Lettre d’information financière · du projet de loi de finances qui impactent la fiscalité...

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Lettre d’information financière Maintien d’un équilibre fragile # 234 OCTOBRE 2016 ACTUALITÉS PATRIMONIALES Projet de loi de finance 2017 UN MOIS SUR LES MARCHÉS La recherche de rendement au centre des décisions d’investissements INTERVIEW GÉRANT HSBC Actions Patrimoine Après le Brexit, … la vie continue !!!! En bref Comité de rédaction : Julie Badaoui (Responsable Marketing) - Caroline Bernard (Gérant de portefeuille sous mandat) - François-Xavier Genton (Proposition Clients) - Vincent Ledoux (Directeur des investissements) - Emmanuel Etevenon (Ingénieur financier) - Valérie Lefèvre (Business Manager) - Xavier Richard (Directeur de l’Ingénierie Patrimoniale) - Sébastien Soubise (Gestionnaire de portefeuille sous mandat) - Jean-Michel Starck (Directeur de l’Offre) Stratégies et marchés Les résultats de croissance économique sont remarquablement stables depuis trois ans et les marchés financiers font du surplace. Ce calme apparent est surprenant étant donné les niveaux d’endettement publics et de taux d’intérêt qui semblent, eux, traduire une situation tendue. Un équilibre de la croissance La reprise qui a fait suite à la crise économique de 2008, pourtant profonde, est l’une des plus faibles que l’on ait jamais connue. Cette crise est née d’un excès de crédit. Le prix à payer est une période de désendettement généralisée qui pèse depuis longtemps sur la croissance. La plupart des pays ayant été concernés, le phénomène a été général et l’économie mondiale s’est installée dans un régime de croissance faible. Afin d’éviter que cette situation ne dégénère en une nouvelle récession, les banques centrales ont adopté les taux les plus bas de l’histoire. C’est une aide aux Etats d’abord. Il est évident que si l’on avait des taux d’intérêt à 5 %, l’endettement public, qui représente souvent 100 % du PIB, serait insoutenable. Une aide aux consommateurs ensuite, dont la charge financière liée aux emprunts a été réduite et qui peuvent maintenant reprendre le chemin du crédit. De plus, l’emploi s’améliorant et l’inflation restant très basse, le pouvoir d’achat a soutenu la consommation. L’investissement des entreprises est en revanche resté déprimé car le soutien à l’économie est perçu comme temporaire. Il est assez vraisemblable que la stabilité de la croissance ainsi obtenue, sans accélération ni retour en récession, se maintienne au cours des prochaines années. Un équilibre des taux d’intérêt et des devises Les devises ont été volatiles depuis la crise. La Fed, le BOJ et la BCE ont chacune à leur tour réussi à faire baisser significativement leur devise en se lançant dans un programme d’achat d’actifs. Toutefois, les devises semblent aujourd'hui se stabiliser sur des niveaux d’équilibre. La Fed pourrait au vu de la situation économique des Etats-Unis relever ses taux, mais elle doit se montrer extrêmement prudente en raison des répercussions sur le reste du monde. Il suffit de se rappeler les troubles sur les devises émergentes et les matières premières, lors des périodes de craintes de hausse du dollar ces trois dernières années, pour comprendre cette vigilance. Parallèlement, la BCE et la BOJ semblent en bout de course. Elles peuvent en théorie rendre les taux encore plus négatifs ou acheter encore plus de titres, mais il devient probable qu’en allant plus loin les inconvénients pourraient dépasser les avantages. Un équilibre des marchés actions Avec des taux aussi bas pour aussi longtemps, les rendements de tous les investissements (obligataires et immobilier par exemple) se sont ajustés à la baisse et leur prix à la hausse. Il en va de même pour les actions qui ont monté depuis quatre ans sans que cela se justifie par une hausse des profits de la même ampleur. Compte tenu de la faiblesse de la croissance mondiale et des niveaux de valorisations déjà atteints, les marchés actions ont plus de mal à progresser à présent. A l’inverse, dès qu’ils baissent, les investisseurs reviennent très vite à l’achat car tant qu’aucune dégradation économique ne se profile ce sont les actions qui, en relatif aux autres actifs, possèdent les meilleures perspectives de rendement. La chasse au rendement va continuer d’orienter les investissements Nous pensons que si les taux ne vont guère s’aventurer davantage en territoire négatif, ils vont rester très bas pour longtemps. Concernant les placements obligataires, les niveaux de taux actuels rendent cependant, de manière générale, les perspectives de performance modestes. La rémunération du monétaire est négative et nous pensons que les obligations gouvernementales des pays développés ou le crédit investment grade Euro ont peu d’intérêt. En revanche les obligations high yield et les obligations émergentes devraient continuer de profiter de la recherche de rendement. Les actions restent d’une manière générale le placement à privilégier à moyen terme. Nous pensons en particulier que les pays émergents bénéficient d’une évolution plus favorable des fondamentaux que ceux des pays développés, notamment en Asie. Enfin les actions liées de manière étroite au rendement (immobilier, infrastructure ou dividendes) restent à privilégier. Il nous semble également pertinent d'investir sur des produits structurés basés sur des indices actions qui proposent le versement d'un coupon avec un capital protégé. Les Rencontres de l’Assurance consacrées à la stratégie de gestion d’un actif général dans un contexte de taux bas se tiendront le mardi 8 novembre 2016 Si vous souhaitez y participer merci de contacter Julie Badaoui, Département Marketing. Tél : 01 49 03 10 58 - Courriel : [email protected] Editorial Les politiques monétaires non conventionnelles des banques centrales ont permis de tempérer les effets dévastateurs de 2008, mais le revers de la médaille est désormais visible et se matérialise dans la difficulté inédite pour les gérants de portefeuille de pratiquer sereinement leur métier : l’allocation d’actifs. Ainsi, il suffisait en 1995 d’investir dans des obligations d’Etat et quelques obligations d’entreprises pour viser 7% de performance annuelle. Deux décennies plus tard, ce même objectif nécessite d’investir quasi exclusivement en actions et en produits non côtés, au prix d’une volatilité plus élevée. L’actif général des assureurs subit également de plein fouet la baisse des rendements obligataires et les autorités de tutelle semblent s’inquiéter des rendements trop généreux offerts par les compagnies sur leurs fonds euros. Son intérêt est remis en question : le rendement net de frais devrait être inférieur à 2% en 2016 pour la plupart des contrats et la poursuite de la baisse est certaine. A ce titre, nous organisons, en coordination avec HSBC Assurance, un « petit déjeuner sur la gestion de l’Actif Général le 8 novembre, et les solutions de diversification ». Les équilibres traditionnels entre offre et demande sur le marché des taux sont désormais remis en question par les afflux de liquidité. Il en résulte une situation paradoxale dans laquelle les investisseurs en obligations tirent leur profit de l’appréciation du capital issue de baisses de taux toujours plus improbables. Les investisseurs en actions, pour leur part, se focalisent de plus en plus sur le rendement du dividende, tout en étant conscients que la capacité bénéficiaire des entreprises est limitée par la faiblesse de la croissance mondiale. Dans ce cadre changeant, il est essentiel de construire et gérer vos portefeuilles avec méthode et pragmatisme. Nos stratégies « cœur-satellite » remplissent ce double objectif. Avec votre « cœur de portefeuille », vous fixez le cap à long terme de vos investissements dans les classes d’actifs traditionnelles et notre équipe de gestion sous mandat utilise son expertise pour l’atteindre. Pour faire face à la complexité actuelle des marchés, nos conseillers en investissement complètent cette approche en vous proposant régulièrement des investissements dits « satellites », visant à exploiter les opportunités du moment, les thématiques qui nous semblent pertinentes (rendements, nouvelle économie, vieillissement des populations, croissance durable en Asie…) ou encore des solutions possibles d’investissements structurés. François Essertel Directeur de HSBC Private Bank en France

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Lettre d’information financière

Maintien d’un équilibre fragile

# 234 OCTOBRE 2016

ACTUALITÉS PATRIMONIALES

Projet de loi de finance 2017

UN MOIS SUR LES MARCHÉS

La recherche de rendement au centre des décisions d’investissements

INTERVIEW GÉRANT

HSBC Actions Patrimoine Après le Brexit, … la vie continue !!!!

En bref

05.

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Comité de rédaction : Julie Badaoui (Responsable Marketing) - Caroline Bernard (Gérant de portefeuille sous mandat) - François-Xavier Genton (Proposition Clients) - Vincent Ledoux (Directeur des investissements) - Emmanuel Etevenon (Ingénieur financier) - Valérie Lefèvre (Business Manager) - Xavier Richard (Directeur de l’Ingénierie Patrimoniale) - Sébastien Soubise (Gestionnaire de portefeuille sous mandat) - Jean-Michel Starck (Directeur de l’Offre)

Stratégies et marchés

Les résultats de croissance économique sont remarquablement stables depuis trois ans et les marchés financiers font du surplace. Ce calme apparent est surprenant étant donné les niveaux d’endettement publics et de taux d’intérêt qui semblent, eux, traduire une situation tendue.

Un équilibre de la croissanceLa reprise qui a fait suite à la crise économique de 2008, pourtant profonde, est l’une des plus faibles que l’on ait jamais connue. Cette crise est née d’un excès de crédit. Le prix à payer est une période de désendettement généralisée qui pèse depuis longtemps sur la croissance. La plupart des pays ayant été concernés, le phénomène a été général et l’économie mondiale s’est installée dans un régime de croissance faible. Afin d’éviter que cette situation ne dégénère en une nouvelle récession, les banques centrales ont adopté les taux les plus bas de l’histoire. C’est une aide aux Etats d’abord. Il est évident que si l’on avait des taux d’intérêt à 5 %, l’endettement public, qui représente souvent 100 % du PIB, serait insoutenable. Une aide aux consommateurs ensuite, dont la charge financière liée aux emprunts a été réduite et qui peuvent maintenant reprendre le chemin du crédit. De plus, l’emploi s’améliorant et l’inflation restant très basse, le pouvoir d’achat a soutenu la consommation. L’investissement des entreprises est en revanche resté déprimé car le soutien à l’économie est perçu comme temporaire. Il est assez vraisemblable que la stabilité de la croissance ainsi obtenue, sans accélération ni retour en récession, se maintienne au cours des prochaines années.

Un équilibre des taux d’intérêt et des devisesLes devises ont été volatiles depuis la crise. La Fed, le BOJ et la BCE ont chacune à leur tour réussi à faire baisser significativement leur devise en se lançant dans un programme d’achat d’actifs. Toutefois, les devises semblent aujourd'hui se stabiliser sur des niveaux d’équilibre. La Fed pourrait au vu de la situation économique des Etats-Unis relever ses taux, mais elle doit se montrer extrêmement prudente en raison des répercussions sur le reste du monde. Il suffit de se rappeler les troubles sur les devises émergentes et les matières premières, lors des périodes de craintes de hausse du dollar ces trois dernières années, pour comprendre cette vigilance. Parallèlement, la BCE et la BOJ semblent en bout de course. Elles peuvent en théorie rendre les taux encore plus négatifs ou acheter encore plus de titres, mais il devient probable qu’en allant plus loin les inconvénients pourraient dépasser les avantages.

Un équilibre des marchés actionsAvec des taux aussi bas pour aussi longtemps, les rendements de tous les investissements (obligataires et immobilier par exemple) se sont ajustés à la baisse et leur prix à la hausse. Il en va de même pour les actions qui ont monté depuis quatre ans sans que cela se justifie par une hausse

des profits de la même ampleur. Compte tenu de la faiblesse de la croissance mondiale et des niveaux de valorisations déjà atteints, les marchés actions ont plus de mal à progresser à présent. A l’inverse, dès qu’ils baissent, les investisseurs reviennent très vite à l’achat car tant qu’aucune dégradation économique ne se profile ce sont les actions qui, en relatif aux autres actifs, possèdent les meilleures perspectives de rendement.

La chasse au rendement va continuer d’orienter les investissementsNous pensons que si les taux ne vont guère s’aventurer davantage en territoire négatif, ils vont rester très bas pour longtemps. Concernant les placements obligataires, les niveaux de taux actuels rendent cependant, de manière générale, les perspectives de performance modestes. La rémunération du monétaire est négative et nous pensons que les obligations gouvernementales des pays développés ou le crédit investment grade Euro ont peu d’intérêt. En revanche les obligations high yield et les obligations émergentes devraient continuer de profiter de la recherche de rendement. Les actions restent d’une manière générale le placement à privilégier à moyen terme. Nous pensons en particulier que les pays émergents bénéficient d’une évolution plus favorable des fondamentaux que ceux des pays développés, notamment en Asie. Enfin les actions liées de manière étroite au rendement (immobilier, infrastructure ou dividendes) restent à privilégier. Il nous semble également pertinent d'investir sur des produits structurés basés sur des indices actions qui proposent le versement d'un coupon avec un capital protégé.

Les Rencontres de l’Assuranceconsacrées à la stratégie de gestion d’un actif général dans un contexte de taux bas se tiendront

le mardi 8 novembre 2016 Si vous souhaitez y participer merci de contacter Julie Badaoui, Département Marketing. Tél : 01 49 03 10 58 - Courriel : [email protected]

Editorial

Les politiques monétaires non conventionnelles des banques centrales ont permis de tempérer les effets dévastateurs de 2008, mais le revers de la médaille est désormais visible et se matérialise dans la difficulté inédite pour les gérants de portefeuille de pratiquer sereinement leur métier : l’allocation d’actifs.

Ainsi, il suffisait en 1995 d’investir dans des obligations d’Etat et quelques obligations d’entreprises pour viser 7% de performance annuelle. Deux décennies plus tard, ce même objectif nécessite d’investir quasi exclusivement en actions et en produits non côtés, au prix d’une volatilité plus élevée.

L’actif général des assureurs subit également de plein fouet la baisse des rendements obligataires et les autorités de tutelle semblent s’inquiéter des rendements trop généreux offerts par les compagnies sur leurs fonds euros. Son intérêt est remis en question : le rendement net de frais devrait être inférieur à 2% en 2016 pour la plupart des contrats et la poursuite de la baisse est certaine. A ce titre, nous organisons, en coordination avec HSBC Assurance, un « petit déjeuner sur la gestion de l’Actif Général le 8 novembre, et les solutions de diversification ».

Les équilibres traditionnels entre offre et demande sur le marché des taux sont désormais remis en question par les afflux de liquidité. Il en résulte une situation paradoxale dans laquelle les investisseurs en obligations tirent leur profit de l’appréciation du capital issue de baisses de taux toujours plus improbables. Les investisseurs en actions, pour leur part, se focalisent de plus en plus sur le rendement du dividende, tout en étant conscients que la capacité bénéficiaire des entreprises est limitée par la faiblesse de la croissance mondiale.

Dans ce cadre changeant, il est essentiel de construire et gérer vos portefeuilles avec méthode et pragmatisme. Nos stratégies « cœur-satellite » remplissent ce double objectif. Avec votre « cœur de portefeuille », vous fixez le cap à long terme de vos investissements dans les classes d’actifs traditionnelles et notre équipe de gestion sous mandat utilise son expertise pour l’atteindre. Pour faire face à la complexité actuelle des marchés, nos conseillers en investissement complètent cette approche en vous proposant régulièrement des investissements dits « satellites », visant à exploiter les opportunités du moment, les thématiques qui nous semblent pertinentes (rendements, nouvelle économie, vieillissement des populations, croissance durable en Asie…) ou encore des solutions possibles d’investissements structurés.

François Essertel Directeur de HSBC Private Bank en France

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Actualités patrimoniales

Après avoir dévoilé la semaine dernière les grandes lignes de « cadrage budgétaire », Messieurs Michel Sapin et Christian Eckert ont fait connaître mercredi 28 septembre en conférence de presse le projet de loi de finances 2017.

Le texte, examiné dans la matinée du 28 septembre en Conseil des ministres,

sera débattu prochainement au Parlement.

Le projet de loi prévoit plusieurs réformes fiscales d'importance, dont l'instauration du prélèvement à la

source de l'impôt sur le revenu et une baisse de 1 milliard d'euros de cet impôt ciblée sur les classes moyennes.

Un train de mesures en faveur des entreprises est aussi décidé avec le renforcement du Cice et une baisse ciblée de l'impôt sur les sociétés.

Nous vous présentons, ci-dessous, les articles du projet de loi de finances qui impactent la fiscalité personnelle.

Nous n’avons pas encore connaissance du projet de loi de finance rectificative, ni du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

Article 2 : Réduction d'impôt sur le revenu en faveur des classes moyennes et indexation du barème de l'impôt sur l’inflation

L’article 2 du projet de loi propose, d'une part, de créer une réduction d’impôt sur le revenu pour les classes moyennes et, d'autre part, d'indexer les tranches du barème sur l'inflation, soit 0,1 %.

La réduction d'impôt concernera les contribuables dont le revenu fiscal de référence (RFR) n’excède pas 20 500 € pour les célibataires et 41 000 € pour les couples. Pour les familles, ce plafond sera majoré de 3 700 € par demi-part supplémentaire.

La grande majorité des ménages concernés, 5 millions d'entre eux, verront leur impôt réduit en moyenne de 193 €.

Article 4 : Mécanisme anti-abus visant à lutter contre certains détournements du plafonnement de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF)

L’exposé des motifs justifiant l’article 4 du projet de loi précise : « Il a été constaté parmi les bénéficiaires du plafonnement de l'impôt sur la fortune, des stratégies d'optimisation fiscale abusives détournant le dispositif de sa finalité. »

Certains redevables diminuent leurs facultés contributives (revenus imposables) par capitalisation des revenus de capitaux mobiliers (RCM) dans une société holding patrimoniale interposée (appelée par

l’administration « cash box »).Leur train de vie courant peut alors être assuré par l'utilisation des liquidités ou de l'épargne disponible, ou encore en ayant recours à l'emprunt.

Toujours dans l’exposé des motifs du projet de loi : « A partir d'un certain niveau de patrimoine, les banques ouvrent des lignes de crédit qui sont garanties sur les actifs imposables à l'ISF des redevables emprunteurs (principalement des contrats d’assurance-vie) et qui ne sont remboursables qu'in fine. »

L’article 4 vise donc à lutter contre ces pratiques, jugées par l’administration, de contournement de la loi, dans lesquelles l'interposition de sociétés holdings a pour principal but l’optimisation du plafonnement alors que les capacités contributives du contribuable sont accrues notamment par le recours à certains types d'endettement.

Les revenus du contribuable artificiellement minorés par le recours à la société holding pourront être, quand de telles pratiques sont avérées, réintégrés dans le calcul du plafonnement.

Article 6 : Diminution du taux de l'impôt sur les sociétés (IS)

Le taux d'impôt nominal sur les sociétés en France est plus élevé que dans d’autres pays de l'Union européenne (UE).

C'est pourquoi, conformément aux engagements pris dans le cadre du pacte de responsabilité et de solidarité en 2014, l’article 6 du projet de loi de finances vise à ramener progressivement le taux d'IS à 28 % en 2020 pour tous les bénéfices de toutes les entreprises, en quatre étapes :

dès 2017 pour l'ensemble des petites et moyennes entreprises (PME), jusqu'à 75 000 euros de bénéfices ;

en 2018, pour l'ensemble des entreprises jusqu'à 500 000 euros de bénéfices ;

en 2019, pour les entreprises réalisant un chiffre d'affaires inférieur à un milliard d'euros; en 2020, pour l'ensemble des entreprises.

Article 13 : Suppression de petites niches fiscales inefficaces

L’article 13 propose de supprimer un ensemble de petites niches fiscales de faible portée afin de simplifier la législation fiscale…L’une d’entre elles concerne les règles applicables aux dépenses de grosses réparations supportées par les nus-propriétaires. La proposition est de les aligner sur celles retenues pour les pleins propriétaires. C’est-à-dire une déduction sur

les seuls revenus fonciers (et donc la perte de l’option d’imputation sur le revenu global).

Article 38 : Instauration du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu

Avec un objectif d’entrée en vigueur au 1er janvier 2018, le projet de loi prévoit des mécanismes de modulation à la hausse et à la baisse des taux de prélèvement fixés, ainsi qu’une clause anti-optimisation pour les revenus de 2017 avec un droit de reprise de l’administration pendant quatre années.

L’article 38 comporte 340 sous-articles sur lesquels nous reviendrons ultérieurement au fil des discussions parlementaires.

Article 43 : Renforcement du régime des impatriés

L’article 43 a pour objet de favoriser l'implantation d'activités en France et de faciliter le recrutement de cadres étrangers à fort potentiel par les entreprises françaises, en diminuant les prélèvements assis sur leur rémunération. Il traduit les orientations annoncées par le Premier ministre dans son discours du 6 juillet 2016 à Paris Europlace.

Les salariés et dirigeants fiscalement assimilés à des salariés appelés de l’étranger à occuper un emploi dans une entreprise établie en France, ainsi que les salariés et dirigeants directement recrutés à l’étranger par une entreprise établie en France, bénéficient d’un régime fiscal spécifique qui prévoit, notamment, l'exonération d'impôt sur le revenu (IR) de leur prime d’impatriation jusqu’au 31 décembre de la cinquième année civile suivant celle de leur prise de fonctions en France.

Le régime spécifique d’imposition des impatriés est étendu jusqu’au 31 décembre de la huitième année. Ces dispositions s’appliquent aux personnes dont la prise de fonctions en France intervient à compter du 6 juillet 2016.

Ce projet de loi de finances pour 2017 va probablement faire l’objet de discussions soutenues et aura pour certains articles beaucoup de mal à obtenir une majorité parlementaire, d’autant qu’au-delà de l’éventuel avis du Conseil constitutionnel, dès l’été 2017 une loi de finance rectificative pourrait venir défaire ce qui aurait été construit par une majorité différente.

Sources : La Tribune, Les Echos, Débat d’orientation des finances publiques pour 2017 *Sénat rapport n° 763 du 6 juillet 2016 préparatoire au DOFP pour 2017.

Xavier Richard - Directeur de l’Ingénierie Patrimoniale

28.1003.10 07.10 19.10

Projet de loi de finances 2017

Agenda

Etats-Unis

Indicateurs Date Précédent Attendu

ISM ManufacturingSeptembre 03.10 49,40 +

L'activité industrielle a été marquée par un accès de faiblesse en fin d'année dernière. Depuis, le redressement a été continu jusqu'en août où l'indicateur ISM a de nouveau baissé en deça de 50 (niveau marquant la stabilité de l'activité industrielle aux US). Ce décrochage ne devrait pas se confirmer. L'environnement reste favorable à une hausse de la production industrielle sur les prochains mois.

PIB US (var. trim. annualisée) T3

28.10 1,40% +

L'activité aux US reste tirée par le dynamisme de la consommation. L'image donné par l'investissement est plus mitigé. Les profits des entreprises ne progressent plus. Cela les freine dans leur volonté à investir malgré un contexte favorable (taux bas, retard d'investissement). Elles ont aussi puisé dans leurs stocks afin de ramener ceux-ci à un niveau plus acceptable. Il leur faudra donc, si ce mouvement s'achève, accélérer leur niveau de production pour répondre à la demande.

Europe

Indicateurs Date Précédent Attendu

France : production industrielle (glt. An.)Août

07.10 0,40% =

L'industrie française a ralenti au premier semestre. Pour autant, la situation devrait progressivement s'inverser au cours des prochains mois. Les entrepreneurs semblent davantage confiants dans les perspectives grâces notamment à une économie chinoise plus rassurante.

UK : balance commerciale (mds £)Juillet

07.10 4,50 =

La baisse de la livre suite au Brexit a un impact négatif à court terme sur la balance commerciale britannique. A terme, c'est une amélioration de leur compétitivité-prix qui devrait soutenir leurs exportations. Mais c'est bien la forme juridique dans lesquels les échanges commerciaux s'incriront qui sera au coeur des débats dans les prochains mois.

BRIC

Indicateur Date Précédent Attendu

Chine : PIB (glt an.)Août

19.10 6,7% =

La majorité des indicateurs d'activité pointe vers un arrêt de la dégradation économique en Chine. Le seuil devrait donc avoir été atteint. Nous pensons qu'une très légère accélération pourra prendre place en 2017

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Un mois sur les marchés

Solutions d’investissementNos convictions sur la classe d’actifs « actions »

Thématique « Dividende » : de taux bas à long terme, les actions à hauts dividendes sont attractives.

Support privilégié

DB I Top Dividend

Thématique « Green Investing » : l’adoption définitive des engagements pris lors de la COP21 à Paris valide notre intérêt pour la thématique. Les investissements durables continuent de se développer :

- Le marché des « GreenBonds » est en pleine croissance et les lancements de fonds spécialisés se multiplient.

- Sur le marché action, les opportunités d’investissements se situent principalement dans les énergies renouvelables (solaires et éoliennes) et dans le traitement des eaux.

Supports privilégiés Pictet Fund Water Robeco SAM Smart Energy Fund

Thématique « infrastructures » : le contexte de taux bas constitue un soutien fort aux projets d’infrastructure qui offrent des rendements très supérieurs avec une bonne visibilité sur le long terme. Les investisseurs institutionnels sont particulièrement intéressés par ces placements, ce qui fournit un socle important au secteur.

Support privilégié Morgan Stanley IF Global Infrastructure

Thématique « actions asiatiques» : Après des années difficiles, nous estimons que la dynamique positive des flux vers les émergents va se poursuivre. Les progrès réalisés en matière de réformes économiques et financières, la stabilisation du prix des matières premières, les révisions à la hausse

de résultats des sociétés des pays émergents et la faible sensibilité aux évènements politiques européens justifient leur attrait. Nous privilégions l’Asie dont la valorisation est la moins élevée.

Support privilégié Hsbc Asia Ex Japan

Nos convictions sur la classe d’actifs « obligataire »

Dette émergente : après une année 2015difficile, le marché de la dette émergentesemble de nouveau offrir des perspectivesintéressantes.

Support privilégié Hsbc GEM Debt TR

Cette identification de fonds, mandats ou produits structurés est à apprécier au regard du profil d’investissement de chacun. Nous vous invitons à vous rapprocher de votre banquier privé pour plus d’informations.

Les marchés ce mois-ci ont été particulièrement nerveux dans l’attente des décisions des banques centrales : BCE, BOJ et Fed. Ces dernières n’ont pas véritablement fait de pas supplémentaires. En optant pour le statu quo, la Fed, notamment, a confirmé que le resserrement monétaire à venir serait très graduel. La BOJ et la BCE ont décidé de ne pas engager pour l’instant de baisse de taux ou de stimulus supplémentaires.

Les marchés mondiaux ont salué ces différentes décisions. Dans ce contexte d’inflation faible et de croissance mondiale modérée, nous pensons que les taux vont rester bas pour longtemps. Les récents pics de volatilité que nous avons connus ce mois-ci sur les marchés obligataires, ne remettent pas en cause cette vision.

Aussi les portefeuilles doivent continuer de privilégier les investissements favorisés par la recherche de rendement. Il convient toutefois de tenir compte des différences dans les valorisations et les fondamentaux afin de réduire le risque.

Les actions.

Les marchés américains ont bénéficié de leur statut de valeur refuge. La résilience de la croissance américaine et les perspectives de croissance des résultats des sociétés jouent également en leur faveur. Toutefois à court terme, l’évolution des marchés pourrait être limitée compte tenu de leur valorisation

élevée, des incertitudes sur le calendrier de la normalisation monétaire de la Fed et des élections présidentielles à venir. Nous adoptons une position un peu plus prudente.

Nous maintenons notre préférence pour les marchés émergents. Ils bénéficient du contexte de taux bas, de la stabilisation du dollar et de politiques monétaires et budgétaires de soutien à l’économie. Leurs fondamentaux économiques évoluent également favorablement et les résultats des sociétés des pays émergents sont révisés à la hausse. Géographiquement, nous privilégions l’Asie, notamment l’Inde et la Chine.

Nous recommandons un peu plus de prudence sur les marchés européens. Si l’impact économique à court ou moyen terme du Brexit apparaît relativement limité, les échéances politiques peuvent engendrer une contagion protectionniste. L’impact du Brexit sur

la croissance sera par ailleurs significatif pour 2017 avec une révision en baisse de 0,5 % pour la zone euro. Nous favorisons les thèmes les plus défensifs (dividendes, visibilité) et sommes sous-pondérés sur les secteurs cycliques et les pays périphériques.

Les marchés de taux :

D’une façon générale, nous renforçons notre approche sélective. Nous maintenons notre vision négative sur les obligations gouvernementales des pays développés et devenons plus réservés sur le crédit Investment Grade européen. La quête de rendement va cependant se poursuivre et soutenir les segments les plus rémunérateurs à savoir le high yield européen et la dette émergente.

Sur les devises, nous anticipons une poursuite de la baisse de la livre et une relative stabilité de la parité euro/dollar qui est proche de notre objectif de 1.10 à fin 2016.

Neutral

Sovereignfixed income

Fixed Income

Short durationfixed income

DevelopedMarket Bonds

Large capequities

DevelopedMarket Equities

Defensives

Risk aversion

Value

Corporate fixed income

Equity

EmergingMarket Bonds

EmergingMarket Equities

Cyclicals

Small capequities

Risk appetite

Long durationfixed income

Growth

Vues au 31 septembre 2016. Les données sont présentées à titre d’illustration seulement et peuvent être soumises à des modifications.

Indicateurs

Actions (30/09/2016)

Paris (Cac 40) 4 448,26

Francfort (Dax) 10 511,02

Londres (FTSE 100) 6 899,33

New York (S&P 500) 2 168,27

Tokyo (Nikkei 225) 16 449,84

Source : Bloomberg.

Performances en devises locales (au 30.09.2016)

2016 2015

Paris (Cac 40) -4,1% 8,53%

Francfort (Dax) -2,2% 9,56%

Londres (Ftse 100) 10,5% -4,93%

New York (S&P 500) 6,1% -0,7%

Tokyo (Nikkei 225) -13,6% 9,07%

Source : Bloomberg.

Evolution des principales places boursières en devises locales (base 100 fin 2013)

Paris

Francfort

Londres

New York

Tokyo

01.14 05.14 09.14 01.15 05.15 09.15 01.16 05.1675

100

125

150

09.16

Source : Bloomberg.

Taux gouvernementaux

Evolution des taux à 10 ans depuis fin 2013

Source : Bloomberg.

Change 2016 2015

1 EUR / USD 1,1235 1,0862

1 EUR / GBP 0,86608 0,73701

1 EUR / JPY 113,92 130,64

1 EUR / CHF 1,0915 1,08822

Source : Bloomberg.

Matières premières 30.09.16 31.12.15

Pétrole ($ / baril) 48,24 37,04

Or ($ / once) 1315,87 1061,1

Maïs ($ / boisseau) 336,75 358,75

Blé ($ / boisseau) 402 470

Aluminium ($ / tonne) 1673 1 507

Cuivre ($ / livre) 221,05 213,5

Source : Bloomberg.

Etats-Unis Allemagne

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La recherche de rendement au centre des décisions d’investissements

Page 4: Lettre d’information financière · du projet de loi de finances qui impactent la fiscalité personnelle. Nous n’avons pas encore connaissance du projet de loi de finance rectificative,

05.

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Interview d'Arnaud Toulet Gérant actions

Quelle analyse faites-vous de l’environnement économique depuis le début de l'année ?

L’intervention massive des banques centrales permet de soutenir la croissance économique, en offrant des conditions monétaires extrêmement favorables.

Malgré cela, nous constatons une croissance économique mondiale modeste, et qui est régulièrement révisée à la baisse. Il se pourrait donc que des politiques de relance fiscale (baisse d’impôts) et budgétaire (grands travaux) prennent le relai.

Dans ce contexte, chaque choc (Chine, « Brexit », stress bancaire…) entraîne un repli des marchés qui ne dure jamais très longtemps.

Par conséquent, une fois encaissée la secousse provoquée par le « Brexit » fin juin, les marchés ont rapidement rebondi, conscients du fait que cela ne devrait rien changer à court terme, en dehors de la mise en suspens de nombreux projets d’investissement au Royaume-Uni ; et bien sûr, en dehors d’une nouvelle chute des taux. Ce qui ramène toujours les investisseurs au même dilemme : où investir son argent ?

En l’absence de soutien de la macro-économie, c’est donc cette baisse des taux qui permet aux marchés actions de tenir, en faisant baisser le cout du capital. On stabilise en quelque sorte la prime de risque entre actions et obligations.

Aujourd'hui, comment le marché a-t-il réagi face aux derniers événements? Pouvez-vous nous en dire plus sur ce sujet ?

En attendant, suite au « Brexit », les marchés se sont tournés vers les publications de résultats semestriels des entreprises. Celles-ci se sont avérées globalement rassurantes, ce qui a permis une stabilisation des indices en août après une forte hausse en juillet.

Le fait marquant de ces dernières semaines tient d’ailleurs à la volonté des investisseurs de « remettre du risque » dans leurs portefeuilles : on assiste en effet à une nette rotation sectorielle en faveur des secteurs cycliques tels que l’industrie, la finance, la chimie et la construction

Enfin, dans ce contexte, quelles ont été vos principales décisions de gestion ?

En terme de gestion, nous avons allégé plusieurs titres qui s’approchent de nos objectifs de cours : Danone, SAP, Publicis, Philips et Sodexo.

Nous avons également cédé Bayer (à un moment où régnaient trop d’incertitudes sur la volonté de racheter Monsanto) et Bolloré (qui continue de souffrir en Afrique).

A l’inverse, nous avons profité de la baisse de quelques valeurs (majoritairement cycliques) pour renforcer nos positions : Renault, Axa, Airbus, Smurfit Kappa, Veolia, Stroer. Et nous avons entré en portefeuille deux belles valeurs midcaps encore faiblement valorisées : Altran et Havas

HSBC Actions PatrimoineOrientation de gestionPrincipalement investi sur le marché des actions françaises, le fonds HSBC Actions Patrimoine a pour objectif de réaliser sur le long terme une performance supérieure à celle enregistrée par le CAC All-Tradable (dividendes nets réinvestis) sur la durée de placement recommandée (5 ans). Un large univers d’investissement composé d’actions de la zone Euro de toutes capitalisations boursières et tous secteurs. Une gestion de conviction des actions de la zone Euro Une très forte composition en actions françaises Un portefeuille construit en 2 parties :- L’une, dite « coeur » : composée de valeurs non cycliques représentant au minimum 50% des actifs totaux du fonds- L’autre, dite « situations spéciales » : composée de valeurs plus cycliques, notamment des valeurs délaissées…Une construction du portefeuille combinée à une bonne diversification des risques en termes de valeurs, de secteurs et de capitalisations boursièresNotation Morningstar : Note globale au 30/09/2016 : ★ ★ ★ ★ ★Tous droits réservés. Les informations contenues ci-dessus : (1) sont la propriété de Morningstar et/ou de ses fournisseurs ; (2) ne sont pas autorisées à être copiées ou distribuées ; et (3) ne sont pas garanties, entièrement ou partiellement, quant à leur exactitude. Ni Morningstar, ni ses fournisseurs de contenu ne sont responsables des dommages ou pertes résultant de l’utilisation de ces informations.

Codes ISIN : FR0010143545 (Part C) FR0010143552 (Part D)Forme juridique : FCP de droit français Durée minimale de placement recommandée : 5 ansIndicateur de référence : CAC All-Tradable (NR)Société de gestion : HSBC Global Asset Management (France)Dépositaire : CACEIS Bank France Heure limite des souscriptions / rachats : 10h00 (CET)Droits d’entrée / Droits de sortie maximum : 1,50% max. / NéantFrais courants* : 1,96%Dates de lancement : 9.08.04 (Part C) - 4.04.97 (Part D)*Les frais courants se fondent sur les frais de l’exercice précédent, clos en décembre 2015 et peuvent varier d’un exercice à l’autre.

Profil de risque et de rendement :A risque plus faible

Rendement généralement plus faible Rendement généralement plus élevé

A risque plus élevé

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Les données historiques, telles que celles utilisées pour calculer l’indicateur synthétique, pourraient ne pas constituer une indication fiable du profil de risque futur de I’OPCVM. La catégorie de risque associée à ce fonds n’est pas garantie et pourra évoluer dans le temps. La catégorie la plus faible ne signifie pas “sans risque". Le FCP est classé dans la catégorie 6. Cette classification correspond à la volatilité du marché des actions françaises. Les risques de crédit, de liquidité et associés aux contrats financiers, non pris en compte dans l’indicateur, peuvent également avoir un impact sur la valeur liquidative de l’OPC.* Pour plus d’information sur les frais et les risques, veuillez-vous reporter au prospectus de cet OPCVM, disponible sur : http://www.assetmanagement.hsbc.com/fr / AMFR_Int_143_2016

Source : HSBC Global Asset Management, MSCI. Performances nettes (part A) en EUR du 28.09.2011 au 28.09.2016

Les performances présentées ont trait aux années passées. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures.

Évolution du fonds sur 5 ans au 29.09.2016

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CAC ALL-TRADABLE (NR)

Interview gérant

HSBC Actions Patrimoine Après le Brexit, … la vie continue !!!!