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Le Numéro; 25 centimes. -=r Dimanche 4 Janvier 1931
LTITORAL OKQANB DES STATIONS HÎVEENAL2A
JournaH Littéraire et Mondain de Cannes avta de« Tribunaux de Coromeroe, Acws de nod jadiqlalrea et l£?alea, l
a. Rue Hoche, CANNES. - T«L t ^
.; de l'Arrondissenient de Grasse <~), Veot«iS et cessions de fonds c
ABONNEMENTS Cannée et Départe- t u a mou
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ANNONCES ,. um. Ecboa ( 1 " pag e ) 12 fr. Chron. locale et rég-tonale... 8 > Après chronique 5 > Réclamea f3" page) i > Annonces (4* page) 2 öO UinoncfiB légales 1 50
Le Travail utile
Au seuil de l'année 1931, il nous est permis de jeter un regard sur l'année qui vient de s'écouler. Or cette observation nous permettra de conclure que. dans une période assez troublée au milieu d'événements mondiaux qui ont secoué les finances et ralenti considérablement les affaires, nous avons eu le droit de conserver notre sérénité.
Nous avons le devoir d'affirmer, en effet, et cela sans bluff, que la répercussion, qui aurait pu être particulièrement grave dans nos pays consacrés au luxe, n'a, pour ainsi dire, pas existé.
C'est donc bien une chose acquise et nous pouvons avoir la certitude que nous avons pris
t.-ainsi une solide avance. ' Mais, parce que nous avons
eu la bonne fortune d'échapper à l'épidémie, ce n'est pas une raison pour que des prophètes de malheur veuillent absolument
insurmontable du danger. Ce qui peut se passer demain mérite d'être envisagé, mais sans aucun affolement.
Les événements nous conduisent seulement à une élémentaire prudence.
La Côte d'Azur a conquis sa placé dans le monde parce que ce séjour est incomparable. Il y aura donc toujours des humains qui seront arrachés à leur pays par le désir irrésistible d'un séjour dans notre région et nous sommes ainsi conduits bien plus vers un accroissement de clientèle que vers une diminution.
Toutefois, c'est là que doit entrer en jeu notre sens critique, car nous devons avoir la facilité de juger ce que sera cette clientèle et quels seront les meilleurs moyens de la sattsfai-
Nous ne sommes plus aux jours d'après guerre où l'on commettait toutes les folies. L'équilibre s'est peu à peu rétabli et dans tous les domaines nous assistons à une stabihsa-tion qui a provoqué des déboires justement parce qu'elle n'avait point assez été prévue.
L'exemple qui noxis est fourni ailleurs, doit nous permettre d'être un peu plus mahns que les autres.
Il y a certainement une revision très nette et très rapide à faire dans nos prix et c'est tout de suite qu'il faut employer les moyens les plus sûrs.
Cela ne veut pas dire que la Côte d'Azur va devenir demain le séjour de classes moins fortunées. Il faudra toujours une situation très favorable pour venir profiter chez nous des mois d'hiver, mais il sera de moins en moins permis d'espérer le retour d'une catégorie de visiteurs qui avaient entassé trop vite la fortune et qui l'ont laissée partir avec la même rapidité. Ceux là voulaient commettre des extravagances, il les ont commises et leur race a disparu. La stabilisation de la monnaie entraîne la stabilisation d'un jugement un peu désaxé pendant la décade d'après guerre.
Alors c'est avec cette cUentè-le plus pondérée, plus normalement appelés à étudier avec attention nos conditions de séjour, que nous aurons à traiter et c'est bien le moins, puisque nous sommes avertis, que nous prenions nos mesures pour la satisfaire, dans toutes les branches de notre commerce, dans toutes les formes de notre hospitalité.
Si nous agissons ainsi, nous échapperons à peu près certainement aux contre-coups d'tme crise qui a été grave en maints pays et qui chez nous aurait encore des effets plus lamentables. Donc il ne nous est pas possible d'abir autrement.
Ajoutons aussi que ce procédé ne sera pas spécial à Cannes. Sur la Riviera d'autres villes ont vu, tout comme nous, les moyens de se préserver et s'emploient déjà avec activité à un rétablissement dont nous ne pouvons nous désintéresser.
Il faut envisager l'avenir avec calme à la condition pourtant de fournir maintenant un effort qui n'a pas encore été fourni. On s'est laissé vivre, on a pensé que ce serait étemel et maintenant on se rend compte que pour conserver ce bien être il faut agir de toutes ses forces et dans tous les domai- ,
Billet de ia Semaine U» mo)meur qui peut rev
l'Étiquette àe T-bieii pensant:» .. Je nfabsente pendant c
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1 couche céleste ou plus l'atteindre, s'il e sincérité parfaite
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Avant le choix d'un Conseiller Général! ^" '" ' l i ' - ' - '
répéteront I forviule, il attendront le étrenne, il vous feroiùine simple ; en est qui citeront quélqke rancur mais n'y o^itM qu'un seul, ente dez-vons. ijseuï de sincère, ce vaudrait hi^a peirte de recueillir c hommage, j après tout, ne vo: est pa~s dîtj
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souvent attendre l'étrifE, ou tout simplement
On prend l'habitude des éjec-tions comme d'autre cliose et fort heureusement pour nous, ce Dimanche nous ramène aux urnes. Or comme il est utile d'accomplir normalement ses (onctions civiques pour être un citoyen en bonne santé, on ira voter pour un Conseiller général.
Sans réflexion approfondie il est permis de dire que notre choix ne donnera pas au candidat des pouvoirs mag;nifiques. L'élu aura tout Juste le droit de se présenter au Conseil général en avril prochain et immédiatement après il devra se réoccuper de ses électeurs et de son élection.
On peut opposer à cela que la courte durée de ce mandat sera une démonstration suffisante de l'activité du candidat choisi.
Nous le souhaitons parce que nous faisons toute confiance à celui des candidats qui représente pour nous la meilleure façon d'aider nos intérêts.
Les fonctions d'un Conseiller Général ne peuvent, en effet, être exercées par tel ou tel citoyen pourvu cependant de qua-htés. Ce mandat réclame quelque chose de spécial.
Il est nécesaire, en effet, de prendre contact avec tous, de mesurer la valeur de chacun, de s'aboucher avec telles influences, de s'assurer le gain de la cause que l'on veut défendre.
Alors pour juger sainement cette élection, il faut s'attacher à un candidat, qui ne revêt pas
pour nous la forme d'une rêverie passagère, mais qui devra être réélu en mai 1931 pour nous défendre.
Nous ne voulons pas entamer ici le procès de ces candidats vraiment trop nombreux. Les hommes, même quand ils aspirent aux fonctions de Conseiller général, ont des quahtés et des défauts. Ce que nous devons mesurer, c'est l'utiUsation profitable de leurs quahtés et de leurs défauts, car ces derniers ne sont pas toujours inutihsables pour le bien.
Imaginons, pendant un instant, un Conseiller général. Nous vous faisons grâce de l'air important qui est malheureusement le seul argument de quelques pohticiens ambitieux. Quand on est Conseiller Général il _est permis de sourire, il est même permis d'être un homme comme tous les autres, à la condition qu'il existe sous la boîte crânienne de cet individu un cerveau capable de piger vite, de juger sainement, de faire agir sa persuasion auprès des indolents et d'affirmer sa volonté en face des entêtés.
Ce n'est rien, direz-vous et
Si le Conseiller général de notre canton n'est pas apte à résister aux boniments, s'il n'a
voyer en cette Assemblée. On nous amuse un peu quand
on procède par enumeration des questions à traiter pour exposer un programme, parce que les questions à traiter sont innombrables et qu'elles varient d'aspect selon l'heure et selon la composition de l'Assemblée départementale. Seul un homme mtelligent, c 'est-à-dire capable d'aller p u i s e r à bonne source la documentation nécessaire, capable aussi d'envisager rapidement les meilleurs arguments et de les imposer, seul celui là mérite vraiment notre choix.
Dans toutes les élections il est permis à certains candidats de raconter des histoires, de faire valoir leur degré de popularité ou de prétendre à notre extase devant leur bagout.
L'affaire est beaucoup plus simple que cela. L'élection d'un Conseiller Général se réclame de notre jugement car il nous faut l'homme qui ne peut pas être pris au dépourvu et qui étabhra la plus juste défense de nos intérêts.
Si l'on veut peser ces arguments, les plus habiles à nous servir, il faut avouer que nous trouvons en un Cannois, M' Joseph Mounier, toutes les ressources de diplomatie, d'argu-
Nons â/mnons t rations (fe i
M' Joseph Motinier s'exprime ain-
Mes Cherg Concitoyens, Je viens solliciter de vos suffra
ges l'honneur de vous représenter au Conseil général.
Je me présente à voua avec l'espoir que votre sympathie ira tout d'abord à un enfant de votire pays« qui n'a jamais quitté sa ville naUIe à laquelle U est attaché de tout-son
, ^" ' . .^ '^ """" *"'•'' "a" descendant familles cannoises.je me
. popula-ecommande auprès de i
pour être enfin défendu Conseil Général.
pas, de façon parfaitement lu- mentation, de jugement rapide. riflo ot lo r. r, .,,.„..4- .j — 1-'^ L^ carnerc d'avocat de M Jo
seph Mounier est la meilleure garantie de ses aptitudes et par conséquent des services qui pourront nous être rendus.
cide, et le sens exact des inté. rets à défendre et cette faciUté de persuasion, qui est la conséquence d'une conviction, ce n'est vrahnent pas la peine de l'en-
fichti
la patience d'at-Incârité.
1 ajouter, je n'en sais Uis iî faut bien quand er metUeur que vous.
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' du lait qfuous voulez à lui tpuvent
oWtfeance. tira gré d'écontey facteur, le télé
graphiste, leïayeur, amisJ il pensera dans s.
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ECHOS et MONDANITÉS
d'oTlgrine et de traditions mon activité au sei-vice téréts qui sont aussi les i
Mon ambition si vous : -sez, est de défendre avec t gie dont je suis capabh rets de votre Caiiton au sein de l'Assemblée départementale, et d'essayer de faire aboutir les revendications que vos municipalités voudront bien me transmettre.
Je me présente comme républicain indépendant. Je ne suis l'homme de personne et ne veux appar-
s les électeurs, toutes les libertés, je chaque fois que j'en
à soutenir une litique de Paix et de conciliation.
m'envoyant au Conseil Municipal, renouvelez-moi cette confiance si vous voulez obtenir la réalisation et des anciens projets abandonnés et de ceux que j'étudierai en collaboration constante- avec vous pour le développement et la prospérité de notre belle Ville et de toutes les Communes du Canton.
Dédoublement du Canton ; Finition de la Grande Route Nice-
Cannes ; Suppression des rails sur ballast ; Eclairage intensif de nos Routes
Nationales ; développement
Partisan (
communauté '^^^ Services de Transport i je mets ^^^ P^r des Sociétés responsables ; ses In- I Distribution du Gaz dans toutes les
ns. I Communes ; choisis- Amélioration <
didature -. pla.
développement de ce paya dont nous avons le -droit d'être fiers et dont la prospérité toujours croissante crée
Au Burealdes Etrangers
Deux emplojjaux écritures, de préférence pajt lea langues, sont demandés à t provisoire au Bureau des étra|-s (Mairie de Cannes). S'y pré^r.
Prog^me du Casino^unicipai
Les fêtes de Noël
Carillons, messes de minuit, révtni-lo^is, heureuses -manifestation de la piété ou de la gaitâ, tout a été éprouvé au cours de la nuit de Noël.
Pour calmer les scrupules de certains tempéraments chagrins, qui avaient abusé des libations, le temps
Mais qu'importe ! Les enfants éiaie^it heureux et ils portaient le rayon de soleil dans leur cœur • ils avaient été comblés de jouets et de
êvaient de toutes les par les belles poi
ou le cljemin de fer éleciriqi quand on les a ravis à leurs 3 pour la promenade obligatoire et tidienne, ils ojit rêué de liberté.
lendem/iin de ce qua'ud on a causé de bilan, les
par définition ont proféré des plaintes. Ils ont trouvé dernier le gai7i avait été plus important, mais ce n'est pas une vérité im^posante. Les commerçants ont ten-dance à trouver toujours leurs recettes en rabais et ils n'accusent jamais une augmentatioii de bénéfices.
Alors, il faut laisser aller les choses les gens.
Entre nous la Noël ne s'est pas trop 'n\al passée. Il y a eu du. monde partout, les églises furent remplies, les restaurants furent complets et les mn,rcJianäs de jouets, les confiseurs et les fleuristes n'eurent pas trop à se plaindre. Us recommenceraient volontiers demain.
Pour bie« faire il faudrait se con-tenter, en ce jour de fête de contempler les enfants, qui s'accoinmo-dent du présent et' ne trichoit ni sur
Quelle supériorité merveilleuse t
augréer et _ , devancer.
Nous somme jiggajnment aidés dans notri^^ ^j. ^es initiatives privet ^^ j^ar-chandent nen p(, guccès de Cannes, emboît'g „g^ ce n'est pas bien i ^^ f. '^ans une harmomeusj jaboration envisageons de ti ^ ^ ^^^j. g qu'U faut faire i'conserver notre rang et ï j ^ tre succès. f
M. de Mouravleff-Apostol, président du Comité Franco-Russe, est arrivé samedi à Cannes et s'est immédiatement mia en rapport avec M. André, directeiu" général du Casino de Carmes, pour l'organisation du
Franco-Russe, qui, la première en date des grandes manifestations mondaines de la saison, aura lieu le 6 février, au Casino Municipal, sous Je patronage de la princesse Nicolas de Grèce, grande duchesse Hélène de
Nous pourrons bientôt donner de louveaux détails sur cette soirée, qui iccupe la place que l'on sait parmi es manifestations d'élégance de la
La princesse Gaieviève d'Orléans, comtesse de Chaponay, est arrivée auprès de ses parents, le duc et la duchesse de Vendôme, au Château Saint-Michel, où le Prince Pierre de Monaco est également en séjour.
Le Bain du Nouvel An
Cette fête sportive, qui permet, au début de chaque année, de vanter la douceur du climat de Cannes, avait pris cette année une plus grande importance sur la plage de la Croisette.
Le temps a été maussade mais sportives et sportifs courageux s'en sont donné à cœur joie sous les regards d'un public nombreux et enthousiaste.
La combinaison du Concours de photographie servira utilement la pubhcité de Cannes.
Les organisateurs et les participants de cette belle réi ont droit à tous les éloges,
Sont arrivés à Cannes : Mlle Yvonne de la Tesserie, Mr et Mrs R.-E, Mac Alpine, Mrs Sara Hanson, Mr. Frederick Loftus, Mrs J. Vfitehead, Mrs A.-L. Symes, Mr et Mrs G. Sla-de. Miss Sheila Rose, Mrs, G,-E. Roberts, Mrs Gladys Lovett, Mrs C, Javal ; M. Mme et Mlle Femad Ro-beUaz, M. F.-A. Ludlow, M. Lot^is Lumière, Miss A, Ensworth, Mrs B,-H. Force, The Reverend Lewis Verey, M, et Mme A. Goulin, Mr et Mrs H. Woldman, Mme C. de Martinez Campos, Mme M. de Diaz Vêlez et famille, Mrs M. Appleton-Wade, Miss R,-J. Morris, Mme A. Yelkenzoglou, Mme A. Giordanon et famille, Mlle M. Aloin, Mme L. Bech, Mrs J.-B. Rogers, Miss H. Rogers, Mr et Mrs Th.-H. ShoU.
Générosîtés'^^t • i
En mémoire de son père, M. Louis Rebuffel, M. François Rebufel, avocat, ancien conseiller municipal, a fait parvenir à M. le Maire un chèque de 2.000 francs, dont mille francs pour les Petites Sœurs des Pauvres et mille francs pour les pauvres de
I la Ville.
i sincères condoléances.
M. Bermondi a fait parvenir une somme de 500 francs à répartir de la fagon suivante : 200 francs aux Petites Sœurs des Pauvres ; 200 frs à l'Orphelinat du Sacré-Cœur ; 100
Dispensaire antituberculeux. Au ne
leureux ä plu;
Je m'efforcerai de faire obtenir à notre Canton le nomljre de conseillers généraux auquel il a droit, et dans ce but je commencerai d'abord par demander la réalisation du projet de dédoublement du Canton en Cannes-Ville et Ca:
Soucieux de représenter même dévouement et sans faire cune distinction toutes les com nés du Canton, je m'engage, d'. te déjà, si je suis élu, à Cannes-Ville, afin de permettre populations rurales de nommer un des leurs pour les représenter au Conseil général. Mais, même dans ce cas, les électeurs pourront toujours compter sur mon appui et je joindrai mes efforts aux efforts de celui que leurs suffrages auront design m'aider dans la tâche que ji
Assainissement des Plages et extension du réseau d'égouts ;
Drainage des plaines de La Bocca contre les inondations ;
Subventions aux Sociétés agricoles ;
Elargissement de la Route de Fré-jus depuis Font-de-Veyre au Pont sur rails de La Bocca.
Agrandissement et création de nouvelles Ecoles dans tout le Canton;
! Répartition plus avantageuse dans le Canton du produit des Taxes ;
Création d'un Port de commerce à La' Bocca ;
Organisation du Service d'Assistance Médicale gratuite ; Création d'Etablissements Modernes pour les Pupilles de la Nation et les Enfants assistés ;
Relèvement des Allocations aux vieillards infirmes et aux familles nombreuses ;
Adduction d'çau de nouvelles sour-
Protection des produits naturels contre les produits synthétiques.
Et toute autre question que vous voudrez bien me confier, seront présentées et suivies par moi avec la ténacité et l'acharnement que vous me
i ré-
Nous sommes heureux les récentes fiançailles de-Mlle André Sobieski, fille de M. et Mme So-bieskl, si honorablement connus dans notire ville, avec M. Charles Garach, élève ingénieur à l'Ecole des Ari s et Manufactures.
Nos meilleurs vœux de bonheur aux jeunes fiancés et nos félicita'tions aux parents.
Avant les fêtes du Carnaval
se suivent et ne se resseantient pas.
Après la période électorale que ûoua venons de vivre et tandis que
du Conseil Général, ^ e autre élection plus Importante peut-être, se prépare. Sera-t-eJle aussi tourmentée, nous ne le croyons pas,
les candidats sont plus nombreux, ils sont pourtant plus réservés plus pondérés, plus calmes.
Toutes les professions de foi deviennent Inutiles, pas de program-™6S. pas de promesses, ni de nuances politiques. Les seules qualités exigées: : La grâce et la beauté.
En effet, le s janvier prochain, à. 21 heures, au cours d'une sauterie intime, orgajiigée au café des AUées, les syndicats patronaux des Boulangers-Pâtissiers et Limonadiers réunis éliront leur reine respecUve, ainsi que leoirs demoIseUes d'honneur.
Les généreuses habitudes
M. Maurice Mignon, notre hôte de la villa Valdesia, a remis à M. le Maire, comme chaque année, à l'occasion du Nouvel An, une somme de 1.000 francs qui a été répartie entre différentes œuvres de la ville.
Nous remercions bien sincèrement le généreux donateur.
Gala des Ambassadeurs
Le samedi est le jour d'élection de la haute clientèle de Cannes. Les Ambassadeurs, samedi 27 décembre la trouvait réunie nombreuse autour des tables de gala, pour applaudir Stadler et Rose, écouter la musique charmante et discrète de Billy Arnold, lea rythmes de Tango d'Inglea. Dans cette atmosphère brillante, aimable et frivole, nous avons relevé ainsi que dans les salons du Casino Municipal, la présence de :
S. A. le maharadjah de Kashmir, S.A. la maharanée de Coch Behar, S. A. la maharanée de Pudukota, princesse Rospighosi, Sir et Lady La-mhig Worthmgton Evans, S. Exo. de Lago-Cerqueira, admirai Wester We-myss et Lady, amiral Pantazzi VasI-le, vicomte de Bellescize, Sir et Lady Alan Johnstone, marquis de Amon- ; dlo, général Sir Robert Hutchinson et Lady, Sir Seymour Fortescue, vicomte Forquenot de la Fortelle, comte et comtesse Manettl Magnani, prince et princesse Wladimir Éonda-cheff. Sir Charles Penny.
M, Cahen d'Anvers, Mme Forges, Mme Molineux, M. Parr, Mme Per-quel, major et Mme Le Roy Bur-nham, M. Monferrato, M. et Mme Senz, M. Manetti, M. et Mme Pica-bia, comtesse Zurbrucken, M. Just, M. Bonnardel, major Lyons et Mme, Sir Pommeroy Burton, Mme Tyndall, marquis RandonI, M. et Mme Sweeny, M. TIedje, M. Freeman, capt Eban, Mrs Moss, Mlle Mullock, M. Nouza-ret, M. L. d'Orcy, M. Sicard, M. Den-danls, M. MInangoy, M. et Mme Pollack, Mr et Mrs Glomey, comte de la ForteUe, M. et Mme Isldor
Levy, M. Black.
Il me parait, Ë formes profonde; être apportées à l'état actuel des
Notre Canton est im de ceux qui supporte la charge la plus importante des impôts alimentant la Caisse Départementale.
Donc, si nous contribuons beaucoup, noua devona recevoir de même, et à ce point de vue notre Canton a, toujours été sacrifié. Souvenez-vous des tramways départementaux, qui ont englouti des sommes considérables alors que le Canton de Cannes et celui de Grasse n'ont rien obtenu.
Je m'efforcerai de faire aboutir les travaux de la Commission chargée de l'aménagemient de la Siagne ; ces travaux, dont on parle toujours sans jamais les réaliser, devraient faire de cette rivière qui a causé tant de dégâts, un élément de prospérité pour
1 qu'e
Et pour donner à mon mandat tout le poids et toute la force nécessaire, je vous demande, Chers Electeurs, de ne pas vous abstenir et de voter
Pierre NOUVEAU. Adjoint au Maire
de Cannes.
Le Théâtre
1 point de vue touristique je (
procbables. î de (
de doter notre Can-
point de vue de de leur entre
tien, que de leur éclairage, afin qu'elles répondent aux besoins de la circulation actuelle.
Au nom même des intérêts de Cannes et de son canton, auquel je suis passionnément attaché, je •viens de vous le dire, je collaborerai au développement de toutes les richesses naturelles de ce département et des initiatives qui, soit au point de vue touristique, soit au point de vue sportif, pour le succès de nos saisons d'été et d'hiver, doivent contribuer à la prospérité d'un départemienî, \ d'une région qui ne forment qu'un ,
Je seconderai toutes les municipar lités dans l'application du plan Cor- ! nudet dont l'œuvre d'ensemble serait 1 si nécessaire au développement harmonieux de notre canton.
En un mot, je vous demande de me considérer comme l'avocat de toutes les causes pouvant intéresser
le grand honneur de m'éhre, que vous puissiez avoir xm jour la fierté de penser qu'un enfant du pays a su se rendre utile, qu'il a bien mérité votre confiance et qu'il a contribué â la prospérité de sa petite patrie.
Joseph MOUNIER Avocat, Aticîen Bâtonnier
Clievalier de la Légioti d'Honneur Croix de Guerre
M. Pierre Nouveau se présente en CCS termes :
Cbers électeurs. Je me présente à vous, libre de
tout plastron politique et sans appui financier, mais tout simplement en Cannois, fier d'avoir grandi et toujours travaillé parmi vous.
Notre Canton a vraiment besoin d'un homme d'action, et non pas de beaux parleurs aux longs discours,
Pour nous domier un avant-goût de la Saison Lyrique, nous avions la bonne fortune d'entendre Dimanche soir un ténor qui n'était pas de la petite bière.
Venu récemment d'Amérique, Tito Schipa a pensé qu'il fallait se pourvoir d'une étiquette à la mode et il s'est intitulé le « Roi des Ténors ». .
Je n'ai certes pas la prétention de vous déclarer que M. Tito Schipa ne sait pas chanter. Il a les qualités et les défauts de cette méthode italienne innée qui fait fleurir des « canta--tori » à tous les coins de rues. Il a la voix placée, ce qui est important, il connaît toutes les roublardises de la respiration, ce qui permet des effets prodigieux et il demande des cachets affolants, ce qui est ime influence sur le snobisme des temps modernes.
Mais à côté de cela, il offre un grave flottant, il marchande son aigu par la transposition des œuvres et il ne fournit pas d'éclat, ce qui est anormal pour le ténor, même le plus discret. Au surplus il attaque ses notes par dessous, il combine son interprétation pour son meilleur rendement personnel et dénature ainsi des modèles connus, enfin il veut interpréter des œuvres trop diverses et fait connaître ainsi d ^ défauts de compréhension.
I Par contre, Tito Schipa nous a placé quelques airs napolitains avec un brio qui faisait rêver de cette facilité, très caractéristique pour le commentateur, j'entends par là que le compositeur écrit et que le chanteur refait la chanson à sa guise avec un chic personnel. Mais le cas est trop fréquent en Italie pour que l'on s'extasie devant un artiste qui a usurpé une couronne royale.
Il me plaisait en entendant Tito Schipa, de revivre les heures délicieuses vécues en écoutant un ténor français, l'inoubliable Clément, c'était alors, et ce sera toujours, la perfection vocale. Quelques-uns de nos chanteurs ont suivi sa trace.
Tito Schipa n'est certes pas obligé de s'imposer l'imitation
aussi prodigieux modèle, il pourrait comprendre que
son titre de roi et son cachet fantastique doivent aUer de pair avec certaines qualités essentielles et imposantes.
Le Strapontin