Lettre de l'Etat et vous février 2015

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Février 2015 N° 65 L LÉ Ét t a at t e et t V V o ou us s Saint-Pierre-et-Miquelon LETTRE DI NFORMATI ON DES SERVI CES DE LÉTAT SOMMAIRE Directeur de la publication : Jean-Christophe BOUVIER Préfet de Saint-Pierre-et-Miquelon Responsable de la rédaction : Alain CAZENAVE Chef de cabinet du préfet Conception et impression : Imprimerie administrative - Imprimé sur papier recyclé ÉDITORIAL Retour sur la mission du navire Laplace p.2 Le saviez vous... p.3 La gestion des huiles usagées p.4 Zoom sur... le service des urgences du Centre hospitalier François-Dunan p.5 Lutte contre les pollutions marines p.6 Piste routière p.7 Les rencontres de la sécurité p.7 Coopérer pour lutter contre les espèces aquatiques envahissantes p.8 Les commémorations de 14-18 p.9 Ceux de 14-18 p.10 La coopération régionale p.11 Protocole violence p.12 Nouveautés sur les réseaux sociaux p.13 Photos de la visite présidentielle p.14, 15 et 16 Le mot de la rédaction p.16

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Journal de la préfecture de Saint-Pierre-et-Miquelon

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N° 65 LL’’ÉÉttaatt eett VVoouussSaint-Pierre-et-Miquelon

LETTRE D’INFORMATION DES SERVICES DE L’ÉTAT

SOMMAIRE

Directeur de la publication : Jean-Christophe BOUVIER Préfet de Saint-Pierre-et-MiquelonResponsable de la rédaction : Alain CAZENAVE Chef de cabinet du préfet

Conception et impression : Imprimerie administrative - Imprimé sur papier recyclé

ÉDITORIAL

�Retour sur la mission du navire Laplace p.2

�Le saviez vous... p.3

�La gestion des huiles usagées p.4

�Zoom sur... le service des urgences du

Centre hospitalier François-Dunan p.5

�Lutte contre les pollutions marines p.6

�Piste routière p.7

�Les rencontres de la sécurité p.7

�Coopérer pour lutter contre les espècesaquatiques envahissantes p.8

�Les commémorations de 14-18 p.9

�Ceux de 14-18 p.10

�La coopération régionale p.11

�Protocole violence p.12

�Nouveautés sur les réseaux sociaux p.13

�Photos de la visite présidentielle p.14, 15 et16

�Le mot de la rédaction p.16

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Éditorial 2014 fut une année marquante pour l’archipel avec le soutien de l’État apporté aux élus et acteurs de

l’archipel sur la question de la clarification des compétences institutionnelles. Importante, l’année 2014le fut également avec la nomination au Gouvernement, pour la première fois, d’un ministre originairede l’archipel. Exceptionnelle année 2014 qui vit le territoire accueillir un Président de la République,François HOLLANDE, les 23 et 24 décembre, dans le cadre d’une visite officielle uniquement dédiéeà l’archipel. Cette année fut utile avec notamment la finalisation des discussions sur le contrat dedéveloppement. Il nous appartient désormais collectivement d’en assurer la déclinaison concrète aucours des quatre années à venir, au bénéfice du territoire, de son activité économique, de sonenvironnement, de chacun d’entre nous.

2015 est encore en chantier mais déjà, le 11 janvier, la population de Saint-Pierre-et-Miquelon témoignedans son ensemble de son attachement à une France fière de ses valeurs, aux principes fondamentauxqui fondent notre liberté et cimentent notre vivre ensemble. C’est fort de ce message que l’ensembledes services de l’État s’engage à relever les défis qui seront les nôtres en 2015, à commencer par

l’emploi et le développement économique bien sûr, sans oublier la prévention des violences et le respect des libertés publiques.

Citoyens, élus, acteurs économiques, culturels et associatifs doivent pouvoir trouver auprès des services de l’État écoute, conseil, appui,force de proposition et de décision. C’est dans cet esprit que je poursuivrai, en étroite collaboration avec vous, la réalisation des chantiersde 2015, pour que Vive Saint-Pierre-et-Miquelon !

Le préfet de Saint-Pierre-et-Miquelon

Mission du navire Laplace au printemps 2014

Un peu plus sur le Laplace ..

Le bâtiment hydrographique Laplace a quitté Brest le 22 avril 2014 pour une mission de trois moiset demi dans les eaux de l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon. Cette mission a pour objectifprincipal le contrôle des profondeurs des fonds marins aux abords des ports de Saint-Pierre et deMiquelon. Les cartes marines en service reposent actuellement sur des mesures réalisées voici plusde 60 ans avec des technologies dorénavant obsolètes. Les moyens modernes dont dispose le Laplaceet ses deux vedettes, essentiellement sondeurs multifaisceaux, sondeurs latéraux, et positionnementtrès précis à partir du GPS, permettront des mesures beaucoup plus complètes et sûres. En

complément des mesures bathymétriques, sont réalisés des observations de la marée et des courants, le recensement des amers et dubalisage, le calage de photographies aériennes et satellitales et le contrôle des noms de lieux (toponymie). La mise à jour des cartesmarines, notamment permettra de renforcer la sécurité de la navigation et d'actualiser la connaissance générale du littoral dans l'archipel(action du Service Hydrographique et Océanographique de la Marine, SHOM).

LE SAVIEZ-VOUS ?Un sac de nœuds

Tous les navigateurs savent que les distances en mer se mesurent en milles marins (un mille = 1852 m) et que la vitesse des bateauxs’exprime en nœuds. Arithmétiquement, un mille marin correspond à la valeur d’une minute d’angle d’un méridien. Du temps de lamarine à voile, les navigateurs voguaient à l’aide d’un loch (du néerlandais log, « bûche »). Constitués d’un flotteur, les premiers lochssont reliés à un bout (une corde) dont les graduations sont constituées de véritables nœuds espacés de 14,40 m et sur lequel est accrochéun morceau de tissu, la « houache » indiquant la longueur du navire. Une fois le flotteur lancé à la mer, un marin le laisse filer dans lesillage du navire. Lorsque la houache passe par-dessus bord, un marin déclenche un sablier avant de compter le nombre de nœuds passantentre ses doigts durant 30’’. En observant 4 nœuds filer en 30’’, le préposé mesure donc une vitesse de 4/120e de mille en 1/120e d’heure,soit 4 nœuds. Aux néophytes rétifs à ces savants calculs attention ! Car, le marin n’hésitera pas à les traiter amicalement de « tête denœud » !

Comment fait-on les cartes marines ?

Une carte marine rassemble tous les éléments permettant au marin de naviguer en sécurité. La connaissancede la profondeur est importante mais doivent aussi y figurer des informations relatives aux courants, auxmarées ainsi que les amers, le balisage, la nature des fonds, etc.

Le Laplace et ses vedettes se répartissent le travail de mesure des profondeurs : le bateau se charge de levésau large, les vedettes travaillent dans les petits fonds.

Les résultats de ces analyses sont traités à bord par l’équipe scientifique dans les deux salles de traitementdu bâtiment.

Transmises au service hydrographique et océanographique de la marine SHOM, ces données analyséessont ensuite retranscrites sur les cartes papier et insérées dans les logiciels de navigation numérique (logicielSENIN).

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Une histoire d’écussonLe motif symbolique représente, en son centre, l’écu aux armes du comte Laplace sénateur de l’empire (1808)posé sur une ancre dont ne sont visibles que les pattes articulées, en mémoire à la frégate météorologiqueLAPLACE (1947-1950). Celui-ci est recouvert en partie par l’écu de Marquis et Pair de France (1817)surmonté d’une couronne de Marquis. Sur la gauche des écus, une rose des vents, visible aux trois quarts,évoque la spécialité de météorologiste et d’océanographe. Sur la partie droite, la représentation symboliqued’un plomb de sonde rappelant la spécialité d’hydrographe d’une part, et le faisceau d’un sondeur allant de lasurface de la mer au fond recouvert de quatre étoiles de mer d’autre part.Enfin, quatre étoiles à cinq branches sont réparties autour de l’ensemble en souvenir des études sur lamécanique céleste de Pierre Simon de Laplace.

Alisée GinellaEnseigne de vaisseau de 2e classe, lieutenant du Laplace

- 1934 : Premier survol de Saint-Pierre par un dirigeable.(Photo 1)

- 1943 : Pose des fondations du pre-mier aérodrome de l’archipel.

- 1948 : Le mardi 8 juin 1948 atterris-sage du 1er avion sur l’aéro-drome. (Photo 2)

- 1959 : Construction du premier localde contrôle aérien.

- 1965 : Construction d’une véritableaérogare et de la tour decontrôle. (Photo 3)

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Le saviez-vous ?

- 1975 : Le 14 juillet 1975 survol de nos îles par le concorde envol d’endurance entre Paris et Gander. (Photo 4)

- 1986 : La SAEMI, société anonyme d’économie mixte aéro-nautique des Iles fait l’acquisition d’un HS 748 qui as-surera les liaisons avec le Canada sous les couleurs dela compagnie Air Saint-Pierre. (Photo 5)

- 1999 : Le mardi 7 septembre 1999 le Président de la Répu-blique Jacques Chirac inaugure le nouvel aéroport deSaint-Pierre-Pointe-Blanche. (Photo 6)

Joanne BriandIngénieur du contrôle de la navigation aérienne,

chef de la section circulation aérienne

Photos : collection Michel Briand et FilsSaint-Pierre-et-Miquelon - Reproduction interdite et les photos doivent êtreprotégées contre la copie.

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4 La gestion des huiles usagées se met en place dansl’archipel

Les huiles sont des déchets dangereux

Les huiles minérales (ou synthétiques) usagées comprennent les huilesnoires provenant de la vidange des moteurs, des systèmes de frein et dedirection assistée et les huiles claires issues de la vidange des systèmeshydrauliques.

Ces huiles sont composées d'hydrocarbures et contiennent descontaminants tels que des métaux lourds ou du chlore. Par conséquent,elles sont très polluantes pour les milieux et le brûlage dégage dansl'atmosphère des substances cancérigènes.

C'est pour ces raisons que ces huiles usagées sont considérées comme desdéchets dangereux et que leur gestion est gérée par une filière de collecteet de traitement spécifique.

La filière « huiles usagées »

En France, la collecte des huiles auprès desprofessionnels est réalisée par un ramasseur agréé qui al’obligation de les reprendre gratuitement si ellescontiennent moins de 5 % d’eau.

Les particuliers, quant à eux, doivent déposer leurs huilesusagées dans des points d’apports volontaires en généralsitués dans les déchetteries.

Une fois collectées le ramasseur revend ces huiles à unéliminateur agréé. Sur le territoire métropolitain cettefilière est lucrative puisque le prix de revente compensenettement celui de la collecte et du transport.

Qu'en est-il à Saint-Pierre-et-Miquelon ?

Dans les DOM-COM du fait du coût de transport, lafilière n’est pas rentable. Pour combler ce déficit,l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise del’Énergie (ADEME) a récemment mis en œuvre undispositif d’aide financière à la collecte et à l’évacuationde ces huiles.

C’est dans ce contexte et sur demande de la préfecture,qu’un audit de la filière a été réalisé par l'ADEME àSaint-Pierre-et-Miquelon afin que courant 2015 unramasseur puisse être agréé et bénéficier des aides del'ADEME. Le choix du ramasseur se fera par un appel àcandidature de la préfecture. Le candidat sera sélectionnésur la qualité de son projet et les délais de sa mise enœuvre.

Pour que la mise en place de cette filière puisse se fairedans les meilleures conditions, quelques règles doiventêtre respectées de la part des détenteurs d’huiles usagées.

Grâce à une collaboration entre la DTAM, la préfecture et l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (ADEME),une filière de récupération et de valorisation des huiles usagées devrait se mettre en place dans l'archipel en 2015. Le démarrageprochain de cette filière est l'occasion d'expliquer comment stocker les huiles pour qu’elles soient reprises gratuitement etrappeler la réglementation en la matière, l'interdiction de brûler les huiles usagées notamment.

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L’obligation des détenteurs d’huiles usagées

• Vous êtes un professionnel

Vous devez stocker vos huiles dans une cuve étanche dans un endroit :

- à proximité des zones de productions ;- limitant les risques d'inflammation et de renversement (prévoir à côté de la

cuve un extincteur à poudre et du sable) ;- à l'abri des intempéries ;- accessible aux véhicules chargés d'assurer le ramassage.

Vous ne devez pas mélanger vos huiles avec d'autres fluides comme ceuxdes circuits de freinage et de refroidissement,

Les huiles ont une certaine valeur et seront reprises gratuitement si ellescontiennent moins de 5 % d'eau !

• Vous êtes un particulier

Des bornes de récupération seront mises en place, veillez à n'y déposer quedes huiles minérales et pas d'huiles alimentaires.

Sebastien EymardChargé de mission énergie-déchets à la DTAM

Zoom sur... Le service des urgences du centrehospitalier François-DunanLe service des soins non programmés est un service hospitalierchargé d’accueillir et de prendre en charge les malades et les blessésqui se présentent directement dans le service ou bien sont pris encharge par l’équipe médicale de l’ambulance dans l’urgence avérée.L’équipe se compose actuellement de trois médecins, d’un cadre desanté, de quatre infirmières, de quatre aides-soignantes d’accueil,de quatre ambulanciers et d’un agent de service hospitalier quiassurent la continuité des soins.Ce service fondé depuis septembre 2013, se situe à l’arrière del’hôpital donnant sur le secteur des Graves. Des panneauxd’affichage vous dirigent depuis l’avant de l’hôpital. Il vousaccueille 24 h/24 h.Vous pouvez également contacter le centre d ‘appel 15 gratuitementdepuis un poste fixe ou un mobile en cas d’urgence ou pour avoirun conseil urgent.Lorsque vous contacterez le centre d’appel 15, votre conversationsera enregistrée, l’aide-soignante d’accueil vous posera desquestions nécessaires afin de transmettre au médecin urgentiste lesinformations utiles à votre prise en charge. Vous aurez ainsi desconseils adaptés.Dans l’urgence avérée l’ambulance peut être si nécessaire dirigéevers votre domicile pour une prise en charge médicale et redirigéevers le service hospitalier.

Le service de soins non programmés prend en charge deux typesd’urgence : les urgences vitales et les urgences relatives. Lesconsultations simples non urgentes sont prises en charge la journéeau centre de santé.Lorsque que vous arrivez aux urgences, l’équipe pluridisciplinairevous accueillera. Vous serez installé dans un box de soins, enfonction de votre ordre d’arrivée et selon la gravité de votre état.

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Lutte contre les pollutions marines :une formation indispensable,un exercice obligatoire

Une formation théorique et pratique...Cette formation s’est déroulée sur trois jours, du 12 au 14 mai2014 à Saint-Pierre. Deux formatrices, Anne Le Roux du Cedre(CEntre de Documentation de Recherche et d’Expérimentationssur les pollutions accidentelles des eaux) et Monique Floch duCEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les Risques,l’Environnement la Mobilité et l’Aménagement) avaient fait ledéplacement pour l’occasion. Les deux organismes formentrégulièrement du personnel lors d’actions similaires dans tousles départements français du littoral métropolitain et d’outre-mer. L’ensemble des acteurs pouvant être amenés à intervenir encas de pollution marine majeure réelle avaient été conviés à laformation théorique et pratique. Le rassemblement de cespersonnels avait pour objectif de mutualiser les forces etfamiliariser les intervenants à l’utilisation du matériel de lutteantipollution du stock Polmar-Terre de l’archipel. Notons queMiquelon dispose également d’un stock Polmar afin de faireface rapidement à une pollution limitée. Dans l’éventualité d’unepollution de plus grande ampleur, du matériel de Saint-Pierre yserait acheminé en renfort

.… suivie d’une mise en pratique sur le terrainPour compléter la formation et mettre en pratique la pose de barrages antipollution, un exercice était organisé le jeudi 15 mai avec de très bonnesconditions météorologiques, vent faible et mer calme.Le scénario retenu simulait une pollution causée par un navire en avarieentrant au port avec une fuite de carburant.Le navire « Laplace » de la Marine nationale, en escale, a pris part àl’exercice en simulant le navire pollueur.Pour l’équipe POLMAR, l’objectif consistait à rapidement ceinturer lenavire à l’aide de barrages gonflables afin de confiner la pollution.

Déploiement et vérification du matériel Polmar, bientôt plus rapidement accessible dans le nouvelatelier quais de la DTAM. Photo : Anne Le Roux, Cedre

Tiré par le baliseur P’tit Saint-Pierre, le barrage gonflable est déployé pour contenir lapollution. Photo : Monique Floch, CEREMA

Après l’installation, la prise de paramètres et renseignementsd’usage le médecin urgentiste fera à son tour l’examen et prescrirales analyses nécessaires et les thérapeutiques adaptées.Vous pouvez aussi être amené à attendre les résultats des bilans quiont été pratiqués (laboratoire, radiologie) ou la venue d'unspécialiste.Le médecin peut différer sa prise de décision, afin de voir commentévoluent vos symptômes, spontanément ou après traitement.Dans la situation où votre état de santé nécessite une prise en chargeou des soins spécialisés qui ne peuvent pas être effectués à SaintPierre, une évacuation sanitaire sera organisée dans les plus brefsdélais.Avant de quitter le service des urgences, n'hésitez pas à poser aumédecin toutes les questions qui vous préoccupent.Après avoir quitté les urgences et si vous n'avez pas été hospitalisén'hésitez pas à rappeler le service si une information vous fait défaut,

si un nouveau symptôme apparaît ou si vous avez le sentiment quevotre état persiste ou s'aggrave malgré le traitement qui vous a étéprescrit.Toute notre équipe s’engage à mettre en œuvre ses compétences,son professionnalisme et son dynamisme pour que les soins soientdispensés dans les meilleures conditions.

L’équipe des soinsnon programmés

Du 12 au 16 mai 2014, une formation suivie d’un exercice de lutte contre les pollutions marines était organisée à Saint-Pierre.La quarantaine de participants des services de l’État, des collectivités ou encore du secteur privé, ont pu revoir les principesthéoriques et surtout tester le déploiement du matériel. Un recyclage indispensable dont l’utilité a été prouvée à deux reprisesces dernières années lors d’incidents à Saint-Pierre et à Miquelon.

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Une série de bassins préalablement montés sur le quai recevaient l’eau souillée (toujours selon le scénario), pompée à l’intérieur dubarrage. L’hydrocarbure, séparé par décantation de l’eau de mer, était ensuite recueilli par les bassins latéraux pour stockage. L’exerciceaura permis de déployer et de vérifier l’ensemble du matériel du stock Polmar de Saint-Pierre, entretenu et stocké par l’atelier quai de lasubdivision maritime de la DTAM.

Un bilan positif et un travail à poursuivreLe dernier jour de la semaine a été consacré au débriefing de l’exercice, permettant à chacun de s’exprimer sur les côtés positifs ou négatifsdu déroulement de l’exercice et d’identifier les améliorations possibles à mettre en œuvre en cas de crise.Les deux formatrices, commel’ensemble des participants se sont dits très satisfaits d’un exercice non seulement obligatoire mais essentiel pour limiter les conséquencesd’une pollution. Si la prochaine formation n’est pas encore planifiée, les services de l’État demeurent en contact avec le Cedre et leCEREMA, notamment pour la mise à jour du plan Polmar-Terre de Saint-Pierre-et-Miquelon.

Nicolas CormierCorrespondant POLMAR

Pôle maritime de la DTAM

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L’eau souillée est pompée de l’intérieur du barrage vers les bassins montéspréalablement sur le quai. Photo : Thierry Hamel, DTAM

L’hydrocarbure, moins dense que l’eau, remonte à la surface et se sur-versedans les bassins latéraux alors que l’eau est recueillie par un quatrième bassin.Photo : Thierry Hamel, DTAM

PISTEROUTIEREAu cours de la semaine 23, du 2 au 6 juin2014, en partenariat avec les services del’éducation nationale, la brigade degendarmerie de Saint-Pierre a organiséune évaluation des acquis du Code de laroute sur la base d'une piste routière. Eneffet deux épreuves étaient auprogramme.Elles consistaient en une évolution à véloempruntant le parcours tracé surl'ancienne piste de l'aéroport de Saint-Pierre avec respect de la signalisationhorizontale (marquage au sol) etverticale (panneaux du Code de laroute ), ainsi qu' une mise en situationréelle dans le quartier des graves.Un rappel à également été fait sur lanécessité absolue d'avoir un vélo en étatde bon fonctionnement.Ce ne sont pas moins de 186 élèves allantdes classes de CE1 au CM1, regroupantles écoles publiques et privées, qui ontpu bénéficier de ce contrôle desconnaissances et de cette sensibilisation.Ces journées s'inscrivent dans unprocessus à long terme. En effet chaquefin d'année scolaire et ce depuis plus de8 ans, des efforts sont produits par lesenseignants et le personnel de la brigadede gendarmerie de Saint-Pierre, pourque, dès le plus jeune âge, les réflexes debase du Code de la route soient connuset respectés pour la sécurité de tous.

Les rencontres de lasécuritéLes rencontres de la sécurité se sont tenues du 8 au 11 octobre 2014 partout en France.

Sur l'archipel, ces rencontres entre les citoyens et les professionnels qui assurent notresécurité au quotidien se sont déroulées le samedi 11 octobre 2014. Elles ont égalementfait l'objet d'un encart dans le magazine du ministère de l'Intérieur « Civique ».

Sophie DuguéChargée de communication - préfecture

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Coopérer pour lutter contre les espècesaquatiques envahissantes

De plus en plus envahissantesRappelons que les espèces envahissantes sont des espèces végétales ou animales au développement particulièrement dynamique, quicolonisent un territoire, souvent au détriment de la faune et flore indigènes. La dispersion de ces espèces s’est accélérée ces dernièresdécennies avec l’accroissement du transport maritime, commercial et touristique. Accrochées aux coques de navires ou captées dans leseaux de ballast, elles voyagent autour du globe et prolifèrent dans les milieux qui leur sont favorables. Crabe vert ou tuniciers, quelques-unes de ces espèces sont déjà présentes dans l’archipel. Sans alarmisme, il convient d’adopter les bonnes méthodes de gestion pour limiterune prolifération qui pourrait menacer la biodiversité locale, comme le développement des activités aquacoles.

Une mission d’information et de sensibilisationDans cette optique, Benedikte Vercaemer a mené dans l’archipel unemission de formation et de sensibilisation des acteurs(administrations, professionnels, associations et plaisanciers), departage de connaissances scientifiques mais aussi de pratiques surles méthodes de nettoyage des coques, des ouvrages sous-marins etdes engins aquacoles. À Miquelon comme à Saint-Pierre,Mme Vercaemer aura notamment pu rencontrer des partenaires locaux(ARDA, IFREMER et DTAM). Des plongées ont été réalisées dansle grand Étang de Miquelon et les sites de récolte ont été visités avecIFREMER.En matière de sensibilisation, la scientifique canadienne est allée à larencontre des élèves, qui sont à la fois très actifs dans les milieuxlittoraux et un bon vecteur pour transmettre aux adultes les bonsréflexes à adopter. Une réunion publique a également été organiséeavec les plaisanciers et professionnels de la mer de Miquelon pouréchanger notamment sur les méthodes de nettoyage des biosalissuresmarines (pour réellement éliminer les organismes et ne pas lesdisperser) et de traitement antisalissures (antifouling). Une rencontredu même type s’est tenue avec les agents de la DTAM chargés de la gestion des infrastructures portuaires.

Poursuivre la sensibilisation et la coopérationDès le printemps, les actions de sensibilisation se poursuivront : diffusion de plaquettes sur lesespèces envahissantes, diffusion d’information sur internet.Des casiers supplémentaires seront mis en place pour la capture de crabes verts, pour en évaluerle nombre et retracer, par l’envoi d’échantillons au Canada, l’origine génétique des spécimenslocaux. La DTAM et l’antenne d’IFREMER participeront également périodiquement auxréunions régionales du réseau de surveillance du Canada atlantique, créé par Mme Vercaemer.

Au niveau local comme régional, seule une action coordonnée d’un maximum d’acteurs dumonde maritime permettra à défaut d’éliminer, de freiner et de contrôler la prolifération desespèces envahissantes.

Thierry HamelChargé de communication - DTAM

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Dans le cadre de la coopération régionale entre Saint-Pierre-et-Miquelon et les provinces atlantiques canadiennes, la DTAMa accueilli trois missions à l’automne 2014. Dans ce numéro, nous faisons un retour sur la mission menée par Mme BenedikteVercaemer, biologiste à l’institut océanographique de Bedford, spécialiste des espèces envahissantes, sur la lutte contre lesespèces aquatiques envahissantes. Les numéros suivants seront l’occasion d’évoquer les missions sur l’amélioration desproductions fourragères et le suivi des parasites du gibier.

Pour en savoir plus, consultez le site de la DTAM, rubrique développement durablewww.saint-pierre-et-miquelon.developpement-durable.gouv.fr

La mer étant un milieu ouvert, la lutte contre les espèces aquatiquesenvahissantes ne peut se concevoir sans une coopération entre lesétats. Grâce à la coopération régionale, Saint-Pierre-et-Miquelon apu intégrer le réseau de suivi des espèces envahissantes des

provinces atlantiques au sein duquel la collaboration prend plusieursformes : échange de données sur les déplacements des espèces etleurs vecteurs, comparaisons et retours d’expérience sur lesméthodes de lutte, diffusion de la connaissance …

Benedikte Vercaemer et Marion Sellier (ARDA) prélèvent du codium fragile dans le GrandÉtang de Miquelon. Photo : Pierre Poitevin ARDA

Codium fragile, une des espèces envahissante présentelocalement. Photo : DTAM

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9Les commémorations du centenaire 14-18Les actions de commémoration du centenaire de la guerre 14-18 sur l’archipel se sont déroulées sur 3 jours.

Le 10 novembre 2014, le préfet a inauguré les commémorations au centre culturel et sportif territorial lors de la projection dudocumentaire « 14-18 Le bruit et la fureur ».

Le 11 novembre 2014, les cérémonies du souvenir ont eu lieu sur Saint-Pierre, et Miquelon. À cette occasion, des jeunes du lycéeÉmile-Letournel ont participé aux commémorations par la lecture de cartes de poilus locaux et échangé avec les anciens combattants

sur la perception de 14-18.

Enfin, pour clôturer les commémorations, le préfet a inauguré une exposition des cartes des poilus de l’Île aux Chiens en présence dureprésentant de la mairie et de la collectivité territoriale. A cette occasion, Mme Thérèse Claireaux-Gervain lui a remis l’ouvrage

commémoratif « Paul et Ambroisine », qui a reçu le label centenaire.Cet ouvrage présente des cartes postales échangées pendant la Grande Guerre par les poilus de l’Île aux Chiens.

Sophie DuguéChargée de communication - préfecture

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10Ceux de 14-18

extrait d’un récit deM. André Frioult

Au cours de la 1ère Guerre mondiale, 4 Saint-Pierrais :Pierre Turgot, Pierre Frioult, Pierre Haran et LouisTillard étaient affectés à la division Artillerie LourdeGrande Portée (A.L.G.P.) que mon père traduisaitironiquement par : A La Grande Pagaille.

Après avoir canonné durant la journée, mon père sereposait sur un banc en fumant sa pipe entouré de laréserve d’obus.

Arrive un capitaine d’active :

Le capitaine : vous fumez parmi les obus, donnez-moivotre pipe.

Mon père : ……… Capitaine il y a quelque chose quim’intrigue. Le fonctionnement du moulin à vent situésur le haut de la colline au loin. Hier, les ailes tournaientdans le sens des aiguilles d’une montre et aujourd’huiavec les mêmes vents de suroît elles tournent en sensinverse.

Le capitaine : Il moud du blé quoi hein !

Mon père : Je trouve cela bizarre.

Ce qui suit a été rapporté par le soldat ordonnance quiservait au mess des officiers.

Le capitaine (ironiquement) : Le soldat Frioult estintrigué par le fonctionnement du moulin à vent situésur la colline là-bas. Il prétend que les ailes, hier,tournaient dans le sens des aiguilles d’une montre etaujourd’hui avec les mêmes vents de suroît ellestournent en sens inverse.

Un colonel : Si Frioult dit que les vents étaient sud-ouesthier et aujourd’hui, c’est sûrement vrai car je me suisaperçu que les 4 Saint-Pierrais s’intéressaient beaucoupà la météorologie et j’ai constaté que souvent leursprévisions s’avéraient justes. Donc, si les ailes dumoulin ne tournent pas du même sens avec les mêmesvents, j’estime qu’une enquête s’impose.

L’enquête a révélé que le meunier était un espionallemand. Les ailes du moulin étaient actionnées par unmoteur électrique. Elles tournaient dans un sens pourindiquer à l’ennemi que les hommes montaient au frontpour la relève, et dans le sens inverse quand c’était dumatériel.

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La Coopération Régionale

Du 24 au 26 novembre 2014 aeu lieu la 16e rencontre dela coopération régionale àCharlottetown à l'Île du PrinceÉdouard.

La délégation canadienne étaitcomposée de 48 personnes et ladélégation française de 25personnes.

La coopération régionale traitede sujets importants pourl’archipel dans six domainesd’activités : l’économie, lasécurité, la santé, l’environ-nement, le tourisme etl’éducation.

Sophie DuguéChargée de communication -

préfecture

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Protocole violence

A la préfecture de Saint-Pierre etMiquelon le 28 novembre 2014, leprotocole territorial relatif autraitement des procès-verbaux derenseignements judiciaires enmatière de violences conjugales aété conjointement signé par leprocureur de la République, lepréfet et le représentant duprésident du conseil territorial.

Ce protocole s’inscrit dans le 4e

plan interministériel de préventionet de lutte contre les violences faitesaux femmes 2014-2016. Il prévoitde ne laisser sans réponse pénale etsociale aucune violence déclarée etprécise les conditions d’établis-sement puis d’exploitation et detransmission de ces actes àl’autorité judiciaire.

Sophie DuguéChargée de communication -

préfecture

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13Nouveautés sur les réseaux sociaux...

Jean-Luc HenryAdudant-chef, Gendarmerie

Le 22 décembre 2014, le commandement de la gendarmerie pour Saint-Pierre-et-Miquelon a ouvert sapage officielle facebook.

Cette page a pour objectif de développer une communauté internet autour de l'institution pour échangersur des sujets en lien avec l'action de la gendarmerie. L'accès y est libre sous réserve que l'internautesoit déjà inscrit sur le réseau social « facebook » et qu'il clique sur le bouton « j'aime » de la page.

Depuis le 22 décembre 2014, les sujets suivants, la plupart du temps en lien avec l'actualité, ont étéabordés :

- la consommation d'alcool au volant ;- la visite présidentielle ;- un avertissement relatif à de faux messages à l'en-tête du gouvernement, et un autre concernant

la diffusion de fausses informations au moment des attentats et de la prise d'otages à Paris, -etc...

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Page 14: Lettre de l'Etat et vous février 2015

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14 Photos de la visite du Président de la RépubliqueFrançois HOLLANDE à Saint-Pierre-et-Miquelon

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15Photos de la visite du Président de la RépubliqueFrançois HOLLANDE à Saint-Pierre-et-Miquelon

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16 Photos de la visite du Président de la RépubliqueFrançois HOLLANDE à Saint-Pierre-et-Miquelon

Le mot de la rédactionAprès une pause en 2014, l’État et Vous signe son retour en 2015 pour toujours plus d’actualités sur les services de l’Étatà Saint-Pierre-et-Miquelon. Vous tenez entre vos mains le premier numéro de l’année qui est porteur de nouveauxprojets.

Tout d’abord, la mise en place d’un comité de rédaction regroupant l’ensemble des services de l’État. Ceci afin dedéfinir un style de journal au plus proche de ses lecteurs.

Puis, le choix de participer à la protection de la planète en imprimant sur du papier recyclé.

Enfin, vous informer autrement, en vous faisant participer est l’ambition de l’équipe rédactionnelle. L’État et Vousattend d’ores et déjà vos idées de contributions. Écrivez-nous à [email protected]

Nous espérons que le contenu de cette rétrospective 2014 vous aura plu et nous vous donnons rendez-vous pour laprochaine édition courant avril 2015.

Alain CazenaveResponsable de la rédaction