Les séries TV

10

Click here to load reader

description

Dossier de presse : les séries TV ont enfin leur série aux PUF.

Transcript of Les séries TV

Page 1: Les séries TV

Les séries TVont désormais leur série !

En avril aux Puf

Page 2: Les séries TV

les séries télévisées connaissent un succès public et critique sans précédent.

Façonnant des communautés de téléspectateurs, elles génèrent leur propre

univers culturel et sont capables de charrier des valeurs exportables d’un

continent à l’autre.

la série d’ouvrages proposée aujourd’hui aux Puf s’offre comme un décryp-

tage des séries télévisées par les sciences humaines, en permettant à chaque

auteur de porter un regard libre sur une série particulière.

Virginie Marcucci Virginie MarcucciGérard WaJCman Gérard WaJCman

Gérard WaJCman

Nathalie Perreur

Les séries télévisées sont à l’heure actuelle les programmes les plus regardés à la télévision et les plus téléchargés sur internet.

76 des 100 meilleures audiences de 2011 en France ont été réalisées par des séries (presque exclusivement améri-caines -- The Mentalist, Dr House, Esprits criminels, Les Experts, Grey’s Anatomy -- et une française, Doc Martin).

Aux Etats-Unis, Les Experts réunissent environ 20 millions de téléspectateurs par épisode. Signe d’une culture mon-dialisée, une même série peut être diffusée simultanément dans plusieurs dizaines de pays (120 pour Walking Dead en novembre 2010). Et, sur internet, elles sont davantage piratées que le cinéma (3,6 millions de téléchargements par épisode de Dexter en 2011).

Leur montée en puissance, depuis quelques années, a bouleversé le paysage audiovisuel français. Une institution est même tombée en septembre 2006, lorsque le film du dimanche soir fut remplacé par une série, qui enregistra immédiatement des records d’audience.

D’abord sous estimées, voire dénigrées par la presse magazine culturelle, elles sont aujourd’hui encensées comme le nouveau cinéma. Les Cahiers du cinéma leur ouvrent ses colonnes, et leur consacrent même un numéro spécial ; Jean-Luc Godard se dit fan de Dr House ; les grandes écoles et les universités organisent des colloques sur Buffy contre les vampires ou 24 heures chrono, des séminaires sur The Wire ; elles suscitent des dizaines d’ouvrages et servent parfois de supports de cours dans les universités les plus prestigieuses. En quelques années, les séries télévisées ont acquis une véri-table légitimité académique.

Comment expliquer un tel succès, autant populaire qu’intellectuel ? Par la durée, d’abord : alors qu’un film n’a que deux heures pour développer une relation avec le spectateur, la série télévisée qui dure deux, cinq ou dix ans, s’étale sur plusieurs dizaines ou centaines d’heures.

Un phénomène mondial, un engouement français. Une légitimité académique, un plaisir partagé.

ePiSODe 1 ePiSODe 2

Page 3: Les séries TV

Virginie Marcucci

Virginie MarcucciGérard WaJCmanNathalie PerreurNathalie Perreur

Cette temporalité permet de s’attacher à des personnages qui, de saison en saison, font partie de notre vie et accompagnent notre quotidien : on vieillit avec eux, ce qui les rend à la fois plus proches et plus réels. Cette complicité peut même donner l’illusion d’une vie sociale à celui qui, enchaînant les épisodes, passe ses journées en leur compagnie. Diffusées au compte-goutte à la télévision, la série-feuilleton, dont chaque épi-sode se termine par un cliffhanger (une fin ouverte générant un suspense insoutenable), accroche le spectateur qui doit attendre pour voir la suite. Suscitant un manque, elle peut devenir addictive.

Parce que, contrairement aux films, elles ont le temps de le faire, les séries développent des univers d’une complexité finalement très proche de la vie « réelle ».

Les séries télévisées s’appuient sur des contextes, véhicu-lent des idées, des valeurs et renvoient à des références qui relèvent de la philosophie, la sociologie, l’économie, les sciences politiques, etc.

Il faut mesurer l’importance de cette mutation, la prendre en compte et en rendre compte. A la fois accessible et exi-geante, cette nouvelle collection propose un décryptage, par les sciences humaines, des séries télévisées.

Il s’agit de donner aux publics de ces séries des pistes de compréhension et de réflexion afin de satisfaire leur curiosité de téléspectateur, de prolonger leur expérien-ce télévisuelle. Comme en témoigne la nébuleuse de communautés qui se constituent et échangent des opinions ou des informations sur des forums de discussion et des réseaux sociaux, l’appétit est grand autour de ces fictions.

Les séries télévisées parlent de la société, elles parlent de nous. L’objectif de cette collection est précisément de dire comment, à une époque avide de repères.

Une légitimité académique, un plaisir partagé.Une consécration : la série des Séries débarque aux PUF !

ePiSODe 3

Page 4: Les séries TV

Claire SéCail

Claire Sécail, 33 ans, historienne des

médias, est chargée de recherche au

Laboratoire Communication et Politi-

que du CNRS. Privée de télévision

pendant toute son enfance, elle s’est

vengée de l’interdiction parentale

en faisant du petit écran son objet

d’étude. Auteur de l’ouvrage Le Crime à l’écran (INA / Nouveau monde

éditions, 2010), adapté de sa thèse

d’histoire sur le fait divers criminel

à la télévision, elle travaille sur la fa-

brication des discours médiatiques

autour des événements criminels et

des problèmes de santé publique.

Fan de The Wire, Six Feet Under, rome ou Mad Men, elle souffre d’ad-

diction sériphilique. Aucun remède

n’ayant été découvert, elle a jeté son

dévolu sur The Shield, série sur la

corruption policière (et pas que) à

laquelle elle consacrera un volume.

Desperate housewives Virginie Marcucci

The Practice Nathalie Perreur

les experts Gérard Wajcman

avril 2012 août 2012

Octobre 2012

la Série DeS SérieS : Programme

Jean-BaPTiSTe Jeangène VilMer

Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, 33 ans,

philosophe et juriste, est chercheur

en droit international à McGill Uni-

versity (Canada). En option cinéma

au lycée, il a mis du temps à com-

prendre qu’il y avait une vie après

Kubrick. Il y a Lynch aussi, et les

thrillers asiatiques. Auteur d’une

douzaine d’ouvrages, dont Sade moraliste (Droz, 2005), Anthologie d’éthique animale (PUF, 2011), Pas de paix sans justice ? (Presses de

Sciences Po, 2011) et La guerre au nom de l’humanité (PUF, 2012), il

travaille principalement sur les rela-

tions internationales et la guerre.

Fan de The Wire, The Shield, genera-tion Kill, rome, ou encore Mad Men,

il a eu l’idée de cette collection sur les

séries télévisées après avoir souffert

d’une addiction à 24 heures chrono

il y a quelques années. Risquant la

rechute, il lui consacrera un volume

axé sur les dilemmes de la guerre

contre le terrorisme.

24 heures chrono Jean-Baptiste Jeangène Vilmer

Septembre 2012

Six Feet Under Tristan Garcia

grey’s anatomy Laurent Jullier et Barbara Laborde

Cette série de livres est placée sous la direction de Claire Sécail et Jean-Baptiste Jeangène Vilmer.

aTTaChéeS De PreSSePatricia iDe-BereTTi 01 58 10 31 89 Portable : 06 07 12 50 31 [email protected]

Caroline PSYrOUKiS 01 58 10 31 91 Portable : 06 07 12 50 33 [email protected]

DireCTiOn DeS relaTiOnS exTérieUreSDominique reYMOnD 01 58 10 31 85 [email protected]

Presses Universitaires de France Tél. : 01 58 10 31 00

www.puf.com

© C

réat

ion

Div

ali C

omm

unic

atio

n

Page 5: Les séries TV

Après tant de soirées passées à découvrir les secrets de Bree, Gabrielle, Lynette, Susan et les autres, il est temps de découvrir les secrets de Wisteria Lane et de Desperate Housewives : comment la série a-t-elle été conçue par Marc Cherry ? Comment a-t-elle été reçue aux États-Unis ? Comment a-t-elle été formatée pour plaire aux hommes comme aux femmes, aux adoles-cents comme aux parents ? Est-elle progressiste ou rétrograde, féministe ou misogyne, de gauche ou de droite ?

Pour comprendre comment a été modelée l’idéologie de Desperate Housewives, il faut se pencher sur les dessous de sa création, analyser quelles conséquences les conditions de produc-tion ont eu sur la création de la série elle-même, revenir sur les séries ou les films récents et moins récents qui ont inspiré Marc Cherry, bref rentrer dans des secrets de fabrication qui permettront d’apprécier autrement les aventures de ces femmes au foyer, qui cachent finalement encore bien d’autres secrets que ceux de leurs vies.

Ce qui frappe lorsque l’on se penche sur le succès rencontré par Desperate Housewives, c’est son ambiguïté, ou au moins son manque d’unifor-mité et sa capacité à toucher un public varié pour des raisons parfois contradictoires. Certains, en effet, apprécient ce qu’ils jugent être un portrait conservateur d’une banlieue américaine tandis que d’autres célébreront l’ironie mordante qu’ils voient à l’œuvre dans la peinture de la vie des couples qui habitent Wisteria Lane. C’est ainsi que la série est décrite comme un « plaisir coupable » par des auteurs ou journalistes situés à la gauche du spectre politique américain aussi bien que par des plumes conservatrices et républicaines. Ces diffé-rences dans l’interprétation de la série associées à cette similitude de la considérer comme un « plaisir coupable » est sans aucun doute l’une des clés permettant d’en expliquer le grand succès.

Extrait de l’introduction, Virginie Marcucci

Desperate housewivesUn plaisir coupable ?

‘‘

‘‘120 pages - 12 €

Presses Universitaires de France Tél. : 01 58 10 31 00

www.puf.com

par virginie Marcucci

Page 6: Les séries TV

Presses Universitaires de France Tél. : 01 58 10 31 00

www.puf.com

virginie Marcucci

Professeur d’anglais en classe pré-

paratoire, Virginie Marcucci, 33 ans,

a soutenu il y a deux ans une thèse

sur Desperate housewives, intitulée

« Desperate Housewives, miroir tendu

au(x) féminisme(s) américain(s) ? ».

Sa passion pour les séries remonte

à l’adolescence, époque à laquelle

« Série club » et « Canal Jimmy » com-

mencent à diffuser angela 15 ans ou

encore Friends ! Les séries devien-

dront vite son objet d’étude favori.

Marquée par la lecture de La femme mystifiée de Betty Friedan, figure

du féminisme américain, elle rédige

un mémoire de maîtrise sur sex and the city et Bridget Jones à travers le

prisme du féminisme et des « gender

studies ». Elle avoue sa préférence

pour les séries de culture populaire

comme Buffy contre les vampires ou

plus récemment glee et apprécie tout

autant les sitcoms comme how i met your mother ou the Big Bang theory !

Cela ne l’empêche toutefois pas d’être

aussi fan de À la maison blanche,

true Blood ou game of thrones.

1. Chronique d’un succès annoncé

Des débuts fulgurants

Une culpabilité partagée de tous bords

2. La recherche de l’ambiguïté

Des femmes, des familles, des secrets

Embrasser large : âges, corps, sexualités

Plus qu’un soap opera

L’esthétique postmoderne

Au fil d’une palissade de bois blanc…

Personnages et voix du passé

3. Une idéologie brouillée

Ni rouge, ni bleu : rose

Minorités sexuelles, minorités ethniques

Série progressiste ou série rétrograde ?

Des caractères féminins totémiques

Un laboratoire du féminisme américain ?

soMMaire

Dans la même série en avril

attachées De pressepatricia iDe-Beretti01 58 10 31 89 - Portable : 06 07 12 50 31 - [email protected]

caroline psYrouKis01 58 10 31 91 - Portable : 06 07 12 50 33 - [email protected]

Direction Des relations extérieuresDominique reYMonD - 01 58 10 31 85 - [email protected]

Page 7: Les séries TV

Si Les Experts, série télévisée la plus regardée dans le monde, est une fiction policière passion-nante, formidablement écrite, jouée et réalisée, elle est tout autant un portrait de la société moderne actuelle, des pulsions criminelles qui l’habitent, et de la part grandissante que prend la science dans tous les domaines de la vie humaine, qu’elle soit publique ou privée.

La série Les Experts nous annonce que nous sommes entrés dans l’âge des experts. Dans ce monde, on dit qu’on peut faire la lumière sur tout, arracher son secret à toute chose, à la mort elle-même. Ce monde-laboratoire où nul crime ne reste jamais opaque, ce monde de transparence

et de vérité, c’est le nôtre. Plus exactement, c’est le monde de la grande promesse de la science.

Prêtres quantificateurs de la religion du chiffre, les experts ne travaillent que sur le certain. Mais la seule chose vraiment certaine en ce monde, c’est la mort. C’est pourquoi cette série sur la police scientifique qui sait faire parler les choses et va chercher la vérité au fond des cadavres montre la vérité de toute expertise : elle n’opère que sur un monde enfin froid. Pour ce qui est du monde chaud, du monde des vivants, du monde réel secoué de crises financières et de tsunami, c’est plutôt l’impuissance des experts qui frappe…

Les séries sont aujourd’hui le récit du monde. Les Experts sont la série du temps de la frénésie de la science. Elle envahit tout, elle domine, elle triomphe. Les Experts sont la série d’une époque où, devant l’impuissance chronique des hommes, devant le désordre de leur société, on donne à rêver de certitudes. Autant dire d’un gouvernement des experts. Plus de place au doute, aux errances, aux erreurs — aux hommes, en somme. Tout se déciderait dans le silence des laboratoires. Les Experts sont une grande série politique, d’un monde où, plutôt qu’aux êtres parlants, on donnerait entièrement la parole aux choses.

Extrait de l’introduction, Gérard Wajcman

‘‘

‘‘

Presses Universitaires de France Tél. : 01 58 10 31 00

www.puf.com

les expertsLa police des morts

par gérard wajcman

144 pages - 12 €

Page 8: Les séries TV

Presses Universitaires de France Tél. : 01 58 10 31 00

www.puf.com

Meurtre à tous les étages

La légende vivante

Petit Poucet

Que le spectacle commence

Métamorphoses

Affaire de dégoût

Circuit mortel

Témoin gênant

A vue d’œil

Natures mortes

Grave Danger, part one

Grave Danger, part two

Un doigt... de vérité

Le troisième œil

attachées De pressepatricia iDe-Beretti01 58 10 31 89 - Portable : 06 07 12 50 31 - [email protected]

caroline psYrouKis01 58 10 31 91 - Portable : 06 07 12 50 33 - [email protected]

Direction Des relations extérieuresDominique reYMonD - 01 58 10 31 85 - [email protected]

soMMaire

gérarD waJcMan

Ecrivain, psychanalyste, il est maître

de conférences au département de

psychanalyse de l’Université Paris 8.

Il dirige le Centre d’Etude d’Histoire

et de Théorie du Regard. Auteur no-

tamment de : Le Maître et l’Hystérique (Navarin/Le Seuil, 1982), L’interdit, (Denoël, 1986), L’objet du siècle

(Verdier, 1998), Collection, (Nous,

1999), Fenêtres chroniques du regard et de l’intime (Verdier, 2004), Le voyage de Benjamin (Actes Sud,

2004), L’Œil absolu (Denoël, 2010),

Voix (Nous, 2012).

Dans la même série en avril

Page 9: Les séries TV

The Practice, remarquable et ambitieuse série judiciaire, explore, épisode par épisode, le monde de la justice pénale américaine, mettant à jour avec minutie les failles du système et passant au crible la société américaine dans son ensemble. Ce livre analyse comment la série dénonce les dérives sécuritaires d’une société américaine meurtrie par le 11 septembre 2001 : prolifération des armes à feu, justice individuelle et peine de mort y sont mises en cause avec force. On verra aussi comment, non sans humour, est dénoncé un certain constat de faillite de la justice américaine, des institutions et de la politique des années Clinton/Bush.

À travers l’analyse d’exemples issus des huit saisons de la série, l’auteur montre comment la série s’est positionnée dans l’espace public en offrant un regard sans concession sur une société américaine en crise. C’est en effet l’image d’une justice faillible, parfois injuste, imprévisible et aléatoire que la série dévoile, une justice qui, comme la société qui l’a mise en place, n’est pas dépourvue de préjugés racistes.

La série The Practice est remarquable dans la mesure où elle met en avant, plus que ne le font les séries judiciaires classiques, et de manière plus aiguë et réaliste, des situations légales et morales complexes, particulièrement représentatives des tensions qui traversent l’Amérique contemporaine. C’est en ce sens que cette série mérite pleinement de figurer dans la liste des « séries cultes » : plus de dix ans après sa création, The Practice conserve un caractère intemporel dû à l’universalité des questions et des problématiques humaines et sociales qu’elle aborde sans relâche.

Extrait de l’introduction, Nathalie Perreur

‘‘

‘‘

Presses Universitaires de France Tél. : 01 58 10 31 00

www.puf.com

the practiceLa justice à la barre

128 pages - 12 €

par nathalie perreur

Page 10: Les séries TV

attachées De pressepatricia iDe-Beretti01 58 10 31 89 - Portable : 06 07 12 50 31 - [email protected]

caroline psYrouKis01 58 10 31 91 - Portable : 06 07 12 50 33 - [email protected]

Direction Des relations extérieuresDominique reYMonD - 01 58 10 31 85 - [email protected]

Presses Universitaires de France Tél. : 01 58 10 31 00

www.puf.com

soMMaire

Dans la même série en avril

nathalie perreur

Nathalie Perreur est docteur en sciences

de l’information et de la communication.

Elle est l’auteur d’une thèse portant sur

le monde du crime dans les séries (the practice, law & order) et l’information

télévisées aux États-Unis. Ses domaines

de recherche en sociologie des médias

incluent la télévision américaine, les

séries télévisées policières et judiciaires

et l’information télévisée.

Elle a sauté à pieds joints dans le bain

des séries télévisées américaines après

avoir découvert the x-Files, et n’en est

jamais ressortie. Sa passion pour les

séries l’a amenée à suivre un cursus

d’écriture de scénarios dans une uni-

versité californienne, durant lequel elle

a assisté au tournage de plusieurs

séries, notamment Friends.

the practice, oz, the wire, Dead like Me ou six Feet under font partie de

ses meilleurs souvenirs d’amatrice

de séries télévisées.

Introduction

The Practice, un exemple de « télévision de qualité »

I. Une évaluation critique et réaliste du système judiciaire américain

The Practice, un guide pédagogique des procédures légalesUne remise en question éthique des professions liées à la justice

II. L’ambivalence des notions de culpabilité et d’innocence : une justice imprévisible

Des coupables innocentés...... et des innocents condamnésUne frontière flottante et ambiguë entre le bien et le mal

III. L’omniprésente question ethnique : être noir devant la justice

IV. Dénoncer les dérives d’une société sécuritaire

Un engagement contre les armes à feuAlimenter le débat sur la justice privéeLe malaise de la société américaine et les troubles de l’après 11 septembre

IV. Un argumentaire filé contre la peine capitale

Conclusion