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Sauver la planète

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L’action locale, socle de la Journée nationale des droits des habitants

La décision de créer la Journée nationale des droits des habitants (JNDH) découle du constat suivant : s’il existait bien une journée internationale des locataires, créée en 1986 par les Nations Unies, il n’y avait en revanche pas de prolongement concret de cette journée au niveau national. C’est donc chose faite depuis 2009 avec le lancement par la CNL de la 1ère Journée nationale des droits des habitants.Cette initiative est une occasion privilégiée de faire rimer animations et revendi-cations, de concilier initiatives locales et nationales et de mobiliser de manière ludique et efficace les habitants.

Avec ces quelques 4 600 associations de locataires et ses 89 fédérations en France métropolitaine et dans les DOM, la CNL possède un atout indéniable pour se saisir des problématiques des locataires. Cette force de proximité, chaque mili-tant la met au service de l’habitant en le sensibilisant à l’idée que « vivre et habi-ter ne se résume pas à la simple question du logement » afin qu’il puisse dès lors se mobiliser sur de nombreux sujets clés de son quotidien, au-delà du logement.

Une 11e édition sous le signe de l’actualité

Cette nouvelle édition de la JNDH sera l’occasion d’aborder deux thèmes plus proches qu’on ne le croit parfois : l’écologie et le pouvoir d’achat. Face à l’urgence climatique dont on ne peut plus douter aujourd’hui, il est en effet important de rappeler que les gestes « bons » pour la planète, le sont également pour le por-tefeuille des ménages. Ainsi, l’objectif de cette année est de sensibiliser les habi-tants à cette réalité afin que l’on cesse d’opposer écologie et économies.

La 11e édition de la Journée nationale des droits des habitants aura lieu lundi 7 octobre.Comment sensibiliser la population à la défense de ses droits ? Comment replacer l’ha-bitant au centre des décisions ? Comment lui redonner l’envie d’agir pour son cadre de vie, au-delà même de la question du logement ? Ces questions sont chaque jour au cœur du travail de terrain de la CNL.

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Réchauffement climatique : un constat alarmant

Les experts du climat sont aujourd’hui formels : la terre se réchauffe, engendrant les crises sanitaires, écologiques et humanitaires que nous connaissons actuel-lement. En cause ? L’augmentation des gaz à effet de serre d’origine humaine. Concrètement, l’utilisation massive des énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz) et du méthane, l’agriculture intensive mais également la déforestation ont en-gendré une augmentation du CO2 de 40 % depuis 1850.

Les derniers rapports du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolu-tion du climat) dont la mission est d’évaluer et synthétiser les études sur le chan-gement climatique publiées dans le monde, ne laissent pas de place au doute : l’homme est bien à l’origine du réchauffement climatique actuel.

Résultat ? La température moyenne à la surface de la terre augmente de ma-nière constante (environ 0,8°C depuis la fin du 19e siècle) et si rien n’est fait pour freiner de toute urgence cette hausse, les scientifiques prévoient une augmenta-tion entre 1,5° et 5,3°C de la température moyenne d’ici 2100.Alors que les conséquences de ce réchauffement sont d’ores et déjà visibles (fonte des glaces, augmentation des évènements climatiques extrêmes comme les cyclones et les inondations, mauvaises récoltes agricoles, etc.), elles s’intensi-fieront immanquablement. En d’autres termes, le réchauffement climatique est aujourd’hui une réalité.

Face à ce constat alarmant, il est possible d’agir ! Les principaux secteurs respon-sables d’émissions de gaz à effet de serre sont l’énergie, les transports, l’agricul-ture et le bâtiment. Ce sont donc sur ces derniers qu’il faut concentrer nos efforts pour réduire les émissions. Pour cela, de nombreuses actions sont possibles : développement des transports en communs, covoiturage, rénovation du bâti, ré-duction des déchets, etc. Certains gestes sont à la portée de tous, aussi bien des collectivités que des entreprises ou des citoyens.

Pouvoir d’achat : le portefeuille des familles en crise

Alors que chacun s’accorde à dire que la crise du pouvoir d’achat couvait depuis de nombreuses années, celle-ci est aujourd’hui un sujet d’actualité brûlant. Présente aussi bien dans les repas de famille et les médias que dans les manifestations, sous forme de slogans chanté ou placardé sur des pancartes, la baisse du pouvoir d’achat est également l’une des revendications fortes du mouvement des « Gilets Jaunes ».

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Les chiffres sont sans appel : entre 2008 et 2016, les 10 % les plus pauvres de la population ont vu leur niveau de vie reculer de 270 euros, soit 2,4 %. Les familles monoparentales sont d’ailleurs les plus touchées. De même, les actifs sont parti-culièrement touchés puisque les agriculteurs, les artisans, les commerçants, les cadres et les employés vivent globalement avec moins.Pourtant, alors que le niveau de vie médian baisse, les dépenses incompressibles (loyer, alimentation, énergie, impôts et taxes, etc.) n’ont eu de cesse d’augmenter depuis 30 ans pour représenter aujourd’hui 61 % du revenu disponible du quart des ménages les plus pauvres. Autrement dit, pour continuer à vivre décemment, les ménages français doivent aujourd’hui payer plus alors qu’ils ont moins.

En conséquence, pour se maintenir à flot les familles sont obligées de gérer leur budget dans un esprit de « gestion de l’urgence » : les loisirs et la santé sont ain-si victimes de restrictions budgétaires. Pour preuve, le baromètre Cercle Santé/ Europ assistance réalisé en 2012 montre que l’achat de lunettes est le premier poste de dépense différé pour raisons économiques (19 %), devant les soins den-taires (10 %) et l’achat de médicaments (5 %).

Les locataires sont directement victimes de cette crise du pouvoir d’achat et doivent faire face à ses conséquences au quotidien.

Faire d’une pierre deux coupsLe réchauffement climatique nécessite une réaction forte de la part de l’en-semble de la population. Dans le même temps, la crise du pouvoir d’achat pousse les familles à adopter de nouveaux comportements de consommation. Un lien est donc possible : en modifiant certaines de leurs habitudes, les ménages fran-çais gagneront en pouvoir d’achat tout en participant à la lutte contre le ré-chauffement climatique !A nous de leur prouver que ces deux combats ne sont pas incompatibles mais au contraire, vont de pair et leur seront tout aussi bénéfiques.

Les évènements organisés localement par la CNLL’exposition « L’habitat économe »

Consciente que l’énergie représente une part importante du montant des charges locatives, la CNL a mis en place une exposition dont l’objectif est de montrer aux habitants comment des gestes simples et de nouvelles habitudes de consomma-tion peuvent faire une grande différence sur leur facture énergétique. Economi-ser l’énergie pour réduire sa facture : voilà l’objectif de cette exposition. En effet, si l’utilisation de l’eau et de l’électricité fait partie de notre quotidien (machine à laver, four, frigo, télévision, chauffage, etc.), il est possible de préserver l’envi-ronnement tout en maîtrisant sa facture en étant attentif à sa consommation.

L’exposition « L’habitat économe » est donc un moyen privilégié d’aborder le sujet avec les habitants et de les sensibiliser à ces problématiques de manière ludique. En accord avec la ville ou le bailleur, elle sera mise en place dans un lieu de passage où les habitants auront la possibilité de s’arrêter pour en discuter avec vous : hall d’immeuble, centre social, bibliothèque, mairie… .

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L’atelier « Les gestes malins avec la CNL »

Si la mise en place de l’exposition ne peut être assurée, un atelier sur le même thème , celui des « gestes malins » sera organisé pour échanger sur les habi-tudes de consommation énergétique des habitants, identifier les pratiques à améliorer et leur transmettre des astuces pour y parvenir. L’atelier sera découpé selon les différentes pièces de la maison.

La cuisine

● Ne placez pas votre réfrigérateur et congélateur près d’une source de chaleur (four, lave-vaisselle, etc.).

● Laissez les plats refroidir à l’air libre avant de les ranger dans votre réfrigérateur.● Videz et débranchez vos appareils pendant une absence prolongée.● Evitez l’option « dégivrage automatique » qui consomme 30 % d’électricité en plus.● Réservez le four à micro-ondes au réchauffement de petites quantités.● Arrêtez plaques et four quelques minutes avant la fin de cuisson, elles reste-

ront chaudes encore quelques minutes.● Couvrez toujours vos plats, c’est 30 % d’économie.

Les pièces sèches (salon, chambres)

EN HIVER :● Fermez les volets et tirez des rideaux épais pour la nuit.● N’installez rien devant un radiateur (rideau, meuble, etc.).

EN ÉTÉ :● Eteignez les appareils électriques lorsque c’est possible : lampes, ordinateurs…

augmentent la chaleur des pièces.● Installez un ventilateur plafonnier pour diminuer la sensation de chaleur.● Si vous utilisez un ventilateur mobile, installez-le face à un linge humide pour

rafraîchir l’atmosphère.

TOUTE L’ANNÉE :● Privilégiez les lampes à basse consommation dans les pièces à vivre plutôt

que les halogènes.● Eteignez en quittant une pièce. 3 pièces allumées inutilement consomment

autant qu’un réfrigérateur.● Une fois votre téléphone chargé, pensez à débrancher le chargeur.● N’éteignez jamais vos appareils avec la télécommande. Les veilles repré-

sentent 10 % de la consommation d’électricité annuelle.

Les pièces humides (salle de bain, toilettes)

● Lavez de préférence à basse température. Un cycle à 30 °C consomme 2 fois moins d’électricité qu’un cycle à 60 °C et lave aussi bien.

● Evitez de laisser couler l’eau inutilement lors du brossage de dents, de la vais-selle ou du lavage de mains.

● Préférez la douche au bain : 1 bain équivaut à 3 douches.● Pensez à installer des douchettes et mousseurs. Vous ne verrez la différence

que sur votre facture ! (Ils permettent de réduire jusqu’à 50 % de la consom-mation d’eau).

Une fois votre intervention terminée, n’hésitez pas à questionner les participants pour voir ce qu’ils ont retenu et les gestes malins qu’ils ont l’intention de mettre en place chez eux.

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Un quizz « Et là, j’ai de la planète ou mon pouvoir d’achat ? »

Pour mobiliser les habitants sur la question environnementale, il est important de leur montrer que la problématique écologique et leur pouvoir d’achat sont liés plus souvent qu’ils ne le pensent. Pour cela, nous proposons un quizz sous format papier.

Sous forme de questions, les habitants devront dire si selon eux, tel ou tel geste est bon pour la planète ou pour leur pouvoir d’achat. Les réponses se trouvent en bas de la page et prouvent évidemment que les gestes malins sont tout autant bénéfiques pour la planète que pour les habitants. Ce quizz les incitera à prendre contact avec l’amicale ou à se rendre à l’atelier organisé sur les gestes malins pour en apprendre plus sur les différentes manières de faire rimer écologie avec économies.

Par exemple : « Refuser les sacs plastiques et utiliser des sacs réutilisables quand je fais mes courses, c’est aider la planète ou mon pouvoir d’achat ? ». La réponse est bien entendu les deux puisque les supermarchés font aujourd’hui payer les sacs plastiques et que cette matière est mauvaise pour la planète. En pensant à prendre avec soi un sac réutilisable, on évite donc de payer systéma-tiquement les sacs en plastique et on participe à limiter son impact négatif sur l’environnement.

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« Et là, j’aide la planète

ou mon pouvoir d’achat ? »

QUIZZ

Est-ce que écologie rime avec économies ?

Sauver la planète, on en parle beaucoup.

La crise du pouvoir d’achat, aussi. Alors peut-on faire

rimer écologie et économies ? Peut-on sauver la planète

tout en défendant son pouvoir d’achat ? Découvrez-le en

répondant aux questions ci-dessous !

Refuser les sacs plastiques et utiliser des sacs

réutilisables quand je fais mes courses, c’est

aider la planète ou mon pouvoir d’achat ?

La planète

Mon pouvoir d’achat

La planète

Mon pouvoir d’achat

La planète

Mon pouvoir d’achat

La planète

Mon pouvoir d’achat

La planète

Mon pouvoir d’achat

Réduire sa consommation de viande, c’est

aider la planète ou mon pouvoir d’achat ?

Installer un chauffe-eau solaire, c’est aider

la planète ou mon pouvoir d’achat ?

Prendre une douche plutôt qu’un bain, c’est

aider la planète ou mon pouvoir d’achat ?

Se déplacer en transports en commun, c’est

aider la planète ou mon pouvoir d’achat ?

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Réponses au dos

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8 rue Mériel - BP 119 - 93100 Montreuil CedexTél. : 01 48 57 04 64 - Fax : 01 48 57 28 16 - Email : cnl@lacnl.com

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