvolutions sont des

    aventures et des explosions subites de colre mais dont la responsabilit incombe aux

    dsquilibres et aux excs causs par ceux qui tentent d'entraverle mouvement d'volution

    universel.

    Dans l'tat actuel des institutions, qui ne se sent pas menac dans ses aspirations

    profondes et lgitimes ? Qui peut srieusement assurer ses enfants un avenir satisfaisant ?

    Qui peut faire confiance en la protection de la justice et des forces de l'ordre ? Qui peut tre

    assur de subvenir par ses capacits relles de travail, ses besoins et ceux de qui il a la

    charge ? La scurit physique et morale des tres humains est-elle sauvegarde ?La rdaction d'un tel constat constitue un bien pnible exercice ; il est plus sain et plus

    heureux de porter l'esprit vers les hauteurs ; il est mme possible que certains esprits passifs

    s'en irritent, drangs dans leur refuge. D'autres se sentant viss, s'lveront contre les

    agitateurs et les fauteurs de troubles.

    Il ne peut tre question pour les spirites de dresser une partie de l'humanit contre

    l'autre partie ; toutefois, il est salutaire de mettre au jour les plaies non pour enflammer tout

    l'organisme, mais pour les dbrider et en rechercher la cause et les moyens de les viter.

    Il y a d'abord la nature humaine, dont les imperfections ont multipli les destins

    individuels malheureux de redressement, des actes des vies antrieures contraires la

    fraternit qui fait si profondment dfaut entre les hommes. Dans l'tat actuel de l'volution, il

    est plus que probable qu'une rvolution amenant un change de position entre les nantis

    favoriss d la richesse et les reprsentants des dshrits, ces derniers se conduiraient eux ou

    leurs successeurs, dans peu de temps, exactement comme ceux qu'ils auraient remplacs.

    Lorsque l'homme prit conscience de son individualit, il constata ce que lui offrait unenature immense, mais galement les possibilits qui taient les siennes, et, dans la mesure de

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    ses facults et surtout de sa force de dominer ses semblables et de prendre possession pourson pouvoir personnel de toutes les richesses que le monde pouvait produire.

    De cette domination sont ns un orgueil envahissant et une soif de pouvoir, et l'gard

    de tous les tres concurrents, le besoin de les contraindre.

    A l'encontre de l'individualisme gnrateur de l'gocentrisme, de l'gosme et de la

    barbarie, il n'y a qu'un remde, le dveloppement, avec effort et persvrance, de lapersonnalit et de la nature spirituelle de l'homme afin de le dgager de l'emprise de la

    matire.Par ailleurs, le dveloppement de l'intellect a toujours pouss les hommes observer

    les phnomnes attirant son intrt et, tout naturellement celui qui le touche le plus, son tre

    tangible, visible, ainsi que celui de ses semblables. De grandes acquisitions rationnellement

    tudies apparurent en opposition avec les explications antrieures, devenues contestables,

    des religions ; ds l'affaiblissement de l'autorit ecclsiastique, la science naissante, fire de

    ses dcouvertes prtendit qu'elle n'avait porter intrt qu' la nature matrielle des choses ;

    elle en est ainsi arrive par orgueil, prtendre que Dieu tait un mythe que les dcouvertes

    scientifiques anantiraient. Le mot "matrialisme" n en 1700, dsigna cette nouvelle

    croyance.L'orgueil constitue une telle aberration de l'esprit, que des savants en sont arrivs

    rpandre avec autorit des incohrences selon lesquelles l'univers s'est tabli tout seul, que du

    hasard et du chaos, donc sans direction, et de rien, un ordre universel grandiose a pu sortir

    l'homme, selon eux, seul tre intelligent dans l'univers, dmontrera par sa science, l'inanit

    d'une notion quelconque de divinit !

    Les grands pouvoirs de par leur orgueilleuse autorit, s'accordent avec la nature

    orgueilleuse du matrialisme ils favorisent celui-ci en le semblant d'honneurs et en rservant

    aux scientifiques de puissants organismes et une audience spciale dans la socit et ses

    mdias.

    Le matrialisme est n de cet orgueil fou ; il tend touffer en l'homme son tre

    essentiel spirituel ; il conduit une barbarie plus grave que celle de l'homme primitif car lui

    tait inconscient et recherchait instinctivement. le lien spirituel.

    L'esprit matrialiste corrompt les mdias ; on clbre les ralisations de la science, les plus

    catastrophiques pour l'avenir de l'humanit, pourvu que l'on puisse en escompter un allchant

    rendement financier. Tout ce qui voquerait la spiritualit et les vertus humaines est tourn en

    drision : le Spiritisme est dfigur, prsent sous la forme d'un occultisme sulfureux, en

    mme temps que le charlatanisme de la "bonne aventure".

    Les religions, elles, ne sont pas parvenues inculquer dans leur puret les lois divines

    de fraternit et d'amour ; elles se sont tournes davantage vers les pouvoirs ; elles n'ont pas tcapables, dans leurs contradictions et leurs conflits, de s'opposer aux conceptions matrialistes

    de la science dont l'autorit sur les hommes, a imprgn l'intellect de ceux-ci, du dsespoir de

    leur prtendu anantissement dans la mort. .

    Le nant ainsi ouvert comme perspective, les pires apptits de jouissance sans frein

    peuvent se satisfaire au mpris de l'indigence et de la misre de la plus grande partie de

    l'humanit. Avec le matrialisme, il reste dans le malheur, la pire des solutions dans le

    suicide, heureusement contrebalance dans l'esprit des dsesprs, par la raction

    subconsciente de leur tre spirituel et l'aide que tout mouvement de courage dtermine de la

    part des frres du monde invisible.

    C'est le matrialisme qui est cause de l'exploitation anarchique des richesses de la

    terre, de la pollution, des spoliations, des brimades, des tromperies, des perscutions, destueries en vue de l'accaparement des territoires, des biens, et ventuellement des tres vivants.

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    Il est faux de dclarer qu'il en sera toujours ainsi ; au contraire, tout prouve l'existence

    d'une force universelle d'volution au service des espces vivantes, pour l'accroissement de

    l'esprit. Le perfectionnement incessant de l'esprit s'accomplit sur terre grce aux nombreux

    stages en incarnations en vue de l'ducation, de la formation du redressement aussi hlas, de

    l'esprit humain. A l'occasion de ces stages, si la pauvret et la misre sont des preuves

    pnibles, la richesse est une preuve probatoire grave qui engage des responsabilits moraleset entrane des destins terrestres futurs, pour certains extrmement terribles, comme en

    supportent dans la vie prsente, des tres misrables.

    Nous le savons, l'homme n'est pas ce corps de matire qualifie vivante du fait que

    l'homme rel de nature spirituelle et sa personnalit, l'habite et l'anime. L'homme libr de son

    corps matriel, redevenu esprit, est constitu pour l'immortalit et la vie hors de la matire

    libre dans l'espace, son rve ralis ! Sur Terre, faut-il subir passivement, se contenter de ce

    rve, ainsi que l'enseignent les religions et les sectes religieuses ?

    Ce serait un manquement grave aux devoirs du terrien. La nature a t offerte aux

    hommes dans un aspect perfectible ncessitant des mthodes d'organisation et

    d'panouissement ; les murs, les besoins sociaux, intellectuels et spirituels sont amliorer, perfectionner sans cesse, pour de meilleures conditions de vie ; de grands Esprits s'incarnent

    en mission sur Terre afin de faire progresser l'humanit ; remarquons que la plupart d'entre

    eux ont t critiqus, moqus, combattus, certains emprisonns et supplicis, l'instigation

    des matres du moment craignant pour leur pouvoir et leurs privilges.

    Ne soyons pas surpris que le Spiritisme ait t et soit encore l'objet d'attaques qu'une

    certaine volution des murs conduit des procds moins brutaux, mais aussi virulents.

    Le Spiritisme rpond clairement et d'une manire trs rconfortante, aux questions sur

    le devenir de l'homme, auxquelles la philosophie ne rpond pas et la religion apportent des

    rponses dsolantes et peu convaincantes. Le spirite sait que des lois divines rgissent la

    progression de l'esprit dans une vie perptuelle infinie, dans l'amour et la fraternit entre tous

    les tres ; ces vertus doivent trouver place dans la conscience de l'homme, comme un

    automatisme ; un rflexe sans faille et irrversible. Tout ce dont nous soutirons provient de ce

    que la grande majorit des hommes sont encore loin de cet tat. L est le dfaut qui implique

    le remde !

    La seule voie est donc l'volution des consciences ; les hommes se donnent des

    institutions en rapport leur degr de civilisation, l'ensemble de leurs penses et de leurs

    dsirs influenant l'tat psychique de notre plante en tant qu'unit vivante, dterminant des

    ractions parfois brutales, telluriques ou mtoriques, aussi bien que sur les vnements

    d'actualit.

    Les remdes propres assainir les murs appartiennent chacun de nous ; cela

    consiste en premier lieu, en l'lvation persvrante de notre propre esprit, travailler

    l'assimilation de la doctrine spirite et son application en profondeur dans notre me,

    dpouille de toutes fantaisies intellectuelles ; cette discipline forme un tre dont le

    rayonnement est communicatif ; l'lvation de l'me constitue, comme la prire, un appel

    l'aide spirituelle dont les forces annihilent les forces nocives du matrialisme et de la barbarie,

    dans la mesure des efforts mritoires des hommes.

    En effet, le matrialisme est la forme moderne de la barbarie dont il faut djouer les

    attraits flatteurs pour l'gocentrisme humain, ainsi que tous les artifices qu'il dploie pour

    couvrir ses intentions malfiques de dtruire les plus sacres des venus.

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    Il ne s'agit pas d'inciter une vie monastique, au contraire, il faut chercher la rendre

    la plus confortable possible pour tous, et plus heureuse qu'elle ne l'est, mais ordonne,

    profitable l'esprit et libre grce une discipline librement consentie.

    Il faut s'imposer une rsistance passive mais intraitable toutes les menes nuisibles

    du systme, les dceler avec vigilance car elles sont parfois sournoises. Les Indes se sont

    libres d'un joug oppresseur trs puissant par la dsobissance et la rsistance passive. C'estun moyen trs efficace.

    Le gaspillage actuel des richesses est une faute gravecontre l'humanit lorsqu'une

    foule manque de l'essentiel la vie. Efforons-vous d'viter des achats et des dpenses

    frivoles, pour des colifichets, des objets de mode, des publications sans valeur ou pour des

    coquetteries excessives ; ce sont des milliards qui enrichissent des profiteurs, au dtriment de

    budgets souvent modestes ; dfiez-vous et mprisez les publicits fallacieuses.

    Sachons rsister au plaisir d'entourer de jouets trop nombreux nos enfants qui, blass,

    les cassent ou les oublient ; l'veil des enfants dpend davantage de leurs propres recherches

    et de leur imagination.

    La meilleure manire d'purer les murs est de boycotter dfinitivement et en le

    dclarant en toutes occasions, tous les spectacles de violence, de crimes, de passions

    dgradantes, o la personnalit de la femme est outrage, ce qui se prsente couramment. Il

    faut savoir fermement interrompre une mission au bnfice d'une communication entre les

    membres de la famille ou du groupe, agrmente de rires francs ou encore se livrer la

    lecture, ou tout simplement un sommeil profitable au corps et l'esprit.

    Le Spiritisme est un courant puissant philosophique et moral, irrpressible du fait qu'il

    va dans le sens du mouvement divine d'volution ; l'tude srieuse et assidue de la doctrine

    amne le spirite une sagesse et un tat d'tre de paix de plus en plus proche de celui qui

    sera le sien dans la vie libre de l'espace. La sensation de fraternit que le spirite ressent vis--

    vis de ses semblables le pousse travailler l'amlioration spirituelle gnrale, avec comme

    moyen sr, l'expansion la plus large du Spiritisme pur, dans son intgrit. Dans ce travail pour

    l'volution de l'esprit, la tche doit tre poursuivie de gnration en gnration, car elle est de

    longue haleine ; les gnrations venir, au sein desquelles nous avons toutes chances de

    figurer, bnficieront du travail accompli, auquel elles ajouteront leurs efforts nouveaux et

    c'est ainsi que de progrs en progrs, l'humanit atteindra le but lumineux de son destin

    spirituel.

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