Lettre d’information du Système des Nations Unies à Madagascar- juin 2011(SNU - 2011)

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  • 8/6/2019 Lettre dinformation du Systme des Nations Unies Madagascar- juin 2011(SNU - 2011)

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    Revue conjointe du secteur

    avec les partenaires

    Les femmes sont les plustouches

    La population rurale affecte

    par linscurit alimentaire

    Etre pauvre, cest vivre avec moins de 468 800 ariary, soit environ 234

    dollars, par personne par an. A Madagascar, cette pauvret concerne84,5% des enfants de moins de 5 ans, et 82,1% des enfants de 5 14

    ans. Cette situation, gnre par plusieurs facteurs, est exacerbe par

    les crises politiques rcurrentes. Affectant 68,7% de la population en

    2005 selon lEnqute priodique auprs des mnages (EPM), la pauvret

    touche, en 2010, 76,5% de la population malgache.

    Les enfants subissent

    de plein fouet les

    consquences des crises

    DANS CE NUMERO

    AMBOVOMBE

    SANt

    Vulnrabilit accrue des

    mnages malgr la rcolte

    Manque de personnel dans

    les centres de sant

    dnformaonLa Lettre

    P.08

    P.04

    P.06

    P.10

    P.11

    P.12

    P.02

    Jun 2011

    Lettre dinformation du Systme des Nations Unies Madagascar

    Edon 00

    PAUVREtE

    SCURit ALiMENtAiRE

    EDUCAtiON PRiMAiRE

    PERtE DEMPLOiS

    JEUNES Et ADOLESCENtSA propos du phnomne

    Jiromena

    VANGAiNDRANO

    La priode de soudure a

    t difcile

    P.07

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    Avec un au de cros-sance conomquerel gnralemenmons lev que le au dac-crossemen de la populaonqu se sue auour de 3%par an, Madagascar es lun

    des pays les plus pauvres decee rgon de lAfrque Aus-rale. Le au de pauvre dela Grande le rese lev, sesuan auour de 70%, avecdes pcs de 75%, vore 80%en prode de crse polque.

    Les enfans se rouven enpremre lgne des personnesaffeces par cee pauvre.Lanalyse des rsulas delEnque prodque auprsdes mnages (EPM) meneen 2010 monre que 84,5%des enfans de 0 4 ans e82,1% de ceu gs de 5 14 ans son pauvres. Endaures ermes, ls vven endessous du seul de pauvrequi est x 468 800 ariary,

    so envron 234 dollars, parpersonne e par an.

    Dans la cagore des enfans

    pauvres de mons de 5 ans,9% denre eu vven dansune erme pauvre avecmons de 117 200 arary (soun peu plus de 58 dollars)par personne par an. 61,1%denre eu vven avec unmonan comprs enre 117200 e 351 600 darary(envron 174 dollars) parpersonne par an.

    Dans le groupe des enfanspauvres gs de 5 14 ans,

    PAUVREtE

    Les enfants subissent de plein fouet les

    consquences des crisesEtre pauvre, cest vivre avec moins de 468 800 ariary, soit environ 234 dollars, par personne

    par an. A Madagascar, cette pauvret concerne 84,5% des enfants de moins de 5 ans, et 82,1%

    des enfants de 5 14 ans. Cette situation, gnre par plusieurs facteurs, est exacerbe par

    les crises politiques rcurrentes. Affectant 68,7% de la population en 2005 selon lEnqute

    priodique auprs des mnages (EPM), la pauvret touche, en 2010, 76,5% de la population.

    lerme pauvre concerne8,5% des personnes

    enques. Plus les enfansson nombreu au sen dune

    famlle, plus celle-c es pauvre.

    toujours, selon lanalysedes rsulas de lEPM 2010,

    prs de 90% de la populaonvvan dans des famlles de

    plus de sep membres v endessous du seul de pauvre.

    Par alleurs, les mnages les

    plus pauvres vven en mleurural o le au de pauvre en

    2010 es de 82,2% pour unemoyenne naonale de 76,5%.

    En zone urbane, celu-c esde 54,2%.

    Oure un for au decrossance dmographquequ es souven plus levque le au de crossancedu PiB, les alas clmaquese aures caasrophesnaurelles frappan la Grandele fon pare des causes dela pauvre Madagascar.

    Les crses polques sonun faceur aggravan de la

    ...Les enfants se trouvent en premire

    ligne des personnes affectes...

    dnformaonLa lettre P.2Edition 00 Juin 2011

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    pauvre.

    Pertes de scolarisation

    Aprs les vnemenspolques de 2009, le au depauvre a connu une haussede prs de 8 pons par rappor 2005. Celu-c es pass de

    68,7% 76,5%. La mmesuaon ses produe lorsde la crse polque de 2002.Alors que le au de pauvrea de 69,6% en 2001, l esmon jusqu 80,7% en 2002.Duran ces prodes de crse,le PiB a connu une crossancengave, alors que le au decrossance dmographquees res sable auour de3%.

    Les peres de scolarsaonconsuen les prncpalesconsquences de ceepauvre qu ouche lesenfans. Selon un rapporde suv du mnsre delEducaon naonale, enrelanne scolare 2008-2009e celle de 2009-2010, lesenfans de 6 10 ans endehors du sysme scolareon augmen de 53%. Le

    au dabandon en prmarees de 6,3%, avec beaucoupde dspars enre les rgons(EPM2010).

    La plupar denre eungren rs le monde duraval. En mleu rural, prs de30% des enfans son acfs eun enfan g de 5 10 anssur d ravalle. Sur le plan

    dnformaonLa lettre P.3Edition 00 Juin 2011

    Sources : EPM 1993, 1997,1999, 2005, 2010, WEO FMI (2010 Estimation)

    Evolution du contexte socio-politique et conomique

    Situation de pauvret extrme et poids des groupesdans la population totale en % (EPM 2010)

    Situation de pauvret extrme et poids des

    groupes dans la population totale

    naonal, le raval des enfansconcerne, selon les udespubles en 2011 par le

    rappor SOWC 2011 (suaondes enfans dans le monde en2011), 28% des enfans gsde 5-14 ans.

    En rason de la pauvre, lesenfans malgaches son ausssoums daures prvaons. Laplupar des enfans non pasaccs un logemen dcen, leau e lassanssemen

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    Manque de ressources humaines dans les

    centres de sant de Madagascar

    La crse socopolque raversepar le pays a eu des mpacsngafs sur le seceur dela san, noammen sur sonfonconnemen, sur la de sandes populaons e leur accs ausons de san de qual. Cee

    crse a enran une rduconsensble du budge allou la san(de lordre de 30 % par rappor 2008) ; une rducon consquenede lappu au sysme de sansue la suspenson de lade deplusieurs partenaires nanciers ;

    e une pauprsaon crossane dela populaon, rdusan ans sacapac fare face au dpensesde san (donnes EPM 2010).

    Ben qul so abl que la crse a

    un mpac sur le seceur san Madagascar, l nese cependanpas de sysme de suv permeandavor en emps rel la suaondu fonconnemen du sysme desan, noammen au nveaudcenrals e prphrque. il espouran ndspensable de dsposerrgulremen de donnesde qual e jour surla suaon rellean de mieux

    identier les

    dysfonconnemens;de meu adaper lesrponses e de meu orener lamse en uvre des nervenonspour rpondre au besonssanares crques de la populaon.

    Dans le grand sud de Madagascar

    (Anosy, Androy e AsmoAndrefana), parm les 147 CSBpublcs que compen les dsrcs,19 CSB - so 13% - devancouvrr 11.6% de la populaonoale, son ferms en rasonde labsence de ressources

    humanes. Pour rpondre ces besons dnformaons, lesagences onusennes mplquesdans le seceur de la San (OMS,UNiCEF, UNFPA e ONUSiDA) onms en place un sysme de suvdu seceur dans ce conee decrse.

    Au cours du premer rmesre 2011,ros (03) drecons rgonalesde la san, sep (07) servces desan de dsrc e qunze (15)

    Cenres de San de Base dans lesrgons dAnosy, Androy e AsmoAndrefana on ans fa lobje de

    Dans lensemble du pays, les structures de sant fermes se multiplient et slvent

    214 en janvier 2011 (Source : Ministre de la Sant), malgr le recrutement de personnel

    de sant effectu par le secteur. Par ailleurs, des rapports de supervision sur le terrainrelvent des difcults de fonctionnement des Centres de Sant de Base (CSB) en

    raison du manque de personnel et de la rduction du budget de fonctionnement.

    dnformaonLa lettre P.4Edition 00 Juin 2011

    vses. Pour chaque nveau, unquesonnare sandards a uls selon le proocole adoppar les quare agences desNaons Unes mplques dansle suv

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    Les rsulas de lenqueSMARt mene en mars2011 fon a dune lgreamloraon de la suaonnuronnelle de la rgon.

    touefos, le passage ducyclone Bngza dans largon en fvrer 2011qu ava enran desnondaons dans ceranesrgons, pourra farecrandre des mpacs surla scur almenaree nuronnelle de lapopulaon

    NUtRitiON

    Dtrioration de la situation nutritionnelle dans la

    rgion Atsimo Andrefana

    dnformaonLa lettre P.5Edition 00 Juin 2011

    ...Une situation nutritionnelle pauvre si lon

    se base sur les seuils dalerte tablis par lOMS...

    U

    ne enque nur-onnelle (Enque

    SMARt) ralsedu 28 mars au 8 avrl 2011dans ros dsrcs de la r-gon dAsmo Andrefana savor, Ampanhy, Beoky etolara ii, a fa a dun aude malnuron agu glo-bale de 7,4%. La suaonnutritionnelle est classie

    pauvre s lon se base surles seuls dalere abls en2003 par lOrgansaon Mon-dale de la San (OMS)*.

    Par rappor lenquenuronnelle ralse enJun 2007 dans les mmesdsrcs o la prvalence dela malnuron agu globalea de 4,7%, cee suaones crque.

    Le au de moralrrospecve qu es de0,30/10 000/jour es encore

    en-dessous du seul daleredurgence. Ces le au demorbd qu para pluslev dans la mesure oplus de la mo des enfansenqus on prsen une oupluseurs pahologes duranles qunze derners joursayan prcd lenque.

    Lobjecf de lenque ade dsposer dnformaons ede donnes jour, retant la

    suaon nuronnelle relledes dsrcs dAmpanhy,de Beoky e de tolara iide manre permere aunervenans de rorenerleurs acvs.

    Cee enque a menesur un chanllon de945 mnages, couvranune populaon oale de

    748558 (populaon monsde 5 ans: 134520) ecomprenan, enre aures,

    783 enfans.

    Lenque de scuralmenare, nuronnellee de vulnrabl des

    mnages (CFSVA+N)ralse en Ao-Sepembre2010 Madagascar, a

    monr que ces dans ceergon Asmo Andrefanaque le au de malnuronagu globale (MAG) a le plus lev (8,1%).

    Classication de lOMS utilisant les taux de Malnutrition Aigues Globales (MAG) :MAG < 5% acceptable; 5 9% pauvre; 10 14 srieux; 15 critique OMS, 2003, The Management of Nutrition in Emergencies Major

    Emergencies.

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    Dans lobjecf dobenr des donnes e demeu orener les srages dnervenonde lue conre le ViH e le Sda auprsdes hommes ayan des rapporsseuels avec des hommes, une enquecomporemenale e bologque a mene en 2010. La mhode ulse a leResponden Drven Samplng (RDS) appel

    auss chanllonnage dermn par lesrpondans. Ces la mhode recommande

    pour les udes auprs de sous-groupesde populaon dpourvus de base desondage. Lenque a mene dans leszones urbanes bases dans cnq (5) vlles: Anananarvo, toamasna, Mahajanga,tolara e Ansranana. Les rsulas seronpubls ncessammen. Cee enquea t nance par le Fonds Mondial de

    Lue conre le Sda, la tuberculose e lePaludsme/Round 8, lONUSiDA e lOMS

    femmes ou par personnesges, e prsenen unrao de dpendance lev.

    Par rapport au prol

    conomque des mnages,lnscur almenarees plus observe chezles mnages de peseploans agrcoles(47% denre eu) e desravalleurs journalers(43% denre eu)

    dnformaonLa lettre P.6Edition 00 Juin 2011

    En moyenne, au nveaunaonal, 12% desmnages rurau onun prol de consommation

    almenare pauvre ,41% prsentent un prol

    lme e 47% on unprol considr comme

    acceptable. Le prol de

    consommaon almenarerete la diversit du rgime

    almenare (combne lavaleur nuronnelle) e lafrquence de consommaondes dffrens groupesdalmens.

    Quodennemen, lesmnages prol de

    consommaon pauvre consommen prncpalemendes ubercules (surou dumanoc) avec quelques

    denres dorgne vgale.Ces dans le Sud quela prvalence de prol

    almenare pauvre esla plus leve. Envron55,5% des mnages sererouven dans ceecatgorie de prol.

    Lanalyse de la scuralmenare a monr que35% des mnages rurauson affecs par lnscur

    almenare, e 48%aures son vulnrables lnscur almenare.

    Ces galemen dans leSud que la prvalence delnscur almenare esla plus leve, avec envron68% des mnages rurauconsdrs en suaondnscur almenare.

    Ces mnages en nscuralmenare son le plussouven drgs par des

    SCURit ALiMENtAiRE DES MNAGES RURAUx

    Environ 35% de la population rurale affect par

    linscurit alimentaireSelon les rsultats prliminaires de lanalyse globale de la scurit alimentaire, la nutrition et

    la vulnrabilit mene en milieu rural en 2010, environ 35% de la population rurale est affect

    par linscurit alimentaire et 48% sont vulnrables linscurit alimentaire.

    Source : CFSVA+N 2010, PAM/

    UNICEF/FIDA

    Source : CFSVA+N 2010, PAM/

    UNICEF/FIDA

    ViH SiDA

    Enqute auprs des hommes ayant des

    rapports sexuels avec des hommes

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    Les eamens du CEPE Vangandrano on obenu unau de russe de 100%.

    Insalubrit

    Aux difcults alimentaires

    e conomques sajouenles problmes deau edassanssemen quaccrossen la vulnrabldes populaons locales,noammen les jeunesenfans de mons de cnqans, face au malades,elles que le paludsme ou la

    darrhe. Malade endmque Madagascar, le paludsmenpargne pas les enfans deVangandrano.

    En rason de lnsalubrde leau ulse auss benpour se laver que pour labosson, la prvalence dela darrhe rese mporanechez les mons de cnq ansde lordre de 25% selonlenque effecue. Ceproblme es accenu parle fa que la major desmnages nulsen pas delarnes, fasan plu leursbesons dans la naure. 68%denre eu nulsen jamasde savon pour se laver lesmans.

    57% des malades sonnanmons emmens enconsulaon. Dans le cadre

    de la srage de rducondes dpenses des mnages,ce son surou les enfans demons de cnq ans qu sonconcerns par les vsesauprs des cenres de san.Les moyens nanciers pour

    fare face ce genre dedifcults gurent parmi les

    prors voques par lesmnages mme s laccs une almenaon qulbre esufsante reste la principale

    aspraon de la majordenre eu

    VANGAiNDRANO

    La priode de soudure a t difcile pour les

    mnagesLa priode de soudure a t particulirement

    difcile pour le district de Vangaindrano.

    Cest ce qui ressort de lenqute de suivi devulnrabilit mene dans cette localit en

    octobre-novembre 2010.

    La sason esvale 2010na pas endre pourVangandrano. Plus dela mo des mnages rurau

    concerns par lenque seson ds affecs par lescyclones qu on ouch lalocal, e sep mnagessur dix ont afrm tre

    vcmes des nondaons.Ces au nveau delagrculure que lmpacdes alas clmaques,don ceu gnrs par lecyclone Huber en mars2010, ses surou fa

    ressenr. Or, l apparaque lagrculure don lesprodus son prncpalemenauo-consomms, consueune source de revenunon-nglgeable pour lespopulaons locales.

    Le dsrc a enregsrune pere des 2/3 de saproducon agrcole. Paralleurs, 44% des mnageson dclar avor sub desperes en mare dlevage.Oure les nondaons e

    dnformaonLa lettre P.7Edition 00 Juin 2011

    les problmes en maredrrgaon, labsence desservces phyosanares evrnares duran la prode

    cyclonque a foremenressene par la populaonlocale.En rason de cee pere dela producon, la prodede soudure a connu unelgre avance par rapporau annes prcdenes.S mnages sur d ond acheer du rz plus ,alors que la rzculuredauosubssance es

    praque par la quas-oaldenre eu, so 92%. Enocobre-novembre 2010,seuls 16% on d dsposerde socks de rz. Socks qune devaen pouran couvrren moyenne quun mos deconsommaon.

    Lourdes charges

    alimentaires

    Les mnages on ans rduleur consommaon de rz 5,2 jours par semane.Le recours au almens

    amorsseurs, els que lemanoc ou la pomme jacque,prncpau produs culvs

    au sen du dsrc aprs le rz,es nervenu plus .De fa, les chargesalmenares devennenun lourd pods pour lesmnages. Presque la oalde leurs revenus courans,so 98%, es alloue audpenses almenares.Pour les aures ypes debesons consdrs commenconournables, comme

    lclarage, le savon ou leabac, les mnages dovenans recourr au revenuseceponnels, so par lebas de la dcapalsaonqu consse vendre lesanmau dlevage, so parle bas des ransfers derevenus ou de nourrure.

    Dans ces suaons, cesgnralemen auprs de lafamlle proche e des parens

    que les soluons sonrecherches. Les demandesson presque oujoursaccepes, sgne du manendune percepon posve deslens famlau e amcaumalgr la conjoncurepolque.La rera des enfans delcole fa auss pare dessrages mses en uvre parles mnages pour fare face

    aux difcults nancires.Labandon scolare au coursde lanne 2009-2010 es,ceres, quasmen nul. Masavec les crues et les difcults

    gnres par le passage ducyclone Huber, 22% desenfans scolarss on dsabsener pendan pluseurs jours, jusqu qunze jours,dafle. Cette absence

    nava pas, heureusemen,eu une ncdence noable surla scolar des enfans, dumons ceu du cycle prmare.

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    dnformaonLa lettre P.8Edition 00 Juin 2011

    Le suv de la vulnrabldans le dsrcdAmbovombe, dans legrand sud de Madagascar, amonr une suaon monsfavorable mme duran laprode de pos-rcole. Benque la populaon so acve,les revenus courans desmnages ne sufsent pas

    pour subvenr leurs besonsalmenares. En effe, unmnage sur ros gagnemons de 50 000 Arary parmos e un mnage sur roses galemen ouch par la

    dcapalsaon en prode fase de rcole pourpouvor subvenr leursbesons. Cee suaon esparellemen le lmpacde la scheresse sur leseploaons famlales e leffondremen des prau produceurs l laconjoncure. Les mnagesdrgs par une femme sonplus nombreu fare pare

    de cee cagore plus lse(48%). il en es de mmeavec les mnages compossde plus de 4 ndvdus (55%)e ceu drgs par unepersonne nayan jamas scolarse (40%).

    Dcapitalisation des

    mnages

    En daures ermes, lesdpenses almenares

    son en moyenne 1,5 fosplus leves que le revenu

    SitUAtiON DES MNAGES

    Vulnrabilit accrue des mnages dans le district

    dAmbovombe malgr la rcolteEn 2010, les Nations Unies ont conduit une enqute de suivi de la vulnrabilit des mnages

    en milieu rural dans six districts de Madagascar. Celle dAmbovombe, dans le Grand

    Sud de Madagascar, et de Vangaindrano, dans le Sud-est, viennent dtre nalises. Ces

    deux districts sont particulirement sensibles en raison de leur vulnrabilit en termes de

    conditions climatiques, de rcurrentes scheresses et de cyclones. Rappelons que daprs

    les rsultats de lInstitut de Surveillance socio-conomique et environnementale, Madagascar

    fait partie des trois pays les plus vulnrables au changement climatique, aprs lInde et le

    Bangladesh.

    couran, do loblgaondes mnages de vendre des

    bens de producon commeles zbus, ovns e caprns e

    de bens de consommaon

    (en fable proporon pour lesqupemens mnagers ou

    des effes vesmenares)pour fare face au besons

    de subssance. La suaonsannonce proccupane

    sachan que prs dun

    mnage sur 3 ses ms vendre du zbu au cours

    des 30 jours ayan prcdlenque e 29.4% on

    d couler une pare duchepel ovn ou caprn. Cerecours des revenus deype eceponnel raduune forme de vulnrabldes menages dans le Sud.Pour plus dun mnagesur 2, le revenu couranqu es consdr commepermanen narrve plus supporer les dpensesalmenares.

    La raon almenare de

    ...Un mnage sur trois gagne

    moins de 50 000 Ariary par mois...

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    dnformaonLa lettre P.9Edition 00 Juin 2011

    la major des mnageses pauvre en ermes dediversication car elle se

    rdu essenellemen laconsommaon du manoc(75%) e de feulles de paaedouce (97%). Un mnage sur3 ne dspose pas de socks

    de manoc aprs la sason dercole. Ceu qu en dsposenlon pour une moyenne de 2,8mos seulemen. Un mnagesur 5 saue le pe djeunerands que 17% non pas prsle djeuner. Do la probabldune prode de soudure2011 plus longue e plus durependan laquelle une enquede suv es galemenprvue.

    Dscolarisation

    importante des enfants

    La suaon es aussdfavorable pour les enfans.Cependan, la prsence decannes scolares conrbue amlorer la scolarsaon desenfans don labandon avanerme au nveau prmare esassez lev (envron unepersonne de 6 ans e plussur 3). En gnral, 59% de

    la populaon de 6 ans e plusnon jamas lcole dansle dsrc dAmbovombe.La dscolarsaon esmporane, affecanprncpalemen les enfansssus des mnages monsass. 47% chez lesgarons conre 36% chezles lles gs de 6 17 ans

    son dj eclus du sysmeducaf, so pour soccuper

    de ches domesques,so pour conrbuer dansles eploaons agrcolesfamlales.

    Restrictions alimentaires

    Mme en prode pos-rcole, les mnages neson pas pargns parles difcults qui affectent

    prncpalemen la scuralmenare (56%) e laspecnancier (39%) pour les

    mnages fables revenus.

    Les propos enus par lespersonnes enqueslassen consaer unemulude de chocs eernesdon la scheresse es laplus mporane (94%). Lesconranes suscepbles

    dre en lason avec laconjoncture se retent

    surou au nveau dela hausse des pr laconsommaon (80%) ela basse des pr auproduceurs (29%). Pourfare face ces chocs,les prncpales sragesadopes par les mnagessarculen surou auourde resrcons almenares.

    En loccurrence, chaque jour, 22% des mnagesopen pour le sau derepas ; 38.5% rdusen laquan consomme e 32%diminuent la diversication

    almenare.

    Rationnement de leau

    En mare daccs leau,Ambovombe es caracrspar une scheressercurrente et un dcit

    hydrque qu compromeen

    de manre sreuse lescondons de ve de lapopulaon. Prs de 3mnages sur 4 consommende leau de mauvase qual(72.5%) , essenellemenssue de pus radonnels

    ou de cours deau. Plusde la mo des mnagesparcouren plus dunklomre pour chercher deleau e plus de la modpense plus dune heurepour cee che. Les cosde leau son levs compeenu des revenus desmnages, allan de 22%des dpenses couranesdes mnages pour la source

    amlore 26.4% pour lacagore non amlore.

    Par consquen, laconsommaon deau devrafare lobje dmmensesraonnemens ; 82% desmnages son en suaoncrque car la consommaondeau es nfreure 15lres par personne par jour.Les mnages ne son paspargns par les resrcons

    sachan que pour 96% des

    mnages, la consommaon journalre naen pas les25 lres par e. Le servcecharg de la doaon eneau poable es suje desapprcaons ngaves pourplus dun mnage sur 4.

    Faible taux de

    consultation mdicale

    En matire de sant, le

    paludisme et la diarrhe

    constituent les maladies

    les plus frquentes, et ce,

    avec des taux de morbidit

    de 11% chez les enfants de

    moins de 5 ans et de 7%

    chez les individus de 5 ans

    et plus. Puisque les moyens

    nanciers font dfaut et parceque lautomdication est aussi

    courante, seuls 6 malades

    sur 10 sont emmens en

    consultation mdicale.

    Pour les mnages dans le

    district dAmbovombe, la

    priorisation des amliorations

    en alimentation et des besoins

    en argent conrme que les

    difcults rencontres par la

    population sont principalement

    dordre alimentaire et nancier

  • 8/6/2019 Lettre dinformation du Systme des Nations Unies Madagascar- juin 2011(SNU - 2011)

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    dnformaonLa lettre P.10Edition 00 Juin 2011

    EDUCAtiON PRiMAiRE

    Revue conjointe alternative du secteur avec les

    partenaires de lducation

    Daprs les donnesfournes par leMnsre, en dp dufa que le au de russeau CEPE a augmen de9% depus 2008, le audachvemen du cycleprmare a accus une basse

    de lordre de 6%. Enre lesannes scolares 2008/2009e 2009/2010, plus de 138000 enfans non scolarssde 6 10 ans addonnelson recenss so uneaugmenaon de lordrede 53,3% (passan de 260500 en 2008/9 399 362en 2009/10), e aucunmcansme clar na ms en place ce jour pour

    anuer cee suaon.En 2010, oues les colesprmares publques nonpas bnci des caisses

    coles , desnes pouran allger les chargesparenales pour lducaonde leurs enfans. E pourcee anne 2011, ceecasse cole a revue la basse, passan de3000 arary 800 arary par

    enfan.

    A la lecure du cadragebudgare abl enao 2010, le budgednvesssemen pourlducaon es pass dUSD82 mllons en 2008 USD14,5 mllons en 2010.

    Par alleurs, l mpore demenonner que le nombre

    densegnans FRAM (nonfonconnares) a quasmen

    doubl enre 2007 e 2011,passan de 36 000 en 2007/8 52 000 en 2010/11, alorsque la srage de formaonconnue des ensegnans ede dveloppemen des voesde carrres a mse envelleuse depus le dbu de

    la crse en 2009.

    Rappelons que, le PlanEducaon Pour tous(EPt) de Madagascara endoss par lesparenares de Madagascarsur lducaon en 2008.Ce plan vse erme uneducaon fondamenale ded (10) ans pour ous lesenfans de Madagascar.

    Pluseurs balleursnernaonau se sonengags nancer la

    ralsaon de ce planen conrbuan au FondsCaalyque de linave deMse en uvre Acclrede lEducaon Pour tous(iMOA-EPt), un parenaranernaonal cr en 2002enre des pays donaeurs edes pays en dveloppemen

    pour que ces dernerspussen aendre lesobjecfs du mllnarepour le dveloppemen enmare dducaon.

    Pour Madagascar,lallocaon de ce fondsa suspendue en2009 dans laenedune soluon la crseaccepe par lensemble

    de la communaunernaonale.

    touefos, les parenares delducaon Madagascar seson moblss pour que cesfonds caalyques soen re eceponnel ransfrs lUNICEF an dassurerla mse en uvre du planEPt, y comprs le paemendes subvenons desensegnans FRAM pour laprode lme de janver avrl 2011, comme en 2010.il sag des ensegnansFRAM qu son normalemensubvenonns par leMnsre de lducaonNaonale (MEN), suvan

    la rpartition dnie par cemme Mnsre.

    Par alleurs, lUNiCEF a lancau mos de mars les fondscaalyques locau (FCL),desns plus de 10.550coles, ssues de 10 rgons

    de Madagascar*, elles qula abl en 2008 dans lecadre des iMOA-EPt. Ceeallocaon couvre un oalde plus de 1,694 mllonslves. il sag dun monanforfaare, enre 400 000 e500 000 Arary (selon la allede lcole), allou chaquecole bnciaire pour

    prserver les acqus dansle cadre de lEducaon Pour

    tous e rdure les chargesdes famlles e des parens

    Trs rvlatrice, la revue conjointe alternative du Ministre de lEducation Nationale et des

    partenaires techniques et nanciers dans le secteur de lducation a mis en exergue lrosionprogressive du systme et de son poids sur les familles, principalement dans lducation

    primaire.

  • 8/6/2019 Lettre dinformation du Systme des Nations Unies Madagascar- juin 2011(SNU - 2011)

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    llaboraon dune polquenaonale de dveloppemende lenrepreneura fmnnans que la mse en placedune cellule de coordnaondes appus qu seraconsue par les organsmese nsuons possdan

    les capacs de pladoyer,leperse echnque edes avanages comparafsvdens dans les domanesouchan le dveloppemende lenrepreneura fmnn.

    La consulaon qu a vula parcpaon acve desfemmes enrepreneures, desassocaons, organsaonsdans le domane e ousles aures parenares au

    dveloppemen, es arrve pon nomm dans leconee de crse du pays.Elle consue la premreape de la dynamque enmarche pour la mse en placedune srage concere.Pluseurs parenarestechniques et nanciers

    on galemen appor leurcontribution la rexion,

    els que la BAD, lUnon

    Europenne, lUNiCEF,lUNFPA e lONUDi

    EMPLOi

    Les femmes sont les plus touches par les pertes

    demplois

    dnformaonLa lettre P.11Edition 00 Juin 2011

    Les contextes de crises qui frappent Madagascar accroissent la vulnrabilit des femmes

    et ne favorisent pas le dveloppement de lentrepreneuriat fminin alors que les femmesentrepreneures constituent une force de dveloppement importante et incontournable.

    Dans le mleu conom-que malgache, les ds-pars enre hommeset femmes sont agrantes.

    Les femmes non que rspeu de laude pour sasrdes opporuns daffares.touefos, la conceraonnaonale sur le dveloppe-

    men de lenrepreneurafmnn, qu ses drouledu 23 au 24 fvrer 2011,a reconnu que cela relvedavanage des menalse des conranes dordreculurel que dune forme dedscrmnaon sur le plansrucurel. De fa, les fem-mes non quune possbllme pour fare face laproblmaque globale de

    lenrepreneura e len-vronnemen des affaresen gnral Madagascar.

    Lors de ces runonsorganses lnave du Bit,les parcpans on reconnuqu la pesaneur culurellequ handcape les navese les effors dploys parles femmes, sajouenlabsence de vson polquesur le dveloppemen de

    lenrepreneura, la fablessede laccs lnformaon e la formaon professonnelle,la fablesse des capacs dvelopper des changesrgonau ans que lavulnrabl des jeunes.

    Les conees de crsesfrappan le pays ne fon querenforcer la vulnrabl desfemmes e ne favorsen

    pas le dveloppemen delenrepreneura fmnn.

    Les femmes son les plusouches par les peresdemplos, esmes plusde 200 000 depus 2008,e par la suaon de sous-emplo ouchan 42,2% desacfs en 2010.

    Pouran depus lanne

    nernaonale des femmesdcre par les NaonsUnes en 1975, l a reconnu qul ne peu pasy avor de progrs sansparcpaon des femmes.Ces dernres formen lchelle mondale uneforce de dveloppemenmporane e nconournable.Lenrepreneura fmnn esaujourdhu reconnu commelune des sources de lacrossance, de la craondemplos, dnnovaon e derchesses.

    Recommandations

    Pour le cas de Madagascar,le dveloppemen rapdee durable e la rduconde la pauvre ncessenceranemen une dynamqueconrbuon de la populaonfmnne qu consue 50,6%de la populaon oale. Ledveloppemen du seceurdes pees e moyennesenreprses (PME) ans quedes mcro enreprses, danslequel les femmes sonparculremen acves,consue une soluon pouramlorer la ve socalee apporer des valeursajoues lconome dupays. En effe, la par des

    mcro enreprses dans lacraon de valeur ajoue

    es de 41,5%, celle des PMEde 43%. Pour les grandesenreprses, celle-c es de15,7%. En ermes demplosgnrs, 54,9% relven desmcro-enreprses, 22% desPME, e 23,2% des grandesenreprses.

    An de dvelopper

    lenrepreneura fmnn, desrecommandaons on formules par les parcpansau runons des 23 e 24fvrier an de faire face

    au prncpales conranesconsaes. Le renforcemendu sysme ducaf e dela formaon professonnelleen apporan un appuparticulier aux jeunes lles,

    la mse en uvre des aconsles au vole culurel ansque le dveloppemen desngraons rgonales fonpare des soluons qu on proposes.

    Le dveloppemen delenrepreneura des jeunes ravers des sysmes decoachng e de menorngau sen des enreprses a

    galemen relev. ila galemen suggr

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    dnformaonLa lettre P.12Edition 00 Juin 2011

    La Lettre dInformation

    Publcaon des Agences du

    Sysme des Naons Unes

    Madagascar

    Mason Commune

    des Naons Unes

    Zone Galay Andraharo

    tel : + 261 (0) 20 23 300 92 /

    93 / 94101 Anananarvo

    MADAGASCAR

    Evaluation du systme logistique

    des intrants essentiels de sant

    pour les enfants et les femmes en

    ge de procrer

    Le Mnsre de la San,

    en collaboraon aveclUNFPA e lUNiCEF,

    a men une ude nule Evaluaon du sysmelogsque des nransessenels de san, ycomprs les produs deSan de la reproducon,pour les enfans e lesfemmes en ge de procrer.Lobjecf de cee ude esdidentier les causes les

    plus crques qu peuveninuencer ngativement ouposvemen laccessbldes enfans, des femmes

    en ge de procrer ede leurs famlles au

    nrans essenels desan e dducaon.

    Il sagit spciquement

    dvaluer la dsponbl desnrans essenels de sany comprs les produs deSan de Reproducon (SR)au nveau des Servces deSan de Dsrcs (SSD) eCenres de San de Base(CSB), des coles e des

    mnages; didentier lesobsacles e les goulosdranglemen pour leranspor des nransessenels de san ycomprs les produs de SRenre les SSD e les CSB;dvaluer laccessbldes nrans essenels desan e dducaon pourles enfans e les femmesen ge de procrer, enermes de dsponbl ede cot nancier; dvaluer

    lmporance du sysmeparallle e prv dans

    lapprovsonnemen en

    nrans essenels de san.

    Une enque a anscondue au nveau des 22rgons de Madagascarpendan le mos de dcembre2010. Lors de la collecedes donnes sur erran, 76dsrcs sanares on vss. 913 Ecoles PrmaresPublques, 648 FormaonsSanares, 183 Pharmaces

    de gros de district, ofcinesprves e dps demdcamens, 2074 usagersde servces de san e

    4602 Mnages rpares aunveau des zones rurales e

    urbanes on les champsdnvesgaon.

    Les rsultats ofciels de cette

    tude seront incessamment

    publis. Mais de manire

    gnrale, il a t conclu que

    lenclavement de plusieurs

    rgions de Madagascar est

    lorigine de la rupture de stocks

    de mdicaments, la chert de

    ces produits, linsufsance

    voire labsence de personnelsde sant qualis

    ... Lenclavement est lorigine de la

    rupture de stocks de mdicaments ...

    JEUNES Et ADOLESCENtS

    A propos du phnomne

    Jiromena dans les

    rgions dAnalanjirofo et

    Atsinanana

    Le Jromena es un bal populare rgulremenorgans dans les rgons dAnalanjrofo eAnsnanana. il reprsene un leu dchangee de renconre, un endro o les jeunes eprmenleurs personnals e leur seual.

    Daprs lude qualave e quanave ralse parlUNiCEF dans ces deu rgons sur ce phnomne,les jeunes reprsenen 90 pour cen des clens, eplus de 60 pour cen denre eu son des mneurs.Neuf parents sur dix ont afrm que le Jiromena nest

    pas bnque pour leurs enfants. Prs du quart des

    parens Analanjrofo e mons du ers des parensdans la rgon dAnsnanana on dclar que leursenfans on dj eu des problmes lors des Jromena,don 38% on parcp des bagarres.

    Cee enque a mse en eergue les problmaquesde la jeunesse qu graven auour du phnomne.21.9% des jeunes qu on parcp e asss unJiromena afrment avoir dj eu une Infection

    Seuellemen transmssble. Une fore major des jeunes (79.8%) connaissent des cas de lles ayant

    encenes sue la frquenaon des Jromenaet 59.3% connaissent des jeunes lles qui ont eu

    recours lavoremen.

    Stratgie de rponse

    Une srage de rponse a ans dveloppepar lUNiCEF e ses parenares, non pour nerdrele Jromena mas pour essayer den lmer lesconsquences nfases en nvesssan dans larducon des comporemens rsque chez les jeunes.il sag dune srage fonde sur des donnes deerran, qu vo lmplcaon des auors locales e

    des communauts avec le soutien afrm du niveaucenral suvan une approche base sur les drosde lenfan. Cee srage a dveloppe dunemanire participative an dassurer une appropriation

    par la communau, ous les aceurs e les oblgaaresde ces deu rgons.

    Rappelons que, selon EDS 2008-2009, 11,6% des jeunes lles ges de 15 24 ans de la rgion

    dAnsnanana e 21,7% Analanjrofo on eu leurpremer rappor seuel avan lge de 15 ans. Aunveau naonal, oujours selon lEDS 2008-2009, l at constat que 35% des jeunes lles entre 15 et 19

    ans pensen qul es normal quun homme voleneune femme