LETTRE TRIMESTRIELLE DE L ADES DU RHÔNE

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N°37 MAI 2008 santé Rhôneécho LETTRE TRIMESTRIELLE DE L·ADES DU RHÔNE Retour sur Subvention en ligne PAGE 6 Journée Santé des personnes vulnérables dans le Pays Beaujolais PAGE 11 Exposition /·équilibre alimentaire, Q·en faites pas tout un plat ! PAGE 8 lire aussi /uactivité physique avec plaisir !!! le dossier

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N° 37M AI 20 08

santéRhôneécho

LETTRE TRIMESTRIELLE DE L ADES D U RHÔNE

Retour surSubventionen ligne

PAGE 6

JournéeSanté des personnesvulnérables dans lePays Beaujolais

PAGE 11

ExpositionL équilibre alimentaire,n en faites pas tout un plat !

PAGE 8

lire aussi

L activitéphysiqueavec plaisir !!!

le dossier

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LE DOSSIERPAGES 4 à 5

L activité physiqueavec plaisir !!!

ACTUAdesPAGES6 et 7

DOC AdesPAGES 8 et 9

RHÔNEnouveauPAGES 10 et 11

L ESPACE prévention SANTÉPAGE 12

rubriques

Edition :Association Départementaled Education pour la Santé du Rhône71, quai Jules Courmont - 69002 LyonTél. 04 72 41 66 01 - Fax 04 72 41 66 02Web : www.adesr.asso.frEmail [email protected] de publication : Dr Jérôme FredouilleRédacteur en chef : Sylvain JerabekSecrétariat de rédaction : Jean-Pierre GourdolMise en page : Valérie MirailletImpression : AprimeIssn : 1241-6606LAdes du Rhône est financée par : le ConseilGénéral du Rhône, la DDASS et la Préfecturedu Rhône, l Assurance Maladie, les HCL, laDRASS Rhône-Alpes, la MSA, les Villes de Lyonet de Villeurbanne, l URCAM, l INPES, la RégionRhône-Alpes.

ADESDURHÔNE

Il est toujours émouvant de clore une his-toire et lorsqu'il s'agit de l'aventure col-lective d'une revue qui interrompt saparution, cela fait beaucoup d'émotion àpartager. Notre Rhône Echo Santé est néau milieu des années 80 à l'initiatived'Alain Douiller alors directeur de l'ADESdu Rhône. Organe d'information desdiverses activités de notre association, leRhône Echo Santé s'est toujours donnépour ambition de participer au développe-ment d'une pensée commune de l'Éduca-tion pour la santé et de soutenir ainsi unediscipline qui, progressivement, acquiertle statut de profession. Certains numérosdu RES feront date dans l'histoire del'ADES du Rhône, comme le numéro 13,paru en 1995, intitulé "La prévention àl'épreuve du doute". Qu'Alain Douiller etque tous les rédacteurs successifs duRhône Echo Santé soient ici chaleureuse-ment remerciés pour leur travail et pourleur engagement.

La Loi relative à la politique de santépublique du 9 août 2004 a bouleversél'architecture de la prévention et de lapromotion de la santé en France en régio-nalisant son organisation institutionnelle,décisionnelle et programmatique. Les huitassociations départementales d'éducationpour la santé de Rhône-Alpes ont accom-pagné ce mouvement en se fédérant, àl'automne 2007, au sein de la FRAES(fédération Rhône-Alpes d'éducation pourla santé). Dans le contexte de cette réor-ganisation géographique et politique de lasanté publique, une revue de promotionde la santé ayant une dimension régiona-le devenait indispensable. Celle-ci devraitvoir le jour prochainement. Forte del'expérience rédactionnelle acquise depuis21 ans, l'ADES du Rhône apportera natu-rellement son "écot" à la future publica-tion régionale et le lien avec les ancienslecteurs du Rhône Echo Santé ne seradonc pas rompu. Au moment où se tour-ne une page de notre histoire associativeavec ce numéro 37 d'un titre auquel nousétions très attachés, nous souhaitonsbonne chance à celui qui va bientôtparaître.

Si l'ADES du Rhône entend prendre toutesa place dans les nouvelles instancesrégionales de la santé publique, elledemeure une association ancrée sur leterrain et poursuivra ses efforts de pro-motion de la santé dans un partenariatétroit avec les acteurs locaux. A l'échelonrégional comme au niveau local ou dépar-temental, l'ADES du Rhône continuera dedéfendre une approche éducative de lasanté respectueuse des populations.L'augmentation de 20 % des adhésionsenregistrée en 2007 constitue à cet égardun encouragement fort à poursuivre danscette voie.

Dr Jérôme Fredouille, PrésidentSylvain Jerabek, Directeur

édito

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FormationPréventionde l’obésitéde l’enfantet relationéducativeProfessionnels de PMI ; de la petiteenfance ; de la santé scolaire et lesprofesseurs des écoles de mater-nelles.

ObjectifsAcquérir des repères sur les besoinsnutritionnels de l'enfant, la problé-matique de l'obésité et de ses princi-paux déterminants.

Appréhender les comportementsdes enfants vis à vis de la nourriture.

Savoir prendre en compte les dimen-sions sociologiques et psycholo-giques et éducatives.

Développer des compétences rela-tionnelles pour un accompagnementéducatif de l'alimentation.

Etre en capacité de mettre en uvreune animation auprès de parentset/ou d'enfants.

Dates27 juin 2008 ; 1er, 7 et 8 juillet 2008de 9h à 12h30 et de 14h à 17hLieu de la formation : ADES du Rhône71 quai Jules Courmont, 69002 Lyon

Cette formation vous est proposéegratuitement grâce au financement

du Groupement Régionalde Santé Publique

Si vous êtes intéressé(e)par cette formation,

merci de demander un bulletind’inscription à l’ADES du Rhône

04 72 41 66 [email protected]

Contact info :[email protected]

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Ne pleurons pas sur le passé :les défis à relever s'écrivent au présent !

1987 : édition du 1er numéro du

bulletin "Rhône Echo Santé". Plus de20 ans ! Cette date de naissancesemble appartenir à une autreépoque

De l'artisanatUne autre époque ? Assurémentnon, si l'on considère les nécessitésqui nous avaient poussés à créercette publication. Faire connaître etreconnaître l'éducation pour lasanté, les structures qui la mettenten uvre, des actions de terrainsouvent peu visibles ; ces nécessitéssont toujours impérieuses :- Il est en effet toujours nécessairede valoriser et de rendre visible laprévention, face aux enjeux dessoins qui, dans notre pays, absor-bent toutes les préoccupations ettous les budgets. Le rendez-vousrégulier de cette publication RhôneEcho santé témoignait à sa façon,de l'existence d'une activité desanté "non médicale".- Il est plus que jamais indispen-sable de défendre les valeurs queportent et mettent en uvre quoti-diennement des centaines d'acteursde promotion et d'éducation pour lasanté : respect de la dignité despersonnes, non stigmatisation, priseen compte des conditions de viematérielles et de l'environnement etpas seulement des comportementsindividuels, facilitation de l'expres-sion et prise en compte de la paro-le de chacun - Il est toujours utile de repérer ladiversité des actions et des acteursd'un territoire comme un départe-ment, afin d'encourager les

échanges, les rapprochements, lespartenariats. La rubrique Rhônenouveau avait cette ambition.- Il est primordial de continuer dedébattre et de réfléchir aux enjeuxde santé qui sont toujours desenjeux de société. Bien que modes-te dans leur contenu, la diversitédes dossiers de ce bulletin en témoi-gnait : précarité, obésité, santémentale, sida, sécurité routière- Il est toujours d'actualité aussi deconsacrer du temps à la valorisationprofessionnelle des actions menées :repérer, écrire, mettre en forme,comme l'ont fait pour ce bulletinpendant des années et avec beau-coup de talent Valérie Miraillet etJean Pierre Gourdol.

àl'institutionnalisationTelles ont été les ambitions et lesraisons d'être de ce Rhône EchoSanté. Il reste pourtant tant à faireaprès 21 ans n'aurions-nous euaucun impact ? Ou est-il possible depenser que ce bulletin ait contribuéet accompagné, modestement,l'avènement d'une nouvelle ère del'éducation pour la santé ?- Le niveau de formation des profes-sionnels de l'éducation pour la santéa fait un bond qualitatif extraordi-naire et notre discipline s'est ainsiénormément enrichie des scienceshumaines et sociales.- La France a connu sa premièregrande loi de santé publique en août2004 et une dynamique de pro-grammation et d'organisation insti-tutionnelle sans précédent

(Programmes régionaux de santépublique, Schémas régionaux d'édu-cation pour la santé, Groupementsrégionaux de santé publique ),démontrant enfin un intérêt réel despolitiques publiques pour la préven-tion.- La période actuelle se structure surune recentralisation régionale etétatique de la santé publique.L'organisation de la prévention et del'éducation sera donc régionale etinscrite au c ur du nouveau dispo-sitif des Agences régionales desanté. La nécessité d'une véritablelisibilité régionale des actions et desacteurs de l'éducation pour la santése fait alors sentir.

Rhône Echo Santé tire donc sa révé-rence pour marquer la fin d'une èred'artisanat, mais aussi d'une pério-de où la liberté et la créativité asso-ciatives étaient encore grandes.L'ère qui s'ouvre n'est pas moinsexaltante puisqu'elle peut devenircelle de la reconnaissance, d'uneplus grande pertinence et d'une plusgrande efficacité de nos actions.Souhaitons toutefois que program-mation, territorialisation et profes-sionnalisation ne riment pas avecdéshumanisation et ne tue pas lebouillonnement associatif, qui sisouvent a garanti la dimensionhumaine et la pertinence sociale dela santé publique.

Alain Douiller,directeur de l'Ades du Rhône

jusqu'en 2004 et actuel directeur duComité d'éducation pour la santé de

Vaucluse ([email protected])

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L'activité physique diminue le risque d'obésitéLe dernier baromètre santé de l'INPES faisait état d'é-tudes ayant clairement établi que l'insuffisance d'acti-vités physiques est un déterminant de l'obésité, parmid'autres maladies. Ce qui a été confirmé en septembre2007 : l'étude Icaps (Intervention auprès des collégienscentrée sur l'activité physique et la sédentarité) montrequ'inciter les élèves à faire davantage d'activité physiquepermet de diviser par deux le risque d'obésité. Menée parune équipe de chercheurs de l'Université Louis Pasteur deStrasbourg, cette étude a été réalisée auprès de 1 000enfants de 6ème de 8 collèges du Bas-Rhin, sur 4 ans.

Le temps consacré à l'activité physique se réduitLe baromètre santé souligne aussi que l'évolution desmodes de vie a entraîné une réduction des opportunitéset des occasions de pratiquer une activité physique : encause, les moyens de transport motorisés et leur utilisa-tion, la diminution des tâches manuelles, l'apparition denouveaux loisirs sédentaires (attractivité des écrans )

Quelles préconisations dans ce contexte ?L'attention s'est longtemps concentrée sur l'alimentationet sur son rôle dans l'obésité. Mais en terme de stratégie,on est passé du "manger moins" à "manger mieux" en yassociant la notion de plaisir de manger.La pratique d'activités physiques est longtemps restéepeu abordée. Aujourd'hui, les choses ont évolué. LeProgramme national nutrition santé (PNNS) 2006-2010qui fait de la lutte contre l'obésité un enjeu essentiel despolitiques de santé publique, insiste sur l'activité phy-sique pour contrebalancer les effets de la sédentarité. Ilpréconise ainsi de "bouger plus chaque jour", au moinsl'équivalent de 30 minutes de marche rapide par jour, sipossible au moins 10 minutes à la fois

Etat des lieux en milieu scolaire - bref aperçu"Au collège comme au lycée, les heures d'EPS prévuespar les programmes actuels (3 heures/semaine au collè-ge en 5e, 4e, 3e - au lycée : 2 heures/semaine en secon-de, 1ère et terminale) sont souvent des horaires fictifs. Letemps perdu dans les déplacements et dans les vestiairesréduit considérablement la durée des cours. De plus, leseffectifs des classes ne permettent pas à chaque élèved'être dans un effort constant tout au long de la séance.Si l'on ajoute les entraves liées aux installations elles-mêmes, souvent trop petites ou mal adaptées " [MichelFouquet, secrétaire national du SNEP-FSU, en charge dusport scolaire]

Susciter l'envie de bougerTout dépend de la pratique proposée au jeune : "s'il leconsidère comme un jeu sans obligation de performance,il y prendra du plaisir. S'il le considère comme un exerci-ce imposé, au même titre que les maths ou la grammai-re, cela deviendra vite un pensum" (Patrice Huerre, psy-chiatre pour enfants et adolescents). Replacer le plaisirau c ur de l'activité physique semble bien être plusqu'une piste !La difficulté consiste souvent à trouver et proposer despratiques ludiques pour susciter l'envie de bouger, chezles jeunes notamment, qui n'aiment pas forcément sefaire souffrir : si nécessaire, pourquoi ne pas mettre àleur disposition les dernières consoles de jeux devant les-quelles il est désormais possible de faire du sport !

Plutôt que "bouger plus",pourquoi ne pas proposer de "bouger mieux" ?Sous le prétexte qu'il faut qu'elle soit accessible à tous,on ôte toute saveur à l'activité physique en la réduisantà un mouvement que l'on fait tous les jours, la marche[1]. Et comme en plus rien ne paraît plus à la portée detout le monde que la marche, il devient culpabilisant dene pas réagir à l'injonction !"Pour moi, il faut travailler dans une perspective d'édu-cation physique qui ne se résume ni à une gymnastiqueni à des mouvements mais qui parte d'activités phy-siques et sportives adaptées au besoin des gens, tout enrestant des pratiques culturelles à partager avecd'autres" [1]. Les activités doivent être agréables. Leplaisir est un élément important de succès d'un pro-gramme d'activité physique (OMS - Décembre 2004).

AP & EPSActivités physiques & Education pour la santé : "commepour l'alimentation où des diététiciennes interviennentsur le terrain, il faudrait que des spécialistes de l'éduca-tion pour la santé fassent des propositions d'accompa-gnement pour l'activité physique" [1]. Il est sans doutenécessaire que les professionnels de l'éducation physiquesoient formés pour que "plaisir et santé" prenne le passur "performances sportives". Les activités physiquescontribuent à la santé globale : physique, mentale etsociale, au bien-être. Elles permettent de développer deshabilités motrices, d'acquérir des repères dans l'espace,de rentrer en relation avec l'autre et de prendre confian-ce en soi, de prendre du plaisir.

[1] Claire Perrin, Maître de conférencesà l'Université Claude Bernard-Lyon I,

Centre de recherche et d'innovation sur le sport

Le plaisir de bouger

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LE DOSSIERL activité physique avec plaisir !!!Dossier réalisé par Jean-Pierre GourdolMerci à Magalie Dalmais, en Master II Activités physiques adaptées,pour le temps qu'elle a bien voulu me concacrer en période d'examens.

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Dans le Rhône,l'Ades et d'autres structures s'essaientà faire bouger les choses mieux !

Formation-action"Bien dans ses baskets"

L'Ades du Rhône et ABC Diététique ont initié et coordonné une dyna-mique interinstitutionnelle départementale dans le Rhône de promo-tion de l'équilibre alimentaire ET de l'activité physique des enfants, desadolescents et des familles. En effet, les 2 associations étant convain-cues que l'activité physique n'était pas assez présente dans leur pro-gramme de prévention de l'obésité, elles ont décidé de " donner l'enviede bouger " en rajoutant un module " activités physiques " à leur for-mation-action. Plusieurs sites ont été concernés sur 2 ans : Caluire-et-Cuire, Rillieux-la-Pape, Saint-Priest et Villefranche/Saône (voir sur lesite internet de l'Ades, le Rhône Echo Santé n°33 de janvier 2007, page10), et Amplepuis, Tarare, Thizy, Trévoux et Givors, Oullins, et Pierre-Bénite.

Bougeons ensembleJeux autour de l'obésité dans un quartier de Villefranche

Dans les cours de récréation de la maternelle de l'école Jean-Bonthouxà Belleroche, enfants et parents ont joué et tous ensemble sur desstands préparés à cet effet par l'Ades, les parents d'élèves et l'infirmiè-re scolaire municipale : sauts en longueur dans un bac à sable, vidageet remplissage d'une cuve d'eau, courses avec port d'enfant sur le dos,ballon sauteur et grands moments de rires partagés … avant de dégus-ter des brochettes de fruits et d'échanger avec un diététicien.

Mères et filles :des jeux au ChâteauPour le forum "Cité solidaire" qui a lieu tous les ans au Château de St-Priest en mai, l'Ades a organisé un stand "Alimentation et bien-être"avec possibilité pour les enfants de fabriquer et goûter des brochettesde fruits et pour les parents de s'informer. Juste à côté, l'Ades avaitaménagé un espace activités physiques. La mise à disposition de miniping-pong, de corde et élastique à sauter, de hula hoop (anneau de tubeplastique que l'on fait tourner autour de la taille par un déhanchementrythmé en vogue en 1958) ont permis des échanges filles et mèresétonnants et joyeux. Quand on sait qu'il est très difficile pour un parentde donner le goût des activités physiques lorsqu'il ne pratique pas …l'idée a émergé d'organiser des ½ journées d'animations communesdans des cours de récréation avec les élèves, les parents, les équipeséducatives, les infirmières scolaires … et de pratiquer ensemble des

jeux d'hier et d'aujourd'hui.

"Planete-Me"

Un projet a été élaboré par l’ADES avec l'entreprise TNT ExpressFrance avec pour objectif de sensibiliser les salariés à la question de lasanté globale, durant 3 mois. Outre l'alimentation, un des autres axesdu programme a été l'activité physique au quotidien et au travail. Troismodules ont été proposés : "réveil musculaire et streching", "renforce-ment musculaire" (seul ou en binôme) et " tests de condition physiqueet jeux collectifs ". Une intervenante en Activités physiques adaptées(APS) avait préparé différentes activités en veillant à ce que lesnotions de santé et de plaisir soient transversales aux 3 ateliers.Matériels de jeux, information et documentation étaient disponibles.Les suites envisagées sont de reproduire ces interventions en ajoutantle plaisir d'être dehors, en plein air …

Un projet parmi d'autres

L'Ades a proposé au Lycée professionnel Louise Labé dans le Rhôneun cycle de séances alimentation/activité physique/image du corps.L’objectif général est d’aller vers une meilleure hygiène de vie pourpréserver son capital santé. Pour cela, les séances doivent permettreaux jeunes de prendre conscience de l’importance conjuguée de l’ali-mentation et de l’activité physique dans la vie quotidienne, mais ausside l’impact d’une image positive de soi sur la santé et le bien-être. Lesobjectifs pédagogiques sont notamment d'identifier son mode de vie(plutôt actif ou sédentaire …), réfléchir à ce qui le détermine (motiva-tion, environnement …) et travailler à trouver des solutions pour êtreactif … avec plaisir.

Des actions ont été réalisées dans le département, d'autres se concrétisent etse mettent en place, des hypothèses sont faites et des projets se dessinent, desperspectives s'ouvrent Beaucoup reste à inventer !

En conclusionL'inadaptation des rythmes de vie, en particulier ence qui concerne l'alimentation et l'activité physique,constitue un facteur d'obésité. Si aujourd'hui onentend : "mangez mieux" et "la santé vient enmangeant", on en est resté au "bougez plus" sansqu'un quelconque bénéfice en terme de plaisir y soitassocié ce qui n'incite guère à faire ses 30minutes de marche rapide par jour ! Les campagnespour l'activité physique sont essentiellement cen-trées sur le mouvement et l'exercice comme dépen-se d'énergie. Le temps est venu de renouveler leregard porté sur l'activité physique et d'y associersystématiquement plaisir, sociabilité, bien-être,expression de son identité , tout en veillant à sonaccessibilité pour tous !

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ACTUAdes

Subvention en ligneA partir de 2008, toutes les demandes de subventions adressées auGRSP (DRASS, DDASS, CPAM) ont du être faites par l'intermédiairede " Subvention en ligne ", nouveau service électronique de dépôt dedemandes de subventions par les organismes porteurs de projetsauprès du GRSP.Pour permettre à chaque structure d'accéder plus facilement à cettenouvelle technologie, les services de l'Etat avaient mis en place uneaide technique qui a été assurée par l'ADES du Rhône : 244 soutienspour le département (224 par téléphone, 17 visites dans nos locaux,3 mails) assurés sur janvier et février (durée moyenne de 30 minutespar appel et 1h30 par visite).Trois types de structures ont été plus particulièrement aidées : 80soutiens pour l'Education Nationale (collèges, lycées, LP) avec, 153pour les associations, 10 pour les collectivités territoriales.Problèmes rencontrés pour l'accès à ce serviceIl fallait d'abord disposer d'Internet pour pouvoir accéder à ce servi-ce, et maîtriser a minima l'outil informatique. Puis l'expérience a

montré que la première étape, l'inscription et la demande d'adhé-sion de sa structure à "Subvention en ligne", a été d'emblée un obs-tacle important pour un grand nombre d'acteurs. La 2ème étape - rem-plissage du dossier de l'organisme - a également suscité beaucoupd'inquiétudes et nécessité de nombreux soutiens techniques. La 3ème

étape - le remplissage du dossier de demande de subvention et dubilan éventuel de l'action 2007 - a été vécue comme catastrophiquepour la plupart des acteurs : "usine à gaz", "impossible à remplir","problème avec les budgets", "beaucoup trop compliqué", "perte detemps"

En conclusion, une première année difficile techniquement pour lesacteurs du Rhône, une attente de simplification du système pouréviter peut-être, l'année prochaine, d'exclure une partie des struc-tures qui n'ont pu, cette année, déposer des dossiers, à cause d und'accès trop complexe à "Subvention en ligne".

La 1ère version du livret "Amour et sida", réalisé par l'Ades,a été éditée en décembre 2004. Deux médecins deCidag, principales rédactrices, Christine Fernandez etMarie-Elisabeth Gilg, ainsi que des membres de commu-nautés provenant d'Afrique sub-saharienne et apparte-nant à l'UFARA (Union des femmes angolaises de Rhône-Alpes) et à l'AARA (Association des angolais de Rhône-Alpes) sont à l'origine de son élaboration. La 1ère éditiona été diffusée régionalement en janvier 2005.Une 2ème édition, un an après, a permis à l'Ades de réali-ser sur financements INPES, une évaluation auprès despopulations africaines ciblées (Rapport sur le site del'Ades à l'adresse :http://www.adesr.asso.fr/PDF/Rapport-amour-sida.pdf).Au vu de ses conclusions, l'INPES a accordé un finance-ment pour une version retravaillée, à diffusion nationale,avec la préconisation d'accentuer la porte d'entrée SIDA-Migrants plutôt que d'axer le document sur les pratiquesd'assèchement vaginal.Pour élaborer la nouvelle version, l'Ades a sollicité legroupe d'origine complété par Bernadette Mbala, de laMutualité Française du Rhône et Albertine Pabingui,d'AISFAS. Ce groupe, accompagné par Pascal Pourtau,coordinateur du CRIPS Rhône-Alpes, a redéfini 4 axes :l Le sida et nous : "Modes de transmission", "Le caout-chouc", "Les personnes infectées et la communauté"l Le couple : "Lever le tabou", "Le test : savoir pouragir", "En dehors du couple", "Et si les 2 sont touchés ?"l Les pratiques d'assèchement vaginal et autresfacteurs de risques : "Pourquoi ces pratiques d'assè-chement ?", "Comment se pratiquent-elles, les risques,l'arrêt de ces pratiques", "Autres facteurs de risques"l Infos pratiques.

Financé par l'INPES, le tirage sera de 30 000 exemplaires.La diffusion nationale se fera essentiellement par le biaisdes réseaux RAAC (réseau d'associations africaines etcarabiéennes - http://www.raac-sida.org/), CRIPS etAIDES et visera les personnes originaires d'Afrique sub-saharienne installées sur le territoire français. Plutôtqu'une diffusion libre, cette brochure de 24 pages serasurtout destinée aux professionnels pour appuyer leursinterventions et générer des débats avec la communauté.

Contact :Claudie Rifaud - 04 72 41 66 01

[email protected]

Livret Amour et sida3ème édition,pour une diffusion nationale

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ACTUAdes

Ces dernières années,l'ADES du Rhône a mis en uvredifférents programmes de préventionde l'obésité à Villefranche-sur-Saôneauprès des 2-6 ans (Rythmes devie), des 9-11 ans (Manger Bouger,la santé dans les quartiers), et desprofessionnels médico-sociaux (For-mation/action "Bien dans tes Bas-kets"). Compte tenu des chiffres del'obésité recueillis sur l'aggloméra-tion (14,6% chez les 6-10 ans et 8%pour les 4-5 ans) ainsi que de lademande des professionnels, l'AtelierSanté Ville porté par la Communautéd'Agglomération de Villefranche (ser-vice politique de la ville) prend lerelais sur les programmes de préven-tion de l'obésité de l'enfant avec enplus une offre spécifique d'activitésphysiques. Il développera le projet

''Rythmes de Vie - prévenir l'obésitéchez les 2-6 ans'' sur le quartier deBelleroche, dernier quartier prioritai-re à ne pas avoir été sensibilisé.De plus, un soutien méthodologiqueet technique sera apporté aux struc-tures ayant bénéficié de ce projetl'année dernière dans la perspectivede pérenniser les dynamiques déjàengagées. Enfin, les enfants âgés de6 à 13 ans, souffrant de surpoids severront proposer des ateliers d'acti-vités physiques adaptés sur le planphysique et mental (accueil d'enfantsobèses dans l'optique de leur redon-ner le goût de l'activité physique etleur confiance en eux).

Contacts :Sébastien Goudin & Madiana Barnoux

04 72 41 66 01

Prévention de l'obésitéà Villefranche/Saône : passage de relais

Des forumsdes outilspour mieuxs'en saisir

Les placards de l'ADES du Rhônesont remplis d'outils pédagogiques,qui sont autant de trésors pour lesprofessionnels qui veulent monterdes actions de prévention. En 2007,la Fédération Rhône-Alpes d'éduca-tion pour santé avait proposé destemps de rencontres "L'éducationmise en bouche Les Rendez-vousde l'éducation nutritionnelle" quiavaient connu un grand succèsdans le Rhône. Cette année, cesont les outils de prévention dutabagisme qui ont été mis à l'hon-neur et ont fait l'objet de ces"Rendez-vous".À Lyon et à Villefranche, les 2 et 3avril, pendant toute une matinée, lesparticipants à ces forums ont pudécouvrir, manipuler et discuterautour d'une quinzaine d'outilspédagogiques, supports à desactions de prévention du tabagisme.

Pour les plus jeunes et lesadolescents, l'ADES a présenté etmis en avant la diversité de sonfonds : supports DVD, CD-Rom ouexpositions. Les chargés de projetset d'animation de l'association ainsique les utilisateurs d'outils ontéchangé leurs points de vue, cri-tiques et manières d'utiliser les sup-ports. Bien entendu, les nouveautéstelles que "Résister à l'industrie dutabac", "Tababox", "Décode lemonde", ont été explorés, maisl'intérêt d'autres outils un peu moinsrécents tels que "La face cachée duMétacaal", "Papillagou" ou l'exposi-tion "L'Industrie du tabac" a été rap-pelé. L'ensemble des participantsest reparti avec des adresses destructures et de sites ressources.Tous se sont dits satisfaits de la for-mule et ont trouvé le principe facili-tant pour mettre en place desactions d'éducation à la santé.

Contact :Madiana Barnoux - 04 72 41 66 01

Semained informationsur la santé

mentale

La santé mentale continue à mobiliserdans le RhôneEn 2008, comme depuis des années, l'Ades a coordonné avec ses parte-naires la Semaine nationale d'information sur la santé mentale (SISM) dansle Rhône. Plus d'un millier d'appels à participation ont été envoyés et plus de18500 programmes édités. Le thème 2008 "Maladies psychiques et isole-ment", paraissait de prime abord difficile, les pathologies mentales suscitantencore peur et rejet malgré les efforts déployés tous les ans. En fait, publicset professionnels ont fait le succès de l'évènement. Faisant suite au lance-ment de la Semaine, le 13 mars 2008, 34 manifestations ont été organiséeset se sont succédées jusqu'au 29 mars, dépassant en nombre celles de laSemaine 2007 "Adolescence et prises de tête". Parmi les autres points d'oreset déjà positifs, l'organisation de plusieurs journées "Portes ouvertes" qui apermis la mise en lumière de structures, de dispositifs et de personnes res-sources insuffisamment connues des différents publics. Plus de 700 ques-tionnaires d'évaluation ont été recueillis et seront prochainement traités etanalysés et un bilan restitué en juin 2008, notamment sur le site internet del'Ades.

Contact Ades : Jean-Pierre [email protected]

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DOC Ades

Entretien avec Camille Wagnon,animatrice à l'Ades du Rhône.

Rhône écho santé - Pourquoi avoir choisi cette exposition?Camille Wagnon - Comme d'autres structures travaillant dansle champ de la santé, l'Ades avait été sollicitée par le CCAS deSaint-Priest pour organiser un stand au Château de Saint-Priest, lors du forum "Cité solidaire" qui s'y déroule tous lesans. L'atelier santé Ville (ASV) de Saint-Priest voulait une inter-vention sur le thème "Alimentation et bien-être". Nous savionsque cette journée attirerait du monde : professionnels, maisaussi grand public, parents et enfants, jeunes de Centressociaux ... La nature de la demande et le contexte de la mani-festation ont déterminé notre choix de l'exposition.

RES - Comment vous êtes-vous organisés ?CW - La place qui nous avait été réservée s'est révélée déter-minante. Nous étions sur un lieu de passage et nous dispo-sions de plus de 15 mètres linéaires de murs ce qui nous apermis d'installer toutes nos affiches, aux dimensions impo-santes (120 cm x 68 cm).

RES - Après utilisation, quel bilan faites-vous ?CW - Je pense que 200 personnes environ sont passéesdevant notre stand. Beaucoup se sont attardées devant lesaffiches, ont pris le temps de les regarder. Les enfants se sontarrêtés pour fabriquer et goûter des brochettes de fruits etparler avec nous, ce qui à inciter les parents à s'approcher à

leur tour pour poser des questions, nous dire ce que lesenfants aimaient ou détestaient, et pourquoi ... L'expositionnous a permis de parler de tout ce qui est alimentation, ycompris des produits sucrés, en précisant qu'il ne faut pas lesexclure Elle s'est révélée être aussi un excellent supportpour discuter avec une vingtaine d'ados des groupes d'ali-ments et de ce qu'ils apportaient au corps. Nous avons pu dis-tribuer de la documentation et notamment la brochure quiaccompagne l'exposition - téléchargeable sur http://www.pre-vention.ch/lequilibrealimentaire.htm

RES - Quels conseils d'utilisation donneriez-vous à de futursutilisateurs ?CW - Cette exposition est grande et attractive. Les photos,nombreuses et très belles, mettent de la couleur et de lagaieté. Il n'y a pas trop de textes et leur lisibilité est bonne.Mais pour les exposer, il vaut mieux s'assurer de disposer dela place suffisante ! Il faut aussi si possible attirer, retenir lesgens, provoquer les échanges. Donner au stand un aspectludique facilite les choses : nous avions organisé un point"confection de brochettes de fruits et dégustation", un point"activités physiques" et un point "documentation".Mais d'autres utilisations sont possibles : j'ai par exempledéjà conseillé à des enseignants voulant travailler sur l'ali-mentation avec leurs élèves, d'afficher l'exposition à l'entréede la cantine : les jeunes qui attendent avec leur plateau ontalors tout le loisir de regarder les affiches et de prendreconnaissance des textes et des illustrations.

entretien

Expositioncomposée de 10 affiches, conçuepar le CERIN - Centre de rechercheet d'information nutritionnellesRéf Ades : Q 2010

Que faut-il manger ? C'est à cettequestion que répond l'exposition. "Laitet produits laitiers", "Céréales et fécu-lents", "Viandes, poissons- ufs","Corps gras", "Sucre et produits lai-tiers" 10 affiches présentent lesdifférentes catégories d'aliments etl'intérêt d'avoir une alimentation saineet variée. L'un des buts de l'expositionest de comparer en quantité ce quechaque personne mange, mais égale-ment ce qu'apportent en vitamines,minéraux et fibres les principaux ali-ments. Chacun peut ainsi prendreconscience de ce qui est nécessaireau bon fonctionnement de son orga-nisme.

L équilibre alimentaire,n en faites pas tout un plat !

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DOC Ades

Nous avons décidé de consacrer cettepage de la rubrique DOC'Ades à des DVDrécemment acquis, portant sur différentesthématiques et venus enrichir notre péda-gothèque. Nous vous en faisons ici décou-vrir un échantillon (vous retrouverez l'en-semble de nos outils dans le nouveau cata-logue de la pédagothèque de l'Ades quiremplacera prochainement l'ancien sur lesite de l'Ades).

CELESTIN. La sécurité routière.L'environnement. La citoyenneté.L'hygiène et la santé

DVD - Réf. K1005 et K1015.2006. Public :à partir de 3 ans,maternelle et primaire.

Avec 2 DVD et un guided'accompagnement, cecoffret propose 4 sériesde dessins animésludiques et éducatifsde 26 épisodes de 3

minutes chacun. Les thèmes sont abordéssous la conduite de Célestin, petit fantômesympathique, qui intervient toujours au bonmoment auprès de Lucas et de ses amis àqui il donne des conseils avisés lors de pro-blèmes courants de vie quotidienne etauprès desquels il reste pour vérifier que cessavoirs sont bien assimilés. Célestin permetainsi de sensibiliser les plus jeunes auxdifférents types de problèmes qu'ils rencon-trent ou rencontreront au cours de leur exis-tence.

Tabac compilationDVD (88') - 2005. Réf. R1700. Tous publics.Cette vidéo élaborée par l'INPES rassembleles spots télévisés des différentes cam-pagnes d'information et de préventioncontre le tabagisme menées en France de1976 à 2006.Fumer c'est pas ma nature, Libre commel'air, L'énergie, c'est pas fait pour partir enfumée, La vie sans tabac, vous commencezquand ? Aujourd'hui c'est peut-être le bonjour pour arrêter de fumer, Zone non fumeu-se, C'est quand même mieux sans la clopePoubelles autant de spots qui peuventservir de bases aux débats.

Les maux des ados :les conduites à risquesDVD (35') - 2004. Réf. K2405.Professionnels, référents de collégiens etlycéens, encadrants d'ados.Xavier Pommereau est médecin psychiatre.Spécialisé dans la prise en charge destroubles psychiques des adolescents, ildécrit de façon précise la clinique de leursconduites à risques et permet à chacun deles repérer et d'en mesurer la gravité. Destémoignages d'infirmières scolaires, d'ensei-gnant et de conseiller principal d'éducationcomplètent le document qui peut trouver saplace dans une action de prévention secon-daire dans un établissement.

Présence silencieuseDVD (59') - 2005. Réf. K6215. Adultes,familles et entourages, professionnels."La maladie d'Alzheimer ne serait-elle quesouffrance ? Comment réagir face à cettesouffrance qu'engendre la dégénérescencede l'être aimé ! Pour faire en sorte que cette"dégénérescence" devienne génératrice,Laurence Kirsch a filmé le parcours d'unhomme et d'une femme confrontés à lamaladie. Objet de soins, d'investigations, detests, Jean redevient sujet au fur et à mesu-re du film. Les membres de son entouragefamilial cherchent et trouvent leur placeauprès de lui. Ce témoignage bouleversantmontre ce qui se passe en terme de com-munication, de souffrance, de dit et de non-dit mais aussi de vie, parce que Jean estvivant, autrement.

Adolescents d'hier et d'aujourd'huiDVD (35') - 2007. Réf. K2015.Adultes, professionnels.La représentation sociale de l'adolescent estsouvent façonnée par les médias. La réalitéépidémiologique étudiée par Marie Choquet,directrice de recherche à l'INSERM, nousdonne une idée plus précise de la situationet de l'évolution actuelle des adolescents,dans la famille, à l'école, durant les loisirs.Elle resitue la fréquence et l'importance dessituations à risques : absentéisme scolaire,fugues, addictions, tentatives de suicide, vio-lences ... Elle propose des solutions de pré-vention pertinentes en s'appuyant sur lesconclusions de son étude.

http://www.e-cancer.fr/soleilmodedemploiL'Institut national du cancer affiche clairement que le soleil est unplaisir et qu'il dope le moral mais qu'il peut aussi provoquer degraves dommages, et notamment le cancer de la peau. Le site nousrappelle que nous ne sommes pas tous égaux face au soleil. Pour quenous passions l'été tranquilles, il nous indique les 5 habitudes pouren finir avec les dangers de la " toast attitude " et nous apprend à sur-veiller notre peau. Bonnes vacances !

vuPOURVOUS

JUIN"VIH et migrants"7 juin - 14h30 - 16h30Villeurbanne, Palais du travail,salle des conférences.Contact : AIPES. 06 30 36 99 06,06 64 10 11 21 et [email protected]

"Alimentation et précarité"10 juin - 12 à 14h.L'Accueil à Villefranche.Conférence-repas organisé parEnsemble gagnons l'insertion (EGI).Rens : EGI - 04 74 62 66 81.

Journée mondiale du don du sang14 juinRens : Etablissement français dusang Rhône-Alpes, site de Lyon :04 72 71 17 00et www.rhonealpes.dondusang.net

Séminaire Francophone interdis-ciplinaire d'Alzheimérologie16 et 17 juinLyon, Centre international de séjourde Lyon (CISL). Organisation : Age-Village, Association pour favoriserle développement de la géronto-psy-chiatrie.Contact : [email protected] 01 42 46 65 00.

Congrès national de l'UNAFAM27 et 28 juinLyon, Palais des Congrès.Thème : "Briser l'isolement desfamilles, une priorité pour l'Unafamet ses partenaires".Contact : Unafam Rhône -04 72 73 41 22 et 06 07 37 81 89.

AOUT"Semaine mondialede l'allaitement maternel"1er au 7 aoûtRens : CERDAM/Lyon04 78 42 09 16et IPA/Lyon - 06 84 93 41 67.

agenda

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RHONEnouveau

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Association loi 1901 reconnue d'utilité publique,le CDHS [1] assure des missions de santé publique financées par l'Etatdepuis janvier 2006, date de la recentralisation. Subventionné auparavantpar le CG du Rhône, il assurait les missions de prévention et de luttecontre la tuberculose et les maladies respiratoires, et à ce titre la vacci-nation BCG, des consultations d'aide à l'arrêt du tabac et la mise en placed'actions d'éducation à la santé (thématiques : tabac et tuberculose).

Lors de la recentralisation, la DDASS duRhône, nouveau subventionneur lui a confiéune nouvelle mission : les vaccinationspubliques pour les enfants de plus de 6 ans,les adolescents et les adultes, la PMI conser-vant cette compétence pour les enfants de 0 à6 ans. Depuis peu, le CDHS assure aussi desconsultations de vaccinations internationales(voir plus loin).

L'ensemble des activités du CDHSont lieu dans 6 Centres de Santé

et de Prévention.

CENTRE DE LYON*2 rue de Marseille - 69007 LyonTél. 04.72.73.12.76 - Fax. [email protected]

CENTRE DE GIVORS60 rue Roger Salengro - 69700 GivorsTél. 04.37.20.14.05 - Fax. [email protected]

CENTRE DE VAULX-EN-VELIN25 rue Rabelais - 69120 Vaulx-en-VelinTél. 04.78.80.98.12 - Fax. [email protected]

CENTRE DE VENISSIEUX26 rue du Château - BP206 - 69631 Vénissieux CedexTél. 04.72.50.08.68 - Fax. [email protected]

CENTRE DE VILLEFRANCHE131 rue Auguste Aucour - 69400 VillefrancheTél. 04.74.65.02.70 - [email protected]

CENTRE DE VILLEURBANNE19 rue Jean Bourgey - 69100 VilleurbanneTél. 04.78.68.39.60 - Fax. [email protected]

* Le nouveau centre départemental de vaccinationsy est implanté.

Les missions 2008du Comité départementald'hygiène sociale du Rhône

l Prévention et lutte contre la tuberculoseet les maladies respiratoires

Lors du diagnostic de tuberculose, des dépistages autour du casconstaté (radiographie pulmonaire et test tuberculinique àrenouveler 3 mois après) sont menés dans les milieux familial etamical, professionnel, collectif (foyers d'hébergement,squats…) pour détecter d'éventuels cas secondaires et recher-cher le cas source à l'origine de la contamination.Alors que l'incidence de la tuberculose est en relative stabiliténationalement (8,5 cas pour 100 000 hab), le Rhône connaît unerecrudescence des nouveaux cas (12 cas pour 100 000 hab). Ceconstat survient alors qu'un décret (17 juillet 2007) a officialiséla suspension de l'obligation de la vaccination BCG. Celle-cireste néanmoins obligatoire pour tous les professionnels desanté et recommandée pour tous les nouveaux-nés, surtout ceuxdits "à risque" (enfant né dans un pays de forte endémie tuber-culeuse ou dont au moins l'un des parents est originaire, enfantdevant séjourner au moins un mois dans l'un de ces pays, enfantayant des antécédents familiaux de tuberculose, enfant résidanten Ile de France ou en Guyane, enfant vivant dans des condi-tions de logements défavorables ou socio-économiques pré-caires …). Cette vaccination est préconisée dès la sortie dematernité ou avant l'âge de 3 mois, ce qui permet de ne pas réa-liser de test tuberculinique pré-vaccinal.

l Consultations d'aide à l'arrêt du tabacIndividuelles et collectives, elles sont assurées par des médecinstabacologues qui pratiquent toutes les méthodes préconiséeslors de la conférence de consensus de 1998 : substituts nicoti-niques*, thérapies cognitivo-comportementales … et prescrip-tion de Varenicline.* Selon la situation socio-économique du fumeur, timbres, gommes,comprimés… peuvent être délivrés gratuitement pour un mois maxi-mum.

Des thérapeutiques complémentaires dites alternatives peuventêtre proposées : homéopathie, acupuncture, auréculothérapie …Le suivi et l'accompagnement des fumeurs sur 3 mois, 6 moisou plus est un atout majeur pour la réussite du sevrage. En fonc-tion de la situation socio-économique du fumeur, des substitutsnicotiniques (timbres, gommes, comprimés ...) peuvent êtredélivrés gratuitement pour une durée d’un mois maximum.Des séances d'échanges de pratiques et de supervision sontorganisées régulièrement pour les professionnels afin d'amélio-rer leurs pratiques et de réactualiser leurs connaissances.

l Vaccinations publiquesElles concernent les enfants de plus de 6 ans, les adolescents etles adultes. Les vaccins obligatoires (diphtérie, tétanos, polio) etcertains recommandés (rougeole, oreillon, rubéole, hépatites…)sont délivrés gratuitement, ce qui permet d'améliorer le taux decouverture vaccinale des habitants du Rhône. Des séances devaccinations sont aussi organisées en dehors des Centres deSanté et de Prévention, à Tarare, Saint-Priest, Pierre-Bénite etRillieux.Le 15 mai 2008, un nouveau Centre de vaccinations internatio-nales a ouvert ses portes au Centre de Santé et de Prévention deVénissieux dans le cadre d'un agrément ministériel. Les vaccinsréalisés dans ce cadre (fièvre jaune, méningite ACYW135,encéphalite à tiques, typhoïde, hépatite A …) sont accompagnésd'une consultation de conseils aux voyageurs. La prestationpayante varie selon le vaccin pratiqué.

l Actions de promotion et d'éducationà la santé

Elles sont mises en uvre dans les établissements scolaires, lesentreprises professionnelles et les autres collectivités (thèmes :prévention du tabagisme, de la tuberculose et des maladies res-piratoires).

[1] Contact :Dr Anne-Sophie RONNAUX-BARON, Médecin Responsable Service Santé et Prévention

COMITE DEPARTEMENTAL D'HYGIENE SOCIALE110 Avenue Barthélémy Buyer - BP 9222- 69264 LYON cedex 09

Tél : 04 72 19 84 01 - Fax : 04 78 47 77 98 - [email protected] - mail : [email protected]

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RHONEnouveau

En décembre 2005, l'ADES duRhône avait organisé une journée"Exclusion sociale et santé en milieurural". Les participants avaient évo-qué leurs difficultés et leur isole-ment. Elles avaient aussi découvertl'existence de structures et d'initia-tives sur le territoire. Pour répondreà leur demande de renouveler cestemps de rencontre, l'ADES duRhône, en collaboration avec laMSA du Rhône, la CPAM deVillefranche et le Conseil Général,

propose une nouvelle journée deréflexion et d'échanges autour de lasanté des personnes vulnérablessur le territoire du Beaujolais qui sedéroulera le 1er juillet prochain àChamelet.Deux tables rondes, réunissant desacteurs locaux, aborderont plus par-ticulièrement l'accès aux soins despersonnes vulnérables et la promo-tion de la santé auprès de ce publictout en intégrant la problématiquede la ruralité spécifique à ces can-tons du département. Des temps dedébats à la suite des témoignagessont prévus afin de permettre un

échange de pratiques et de trouverdes solutions au sentiment d'isole-ment de certains professionnels.

Des éléments d'éclairage sur lesspécificités du territoire et du publicseront apportés par l'Observatoirerégional de la santé, la Missionrégionale d'information sur l'exclu-sion et la CPAM de Villefranche.

Contact AdesMadiana Barnoux : 04 72 41 66 01

[email protected]

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Journée"Santé des personnes vulnérables dans le Pays Beaujolais"

Depuis que la santé est intégrée aux thèmes priori-taires des Contrats urbains de cohésion sociale (CUCS)est apparue la nécessité de mieux prendre en comptela santé dans les politiques de lutte contre les proces-sus de ségrégation sociale et urbaine. Les AteliersSanté Ville (ASV) se sont alors multipliés. On en recen-se aujourd'hui 32 en Rhône-Alpes, à des niveaux opé-rationnels différents ; 16 se trouvent dans le Rhône.Les collectivités et plus spécifiquement les coordina-teurs d'ASV ont eu besoin d'aide pour concevoir et pilo-ter des actions territoriales de santé. Suite à un travailconduit en 2005 [1], le Centre de ressources et d'é-changes pour le développement social et urbain -CRlDSU Rhône-Alpes [2] s'est rapproché d'acteursprofessionnels intervenant sur la thématique santédans les quartiers "politique de la ville" en Rhône-Alpeset réunis en collectif. Ce dernier est composé de coor-donnateurs ASV ou de chargés de mission "santé" surles territoires, qui échangent sur leurs pratiques, l'ac-tualité ou des ressources diverses. A leur demande, leCRlDSU l'accompagne de manière régulière et lui offreun cadre plus formel d'échanges, de rencontres,d'information ou encore de qualification par l'interven-tion de personnes ressources. Le collectif a aussi

trouvé avec le CRlDSU un espace qui sert à la capita-lisation des ressources de toute nature (fiches d'expé-rience [3], comptes-rendus de manifestation ) tra-vaillées ou abordées au cours des réunions du réseau,mis à jour régulièrement. Ce partenariat permet ausside donner un certain poids à cette démarche collective,notamment auprès des institutions et de contribuer àrendre plus visible leurs actions.

[1] Cahier du DSU n° 43 "Santé et précarité sociale :vers une politique publique locale".

(vente au n° possible)

[3] Quelques fiches d'expérience présentées sur le site :Ateliers " Bien-être " - à Saint-Fons, Démarche d'éducation

pour la santé en matière de nutrition - Saint-Etienne, Equipemobile psycho-sociale - Annemasse, Guide d'accès aux soins- Bron, Rencontres santé pour les habitants - Pierre Bénite

[2]CRlDSU Rhône-Alpes9 rue de Narvick - BP 8054 - 69351 Lyon cedex 08Tél : 04 78 77 01 43 - [email protected] - http://www.crdsu.org/

Un centre de ressource, d'échanges et d'analysedes problématiques de santé sur les territoires en difficulté

Formation “Méthodologie de projet de santéavec les personnes en difficulté sociale”

6 jours : 17, 18 & 19 sept. ; 20 & 21 oct. ; 11 déc. 2008

90 € pour les non-adhérents à l’ADES75 € pour les adhérents à l’ADES

Bulletin d’inscription à demander à l’ADES du Rhône04 72 41 66 01 - [email protected]

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Le Rhône Echo Santé est édité grâce au financement

L ESPACEpréventionSANTÉ réunit au 71 quai Jules Courmont, Lyon 2ème l ADES du Rhône, AIDES Alcool,ABC Diététique et le Centre de Planification et d Education Familiale

cpefCentre de Planificationet d Education Familialede l Hôtel-Dieu

Une équipe pluridisciplinairevous accueille aux horaires d'ou-verture suivants :> Lundi ......... 13h30 à 17h> Mardi ......... 9h à 17h> Mercredi .... 13h30 à 17h> Jeudi .......... 13h30 à 17h> Vendredi .... 9h à 17hEntre 12 et 14h, uniquementsur RV (tél : 04 72 41 32 88)

AIDES Alcool

Pour vous, prévenir l'alcoolisme, la toxico-manie ou la souffrance psychique ne serésume ni à dramatiser l'existence depublics déjà vulnérables ni à les inonderd'informations sur les conséquences de telsou tels comportements Vous pensez quela prévention des conduites à risques passed'abord par un renforcement des capacitésdes personnes et des groupes à s'exprimer,développer de la confiance et des capacitésde symbolisations ou de gestion des conflits

Nous pensons que le programme "Pré-vention par l'expression et la création (PEC)"peut apporter des réponses concrètes à vosaspirations de recherche de voies originaleset positives à proposer à vos publics ou àvos institutions. Nous vous proposons :

Des actions sur sitesA élaborer au plus près de vos besoinset possibilités :http://www.aidesalcool.org/PEC-pres.htm

Des stages à destinationdes professionnels

> Alcoologie sociale :8, 9 et 10 octobre 2008Comment se situer en tant que profession-nel ou bénévole devant une personne pré-sentant un problème d'alcool ? Quels obs-tacles lever en soi pour arriver à voir la situa-tion avec réalisme ? Quels propos tenir à lapersonne concernée ? Comment l'accompa-gner ?

> Conduites addictives : approche expé-rientielle, 6 repères pour comprendre etagir : 6 et 7 novembre 2008L'Approche Expérientielle se propose derenouveler le regard porté sur les conduitesaddictives et de favoriser l'auto-régulation etla responsabilité de chacun face à ce phé-nomène.

Un stage interentreprisealcool travail"Aide et accompagnement des personnesen difficulté relationnelle avec l'alcool etautres substances psycho-actives au tra-vail" : 1er et 2 juillet 2008

La pièce "Voila"La prochaine tournée de la pièce "Voilà"aura lieu fin novembre début décembre. Sivous souhaitez faire venir cette création àcette échéance, merci de prendre contactrapidement avec Nicolas Noël, chargé deprojet à Aides Alcool :[email protected]/ et 04 72 41 76 98

AIDES Alcool71 quai Jules Courmont, 69002 Lyon

Tél. 04 72 41 76 98 - Fax. 04 72 41 76 41www.aidesalcool.org

L'équipe d'ABC diététique s'agranditPour répondre aux sollicitations de plusen plus nombreuses, AmandineVerchère, diététicienne diplômée d'Etat, arécemment rejoint à mi-temps l'équiped'ABC. En renfort, Fatiha Bouhadda, elleaussi diététicienne D.E., l'accompagneraponctuellement.

Les multiples facettes de l'associationLes activités d'ABC ne sont pas limitées àla formation et aux actions d'éducationpour la santé en lien avec l'alimentationet l'activité physique. L'association tra-vaille depuis quelques mois avec des rési-dents de foyers d'hébergements pouradultes handicapés. Le foyer de Malval àVaulx-en-Velin a ainsi sollicité l'équipepour améliorer l'équilibre des repas des-tinés à des adultes qui travaillent la

journée dans d'autres centres. Certainsont des menus différents à midi, ce quicomplique le choix des plats servis le soir.Une 1ère action de sensibilisation à l'équi-libre alimentaire a donc été menée pourque les résidents continuent à construireeux-mêmes les menus, mais en tenantcompte de quelques recommandationsde santé. A l'heure actuelle, un membrede l'équipe accompagne régulièrementles résidents et leurs accompagnants lorsde "commissions menus". L'objectif finalétant que les résidents gagnent en auto-nomie dans leurs choix alimentaires enfonction de leurs besoins spécifiques.

Vous pouvez nous joindreau 04 72 07 69 46

Contact : Isabelle Darnis71 Quai Jules Courmont, 69002 Lyon

[email protected]

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