LettreNo12_Juillet 2010

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Lettre de la Fédération de Paris Secrétariat fédéral au lien avec l’action municipale Quoi de plus emblématique pour la capitale que son fleuve et ses abords? Pourtant certains soulignent, non sans humour, que les voies sur berges constituent la seule autoroute urbaine classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Engagement de campagne, la restitution de 7 km de voirie, sur 26 qui longent la Seine, aux parisiens et la liquidation de l’héritage du « tout voiture » pompidolien sera donc un enjeu majeur de cette mandature. Ce projet d’aménagement des berges de la Seine, en plein cœur de Paris, repose ainsi sur trois principes. Le premier est que la mise en valeur des berges de Seine doit d’abord profiter aux amoureux du fleuve, qu’ils soient parisiens, franciliens ou tout simplement pro- meneurs. En proposant des aménagements souples, culturels, sportifs, ludiques et pour le plus grand nombre, il s’agit donc de faire encore un peu plus de Paris un modèle de « Ville durable du 21 ème siècle », celle de l’après-Kyoto. En second lieu, ce projet vise à renforcer la dimension économique de la Seine, à la fois vecteur de tourisme mais aussi d’activités portuaires et industrielles. Enfin, la « colonne vertébrale de Paris » que constitue ce fleuve doit devenir un levier de notre politique de diversification des transports au profit des circulations douces. Bien sûr, il faudra veiller au report de circulation engendré par ces aménagements, travail en cours avec la Préfecture de Police, les maires d’arrondissements et les élus des communes limitrophes pour tenir nos prévisions : pour traverser Paris aux heures de pointe, 6 mn de plus rive droite et 7 mn rive gauche. Mais s’il est un désaccord que nous sommes prêts à assumer avec l’UMP, c’est bien celui de la nécessité de réduire la circulation automobile dans notre ville qui est la plus dense d’Europe. Avec les couloirs de bus, Velib’, le dispositif Voguéo ou bientôt l’automatisation de la ligne 1 du métro, nous comptons bien accroître nos résultats : -20% de circulation automobile à Paris depuis 2002, -35% de pollution de proximité. Malgré l’opposition de la droite, malgré les réticences de l’Etat, les socialistes respecteront leurs engagements pris devant les parisiens pour que Paris ait vraiment changé en 2014. A lire : les interventions de Bertrand Delanoë, Jean-Pierre Caffet, Dominique Bertinotti, Claude Dargent et la réponse d’Anne Hidalgo Voies sur berges : la reconquête est en marche ! Au sommaire Conseil de Paris des 5 et 6 juillet 2010 - Voies sur berges : la reconquête est en marche ! - Budget supplémentaire 2010 : plus de crédits sociaux pour faire face à la crise - Hôpitaux de Paris : quand l’Etat exclut… les parisiens - Accès à l’emploi des jeunes parisiens, ascenseurs : deux missions réussies - Liens vers le site du groupe Socialiste

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A lire : les interventions de Bertrand Delanoë, Jean-Pierre Caffet, Dominique Bertinotti, Claude Dargent et la réponse d’Anne Hidalgo Secrétariat fédéral au lien avec l’action municipale Voies sur berges : la reconquête est en marche ! Lettre de la Fédération de Paris

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Lettre de la Fédération de Paris

Secrétariat fédéral au lien avec l’action municipale

Quoi de plus emblématique pour la capitale que son fleuve et ses abords? Pourtant certains soulignent, non sans humour, que les voies sur berges constituent la seule autoroute urbaine classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Engagement de campagne, la restitution de 7 km de voirie, sur 26 qui longent la Seine, aux parisiens et la liquidation de l’héritage du « tout voiture » pompidolien sera donc un enjeu majeur de cette mandature. Ce projet d’aménagement des berges de la Seine, en plein cœur de Paris, repose ainsi sur trois principes. Le premier est que la mise en valeur des berges de Seine doit d’abord profiter aux amoureux du fleuve, qu’ils soient parisiens, franciliens ou tout simplement pro-meneurs. En proposant des aménagements souples, culturels, sportifs, ludiques et pour le plus grand nombre, il s’agit donc de faire encore un peu plus de Paris un modèle de « Ville durable du 21ème siècle », celle de l’après-Kyoto. En second lieu, ce projet vise à renforcer la dimension économique de la Seine, à la fois vecteur de tourisme mais aussi d’activités portuaires et industrielles. Enfin, la « colonne vertébrale de Paris » que constitue ce fleuve doit devenir un levier de notre politique de diversification des transports au profit des circulations douces. Bien sûr, il faudra veiller au report de circulation engendré par ces aménagements, travail en cours avec la Préfecture de Police, les maires d’arrondissements et les élus des communes limitrophes pour tenir nos prévisions : pour traverser Paris aux heures de pointe, 6 mn de plus rive droite et 7 mn rive gauche. Mais s’il est un désaccord que nous sommes prêts à assumer avec l’UMP, c’est bien celui de la nécessité de réduire la circulation automobile dans notre ville qui est la plus dense d’Europe. Avec les couloirs de bus, Velib’, le dispositif Voguéo ou bientôt l’automatisation de la ligne 1 du métro, nous comptons

bien accroître nos résultats : -20% de circulation automobile à Paris depuis 2002, -35% de pollution de proximité. Malgré l’opposition de la droite, malgré les réticences de l’Etat, les socialistes respecteront leurs engagements pris devant les parisiens pour que Paris ait vraiment changé en 2014.

A lire : les interventions de Bertrand Delanoë, Jean-Pierre Caffet, Dominique Bertinotti, Claude Dargent et la réponse d’Anne Hidalgo

Voies sur berges : la reconquête est en marche ! Au sommaire

Conseil de Paris des 5 et 6 juillet 2010

- Voies sur berges : la reconquête est en marche !

- Budget supplémentaire 2010 : plus de crédits sociaux pour faire face à la crise

- Hôpitaux de Paris : quand l’Etat exclut… les parisiens

- Accès à l’emploi des jeunes parisiens, ascenseurs : deux missions réussies

- Liens vers le site du groupe Socialiste

Réalisé par Jérôme Martin, Julien Bargeton et Gauthier Caron-Thibault, secrétaire fédéral et secrétaires fédéraux adjoints en charge du lien avec l’action municipale

Décidément, l’Etat tient à réserver à Paris un sort exceptionnel… Hélas, toujours dans le mauvais sens. Ainsi, partout en France, le Conseil de surveillance des hôpitaux est présidé par le Maire de la commune (ou son représentant), marque de l’importance accordée aux usagers du service public de santé via leurs élus locaux dans les décisions les concernant. De ce fait, jusqu’à présent et comme partout ailleurs, le Maire de Paris ou son représentant présidait traditionnellement la commission

de surveillance de l’AP/HP (Assistance Publique / Hôpitaux de Paris). Las, à la surprise générale, le Gouvernement a choisi cette fois, et au dernier moment, d’imposer son candidat. Une première donc, alors que l’AP/HP traverse la pire crise de son histoire puisque l’Etat s’apprête à y supprimer des milliers de postes (dont la moitié de personnels soignants) dans les tous prochains mois : une fois de plus, le Gouvernement claque la porte au nez des élus locaux parisiens. Autant dire que la santé des parisiens va servir - encore plus gravement - de variable d’ajustement financier à un

Etat impécunieux, fort avec les faibles et faible avec les forts.

A lire : la question d’actualité de Michèle Blumenthal et la réponse de Jean-Marie Le Guen

Budget supplémentaire 2010 : plus de crédits sociaux pour faire face à la crise

Exercice obligatoire, le vote du budget dit « supplémentaire » pour ajuster le budget primitif 2010 (voté en décembre 2009) aux aléas survenant en cours d’année (variations des recettes fiscales, dépenses imprévues etc.) n’en reste pas moins un acte politique dans un contexte de grave crise économique et sociale. Ce vote permet ainsi, à mi-parcours de l’année budgétaire, de corriger ou d’amplifier certaines mesures en fonction du contexte local et national. Ainsi, au volet « recettes », les droits immobiliers perçus par la Ville (ou droits de mutations) devraient légèrement augmenter après la perte de 300 millions d’euros (!) cumulés entre 2008 et 2009 par rapport à 2007.

Ces prévisions de recettes supplémentaires pour 2010 – pour lesquelles la prudence doit rester de mise au regard de la volatilité du marché – seront entièrement affectées à l’augmentation des dépenses sociales et à l’investissement. Car la crise engendre un fort accroissement des dépenses sociales et notamment des aides sociales d’urgence que ce budget supplémentaire prévoit d’accroître (8,2M d’euros). Il s’agit également d’abonder de 20M d’euros notre dispositif d’aide sociale à l’enfance, notamment pour faire face à l’afflux de mineurs étrangers isolés à Paris mais aussi 20M d’euros pour les nouveaux allocataires du RMI/RSA. Autre mesure phare : le renforcement du « Prêt Paris Logement » destiné à permettre aux classes moyennes parisiennes d’accéder à la propriété, et dont les crédits passent ainsi de 10 à 30M d’euros en 2010. Enfin, une autorisation de programme de 40 millions d’euros a été votée pour l’aménagement des berges de la Seine. C’est donc l’ajustement d’un budget modificatif sérieux, solidaire et tourné vers l’avenir qui a été voté par l’ensemble de la majorité municipale.

A lire : les interventions de Bertrand Delanoë et Julien Bargeton, Jacques Bravo et la réponse de Bernard Gaudillère

Hôpitaux de Paris : quand l’Etat exclut… les parisiens

Les « missions d’information et d’évaluation », portant sur tout sujet d’intérêt communal, sont une novation démocratique mise en place en 2008. Elles permettent aux conseillers de Paris de travailler sur un sujet pendant 6 mois, en auditionnant services de la Ville et personnalités extérieures, dans le but d’évaluer la politique menée par l’Exécutif sur un sujet précis puis formuler des propositions pour l’avenir. Après « le service municipal de la petite enfance » il y a quelques mois à la demande du Groupe UMP, ce sont les politiques municipales concernant « l’accès à un emploi pérenne pour les jeunes parisiens » (à la demande du Groupe socialiste) et sur l’état des ascenseurs à Paris (Groupe communiste) qui faisaient l’objet d’un débat au Conseil de juillet. Sur les deux thématiques, de nombreuses préconisations ont pu être formulées par la majorité comme par l’opposition : pour les jeunes, ces propositions ont essentiellement porté sur la formation, sur un deuxième lycée de la seconde chance à Paris ou sur le renforcement des missions locales ; quant aux ascenseurs dont les pannes répétées pénalisent au premier chef les personnes les plus fragiles, le rapport préconise un renforcement du contrôle sur les ascensoristes via le respect de leur cahier des charges, une amélioration de l’information des co-pro-priétaires et des locataires face à 4 entreprises en situation quasi-oligopolistique et à leurs sous-traitants ; ou encore que l’assemblée nationale soit saisie d’une demande de commission d’enquête sur le marché des ascenseurs. Bien entendu, la droite a quant à elle défendu sa loi dite « Robien » de 2003, comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes…A lire : le rapport sur l’accès des jeunes parisiens à un emploi pérenne et celui de la mission « ascenseurs ».

Accès à l’emploi des jeunes parisiens, ascenseurs : deux missions réussies

www.groupe-psrga-paris.fr

Retrouvez les interventions des élus socialistes du Conseil de Paris sur :

Jean-Pierre Caffet, Président du Groupe socialiste