Lesoirclimattout

43
L undi s’est ouvert à Varsovie le 19 e sommet mondial sur le climat. La lenteur et la difficulté de ces négociations entre 190 pays du monde exaspèrent ceux qui sont en première ligne du changement climatique. Nom- breux sont ceux qui ont saisi l’argument du typhon dévastateur qui a endeuillé les Philippines pour reprocher leur égoïsme à ceux qui traînent les pieds dans les discussions. Même si les scien- tifiques ne peuvent pour l’instant éta- blir que le réchauffement du climat est à l’origine de tels événements et qu’il les multipliera à l’avenir, une chose est sûre : avec l’élévation du niveau de la mer, les communautés côtières seront de plus en plus affectées par la violence des tempêtes. Pas sûr cependant que cela suffira à troubler les négociateurs les plus rudes… Comme ce fut le cas lors des précé- dents sommets, la Belgique défendra une position ambitieuse à Varsovie. Elle dispose d’une équipe de négociateurs aguerris et a mis fin aux plus vives que- relles internes. Notre pays est désor- mais favorable à un relèvement des am- bitions européennes en matière de ré- duction de gaz à effet de serre. Nous ac- ceptons une aide accrue aux pays en voie de développement. Mais cette position saluée par les pays les plus pauvres et les organisations non gouvernementales est sérieusement mi- née par nos piètres performances quand nous jouons « à domicile ». Lorsqu’il s’agit de réduire nos propres émissions, nous n’atteignons l’objectif qu’en ache- tant du CO2 à l’étranger. Notre résultat masque mal que les émissions de cer- tains secteurs dérapent sérieusement. Il est clair que sans nouvelles mesures, nous n’atteindrons pas la cible de 2020. Et nous ne pourrons plus recourir mas- sivement à des achats « d’indulgences climatiques ». Il va donc falloir réduire en interne. En matière de renouvelable, le compte n’est pas bon non plus. Et en raison de querelles internes entre Ré- gions et fédéral, la Belgique ne respecte- ra pas son engagement financier à l’égard des pays les plus pauvres. Bref, une remise en cause s’impose. Un bilan transparent. Et de nouvelles politiques. Tout le monde devra s’y mettre. En attendant un vrai débat, Le Soir ouvre ce difficile dossier. MICHEL DE MUELENAERE NON, LE PHOTOVOLTAÏQUE N’EST PAS MORT ! P.3 V oilà le bulletin climatique de la Belgique : pas top. A l’évi- dence, il ne va pas plaire à tout le monde. On entend d’ici les argu- ties, les « c’est pas moi, c’est l’autre ». On les attend. L’exercice est à haut risque dans un pays éclaté où trouver des chiffres et des évaluations relève de l’ex- ploit. Dans notre beau pays, un tel bulletin régulier ne se fait pas. Ce serait le rôle des autori- tés ; mais lesquelles ? Ce serait prendre le risque d’identifier des responsables. Nous sommes donc incapables d’y voir clair dans l’impact de nos politiques climatiques. Pire, on est inca- pable de s’entendre sur les chiffres : les Régions ont les leurs, le fédéral a les siens. Et les Nations unies n’en peuvent plus de demander aux Belges de se mettre d’accord. Mais oublions cela. Globalement, on sait que la Belgique n’est pas dans les clous. Et qu’à l’avenir le dérapage risque de s’accentuer. Alors, il n’est pas trop tard pour identifier ce qui coince. Pour distribuer les bons et les mau- vais points. Personne n’y échap- perait. Consommateurs, tra- vailleurs, voyageurs, entreprises, syndicats, ONG. Tous ceux qui s’inventent une excuse : « Il n’y a pas d’alternative. » Avec mention spéciale pour ceux qui disposent de l’information et des moyens mais refusent de faire leur part du boulot. N’y échappent pas même les médias qui méritent leur part de taloches pour n’être pas assez critiques, pour at- tendre eux aussi comme le Mes- sie le fameux « retour de la crois- sance » (quelle croissance ?), pour persister la bouche en cœur : « Bonne nouvelle, le prix des carburants est à la baisse. » L’obsession de ce qu’on appelle « le portefeuille des gens »… Mais puisque ce sont eux qui ont les mains sur les manettes, les politiques sont sans aucun doute les premiers à interpeller. De toutes parts, les analyses convergent : dédain pour le dos- sier climat/énergie trop connoté « écolo » ou « anti-entreprises », blocage institutionnel, absence de vision à long terme, manque de réflexion et de courage poli- tiques. Ce ne sont pourtant pas les études scientifiques, les recherches et les avis d’experts qui manquent. Ils sont climato- logues, économistes, socio- logues, experts en aménagement du territoire, en consommation, en énergie, en mobilité… Même des instances ultra-environne- mentalistes comme l’OCDE, la Commission, le Bureau du Plan et le Conseil supérieur des Fi- nances s’y sont mis. Tous sou- lignent qu’au rythme actuel, avec les mesures actuelles, la Bel- gique n’atteindra pas ses objec- tifs. Tous disent qu’elle peut y arriver. Mais qu’il faut pour cela accepter des remises en ques- tion, de discuter de tabous, d’oser des discours complexes. Celui-ci par exemple : la fiscalité n’est pas une maladie honteuse. Au contraire, elle peut-être un outil de progrès. Des gens normaux, des entre- prises s’y sont mis. A quand une société, un pays ? L’ÉDITO Michel De Muelenaere UN PETIT BULLETIN ET PUIS UN GRAND DÉBAT ? PHILIPPINES Le typhon le plus puissant de tous les temps P.6&7 Oser des remises en ques- tion et discuter de tabous Il y a une énorme marge de progression dans le bâtiment résidentiel, indiquent toutes les études. Les efforts actuels ne sont pas suffisants. Le bâti est très vétuste. Le rythme de rénovation des bâtiments est trop lent. Il faut accélérer. © Y. AYAD (ST). Les renouvelables progressent dans notre pays. Mais pas assez pour espérer atteindre l’objectif européen de 13 % de la consommation. Beaucoup de contestations accompagnent le secteur qui est en manque de clarté et de stabilité. © PIERRE-YVES THIEPONT. © SYLVAIN PIRAUX Croissance de 30 % des émissions de gaz à effet de serre de- puis 90 : le secteur des transports est un véritable souci chez nous. La route plombe le bilan. Les transports publics peinent toujours à convaincre. L’image ambitieuse que se donne la Belgique sur le dossier climatique est-elle usurpée ? Un bilan s’impose de nos politiques et de nos engagements. Conclusion : il y a encore du boulot. TRANSPORTS RENOUVELABLES LOGEMENT SOMMET MONDIAL SUR LE CLIMAT 10 PAGES SPÉCIALES Climat : un piètre bulletin pour la Belgique 5 4 1 3 6 3 5 0 0 8 2 0 7 4 6 1 MARDI 12 novembre 2013 / Edition Bruxelles-Périphérie / Quotidien / N o 263 / 1,50 € / 02 225 55 55 |

description

Le supplément "climat" du Soir établit le bulletin de la Belgique en matière climatique. Pas très brillant...

Transcript of Lesoirclimattout

Page 1: Lesoirclimattout

L undi s’est ouvert à Varsovie le 19e

sommet mondial sur le climat.La lenteur et la difficulté de ces

négociations entre 190 pays du mondeexaspèrent ceux qui sont en premièreligne du changement climatique. Nom-breux sont ceux qui ont saisi l’argumentdu typhon dévastateur qui a endeuilléles Philippines pour reprocher leurégoïsme à ceux qui traînent les piedsdans les discussions. Même si les scien-tifiques ne peuvent pour l’instant éta-

blir que le réchauffement du climat est àl’origine de tels événements et qu’il lesmultipliera à l’avenir, une chose estsûre : avec l’élévation du niveau de lamer, les communautés côtières serontde plus en plus affectées par la violencedes tempêtes.

Pas sûr cependant que cela suffira àtroubler les négociateurs les plusrudes…

Comme ce fut le cas lors des précé-dents sommets, la Belgique défendra

une position ambitieuse à Varsovie. Elledispose d’une équipe de négociateursaguerris et a mis fin aux plus vives que-relles internes. Notre pays est désor-mais favorable à un relèvement des am-bitions européennes en matière de ré-duction de gaz à effet de serre. Nous ac-ceptons une aide accrue aux pays envoie de développement.

Mais cette position saluée par les paysles plus pauvres et les organisations nongouvernementales est sérieusement mi-

née par nos piètres performances quandnous jouons « à domicile ». Lorsqu’ils’agit de réduire nos propres émissions,nous n’atteignons l’objectif qu’en ache-tant du CO2 à l’étranger. Notre résultatmasque mal que les émissions de cer-tains secteurs dérapent sérieusement.Il est clair que sans nouvelles mesures,nous n’atteindrons pas la cible de 2020.Et nous ne pourrons plus recourir mas-sivement à des achats « d’indulgencesclimatiques ». Il va donc falloir réduire

en interne. En matière de renouvelable,le compte n’est pas bon non plus. Et enraison de querelles internes entre Ré-gions et fédéral, la Belgique ne respecte-ra pas son engagement financier àl’égard des pays les plus pauvres.

Bref, une remise en cause s’impose.Un bilan transparent. Et de nouvellespolitiques. Tout le monde devra s’ymettre. En attendant un vrai débat, LeSoir ouvre ce difficile dossier. ■

MICHEL DE MUELENAERE

NON, LE PHOTOVOLTAÏQUE N’EST PAS MORT ! P.3

Voilà le bulletin climatique dela Belgique : pas top. A l’évi-

dence, il ne va pas plaire à tout lemonde. On entend d’ici les argu-ties, les « c’est pas moi, c’estl’autre ». On les attend. L’exerciceest à haut risque dans un payséclaté où trouver des chiffres etdes évaluations relève de l’ex-ploit. Dans notre beau pays, untel bulletin régulier ne se faitpas. Ce serait le rôle des autori-tés ; mais lesquelles ? Ce seraitprendre le risque d’identifier desresponsables. Nous sommesdonc incapables d’y voir clairdans l’impact de nos politiquesclimatiques. Pire, on est inca-pable de s’entendre sur les

chiffres : les Régions ont lesleurs, le fédéral a les siens. Et lesNations unies n’en peuvent plusde demander aux Belges de semettre d’accord.Mais oublions cela. Globalement,on sait que la Belgique n’est pas

dans les clous. Et qu’à l’avenir ledérapage risque de s’accentuer.Alors, il n’est pas trop tard pouridentifier ce qui coince. Pourdistribuer les bons et les mau-vais points. Personne n’y échap-perait. Consommateurs, tra-vailleurs, voyageurs, entreprises,

syndicats, ONG. Tous ceux quis’inventent une excuse : « Il n’y apas d’alternative. » Avec mentionspéciale pour ceux qui disposentde l’information et des moyensmais refusent de faire leur partdu boulot. N’y échappent pasmême les médias qui méritentleur part de taloches pour n’êtrepas assez critiques, pour at-tendre eux aussi comme le Mes-sie le fameux « retour de la crois-sance » (quelle croissance ?),pour persister la bouche encœur : « Bonne nouvelle, le prixdes carburants est à la baisse. »L’obsession de ce qu’on appelle« le portefeuille des gens »…Mais puisque ce sont eux qui ont

les mains sur les manettes, lespolitiques sont sans aucun douteles premiers à interpeller. Detoutes parts, les analysesconvergent : dédain pour le dos-sier climat/énergie trop connoté« écolo » ou « anti-entreprises »,blocage institutionnel, absencede vision à long terme, manquede réflexion et de courage poli-tiques. Ce ne sont pourtant pasles études scientifiques, lesrecherches et les avis d’expertsqui manquent. Ils sont climato-logues, économistes, socio-logues, experts en aménagementdu territoire, en consommation,en énergie, en mobilité… Mêmedes instances ultra-environne-

mentalistes comme l’OCDE, laCommission, le Bureau du Planet le Conseil supérieur des Fi-nances s’y sont mis. Tous sou-lignent qu’au rythme actuel, avecles mesures actuelles, la Bel-gique n’atteindra pas ses objec-tifs. Tous disent qu’elle peut yarriver. Mais qu’il faut pour celaaccepter des remises en ques-tion, de discuter de tabous,d’oser des discours complexes.Celui-ci par exemple : la fiscalitén’est pas une maladie honteuse.Au contraire, elle peut-être unoutil de progrès.Des gens normaux, des entre-prises s’y sont mis. A quand unesociété, un pays ?

L’ÉDITOMichel De Muelenaere

UN PETIT BULLETINET PUIS

UN GRAND DÉBAT ?

PHILIPPINESLe typhon le plus puissant de tous les temps P.6&7

Oser des remises en ques-tion et discuter de tabous

Il y a une énorme marge de progression dans le bâtimentrésidentiel, indiquent toutes les études. Les efforts actuels nesont pas suffisants. Le bâti est très vétuste. Le rythme derénovation des bâtiments est trop lent. Il faut accélérer.

©Y.

AYA

D (

ST).

Les renouvelables progressent dans notre pays. Mais pasassez pour espérer atteindre l’objectif européen de 13 % de laconsommation. Beaucoup de contestations accompagnent lesecteur qui est en manque de clarté et de stabilité.

©PI

ERRE

-YV

ES T

HIE

PON

T.

©SY

LVA

IN P

IRA

UX

Croissance de 30 % des émissions de gaz à effet de serre de-puis 90 : le secteur des transports est un véritable souci cheznous. La route plombe le bilan. Les transports publics peinenttoujours à convaincre.

L’image ambitieuse que se donne la Belgique sur le dossier climatique est-elle usurpée ? Unbilan s’impose de nos politiques et de nos engagements. Conclusion : il y a encore du boulot.

TRANSP

ORT

S

RENOUVELABL

ES

LOGEM

ENT

SOMMET MONDIAL

SUR LE CLIMAT

10 PAGES

SPÉCIALES Climat : un piètrebulletin pour la Belgique

5 4 1 3 6 3 5 0 0 8 2 0 7

4 6

1

MARDI 12 novembre 2013 / Edition Bruxelles-Périphérie / Quotidien / No 263 / 1,50 € / 02 225 55 55

Page 2: Lesoirclimattout

2

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

2 LE BULLETIN CLIMATIQUE

BILA

N

D errière le chiffre des réduc-tions d’émissions de CO2 :

d’importantes différences. Et leconstat : si les entreprises ont at-teint l’objectif, dans le transport,le logement et dans une moindremesure le tertiaire, « on a loupé lecoche », dit un chercheur.Transport Emissions en crois-sance de 30 % entre 1990 et 2011.Principal responsable : le trans-port routier (97,6 %). « La plu-part des indicateurs sont à lahausse, dit un rapport officiel. Lenombre de véhicules a crû de 49 %depuis 90. Le trafic a augmentéde 41 %. Le transport de mar-chandises par route de 82 %, celuide passagers de 30 %. »

« Le nombre de kilomètresmoyen par voiture (pic atteint en2004) et le nombre moyen de ki-lomètres par habitant (stable de-puis 2009) semblent marquer unplafond, note l’économiste Phi-lippe Defeyt, patron de l’Institut

du développement durable. Mal-gré cela le nombre de kilomètresparcourus par les voitures conti-nue d’augmenter, même pendantla crise 2008-2012. En cause :l’augmentation du parc de voi-tures (+ 6,4 % entre 2008 et2012). » Avatar du système sala-rial belge, les voitures de sociétéont toujours la cote (près de230.000 sur les routes). « Mêmesi le changement de statut fiscal aorienté les ventes vers des véhi-cules plus modestes, cela n’a pasinfluencé la politique d’octroi desvoitures », note Pierre Courbe,expert chez Inter Environne-ment.Logement Les émissions de CO2

principalement dues au chauf-fage bondissent en année froide,chutent en année chaude. L’en-jeu, alors que la population croîtde même que le nombre de loge-ments : rénover, isoler. « Le bâtien Belgique est une catastrophe. »

A peine 1 % du parc est rénovéchaque année : très insuffisant.Un optimiste : « Le retard se ré-sorbe. Certaines mesures commel’obligation du standard passif àpartir de 2015 à Bruxelles sont denature à booster la rénovationénergétique. » Effets attendusdans les années à venir. « Plus unentrepreneur ne peut se permettrede ne pas proposer des solutionsbasse énergie/passives. » Unautre, Wallon, plus dur : « En ré-novation on n’est presque nullepart. C’est là l’enjeu. Construiredes nouveaux bâtiments passifsou basse énergie ne fait que rajou-ter ! Il faut consommer moins etvite. » Un autre : « Croire qu’onva y arriver seulement avec descarottes, c’est rêver. Si on ne pro-gresse pas, on risque une bulleimmobilière : de nombreux loge-ments trop vétustes sortiront dumarché locatif. » ■

M.d.M.

Transport routier, bureaux et logement, les incertitudes du bilan CO2

Part des principaux secteurs dans les émissions totales en 2011

Evolution des différents secteurs par rapport au niveau en 1990 Kilotonne équivalent CO

2

Transport22,5%

Industrie(combustion)19,6 %

Chauffagerésidentiel

14,2 %

Agriculture9,4 %

Industrie(processus)

9,4 %

Chauffage tertiaire

4,3 %

Déchets1,3 %

Autres0,9 %

Industrie(énergie)18,4 %

0 (situation de 1990)

Industrie(combustion)

Industrie(énergie)

Industrie(processus)

Transport

Chauffage résidentiel

Agriculture

Déchets

Autres

Chauffage tertiaire

- 9.228

- 7.974

- 5.329

- 3.437

- 2.467

- 1.770

- 66

6.232

873

Sur papier, le bulletin belgesemble nickel. Même l’Agenceeuropéenne pour l’environne-ment le dit : « La Belgique est envoie d’atteindre son objectif de

Kyoto. » Pour rappel, ce protocole inter-national signé au Japon impose que notrepays réduise ses émissions de gaz à effetde serre de 7,5 % entre 1990 et 2012. En2012, la Belgique avait réduit ses émis-sions d’un peu plus de 15 %. Première dela classe en matière de lutte contre lechangement climatique : qui dit mieux ?

La bonne mine n’est qu’apparente. Enréalité, si la Belgique a fortement réduitles émissions industrielles de gaz à effetde serre, il n’en va pas de même pourd’autres secteurs, et principalement pourle transport et le bâtiment qui voient leursémissions continuer à progresser (voir ci-dessous). Certaines politiques ont portéleurs fruits. D’autres, reconnaît benoîte-ment la sixième « communication natio-nale » que notre pays doit prochainementremettre aux Nations unies, « n’ont paspu être estimées ». Enfin la Belgique neparvient à boucler ses « fins de mois cli-matiques » qu’en achetant des droitsd’émission de CO2 à l’étranger. Près de233 millions d’euros ont été dépensésdans cette politique, dont 168 par le fédé-ral et 64 par la Flandre. Dernière pierredans notre jardin : la Belgique est distan-cée par ses partenaires européens en ma-tière d’énergies renouvelables.

Derrière les bons chiffres, satisfaisantspour un objectif pourtant modeste, unbulletin s’impose. Il doit être le plustransparent possible alors que nous ap-prochons d’élections fédérales et régio-nales en mai 2014. Car il y a un évidentdérapage des émissions belges ; « un défi-cit significatif subsiste », indique un do-cument officiel. La faute à qui ? « Les me-

sures prises, notamment au niveau régio-nal, sont insuffisantes », indique-t-on aufédéral. Les Régions accusent quant àelles le fédéral d’avoir supprimé des me-sures essentielles comme des déductibili-tés sur des investissements économiseursd’énergie. Et de ne pas actionner lesleviers dont il dispose, dont celui de la fis-calité.

Tous les experts le disent : si les autori-tés ne passent pas à la vitesse supérieure,on n’y arrivera pas. Les commentaires nesont pas tendres à l’égard des politiques.« Peu de gens font leur boulot », dit un ex-pert. « Le fait de dire que l’environnementpasse après l’économie est une catas-trophe, ajoute Frédéric Chomé, patron deFactor X, une boîte de consultants. L’envi-ronnement c’est l’économie ! La croissance

économique, c’est de la consommationénergétique. » Pour Jan Vandermosten,expert climat au WWF, « cette façon devoir n’a toujours pas changé dans la têtedes politiques ». Opposition ? « Il y a aucontraire de nombreuses opportunités quiprofitent tant à l’environnement qu’àl’économie », ajoute un haut fonction-naire.

Mais les esprits sont lents à décoincer.« Les enjeux énergétiques/climatiques nesont pas appréciés à leur juste mesure parnos décideurs, accuse un connaisseur de lamatière. Avec le recul historique, on réali-sera que les politiciens de notre époque onttotalement manqué de vision et de sensdes responsabilités à cet égard, avec poten-tiellement de lourdes conséquences. » ■

MICHEL DE MUELENAERE

Climat : la Belgiqueest loin du compte

Sous un chiffre globalement satisfaisant peuvent se cacher bien des surprises.Et la preuve que beaucoup de progrès restent à faire.

Emissions totalesEn millions de tonnes équivalent CO

2

Emissions par habitant En tonnes

équivalent CO

2

L'évolution des émissions de gaz à effet de serre belges

1990 2000 2010 2011 2012 1990 2000 2010 2011 2012

Le Soir - 12.11.13Source: Agence européenne

pour l'Environnement

143 132120 121

146 14,4 14,312,2

10,9 10,9

Page 3: Lesoirclimattout

3

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

3LE BULLETIN CLIMATIQUE

L es émissions de gaz à effetde serre d’un pays peuvent

baisser pour bien des raisons.L’effet des politiques, bien en-tendu, mais aussi des facteursbeaucoup moins maîtrisables.D’une certaine manière à l’heurede recevoir leur bulletin clima-tique, la Belgique (et l’Europe)peut dire merci à la crise. Carmême si l’amélioration de l’effi-cacité énergétique a permis unrelatif « découplage » entre lacroissance économique et lesémissions de gaz à effet de serre,les deux restent étroitement liés.Le plongeon de l’activité écono-mique, ces dernières années, aentraîné dans son sillage lacourbe des émissions.Après une pâle année2008 (+1,0 %), le pro-duit intérieur brutbelge a chuté de 2,8 %en 2009. Il a repris descouleurs en 2010(+2,3 %), ralenti en2011 (+1,8 %), puis en-core pris un coup dansl’aile en 2012 (-0,1 %).Les gaz à effet de serre, mar-queurs de l’activité économiqueet de la consommation, ont suivi.« Il n’existe pas d’étude qui éva-lue l’importance de cet impact »,indique un fonctionnaire. Mais ilest clair qu’une partie du fléchis-sement est due à la crise, mêmesi certains pointent aussi l’amé-lioration des technologies et lapoussée des renouvelables. « En2008, compte tenu de la crois-sance, on ne tenait pas les plansde réduction d’émissions pour2012, confirme un expert. En2012, on peut se réjouir : la mise

à l’arrêt de tous les fours de lasidérurgie a beaucoup aidé. »Dans le courant des années 90,en Wallonie, plusieurs cokerieset hauts-fourneaux ont étééteints. Pour l’économiste Phi-lippe Defeyt, la désindustriali-sation wallonne, combinée àl’amélioration technologique desactivités subsistantes explique« 60 % de la baisse des émissionswallonnes. » L’augmentation desprix de l’énergie, qui a poussé lesuns et les autres à réduire leurconsommation, a aussi joué.

Mais une « bonne » nouvelle ason corollaire : le retour de lacroissance fera redécoller lesémissions. « C’est mécanique.

Une reprise se réper-cute immédiatementsur la consommationénergétique, l’activitéindustrielle et letransport qui tirentles émissions. » LeBureau du Plan et lesinstituts statistiquesrégionaux prévoientune quasi-stagnation

des émissions de CO2 entre 2012et 2018, note Defeyt. Un syndi-caliste craint même que pour« soutenir la croissance », cer-tains plaident pour la levée decontraintes environnementales.Bien vu. Ça s’entend déjà.

Un espoir : les industriels ontsouvent fermé d’abord les outilsles moins efficaces. Et certainsespèrent que la crise aura unevertu « pédagogique » auprèsdes consommateurs. Et aura an-cré de nouveaux comportementsplus sobres. ■

M.d.M.

Merci qui ?Merci la crise…

L a Belgique parviendrait-elleà atteindre ses objectifs de

réduction sans acheter à l’étran-ger des permis d’émettre duCO2 ? « Non », indiquent tous lesexperts. Pour comprendre ce pa-radoxe (notre pays fait mieuxque son objectif ), il faut se ris-quer dans le labyrinthe des ré-ductions d’émissions. Et oserquelques raccourcis…

Comme tous les pays, la Bel-gique a un objectif de réduction :-7,5 % en 2012 par rapport à1990. Une partie de cet objectifest attribuée aux grandes entre-prises qui rentrent dans un sys-tème d’échange (puis mise auxenchères) de quotas de CO2 :l’ETS. L’autre partieest attribuée au non-ETS (le logement, lestransports, l’agricul-ture, les petites entre-prises…). Dès le début,les entreprises ont re-çu de généreux quotas.La crise achève de leurfaciliter la tâche. Ré-sultat : elles font bienmieux que l’objectif et se re-trouvent avec d’importantesquantités de permis non utilisésqu’elles peuvent « épargner » ourevendre. Mais c’est au détri-ment des autres secteurs qui,eux, explosent le compteur. Seulemanière d’atteindre l’objectif :acheter du CO2 à l’étranger.

La technique consiste à finan-cer des projets économiseurs deCO2. Ce sont les Etats qui s’ycollent. En Belgique, le fédéral,qui comble le déficit des Ré-gions, a dépensé près de 170 mil-lions. L’argent est allé vers la

Chine (près du tiers), l’Inde, leBrésil, le Vietnam, la Tanzanie, leCosta Rica, Chypre, la Bolivie, lePérou, l’Argentine, le Brésil… Ilaura servi à investir dans descentrales hydrauliques, des uni-tés de biomasse ou des parcs éo-liens. Les Régions, surtout laFlandre, ont déboursé plus de 70millions. Et l’on songe déjà àl’avenir. La Flandre a lancé unappel d’offres pour 10 millionsde tonnes de CO2 à faire valoiraprès 2013. Le fédéral songe aus-si à se constituer une réservepour atteindre l’objectif 2020 de-15 %.

Les entreprises aussi ont joué àce jeu. Car le prix du CO2 à

l’étranger est inférieurau prix du quota quise négocie dans l’ETS.Encore une écono-mie… Mais la tech-nique a ses limites.Car le CO2 très bonmarché acheté àl’étranger, c’est autantde gaz non économiséchez nous. « Les poli-

tiques sont donc peu enclins àfaire des efforts qui pourraientêtre impopulaires : il est plussimple et peu onéreux d’acquérirquelques millions de crédits car-bone à 2-3 euros que de mettreplus de contraintes sur le trans-port, l’industrie ou le bâtiment. »Quelle part de nos réductionsn’est en réalité que du CO2 « depapier » ? Environ 7,7 %, dit-onà l’administration fédérale.« 50 % », réplique-t-on chez Ox-fam. Autre surprise du bulle-tin. ■

M.d.M.

Petits achatsde CO2 entre amis

C ’est un discours un brin pro-voc. Mais aussi un sain rap-

pel à la réalité. En vérité, les émis-sions de gaz à effet de serre comp-tabilisées en Belgique ne corres-pondent pas véritablement ànotre vraie « empreinte car-bone ». Pour avoir une idée de ceque le Belge moyen « pèse » entermes de CO2, il ne faudrait passeulement comptabiliser le car-bone produit chez nous, maisaussi celui que nous importons ;celui qui intervient dans notreconsommation (alimentation,appareils électriques et électro-niques, voitures, textiles, etc.) etdans notre production. Il fau-drait aussi comptabiliser le CO2

émis pour le transportde nos importations.Tous ces élémentsn’entrent pas en lignede compte dans les cal-culs effectués pourl’ONU qui utilise uneméthode « cadas-trale » comparable etreproductible. Cepen-dant : selon le cabinetde consultant Factor X, l’em-preinte carbone belge est en réa-lité plus de cinq fois supérieureaux chiffres officiels. ChaqueBelge pèserait près de 60 tonnesde CO2 au lieu de 11 officielle-ment. Des chiffres contestés : lecalcul est difficile. Il faudrait pou-voir suivre chaque produit dansles méandres de la mondialisa-tion.

Une autre étude parue dans lesProceedings de l’académie améri-caine des sciences évalue « l’im-portation de CO2 » en Belgique à5 tonnes par habitant et par an.

Nous sommes dans le « top 10 »mondial…

La France et le Royaume-Unieffectuent régulièrement le cal-cul. Pas la Belgique. « Plus de lamoitié de notre économie natio-nale est importée, rappelle Frédé-ric Chomé, patron de Factor X.La part de produit intérieur brutimporté est, en Belgique, une desplus élevées au monde. Il est vraique nous produisons peu pournotre consommation. »

A l’inverse, la moitié des émis-sions de CO2 chinoises serviraientà produire pour l’exportation.Résultat de la délocalisation desactivités les plus polluantes dansles pays en développement ?

« Les délocalisationsse font rarement versdes pays très attentifsaux contraintes envi-ronnementales », in-dique un chercheur.

Selon les calculs duNTNU, institut de re-cherche norvégien surla science et la techno-logie, basés sur la

consommation de biens, la Bel-gique serait, derrière le Luxem-bourg, la deuxième plus lourdeempreinte carbone au monde.Notre pays est un exportateur netd’émissions pour les gaz à effet deserre, confirme le Bureau du Plandans une étude de septembre2012. « En 2007, les émissionsgénérées dans le cadre de la pro-duction de la consommation to-tale étaient 10 % plus élevées queles émissions générées par le paysmême, contre seulement 7 % en1995. » ■

M.d.M.

Sous les chiffres,la vraie empreinte

www.ixina.be

Retrouvez nous sur Facebook

IXINA,ÉCO-PARTENAIREDE GRAINE DE VIEDEPUIS 2010

IXINA est éco-partenaire de l’ONG Graine de Vie, qui a pour objectif de diminuer notre empreinte CO2 en reboisant à Madagascar. Pour chaque cuisine vendue, IXINA fait replanter 10 arbres par Graine de Vie. Et un arbre planté à Madagsacar compense chaque année plus de 10 kilos de CO2.

1 CUISINE IXINA = 10 ARBRES PLANTÉS PAR GRAINE DE VIE

www.grainedevie.org

NOS CUISINES RESPECTENT LES FORÊTSLa majorité de nos modèles de cuisine (les gammes Style & Infi ni, ainsi qu’une partie de la gamme Easy) sont labellisés PEFC* : les matériaux en bois utilisés dans ces cuisines proviennent de forêts gérées durablement et de sources contrôlées. Pour notre catalogue annuel et nos dépliants promotionnels, nous choisissons des imprimeurs disposant de la double certifi cation PEFC-FSC**, les deux principaux programmes de gestion durable des forêts recensés dans le monde. Les papiers utilisés sont également certifi és PEFC *.

* Le label PEFC a été lancé par des propriétaires forestiers européens pour compléter le FSC et l’adapter à la confi guration de la forêt européenne. ** Le label FSC est attribué par le Forest Stewarship Council (Conseil de bonne gestion des forêts), créé en 1993 suite à la Conférence de Rio par des représentants de l’industrie forestière et d’organisations aborigènes de 25 pays.

PEFC/04-31-1281

Page 4: Lesoirclimattout

5

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

5LE BULLETIN CLIMATIQUE

Privilégier le frais et les produits locaux« On ne mange presque jamais de produits préparés. Cela arrive, mais c’est vraiment trèsrare », explique Martine. Les Spira vont parfois au marché mais ce n’est pas systéma-tique. En général, ils achètent leurs produits de base à la boulangerie ou à la boucheriedu coin. Et le reste, en grande surface. Le jour de notre visite, Emilie venait de préparerdes madeleines. « On fait souvent des soupes, des gâteaux ou des cakes nous-mêmes »,explique la jeune fille. Cette préoccupation rejoint celle de nombreux Belges. Trois per-

sonnes sur quatre disent en effet acheter des légumes et des fruits de saison et 4 sur 10 achètentsurtout des produits locaux. Dans ce domaine, les ménages s’estiment toujours trop peu informés.Selon une enquête de Test Achats, 48 % des consommateurs veulent savoir si le produit d’origineest belge, 45 % voudraient pouvoir mieux évaluer l’empreinte écologique de leurs achats.Chez les Spira, on essaie aussi de limiter la viande : des portions quotidiennes de moins de 100

grammes par personne et deux repas végéta-riens par semaine. Pile-poil la quantité recom-mandée par les autorités sanitaires. Mais laconsommation moyenne en Belgique reste biensupérieure : 247 grammes par jour, note leBureau du Plan qui a mis la consommation deviande parmi ses « indicateurs phares » dudéveloppement durable. Une consommationexcessive de viande est un problème sanitaire.Et un problème environnemental (productionde gaz à effet de serre).Un potager ? La famille Spira n’en a pas letemps. Mais elle profite des légumes du pota-ger des grands-parents : courgettes, salades,tomates, pommes… « Le week-end, on essaied’accommoder les restes pour éviter le gaspillage,précise Michaël. Mais ce n’est pas toujours évi-table. »

S’ALIMENTER

Seconde main et achat groupéLivres, vêtements, vélos pour les enfants… les achats deseconde main ont la cote chez Spira. Les membres de lafamille se rendent parfois dans une brocante permanenteet donnent leurs propres objets à revendre en secondemain. Pendant longtemps, Martine a roulé avec une voi-ture d’occasion mais, depuis 2008, elle en a une neuve.

« Question de confort, mais j’ai eu une prime énergétique car le nouveau véhi-cule consomme moins que le précédent. » Si les Spira achètent du neuf, ilsessaient d’acheter belge : c’est le cas des vélos des parents et de leurmatelas. Les achats groupés font aussi partie du paysage : « Il y a un grou-pement d’achat collectif solidaire à Nivelles. On passe par là ponctuellement,lorsque des produits nous intéressent, comme le vin par exemple. »Les nouveaux modes de consommation attirent de plus en plus, confirmeAnn Wulf (Ecosonso). En témoigne le succès des associations qui orga-nisent la récupération (souvent des entreprises d’économie sociale), maisaussi des brocantes, des initiatives de troc comme les « gratiferia », de laconsommation collaborative, du prêt de matériel, des services d’échangeslocaux ou du partage d’automobiles. Ici aussi on navigue à contre-courantdu modèle classique ; mais il apparaît à un nombre croissant de gens qu’iln’est souvent pas nécessaire d’acheter du neuf, qu’il n’est pas indispen-sable de posséder, surtout lorsqu’il s’agit d’outils dont on se sert finale-ment très peu (6 minutes par an en moyenne pour une foreuse…). Danscette « économie de la fonctionnalité », on n’achèterait désormais plus unbien, mais on achète l’usage de ce bien pour un temps déterminé. Autantd’économies. Pour le consommateur comme pour l’environnement.

CONSOMMER

Une épargne très classiqueLes Spira placent leurs économies sur descomptes d’épargne. « Le taux n’est pas trèsefficace, mais nous n’avons jamais pris le tempsde nous renseigner pour avoir autre chose »,détaille Michaël. Son épouse ajoute : « Par

contre, au salon Valériane, nous étions tombés sur lestand de Triodos et les arguments nous avaient vraimentinterpellés. Mais ce n’est pas pour autant que nousavons changé. » La famille a aussi une épargne-pen-sion déductible fiscalement. Michaël a juste investiune petite somme en sicav.Un placement financier n’est pas l’autre. Or l’épar-gnant ignore généralement ce que l’on fait de sonargent placé sur un compte, dans une sicav, uneassurance-vie ou une épargne-pension. A y regarderde près cependant, l’affaire n’est pas sans intérêt. Etl’on ne parle pas seulement de celui qui tombe en finde mois. Notre argent peut ainsi servir à des investis-sements néfastes pour l’environnement ou pour le

développement durable (énergies polluantes, activi-tés néfastes pour le milieu, spéculation alimentaire,soutien à des entreprises non socialement respon-sable…). Voilà qui accroît considérablement notreempreinte carbone. Inversement, cette épargne peutsoutenir des projets, des entreprises qui contribuentà réduire les émissions de CO2, soutenir une agricul-ture respectueuse de l’environnement, financer ledéveloppement d’énergies renouvelables, soutenirdes activités dans les pays en développement.Tout cela intéresse-t-il les Belges ? Leur épargnereste massivement logée dans des institutions et desoutils « classiques ». Mais plus de 43.000 coopéra-teurs et 101 organisations ont récemment apportéleur soutien à la création de New B, une nouvellebanque dont l’un des engagements est d’exclure« tout produit ou projet nuisible à l’environnement et àla société ».

PLACER SON ARGENT

En voiture et à piedChacun son moyen de transport, chez les

Spira : « Les enfants ont la chance de pouvoiraller à l’école à pied, 8 fois sur 10, raconte Mar-

tine. Nous essayons aussi de faire nos petitescourses en ville à pied, d’autant plus que noushabitons dans le centre. Mais pour le travail, mon

mari et moi sommes forcés de prendre la voiture. J’ai la mienne etlui utilise sa voiture de société. » Les transports en commun, ils y

ont pensé, mais la perte de temps serait trop importante :

35-40 minutes en voiture contre 1h30 en transport en commun

pour Michaël, par exemple. Et le vélo ? Réservé aux balades du

dimanche et aux vacances. « Dans la circulation, je trouve cela unpeu dangereux », précise la mère de famille. Pour les vacances,

les Spira optent majoritairement pour la voiture parce qu’ils

aiment rayonner à partir de leur endroit de location.

Pour les trajets entre son domicile et son lieu de travail, le

Belge est, en Europe, le plus gros « navetteur automobile ».

Idem pour les courses (60 % utilisent la voiture pour faire des

achats en ville contre 16 % à pied, 11 % en bus, 6 % à vélo et

2 % en train). Pour les achats en périphérie, dans un centre

commercial, 83 % des Belges utilisent la voiture. Outre l’omni-

présence de la voiture de société, « c’est à la fois le résultat desinfrastructures développées depuis l’après-guerre et d’un aménage-ment du territoire qui ont mis la priorité sur la route, indique un

cadre d’une administration de l’environnement. Difficile derevenir en arrière compte tenu des conservatismes et qu’il règneencore chez une série d’acteurs économiques l’idée que la voitureest le sang de l’économie ». Un cercle vicieux qui explique no-

tamment la frilosité à investir massivement dans le rail. Diffi-

cile cependant de poursuivre dans cette voie. Avec la conges-

tion qui atteint des sommets et les prix de l’énergie qui ne

cesseront de croître, le réveil sera brutal. Un frémissement

déjà ? En Région bruxelloise, les déplacements courts se font

désormais plus à pied qu’en voiture, il y a de plus en plus de

cyclistes et le service Cambio d’autos partagées compte près

de 10.000 clients. En Wallonie, l‘idée d’une autre mobilité fait

également son chemin chez certains.

SE DÉPLACER

4

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

4 LE BULLETIN CLIMATIQUE

VOUS

Changer quelques habi-tudes a un impact posi-tif pour l’environne-ment, pour la santé etpour le portefeuille.

Sans affecter le confort et la qua-lité de vie. Et si beaucoup s’ymettent, les bénéfices seront trèsimportants. Si ce n’est pas par al-truisme, pourquoi ne pas le fairepour alléger la facture ou se sen-tir en meilleure forme ?

Voilà pour la théorie, rabâchéepar des campagnes d’informa-tions. Ça marche ? Moyenne-ment, si l’on en croit les études etles chiffres. Depuis le tempsqu’on lui parle du changementclimatique et de la hausse desprix de l’énergie, de l’impact né-gatif des gaspillages et de l’obses-sion de surconsommer, le Belgeest loin d’avoir modifié radicale-ment son comportement. Cer-tains perçoivent tout de mêmedes frémissements. La familleSpira que nous avons rencontréeà Nivelles n’est pas un exemplereprésentatif. Mais commed’autres, elle se pose des ques-tions. Elle change.

Evolutions, contradictionsSi le Belge évolue, toute

contradiction n’a pas disparu :« On va payer une caution pourun gobelet recyclable dans un fes-tival de musique, mais on vaprendre l’avion à 50 euros pourassister à un concert celtique àDublin », lâche un syndicaliste.« Les sondages montrent un re-cul généralisé des préoccupationsstrictement environnementaleset une fuite-refuge dans l’indivi-dualisme, soulève Ann Wulf(Ecoconso). Mais en mêmetemps, des initiatives de transi-tion se multiplient. » La transi-tion vers une société plus sobreet plus solidaire. Un mythe ?« On a tendance à penser que lesgens ne sont pas ambitieux, ditGwendoline Viatour (WWF).Nous pensons au contraire qu’il ya une prise de conscience. »

« Les gens sont peut-être unpeu plus conscients qu’il y a vingtans. Mais ils n’ont pas dramati-quement changé leurs comporte-ments de consommation, nuancePierre Ozer, chargé de rechercheen environnement à l’ULg. Lescampagnes d’information n’ontqu’un impact limité. Chassez lenaturel, il revient au galop. » Lesinitiatives de citoyens mobili-sés ? « Pas plus de 8 à 9 % de lapopulation. » Un autre cher-cheur : « Nous vivons toujoursdans un monde où les gens quin’ont rien aspirent d’abord à pos-séder avant de partager. »

Deux choses avérées : de plusen plus de gens s’interrogent etaspirent à des changements.Mais pour que ce mouvementcontamine la population, il fau-dra davantage que des cam-pagnes d’informations et que des« carottes ». Des mesures poli-tiques s’imposeront. ■

ANN-CHARLOTTE BERSIPONTet MICHEL DE MUELENAERE

Se loger,manger,

se déplacer,consommerautrement…Des Belges

s’interrogent.Des groupes

se mobilisent.La crise est

passée par là.

Audit énergétique en vueLa famille Spira loge dans une maisondepuis 15 ans, à Nivelles. « Nous avonsrefait toute l’isolation du toit il y a quatre ans,car il faisait vraiment très froid dans le gre-nier. Et nous avons souhaité rentabiliser cet

espace en chambre d’ami », explique Michaël. Selonune enquête de Test Achats, 40 % des Belges se-raient dans ce cas. Bien vu : entre une maison malisolée et une maison « basse énergie », les dépensesde chauffage sont divisées par deux. Et il y a encorede la marge. La consommation d’énergie par m2 dusecteur résidentiel belge est à plus de 70 % supé-rieure à la moyenne européenne. Une étude dubureau de consultant McKinsey a montré qu’il estencore possible de réduire de moitié la consomma-tion à l’horizon 2030. Tant à Bruxelles qu’en Wallo-nie, on en fait beaucoup trop peu, jugent tous lesexperts. Mathieu Sonck, secrétaire général d’InterEnvironnement Bruxelles : « Il faut un plan à l’échellerégionale visant à rénover tous les logements et singu-lièrement les logements locatifs très importants. Pourcela, il faut mettre des grosses sommes sur la table etcibler les plus pauvres. » Encore faudra-t-il, tant dansla capitale qu’en Wallonie, simplifier les procédureset accélérer le mouvement.Les gestes qui sauvent ? Double vitrage (37 % desBelges l’ont fait), vannes thermostatiques et chau-dière à condensation. Comme 45 % des Belges, les

Spira y sont passés : récemment, ils ont remplacé

leur vieille chaudière âgée de 25 ans.

Nos Nivellois avaient aussi commencé les dé-

marches pour poser des panneaux photovoltaïques,

mais celles-ci n’ont pas abouti : « Nous n’avons pasune grande surface de toiture et la maison n’est pasbien orientée. Nous n’avons pas pris le temps d’appro-fondir la question et nous avons préféré investir dansl’isolation. » Michaël pense réaliser un audit énergé-

tique, notamment pour améliorer l’isolation des

châssis et du sol.

SE LOGER

Ne pas acheter trop viteLes Spira mettent un point d’honneur à utiliserleurs appareils le plus longtemps possible.« Nous avons acheté une nouvelle télévision il y adeux ans, mais nous avons gardé l’anciennejusqu’au bout, même si les couleurs n’étaient plus

terribles. » Lorsqu’ils achètent, ils sont attentifs à la consom-mation énergétique, par exemple, celle du frigo, acquis récem-ment. Il y a un ordinateur familial, pas plus. « On essaie derésister à la tentation, on ne veut pas être débordés d’écrans. Pournous, c’est important de maintenir des contacts sociaux chaleu-reux dans la famille. » Maxime a récupéré un vieux GSM etEmilie en a eu un neuf parce qu’elle entrait en secondaire.Pour un nombre croissant de Belges (50 % environ), laconsommation énergétique est un critère important dansl’achat d’électroménager. La Belgique arrive 3e (sur 23) dans leclassement des pays européens pour l’achat de produits label-lisés A++ et A+++. Le prix de l’électricité est clairement encause. On est en revanche moins regardant quand il s’agit demultimédia et de matériel high-tech.Comme les Spira, une partie croissante de la population réflé-chit à deux fois avant de se jeter sur le dernier équipement àla mode (télé, GSM, ordinateur, électro…) alors que l’ancienfonctionne correctement ou peut être réparé. Il s’agit encored’une tendance marginale – parfois motivée par le manque demoyens – et agir de la sorte va à contre-courant des messagesenvoyés par la publicité et les médias oublieux de leur respon-sabilité sociale. Mais le message progresse, en témoigne no-tamment le succès des Repair Café où l’on peut redonner unenouvelle vie à des engins qu’on aurait naguère jetés.

S’ÉQUIPER

ABCDEF

Un panier de fruits et légumes bio par semaineMartine explique que depuis près d’un an, elle passe par une coopérative d’achats

groupés pour se procurer ses fruits et légumes. « Cela fonctionne très bien, je faiscela en moyenne une fois par semaine. » « On peut choisir d’avoir un panier soit defruits, soit de légumes, ou un mélange des deux », précise Emilie. Son père renché-

rit : « Nous essayons d’acheter bio pour tout ce qui est lait, jus de fruits ou purée detomates. Dans la mesure du possible bien sûr. » La famille Spira essaie donc d’être

attentive au bio, surtout pour les produits frais ou basiques. Mais cela n’est pas envisa-

geable pour la totalité des aliments. Le liquide vaisselle est, par contre, toujours labellisé

écologique.

Les achats bio progressent fortement en Belgique, l’exemple de la famille Spira n’en est

qu’un énième exemple. Logiquement – l’une des premières préoccupations des Belges est

leur santé –, c’est surtout dans le domaine alimentaire que cette tendance se marque.

Soixante pour cent des ventes de l’alimentation bio se font aujourd’hui via la grande distri-

bution, mais les coopératives, la vente chez les producteurs, les groupements d’achats qui

proposent des « paniers bio » connaissent de plus en plus de succès, souligne-t-on à l’ASBL

Ecoconso. Résultat : depuis 1987, les terres consacrées à l’agriculture biologique ont vu

leurs surfaces multipliées par presque soixante. Reste un souci : pour deux Belges sur trois

interrogés par Test Achats en 2012, les produits bio restent trop chers. Une enquête réali-

sée en Allemagne a effectivement montré que les consommateurs payent en moyenne

30 % plus cher, dit-on chez Nature et Progrès. Mais que leur budget alimentation est de

8 % moins élevé que celui des autres consommateurs. Moins de gaspillage, plus de ma-

tière sèche, plus de goût… Au moment de comparer, il est bon de savoir ce qu’il y a der-

rière l’étiquette tant en termes de respect de l’environnement que de la santé.

ACHETER BIO

La famille Spira aaccepté de nousouvrir les portes desa maison et deréfléchir sur samanière deconsommer : ali-mentation, trans-ports, bio, loge-ment... Tout a étépassé au cribledans le salond’Emilie, Michaël,Martine etMaxime. © THOMAS

BLAIRON

Ces petits gestes qui ouvrent la porte au changement

Page 5: Lesoirclimattout

6

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

6 LE BULLETIN CLIMATIQUE

VOUS

s’est stabilisée à 72 ha après avoirobtenu le label bio en 1997. « En2010, on comptait 185.000 litresde lait bio et environ 90 bêtes,poursuit Fabian. Une trentainede vaches laitières de race mont-béliarde et 15 vaches allaitantesde race blonde d’Aquitaine ainsi

que l’élevage des jeunes bêtes. »Puis ce fut le coup de massue.

« En décembre 2010, suite à unchangement radical du cahierdes charges, la Défense nationalea décidé d’attribuer au plus of-frant 52 ha que nous lui louionsdepuis 27 ans, poursuit Joseph.

Une ferme industrielle qui tra-vaille de manière classique leura mis la main dessus en triplantle prix. » « Résultat des courses,embraie le fils, il ne nous restedepuis lors qu’une vingtained’hectares. Nous avons dûvendre notre quota laitier etnotre troupeau de vaches lai-tières. Ça a été un déchirementmême si nous savons que nosbêtes sont parties chez un col-lègue qui œuvre aussi en bio. »

Terre en vue intervientDepuis janvier, Fabian a repris

l’exploitation familiale en tantqu’indépendant complémen-taire pour le plus grand bonheurde son père. « Pour qu’elle soitviable, il faut plus de terres. »

Coup de chance, un fermier dela région vend actuellement uneprairie d’une dizaine d’hectares,déjà en bio. « Ça nous évitera dedevoir attendre que les méfaitsdes engrais disparaissent, souritFabian, mais le prix de 125.000euros est trop élevé pour nous. »C’est là qu’intervient Terre en

Vue.« Le projet de Fabian corres-

pond tout à fait aux initiativesque nous voulons soutenir,explique François Leboutte, res-ponsable de l’association. Nousaidons des agriculteurs à s’ins-taller et à développer des projetsagroécologiques, d’agriculturepaysanne et respectueux de laterre. Nous prônons aussi dessystèmes de circuits courts et devente directe, comme le fait Fa-bian avec son lait, ses yaourts etson fromage blanc. Ça réduit lerecours aux énergies fossiles. »

Pas question toutefois pourl’association d’agir à la place del’agriculteur. « Nous favorisonsla création de groupes locaux quil’aident à trouver des investis-seurs qui misent sur son projet.Chacun peut ensuite acheter desparts de 100 euros. » A l’heureactuelle, Fabian a réussi à trou-ver 45.000 euros. Le chemin estencore long. ■

FRÉDÉRIC DELEPIERRE

www.terre-en-vue.be

les agriculteurs « Il nous faut plus de terrespour que notre ferme bio soit rentable »

Le bio est une tradition chez les Renaud qui sont à la recherche de terres pour leurs vaches laitières. © DOMINIQUE DUCHESNES.

PORTRAIT

L a maison d’Irchonwelz esten chantier. Sur la table de

Josué, des carreaux de carrelage.« Je suis à la recherche d’enduit,lance le père de famille. Du bio,bien entendu. » S’il a emménagédans cette bâtisse à rénover avecfemme et enfants, Josué, c’estnotamment pour une raison quicorrespond à ses aspirations.« Nous avons un grand jardindans lequel nous allons pouvoircultiver un potager bio en fa-mille. » L’une des lignes deconduite que s’impose ce psy-chologue de formation, à la têtedu mouvement des « Villes enTransition », à Bruxelles et enWallonie, qui donne aussi desformations à l’étranger.

« Le mouvement des Villes enTransition est né en 2006, dansle village de Totnes, en Grande-Bretagne, en réaction à la flam-bée des prix pétroliers et à la ra-réfaction des ressources natu-relles. L’ambition des adhérentsest d’amener la population en

douceur dans le monde del’après-pétrole. Quartier parquartier. Le but est notammentd’expliquer aux gens comment sepasser d’énergie fossile en ayantun impact sur l’effet de serre. »

Changer de viePas de militantisme : « Il est

trop souvent culpabilisant. On yoppose les gens au lieu deconstruire une alternative, ditJosué. Chez nous, à Ath, commeailleurs, nous démarchons desgens de profils, d’âges et de for-mations différents. Nous leur de-mandons quelles seraient, seloneux, les initiatives qui pour-raient réduire la consommationd’énergie. Nous les informons surles enjeux lors de soirées théma-tiques. A eux ensuite de dévelop-per des projets au travers degroupes locaux, de quartiers. Pasquestion pour nous de jouer lesleaders, les gourous. Le but estaussi de retisser des liens. »

Pas question pour les Villes enTransition d’opérations coup de

poing. La « révolution » doit sefaire en douceur. « Nous recher-chons les petites actions qui au-ront le plus grand résultat,explique Josué Dusoulier. Nousfavorisons la création de pota-gers collectifs, de boursesd’échange de savoirs, d’ateliersde permaculture et des groupesd’achats solidaires. » Ath a aussison Repair’ Café ouvert une foispar mois. « Chacun peut y venirpour y faire réparer gratuite-ment ses semelles de chaussures,ses jouets ou son vélo. Pourquoijeter ce qui peut être réparé ? »Sur le même principe, une don-nerie est organisée trois fois paran afin de faire profiter les autresde ce dont on n’a plus besoin :vaisselle, livres, vêtements, DVD.

« A l’heure de la surconsom-mation, nous voulons montrerqu’une autre économie est pos-sible, une économie résiliente, re-prend Josué. Un peu partout,nous constatons d’ailleurs quedes adhérents se prennent au jeu.Ils veulent quitter leur activité

professionnelle pour créer leurpropre projet d’économie locale.A Ath, une épicerie s’ouvre cettesemaine et ne vendra que desproduits locaux. A Liège, les“transitioners” veulent bâtir uneceinture alimentaire autour dela ville, pour relocaliser les ma-raîchers. A Grez-Doiceau, ils

veulent créer une coopérativequi va construire une micro-brasserie et une boulangerie ar-tisanale. » A travers le monde :plus de 1.800 initiatives detransition dans 45 pays. ■

F.De.

www.reseautransition.be

l’associatif « Créer une économie résiliente »

Josué applique son message à la lettre en cultivant ses légumes eten se déplaçant à vélo quand il le peut. © DOMINIQUE DUCHESNES.

REPORTAGE

U ne langue noire de bitumeentourée de façades essen-

tiellement rouges. Puis soudainautour d’un casse-vitesse, deuxcarrés de verdure qui, novembreoblige, commencent à sérieuse-ment virer au marron. De-ci, de-là, quelques petites tomatesrouges et vertes apparaissent aumilieu des herbes mortes.Comme l’indiquent les pancartes« Servez-vous, c’est gratuit » et« Nourriture à partager », ellesn’attendent qu’à être cueillies.Etonnant au beau milieu deSchaerbeek…

L’instigatrice du projet, c’estCatherine Piette, une habitantedu quartier. « L’idée m’est venueaprès la lecture d’un livre intitu-lé “Un million de révolutionstranquilles”, en décembre de l’andernier, dit-elle. On y parlaitd’expériences menées dans lesvilles où l’on faisait pousser deslégumes dans les espaces publics.Ça a entraîné toute une réflexionsur la production locale. Bruxel-

loise de naissance, j’ai grandi enprovince où mon père a toujourseu un jardin et quelques ani-maux. Quand je me suis instal-lée à Schaerbeek, voici quinzeans, je me suis posé la question.Mais les temps ont changé… »

Dans un premier temps, Ca-therine va tenter de cultiver unjardin partagé au Rouge-Cloître.« Rien n’y poussait, concède-t-elle. J’ai donc converti deux pe-tits carrés de mon jardin en po-tager, il y a 4-5 ans. Ça a pousséfacilement. Quel bonheur demanger ses propres légumes, d’enretrouver les saveurs tout en sa-chant qu’ils n’ont pas été traitésavec des pesticides… »

Une courgette en cadeauL’an dernier, quand le casse-vi-

tesse a été installé en face dechez elle, Catherine n’a pas tardéà réagir. « Deux énormes fossesl’entouraient. Quand il pleuvait,ça faisait deux piscines. J’ai par-lé à ma voisine d’en face, Joëlle,de l’idée d’y installer deux pota-

gers comestibles. Nous avons ob-tenu l’accord du conseil commu-nal. »

Au fil des mois, les deux co-pines vont planter diverses va-riétés d’herbes aromatiques, destomates, du fenouil, des cour-gettes, des potirons, etc. Au plusgrand bonheur des voisins. « Audébut, ils venaient timidementdemander s’ils pouvaientprendre l’un ou l’autre légume,commente Joëlle. Des enfantsnous ont un jour demandé unecourgette pour faire un cadeau àleur maman. Tous nous ont faitpart de leur joie de retrouver levrai goût des légumes. »

L’idée de base de ces potagersurbains est née en Grande-Bre-tagne, à Todmorden, une villedurement touchée par la désin-dustrialisation. Trois femmes sesont lancées. Très vite, elles ontété rejointes par des dizaines debénévoles. Et en trois ans, la pe-tite ville anglaise a réussi à at-teindre 85 % d’autosuffisancealimentaire. L’expérience, bapti-

sée Incredible Edible, pour In-croyables Comestibles, a depuislors essaimé à travers le mondegrâce à internet.

Catherine, elle, est très heu-reuse du résultat. Elle ne comptepas en rester là. « Les deux car-rés ont permis aux voisins de separler. Personne n’a abusé et au-

cun chien n’est venu y faire sesbesoins. Maintenant, j’ai enviede contacter les habitants desrues voisines pour tenter de lesconvaincre de faire la mêmechose. Pour que tout le quartierdevienne un peu plus vert et pro-duise des légumes de qualité. » ■

F. De.

les citadines « Des légumescultivés en pleine ville »

Catherine (à l’arrière-plan) et son amie Joëlle sont fières d’avoirredonné le goût des légumes de qualité à leurs voisins. © DOMINIQUE

DUCHESNES.

BOÎTEÀ IDÉESLes Belges aimeraient êtreplus et mieux informés. Surleur alimentation, sur lesétiquettes, sur les labels, surles gestes économiseursd’énergie, sur les modes deconsommation alternatifs.Ça tombe bien, il faut encoredégommer certains mythes :« c’est difficile », « ça coûtecher », « mon confort estmenacé »… Une sélection delieux qui expliquent et quidonnent des idées. Encoresous-informé ?Des astuceswww.topten.bewww.energivores.beDes associationswww.ecoconso.bewww.res-sources.bewww.natpro.bewww.oxfam.bewww.cncd.bewww.amisdelaterre.bewww.asblrcr.bewww.passeursdenergie.bewww.reseau-idee.bewww.res-sources.bewww.economie-positive.beDes administrationswww.climat.behttp://energie.wallonie.bewww.bruxellesenvironne-ment.beDes initiativeswww.terre-en-vue.bewww.catl.bewww.reseautransition.bewww.vert-et-propre.bewww.ecobatisseurs.bewww.achatsverts.beUn téléphoneEcoconso : 081/730.730

M.D.M.

REPORTAGE

A l’entrée de la fermede Joseph et Fabian

Renaud, à Bourdon, dans l’entitéde Hotton, la pancarte laisse peude place au doute : « Ici, oncultive bio ». Question de prin-cipe, voire une philosophie. Horsde question pour les exploitantsd’y déroger malgré les obstaclesqui se sont mis en travers de leurroute au nom du sacro-saint pro-fit. Ils sont bien décidés à sebattre pour leurs valeurs. Pour cefaire, père et fils peuvent comp-ter sur l’aide de Terre en Vue,une association qui accompagneles projets agricoles d’installa-tion et de transmission defermes.

« En 1973, alors que j’étais me-nuisier salarié, j’ai acheté mapremière vache, se remémore Jo-seph. J’ai aussi eu l’occasiond’acquérir 1,5 ha de terrain der-rière chez moi. J’ai développémon exploitation en achetantdes vaches et je suis finalementdevenu indépendant en 1986. »Au fil du temps, l’exploitation

Page 6: Lesoirclimattout

* * * 1

Alors que les bilans font état de plus de 10.000 morts et de 660.000 personnes déplacées, l’aide internationale s’organise dans les îles des Philippines dé-vastées par le super-typhon Haiyan. Lundi, on était toujours sans nouvelles de 120 Belges, dont 50 dans les régions les plus touchées par le typhon. P. 6 & 7

Haiyan a semé le deuil et la désolation

©N

OËL

CEL

IS/A

FP.

L e secteur du photovol-taïque est-il vraiment encrise, voire mourant ?

C’est ce que prétendent la majori-té des installateurs belges, qui an-noncent tour à tour des vagues delicenciements ou des fermetures.Et pourtant, à part en Flandre oùles chiffres sont véritablementcatastrophiques à cause de laquasi-suppression des primesannuelles, tout ne va pas aussimal qu’on pourrait le penser dansles deux autres Régions.

A Bruxelles, on peut mêmeécrire que tout va pour le mieuxpuisque, chaque année, de plusen plus de particuliers osent lephotovoltaïque. Les subsides

sont assez généreux pour garan-tir un retour sur investissementen 7 ans. Mais les toitures des im-meubles bruxellois ne valent pascelles des villas quatre façades dureste du pays. A Bruxelles, la cou-verture totale des toitures équi-vaut à peine à une trentaine deterrains de football, et la produc-tion annuelle ne représente qu’unmillième de l’électricité qui sortde Tihange 1. Le photovoltaïquereste donc un phénomène plutôtmarginal à dans la Région-Capi-tale.

Quant à la Wallonie, l’image duphotovoltaïque s’y est fortementdégradée dans l’opinion publiqueces derniers mois. Les observa-

teurs pointent tous une causeidentique : le manque de trans-parence et une communicationpolitique désastreuse. Mais si lesdonnées disponibles témoignentd’une nette baisse des com-mandes en avril dernier, leschiffres sont loin d’être désas-treux pour les neuf premiers moisde 2013, proches de ceux de 2011.

Et l’optimisme est de mise cartant la formule actuelle que lenouveau plan wallon prévu pour2014 garantissent la rentabilitéde l’investissement, avec untemps de retour de maximumhuit ans. ■

P.3 NOTRE DOSSIER

Le photovoltaïquen’est pas mortLe manque de transparence politique a fait du tort au sec-teur. Mais l’installation de panneaux reste rentable.

TENNISDjokovic mateNadal 6-3, 6-4 et remporte le Masters. P.22

DIABLES ROUGESZakaria Bakkaliforfait pour lesmatchs contre laColombie et leJapon. P.11

Le secteur du photovol-taïque est-il vraiment encrise ? Après le coup demou, l’embellie ? XavierCounasse répond à vosquestions.

Toutes les photos dutyphon Haiyan qui aravagé les Philippinessur www.portfolio.lesoir.be

lesoir.be

NÉCROLOGIE 23TÉLÉVISION 26-27LOTERIE 27MÉTÉO 31MOTS CROISÉS 31

BANDE DESSINÉE 31SUDOKU 31BONS À DÉCOUPER 31PETITE GAZETTE 32

BELGACOM : UN REMPLAÇANT POUR BELLENS A 290.000 EUROS ?P.2

Les évolutions diplomatiquesde certains Etats peuvent

faire apparaître des courbesétonnantes. Naguère, un certainJacques Chirac avait, non sanspanache, incarné la loyauté audroit international et au camp dela paix quand les néoconserva-teurs américains, emmenés parle président Bush, voulaientguerroyer en Irak sans raisons

honnêtes. C’était en 2003. Chi-rac avait échoué à empêcherl’irréparable, mais sa posturerestera dans l’Histoire commecelle du juste. Ici, dans le dossierdu nucléaire iranien, il s’est écritce week-end à Genève un scéna-rio contraire : là où l’AméricainObama, suivi par ses alter egorusse, chinois, britannique etallemand – excusez du peu –espérait bien signer un accord aumoins provisoire avec Téhéran,voilà que la France de FrançoisHollande a torpillé cet accord àportée de main.L’avenir est imprévisible. Mais cequ’on appelle en langage diplo-matique « les fenêtres d’opportu-nité » ont cette caractéristiquecruciale d’être brèves. Le campdes radicaux, à Téhéran, va-t-ilmaintenant imposer au nouveauprésident Hassan Rohani, à quil’on prête des intentions « modé-rées », d’adopter une stratégie

plus agressive après la rebuffadefrançaise à Genève ?Certes, Laurent Fabius, le mi-nistre français des Affairesétrangères qui s’est illustré ce

week-end sur les bords du lacLéman, dispose-t-il sans douted’arguments solides pour étayersa méfiance vis-à-vis des Ira-niens. Mais, serait-ce à dire queles Américains et les Britan-

niques étaient sur le point defaire preuve de naïveté dans cedossier complexe ? On peut sepermettre d’en douter.François Hollande se rend bien-

tôt en Israël, seule puissancenucléaire au Moyen-Orient (etqui entend bien le rester). Ga-geons que Binyamin Netanyahoule remerciera avec chaleur,comme les « faucons » au

Congrès qui ont déjà salué sonpositionnement. Les Saoudiensapprécieront aussi son attitudeet d’ailleurs ils ne sont pas dugenre ingrats.Hollande se venge-t-il du camou-flet infligé par Obama qu’il avaitété le seul à suivre dans sonprojet de frappes contre la Syrieen septembre avant que l’Améri-cain ne change d’avis au derniermoment ? Ou s’aime-t-il dans leshabits de va-t-en-guerre inaugu-rés cette année au Mali ? Quisait ? Quoi qu’il en soit, les son-dages resteront pour lui de toutefaçon en berne.

L’ÉDITOBaudouin Loos

NUCLÉAIRE IRANIEN :QUAND HOLLANDETORPILLE L’ACCORD

CULTUREMylène Farmersur scènedemainau HeyselP.29

L ’accord financier négociéaujourd’hui entre Electra-bel et le gouvernement fé-

déral recèlerait encore selon nosconfrères du Standaard, beau-coup de zones d’ombre.

Si la majorité des députés estfavorable à un vote immédiat enfaveur de la pérennisation du sitenucléaire de Tihange, l’opposi-tion, Ecolo/Groen en tête, tien-drait à éclaircir certains pointsavant de prendre une décision.

Ceux-ci s’appuient sur un ré-cent rapport du Conseil d’Etatqui relèverait certaines incohé-rences.

Ce rapport met au jour deuxchoses importantes : une trèsgrande insécurité juridique au-tour de la rente d’Electrabel et,surtout, il remet en question lamanière de la calculer. Pour l’op-position, ces incohérencesdoivent impérativement être re-vues avant de pouvoir poursuivreles discussions. ■

Nucléaire :la rented’Electrabelremise en cause

Les Américains et les Britanniques étaient-ils surle point de faire preuve de naïveté dans ce dossiercomplexe ? On peut se permettre d’en douter

2.500C’est, en gigawattheures, laproduction annuelle d’élec-tricité des panneaux photo-voltaïques installés en Bel-gique.

9 foisIl en faudrait 9 fois pluspour que la productiond’électricité photovoltaïqueégale celle des centralesnucléaires de Tihange, soit23.000 Gwh.

EN CHIFFRES

SPORTS

HOCKEYLe Watducks s’en-vole en tête duclassement. P.18

FOOTBALLStandard cham-pion d’automne,Mons au fond dutrou. P.12 À 14

Découvrez nos offres en page 3

mercredi

MEGALes

jours

mardiDÉCOUVREZ

LIGNE DE CONDUITE.VOTRE FUTURE

Page 7: Lesoirclimattout

2

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

2 L’ACTU

LE KROLL

GROUPE

SA ROSSEL ET CRue Royale, 100

1000 Bruxelles

Président et éditeur responsable

Patrick HurbainAdministration généraleRue Royale, 100 - 1000 Bruxelles

Tél. : 02-225.55.55

ie

Pour toute question, nous avons une solution Service clientèleTél.: 078-05.05.10Fax: 02-225.59.01Site: www.clubdusoir.be

Service librairesTél.: 070-22.10.10Fax: 02-225.52.14e-mail: [email protected]: www.laboutiquedulibraire.be

Ce journal est protégé par le droit d’auteur, tous droits réservés. © Rossel & Cie S.A. – Le Soir, Bruxelles, 2011. Si vous souhaitez copier un article, une photo, une infographie, etc., en de nombreux exemplaires, les utiliser commercialement, les scanner, les stocker et/ou les diffuser électroniquement, veuillez contacter Copiepresse au 02-558.97.80 ou via [email protected]. Plus d’infos : http://www.copiepresse.be.

Prix de vente à l’étrangerFrance 2,30 €Luxembourg 1,60 € (en semaine) 2,1 € (le week-end )

Prix de l'abonnement336 € pour 12 mois soit 305 parutions

Directeur général et directeur de la rédaction Didier HamannRédacteur en chefChristophe BertiRédacteurs en chef adjointsFrançois MathieuHubert Vanslembrouck

Rédaction centraleTél. : 02-225.54.32Fax : 02-225.59.14 ou 02-225.59.10

Courrier des lecteursFax : 02-225.59.14 ou [email protected]

lesoir.be (internet)http://www.lesoir.beTél. : [email protected]

PUBLICITÉRossel Advertising

Annonces téléphonéesTél. : 02-225.55.00

Fax : 02-225.59.06

[email protected]

AnnoncesTél. : 02-225.55.55

Fax : 02-225.59.08

ou 02-225.59.00

Publicité nationaleTél. : 02-542.10.10

Fax : 02-542.10.11

L’A

CT

EU

R

Il n’y aura pas de miracle. Pourson premier bulletin météo surRTL-TVI, David Dehenauw de-vrait nous annoncer de la pluie.A bientôt 43 ans, ce Blankenber-geois d’origine (il y vit toujoursaujourd’hui) a accepté de releverun défi de taille : devenir la nou-velle référence en matière météo-rologique sur la première chaînefrancophone du pays. Un doubledéfi puisqu’il lui faut aussi dépas-ser la barrière de la langue, saprononciation trahissant toujoursun petit accent côtier malgré descours intensifs de diction. Char-mant pour certains, irritant pourd’autres. Mais, en fin de compte,un détail en comparaison de lapolémique déclenchée par sonprédécesseur, Luc Trullemans,viré de la chaîne privée pour avoirtenu des propos racistes surFacebook. David Dehenauwprévient tout desuite d’ailleurs :il n’a pas depage sur lecélèbreréseausocial. Enrevanche, ilest présent

sur Twitter, mais uniquementpour évoquer le temps qu’il vafaire.Stéphane Rosenblatt, directeurdes programmes de RTL-TVI, aclairement annoncé lors de laconférence de presse introdui-sant le nouvel animateur que lebut était de faire oublier le déra-page de Luc Trullemans et deretrouver un véritable expert, unprévisionniste de renom. Pariréussi.Car, si peu de francophones leconnaissent, David Dehenauwprésente la météo sur VTMdepuis plus de dix ans. Et surtoutc’est une pointure au niveauinternational. L’homme est no-tamment le météorologue per-sonnel de Richard Branson, lemilliardaire excentrique, fonda-teur de la société Virgin. Depuisson tour du monde en ballon en

2002 jusqu’au mariagede sa fille Holly cet

été, David Dehe-nauw lui a préditsur demande lapluie et le beautemps. Il est aussisalué pour son rôlede consultant surl’avion solaire, leSolar Impulse,véritable prouessetechnologique.

On verra le nou-veau présentateur

quatre ou cinq fois par mois surles antennes de RTL. Pas plus !Mais son prédécesseur n’étaitpas à l’antenne plus souvent. Etpuis l’homme affiche un emploidu temps très chargé. Ce qui nel’empêche pas toutefois d’êtretoujours employé à temps plein àl’Institut royal météorologique deBelgique, l’IRM. Il y a fait sespremières mesures en 1998 alorsqu’il était encore assistant à laVUB, d’où il est sorti un diplômed’ingénieur en poche.Bruxelles, ville de ses études, dela fête et des rencontres qui ontforgé son âme francophile mêmesi cette dernière lui a été léguéeaussi par son enfance. « Mesgrands-parents possédaient unebrasserie à Blankenberge, j’étaistoujours entouré de touristes. Etpuis à l’athénée, mon prof de fran-çais était excellent », aime-t-il serappeler. Le spectre de De Weveret des autres flamingants n’im-pressionne pas une seconde celuiqui répète à toute la presse qu’ilest un « fonctionnaire fédéralattaché pour les Flamands et lesfrancophones ».Reste quand même une petitecrainte d’un rejet par le publicfrancophone. Ses cours de dic-tions ne sont pas terminés et ildemande encore un peu detemps. Son appréhension portesurtout sur les interventions qu’ildevra faire en direct lors de tem-pêtes, chutes de neige et autresinondations. Si on ne peut pasdeviner la réaction des téléspec-tateurs face au premier présenta-teur météo taillé à l’échelle natio-nale, on peut souligner le beaucoup de RTL-TVI et l’originalité

de voir débarquer, plusieursfois par mois, un Flamandqui revendique sa nationa-lité belge et espère « de-venir 100 % franco-phone ». Une belle éclair-cie sur le pays Belgique.

MAXIME BIERME

David Dehenauwest le nouveauprésentateur mé-téo de RTL-TVI. Enlui, la chaîne pri-vée a vu une poin-ture capable defaire oublier sonprédécesseur, LucTrullemans.

DAVID DEHENAUW,UN PRÉSENTATEUR APRÈS L’ORAGE

© D.R.

Leila Chahid, un an après la reconnaissance dela Palestine comme Etat non-membre par l’As-semblée générale de l’ONU, vous êtes pourvuedu titre qui correspond à votre état.En réalité, depuis mon arrivée à Bruxelles en 2005,j’ai demandé un statut diplomatique pour notremission. Jusque-là, nous étions inscrits à l’ambas-sade de… Mauritanie. Les services belges ont alorsfait une longue étude, il y a eu les changements deministres, les crises gouvernementales, etc., et nousy voilà enfin. Finalement, le hasard fait bien leschoses : désormais 138 Etats sur 193 nous recon-naissent, dont la Belgique depuis son vote en 2012à l’Assemblée générale des Nations unies et celuiqui avait précédé au sein de l’Unesco.

Cela changera quoi ?Ce rehaussement de statut intervient à un momentcrucial pour la cause palestinienne car notre recon-naissance internationale n’a de sens que si celacontribue à mettre fin à l’occupation. Je rappelleque je suis ambassadrice d’un Etat toujours sous

occupation militaire !

Le secrétaire d’Etat John Kerry a vertementtancé les Israéliens sur les négociations…On négocie depuis vingt ans et on va de déceptionen déception. Quand on voit ce que font les Israé-liens, la colonisation qui s’intensifie, c’est commeune déclaration de guerre ! On est loin de voir ducôté israélien une volonté réelle de coexister à côtéd’un voisin palestinien.

BAUDOUIN LOOS

P.8 NOS INFORMATIONS

INTERVIEW EXPRESS

L’ambassadrice de Palestine, Leila Chahid. © DO-

MINIQUE DUCHESNES

Ambassadrice de Palestine, cela change quoi ?

La Délégation palestinienne à Bruxelles avu son statut rehaussé à celui de Mission,dont le chef, Leila Chahid, portera désor-mais le titre d’ambassadrice.

Didier Bellens est-il trop grassement payé ? C’est au gou-vernement et au conseil d’administration d’en décider. Parceque ce salaire est le fruit d’une convention passée entreDidier Bellens et le conseil d’administration, qui repose surune proposition étudiée par le comité de rémunération. Cesdeux derniers sont composés d’administrateurs dits indé-pendants et nommés par le gouvernement, au prorata de laparticipation des actionnaires, dont l’État (53,5 %), au capi-tal de Belgacom. Autrement dit, le gouvernement qui dé-nonce ce salaire à l’unisson est largement intervenu àchaque étape de sa négociation. « Par ailleurs, les salaires despatrons du CAC40 sont en moyenne deux fois supérieurs à ceuxdu BEL20 », commente notre source.Le risque d’un effet domino. Dans les plans du ministreLabille et parmi les inquiétudes des comités de rémunéra-tion, il y a ce qu’on appelle l’effet domino : le rabotementdes fonctions hiérarchiquement inférieures à celle du pa-tron, mais supérieurement rémunérées par rapport au pla-fond envisagé. « Je ne vois pas comment résoudre ce pro-blème. Chez Belgacom, un salaire de 290.000 euros seraitquatre fois inférieur à celui des membres du comité de direc-tion. Comment diriger sereinement lorsque des subordonnéssont à ce point mieux payés ? Après, il y a plus de 20 personneschez Belgacom dont le salaire est supérieur à 290.000 euros. »D’où l’autre effet domino : « Tout le personnel technique estd’un très bon niveau. Il est souvent international et il participeaux bonnes performances de Belgacom, un des rares fleuronsbelges. Si ces personnes devaient quitter l’entreprise, il ne nousresterait que nos yeux pour pleurer. »Quel candidat accepterait un salaire raboté ? Cela s’an-nonce compliqué. « Belgacom est une entreprise évoluant dansun marché qui emploie des profils en pénurie, dans l’informa-tique et les télécoms principalement. Cela vaut aussi pour leCEO, qui doit cumuler compétences techniques et stratégiques,qui prend des risques et assume de lourdes responsabilités. Il ya donc un marché difficile, mais à 290.000 euros par an, on setrouve environ quatre fois plus bas que les tarifs pratiqués dansle secteur. Il existe bien des personnes à la fois compétentes etidéalistes. Je pense notamment au Premier ministre ou à JoCornu, qui a accepté de prendre les rênes de la SNCB pour290.000 euros par an “par conviction et respect de l’intérêtpublic”. Ce sera donc soit un idéaliste, soit une personne issuedes cabinets. Mais comme l’on a coutume de respecter l’alter-nance linguistique entre l’administrateur délégué et le présidentdu conseil d’administration (actuellement Stefaan De Clerck,NDLR), le futur patron devrait donc être francophone. Tout celalimite encore un peu plus le champ des possibles. »

J’Y VOIS CLAIR

OLIVIERCROUGHS

Le successeurde Bellens à290.000 euros,est-ce réaliste ?Le plafond des 290.000 euros pour le salaire annueldes patrons d’entreprises publiques n’est pas encoreune obligation légale. La mesure est entre les mains deJean-Pascal Labille, ministre de tutelle. Or l’éventueldépart anticipé de Didier Bellens, à la tête de Belga-com, ravive le débat. Décryptage entre « promessesidéalistes » et « réalité » par un coutumier des comitésde rémunération.

Page 8: Lesoirclimattout

3

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

L’ACTU 3

E.R

.:Car

refo

ur B

elgi

um -

Fra

nk P

enne

, Oly

mp

iad

enla

an 2

0, 1

140

Bru

ssel

, BE

04

48

.826

.918

Caissette de poires Mélange de Conférence, Durondeau et Doyenné.

Soit le prix au kg: 0.83€

Vos timbres sont doublés le mardi et mercredi!*

Tirons la langue aux fêtes

trop chères

2X

mercredi

MEGALes

jours

mardi

2 JOURS DEMEGA AVANTAGESDANS VOTRE HYPERMARCHÉ

CARREFOUR

Les fêtes se préparent dès maintenant dans tous les magasins Carrefour !Jusqu’au 11 décembre, participez à notre grande action épargne et recevez plein de timbres à échanger contre des bons de réduction. 25 timbres valent 5 euros. Et ils seront vite gagnés, car tous vos achats comptent pour récolter des timbres. Vous pourrez ensuite les utiliser du 5 au 31 décembre 2013 pour alléger votre budget de fi n d’année.

À SAISIR

La caissette de 3kg2€

49

Offre valable jusqu’à épuisement des stocks, par quantités normales et sauf erreur d’impression. Prix TVA comprise. Offre valable du 12/11/2013 au 13/11/2013 inclus.

*Offre valable uniquement les lundis, mardis, et mercredi, du 12/11/2013 au 04/12/2013 inclus. Le collector complété de 25 timbres originaux vaut 5 € de réduction entre le 04/12/2013 et le 31/12/2013 inclus, pour tout achat de min. 5 € (exceptés tabac, sacs-poubelle communaux, vidanges et autres exceptions légales) dans les hypermarchés Carrefour, les supermarchés Carrefour market et les magasins de proximité Carrefour Express. Ni remboursable, ni échangeable en espèces. Exclusivement sur présentation de votre Carrefour Bonus Card. Maximum 30 timbres par transaction. Règlement complet sur www.carrefour.eu.

POUR LES FÊTES

L e secteur du photovol-taïque est-il vraiment encrise, voire mourant ?

C’est ce que prétendent la majori-té des installateurs belges, qui an-noncent tour à tour des vagues delicenciements ou des fermetures.Pourtant une analyse des don-nées et des perspectives les plusrécentes permet un certain opti-misme.La Flandre au point mort. Lachose qui apparaît de manièreflagrante dans le graphique ci-contre, c’est sans doute le coupd’arrêt du secteur en Flandre.A peine 20 mégawatts-crêtes(MWc) installés sur les toits dunord du pays durant les premiersmois de 2013 alors qu’on était à860 MWc en 2011, soit 43 foisplus ! Les chiffres sont donc véri-tablement catastrophiques, et lescraintes du secteur sont légitimespour la Flandre. En cause : laquasi-suppression des primesannuelles. Un particulier doit au-jourd’hui produire plus de 3.500kWh d’électricité verte pour tou-cher 93 euros de prime, alors qu’ilrecevait plus de 500 euros pour lamême production deux annéesplus tôt, ce qui a découragé lesFlamands.A Bruxelles, tout va pour le mieux.Chaque année, de plus en plus departiculiers osent le photovol-taïque. Les subsides sont relati-vement généreux (lire ci-contre)et garantissent un temps de re-tour sur investissement de 7 ans.Mais les toitures des immeublesbruxellois sont incomparables àcelles des villas quatre façades dureste du pays. A Bruxelles, lacouverture totale destoitures équivautseulement à celle de30 terrains de foot-ball, et la produc-tion annuelle avoi-sine 25 GWh, soit unmillième de ce qui estproduit sur le site de Ti-hange 1. Le photovoltaïquereste donc un phénomène plutôtmarginal à Bruxelles-Capitale.Complexité du cas wallon. EnWallonie, l’image du photovol-taïque s’est fortement dégradéedans l’opinion publique ces der-niers mois. Les observateurs

pointent tous une cause iden-tique : le manque de transpa-rence et une communication po-litique désastreuse. « S’engager àverser des primes pendant quinzeans, puis annoncer deux ans plustard qu’on va les réduire à dixans, ça a causé une rupture de laconfiance, commente un ana-lyste. Puis les ruses employéespour masquer à tout prix le coûtréel de l’énergie solaire ont sansdoute usé l’utilisateur wallon. »

De fait, les dérives du photovol-taïque wallon révélées en février

dernier dans la presse, et lepassage d’urgence à un

régime transitoire enavril ont fait du tortau système. Tous leschiffres disponiblestémoignent d’unenette baisse des com-

mandes en avril der-nier. Mais pour les neuf

premiers mois de 2013, leschiffres wallons ne sont pas dé-sastreux (plus de 100 MWc ins-tallés). En regardant au-delà del’année record qu’est 2012, onconstate d’ailleurs que les chiffres2013 sont très proches de ceux del’année 2011.

Puis l’optimisme est de sortie,car en analysant la formule wal-lonne actuelle, ainsi que le nou-veau plan qui devrait entrer en vi-gueur en 2014, une constantes’impose : dans les deux cas, l’in-vestissement reste rentable, avecun temps de retour sur investis-sement de maximum 8 ans.

« Aujourd’hui, le marché duphotovoltaïque ressemble plus àla réalité qu’en 2012, commentePhilippe Delaisse, secrétairegénéral de l’ASBL Energie Fac-teur 4. Mais le marché existe tou-jours, et il a de l’avenir. »

Si les primes diminuent, c’estlogiquement parce que les pro-grès technologiques ont permisd’augmenter le rendement despanneaux et de réduire leur coût.Et si le progrès continue dans cesens, une personne qui installerades panneaux en 2018 n’aura sansdoute même plus besoin deprimes pour rentabiliser son in-vestissement. ■

XAVIER COUNASSE

Le photovoltaïque reste rentableà Bruxelles et en WallonieÉNERGIE Le secteur est touché, mais pas coulé

© ALAIN DEWEZ.

Le manque de transpa-

rence politique a fait du

tort au photovoltaïque.

Mais l’installation de

panneaux est aujourd’hui

toujours rentable.

Après le coup de mou,

l’embellie ?

Evolution annuelle de l’installation de panneaux solaires LE SOIR - 12.11.13Sources : Vreg, Brugel,

Cwape et Apere

En mégawatts-crêtes installésBruxelles Wallonie Flandre

0

200

400

600

800

1.000

2013*201220112010200920082007

*de janvier à septembre

Calcul des primesEn 2013, Pierre a recouvertson toit de panneaux photo-voltaïques. Puissance totaleinstallée : 4 kWc. Et sur unan, Pierre table sur uneproduction de 3.500 kWh.L’incitant est double. Primo :la réduction de sa factureannuelle de plus de 700euros, vu qu’il produit lui-même une partie de sonélectricité. Secundo : lapossibilité de troquer sonélectricité verte contre descertificats verts qu’il peutrevendre. Mais là, les cri-tères d’attribution et derevente des certificats dif-fèrent selon la Région.En Flandre, Pierre bénéficie-ra de certificats verts pen-dant 15 ans. Aujourd’hui, uncertificat s’échange contre3.571 kWh produits, mais ceseuil est réévalué chaqueannée. La production dePierre (3.500 kWh) ne luipermet donc pas d’obtenirun certificat vert, dont leprix de revente garanti estde 93 euros.La Wallonie a mis en placedepuis avril 2013 un régimetransitoire, avant de lancerun nouveau système dès2014. Pour les installationsde maximum 5 kWc, la Ré-gion accorde 1,5 certificatpar MWh produit, et le certi-ficat est garanti à 65 euros.Pierre recevra donc 340euros de prime en 2013, et ilpourra réclamer cette primependant dix ans.Bruxelles accorde depuisaoût 2,4 certificats vertspour chaque MWh produit,pendant 10 ans. Le certificats’écoule aux alentours de 80euros. Prime annuelle dePierre : près de 700 euros.

X.C.

EN PRATIQUE

Les différentes unitésLe watt (W). C’est l’unité depuissance d’une installationénergétique, soit la quantitéd’énergie mobilisée parl’installation dans un laps detemps d’une seconde.Exemple : une TV de 250 W.Le wattheure (Wh). C’estl’unité qui permet d’exprimerl’énergie consommée par unappareil. Une TV plasma de250 W allumée pendant 2heures consomme 500 Wh.Le watt-crête (Wc). C’estl’unité de puissance d’unsystème photovoltaïqueplacé dans des conditionsstandards d’ensoleillement.Un panneau de 200 Wc estdonc un panneau qui a unepuissance de 200 W s’il estplacé sous un rayon de soleilde 1.000 W/m2.

X.C.

POUR Y VOIR CLAIR

23.000GWh :

la productiondes centrales

de Tihangeen 2013

2.500GWh :

la productionphotovoltaïque

belge en2013

Page 9: Lesoirclimattout

4

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

4 LABELGIQUE

C ’était du jamais vu : la se-maine dernière, le comité de

gestion du Forem a purement etsimplement refusé le projet debudget proposé par le ministrede l’Emploi. « Les moyens an-noncés pour 2014 ne permettrontpas de rencontrer les missions ducontrat de gestion », a écrit le pré-sident Jean-Pierre Hansen à An-dré Antoine (CDH).

Vendredi, les deux parties sesont rencontrées (Le Soir du9 novembre). En fin de journée,côté Forem, on faisait état de pro-grès, sans commune mesure tou-tefois avec les besoins financiersréels. Le ministre Antoine, lui,évoque finalement « un accordaprès un blocage budgétaire ».

Mais il annonce aussi que laWallonie se trouve au bout d’unelogique : « Il est clair qu’on nepourra pas poursuivre de la sortedurant une nouvelle législature.Il faudra effectuer les meilleurschoix possibles lors du transfertdes compétences sur l’emploi. Jesuis rassuré : depuis cinq ans, leForem s’est modernisé, réorgani-sé. La situation est assainie, l’or-ganisme peut travailler dans lasérénité. »

Le Forem compte parmi cesorganismes publics qui doivents’accommoder de la crise des fi-nances publiques et des exi-gences liées à un retour à l’équi-libre global en 2014 plutôt qu’en2015. Dans ce contexte, le gou-vernement entretient deuxvaches sacrées : le Plan Marshallet les cofinancements européens.« L’an prochain, ces politiques at-teindront leur cime dans le bud-get : 740 millions. Ce qui n’est pasmauvais pour l’emploi puisquedes moyens sont affectés au Fo-rem dans le cadre du Plan Mar-shall », note André Antoine.

Il n’empêche : ce cadre fixé,chacun doit défendre ses intérêts.Le Forem n’a rien fait d’autre lasemaine passée en recalant lebudget du ministre.

Mais ce week-end, le ministre adonc annoncé des accords surtrois points litigieux : la réins-cription au budget d’une partiedes crédits d’adaptation chers auban patronal, sept millions (plu-tôt que deux) pour rénover cer-tains bâtiments en piteux état etdouze millions (plutôt que treize)tirés sur le fonds de réserve pourengager la modernisation de l’in-formatique. « J’estime ainsi queles intérêts du Forem sont préser-vés », conclut André Antoine. ■

E.D.

Antoine :« Le Foremest préservé »WALLONIE

A près de longs mois degestation puis de tergi-versations, le gouverne-

ment wallon a enfin adopté lenouveau Schéma de développe-ment de l’espace régional. Petitnom : le Sder. Un « machin »supplémentaire ? Pas vraiment.Ce document de référence fixeun cadre aux décrets et aux rè-glements relatifs à l’urbanismeet à l’aménagement du territoireet concerne tout le monde : ilétablit les principes en matièresd’habitat, de mobilité, de cadrede vie, d’implantation des entre-prises ou des commerces ou deconservation d’espaces verts.

« Le Sder était inchangé de-puis 1999, indique PhilippeHenry (Ecolo), le ministre del’Aménagement du territoire,qui a souqué ferme pour faireaboutir son projet. Le nouveaudocument est avant tout unevision pour le territoire wallon àl’horizon 2040. Il incarne unestratégie qui permettra à la Wal-lonie de rencontrer les défisdémographiques, économiques,énergétiques ou environnemen-taux qui se dressent devant elle.Il constitue également une pre-mière déclinaison concrète duPlan Marshall 2022. »

Ce plan de développement fixepas moins de cent objectifs quiintéresseront citoyens et entre-prises. On peut les regrouper enquatre piliers forts. Un : ré-pondre aux besoins en loge-ments et en services et dévelop-per l’habitat durable. Deux :soutenir une économie créatriced’emplois en exploitant lesatouts de chaque territoire.Trois : mieux aménager le terri-toire pour permettre le dévelop-pement de transports durables.Quatre : protéger et valoriser lesressources et le patrimoine.

Le Sder s’appuie aussi sur uncatalogue de 31 mesures dansdes domaines variés. Au hasarddu document : le réaménage-ment des friches industrielles, larevitalisation des quartiers degares, l’organisation sous-régio-nale en bassins de vie, la protec-tion des espaces agricoles et– last but not least – l’identifica-tion, la densification et l’urba-nisation des « territoires cen-traux », autrefois nommés« noyaux d’habitat ».

On atteint ici véritablement lecœur du débat, celui qui a provo-qué les plus vives polémiquesautour du projet du ministreHenry et qui a ravivé l’opposi-tion ancestrale entre Wallons

des villes et Wallons des champs.Comme souvent la surenchère aflirté avec l’irrationnel. Le gou-vernement régional allait impo-ser à ses habitants d’habiter enville et interdire les villas« quatre façades » qui poussentcomme des champignons le long

des routes. D’aucuns y voyaientmême la fin des campagnes etdes villages.

Rien de tout cela dans le docu-ment final, mais une option clai-rement assumée après de longspalabres : le territoire est une ri-

chesse que la Wallonie doit pré-server, il conviendra donc de lo-caliser 260.000 des 325.000nouveaux logements nécessairesd’ici à 2040 dans « les territoiresles plus centraux ».

La nuance mérite d’être souli-gnée. Une ville pour sa périphé-

rie ou un village pour la cam-pagne environnante : les terri-toires centraux sont en définitivepartout, même en milieu rural.

L’idée générale est de mieuxorganiser le territoire régionalautour de quatre grands pôles :

l’aire ouest en Wallonie picardeavec de larges débordements surla France, l’aire centrale, Mons,Charleroi et Namur mais qui en-globe Bruxelles, l’aire est autourde Liège mais jusqu’au Maas-tricht et Aachen et l’aire sud versArlon mais aussi Luxembourg.

Entre ces géants (avec un sta-tut de ville capitale pour Na-mur), 41 pôles secondaires et 20pôles principaux, mais aussi desaxes développements et des airesrurales transfrontalières. « Ce ré-seau évite un éparpillement del’urbanisation, qui est consom-mateur d’espace, destructeur del’identité rurale et générateur deflux dispersés », dit le Sder. ■

ERIC DEFFET

Objectif : huit logements sur dixconstruits dans les centresWALLONIE Schéma de développement de l’espace régional enfin approuvé

L’affectation de l’es-

pace régional était régie

par un texte de 1999, qui

était dépassé.

Le nouveau Sder pro-

pose une vision prospec-

tive du territoire.

Il fait ouvertement le

pari des pôles urbains,

petits et grands.

Pour préserver le territoire, l’habitat doit se concentrer dans les centres urbains, comme à Ottignies.© RENÉ BRENY.

« Ce document est une vision pour le territoirewallon à l’horizon 2040 » LE MINISTRE PHILIPPE HENRY

Des objectifs précisLe Schéma de développe-ment de l’espace régionalfixe une série d’objectifschiffrés à l’horizon 2040.Le logement. Construire etrépartir 325.000 nouveauxlogements sur l’ensemble duterritoire. Atteindre 20 % delogements publics ouconventionnés pour l’en-semble de la Wallonie. Isolerplus de 800.000 logements.Le territoire. Réduire demoitié l’urbanisation avecune moyenne de 1.250 hec-tares par an. Épargner leterritoire en localisant 80 %des nouveaux logementsdans les territoires centraux.Réutiliser les bâtiments etvaloriser les terrains sous-occupés pour 25 % desnouveaux logements.L’économie. Affecter à l’éco-nomie des espaces permet-tant de rencontrer les be-soins des investisseurs àhauteur de 200 hectares paran. Mobiliser plus de lamoitié des 5.000 hectaresde sites à réaménager.Tendre à une réduction de20 % de la consommationd’énergie finale.La mobilité. Pour les mar-chandises, 10 % transportéspar voie d’eau et 15 % partrain, ainsi que 15 % desdéplacements en transportsen commun, dès 2020.

E.D.

LES CHIFFRES

àpd €529*aller-retour, taxes incl.

àpd €99*aller-retour, taxes incl.

àpd €599*aller-retour, taxes incl.

Recevez une partie de votre vol en cadeau.

Réservez jusqu’au 25 novembre et bénéfi ciez de nos promotions.

* Promotions soumises à conditions et disponibilité. Voir site web.

brusselsairlines.com ou votre agence de voyages

Page 10: Lesoirclimattout

5

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

LABELGIQUE 5

PROCHE DE VOTRE ENTREPRISE EN BELGIQUE ET PARTOUT DANS LE MONDE.Vous pouvez compter sur votre chargé de relation et sur l’expertise de nos spécialistes dans près de 80 pays pour vous accompagner dans votre réussite internationale.

E.R. : A. Plaetinck, BNP Paribas Fortis SA, Montagne du Parc 3, 1000 Bruxelles, RPM Bruxelles, TVA BE 0403.199.702.

QUAND ON EST SÛR DE SA BANQUE,

ON EST PLUS SÛR DE SOI.

entreprises.bnpparibasfortis.be

Listes électorales à Ecolo…Les verts sont en train deconfectionner leurs listesélectorales pour le 25 mai2014 (à ce stade, on se limiteaux deux premiers effectifset aux deux premiers sup-pléants). Samedi se déroulaitle « poll » pour la liste régio-nale d’Ecolo-Mons. Sanssurprise, les verts serontconduits par Manu Disabato,député régional sortant. La 2e

effective est Cécile Dascotte.La 1re suppléante est Char-lotte De Jaer. Les verts duHainaut devaient aussi choi-sir leurs têtes de liste pourl’élection de la Chambre.… le Hainaut en 2e sessionLe Comité de liste (représen-tants du parti et des régio-nales) proposait Jean-MarcNollet (Charleroi) en tête deliste, Juliette Boulet (Mons)en 2e effective, Marie-Chris-tine Lefebvre (Tournai) à la 1re

suppléance et Muriel Hanot(La Louvière) en 2e sup-pléance. Cette proposition aété rejetée par les militants.De peu – il fallait les deuxtiers des voix et le scénariodéposé n’a recueilli que62 %. Motif : trois des quatrerégionales ont leur comptedans la proposition du Comi-té de liste (Charleroi, Mons,Wallonie picarde et Centre)mais pas celle de Thuin. Unenouvelle proposition, « tenantmieux compte des équilibressous-régionaux du parti », seraproposée aux militants d’icideux ou trois semaines. C’esttout bête : au lieu d’élirequatre principaux candidats,les militants devront en choi-sir cinq. (P.Bn)

ENTRENOUS LESBRÈVES

A u terme d’un congrèsfédéral extraordinaire,le Mouvement de

Gauche a désigné CarolineBertels, jusque-là vice-prési-dente, présidente ad interimjusqu’aux élections de mai2014. Et ce, en raison du faitque Bernard Wesphael, incul-pé de l’assassinat de safemme, n’est plus à même deremplir ses fonctions deprésident. (b)

Wesphael n’estplus président

PREMIÈRE GUERREHommage royal

500 personnes ont assisté à lacommémoration du 11 no-vembre, lundi matin, à la co-lonne du Congrès, à Bruxelles,en présence du roi Philippe.Après les 21 coups de canon ti-rés du parc Royal, le Roi a dé-posé une gerbe de fleursblanches. A sa suite, onze en-fants ont porté une roseblanche pour les 10 provinceset Bruxelles. Le prince Laurent,lui, remplaçait le Roi l’après-midi à Ypres, à la cérémonie duLast Post à la Porte de Menin,où le « Sacred soil of FlandersFields » est rassemblé.

©D

OM

INIQ

UE

DU

SCH

ESN

ES.

C e mardi matin, la courd’assises du Brabant wal-lon se réunira pour

constituer un jury qui jugera Li-na Haji, une mère de famille in-culpée pour l’assassinat de sonfils de quatre ans, le 15 sep-tembre 2010 à Braine-l’Alleud.Le corps du garçonnet avait étéretrouvé le jour même, au bordd’un sentier proche du stadeGaston Reiff. Il était égorgé etportait plusieurs traces de coupsde couteau au thorax.

Sur place, un médecin de la lo-calité, qui faisait son joggingquotidien en soirée, avait été in-terpellé par une dame, dans unelangue qu’il n’est pas parvenu àcomprendre. Continuant sonchemin, il a trouvé, quelques di-zaines de mètres plus loin, le ca-davre de Rachid. L’enfant étaitallongé sur le dos, à environ 500mètres de la maison familialed’où la sœur du petit a appelé lapolice une demi-heure plus tard.

Cette sœur adolescente venait

alors d’apprendre de la bouchede sa mère – il s’agissait de LinaHaji, la dame croisée sur placepar le médecin – que Rachidavait quitté le jardin où il jouaitvers 18 h 30, et qu’elle n’était pasparvenue à le retrouver…

En se rendant au domicile dela famille, les policiers ont été in-terpellés par le comportementde Lina Haji. Désemparée maisfort calme, cette dame de natio-nalité syrienne née en 1970, nepleurait pratiquement pas. Ilsont noté aussi que plusieurspièces de la maison portaient destraces d’un nettoyage récent.

Dans la nuit, la police scienti-fique découvrira sur place un ba-voir taché et entaillé, un couteauportant des traces de sang, dusang dans la baignoire et sur lescarrelages de la salle de bain.Des vêtements de femme sé-chaient dans un débarras, avec làaussi des traces de sang malgréun nettoyage tout récent.

La mère de Rachid, qui a four-ni des explications fort peuconvaincantes, sera privée de li-berté dans la nuit. Elle justifiaitpar exemple la présence de sangdans la salle de bain par les jeuxde son fils qui, à quatre ans, lui

disait qu’il devenait un hommeet utilisait un rasoir. Elle affir-mait aussi nourrir de gros soup-çons envers son ex-mari, quil’avait quittée et qui était àBruxelles au moment des faits.

Le 17 septembre, elle a fini paravouer. En livrant une versioncorrespondant aux indices : elleavait égorgé l’enfant dans la bai-gnoire de l’habitation familiale,bien qu’il ait tenté de se dé-fendre. Et pour éviter qu’ilsouffre, elle l’avait poignardédans le cœur par la suite. Elle aprécisé que le petit était trèsmalheureux de ne plus voir sonpère, et qu’elle avait voulu le li-bérer de cette souffrance.

Un collège d’experts, qui a exa-miné l’inculpée dans le cadre del’enquête, a estimé qu’elle souf-frait au moment des faits d’undéséquilibre mental l’empêchantde contrôler ses actes. Lachambre des mises en accusa-tion de Bruxelles ayant choisi delaisser le « juge du fond » tran-cher sur la responsabilité de l’ac-cusée, c’est surtout de cette ques-tion que débattront les jurés dela cour d’assises durant le procès.

Contre toute attente, Lina Hajiest revenue sur ses aveux le 7 oc-tobre 2010. Prétendant avoirsenti la présence de quelqu’undans sa maison, elle a assuré queson ex-mari avait commanditél’assassinat… ■

VINCENT FIFI

La responsabilitéde Lina Haji en questionASSISES La mort du petit Rachid jugée à Nivelles

En septembre 2010,

une maman égorgeait

son fils de quatre ans à

Braine-l’Alleud.

Le jury composé ce

mardi aura une mission :

dire si Lina Haji est res-

ponsable de ses actes.

La mort de Rachid avait provoqué une vague d’émotion à Braine-l’Alleud. © BELGA.

Page 11: Lesoirclimattout

T acloban est devenue laville martyre des Philip-pines depuis le passage,

samedi, du typhon Haiyan à tra-vers le centre de l’archipel. Cettecapitale provinciale de 200.000habitants, située sur l’île deLeyte, dans la partie centrale dupays, a subi de plein fouet ce queles experts qualifient de « pluspuissant typhon au monde jus-qu’à présent ». Des vagues jusqu’à15 mètres de haut ont transforméles rues en fleuves, charriant desdébris de toitures et des voitures.« Presque toutes les maisons ontété détruites. Seules quelques-unes sont encore debout », in-dique Major Ray Balido, del’Agence nationale contre les dé-sastres.

Si les chiffres restent difficiles àétablir, le gouverneur de la pro-vince fait déjà état d’« au moins10.000 morts » dans cette villeseulement. Les habitants qui ontpu se rendre à l’aéroport parlentde dizaines de cadavres étendusdans les rues, accrochés dans lesarbres ou émergeant des piles dedébris. Dans la ville proche deSamar, point d’entrée du cy-clone, le Bureau provincial delutte contre les désastres aconfirmé le chiffre de 433 morts.L’électricité et les réseaux de té-léphone sont coupés, ne permet-tant qu’une communication parradio. Le président philippinNoynoy Aquino, qui s’est rendudimanche à Tacloban, a reconnuque cette région n’avait pas été« bien préparée à l’arrivée du ty-phon ». Il a d’ailleurs déclarél’état de catastrophe nationale.

Après le passage de Haiyan, denombreux complexes commer-ciaux ont été victimes depillages. Des gens, parfois ar-més, erraient dans les rues à larecherche de nourriture, de mé-dicaments. L’extrême nervositédes rescapés affamés rendaitd’ailleurs l’arrivée des secourstrès difficile hier. Des convois de

la Croix-Rouge ont ainsi été atta-qués. Actuellement, empêcherces pillages constitue l’une despriorités du gouvernement phi-lippin, qui a dépêché sur placedes centaines de policiers et demilitaires pour rétablir l’ordre.

Cette région des Visayas, partiecentrale du pays, est l’une desplus pauvres des Philippines. Laplupart des habitants n’ont pasd’économies, ce qui les rend d’au-tant plus vulnérables dans une si-tuation de désastre.

Le monde au secoursdes Philippins

Le Programme alimentairemondial estime que 2,5 millionsde personnes ont besoin d’uneaide d’urgence. L’Unicef parle de4 millions d’enfants potentielle-ment touchés par les consé-quences du typhon. De son côté,le Bureau des Nations unies pourla coordination des affaires hu-manitaires a estimé que 9,5 mil-lions de personnes avaient été af-fectées par le typhon dans neufrégions du pays. Il a souligné la

difficulté d’accès aux zones lesplus touchées. L’organisationonusienne a préparé 40 tonnesde biscuits vitaminés à distribuerdans les prochains jours et a dé-bloqué l’équivalent de 1,5 milliond’euros pour faire face à l’ur-gence.

L’aide afflue des 4 coins dumonde. Les États-Unis, dont lesPhilippines sont l’un des plusproches alliés en Asie du Sud-Est,ont envoyé une assistance aé-rienne et navale pour permettrele déploiement de l’aide humani-taire. Ce week-end, 180 militairesaméricains ont aussi débarquésur place pour évaluer les besoinsen termes d’aide urgente. LaCommission européenne a dé-bloqué 3 millions d’euros pour lesopérations de secours. Ajoutonsencore, entre autres, 9,6 millionsde dollars à l’ardoise de laGrande-Bretagne et l’équivalentde près de 7 millions d’euros surle compte de l’Australie. Depuisle Vatican, le pape François a deson côté offert 150.000 dollarsd’aide aux victimes.

B-Fast parti sur placeLa Belgique enfin a envoyé di-

manche l’équipe d’interventionrapide B-Fast, composée de mé-decins, d’infirmiers et d’expertsen santé publique. Elle sera char-gée de mettre en place un postechirurgical avancé et d’installerune station de purification del’eau, a expliqué Didier Reynders.Médecins sans frontières a déjàdégagé 3 millions d’euros pourdémarrer les secours à partir de laBelgique et lancé un appel auxdons.

Après avoir traversé l’archipelphilippin samedi, le typhonHaiyan a rapidement perdu deson intensité. Au Vietnam, il n’apas causé de dégâts majeurs. Enrevanche, il a fait 6 morts en Chi-ne. ■

ARNAUD DUBUS (« Le Temps ») etE.BL. (avec AFP et BELGA)

L’aide internationales’organise

Un bilan provisoire après le passage du plus puissant typhon enregistré jus-

qu’à présent fait état de plus de 10.000 morts.

Près de 2,5 millions de personnes attendent une aide d’urgence.

L’état de catastrophe nationale a été déclaré.

6

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

6 LABELGIQUE

U n peu plus de 3.000 Philip-pins sont installés en Bel-

gique, compte non tenu de ceuxqui ont obtenu la nationalitébelge et de ceux, nombreux, quisont employés comme gens demaison par les membres des dif-férents corps diplomatiques enposte à Bruxelles.

Ce n’est là qu’une fraction infi-nitésimale de l’immense diaspo-ra philippine qui a essaimé par-tout dans le monde : les Philip-pines sont, après le Mexique, lepremier pourvoyeur de main-d’œuvre expatriée de la planète.Environ 12 % des 98 millions dePhilippins vivent à l’étranger.Près d’un quart (22 %) de la po-pulation active du pays vit en de-hors de l’archipel.

Cet exode massif a débuté avecla crise pétrolière des années 70,quand le gouvernement du dic-tateur Ferdinand Marcos encou-ragea l’exportation de main-d’œuvre dans l’espoir de réduireles risques d’une explosion so-ciale. Quarante ans plus tard,cette émigration est loin de se ta-rir. Elle a même atteint des som-mets, ces dernières années :1,850 million de Philippins onttenté l’aventure en 2011, et ilsfurent plus nombreux encore

l’an dernier à quitter le pays dansl’espoir de trouver un emploi etdes conditions de vie meilleures.

La situation de la populationreste, en effet, très précaire. Laforte croissance économique(+ 7,3 % en 2010) de l’archipelest (notamment) battue enbrèche par sa démographie galo-pante : le revenu quotidien de26 % de la population est infé-rieur ou égal à 1 dollar. Et l’émi-gration reste une échappatoiresolidement ancrée dans les es-prits : un sondage mené en 2003auprès des enfants de 10 à 12 ansavait révélé que près de la moitiéd’entre eux envisageaient de par-tir travailler à l’étranger.

Premier exportateurmondial de nounous

Cet exode, encadré par unenuée d’entreprises de recrute-ment, est presque toujours lé-gal : selon l’Organisation mon-diale des migrations, seuls troispays, dont la France, hébergentune population de Philippinsmajoritairement sans papiers.

C’est la frange la moins forméede la population qui choisitl’exode : la plupart des émigrés– 60 % sont des femmes –trouvent des emplois peu quali-

fiés aux Etats-Unis – 3,430 mil-lions de Philippins dont beau-coup sont installés en Californieet à Hawaï –, au Canada, auxEmirats arabes unis, au Koweït,au Qatar, en Arabie saoudite, auJapon, en Malaisie ou en Austra-lie – où la communauté philip-pine est en passe de devenir laprincipale minorité –, pour neciter que les destinations les plusprisées par les migrants.

Beaucoup de ces expatriéstrouvent du travail comme gensde maison – les Philippines sont,de très loin, le plus grand expor-tateur de nounous du monde –ou comme matelots : 300.000marins, soit un quart du person-nel navigant mondial, sont d’ori-gine philippine. Beaucoup de cesexilés continuent d’aider finan-cièrement la famille restée aupays : selon la Banque mondiale,ces transferts de fonds représen-teraient 13,5 % du produit inté-rieur brut philippin – unecontribution supérieure à celledu secteur industriel local !Presque un record mondial :seules l’Inde et la Chine bénéfi-cient de transferts plus impor-tants en provenance de leursexpatriés. ■

STÉPHANE DETAILLE

Une immense diaspora qui a (un peu) essaimé en Belgique

Sans nouvelleHier, on était toujours sansnouvelle de 120 Belges pré-sents aux Philippines, dont40 à 50 dans les zones lesplus touchées par le typhon.800 Belges vivent de façonquasi permanente aux Phi-lippines. Dimanche, lesAffaires étrangères ont déci-dé d’ouvrir un centre d’appelde crise. Par ailleurs, unmembre du personnel del’ambassade de Belgique auxPhilippines a été envoyédans la zone la plus touchéepar le typhon avec un télé-phone satellite afin de facili-ter les communicationsentre la Belgique et les ser-vices présents sur place. (b.)

LES BELGES SUR PLACE

LE BILAN S’ALOURDIT : 10.000 MORTS

Eviter les erreurs du tsunamiL’ampleur de la catastrophe qui frappe au-jourd’hui l’archipel des Philippines réveille,non sans crainte, le souvenir du tsunami qui,en 2004, avait fait 275.000 morts en Asie.Hier, des experts en aide humanitaire d’ur-gence mettaient en garde contre une répéti-tion aux Philippines des erreurs commises àl’époque. Concurrence entre les agences oules ONG, acheminement d’équipements ou dedenrées inutiles, difficultés à gérer les dota-tions financières, décisions de reconstructiontrop hâtives : autant de ratés qu’avait notam-ment pointés la Croix-Rouge. Une partie dufinancement promis pour la reconstructionn’a par ailleurs jamais été livrée tandis quecorruption et mauvaise gestion ont englouti

des sommes importantes. « Il est tout d’abordfondamental d’octroyer des dons de façon réflé-chie et prudente », estime Paul Arbon, direc-teur du Torrens Resilience Institute, un centrede recherche australien sur l’aide d’urgence.Car, dans ces contextes difficiles, « la bonnevolonté qui se manifeste un peu partout dans lemonde produit un afflux ingérable de toutessortes de biens dans les zones sinistrées, ce quientrave une aide plus ciblée », explique-t-il. Lespriorités sont de rétablir l’accès à l’eau et àl’électricité, de rouvrir les routes, d’acheminerl’aide et de lutter contre les pillages. Le chefde la Croix-Rouge australienne conseille defaire des dons en argent plutôt que d’envoyerdes biens matériels : « Il est préférable d’ache-ter sur place, pour stimuler l’économie locale. »

UN SOUVENIR QUI HANTE LES ESPRITS

Une vue aérienne de la villede Guiuan, au centre del’archipel, quatre jours aprèsle passage du typhon : lebilan des dégâts s’alourdit àmesure que les eaux se reti-rent.© AFP.

Page 12: Lesoirclimattout

7

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

LABELGIQUE 7

Off rez-vous un cadeau qui va faire plaisir à toute la famille.

* Off re promotionnelle valable pour tout nouvel abonnement de 6 mois à un pack VOO Trio Passionnément souscrit entre le 12 novembre 2013 et le 02 janvier 2014 inclus. Pour le client VOO existant, cette off re est valable

uniquement lors de l’ajout d’un nouveau service à sa formule d’abonnement. Pour plus d’infos, consultez notre site internet : www.voo.be ou rendez-vous en boutique. Prix et caractéristiques au 01/11/2013.

Rendez-vous dans un point de vente, au 0800 800 25 ou sur voo.be

Les fêtes approchent à grands pas et il faut déjà penser au cadeau qui va plaire à toute la famille. Prenez un Pack Trio de VOO, ça fera plaisir à tout le monde. Vous profi terez de la Télévision Interactive avec plus de 70 chaînes, de l’Internet Mega Rapide à 50 Mbps et du Téléphone Fixe en illimité. En plus, en ce moment, le Pack Trio Passionnément n’est qu’à 48,95 € pendant 6 mois au lieu de 68,95 € et l’activation ainsi que l’installation sont off ertes*. C’est sûr, maintenant, tout le monde est content.

Le Pack TrioPassionnément

48 ,95€ /mo

is

Pendant 6 moisau lieu de

68 ,95€ /mo

is

Installationet activationOFFERTES*

A près avoir dévasté les Philippines,le typhon Haiyan a balayé lundi le

Vietnam, avec des vents soufflant à plusde 120 km/h, malgré son affaiblisse-ment. Lundi aussi s’est ouverte à Varso-vie, en Pologne, la 19e conférence del’ONU sur le changement climatique,réunion à laquelle participent 190 na-tions, qui vont tenter de se mettre d’ac-cord sur les actions à entreprendre pourlutter contre les changements clima-tiques. « Nous nous rassemblons avec,sur nos épaules, le poids de nombreusesréalités qui donnent à réfléchir »,comme « l’impact dévastateur du ty-phon Haiyan », a déclaré la « respon-sable climat » de l’ONU, Christiana Fi-gueres, devant les délégations du mondeentier. Les études suggèrent que les évé-nements extrêmes, tels que les typhons,pourraient se multiplier à l’avenir. En-core que le lien entre ces phénomènes etles changements climatiques est tou-jours débattu parmi les scientifiques.

Des vents à plus de 360 km/hTyphon, ouragan ou cyclone tropical :

ces termes sont employés dans diversesrégions du monde pour désigner lemême phénomène, un événement mé-téorologique caractérisé par des pluiestorrentielles et un vent soutenu d’une vi-tesse maximale supérieure à 120 km/h.Avec des vents soufflants à plus de 360km/h, Haiyan a battu tous les records : ils’agit du plus puissant des cyclonesayant touché terre qui ait été mesuré.

Ce type de phénomènes climatiquesest-il plus fréquent que par le passé ?Difficile à dire. Les données rassembléesdans le rapport Srex sur les événementsextrêmes du Groupe international d’ex-perts sur l’évolution du climat (Giec),publié en 2012, ne montrent pas claire-ment d’augmentation de la fréquence

des cyclones à l’échelle planétaire aucours des 40 dernières années.

Les projections d’avenir font débatchez les scientifiques. Le même rapportdu Giec conclut à une « probable dimi-nution ou au maintien de la fréquencedes cyclones tropicaux » dans le futur,mais aussi à une « probable augmenta-tion des vitesses moyennes des vents etdes précipitations extrêmes associéesaux cyclones tropicaux ». Autrementdit, il pourrait y avoir à l’avenir moins decyclones… mais des événements plusviolents. Ces projections ont un niveaude confiance « bas ».

Si les scientifiques ont tant de mal àconcevoir l’évolution future des cy-clones, c’est d’abord en raison des infor-mations limitées dont ils disposent. Deplus, les typhons sont difficiles à modéli-ser en raison de leur complexité. Cesphénomènes se produisent dans deszones océaniques où coïncident bassepression et haute température des eauxde surface. Mais la force des vents etl’humidité de l’air, ainsi que d’autres pa-ramètres encore, entrent également enjeu. « On sait cependant que la structuredes températures dans l’atmosphère esten train de changer, d’une manière défa-vorable à la formation de cyclones », in-dique Pascal Peduzzi, chef de l’Unité dechangement global et vulnérabilité auProgramme des Nations unies pourl’Environnement (Pnue). C’est ce qui ex-plique que la fréquence de ces événe-ments pourrait diminuer.

Quant à l’accroissement prévu de leurpuissance, il serait dû en partie à l’aug-mentation de la température des océans.Les experts du Giec estiment en effetque dans les océans, les 75 mètres d’eaules plus proches de la surface se sont enmoyenne réchauffés de 0,1oC par décen-nie depuis les années 1970. « Or la tem-

pérature de surface de l’eau constitue lecarburant des cyclones : plus elle est éle-vée, plus les vents et précipitations sontforts à cause du gradient accru de tempé-rature dans l’atmosphère et de la circula-tion des masses d’air », précise MatthiasMünnich, du groupe de physique del’environnement à l’Ecole polytechniquefédérale de Zurich.

Une augmentation des risquesUn autre phénomène lié aux change-

ments climatiques pourrait accroître ladangerosité des cyclones : l’élévation duniveau des océans. Si la mer est située àun niveau plus élevé, la houle va logique-ment pénétrer plus à l’intérieur desterres. « Globalement, on prévoit uneaugmentation du risque lié aux cyclonesau niveau mondial, affirme Pascal Pe-duzzi. Celle-ci est liée non seulement auxchangements climatiques, mais surtoutà l’accroissement de la population parti-culièrement forte à proximité des côtes. »Haiyan préfigure-t-il les cyclones du fu-tur ? « On peut clairement mettre en lienla violence de ce typhon avec les change-ments climatiques, assène Kevin Tren-berth. En effet, autant le niveau de lamer que celui des températures de l’océanont fortement progressé ces dernières an-nées dans la région des Philippines, cequi en a fait une zone à fort risque. » Plusmesuré, Matthias Münnich estime quece cas précis pourrait relever de la varia-bilité naturelle, et qu’il est impossible detirer de conclusions à partir d’un événe-ment isolé. Le dernier « résumé pour dé-cideurs » du Giec estime, quant à lui,que les précipitations extrêmes de-vraient « très probablement » devenirplus intenses et fréquentes d’ici à la findu siècle. ■

PASCALINE MINET(« Le Temps »)

Selon certains, la violence du typhonest liée aux changements climatiques

Dans la ville de Tacloban, les survivants craignent désormais les épidémies : lesrescapés errent dans les décombres, un mouchoir sur le nez. © REUTERS

La Belgique a dépêché son équipespécialisée B-Fast qui s’est envolée deMelsbroek dès samedi. © BELGA.

A Tacloban, une femme a accouchédans une clinique de fortune, installéedans les locaux de l’aéroport. © AP.

Source : HKO

PHILIPPINESPHILIPPINESVIETNAMVIETNAM

CHINE

600 km

Trajectoiredu typhonHaiyan

600.000évacués

10 nov.10h30 GMT

11 novembre

Des policiers philippins acheminent une aide depremière nécessité vers la base militaire deTacloban, où elle sera distribuée. © REUTERS

Page 13: Lesoirclimattout

8

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

8

MONDEBarack Obama a évoquélundi la fin prochaine de la mis-sion de combat américaine enAfghanistan, assurant que « lenoyau central d'Al-Qaïda est enroute vers la défaite ».© AP.

L ’opposition syrienne a don-né lundi à la quasi-unanimi-

té son feu vert à une participa-tion sous strictes conditions àd’éventuels pourparlers de paix àGenève avec le régime de Da-mas, une décision saluée par lesEtats-Unis, parrains, avec laRussie et l’ONU, de ce projet deconférence.

La Coalition de l’oppositionréunie à Istanbul a indiquéqu’elle « désire participer à laconférence sur la base d’untransfert intégral du pouvoir et àcondition que Bachar al-Assad etceux qui ont du sang syrien surles mains ne jouent aucun rôledans la phase transitoire et dansl’avenir de la Syrie ». Or le ré-gime de Damas a souvent rejetécatégoriquement ce scénario…

Avant la réunion de son as-semblée générale à Istanbul, leprésident de la principale vitrinepolitique des adversaires du ré-

gime syrien, Ahmad Jarba, avaità plusieurs reprises posé lamême condition pour s’asseoir àla table des négociations.Comme l’avait également expri-mé M. Jarba précédemment, lecommuniqué de la Coalition aexigé « qu’avant la conférence,l’accès aux zones assiégées (parl’armée, NDLR) soit garanti auxorganisations humanitaires » etexigé aussi « la libération des dé-tenus, principalement desfemmes et des enfants ».

« Grand pas en avant »En visite à Abou Dhabi, le se-

crétaire d’Etat américain JohnKerry s’est réjoui du « grand etimportant pas en avant » ac-compli par l’opposition syrienne.« Une solution négociée est lameilleure façon de renforcer lastabilité dans toute la région, demettre rapidement fin à l’effu-sion de sang et de donner au

peuple syrien l’avenir qu’il mé-rite », selon lui.

Depuis plusieurs semaines, lespays occidentaux et arabes amissoutenant les adversaires du pré-sident Assad s’efforcent de lesconvaincre de s’asseoir à lamême table que leur ennemi. Sicertains membres de la Coalitionse sont déclarés prêts à se rendreen Suisse, dont les Kurdes,d’autres refusaient catégorique-ment. A commencer par leConseil national syrien (CNS), saprincipale branche, qui a mêmemenacé de claquer la porte de laCoalition si certains de sesmembres se rendaient à Genève.Une vingtaine de groupes re-belles, combattant sur le terrain,avaient menacé de les juger pour« trahison » et de les exécuter.

Selon le chef de cabinet duprésident Jarba, nombre d’entreeux se sont rangés aux argu-ments de ceux favorables à une

participation. Le porte-parole dela Coalition Khaled Saleh a an-noncé dimanche l’envoi de délé-gations en Syrie pour convaincrecertains chefs de l’Armée sy-rienne libre (ASL) de se rallier àdes négociations.

Sur le terrain, l’armée syriennepourrait, selon une source mili-taire à Damas, rouvrir prochai-nement l’aéroport d’Alep (nord)fermé depuis un an, après avoirrepris dimanche aux rebelles lecontrôle d’une base importantedu secteur au prix de violentscombats. Enfin, à Damas, ce lun-di, la télévision publique a an-noncé la mort de cinq enfantstués par la chute d’obus de mor-tier sur leur école dans un quar-tier chrétien. Depuis plusieursmois, des obus de mortiertombent quotidiennement surdifférents quartiers de la capi-tale. Le régime accuse les re-belles de les tirer. (afp) ■

L’opposition syrienne va à Genève, mais pose ses conditions…SYRIE La Coalition de l’opposition subit de fortes pressions internationales

JÉRUSALEMDE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

L a visite de trois jours queclôture aujourd’hui Di-dier Reynders en Israël et

dans les territoires palestiniens asuscité plus d’intérêt en Bel-gique que dans les pays concer-nés. Parce que le chef de la di-plomatie belge, qui avait dû re-porter son voyage à deux re-prises en raison de la situationpolitique belge puis des élec-tions législatives israéliennes, adébarqué dans la région au mo-ment où l’Etat hébreu lance unecampagne internationale visantà empêcher la conclusion d’unaccord levant les sanctions frap-pant l’Iran. Et parce que de vivesdivergences sont apparues à cepropos entre Jérusalem et Wa-shington, faisant passer le restede l’actualité au second plan.

En effet, depuis quelquesjours, le Premier ministre israé-lien Binyamin Netanyahou et lesecrétaire d’Etat américain JohnKerry échangent des propos peuamènes par voie de presse. Jéru-salem critique publiquement la« faiblesse » de Washingtonalors que les Etats-Unis re-prochent à leur allié de « parlertrop vite ». Une configurationinédite dans l’histoire diploma-tique de ces deux pays alliés.

Le dossier iranien interpelled’autant plus l’opinion israé-lienne qu’il risque de débouchersur une confrontation armée.Lundi, Netanyahou a d’ailleursencore laissé entendre que sonpays pourrait agir seul « si sesintérêts vitaux sont menacés ».Cela alors que le chef de l’état-major de l’armée Benny Gantzrépète à l’envi que son pays est« prêt à toute éventualité » et

que l’ancien directeur général duMossad Ephraim Halevy, estimeque « la solution militaire n’estpas du tout abandonnée ».

Le même jour et quasiment aumême moment, Didier Reyn-ders rencontrait le président del’Etat hébreu Shimon Peres puisBinyamin Netanyahou. Ceux-cil’ont évidemment entretenu de

l’Iran mais le chefde la diplomatiebelge était là pourparler du proces-sus de paix israé-lo-palestinien. Cequ’il a fait en longet en large avec laministre de laJustice Tzipi Liv-ni, responsabledes négociationsavec l’Autoritépalestinienne.

« Même si lesdivergences res-tent importantes,j’ai senti une vo-lonté d’aboutirchez les deux par-ties. Ils sontconscients ques’ils ne trouventpas un accorddans les pro-chains mois, ildeviendra de plusen plus difficiled’envisager unesolution auconflit basée surdeux Etats vivantcôte à côte », dé-clare le ministrebelge. Qui apoursuivi :« Certes, la Bel-gique n’a paspour ambition dedonner des leçons,

mais si elle peut aider de quelquemanière que ce soit, formelle ouinformelle, elle est prête à lefaire. »

Lorsqu’il a rencontré Mah-moud Abbas samedi à Amman,en Jordanie, Didier Reynders a

plaidé en faveur de la poursuitedes négociations. Et pour quel’Autorité palestinienne (AP) nepose pas un acte unilatéral quiles interrompe, ce qu’elle est ten-tée de faire en raison des ré-centes annonces de milliers deconstructions dans les coloniessituées dans les territoires récla-més par les Palestiniens. Le pré-sident de l’AP lui a donné des as-surances et ses interlocuteurs is-raéliens également. Mais lespourparlers en sont à un stadecritique, les parties ne s’en-tendent à peu près sur rien.

Conférence à Bruxelles ?Du côté palestinien comme du

côté israélien, Reynders a égale-ment tenté de promouvoir sonprojet d’organiser à Bruxellesune conférence économique as-sociant des institutions interna-tionales et des groupes privés.« Bien sûr, il faut que des avan-cées soient constatées dans lesdiscussions bilatérales mais sic’est le cas, inviter des entreprisesdes deux parties à Bruxellespourrait faciliter les échanges etl’intégration régionale. »

Dans ce cadre, Didier Reyn-ders a rencontré de nombreuxpartenaires économiques à l’oc-casion de sa tournée régionale.Entre autres les animateurs de« Breaking the Impass », une or-ganisation regroupant environtrois cents hommes d’affaires is-raéliens et palestiniens désireuxde favoriser la paix par le biaisd’échanges commerciaux.

Au ministère belge des Af-faires étrangères, les plus opti-mistes avaient d’abord estiméqu’une telle « Conférence deBruxelles » à laquelle participe-raient des organisations interna-tionales, aurait pu être organiséeà la fin de cette année. Ils ontcompris que cela ne sera paspossible avant avril 2014. Etpeut-être jamais si le processusde paix entre l’Etat hébreu etl’AP devait imploser d’ici là. ■

SERGE DUMONT

Reynders au Proche-Orientau mauvais moment…ISRAËL – PALESTINE L’attention des Israéliens est focalisée sur le nucléaire iranien

Le ministre belge a

parlé du processus de

paix israélo-palestinien.

Lequel piétine

dangereusement.

A Bethléem, en territoires palestiniens, Didier Reynders a notamment visité le pavillon des prématurésà l’hôpital de la Sainte-Famille, que la coopération belge a aidé. © BENOÎT DOPPAGNE/B.

StatutdiplomatiqueL’annonce laplus spectacu-laire de la visitede Didier Reynders à l’Auto-rité palestinienne (AP) a étéla promotion de la Déléga-tion générale palestinienneen Belgique au rang de mis-sion diplomatique. Ce quipermettra à la cheffe demission, Leila Chahid) deporter le titre d’ambassa-drice.Le ministre à débloqué30.000 euros destiné àfavoriser, dans le cadre d’unprojet avec l’Ordre de Malte,les soins à la maternité de laSainte famille (Bethleem).Une institution dont le mi-nistre a inauguré la sectionprénatale et pédiatrique encompagnie du chef du gou-vernement palestinien.Comme elle l’a déjà fait àGaza, la Belgique s’est aussiengagée à favoriser l’instal-lation à Ramallah de CatLab, ces appareils permet-tant un dépistage cardiaqueperfectionné.

S. D.

AMBASSADRICE

Réfugiés syriens détenus et expulsésPlus de 1.500 personnes ayant fui les violences en Syrie ontété emprisonnées des semaines voire des mois en Egypte,dont 250 enfants détenus avec leurs parents, avant d’êtrepour la plupart expulsées, a déploré lundi Human RightsWatch (HRW). Environ 300 personnes restent détenues« arbitrairement » dans les cellules de postes de police « sur-peuplées », dont 211 Palestiniens venus de Syrie, a ajoutél’organisation de défense des droits de l’homme. Les Syrienset les Palestiniens sont devenus des cibles des autoritésmises en place par l’armée après que les militaires ont desti-tué et arrêté le président islamiste Mohamed Morsi il y aquatre mois et lancé mi-août une répression très sanglantevisant ses partisans. Le gouvernement intérimaire accuse enparticulier le Hamas palestinien et une partie des rebellessyriens de soutenir les Frères musulmans, la confrérie deM. Morsi qui avait largement remporté les législatives orga-nisées fin 2011. Les autorités égyptiennes ont établi desrestrictions pour l’entrée des Syriens et des Palestiniensimmédiatement après la destitution de M. Morsi, le 3 juillet.En Egypte, ces réfugiés doivent faire face à des conditions devie épouvantables et affronter la « xénophobie croissante », arappelé HWR. (afp)

EN ÉGYPTE

Page 14: Lesoirclimattout

9

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

LEMONDE 9

1. Créez en quelques minutes un plan de pension personnalisé, en ligne 2.

scénarios possibles3. Surveillez 24h/7 l’évolution de votre portefeuille par rapport à vos objectifs

Il faut être riche pour avoir une bonne pension

Ou être malin

L ’Iran et l’Agence nucléaire del’ONU sont convenus lundid’une feuille de route sur des vé-

rifications d’activités nucléaires ira-niennes, mais l’Occident a maintenu lapression sur Téhéran pour obtenir unaccord plus large dans la foulée de lapercée à Genève ces derniers jours. Lafeuille de route, conclue à l’occasion dela visite à Téhéran du chef de l’Agenceinternationale de l’énergie atomique(AIEA) Yukiya Amano, prévoit une ins-pection de l’usine de production d’eaulourde d’Arak, à laquelle l’agence onu-sienne tente d’accéder depuis 2011,mais pas du site militaire plus contro-versé de Parchin. Elle survient au len-demain de la fin de trois jours d’in-tenses négociations à Genève entrel’Iran et les grandes puissances, quin’ont pas permis d’aboutir à un accordsur le programme nucléaire iranien,soupçonné malgré les démentis de Té-héran de viser à obtenir l’arme ato-mique.

En visite à Abou Dhabi après sonpassage à Genève avec ses homologuesfrançais, britannique et russe, le secré-taire d’Etat américain John Kerry a af-firmé lundi que l’Iran était responsablede l’absence d’accord dans la villesuisse. « Le groupe des 5+1 était unifiésamedi lorsque nous avons présenténotre proposition aux Iraniens, (…)mais l’Iran ne pouvait l’accepter, à cemoment particulier, ils n’étaient pas enmesure d’accepter », a-t-il dit, en émet-tant « l’espoir de pouvoir parvenir dansles prochains mois à un accord accep-table pour tous ».

Progrès importantsLes négociations ont quand même

permis d’importants progrès, selon desparticipants, et doivent reprendre le 20novembre à Genève. Bloquées depuisdes années, elles ont été relancées parla politique d’ouverture vers l’Occidentdu nouveau président iranien HassanRohani. Réputé modéré, il souhaitemettre fin à dix ans de crise sur le nu-cléaire pour obtenir la levée des sanc-tions internationales qui étouffentl’économie de son pays. Mais il a répété

dimanche que son pays refusait de cé-der ses « droits nucléaires dans le cadredes régulations internationales, ce quiinclut l’enrichissement (d’uranium) surle sol iranien ».

M. Kerry lui a répondu qu’aucun paysn’avait « un droit établi à enrichir » del’uranium. L’Occident veut des garan-ties concernant les capacités d’enrichis-sement d’uranium de l’Iran, notam-ment son stock d’uranium enrichi à20 % (étape permettant ensuite rapide-ment un enrichissement à 90 % pourusage militaire), le parc de 19.000 cen-trifugeuses et la fabrication d’une nou-velle génération de machines cinq foisplus rapides. Des garanties sont aussidemandées à Arak sur le réacteur à eaulourde, susceptible d’obtenir du pluto-nium. En échange d’un accord, l’Iranespère un allégement « limité et réver-

sible » de certaines sanctions, en parti-culier le gel des avoirs iraniens dans desbanques hors des Etats-Unis.

Alors qu’Israël est fermement opposéà l’accord en discussion, M. Kerry a as-suré qu’un tel accord protégerait aucontraire l’Etat hébreu « d’une manièreplus efficace ». Son homologue françaisLaurent Fabius, accusé par certainsd’avoir bloqué les négociations à Ge-nève, a assuré que les grandes puis-sances étaient « absolument d’accord »sur les termes de la négociation. « Nousne sommes pas loin d’un accord avec lesIraniens mais nous n’y sommes pas en-core », a dit M. Fabius, sur lequel lapresse iranienne a tiré à boulets rouges.« La France a ruiné son image à Ge-nève », écrit le quotidien Tehran Times.« M. Fabius, on n’oubliera pas », affirmele quotidien Hafté-Sobh. (afp) ■

L’Occident garde la pressionsur le régime iranienNUCLÉAIRE L’accord avec l’AIEA cache les dissensions persistantes

Les négociations de Genève,

ce week-end, n’ont pas abouti.

Les Iraniens mettent en

cause l’intransigeance de la

France.

Tout le monde se revoit le

20 novembre.

O nze novembre, fête de l’Armistice :« Un bon jour pour trouver un

compromis ! », s’était jovialement excla-mé lundi matin le ministre roumain, endébut du Conseil européen des Fi-nances. Celui-ci s’était réuni à Bruxellesafin d’encadrer et, si possible, de validerun accord introuvable depuis des moissur le budget de l’Union pour 2014.

Cet exercice sera le premier du nou-veau cadre financier pluriannuel (CFP)2014-2020, sur lequel les 28 s’étaiententendus dans la douleur il y a un an, etqui a réduit en termes réels le budget del’Union. Mais depuis, le Conseil euro-péen (c.-à-d. les gouvernements) est dé-fié par le Parlement européen. Ce der-nier, qui avait hurlé contre la réductionbudgétaire imposée par les capitales,doit approuver encore le CFP, mais aus-si le projet annuel pour l’an prochain.Or il reste des ardoises à apurer pour2013 : après avoir consenti à une ral-longe de 3,9 milliards d’euros, les Étatsmembres refusaient de consentir en-core 400 millions d’euros de décaisse-ment pour des aides qui avaient été ac-cordées à l’Allemagne, l’Autriche et laRépublique tchèque pour des inonda-tions, et des incendies en Roumanie. Aumoment de mettre sous presse, les délé-gations du Parlement et du Conseilcherchaient encore un compromis : toutle monde était d’accord sur le montantet la nécessité de le payer, mais les gou-vernements estimaient qu’il fallait trou-ver l’argent dans l’épure existante.

Prévoir les imprévus 2014Pour 2014, les choses n’étaient pas ré-

glées, alors que les partenaires doiventtrouver un accord budgétaire pour mer-credi minuit. Alors que le Conseil sou-haite limiter le budget 2014 de l’UE à135 milliards d’euros, le Parlement sou-haitait 1,4 milliard de plus. Par ailleurs,les deux institutions ont des vues diver-gentes sur une nouveauté introduitedans le budget pluriannuel : la flexibili-té entre les postes budgétaires et lesexercices annuels, autrefois interditemais concédée pour amadouer le Parle-ment. Ce dernier souhaite ouvrir cetteoption pour 2014, tandis que les gou-vernements tiennent mordicus à ne pastoucher déjà à une marge de manœuvrequi sera bien utile en cas d’imprévus.(La Commission européenne elle-mêmemet en garde contre la baisse de ses re-venus propres, principalement lesdroits de douane.) A l’heure des plansd’économies ou d’austérité dans lespays, aucun gouvernement ne veut pluslaisser la porte ouverte à des subter-fuges qui, c’est un classique dans l’UE,reviennent à prévoir des moyens de dé-caissement inférieurs aux budgets enga-gés. ■

JUREK KUCZKIEWICZ

Un budgetau forcepsUNION EUROPÉENNE

Vice-ministre assassinéLe vice-ministre iranien de l’Indus-trie, Safdar Rahmat Abadi, a ététué dimanche soir à Téhéran pardes inconnus, ont rapporté desmédias iraniens. Rahmat Abadi,vice-ministre de l’Industrie, desMines et du Commerce, chargédes affaires parlementaires, a étémortellement touché à la tête et àla poitrine alors qu’il conduisait savoiture dans l’est de la capitale.Citant une source policière,l’agence Irna a indiqué que le tirprovenait de l’intérieur du véhiculedu ministre où des douilles ont étéretrouvées alors que les vitresétaient intactes. (afp)

À TÉHÉRAN

Le sourire de l’Américain John Kerry montre que le pessimisme n’est pas de mise... © DENIS BALIBOUSE/RTR.

Page 15: Lesoirclimattout

KINSHASADE NOTRE ENVOYÉE SPÉCIALE

L a paix devait être signée lun-di à Kampala, après la vic-

toire des troupes congolaisescontre les rebelles pro-rwandaisdu M23, et devait clôturer uneguerre entamée durant l’été2012. Toutefois le gouvernementougandais a annoncé en soiréeque la signature n’était pas inter-venue, sans donner d’autres in-formations.

Alors qu’à Kinshasa les congra-tulations se poursuivent et qued’immenses affiches vantent laforce d’une armée qui a remportésa plus grande victoire depuisl’indépendance, des informa-tions en provenance du Nord-Ki-vu donneraient plutôt à penserque si une bataille se termine, laguerre n’est en effet pas conjuréepour autant. Des troupes rwan-daises ont été vues à Murambi, enterritoire congolais, et d’impor-tantes concentrations d’hommeset d’armement ont été observéesà proximité de la frontière congo-laise.

Tout se passe comme si leRwanda, après la défaite de sesalliés, redoutait une attaque desrebelles hutus, qu’il accuse d’êtreintégrés au sein des forces congo-laises (ce que récusent tous lesobservateurs militaires) et se te-nait prêt à se porter au secoursdes « cousins » tutsis congolaisdu Nord-Kivu, si ceux-ci étaientvictimes de persécutions sur baseethnique.

A ce stade, les seules informa-tions disponibles font état d’ar-restations à Kiwanja, Rutshuruet surtout Bunagana, le fief poli-tique du M23, de civils soupçon-nés d’avoir collaboré avec le mou-vement M23 qui, on le sait, avaitétabli une administration paral-lèle et percevait des taxes élevéessur tous les mouvements trans-frontaliers. Ces arrestations sontle fait de l’armée congolaise mais,à ce stade, les observateurs ne lesqualifient pas (encore ?) dechasse à l’homme ou de délit defaciès même si, comme aprèstoute guerre, des règlements decompte ne peuvent être exclus.

Le document qui devait être si-gné à Kampala lundi devait mar-quer la fin d’une médiation ou-gandaise très contestée par lesCongolais, qui constatent que1.700 rebelles ayant traversé lafrontière (un chiffre qui sur-

prend…) ont simplement été can-tonnés et qui estiment que leprésident Museveni, prenant lerelais d’un Rwanda mis souspression, essaie toujours demaintenir un semblant d’exis-tence au M23, un mouvementdéfait par les armes et dont leschefs ont été mis en fuite.

Plus qu’un « accord » de paix, ils’agit plutôt d’une simple décla-ration marquant la fin des hostili-tés et la transformation du M23en formation politique. Jusqu’aubout, sous la pression de l’opinionnationale et internationale, Kin-shasa a refusé que l’éventuelle ré-intégration des mutins se fasse en

bloc et sans conditions et a publiéune liste d’une centaine de multi-récidivistes, accusés de nom-breux crimes de guerre dont laplace, à l’avenir, devrait être de-vant les tribunaux, voire la Courpénale internationale.

Alors qu’avec constance lesmouvements rebelles pro-rwan-dais qui se sont succédé au Kivuont refusé que leurs hommes,après leur intégration dans l’ar-mée, soient dispersés dansd’autres provinces de cet im-mense pays et ont toujours exigéde demeurer proches de la fron-tière du Rwanda, les cachesd’armes découvertes sur la colline

de Chanzu expliquent peut-êtrecette obstination.

Le colonel belge Steve Vermeer,qui, en compagnie d’autres atta-chés militaires occidentaux, a étéinvité à se rendre sur les positionsabandonnées par les rebelles,n’en revient toujours pas : « Noussommes tombés sur des centainesde tonnes de munitions (300, desource officielle) entreposéesdans des caches creusées dans cescollines attenantes au parc desVirunga. Dans une galerie de dixmètres de long et haute de deuxmètres, nous avons découvert desstocks énormes. Plus loin, nousavons vu des pièces d’artillerie,dont un canon 122, presque neuf,que l’armée congolaise elle-mêmene possède pas et qui avait tirésur la ville de Bunagana. Ce sontd’ailleurs les hélicoptères de com-bat sud-africains qui ont dû in-tervenir pour neutraliser ce ca-non vers la population civile…Un tel engin ne peut avoir été em-porté au départ de Goma après lepillage des stocks de l’armée régu-lière. »

Si le document de paix à signerà Kampala est loin d’avoir dissipétous les nuages, l’un des négocia-teurs, joint par téléphone, nousconfie que la principale questionn’a toujours pas trouvé de ré-ponse : « Nous avons répondu àtout le cahier des charges des re-belles et de leurs alliés, mais nousignorons toujours la véritableraison de cette guerre… » ■

COLETTE BRAECKMAN

L’accord entre Kinshasaet le M23 n’est pas signéRDC Que vont devenir les anciens rebelles ?

Des rebelles du M23 sous bonne garde de l’armée ougandaise.© JAMES AKENA/REUTERS.

10

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

10 LEMONDE

Boire du lait ça fait grandir. Et si le lait est équitable, ça nous grandit encore plus. Créé par 550 agriculteurs passionnés, Fairebel vous offre un lait aux normes de qualité les plus sévères tout en permettant à chaque membre de sa coopérative de disposer du juste revenu de son travail (10 cents par litre de lait vendu). Vous verrez, avec le label Fairebel, on peut être à la fois un consommateur ravi et un citoyen averti.

Retrouvez toutes les infos et la liste des petits détaillants sur www.fairebel.be

Christian,agriculteur à la ferme de Hoppisch à HOMBOURG

Le lait équitable Fairebel, ça nous grandit.

Distribué chez :

LESBRÈVES

U n procureur général et cinq membres des services de sécu-rité ont été assassinés en moins de 24 heures dans quatreattaques séparées dans l’est de la Libye, en proie à une

série de violences, a-t-on appris dimanche de sources hospitalièreet judiciaire. Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en2011, l’est est régulièrement le théâtre d’assassinats. Plus d’unecentaine d’officiers de l’armée et de la police, ainsi que des juges,ont été visés jusqu’à présent. (afp)

Violences dans l’est libyen

ARABIE SAOUDITEHeurts avec des immigrésDes milliers d’immigrés illégauxse sont rendus dimanche à la po-lice saoudienne après desémeutes nocturnes meurtrièresdans un quartier pauvre de Ryad,liées à la campagne de répres-sion contre l’immigration clan-destine. Samedi soir, deux per-sonnes, dont un Saoudien, ontété tuées et 68 blessées lorsd’affrontements dans le quartierde Manfouha, où se concentrentdes immigrés originaires notam-ment de la Corne de l’Afrique,surtout des Ethiopiens, selon unesource officielle. Ces violencesétaient les premières depuis queles autorités ont commencé à ex-pulser massivement des clan-destins après l’expiration le 4 no-

vembre d’un délai de sept moisqui leur a été donné pour qu’ilsrégularisent leur situation ouquittent le riche royaume pétro-lier. (afp)

AFGHANISTANMenaces des talibansLes talibans afghans ont avertilundi qu’ils considéreraientcomme des cibles les partici-pants de la Loya Jirga, grande as-semblée traditionnelle qui seréunira à la mi-novembre à Ka-boul, si celle-ci se prononce enfaveur du maintien d’une pré-sence militaire américaine dansle pays après 2014. Son ordre dujour sera consacré au traité bila-téral de sécurité que Washing-ton et Kaboul négocient depuisplusieurs mois. (afp)

DJIHADISMEZawahiri veut mettre del’ordre dans Al-Qaïda en Syrie

Le chef d’Al-Qaïda a ordonné ladissolution d’une des principalesfactions du réseau en Syrie et de-mandé à ses combattants de seplacer sous l’autorité du FrontAl-Nosra, pour unifier sestroupes dans ce pays déchiré parun conflit sanglant. « L’Etat isla-mique en Irak et en Syrie (EIIL) vaêtre supprimé », a affirmé Aymanal-Zawahiri dans un enregistre-ment diffusé vendredi par Al-Ja-zeera, dans lequel il martèle quele Front Al-Nosra est la« branche » d’Al-Qaïda en Syrie.Reste à voir ce que feront les in-téressés des « ordres » du chefd’Al-Qaïda… (d’après afp)

©A

FP.

« Nous sommes tombéssur des centaines de tonnesde munitions entreposéesdans des caches » COL. VERMEER

Page 16: Lesoirclimattout

7

... rapporter nos piles usagees au supermarche ou au parc a conteneurs

,

, ,

toutes les 7 sec. nous pensons à ...

www.bebat.be

Page 17: Lesoirclimattout

8

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

8 LE BULLETIN CLIMATIQUE

ENTR

EPRISE

SI

ci, on sait faire les comptes.On sait que diminuer laconsommation d’énergieaura certes un impact surles émissions de CO2, mais

surtout que cela entraînera lafacture à la baisse. Les entre-prises belges présentent un bul-letin plus qu’honorable en ma-tière de réduction des émissionsde gaz à effet de serre. Unexemple : depuis 1990, laconsommation totale du secteurindustriel en Wallonie a baisséd’un tiers. Un autre : les émis-sions de gaz à effet de serre parvolume produit dans le secteurde la chimie belge ont diminuéde 77 % depuis 1990. « En unedécennie, indique Frank Vander-marliere, directeur de la celluleénergie chez Agoria, la puissantefédération des entreprises del’industrie technologique, les 47sites industriels signataires desaccords de branche en Wallonieont gagné près de 27 % en effica-cité énergétique. »

Les fermetures d’outils ont pe-sé sur le bilan global. Malgré ce-la, l’amélioration de l’efficacitéénergétique (diminution de laquantité d’énergie par unité pro-duite) s’est poursuivie. Perfec-tionnement des processus indus-triels, électrification, diminutiondes émissions de gaz fluorés, pas-sage au gaz naturel… Les progrèssont notables. Et l’innovation sepoursuit : chimie verte, nou-veaux isolants, construction, re-cyclage des déchets, productiond’énergie…

Tout bon ? « Grâce à la mise en

place du système européend’échange de quotas d’émissionde gaz à effet de serre, le climat estdésormais en discussion dans lesconseils d’administration detoutes les grandes entreprises,souligne Olivier Van Der Maren,conseiller énergie à la Fédérationdes entreprises de Belgique. Plusaucun patron n’ignore la ques-tion. Les entreprises sont fières dece qu’elles ont fait. » Un expert dusecteur modère : « C’est à l’agen-

da de toutes les grosses boîtes carelles ont tout à gagner en termesfinanciers. Par ailleurs, c’est bonpour l’image, donc pour la straté-gie. » Obligation, calcul écono-mique, bonne foi et greenwa-shing, il y a un peu de tout celadans le positionnement des en-treprises toujours très réticentesà l’égard un cadre trop normatif.On ne compte plus, dans les ré-dactions, les communiqués dessociétés qui lavent plus blanc que

blanc. Difficile, souvent, de fairela part des choses.

Les petits largués ?La grande largesse dans l’oc-

troi des quotas de CO2 aux entre-prises et le prix du carbone surles marchés ont cependant forte-ment limité l’incitation à investir.Plus facile, parfois, d’acheter duCO2 bon marché que d’investir.Pour les connaisseurs, seule uneremontée du prix du CO2 incitera

Les entreprises doiventLes progrès

sont nets.Mais le plus

facile a été faitdans les entre-prises. Il resteencore de lamarge pourréduire les

émissions deCO2 et la

consommationd’énergie.

Dans l’industrie, on a engrangé les premières économies d’énergie et de CO2. Mais il ne faut pas s’arrêter là. © ALAIN DEWEZ.

L’EXPERT« Les entreprises doivent apporterdes solutions concrètes »Roland Moreau est patron de la direction« Environnement » de l’administration fédé-rale. Venu du privé, passé par Greenpeacepuis arrivé au « top » de la fonction publique,c’est un observateur privilégié des relationsparfois tumultueuses entre les entreprises etle dossier climatique.Les entreprises sont souvent considéréescomme les principales responsables de cesémissions, parfois comme un facteur derésistance que seul le profit intéresse.Parler « des entreprises » ne signifie rien ! Lesfédérations patronales doivent faire le grandécart entre les « visionnaires » qui voient latransition bas carbone comme une opportunitéet les « attentistes » qui nient les défis communsà relever et veulent continuer « business asusual ». Rappelons encore que, depuis la pre-mière crise pétrolière de 1973, les gros consom-mateurs d’énergie font des efforts de réductionde leurs factures et donc de leurs émissions.Rappelons enfin que les politiques climatiquesne sont pas l’enjeu no1 en matière de compétiti-vité ; elles sont un fragment du différentiel dansles coûts énergétiques entre l’Europe et les USA,ou du coût salarial entre Europe et Asie.Quel rôle peuvent-elles jouer dans la transi-tion ?Un rôle essentiel en apportant les solutionsconcrètes, en harmonie avec les pouvoirs publicsqui fixent le cadre et investissent dans les infra-structures. Il faut réinventer et décentraliser laproduction et la distribution de l’électricité enpassant au renouvelable, investir dans des véhi-cules électriques performants. La rénovation des

habitations exige des matériaux de constructionde pointe (vitrage, isolation, ciment, chimie…).Il y aura donc des créations d’emplois y comprisdans les PME.Sont-elles aujourd’hui suffisammentconscientes ? Leurs actions sont-elles à lahauteur des efforts requis ?Toute une série de secteurs sont clairementconscients des enjeux et demandent explicite-ment des politiques plus contraignantes, inté-grant véritablement l’externalité carbone dansles prix. Ils attendent une réforme du marchéeuropéen des quotas d’émission qui redresse leprix du CO2 et favorise ainsi les investissements.Ils voient l’opportunité de construire une nou-velle politique industrielle, basée sur les secteursd’avenir. Par contre, d’autres secteurs appliquentla politique de l’autruche, attendant peut-être lesdirectives des autorités.Celles-ci devraient donc accompagner/susci-ter ce mouvement ?En effet, les politiques à long terme font cruelle-ment défaut alors qu’elles sont indispensablespour fournir de la clarté aux investisseurs privésqui ont besoin de 20 ans pour rentabiliser leursinvestissements. D’où l’importance de la finalisa-tion du « paquet énergie/climat 2030 » auniveau européen et la nécessité d’un accordclimatique mondial. La réussite de la nécessairetransition exige des objectifs contraignants caron parle bien d’un véritable changement desystème, d’une mutation complète de nos modesde production et de consommation.

PROPOS RECUEILLIS PAR

M.D.M.

MOBILITYPACKS« Concurrencer » la voiture de sociétéRenoncer à la voiture de société pour se rendre au

travail ? L’asphyxie des centres oblige les entreprises à

trouver des solutions : carsharing, vélo, restrictions de

stationnement, métro, tram, bus ou train… Les idées ne

manquent pas.

Une poignée d’employeurs propose des « mobility

packs » ou autres « budgets mobilité ». Le principe : sur

base volontaire, le salarié choisit ses modes de trans-

port, à la carte, dans les limites d’un cadre financier. En

Belgique, GDF Suez est parmi ceux à avoir intégré ce

principe dans sa politique mobilité. « Tous nos cadrespeuvent bénéficier d’une voiture de société. Mais depuis2008, nous faisons la promotion d’autres formes de trans-port pour les trajets domicile-travail », explique Lieve

Lemmens, mobility manager auprès d’Electrabel. En

interne, cette société caresse l’objectif de réduire de

25 % ses émissions de CO2 d’ici 2015. Concrètement,

chaque cadre se voit allouer un « budget mobilité », en

complément de la voiture de société. « Plutôt que d’opterpour un modèle avec options complètes, nos collaborateurspeuvent choisir une petite citadine, à faible consommation.Avec le solde, ils ont la possibilité de choisir des alterna-tives de transports », détaille Lemmens. Au menu : des

abonnements annuels aux trains (première et deuxième

classe), aux transports en commun régionaux (Stib, DeLijn, TEC), l’accès au système de partage de voituresCambio, ZenCar et au Villo, l’achat ou la mise à disposi-tion d’un vélo ou d’un scooter électrique. L’initiative

porte-t-elle ses fruits ? Actuellement, GDF Suez pos-sède une flotte de 2.300 voitures. « Mais 30 % descadres ont pris un abonnement aux transports en communen plus de leur voiture, pointe Lieve Lemmens. Nousavons intégré des voitures hybrides dans notre flotte. Etanalysons la possibilité de compléter l’offre avec des véhi-cules électriques. » Autre démarche : depuis le déména-gement de son siège social à proximité de la gare duNord, le groupe propose un plan de mobilité durable,

baptisé « Let’s Choose ». L’objectif reste local. Vu lenombre de places de parking limité, le groupe veutconvaincre les occupants de sa tour bruxelloise dedélaisser leur voiture au profit d’autres formes de trans-

port. Résultat : sur 1.150 employés directement concer-nés, plus de la moitié ont renoncé à leur emplacementde parking, 770 ont choisi de se déplacer en train, etl’utilisation des transports en commun est passée de29 % à 58 % en un an. Si seulement 2 % des employés

font le trajet jusqu’au travail à vélo, les déplacementsen voiture ont, quant à eux, été réduits de 40 %. Surl’ensemble du projet, 1.247 tonnes de CO2 ont été épar-gnées en mobilité.

RAFAL NACZYK

©A

LAIN

DEW

EZ.

©D

.R.

Page 18: Lesoirclimattout

9

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

9LE BULLETIN CLIMATIQUE

J’y vois clair

Découvrez comment votre journal s’engage dans une grande opération de reforestation à Madagascar. Rejoignez-nous dans ce geste citoyen!

Dans ces 4 pages consacrées aux enjeux climatiques, Le Soir fait son bilan carbone, interviewe le président de l’association ‘Graines de vie’, examine la situation du déboisement à Madagascar... Ce mercredi 13 novembre, rendez-vous chez votre libraire.

MERCREDI 13 NOVEMBRE, POUR CHAQUE JOURNAL DISTRIBUÉ, LE SOIR PLANTERA UN ARBRE

à réaliser de nouvelles écono-mies. Par ailleurs, les plus petitesentreprises ne sont pas inclusesdans l’obligation européenne.Certes, leur part dans les émis-sions totales de CO2 est faible.Mais l’enjeu énergétique n’en estpas moins crucial. « Les PMEn’ont pas les moyens, humainssurtout, de comprendre et detraiter la problématique del’énergie et de l’efficacité énergé-tique », dit-on dans le secteur.

« Tout le monde sait que l’isola-tion et l’efficacité énergétiquesont rentables, indique Tanguydu Monceau, expert chez CO2lo-gic, une société d’audits. Etpourtant on voit encore des aber-rations dans le tertiaire commedans l’industriel. » Combiend’ordinateurs ou de luminaireslaissés allumés pendant la nuit ?Combien de systèmes de climati-sation mal réglés ? « Il y auraitde 10 à 15 % d’économie à aller

chercher là-dedans », selon An-dré Lebrun, directeur du dépar-tement environnement à l’Unionwallonne des entreprises. « Onsurestime toujours le coût des ré-ductions d’émissions », relève unexpert.

Rendre l’audit CO2 obligatoirepour toute société de plus decent employés ? « Le fait de me-surer oblige les entreprises àprendre conscience de leur im-pact et de se pencher sur la ques-tion de la réduction », soulignedu Monceau.

On progresse et on va encoreprogresser. Mais tout n’est pasrose, analyse un connaisseur dudossier : « Certains fonctionnenttoujours sur un mode de dévelop-pement hégémonique, hérité dela révolution industrielle, basésur un accès quasi illimité et bonmarché aux ressources fossiles,dans un modèle capitaliste. Latransition d’un système à l’autren’est donc forcément pas facilepuisque l’on se heurte à une sériede réflexes hérités du modèle do-minant. Ces réflexes ne sont paspropres à un groupe particulier,on les rencontre tant au niveaudu business que des syndicats oudes politiques. Et dans chacun deces groupes, on voit aussi (heu-reusement) des précurseurs, desgens qui regardent plus loin quele bout de la lorgnette et qui déve-loppent des comportements detransition. » Reste à savoir quides conservateurs ou des vision-naires l’emportera au bout ducompte. ■

MICHEL DE MUELENAERE

confirmer leurs progrès

« VERT » PVCRévolution à la FloridiennePour Floridienne Chimie, tout commence parune menace. La société basée à Ath est no-tamment spécialisée dans les stabilisantspour PVC entrant dans la fabrication dechâssis, tubes, câbles… L’un des composantsessentiels de cette activité, le plomb (issu à80 % du recyclage des batteries de voitures),va devoir sortir de la chaîne de production ;ainsi en ont décidé les producteurs de PVC,engagés dans un programme de « verdisse-ment », et anticipant sans doute une mesurecontraignante des autorités.Les responsables de l’entreprise mettent40 millions sur la table. Objectif : trouver unsubstitut au plomb et, dans la foulée, enchercher un pour remplacer les retardateursde flammes contenant des halogènes, euxaussi en voie d’interdiction, tant aux Etats-Unis qu’en Europe. Le résultat : GreenStab,« basé sur l’utilisation du calcium de zinc, unstabilisant organique », détaille Simon Vlajcic,directeur général. Usine inaugurée en oc-tobre 2011. « Le principal facteur de la dé-

marche est économique, poursuit Vlajcic. Sansplomb et sans retardateurs de flammes clas-siques, 75 % de notre chiffre d’affaires pou-vaient partir en fumée. » Mais les respon-sables de la société ne s’arrêtent pas là. Lamétamorphose de l’entreprise passe aussipar la création d’un centre de recherche oùl’on prépare la mise au point des nouveauxretardateurs de flammes sans halogènes.Ensuite un travail de fond sur l’utilisation del’énergie et sur la facture climatique : 2.000m2 de panneaux photovoltaïques au tellure decadmium assurent 5 % de la consommationd’énergie. Le reste vient de fournisseursd’électricité renouvelable. « La nouvelle usinen’émet ni effluents solides ni liquides. Comparéeaux anciennes installations, elle utilise 30 %d’énergie en moins à la tonne produite. L’énergien’est pas le facteur le plus important de notreactivité, mais il l’est en termes de compétitivi-té. » Et ce n’est pas fini : la Floridienne qui areçu le Belgian Business Awards for the Envi-ronnement est engagée dans la négociationd’un accord de branche au niveau wallon quidébouchera sur de nouvelles réductionsd’émissions. « Il y a encore de la marge. »

M.D.M.

©C

ORA

LIE

CA

RDO

N.

Page 19: Lesoirclimattout

10

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

10LE BULLETIN CLIMATIQUE

DÉC

IDEU

RSA

l’heure de dresser le bulletinbelge en matière climatique,les nombreux experts et obser-vateurs contactés par Le Soirsont unanimes sur deux

choses au moins. Un : espérer une modi-fication des comportements des entre-prises et des ménages en s’appuyant uni-quement sur des « carottes » (primes, dé-ductibilités fiscales, campagnes de sensi-bilisation…), c’est rêver en couleurs. Ilfaut aussi des mesures contraignantespour décourager les comportements nui-sibles et ouvrir la voie aux actes positifs.Deux : malgré quelques exceptions, onest aujourd’hui loin du but. Tant pour lescarottes que pour les contraintes…

« Les politiques sont des politiquesavant tout, attaque un consultant, fami-lier des cénacles gouvernementaux. Ils nesont pas là pour faire le bien. En matièred’énergie et de climat, il y a quelquesbonnes décisions et beaucoup de non-dé-cisions. » Du côté des entreprises où l’onest parfois les premiers à combattre toutevelléité de réglementation, un patronajoute : « Les politiques ne savent pastrancher. C’est la division qui règne. Unetare vraiment catastrophique ! Qu’y a-t-il de sûr aujourd’hui en Belgique ? Il n’ya ni vision ni sécurité juridique. »

Manque de visionL’absence de vision : un reproche ré-

current. Comme celui du manque d’am-bition. « Les politiques sont-ils capablesde se projeter à moyen et long terme ?,s’interroge un haut fonctionnaire. Non,juste à une trentaine de semaines, c’est-à-dire les prochaines élections. C’est unconstat terrible, mais réaliste je crois. »Les exemples pleuvent : l’incroyablesanctuarisation de l’automobile, l’inca-pacité à investir sérieusement dans lestransports en commun, l’absence de vo-lonté d’agir massivement dans la rénova-tion des bâtiments, l’échec de la fiscali-té… « Tous les partis évoquent une ré-forme fiscale, et pratiquement pas unseul, dans ses propositions à ce sujet, nes’exprime clairement sur la nécessité de

mettre en place une fiscalité carbone »,indique un universitaire.

Dans un avis inhabituellement tran-ché, le très consensuel Conseil fédéral dudéveloppement durable (patrons, syndi-cats, ONG de développement, associa-tions environnementales et de consom-mateurs) en rajoute lui-même unecouche : « Des décisions importantes sefont attendre, un cadre stratégique clairest absent, le suivi et l’évaluation des po-litiques sont déficients, les engagements

ne sont pas tenus et la résolution de pro-blèmes fondamentaux est toujours re-poussée. »

Parmi cette salve impitoyable, certainstrouvent cependant des circonstances at-ténuantes : « Il est vrai que l’implicationde la population est proche de zéro. Diffi-cile pour un politique de faire de ces su-jets un thème électoral. » Une populationpas impliquée fait un politique démobili-sé qui, en retour, n’agit pas pourconscientiser l’opinion. Voilà qui expli-

querait, dit un autre, le fait que les parle-mentaires soient « remarquablementmuets sur ces questions fondamentales ».D’autres évoquent la puissance des lob-bies, qui bloqueraient les progrès.D’autres la faiblesse des médias. Et dansce cercle vicieux, les ONG rament. Avecdes succès mitigés et un questionnementqui commence à émerger : commentparler et mobiliser « d’une manière net-tement plus percutante et innovante » ? ■

MICHEL DE MUELENAERE

Le politique déçoit,Manque d’intérêt, manque de vision, manque d’ambition. Le bulletin des poli-tiques est constellé de rouge. Reflet ou cause du désintérêt de la population ?

La politique en matière de transports routiers : un domaine dans lequel les décideurs politiquesn’ont pas osé, su, pu, imaginé trancher. Un échec majeur. © ROGER MILUTIN.

C ’est le clou de notre cercueil.Et pour beaucoup, la preuve

de l’incapacité des politiques àmener à bon port les dossiers del’énergie et du climat. Depuisdes mois, les Régions et le fédé-ral livrent bataille autour dudossier du partage de la charge,le burden sharing pour les in-times. Une question « simple »mais toujours pas de réponse.La Belgique s’étant engagée àréduire de 15 % ses émissions deCO2 d’ici 2020 et de couvrir13 % de sa consommationd’énergie avec des renouve-lables, qui, du fédéral et des Ré-gions, fait quoi ? Dans le paquet,on discute aussi de la répartitiondes revenus de la mise aux en-chères des quotas de CO2 réser-vés à la Belgique. Et l’on a tentéde s’entendre sur la répartitionde l’aide (150 millions sur 2010-2012) promise par la Belgiqueaux pays en développement lesplus pauvres affectés par lechangement climatique.

Des dizaines et des dizaines deréunions plus tard, c’est pourl’instant l’échec sur toute laligne. Même si, aux dernièresnouvelles, « tout le monde veutaboutir », selon un négociateur.Ça fait mauvais genre. Cette se-maine au sommet de Varsovie,le monde évoquera le soutien fi-nancier aux pays du Sud. Del’argent pour la période 2013-2015, puis 100 milliards de dol-

lars par an pour 2020. La Bel-gique qui s’était engagée pour150 millions entre 2010 et 2012n’a réussi à en trouver pénible-ment que 92,561. « C’est le gou-vernement fédéral qui a le plusactivement participé à ce finan-cement, insiste Melchior Wathe-let (CDH), ministre de l’Envi-ronnement : Nous avons donné78,113 millions. » L’argent n’estpas « nouveau et additionnel »comme c’était prévu dans les ac-cords internationaux : une par-

tie résulte du « recyclage » debudgets de la coopération au dé-veloppement. Le reste qui devaiten principe venir des Régions ?« Ce dossier est refermé, dit undes participants de la Commis-sion nationale climat où lesBelges s’étripent depuis deslunes. La Belgique ne donnerajamais ces 150 millions. » Onpasse à autre chose. Reste quelorsqu’il s’agira de se montrer enpointe sur le dossier climatique,les négociateurs belges auront

du mal à se faire entendre.A l’heure de déterminer les

responsabilités dans ce fiasco,tout le monde flingue tout lemonde. Du côté fédéral, on stig-matise « la schizophrénie » desRégions qui veulent toutes lescompétences mais refusent lescontraintes qui y sont liées.Celles-ci accusent le gouverne-ment fédéral d’immobilisme,d’être absent lors des négocia-tions et d’être incapable de semettre d’accord sur une poli-

tique climatique que certainspartis jugent non prioritaire.

« On attend toujours le som-met belge sur le climat annoncéen grande pompe par Watheletlors du dernier sommet interna-tional à Doha en 2012. Et qu’a-t-il fait lorsqu’il présidait laCommission nationale cli-mat ? », s’amuse un Wallon. Lesproches du dossier relèvent aus-si que les partis flamands tant àla Région qu’à l’exécutif fédéraldénient à celui-ci toute compé-tence et cherchent à torpiller ledossier. L’environnement étantune compétence régionale, ni legouvernement ni l’administra-tion fédérale n’ont à s’en mêler,peut-on résumer. Le hic, c’estque certains leviers essentielssont encore entre les mains dufédéral comme la fiscalité (ac-cises sur les carburants et dé-ductibilités), l’éolien offshore,les agrocarburants, les normesde produits…

« Chaos institutionnel »Au moment de négocier, cha-

cun cherche à reporter l’effortsur l’autre. « C’est le chaos insti-tutionnel », résume un fonction-naire. En termes diplomatiques,le Conseil fédéral du développe-ment durable déplore l’ampleurdes divisions. Dans son dernieravis sur la « gouvernance clima-tique » (tout un programme…),il plaide pour « une réelle coordi-

nation et une réelle cohérenceentre les différentes instancesbelges en charge de la politiqueclimatique, du fait du caractèretransversal de cette politique etdes nombreuses synergies pos-sibles ». On traduit : en matièred’énergie et de climat aujour-d’hui en Belgique, chacun tire lacouverture à soi, mène sa poli-tique dans son coin, éventuelle-ment contradictoire à ce qui sefait à d’autres niveaux de pou-voir. Alors qu’une coordinationpermettrait à tous d’en tirerd’importants bénéfices…

Vous avez dit coordination ?Les Belges sont déjà incapablesde s’entendre sur leurs chiffresd’émission. En raison de diffé-rences de méthodologies, lasomme des émissions régionalesne correspond pas au calcul fé-déral. Depuis des années, l’ONUdemande aux Belges d’accorderleurs violons. « Cela fait 15 ansque ça dure », soupire un res-ponsable de l’inventaire.

Parviendra-t-on à ramener laraison ? Cette année, la ventedes quotas de CO2 rapporteraenviron 130 millions à la Bel-gique. Une somme bloquée enattendant un accord entre le fé-déral et les Régions sur sa répar-tition. Si les arguments de rai-son ne parviennent pas àconvaincre, celui-ci pourrait ai-der… ■

MICHEL DE MUELENAERE

querelle Les désaccords entre le fédéral et les Régionsminent les politiques et la crédibilité de la Belgique

Incroyable : la somme des émissions de gaz à effet de serre rapportée par les Régions ne correspondpas au calcul du fédéral. Quinze ans que l’ONU nous demande de mettre de l’ordre. En vain. © THIENPONT.

Assez d’efforts ?La liste des mesures priseset à prendre à tous les ni-veaux de pouvoir est pour-tant longue. Trop peu ?Au fédéral, on invoque lesdéductions fiscales pourinvestissement économiseurd’énergie pour les particu-liers (en oubliant cellesqu’on a supprimées…) et lesentreprises, les agrocarbu-rants, la promotion du rail,l’éolien offshore.La Wallonie qui s’est dotéed’un plan énergie-climat alancé son alliance emploi-environnement ainsi que desprogrammes de recherche ;promeut les modes de trans-port doux, a octroyé 17.349primes contre 8.168 en2008. Dépensera 70 mil-lions pour des primes éner-gie et réhabilitation et 100pour les prêts « écopacks ».,soutient la géothermie.Bruxelles a aussi un planclimat. En 5 ans, elle a dé-pensé 110 millions de primesénergie-rénovation. Tente deprendre des mesures demobilités. Objectif 2025 :réduire les émissions de30 % par rapport à 1990.

M.D.M

ACTIONS

Page 20: Lesoirclimattout

11

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

11LE BULLETIN CLIMATIQUE

C ’est un paradoxe. De ma-nière générale, le nombre

d’utilisateurs des transports encommun a doublé en une décen-nie. Mais les émissions de gaz àeffet de serre dues au transport,principalement routier, conti-nuent d’augmenter. « C’est désor-mais la principale pression sur lebilan climatique belge », indiqueun rapport officiel. Et l’on neparle pas de la pollution de l’air,grave problème sanitaire, et del’insécurité routière…

Toujours plus d’usagers destransports en commun : aux TECwallons, ils sont passés de 144,4millions en 2000 à 295 millionsl’année passée. A Bruxelles, onnote une augmentation de 13 à26 %. Idem sur le rail : 120,1 mil-lions de voyageurs au premier se-mestre, en hausse de 0,8 % parrapport à la même période en2012. « Une croissance de plus de50 % en une décennie », estime laSNCB.

Mais toujours plus d’automo-bilistes accomplissent toujoursplus de kilomètres. Comme dansbeaucoup de pays occidentaux, la« demande de mobilité » aexplosé. Le trajet domicile-tra-vail n’est plus le principal motifde déplacement. Dans l’offre demoyens de transport, trains,trams et bus ont du mal à concur-rencer la voiture. Tant en termesd’objectifs que d’image.

Mais a-t-on suffisamment in-vesti, et là où il le fallait, pourfaire du transport public une so-lution attractive ? Le patron sor-tant de la SNCB, Marc Desche-maeker, le reconnaissait ce week-end dans L’Echo : « Dans les an-nées 90, la Belgique n’a pas su in-vestir dans l’achat de nouveaumatériel, ce que nous payons cheraujourd’hui avec une ponctualitéet une satisfaction des usagers enbaisse. » La scission de la SNCBen trois entités a compliqué lepaysage et contribué à forger uneimage chaotique et inefficace dutransport par rail en Belgique.

Investir au bon endroitQuant à la pertinence de cer-

tains investissements, beaucoupla contestent. Deschemaekers’interroge : « Il faut aussi sedemander si l’on doit encoreconstruire des cathédralescomme gares. » La récente déci-sion du gouvernement wallon definancer la construction d’unegare à l’aéroport de Gosselies nefait pas l’unanimité. « Ce qui estinterpellant, dit Xavier Tackoen,administrateur délégué d’Es-paces-Mobilités, ce sont lessommes investies dans des pro-jets de gares pharaoniques alorsqu’elles ne concernent qu’unnombre réduit d’utilisateurs. Il ya un essaimage des moyens. »

La SNCB « n’est absolument

pas à la hauteur, surtout en Wal-lonie », indique un chercheur quitravaille pour le gouvernementwallon. Les choses pourraient-elles changer ? Après de nom-breuses fermetures de gare cesdernières années, le ministre desEntreprises publiques, Jean-Pas-cal Labille (PS), s’est engagé àmaintenir en état optimal d’ex-ploitation l’ensemble des lignesferroviaire en Wallonie, y com-

pris les lignes C (lignes les moinsfréquentées). Et l’on parle d’accé-lérer la mise en œuvre du RER.Encore faudra-t-il dégager lesmoyens : le nouveau plan d’in-vestissement, dit l’associationnavetteurs.be « ne permettra pasd’améliorer la ponctualité, leconfort et, plus globalement, leservice aux voyageurs ».

En fait-on assez, et assez fort ?En Wallonie, le gouvernement a

eu toutes les peines du monde àassurer la dotation des TEC.A Bruxelles, la dotation régionaleà la Stib est passée de 414 mil-lions en 2005 à 452 en 2010 et485 en 2013. « L’amélioration del’offre a un effet d’entraînementsur la fréquentation. Mais on nepeut pas dire qu’il y ait un vraireport modal, analyse Xavier Ta-ckoen. Sur les dix dernières an-nées, Bruxelles a accueilli

180.000 habitants supplémen-taires. La population se paupé-rise. Et devient “usagère captive”des transports en commun. »Sans vraiment gommer lacongestion du trafic.

Cette dernière est d’ailleursparfois le principal obstacle àl’amélioration du service et à lasatisfaction des usagers. D’oùl’importance des sites propres enmilieu urbain. Encore faut-ilavoir le courage de réduire laplace de la voiture, notamment lestationnement en surface. Là, çacoince souvent. « Les communesrestent dans une logique deconsensus, poursuit Tackoen,elles prônent les transports pu-blics sans faire de mal à la voi-ture. En dix ans, tous les projetsn’ont fait que maintenir la vi-tesse commerciale de la Stib, sansvraiment l’augmenter. » L’argentne suffit donc pas.

Les transports en commun nesont pas seulement l’alternative àla congestion, leur développe-ment est aussi une question so-ciale. Aujourd’hui, 17 % des mé-nages wallons ne possèdent pasde voiture personnelle. Ils sontprès d’un sur trois à Bruxelles. Etils seront probablement plusnombreux à l’avenir, par choix ouà cause du coût croissant del’énergie. ■

MICHEL DE MUELENAEREet RAFAL NACZYK

mobilité Transports en commun : un train de sénateur

La SNCB estime qu’en dix ans, elle a connu une croissance de plus de 50 % au niveau de ses usagers.Cependant le train ne concurrence pas encore la voiture. © BELGA.

A ux derniers relevés descompteurs, réalisés par

l’Agence européenne pour l’Envi-ronnement au chapitre « éner-gies renouvelables », la Belgiquefigure en dessous de la trajectoirelui permettant d’atteindre l’ob-jectif de 13 % qui lui a été assignépour 2020. Un objectif légale-ment obligatoire en vertu de nosengagements européens, rappe-lons-le. Atteignable ? Le secteurest pour l’instant confronté à denombreuses remises en question.En Wallonie, le soutien public auphotovoltaïque est mis en causeen raison de son impact sur la fac-ture des consommateurs et desentreprises. Le développementde l’éolien est quant à lui confron-té à des mouvements locaux d’op-position.

A 85 % dépendantsdes énergies fossiles

Pour Michel Huart, maître deconférences à l’ULB et secrétairegénéral de l’Apere, l’Associationpour la promotion des énergiesrenouvelables, celles-ci sont « dé-sormais considérées comme unecontrainte, une obligation. Pasune opportunité ». Il n’y a pas deconsensus sur la question, re-grette-t-il. Etrangement, ni lessubventions aux énergies fossiles,ni le coût passé et futur du nu-cléaire, ni les subsides aux futurescentrales au gaz qui sont actuelle-ment et seront à l’avenir payéspar la collectivité via le budget del’Etat ne suscitent de réactions.« Le dossier des énergies renouve-lables est l’otage de positionne-ments politiques, analyse Huart.On n’est pas dans une logique deprojet commun. Il est évidem-ment plus facile de faire ce qu’on atoujours fait : produire à partirdes énergies conventionnelles. Leprojet politique actuel reste dansles anciennes recettes énergé-tiques. Pour les renouvelables, il

faut une autre manière de voir. »La production verte « a montré

sa pertinence en matière énergé-tique, poursuit Huart. L’énergiefossile nous appauvrit en termesde facture énergétique : nouspayons annuellement 35 mil-liards d’euros de facture, sanscompter les équipements. Et noussommes dépendants à 85 % desénergies fossiles ». Les renouve-lables ont permis de faire baisserle prix de l’électricité de gros, sou-ligne Huart. Mais la transpa-rence du système le dessert ? « Lafacture des consommateurs in-dique clairement le surcoût lié àla contribution des certificatsverts. » Voilà qui a alimenté undébat furieux.

Certains estiment cependantqu’on a mis la charrue avant lesbœufs dans la politique énergé-tique. « L’accent aurait dûd’abord être mis sur la réductionde la consommation d’énergie,tant au niveau des logements quedes entreprises, insiste un expert.

On n’en a pas assez fait pour l’effi-cacité énergétique. » C’est d’autantplus pertinent que l’objectif de re-nouvelable s’appréciera finalementau regard de la consommationd’énergie. Si celle-ci diminue, lapart de renouvelable grossira auto-matiquement.

Reste qu’il faut avancer. Pousserà tout prix ? « Il faut un minimumpour continuer le déploiement etacquérir du savoir-faire. Un jour,les énergies renouvelables n’aurontplus besoin d’aide. Lorsque le dés-équilibre entre l’offre et la demandede pétrole poussera les prix à lahausse. En attendant, il faut éviterles à-coups ; il n’y a rien de pire. Ilest nécessaire qu’on se mette d’ac-cord sur une stratégie concertéepour mettre en place un cadre quisécurise les investissements en évi-tant les effets d’aubaine. » Plus glo-balement, conclut Huart, en ma-tière d’énergie en Belgique, « ilfaut arrêter de tergiverser. Il fautdes choix concertés qui doivent êtrepartagés par les trois Régions et lefédéral ». ■

M.d.M.

renouvelables« Un jour, les énergies vertesn’auront plus besoin d’aide »

ET DEMAIN ?Nous n’avons pas faitle quart du tiers du cheminRegardez bien ce graphique. Toute l’ampleurde la tâche y est résumée. Et ce n’est pas unevision d’écologiste ni d’hurluberlus décrois-sants, c’est l’avenir de la Belgique. C’estd’ailleurs celui de l’Europe et de ses Etatsmembres. Folie furieuse ? Personne ne niequ’il va falloir se retrousser les manches. Maisl’objectif est dans nos cordes. De nombreusesétudes ont montré qu’il est encore possibled’engranger de substantiels progrès : dansl’efficacité énergétique des bâtiments, desusines, des transports, grâce à l’arrivée denouvelles technologies, de nouveaux produitset de nouveaux modes de production d’éner-gie, dans la modification des comportements,dans de nouvelles politiques fiscales oud’aménagement du territoire. Un exemple ?Pour le bureau de consultants McKinsey, lepotentiel d’efficacité énergétique s’élèverait à29 % d’ici à 2030. Cela veut dire qu’avec untiers d’énergie en moins on pourrait obtenir lemême résultat qu’aujourd’hui, dans les mai-sons, les usines et les transports : 48 % de laconsommation d’énergie pourraient être épar-gnés dans les bâtiments, 22 % dans l’indus-

trie et 21 % dans les transports d’ici à 2030.

Personne ne dit que toutes les réponses sont

déjà apportées à toutes les questions. Mais

en trente ans, beaucoup de choses peuvent

évoluer. Des pistes de réflexions ont été don-nées récemment dans une étude envisageant

un « scénario bas carbone » pour 2050 (1).Mais il faudra une révolution des mentalités

et des manières de faire. Et pourquoi pas undébat, une mobilisation de la société, un

consensus ? « Cela n’est pas impossible, in-dique un fin connaisseur des négociations

internationales et nationales. Mais il faut de lapédagogie de la part des autorités. Et surtoutoser dire la réalité. Tant qu’un ministre de l’Ener-gie ou un vice-premier privilégieront l’effet d’an-nonce facile d’une réduction des prix de l’énergieau message bien réel à donner à la populationsur le fait que le prix de l’énergie va augmenterdurablement au cours des prochaines années etdécennies, en expliquant pourquoi, et commenton peut faire en sorte que le coût réel pour nouspeut être maîtrisé, on passera à côté de ceconsensus. Il faudrait sans doute une sorte“d’états généraux”, un grand chantier à lancersur plusieurs années, très ouvert et transparent,avec un vrai débat public. »

M.D. M.

(1) www.climat.be/2050

En millions de tonnes équivalent CO2

Trajectoire des émissions belges de gaz à effet de serre 1990 - 2050

1990 2010 Objectif 2050(fourchette)

143132

18

- 0,4 % par an

- 5,1 % par an

- 87,5

%

- 80 à 95 %

Le Soir - 12.11.13Source : Climact, Inventaire belge

des émissions de gaz à effet de serre

Moins de 5 %En 2011, dernière année desstatistiques officielles, laproduction d’énergie renou-velable en Belgique repré-sentait 4,9 % de la consom-mation finale d’énergie(7,7 % en Wallonie). C’est cechiffre qui devrait atteindre13 % en 2020.La production d’électricitéprovenant de sources renou-velables était quant à elle de9 % de la production totale(9,9 % en Wallonie). Princi-pales sources : l’éolien, lephotovoltaïque, l’hydroélec-tricité.

M.D.M.

CHIFFRES

en panne de mobilisation

Les renouvelables parfois vuescomme une menace. © MILUTIN.

Page 21: Lesoirclimattout

12

3

283 CHEVAUX100% DÉDUCTIBLE*

Avant la Volvo V60 Plug-In Hybrid, avoir du plaisir au volant d’une voiture luxueuse signifi ait souvent émettre beaucoup de CO2, payer trop d’accises et un maximum d’impôts. Aujourd’hui, au volant de la Volvo V60 Plug-In Hybrid, les amateurs de sensations peuvent prendre du plaisir tout en étant 100% récompensés fi scalement.

Volvo V60 Diesel Plug-In Hybrid. Prenez du plaisir, sans en donner au fi sc.

*La déductibilité à 100% concerne uniquement les indépendants établis en société.Donnons priorité à la sécurité. Informations environnementales AR 19/03/2004 : www.volvocars.be. Modèle présenté à titre illustratif. Prix V60 Plug-In Hybrid: à partir de 60.550 €.

1,8 L/100 KM – 48 G CO2/KM VOLVOCARS.BE

Page 22: Lesoirclimattout

* 11

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

SPORTS P.22NovakDjokovica domi-né Nadalet restele Maître

P.20Raikkonenne courra pas les deux derniersGP pour Lotus

P.17Fin d’an-née avan-cée pourMessi

P.22Van Uytvanck sedonne 2 anspour réussir surle circuit féminin

L e championnat de Belgiqueest l’un des plus faibles de ces

dernières années. Les observa-teurs le disent régulièrement.Mais les chiffres ne le prouvent-ils pas ? Après un superbe 27 sur27 pour entamer la compétition,le Standard vient de terminer lepremier tour de la phase clas-sique en engrangeant seulement7 points sur 18. C’est peu pour uncandidat au titre. Or, malgré tout,le club principautaire boucle la15e journée avec un titre honori-fique de champion d’automne.En effet, lors des six dernièresrencontres, Genk lui a repris 8unités, Anderlecht 6, Zulte Ware-gem 5 et le FC Bruges aucun.Bref, on se retrouve à mi-par-cours avec 5 formations en 4points.

Dimanche, en mettant fin àune série de 17 matchs sans dé-faite de Genk réduit à dix dès laneuvième minute, Anderlecht afait la toute bonne opération duweek-end en se rapprochant àune unité de son opposant du soiret de Zulte Waregem, mais aussi àtrois du leader de la compétitionqui, quelques heures plus tôt,n’avait pas été en mesure devaincre le FC Bruges en signantun troisième partage consécutif àdomicile. Après un nul au PSG etun succès à Genk, le Sportingbruxellois a-t-il définitivementabandonné ses doutes au ves-tiaire, lui qui n’avait guère renta-bilisé jusqu’à présent ses presta-tions face aux ténors du cham-pionnat ?

Si on retiendra aussi la pre-mière victoire de Gand sous l’èreRednic, mettant ainsi un terme à8 matchs sans succès pour lesBuffalos, et ce aux dépens deCharleroi qui cale un peu en si-gnant un cinquième match sanssuccès, on s’intéressera surtoutau cas de Mons qui s’enlise deplus en plus dans le bas du classe-ment. En se déplaçant à la Côte, iljouait un match à six points.Mais, en encaissant une fois deplus un but très rapide, les Dra-gons ont quitté Ostende avec unrevers supplémentaire dans leursvalises. Avant d’enchaîner avec leStandard, Lokeren et Zulte Wa-regem, les hommes de Janevskisont déjà à 9 points des PO2 ! Ledeuxième tour risque d’être long,très long, trop long. ■

ETIENNE PAIROUX

Malgré un7 sur 18,le Standardgarde la tête !DIVISION 1

Preud’homme et Luzon ont ététrès calmes dimanche. © PHOTO

NEWS

L undi, Marc Wilmots a en-tamé le long travail de pré-paration qui amènera

l’équipe nationale à la Coupe dumonde au Brésil. En effet, la qua-lification assurée, place auxmatchs amicaux : d’abord la Co-lombie de Falcao ce jeudi puis leJapon de Kawashima mardi pro-chain. Deux joutes pour les-quelles il avait, au départ, retenuun noyau de 25 joueurs en sa-chant que Casteels et Bakkali re-joindraient d’abord les Espoirs.Sauf que ce dernier, qui n’a pasjoué avec le PSV ce week-end, estforfait suite à une cheville dou-loureuse. « Il va de blessure enblessure pour l’instant et on neveut pas brusquer les choses. Apartir du moment où il ne pou-vait pas être prêt pour le matchdes Espoirs, c’était mieux de lelaisser à la disposition de sonclub. »

C’est donc le seul forfait que lesélectionneur fédéral a entérinéce lundi. Mais lors de la courteséance de retrouvailles, plusieurséléments manquaient à l’appelsur la pelouse et même au ren-dez-vous. C’est le cas de ThomasVermaelen. « Il a un mollet assezraide et Arsenal nous a demandé

s’il pouvait passer une résonancemagnétique à Londres. Commenotre staff médical travaille enparfaite harmonie avec celuid’Arsenal, nous avons accepté. »En soirée, Vermaelen devaitprendre le train pour rejoindre le

rendez-vous des Diables. Et re-trouver certains éléments quisont au rassemblement avec l’unou l’autre bobo. D’abord, JelleVossen qui s’est blessé au genou,dimanche, contre Anderlecht.« D’après le staff, cela ne semble

pas trop grave et on pourrait l’in-tégrer mardi ou mercredi. ». En-suite, Nacer Chadli avec qui lestaff analysera l’évolution au jourle jour, et Lombaerts, qui commeVossen et Chadli, a effectué untravail spécifique avec Lieven

Maeschalk. Enfin, Hazard etWitsel n’étaient pas non plus surla pelouse mais cela n’inquiétaitpas le coach fédéral qui espère lesavoir à disposition mardi ou mer-credi.

En revanche, Thomas Meuniera bien profité de son premier jouravec les Diables. « J’avais besoinde voir à l’œuvre un troisième ar-rière droit, poursuit Wilmots.Mes scouts ont visionné VandenBorre et Meunier. Ce dernier joueplus de matchs que la saison der-nière durant laquelle il a souventété blessé. Désormais, il est ca-pable d’enchaîner trois ren-contres par semaine. Mais avantd’anticiper les choses, il doitd’abord s’intégrer au groupe. »

Wilmots n’a donc pas encorevoulu parler d’éventuelle titulari-

sation en ce qui concerne l’arrièredroit de Bruges. En revanche, il aété plus explicite concernant leposte de gardien de but puisqu’ila déjà dévoilé le nom de celui quisera titulaire contre la Colombieet le Japon : Mignolet. « C’étaitdéjà prévu avant le match contrele pays de Galles et ce pour deuxraisons. D’abord, il affiche unementalité exemplaire. Ensuite, illivre de très bonnes prestationsavec son club et il est logique del’intégrer. » Le gardien de Liver-pool renvoie donc Courtois sur lebanc en sachant que ce dernierconserve la préséance. ■

E.Px

Simon Mignolet titularisécontre la Colombie et le JaponDIABLES ROUGES La Coupe du monde se prépare dès cette semaine

Vermaelen a passé un

examen médical à

Londres et devait re-

joindre le groupe lundi

soir.

Bakkali est le seul for-

fait enregistré lundi par

Wilmots.

Simon Mignolet est irrésistible avec son club, Liverpool. Courtois, Marc Wilmots lui a confié la défensedu but belge pour les deux joutes amicales de ce mois de novembre. © ANDREW YATES/AFP

ENTRETIEN

T homas Meunier a découvertle groupe des Diables lundi

après-midi. Le Brugeois s’est en-traîné pour la première fois avecses nouveaux coéquipiers.

Thomas Meunier, dans quel étatd’esprit étiez-vous avant ce pre-mier entraînement ?J’étais impatient de me mesurerà ces joueurs. Je suis toujours im-pressionné de les voir évoluer à latélé et j’étais curieux de voir ceque cela donnait sur le terrain.Les quelques exercices réaliséslundi m’ont fait me rendrecompte d’une chose : tout va plusvite qu’à Bruges.

Comment avez-vous été ac-cueilli ?Je suis arrivé parmi les premiersà l’hôtel. J’ai été accueilli par lestaff, Marc Wilmots et Vital Bor-kelmans en tête. Ils m’ont avanttout félicité pour ma sélection.Les autres joueurs sont arrivésau compte-gouttes et nous avons

très vite pris la direction ducentre d’entraînement. L’ap-proche très professionnelle dustaff qui nous encadre m’a sur-pris. Ici tout est fait pour que l’onne doive se soucier de rien à partdu football.

Vous aviez déjà croisé la route deplusieurs Diables ?Bien sûr, j’en connaissais déjàplusieurs : Timmy Simons, évi-demment, mon coéquipier àBruges ; Witsel, que je côtoie per-sonnellement et aussi Benteke,qui était dans ma classe pendant

les secondaires. J’ai aussi jouéavec De Bruyne et Hazard enéquipes d’âge. Je ne suis donc pasentièrement perdu. Plusieursjoueurs sont venus spontané-ment vers moi, aussi. Beaucoupd’entre eux suivent le champion-nat belge et me connaissent viames prestations à Bruges.

Vous n’aviez encore jamais jouéau back droit avant les playoffsde l’année passée. Est-ce quecette sélection signifie que vousallez vous y installer durable-ment ?Je m’y sens en tout cas de plus enplus à l’aise. J’ai le sentimentd’avoir progressé défensivementces derniers mois. Depuis monretour de blessure mi-septembre,j’ai joué tous les matchs à ceposte, sans avoir réellement eu deratés. Le match de dimanchecontre le Standard était proba-blement l’un des meilleurs quej’ai réalisé à ce poste, et il est tom-bé au bon moment. Parfois, le faitde marquer me manque.

Espérez-vous accrocher un peude temps de jeu sur les deuxprochaines rencontres ?Honnêtement, le fait d’être iciavec le groupe constitue déjà unerécompense. J’espère pouvoir fi-gurer sur le banc pour l’un desdeux rendez-vous.

Est-ce qu’une part de vous penseà être retenue pour le Brésil enjuin prochain ?Non, je n’y pense pas. Mon objec-tif est de remporter le titre avecBruges. Il y a d’autres arrièresdroits qui peuvent plus logique-ment prétendre à une place dansce groupe pour la Coupe duMonde que moi.

Avez-vous déjà eu droit à votrebizutage ?Non. Quand je suis arrivé àBruges, j’avais chanté “La P’titeGayole”. Je ne chanterai plus lamême, mais je n’ai pas encorechoisi. ■

Propos recueillis parLANCELOT MEULEWAETER

Meunier : « Tout va plus vite qu’à Bruges »

Meunier ravi de découvrir lestaff des Diables. © PHOTONEWS

Derniers tickets pourle Japon en venteà la FédérationDepuis hier soir à 22 heures,la vente de billets on line aété arrêtée. Le match contrela Colombie (14/11) est soldout depuis deux semaines.En revanche, il reste desplaces pour le Japon (19/11).Mais uniquement en venteau siège de l’Union belge.

Les débutsd’InnauratoNommé responsable despréparateurs physiques de lafédération le 29 août der-nier, Mario Innaurato a enta-mé son travail avec lesDiables ce lundi en rempla-cement d’Erik Roex qui resteà l’Union belge dans un rôleà définir. Rappelons qu’ilavait déjà été le préparateurphysique des Espoirs lorsdes Jeux olympiques de2008.

A NEERPEDE

« Mignolet affiche unementalité exemplaire etlivre de très bonnes presta-tions avec son club »

Page 23: Lesoirclimattout

12

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

12 LESSPORTS

Bon sang, le G5 ! A force de neplus en avoir entendu parler

depuis une éternité, on l’avaitpresque oublié celui-là. Pour rap-pel, il s’agit d’une appellationcontrôlée du milieu des années2000 où le football belge, dansl’acception télévisée du terme,était sans le sou. A l’époque,l’aristocratie de la D1 (Ander-lecht, le FC Bruges, le Standard)avait accepté d’élargir le cercledes puissants à une sorte de no-

blesse d’ex-traction (Gand,Genk) afin dese renforcerdans son com-bat pour aug-menter la va-leur de sesdroits TV. Aintervalles ré-

guliers, c’est-à-dire au momentde l’élaboration du cahier descharges pour le renouvellementdesdits droits télé, le G5 (se)rappelle donc qu’il existe. Parfois,comme en témoigne l’actu de lasemaine écoulée, au prix d’unesorte de tir groupé de la gauche-rie ou de l’inconvenance.

1. Anderlecht a levé un coin duvoile, via une indiscrétion si peuinnocemment distillée au cœurdes nuits parisiennes, sur ce quepromettait d’être le championnat2015-16. Une vraie ouverture à24 clubs professionnels (Séries Aet B) promettant de contenter leplus grand nombre. En toute lo-gique, chacun d’entre nous seraitcensé applaudir, et pourtant,c’est derrière cette redistributiondes cartes que se cache l’illusion-niste. Celui-là même qui devant

un public d’incrédules, s’apprêteà obtenir ce qu’il avait toujourssouhaité : une D1 à 12. La Série B,exsangue de toute affiche etdonc potentiellement exsanguetout court, n’étant qu’une D2 quine dit plus son nom.

2. Le FC Bruges a sombré dansun délire paranoïaque. Sanspousser le bouchon dans le juri-disme à outrance, comment nepas penser que le procès intentésur la place publique à l’arbitreAlexandre Boucaut, sur le site of-ficiel du Club encore bien, n’es-quisse pas les contours d’une in-citation à la haine ? Le silence del’arbitre mouscronnois, excellentpar ailleurs lors du 0-0 de di-manche, fut plus digne que lesaboiements suspicieux du Club.

3. Le Standard fait son marchéà la Cristal Arena. On peut pen-ser ce qu’on veut de l’offre émiseà l’adresse du Jamaïcain LeonBailey (16 ans). En revanche, cequi est nettement moins clean dela part du Standard, c’est de fairepeser une pression énorme surun gamin en conditionnant sontransfert à un investissementdans son pays d’origine.

4. Genk s’offusque et se retiredu G5 pour s’être fait piquer unjeune talent. C’est bien vite ou-blier qu’il fut un temps où lapointe d’accent émanant desvestiaires du centre de formationde la Cristal Arena était lié-geoise. N’est-ce pas MessieursBailly, Pocognoli, Remacle et Ben-teke ?

5. A Gand, on voit des com-plots après coup. Fliqué le 7-0des barrages de mai dernier àSclessin ? Ivan De Wittes’épanche puis se rétracte benoî-tement. Entre-temps, l’opprobreest jeté, même indirectement,sur le Standard et son ex-T1 au-jourd’hui… à Gand. Pas très malinde la part d’un président blanchisous le harnais et de surcroît…psychologue de formation. ■

FRÉDÉRIC LARSIMONT

coup francAu G5,on débloqueen bloc

Le silence de l’arbitreAlexandre Boucaut fut plusdigne que les aboiementssuspicieux du FC Bruges

Genk

0Anderlecht

1

E n l’espace d’une petite se-maine, Anderlecht a faitle plein de confiance à

Paris, mardi, et à Genk di-manche où il a profité de l’occa-sion pour réaliser l’affaire en ordu week-end. Certes, l’exclusionamplement justifiée de Kara dèsla 9e minute pour un tacle surAcheampong et la sortie surblessure de Vossen après une de-mi-heure ont largement contri-bué à simplifier la vie des Ander-lechtois dans le Limbourg.

Il n’empêche que c’est avec uneétonnante maturité compte tenudes absences de Proto (cheville),de Gillet (cuisse), de Suarez (ge-nou), de N’Sakala (suspendu), deVanden Borre (suspendu), deNuytinck (malade) mais aussi deDeschacht (cheville) ayant dû re-noncer durant l’échauffement,que les Anderlechtois ont mis unterme à l’invincibilité genkoisevieille de 17 rencontres toutes

compétitions confondues.Depuis que John van den

Brom a décidé de sacrifier la ma-nière sur l’autel de l’efficacité, leclub bruxellois se repose enfinsur une organisation lui permet-tant d’avancer sur le chemin dela reconstruction. Largué à neuflongueurs du Standard il n’y apas si longtemps et battu pour laquatrième fois en dix rencontresface à Courtrai début octobre, le

Sporting a signé depuis lors un13 sur 15 le ramenant en qua-trième position devant Bruges, àseulement une unité de Genk etde Zulte Waregem et à troispoints à peine du leader rouche.

Si elle n’avait manifestementpas le compas dans l’œil au mo-ment d’estimer le vide laissé parles départs de Biglia, Mbokani,De Sutter ou encore Jovanovicl’été dernier, la direction ander-

lechtoise a eu le mérite de ne pascéder à la panique ces dernièressemaines, serrant les rangs dansla tourmente autour d’un Johnvan den Brom qui aurait proba-blement été remercié dans n’im-porte quel autre club belge.

Le Néerlandais et sa bande dejeunes – moins de 19 ans demoyenne d’âge sur le bancbruxellois à Genk – peuvent res-pirer mais ils auraient tort de se

reposer sur leurs lauriers. Offen-sivement, en dépit de la supério-rité numérique dont il a bénéfi-cié durant 81 minutes, le footballanderlechtois est trop longtempsresté stérile à la Cristal Arena.John van den Brom, qui a fait lebon choix dimanche en introdui-sant Bruno pour Milivojevic à lapause, devra mettre à profit latrêve internationale pour tenterde peaufiner sa formule ga-gnante dans la perspective desgros rendez-vous contre Benfica,à l’Olympiacos, à Gand, au Stan-dard et face à Zulte Waregem.

En attendant, outre les retoursannoncés de Gillet, VandenBorre et Proto à Charleroi le 23novembre, le mentor du parc As-trid se félicitera de la perfor-mance de ses pépites. Mitrovic etAcheampong ont certes unenouvelle fois déçu dans un som-met mais Mbemba, en libéra-teur, ainsi que Tielemans et Na-jar, en improbables backs, ontconfirmé l’inépuisable richessede Neerpede. ■

XAVIER THIRION

Les Mauves réconciliésavec les matchs au sommet

Enfin victorieux contre

un adversaire direct, le

champion en titre, très

diminué dans le Lim-

bourg, n’est plus qu’à

trois points du leader.

Genk a été réduit à dix

dès la 9e minute et privé

de Vossen à la 34e.

Frank Acheampong a tout juste le temps de sauter pour éviter le pire sur un tacle assassin de KaraMbodj, les deux pieds en avant.© PETER DE VOECHT ET VINCENT KALUT/PHOTO NEWS.

ENTRETIEN

Mario Been, une exclusionjustifiée selon vous ?Je regrette que les deux équipesn’aient pas pu s’affronter à 11contre 11. Le résultat n’auraitpas été le même sans cette ex-clusion. C’est une carte rougestupide qui survient à un mo-ment très important pourGenk. J’ai encore revu la phaseet il est clair qu’on ne peut pastacler de la sorte en Europe. Jene suis absolument pas fâchécontre l’arbitre. Ce tacle n’avaitpas lieu d’être et Kara doit entirer la leçon.

En quoi cette carte a-t-ellebouleversé le déroulement dumatch ?Après la rouge, le match est de-venu très tactique. Nous avonsdû changer notre organisation,en défense principalement. LesAnderlechtois ont eu peu d’oc-casions dangereuses malgréune possession nettement àleur avantage. Le scénario dela 2e mi-temps était identique àcelui de la première, si ce n’estque Genk s’est créé quelques oc-casions. On a manqué une oc-

casion en or avec cette tête deJeroen Simaeys au second po-teau. Et finalement, Anderlechta marqué à l’un des seuls mo-ments où on n’était pas bien enplace. À mon sens, leur victoiren’est pas méritée. Une équipeen supériorité numérique pen-dant 80 minutes doit pouvoirse créer plus d’occasions que cequ’Anderlecht n’a fait ici. Legroupe est naturellement déçu,car Genk aurait pris la tête duchampionnat en cas de vic-toire. On doit se contenter de la2e place pour l’instant, c’estdommage. ■

Propos recueillis parL.M. (st.)

Been « La carte rougede Kara était stupide »

Mario Been dépité par l’exclu-sion de Kara.© PHOTO NEWS.

ENTRETIEN

John van den Brom, le bilan de13 sur 15 vous relance dans cechampionnat.Cette semaine a été magni-fique, avec ce nul au PSG etcette première victoire dans unmatch au sommet. On est heu-reux d’avoir pu enrayer la sériede 17 rencontres sans défaite denotre adversaire. Cette victoirefait de nous le grand vain-queur du week-end. La carterouge a largement influencé lecours de la rencontre. Maismalgré cela, on a eu des diffi-cultés à tirer profit de notre su-périorité numérique. On s’estfinalement créé assez peu d’oc-casions. Cela reste un excellentrésultat à prendre, surtoutcompte tenu du nombre d’ab-sents dans nos rangs.

D’autant plus qu’il a fallu brico-ler quelques minutes avant lecoup d’envoi…La blessure de Deschacht enplein échauffement m’a obligé àcomposer jusqu’à la dernièreseconde. Finalement, j’ai suivimon instinct en titularisantTielemans au back gauche. Il a

livré une bonne rencontre à unposte qu’il ne connaissait pas,en contenant Buffel, son oppo-sant direct. Je veux aussi souli-gner la bonne prestation deNajar, qui n’avait pratique-ment jamais joué au back droitavant ce soir.

Comment vous sentez-vouspersonnellement ?Les critiques de ces dernièressemaines m’ont atteint. Je re-mercie le président, HermanVan Holsbeeck, le staff ainsique les joueurs et les supporterspour leur soutien. ■

Propos recueillis parL.M (st.)

Van den Brom « J’aisuivi mon instinct »

John van den Brom : un coachingdécisif. © PHOTO NEWS.

Deschacht inquietMalgré une infiltration, Oli-vier Deschacht a dû renon-cer juste avant le coup d’en-voi, lâché par sa fameusecheville droite qui lui avaitdéjà fait perdre une saisonpar le passé. « Elle me faittrès mal ». Deschacht passe-ra des examens ce mardi.

Nuytinck n’auraitquand même pas jouéMalade ce week-end, BramNuytinck n’aurait quandmême pas joué à Genk. Vanden Brom ne veut plus tou-cher à son axe central défen-sif Kouyaté-Mbemba.

Sissoko : le Sportingveut prendre le risqueLe manque de rythme et lafragilité du joueur – au ni-veau du genou particulière-ment – ne devraient pasempêcher Anderlecht deprendre le risque d’engagerMohamed Sissoko (28 ans),qui sera testé en amical,jeudi contre le NAC Breda .

Le rêve nommé De BruyneDans un entretien à HetLaatste Nieuws, Herman VanHolsbeeck a laissé entendreque les Diables en manquede temps de jeu pourraientconstituer des opportunitéslors du mercato d’hiver. Il aévoqué la piste Kevin DeBruyne, « mais elle appartientau domaine… du rêve. »

Akakpo encore citéSerge Akakpo (26 ans), undéfenseur togolais du MSKZilina (Slovaquie) est ànouveau cité à Anderlecht.Et ailleurs dans le Top 6belge. (X.Th.)

EN BREF

De l’inattendu au coup d’envoicôté mauve, dimanche soir, avecla titularisation d’Andy Najar auposte de back droit, en l’absencede Gillet (blessé) et de VandenBorre (suspendu). Déjà montéau jeu comme ailier contre leCercle et Charleroi alors que lescore était déjà plié en faveur duSporting, le jeune Hondurienpouvait fêter sa première titula-risation à un poste auquel iln’avait plus officié depuis long-

temps. « J’avais déjà joué commelatéral à DC United en MajorLeague Soccer, mais je reste unailier, prévient le jeune homme,qui a su dès samedi qu’il joue-rait. « J’ai été placé au back àl’entraînement vendredi et lecoach m’a annoncé le lendemainque je débuterais. Après lematch, il m’a félicité ».

Après bientôt un an passé àBruxelles, Najar ne s’est pas en-core tout à fait acclimaté à la vie

en Belgique. « J’ai une femme etdeux enfants qui vivent encore àWashington, explique-t-il duhaut de ses… 20 ans ! Ce n’estpas facile à gérer mais après lamini-trêve internationale, ilsvont enfin pouvoir me rejoindreici. »

Entre-temps, Najar s’envoleracette semaine pour rejoindre lasélection hondurienne, qui dis-pute des matchs amicaux contrele Brésil et l’Équateur. Ces ren-

contres font partie de la pre-mière phase de préparation duHonduras pour la Coupe duMonde, que le pays disputerapour la deuxième fois d’affilée.« J’espère faire partie de la sélec-tion pour le Mondial, mais celapassera par de bonnes presta-tions à Anderlecht, peu importele poste auquel je jouerai »,conclut le joueur, qui compte dé-jà 11 sélections et 1 but. ■

L.M. (st.)

Najar, la surprise hondurienne au back droit

LE MATCHGENK - ANDERLECHT. . . . . . . . . . . . . . 0-1

Genk. Köteles, Anele, Kara, Koulibaly, Tshimanga,Buffel, Hyland, Gorius (79e : Kumordzi), Camus,De Ceulaer (85e : Ojo); Vossen (34e : Simaeys). En-traîneur : Been.

Anderlecht. Kaminski, Najar, Kouyaté, Mbemba,Tielemans, Praet, Milivojevic (46e : Bruno), Kljes-tan, De Zeeuw, Acheampong, Mitrovic. Entraî-neur : van den Brom.

Arbitre. Potts. Assistance. 24.270 spectateurs.

But. 78e : Mbemba (0-1).

Cartes jaunes. Gorius, Tielemans, Hyland.

Carte rouge. Kara (9e).

Page 24: Lesoirclimattout

13

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

LESSPORTS 13

1 Les avis sont partagés sur le ni-veau du Super Sunday et plus par-

ticulièrement sur ce 0-0 à Standard-Bruges : êtes-vous aussi sévère

que ne le sont les journalistesdans leur ensemble ?Je trouve que les commentairesd’après-match en salle de presseont été un peu durs par rapportà un sommet où il n’a manquéque des buts. Alors oui, le Stan-dard a trahi un certainmanque de lucidité sur le planoffensif, avec notamment unMpoku invisible, mais il fautaussi analyser tout cela au

travers des premiers effets de laréorganisation mise en placepar Preud’homme à Bruges. AuClub, on voit clairement que

ce n’est plus l’accordéon d’ily a quelques semaines,

mais un vrai bloc. Où j’aitrouvé Meunier excellent

à un poste de back droit qui n’est pasle sien. Il a été costaud dans les duels,a commis un minimum d’erreurs deplacement et a eu son apport offensifaprès la pause. C’est un joueur intelli-gent, ça se voit. Sous les yeux de Wil-mots, le gamin a marqué des points.Dans l’autre camp, je soulignerai leretour de Carcella qui retrouve soncoup de reins. La mise à l’écart de Ci-man au profit de Ben Haim m’a unpeu étonné, je l’avoue. Je trouve tou-jours étrange, en tant qu’ancien défen-seur central, qu’un entraîneur ne pri-vilégie pas les automatismes à la va-leur individuelle ou au métier, à unposte charnière. Le duo Kanu-Cimana fait ses preuves, non ? Mais bon, leStandard reste sur deux matchs sansencaisser et donc, il faut respecter leschoix de Luzon.

2 En un mois, Anderlecht est passéd’une crise à un retour en force :

la victoire à Genk a-t-elle définitive-

ment relancé le Sporting et doncpérennisé la situation de van denBrom ?Le déclic est survenu au parc desPrinces, pas à la Cristal Arena. Lamachine anderlechtoise était relancéedepuis mardi avec ce 1-1 au PSG et lemanque de professionnalisme de Ka-ra, auteur d’une faute aussi dange-reuse que stupide, a prolongé larampe de lancement parisienne. J’aivraiment apprécié le coaching de vanden Brom qui a su trouver plusqu’une solution de remplacement à lasuspension de Van den Borre et à lablessure de dernière minute de Des-chacht. Najar et Thielemans en backs,il fallait non seulement y penser, maisêtre capable d’en faire des plus sur leplan de la mise en place. On a vu ceque ça a donné. L’entraîneur néerlan-dais a vraiment pesé sur ce sommet.Le remplacement de Milivojevic parBruno, pour finir de déséquilibrer la

réorganisation du Racing fut le coupde grâce. Chapeau à Van den Bromqui est pour une grande part dans unsuccès qui va chauffer Anderlecht àblanc. Les Mauves ne sont plus qu’àtrois points de la tête après 4 défaiteslors des 11 premiers matchs. Je les voisterminer l’année civile en force. Ilssont lancés pour de bon.

3 Avec 3 sur 45 et 9 points deretard sur la 14e place, Mons est-il

condamné ?Pour les Playoffs 3, ça me semble iné-luctable. Mais la formule permet unesession de rattrapage. Encore faudra-t-il l’aborder dans les meilleuresconditions psychologiques, comme leCercle l’an passé. C‘est là tout le défipour l‘Albert. ■

Propos recueillis parPropos recueillis par Fr.L.

« Paris a relancé Anderlecht pour de bon »LE DÉMARQUAGE DE PHILIPPE ALBERT

©P

HIL

IPP

E C

RO

CH

ET/

PH

OT

ON

EW

S.

Philippe Albertest consultant sur

Standard

0FC Bruges

0

C hampion d’automne, voi-là bien un titre officieuxdésuet. Depuis la mise en

route des playoffs, cette « consé-cration » est devenue plusqu’anecdotique et ne représentevraiment plus rien. Toutefois, leStandard vient de l’obtenir. C’estmême étonnant quand on saitque le club principautaire n’aremporté qu’une seule rencontre(à Gand) sur les six dernières plu-tôt révélatrices de son potentielréel puisqu’on retrouvait des ad-versaires comme Zulte Waregem,Anderlecht, Gand et le FCBruges. Un quatuor contre le-quel, avec trois rencontres en dé-placement, les hommes de Luzonont pris 5 unités sur 12.

Depuis son brillant début dechampionnat et ses neuf succèsconsécutifs, le Standard ne dé-roule plus aussi facilement.« Quand on récupérait la balle endéfense, on se précipitait un peutrop en dégageant des longs bal-lons alors que l’équipe n’était pasreplacée. C’est dommage car onaurait pu jouer au ballon » ana-lysait Vainqueur.

A l’image d’Ezekiel et de Bat-shuayi qui n’ont mis que deuxbuts, chacun, lors des six derniersmatchs, le Standard manquedonc d’efficacité. En zone offen-sive, il est clairement en pannesèche. Ce fut encore le cas, di-manche, contre un FC Brugesqui, finalement, a eu les occasionsles plus nettes, Duarte trouvant labarre transversale alors que Ka-washima, de retour dans les buts,a dû sortir un superbe essai deLestienne. « Ce fut l’arrêt le plus

difficile de la rencontre » concé-dait le gardien japonais. En face,Ryan a sorti un ballon chaud deCarcela, de retour à un niveauplus proche de ce qu’on a déjàconnu de lui, Mechele jouant en-suite au pompier de service de-vant Batshuayi.

Finalement, le Standard et leFC Bruges se sont logiquement

quittés dos à dos. « Les effortsfournis jeudi contre Salzbourgexpliquent notre baisse de ré-gime en deuxième période, ana-lysait un Guy Luzon assez avareen commentaires. La fatigue aeu un effet aussi sur la concen-tration. Cela dit, mes joueurs ontlivré un bon match face à un ad-versaire coriace et fort. Mais le

partage reflète assez bien la phy-sionomie de la rencontre. Je suiscontent de ce premier tour boucléen tête du championnat avec unseul revers à noter. On va toutfaire pour livrer une deuxièmepartie de la phase classique iden-tique. On vient d’ailleurs de dis-puter deux matchs sans prendrede but et c’est positif. »

Deux matchs durant lesquelsLaurent Ciman avait été prié deprendre place sur le banc. AGand, c’est Arslanagic qui luiavait été préféré. Contre Bruges,c’est un Ben Haim régulièrementmis en difficultés par De Sutterdans les duels aériens qui avaitété choisi. « C’est mon choix »s’est contenté d’expliquer lecoach israélien face à l’étonne-ment général.

Et tant qu’à parler des défen-seurs, il ne fait aucun doute queMarc Wilmots, dans cette ren-contre rythmée à défaut d’êtrespectaculaire, aura retenu latoute grosse prestation de Meu-nier – Mpoku a même été rem-placé à la pause par Mujangi Bia –

tout en gardant, comme tout lemonde, un œil attentif le long dela ligne de touche. Avec Guy Lu-zon et Michel Preud’homme, onpromettait un après-midi pé-rilleux à Nicolas Laforge, le qua-trième arbitre. Mais le Louviéroisa lui aussi pu « jouir » tranquille-ment de la prestation des 22 ac-teurs car les deux coachs sont res-tés d’un calme olympien. Et pourcause, Alexandre Boucaut, décriépendant la semaine avant mêmed’avoir donné le premier coup desifflet, a dirigé la rencontre sansla moindre fausse note. Il est vraiaussi que si elle était physique, lesduels, eux, n’étaient pas mé-chants. ■

ETIENNE PAIROUX

Le calme plat de la pelouse aux bancsAprès un 27 sur 27, le

Standard n’a pris que 7

points sur 18.

Le club principautaire

est champion d’automne

au terme du premier tour

de la phase classique.

Kawashima a fêté son retour par une prestation presque sans faute contre Bruges. © BELGA.

Ciman cire le bancSur le banc contre Gand,Ciman a une fois de pluslaissé sa place de titulaire.Cette fois, c’est Ben Haimqui a eu les faveurs de sonentraîneur. « Il n’y a rien despécial, c’est un choix » acommenté le coach israé-lien. Un choix que les sup-porters principautaires n’ontpas cautionné en scandant« Laurent Ciman » durant larencontre.

Vainqueur suspenduLe médian français, déjàaverti au Cercle, à ZulteWaregem, contre Charleroiet à Gand, a reçu la cartejaune de trop qui le priveradu match de reprise après latrêve internationale, à savoircontre Mons.

Wilmots omniprésentLe sélectionneur des Diablesrouges a eu un 10 novembrechargé. Après avoir fait labise à Michel Preud’hommele long de la ligne de toucheavant le début de Standard-FC Bruges, il a assisté à larencontre avant de mettre lecap sur le Limbourg pourvoir de ses propres yeux undeuxième match, celui entreGenk et Anderlecht.

Buyens : « Deuxpoints perdus »« On voulait absolumentprendre les trois unités contreBruges et nous n’en avonsqu’un. C’est donc deux pointsperdus. Pour l’instant, nousavons besoin de trop d’occa-sions pour marquer. Mais cequi est rassurant, c’est qu’onparvient à en avoir. Ce seraitinquiétant dans le cas in-verse, » expliquait le parte-naire de Vainqueur dansl’axe de la ligne médiane desRouches.

Le retour de TchitéAprès avoir décidé de leréintégrer pour la premièrefois dans le noyau, MichelPreud’homme a donnéquelques minutes de jeu àTchité qui a été copieuse-ment sifflé par le public deSclessin. « Mais je dois conti-nuer à travailler pour regagnerma place sur la pelouse, » adit l’ancien attaquant duStandard et d’Anderlecht.

E.PX

À SCLESSIN

D urant la semaine, il a beau-coup été question de la dési-

gnation d’Alexandre Boucautpour diriger ce duel entre Lié-geois et Brugeois. Surtout du côtéde la Venise du Nord via un com-muniqué publié sur le site officieldu club. Un communiqué qui amême surpris le staff techniquedu Club qui n’avait pas été mis aucourant de la démarche. « J’ai diten interne mon avis sur cettequestion » regrettait MichelPreud’homme. De son côté, GuyLuzon avait estimé que cette atti-tude manquait de « fair-play ».L’Union belge, quant à elle, n’apas jugé utile de poursuivre leClub, se contentant de « condam-ner fermement l’attitude bru-geoise. »

Dimanche soir, après être restétrès calme durant les nonante mi-nutes, Michel Preud’homme a eucette position positive à l’égard del’homme en noir. « Je me suis un

peu énervé sur Lestienne carj’avais demandé à mes joueurs dene pas le critiquer. L’arbitraged’Alexandre Boucaut a d’ailleursété impeccable. Il n’y a rien à dire.C’était parfait. ». Un complimentque l’arbitre appréciera sansdoute après les doutes émis surses prestations. D’ailleurs, du cô-té de la Venise du Nord, on feraitmieux de se concentrer sur lesprestations de sa propre équipe.Qui s’améliorent. Preud’hommesemblait d’ailleurs satisfait à l’is-sue des nonante minutes.

« Mes joueurs commencent àcomprendre ce que je souhaite. Ilsont affiché une très bonne menta-lité dans une rencontre riche enduels, mais qui étaient corrects.Cela dit, il y a encore du pain sur

la planche. J’avais dit que le Cluballait essayer de jouer son jeu faitde combinaison. On l’a fait. Maisje voudrais avoir encore plus deprofondeur. Cela dit, ce que mesjoueurs ont essayé d’apporter du-rant la rencontre me satisfait. »

En attendant, comme beau-coup dimanche soir, le coach desBlauw en Zwart ne pouvait pas-ser sous silence la grosse presta-tion de Thomas Meunier.

« Il a confirmé pourquoi il étaitsélectionné par Marc Wilmots, etce indépendamment des blessuresd’autres joueurs. Avant, il avaitencore du déchet défensif mais il alivré ce dimanche un gros matchdéfensif. Et pas contre n’importequi. » ■

E.Px

Preud’homme : « L’arbitrage ? Parfait »

Si Michel Preud’homme grimace,ce n’est pas contre l’arbitrage.© PHOTO NEWS

LE MATCHSTANDARD - FC BRUGES . . . . . . . . . . . 0-0

Standard. Kawashima, Opare, Kanu, Ben Haim,Van Damme, Carcela, Vainqueur, Buyens, Mpoku(46e : Mujangi Bia), Ezekiel (65e : De Camargo),Batshuayi. Entraîneur : Luzon.

FC Bruges. Ryan, Meunier, Mechele, Duarte, DeBock, Odjidja, Simons, Jorgensen, Sobota (65e :Refaelov), De Sutter, Lestienne (84e :Tchite). En-traîneur : Preud’homme.

Arbitre. Boucaut.

Assistance. 25.805 spectateurs.

Cartes jaunes. Vainqueur, Buyens, Lestienne,Ben Haim, Jorgensen.

3Le Standard ne parvient plusà être le maître chez lui.Dimanche, c’est la troisièmefois d’affilée que le clubprincipautaire signe un par-tage à Sclessin. Charleroiavait ouvert la voie (2-2),Waasland-Beveren avaitsuivi l’exemple (2-2) et leFC Bruges a enfoncé le clou(0-0). Cela fait un 3 sur 9dans une série durant la-quelle les Rouches n’ontgagné qu’un match sur six.

LE CHIFFRE

Page 25: Lesoirclimattout

14

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

14 LESSPORTS DIVISION 1

LE MATCHOSTENDE - MONS . . . . . . . . . . . . . . . . 2-0

Ostende. Berthelin, Luissint, Schmisser, Brillant,Lukaku, Wilmet (64e : Van Imschoot), De Schutter,Berrier, Siani (72e : Foket), Canesin (86e : Vass), Mu-shekwi. Entraîneur : Vanderbiest.

Mons. Werner (32e : Saussez), Timmermans, Dus-senne, Van Gijseghem, Monteyne, Chatelle (68e :Soumah), Diandy, Angeli, Jarju (56e : Beleck), Mat-thys, Arbeitman. Entraîneur : Janevski.

Arbitre. Delacour.

Assistance. 4.290 spectateurs.

Buts. 6e : Wilmet (1-0), 31e : Siani, pen. (2-0).

Cartes jaunes. Monteyne, Chatelle, Canesin,Luissint.

Z.WAREGEM - WAASLAND 2-0Zulte Waregem. Bossut, De fauw, Colpaert, Go-deau (61e : Sylla), D’Haene, Kums, Hazard (90e +4 : Skulason), Conte, Malanda (83e : N’Diaye), Ca-ceres, Habibou. Entraîneur : Dury.

Waasland-Beveren. Coosemans, Bojovic, D’Uli-vo, Blondelle, Vermeulen, Henkens, Mil. Maric,Godemèche (51e : Maman), Oumarou (81e : Dem-jan), Trickovski (73e : Belhocine), Veselinovic. En-traîneur : Peeters.

Arbitre. Bourdouxhe.

Assistance. 7.722 spectateurs.

Buts. 70e : Habibou, pen. (1-0), 78e : Caceres (2-0).

Cartes jaunes. Coosemans, Mil. Maric.

Carte rouge. Blondelle (70e).

CERCLE - COURTRAI 3-1Cercle de Bruges. Delle, Buysse (65e : Van Ee-noo), Mertens, Cornelis, Wils, Smolders, VanAcker, Van Roose, D’Haene, Uchebo (69e : Buyl),Kabananga. Entraîneur : Staelens.

Courtrai. Keet, Heylen (46e : Matton), Reynaud,Martin, Capon, De Mets, De Smet, Pavlovic (72e :Raman), Oussalah (85e : Ulens), Santini, Coulibaly.Entraîneur : Vanhaezebrouck.

Arbitre. Lardot.

Assistance. 7.050 spectateurs.

Buts. 21e : Smolders (1-0), 23e : Uchebo (2-0), 57e :Matton (2-1), 90e (+1) : Buyl (3-1).

Cartes jaunes. Kabananga, Heylen, Pavlovic,Martin.

LOUVAIN - LIERSE 2-0Louvain. Bailly, Robson, Raymaekers, Thompson,Wijns, Van Goethem, Geraerts, Messoudi (83e :Kostovski), Ogunjimi, Ruytinx (89e : Gislason),Azevedo (60e : Buysens). Entraîneur : Van Geneug-den.

Lierse. Goris, Swinkels, Farag (54e : Farssi), Traore(68e : Saidi), Hoefkens, Ghaly, Wils, Vercauteren(54e : Watt), Losada, Wanderson Wamberto, Men-ga. Entraîneur : Menzo.

Arbitre. Vervecken.

Assistance. 8.320 spectateurs.

Buts. 22e : Ruytinx (1-0), 24e : Geraerts (2-0).

Cartes jaunes. Traore, Thompson, Raymaekers,Losada, Menga, Ogunjimi, Wils, Ghaly.

LOKEREN - FC MALINES 4-0Lokeren. Copa, Scholz, Odoi, Taravel (90e : Min-giedi Moembele), Galitsios, Overmeire, Persoons,Vanaken (90e+3 : Leko), Patosi, De Pauw, Dutra(89e : Despotovic). Entraîneur : Maes.

FC Malines. Pacovski, Ghomsi, Vandam, Bateau,De Witte, Diabang (76e : Iddi), Destorme (46e :Junker), Van Damme (46e : Rits), Kamavuaka, Cor-daro, Mokulu. Entraîneur : van Veldhoven.

Arbitre. Van de Velde.

Assistance. 7.187 spectateurs.

Buts. 2e : Taravel (1-0), 21e : De Pauw (2-0), 56e :Dutra (3-0), 63e : Dutra (4-0).

Cartes jaunes. Kamavuaka, Junker, Taravel, Ba-teau.

L ’ultime rencontre du pre-mier tour a premis au tan-

dem Peeters-Czerniatynski d’as-surer son premier coaching pourWaasland, en déplacement àZulte. Si l’issue fut finalementdéfavorable aux Waeslandiens,les échanges furent équilibrés etles occasions les plus franches enfaveur des visiteurs. Du moinsjusqu’au tournant du match, soità la 70e quand Blondelle stoppafautivement Conte qui allait seprésenter seul devant Coose-mans. Exclusion du fautif et pe-

nalty transformé en deux tempspar Habibou. Huit minutes plustard, Caceres, d’un angle fermé,tuait définitivement le match, àl’issue duquel Bob Peeters vou-lait surtout pointer le positif :« Certes, après le penalty, onn’était plus dans le coup mais jepense qu’il faut surtout retenirl’excellente mentalité et l’espritcombatif de l’équipe. On a aussidéveloppé quelques bonnes sé-quences et on a eu pas mal d’oc-casions. Je vois le 2e tour de ma-nière optimiste. » ■

Mauvaise affaire pour Waasland qui méritait mieux à Zulte

Charleroi

0Gand

1A rracher les trois points et

plonger cette équipe deGand encore un peu plus dansle doute », tel était l’objectif an-noncé en semaine par Milicevic.Sauf que les doutes, aujour-d’hui, sont plutôt dans le campcarolo. Une équipe que tout lemonde juge pourtant séduisantedepuis le début de saison,« pleine de qualités » (dixit Her-vé Kage, copieusement sifflé parson ancien public), mais quipourtant, n’arrive plus à gagnerdepuis le 5 octobre (2-1 contreLokeren). Après une bonne en-tame, et malgré la sortie rapidede Houdret sur blessure, Char-

leroi a montré qu’il était bien là,organisé, sérieux, rigoureux dé-fensivement, avec quelquesperles de passes de Kaya, maisun manque de tranchant à la fi-nition. En témoigne cettedouble occasion de David Polletau quart d’heure. Et même si laplus franche occasion du pre-mier acte est à mettre à l’actifde Dejaegere, dont la frappe afini sur la transversale de Man-danda, on n’imaginait pas ceGand-là l’emporter, tant lemanque de liant était criantdans la formation flandrienne.Mais en se souvenant des der-nières prestations zébrées, et onse disait que si Gand ne pouvaitpas gagner, Charleroi pouvait àlui seul laisser filer le match.

Dans une seconde mi-tempssoporifique, agrémentée d’un

florilège de mauvaises passes depart et d’autre, les hommes deMircea Rednic ont pu émergerun fin de match, grâce à un butentaché d’un hors-jeu de Rena-to Neto. La déception étaitgrande côté hennuyer, mais Fe-lice Mazzù y vit toutefois unsigne encourageant : « Le pointpositif, c’est qu’il n’y a pas eud’erreur individuelle. Même s’ily a quand même eu un cadeau,puisque ce but n’était pas va-lable ». On peut cependant sedemander dans quelle mesureKumedor n’offre pas ce ballon àKage qui d’une louche, sert De-jaegere, pour le centre quiamène le but. Un Kage très re-muant qui aurait pu alourdir lamarque si Mandanda n’avait pasdétourné sa merveille de tir surle poteau. Après une dernière

volée, trop croisée, de Pollet, etun tir lointain de Daf, bien dé-tourné par Padt, Charleroi a re-gagné les vestiaires sans mar-quer, accusant un triste bilan de3 points sur 15, juste avant unetrêve internationale qui nepourra que lui faire du bien. Carcôté carolo, on n’oublie pas quel’objectif, cette saison, ce serabien le maintien. Les hommesde Felice Mazzù ont deux se-maines pour préparer la suitedu championnat, qui se veut as-sez copieuse, avec notamment laréception d’Anderlecht suivid’un déplacement piège à Waas-land-Beveren. Et pour terminer2013 : Courtrai, Club de Bruges,Mons et Genk, rien que ça.

Les Buffalos ont quant à euxdécroché leur première victoiredepuis l’arrivée de Rednic. La

machine est-elle pour autantlancée ? Il faudra encore dutemps, et une confirmation,ailleurs que dans les chiffres.Car sur le terrain, les Gantois secherchent toujours. ■

C.Ma. (st.)

Charleroi : équipe en panne cherche victoireHoudret : ligamentsa priori intactsKevin Houdret s’est blessédès la première minute. Surune action anodine, le joueurest mal retombé et a ressen-ti une douleur intense àl’arrière du genou. Les liga-ments ne sont a priori pastouchés mais des examenscomplémentaires doiventêtre réalisés ce mardi afin deconnaître la gravité de l’en-torse.

Bequille pour MarnsLe Grec est sorti en fin dematch, victime d’une bé-quille sans gravité. (C.Ma.)

AU MAMBOURG

LE MATCHCHARLEROI - GAND. . . . . . . . . . . . . . . 0-1

Charleroi. Mandanda, Dewaest, Martos, Willems,François (68e : Rossini), Kumedor, Ederson, Kaya,Milicevic, Houdret (7e : Marinos puis 82e : Daf ),Pollet. Entraîneur : Mazzù.

Gand. Padt, Maréval, Lepoint, Rafinha, Arzo, De-jaegere (87e : Hubert), Van der Bruggen, Neto, ElGhanassy (46e : Soumahoro), Pedersen (63e : Pri-vat), Kage. Entraîneur : Rednic.

Arbitre. Vertenten.

Assistance. 5.213 spectateurs.

But. 79e : Neto (0-1).

Cartes jaunes. Pollet, Dejaeghere.

C édric Berthelin n’est pas dugenre à y aller par quatre

chemins. Heureux d’avoir pu ai-der indirectement – parce qu’iln’a vraiment pas eu de travail àeffectuer – Ostende à s’imposer,l’ancien Montois avait un ar-rière-goût amer en bouche.

« Mons, c’est le club de moncœur, où j’ai passé sept annéesformidables, expliqua-t-il aprèsêtre longtemps allé saluer lesnombreux supporters montoisqui avaient effectué le déplace-ment à la Côte. Gagner me faittoujours plaisir mais, contreeux, je suis mitigé. Surtout que,sur ce match, je les ai sentis enplein doute alors qu’ils ont tousdes qualités individuelles indé-

niables. Maintenant, je ne saispas ce qu’il leur reste à faire. Ils

devront sans doute se vider latête pour jouer l’esprit libéré. Ouplutôt se mettre des baffes dansla tronche ! En tout cas, ce quej’ai vu face à Ostende m’inquièteréellement. Je n’ai jamais connuça. »

A ses côtés, Tom Van Im-schoot, autre ancien du Ton-dreau, confirmait en em-brayant : « C’est sûr que le butqu’on leur a mis rapidement achangé la donne de ce petitmatch dont le résultat fait nosaffaires, expliquait le médiancampinois, monté au jeu encours de seconde période. Dèsavant le match, dans le couloirmenant au terrain, j’ai vu destêtes baissées, des regards

fuyants, des attitudes corporellestrahissant clairement unmanque de confiance énorme,voire une certaine peur. Onm’avait prévenu qu’ils n’étaientpas bien dans leur peau mais jene m’attendais pas à ce que cesoit à ce point. Franchement, celame fait mal au cœur. Au niveaude l’envie, c’était nul. Chez nous,on a sans doute moins de quali-tés intrinsèques mais on se bat etl’ambiance de travail est excel-lente. A Mons, on sentait quec’était un simple boulot et qu’ilsle prenaient davantage commeune corvée que comme un loisir.Or, sans plaisir, on n’avancepas. » ■

V.J.

Berthelin « De bonnes baffes dans la tronche »

Cédric Berthelin, ex-Montois,était du bon côté samedi. © BELGA.

Ostende

2Mons

0

C ’est triste à dire mais,alors qu’on vient à peined’en atteindre la moitié,

la saison régulière de Mons s’estquasiment arrêtée samedi soir, àla Côte belge. Sous les bour-rasques et la pluie, face à uneformation ostendaise n’ayant ab-solument rien d’un foudre deguerre mais qui a eu l’avantagede marquer rapidement avec lacomplicité involontaire de la dé-fense hennuyère – tiens, tiens –et de ne rien lâcher, Mons asombré corps et âme pour subirune 12e défaite en 15 matchs.Avec trois unités sur le premiertour sans la moindre victoire, unmoral dans les chaussettes, uncollectif qui se lézarde de toutesparts et un directeur sportif quine prend pas ses responsabilités(« Questionnez les joueurs »,nous a répondu Dimitri Mbuyuquand on a essayé d’avoir sonavis), on voit mal comment l’Al-bert pourra se remettre de cettedésillusion à l’… Albertpark !Surtout qu’au général, il se re-trouve aujourd’hui à 9 lon-gueurs de la 14e place. Sauf mi-racle auquel plus personne necroit vraiment, Mons devra sefarcir un quintuple affronte-ment face à l’avant-dernier puis,en cas de réussite, un tour finalface à trois bonnes équipes deD2. Autant dire que la malédic-tion de la 3e saison en D1 pourMons est encore en train defrapper…

« A-t-on réellement le niveaupour se sauver ? On le pensaittous mais il faut croire que non,remarque judicieusement TimMatthys, l’un des rares Montoisà s’être battu comme un diable,samedi. Tant que nous nesommes pas mathématiquementcondamnés aux Playoffs 3, onva continuer à se battre avecceux qui le veulent réellement,mais on doit aussi être réalisteset préparer cette mini-compéti-tion tellement aléatoire. Je nevois vraiment pas comment onva relever la tête. »

Samedi, donc, Mons a unenouvelle fois fait étalage detoutes ses lacunes, défensives etoffensives, mais aussi, et c’estsans doute plus inquiétant en-core, collectives. Par moments,on a vu Janevski baisser les bras,conscient que son équipe nemarquerait pas, mais aussi desjoueurs s’engueuler, « rater despasses et des contrôles qui pa-raissaient pourtant trèssimples », constatait Tom VanImschoot. Quand, en plus, la dé-fense se troue après à peine 5minutes, que Timmermanscommet un penalty évitable à lademi-heure, que Werner seblesse aux adducteurs aprèsavoir été approximatif sur lepremier but et que les atta-quants se permettent de raterles quelques rares occasionsqu’ils se créent, on ne voit abso-lument aucune raison de semontrer optimistes pour la suitede la saison. « Ce qui est frus-trant, c’est qu’on travaille bienen semaine mais qu’on ne par-

vient pas à reproduire ces sché-mas en match, disait Daan VanGijseghem. Si on s’était battuscomme des lions et qu’on s’étaitinclinés face à une formationd’Ostende plus forte, on n’auraitpas eu grand-chose à dire. Maislà, on n’était nulle part, tant in-dividuellement que collective-ment. M. Janevski nous avaitenjoint d'être très vigilants endébut de match mais cela n’aservi à rien. C’est incompréhen-sible. Même si le programme àvenir est chargé, on doit se se-couer. De toute façon, on ne peutpas tomber plus bas. »

Si certains joueurs s’en al-laient la tête basse, le regardfuyant les plumitifs et autres ca-méras, les autres, comme Tho-mas Chatelle, ne parvenaientpas à trouver les bons mots pourmasquer leur terrible désillusionteintée de doutes. « Je sais quetout le monde pense que tout estterminé pour nous, mais on faitquoi ?, questionne le Bruxellois.On déclare forfait et on seconcentre sur les PO3 ? Noussommes professionnels et on nepeut pas abandonner. On aquinze jours pour prendre du re-cul, se poser les bonnes ques-tions, essayer de trouver des so-lutions. » ■

VINCENT JOSÉPHY

Mons peut déjà préparer les Playoffs 3Balayé à la Côte, l’Al-

bert a vraiment touché lefond, samedi.

Pourra-t-il se remettrede cette terrible désillu-sion collective ?

En attendant, il luireste 15 matchs avantces PO3 qui lui semblentpromis.

Adrien Saussez, monté au jeu en remplacement d’Olivier Werner, incarne à lui seul toute la détressemontoise. © JASPER JACOBS/BELGA.

Page 26: Lesoirclimattout

15

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

LESSPORTS 15

Tubize

1Virton

0A près pas moins de sept es-

sais infructueux, Tubize aenfin remporté un match à do-micile, alors qu’il est toujours in-vaincu en déplacement. Et ce,face à des Virtonais au début derencontre prometteur, mais quiont singulièrement manqué depunch en zone de finition. C’estsur un coup franc de Liard ex-ploité par Vandenbroeck aprèsune demi-heure de jeu que la dé-cision est tombée. L’Excelsiors’est ensuite créé quelques occa-sions, mais en fin de match,Doumbouya, bien servi à chaquefois par Ambroise, a raté deuxénormes possibilités de rassurerdéfinitivement les Brabançons.

Dante Brogno savourait néan-moins : « Notre victoire est méri-tée. Onana aurait déjà pu ouvrirla marque après deux minutesseulement et le score au reposétait certainement logique. Ledébut de la seconde période a étéplus compliqué à gérer, notam-ment en raison du stress et del’état du terrain. Mais l’entrée aujeu d’Ambroise nous a apporté dela vitesse et de la profondeur.Nous aurions déjà pu gagnerl’un ou l’autre match à domicile,mais ce sont à chaque fois des er-reurs individuelles qui nous ontempêchés de le faire. Or, ce soir,personne n’a commis d’erreur etchacun a respecté les consignes.C’est toute la différence. »

En face, Frank Defays ne pou-

vait en dire autant : « Pourmettre la balle au fond, il fautavoir l’esprit de tueur. Mais, bon,si on a peur de la boue… Avant lematch, j’avais bien insisté sur laconcentration et quand je voisque, sur le premier ballon en pro-fondeur, on est déjà mis en diffi-culté, j’en arrive à me demandersi les garçons comprennent vrai-ment ce que je leur demande ! »

Les Gaumais ont égalementmanqué de présence dans le rec-tangle. « Là aussi, j’avais de-mandé avant la partie à mon at-taquant de jouer de manièreaxiale pour faire en sorte qu’ilsoit présent à la réception descentres. Or, à chaque fois, il n’yavait personne. »

Et pour couronner le tout,l’Excelsior s’est vu refuser un buten fin de match. « Il faut qu’onm’explique comment une ballepeut être sortie alors qu’elle vasur le poteau qui la renvoie versle point de penalty ! » ■

J.-F. De.

Les Tubiziens gagnentenfin à domicile

LE MATCH

TUBIZE – VIRTON . . . . . . . . . . . . . . . . 1-0

Tubize. Santos Pravos, Vinamont, Vandenbroeck,Laurent, Héris, Kheyari, Neels, Liard, Onana (90e :Garlito), Dugary (75e : Doumbouya), Bailly (58e :Ambroise). Entraîneur : Brogno.

Virton. Di Gregorio, Zimmer, Blaise, Menessou,Thiam, Etienne (52e : Cornet), Raboteur, Delaby(63e : Dufour), Croizet, Focki, Kehli (75e : Yéyé). En-traîneur : Defays.

Arbitre. De Roover.

Assistance. 336 spectateurs.

But. 31e : Vandenbroek (1-0).

Carte jaune.Yéyé.

LE MATCHANTWERP - WHITE STAR . . . . . . . . . . . 2-1

Antwerp. Sengier, Bakkenes, Diakite, De Roeck,Vansteenkiste, De Decker, Maynard, Kil (90e : Niri-sarike), Guvenc (80e : Mombongo), Faucher, Tano(59e : Bubb). Entraîneur : Hasselbaink.

White Star Bruxelles. Viviani, Ndoye (33e : Fall),Jonckheere, Debefve, El Banouhi, Obin, M. Diop(63e : Damour), Mpati, Mihoubi (70e : De Carval-ho), Courgnaud, A. Diop. Entraîneur : Bah.

Arbitre. Saadouni.

Assistance. 6.000 spectateurs.

Buts. 18e : Faucher (1-0), 77e : Fall (1-1), 83e : Mom-bongo (2-1).

Carte jaune. Debefve.

Cartes rouges. Obin et Courgnaud (90e+3).

Antwerp

2White Star

1P our effacer la décevante dé-

faite subie contre Dessel, leWhite Star se devait de prester àun bien meilleur niveau face àl’Antwerp, dans un Bosuil, dontl’historique tribune 1 était ferméepour des raisons de sécurité.

Pour ce faire, Lionel Bah, lementor des Bruxellois, remaniaitune nouvelle fois son équipe.Jonckheere, Amadi et MansourDiop effectuaient leur retourdans le onze de base. Tout commeMihoubi qui prenait place auposte de milieu gauche. Ndoyeglissait de la défense centrale au

back droit, Mpati montant d’uncran. De nombreux changementsà la base de l’entame de matchcompliquée des Etoilés ?

Une chose est sûre, ils ont subila pression anversoise durant 25minutes, incapables de dévelop-per leur jeu. Ce qui devait arriversurvenait à la 18e, lorsque Vans-teenkiste débordait Ndoye etcentrait pour Faucher qui repre-nait de la tête pour l’ouverture duscore. Fall montait alors au jeu etle White Star se dégageait un peu.« Il fallait revenir au score et jesavais que la vitesse et la pénétra-tion de Fall pouvaient faire mal àl’Antwerp », justifiait Bah.

Mais les Etoilés ne se mon-traient réellement dangereuxqu’au retour des vestiaires. Après

quelques occasions manquées,les visiteurs revenaient même auscore grâce à un superbe travailde Courgnaud, conclu par Fall.Avant de subir une nouvelle dés-illusion lorsque le joker des An-versois, Mombongo, crucifiait Vi-viani d’une reprise de la tête aupetit rectangle.

Cruel pour des Bruxellois quiterminaient même la partie àneuf suite aux exclusions d’Obinet Courgnaud dans les arrêts dejeu. « Nous avons dominé le se-cond acte, nous nous sommes crééquelques occasions mais nousn’avons su en concrétiser qu’uneseule. Alors que l’Antwerp s’estmontré plus réaliste en arrachantla victoire sur sa seule possibilitéde la seconde mi-temps. C’est très

frustrant », concluait Bah, quiest déjà le 3e entraîneur des Etoi-lés cette saison, mais n’a réaliséqu’un 7 sur 24 depuis son arrivéeau stade Fallon. ■

Se. S.

Les Etoilés ont payé leur réveil trop tardif

LE MATCH

MOUSCRON - RWDM . . . . . . . . . . . . . . 0-1

Mouscron-Peruwelz. Oukidja, Pichot, Boli, Dela-court, Mohamed, Provoost, Michel, Vanden-driessche, Khiter (80e : A. Jakolis), Alliotte, Bova(67e : Badri). Entraîneur : Dos Santos.

RWDM Brussels. Sourzac, Bilgic (87e : Doudouh),Kere, Labor, N’Diaye, Habarugira, Nollevaux, Ca-mara, Cabeke, Bouyfoulkitne (90e+3 : Bellia), Toni-ni (71e : Lkoutbi). Entraîneur : Beugnies.

Arbitre. Brinckman.

Assistance. 1.500 spectateurs.

But. 81e : Bouyfoulkitne (0-1).

Cartes jaunes. Kere, Delacourt.

Lommel - Visé : 5-1. Nouvelle dé-route pour des Visétois à nou-veau très décevants et déjà me-nés au repos sur le score sans ap-pel de trois buts à zéro (doubléde Gano et autogoal d’AkaEtien). Le mentor mosan effec-tuait alors deux changements,espérant voir ses troupes se ré-volter. Mais c’était au tour deGoffin de marquer contre soncamp. Biatour sauvait bienl’honneur, à charge pour Regalesde sceller le score. Heist - Boussu : 0-0. . A la 34e

minute, un coup franc de Koffiétait détourné de justesse par leportier local. En vue du repos, unautre essai de l’avant-centreboussutois était repoussé par undéfenseur local, Pittoors. LesAnversois étaient plus dange-reux après la pause, mais Weberscroquait son envoi et Criel tiraitsur le piquet. En contre, Boussu-Dour héritait également de plu-sieurs possibilités, sans parvenirà les concrétiser. Arnauld Mer-cier, son entraîneur, privé désor-mais de son adjoint StéphaneSzczepaniak, lequel a démission-né, notamment en raison des la-cunes, selon lui, en matière decommunication du manager duclub, regrettait la perte de deuxpoints. « J’ai dénombré 14frappes au but pour nous, contre3 seulement pour Heist. Cela dé-

montre clairement notre domi-nation. Mais aussi une mal-adresse certaine en zone de fini-tion. Compte tenu de toutes lesoccasions franches que nousavons eues, nous nous devions demarquer au moins un but. Maisnous sommes tombés sur unebelle équipe de Heist, difficile àdéstabiliser dans ses propres ins-tallations. Je me dis donc finale-ment que ramener un point d’icine constitue pas un mauvais ré-sultat en soi. Qui plus est, dansdes conditions climatiques parti-culièrement difficiles. »Eupen - Saint-Trond : 1-2. Contrele cours du jeu, Dufour ouvrait lescore en dépit d’un angle réduit.Eupen répliquait promptement :un coup franc placé de son flancgauche Schouterden ne laissaitaucune chance à Schollen. Saint-Trond restait dangereux et De-quévy était tout près de marquerà son tour, mais le dernier rem-part de l’Alliance Deumeland semontrait très attentif. Après lapause, le match demeurait indé-cis mais Dufer, d’une reprise dela tête sur un service précis deDufour, donnait la victoire auxhommes de Yannick Ferrera. Enfin de partie, Kabasele ratait laballe d’égalisation, Schollen ef-fectuant également quelques ar-rêts. ■

J.-F.De.

AUTRES RENCONTRES DE DIVISION 2

A près avoir été jusqu’icidominé tantôt par Mous-cron, tantôt par Eupen,

qui a même remporté la pre-mière tranche, le championnat aconnu un nouveau tournant ceweek-end. Westerlo, à l’aise àGeel, a en effet pris la tête duclassement, tout en s’emparantégalement de la première placede celui de la deuxième tranche.Sans faire beaucoup de bruit

mais avec une certaineconstance, les Campinois n’ontjamais jusqu’ici connu de pas-sage à vide, restant toujours enembuscade.

Un parcours enfin récompenséune semaine avant de recevoirdes Mouscronnois en perte de vi-tesse. Avec seulement un pointglané lors de leurs trois derniersmatchs, les Hennuyers ne se dé-placeront pas au Kuipje dans des

conditions idéales. Défait parSaint-Trond, Eupen n’est plus,lui non plus, aussi fringant, àl’inverse de Limbourgeois relan-cés après leurs succès récentsface aux Mouscronnois puis chezles germanophones. La luttepour le titre reste donc indécise,d’autant que l’Antwerp, qui avaincu le White Star, n’a pas ditson dernier mot.

On retiendra par ailleurs le

partage de Bousu-Dour à Heist.Les Hennuyers demeurent in-vaincus depuis sept journées,mais leur direction recherchetoujours des solutions à sesgraves problèmes financiers. LeWhite Star fait donc, lui, du sur-place et présente un bilan insuf-fisant vu les investissements réa-lisés depuis l’arrivée des repre-neurs dubaïotes au printempsdernier. Enfin, Tubize a réalisé

une excellente opération en rem-portant son premier succès à do-micile de la saison. Il a en effetégalement pris ses distances avecle bas de classement, où Hoog-straten et Visé semblent filervers la D3, et où la dernière vic-time des Tubiziens, Virton, fileun mauvais coton. ■

J.-F. De.

P.16 LES RÉSULTATS

Coup double pour WesterloDIVISION 2 Les Campinois passent en tête de la tranche et du classement général

Exploit des jeunes Mo-lenbeekois à Mouscron-Péruwelz.

Eupen a subi sa pre-mière défaite de la sai-son face à Saint-Trond.

Les Trudonnairesmontent clairement enpuissance.

Mouscron

0RWDM

1C onnaissant le résultat entre

Eupen et Saint-Trond duvendredi soir, les Mouscronnoissavaient qu’ils pouvaient réali-ser une excellente opération auclassement général en cas desuccès sur une équipe duRWDM diminuée par les sus-pensions et les blessures, ainsique par les soucis extra-sportifsliés aux retards de paiements.

Mais voilà, même privés dequatre titulaires, les Bruxelloisse sont montrés coriaces. Et tel-lement bien organisés qu’ilsn’ont laissé que peu d’occasionsaux Mouscronnois, tout en s’of-frant le luxe d’inscrire l’uniquebut de la partie en fin de match.

Un but tout aussi unique quemagnifique. Cabeke était parve-nu à arracher le ballon despieds de Michel. En situationde deux contre un, le joueur duRWDM transmettait le cuir àBouyfoulkitne, lequel décochaitquasi instantanément une su-perbe frappe dans la lucarned’Oukidja. « Je n’ai pas beau-coup réfléchi, reconnaissait l’au-teur du but. J’ai contrôlé le bal-lon et j’ai frappé. Tout simple-ment. »

« Cette victoire nous fait dubien à tous, se réjouissait DidierBeugnies, l’entraîneur des Mo-lenbeekois. C’est bon pour notreconfiance après notre deux surdouze, mais aussi pour l’am-biance au sein du groupe. Avecl’extrasportif qui plombe un peul’atmosphère pour le moment,cela ne peut être que positif.Nous avons eu une semaine agi-tée, mais j’espère que cela vas’arranger. On a peut-être faitgrève, mais les joueurs se sontentraînés chacun de leur côté.Peut-être qu’on devrait fairegrève toutes les semaines quandon voit comment on a joué cesoir… »

Ce qui risque bien de se pas-ser, vu que les Bruxellois n’onttoujours pas reçu les garantiesespérées.

Didier Beugnies a aussi voulumettre en évidence son buteurd’un soir, Hamid Bouyfoulkitne.

« Pas uniquement pour son but,mais bien pour son travail dé-fensif. Je lui avais demandé des’occuper de Provoost, ce qu’il afait à merveille. Mais tous lesjoueurs se sont battus avec cetétat d’esprit. C’est ce qui nous apermis de revenir avec la vic-toire. »

Si les sourires étaient de misedu côté bruxellois, au RMP,c’était la soupe à la grimace.Avec un maigre point récoltésur les neuf mis récemment enjeu, les Mouscronnois ont perduprovisoirement leur premièreplace. Mais Vincent Provoost neveut pas céder à la panique.Pour lui, on ne peut pas (en-core) parler de crise au Canon-nier. « Nous n’aurions rien dûlâcher mais c’est comme cela.Lundi, nous allons devoir par-

ler entre nous pour voir ce quine va pas pour le moment. Maiscela devra rester certainemententre nous. Et puis, ce n’est quenotre troisième défaite de la sai-son. »

Dimanche prochain, lesMouscronnois se déplaceront àWesterlo, le nouveau leader dela série. « Nous devons nous res-saisir là-bas. »

Arnaud Dos Santos, le coachdes Hennuyers, pointait lui lemanque de fraîcheur de sonnoyau. « Je dispose de quatorzejoueurs qui ont quasiment toutjoué depuis le début de la sai-son. Donc, indéniablement, ilnous manque un peu de jus ence moment. »

L’entraîneur compte bien de-mander des renforts lors dumercato hivernal à ses patrons.

Reste à savoir si la direction lil-loise fera l’effort et déliera lescordons de la bourse afin d’at-teindre son objectif avec leRMP, soit de rejoindre l’élitebelge le plus vite possible. ■

T. V.

Les Mouscronnois manquent de fraîcheur

Khiter (à droite) et les Mouscronnois ne sont pas parvenus à prendre en défaut la solide organisationmolenbeekoise.© RENÉ BRENY.

Page 27: Lesoirclimattout

16

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

16 LESSPORTS

ITALIE12e journéeCatane - Udinese . . . . . . . . . . . . . . . 1-0Inter Milan - Livourne . . . . . . . . . . . . 2-0Genoa - Hellas Vérone . . . . . . . . . . . 2-0Chievo Vérone - AC Milan . . . . . . . . . 0-0Atalanta Bergame - Bologne . . . . . . . 2-1Parme - Lazio Rome . . . . . . . . . . . . . 1-1AS Rome - Sassuolo . . . . . . . . . . . . . 1-1Cagliari - Torino . . . . . . . . . . . . . . . . 2-1Fiorentina - Sampdoria Gênes . . . . . . 2-1Juventus - Naples . . . . . . . . . . . . . . 3-0Classement

1. AS Rome . . . . . . . . . . . . . . . 12 322. Juventus. . . . . . . . . . . . . . . . 12 31 3. Naples . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 28 4. Inter Milan . . . . . . . . . . . . . . 12 25 5. Fiorentina . . . . . . . . . . . . . . . 12 24 6. Hellas Vérone . . . . . . . . . . . . 12 22 7. Genoa . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 17 8. Lazio Rome . . . . . . . . . . . . . . 12 169. Atalanta Bergame. . . . . . . . . . 12 16

10. AC Milan. . . . . . . . . . . . . . . . 12 13 11. Parme . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 13 12. Udinese . . . . . . . . . . . . . . . . 12 13 13. Cagliari. . . . . . . . . . . . . . . . . 12 13 14. Torino . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 12 15. Livourne. . . . . . . . . . . . . . . . 12 12 16. Bologne . . . . . . . . . . . . . . . . 12 10 17. Sassuolo. . . . . . . . . . . . . . . . 12 10 18. Sampdoria Gênes . . . . . . . . . . 12 919. Catane . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 920. Chievo Vérone . . . . . . . . . . . . 12 6

ANGLETERRE11e journéeSouthampton - Hull . . . . . . . . . . . . . 4-1Aston Villa - Cardiff. . . . . . . . . . . . . . 2-0Liverpool - Fulham . . . . . . . . . . . . . . 4-0Chelsea - West Bromwich . . . . . . . . . 2-2

90e (+6) HAZARD (C) (2-2).Crystal Palace - Everton . . . . . . . . . . . 0-0Norwich - West Ham. . . . . . . . . . . . . 3-1Tottenham - Newcastle . . . . . . . . . . . 0-1Sunderland - Manchester City . . . . . . 1-0Swansea - Stoke. . . . . . . . . . . . . . . . 3-3Manchester Utd - Arsenal . . . . . . . . . 1-0Classement

1. Arsenal. . . . . . . . . . . . . . . . . 11 252. Liverpool . . . . . . . . . . . . . . . 11 23 3. Southampton . . . . . . . . . . . . 11 224. Chelsea . . . . . . . . . . . . . . . . 11 21 5. Manchester Utd . . . . . . . . . . . 11 206. Everton . . . . . . . . . . . . . . . . 11 20 7. Tottenham . . . . . . . . . . . . . . 11 20 8. Manchester City . . . . . . . . . . . 11 199. Newcastle . . . . . . . . . . . . . . . 11 17

10. West Bromwich . . . . . . . . . . . 11 14 11. Aston Villa. . . . . . . . . . . . . . . 11 14 12. Hull . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 14 13. Swansea . . . . . . . . . . . . . . . . 11 12 14. Cardiff . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 12 15. Norwich . . . . . . . . . . . . . . . . 11 11 16. West Ham . . . . . . . . . . . . . . . 11 10 17. Stoke . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 10 18. Fulham. . . . . . . . . . . . . . . . . 11 10 19. Sunderland . . . . . . . . . . . . . . 11 720. Crystal Palace . . . . . . . . . . . . 11 4

ESPAGNE13e journéeOsasuna - Almeria . . . . . . . . . . . . . . 0-1Grenade - Malaga . . . . . . . . . . . . . . 3-1Real Madrid - Real Sociedad. . . . . . . . 5-1Getafe - Elche . . . . . . . . . . . . . . . . . 1-1Athletic Bilbao - Levante . . . . . . . . . . 2-1Celta Vigo - Rayo Vallecano . . . . . . . . 0-2Espanyol Barcelone - FC Séville. . . . . . 1-3Valence CF - Valladolid . . . . . . . . . . . 2-2Villarreal - Atletico Madrid . . . . . . . . . 1-1Betis Séville - FC Barcelone . . . . . . . . 1-4Classement

1. FC Barcelone . . . . . . . . . . . . . 13 372. Atletico Madrid . . . . . . . . . . . 13 343. Real Madrid. . . . . . . . . . . . . . 13 31 4. Villarreal . . . . . . . . . . . . . . . . 13 24 5. Athletic Bilbao . . . . . . . . . . . . 13 236. Getafe . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 207. Real Sociedad . . . . . . . . . . . . 13 178 Grenade . . . . . . . . . . . . . . . . 13 17 9. Valence CF . . . . . . . . . . . . . . 13 17

10. Levante . . . . . . . . . . . . . . . . 13 17 11. FC Séville . . . . . . . . . . . . . . . 13 16 12. Espanyol Barcelone. . . . . . . . . 13 1513. Elche . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 1414. Malaga. . . . . . . . . . . . . . . . . 13 1315. Valladolid . . . . . . . . . . . . . . . 13 12 16. Celta Vigo . . . . . . . . . . . . . . . 13 12 17. Almeria . . . . . . . . . . . . . . . . 13 12 18. Rayo Vallecano . . . . . . . . . . . 13 12 19. Osasuna . . . . . . . . . . . . . . . . 13 10 20. Betis Séville. . . . . . . . . . . . . . 13 9

ALLEMAGNE12e journéeHanovre - Brunswick. . . . . . . . . . . . . 0-0Bayern Munich - Augsbourg. . . . . . . . 3-0Schalke - Werder Brême . . . . . . . . . . 3-1Bayer Leverkusen - Hambourg . . . . . . 5-3Wolfsburg - Dortmund . . . . . . . . . . . 2-1Hoffenheim - Berlin . . . . . . . . . . . . . 2-3Mönchengladbach - Nuremberg . . . . . 3-1Mayence - Francfort . . . . . . . . . . . . . 1-0Fribourg - Stuttgart . . . . . . . . . . . . . 1-3Classement

1. Bayern Munich . . . . . . . . . . . 12 322. Dortmund . . . . . . . . . . . . . . 12 28 3. Bayer Leverkusen . . . . . . . . . . 12 284. Mönchengladbach . . . . . . . . . 12 225. Wolfsburg. . . . . . . . . . . . . . . 12 21 6. Schalke . . . . . . . . . . . . . . . . 12 20 7. Berlin . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 18 8. Stuttgart. . . . . . . . . . . . . . . . 12 16 9. Mayence. . . . . . . . . . . . . . . . 12 16

10. Werder Brême . . . . . . . . . . . . 12 15 11. Hanovre . . . . . . . . . . . . . . . . 12 14 12. Hoffenheim. . . . . . . . . . . . . . 12 13 13. Augsbourg . . . . . . . . . . . . . . 12 13 14. Hambourg . . . . . . . . . . . . . . 12 1215. Francfort . . . . . . . . . . . . . . . 12 10 16. Fribourg . . . . . . . . . . . . . . . . 12 817. Brunswick . . . . . . . . . . . . . . . 12 818. Nuremberg . . . . . . . . . . . . . . 12 7

FRANCE13e journéeMonaco - Evian/Thonon . . . . . . . . . . 1-1Paris SG - Nice . . . . . . . . . . . . . . . . . 3-1Bastia - Rennes . . . . . . . . . . . . . . . . 1-0

8e : BRUNO.Guingamp - Lille . . . . . . . . . . . . . . . 0-0Lorient - Reims . . . . . . . . . . . . . . . . 0-0Toulouse - Ajaccio . . . . . . . . . . . . . . 1-1Valenciennes - Montpellier . . . . . . . . 1-1Bordeaux - Nantes . . . . . . . . . . . . . . 0-3Marseille - Sochaux . . . . . . . . . . . . . 2-1Saint-Etienne - Lyon . . . . . . . . . . . . . 1-2Classement

1. Paris SG . . . . . . . . . . . . . . . . 13 312. Lille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 27 3. Monaco . . . . . . . . . . . . . . . . 13 264. Nantes . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 235. Marseille. . . . . . . . . . . . . . . . 13 21 6. Reims. . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 19 7. Lyon . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 18 8. Guingamp . . . . . . . . . . . . . . 13 18 9. Saint-Etienne. . . . . . . . . . . . . 13 18

10. Bastia. . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 18 11. Rennes. . . . . . . . . . . . . . . . . 13 17 12. Bordeaux . . . . . . . . . . . . . . . 13 17 13. Nice. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 17 14. Evian/Thonon . . . . . . . . . . . . 13 16 15. Toulouse . . . . . . . . . . . . . . . 13 16 16. Montpellier . . . . . . . . . . . . . . 13 1417. Lorient . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 11 18. Valenciennes . . . . . . . . . . . . . 13 919. Ajaccio . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 820. Sochaux . . . . . . . . . . . . . . . . 13 7

Les résultats des principaux championnats étrangersPAYS-BAS

13e journéeHeerenveen - RKC Waalwijk . . . . . . . . 5-2Roda JC - Go Ahead Eagles . . . . . . . . 1-4Heracles - Groningue . . . . . . . . . . . . 0-3Vitesse Arnhem - Utrecht. . . . . . . . . . 3-1

63e : DE RIDDER (U), pen. (1-1).ADO La Haye - Cambuur . . . . . . . . . . 3-0Zwolle - Twente. . . . . . . . . . . . . . . . 1-1NAC Breda - PSV Eindhoven . . . . . . . . 2-1NEC Nimègue - Ajax Amsterdam. . . . . 0-3Feyenoord - AZ Alkmaar . . . . . . . . . . 2-2Classement

1. Vitesse Arnhem . . . . . . . . . . . 13 242. AZ Alkmaar . . . . . . . . . . . . . 13 233. Ajax Amsterdam . . . . . . . . . . 13 224. Groningue . . . . . . . . . . . . . . 13 225. Twente. . . . . . . . . . . . . . . . . 13 216. Feyenoord . . . . . . . . . . . . . . 13 217. Zwolle . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 208. PSV Eindhoven . . . . . . . . . . . 13 199. Heerenveen . . . . . . . . . . . . . 13 18

10. NAC Breda . . . . . . . . . . . . . . 13 1811. Roda JC . . . . . . . . . . . . . . . . 13 1712. Go Ahead Eagles . . . . . . . . . . 13 1613. Utrecht . . . . . . . . . . . . . . . . 13 1514. Heracles . . . . . . . . . . . . . . . . 13 1415. ADO La Haye . . . . . . . . . . . . . 13 1316. Cambuur . . . . . . . . . . . . . . . 13 1217. RKC Waalwijk. . . . . . . . . . . . . 13 918. NEC Nimègue . . . . . . . . . . . . 13 9

RUSSIE16e journéeUral Yekaterinburg - Rostov . . . . . . . . 1-4Tomsk - Lokomotiv Moscou . . . . . . . . 2-0Samara - Dynamo Moscou. . . . . . . . . 1-2Spartak Moscou - Zenit . . . . . . . . . . . 4-2Amkar Perm - Anzhi Makhachkala . . . . 1-0CSKA Moscou - Terek Grozny . . . . . . . 4-1Rubin Kazan - FC Krasnodar . . . . . . . . 0-1Kuban Krasnodar - Nizhny Novgorod . . 4-0Classement

1. Zenit Saint-Pétersbourg. . . . . . 16 362. Lokomotiv Moscou . . . . . . . . . 16 333. Spartak Moscou . . . . . . . . . . . 16 334. CSKA Moscou . . . . . . . . . . . . 16 305. Dynamo Moscou . . . . . . . . . . 16 296. FC Krasnodar. . . . . . . . . . . . . 16 277. Amkar Perm . . . . . . . . . . . . . 16 278. Kuban Krasnodar . . . . . . . . . . 16 239. Rostov . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 20

10. Volga Nizhny Novgorod. . . . . . 16 1711. Rubin Kazan . . . . . . . . . . . . . 16 1712. Samara. . . . . . . . . . . . . . . . . 16 1713. Tomsk . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 1214. Ural Yekaterinburg . . . . . . . . . 16 1115. Terek Grozny . . . . . . . . . . . . . 16 916. Anzhi Makhachkala . . . . . . . . 16 6

Division 2

Division 3 A

Division 3 B

LES RÉSULTATS DES RENCONTRES DE PROMOTION EN PAGE 21

Match avancéWoluwe-Zaventem - La Calamine . . . . . . . . . 0-0

Classement1. Woluwe-Zaventem (*) . 15 11 3 1 31- 7 36

2. Verviers . . . . . . . . . . 14 8 3 3 27-12 27

3. Sprimont-Comblain . . 14 8 1 5 36-21 25

4. Turnhout . . . . . . . . . 14 7 3 4 19-18 24

5. Bocholt . . . . . . . . . . 14 6 5 3 20-17 23

6. Union. . . . . . . . . . . . 14 6 4 4 23-14 22

7. La Louvière Centre . . . 14 6 4 4 23-20 22

8. Hasselt . . . . . . . . . . . 14 6 3 5 13-16 21

9. Patro Eisden . . . . . . . 14 5 6 3 21-15 21

10. Grimbergen. . . . . . . . 14 5 3 6 21-23 18

11. La Calamine . . . . . . . 15 5 3 7 27-31 18

12. Cappellen . . . . . . . . . 14 5 3 6 17-24 18

13. Ciney . . . . . . . . . . . . 14 4 5 5 15-18 17

14. Oosterzonen . . . . . . . 14 4 3 7 17-37 15

15. Huy . . . . . . . . . . . . . 14 3 4 7 16-18 13

16. Berchem . . . . . . . . . . 14 3 3 8 16-23 12

17. Charleroi Fleurus . . . . 14 3 2 9 16-28 11

18. Diegem . . . . . . . . . . 14 2 2 10 14-30 8

15e journéeLa Louvière - Charleroi Fleurus . . . . . . sam. 20h00Ciney - Sprimont Comblain . . . . . . . . sam. 20h00Huy - Turnhout . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 20h00Hasselt - La Calamine . . . . . . . . . . . . sam. 20h00Patro Eisden - Diegem . . . . . . . . . . . sam. 20h00Grimbergen - Berchem . . . . . . . . . . . sam. 14h30Union - Oosterzonen . . . . . . . . . . . . dim. 15h00Woluwe Zaventem - Verviers . . . . . . . dim. 15h00Cappellen - Bocholt . . . . . . . . . . . . . dim. 15h00

Deuxième tranche1. Woluwe-Zaventem . . . . . 5 3 1 0 8- 2 112. Turnhout . . . . . . . . . . . . 4 3 1 0 8- 1 103. Ciney . . . . . . . . . . . . . . 4 3 0 1 6- 3 9

Sprimont-Comblain . . . . . 4 3 0 1 15- 6 95. Bocholt . . . . . . . . . . . . . 4 2 1 1 6- 4 7

Hasselt . . . . . . . . . . . . . 4 2 1 1 5- 4 7Verviers . . . . . . . . . . . . . 4 2 1 1 6- 4 7

8. Patro Eisden . . . . . . . . . . 4 2 0 2 6- 9 69. La Calamine . . . . . . . . . . 5 1 2 2 10- 9 5

La Louvière Centre. . . . . . 4 1 2 1 8- 8 5Union . . . . . . . . . . . . . . 4 1 2 1 7- 6 5

12. Berchem . . . . . . . . . . . . 4 1 1 2 4- 5 4Charleroi-Fleurus . . . . . . . 4 1 1 2 7-10 4Diegem . . . . . . . . . . . . . 4 1 1 2 9-10 4Oosterzonen . . . . . . . . . 4 1 1 2 6-13 4

16. Cappellen . . . . . . . . . . . 4 0 1 3 3- 7 217. Grimbergen . . . . . . . . . . 4 0 1 3 2- 9 1

Huy . . . . . . . . . . . . . . . 4 0 1 3 3- 8 1

Match avancéAudenaerde - Bornem . . . . . . . . . . . . . . . . . 3-1Classement

1. Audenaerde . . . . . . . 15 10 3 2 32-15 332. SK Londerzeel . . . . . . 14 8 4 2 27-14 28 3. RC Malines . . . . . . . . 14 8 4 2 24-14 284. Deinze . . . . . . . . . . . 14 8 3 3 28-15 27 5. Ath . . . . . . . . . . . . . 14 7 5 2 27-16 266. Coxyde. . . . . . . . . . . 14 7 3 4 31-20 24 7. FC Dendre. . . . . . . . . 14 6 2 6 22-26 20 8. Izegem . . . . . . . . . . . 14 5 4 5 21-22 199. Rupel Boom . . . . . . . 14 5 3 6 19-29 18

10. Brakel. . . . . . . . . . . . 14 5 2 7 18-26 1711. Tournai. . . . . . . . . . . 14 4 5 5 22-24 1712. Tamise . . . . . . . . . . . 14 5 1 8 19-22 1613. RC Gand . . . . . . . . . . 14 3 7 4 19-21 1614. Saint-Nicolas . . . . . . . 14 4 3 7 17-19 1515. Bornem . . . . . . . . . . 15 4 3 8 23-26 1516. Hamme . . . . . . . . . . 14 3 3 8 25-33 1217. Torhout . . . . . . . . . . 14 3 3 8 13-24 1218. St. Wetteren . . . . . . . 14 2 2 10 11-32 8

15e journéeFC Dendre - Tournai . . . . . . . . . . . . . ven. 20h30Audenaerde - SK Londerzeel . . . . . . . sam. 19h30Torhout - Saint-Nicolas . . . . . . . . . . . sam. 19h30RC Malines - Bornem . . . . . . . . . . . . sam. 20h00Deinze - RC Gand . . . . . . . . . . . . . . sam. 20h00Ath - Coxyde . . . . . . . . . . . . . . . . . dim. 14h30Hamme - Olsa Brakel . . . . . . . . . . . . dim. 15h00Rupel Boom - Izegem . . . . . . . . . . . . dim. 15h00St. Wetteren - Tamise . . . . . . . . . . . . dim. 15h00

Deuxième tranche1. Deinze . . . . . . . . . . . . . . 4 3 1 0 8-2 102. Hamme. . . . . . . . . . . . . . 4 3 0 1 12-5 9

Izegem . . . . . . . . . . . . . . 4 3 0 1 10-5 94. Audenaerde. . . . . . . . . . . 5 2 2 1 10-8 8

RC Malines. . . . . . . . . . . . 4 2 2 0 6-3 86. FC Dendre . . . . . . . . . . . . 4 2 1 1 8-9 7

Tamise . . . . . . . . . . . . . . 4 2 1 1 7-6 78. Ath. . . . . . . . . . . . . . . . . 4 1 2 1 4-5 5

SK Londerzeel . . . . . . . . . 4 1 2 1 7-7 5Saint-Nicolas . . . . . . . . . . 4 1 2 1 2-2 5

11. Olsa Brakel. . . . . . . . . . . . 4 1 1 2 5-6 4Rupel Boom . . . . . . . . . . . 4 1 1 2 3-6 4Tournai . . . . . . . . . . . . . . 4 1 1 2 7-9 4

14. St. Wetteren . . . . . . . . . . . 4 1 0 3 3-7 315. Bornem. . . . . . . . . . . . . . 5 0 3 2 5-8 3

Coxyde . . . . . . . . . . . . . . 4 0 3 1 5-7 3RC Gand . . . . . . . . . . . . . 4 0 3 1 4-5 3

18. Torhout. . . . . . . . . . . . . . 4 0 1 3 2-6 1

15e journéeEupen - Saint-Trond . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1-2

Heist - Boussu-Dour . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0-0

Antwerp - White Star Bruxelles . . . . . . . . . . . 2-1

Hoogstraten - Dessel Sport. . . . . . . . . . . . . . 1-3

Lommel - Visé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5-1

Tubize - Virton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1-0

Mouscron-Péruwelz - RWDM Brussels . . . . . . . 0-1

Alost - Roulers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4-1

Geel - Westerlo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1-3

Classement1. Westerlo . . . . . . . . . . 15 10 4 1 28-13 34

2. Mouscron-Peruwelz . . 15 10 2 3 28-12 32

3. Eupen . . . . . . . . . . . 15 9 5 1 38-16 32

4. Saint-Trond . . . . . . . . 15 9 5 1 21-11 32

5. Antwerp . . . . . . . . . . 15 8 4 3 28-13 28

6. RWDM Brussels . . . . . 15 7 4 4 20-17 25

7. Boussu Dour . . . . . . . 15 7 3 5 21-19 24

8. Alost . . . . . . . . . . . . 15 5 4 6 17-20 19

9. Lommel . . . . . . . . . . 15 4 7 4 21-16 19

10. White Star Bruxelles . . 15 4 6 5 16-16 18

11. Tubize . . . . . . . . . . . 15 4 6 5 23-25 18

12. Heist . . . . . . . . . . . . 15 4 5 6 17-27 17

13. Dessel Sport . . . . . . . 15 4 2 9 12-32 14

14. Geel. . . . . . . . . . . . . 15 3 5 7 15-20 14

15. Virton. . . . . . . . . . . . 15 3 4 8 14-16 13

16. Roulers. . . . . . . . . . . 15 2 7 6 19-27 13

17. Hoogstraten . . . . . . . 15 1 4 10 15-30 7

18. Visé . . . . . . . . . . . . . 15 1 3 11 15-38 6

16e journéeBoussu Dour - Geel . . . . . . . . . . . . . sam. 19h00

Dessel Sport - Antwerp. . . . . . . . . . . sam. 19h30

Hoogstraten - Visé . . . . . . . . . . . . . . sam. 29h00

Saint-Trond - Tubize . . . . . . . . . . . . . sam. 20h00

Virton - Lommel . . . . . . . . . . . . . . . sam. 20h00

Roulers - Heist . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 20h00

RWDM Brussels - Eupen . . . . . . . . . . sam. 20h00

White Star Bruxelles - Alost . . . . . . . . dim. 15h00

Westerlo - Mouscron-Peruwelz . . . . . . dim. 15h00

Deuxième tranche1. Westerlo . . . . . . . . . . . . 5 4 0 1 9- 4 12

2. Boussu Dour. . . . . . . . . . 5 3 2 0 6- 1 11

3. Lommel. . . . . . . . . . . . . 5 3 1 1 12- 5 10

4. Saint-Trond . . . . . . . . . . 5 3 1 1 7- 5 10

5. Tubize . . . . . . . . . . . . . . 5 2 2 1 9- 6 8

6. Alost . . . . . . . . . . . . . . . 5 2 2 1 8- 5 8

7. Geel . . . . . . . . . . . . . . . 5 2 2 1 6- 5 8

8. Antwerp . . . . . . . . . . . . 5 2 1 2 8- 7 7

9. Heist . . . . . . . . . . . . . . . 5 2 1 2 7- 6 7

10. Mouscron-Peruwelz . . . . . 5 2 1 2 6- 5 7

11. Dessel Sport . . . . . . . . . . 5 2 0 3 5- 7 6

12. Eupen (*) . . . . . . . . . . . . 5 1 3 1 9- 8 6

13. White Star Bruxelles . . . . . 5 1 2 2 3- 4 5

14. Roulers . . . . . . . . . . . . . 5 1 2 2 4- 7 5

15 . RWDM Brussels . . . . . . . 5 1 2 2 5- 9 5

16 . Hoogstraten . . . . . . . . . 5 1 1 3 4- 7 4

17. Virton . . . . . . . . . . . . . . 5 0 2 3 2- 6 2

18. Visé . . . . . . . . . . . . . . . 5 0 1 4 6-19 1

2013 2014Tous les matchs de la saison

Lokeren - FC Malines

Ostende - Mons

Charleroi - Gand

Louvain - Lierse

Cercle de Bruges - Courtrai

Standard - FC Bruges

Genk - Anderlecht

Zulte Waregem - Waasland

Buts

Samedi 23 novembre

Charleroi - Anderlecht 18 h 00

Ostende - Genk 20 h 00

Zulte - FC Malinois 20 h 00

Gand - Waasland 20 h 00

Louvain - Courtrai 20 h 00

Cercle de Bruges - Lierse 20 h 00

Dimanche 24 novembre

Lokeren - FC Bruges 18 h 00

Standard - Mons 20 h 30

Cartes jaunes

Cartes rouges

2e, 3e, 9e

1

ptsbuts p-c-d

Classement

Equipes

1.

2.

3.

4.

5.

6.

7.

8.

9.

10.

11.

12.

13.

14.

15.

16.

j g p n

Playoffs 1 Playoffs 2 Playoffs 3

Standard (1) 15 10 1 4 29-9 (+20) 34

Genk (2) 15 10 3 2 28-13 (+15) 32

Zulte Waregem (4) 15 9 1 5 31-21 (+10) 32

Anderlecht (5) 15 10 4 1 38-17 (+21) 31

FC Bruges (3) 15 9 3 3 22-14 (+8) 30

Lokeren (7) 15 8 5 2 29-20 (+9) 26

Courtrai (6) 15 8 6 1 21-17 (+4) 25

Cercle de Bruges (8) 15 5 5 5 15-22 (-7) 20

Gand (11) 15 4 5 6 17-22 (-5) 18

FC Malines (9) 15 4 7 4 20-27 (-7) 16

Charleroi (10) 15 3 6 6 17-22 (-5) 15

Lierse (12) 15 4 9 2 11-25 (-14) 14

Louvain (13) 15 3 7 5 19-26 (-9) 14

Ostende (14) 15 3 9 3 11-25 (-14) 12

Waasland-Beveren (15) 15 1 8 6 11-22 (-11) 9

Mons (16) 15 0 12 3 11-28 (-17) 3

LE SOIR - 12.11.13

La 15e journée de D1 en un coup d’œil4-0

2-0

0-1

2-0

3-1

0-0

0-1

2-0

Résultats

Zoom sur la journée

Prochaine journée

Les meilleurs buteurs

15e

16

7e

31

15e

16

7e

22

11e

37

15e

32

12e

10

15e

2

Ande

rlech

t

FC B

ruge

s

Cerc

le

Char

lero

i

Cour

trai

Gand

Genk

Liers

e

Loke

ren

Louv

ain

FC M

alin

es

Mon

s

Oste

nde

Stan

dard

Waa

sland

-Bev

eren

Zulte

War

egem

Anderlecht

FC Bruges

Cercle

Charleroi

Courtrai

Gand

Genk

Lierse

Lokeren

Louvain

FC Malines

Mons

Ostende

Standard

Waasland-Beveren

Zulte Waregem

2-1

1/2

15/2

1/3

15/3

30/11

7/12

2-3

3-3

2-1

0-2

26/12

18/1

2-1

1-0

1-1

4-2

1/2

15/2

1/3

15/3

30/11

21/12

1-0

1-1

1-0

1-0

4-2

18/1

3-1

3-0

2-0

1-2

1/2

15/2

1/3

15/3

30/11

7/12

1-1

1-1

1-1

26/12

1-0

0-1

18/1

1-1

0-0

1/2

15/2

1/3

15/3

23/11

14/12

21/12

1-4

3-1

1-2

0-2

2-3

2-0

0-0

1-0

1/3

15/3

30/11

7/12

1-2

2-2

1-1

26/12

25/1

5-2

8/2

2-1

25/1

5-2

2-4

22/2

1/3

15/3

30/11

26/12

1-2

1-1

1-1

7/12

1-1

8/2

2-2

1-0

1-1

1/2

15/2

1/3

15/3

30/11

14/12

21/12

3-0

2-0

2-0

0-2

18/1

2-0

25/1

2-4

0-5

1-0

15/2

1/3

15/3

30/11

7/12

0-2

0-2

1-1

26/12

0-2

0-1

18/1

25/1

1-2

0-1

2-0

22/2

8/3

23/11

14/12

21/12

1-2

1-2

4-1

8/2

0-0

5-0

1-0

2-2

22/2

8/3

23/11

7/12

2-1

0-0

0-3

26/12

25/1

8/2

1-2

4-0

0-0

4-1

2-0

1-0

22/2

8/3

23/11

14/12

21/12

3-0

2-1

4-0

24/8

8/2

2-0

25/1

1-1

2-1

2-2

22/2

8/3

23/11

14/12

7/12

1-1

4-2

26/12

1-0

8/2

2-0

25/1

3-0

1-1

3-2

22/2

8/3

30/11

7/12

4-1

1-1

2-2

26/12

1-1

8/2

0-1

18/1

1-1

4-2

2-1

2-2

1/2

15/2

22/2

8/3

23/11

14/12

21/12

2-1

2-0

2-0

18/1

4-3

4-0

0-3

1/2

22/2

8/3

23/11

14/12

21/12

0-4

0-3

0-2

8/2

0-1

2-0

2-0

1-0

1/2

15/2

8/3

23/11

14/12

21/12

1-0

1-2

0-1

0-1

18/1

3-1

1. Harbaoui (Lokeren) 11 Santini (Courtrai) 113. Batshuayi (Standard) 10 4. Hazard (Zulte-Waregem) 95. Vossen (Genk) 8 Habibou (Zulte-Waregem) 8 (+1)7. Kljestan (Anderlecht) 7 8. Ezekiel (Standard) 6 Mitrovic (Anderlecht) 6

Pollet (Charleroi) 6 Ruytinx (Louvain) 6 (+1) Suarez (Anderlecht) 6

Page 28: Lesoirclimattout

17

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

Sans Van Buyten,le Bayern se détacheAllemagne. Une nouvellefois confiné au banc detouche, Daniel Van Buyten anéanmoins savouré l’excel-lente opération réalisée parle Bayern en tête de la Bun-desliga. En plus d’avoir faci-lement pris le meilleur surAugsbourg, le club bavaroisa pris ses distances surDortmund, qui s’est incliné àWolfsburg. Du coup, leBayern possède désormais 4points d’avance sur le duoDortmund-Leverkusen. Ven-dredi, Sébastien Pocognoli(Hanovre) avait dû secontenter d’un nouveaupartage vierge particulière-ment décevant face auxpromus de Brunswick.

Vertonghenet Dembelebattus à domicileAngleterre. Toujours privédes services de Nacer Chad-li, blessé, Tottenham a étésurpris à domicile par New-castle, où le portier néerlan-dais Tim Krul a été excep-tionnel. Titularisés, Jan Ver-tonghen et Moussa Dembéléont connu des fortunesdiverses. Si le premier a livréun très bon match sur leflanc gauche défensif, man-quant même de peu l’égali-sation en fin de matchquand il a heurté la transver-sale, le second, qui revenaiten grâce, a été très discretdans l’entrejeu avant decéder sa place au retour dela mi-temps. De son côté,Simon Mignolet a connu uneaprès-midi tranquille dans lebut de Liverpool, qui s’estpromené face à Fulham(4-0) et reste en embus-cade, à deux unités d’Arse-nal. Enfin, si ManchesterCity a été battu par le pluspetit écart à Sunderlandsans le concours de VincentKompany (blessé) ni De-dryck Boyata (sur le banc),Everton a dû se contenterd’un piètre passage à domi-cile face à Crystal Palace. SiRomelu Lukaku a disputétout le match, Kevin Mirallasa, quant à lui, cédé sa placepeu avant l’heure de jeu.Pays-Bas. Insuffisammentremis de sa blessure à lacheville malgré qu’il ait re-pris les entrainements, Za-karia Bakkali n’était pas dansle noyau du PSV, qui a étéune nouvelle fois battu, auNAC Breda cette fois. Auclassement, le club braban-çon est actuellement 8e !

Defourqualifié en CoupePortugal. Ce week-end étaitréservé à la Coupe, au Portu-gal. Dimanche soir, dans lematch au sommet des 16es, leFC Porto s’est facilementimposé (et qualifié) sur lapelouse du Vitoria Guima-raes. Titularisé, Steven De-four a failli marquer en fin dematch et a été averti.

V. J.

BELGES À L’ÉTRANGER

LESSPORTS 17FOOTBALL À L’ÉTRANGER

Vermaelen titulariséContre toute attente, Tho-mas Vermaelen a joué toutle choc entre ManU et Arse-nal, dimanche. Mertesackermalade, l’Anversois a apprissa 1re titularisation en cham-pionnat peu avant le coupd’envoi. « Et il a été très bondans un contexte difficile », araconté Wenger. Sec devantvan Persie, auteur du but dela victoire des « Red devils »(pour le compte desquelsFellaini n’a joué que 5 mi-nutes), Vermaelen s’est prisdes coups de Rooney et leslui a rendus (ph.). Il s’agit dela 2e défaite des « Gunners »cette saison. (V.J.)

DIABLERIES

Benteke encore muetAston Villa n’avait plus mar-qué de but depuis sa der-nière victoire, le 28 sep-tembre, face à ManCity.Samedi, les « Villans » ontrenoué avec le succès face àCardiff, ce qui leur a permisde se donner un peu d’airaprès une période difficile.Christian Benteke, qui a jouétout le match n’a pas étérécompensé de son évidentebonne volonté. Le Diable, quiavait été freiné par uneblessure à la hanche,cherche toujours à améliorerson total personnel (4 buts)depuis le 14 septembre.(V.J.)

Lombaerts blessé,Witsel rétabliMarc Wilmotsavait dit que lablessure aupied encouruepar Axel Wit-sel (ph.) face àPorto, en C1, n’était pas tropgrave. Dimanche, le Liégeoisa en effet joué tout le matchdu Zenit qui voit fondre sonavantage en tête, après sa 2e

défaite de la saison, au Spar-tak Moscou cette fois. Nico-las Lombaerts,, victime d’unvilain tacle de McGeady, adû quitter la pelouse avantla fin de la première mi-temps. (V.J.)

Nainggolan discretDimanche, Cagliari a arrachéun succès difficile et tardif, àdomicile, face au Torino(2-1). Le but de la victoiredes Sardes a été inscrit à la88e, juste après le remplace-ment de Radja Nainggolan.Le médian belge d’origineindonésienne, qui a enfinretrouvé le groupe desDiables lundi après quelquesmois d’absence, a été utilisédans un rôle assez inhabituelpour lui de soutien d’at-taque. Assez discret, il asurtout écopé nouveau car-ton jaune qui le privera dumatch face à la Roma, aprèsla trêve internationale. (V.J.)

L’Atletico accrochéDimanche,l’Atletico alaissé filer 2unités face à laVillarreal.Seulementbattus à l’Espa-nyol cette saison, les « Col-choneros » ont été malme-nés et ont dû concéder unpremier partage. Titulariséen défense centrale, TobyAlderweireld a été souventdépassé tandis que ThibautCourtois a fait ce qu’il a puentre les perches mais il aété surpris en fin de matchpar un autogoal de Juanfransur un centre tir tendu dePerbet. (V. J.)

E den Hazard ? Il n’avaitpas à me présenter ses ex-cuses. Ce qui s’est passé

appartient au passé et, aujour-d’hui, il m’a donné entière satis-faction dans un contexte particu-lièrement difficile. C’est oublié. »

Non, José Mourinho n’est pasun ingrat. Furieux la semainepassée à l’encontre du seul Diablerouge qui compte vraiment à sesyeux en ce moment – en partantdu principe qu’il a temporaire-ment oublié Lukaku et que DeBruyne continue à jouer les utili-tés sur le banc de touche ou en tri-bune au gré de ses humeurs –, lemanager de Chelsea avait « pu-ni » Hazard en le reléguant en tri-bune lors du match de Ligue deschampions finalement remportéface à Schalke 04, mercredi soir.

En cause, la perte de son passe-port par le Brainois, qui a provo-qué une arrivée en retard, lundi, àl’entraînement. Dans les tabloïdsanglais, tout et son contraire a étéécrit et dit au sujet de cette mésa-venture. Hazard, qui était rentréen France pour donner le coupd’envoi du match entre Lille etMonaco, dimanche passé, en a-t-il profité pour se faire une viréejusqu’au bout de la nuit avec sesanciens équipiers nordistes ?

Peu importe pour le « Mou »qui, samedi, avait donc choisi detitulariser Hazard. Et il ne l’a pasregretté, l’entraîneur portugais !

D’emblée concentré et virevol-tant dans ses dribbles, l’ancienLillois a constamment pesé sur ladéfense de West Bromwich,l’hôte du jour à Stamford Bridge.Sur le premier but local, il a récu-péré un ballon sur la gauche, a re-piqué au centre, avant d’armerune belle frappe à ras de terre quele portier visiteur n’a pu que re-pousser dans les pieds d’Eto’o.

Chelsea, qui restait sur un im-pressionnant brevet d’invincibi-lité de 65 rencontres de PremierLeague sous les ordres de Mou-rinho, a ensuite oublié de jouer aufoot, laissant WBA revenir à sa

hauteur puis même mener à lamarque jusqu’à la 95e minute,moment choisi par l’arbitre poursiffler un penalty plus que limitepour une poussée très légère deSteven Reid sur Ramires.

« Pourquoi douter de la véraci-té de cette décision ?, pestait aprèscoup Mourinho avec cette mau-vaise fois teintée d’arrogance quile caractérise encore davantagequand rien ne tourne. J’ai revucette phase sous différents angleset il n’y a pas la moindre ombred’un doute : il y avait bel et bienpenalty. En revanche, il y avaitsurtout une faute non sifflée en

notre faveur sur Ivanovic lors del’action qui amène le but de Sesse-gnon pour WBA. S’il y a quel-qu’un qui peut être frustré parl’arbitrage, c’est bien moi ! Maistout le monde sait que cet arbitreest l’un des meilleurs d’Angleterreet même d’Europe. » On laisseraau Portugais la teneur de ces pro-pos qui n’ont évidemment pas faitplaisir dans le camp d’en face.

En attendant, dans le brouhahagénéral, avec un public incandes-cent et des adversaires tentant dele déstabiliser à n’importe quelprix, Eden Hazard est resté d’uncalme olympien pour prendre

Glyn Myhill à contre-pied d’unefrappe précise à ras de terre. Etd’inscrire au passage son qua-trième but de la saison.

« J’ai trouvé Eden Hazard trèsbon, a poursuivi Mourinho. Enplus, il a réussi à garder son sang-froid pour transformer ce penal-ty. A 3 ou 4-0, c’est toujours plusfacile. Ici, c’était beaucoup pluspérilleux et le gamin a su garderson calme. Chapeau ! »

A noter, enfin, que Kevin DeBruyne n’a pas quitté le banc detouche lors de cette rencontre.Une fois de plus… ■

VINCENT JOSÉPHY

Eden Hazard s’estdéjà racheté une conduiteANGLETERRE Le Brainois a préservé le brevet d’invincibilité de Chelsea

Déjà impliqué sur le 1er

but Blues, Hazard a gar-

dé son calme pour offrir

un point tardif à Chelsea.

Après l’avoir sanction-

né en semaine, Mourin-

ho lui a redonné

confiance et ne l’a pas

regretté.

Concentré et virevoltant, Eden Hazard a constamment pesé sur la défense de WBA avant d’arracher l’égalisation à la 95e minute. © AFP.

Messi ne donnera plus le la pourle Barca pendant deux mois. © AP.

C ela devient une mauvaisehabitude pour Lionel Messi.

Dimanche, pour la troisième foiscette saison, l’Argentin a préma-turément quitté ses coéquipiersaprès seulement 20 minutes dejeu sur la pelouse du Betis oùl’équipe catalane s’est promenée(1-4). Un succès et une place deleader confortée, l’Atletico Ma-drid ayant été tenu en échec àVillarreal (1-1), qui sont passésau second plan lundi lorsque leclub catalan a annoncé que sonprotégé serait absent de six àhuit semaines : « Les examens

réalisés ce lundi matin ontconfirmé que le joueur souffraitd’une déchirure du biceps fémo-ral de la jambe gauche. »

La fin des espoirs pour le Ballon d’Or ?

Un nouveau coup d’arrêt mus-culaire pour la « Pulga » quiavait déjà eu un hématome in-tramusculaire au même bicepsfémoral le 21 août lors de lamanche aller de la Supercouped’Espagne puis une lésion au bi-ceps fémoral de la cuisse droitele 28 septembre en championnat

à Almeria. Elles avaient coûtérespectivement une et trois se-maines de compétition à Messi.Cette fois-ci, ce sera beaucoupplus long pour le Blaugrana quisera absent jusqu’à la fin de l’an-née 2013.

Une blessure qui semble égale-ment synonyme de fin règne auclassement du Ballon d’Or. Qua-druple vainqueur, l’Argentinétait cité parmi les favoris maisétait de plus en plus en retraitpar rapport à Franck Ribéry, au-teur d’une grande saison avec leBayern Munich qui a tout gagné,

et Cristiano Ronaldo qui semontre actuellement plus proli-fique que l’Argentin comme enattestent les classements des bu-teurs de la Liga (16-8) et de la C1(8-6). Seulement vainqueur duchampionnat en mai, Messi de-vait enchaîner les performancespour gonfler ses statistiques ettenter d’inverser la tendancedans la course au prix individuelle plus prestigieux du monde duballon rond. Les muscles capri-cieux du natif de Rosario en ontdécidé autrement. ■

GUILLAUME RAEDTS

Coup de pompe musculaire pour MessiESPAGNE Le joueur de Barcelone s’est blessé dimanche et sera absent entre six et huit semaines

Page 29: Lesoirclimattout

18

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

18 LESSPORTS18 LESSPORTS

Dragons

5Racing

5

D ix buts, du spectacle etdu suspense : le matchau sommet de ce double

week-end a tenu toutes ses pro-messes. Et il n’a pas fallu attendrelongtemps pour que le matchs’emballe. Dès la 4e minute, DeMot s’infiltrait dans le cercle an-versois et obtenait un stroke surune intervention fautive de Le-roy, venu à sa rencontre. Tupperse chargea de la transformation(0-1). Dix minutes plus tard, Pee-ters, à la conclusion d’un beaumouvement collectif, trompaitGucassoff de près (1-1). Mais, àl’approche de la mi-temps, lesRats appuyèrent deux fois surl’accélérateur. A la 28e minuted’abord, Charlier se promenaitdans la défense anversoise avantde se faire légèrement bousculer.Sanction immédiate : stroke, queTupper se fit un plaisir de trans-former (1-2). Cinq minutes plustard, le même Charlier débordaitsur la droite pour servir son com-père Versluys, dont la reprise enun temps terminait sa coursedans le goal vide (1-3).

Et la seconde période reprit surun rythme encore plus intense.Après quelques minutes, Van Do-ren reprenait d’un puissant tir enrevers un pc repoussé par Cor-nillie sur sa ligne de but. Mais leRacing profitait de l’euphorieambiante pour refaire son avancesur la remise en jeu : mis sur or-

bite par Truyens, Charlier voyaitson centre parfaitement déviépar Guest (2-4). Dix minutes plustard, c’est Peeters qui refaisaitparler de lui. D’abord, grâce à untip-in victorieux sur une phase depc bien travaillée (3-4, 50e). En-suite, en touchant le cadre (52e).Enfin, en voyant son centre déviévictorieusement par Dubois (4-4,54e). Tout était à refaire pour lesRats. Mais sur une énième percéede Charlier, le Racing obtenait unnouveau stroke. Et les contesta-tions (légitimes) des Anversoisn’y changeaient rien : Tupper pritses responsabilités pour la troi-sième fois de l’après-midi (4-5).

Mais il était écrit que les

deuxième et troisième du classe-ment se quitteraient dos à dos : àmoins de 2 minutes du coup desifflet final, l’infortuné Tuppertrompait son propre gardien endéviant un centre puissant deVerdussen. 5-5, score logique se-lon Jérôme Truyens : « Je penseque le résultat reflète bien la phy-sionomie du match. C’est un bonpoint, même si on peut regretter cerelâchement d’une dizaine de mi-nutes qui permet aux Dragons derevenir de 2-4 à 4-4 en milieu desseconde mi-temps », poursuivaitle capitaine bruxellois. Avant derevenir sur ce qui fait la force deson équipe depuis le début de lasaison : « Par rapport à la saison

dernière, on a perdu 3 grosses in-dividualités offensives (NDLR :Boon, Gougnard, Catlin).Mais,étonnamment, on se montrebeaucoup plus réalistes qu’avant.En zone de finition, on joue plusen équipe et on n’a plus besoin de3 ou 4 occasions pour marquer. »

Un réalisme offensif que leDragons doit leur envier. JeanWillems, coach anversois, n’avaitqu’un mot à la bouche : « Frus-trant ! On a beaucoup plus d’en-trées de cercle et ça ne se reflète pasau marquoir. On laisse passerune belle occasion de doublernotre adversaire du jour, c’estdommage. » ■

MAXIM BAWOROWSKI

Un sommet aux saveurs de playoffsHOCKEY Dans un duel de haute facture, le Racing et le Dragons se sont neutralisés

Le Watducks s’envole

en tête du classement,

après un week-end assez

tranquille.

Belle réaction du côté

du Léopold, qui signe un

convaincant 6 sur 6.

Avec 2 matchs nuls, le

Daring prend du retard

dans la course au Top 4.

Encore une fois très actif face au Racing, Arthur Van Doren s’affirme chaque semaine comme un futur grand. A 19 ans à peine. © PH. DEMARET.

Louvain - Héraklès : 3-3. Commesouvent avec les Louvanistes, ona eu droit à une partie très ou-verte. Si les Lierrois pensaienttenir le bon bout à trois reprises,les Universitaires sont chaquefois revenus au score. C’est OriolBach qui ouvrait les hostilitésaprès 20 minutes de jeu (0-1).Mais 3 minutes plus tard, Garciarétablissait l’égalité. A la demi-heure, un troisième espagnol semit en évidence : Moreno déviaitun centre lierrois dans sespropres filets. Il ne fallait denouveau que 3 minutes aux Lou-vanistes pour revenir à hauteurgrâce à Degroote.

Après un début de seconde mi-temps partagé, Nunez redonnaitl’avance aux Lierrois sur une

belle déviation, en milieu de se-conde période. Dans la foulée, legardien lierrois se voyait exclutemporairement pour une inter-vention hors de son cercle. Du-rant 10 minutes, De Kerpeljouait les pompiers de service.Très adroit entre les perches, ilne put toutefois rien sur un pc deQuemada à l’heure de jeu.

Avec ce match nul, les Louva-nistes mettent fin à leur série dequatre défaites consécutives (parun but d’écart). Mais ils auraienttoutefois pu revendiquer davan-tage lors des 10 minutes d’infé-riorité numérique de leur adver-saire du jour.Beerschot - Daring : 2-2. Le Beer-schot doit une fière chandelle àson gardien de but, David Van

Rysselberghe. Sans les interven-tions de grande classe de l’anciengardien des Red Lions, le Daringaurait sans aucun doute rappor-té trois points de son déplace-ment à Kontich et pris par lamême occasion la quatrièmeplace à son hôte du jour. Mais iln’en fut rien.

Brunet avait pourtant fait 0-1sur pc juste avant la pause. Maissur ses rares occasions, le Beer-schot prit les commandes grâce àdes buts de Dockier et Paton. LesOurs pensaient tenir leur sep-tième victoire de la saison. Maisc’était sans compter sur une dé-cision arbitrale très contestée,qui offrait un pc aux Bruxellois àla 70e minute. Tanguy Cosyns nese faisait pas prier et arracha le

match nul in extremis.Watducks - Gantoise : 5-0. Lessemaines se suivent et se res-semblent pour les Brabançons.Face à une équipe regroupéedans sa moitié de terrain, les Ca-nards ont dû prendre le jeu à leurcompte.

Dans ce match à sens unique,c’est De Saedeleer qui a fait sau-ter le verrou gantois, sur pc, auquart d’heure de jeu. Boccard etBertrand (également sur pc) enfirent de même après la pause.Dans les 10 dernières minutes,Vandiest et Bertrand donnèrentau score une allure qui reflétaitmieux la domination des cham-pions en titre, qui avec davantagede réalisme devant la cage gan-toise, auraient dû s’imposer bien

plus largement.Léopold - Braxgata : 4-1. Letemps d’une mi-temps, on a cruque le changement de coachn’avait pas eu l’effet escompté ducôté ucclois. Et lorsque Declercqouvrait le score pour le Brax justeavant la pause, on voyait le Léo-pold bien mal embarqué. Maisl’incendie fut rapidement éteint.

Touchés dans leur orgueil, lesBruxellois remontèrent sur leterrain avec une tout autre men-talité. Et ils corrigèrent rapide-ment le tir : juste après la pause,Pujal (sur pc) débloquait lecompteur bruxellois, imité uneminute plus tard par Rossi. Al’heure de jeu, Plennevaux et Ar-thur Verdussen, coup sur coup,confirmaient le réveil ucclois.

Antwerp - Namur : 10-2. Commeon pouvait s’en douter, le terrainde l’Antwerp n’a pas résisté auxintempéries du week-end. L’Ant-werp a donc trouvé refuge chezson voisin du Dragons pour ydisputer son match contre Na-mur. Sur le nouveau synthétiquede Brasschaat, les Anversois ontdominé les échanges même si lescore final est très sévère tant lesNamurois ont offert une belle ré-sistance. Mais les Escargots sesont véritablement effondrésdans les 8 dernières minutes enencaissant 6 goals ! Les buteursdu jour : côté namurois, Simonet Forton ; côté anversois, Briels(3), Van Beers (3), Lainz (2), Gu-cassoff et Devreker. ■

M.B.

LES AUTRES RENCONTRES DE DIMANCHE

Cédric Charlier« Coup de chapeau à CédricCharlier. Il est impliqué dans 4des 5 goals du Racing et,aujourd’hui, il nous a fait trèsmal pendant 70 minutes ».Ces mots sont ceux de JeanWillems, coach du Dragons.Depuis le départ de TomBoon vers les Pays-Bas cetété, l’attaquant uccloissemble avoir pris une autredimension dans l’effectif duRacing.

L’HOMME DU MATCH

©PH

ILIP

PE D

EMA

RET.

LE MATCHDRAGONS - RACING . . . . . . . . . . . . . . 5-5

Dragons. Leroy, Celis, Luypaert, Van Doren, Ver-dussen, Rombouts, Stockbroeckx, Denayer, Cob-baert, Iglesias, Van Aubel. Puis : Dubois, Peeters,Rubens, Maartens et Boschman.

Coach : Jean Willems.

Racing. Gucassoff, Tupper, Renaer, Grégoire, Be-ckers, Dalla Palma, Truyens, Cornillie, De Mot,Guest et Charlier. Puis : Versluys, De Keyser, Pane-sar, Dabin et Rickli.

Coach : Christian Cavallet.

Arbitres. Van Elegem et Van Lidth de Jeude.

Buts. 4e : Tupper (0-1), 15e : Peeters (1-1), 28e :Tupper (1-2), 33e : Versluys (1-3), 39e : Van Doren(2-3), 40e : Guest (2-4), 50e : Peeters (3-4), 54e : Du-bois (4-4), 66e : Tupper (4-5), 69e : Tupper c.s.c.(5-5).

Cartes jaunes. 46e : Truyens ; 63e : Denayer.

RÉSULTATS ET CLASSEMENTDIVISION D’HONNEUR11e journéeDragons - Racing . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5-5Waterloo Ducks - Gantoise . . . . . . . . . . . . . . 5-0Léopold - Braxgata . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4-1Beerschot - Daring . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-2Antwerp - Namur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10-2Louvain - Herakles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3-312e journéeWaterloo Ducks - Namur . . . . . . . . . . . . . . 10-1Léopold - Antwerp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4-2Dragons - Braxgata . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4-2Louvain - Daring . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-2Racing - Herakles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4-1Beerschot - Gantoise . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3-0Classement

1. Waterloo Ducks . . . . . 12 10 2 0 53-14 302. Racing . . . . . . . . . . . 12 8 1 3 44-25 273. Dragons . . . . . . . . . . 12 8 3 1 49-31 254. Beerschot . . . . . . . . . 12 7 3 2 32-30 235. Daring . . . . . . . . . . . 12 5 3 4 43-34 196. Herakles . . . . . . . . . 12 5 4 3 31-39 187. Antwerp . . . . . . . . . . 12 5 5 2 36-29 178. Léopold . . . . . . . . . . 12 5 7 0 37-29 159. Braxgata . . . . . . . . . . 12 5 7 0 20-28 15

10. Louvain . . . . . . . . . . 12 3 6 3 32-33 1211. Gantoise . . . . . . . . . . 12 2 10 0 17-54 612. Namur . . . . . . . . . . . 12 0 12 0 19-65 0Prochaines journées (17 novembre)Namur - Léopold . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15h00Daring - Antwerp . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15h00Racing - Beerschot . . . . . . . . . . . . . . . . . 15h00Herakles - Waterloo Ducks . . . . . . . . . . . . 15h00Gantoise - Dragons. . . . . . . . . . . . . . . . . 15h30Braxgata - Louvain . . . . . . . . . . . . . . . . . 15h30

Racing - Héraklès : 4-1. Après lagrosse débauche d’énergie de laveille, on pouvait penser que lesBruxellois rencontreraientquelques difficultés face à unautre candidat aux playoffs. Iln’en fut rien. Et malgré une pre-mière mi-temps à sens unique, lescore était toujours vierge à la mi-temps. Mais à courir derrière laballe, les Lierrois se fatiguèrent etdès l’entame de la seconde pé-riode, ils payèrent le prix de leursefforts : Lucas De Mot profitaitde la première occasion pour en-fin ouvrir la marque. Dalla Palmadoublait la mise d’un superbe tiren revers dans la lucarne du butlierrois. Vanneste y allait égale-ment de son petit but. C’est sur pc

que l’Herakles trouvait la faille,via Nick Haig. Avertissementsans frais pour les Rats. Nils DeKeyser en rajoutait même unecouche en toute fin de match, surun rebond de pc.Louvain - Daring : 2-2. Dès l’en-tame du match, les Molenbeekoisaffichaient leurs intentions enprenant les Louvanistes à lagorge. Leurs efforts furent ré-compensés puisque Van Lind-thoudt et Tanguy Cosyns don-naient une avance logique auxBruxellois avant la pause (2-0).La seconde période offrait untout autre visage : face à uneéquipe qui avait décidé de jouerbeaucoup plus défensivement,les Louvanistes prenaient le

match en main. Pol Garcia re-poussait longtemps l’échéancemais à un quart d’heure duterme, Degroote trouvait l’ouver-ture sur pc. Et à 3 minutes duterme, Quemada en faisait demême. Un match nul qui n’ar-range aucune des deux équipes.Léopold - Antwerp : 4-2. L’élec-trochoc provoqué par le change-ment de coach semble réellementavoir fait son effet du côté del’Avenue Dupuich. Face à des An-versois très combatifs, les Bruxel-lois ont semblé maîtriser leséchanges pendant 70 minutes.Thomas Henet ouvrait la marqueaprès 10 minutes de jeu mais lajoie des supporters ucclois fut decourte durée puisque Devreker

faisait 1-1 une minute plus tard.Rossi exploitait bien une phasede pc très confuse pour donnerl’avance aux siens juste avant lapause. Dorian Thiéry profitaitd’une infériorité numérique an-versoise en début de seconde pé-riode pour faire le break. Cinqminutes plus tard, Delas relan-çait le suspense sur phase de pc.Mais le Léopold s’était promis dene plus retomber dans ses traversde début de saison. Et au coursd’une seconde mi-temps maîtri-sée, le Léopold se mettait défini-tivement à l’abri grâce à Mercade.Watducks - Namur : 10-1. 20 butsencaissés en un week-end : le bi-lan est lourd pour les Escargots.Face aux Watducks, ils prirent

l’eau après seulement 20 se-condes de jeu. Ils sauvaient tou-tefois l’honneur à 3 minutes duterme, sur un pc signé Forton.Les buteurs du jour côté water-lootois : Vandiest (2), Bertrand(2), Boccard (pc), Masson, Cabuy,De Paeuw, Lycke et Capelle.Dragons - Braxgata : 4-2. Dé-fendre et évoluer en contre-at-taque : la tactique du Braxgataétait claire. A la mi-temps, cen’était qu’1-0, grâce à un pc deLuypaert. Même configurationen seconde mi-temps et le Braxfut récompensé : Van Biesen fai-sait 1-1. Van Aubel redonnaitl’avance au Dragons mais Kleyn-jans surprenait à son tour Leroysur une contre-attaque bien me-

née (2-2). Mais en fin de match,Luypaert remettait de l’ordredans la maison anversoise, entrompant à deux reprises Fla-mand sur pc.Beerschot - Gantoise : 3-0. LeBeerschot s’est bien remis dumatch nul concédé la veille, entoute fin de match. Henry Nelenfaisait 1-0 lors d’une premièremi-temps largement dominéepar les Ours. En seconde période,les échanges s’équilibrèrent maisDavid Van Rysselberghe repous-sait parfaitement toutes les ten-tatives gantoises, la plupart surpc. Sébastien Dockier et AdamMcClelland mettaient les Ours àl’abri en fin de match. ■

M.B.

LES RENCONTRES DE LUNDI

Page 30: Lesoirclimattout

19

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

LESSPORTS 19

Pepinster 61

Ostende 86Pepinster : 4 sur 23 à 3 pts ; 18 sur 39 à 2 pts ; 13 sur20 lf ; 39 rbs ; 7 ass ; 27 fautes (Dandridge éliminé à53-79) – Besovic (4-2), LIBERT (5-7), Lemaire (1-0),BIGGS (4-6), DANDRIDGE (5-1), Schwartz (0-1),Jadin, PENNINCK (8-9), WILKINS, Jankovic (4-4).Ostende : 4 sur 21 à 3 pts ; 30 sur 41 à 2 pts ; 14 lf sur29 ; 29 rbs ; 16 ass ; 26 fautes (Berggren éliminé à51-79) – Berggren (4-2), SERRON (11-4), STIPANOVIC(2-14), THOMPSON (11-10), Marnegrave (0-2),Petrovic (2-4), GILLET (0-5), Salumu (4-3), DJORDJE-VIC (6-2).Quarts : 14-20, 17-20, 9-24, 21-22.

C ’est la première fois cette sai-son que Pepinster, coupable

de 19 pertes de balle et dont cinqjoueurs compilent une évalua-tion négative, est corrigé.

Une fois n’est pas coutume, Os-tende, qui espère récupérer Wil-kinson d’ici deux semaines, n’apas été inquiété par sa bête noire.

Ce qui n’a pas empêché le coachGjergja de déplorer le faible tauxde réussite de son équipe à dis-tance. On y ajoutera le 14 sur 29aux lancers francs. Mais malgrécela, les Pepins, dont le jeuneAméricain à l’essai un mois, Sidi-ki Johnson, n’a pas été… testé,n’ont résisté que jusqu’à 29-32.La pause atteinte à 31-40, Os-tende tuait le match à la reprise :40-64 à la demi-heure sous l’im-pulsion de Thompson et Stipano-vic.

L’écart culminera à 31 points(45-76) avant que les Pepinsn’adoucissent la note d’un matchdont le dernier fait saillant étaitla sortie pour blessure de BrieucLemaire : touché au genou, il su-bit un examen ce mardi. ■

J.-M.M.

Marnegrave : « Oncontinue à apprendre »

Van Rossom bat TabuValence (4-1) et Van Rossom(5 pts, 3 rbs, 3 ass, 29 mn)ont confirmé leur bon débutde saison en dominant Sara-gosse (3-2) et Tabu (2 pts, 1rb, 2 ass, 12 mn). En re-vanche, Bilbao (0-5) resteseul dernier malgré unegrosse prestation d’Hervelle(8 pts, 12 rbs, 2 ass, 38 mn)lors de la défaite (83-71) àSaint-Sébastien.Eurochallenge. La deuxièmejournée emmène Anvers(1-0) mardi (20h) à DenBosch (P-B, 1-0), tandisqu’Alost (0-1) reçoit(20h30) Groningue (PBs).Eurocoupe. Mons (0-4)reçoit mardi (20h30) l’AlbaBerlin (3-1). Mercredi, Os-tende (3-1) se déplace auMans (3-1) et Charleroi(0-4) à Sassari (2-2).Willebroek. L’ailier serbeZivanovic, engagé en renfort,« en prévision de la saisonprochaine aussi », préciseStruelens, n’était pas encorequalifié pour affronter Liège.

EN BREF

RÉSULTATS7e journéeCharleroi - Anvers . . . . . . . . . . . . . . . . 79- 62Alost - Brussels . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114- 92Mons - Louvain. . . . . . . . . . . . . . . . . . 83- 86Willebroek - Liège . . . . . . . . . . . (ap.pr.) 101-104Pepinster - Ostende. . . . . . . . . . . . . . . 61- 86

Classement1. Alost . . . . . . . . . . . . . . 7 5 2 587-514 122. Charleroi. . . . . . . . . . . . 7 5 2 549-507 123. Anvers . . . . . . . . . . . . . 7 5 2 533-479 124. Louvain . . . . . . . . . . . . 7 4 3 556-565 115. Liège . . . . . . . . . . . . . . 7 4 3 524-550 116. Ostende . . . . . . . . . . . . 6 4 2 486-401 107. Mons . . . . . . . . . . . . . . 6 3 3 450-455 98. Brussels . . . . . . . . . . . . 7 2 5 582-592 99. Pepinster . . . . . . . . . . . 7 2 5 497-553 9

10. Willebroek. . . . . . . . . . . 7 0 7 515-663 78e journée (15-16-17 novembre)Ostende - Alost. . . . . . . . . . . . . . . . ven. 20h30Liège - Pepinster . . . . . . . . . . . . . . . ven. 20h30Mons - Anvers . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 20h30Willebroek - Charleroi . . . . . . . . . . . sam. 20h30Brussels - Louvain . . . . . . . . . . . . . . dim. 15h00

I l y a un aspect réjouissantdans la victoire de Louvainà Mons, sa quatrième en…

5 déplacements ! « Car elleconfirme que ce championnatannoncé à deux vitesses n’estpas aussi disproportionné, dumoins pour l’instant car lesgrosses cylindrées devraient fi-nir par émerger », acquiesce lecoach Jurgen Van Meerbeeck,dont le jeune effectif (21 ans demoyenne) démontre qu’il y amoyen de former sans grandsmoyens, et des Belges en majo-rité, tout en étant compétitif enD1. « Nous croyons en nos possi-bilités et nous menons la ma-jeure partie des matchs que nousremportons : une belle preuve dematurité pour le jeune effectif. »

Mais il y a aussi un aspectpréoccupant à la fébrilité desplus puissants. Car elle té-moigne du nivellement par lebas qui se dégage des sept pre-mières journées. Un agent dejoueurs présent vendredi à Alostet samedi à Mons a ainsi confiéqu’il ne reconnaissait pas le ni-veau des dernières saisons. Iln’est pas le seul ! Seul Ostendetient d’ailleurs la route en Euro-coupe : un baromètre extérieur.Charleroi et Mons, eux, y fontde la figuration.

Saison de transitionL’élargissement de la D1 à dix

clubs, quitte à en revenir au se-mi-professionnalisme, ainsi quel’imposition de 6 joueurs parnoyau formés localement, seulmoyen de stimuler la présencedes Belges, constituent les soclesd’une saison qualifiée de transi-tion. Il n’est donc pas surpre-nant que le niveau régresse. Et

tant mieux si cette double saisonrégulière à la longueur artifi-cielle recèle des surprises. Maisla valeur d’une Ligue ne se me-sure pas tant à son degré d’indé-cision qu’à la qualité du jeu quiy est proposé.

Or, sur ce plan, le cas de Monsest aussi préoccupant que celuide Charleroi. « Nous ne jouonspas bien, pas assez pour ga-gner », reconnaît le managerThierry Wilquin confronté,après la démission du présidentGobert, à la perte de Cage (opé-ré vendredi avec succès du ten-don d’Achille) en plus d’une spi-rale de sept défaites en huitmatchs ! Qu’il ait été déraison-nable de satisfaire à leur hausseprétention ou qu’ils souhai-taient changer d’air tout simple-ment, les quatre Américains quiont emmené Mons jusqu’à ladernière finale des playoffs n’ontmanifestement pas été rempla-cés. « Une question d’équilibrecollectif plutôt que de potentielindividuel, analyse Wilquin. Or,cette alchimie est la clé de laréussite d’une saison. » Celle deMons part donc en vrille. « Etnous disposons de très peu demarge pour l’ajuster, sachantqu’il y a peu de chance qu’unseul joueur provoque un dé-clic. »

Le risque est donc de voirMons rentré dans le rang de cechampionnat qui n’est pas àdeux vitesses, mais qui peine àpasser la deuxième vitesse. ■

STÉPHANE DRUART

Le championnat se nivelle par le basDIVISION 1 Personne ne domine, et aucun club ne brille en ce début de saison

Louvain souligne la

faiblesse de Mons.

Charleroi se console

de l’Eurocoupe.

L’Américain Jason Westrol, attiré de D2 à Louvain, a enfoncé un peu plus les Montois.© BRUNO FAHY/BELGA.

Alost 114

Brussels 92Alost : 14 sur 25 à 3 pts ; 28 sur 43 à 2 pts ; 16 lf sur17 ; 26 rbs ; 30 ass ; 16 fautes – Steinbach (2-0),RAIVIO (8-1), TOFI (12-12), Vermoesen (0-3),CUMMARD (11-3), El Khounchar, Van Langenhove(5-3), Dreesen (6-2), BUTLER (18-6), Hanavan,YOUNG (2-3), Releford (5-10).Brussels : 10 sur 18 à 3 pts ; 25 sur 49 à 2 pts ; 12 lfsur 16 ; 25 rbs ; 16 ass ; 17 fautes – Loubry (13-2),Gueye, CELIS, Hockins (2-9), LICHODZIJEWSKI(5-14), RYAN (1-14), UBEL (9-19), POURTOIT (2-0),Depuydt, Verspeeten.Quarts : 33-17, 36-15, 22-34, 23-26.

C omme face à Ostende, on esttombé face à beaucoup plus

forts : il faut le reconnaître. »Serge Crèvecoeur, le coach duBrussels, ne nourrit aucune frus-tration tant la démonstration desOkapis était imparable : 69-32 àla mi-temps ! « Ils compilaient68 % de réussite à 2 points et 73 %

à distance, dont une série de 10tirs primés. Même si notre défenseaurait pu être plus agressive,nous étions impuissants. » Nantide ces 37 points d’avance, Alost alevé le pied. Mais les Bruxelloisont eu le mérite de restervaillants. « Et cette réaction estpositive avant de recevoir Lou-vain : un match capital pour res-ter dans la course aux playoffs. »C’est donc désormais l’ambitionavouée de l’Excelsior ? « Dès lorsque nous avons démontré quenous n’étions pas là pour faire dela figuration, mes joueurs ont be-soin d’un objectif et je crois qu’ilest à notre portée au vu de la qua-lité que nous avons affichée : nousn’aurions pas volé quatre succèsplutôt que deux… » ■

S.Dr.

« Les Okapis étaientbeaucoup plus forts »

Willebroek (a.p.) 101

Liège 104Willebroek : 7 sur 18 à 3 pts ; 25 sur 36 à 2 pts ; 30 lfsur 36 ; 19 rbs ; 14 ass ; 33 fautes (Fitzpatrick,Oveneke et Van Schil éliminés) – GORREMANS 11,LOUCKS 20, FITZPATRICK 10, PEARSON 14, OVENEKE9, Dobbelaere 5, De Thaey 18, Van Schil 5, Molle-kens, Souveryns 9.Liège : 5 sur 12 à 3 pts ; 26 sur 46 à 2 pts ; 37 lf sur43 ; 19 rbs ; 9 ass ; 30 fautes (Simms, Bosco et Smithéliminés) – SIMMS 15, BOSCO 11, SMITH 30,GAUDOUX 4, FERGUSON 8, Kabeya, Pita 12,Iarochevitch 21, Hertay.Quarts : 24-29, 12-23, 19-18, 30-15.

I l arrive à mon équipe de… s’ar-rêter de jouer ! » Le coach lié-

geois, Fulvio Bastianini, a gagné,mais s’avoue désabusé. « Tant ona de la chance de s’en sortir :Willebroek est le vainqueur mo-ral de ce match ! » Qui aura prin-cipalement valu par ses rebondis-sements. « Malgré la défaite, on a

fait plaisir à notre public », syn-thétise le président des Kangoe-roes, qui ont frôlé leur premiersuccès en D1. « Il y a eu troistournants », poursuit le coachPeldic. « La large domination deLiège avant la pause, quelqueserreurs qui nous empêchent depasser devant avant la prolon-gation puis les problèmes demarquoir qui permettent auxLiégeois de retrouver leurs es-prits et nous empêchent de pour-suivre notre élan. » L’euphoriedes Kangoeroes s’est éteinte augré de 7 minutes d’arrêt, alorsque Souveryns venait de forcer laprolongation, à 82-85, d’un tirprimé en 1 seconde de jeu ! Liège,qui menait 36-52 à la pause,avait perdu toute lucidité… ■

S.Dr.

« Willebroek estle vainqueur moral »

Charleroi 79

Anvers 62Spirou Charleroi. HAMILTON (0-3), GREEN (0-6),WATKINS (4-1), MALLET (11-8), Trapani (5-2),Gruszecki (2-0), ABUKAR (7-7), Mukubu (7-10).Anvers. 4 sur 19 à 3 pts ; 18 sur 37 à 2 pts ; 14 lf sur21 ; 27 rbs ; 7 ass ; 21 fautes (De Zeeuw éliminé à72-58) – Moors (5-8), Driesen (7-2), Donkor, TURNER(5-9), Vette, SPICA (0-5), STEWART (0-5), MWEMA(2-0), Simons (2-3), DE ZEEUW (5-4).Quarts. 17-13, 23-13, 14-17, 25-19.

L es Spirous ont évité à leur di-rection les décisions dras-

tiques qu’elle envisageait en casde nouvelle désillusion. « Tantnos joueurs ne méritaient pas de

porter le maillot carolo lors deleur dernière prestation euro-péenne, explique le directeur gé-néral Benoît Cuisinier, soulagé.Par la mentalité : avec cet étatd’esprit, nous pouvons avancer !Face à Anvers, que nous accueil-lions en leader, nous voulionsavant tout jauger le caractère del’équipe et sa volonté de pour-suivre en l’état. Le test estconcluant. » Ou plutôt, les Giantsétaient-ils leaders par défaut.

Paradoxalement, c’est donc unCharleroi au bord de la crise denerfs qui s’est hissé en tête de la

Ligue aux côtés d’Alost, ou plusprécisément derrière lui puisqueles Okapis avaient d’entrée de sai-son souligné sa fébrilité en s’im-posant au Spiroudôme. « Si cetteprécision vous semble utile à rele-ver alors qu’on n’en est qu’à la 7e

journée…, ironise le coach Bozzi,dont la susceptibilité souligne lanervosité ambiante. On ne peutempêcher ni le public ni la pressede mettre la pression sur le coach.Et c’est très bien comme celapuisque cela me permet de proté-ger mes joueurs. Mais, en atten-dant, ceux-ci ont répondu qu’ils

voulaient encore jouer ensembleen réagissant en championnat,comme chaque fois jusqu’ici,après une déroute en Euro-coupe. » Où les Spirous, battuslors des leurs quatre premiersmatchs de poule, ne font pas lepoids.

Comment dès lors expliquerces deux visages si contrastés ?« Par le niveau qui prévaut ausein de la deuxième coupe d’Eu-rope », finit par concéder Cuisi-nier. « Pour y être compétitif, ilfaut absolument élever notre ni-veau d’exigences et forcer nos ad-

versaires à évoluer sur demi-ter-rain en limitant au strict mini-mum nos pertes de balle, renché-rit Bozzi. Même si laqualification pour le 2e tour estdésormais aussi illusoire quel’était cette ambition au vu denotre préparation chaotique, quenous en sommes très déçus et queles critiques sont légitimes, ilnous reste six matchs européenspour revendiquer des victoires etafficher cette “grinta” dont l’ab-sence est le principal reprochequ’on peut nous adresser. » ■

S. Dr.

« C’est avec cette mentalité que nous avancerons ! »

16Charleroi se rend mercredi enSardaigne défier Sassari ettenter d’arracher son 1er suc-cès en Eurocoupe depuis… le10 mars 2009 ! Certes, lesSpirous ont-ils entre-tempsvécu deux saisons en Euro-ligue, mais cela fait 16matchs d’affilée qu’ils sontdéfaits en trois campagnesau sein de la deuxième com-pétition européenne.

LE CHIFFRE

Mons 83

Louvain 86Mons : 8 sur 25 à 3 pts ; 20 sur 40 à 2 pts ; 19 lf sur22 ; 41 rbs ; 15 ass ; 28 fautes – LOVE 14, RANDLE 7,BATTLE 10, MUYA 20, VADEN, Stitt 24, Giancaterino3, Gorgemans 3, Firmin, Rademakers 2.Louvain : 6 sur 17 à 3 pts ; 21 sur 41 à 2 pts ; 26 lf sur36 ; 33 rbs ; 11 ass ; 24 fautes – BURGESS 8, WESTROL28, TROISFONTAINES 19, HOLLOWAY 20, TUMBA 8,Vanwijn, Deroover, Desiron 2, Lasisi, Moris 1, Dubas.Quarts : 17-28, 19-18, 22-20, 25-20.

Page 31: Lesoirclimattout

20

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

20 LESSPORTS

V oilà qui s’appelle une af-faire rondement menée !Kimi Raikkonen (34

ans) ne disputera pas les deuxderniers Grands Prix de cettesaison 2013. Le Finlandais doitsubir une intervention chirurgi-cale au dos – probablement cejeudi à Salzbourg – et ne pourradès lors pas être au départ, ni àAustin le week-end prochain niau Brésil la semaine suivante.Ce qui devrait lui permettred’entamer sa nouvelle collabora-tion avec Ferrari en pleine pos-session de ses moyens, début2014…

« Je suis déçu de ne pas pou-voir participer aux deux der-nières courses pour me battrepour une place finale dans le top3 pour la seconde année consé-cutive, et pour aider l’équipe Lo-tus au championnat desconstructeurs, a déclaré le Fin-landais dans les colonnes duquotidien finlandais Turun Sa-nomat. J’aurais volontiers vou-lu continuer, mais la douleur esttout simplement trop forte. Lameilleure solution est de subirune intervention chirurgicaledans les meilleurs délais. En fai-sant cela maintenant, je pourraidisputer la prochaine saisondans les meilleures conditions. »

Les deux saisons passées ausein de l’écurie Lotus, et notam-ment jalonnée de deux victoires

– Abu Dhabi en 2012 et Austra-lie cette année – s’achèvent doncen queue de poisson. Avec enprime, un joli pied de nez duFinlandais aux propriétaires del’écurie Lotus qui, fin 2011,avaient produit un effort (finan-

cier) considérable pour per-mettre à celui-ci de revenir enFormule 1 après deux saisons(mal) passées en championnatdu monde des rallyes

Que le Finlandais en ait pleinle dos, plus personne n’en dou-tait depuis quelque temps déjà,et surtout depuis qu’il avait évo-

qué à Singapour le fait qu’iln’avait pas été payé par l’écurie,ce qui avait d’ailleurs, selon sespropres dires, « été la premièreraison pour laquelle j’ai acceptél’offre de Ferrari ».

Il y a dix jours en marge duGP d’Abu Dhabi, l’émergenced’un accord avec le fonds d’in-vestissement Quantum Motor-sports candidat au rachat de35 % des parts de l’écurie avaitlaissé croire qu’une issue favo-rable avait été trouvée pour quela collaboration entre Lotus etRaikkonen s’achève sereine-ment. On avait pourtant biensenti un malaise persistantentre les deux parties, alors quele Finlandais était arrivé in ex-tremis au circuit le jeudi soir,avant de le quitter précipitam-

ment le dimanche, quelques mi-nutes après avoir montré beau-coup de volonté à ne pas éviterun crash dès le premier viragede la course…

Dix jours plus, tard, voilàdonc un (mauvais ?) pressenti-ment qui a pris la forme d’uncertificat médical sur base du-quel le champion du monde2007 peut se défaire des liensde l’écurie Lotus sans enfreindreson contrat, comme ses avocatsauront très certainement pris letemps de le vérifier.

Qui pour le remplacer ?Alors que les écuries conver-

geront vers Austin dans le cou-rant de cette semaine, la ques-tion du remplacement de KimiRaikkonen se pose, bien sûr.

L’écurie Lotus a annoncé qu’ellecommuniquerait « en tempsvoulu », ce qui veut donc direque cela négocie ferme en cou-lisses. En effet, même si l’ItalienDavide Valsecchi est l’officiel pi-lote de réserve de l’écurie, onn’imagine pas une seule secondequ’il montera en piste. Toujoursdans l’écurie, Jérôme D’Ambro-sio ne devrait malheureusementpas davantage être pris enconsidération.

Le choix idéal – surtout pourune écurie qui veut encore jouerla 2e place du championnat –prend les traits de Nico Hulken-berg, annoncé et espéré chezLotus depuis que Raikkonen y aannoncé son départ. L’Allemandest certes lié à Sauber. Maisl’écurie suisse semble égalementen cessation de paiement vis-à-vis de son pilote – décidément !Si tout le monde se met d’ac-cord, il pourrait passer chez Lo-tus plus tôt que prévu/espéré…

Les noms d’autres piloteséternellement prêts à monterdans un baquet sont cités : Pe-dro de la Rosa, Sébastien Bue-

mi, Kamui Kobayashi ou HeikkiKovalainen en font partie, avecune petite préférence pour ledernier cité. Ou alors l’écurieoublie ses aspirations au cham-pionnat des constructeurs etprivilégie le coup de pub ennommant Nicolas Prost, 20 ansaprès le quatrième dernier titrede son papa. Peu probable… ■

THIERRY WILMOTTE

Le pied de nez de Raikkonen à LotusF1 Le Finlandais ne finira pas la saison afin de se faire opérer du dos

Le malaise Raikkonen-

Lotus était bien réel.

Plutôt que de finir la

saison, le Finlandais se

fera opérer du dos. Pour

être fin prêt à commen-

cer 2014 avec Ferrari.

Hulkenberg apparaît

comme le successeur

idéal. S’il le peut…

Kimi Raikkonen a passé deux saisons au sein de l’écurie Lotus à laquelle il a apporté deux victoires : àAbu Dhabi en 2012 et en Australie cette année. © INDRANIL MUKHERJEE/AFP.

Hulkenberg pourrait passer chezLotus plus tôt que prévu. © AFP.

A Abu Dhabi, le Finlandaisétait arrivé in extremis le jeudi soir, avant de par-tir très vite le dimanche...

Massa chez WilliamsFelipe Massa (32 ans) s’estrecasé ! Le Brésilien rejoin-dra l’écurie Williams en2014, au côté du FinlandaisValtteri Bottas. Cela met finà une autre saga, celle quioccupait l’écurie britanniqueet Pastor Maldonado. Celui-ci était sous contrat l’annéeprochaine encore. Mais lefait qu’il ne fasse plus partiedes plans de l’écurie ôte lepoint d’interrogation que leVénézuélien laissait planerau-dessus de sa tête depuisquelques mois. Accessoire-ment, cela va peut-être luipermettre également des’ajouter à la liste des pré-

tendants au baquet de Raik-

konen chez Lotus. Tout dé-

pendra alors du rôle (finan-

cier) que pourra ou non

jouer le géant pétrolier PDV-

SA qui soutient Maldonado

depuis plusieurs années.

Quant à Massa, que l’écurie

dit avoir avant tout contacté

pour « sa grande expérience »à l’aube d’une saison qui

générera beaucoup de chan-

gements de règlement, il

s’est dit évidemment ravi de

rejoindre une écurie déjà

fréquentée en son temps par

de nombreux Brésiliens :

Ayrton Senna bien sûr, mais

aussi Barrichello, Piquet ou

Pizzonia. (T. W.)

TRANSFERT

L ’un des (nombreux) avan-tages du MotoGP sur la For-

mule 1, c’est qu’il laisse ses hérosexprimer leur fantaisie. Letriomphe d’un pilote extraverticomme Rossi (à l’époque du tubecathodique, vous vous souve-nez ?) ou Lorenzo, c’est la garan-tie d’un spectacle entre le dra-peau à damiers et la cérémonie(peu) protocolaire du podium.Faussement improvisé, certes,mais toujours drôle.

Marc Marquez pourrait biens’y mettre, lui aussi. Dimanche,l’enfant prodige de Honda arbo-rait un magnifique t-shirt « BabyChamp on board » au terme del’ultime rendez-vous de la saisonà Valence. C’est vrai qu’avec sonvisage imberbe et son sourire decommuniant, on lui donneraitplus volontiers une chasubled’enfant de chœur qu’un cuir demotard. Et encore moins le titrede champion du monde de la ca-tégorie-reine !

Ce n’est pas dimanche, biensûr, qu’il a conquis ce titre envié.A Valence, au contraire, Mar-quez a donné l’impression dejouer les épiciers dans la 2e partiede la course, laissant à sonunique rival Jorge Lorenzo lesoin de glaner la gloire éphémèred’une première place et à sonéquipier de le devancer. Marcpouvait donc voir venir et secontenter de la 3e marche du po-dium.

La saison 2013 s’est jouéeentre trois hommes : Marquez etPedrosa, les équipiers de l’écurieHonda et Lorenzo. Rossi ? Aux…Japonais absents ou presque

puisqu’il s’est imposé une seulefois (à Assen où Lorenzo roulaitavec une clavicule rafistolée). Parla suite, l’Italien a rejoint detemps à autre le podium mais il adû se contenter, la plupart dutemps, d’observer de loin la ba-garre à trois.

Lorenzo, de son côté, a perdule titre cet été. Affaibli par sachute aux Pays-Bas (il pritl’avion le jeudi soir, fut opéré à

Barcelone et se classa 4e de lacourse le samedi), il eut la mau-vaise idée de retomber sur lamême épaule lors de l’épreuvesuivante au Sachsenring. Et unenouvelle plaque pour le Major-quin. Alors que Marquez, sansréels rivaux (Pedrosa chuta éga-lement en Allemagne), en profi-tait pour signer une série dequatre victoires d’affilée et creu-ser l’écart au championnat, son

rival devait se contenter des ac-cessits. Un constat douloureuxquand on compte les victoires dechacun : huit pour Lorenzo et sixpour Marquez. La seule fois où legamin n’a pas eu de chance, c’esten Australie quand une erreur depanneautage de son équipe l’aexclu de la course.

Le plus jeune champion du monde

Qu’importe ! Le voici devenule plus jeune champion dumonde de la catégorie-reine enbattant le record de précocitéd’une autre icône de la disci-pline : Freddie Spencer. Et cequ’a réussi Marquez, à savoirs’imposer au sommet dès sa pre-mière année, même ValentinoRossi n’y était pas parvenu. Ilfaut remonter à 1978 quandKenny Roberts triomphait enGP 500 pour trouver pareilleperformance.

C’est dire si la légende du ga-min acrobate est en marche.C’est dire aussi s’il risque d’écla-bousser de son talent la pro-chaine décennie. On le compare-rait volontiers à Sebastian Vettel.Mais la moto a ceci de redou-table : une chute peut faire voleren éclats une saison de domina-tion. On est prêt à parier queJorge Lorenzo partage ce pointde vue.

Sur papier, en tout cas, on nevoit que l’homme en Yamaha ca-pable de rivaliser avec la Hondadu tout frais champion dumonde l’an prochain. Rossi fini-ra bien, un jour ou l’autre, à êtreconfronté à son déni de vieillis-

sement et Pedrosa, l’homme quicourt après la couronne mon-diale depuis une éternité, nerisque-t-il pas de se lasser ?Après avoir subi la loi de Stoner,le voici sous le joug d’un gamin.

« Marc n’a pas de faiblesses,reconnaît volontiers le vice-champion 2013. Ou plutôt si,une seule : son manque d’expé-rience ! »

Mais on sait à quel point l’ex-ceptionnel talent de Marquez apallié cette lacune. En 2014, ildevrait donc revenir plus fort, unbrin moins impétueux mais tou-jours doté de cette capacité horsdu commun à rétablir les situa-tions les plus compromises.

A l’heure où l’étoile de Rossipâlit, en voici une nouvelle quibrille sur la catégorie-reine. Pourlongtemps, sans doute. ■

DOMINIQUE DRICOT

Marc Marquez, les deux pieds dans la légendeMOTOGP A 20 ans et 266 jours, l’Espagnol bat le record de précocité établi par Freddie Spencer à 21 ans et 258 jours

Marc Marquez, la nouvelle star du MotoGP, le plus jeune championdu monde de l’histoire. © AMBERTO SAIZ/AP.

Xavier Siméon manquait de « grip »Le Belge espérait mieuxqu’une 12e place pour sadernière course au sein duteam Stop & Go. « Tout leweek-end, j’ai souffert d’unmanque d’adhérence du pneuarrière et dès le 5e tour, il afallu se battre pour rester enpiste. » Un mal qui affectaitd’ailleurs tous les châssisKalex (Espargaro est tombé)tandis que les Suter, qui ontenvahi le podium, sem-blaient particulièrement àl’aise. Dès jeudi, Siméon seraconvié à deux journées d’es-sais collectifs à Jerez. L’oc-casion de faire connaissanceavec Gresini, sa nouvelleéquipe, et le châssis Suter.

Incroyable finaleen Moto3Trois pilotes regroupés encinq points pouvaient encoreprétendre au titre dans laplus petite cylindrée. Pourcoiffer la couronne, ilsn’avaient qu’une perspec-tive : remporter la course.Salom, Vinales et Rins n’ontpas ménagé leurs efforts. Etsi le premier a chuté à mi-course, les deux autres ontoffert une bagarre d’uneexceptionnelle intensité.C’est finalement MaverickVinales qui s’est imposé.

D.DR.

À VALENCE

RÉSULTATSGRAND PRIX DE VALENCEMotoGPClassement. 1. Lorenzo (Esp, Yamaha) 46.10.302 ; 2.Pedrosa (Esp, Honda) à 3.934 ; 3. Marquez (Esp, Hon-da) à 7.357 ; 4. Rossi (Ita, Yamaha) à 10.579 ; etc.Championnat (18/18). 1. MARQUEZ (Esp) 334 pts ;2. Lorenzo (Esp) 330 ; 3 Pedrosa (Esp) 300 ; 4. Rossi(Ita/) 237 ; 5. Crutchlow (GBr) 188 ;. etc.Moto2Classement. 1. Terol (Esp, Suter) 43.24.972 ; 2.Torres (Esp, Suter) à 4.047 ; 3. Zarco (Fra, Suter) à5.993 ; 4 Corsi (Ita, Speed Up) à 5.994 ; 5. Rabat (Esp,Kalex) à 8.316 ;... 12. Siméon (Kalex) à 18.168 ; etc.Championnat (17/17). 1. P ESPARGARO (Esp) 265pts ; 2. Redding (GBr) 225 ; 3. Rabat (Esp) 215 ; 4. Kal-lio (Fin) 187 ; 5. Ägerter (Sui) 157 ;... 12. Siméon 88(28 pilotes classés).Moto3Classement. 1. Vinales (Esp, KTM) 40.12.463 ; 2. Fol-ger (All, Kalex KTM) à 0.186 ; 3. Rins (Esp, KTM) à0.187 ; etc.Championnat (17/17). 1. VINALES (Esp) 323 pts ; 2.Rins (Esp) 311 ; 3. Salom (Esp) 302 ; etc.

Page 32: Lesoirclimattout

21

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

LESSPORTS 21

RÉSULTATS Tous les sportsFOOTBALLPROMOTION A (13e )Templeuve - Acren . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1-0Racing Waregem - FC Charleroi . . . . . . . . . . . 3-0Olympic de Charleroi-M. - Genly-Quevy . . . . . 4-0Binche - Menin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-1Gullegem - Eernegem . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-1Renaix - Sint-Eloois-Winkel . . . . . . . . . . . . . . 1-2Harelbeke - Boezinge . . . . . . . . . . . . . . . . . 4-1Westhoek - Ingelmunster . . . . . . . . . . . . . . . 1-0Classement. (13 m.) 1. Gullegem 33 pts ; 2. Sint-Eloois-Winkel 28 ; 3.Westhoek 25 ; 4. Harelbeke 23 ;5. Olympic de Charleroi-Marchienne 22 ; 6. Ingel-munster 22 ; 7. Menin 19 ; 8. Boezinge 19 ; 9. Eerne-gem 17 ; 10. Acren 16 ; 11. Binche 16 ; 12. Renaix15 ; 13. Racing Waregem 13 ; 14. Genly-Quevy 11 ;15. Templeuve 11 ; 16. FC Charleroi 3.PROMOTION B (13e)Pepingen - Zele . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3-3SK Berlare - Hal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3-1Overijse - Wijgmaal. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-1BX Brussels - TK Meldert . . . . . . . . . . . . . . . 0-0Duffel - Sint-Gillis Waas . . . . . . . . . . . . . . . . 4-2Wolvertem - Ganshoren. . . . . . . . . . . . . . . . 3-1Sterrebek - Wetteren-Kwatrecht . . . . . . . . . . 2-0Léopold Uccle-Woluwe - Terjoden-Welle . . . . . 1-1Classement. (13 m.) 1. Zele 27 pts ; 2. Duffel 26 ; 3.Léopold Uccle-Woluwe 25 ; 4. SK Berlare 21 ; 5. Ter-joden-Welle 20 ; 6. Wijgmaal 19 (12m.) ; 7. Pepingen18 ; 8. Overijse 18 ; 9. Sterrebeek 17 ; 10. Wetteren-Kwatrecht 17 ; 11. Wolvertem 17 ; 12. BX Brussels17 ; 13. Ganshoren 15 ; 14. TK Meldert 14 ; 15. Sint-Gillis-Waas 9 (12) ; 16. Hal 7.

PROMOTION C (13e)Hades - Zwarte Leeuw. . . . . . . . . . . . . . . . . 1-1Sint-Lenaarts - Bourg-Léopold . . . . . . . . . . . 2-3Neerpelt - Lutlommel . . . . . . . . . . . . . . . . . 4-0Vlijtingen - Overpelt . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1-3Witgoor Dessel - Merxem-Anvers Nord . . . . . . 1-2Sint-Job - Lyra . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1-3Vosselaar - Tirlemont. . . . . . . . . . . . . . . . . . 0-4Bree - Spouwen-Mopertingen. . . . . . . . . . . . 3-1Classement. (13 m.) 1. Neerpelt 27 pts ; 2. Overpelt23 ; 3. Bree 23 ; 4. Hades 22 ; 5. Bourg-Léopold 22 ; 6.Merxem-Anvers Nord 21 ; 7. Zwarte Leeuw 19 ; 8.Vosselaar 17 ; 9. Lyra 16 ; 10. Tirlemont 14 ; 11. Vlij-tingen 14 ; 12. Spouwen-Mopertingen 13 ; 13. Lut-lommel 12 ; 14. Sint- Job 12 ; 15. Witgoor Dessel 11 ;16. Sint-Lenaarts 9.

PROMOTION D (13e)Onhaye - Longlier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-1JL Arlon - Givry . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-0Meux - Cité Sport Grace-Hollogne . . . . . . . . . 2-3Bertrix - Walhain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1-2Solières - Couvin-Mariembourg . . . . . . . . . . . 5-4

Aywaille - Spa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-5Faymonville - Hamoir . . . . . . . . . . . . . . . . . 1-1FC Liège - U. Namur . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1-1Classement. (13 m.) 1. FC Liège 29 pts ; 2. Walhain26 ; 3. Meux 22 ; 4. Cité Sport Grace-Hollogne 22 ; 5.Solières 21 ; 6. JL Arlon 20 ; 7. Givry 19 ; 8. U. Namur19 ; 9. Couvin-Mariembourg 18 ; 10. Bertrix 17 ; 11.Aywaille 17 ; 12. Hamoir 15 ; 13. Onhaye 15 ; 14. Spa12 ; 15. Longlier 9 ; 16. Faymonville 8.

AUTRICHE (15e)Wacker Innsbruck - Wiener Neustadt . . . . . . . 4-0Austria Vienne - Wolfsberg . . . . . . . . . . . . . . 1-0Grödig - Rapid Vienne . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-2Admira Vienne - Salzbourg . . . . . . . . . . . . . . 3-1Sturm Graz - Ried . . . . . . . . . . . . . . . . . reportéClassement. 1. Salzbourg 34 pts ; 2. Rapid Vienne24 ; 3. Ried 24 (14 m.) ; 4. Austria Vienne 22 ; 5. Grö-dig 22 ; etc.

ÉCOSSE (13e)Ross County - Celtic . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1-4Hibernian - Inverness . . . . . . . . . . . . . . . . . 0-2Partick Thistle - Saint Mirren . . . . . . . . . . . . . 0-3Aberdeen - Heart of Midlothian. . . . . . . . . . . 1-3Saint Johnstone - Kilmarnock . . . . . . . . . . . . 3-1Motherwell - Dundee . . . . . . . . . . . . . . . . . 0-4Classement. 1. Celtic 30 pts (12 m.) ; 2. Inverness 25(12) ; 3. Aberdeen 23 ; 4. Motherwell 22 ; 5. SaintJohnstone 21 ; etc.

GRÈCE (11e)Platanias - Apollon Smlyrne . . . . . . . . . . . . . 2-0PAS Giannina - OFI Crète . . . . . . . . . . . . . . . 2-1Aris Salonique - Panathinaïkos . . . . . . . . . . . 0-2Panionios Athènes - Atromitos Athènes . . . . . 2-1Panetolikos - Levadiakos . . . . . . . . . . . . . . . 2-1Ergotelis - Panthrakikos . . . . . . . . . . . . . . . . 3-1Veria - Kallonis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0-3Olympiakos - PAOK Salonique. . . . . . . . . . . . 4-0Asteras Tripolis - Xanthi . . . . . . . . . . . . . . . . 2-2Classement. 1. Olympiakos 31 pts ; 2. PAOK Salo-nique 25 ; 3. Atromitos 18 ; 4. Panetolikós 17 ; 5. Er-gotelis 17 ; etc.

TURQUIE (11e)Elazig - Erciyes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0-1Eskisehir - Akhisar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-0Kasimpasa - Gaziantep . . . . . . . . . . . . . . . . 3-0Kayseri - Besiktas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0-3Sivas - Bursa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-1Karabuk - Rize . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-1Konya - Antalya . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-0Genclerbirligi - Trabzon . . . . . . . . . . . . . . . . 3-2Fenerbahçe — Galatasaray. . . . . . . . . . . . . . 2-0Classement. 1. Fenerbahçe 28 pts ; 2. Kasimpasa24 ; 3. Sivas 22 ; 4. Besiktas 21 (10 m.) ; 5. Eskisehir19 ; etc.

BENELEAGUE (9e)La Haye - Ajax . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3-3Eindhoven - Twente . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1-1Heerenveen - Standard . . . . . . . . . . . . . . . . 2-4La Gantoise - Lierse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0-0Anderlecht - Telstar. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3-1FC Bruges - Louvain . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1-2Anvers - Zwolle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0-5Classement. 1. Heerenveen 18 pts (8 m.) ; 2.Twente 17 (7) ; 3. Standard 17 (8) ; 4. Eindhoven 17 ;5. Louvain 15 ; 6. La Haye 13 ; 7. Telstar 12 ; 8. Ander-lecht 11 (8) ; 9. Ajax 10 (7) ; 10. Lierse 9 ; 11. La Gan-toise 8 (8) ; 12. Utrecht 7 (8) ; 13. Zwolle 7 (8) ; 14. FCBruges 6 ; 15. Anvers 3 (8).

ATHLÉTISMEMARATHON D’ATHÈNESHommes. 1. Kipkogei Yego (Ken) 2h13.59 ; 2. Kimeli(Ken) 2h14.40 ; 3. Kipkorir Rutoh (Ken) 2h14.47 ; etc.Femmes. 1. Rotich (Ken) 2h41.38.

AUTO6 HEURES DE SHANGHAI (WEC)Classement. 1. Lotterer-Tréluyer-Fässler (All-Fra-Sui, Audi R18 e-Tron Quattro) 190 tours ; 2. Wurz-La-pierre (Aut-Fra, Toyota TS030 Hybrid) à 15.374 ; 3.Kristensen-Duval-McNish (Dan-Fra-Eco, Audi R18 e-Tron Quattro) à 1 tour ;... 7. Baguette-Plowman-Gonzalez (GBr-Mex, Morgan-Nissan) à 13 tours ; etc.Championnats (7/8). Pilotes : 1. Kristensen-Duval-McNish (Dan-Fra-Eco) 162 pts (champions) ; 2. Lot-terer-Tréluyer-Fässler (All-Fra-Sui) 131,25 ; 3. David-son-Buemi-Sarrazin (GBr-Sui-Fra) 81,25 ; etc. PilotesLMP2 : 1. Baguette-Plowman-Gonzalez (GBr-Mex)129,5 ; 2. Pla-Brundle-Hansson (Fra-GBr-Dan) 114,5 ;3. Rusinov-Martin-Conway (Rus-NZl-GBr) 107 ; etc.

RALLYE DU VALAIS (ERC)Classement final. 1. Lappi-Ferm (Fin, Skoda FabiaS2000) 3h13.42.8 ; 2. Burri-Saucy (Sui, Peugeot 207S2000) à 3.28.2 ; 3. Breen-Vanneste (Irl, Peugeot207 S2000) à 3.36.2 ; etc.

INTERNATIONAL GT OPEN (à Barcelone)Première course. 1. Peter-Broniszewski (Aut-Pol,Ferrari 458 GT2) 37 tours ; 2 Ramos-Pastorelli (Por-PBs, Corvette C6R) à 0.30.371 ; 3. Barba-Soulet (Esp,Aston Martin Vantage) à 31.919 ;... 25. Weerts-Albu-querque (Por, Audi R8 LMS) à 1 tour.Course 2. 1. Pastorelli-Camp (PBs, Corvette) ; 2. Ro-sell-Mavlanov (Esp-Rus, Ferrari 458 GT3) ; 3. Pa-rente-Pantano (Por-Ita, McLaren MP4-12C) ;... 10.Barba-Soulet (Esp, Aston Martin Vantage) ; 22.Weerts-Albuquerque (Por, Audi R8 LMS) à 1 tour.etc.Championnat GTS. 1. Pantano (Ita) ;... 12. Souletetc.

BASKETNBARésultats de vendrediCharlotte - New York . . . . . . . . . . . . . . 91-101Indiana - Toronto . . . . . . . . . . . . . . . . . 91- 84Orlando - Boston . . . . . . . . . . . . . . . . . 89- 91Philadelphie - Cleveland . . . . . . . . . . . . 94- 79Washington - Brooklyn. . . . . . . . (ap. pr.) 112-108Detroit - Oklahoma . . . . . . . . . . . . . . . 110-119Chicago - Utah . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 73Minnesota - Dallas . . . . . . . . . . . . . . . . 116-108Nouvelle-Orléans - LA Lakers . . . . . . . . . 96- 85San Antonio - Golden State . . . . . . . . . . 76- 74Phoenix - Denver . . . . . . . . . . . . . . . . . 114-103Portland - Sacramento . . . . . . . . . . . . . 104- 91Résultats de samediToronto - Utah. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115- 91Atlanta - Orlando . . . . . . . . . . . . . . . . . 104- 94Brooklyn - Indiana . . . . . . . . . . . . . . . . 91- 96Cleveland - Philadelphie . . . . . (ap. 2 pr.) 127-125Miami - Boston . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110-111Houston - LA Clippers. . . . . . . . . . . . . . 94-107Memphis - Golden State 108- 80Milwaukee - Dallas . . . . . . . . . . . . . . . . 83- 91Sacramento - Portland . . . . . . . . . . . . . 85- 96Résultats de dimancheLA Lakers - Minnesota. . . . . . . . . . . . . . 90-113Phoenix - Nouvelle-Orleans . . . . . . . . . . 101- 94Oklahoma - Washington . . . . . . . (ap pr.) 106-105New York Knicks - San Antonio . . . . . . . . 89-120Conférence EstDivision Atlantique: 1. Philadelphie 4-3 ; 2. Boston3-4 ; 3. Toronto 3-4 ; 4. Brooklyn 2-4 ; 5. New York2-4.Division Centrale: 1. Indiana 7-0 ; 2. Cleveland 3-4 ; 3.Milwaukee 2-3 ; 4. Chicago 2-3 ; 5. Detroit 2-3 .Division Sud-est : 1. Miami 4-3 ; 2. Charlotte 3-3 ; 3.Atlanta 3-3 ; 4. Orlando 3-4 ; 5. Washington 2-4.Conférence OuestDivision Nord-ouest : 1. Oklahoma City 5-1 ; 2. Min-nesota 5-2 ; 3. Portland 4-2 ; 4. Denver 1-4 ; 5. Utah0-7.Division Sud-ouest: 1. San Antonio 6-1 ; 2. Houston4-3 ; 3. Dallas 4-3 ; 4. Memphis 3-3 ; 5. Nouvelle-Or-léans 3-4.Division Pacifique: 1. Phoenix 5-2 ; 2. Golden State4-3 ; 3. LA Clippers 4-3 ; 4. LA Lakers 3-5 ; 5. Sacra-mento 1-5.

CYCLO-CROSSSUPERPRESTIGEA Hamme-Zogge. 1. Albert (BKCP-Powerplus)1h03.33 ; 2. Nys à 0.13 ; 3. Walsleben (All) à 0.36 ; 4.Bosmans à 0.58 ; 5. Taramarcaz (Sui) à 1.00; etc.Superprestige. (après 3 épreuves) 1. Nys 43 pts ; 2.Albert 40 ; 3. Vantornout 38 ; etc.

MARCHÉ ANNUEL DE NIELClassement. 1. Nys (Baal/Crelan-KDL) 1h01.48 ; 2.Van Aert à 0.21 ; 3. Peeters à 1.14 ; 4. Aernouts à1.20 ; 5. van Amerongen (PBs) à 1.54 ; etc.

GOLFOPEN DE TURQUIE (EPGA)Classement final. (par 72) 1. Dubuisson (Fra) 264(67-65-63-69=-24) ; 2. Donaldson (PdG) 266 (68-67-68-63) ; 3. Woods (USA) 268 (70-63-68-67) et Rose(Ang) 268 (70-66-67-65) ;... 50. Colsaerts 280 (73-68-72-67) ; etc.

OPEN DE SEA ISLAND (USA, PGA)Classement final. (par 70) 1. Kirk (USA) 266 (66-66-68-66=-14) ; 2. Clark (AfS) 267 (67-67-71-62) et Baird(USA) 267 (63-70-67-67) ; 4. Brown (USA) 268 (66-68-68-66), Gay (USA) 268 (63-72-66-67) et Senden(Aus) 268 (66-67-68-67) ; etc.

QUALIFYING SCHOOL GÉRONEAprès 2 tours (par 71) 1. Hahn (USA) 132 (66-66=-10) ; 2. Dantorp (Suè) 134 (66-68) ; 3. Fahrbring(Suè) 135 (71-64), Stone (AfS) 135 (69-66), Forsyth(Eco) 135 (65-70) et Bjerregaard (Dan) 135 (65-70) ;... 17. Pieters 137 (64-73) ; etc.

HANDBALLCOUPE EHF FEMMESTroisième tourAnka Sport (Tur) - VISÉ . . . . . . . . . . . . . . . 22-24Anka Sport (Tur) - VISÉ . . . . . . . . . . . . . . . 29-22NDLR : Visé éliminé.

NATATIONÀ TOKYO (Coupe du monde 25m)Hommes. 50m libre. 1. Morozov (Rus) 20.72 ; 2. Er-vin (USA) 21.10. 100m libre. 1. Morozov (Rus)45.65 ; 2. Czerniak (Pol) 46.73. 400m libre. 1. Fraser-Holmes (Aus) 3.38.39 ; 2. Hurley (Aus) 3.39.04. 100m dos. 1. Godsoe (USA) 49.87 ; 2. Hurley (Aus)49.92. 50m papillon. 1. Le Clos (AfS) 22.26 ; 2. San-tos (Bré) 22.33 ; 3. Schoeman (AfS) 22.46. 100m pa-pillon. 1. Le Clos (AfS) 49.01 ; 2. Shields (USA) 49.49.200m papillon. 1. Le Clos (AfS) 1.50.33 ; 2. Hagino(Jap) 1.51.02. Femmes. 50m libre. 1. Campbell (Aus) 23.47 ; 2.Brandt (All) 23.91. 100m libre. 1. Campbell (Aus)51.31 ; 2. McKeon (Aus) 51.69. 200m libre. 1. Hoss-zu (Hon) 1.53.12 ; 2. Sjostrom (Suè) 1.53.15. 50mbrasse. 1. Efimova (Rus) 28.71 (RM ; anc. rec. 28.80par l’Américaine Jessica Hardy en 2009) ; 2. Atkin-son (Jam) 29.06. 200m brasse. 1. Efimova (Rus)2.17.37 ; 2. Motegi (Jpn) 2.19.29. 50m dos. 1. Me-deiros (Bré) 26.61 ; 2. Simmonds (GBr) 26.62. 200mdos. 1. Zevina (Ukr) 2.01.70 ; 2. Simmonds (GBr)2.02.34. 100m papillon. 1. Coutts (Aus) 55.30 ; 2.

Katou (Jpn) 56.09. 200 m papillon. 1. Hosszu (Hon)2.04.03 ; 2. Watanabe (Jpn) 2.04.67. 100m 4 nages.1. Hosszu (Hon) et Coutts (Aus) 57.53. 400m 4nages. 1. K Hosszu (Hon) 4.25.97 ; 2. Belmonte (Esp)4.26.92.

PATINAGE ARTISTIQUETROPHEE NHKHommes. 1. Takahashi (Jpn) 268,31 pts ; 2. Oda(Jpn) 253,16 ; 3.Abbott (USA) 237,41 ; 4. Rippon(USA) 233,71 ; 5. Fernandez (Esp) 230,45 ; etc.Femmes. 1. Asada (Jpn) 207,59 pts ; 2. Radionova(Rus) 191,81 ; 3. Suzuki (Jpn) 179,32 ; 4. Gold (USA)177,81 ; 5. Miyahara (Jpn) 170,21 ; etc.Danse. 1. Davis/White (USA) 186,65 pts ; 2. Cappel-lini/Lanotte (Ita) 160,06 ; 3. Shibutani/Shibutani(USA) 157,58 ; etc.Couples. 1.Volosozhar/Trankov (Rus) 236.49 pts ; 2.Peng Cheng/Zhang Hao (Chn) 182,18 ; 3. Sui Wen-jing/Han Cong (Chn) 171.32 ; etc.

RUGBYTOURNÉESItalie - Australie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20-50Angleterre - Argentine . . . . . . . . . . . . . . . 31-12Pays de Galles - Afrique du Sud . . . . . . . . . 15-24Ecosse - Japon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-17Irlande - Samoa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40- 9France - Nouvelle-Zélande . . . . . . . . . . . . 19-26

TENNISWTA TAIPEI (moquette - 125.000$)Demi-finales. Van Uytvanck (WTA 129) b. Pfizen-maier (All, WTA 98) 7-6 (5), 6-3 ; Wickmayer (N.2,WTA 59) b. Kumkhum (Tha, WTA 114) 6-3, 6-1.Finale. Van Uytanck (WTA 129) b. Wickmayer (N.2,WTA 59) 6-4, 6-2.Doubles. Demi-finale : Friedsam-Van Uytvanck(All) b. Savchuk-Tanasugarn (Ukr-Tha) 2-6, 7-6 (4),10/7 (super-tiebreak). Finale : Garcia-Shvedova (Fra-Kaz) b. Friedsam-Van Uytvanck 6-3, 6-3.

CLASSEMENT WTA11 novembre. 1. (1) S. Williams (USA) 13.260 pts ; 2.(2) Azarenka (Blr) 8046 ; 3. (3) Li Na (Chn) 6045 ; 4.(4) Sharapova (Rus) 5891 ; 5. (5) Ag. Radwanska (Pol)5875 ; 6. (6) Kvitova (Tch) 4775 ; 7. (7) Errani (Ita)4435 ; 8. (8) Jankovic (Ser) 4170 ; 9. (9) Kerber (All)3965 ; 10. (10) Wozniacki (Dan) 3520 ; 11. (11) Halep(Rou) 3335 ; 12. (12) Stephens (USA) 3185 ; 13. (13)Bartoli (Fra) 3172 ; 14. (14) Vinci (Ita) 3170 ; 15. (15)Lisicki (All) 2920 ; 16. (16) Ivanovic (Ser) 2850 ; 17.(17) Suarez Navarro (Esp) 2735 ; 18. (18) Stosur (Aus)2675 ; 19. (19) Kirilenko (Rus) 2640 ; 20. (20) Flip-kens 2495. Autres Belges : 51. (59) Wickmayer1127 ; 100. (129) Van Uytvanck 642 ; 139. (138) Mes-tach 460 ; etc.

D eux courses disputées,deux courses rempor-tées. Yoris Grandjean n’a

pas fait l’aller-retour Marseille-Gand pour rien, ce week-end.Samedi, le Liégeois de la Cane-bière a remporté le 50 m pa-pillon des championnats de Bel-gique en petit bassin en 23.31,nouveau record personnel (an-ciennement 23.48) et minimumpour l’Euro de Herning (Dane-mark) à la clé en devançantGilles De Wilde et FrançoisHeersbrandt ; dimanche, il s’estarraché sur 50 m libre en 22.01,en terrassant, cette fois, JasperAerents et Glenn Surgeloose.

« Un bon mois seulementaprès avoir repris les entraîne-ments dans l’eau, c’est plutôt en-courageant, souriait-il. J’ai prisdes risques, cet été, en faisant unlong break après les Mondiauxde Barcelone, mais j’en avais be-soin. Ici, j’ai fait quelques fautestechniques et j’ai dû aller “pê-cher” dans les derniers mètres carje manquais encore de fond,mais le résultat est là : je suisqualifié pour l’Euro et je vaisdisputer un nouveau grandchampionnat. A part ceux quej’ai volontairement laissé tomber– et uniquement en petit bas-sin –, je n’en ai jamais loupé unseul depuis 2006, année de mapremière sélection en senior, lorsde l’Euro de Budapest ! »

S’il insiste sur cette régularité,c’est parce qu’elle ne semble plustrop impressionner la Fédéra-tion Wallonie-Bruxelles. Aprèsl’avoir soutenu depuis le débutde sa carrière « pro » en lui of-frant un contrat d’élite sportive,elle a décidé, à l’issue de l’année2012, de lui couper les vivres etde ne plus le reprendre dans legroupe de ses athlètes de haut

niveau. Après avoir fait contremauvaise fortune bon cœur du-rant cette année 2013 durant la-quelle, sous la direction du coachRomain Barnier au CN Mar-seille, il s’est réorienté vers la dis-tance la plus courte et vers le pa-pillon, lui qui était avant tout uncrawleur, Yoris Grandjean sou-haiterait retrouver un contrat etrentrer en grâce, soutenu en celapar Philippe Midrez, son direc-teur technique.

« J’ai rentré une demande leconcernant à la Communautéfrançaise, confirme ce dernier.Elle est légitime car Yoris, avecson record de Belgique du 50 mpapillon (23.58) battu cette an-née est aujourd’hui le 14e perfor-meur européen sur la distance. Ilest un demi-finaliste en puis-sance pour l’Euro de Berlin, l’étéprochain. J’attends une réponse,qui doit tomber pour la fin del’année. »

Pour Yoris Grandjean, la situa-tion est claire. « Si je ne reçoispas de contrat, je serai contraintde mettre un terme à ma car-rière. Je ne fais pas de chantagemais je n’ai pas envie de payerpour nager, c’est une question deprincipe. Je ne suis pas sur lapaille, mais ces dernières se-maines, pour gagner un peud’argent, j’ai dû accepter des tra-vaux de jardinage et ramasserdes feuilles dans des parcs de

Marseille. Ce n’est plus possible…A 24 ans, je dois penser à monavenir. »

Un avenir qui pourrait passerpar une reprise de ses études –« d’éducation physique ou de ki-né » – ou une reconversion enentreprise – « J’ai déjà suivi descours à Marseille ».

« Mais je serais super triste dequitter le milieu de la nata-tion… » ■

PHILIPPE VANDE WEYER

Yoris Grandjean : stop ou encore ?CHAMPIONNATS DE BELGIQUE (25 M) Le Liégeois est à la croisée des chemins

Yoris Grandjean a do-

miné le 50 m libre et le

50 m papillon au « natio-

nal » en petit bassin.

Dans la deuxième

épreuve, il s’est qualifié

pour l’Euro.

Sans contrat depuis un

an, il songe toutefois à

arrêter si rien ne change.

Yoris Grandjean va-t-il raccrocher son maillot ? Il ne l’exclut pas... © PHILIPPE CROCHET/PHOTO NEWS.

Lecluyse, un retouren fanfareElle se savait attendue,presque épiée. Pour sonpremier grand rendez-vousdepuis son retour à Mous-cron, Fanny Lecluyse ne s’estpas loupée en remportantquatre titres à Gand sur200 m libre, 200 m brasse(avec une nouvelle confir-mation du temps limite pourl’Euro d’Herning), 100 m4 nages et 200 m 4 nages.« J’étais un peu stressée, je lereconnais, avouait-elle. J’avaispeur de ne pas arriver à finirmes courses mais cela a été.Tout n’est pas encore parfait,j’ai notamment raté quelquesvirages en brasse, mais je neveux pas me mettre trop depression. J’étais venue pourm’amuser et quatre titres, çafait toujours plaisir. Je vaiscontinuer à travailler. L’Euro,ce sera une première étapeinternationale et ce sera trèsmotivant de nager de nouveauavec les meilleures. »

Heersbrandt en panneAprès avoir fini 3e du 50 mpapillon samedi, FrançoisHeersbrandt, qui s’étaitqualifié pour la finale du100 m papillon dimanche, apréféré déclarer forfait pourcelle-ci. « Je suis très fatiguéaprès deux grosses semainesde travail et je dois récupé-rer. » Le Wavrien a embar-qué ce lundi pour Lanzaroteoù il prendra part au stagemultidisciplinaire du COIBpour la toute première fois.

PH. V.W.

À GAND

LES RÉSULTATSCHAMPIONNATS DE BELGIQUE (25 m) (à Gand)Hommes. 50 m libre : 1. Grandjean (LgN) 22.01 ; 2.Aerents (BZK) 22.10 ; 3. Surgeloose (Brabo) 22.80.100 m libre : 1. Vanluchene (Gold) 47.91 ; 2. Ae-rents (BZK) 48.42 ; 3. Surgeloose (Brabo) 49.16. 200m libre : 1. Vanluchene (Gold) 1.44.19 ; 2. Surge-loose (Brabo) 1.47.66. 400 m libre : 1. Hendrickx(Best) 3.43.89 ; 2. Cortens (Best) 3.51.10 ; 3. Surge-loose (Brabo) 3.51.20. 1.500 m libre : 1. Mattelaer(Gold) 15.19.90. 50 m brasse : 1. Coreelman (Gold)28.38. 100 m brasse : 1. Ruijten (Brabo) 1.00.97 ; 2.Coreelman (Gold) 1.01.12. 200 m brasse : 1. Co-reelman (Gold) 2.09.23. 50 m dos : 1. Hendrickx(Best) 25.81 ; 2. Depypere (Brabo) 26.09. 100 m

dos : 1. Vanluchene (Gold) 53.43. 200 m dos : 1.Hendrickx (Best) 1.56.33. 50 m papillon : 1. Y.Grandjean (LgN) 23.31 ; 2. De Wilde (Mega) 23.34 ;3. Heersbrandt (NST) 23.85. 100 m papillon : 1. DeWilde (Mega) 52.64 ; 2. Van der Straeten (Brabo)53.05 ; 3. Croenen (Shark) 53.38. 200 m papillon : 1.Croenen (Shark) 1.55.41 ; 2. Van der Straeten (Bra-bo) 1.56.15. 100 m 4 nages : 1. Vanluchene (Gold)53.93 ; 2. Croenen (Shark) 55.23. 200 m 4 nages : 1.Vanluchene (Gold) 1.57.06 (record de Belgique ; a.r.1.59.68 par Surgeloose, Mega, le 21.11.10) ; 2. Croe-nen (Shark) 1.58.69. 400 m 4 nages : 1. Mattelaer(Gold) 4.17.46. 4 x 50 m libre : 1. Brabo 1.29.79. 4 x50 m 4 nages : 1. Brabo 1.41.17. Femmes. 50 m libre : 1. Sysmans (Brabo) 25.39.100 m libre : 1. Senden (PBs) 55.81 ; 2. Sysmans(Brabo) 56.09 ; 3. Verhaegen (Brabo) 56.34. 200 m

libre : 1. Lecluyse (DM) 2.01.09. 400 m libre : 1.Mattens (IKZ) 4.16.39. 800 m libre : 1. Mattens (IKZ)8.47.72. 50 m brasse : 1. Janssens (Brabo) 31.89.100 m brasse : 1. Janssens (Brabo) 1.09.12. 200 mbrasse : 1. Lecluyse (DM) 2.23.54 ; 2. Vermeylen(Best) 2.28.93. 50 m dos : 1. Calleeuw (Coast) 28.28.100 m dos : 1. Ramael (Brabo) 1.01.30 ; 2. Verhae-gen (Brabo) 1.01.70. 200 m dos : 1. Laureys (WZK)2.16.37. 50 m papillon : 1. Vanleynseele (Brabo),27.59. 100 m papillon : 1. Vanleynseele (Brabo)1.01.67. 200 m papillon : 1. Monteiro (Por) 2.10.48 ;2. J. Grandjean (PSL) 2.15.49. 100 m 4 nages : 1. Le-cluyse (DM) 1.01.97 ; 2. Ramael (Brabo) 1.04.41. 200m 4 nages : 1. Lecluyse (DM) 2.16.27 ; 2. Vermeylen(Best) 2.17.08. 400 m 4 nages : 1. Moerman (Shark)4.56.35.4 x 50 m libre : 1. Brabo 1.43.79. 4 x 50 m 4nages : 1. Brabo 1.51.95.

P our une rentrée, c’est unerentrée ! Alors que la plu-

part des autres nageurs se plai-gnaient de la fatigue des lende-mains de stage qu’ils avaient ef-fectué tout récemment, Emma-nuel Vanluchene a frappé trèsfort lors de ce « national » en pe-tit bassin. Le Waregemois auxlarges épaules a tout écrasé du-rant le week-end en remportantcinq titres (sur cinq épreuves in-dividuelles disputées) : 100 mlibre (47.91), 200 m libre(1.44.19, record personnel), 100m dos (53.43), 100 m 4 nages(53.93) et, surtout, 200 m4 nages (1.57.06, record de Bel-gique pulvérisé de plus de 2 se-condes). Un sans-faute !

Le nageur du Gold à l’éternelsourire, membre des deuxéquipes de relais 4 x 100 m et 4 x

200 m libre qui avaient battu lerecord national respectivementaux JO de Londres et aux Mon-diaux de Barcelone, savait qu’ilétait en forme… mais pas à un telpoint.

« C’est un très bon début desaison ! Sur 200 m 4 nages, jepensais bien battre le record deBelgique mais en tournant plu-tôt autour de 1.59.0, disait-ilaprès s’être hissé au 7e rang de lahiérarchie européenne de la sai-son presque à l’insu de son pleingré. Je pense que j’avais encoredes relents de ma forme de Barce-lone et que j’ai bien su enchaîner.Tout cela en dépit d’une petiteblessure au poignet qui m’a unpeu gêné pendant ma prépara-tion. »

S’il est aussi à l’aise en bassinde 25 m, Vanluchene, qui fêtera

ses 21 ans en décembre, l’attri-bue aussi à sa taille relativementmoyenne par rapport aux autressprinters. Alors que Pieter Tim-mers (le grand absent de ceschampionnats avec KimberlyBuys) culmine à 2 m, « Manu »,lui, fait presque figure de nain duhaut de son 1,80 m…

« Dans une piscine où il fautvirer tous les 25 m, c’est un avan-tage, assure-t-il. Et puis, je suispetit mais combatif ! »

La difficulté, désormais, rési-dera dans le choix des épreuvesqu’il disputera à l’Euro.Cruel… ■

Ph. V.W.

Emmanuel Vanluchene, il est grand ce petit !

Page 33: Lesoirclimattout

* 22

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

22 LESSPORTS

LESBRÈVES

P our des raisons de surcharge, le laboratoire antidopage deMontréal ne pourra pas effectuer la contre-expertise ducontrôle antidopage positif (cocaïne) de Charline Van Snick

dans le délai initialement prévu, c’est-à-dire avant le 15 novembre.« Ils ont repoussé la date de l’analyse B au 19 novembre au plustard », précise Jean-Luc Flagothier, l’avocat de la judokate qui aimmédiatement informé la Fédération internationale de judo.Celle-ci a par ailleurs accepté d’entendre Charline Van Snick aucas où la contre-expertise devait confirmer le contrôle initial, « cequi permettra de défendre nos arguments de vive voix plutôt que parmail », ajoute Me Flagothier (Ph. V.W.)

Van Snick devra patienter

AUTOWEC : Baguette 3e à ShanghaiDisputée sur 6 heures, l’avant-dernière manche du champion-nat mondial d’endurance(WEC) s’est terminée par lavictoire de l’Audi d’André Lotte-rer, Benoît Tréluyer et MarcelFässler. En catégorie LMP2, Ber-trand Baguette (Morgan-Nis-san), épaulé par l’Anglais Mar-tin Plowman et le Mexicain Ri-cardo Gonzalez, a terminé 3e.Les trois hommes creusentl’écart en tête du championnat.Le titre se jouera le 30 no-vembre aux 6 Heures de Bah-rein.

BASKETNBA : San Antonioet Indiana sur leur lancéeDanny Green et Tony Parker ontété les grands artisans du facilesuccès des Spurs chez lesKnicks, qui leur permet deconforter leur domination entête de la conférence Ouest dela NBA (6 victoires, 1 défaite).Minnesota, qui a inscrit 47points lors du premier quart-temps (meilleur total en 12 mi-nutes derrière Denver (48 pts)contre Seattle en 2008), aconfirmé son bon début de sai-son en remportant aisément sacinquième victoire (2 défaites)de la saison chez des Lakers,toujours privés de Kobe Bryant,blessé de longue date (tendond’Achille). Samedi, Miami a étébattu d’un point (110-111) parles Celtics sur un tir à troispoints en coin de Jeff Green à lasonnerie finale. De son côté, In-diana a renforcé sa place entête de la Conférence Est avecun succès à Brooklyn (96-91).Les Pacers n’avaient jamais dé-buté la saison sur un bilan de 7victoires consécutives.

CYCLISMEArmstrong prêt à collaborerLance Armstrong, qui a été dé-chu de ses sept victoires auTour de France après avoir étéconvaincu de dopage, a accordéune interview à la BBC où il sedit prêt à aider toute enquêtesur le fléau du cyclisme «enétant 100% transparent et hon-nête.». «Certains coureurs s’ensont sortis sans condamnationet d’autres ont été condamnés àmort. Si tout le monde estcondamné à la peine de mort, jela mériterai aussi. Si tout le

monde s’en sort sans condam-nation, cela doit également êtrele cas pour moi. Si tout lemonde prend six mois, je pren-drai six mois», a ajouté leTexan.

CYCLO-CROSSNys au-dessus du lot à NielLe champion du monde étaitune pointure au-dessus de tousses adversaires lundi au 50e cy-clo-cross du marché annuel deNiel, la deuxième manche duSoudal Classics. A l’arrivée,Sven Nys comptait ainsi 20 se-condes d’avance sur le surpre-nant Wout Van Aert. Dimanche,Niels Albert avait remporté àHamme-Zogge la troisièmemanche du Superprestige de lasaison devant Nys et l’AllemandPhilipp Walsleben. Sven Nys estleader au classement généraldu Superprestige.

GOLFColsaerts quitte le top 60Nicolas Colsaerts, qui a terminé50e de l’Open de Turquie di-manche à 16 coups du vain-queur, le Français Victor Du-buisson, passe de la 58e à la 61e

place du nouveau classementmondial qui est toujours domi-né par l’Américain Tiger Woods.Pieters perd du terrain à GéroneL’Anversois, deuxième di-manche après avoir rentré unepremière carte de 64 (7 sous lepar), a eu besoin de 73 coups(+ 2) pour boucler sondeuxième parcours. Avec un to-tal de 137, le golfeur de 21 ansrétrograde à la 17e place duclassement provisoire. Il accusedésormais un retard de cinqcoups sur le leader, l’AméricainJohn Hahn. Une place dans letop 25 après six tours est syno-nyme de carte d’entrée au TourEuropéen 2014.

RUGBYLa France Universitairetrop forte pour la BelgiqueLes Diables noirs se sont incli-nés 12-36 face à la France Uni-versitaire lors d’un test-matchque la Belgique a disputé same-di à Boitsfort. Un peu plus tôt,au Plateau de la Foresterie, lesEspoirs belges ont été battuségalement en test match par lesQueen’s Dragoon Guards, unesélection de la British Army éta-blie en Allemagne, sur le scorede 5-10.

La torche olympique russe, qui a fait une sortie historiquedans l’espace, a atterri lundi au Kazakhstan dans une cap-sule Soyouz avec à son bord trois spationautes à un peumoins de trois mois des JO de Sotchi. © AFP.

La flamme a vu l’espace

L e souffle de fraîcheur qu’ilavait apporté au Tour du

centenaire risque de cruelle-ment manquer à la plus grandeépreuve du monde, l’été pro-chain, au départ du Yorkshire.Selon toute vraisemblance, Nai-ro Alexander Quintana ne dis-putera pas le Tour 2014. Dumoins si le programme établicet automne par Eusebio Un-zue, manager de l’équipe Mo-vistar, est respecté à la lettre.Celui-ci destine en fait Quinta-na au Giro, Valverde au Tour,pour in fine réunir les deux lea-ders du team sur la Vuelta. Cecarnet de route, qui sera offi-

ciellement confirmé en dé-cembre lors d’un stage collectif,est évidemment sujet à modifi-cations, en fonction de la vietumultueuse d’un groupe (on sesouvient par exemple de Conta-dor rappelé in extremis pour leGiro, en 2008, alors qu’il profi-tait de quelques jours de va-cances sur une plage enso-leillée). Mais Quintana sembledéjà l’avoir intégré, sans étatd’âme, sans faire de vagues.

« Le tracé du Giro estchouette, il me convient à mer-veille » avait commenté le cou-reur originaire de Boyaca (maisétabli avec son jeune frère

Dayer à Pampelune) dès la pré-sentation du Tour d’Italie. « Ilest construit sur un schémaidéal, avec une troisième se-maine très montagneuse et exi-geante. » Au total, 9 des 21étapes se termineront au som-met, évidemment du pain bénitpour un format de pochecomme lui. Le passionné de cy-clisme ne peut toutefois que re-gretter le choix d’Unzue, quiprive le leader des « escaraba-jos » (les scarabées, surnom dela nouvelle génération de cou-reurs colombiens) d’une chancede magnifier la superbe 2e placeconquise en juillet dernier à Pa-

ris. Deuxième du Tour (lameilleure performance réaliséepar un Colombien dans l’his-toire de la Grande Boucle), touten ayant glissé dans sa valise lesmaillots blanc (meilleur jeune)et à pois surtout (meilleurgrimpeur, « la » référence dansson pays), Quintana se posaiten principal voire unique rivalde Froome, en mesure decontester le début de règne duBritannique. Reste à espérerque Nibali ait les crocs, queContador, Valverde, Rodriguezvoire Schleck ne soient pas« has been ». ■

E.C.

Quintana fera l’impasse sur le TourCYCLISME Le Colombien doublera Giro et Vuelta

Q uel week-end pour AlisonVan Uytvanck (19 ans) àTaipei ! La Brabançonne a

joué la première finale 100 %belge qu’on attendait sur le cir-cuit depuis près de 4 ans, elle l’aemporté face à Yanina Wick-mayer, classée 60 rangs plushaut et, de ce fait, elle a enlevé letout premier tournoi WTA de sajeune carrière. Deux cerises surle gâteau : elle est entrée dans letop 100 mondial ce lundi (+29)pour la toute première fois etelle permet au tennis belge d’évi-ter un zéro pointé au palmarèsde la saison qui remontait à1993 !

On a dû attendre le tout der-nier tournoi WTA de l’année,mais quelle consécration ! Unefinale 100 % belge (NDLR : ladernière remontait à janvier2010, à Brisbane, avec la victoireen trois sets de Kim Clijsters surJustine Henin) enfin un titrepour la Belgique sur la saison, etsurtout, un premier couronne-

ment pour celle qui, avec sa co-pine An-Sophie Mestach, repré-sente l’avenir du tennis belge.Une Wickmayer qui sauve, unpeu (la revoici 51e à la WTA), unesaison difficile avec une demi-fi-nale et une finale en Asie, maisqui a tout de même tenu à félici-ter sa cadette après le 6-4, 6-2.« Bien joué Alison ! Une joueusetalentueuse est en train de trou-ver sa voie… »

Et ce n’est pas peu de le dire

pour une fille qui est passée de la220e à la 100e place mondiale enmoins d’un an. « Gagner untournoi WTA, c’est comme unrêve », s’est exclamée la fille deGrimbergen depuis Taipei.« J’étais l’outsider et ça m’a bienservi car Yanina était plus ner-veuse. Je l’ai senti dès le premierjeu. C’était peut-être un petittournoi WTA (NDLR :125.000$) avec un tableau plusabordable, mais il fallait l’em-porter et j’en suis fière. »

La voici aussi « top 100 » pourla première fois de sa carrière(un bond de 29 places) avec laperspective de pouvoir directe-ment entrer dans le grand ta-bleau de l’Open d’Australie enjanvier prochain. « J’avais déjàparticipé aux qualifs de l’USOpen, cette année. A New York !Wouaw… Je suis restée calée autroisième tour, mais ça m’a don-né l’envie. Participer aux GrandsChelems, passer un 2e ou un 3e

tour, c’est mon prochain objectif.

Ce ne fut pas facile de sortir dutop 200 pour atteindre le top150. Maintenant, je suis devenueplus agressive sur un court etplus constante aussi, ce qui esttrès important à ce niveau. J’aiaussi évolué mentalement, prisde la confiance et de l’expérience.J’apprends tous les jours. Gagnerun match se joue parfois sur desdétails, il faut réussir les pointsimportants et c’est là que j’ai lemieux progressé cette année. »

A 19 ans (depuis mars), lagrande rousse du tennis belges’est donné deux ans pour réus-sir. « J’ai d’abord essayé de com-biner avec les études, mais c’estvite devenu impossible avec lesvoyages et les entraînements. Si,dans deux ans, ça ne marchepas, je retournerai aux études…Mais j’adore déjà ma nouvellevie professionnelle… »

A titre comparatif, Wickmayerétait top 100 à 18 ans, Henin à 17et Clijsters à 16. ■

YVES SIMON

Alison Van Uytvanck se donne 2 ansTENNIS Premier titre WTA et première entrée dans le top 100 à 19 ans

Alison Van Uytvanck est d’oreset déjà qualifiée pour l’Opend’Australie. © BELGA.

H onnêtement, la finalede ce Masters 2013 nepouvait pas s’offrir plus

belle finale entre le vrai numéroun mondial de la saison (Nadal10 titres et 14 finales en 17 tour-nois) et celui qui est redevenuson… Maître, lundi à Londres,avec un troisième sacre danscette épreuve finale après ceuxde 2012 (Federer) et de 2008(Davydenko).

Nadal-Djokovic, c’est aussil’expression de la plus grande ri-valité de l’histoire du tennisavec un 39e duel (record) qui,cette fois, est allé dans la pochedu Serbe (c’est désormais 22-17pour l’Espagnol dans lesconfrontations).

Djokovic a entamé cette finalepied au plancher se procurantune balle de 4-0 après seule-ment 18 minutes. Heureuse-ment, le no1 mondial avait ce

sursaut d’orgueil qui fait lesgrands champions et égalisait à3-3, seulement 13 minutes plustard. Mais ce n’était pas suffi-sant. Djokovic repartait, à nou-veau, avec trois jeux d’affiléepour remporter cette drôle depremière manche 6-3 sur sondeuxième ace de la soirée après

45 minutes.Ce qui était évident, c’est que

Nadal avait vraiment du mal àtrouver son rythme sur cettesurface dure en indoor qui n’estdécidément pas sa préférée(NDLR : sur ses 60 titres, Nadaln’a remporté qu’un seul sacre là-dessus, c’était le tournoi de Ma-

drid en 2005 !) surtout, lors-qu’en face il a un joueur de laqualité de Djokovic. Et on com-prit rapidement que Djokovicallait remporter son 22e matchd’affilée depuis sa finale perdueà l’US Open contre… Nadal.

6-3, 6-4 en 1h37 : le Serbepouvait fêter cette fin de saisonformidable (Pékin, Shanghai,Paris + le Masters en deux mois)qui porte son quota 2013 à 7titres dont l’Open d’Australie cequi prouve l’amplitude de cediable de Djokovic. Il devient le7e joueur de l’histoire à enleverau moins trois fois le Mastersaprès Federer (6 succès), Lendlet Sampras (5), Nastase (4), Be-cker et McEnroe (3). Quant àNadal, il manque toujours cetitre majeur à son palmarèsaprès deux finales perdues (en2010, c’était contre Federer).L’Espagnol a certainement rai-son de vouloir que ce Masters sejoue dans d’autres conditions etsurfaces… ■

Y.S.

Nadal est le no1,Djokovic reste le maîtreMASTERS Le Serbe n’a laissé aucune chance à l’Espagnol

Troisième tournoi des

Maîtres pour Djokovic

qui a dominé le no1 mon-

dial et prend déjà date

pour 2014.

Le Serbe a remporté

son 22e match d’affilée

depuis sa défaite en fi-

nale de l’US Open.

C’était le 39e duel

entre les deux hommes.

Djokovic a vécu 2 mois formidables avec des succès à Pékin, Shan-ghai, Paris et au Masters... en attendant la Coupe Davis.© AP.

RÉSULTATSMASTERS (ATP World Tour Finals)Groupe B. Federer (Sui, ATP 7) b. del Potro (Arg,ATP 5) 4-6, 7-6 (2), 7-5 ; Djokovic (Srb, ATP 2) b. Gas-quet (Fra, ATP 9) 7-6 (5), 4-6, 6-3. Classement final.1. Djokovic 3 v.-0d. 2. Federer 2-1 ; 3. del Potro 1-3 ;4. Gasquet 0-3.Demi-finales. Nadal (Esp, ATP 1) b. Federer (Sui,ATP 7) 7-5, 6-3 ; Djokovic (Srb, ATP 2) b. Wawrinka(Sui, ATP 8) 6-3, 6-3.Finale. Nadal (Esp, ATP 1) b. Djokovic (Srb, ATP 2)6-3, 6-4.

Page 34: Lesoirclimattout

23

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

LANÉCROLOGIE 23

annoncesclassées

Le coup de pouce à vospetites annonces.

02/225 55 00

OUVRIERS

OFFRES

Pâtisserie à Koekelberg rech.PATISSIER AVEC EXPERIENCE.Contrat temps plein 38h/sem.Rens. par tél 02/414.75.40

2036431

PERSONNELHORECA

OFFRES

Restaurant centre ville rech.chef de partie cuisine 26 ruedes chapeliers 1000 BruxellesTel. 0495-277.255 à part. 11 h

2035737

Nouvelle brasserie-resto eng.d’urg. cuisinier(ière)

avec accès à la profess. Du lundiau sam. libre le soir ou extra. T.0477-266.311. 2035759

OUVRIERS

DEMANDES

cuisinier cherche place mi-temps petite restauration T.0484.710.976 1069250

GENS DE MAISON

OFFRES

Travaux divers

Rech. couple d’employés demaison pour appartement destanding sur Paris, lui: maîtred’hôtel, elle: femme de chambre- cuisinière. Longues expérien-ces, références contrôlables. Lo-gés. Tél. +336.78.63.81.36.

2035162

GENS DE MAISON

DEMANDES

Travaux divers

Dame prép. ch. place pr s’occup.personnes âg. ou en difficultés(Convalescence, Alzheimer, etc)Référ. dispon. + polyval. Rég. Liège/BXL. T. 0479-521.836 2036595

SAUNASMASSAGES

OFFRES

La séduction, le talent,la sensualité se conjuguenten une femme : MarianneSuperbe lingerie.Style, classe, élégance.Consultez mon site Web.Bxl Schuman T.0474.05.21.43

2035538

Jolie blonde 40 a. très coquinereç. Mr de + de 40 a. pr mo-ment agréable. 0485-673.816

2035578

DIVERS

OFFRES

Recherche violon et violoncelledans l’état. Urgent. Tél. 0499-47.49.72 de 1500 à 4500 €

2034917

sur www.enmemoire.be

RetrouvezgratuitementLES AVISNÉCROLOGIQUES

Le Seigneur est venu chercher son serviteur et ami

Jean-Xavier GODTSné à Heer le 8 juillet 1929 et décédé à Bruxelles le 9 novembre 2013.

La messe de funérailles aura lieu en l’église Saint-Pierre (place Cardinal Mercier à Jette) le jeudi 14 novembre 2013 à 10 heures, suivie de l’inhumation au cimetière de Jette.

Avenue Capart 26/9, 1090 Jette.Funérailles Van Ees - 02/426.01.70

Madame Paul STOEFS - LESCRENIER, son épouse ;

Marie-Hélène et Sébastien FISSE - STOEFS, Jean STOEFS, ses enfants et son beau-fi ls ;

Constance, Joséphine et Antoinette FISSE, ses petites-fi lles ;

Monsieur et Madame Claude PICALAUSA - STOEFS, Monsieur et Madame Jean-Louis STOEFS - JACQUES, Monsieur et Madame Alain LESCRENIER - CHAUFHEID, Madame Michèle SAMYN et Monsieur Jean-Pierre RUQUOIS, ses frère et sœur, beaux-frères et belles-sœurs ;

Jean-Louis, Claude, John, Marie-Charlotte, Olivier, Lorraine et leurs conjoints, ses neveux, nièces, fi lleuls ;

Monsieur et Madame Francis DEVOLDER - ROUSSEAU, Monsieur Michel ROUSSEAU (1), ses cousins ;

Tous ses nombreux et fi dèles amis,

Les familles STOEFS, LESCRENIER et apparentées

ont la grande tristesse de vous faire part du décès de

MONSIEUR

Paul STOEFSNotaire Honoraire - Offi cier de l’Ordre de Léopold - Offi cier de

Réserveépoux de Madame Marie-Paule LESCRENIER

né à Uccle le 3 février 1947 et décédé paisiblement en son domicile le 10 novembre 2013, entouré de toute l’aff ection des siens.

La cérémonie religieuse sera célébrée en l’église Notre Dame de la Visitation de Mélin le jeudi 14 novembre 2013 à 11 h 30et sera suivie de l’incinération dans l’intimité familiale.

Réunion à l’église.

Notre cher défunt repose au centre funéraire « Les Gréziennes » 13, chaussée de Jodoigne à Grez-Doiceau où les visites sont libres de 18 à 20 heures. La famille sera présente les mardi 12 et mercredi 13 novembre.

En lieu et place de fl eurs, les personnes désirant témoigner leur sympathie sont invitées à faire un don à l’Association Belge contre les Maladies neuro-Musculaires (ABMM - 7033 Cuesmes) sur le compte BE58 7554 7057 8779 avec la mention « en souvenir de Paul Stoefs ».

Cet avis tient lieu de faire-part.

1370 Mélin, rue Maison du Bois 4. 1360 Perwez, rue de Jausselette 40.Déposez vos condoléances sur notre site www.lesfunerailles.be

P. F. Les Funérailles Gréziennes. Tél. 010/84.43.37.Willy Isaac GOLDWICHTfi ls de Mojzesz GOLDWICHT et Szyndla KALKULATOR

né le 12 août 1939 à Anderlecht et décédé le 12 novembre 2012 à Ixelles.

Entre ces années une vie de folies, de rêves, de deuils et d’amours, s’est écoulée.

Depuis un an il repose en paix.

C’est avec une peine profonde et le cœur tendre que son frère Serge Goldwicht, sa nièce Mira Goldwicht

et son neveu Martin Goldwicht annoncent son décès.

Il repose au cimetière d’Ixelles.

© 2

013

RBA

Cont

enid

os E

dito

riale

s y A

udio

visua

les

40 livres passionnants à collectionner le mardi.Cette passionnante collection en 40 volumes vous invite à comprendre les théories révolutionnaires qui ont changé le destin de l’humanité. Richement illustrés, les livres combinent l’attrait d’une biographie et la rigueur d’un ouvrage de référence dans les domaines aussi variés que la cosmologie, les mathématiques pures et pratiques, la chimie, l’électricité et le magnétisme, l’atome et les particules, la dynamique et la gravitation, la physique quantique... Pour obtenir le n°1 au prix de 3,99 , les 39 livres suivants au prix de 9,99 , remettez à votre libraire votre bon découpé dans Le Soir. *Hors prix du journal. Suivant disponibilités.

9,99 *

LE LIVRE

«Pour recevoir un prix Nobel, il faut aimer les sciences !»

J’y vois clair

Jean-Marie, Robert et Bernard, ses frères ; ainsi que les familles apparentées,

ont la profonde tristesse de faire part du décès de

Philippe ANTOINECinéaste

né à Bioul le 11 novembre 1949 et décédé à Uccle le 11 novembre 2013.

La cérémonie d’adieu aura lieu au crématorium de Bruxelles le samedi 16 novembre 2013 à 11 h (Av. du Silence, 61 à Uccle). Un don à AMNESTY BELGIQUE - IBAN BE85 0012 0000 7006 - BIC GEBABEBB en mentionnant « In memoriam Philippe Antoine » aurait plu à Philippe.

1170 Bruxelles - Avenue Van Becelaere, 50.P. F. et Funérarium Ergo & Poncelet, 1160 Bruxelles. Tél. 02/648.75.06.

Thomas M. COHN, Patrick B. COHN, ses fi ls ;

Géraldine KENIGSMAN, veuve de René J. COHN, son fi ls aîné ; Sabine PILTZ, Sabine WAKSBOJM, ses belles-fi lles ;

Bertrand S. COHN et Laurence HANNON, Simon J. COHN et Laurence NITLICH, Daniel COHN et Valéria RAMOS, ses petits-fi ls et leur épouse ;

Sarina, Nitsan, Laetizia, Mina, Gregory et Theodor COHN, ses arrière-petits-enfants ;

ont la profonde tristesse de vous faire part du décès de

Klara BAUFELD - COHNnée le 6 mars 1919 à Berlin

et décédée le 8 novembre 2013 à Uccle.veuve en 1res noces de Manfred STARGARTER, assassiné

à Auschwitz, rescapée de la Shoah, elle lutta toute sa vie pour reconstruire une famille auprès de Harry COHN,

décédé en avril 2000, et de leurs trois fi ls. Notre Manou nous a quittés dans la dignité, qu’elle repose en paix.

L’enterrement aura lieu au cimetière Gan Hashalom, 80, rue du Long Chêne, à 1970 Wezembeek-Oppem(Cimetière d’Etterbeek), le jeudi 14 novembre à 11 heures.

Rendez-vous sur le parking à 10 h 45.

Ni fl eurs ni couronnes.

L’Heureux Séjour, rue de la Glacière, 31-35 à 1060 Bruxelles.

TARIFS NÉCROLOGIEE

POUR NOUS CONTACTER EN DIRECT par mail�: [email protected] par fax�: 070/22 44 54 par tél. : 02/225 53 12

du lundi au vendredi de 9 à 19 heuresle dimanche et jours fériés de 14 à 19 heures

Avis nécrologies et Anniversaires�:Tous formats: tarif au mm/col 3,10 €Tarif forfaitaire :Module 60 mm x 94 mm (2 col.) 350 €Module 100 mm x 94 mm (2 col.) 560 €Remerciements�:Tous formats: tarif au mm/col. 1,55 €Prix hors TVA 21%. Avis nécrologiques, anniversaires et remerciements,

obligatoirement sur 2 colonnes

POUR TRANSMETTRE UN AVIS, DANS CETTE RUBRIQUE,

adressez vous à la société dePompes Funèbres de votre choix

Page 35: Lesoirclimattout

24

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

24 BRUXELLES

E n 2007, la Commissioneuropéenne a établi sapolitique immobilière et

sa philosophie n’a pas changédepuis. Par contre, nous nousadaptons à la situation et auxchangements dans la législationdécidés par le gouvernementbruxellois. » Antony Gravili, leporte-parole du vice-présidentde la Commission européenne,Maroš Šefcovic, ne veut plusque la Commission européennesoit vue par les Bruxelloiscomme l’institution qui déter-mine la politique urbanistiquede la Région. Dans une étuderéalisée par l’Arau (Atelier derecherche et d’action urbaines)sur la politique de la Commis-sion (Le Soir du 17 octobre),l’association souhaitait montrerles changements d’avis des ins-titutions européennes ainsi quela volonté d’obtenir un pôlepour rationaliser les coûts.

Lorsque la Commission euro-péenne a établi sa politique im-mobilière en 2007, la crisen’était pas encore passée par làet les élargissements étaient àl’ordre du jour. Elle pensaitalors avoir besoin de bureaux etrêvait de 200.000 m2 dans unnouvel emplacement. La Ré-gion bruxelloise avait donc pro-posé les sites de Delta et deSchaerbeek Josaphat. Rapide-ment, la Commission a montréson intérêt pour le premier sitepuis, après une étude de faisa-bilité qui n’a abouti qu’en 2012,elle a décidé d’abandonner leprojet.

« Cela coûtait trop cher pourviabiliser le terrain, expliqueAntony Gravili. Il nous fallaitau moins deux accès et il étaitnécessaire d’augmenter la des-serte en transports en commun.Nous avons donc décidé d’uncommun accord avec la Régiond’abandonner ce projet. Quantà Schaerbeek Josaphat, si la Ré-gion souhaitait qu’on y aille,elle n’avait qu’à nous proposeruniquement cet endroit. »

Autre modification de la Ré-gion bruxelloise pour répondreaux besoins de la Commissioneuropéenne : le Projet urbainLoi (PUL, lire ci-contre). Legouvernement bruxellois l’avaitlancé en 2008, juste après lapublication de la politique de laCommission qui annonçait sesbesoins en bureaux. A cetteépoque, il était prévu que lequartier européen compte880.000 m2 de bureaux dont400.000 m2 pour la Commis-sion, augmentant ainsi la sur-face totale de 390.000 m2 parrapport à la situation existante.

Seulement, avec la crise, laCommission a décidé dans unenote de juillet 2012 de réduireson nombre de mètres carrés debureaux car son personnel doitdiminuer de 5 %. En juillet2012, il est indiqué qu’en aucuncas, ces surfaces ne peuventaugmenter mais que140.000 m2 devront être libérésentre 2020 et 2021 car les bauxde ces immeubles se terminent.Il faudra alors en profiter pourconcentrer le personnel dansdes grands immeubles afin dediminuer les coûts.

La Commission européennevise ainsi deux espaces dans lestours prévues, ce qui représente140.000 m2, « mais elles seronten remplacement d’immeublesque nous occupons actuellementdont les baux viennent àéchéance ou qui ont besoind’une rénovation lourde. Nousdevons remplacer 250.000 m2

car notre parc est vieillissant.Plus de 35 % de nos immeublesont plus de 20 ans. Pour le mo-ment, nous faisons de petits tra-vaux au compte-gouttes pourque nos employés aient toujoursde bonnes conditions de travail,mais il nous est impossible decontinuer ainsi très long-temps ».

En plus du quartier Léopold,la Commission dispose aussid’un bâtiment à Rogier, d’uncentre rue de Genève à Everedont les baux arrivent àéchéance en 2020 et à Beaulieuà Auderghem.

Si aujourd’hui la Commissionn’a plus de vue sur Delta, ellesouhaite quand même pourl’horizon 2020 maintenir jus-qu’à trois pôles de bureaux endehors du quartier européen,voire à l’extérieur de la Régionbruxelloise. « Il y a des possibi-lités à Zaventem ou à Wavrepar exemple. En tout cas, rienn’est exclu. »

Seulement 75 % des employésde la Commission habitentdans Bruxelles et tant que leRER (Réseau express régional)n’est pas mis en fonction, celacompliquerait les déplacements.

La Commission affirme aussivouloir plus de mixité dans cesquartiers avec des commerceset des habitations tant que lasécurité n’est pas mise en jeu.Elle souhaite également l’amé-lioration de la mobilité dans lacapitale et la mise en place duRER au plus vite. Comme touteautre entreprise, les encombre-ments de circulation lui fontperdre du temps et donc del’argent. Elle espère surtout quele gouvernement bruxellois fixe-ra rapidement et de manièredéfinitive les contours du PULpour avancer concrètementdans ses projets. ■

VANESSA LHUILLIER

L’Europe doit restructurer250.000 m2 de bureaux avant 2025IMMOBILIER 35 % des immeubles de la Commission ont plus de 20 ans

La Commission euro-

péenne veut remplacer

250.000 m2 de bureaux.

Les immeubles se si-

tueront dans le quartier

européen, mais un autre

pôle est prévu.

le Projet urbain Loi de 2008 prévoyait 880.000 m2 de bureaux dans le quartier européen, dont 400.000 pour la Commission. © P.-Y. THIENPONT.

Un PUL sur mesurepour la rue de la LoiLe Projet urbain Loi a étélancé par le gouvernementbruxellois en 2008. Il s’agitd’un plan de réaménage-ment de la rue de la Loimené en collaboration parl’architecte français Chris-tian de Portzamparc. Il pré-voit la refonte complète del’artère avec la possibilitéd’ériger deux tours à proxi-mité du Berlaymont pourune superficie totale de140.000 m2 à destination dela Commission européenne.En plus des bureaux, le planprévoit 110.000 m2 pour lelogement et 60.000 m2

d’équipements collectifs. Lebut est de remettre deshabitants et des commercesdans ce quartier. Avec lePUL doit être adopté le rè-glement régional d’urba-nisme zoné (RRUZ). Il estpassé devant le Conseild’Etat et doit être publiéprochainement.

V.LH.

REPÈRES

ENTRETIEN

L e ministre-président de laRégion bruxelloise, Rudi

Vervoort (PS), est en contact ré-gulier avec la Commission euro-péenne afin de déterminer encollaboration une politique ré-gionale de l’urbanisme qui soitcohérente.

La Commission européenne seplaint aujourd’hui des lenteursadministratives de la Région. Elleaffirme ne pas donner le tempoet avoir déterminé sa politiqueimmobilière en 2007. Depuis, ellevous attendrait.Cela n’est pas tout à fait correct.Au départ, nous avons travailléavec eux en partant de leurs be-soins pour élaborer le schéma di-recteur. L’UE disait alors avoirbesoin de 400.000 m2. Nous pen-sions alors leur permettre de den-sifier le quartier européen avec230.000 m2 supplémentaires.Ensuite, ils nous disent qu’ils dé-sirent un pôle extérieur de200.000 m2 sur Delta. On étudiela faisabilité du projet, mais onse rend compte que viabiliser leterrain coûte trop cher d’autantplus que cela se fera à charge dela Région et non de la Commis-sion. Et puis, pour finir, ils re-fusent Delta et ne veulent plus demètres carrés supplémentaires

mais seulement réorganiser leurparc tout en rénovant certains deleurs immeubles. Si on ne nousfaisait pas travailler pour rien,nous irions plus vite. Nos len-teurs viennent aussi de leurschangements d’attitude. Nous de-vons nous adapter en perma-nence selon les informations quenous recevons tout en gardantune politique d’urbanisation co-hérente pour Bruxelles. Idempour les promoteurs qui pensentd’abord qu’ils veulent des bâti-ments de minimum 50.000 m2

alors que maintenant ils parlentde 30.000 m2. En tout cas, ce quiest sûr, c’est que si nous n’avionspas un peu attendu, nous au-rions aujourd’hui un centre de

200.000 m2 de bureaux vides auniveau de Delta.

La Commission souhaite juste-ment plus de mixité dans lequartier européen. Cela est-il misen pratique ?Dans le RRUZ, nous prévoyonsdes logements et des commerces etil est vrai que leur position a évo-lué sur cette question. Cependantnous devons toujours être très vi-gilants sur la sécurité car nousne pouvons a priori pas mélan-ger bureaux et logements dans lemême bâtiment.

Elle n’exclut pas d’établir un pôleen dehors de Bruxelles. Qu’enpensez-vous ?Nous préférerions évidemmentque la Commission européennereste à Bruxelles. Nous faisonstout pour en discuter avec euxpour répondre à leurs demandes.Visiblement, l’Europe ne sou-haite plus trop construire. Nousleur proposons donc de prendrepossession de certains immeublesdans le quartier nord où le videlocatif est très important. Nouspourrions alors rénover certainsimmeubles pour les rendre plusperformants d’un point de vueénergétique. ■

Propos recueillis parV.Lh.

« Nos lenteurs viennent ausside leurs changements d’attitude »

Le ministre-président Rudi Ver-voort est en contact régulieravec la Commission. © BELGA

« Nous devons remplacer250.000 m2 car notre parcest vieillissant. Plus de35 % a plus de 20 ans »

RETROUVEZ TOUS LES PROGRAMMES DE CINÉMA SUR

I ls sont bons mes chicons ! »D’autant qu’ils seront faits

maison, plantés en plein cœur dela ville, dans le quartier de Cure-ghem. En terre urbaine donc,mais aussi loin du sol puisque lafuture ferme urbaine va poussersur les toits de la nouvelle ailealimentaire à bâtir aux abattoirs

d’Anderlecht.Un projet qui verra le jour dé-

but 2015 et dont la premièrepierre a été posée jeudi dernierpar la ministre régionale de l’En-vironnement, Evelyne Huyte-broeck (Ecolo). Qui parle d’unepremière à Bruxelles, s’inspirantd’initiatives déjà menées au Ca-

nada, aux Etats-Unis ou encoreaux Pays-Bas. La ferme compte-ra 4.000 m2 de potagers et deserres dédiés à la culture de pro-duits locaux et bio tels que chi-cons, choux de Bruxelles, as-perges, salades et autres épi-nards qui serviront à alimenterun restaurant et un magasin voi-

sins. Le tout sous la houlette del’ASBL Rizoom. « Ce projet origi-nal démontre qu’il est possibled’optimaliser l’utilisation de cer-taines toitures d’immeubles enpleine ville, notamment dans leszones économiques, a indiqué laministre. Un choix pertinent vul’essor démographique et la né-

cessité de densifier notre Région.Chaque mètre carré doit être uti-lisé à bon escient. »

La ferme et la halle seront fi-nancées par la Région et desfonds européens pour un mon-tant total d’un peu plus de15 millions d’euros. ■

P.Le.

Un potager géant va pousser sur le toit des abattoirsALIMENTATION Premier coup de pelle pour la future ferme urbaine de 4.000 m2 attendue en 2015 à Anderlecht

Page 36: Lesoirclimattout

25

Page 37: Lesoirclimattout

26

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

13.00 Het Journaal 13.35 Iedereen beroemd 13.55

Thuis 14.20 Vet School 14.50 Lark Rise to Candleford 15.40 Kinderen van Dewindt 16.30 George Clar-ke’s Amazing Spaces 17.15 Clips 17.35 Buren 18.00 Het Journaal 18.15 Dagelijkse kost 18.30 Blokken 19.00 Het Journaal 19.40 Iedereen beroemd 20.10 Thuis 20.40 Eigen kweek 21.30 Café Corsari 22.15 Het Journaal 22.30 Koppen XL 23.10 Secrets of the Manor House 0.00 Dagelijkse kost 0.10 Iedereen beroemd 0.35 Journaallus

14.05 Tom 14.30 De Smurfen 15.10 Zoostraat

64 15.30 Dobus 15.40 Babar en de avonturen van Badou 15.50 Mike de ridder 16.05 Het zandkasteel 16.20 Kaatjes tralalaatjes 16.30 Samson en Gert 16.55 Wickie de viking 3d 17.10 Mijn robot en ik 17.25 De hopeloze heks 17.50 Galaxy Park 18.05 Karrewiet 18.15 Galaxy Park 18.25 De Omgekeerde Quiz 18.40 Sjieke dinges 18.50 W 817 19.05 Karrewiet 19.15 De schaduw van de elfen 19.45 Casper’s Scare School 20.00 Mind Your Own Business 20.25 Solar Challenge 20.50 Reset - 22.10 An Idiot Abroad 22.55 Orphan Black 23.40 Pramface 0.10 Lus op 12

10.20 St Elsewhere 14.55 Login 15.20 Extra Time

16.15 Niets is zwart-wit 17.10 St Elsewhere 18.00 Cheers 18.30 Via Canvas : Hobo 19.30 Login 20.00 Terzake 20.40 Den troep 21.05 Niets is zwart-wit 22.00 Man over boek 22.30 Reyers laat 23.10 MeMotv 0.00 Canvaslus

14.15 Wittekerke 15.20 Ally McBeal 16.15 Til Death

16.40 Ella 17.10 Home and Away 17.45 VTM Nieuws 18.00 De Keuken van Sofie 18.20 Binnenstebuiten 19.00 VTM Nieuws 19.45 Funnymals 19.55 Familie 20.35 Lang Leve 21.40 Tele-facts 22.30 Nonkel Mop 23.05 Bin-nenstebuiten 23.35 House M.D.

20.10 The Big Bang Theory 20.35 Bad Ass Policier de

Craig Moss (USA, 2012). VO. Avec Danny Trejo, Ron Perlman. 22.25 Blown Away Film d’ac-tion de Stephen Hopkins (USA, 1994). VO. Avec Jeff Bridges, Tommy Lee Jones.

16.40 Luchthaven Australië 17.05 Dierendokter Austra-

lië 17.30 Komen Eten 18.20 Castle 19.10 The Simpsons 19.40 De Ideale Wereld 20.15 Komen Eten 21.05 The Bounty Hunter Film d’aventures de et avec Robert Ginty (USA, 1989). VO. Avec Bo Hopkins, Loeta Waterdown. 23.15 De Bende Hae-mers 0.00 De Ideale Wereld 0.40 Komen Eten 1.20 De Ideale Wereld

één

Ketnet

VTM

2BE

Vier

9.25 Plus belle la vie 11.45 Avengers : L’équipe des super héros 12.35 Iron Man 13.50 New York 911 Deux épisodes. 15.25 Urgences Quatre épiso-des. 18.40 Doctor Who La chair vivante. 19.35 La chair vivante. 20.20 Hero Corp

20.45 OFF ! Secrets et coulissesMagazine de société. Présenté par Alexandra Alévêque. Secrets et coulisses des événements.

Alexandra Alévêque dévoile les secrets et coulisses de deux grands événements fran-çais : le Supercross de Bercy, qui a fêté son 30e anniversai-re, et la Fête des Lumières à Lyon, qui a lieu chaque année début décembre.

22.20 OFF ! Secrets et coulisses Magazine. Présenté par Alexandra Alévêque. Coulisses de la grande distribution. 23.50 Viens dîner dans ma cité Invités : Rama Yade, Alexandre Jardin, Candiie, Janane. 1.05 Rodrigo y Gabriela

15.35 Chobe, Okavango, Zam-bèze : croisière au cœur de l’Afrique 16.40 Dangers dans le ciel 17.30 C à dire ?! 17.45 C dans l’air 19.00 C à vous 20.00 C à vous la suite 20.15 Entrée libre

20.40 La grande évasion fiscaleDocumentaire de Patrick Benquet (2013). Des politiques au-dessous de tout soupçon (3/3).

En France, l’affaire Cahuzac révèle les dessous d’un système opaque contrôlé fermement par le pouvoir politique avec le sys-tème du «verrou de Bercy».

21.35 Le monde en face Invités : Virginie Valton, Yann Galut. 21.45 Escrocs, abus de confiance, seniors en danger Documentai-re de Manuel Laigre, Nicos Argillet (2011). 22.40 C dans l’air 23.50 Entrée libre 0.10 Dans les bot-tes de Clint 1.05 La France en promo 1.55 Les vrais seigneurs de la savane

6.00 Eliot Kid 6.30 Gaspard et Lisa L’œuf de Gaspard. 6.45 TFou 8.30 Téléshopping 9.25 Petits secrets entre voisins 10.25 Au nom de la vérité 12.00 Les douze coups de midi 13.00 Journal 13.55 Les feux de l’amour 14.55 La frontière de l’infidélité Téléfilm de Robert Dornhelm (USA, 2004). Avec Eli-zabeth Peña, Brett Cullen, Rhea-gan Wallace. 16.35 Quatre mariages pour une lune de miel 17.25 Bienvenue chez nous 18.20 Une famille en or 19.05 Le juste prix 20.00 Journal

20.50 Mentalist

Série. Avec Simon Baker, Robin Tunney, Tim Kang. Le revers de la médaille (Saison 5, épisode 15/22).

Le CBI enquête sur la mort d’une vieille héritière. Sa fortu-ne, connue de tous, attisait les jalousies. Celle de son neveu, qui l’avait traînée au tribunal, ou de son médecin, qui lui prescrivait plus d’antalgiques que nécessaire. Alors que le mystère semble se dissiper, Jane, lui, doute toujours. 21.40 Culture et dépendance (Saison 2, épisode 18/23). Plusieurs corps sont découverts dans un ranch où seule une femme a survécu au massacre. Malheureusement pour l’en-quête, elle se révèle amnésique. 22.30 Au mépris de la loi (Saison 2, épisode 19/23). Jane identifie l’assassin de l’as-sistante du procureur.

23.30 Baby boom Documen-taire de Stéphane Méret (2013). Et ils vécurent heureux (9/9). Pour sa troisième saison, la série documentaire «Baby boom» a installé ses 55 camé-ras à la maternité de l’hôpital André-Grégoire de Montreuil. 0.50 Vocation sage-femme.

6.35 Télématin 9.15 Des jours et des vies 9.35 Amour, gloire et beauté 10.00 C’est au pro-gramme 11.00 Motus 11.30 Les Z’amours 12.00 Tout le monde veut prendre sa place 13.00 Journal 14.00 Toute une histoire 15.45 Comment ça va bien ! 16.55 Dans la peau d’un chef 17.50 On n’demande qu’à en rire 18.30 Jusqu’ici tout va bien 19.25 N’oubliez pas les paroles 19.50 Parents mode d’emploi 20.00 Journal

20.45 Secrets d’histoire

Magazine historique. Présenté par Stéphane Bern. Marie-Antoinette intime.

Durant l’été 2008, le Petit Trianon, fermé depuis trois ans pour restauration, ouvrait à nouveau au public. En avant-première, Stéphane Bern faisait découvrir l’intérieur de ce lieu unique, offert par Louis XVI à son épouse, qui cherchait un endroit plus intime que Versailles pour fuir une cour envahissante. Un théâtre, un jardin, un kiosque à musique : le Hameau de la Reine abritait Marie-Antoinette, qui aimait s’occuper de ses animaux, jouer des pièces devant ses amis, organiser des après-midi de jeux ou écouter de la musi-que. D’aucuns parleront de caprices, d’autres, des raffine-ments d’une jeune reine que la politique et les intrigues de cour n’intéressaient guère.

22.40 Une vie de cochon Docu-mentaire de Yann L’Hénoret, Oli-via Mokiejewski (2013). Olivia Mokiejewski a suivi le parcours d’un cochon, de l’élevage jusqu’à l’assiette, pour com-prendre ce que cache la filière porcine, opaque et très discrète. 0.10 Naissance d’une mère 1.15 Le violoncelle des tranchées

6.00 EuroNews 6.45 Ninjago 7.40 Les Dalton La prisonnière 8.05 Nos voisins les marsupi-lamis Le nouveau nid des Marsu-pilamis. 8.35 Oggy et les cafards Oggy gardien de phare 8.45 Des histoires et des vies 10.35 Edition de l’outre-mer 10.50 Midi en France A Vire 12.00 Le 12/13 12.55 Météo à la carte 13.55 Un cas pour deux Mort d’un hacker. 14.55 Questions au gouvernement 16.10 Des chiffres et des let-tres 16.50 Harry Spéciale 1 an 17.30 Slam 18.10 Questions pour un champion 19.00 Le 19/20 20.00 Tout le sport 20.15 Plus belle la vie

20.45 Le bonheur sinon rien !

Téléfilm de Régis Musset (Fr, 2013). Avec Véronique Jannot, Lionnel Astier, Béatrice Agenin. 1h30.

Fleur Miller, auteur à succès dynamique et entreprenante, a signé plusieurs best-sellers sur le bonheur. Désireuse de faire le bien autour d’elle, Fleur n’hé-site pas à solliciter son mari Benoît, avocat de profession, pour régler les problèmes des uns et des autres, parfois même malgré eux. Même s’il lui reproche parfois ses excès de générosité, Benoît finit tou-jours par se laisser convaincre. Lorsque Jeanne, une de ses lec-trices, demande son concours à Fleur, celle-ci ne peut refuser.

22.20 Grand Soir 3 23.25 Les mains en l’air Drame de

Romain Goupil (Fr, 2010). Avec Valeria Bruni Tedeschi, Hippolyte Girardot, Louka Masset. Une vieille femme se remémore son enfance de petite fille tchét-chène. Alors qu’elle était en CM2, ses amis ont promis de lui éviter d’être expulsée. 0.55 Libre court Courts métrages européens. 1.50 Midi en France

7.30 Télématin 8.30 Le journal 8.45 Une brique dans le ventre 9.15 Itineris 9.30 Chroniques d’en haut 10.05 Il était une fois dans l’Est 11.00 Le journal 11.15 Tout le monde veut prendre sa place 12.00 Les p’tits plats de Babette 12.20 Balades urbai-nes 12.30 Jardins Jardin Land Art 13.00 Questions pour un champion 13.30 Journal (RTBF) 14.00 Pauline à la plage Comédie dramatique d’Eric Rohmer (Fr, 1983). Avec Amanda Langlet, Arielle Dom-basle, Pascal Greggory. 15.40 Les peuples des montagnes 16.00 Monique Peytral, pein-dre Lascaux, peindre la vie 17.00 Temps présent SOS toxi-comanes 18.00 64’, le monde en français, 1re et 2e parties 18.50 L’invité 19.05 Savoureu-ses escapades lointaines 19.35 Tout le monde veut prendre sa place 20.20 Le meilleur d’acoustic 20.30 Journal

21.00 Le vernis craque

Le déjeuner des canotiers (1/2). Téléfilm de Daniel Janneau (Fr, 2010). (1/2). Avec Bruno Slagmulder, Gaëlle Bona, Stéphanie Pasterkamp. 1h00.

Les personnages du tableau «Le Déjeuner des canotiers», d’Auguste Renoir, prennent soudain vie sur la terrasse de l’Auberge du Père Fournaise. 21.55 Un bal au moulin de la Galette (2/2). Le peintre français Henri de Toulouse-Lautrec découvre, en rentrant d’Argenteuil, que des dessins ont été volés dans son atelier.

22.55 Journal (RTS) 23.25 La parenthèse inattendue Maga-zine. Présenté par Frédéric Lopez. Invités : Isabelle Nanty, Jean-Paul Rouve, Malik Bentalha. 1.35 Le journal Afrique 1.55 Le point

Canvas

7.00 Le grand journal 7.35 Les Guignols de l’info 7.45 Le grand journal 8.00 Le petit journal 8.30 Under the Dome Chasse à l’homme. 9.10 Le fléau. 9.50 The Descendants Comédie dramatique d’Alexan-der Payne (USA, 2011). Avec George Clooney, Shailene Woo-dley. 11.45 Take This Waltz Comédie dramatique de Sarah Polley (Can, 2011). Avec Michelle Williams, Seth Rogen. 13.35

Carnage Comédie dramati-que de Roman Polanski (Fr/Pol/All, 2011). Avec Jodie Foster, Kate Winslet. 14.55 Crazy Dad Comédie de Sean Anders (USA, 2012). Avec Adam Sandler, Andy Samberg. 16.45 Stars 80 Comédie de Frédéric Forestier et Thomas Langmann (Fr, 2012). Avec Richard Anconina, Patrick Timsit. 18.35 L’effet papillon 19.10 Le grand journal Invités : Eminem, Booba. 19.55 Les Gui-gnols de l’info 20.05 Le grand journal 20.25 Le petit journal

20.55 Foxfire

Drame de Laurent Cantet (Fr/Can, 2012). Avec Raven Adamson, Katie Coseni, Madeleine Bisson. 2h25.

En 1955, cinq jeunes Américaines issues de la clas-se populaire forment un gang pour lutter contre le machis-me ambiant et sombrent peu à peu dans la délinquance.

23.15 Ce que le jour doit à la nuit Drame d’Alexandre Arcady (Fr/Alg, 2012). Avec Nora Arneze-der, Fu’ad Aït Aattou. En Algérie, dans les années 30, un petit garçon est confié à son oncle, pharmacien à Oran. Il tombe amoureux et, malgré la guerre, va vivre une belle histoire. 1.50 Les anonymes Téléfilm de Pierre Schoeller (Fr, 2013). Avec Mathieu Amalric, Olivier Gourmet.

6.00 Bel RTL Info 8.45 Shop-ping 10.20 Décrochez gagnez 11.15 La boutique 12.30 RTL+ 13.00 Le journal 13.40 Face à face 14.00 La boutique 15.05 Allo tarot 15.40 90210 Bever-ly Hills : nouvelle génération Les âmes sœurs. 16.30 The Good Wife Le dilemme du pri-sonnier. 17.20 Un dîner pres-que parfait Semaine spéciale Miss France à Mulhouse 18.30 Septante et un 19.00 Le jour-nal 19.45 Les orages de la vie

20.50 L’amour est dans le pré

Téléréalité. Présenté par Sandrine Dans.

C’est le grand jour : les préten-dantes des agriculteurs débar-quent à la ferme. Elles sont jolies, elles ont du tempéra-ment, de l’enthousiasme à revendre et elles n’ont pas leur langue dans leur poche. Certaines d’entre elles sauront détendre l’atmosphère, mais d’autres ne pourront s’empê-cher de provoquer des tensions. A peine arrivée, l’une des candi-dates devra déjà quitter la ferme. Qui sera la première à faire sa valise ? Le courant est-il déjà passé entre certaines can-didates et les agriculteurs ? Quels couples commencent à flirter ? Quelles citadines ne sont décidément pas faites pour la vie à la campagne ? Autant d’événements et de rebondisse-ments que Sandrine Dans com-mente avec bienveillance.

22.25 Esprits criminels Série. Avec Thomas Gibson, Joe Mante-gna, Shemar Moore. Numéro 6. L’équipe se rend à Détroit, dans le Michigan, pour enquêter sur une série de meurtres. Les vic-times ont été enfermées dans le coffre de leur voiture. 23.20 Moi, l’amour et le sexe Quand le désir nous quitte. 0.10 Le journal 0.50 Jeux de nuit

10.00 Le shopping 12.00 Allô tarot 12.30 Le shopping 13.30 Luna Park 14.45 Le shopping 15.20 Jessie The Talented Mr. Kipling. 15.45 Les sorciers de Waverly Place Oncle Ernesto. 16.10 La vie de croisière de Zack et Cody Le cousin d’Arwin. 16.35 Violetta 17.25 Chips Chacun chez soi. 18.20 Walker, Texas Ranger Un ranger au féminin. 19.10 Les Simpson Souvenirs dangereux. 19.40 Au nom du grand-père.

20.25 Men in Black

Science-fiction de Barry Sonnenfeld (USA, 1997). Avec Tommy Lee Jones, Will Smith, Linda Fiorentino. 1h40.

Les «Men in Black» sont des agents du gouvernement qui ont une mission secrète bien délicate à remplir. Leur tâche consiste à surveiller les popu-lations extraterrestres sur la Terre et à en assurer l’intégra-tion. La discrétion de leur com-portement permet de mainte-nir de bonnes relations avec les planètes voisines. L’agent K a déjà une longue carrière de M.I.B. derrière lui. Un jour, un engin s’écrase à proximité d’une ferme. Son occupant prend l’apparence d’un paysan, prénommé Edgar. Au même moment, K parvient à convain-cre un policier, Edwards, d’in-tégrer les forces spéciales, sous le nom de l’agent J.

22.15 Charleston & Vendetta Comédie dramatique d’Uros Sto-janovic (Serb, 2008). Avec Kata-rina Radivojevic, Sonja Kolacaric, Stefan Kapicic. Les années 20 dans une Serbie dévastée par la Première Guerre mondiale : quand deux sœurs tuent le der-nier homme d’un petit village, c’est le chaos. 23.45 Las Vegas Casino 0.45 You For Me 1.00 Circus Live 2.00 Le shopping

16.15 Mila, mille et une histoi-res 16.25 Cédric 16.40 Les p’tits diables 16.50 Le Marsu-pilami 17.20 Ben 10 : Alien Force 17.40 Galactik Football Le fantôme de Paradisia. 18.05 Balade pour un pirate. 18.30 Les p’tits plats de Babette 18.55 Opinions PS 19.30 JT 20.05 Les Niouzz 20.15 Archiurbain Atelier Matador/Cube House 20.30 JT 19h30

21.05 Five Day ShelterDrame de Ger Leonard (Irl, 2010). VO. Avec Antonia Campbell-Hughes, Kate Dickie, Michael Ford-FitzGerald. 1h25.

En Irlande, les destins de plu-sieurs personnes se croisent et se heurtent pendant cinq jours. Sans se connaître, ils vont influencer la vie des autres.

22.25 Nurse Jackie Série. Avec Edie Falco, Dominic Fumusa, Paul Schulze. Aux coupables les mains pleines. 22.50 Fait comme un rat. 23.20 La vie rêvée des saints. 23.45 JT traduction gestuelle 0.15 Boucle de nuit

14.00 Shopping 14.50 Allo tarot 16.00 Un dîner presque parfait A Paris avec Philippe Can-deloro 17.10 Mental Folie à deux. 18.00 Dr House Mauvaises déci-sions. 18.45 Hollywood Girls 2, une nouvelle vie en Californie J’aurai du t’écouter. 19.20 Touche pas à mon poste ! 21.00 Un gars, une fille Terrasse de café. 21.10 Reçoivent le père de Jean.

21.15 Cold CaseSérie. Avec Kathryn Morris, Danny Pino, Jeremy Ratchford. Rapports à risque (Saison 2, épisode 7/23).

Un homme séropositif demande à Rush et Valens de rouvrir le dossier du meurtre de son ancien partenaire, l’un des premiers activistes de la lutte antisida. 22.05 Chasse aux sorcières (Saison 2, épisode 8/23).

22.55 Touche pas à mon poste ! Divertissement. Présenté par Cyril Hanouna, avec la parti-cipation de Elodie Gossuin, Chris-tophe Carrière, Eric Dussart. 0.35 Astro voyance 1.40 Astropassion direct

6.20 Escapade gourmande 6.50 Le blogueur 7.15 Yourope Nouvelles perspectives pour les enfants de la chute du Mur 7.45 Expédition au Costa Rica 8.30 X:enius 8.55 Mea maxima culpa 10.40 Les nouveaux paradis 11.15 Ruines moder-nes 12.00 Escapade gourman-de 12.30 Arte journal 12.45 360°-GEO 13.40 The Big Lebowski Comédie de Joel et Ethan Coen (USA/GB, 1998). Avec Jeff Bridges, John Good-man, Julianne Moore. 15.30 Contes des mers 16.15 Les incroyables machines volan-tes du professeur Oehmichen 17.10 X:enius La boxe : nouveau sport à la mode 17.35 Dans tes yeux 18.05 Tibet 19.00 Hom-mes et chiens, compagnons de chasse 19.45 Arte journal 20.05 Cinquante degrés nord A la Cinematek

20.50 Shoah

Film documentaire de Claude Lanzmann (Fr, 1985). (1/2). 4h20.

Vestige lugubre de la Seconde Guerre mondiale, le camp de concentration de Chelmno, en Pologne, témoigne de l’horreur vécue par près de 400 000 personnes victimes des cham-bres à gaz nazies, de décem-bre 1941 jusqu’au printemps 1943, puis de juin 1944 à jan-vier 1945. Alors que ses tor-tionnaires lui avaient tiré une balle dans la nuque le 18 jan-vier 1945, comme aux autres survivants, Simon Srebnik a miraculeusement réchappé à la mort pour rejoindre Israël quelques mois plus tard.

1.15 Shoah Film documen-taire de Claude Lanzmann (Fr, 1985). (2). Des nazis, des resca-pés et des Polonais racontent, au jour le jour, l’extermination de six millions de juifs durant la Second Guerre mondiale.

club

6.00 Matin Première 9.00 Tournée générale L’amusement comme source d’inspiration 9.35

Flyboys Film de guerre de Tony Bill (USA/Fr, 2006). Avec James Franco, David Ellison, Martin Henderson. 11.55 Les feux de l’amour 13.00 JT 13h 13.55 Mike Hammer La chanson de Vickie. 14.50 Le bonheur sinon rien ! Téléfilm de Régis Musset (Fr, 2013). Avec Véronique Jannot, Lionnel Astier, Béatrice Agenin. 16.45 Le protecteur Blessures intérieures. 17.30 Des garçons et des hommes. 18.30 On n’est pas des pigeons 19.30 JT 19h30

20.20 A tort ou à raison

Série. Avec Marianne Basler, Alexandra Vandernoot, Bernard Yerlès. L’affaire Hippocrate (Saison 2, épisode 2/6).

Les soupçons de collusion entre une société pharmaceutique et une clinique font toujours scan-dale. Rapidement Joëlle, qui instruit l’enquête, inculpe Antoine Collard, médecin direc-teur de la clinique Hippocrate. Depuis la mort de son frère Jérôme, Joëlle se méfie des rap-ports entre la médecine, les laboratoires pharmaceutiques et l’argent. Aussi traque-t-elle Antoine Collard sans relâche.

21.20 Julie Lescaut Immunité diplomatique. Téléfilm de Didier Delaître (Fr, 2010). Avec Véroni-que Genest, Jean-Charles Cha-gachbanian, Guillaume Gabriel. Julie Lescaut découvre les règles de l’immunité diploma-tique lorsqu’elle enquête sur l’ambassadeur du Belize, sus-pect dans une affaire de meur-tre. 22.50 Clem La guerre des familles. Téléfilm de Joyce Buñuel (Fr, 2011). Avec Victoria Abril, Laurent Gamelon, Lucie Lucas. 0.35 En quête de sens 0.50 Cinquante degrés nord A la Cinematek 1.45 JT 19h30

15.00 Monk Monk n’est pas dupe. 15.45 Monk a un adversaire de taille. 16.30 112 Unité d’ur-gence Adultère à risque. 17.00 7 à la maison L’école buissonnière. 17.45 Gossip Girl N & C dans de beaux draps. 18.30 B contre J. 19.15 The Biggest Loser

20.05 Spy Game, jeux d’espionsFilm d’espionnage de Tony Scott (All/USA, 2001). Avec Robert Redford, Brad Pitt. 2h05.

Un vétéran de la CIA reprend du service pour tenter de sau-ver un ancien collègue et ami qui, accusé d’espionnage, encourt la peine capitale.

22.05 Les petites résolutions d’Anne Roumanoff Spectacle. Enregistré à l’Olympia, à Paris, en 2010. 1h30. 23.35 Dangereuse liaison Téléfilm de George Ers-chbamer (Can, 2011). Avec Chris-tina Cox, Marc Menard.

13.30 Star News 13.50 Top Models 14.15 Star News 14.30 Sex and the City 15.00 Télé-achat 16.00 Star de rire : Express 16.15 Star News 16.30 Dynastie 17.15 Fashion express 17.50 Destination L.A. 18.20 Star News 18.35 Sex and the City 19.00 Star News 19.15 Destination L.A. 19.45 Top Models 20.10 Dynastie

21.00 Al denteMagazine du show-biz. Présenté par Olivier Monssens. Invité : Vincent Perez.

Olivier Monssens convie le comédien Vincent Perez au restaurant et le met sur le gril. Entre vie privée et vie publique, entre l’entrée et le dessert, il lève le voile sur ses passions.

21.30 Star News 21.45 Au cœur d’Hollywood Magazine. 23.15 Star News 23.30 Pro-grammes de la nuit

7.05 No Limit 7.30 Fit Tonic Fit tone 8.00 Le 8/9 9.00 C’est vous qui le dites 10.35 La télé de A @ Z Chansons belges 11.10 Plus belle la vie 11.35 Tout le monde veut prendre sa place 12.25 Un gars, un chef 13.05 No Limit 13.35 La vie sauvage La rage. 14.20 La télé de A @ Z 14.55 Screen agenda 15.15 Le protecteur Paternité. 16.00 La vie sauvage A couteaux tirés. 16.50 Sous le soleil Taire ou ne pas taire ? 17.15 Un gars, un chef 18.00 Tout le monde veut prendre sa place 18.50 Un gars, un chef 19.00 Le 15’ 19.25 Plus belle la vie 19.55 Sous le soleil Taire ou ne pas taire ?

20.25 Chrysalis

Thriller de Julien Leclercq (Fr, 2007). Avec Albert Dupontel, Marie Guillard, Smadi Wolfman. 1h35.

Lors d’une filature qui finit dans les égouts, le lieutenant David Hoffmann et son équipière, qui est aussi son épouse, essuient de nombreux coups de feu. L’homme qu’ils pourchassent, Dimitri Nicolov, n’hésite pas à poignarder la jeune femme. Malgré tous les efforts déployés par les secours, elle succombe. Sombrant dans la déprime, Hoffmann tente d’oublier ce drame. Mais peu de temps après, la police européenne lui donne carte blanche pour neu-traliser Nicolov. Hoffmann accepte et débute son enquête avec une nouvelle équipière, la très sage Marie Becker.

22.00 Auto Mobile 22.30 Le 12 minutes 22.55 Screen agenda Magazine. Présenté par Cathy Immelen. 23.10 La semaine du jeu vidéo 23.25 Hung Garde espoir en Detroit ou monté comme un âne. 23.50 Prends le gâteau ou t’as du matos ? 0.20 Brothe-rhood Que Rome se noie dans le Tigre. 1.10 Boucle de la nuit

26 LATÉLÉVISIONMARDI

Page 38: Lesoirclimattout

27

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

V ous rêvez de prendre unjour la place de Jean-Mi-chel Zecca au Septante et

un ? Armez-vous de patience, deculot et d’une bonne dose d’opti-misme. C’est qu’aujourd’hui, ilest difficile de se faire une placed’animateur sur les chaînes fran-cophones belges. Pas seulement àcause de la crise, mais aussi etsurtout parce qu’il n’existe au-cune règle en la matière : pas deformation spécifique (on ne parleici pas d’études de journalisme),peu de castings et une sélectionqui se fait surtout en interne.Pour en avoir le cœur net, nousavons simplement posé la ques-tion à la RTBF et à RTL : une per-sonne extérieure peut-elle postu-ler en tant qu’animateur ? A laRTBF, la réponse est oui. Despersonnes peuvent envoyer unCV via le site de la chaîne. C’estEric Poivre, directeur des pro-grammes, qui récolte ces de-mandes.

« Je reçois environ une ving-taine de candidatures par anpour des postes d’animateurs. Lespersonnes qui postulent sont gé-néralement des journalistes, desanimateurs d’autres chaînes, desacteurs et parfois des inconnusqui veulent tenter leur chance,confirme Eric Poivre. Ces de-mandes sont classées dans undossier en fonction des spécifici-tés de chacun. Nous cherchonsparfois des chroniqueurs pourl’une ou l’autre émission, et dansce cas nous consultons ce dos-sier. » Mais comment se démar-quer des autres ? « Pour être unbon animateur, il faut avoir unecertaine télégénie, du charisme etbien entendu pouvoir expliquerde manière claire des choses par-fois compliquées, enchaîne EricPoivre. Evidemment, une démofilmée est pratiquement indis-pensable ! » Les animateursayant débarqué à la RTBF parsimple envoi de CV sont pourtantrares.

Stéphane Jobert, présentateurfrançais qui anime le Lotto sur laRTBF, fait partie des exceptions.Crise des médias en Franceoblige, des animateurs du PAFconvoitent petit à petit noschaînes belges. « Nous avons reçurécemment le CV de SébastienCauet. Nous connaissons son pro-

fil, nous pourrions peut-être unjour travailler avec lui, mais sansdoute pour un projet assez spéci-fique. Christophe Dechavanne alui aussi proposé ses services, viades personnes que j’ai rencontréeslors d’un marché professionnel dela télé. Il serait intéressé d’animerune émission, mais aussi de pro-duire une émission à lui. » Mais,comme le précise Eric Poivre, laRTBF ne recherche pas active-ment de nouveaux animateurs.Peu de chance donc de vous re-trouver un jour à l’antenne en en-voyant un simple CV. Commesouvent dans le milieu des mé-dias, la plupart des animateurs

présents sur la RTBF ou RTL ontfait leurs armes sur des télévi-sions et des radios locales.

Du côté de RTL, les castingsouverts au public n’ont plus étéorganisés depuis plusieurs an-

nées, mais la chaîne propose par-fois, par le biais de son site, desconcours pour être animateur ra-dio ou sur le site internet de lachaîne. En télé, les derniers arri-vés à RTL-TVI ne sont autres que

Stéphane Pauwels (Les orages dela vie) et Thomas Van Hamme(Tout s’explique), tous deux… an-ciens animateurs de la RTBF !Du côté féminin, les visages ré-cemment découverts à l’antennene sont autres que les speakerinesSophie Pendeville et Emilie Du-puis, deux anciennes candi-dates… du concours Miss Bel-gique ! Comme nous l’a confirméle service de presse de RTL, iln’existe pas de contact directpour les personnes désireusesd’envoyer une candidature spon-tanée. Certains tentent tout sim-plement leur chance par le biaisde personnes travaillant déjà à

RTL. Lors d’un récent entretienpublié dans nos pages, l’adminis-trateur délégué de RTL, PhilippeDelusinne, n’était pourtant pasfermé à l’idée de tester un nou-veau visage masculin. « Nousn’avons pas de mal à trouver desfilles, mais il est beaucoup plusdifficile de trouver des garçons. Jene l’explique pas. Si quelqu’unpense être le nouveau Zecca, ilpeut nous appeler et nous feronstout de suite un test en studio. » Sivous pensez avoir le profil, tentezdonc votre chance, mais commedit l’adage : beaucoup d’appeléspour peu d’élus. ■

GÉRY BRUSSELMANS

« Le » job qui les fait tous rêverZOOM Devenir animateur télé, une mission quasi impossible

Une vingtaine de can-

didatures d’animateurs

parviennent chaque an-

née à la RTBF.

Cauet et Dechavanne

ont récemment proposé

leurs services au boule-

vard Reyers.

La chaîne RTL n’orga-

nise quant à elle pas de

vrai casting pour le pu-

blic, hormis les concours

sur internet.

Avant son poste à RTL, Jean-Michel Zecca a notamment fait ses armes sur des radios comme Nostalgie, Chérie FM ou NRJ. © RTL

LES FICTIONS

Spy game, jeu d’espions ★★★

Tony Scott, frère de Ridley, décé-dé l’année passée, sortait en2001 ce qui restera l’un de sesplus grands films. Un vétéran dela CIA va tenter de sauver un deses meilleurs hommes dans unesituation périlleuse. Un thrillerd’espionnage emmené par Ro-bert Redford et Brad Pitt.AB3, 20h05

Five day shelter ★★

Nous voici en Irlande. Pendantcinq jours, plusieurs person-nages qui ne se connaissent pasvont se croiser. Un long-métragepoétique avant tout basé sur lessentiments humains.La Trois, 21h05

Le bonheur sinon rien ! ★★Après la RTBF, c’est France 3 quidiffuse cette fiction qui marquele retour de Véronique Jannot aupetit écran. L’actrice incarne uneromancière, auteur de plusieursouvrages sur le bonheur, qui sol-licite régulièrement son mari(Lionel Astier) pour régler lesproblèmes des autres.France 3, 20h45

LES ÉMISSIONS

Shoah ★★★Attention, documentaire choc.Réalisé en 1985, ce film retracel’épisode de la Shoah, à travers letémoignage d’un survivant ducamp polonais de Chelmno, oùprès de 400.000 personnes ontété victimes des nazis durant laSeconde Guerre mondiale.Arte, 20h50

Secrets d’histoire :Marie-Antoinette intime ★★Stéphane Bern dresse un por-trait intime de Marie-Antoi-nette. Réputée pour son igno-rance et son indifférence aupeuple, la Reine de France avaitaussi des qualités peu souventmises en avant.France 2, 20h45

LA JOURNÉE TÉLÉExcellent ★★★

Bien ★★

Faible ★

Nul ❍

©D.

R.©

D.R.

FRANCE 2Participez à « La Grandebattle »La Grande battle, c’est doncce divertissement de France2 dans lequel des musiciensreprennent des airs connus àleur sauce. Pour la saison 3,la production lance un cas-ting, notamment ouvert auxBelges. Rendez-vous sur lesite de la chaîne et postezvos reprises de célèbresmorceaux d’un de ces cinqcompositeurs classiques :Mozart, Bach, Lully, Smetanaet Mendelssohn. La diffusionde la saison 3 est annoncéepour le printemps 2014. G.B.

LESBRÈVES

LA LOTERIELotto

Joker+ Tirage du 09/11

Pick 3 Tirage du 09/11

Keno

Euro Millions Tirage du 08/11

Jackpot estimé du prochain tirage : 15.000.000,00 €.

Jackpot estimé du prochain tirage : 1.000.000,00 €.

Tirage du 09/11 Nombre de bulletins�: 798.697 Montant des mises�: 5.379.753,00�€

Tirage du 09/11

La Loterie nationale signale que les lots inférieurs à 1.000 euros sont payables dans les centres Lotto/Joker à partir du lundi. Ces résultats sont donnés sous réserve. Les résultats définitifs seront disponibles dans votre centre Lotto/Joker.

Sagittaire6 1 7 1 0 3

Chiffres corrects Gagnants Gains (EUR)6+signe astrologique - min 200.0006 - 20.0005 9 2.0004 46 2003 487 202 4.857 51 49.860 2Signe Astrologique 22.529 1,50

8 1 4

4 6 13 17 18

26 27 31 32 36

37 38 43 49 51

55 56 57 63 68

8 17 21 25 26 41 27

Numéros gagnants Gagnants Gains (EUR)5+ 2 7.500.000,005+ 5 291.709,505 3 162.060,804+ 41 5.929,004+ 805 264,204 1.731 122,803+ 1.766 86,002+ 25.454 27,403+ 37.874 17,603 82.224 13,601+� 134.688 14,602+ 559.249 9,502 1.241.696 4,40

Croix correctes Gagnants Gains (EUR)6 1 1.726.267,005+ 3 66.170,905 146 1.289,604+ 337 279,304 6.977 24,903+ 9.998 9,303 111.976 5,002+ 94.302 3,00

20 28 35 42 43 8 10

Prochain tirage�: le mardi 12/11/2013�: 425.000�€ à gagner ** Si vous êtes le seul gagnant au rang 1

LATÉLÉVISIONMARDI 27

Un salaire confortable, mais pas mirobolantUn animateur roule forcément en décapotable et enchaîne lesdîners dans les grands restaurants étoilés. Balayez d’emblée cecliché. En Belgique, un animateur télé gagne correctement savie, mais n’est pas payé de manière extravagante. Que ce soit àla RTBF ou à RTL, un animateur est généralement salarié àtemps plein. « Faire apparaître un visage tout au long de l’annéeest une manière pour les chaînes de fidéliser les téléspectateurs »,précise Bruno Deblander, porte-parole à la RTBF. Dans le ser-vice public, le salaire des animateurs est tout simplement fixépar des barèmes. Un jeune animateur débutant démarre avec2.600 euros brut par mois alors qu’un animateur avec 22 ansd’ancienneté peut gagner jusqu’à 4.700 euros brut par mois.A noter qu’il faut faire la différence entre les animateurs et lesjournalistes qui apparaissent à l’antenne, comme SébastienNollevaux ou François de Brigode. Ces derniers sont rémunérésselon le barème des journalistes, mais ne reçoivent pas pourautant de prime à l’image. A RTL, entreprise privée oblige, lesalaire n’est pas régi par des barèmes. Certaines sourcesparlent de plus de 4.000 euros par mois pour certains anima-teurs phares de la chaîne.Pour arrondir leurs fins de mois, certains animateurs appa-raissent dans des publicités ou des événements externes à lachaîne. Que ce soit à la RTBF ou à RTL, un animateur doit tou-jours avoir l’accord de l’administrateur général avant de débu-ter une activité externe. Même avec tous les avantages liés à lafonction et les éventuelles collaborations extérieures, un ani-mateur télé en Belgique francophone ne gagnerait donc pasplus de 5.000 euros par mois. Et dire qu’en France, certainespersonnalités comme Arthur ou Dechavanne touchent par-fois… 100.000 euros par mois ! On comprend mieux pourquoicertains de nos compatriotes tentent leur chance en France.

G.B.

FOCUS

Il n’existe pas de formationd’animateur et les castingssont pratiquement inexis-tants

LE MOINS CHER dans sa catégorie

LE MOINS CHERau kg

Dans sa catégorie

€ 9,86/kg

Everyday jambon cuit au fourtranches ± 250 g

Apprendre à lire avec plaisir

Le coffret

Apprendre

par le jeu

www.gaisavoir.be

Les réglettes des nombres

Pour que calculer devienne un jeu d’enfant

49,90 € Le coffret

14,75 €

La gamme complète et la liste des revendeurs

www.gaisavoir.be

Page 39: Lesoirclimattout

28

28

CULTUREAbba pourrait reveniren 2014 pour fêter les40 ans de leur pre-mier tube, « Water-loo ». Ils y pensent !© D.R.

du 26 au 30 novembre www.theatredenamur.beTHEATRE

DE NAMUR

Une histoire d’amour chassé-croisé...“ sous le soleil exactement ”ANNAUN ÉVÉNEMENT !

La comédie musicale culte de Gainsbourg

© Be

n D

auch

ez

CÉCILE DE FRANCE DANS

Serrault père et fille, à la plage.Photo de famille à côté desphotos de ciné. « Il était tout letemps dans l’invention. » © D.R.

Plus de 500documentset photographies inéditespour raconter une vie, par-courir 79 ans d’existencedont près de 54 ans commecomédien avec plus de 150films et trois Césars, une vieau cabaret et au théâtre.Nathalie Serrault a conçuson ouvrage entre rires etlarmes, mais l’album qu’onfeuillette est un livre joyeuxdont le héros est un saltim-banque jusqu’au bout ducœur. Michel Serrault est nédans une famille de rire etde liberté. Une bonne basepour un destin voué à lacomédie. Déjà à l’armée, lajeune recrue Serrault mettra

en scène les autres bidasses.Les photos de famille cô-toient les photos de scène etde cinéma. Parcours intimeet émouvant. Les chosessont racontées avec beau-coup de tendresse. Ce pèrequi faisait le pitre à la villecomme à l’écran n’avaitqu’une ambition : faire rire,donner du bonheur et rendreles gens heureux. Le livre,simplement intitulé MichelSerrault, va dans ce sens.

F.B.

LE LIVRE

Michel Serrault✶✶✶NATHALIE

SERRAULT

Editions Kero,

224 pages,

25 euros.

G ault&Millau Benelux anommé une femme « cheffe

de l’année 2014 ». Une première.C’est Arabelle Meirlaen qui a reçula plus haute distinction du cé-lèbre guide, a annoncé lundi le di-recteur de Gault&Millau Bene-lux, Philippe Limbourg, lorsd’une conférence de presse. « Jesuis très fière. C’est une distinc-tion qui permettra de nous faireconnaître davantage après notredéménagement (anciennementLi Cwerneu, NDLR). Ça booste,pour l’équipe aussi », a-t-elle ré-agi après l’annonce.

La jeune cheffe de 41 ans, quipropose une cuisine « intuitive,qui a plus de goût et moins detechnique » dans son restaurantArabelle à Marchin (province deLiège), a par ailleurs souligné labonne présence des femmes dansla profession.

Arabelle Meirlaen reprend en1999 le Li Cwerneu, à Huy, pourle porter rapidement au sommetde la gastronomie belge, puis-qu’elle sera la première femmeétoilée du pays (Guide Michelin).Talentueuse, discrète et inno-vante : ce sont les qualificatifs quisemblent le mieux la caractériser.Dans une interview qu’elle nousavait accordée en 2009, alorsqu’elle était en pleine ascension,elle déclarait : « La cuisine n'estpas une discipline de règles et delois, à chacun son style. Ici, c'estune cuisine de femme, combinai-son de mes intuitions et de macréativité, élaborée en symbioseavec la nature, selon mescueillettes du moment. »

La nature, c’est ce qui l’a aussiincitée à déménager à Marchin,tout près de Huy. Car son identitéculinaire s’est incontestablementforgée autour des fleurs et desherbes, qu’elle pourra plus facile-ment cultiver dans le potagerjouxtant son nouveau restaurant.On peut, sur la carte, suivre (à) latrace des produits du potager,dont Arabelle a l’habitude de ti-rer l’essence et la quintessence,au plus grand bonheur des papil-les. ■

F.M. (avec Belga)

La cheffede l’année deGault&Millauest liégeoiseGASTRONOMIE

M ichel Serrault fut l’undes acteurs les pluspopulaires et les plus

atypiques de sa génération. Cha-brol disait : « Serrault est moinsfou qu’on ne le pense mais plusfou qu’il ne le croit. » De la Gua-deloupe où il tournait un Cha-brol (Rien ne va plus) au PèreLachaise (Belphégor) ou au Gersparmi les oies (Le bonheur estdans le pré), j’ai eu le privilège dele voir à l’œuvre. Il était vif, im-pertinent, rieur, franc. Il avait lapolitesse des clowns. Et était ma-gnifiquement libre. Le remettreau centre d’une interview, six ansaprès sa mort, est un vrai plaisir.Grâce à sa fille Nathalie, auteurd’un passionnant album de fa-mille dont l’héritage est le rire.

A quel moment l’idée du livres’est-elle imposée ?A la disparition de mon père,les gens me parlaient de luiavec tellement de gentillesse etd’émotion que je leur disais queje ferais quelque chose. Un anaprès, j’ai perdu ma maman etje me suis retrouvée à ranger lamaison familiale. J’ai décou-vert des cartons avec des cen-taines de photos. Il y en avaitplein que je ne connaissais pas.Tout était mélangé. J’ai eu deséclats de rire car je revoyais desfilms dont papa m’avait racon-té des anecdotes. Sa carrièreextraordinaire me sautait auxyeux. J’avais un matériel in-croyable : des photos d’enfance,les premières photos avec mamère… Papa adorait faire desphotos mais on n’était pas « al-bum de famille ». Car papaétait toujours dans le futur.

Qu’avez-vous découvert ?Sa soif de travail. Je n’en avaispas conscience à ce point-là.Pourtant, je l’avais vu faire etrefaire des scènes, jusqu’à dixfois de manière différente. Ilétait tout le temps dans l’in-vention et la recherche.

Quel héritage a-t-il laissé ?Le rire ! Papa me racontait queles clients de son père, représen-

tant de commerce, étaient trèscontents de le voir car ils sa-vaient qu’ils allaient rire. Lerire était déjà là. Tout était trèsjoyeux dans la famille de monpère malgré la guerre et les pri-vations. Il y avait le rire et laliberté. On a reçu ça en héritagecar papa, qui avait de bellesvaleurs morales, était unhomme libre, pas du toutconventionnel. Quand il ren-trait à la maison, ce n’était paspour disputer ses filles maispour jouer avec elles.

On déroule votre livre de ma-nière chronologique. Pourquoi ?Dès son enfance, c’est roma-nesque. Son histoire est in-croyable du début à la fin. Avecdes rencontres déterminantes :les Fratellini quand il a 8 ans,Jean Poiret, Jean Yanne, Mo-

cky ou Chabrol. Et ma mère !Ils étaient tellement complé-mentaires.

Les clowns Fratellini, ce fut ledéclic majeur !Oui. Il a été subjugué par lerire, par l’humanité qui s’endégageait, par cette faculté demontrer l’humain dans toutesa démesure et de rire de soiavec du cœur.

Les photos de votre livre sontmagnifiques… Vous ne rêvezpas de faire une exposition ?Si. C’était ma première idée. Etje ne l’ai pas abandonnée. Il y atant de choses à raconter au-tour de mon père : le cabaret, lecirque, le théâtre et le cinéma,de Clouzot à Kassovitz. ■

Propos recueillis parFABIENNE BRADFER

Le rire en héritageCINÉMA Nathalie Serrault raconte son père Michel, son héros

Six ans après la dispa-

rition de l’acteur, sa fille

Nathalie lui rend hom-

mage à travers un livre

joyeux et passionnant.

La vie de Michel Ser-

rault est romanesque du

début à la fin.

C’est aussi un superbe

album de famille enrichi

de photos personnelles

inédites.

Arabelle Meirlaen, cheffe del’année pour Gault&Millau. © D.R.

Page 40: Lesoirclimattout

29

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

LACULTURE 29

s é l e c t i on 2 0 1 3

Découvrez le lauréat 2013 dans Le Soir du 4/12

I s a be l l e W é r y

Pa u l c ol i z e

S t é p h a n e L a m be rt

N at h a l i eS k o w r on e k

A l a i nB e r e n b o o m

Plongez dans le premier chapitre de chacun des livres sur www.lesoir.be/prixrossel

DÉ ON- ENRIEUR

BEURS

LE SALONMAISON ET DECO

BRUSSELS EXPO16—24 NOV.2013

Geldig voor 2 personen Valable pour 2 personnes

UITNODIGINGINVITATION

BRUSSELS EXPO16—24 NOV.2013

LE SALONMAISON ET DECO

ON-LINE TICKETS 2€ DE RÉDUCTION (CODE : LS)

COCOON.BE

OUVERT TOUS LES JOURS DE 11h > 19hNOCTURNE VENDREDI 22 NOV > 23h

LESBRÈVES

A vos agendas ! L’épi-sode VII de La Guerredes étoiles sortira le

18 décembre 2015. Il lanceraune nouvelle trilogie avec desfilms autour de personnagestel Yoda. C’est la premièrefois qu’un film de la sagasortira en décembre aux USA.

Star Warsépisode VII

CINÉMAPalmarès du Festival« Filmer à tout prix »

Dans la compétition belge. Prixde la Fédération Wallonie-Bruxelles : Cochihza, de Khris-tine Gillard. Prix des auteursde la Scam : Deux fois le mêmefleuve, d’Effi Weiss et Amir Bo-renstein. Prix des ateliers d’ac-cueil WIP-CBA : Anima, de Si-mon Gillard. Prix de la quadra-ture du cercle : Sobre las bra-sas, de Mary Jimenez etBénédicte Lienard. Mentionspéciale à Karaoké domestiqued’Inès Rabadan. Prix Inside :Ada, de Ravel Dilua. Dans lacompétition internationalepremier film, le Grand Prix : Icirien, de Daphné Hérétakis.

©D.

R.

B ob Dylan, deux ans aprèsson concert en double af-

fiche avec Mark Knopfler auSportpaleis, a retrouvé di-manche Forest National pour unset de près de deux heures autre-ment plus convaincant.

On s’attend toujours à toutavec le Zim’. Son concert anver-sois nous avait laissé un goût detrop peu et on attendait finale-ment beaucoup du millésime2013 de son Never Ending Tour,suite à la parution l’an dernierd’un réel chef-d’œuvre, l’albumTempest. Et on n’a pas été déçu.D’abord Robert a retrouvé savoix. Le son est parfait et Dylan aenfin décidé de chanter claire-ment, sans marmonner ou man-ger ses mots comme par le passé.Interprétant six titres de Tem-pest, le chanteur tient enfin à semontrer généreux en nous per-mettant de bien comprendre leshistoires qu’il nous raconte.

Alors, bien sûr, il y a toujourschez l’homme les petites habi-tudes qui ont forgé sa légende.On ne s’étonne même plus qu’ildélaisse la guitare (apparem-ment pour des problèmes dedos) au profit du piano deboutou de l’harmonica. On ne relèvemême plus son mutisme, visagefermé, l’artiste se contentantd’aligner les chansons. On a beauêtre au quatrième rang et guetterla moindre expression sur son vi-sage, on n’a jamais vu quelqu’und’aussi peu communicatif. Rienne perce au travers de sa cara-pace, sinon de temps en tempsun petit sourire. On n’en revientd’ailleurs pas quand, au bout de50 minutes parfaites, il lance enfrançais : « Merci les amis. »Avant d’annoncer un entractesuivi par une deuxième heuresans un mot : ni pour remercier,ni pour présenter ses musiciens,ni pour dire au revoir.

Dylan nous a offert quelquesgrands moments en dehors desperles de Tempest, comme« Things Have Changed » en ou-verture, « Tangled Up in Blue »,« Love Sick », « Spirit On theWater » et, en rappel, « All Alongthe Watchtower » et « Blowingin the Wind » sans cesse trans-formés. Dans ce Forest Nationalpas rempli mais bien garni, on aretrouvé un grand Dylan entouréde son groupe, soudé autour deCharlie Sexton. A 72 ans, il tientla forme et cela nous suffit. ■

THIERRY COLJON

La setliste est sur Frontstage.

Dylana retrouvésa voixMUSIQUE A Forest

PARISDE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

D es milliers de personnesse pressent devant lepalais omnisports de

Bercy à Paris. Certains campentlà depuis des jours. Dès l’entrée,des Mylène à la perruqueblanche, à l’image de l’affiche dela tournée Timeless 2013. Lasalle est pleine à craquer. Lesfans de la belle rousse semblentenvoûtés.

Depuis plus de trois décen-nies, Mylène cumule les succès :album, single, concert, tournée.Plus de 420.000 billets ont étévendus pour les 39 dates enFrance, en Suisse et les troissoirs en Belgique. Avec quelquesminutes de retard, juste ce qu’ilfaut pour faire monter la ten-sion, la star surgit d’un énormetunnel rappelant l’accélérateur àparticule du Cern. Sous un jeude lumière magique, elle entameun spectacle millimétré etépoustouflant sur l’air d’« Aforce de ».

Des bras robots danseurs me-surant près de trois mètres dehaut transforment Bercy en uneboîte de nuit géante. Mylène estune reine du dancefloor et tientà le rappeler. Laurent Boutonnatsigne la mise en scène. Et ça sesent. Yvan Cassar à la directionmusicale du show n’a pas trahiles fans toujours plus exigeants.

Pour celui qui n’a jamais assis-té à un concert de la quinquagé-naire, c’est une révélation. My-lène n’a qu’un but : faire plaisiret se faire plaisir même si ellecommunique peu. Elle se limite-ra à une bonne centaine de« merci », essoufflée. Sur scène,elle offre tout son répertoire,avec les cultissimes « Désen-chantée » et « Sans contrefa-çon », mais aussi des titres des

deux derniers albums tel « Mon-key Me » (pas moins de 450.000exemplaires). La crise dudisque ? Mylène ne connaît pas.

Les chorégraphies endiabléesdans des tenues insolites réali-sées par Jean-Paul Gautierlaissent place à des momentsd’émotions. A différentes re-prises, la chanteuse se sépare deses six danseurs bâtis commedes dieux pour s’envoler dansdes duos. Un virtuel avec Mobysur « Sleeping Away » ; une re-prise, « Mad World », avec l’ex-ceptionnel Gary Jule. Effet réus-si. La salle se lève. Mylène versequelques larmes, s’arrête dechanter et murmure « excusez-moi, c’est trop d’émotions ». Tantpis si beaucoup pensent quec’est du chiqué, on veut y croire.

On ressort de Timeless 2013sonné. C’est du lourd et ça re-tourne. Les fans en ont eu pourleur attente et leur argent. My-lène Farmer est une bête descène depuis trente ans et on es-père secrètement qu’elle dortvraiment dans un cercueil, his-toire d’encore pouvoir la voirtrès longtemps. ■

MAXIME BIERME

Places encore disponibles pour les 13 et

15 novembre. Infos. www.c-live.be ou

090000456

Mylène Farmer,star intergalactiqueCONCERT La chanteuse se produira demain au Heysel

Quatre ans après Tour

2009, Mylène Farmer est

de retour sur scène. Un

événement rare.

Timeless 2013 s’arrête

en Belgique, les 13, 15 et

16 novembre au nouveau

Palais 12 du Heysel.

Nous avons assisté à

ce show futuriste à Paris.

Mylène, bête de scène et reine du dancefloor, verse des larmesd’émotion. © D.R.

Page 41: Lesoirclimattout

30

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

30 LACULTURE

PLUS D’INFOS SUR WWW.BELRTL.BE

RENCONTREZ CÉLINE DION!

SOYEZ À L’ÉCOUTE DE BEL RTL CETTE SEMAINEPOUR TENTER DE GAGNER VOTRE RENCONTRE

N A M U R E X P O

09-17.11

E.R.

: Jea

n-Th

omas

Lep

lat –

Art

exis

Exp

o –

Av.

Gou

vern

eur B

oves

se 1

17, B

te 9

- 5

100

Jam

bes

– Ph

oto

: Col

lect

ion

Frag

onar

d Pa

rfum

eur

AN

TIC

A N

AM

UR

AR

T &

AN

TIQ

UE

S F

AIR

2013

WWW.ANTICA.BE

Exhibition sponsored by

AUJOURD’HUI

LADIES’ DAYENTRÉE OFFERTE AUX DAMES

ROMEDE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

I l y a de ces films qui ont lagrâce. Qui semblent tombés

du ciel. Qui vous prennent parsurprise. Au prix d’un scénarioabsolument sensationnel, dontl’intelligence n’a d’égale quel’audace, Spike Jonze (Dans lapeau de John Malkovich) nousa livré, ce week-end au Festivalde Rome, un film qui mériteraitde devenir culte… et populaire.Emmené par une distributionparfaite (Joaquin Phoenix, AmyAdams, Rooney Mara… et lavoix de Scarlett Johansson), Herest une fable très légèrementfuturiste qui relève la gageurede nous parler, par la fantaisie

et l’imaginaire, du monde danslequel nous vivons aujourd’hui.

Nous y suivons les pas deTheodore, quadragénaire bien-tôt divorcé. Sa vie est savam-ment organisée autour de tech-nologies de pointe qui lui per-mettent de communiquer et devivre presque en autogestion.Chats perfectionnés, phone sex,jeux vidéo interactifs… Rien nelui est étranger. Et il est addictà tout. Un jour, Theodorecraque pour un système infor-matique dernier cri reposantsur une intelligence artificiellehors du commun : par uneoreillette, reliée à un mini-ordi-nateur – sorte d’iPod du futur –,une voix féminine (celle de

Scarlett Johansson) entreprendd’assouvir tous ses besoins. Elledevient bientôt sa secrétaire, saconseillère, sa psy, son amie… etmême sa partenaire sexuelle.Voilà donc Theodore amoureuxde son double virtuel, baptiséSamantha. Et convaincu d’êtredébarrassé des soucis de sa vied’avant.

C’est en somme le meilleurdes mondes, au sens où l’enten-dait Aldous Huxley, mais appli-qué ici aux réalités du vingt etunième siècle. Pris un à un, lesprogrès entrant dans la vie deTheodore mériteraient la seuleadmiration. Croqués dans leurensemble, ils donnent l’impres-sion d’un puzzle monstrueux.

Sans jamais se faire donneurde leçons, mais en ayant aucontraire recours à un cocktailfait de cruauté, de poésie et dedrôlerie, Her prend la formed’une spectaculaire mise engarde. Le film de Jonze nous ditsans l’air d’y toucher, mais sansnon plus duper personne : voilàce que nous sommes en train dedevenir : des marionnettes quine parlent plus qu’à elles-mêmes. Qui ne sont plus amou-reuses que de leur ordinateur.Qui seraient en somme prêtes àse passer des derniers contactsconstruits dans la chair et lesang. Et au fond, a-t-on encorevraiment besoin du couple ?

La grâce de Spike Jonze, quiose des choses formidables(comme une minute de noircomplet, pour exprimer un or-gasme entre Theodore et Sa-mantha), est d’habiller son filmd’une esthétique éthérée, colo-rée, habitée par une sorte dejoie artificielle. Au cœur de pay-sages urbains, souriants etclean, qui rappellent Los An-geles ou Shanghai, le Pinocchioqui s’agite tient plus du candideque de la victime éplorée. Danscet emploi, à l’opposé exact dece qu’il proposait dans Themaster, Joaquin Phoenix faitmerveille en révélant ici sa partféminine, empreinte d’une dou-ceur triste et un peu enfantine.

Her, qui sera sur nos écransvers la fin de l’hiver, réunit toutce qu’on peut attendre d’un vraifilm : sa forme séduisante etson style original sont au ser-vice d’une réflexion passionnan-te. ■

NICOLAS CROUSSE

Le meilleur des mondes, selon Spike JonzeCINÉMA Le bluffant « Her », en compétition au Festival de Rome, est un film de (légère) anticipation… sur les années 2010

Joaquin Phoenix, à l’opposé exact de ce qu’il proposait dans « The master », révèle ici une part pluscandide et féminine. © D.R.

Page 42: Lesoirclimattout

31

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

LADÉTENTE 31

LE MONDE EXISTE-T-IL QUAND ON NE LE REGARDE PAS ?

HEISENBERGET LE PRINCIPE D’INCERTITUDE

GRANDESIDÉES DE

LA SCIENCE

La maison de Mickey N°31Le livre�: L’hiver;

DVD�: La petite parade de Mickey; Le robot de Dingo

9,99� *Off re valable du 06/11 au 19/11/2013

Spirou et FantasioDouble album n° 4

14,90� *Off re valable du 08/11 au 14/11/2013

Hors-série fi gurines TintinTintin aviateur et Milou à Berlin

1 double fi gurine + 1 livret

24,99� *Off re valable du 20/09 au 31/12/2013

Grandes idées de la ScienceHeisenberg et le principe

d’incertitude

9,99� *Off re valable du 05/11 au 12/11/2013

Le corps humain N°60Le coff ret et le fascicule

6,95� *Off re valable du 05/11 au 12/11/2013

Bon à découperCe bon est valable pour un ou plusieurs produits au choix issus de séries diff érentes et non valable pour l’achat de plusieurs numéros identiques d’une même série. Ce bon est strictement personnel.

Off re valable dans la limite des stocks disponibles. Produits en vente en librairies, hors grandes surfaces.Avis aux abonnés�: vous pouvez acquérir ces produits via la librairie de votre choix.*Avis aux lecteurs�: action sans obligation d’achat. Ce bon peut être obtenu sur simple demande écrite, accompagnée d’une enveloppe aff ranchie auprès du journal Le Soir, Service Abonnements, 100 rue Royale, 1000 Bruxelles.Avis aux diff useurs de presse�: si vous n’avez pas reçu le produit mentionné sur ce bon, contactez notre service administratif�: 070.22.10.10.

1 Veuillez indiquer ci-contre votre numéro PV AMP.2 Ce bon doit être renvoyé dans le mois, exclusivement dans

l’enveloppe Rossel «�retour bons�». Un contrôle du nombre de bons rentrés par rapport au nombre de produits plus vendus sera eff ectué. En cas de discordances, l’éditeur se réserve le droit de ne plus assurer la livraison de ses produits au point de vente.

FIGURINES

et M

ilou à

Berl

in

© 2

013

Disne

y

© H

ergé

/ M

oulin

sart

201

3

98

26

24

25

00

00

6

Le Repaire de la MurèneLes Pirates du silence

4

LA MÉTÉO

AUJOURD’HUI

info météo : 0900 35 997 www.meteoservices.be

LES PRÉVISIONS À 8 JOURS, BELGIQUE, MONDE PLAGES www.lesoir.be

6° / 10°

5° / 8°

6° / 9°

7° / 11°

4° / 7°

5° / 9°

4° / 7°

0° / 4°

0° / 6°

7° / 12°

9

6

VENT FAIBLE DE SECTEUR SUD-OUEST

LEVER À 7H53COUCHER À 17H00

PREMIER QUARTIERP.L. LE 17/11

S’étirant de l’Atlantique vers la Russie, une vaste barrière anticyclonique stabilisera notre temps. Après la dissipation parfois lente de la grisaille matinale, nuages et éclaircies se partageront équi-tablement le ciel et le temps restera sec. Sous un vent faible à modéré de nord-ouest, les tempéra-tures maximales culmineront entre 5 et 12 degrés.

MERCREDI

Associée à une dépression centrée à l’est de l’Is-lande, une faible perturbation glissera sur notre pays, y apportant une nébulosité abondante et de faibles précipitations, hivernales sur les crêtes en matinée. Sous un vent modéré de secteur ouest, les températures maximales oscilleront entre 4 et 11 degrés.

JEUDI

Amsterdam 6/10 • PAthènes 17/22 • PBarcelone 10/20 • SBenidorm 14/22 • SBerlin 0/8 • EBruxelles 6/9 • PBucarest 10/13 • CBudapest 6/13 • ECopenhague 6/8 • PDublin 5/10 • SHelsinki -2/6 • PIstanbul 11/20 • SLisbonne 12/20 • SLondres 11/12 • PLuxembourg 0/5 • EMadrid 7/21 • SMalaga 13/22 • SMilan 3/14 • SMoscou 3/5 • CMunich 0/5 • ENice 10/20 • SPalerme 14/20 • EPalma 11/21 • SParis 6/10 • PPrague 0/6 • ERabat 13/23 • SRome 11/17 • PStockholm 0/7 • PTel-Aviv 19/26 • STenerife 19/24 • STunis 13/19 • OVarsovie 4/7 • EVenise 7/16 • SVienne 3/7 • EZurich 0/4 • E

A=averse, C=couvert,N=neige, P=pluie,B=brouillard, E=éclaircie,O=orage, S=soleil

9

4

10

5

EphéméridesSoleil lever: 7h53 - coucher: 17h00Lune lever: 14h35 - coucher: 1h53Ostende marées h. 8h21 et 21h01 - marées b. 2h14 et 14h51Anvers marées h. 10h55 et 23h38 - marées b. 5h00 et 17h49t° eau de mer: 14°C

EphéméridesSoleil lever: 7h55 - coucher: 16h58Lune lever: 15h00 - coucher: 3h05Ostende marées hautes 9h29 et 22h07marées basses 3h25 et 16h05Anvers marées hautes -- et 12h10marées basses 6h17 et 19h04

35°

30°

25°

20°

15°

10°

-5°

-10°

-15°

-20°

-25°

99010001000

1010

1010

1010

1020

1020

1020102

0

1020

1020

1020

1030

1030

D

A 9

5

12/11 - 12:00

Aujourd’hui, le ciel restera désespérément gris et, au crachin de la matinée, succéderont des pluies sen-siblement plus soutenues depuis le littoral. Le vent, modéré de sud en matinée, basculera au nord-ouest en faiblissant l’après-midi. Les maxima s’échelonneront entre 4 et 12 degrés.La nuit prochaine, tandis que les précipitations s’éva-cueront vers le Sud-Est, des éclaircies de plus en plus larges progresseront par le Nord-Ouest où le temps se-ra sec. Les minima ne des-cendront plus en dessous de 3 à 6 degrés.

Une perturbation gagnera notre littoral l’après-mi-di. Après la dissipation de la grisaille matinale, éventuellement accompagnée d’un peu de crachin sur le Sud, les nuages s’amoncelleront par le bord de mer, y apportant de la pluie l’après-midi. Sous un vent modéré d’ouest, les maxima seront sta-tionnaires.

VENDREDI

LES MOTS CROISÉS

LE SUDOKU

HORIZONTALEMENT. A. Attentif aux moindres détails. B. Source d’enseignements. Nid d’épervier. C. En toute confiance. Terre de bruyères. D. L’azalée en est une comme le rhododendron. E. Il traverse l’Egypte. Faire l’expo-ser du récit. F. Il est destiné au dessin sur planche. Les flammes y dansent. En Charente-Maritime. G. Tête d’ovin. Questions de test. H. Un prénom pour elle. Précisément situé. I. Il s’applique derrière la glace. Mèches entrelacées. J. Chef-lieu de la Mayenne. Bases de lancement.

VERTICALEMENT. 1. Elle résulte d’une divergence d’opinions. 2. Abri de mulets. Massif constituant l’extrémité occidentale des Alpes bernoises. 3. On y parque le taureau avant de le lâcher dans l’arène. Dieu ger-manique de la guerre. 4. Cela convient à monsieur. Imbibé d’alcool. 5. Gardant secret. 6. Il est souvent responsable d’asthme allergique. 7. Faucon mâle. De l’astate réduit. 8. Sa plume est de qua-lité. S’en remet à la justice. 9. Mammifère disparu. Grand solitaire. 10. Symbolise le xénon. Urgents.

Grille n° 258 de Mathieu Rhuys

Remplissez la grille de sorte que chaque ligne, chaque colonne et chaque carré contiennent les chiffres de 1 à 9. So

lutio

n n°

394

6So

lutio

n n°

257

Grille n° 3947 de Guy HachetteHORIZONTALEMENT. 1. L’île de Brooklyn et de Queens. 2. Jouer du plumeau. 3. Brilla dans « La Belle Équipe ». Coup d’éclat pour une étoile. 4. Immor-telle bleue. 5. Dès l’aube. Capitale de l’État d’Amazonas. 6. Bon pin. Dévores. 7. Tapes gentiment. Échangé entre amis. 8. C’est mis pour lui. Il se contente de toucher. 9. Petit oiseau trapu. 10. Dépression tourbeuse. Écouché à côté.

VERTICALEMENT. 1. Soulèvement de l’être. 2. Raid pour de bonnes actions. Une épreuve redoutée. 3. Sans escale. On y consulte l’indicateur. 4. Vieille garde. Cousins de l’ara. 5. Courant d’Arabie. Citron ou colo-quinte. 6. N’ont laissé que des actes de barbarie. Plus du génie. 7. Communistes. 8. Airelles canneberges. Belle ou Rousse. 9. Celui de Rameau inspira Diderot. Une antenne révèle sa présence. 10. Fleuve du Maroc. Passés dans la saumure.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

A

B

C

D

E

F

G

H

I

J

C O R P U L E N C EO C E A N I Q U E SS T A R N U I T SM E L L I T E O OO T E E E R I RN S M A R R A N EA D E N S E EU D I N E S P ST R O T E R A IE U R E E T L O I R

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

9 4 2 37 8 6

5 9 78 6 7

2 31 4 56 27 44 9

6 7 1 5 9 2 8 4 3

4 5 2 3 8 1 7 6 9

9 8 3 7 6 4 5 2 1

7 3 4 2 1 9 6 5 8

1 2 6 8 5 3 9 7 4

8 9 5 6 4 7 3 1 2

3 4 8 1 7 6 2 9 5

2 1 7 9 3 5 4 8 6

5 6 9 4 2 8 1 3 7

LA BÉDÉ PLATON LAGAFFE (29) PAR JUL © BANDE DESSINÉE CRÉÉE PAR PHILO MAGAZINE / DARGAUD 2013

Page 43: Lesoirclimattout

32

Le Soir Mardi 12 novembre 2013

32 LACULTURE

Oui, Olivier Minne a une vie endehors de Fort Boyard ! Cesoir, les fans de l’animateuren débardeur pourront le re-trouver dans la peau du chro-

niqueur judiciaire de la série de la RTBF,À tort ou à raison (Saison 2). En dé-cembre, il sera sur scène en SherlockHolmes dans Le chien de Baskerville, deSir Arthur Conan Doyle. À 46 ans, celuiqui est considéré comme un des play-boys du PAF a décidé de faire de plus enplus l’acteur, son premier rêve.

Petit, Olivier Minne vit avec ses pa-rents et ses grands-parents à Ixelles. Cesannées d’enfance sont des années debonheur qui resteront à jamais gravéesdans son cœur. Il vénère son grand-oncle, pilote durant la Première Guerremondiale, un homme du XIXe siècle àl’élégance innée qui lui a transmis le goûtpour les belles choses, mais aussi un trèshaut niveau d’exigence. Il lui raconte deshistoires. « Pas besoin de télé ! C’étaitmieux que n’importe quel film. » Sesgrands-parents peignent et l’apparte-ment dégage des odeurs de térében-thine, dans un climat artistique. « Onétait tellement bien entre nous que je nesortais que très peu. Pourquoi aller cô-toyer des cons potentiels alors qu’on est sibien entre nous ? »

À l’adolescence, il découvre le théâtre

longue carrière télévisuelle, qui décolleau milieu des années 90 et connaîtra unpetit passage à vide autour des années2000. Pendant ces années, Olivier met lethéâtre en veilleuse et secherche. Son corps dejeune homme le com-plexe. Il dit ressembler àun coton-tige. Viendraalors le sport, l’avironsurtout. Fini le grand sectout mince, bienvenue àl’homme d’1 m 90 dessi-né et musclé.

Depuis 2005, il déve-loppe ses activités théâ-trales, réalisant ainsi sonrêve et s’investissant deplus en plus avec sa so-ciété Olivier Produc-tions. Il passe d’ailleursune partie de l’année àLos Angeles. Avec Sher-lock, c’est l’enfance quirejaillit. Sûr qu’il y glis-sera un peu de l’humour« british » de son grand-père. ■

VANESSA LHUILLIER

À tort ou à raison, ce soir à 20h20 sur la Une. Lechien des Baskerville du 9 au 15 décembre au centre

culturel d’Auderghem.

au collège Saint-Michel d’Etterbeek avecL’élixir du révérend père Gauchet, d’Al-fonse Daudet. Il se frotte à l’esprit despères jésuites et est fasciné par leur intel-ligence et leur ouverture. Le ver est dansle fruit : le jeune homme veut devenir ac-teur. « Comment faire vivre le petit gar-çon qui est en nous alors que la sociéténous impose de devenir un grand gar-çon, sérieux et austère ? Tout adulte quitue l’enfant n’a rien compris à la vie. En

devenant acteur, on peut le retrouver,vivre plusieurs vies dans une seule etjouer. » À la fin des années 80, Bruxellesne brille que faiblement. Paris en re-vanche est un phare pour les acteurs endevenir. Olivier Minne quitte son pays etcommence à tester tous les cours.

Ayant déjà travaillé à RTL-TVI, il pos-tule comme secrétaire à Antenne 2 pourpayer ses cours. Embauché commehomme à tout faire, il a la chance deconnaître Jacqueline Joubert (mèred’Antoine de Caunes), directrice del’unité jeunesse de la chaîne française,qui lui fait passer des essais et l’engagecomme speaker. C’est le début d’une

Olivier Minneenfant dans uncorps d’adulteEntre « A tort ou à raison » sur la RTBF et « Le chiendes Baskerville », l’animateur choisit d’être acteur.

LAPETITEGAZETTE

Naissance. Le 18 mars 1967à Ixelles.Carrière. En mars 1990,première apparition surAntenne2. Jusqu’en 1996, il yprésente « Matin Bonheur ».En 2003, il anime « LaCible » puis prend les com-mandes de l’émission cultede l’été, « Fort Boyard ». En2005, il produit « le Fil à lapatte » avec les animateursde France 2. En 2007, il créesa boîte Olivier Productions.En 2011, il tourne « A tort ouà raison ».

De la téléà la scène

Les vaches avant les cyclistesLe code de la route est une notionpurement théorique en Inde, maisun ordre hiérarchique est tout demême strictement appliqué : lescamions, les voitures et puis lescyclistes, mieux considérés queles piétons, mais moins bien queles vaches, animal sacré. (afp)

Ce n’est pas l’argent qui attireAdele ! La chanteuse s’est vu pro-poser un contrat de 14 millionsd’euros pour rejoindre les égériesL’Oréal. Une somme qu’elle auraitrefusée. « L’Oréal était en négocia-tions pour le contrat avec Adele, etc’était parti pour être signé, maiselle a changé d’avis », a confié unesource au magazine People.(soirmag)

Adele a dit nonà L’Oréal

©IS

OP

IX.

« Maintenant, je suis à la source dubonheur. »

FRÉDÉRIC CHOPIN

Dixit

Maillot à un million de dollarsLa nouvelle Miss Univers, la Véné-zuélienne Gabriela Isler, couron-née samedi à Moscou, est appa-rue dimanche vêtue d’un maillotde bain cousu de pierres pré-cieuses et valant un million dedollars. Blanc, il comportait unpendant d’émeraude cousu sur ledevant ainsi qu’un motif fluidecomposé de diamants et de rubissertis d’or. (afp)

Achats en ligne dopésProfitant des promotions offertesl’occasion du « jour des céliba-taires », célébré le 11 novembre enChine, les Chinois ont dépensédes milliards d’euros en ligne, lun-di. (afp.)

« Constatant la nature des symptômes dont souffre Bauchau, son médecinl’envoie chez Jouve. L’analysant est rétif », écrit le romancier Cathrin Ar-naud. En l’occurrence, contrairement à ce que l’on pourrait penser,l’analysant – terme apparu vers 1965 – n’est pas Jouve, mais Bauchau,c’est-à-dire le malade. En effet, dans le domaine de la psychanalyse,l’analysant n’est pas le médecin analyste, mais son patient. En té-moigne cette phrase, extraite de Le Stade du respir de Jean-Louis Tris-tani, citée dans Le Grand Robert : « Le despote et le tyran monologuent.L’analyste le sait bien, qui attend activement, et patiemment, que l’analy-sant guérisse de son monologue. »

CLÉANTE

En bons termes

Timbres à l’effigie de ZlatanLa Poste suédoise a annoncé lundiqu’elle allait vendre des timbres àl’effigie de la vedette nationale, lefootballeur Zlatan Ibrahimovic.« C’est un grand honneur », a ditl’attaquant du Paris SG. Les cinqtimbres « Zlatan » seront lancésle 27 mars. (afp)

Menacés par leurs supportersLa Nocerina, dernière du classe-ment de 3e division du champion-nat italien de football, a perdu parforfait dimanche contre la Salerni-tana quand elle n’a plus comptéque six joueurs sur le terrain, lesautres, menacés par leurs tifosis,ayant simulé des blessures.« Les faits ont causé de graves dom-mages au football et à la Lega Pro »,a dit le président de la Lega Pro,Mario Macalli. (afp)

Nouveau robot de compagnieLe groupe d’informatique japonaisNEC a présenté lundi un nouveaurobot de compagnie, « Papero pe-tit », avec lequel il prévoit de pro-poser prochainement toute unegamme de services conçus pardes sociétés partenaires. (afp)

Crânes humainsUne quarantaine de crânes hu-mains ont été découverts à Bu-jumbura, au Burundi, au domiciled’un expatrié italien qui est en dé-tention préventive depuis finoctobre pour avoir tenté d’expor-ter vers la Thaïlande deux autrescrânes humains, a-t-on appris desource officielle dimanche. CetItalien, qui vivait au Burundi de-puis une dizaine d’années, a étéarrêté et placé en détention pré-ventive le 29 octobre. L’enquête arévélé qu’il exportait des colisvers cette destination depuis unedizaine d’années. (afp)

Un Russe cloué au solUn Russe complètement nu acloué ses organes génitaux entredes pavés de la place Rouge, àMoscou, dimanche, apparem-ment pour protester contre « l’in-différence politique » de la socié-té russe. Des policiers l’ontconduit à l’hôpital puis dans uncommissariat de police. (afp)

La protection des paysagesUne bataille sans précédent pourla protection des paysages, mena-cés par l’avancée des parcs éo-liens, a lieu à travers la France desmonuments et sites classés,première destination touristiquemondiale. (afp)

Chères truffes blanchesOnze truffes blanches ont été ad-jugées ce week-end pour 274.200euros, dont un lot unique pour90.000 euros à une acheteusechinoise, lors de la 14e vente auxenchères mondiale organisée àAlba, près de Turin. Cela repré-sente un prix au gramme trois foissupérieur à celui de l’or. (afp)

Avec 12 doigts, il sera dactyloVijay Singh a douze doigts etdouze orteils. Originaire d'Agra, iléprouvait des difficultés à trouverun emploi. Après avoir postulé enInde, il a décidé de tenter sachance en Grande-Bretagne..comme dactylographe.

« Tout adulte qui tue l’enfant n’a rien compris à la vie. En devenant acteur, on peut le retrouver »

Le Cygne s’envoleLa Maison du Cygne se lâche :sans renier la tradition encette saison du gibier, lechef crée la surprise avec saréinterprétation des saveurs.www.lamaisonducygne.beRéservation : 02-511.82.44 (46

Collège Belgique 13/11Haarscher, Les droits de l’hommeau miroir de la Cour suprême desUSA, ARB, 1 r. Ducale, 1000 Bxl,17h. Hasquin, Il y a un nationa-lisme flamand. Y a-t-il un nationa-lisme wallon ou francophone ?Palais prov., pl. St- Lambert 18,Liège, 17h30www.academieroyale.be (38

© RTBF.