L'Etat et Vous - Avril 2015

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Avril 2015 N° 66 L LÉ Ét t a at t e et t V V o ou us s Saint-Pierre-et-Miquelon LETTRE DI NFORMATI ON DES SERVI CES DE LÉTAT SOMMAIRE Directeur de la publication : Jean-Christophe BOUVIER Préfet de Saint-Pierre-et-Miquelon Responsable de la rédaction : Alain CAZENAVE Chef de cabinet du préfet Conception et impression : Imprimerie administrative - Imprimé sur papier recyclé ÉDITORIAL Les assises de l’École p.2 Prévention des accidents domestiques p.3 Sécurité civile p.4 Le saviez-vous ? p.5 Prévention des accidents domestiques p.5 Présentation des métiers de la gendarmerie nationale p.6 Le saviez-vous ? p.8 Coup de projecteur p.8 Police des pêches p.8 Galiléo p.9 La production fourragère p.10 Interview du vétérinaire p.11

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Journal de la préfecture de Saint-Pierre-et-Miquelon.

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Saint-Pierre-et-Miquelon

LETTRE D’INFORMATION DES SERVICES DE L’ÉTAT

SOMMAIRE

Directeur de la publication : Jean-Christophe BOUVIER Préfet de Saint-Pierre-et-MiquelonResponsable de la rédaction : Alain CAZENAVE Chef de cabinet du préfet

Conception et impression : Imprimerie administrative - Imprimé sur papier recyclé

ÉDITORIAL

�Les assises de l’École p.2

�Prévention des accidents domestiques p.3

�Sécurité civile p.4

�Le saviez-vous ? p.5

�Prévention des accidents domestiques p.5

�Présentation des métiers de la gendarmerie

nationale p.6

� Le saviez-vous ? p.8

�Coup de projecteur p.8

�Police des pêches p.8

� Galiléo p.9

�La production fourragère p.10

�Interview du vétérinaire p.11

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Éditorial C’est avec grand plaisir que je vous adresse ce nouveau numéro de la lettre des services de l’État.

Parmi les articles qui vous sont proposés, je souhaite m’arrêter sur deux d’entre eux :

Le premier concerne les assises de l’École. En effet, j’attache une attention particulière à la mobilisationconjointe de la communauté éducative et de l’ensemble de ses partenaires (collectivités territoriales,acteurs associatifs et économiques) pour que vivent les valeurs de la République à l’École. Lieu del’apprentissage de la citoyenneté et du « vivre ensemble », l’École doit pouvoir s’appuyer sur toutes lesénergies et les fédérer dans le cadre d’une politique éducative territoriale en faveur d’un avenir quinous engage tous, celui de notre jeunesse. C'est une École ouverte sur la société et sur le monde quiformera les citoyens de demain et permettra la transmission des valeurs de la République.

Identifié comme un axe prioritaire lors de la présentation des orientations en matière de sécurité publiqueet de sécurité routière le jeudi 5 février 2015, le second article concerne la règlementation sur les chiensdangereux. Au regard de la responsabilité pesant à la fois sur les collectivités et les propriétaires dechiens dangereux, ces mesures devront être d'application rapide. L’interview du vétérinaire inspecteur

sanitaire permettra de répondre aux principales interrogations que tout un chacun se pose sur nos amis à quatre pattes et compléter ainsila dynamique dans laquelle les mairies de Saint-Pierre et de Miquelon-Langlade se sont inscrites pour la prévention et la protection despersonnes contre les chiens classés dangereux.

Pour terminer, comme annoncé lors de la présentation des orientations en matière de sécurité publique et de sécurité routière, je souhaitaisvous informer :

• d’une part de la signature par l’ensemble des acteurs concernés du protocole de secours qui définit les procédures d'organisation etles missions des acteurs de l'aide médicale d'urgence à personnes ;• d’autre part de la dotation de 10 000 euros au titre du Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance (FIPD) pour mener àbien deux projets portés par la préfecture et l’autorité judiciaire, à savoir une action de prévention de la récidive par la pratiquesportive éducative en milieu carcéral (DCSTEP - centre pénitentiaire - école de Boxe Olympique Saint-Pierraise) et une journée desensibilisation autour des addictions chez les jeunes (PJJ).

Bonne lecture !Le préfet de Saint-Pierre-et-Miquelon

Les assises de l’École pour les valeurs de laRépublique à Saint-Pierre-et-MiquelonBilan et perspectives

Le 22 janvier 2015, la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche a ainsi lancé le plan de« mobilisation de l’École pour les valeurs de la République » décliné autour de quatre enjeux majeurs :

1. Mettre la laïcité et la transmission des valeurs républicaines au cœur de la mobilisation de l’École ;2. Développer la citoyenneté et la culture de l’engagement avec tous les partenaires de l’École ;3. Combattre les inégalités et favoriser la mixité sociale pour renforcer le sentiment d’appartenance dans la République ;4. Mobiliser l’enseignement supérieur et la recherche.

A Saint-Pierre-et-Miquelon, les assises pour les valeurs de la République ont été organisées du 19 au 26 mars 2015. Au centre culturel etsportif, devant plus de 150 personnes, elles ont été ouvertes par le préfet et la cheffe du service de l’éducation nationale. Trois tablesrondes se sont tenues, réunissant une trentaine de participants issus de la communauté éducative, des élus parlementaires et des collectivitésterritoriales, des représentants des services de l’État, sans oublier le monde associatif, le CCS, la CPS, la CACIMA, le GIP EMVIE.

Après les attentats qui ont frappé au cœur la République, la mobilisation du peuple français est porteuse d’une exigence vis-à-vis de l’ensemble de la société, et singulièrement de l’École. Plus que jamais l’École doit jouer un rôle éminent pour faire vivreet transmettre les valeurs de la République.

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Les tables rondes, constituées de six à sept personnalités et de déléguéslycéens ont abordé les thématique suivantes:

1. Comment associer pleinement les parents d’élèves à la missionéducative de l’École ?2. Comment favoriser le travail conjoint des collectivités territoriales,l’éducation nationale et l’ensemble des services de l’État pour laréussite éducative des jeunes ?3. Comment mobiliser les acteurs associatifs, le monde économique etla société civile pour soutenir l’École dans son action contre lesdéterminismes sociaux et territoriaux ?

Ces tables rondes interactives ont permis le débat, les échanges, lamutualisation des analyses et des expériences.Puis, du 24 au 26 mars se sont déroulés les ateliers des assises del’École. Des groupes de travail ouverts à tous se sont réunis au collègede Miquelon, à l’école du Feu-Rouge, au lycée Émile-Letournel et aucollège Saint-Christophe sur les trois thématiques abordées lors destables rondes du 19 mars. Ces ateliers ont permis d'approfondir lesdébats initiés et surtout :

- d'identifier les bonnes pratiques partenariales qui seront remontées etdiffusées à tous ;

- d'identifier les difficultés, les freins mais aussi les leviers pour la miseen œuvre d'actions ;

- de faire des propositions concrètes pour renforcer la capacité del'École et de ses partenaires à se mobiliser ensemble pour transmettreles valeurs de la République.

Les travaux menés lors de ces tables rondes viendront préparer etalimenter la synthèse nationale des assises pour les valeurs de laRépublique à l’École qui sera présentée le 12 mai prochain. Enfin,la ministre de l’éducation nationale a d'ores et déjà annoncé un certainnombre de mesures dont le lancement de la « réserve citoyenne », lamise en place du parcours citoyen de la maternelle au baccalauréat oubien encore la mise en œuvre du nouvel enseignement moral et civiquepour la rentrée de septembre 2015.

Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site du service del’Éducation nationale :

www.ac-spm.fr à la rubrique assises de l’École.

Philippe PLESNAGESecrétaire général de l’éducation nationale

Prévention des accidentsdomestiquesLes coussins chauffantsEn 2014, deux incidents concernant l’emploi de coussins chauffants ont été répertoriés surl’archipel.A chaque fois, il s’agissait d’un début de combustion pouvant développer un incendie, dû àune mauvaise utilisation du produit.Les produits concernés sont des coussins ou des sacs en tissu (appelé compresses chaudes)contenant des graines d’avoine ou de riz destinés à être chauffés au four micro-onde. Lacompresse chaude est placée dans une peluche ou directement appliquéesur le corps. Ces produits disposent de l’estampille CE.

Précaution d’emploiIl est impératif de respecter les consignes du fabricant, à savoir :

• respect du temps et de la puissance du four micro-ondes ;• respect de la surveillance pendant la recharge en chaleur ;• respect du nombre d’utilisation. Au-delà d’une centaine derecharges, les risques d’inflammation deviennent importants.

Capitaine Fabrice ANSELMEChargé de mission sécurité civile

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4 Sécurité civile

Sophie DUGUÉChargée de communication - préfecture

Dans l’après-midi du lundi 30 mars s’est déroulé un exercice de sécurité civile ayant pour objectifsd’activer la salle de crise de la préfecture, de s’assurer du maintien opérationnel des matériels (kitd’hébergement d’urgence, poste médical avancé ainsi que le poste sanitaire mobile) et de vérifier lesprocédures de ravitaillement d’urgence. Plusieurs acteurs étaient mobilisés : la préfecture, la mairie deSaint-pierre, les sapeurs-pompiers, le centre hospitalier, la Croix Rouge, la collectivité pour la mise àdisposition du local, la DTAM et la gendarmerie.

Déploiement du Kit d’hébergement d’urgence au centre culturel et sportif territorial Déploiement du poste mécical avancé

Présentation du Kit d’hébergement d’urgence par la Croix Rouge Déploiement du poste sanitaire mobile constitué de malles de matériels etmédicaments

Les exercices de sécurité sontune phase essentielle pour testerla pertinence et le caractèreopérationnel des plans desecours, pour vérifier lesprocédures d’alerte et detransmission de l’information etpour évaluer les équipes et lesmoyens.Associant les acteurs de lasécurité à tous niveaux, cetexercice a permis de tester leréalisme des procédures et derenforcer ainsi l’efficacité desdispositifs en tous temps.

Salle de crise de la préfecture

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5Le saviez-vous ?

Tour CabotSignal Hill TNL

Johnson Geo CenterSignal Hill TNL

Yann BLOTConseiller d’éducation populaireet de jeunesse à la DCSTEP

La nuit du 14 au 15 avril 1912, lePaquebot « Titanic » sombrait.

L’appel de détresse est envoyé ensignal CQD (Come QuicklyDanger) par Transmission SansFil (TSF) à 00h15.

Le premier poste à avoir capté lesignal est celui de la Tour Cabot,sur la colline de Signal Hill à St-John’s de Terre-neuve.

Si vous visitez la tour un panneausouvenir est placé à côté du posteTSF et un peu plus bas sur laroute, au Johnson Geo Centerune exposition est consacrée auTitanic.

Prévention des accidents domestiquesLes capsules de lessive liquideEn 2014 a été noté une forte augmentation des expositions accidentelles d’enfants auliquide contenu dans ces capsules.

Les capsules de lessive liquide sont de petites tailles, agréables au toucher et souventcolorées et parfumées, attrayantes pour les jeunes enfants qui peuvent les porter à labouche ou jouer avec.Une capsule de lessive liquide peut facilement éclater au contact de la salive, voiredans les mains et provoquer, entre autres, difficultés respiratoires, nausées,vomissements répétés, brûlures des yeux ou de la peau.Quelques recommandations sont à prendre pour le rangement et l’utilisation de cesproduits :

• stocker les produits en hauteur, hors de portée et de vue des enfants ;• en cas de rangement dans un meuble bas, veiller à le fermer à clef ;• conserver les capsules dans leur contenant d’origine, et refermer correctementle contenant après chaque utilisation ;

• ne pas utiliser les capsules en présence d’un jeune enfant ;• ne pas laisser un jeune manipuler le produit ;• ne jamais couper ou percer les capsules.

Si malgré toutes ces précautions votre enfant est exposé au liquide des capsules voiciquelques recommandations :

• contact avec la bouche : nettoyer avec un gant de toilette ou un linge proprehumide pour retirer le maximum de produit. Eviter les boissons durant deuxheures, par contre, manger une compote, une crème dessert, du pain ou desgâteaux pour absorber le produit et tapisser la paroi digestive. Surtout, ne pas faire vomir,• contact avec la peau ou les yeux : rincer à l’eau claire immédiatement et abondamment pendant une dizaine de minutes, y comprissous les paupières en cas de contact avec les yeux.

Pour avoir un avis médical adapté à la situation appeler votre médecin traitant.

En cas de difficultés respiratoires, appeler sans délai le 15.

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6 Présentation et métiersde la Gendarmerie Nationale.La gendarmerie nationale est l'une des plus anciennes institutions françaises. Elle est l'héritière des maréchaussées de France, force militairequi fut pendant des siècles le seul corps exerçant dans notre pays des fonctions de police.

En 1791, la maréchaussée prend le nom de « Gendarmerie Nationale ». Elle aété instituée pour veiller à la sûreté publique (mission générale de protection despersonnes et des biens, de renseignement, d'alerte et de secours), au maintiende l'ordre public et à l’exécution des lois. Par ailleurs elle participe à la défensede la Nation (y compris sur les théâtres d'opérations extérieures) et à laprotection des institutions.

Son action s'exerce sur l'ensemble du territoire national ainsi qu'aux armées,en tout temps et en tout lieu, en métropole et en outre-mer comme à l'étranger,au profit de tous les départements ministériels et plus spécialement de ceux del'Intérieur, de la Justice et de la Défense.

11. -Police Administrative :

Elle recouvre un domaine allant de la prévention de proximité aux missions de police de la route en passant par la recherche durenseignement et les missions de secours et d'assistance.12. -Police judiciaire :

C'est une mission essentielle de la gendarmerie qui y consacre 40 % de son activité. La gendarmerie compte près de 29 000 officiers depolice judiciaire, qui, avec le concours de plus de 30 000 agents de police judiciaire constatent les infractions à la loi pénale rassemblentles preuves et recherchent les auteurs, sous l'autorité et le contrôle des magistrats.

Cette mission implique l'ensemble des unités de gendarmerie départementale (voir ci-dessous) les offices centraux, l'institut de recherchecriminelle de la gendarmerie et le service central du renseignement criminel.

13. -Militaires :

La gendarmerie assure des missions degestion militaire et civile de crises sur lesthéâtres d'opérations extérieures ainsi que laprévôté aux armées. Dans ce cadre sa naturemilitaire offre un large spectre de capacitésd'emploi aux autorités en charge des crises.

Les régions de gendarmerie sont organisées en trois grandes unités :

21. -Gendarmerie départementale :

Elle compte environ 62 000 personnels (officiers, sous-officiers et volontaires). C'est une force de proximité au contact de la populationqui assure la sécurité des personnes et des biens 24h/24. Le groupement de gendarmerie départementale est l'échelon de commandementau niveau du département. Il est subdivisé en compagnies (au niveau arrondissement) puis en brigades ou communautés de brigade (auniveau du canton).

La brigade, assure des misions de police judiciaire, police administrative, sécurité routière, sécurité publique générale, renseignement.Son action est complétée par celles des :

Unités de recherches (BR et SR notamment) qui assurent des missions de police judiciaire et sont armées par des enquêteurs, destechniciens en investigations criminelles et des analystes criminels.

Pelotons de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (PSIG) :

Ils renforcent les brigades sur tous types d’événements et assurent des missions de surveillance de jour comme de nuit. Ses personnels sontplus particulièrement formés aux techniques d'intervention.On y trouve également des maîtres chiens spécialisés dans la recherche de produits stupéfiants, dans la défense ou dans le pistage.

La gendarmerie en Afghanistan

II. -ORGANISATION :Depuis le 1er janvier 2009, le ministère de l'Intérieur se voit confier la responsabilité de la tutelle organiqueet budgétaire de la gendarmerie. En outre-mer sont implantés des commandements de gendarmerie(COMGEND) ayant la même organisation et les mêmes attributions que les régions, au niveau de chacun desDOM-COM.

La maréchaussée

I. -MISSIONS :

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Pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie (PSPG) :Ils sont chargés de la mise en place des dispositifs de protection des installations nucléaires. Ses personnels sont plus particulièrementformés aux techniques d'intervention.

Brigades de prévention de la délinquance juvénile (BPDJ) :Interviennent en zones périurbaines sensibles et privilégient les contacts avec les mineurs en difficulté.

Unités de sécurité routière (escadrons de sécurité routière, brigades motorisées, pelotons d'autoroute).Assurent la surveillance des réseaux routiers et des trafics routiers et autoroutiers. Ils sont armés par des personnels spécialisés.

Unités de montagne (pelotons de gendarmerie de haute montagne - PGHM) :Sont chargés de l'ensemble des missions de la gendarmerie dans les massifs montagneux, du secours en montagne et des enquêtes judiciairesqui y sont associées. Ses personnels sont spécialement formés au ski et à l'alpinisme. Une grande partie d'entre eux sont guides ou aspirantsguides de haute montagne. On trouve également des maîtres chiens d'avalanches.

Forces aériennes de la gendarmerie qui assistent les unités sur l'ensemble du spectredes missions de la gendarmerie : 56 appareils sont répartis en groupes et sectionscomprenant des pilotes et mécaniciens.

Les unités nautiques qui disposent d'embarcations et de moyens subaquatiques etassurent la surveillance des voies navigables, des plans d'eau et du littoral. On y trouvedes pilotes d'embarcation, des mécaniciens, et des plongeurs.

22. -Gendarmerie Mobile :Elle compte 14 000 personnels qui assurent en toutes circonstances en métropole et en outre-mer lemaintien et le rétablissement de l'ordre public.La gendarmerie mobile est organisée en groupements et escadrons et participe aux côtés de lagendarmerie départementale aux missions de sécurité publique générale.

Elle compte dans ses rangs, le Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN)spécialisé dans la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme.

23. -Les formations spécialisées :

La Garde républicaine : assure lesmissions de sécurité et les servicesd'honneur au profit des hautes autorités.Elle comprend un régiment decavalerie, un orchestre, le chœur del'armée française, une musique, unefanfare de cavalerie, un escadronmotocycliste.

La gendarmerie maritime : Elle exerce des missions de police générale et spéciale ainsi que des missions d'assistance et de secoursmaritime en métropole et en outre-mer et met en œuvre des patrouilleurs et des vedettes de surveillance maritime et côtière.

La gendarmerie de l'air : Assure les missions générales de la gendarmerie sur les bases aériennes de l'armée de l'air.

La gendarmerie des transports aériens : assure des missions de sûreté au sein des aéroports civils, contrôle le respect de la législationaéronautique et réalise les enquêtes en cas d'accident aérien impliquant des aéronefs civils.

La gendarmerie de l'armement : assure la sécurité des établissements relevant de la délégation générale à l'armement.

Les officiers, sous-officiers et personnels volontaires du corps de soutien technique et administratif sont répartis sur l'ensemble du territoiremétropolitain et outre-mer et dans les organismes centraux externes à la gendarmerie. Ils exercent leurs fonctions dans trois domainesprofessionnels (administration, finances et logistique) et propose des carrières dans une des six spécialités suivantes :

- administration et gestion du personnel ;- gestion logistique et financière ;- affaires immobilières ;- restauration collective ;- automobiles et engins blindés ;- armurerie et pyrotechnie.

GIGN - Hélitreuillage

Armurier-pyrotechnicien

Plus d'informations sur le site : www.gendarmerie.interieur.gouv.fr Jean-Luc HENRYAdjudant chef

Barrage - Gendarmerie mobile

La cavalerie de la Garde républicaine

III. -LE CORPS DE SOUTIEN TECHNIQUE ET ADMINISTRATIF :

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Police des pêches

Le contrôle des pêches relève d’une actioninterministérielle sous l’autorité du préfet. Al’initiative du service des affaires maritimes de laDTAM, la plupart des administrations et desservices de l’État concernés ont pu bénéficier decette formation et notamment, l’équipage dupatrouilleur Fulmar, la gendarmerie, l’officenational de la chasse et de la faune sauvage ainsi quele service des affaires maritimes de la DTAM.

En raison des dernières évolutions réglementairesen matière de police des pêches dues à lacodification récente du Code rural et des pêchesmaritimes, ce stage avait pour but de porter à laconnaissance des services la réglementation envigueur et les obligations en matière de contrôle :polices des pêches, encadrement et gestion despêches, reconnaissance des espèces, techniques decontrôle des pêches et procédures de constatd’infraction.

Dans un contexte où les contrôles en matière de pêche étaient peu pratiqués, cette formation a permis de créer une dynamique quidoit se poursuivre afin de finaliser un plan de contrôle. Ce plan, une fois validé par le préfet, sera appliqué progressivement et feral’objet d’une information préalable aux marins professionnels ainsi qu’aux plaisanciers.

Pôle maritime de la DTAM

Une formation police des pêches dispensée par l’école nationale d’administration et de sécurité de lamer (ENSAM) de Nantes s’est déroulée à Saint-Pierre du 30 mars au 8 avril 2015.

Le saviez-vous ?Les Inuits, peuple autochtone de l’Arctique nord-américain, sontconsidérés comme des personnes pacifiques.

En effet, des explorateurs après avoir étudié leur langue en vue d’établirun dictionnaire, se sont aperçus qu’il n’existait aucun mot pourdésigner une « guerre » ou un « conflit ».

Les Inuits considèrent la générosité, la douceur et la gentillesse commed’excellents traits de caractère. La société reposant sur la coopérationde tous ses membres, ces qualités sont indispensables. Pour ce peuple,il est honteux de se mettre en colère.

Village Inuiten Alaska

Coup deprojecteurLe 21 avril 1944, les femmes obtiennent le droit de vote.

Le 29 avril 1945, les françaises exerçaient pour lapremière fois leur droit de vote, à l’occasion d’électionsmunicipales. Le ministre de l’intérieur, BernardCAZENEUVE, célébrera personnellement le 70e

anniversaire de cet évènement historique qui marqua uneavancée décisive dans le mouvement vers l’égalité entreles femmes et les hommes.

Quant à l’archipel, les élections municipales se sontdéroulées le 2 décembre 1945. A cette époque, leterritoire des îles de Saint-Pierre et Miquelon comptait4 354 habitants (source INSEE). Il y avait 2 483 électeursinscrits sur les listes électorales des trois sections répartiscomme suit : 2 035 pour Saint-Pierre, 319 pourMiquelon-Langlade et 129 pour l’Île aux Marins. Surl’ensemble des listes, 1 319 femmes étaient inscritesreprésentant 53 % des électeurs.

Sophie DUGUÉChargée de communication - préfecture

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9GALILÉO à Saint-Pierre-et-Miquelon

GALILEO est un projet européen de système de positionnementpar satellite destiné à supprimer la dépendance de l’Europe enmatière spatiale et notamment vis-à-vis du système américain, leGPS (Global Positionning System).

Cette indépendance est importante car le GPS souffre denombreuses restrictions sur la précision du positionnement (+/– 20mètres pour le signal gratuit), sur la fiabilité ou sa continuité (lepositionnement peut être impossible dans certaines zones du globeet/ou à certains moments, pour des raisons techniques et/oupolitiques).

Trente à quarante stations de réception Galiléo sont prévues pour suivre en permanence les satellites. Les mesuresprécises des signaux de navigation seront transmises pour traitement aux deux centres de contrôle Galiléo enEurope soit à FUCINO en Italie et OBERPFAFFENHAUFEN en Allemagne, lesquels pourront échanger desdonnées avec les satellites via des stations de liaison montante.Chaque station au sol est protégée selon des règles de sécurité érigées par le programme européen de navigationpar satellite.Pour la France, les sites de déploiement sont Saint-Pierre-et-Miquelon, Terre Adélie, Kerguelen, Wallis, lesMarquises, Kourou, Nouméa, Sainte-Marie (la Réunion) et Papeete.

Le site de déploiement de Saint-Pierre-et-Miquelon connaît sa configuration finale depuis le 7 novembre 2014.

Elle comprend :

• 2 antennes GSS (réception des signaux GALILEO) situées à 100 m l'une de l'autre ;• 2 antennes VSAT (émission/réception avec l’Europe).

Le système est sous contrôle civil, contrairement aux autres systèmes existants qui sont eux sous contrôlemilitaire.

Joanne BRIANDAviation civile

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10Une mission pour développer la productionfourragère à Miquelon-Langlade

Le nécessaire développement de la production fourragèreL’augmentation de la production de fourrage local est essentielle audéveloppement du cheptel des caprins et ovins.Afin d’augmenter la surface et la productivité des parcelles, pour la fauche et lapâture, des expérimentations ont été initiées ces dernières années à Miquelon-Langlade : essais de nouvelles semences, conduites fourragères différentes etvalorisation des ressources locales pour l’enrichissement des terres.

Les rendements en croissance entre 2008 et 2010 ayant connu un ralentissementdepuis 2011, il convient maintenant de poursuivre les essais pour affiner lesméthodes de culture et identifier les végétaux les mieux adaptés.Ces travaux sont menés conjointement par les services de la DTAM, de lacollectivité territoriale et de la CACIMA avec l’appui d’experts français del’École Nationale de Formation en Agronomie (ENFA) et la collaboration deM. PARENT.

Après une première visite en 2013, le spécialiste canadien des sols est revenudans l'archipel en novembre dernier pour faire le point sur la mise en œuvre deprotocoles expérimentaux proposés, adapter les protocoles et rencontrer lesprofessionnels. Lors de cette visite, M. PARENT fait un certain nombre derecommandations afin d'enrichir les sols, notamment par l'apport de matièresprésentes localement, et de choisir des variétés résistantes et adaptées.

Tirer le meilleur des sols et valoriser les ressources localesAugmenter la production pourrait se traduire simplement par une augmentation des surfaces cultivées,mais les terres suffisamment fertiles ne sont pas très nombreuses et leur réhabilitation est parfoiscompliquée. Ainsi, la stratégie adoptée consiste prioritairement à améliorer le rendement des prairiesexistantes.

Le rendement des parcelles peut être augmenté de façon durable par une gestion fine de la faible coucheorganique – parfois quelques centimètres seulement, par des réensemencements plus fréquents et unefertilisation raisonnée (par l'utilisation de fumiers ou composts locaux notamment).

Demeure le problème de l'acidité trop importante des sols qui ne permet pas l’implantation de végétauxà forte teneur en protéines, indispensables à l’alimentation animale. L’acidité des sols doit donc êtreréduite par l'utilisation de matières dites chaulantes, au pH élevé. En novembre 2014 lors de la missionde M. PARENT, des coquilles Saint-Jacques ont été broyées et épandues sur la moitié des 60 micro-parcelles tests. Disponible en quantité et à faible coût, cette ressource forte en calcium pourra être utiliséeen complément des produits classiques, eux-mêmes épandus sur l’autre moitié des sites expérimentaux.

Une autre solution envisagée pour augmenter les rendements et la qualité nutritive des fourrages consisteà privilégier la culture de variétés de végétaux les mieux adaptées au climat et aux besoins spécifiquesdes élevages.L’ensemble de ces essais sont programmés sur 3 ans, le pH est mesuré tous les 6 mois et les rendementssont calculés chaque année.

2015 : poursuite des travaux et de la collaborationAvec le retour du printemps, les travaux sur le terrain reprennent. Les parcelles expérimentales dont le pH a été augmenté pourront intégrerde nouvelles semences, dont les rendements seront suivis.

Sur la base des résultats obtenus suite aux différents essais, des préconisations individualisées à chaque parcelle de chaque producteurpourront être formulées, en fonction des objectifs des producteurs et avec l’appui des experts français comme canadiens.

Collaborer au plan local et coopérer au plan régional semblent bien être les clés du succès pour ces travaux sur les fourrages. Sur les planstechnique, scientifique et financier en effet, l'action concertée de l’État, de la collectivité territoriale, de la CACIMA, des instancescanadiennes, ainsi que des éleveurs est de très bon augure pour un développement durable des prairies de l'archipel.

Thierry HAMELChargé de communication - DTAM

Dans le cadre de la coopération régionale entre Saint-Pierre-et-Miquelon et les provinces atlantiques canadiennes,la DTAM a accueilli trois missions à l’automne 2014. Dans ce second article, nous revenons sur la mission deM. Gaétan PARENT, spécialiste des ressources en sols du ministère de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire duCanada. Alors que les beaux jours reviennent et que les cultures se préparent, les équipes de la DTAM, de laCACIMA et de la cellule agricole, espaces ruraux et naturels (CAERN) de la collectivité territoriale sont de nouveausur le terrain pour mesurer les premiers effets des essais réalisés à l'automne et entreprendre de nouveaux protocoles.

Sur le terrain, les équipes de la collectivité territoriale, de la CACIMA et de laDTAM travaillent de concert pour réaliser les essais sur les parcelles tests.Photo : G. PARENT

Quelques mois après l’épandage desbroyats de coquilles, l’acidité des sols estmesurée dans le laboratoire de la DTAM.Photo : T. HAMEL

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Interview du vétérinaire

Question 1 : Quels papiers sont obligatoires pourmon chien ?

Réponse : Que vous gardiez chez vous un chien,que vous le cédiez à quelqu’un d’autre, ou quevous voyagez avec lui, certains papiersindispensables pour l’animal doivent être en votrepossession.Ces papiers concernent essentiellement sonidentification et la situation sanitaire de l’animaltels que : la carte d’identification ainsi que lepasseport ou le carnet de santé avec lesjustificatifs de vaccination.

Question 2 : Dois-je faire identifierobligatoirement mon chien ?

Réponse : Tout chien de plus de 4 mois né aprèsle 06/01/1999 doit être identifié soit au moyend’un tatouage ou d’une puce électronique. C’estune obligation de par la loi n° 99-5 du 6 janvier1999.

Question 3 : Ai-je besoin d’un permis pourdétenir certains chiens ?

Réponse : Oui, pour les chiens dits dangereux lespropriétaires sont tenus d’avoir sur eux un permisde détention.Sur l’archipel, à l’heure actuelle, le permis de détention ne peut être délivré. Aussi, en lien avec les communes, les services de la préfectureet la gendarmerie de Saint-Pierre-et-Miquelon travaillent en collaboration afin d’y remédier.

Question 4 : Quels chiens sont dits dangereux ?

Réponse : Ceux-ci sont classés en deuxcatégories :

Chiens de 1ère catégorie : chiens non inscrits à unlivre généalogique, reconnu par le ministère del’agriculture (LOF), qui peuvent être rapprochésmorphologiquement des races suivantes :

Staffordshire terrier ou American Staffordshireterrier (chiens dits pitbulls) - Mastiff (Boerbulls)- Tosa

Chiens de 2e catégorie : chiens de garde et dedéfense tels que :

Rottweiler, inscrits au LOF ainsi que les chiensassimilables aux chiens Rottweiler non-inscritsau LOFTosa-inu, Staffordshire Terrier et AmericanStaffordshire Terrier inscrit à un livregénéalogique reconnu par le ministère del’Agriculture.

NB : Le Staffordshire Bull Terrier ne fait paspartie des chiens « dits dangereux ».

En sa qualité de vétérinaire inspecteur sanitaire, le docteur DUHAMELET s’est prêté au jeu desquestions-réponses sur la réglementation en vigueur pour les chiens et en particulier pour les chiensdits dangereux.

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12Question 5 : Comment obtenir le permis pour détenir un chien de catégorie 1 ou 2 ?

Réponse : La détention d'un chien appartenant à la 1ère ou à la 2e catégorie des chiens dits dangereux est subordonnée à la délivrance d'unpermis de détention par le maire de la commune où le propriétaire de l'animal réside.La délivrance est soumise à la production des documents suivants :

- carte d'identification du chien ;- certificat de vaccination antirabique en cours de validité ;- certificat de stérilisation de l'animal (pour les chiens de 1ère catégorie) ;- attestation d'assurance garantissant la responsabilité civile du propriétaire ou détenteur du chien pourles dommages causés aux tiers par ce dernier ;

- attestation d'aptitude obtenue par le propriétaire par un formateur agréé (formation payante de 7heures) ;

- évaluation comportementale du chien établie par un vétérinaire agréé.

Question 6 : Qu’est-ce-que l’évaluation comportementale d’un chien ?

Réponse : Examiner et mettre le chien en face de situations normales voire délicates et difficiles pour apprécier ses réactions et soncomportement.

Question 7 : Mon chien (toutes catégories confondues) peut-il se promener librement à la campagne ?

Réponse : Oui s’il est accompagné par son maître et tant qu’il est sous sa surveillance donc « à vue » et à portée de voix dans la mesureoù il n’y a pas d’autres personnes ou d’autres animaux dans son environnement ; sinon il doit être tenu en laisse.Par contre les chiens de catégories 1 et 2 doivent être tenus en laisse, une muselière accrochée au collier prête à l’emploi. L’usage de lamuselière est obligatoire pour ces chiens dans tout lieu public.

Question 8 : Quels comportements dois-je adopter face à un chien menaçant ?

Réponse : Je reste immobile face à l’animal, je lui parle doucement surtout je ne fais pas de gestes brusques, je ne lui tourne pas le doset ne le menace pas avec un bâton.S’il se jette sur moi je me protège le visage du mieux possible avec mes bras et je « fais le mort ».

Question 9 : Mon chien a mordu quelqu’un, quelles conséquences et que faire ?

Réponse : C’est avant tout selon la catégorie du chien, une législation spéciale concerne les chiens de 1ère et 2e catégorie.Dans le cas général l’animal doit être présenté 3 fois à 8 jours d’intervalle, dès le jour de la morsure ou dans les 24 heures qui suivent, àun vétérinaire aux fins de vérifier son comportement et éliminer tout risque de transmission de la rage, même en absence de rage. De plusil peut être éventuellement demandé par le vétérinaire ou le maire de la commune une nouvelle évaluation comportementale.Si un patient se présente à un médecin, à la suite d’une morsure, celui-ci est tenu par la loi de déclarer la morsure et de demander l’examende l’animal par un vétérinaire.

Question 10 : Quels conseils donneriez-vous à tout propriétaire de chien ?

Réponse : De rapidement se mettre en règle et de vérifier si celui-ci est identifié par un tatouage ou par une puce électronique. De le teniren laisse en ville et dans tout lieu public ainsi que lorsqu’il y a des promeneurs ou d’autres animaux dans son environnement de promenade.

Sophie DUGUÉChargée de communication préfecture

Staffordshire terrier ou American Staffordshire terrier(chiens dits pitbulls)

Rottweiller

Mastiff (Boerbulls)

American Staffordshire terrier

Tosa

Bull Terrier