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2/ bloc notes SEPTEMBRE 1999 le point sur LES RÉSULTATS DU BACCALAURÉ AT 1999 (EXTRAIT DU ZOOM RÉSULTATS DU BACCALAURÉAT 1999”) L’académie de Rennes se classe au premier rang des académies pour le taux de réussite au bac général (83,9 % contre un taux natio- nal de 78,4 %). Avec un taux de réussite de 83,2 % au bac technologique, l’académie de Rennes se classe au 4 e rang derrière Nantes (85,6 %), Poitiers (84,6 %) et Clermont-Ferrand (83,7 %), loin devant la moyenne nationale (78,9 %). Concernant le bac professionnel, le taux de réussite de l’académie de Rennes est supé- rieur de 6,7 points au taux national (84,3 % contre 77,6 %). 26 840 candidats ont obtenu leur baccalau- réat cette année, soit 836 de moins qu’en 1998. bacs généraux : - 1 148 (- 7,4 %) bacs technologiques : + 63 (+ 0,8 %) bacs professionnels : + 249 (+ 6,3 %) Le taux moyen de réussite est de 83,7 % soit en légère diminution (- 0,7 %) par rapport aux excellents résultats de la session 1998. 0,6 point de moins pour le bac général (de 84,5 % à 83,9 %) 1,6 point de moins pour le bac technolo- gique (de 84,8 % à 83,2 %) 1,5 point de plus pour le bac profession- nel (de 82,8 % à 84,3 %) LE BACCALAURÉAT GÉNÉRAL Il comprend les séries Littéraire (L), Éco- nomique et Social (ES) et Scientifique (S). Baisse importante du nombre de candidats présentés :17 090 contre 18 315 en 1998 (-6,7 %). Phénomène particulièrement res- senti en séries L (- 11,8 %) et S (- 6,4 %), de façon moindre en ES (- 2,8 %). L’augmentation du taux de réussite en ES (2,2 points) permet d’obtenir, malgré un nombre de candidats présentés moindre, un nombre de bacheliers équivalent à celui de l’an dernier (4 049 en 1999 et 4 056 en 1998). En série L, le taux de réus- site a diminué de 3 points (de 86,7 % à 83,7 %). Conjugué avec la forte dimi- nution de l’effectif présenté, il en résulte une diminution de 559 bacheliers (- 14,9 %) dans cette série par rapport à 1998. Mêmes caractéristiques dans la série S : la baisse du taux de réussite de 1,1 point ajoutée à la diminu- tion de l’effectif présenté engendre un « déficit » de 582 bacheliers (- 7,6 %) par rapport à l’effectif diplômé en 1998. LE BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE Il comprend les séries Sciences et Technologies Industrielles (STI), Sciences et Technologies de Laboratoire (STL), Sciences Médico-Sociales (SMS), Sciences et Technologies Tertiaires (STT), Techniques de la Musique et de la Danse (F11) et Hôtellerie (HOT). 9 972 candidats se sont présentés à l’exa- men du baccalauréat technologique soit 265 (+ 2,7 %) de plus qu’en 1998. Les taux de réussite en STI, STL et SMS sont très proches de ceux observés en 1998. Par contre, forte baisse de 3 points dans la série STT (de 86,3 % à 83,3 %). Compte tenu de l’importante diminution du nombre de bacheliers généraux, les bache- liers technologiques représentent en 1999 plus de 36,6 % de l’ensemble des bache- liers généraux et technologiques contre moins de 35 % en 1998. LE BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL L’effectif présenté continue d’augmenter : + 218 candidats (soit + 4,5 %) par rapport à 1998. Après une baisse en 1998, le taux de réussite L’ACADÉMIE EN QUELQUES CHIFFRES 60 500 salariés dont 47 300 enseignants 13 milliards de budget 689 000 élèves et étudiants • Premier degré : 311 800 élèves scolarisés dans 2 880 écoles (38,6 % dans le privé) – Préélémentaire : 125 200 – Élémentaire : 186 600 • Second degré : 273 500 élèves scolarisés dans 593 établis- sements (41,8 % dans le privé) – Collèges : 155 300 – Lycées généraux et technolo- giques : 79 000 – Lycées professionnels (LP) : 39 200 • Enseignement supérieur : 103 700 étudiants scolarisés dans 50 sites – Universités : 60 600 – Instituts universitaires de technologie (IUT) : 7 400 – Sections de techniciens supérieurs (STS) : 15 000 – Classes prépas : 3 900 – Autres (…) : 16 800 32 900 diplômés du brevet national des collèges 26 840 bacheliers 30 600 diplômés de l’enseignement supérieur CONTACT Service statistique du rectorat (SSR) 96 rue d’Antrain - 35044 Rennes tél : 02 99 28 79 62 - fax : 02 99 28 77 45 mél : [email protected] SÉRIES L ES S Total STI STL STT SMS HOT F11 Total Total TOTAL Bac Bac Bac GÉNÉRAL général techn. pro. Admis 3 201 4 049 7 086 14 336 2 261 311 4 399 1 188 117 18 8 294 4 210 26 840 Taux d’admission 83,7% 84,5% 83,6% 83,9% 81,0% 79,9% 83,3% 87,0% 95,9% 94,7% 83,2% 84,3% 83,7% LES RÉSULTATS DU BREVET NATIONAL DES COLLÈGES T AUX DE RÉUSSITE ACADÉMIQUE : 83,3 % (39 467 présents, 32 881 admis) – Collèges : 84,9 % (présents : 31 659, admis : 26 872) Série technologique : 76,3 % (présents : 4 008, admis : 3 059) Série professionnelle : 77,6 % (présents : 3 800, admis : 2 950) CÔTES-D’ARMOR : 83,3 % – Collèges : 85,7 % Série technologique : 75,8 % Série professionnelle : 72,7 % FINISTÈRE : 83,2 % – Collèges : 84,7 % Série technologique : 86,3 % Série professionnelle : 75,1 % ILLE-ET -VILAINE : 83,6 % – Collèges : 84,6 % Série technologique : 77,5 % Série professionnelle : 82,7 % MORBIHAN : 83,1 % – Collèges : 85,0 % Série technologique : 72,5 % Série professionnelle : 82,2 % CONTACT INSPECTIONS ACADÉMIQUES Côtes-d’Armor : 02 96 60 70 22 / fax : 02 96 60 70 21 Finistère : 02 98 52 46 46 / fax : 02 98 52 46 47 Ille-et-Vilaine : 02 99 25 10 20 / fax : 02 99 25 10 13 Morbihan : 02 97 01 86 00 / fax : 02 97 01 86 38. SERVICE STATISTIQUE DU RECTORAT (SSR) 96 rue d’Antrain - 35044 Rennes tél : 02 99 28 79 62 - fax : 02 99 28 77 45 mél : [email protected]

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2/ bloc◆ notes SEPTEMBRE 1999

le point sur

LES RÉSULTATSDU BACCALAURÉAT 1999(EXTRAIT DU ZOOM “RÉSULTATS DU BACCALAURÉAT 1999”)

L’académie de Rennes se classe au premierrang des académies pour le taux de réussiteau bac général (83,9 % contre un taux natio-nal de 78,4 %).Avec un taux de réussite de 83,2 % au bactechnologique, l’académie de Rennes seclasse au 4e rang derrière Nantes (85,6 %),Poitiers (84,6 %) et Clermont-Ferrand(83,7 %), loin devant la moyenne nationale(78,9 %).Concernant le bac professionnel, le taux deréussite de l’académie de Rennes est supé-rieur de 6,7 points au taux national (84,3 %contre 77,6 %).

26 840 candidats ont obtenu leur baccalau-réat cette année, soit 836 de moins qu’en1998.• bacs généraux : - 1 148 (- 7,4 %)• bacs technologiques : + 63 (+ 0,8 %)• bacs professionnels : + 249 (+ 6,3 %)Le taux moyen de réussite est de 83,7 % soiten légère diminution (- 0,7 %) par rapportaux excellents résultats de la session 1998.• 0,6 point de moins pour le bac général (de84,5 % à 83,9 %)• 1,6 point de moins pour le bac technolo-gique (de 84,8 % à 83,2 %)• 1,5 point de plus pour le bac profession-nel (de 82,8 % à 84,3 %)

◆ LE BACCALAURÉAT GÉNÉRALIl comprend les séries Littéraire (L), Éco-nomique et Social (ES) et Scientifique (S).• Baisse importante du nombre de candidatsprésentés :17 090 contre 18 315 en 1998(-6,7 %). Phénomène particulièrement res-senti en séries L (- 11,8 %) et S (- 6,4 %), defaçon moindre en ES (- 2,8 %).• L’augmentation du taux de réussite en ES

(2,2 points) permet d’obtenir, malgré unnombre de candidats présentés moindre, unnombre de bacheliers équivalent àcelui de l’an dernier (4 049 en1999 et 4 056 en 1998).• En série L, le taux de réus-site a diminué de 3 points(de 86,7 % à 83,7 %).Conjugué avec la forte dimi-nution de l’effectif présenté,il en résulte une diminutionde 559 bacheliers (- 14,9 %)dans cette série par rapport à1998.• Mêmes caractéristiques dans la sérieS : la baisse du taux de réussite de 1,1point ajoutée à la diminu-tion de l’effectif présentéengendre un « déficit » de582 bacheliers (- 7,6 %)par rapport à l’effectifdiplômé en 1998.

◆ LE BACCALAURÉATTECHNOLOGIQUEIl comprend les séries Sciences etTechnologies Industrielles (STI), Scienceset Technologies de Laboratoire (STL),Sciences Médico-Sociales (SMS), Sciences etTechnologies Tertiaires (STT), Techniquesde la Musique et de la Danse (F11) etHôtellerie (HOT).• 9 972 candidats se sont présentés à l’exa-men du baccalauréat technologique soit 265(+ 2,7 %) de plus qu’en 1998.• Les taux de réussite en STI, STL et SMSsont très proches de ceux observés en 1998.• Par contre, forte baisse de 3 points dans lasérie STT (de 86,3 % à 83,3 %).• Compte tenu de l’importante diminution

du nombre de bacheliers généraux, les bache-liers technologiques représentent en 1999

plus de 36,6 %de l’ensemble

des bache-l i e r s

générauxet technologiques contre moins

de 35 % en 1998.

◆ LE BACCALAURÉATPROFESSIONNELL’effectif présenté continue d’augmenter :+ 218 candidats (soit + 4,5 %) par rapportà 1998.Après une baisse en 1998, le taux de réussite

L’ACADÉMIE EN QUELQUES

CHIFFRES

60 500 salariés dont

47 300 enseignants

13 milliards de budget

689 000 élèves et étudiants

• Premier degré : 311 800 élèvesscolarisés dans 2 880 écoles(38,6 % dans le privé)– Préélémentaire : 125 200– Élémentaire : 186 600

• Second degré : 273 500 élèvesscolarisés dans 593 établis-sements (41,8 % dans le privé)– Collèges : 155 300– Lycées généraux et technolo-

giques : 79 000– Lycées professionnels (LP) :

39 200

• Enseignement supérieur :103 700 étudiants scolarisésdans 50 sites– Universités : 60 600– Instituts universitaires

de technologie (IUT) : 7 400– Sections de techniciens

supérieurs (STS) : 15 000– Classes prépas : 3 900– Autres (…) : 16 800

32 900 diplômés du brevet

national des collèges

26 840 bacheliers

30 600 diplômés de

l’enseignement supérieur

CONTACTService statistique du rectorat (SSR)96 rue d’Antrain - 35 044 Rennestél : 02 99 28 79 62 - fax : 02 99 28 77 45mél : [email protected]

SÉRIES L ES S Total STI STL STT SMS HOT F11 Total Total TOTAL Bac Bac Bac GÉNÉRALgénéral techn. pro.

Admis 3 201 4 049 7 086 14 336 2 261 311 4 399 1 188 117 18 8 294 4 210 26 840

Taux d’admission 83,7% 84,5% 83,6% 83,9% 81,0% 79,9% 83,3% 87,0% 95,9% 94,7% 83,2% 84,3% 83,7%

LES RÉSULTATSDU BREVET NATIONAL DES COLLÈGES

TAUX DE RÉUSSITE ACADÉMIQUE :83,3 %(39467 présents, 32881 admis)– Collèges : 84,9 %

(présents : 31659, admis : 26 872)– Série technologique : 76,3 %

(présents : 4 008, admis : 3 059)– Série professionnelle : 77,6 %

(présents : 3 800, admis : 2 950)

CÔTES-D’ARMOR : 83,3 %– Collèges : 85,7 %– Série technologique : 75,8 %– Série professionnelle : 72,7 %

FINISTÈRE : 83,2 %– Collèges : 84,7 %– Série technologique : 86,3 %– Série professionnelle : 75,1 %

ILLE-ET-VILAINE : 83,6 %– Collèges : 84,6 %– Série technologique : 77,5 %– Série professionnelle : 82,7 %

MORBIHAN : 83,1 %– Collèges : 85,0 %– Série technologique : 72,5 %– Série professionnelle : 82,2 %

CONTACTINSPECTIONS ACADÉMIQUESCôtes-d’Armor : 02 96 60 70 22 / fax : 02 96 60 70 21Finistère : 02 98 52 46 46 / fax : 02 98 52 46 47Ille-et-Vilaine : 02 99 25 10 20 / fax : 02 99 25 10 13Morbihan : 02 97 01 86 00 / fax : 02 97 01 86 38.

SERVICE STATISTIQUE DU RECTORAT (SSR)96 rue d’Antrain - 35 044 Rennestél : 02 99 28 79 62 - fax : 02 99 28 77 45mél : [email protected]

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3/ bloc◆ notes SEPTEMBRE 1999

le point sur

◆ À L'ISSUE DE LA 6E

Les orientations en juin 1999 évoluent peu :– Le taux d'admission en 5e, 87,5 %, aug-

mente de 0,5 pt.– Le taux de doublement diminuant d'au-

tant, se situe à 11,6 %.

◆ À L'ISSUE DE LA 4E

– Le taux d'admission en 3e est de 85,9 %.– Le taux de doublement est identique à

celui observé en 6ème soit 11,7 %.

◆ À L'ISSUE DE LA 3E

La stabilité caractérise les orientations de ceniveau en juin 1999.– Taux d'admission

- en 2nde G.T. : 63 % (62,9 % en juin 1998).- en 2nde professionnelle : 26,6 % (26,9 %en juin 1998).

– Taux de doublement : 7,5 % (7,1 % enjuin 1998)

◆ À L'ISSUE DE LA SECONDELes évolutions constatées depuis 1997, àsavoir une augmentation du taux de pas-sage en 1re et une diminution du taux dedoublement, se poursuivent cette année plusmodérément.Taux de passage en 1re

1996 1997 1998 199975 % 76 % 78,1 % 78,7 %

Taux de doublement1996 1997 1998 1999

18,4 % 17,9 % 16,8 % 16 %

Taux d’orientation par série1re L 1re ES 1re S 1re STI 1re STT Autres

10,5 % 15,1 % 25,9 % 7,3 % 16,4 % 3,6 %

– Le taux de réorientation en seconde pro-fessionnelle se stabilise : 4,6 % (4,5 % enjuin 1998).

– La répartition des flux d'orientation dans

les différentes séries de 1re connaît peud'évolution exception faite d'un nouveaufléchissement de la série Littéraire et d'unenouvelle augmentation de la série STT.

1997 1998 19991re L 12,4 % 11,1 % 10,5 %1re STT 13,5 % 14,8 % 16,4 %

Classe de seconde avec options TSA + pro-ductiqueComparée à la classe de 2nde toutes optionsconfondues, la 2nde TSA + productique pré-sente toujours les mêmes caractéristiques :

– Un taux d'admission en 1re plus faible :73,2 %

– Un taux de réorientation en 2nde profes-sionnelle élevé : 9,8 % (le double de la2nde toutes options).

– Un taux de doublement proche des autressecondes : 16,4 %.

CONTACTService académique d’informationet d’orientation (SAIO) - 1, quai Dujardin35000 Rennes - tél : 02 99 25 11 12fax : 02 99 25 11 18 - mél : [email protected]

Le bilan des tendances des décisions d’orientation

a été établi à partir de la quasi exhaustivité des données

statistiques de juin 1999

PRÉVISIONS D’EFFECTIFSPUBLICS ET PRIVÉS◆ PREMIER DEGRÉLes effectifs du 1er degré diminuent légère-ment dans le public (- 376 élèves soit - 0,2 %) et sont pratiquement stables dansle privé (+ 176 soit + 0,1 %).Dans le préélémentaire la reprise de la nata-lité constatée depuis 1995 permet un accrois-sement des effectifs aussi bien dans le public(+ 1,6 %) que dans le privé (+ 2,2 %) etceci quel que soit le département.Par contre les effectifs de l’élémentaire conti-nuent de décroître dans le public (- 1,4 %)et dans le privé (- 1,1 %). Cette tendance àla baisse concerne l’ensemble des 4 dépar-tements dans l’enseignement privé ; parcontre pour l’enseignement public les évo-lutions sont plus contrastées : forte dimi-nution dans les Côtes d’Armor (- 3,0 %),baisse assez importante dans le Finistère (- 1,8 %) et le Morbihan (- 1,7 %) et trèslégère augmentation en Ille et Vilaine(+ 0,1 %).

◆ SECOND DEGRÉ ET POST BACL’enseignement public voit ses effectifscontinuer de diminuer (-0,6 %) à unevitesse moindre toutefois que ceux de l’en-seignement privé (-1,5 %). Dans le détail,pour l’enseignement public, les effectifs decollège augmentent légèrement (0,2 %)alors que ceux des lycées (-1,4 %) et surtoutceux des lycées professionnels (-2,4 %) bais-sent. Concernant l’enseignement privé, laréduction des effectifs est particulièrementimportante en lycée (-3,6 %).Les effectifs de l’enseignement supérieur delycée restent pratiquement stables.

CONTACTService statistique du rectorat (SSR)96 rue d’Antrain - 35 044 Rennes Cedextél. : 02 99 28 79 62 - fax : 02 99 28 77 45mél : [email protected]

NIVEAU ÉCOLES PUBLIQUES ÉCOLES PRIVÉESeffectifs effectifs prévus variation effectifs effectifs prévus variation

1998/1999 1999/2000 en nombre en % 1998/1999 1999/2000 en nombre en %

Côte d’ArmorPréélémentaire 15 212 15 527 315 2,1 6 584 6 730 146 2,2Élémentaire 22 283 21 614 - 669 - 3,0 10 634 10 462 - 172 - 1,6

Total 37 495 37 141 - 354 - 0,9 17 218 17 192 - 26 - 0,2

FinistèrePréélémentaire 23 363 23 650 287 1,2 12 905 13 138 233 1,8Élémentaire 33 382 32 766 - 616 - 1,8 19 951 19 762 - 189 - 0,9

Total 56 745 56 416 - 329 - 0,6 32 856 32 900 44 0,1

Ille-et-VilainePréélémentaire 24 965 25 427 462 1,9 14 127 14 426 299 2,1Élémentaire 35 023 35 048 25 0,1 22 250 22 071 - 179 - 0,8

Total 59 988 60 475 487 0,8 36 377 36 497 120 0,3

MorbihanPréélémentaire 14 831 15 010 179 1,2 13 208 13 541 333 2,5Élémentaire 21 077 20 718 - 359 - 1,7 20 087 19 792 - 295 - 1,5

Total 35 908 35 928 - 180 - 0,5 33 295 33 333 38 0,1

AcadémiePréélémentaire 78 371 79 614 1 243 1,6 46 824 47 835 1 011 2,2Élémentaire 111 765 110 146 - 1 619 - 1,4 72 922 72 087 - 835 - 1,1

Total 190 136 189 760 - 376 - 0,2 119 746 119 922 176 0,1

NIVEAU ÉTABLISSEMENTS PUBLICS ÉTABLISSEMENTS PRIVÉSeffectifs effectifs prévus variation effectifs effectifs prévus variation

1998/1999 1999/2000 en nombre en % 1998/1999 1999/2000 en nombre en %

Second degréCollèges 90 365 90 586 221 0,2 64 895 64 391 - 504 - 0,8Lycées professionnels 21 876 21 352 - 524 - 2,4 17 344 17 229 - 115 - 0,7Lycées 46 242 45 594 - 648 - 1,4 32 223 31 076 - 1 147 - 3,6

Total 158 483 157 532 - 951 - 0,6 114 462 112 696 - 1 766 - 1,5

Enseignement postbacCPGE 2 457 2 457 0 0,0 747 747 0 0,0STS + autres 6 203 6 223 20 0,3 5 049 5 100 51 1,0

Total 8 660 8 680 20 0,2 5 796 5 847 51 0,9

TENDANCES DES DÉCISIONSD’ORIENTATION

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OUVERTURES DE FORMATIONSEN LYCÉES ET LYCÉES PROFESSIONNELSPUBLICS ET PRIVÉS

4/ bloc◆ notes SEPTEMBRE 1999

◆ ÉTABLISSEMENTS PUBLICS• Post-bac

– BTS Informatique de gestion au lycéeRabelais à Saint Brieuc,(1)

– DECF au lycée Dupuy-de-Lôme àLorient.

• Second cycle long– Seconde générale et technologique aulycée de Combourg (ouverture du lycée),– 1re STI Génie Énergétique au lycéeDupuy-de-Lôme à Brest,– 1re adaptation STI Génie Électrotech-nique au lycée de Carhaix.

• Bac Pro– Service Accueil Assistance Conseil auLP Jean Moulin à Saint Brieuc,(1)

– Commerce au LP Lanroze de Brest,(1)

– Pilotage des systèmes de productionautomatisés à la SEP Thépôt à Quimper, (1)

– Aéronautique systèmes cellules au LPTristan Corbière à Morlaix.(1)

• BEP– Maintenance des équipements de com-mande des systèmes industriels (MECSI)au LP Chaptal à Saint-Brieuc,(1)

– Électrotechnique au LP LaChampagne à Vitré.

• CAP– CAP 2 ans

Installation enéquipementélectrique auLP JulienCrozet àPort-Louis,(1)

– CAP 2 ansMaintenance

et hygiène des locaux au LP Beaumont àRedon.(1)

• Mentions complémentaires (MC) :– Maquettiste volume et maquettiste pro-totype à la SEP du lycée MarcellinBerthelot à Questembert,– Essayage retouche vente au LP LouisGuilloux à Rennes.– transfert des sections professionnelles(BEP et Bac Pro tertiaires) du lycée Ber-trand d'Argentré vers le LP La Cham-pagne à Vitré.

◆ ÉTABLISSEMENTS PRIVÉS• Second cycle long

– 1re adaptation Biochimie GénieBiologique au lycée Jean XXIII à Quintin,– 1re STI Génie Électrotechnique au lycéeJeanne d'Arc à Vitré,– 1re STT AAC au lycée N.D. du Vœu àHennebont.

• Bac Pro– Équipement et Installations Électriques(FDD en 1 an) au lycée St Armel àPloemeur.

• BEP– Métiers de l'électronique au lycée LeLikès à Quimper, (1)

– Logistique et Commercialisation auLP St Esprit à Landivisiau. (1)

• CAP– CAP 1 an (formation dérogatoirediplômante - FDD) Professions immo-bilières option A au LP Ste Élisabeth àDouarnenez.

• Mentions complémentaires– Vente de produits multimédia au lycéeSte Thérèse à Rennes,

– Cuisinier desserts de restaurant au LPSte Marie à Trégunc, (1)

– Vente technique habitat au LP St Armelà Ploërmel, (1)

– Alu produits de synthèse au LP StJoseph à Landerneau.

(1) ouvertures par transformation - fermeture ou diminution

des capacités d'accueil.

CONTACTDivision de l’organisation scolaire (DOS)rectorat - 96, rue d’Antrain - 35044 Rennes Cedextél : 02 99 28 79 20 - fax : 02 99 28 77 39mél : [email protected]

Avec six heures de langues par semaine,dont une heure de conversation réalisée parun assistant étranger, une discipline nonlinguistique (DNL) dont l’enseignement esten partie assuré dans la langue et un voyaged’études chaque année, l’objectif des sec-tions européennes est de donner aux élèvesun niveau proche du bilinguisme au bac etune connaissance approfondie de la cultureet de la civilisation des pays concernés.

◆ RÉPARTITION PAR DÉPARTEMENT• Côtes d’Armor : 23 sections européennes

(6 ouvertes à la rentrée 1999)– 12 en anglais– 8 en allemand– 3 en espagnol• Finistère : 29 sections européennes

(10 ouvertes à la rentrée 1999)– 10 en anglais– 11 en allemand– 6 en espagnol– 2 en italien

• Ille-et-Vilaine : 32 sections européennes(14 ouvertes à la rentrée 1999)

– 21 en anglais– 8 en allemand– 3 en espagnol• Morbihan : 31 sections européennes

(14 ouvertes à la rentrée 1999)– 19 en allemand– 6 en anglais– 5 en espagnol– 1 en anglais/espagnol

CONTACTDélégation académique aux relationsinternationales et à la coopération (DARIC)rectorat - 1, quai Dujardin - 35000 Rennes Cedextél : 02 99 25 11 22 - fax : 02 99 25 11 21mél : [email protected] liste des sections européennes est disponibleà l’adresse : http ://www.ac-rennes.fr

OUVERTURES DE SECTIONS EUROPÉENNES44 nouvelles sections européennes ouvriront en collèges

publics et privés à la rentrée 1999 : 19 en allemand, 14 en

anglais, 11 en espagnol, et 2 en lycées (une en anglais, une

en allemand), ce qui porte leur nombre dans l’académie

à 87 en collège et 19 en lycée.

le point sur

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5/ bloc◆ notes SEPTEMBRE 1999

le point sur

L’objectif est de lier l’avenir de la Bretagneà son passé, à travers la vision que les élèvesen ont. Il s’agit de leur faire prendreconscience des ressources patrimoniales de leur environnement proche et de valo-riser ce patrimoine par des formes d’ex-pressions variées spécifiques à chacun. Lestravaux proposés seront publiés sur le serveur de l’académie (http://pharouest.ac-rennes.fr/patrimoine/accueil.htm). Cetteopération qui se poursuivra au-delà de l’an-née 2000 permettra de valoriser à la fois lesrichesses du patrimoine régional et les pro-ductions des élèves qui s’y rapporteront.L’élève est au cœur de ce projet. Il se servirade sa sensibilité, de ses compétences et deses connaissances, en utilisant des modesdifférents d’expression. On lui laissera lechoix le plus libre de faire connaître ce quilui semble faire partie du patrimoine. On luilaissera aussi le choix des modes d’expres-sion. Une approche vivante du patrimoinesera donc privilégiée.

◆ LES THÈMES SUGGÉRÉS

• Patrimoine bâti et/ou mobilier deproximité :Sur ce thème il serait sans doute souhai-table de travailler sur la logique de trèsgrande proximité. Par exemple, l’établisse-ment par sa construction, son implantationpourrait être le centre d’un travail. Le lieu,le nom, l’histoire du bâtiment scolaire, pour-raient ainsi faire l’objet d’une recherche.

• Patrimoine socialSur ce thème nous proposons de nous inté-resser aux activités, aux métiers en voie dedisparition. Ceux-ci ont dans certainesrégions de la Bretagne à un moment donné

fait partie de l’histoire, et influencé forte-ment la vie sociale.

• Patrimoine festif et oralLes jeux traditionnels, les danses, les sports,les contes, la musique… trouveront ici leurplace.

• Patrimoine environnementalSur ce thème pourrait être abordé tout ce quifait partie de notre environnement naturelet /ou que l’homme a créé, pour faire faceà l’évolution démographique ou sociale.

• Patrimoine et sociétéIl s’agit sous ce thème, de présenter desexemples locaux de prise en charge et degestion du patrimoine par les collectivitésterritoriales et les associations de bénévoles.

• Patrimoine de demainIl s’agit dans cette rubrique d’obliger lesélèves à se projeter dans le futur en sélec-tionnant les constructions ou réalisationsrécentes (de moins de trente ans) qui pour-ront devenir le patrimoine de demain, celui-ci pourra revêtir les aspects les plus variés.Cette appréhension d’un patrimoine dedemain permettra de montrer la vision queles élèves ont du passage au troisième mil-lénaire et de l’idée qu’ils se font de la notionde patrimoine à transmettre aux futuresgénérations.

CONTACTMichel Buttifant,délégué à l’action culturelleRectorat, 96 rue d’Antrain,35044 Rennes Cedextél. : 02 99 28 19 06 - fax : 02 99 28 79 34

BRETAGNE,LES RACINES DU XXI

e

SIÈCLEL’académie de Rennes fête l’an 2000. Le passage à l’an

2000 est un événement et un symbole que l’académie

va fêter en associant le plus grand nombre possible

d’écoles, de collèges, de lycées dans une opération qui

allie patrimoine et technologie de l’information et de la

communication : “Bretagne, les racines du XXIe siècle”

LECTURE-ÉCRITUREApprendre à partager le premier pouvoir, tel était le thème des Assises nationales de la lec-ture et de l’écriture au mois de mai dernier à Nantes. Douze axes concrets ont été proposés :une vraie politique des cycles à l’école, une formation des enseignants davantage tournée versla maîtrise des langages, l’amélioration des évaluations nationales, le renforcement desRASED (réseau d’aide et de suivi des élèves en difficulté…), une meilleure utilisation des biblio-thèques et centres de documentation (BCD), l’aide des nouvelles technologies, le renforce-ment des liaisons entre les cycles, l’éducation à l’image, la clarification des objectifs de l’écolematernelle, un programme de recherche sur les apprentissages premiers, la création d’ate-liers lecture-langage.Le projet académique fait de la maîtrise des langages un objectif prioritaire : il s’agit deconsolider les apprentissages, de faire de la maîtrise des fondamentaux un objectif partagédans toutes les disciplines et cela à tous les niveaux, de soutenir les opérations de promotionde la lecture et de l’écriture, de mettre en place des actions favorisant la maîtrise de l’oral,de repérer et de faire connaître les réussites collectives ou individuelles.Délire d’Écrire est en ce domaine l’opération phare de l’académie : elle s’adresse à tous lesétablissements, et est destinée à faire naître des productions d’élèves. Délire d’écrire fait cetteannée l’objet d’une publication des plus belles expériences dans le domaine de l’écriture.

CONTACTJosiane Ballouard, chargée de mission auprès du recteurRectorat, 96 rue d’Antrain, 35 044 Rennes Cedex - Tél. : 02 99 28 77 82 - Fax : 02 99 28 77 67

LANGUES ET CULTURESRÉGIONALES

Il s’agit de permettre aux élèves de décou-vrir et s’approprier le patrimoine régio-nal, en proposant une approche vivanteau sein des programmes existant à tous lesniveaux, en facilitant le travail des ensei-gnants par des formations et par la pro-duction d’outils pédagogiques. Le succèsdu livre « Bretagne, une histoire » et de lacollection « culture régionale » du CRDPen montrent toute la nécessité.Il s’agit aussi de promouvoir l’étude de lalangue bretonne et du parler gallo parune sensibilisation ou une initiation sousdes formes adaptées et diverses, et en

répondant de manière progressive etstructurée à la demande d’enseignementbilingue. Là aussi la nécessité d’outilspédagogiques est importante et la maisond’édition TES continuera cette annéeencore à réaliser des documents destinésà l’enseignement de la langue.

CONTACTJosiane Ballouard,chargée de mission auprès du recteurRectorat, 96 rue d’Antrain, 35 044 Rennes CedexTél. : 02 99 28 77 82 - Fax : 02 99 28 77 67

Le développement des langues et cultures régionales

est un objectif important du projet académique.

Dans le cadre de la valorisation dupatrimoine régional, l'académie deRennes a impulsé une politique active d'aide aux enseignants parla parution d'une série d'ouvragesà vocation pédagogique.

“Collection culture régionale”éditée par le CRDP en partenariat avec laRégion Bretagne et le rectorat– Musiques de Bretagne en classe– Jeux et sports traditionnels en Bretagne– Paroles de Bretagne (lettres)– Des repères pour le patrimoine (his-toire-géographie)– À paraître prochainement, un ouvrageconsacré aux arts plastiques.

“Histoire de la Bretagne”pour les élèves de CM2 et de 6e, édité parle CRDP en partenariat avec la RégionBretagne, les conseils généraux des Côtesd'Armor, du Finistère, le district deRennes et le rectorat.

http ://pharouest.ac-rennes.fr/patrimoine/accueil.htm

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LA RENTRÉE 99

dossier

6/ bloc◆ notes SEPTEMBRE 1999

1999-2000 :UN TOURNANT POUR LE PREMIER DEGRÉ

Cette année scolaire verra

le développement

des contrats éducatifs

locaux et la mise en place

de l’école du XXIe siècle.

Le contrat éducatif local constitue un cadrepour l’aménagement du temps et des activi-tés des enfants et des jeunes. Il repose sur undiagnostic partagé par le plus grand nombre

possible d’acteurs concernés et s’appuie surdes objectifs répondant aux besoins desenfants, là où existait avant une juxtaposi-tion d’activités. Il constitue un prolongementlogique des projets d’école ou de collège. Dèsla rentrée, le contrat éducatif local de Saint-Brieuc sera signé et mis en application,d’autres devraient suivre très vite.L’école du XXIe siècle, dans laquelle pourl’instant une centaine d’écoles se sont enga-gées, vise à réaménager le contenu du tempsscolaire : comment donner davantage decohérence aux activités pédagogiques, sou-vent proposées par plusieurs intervenants

autres que le maître? Comment renforcerl’aide aux élèves les plus en difficulté pourqu’ils bénéficient d’un appui le plus indivi-dualisé possible? Comment faire évoluer letravail des enseignants en fonction de cesobjectifs? Les écoles engagées dans la chartebénéficieront de l’appui d’équipes derecherche de l’INRP.

CONTACTJosiane Ballouard,chargée de mission auprès du recteurRectorat, 96 rue d’Antrain, 35 044 Rennes CedexTél. : 02 99 28 77 82 - Fax : 02 99 28 77 67

Tous ont pu répondre à un questionnaire.Dans chaque département, un ou deux col-lèges ont fait l’objet d’un suivi plus précis dela part de l’équipe de pilotage autour dusociologue François Dubet. Enfin danschaque académie une rencontre de tous lesacteurs intéressés par le collège (organisa-tions syndicales, fédérations de parents, repré-sentants des collectivités territoriales) a donnél’occasion d’échanger les points de vue.

◆ PRENDRE EN COMPTELES DIFFÉRENCESLa synthèse de toutes ces approches a per-mis de dégager des objectifs qui tous doiventfaciliter l’intégration au collège et la réussitedes élèves : il s’agit de prendre en compteleurs différences pour le rendre accessible àtous. Pour y parvenir,il faut différencier lesméthodes d’ensei-gnement : chacunaura envie d’ap-prendre et d’accroîtreson autonomie. Maisl’objectif est égalementde mieux vivre au col-lège.Ainsi la classe desixième est unmoment particu-lièrement impor-tant : si possible lesélèves d’une mêmeclasse resteront dans lamême salle pour faciliterleur adaptation. Par ailleurs, ceux qui seronten difficulté bénéficieront d’une remise àniveau pour laquelle l’académie de Renness’est vue attribuer près de 40000 HSE. Ellepasse naturellement par une exploitationprécise de l’évaluation en sixième, par untravail interdisciplinaire, et par une relationétroite entre les maîtres de CM2 et les pro-fesseurs du collège.Il faut aussi prendre en compte la différenceentre les élèves : ainsi l’enseignement des

nouvelles technologies appliquées seraétendu pour les élèves qui en ont besoin.Le tutorat sera instauré : les collégiens ontbesoin de parler de leurs difficultés à desadultes référents pouvant les conseiller. Enfinl’ouverture du collège aux élèves handicapéssera renforcée.

◆ ADAPTER LES MÉTHODESD’ENSEIGNEMENTLes méthodes d’enseignement doivents’adapter : ainsi dès l’année dernière l’aca-démie de Rennes avait fait de l’oral un objec-tif important. Celui-ci sera poursuivi. Parailleurs, on développera le goût de la lec-ture par l’intermédiaire d’ateliers encadréspar tous les professeurs volontaires : ce goûtde la lecture doit pouvoir passer par toutes

les disciplines. Enfin l’accès à l’au-t o n o m i eest unec o m p o -s a n t ee s s e n -tielle du

développe-ment del’élève au col-

lège. Des tra-vaux croisés quipermettront aucollégien de

dépasser le cadred’une seule disci-pline seront ins-

taurés.Au-delà du travail scolaire, la façon dontles collégiens vivent leur scolarité compteégalement. Un intérêt particulier seraaccordé au bulletin scolaire qui va changerde forme : les progrès accomplis par lesélèves devront en particulier y figurer. Enfinune heure de vie de classe par quinzaineservira à aborder toutes les questions rela-tives au fonctionnement du collège ou àl’orientation.Comme au lycée, la mutation des collèges est

Elle se caractérise par cinq grands objec-tifs qui tous vont dans le même sens : l’in-dividualisation des enseignements pourmieux répondre aux attentes des lycéenset aux difficultés qu’ils rencontrent.1 — La mise en place d’une aide indi-vidualisée d’une heure en français et enmathématiques pour les élèves qui enéprouvent le besoin, dans des groupes dehuit élèves maximum qui peuvent évolueren cours d’année. Par ailleurs, une aideindividualisée supplémentaire en fran-çais ou en mathématiques ou dansd’autres matières sera possible dans desétablissements repérés pour les difficultésspécifiques éprouvées par des élèves.2 — À partir de novembre, les élèvesbénéficieront d’un enseignementd’éducation civique, juridique etsociale, à raison de huit rencontres men-suelles de deux heures chacune par demi-classe. Cet enseignement sera

transdisciplinaire et permettra auxlycéens de développer leurscapacités d’argumentation etd’expression orale.

3 — La consultation« quels savoirs

enseigner aulycée ? »

a v a i tmontrél’impor-t a n c eaccordéeau déve-l o p p e -

m e n tpersonnel et

à la créati-vité. Desateliers de

p r a t i q u eartistique,

organisés enpartenariat avec ladirection régionale des affaires culturelles,à hauteur de 72 heures par atelier, serontprogressivement mis en place dans lesétablissements qui en construiront le pro-jet.4 — Les élèves qui sortent de collègeont des niveaux très hétérogènes dansl’utilisation de l’outil informatique.La classe de seconde a pour vocation d’yremédier.5 — L’enseignement des languesvivantes va mettre l’accent sur le déve-loppement des capacités de commu-nication, grâce aux modules en LVI etaux dédoublements en LVII et en LVIII,et grâce à la participation accrue d’assis-tants étrangers.6 — Enfin, depuis sa création à l’au-tomne dernier, le conseil de vielycéenne (CVL) – structure dans laquelle

L’année scolaire 1998-1999 a été celle de la consultation

des collèges.

COLLÈGE DES ANNÉES 2000

LYCÉEDU XXI

e

SIÈCLELa réforme du lycée se met en place à partir de la rentrée

en classe de seconde ; elle s’appliquera à la première à la

rentrée 2000 et à la terminale à la rentrée 2001.

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LA RENTRÉE 99

dossier

7/ bloc◆ notes SEPTEMBRE 1999

On pourrait ne voir dans U3M que la pro-longation d'Université 2000. La méthodeest identique : une concertation régionale,conduite par le préfet de région et le rec-teur d'académie, relève les convergencesentre les points de vue, avant d'engager unpartenariat entre l'État et les collectivitésterritoriales.Cet état d'esprit ne devrait, pourtant, pasfaire perdre de vue que l'enseignement supé-rieur et la recherche sont à un tournant. Unepériode de détente sur les effectifs, voire derégression, s'annonce, après l'arrivée rapidedes générations dans l'enseignement supé-rieur. Mais, d'ici à quelques années, l'ensei-gnement supérieur et la recherche auront àfaire face au remplacement d'enseignants etde chercheurs, très nombreux à partir enretraite. D'autres bouleversements surgis-sent avec l'internationalisation grandissantede l'enseignement supérieur et de larecherche, et l'apport des technologies del'information et de la communication.

L'avenir commande le présent. U3M préparele prochain contrat de plan (2000 - 2006) àla lumière d'une réflexion à long terme (20ans) sur la place de l'enseignement supé-rieur et de la recherche dans l'aménagementdurable du territoire.Dans cette nouvelle donne, comment laBretagne envisage-t-elle les mutations deson potentiel d'enseignement supérieur etde recherche ? Université 2000 avait orga-nisé le développement universitaire pourrépondre à une exceptionnelle progressiondes effectifs. Certes, il y a encore des infra-structures à créer et à aménager, mais undéveloppement plus qualitatif devrait l'em-porter. Des inflexions sont clairement res-sorties de la consultation du groupe detravail régional, constitué pour U3M.

◆ LES AMBITIONS D'U3MLa volonté est, de nouveau, affirmée de dis-poser de formations de qualité et ouvertessur le monde professionnel. Les étudiants en

seront les pre-miers bénéfi-ciaires et l'accentest mis sur leurréussite et leurinsertion. Leurcadre de vie et detravail sera amé-lioré. Les campusseront plus agréables. Lesbibliothèques utiliseront les technologiesde l'information. Une université numériqueest à l'étude.Les pôles de recherche représentent uneforce pour une région, surtout quand ilsassocient, comme en Bretagne, universités,écoles et grands organismes de recherche. Lacommunauté scientifique s'est regroupéepour définir les thèmes porteurs de laBretagne : la maîtrise du vivant, les scienceset technologies marines, l'environnement, lesmatériaux, les télécommunications, lessciences humaines et sociales et, les sciencesjuridiques, économiques et de gestion. Lesretombées économiques et sociales ont étéprises en compte.L'ancrage de l'enseignement supérieur etde la recherche dans leur environnementéconomique, social et culturel est détermi-nant. Les interpénétrations avec le monde del'entreprise seront amplifiées : formationcontinue, transfert de technologie et inno-vation. Les activités culturelles des univer-sités contribueront à une large diffusion dessavoirs. Enfin, alors que les meilleures uni-

versités du monde entier cherchent à séduireétudiants et équipes d'enseignants et dechercheurs, la Bretagne mettra tout enœuvre pour se montrer attractive.

Ces ambitions seront d'autant plus faciles àréaliser que les acteurs travaillerontensemble. Le besoin de visibilité et de cohé-sion, les relations avec les environnementsplaident pour des pôles et des réseaux, tantsur les espaces régionaux qu'interrégionaux.U3M dessine l'université et la recherche del'avenir. Le modèle universitaire breton, éta-bli au début des années quatre-vingt-dixavec Université 2000, est en jeu, mais il aencore de beaux jours devant lui.

CONTACTMarcel André,chargé de mission enseignement supérieurrectorat - 96, rue d’Antrain - 35044 Rennes Cedextél : 02 99 28 79 90 - fax : 02 99 28 77 67mél : [email protected]

Le plan Université du Troisième Millénaire (U3M)

a été lancé à l'automne 1998. Depuis, une concertation

a eu lieu dans toutes les régions. La Bretagne, comme

les autres, a préparé sa copie. Les décisions concrètes

viendront, d'ici à la fin de l'année 1999, avec la conclusion

des futurs contrats de plan État-Région.

VIE UNIVERSITAIRELES CONTRATS D'ÉTABLISSEMENTS

Les universités vont négocier leur contratavec le ministère autour de l’offre de forma-tion, de la recherche et des formations doc-torales, de la politique d'ouvertureinternationale, de la gestion des ressourceshumaines, du patrimoine et de la technolo-gie de l'information et de la communication.

De nombreuses propositions de créationsde formations professionnalisantes ont étéformulées : des licences professionnelles(bac+3) et des DESS (bac+5).Concernant la recherche, des demandes

d'accréditation des écoles doctorales regrou-pant des équipes de recherche d'un mêmesite ont été faites. Elles doivent notammentservir de cadre aux étudiants préparant undoctorat dont la durée est normalement detrois ans après le DEA (bac+8).Ces projets s'inscrivent dans le cadre de lamise en place de cursus universitaires réfé-rencés par rapport à 3 niveaux de sortie : le“3-5-8” souhaité par le ministère. Cetteréférence est destinée à faciliter la circula-tion des étudiants dans l'espace européen etla reconnaissance mutuelle des diplômes.

Elle ne remet pas en cause l'architectureactuelle des diplômes nationaux soumis àhabilitation (DEUG, DUT, licence, maî-trise, DESS, DEA) et introduit au niveaubac +5 la délivrance d'un nouveau titre “legrade de mastaire”, titre conféré de pleindroit aux titulaires de DEA, DESS, diplômed'ingénieur.

Le plan social étudiant présenté au moisde juillet 1998 se met en place. Il vise àcréer les conditions d'une meilleure recon-naissance de la place des étudiants et à leurpermettre d'être mieux responsabilisés dansla conduite des politiques et des institu-tions de la vie étudiante.Ainsi, des vice-présidences étudiantes dansles conseils d'administration des universi-tés et au C.A. du CROUS, sont d’ores etdéjà en place dans l'académie.À la rentrée 1999, une refonte de la circu-laire sur les modalités d'attributions desbourses d'enseignement supérieur sur cri-tères sociaux instaure :– une bourse de “cycle” pour les étudiantsinscrits en 1er cycle,– une bourse à taux zéro permettant à ses

bénéficiaires d'être exonérés des droits d'ins-cription et de sécurité sociale,– une commission académique d'alloca-tions d'études qui remplace la commissionrégionale des bourses. Ce nouvel organismeparitaire devra prendre en compte les situa-tions d'étudiants en précarité qui n'auraientpu être retenues par le système d'attributiondes boursesEnfin, les “commissions de site”, organismesparitaires regroupant des représentants d'étu-diants des classes post-bac des universités, desservices déconcentrés de l'État et des collec-tivités locales sont à l’étude. Le rôle de cescommissions est d'assurer une cohérence auniveau local dans les horaires d'ouverturedes bibliothèques, restaurants universitaires,problèmes de transport, accès aux activitésculturelles, ainsi que de permettre la miseen place des points d'accueil selon le principedu “guichet unique”.

CONTACTChancellerierectorat - 96, rue d’Antrain - 35044 Rennes Cedextél : 02 99 28 79 77 - fax : 02 99 28 77 39mél : [email protected]

D'UNIVERSITÉ 2000 À U3M,

CHANGEMENT DE CAPOU ÉVOLUTION

En liaison avec le plan U3M, les quatre universités

bretonnes et les autres établissements d'enseignement

supérieur dépendant du Ministère de l'Éducation

Nationale (IUFM, Écoles d'ingénieurs) ont élaboré leurs

nouveaux projets d'établissements pour les années

2000-2003, après avoir dressé le bilan des contrats

quadriennaux 1996-1999.

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8/ bloc◆ notes SEPTEMBRE 1999

L’académie de Rennes possède une véri-table culture de projet puisque trois “cam-pagnes d’orientations académiques” ontdéjà eu lieu depuis 1992. Pour chacuned’entre elles, il s’agissait de procéder à uneévaluation des spécificités de l’académie etde proposer, en conformité avec les direc-tives du ministère et les programmes natio-naux, nos propres objectifs à atteindre dansles trois ou quatre années suivantes. Ainsi,les “12 orientations pour l’an 2000” cou-vraient la période 1996-2000.

◆ UN DOCUMENT DE RÉFÉRENCEUn nouveau projet académique est en chan-tier. Il prendra effet au premier janvier de

l’an 2000 et constituera un document deréférence pour les projets d’écoles et d’éta-blissements, et pour les services du recto-rat et des inspections académiques.

◆ UNE CONTRACTUALISATIONCe Projet académique 2000-2003, auquel leplus grand nombre d’acteurs possible estassocié, aura une importance d’autant plusgrande qu’il sera étroitement lié à lacontractualisation. En effet, il servira d’ou-til de dialogue avec l’administration cen-trale. Il s’appuiera sur un tableau de bordréunissant de nombreux indicateurs et pro-posera des objectifs clairs et opérationnelsqui concerneront tous les élèves de l’aca-

démie, de la petite section de mater-nelle au lycée.

◆ UNE LARGECONCERTATIONLes journées de prérentrée99 seront un moment pri-vilégié dans les établisse-ments pour échanger surune première version duProjet académique qui leur a été diffuséeet formuler des propositions. Celles-ciseront étudiées par le comité de pilotagequi réunit le secrétaire général, les inspec-teurs d’académie et les conseillers tech-niques autour du recteur.

CONTACTJosiane Ballouard, chargée de missionRectorat, 96 rue d’Antrain, 35 044 Rennes Cedextél. : 02 99 28 77 82 - fax : 02 99 28 77 67

UN NOUVEAU PROJET ACADÉMIQUE 2000-2003

1 SE FIXER DES OBJECTIFS AMBITIEUXPOUR LA RÉUSSITE DE L’ACADÉMIE

1.1 – favoriser l’accès à la scolarisation età la qualification1.2 – faciliter les flux1.3 – consolider l’orientation vers lesfilières scientifiques1.4 – créer un observatoire des résultatsde l’académie1.5 – généraliser à tous les établissementsla pratique du contrat

2 FAIRE DE LA MAÎTRISE

DES FONDAMENTAUX

UNE PRIORITÉ ABSOLUE

2.1 – rendre l’élève acteur de la construc-tion de ses apprentissages en s’assurant deleur consolidation2.2 – faire de la maîtrise des fondamen-taux un objectif d’équipe partagé par tous2.3 – soutenir les opérations de promo-tion de la lecture et de l’écriture2.4 – mettre en place des actions favori-sant la maîtrise de l’oral2.5 – repérer et faire connaître les réus-sites collectives ou individuelles

3 FAVORISER LA MISE EN ŒUVRE

DE PÉDAGOGIES INDIVIDUALI-

SÉES

3.1 – aider les équipes à mettre en œuvrel’individualisation3.2 – utiliser les dispositifs pour associerles élèves à leur évaluation3.3 – présenter les dispositifs pédago-giques aux parents3.4 – favoriser les transitions des élèves

4 MENER UNE POLITIQUE ACTIVE

EN FAVEUR DES JEUNES LES PLUS

EN DIFFICULTÉ

4.1 – permettre une détection plus pré-coce des difficultés d’apprentissage4.2 – poursuivre l’action engagée sur lesjeunes en difficulté au collège4.3 – mettre en œuvre la politique d’inté-gration des SEGPA au collège4.4 – dynamiser l’éducation prioritaire4.5 – instituer le tutorat et l’entraidemutuelle4.6 – améliorer le repérage des jeunes enrupture4.7 – proposer à chaque jeune une nou-velle chance pertinente

5 AIDER LES JEUNES À S’INFORMER

SUR LES MÉTIERS ET LES

FORMATIONS

5.1 – imaginer de nouvelles modalités dedécouverte de l’entreprise pour les collé-giens5.2 – organiser la valorisation des voiesprofessionnelles et technologiques5.3 – multiplier les rencontres avec lesanciens élèves5.4 – donner aux jeunes des instrumentsleur permettant de construire leurs parcours5.5 – agir pour l’égalité des chances entrefilles et garçons dans l’accès à la qualification

6 DÉVELOPPER LES PARTENARIATS

AVEC LES MILIEUX PROFESSIONNELS

6.1 – favoriser les échanges avec lesmilieux professionnels6.2 – développer des synergies de bassins

6.3 – développer les partenariats établis-sement-entreprise6.4 – mettre en place au niveau académiqueune composante transfert de technologie6.5 – inciter les entreprises à l’alternance6.6 – développer la qualité de l’enseigne-ment professionnel intégré6.7 – initier à la création d’entreprise

7 FAVORISER L’INSERTION

PROFESSIONNELLE

7.1 – adapter la carte des formations7.2 – expérimenter des dispositifs nouveaux7.3 – assurer un apprentissage à l’insertion7.4 – généraliser le suivi de l’insertion pro-fessionnelle dans chaque établissement

8 CONTRIBUER À L’AMÉNAGEMENT

DU TERRITOIRE POUR ASSURER

L’ÉGALITÉ DES CHANCES

8.1 – développer la culture de réseaux8.2 – donner au bassin un rôle d’anima-tion accru

9 DÉVELOPPER DES DISPOSITIFS

PERMETTANT L’EXERCICE DE LA

RESPONSABILITÉ ET L’APPRENTIS-

SAGE DE LA DÉMOCRATIE

9.1 – intégrer dans la démarche de projetla dimension citoyenne9.2 – accompagner la mise en place desconseils de vie lycéenne9.3 – réactualiser les règlements intérieurs9.4 – impulser l’écoute des élèves9.5 – faire de la semaine de la presse àl’école un temps fort de l’éducation à lacitoyenneté

10 RENFORCER LA POLITIQUE

DE PRÉVENTION ET AMÉLIORER

LES CONDITIONS DE VIE

DES ÉLÈVES AU SEIN DE

L’ÉTABLISSEMENT SCOLAIRE

10.1 – promouvoir la création des comitésd’éducation à la santé et à la citoyenneté àpartir de la notion de citoyenneté10.2 – prévenir et traiter la violence et lesconduites à risques10.3 – promouvoir la politique de sensibi-lisation aux conduites à risques10.4 – améliorer les conditions de vie

11 PROMOUVOIR ET VALORISER LE

PATRIMOINE RÉGIONAL

11.1 – permettre aux élèves de découvriret s’approprier le patrimoine régional11.2 – développer la formation et la créa-tion d’outils11.3 – proposer une approche vivante dupatrimoine régional11.4 – promouvoir l’approche et l’étudedes langues et parler régionaux11.5 – développer la production de docu-ments pédagogiques pour l’enseignementde la langue

12 DONNER À TOUS LES ÉLÈVES UNE

OUVERTURE INTERNATIONALE

12.1 – permettre à tous de participer à ladimension internationale12.2 – mener des opérations spécifiquesd’échanges pour les lycées professionnels12.3 – affirmer des partenariats privilégiés12.4 – être présent sur le marché interna-tional de l’ingénierie12.5 – mettre en place des relais12.6 – favoriser l’accueil des étrangers

13 CONCEVOIR ET ÉTABLIR UNE

POLITIQUE DES LANGUES

ÉTRANGÈRES FAVORISANT LA

MOBILITÉ ET L’INSERTION

13.1 – donner de la cohérence à l’ensei-gnement des langues étrangères13.2 – soutenir l’apprentissage des languesà l’école par des relations de partenariat àl’étranger13.3 – développer les sections européennes

14 INTÉGRER L’UTILISATION DES TIC

DANS LA VIE QUOTIDIENNE DES

ÉLÈVES ET DES PERSONNELS

14.1 – permettre aux TIC d’entrer dans laclasse14.2 – utiliser les TIC prioritairement pourles jeunes les plus en difficulté14.3 – proposer aux élèves de meilleuresconditions de travail et d’apprentissage14.4 – améliorer le fonctionnement internedes établissements et du système éducatif14.5 – mettre en place les dispositifs de for-mation et d’assistance afin de permettre ledéveloppement des TIC

Le projet de l’académie de Rennes s’inscrit dans la voie tracée par la nation au système éducatif dans la loi d’orientation du 10 juillet 1989 et dans le cadre de la politique ministérielle définie par :• l’École du XXIe siècle,• le collège des années 2000,• un lycée pour le XXIe siècle,• l’enseignement professionnel intégré,• l’université du troisième millénaire.Assurer à tous les jeunes une formation de qualité… en leur permettant de devenir des citoyens ouverts sur leurs racines et sur le monde… grâce à un système éducatif modernisé et préparé aux défis du XXIe siècle.Pour réaliser cette triple ambition, l’académie se fixe 21 orientations, réunissantchacune de trois à huit actions concrètes.

LES 21 OBJECTIFS ET LES ACTIONS

“Les orientations académiques 1996-1999” arrivent à échéance. Un nouveau

projet académique 2000 - 2003 est en chantier.

LA RENTRÉE 99

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9/ bloc◆ notes SEPTEMBRE 1999

15 RENFORCER LES PARTENARIATS

POUR AMÉLIORER LA RÉUSSITE

SCOLAIRE

15.1 – développer les actions menées dansle cadre des contrats éducatifs locaux15.2 – poursuivre avec les collectivités desrelations étroites de partenariat15.3 – développer des relations avec laDRAC pour l’ouverture des jeunes sur laculture15.4 – être à l’écoute des initiatives desadministrations déconcentrées en région15.5 – mieux associer les familles à toutesles étapes de la scolarité de leurs enfants15.5 – mieux associer les représentants desparents d’élèves au fonctionnement des éta-blissements

16 ADAPTER LA FORMATION

CONTINUE À SES NOUVEAUX

ENJEUX

16.1 – mobiliser autour de la formation desadultes16.2 – développer des démarches pédago-giques innovantes et la qualité des formations16.3 – bien positionner les réponses auxdemandes des clients

16.4 – renouveler les modalités de la for-mation continue diplômante16.5 – fidéliser les clients partenaires16.6 – accentuer la mutualisation16.7 – développer le pilotage stratégique

17 METTRE EN ŒUVRE UNE

POLITIQUE DE RESSOURCES

HUMAINES POUR TOUS

LES PERSONNELS

17.1 – établir les bases nécessaires à unevéritable gestion des ressources humaines17.2 – mieux connaître les personnes etmieux communiquer17.3 – améliorer la gestion prévisionnelledes emplois et des compétences17.4 – avoir une politique active de pré-vention pour les personnels en difficulté17.5 – résorber l’emploi précaire

18 AMÉLIORER LES DISPOSITIFS

DE FORMATION DE

L’ENSEMBLE DES PERSONNELS

18.1 – prendre en compte l’évolution desmétiers des personnels ATOS18.2 – créer une véritable culture de l’en-cadrement

18.3 – répondre aux besoins générés parles évolutions du système éducatif18.4 – mettre l’accent sur certaines com-pétences spécifiques18.5 – associer l’université à la formationcontinue

19 MODERNISER LES PROCÉDURES

DE GESTION À TOUS LES

NIVEAUX

19.1 – améliorer l’organisation et le fonc-tionnement de l'académie19.2 – réorganiser les services19.3 – renforcer le pilotage et le contrôlede gestion19.4 – développer l'autonomie, l'initiativeet la responsabilisation des personnels

20 AMÉLIORER LA COMMUNICA-

TION POUR FAVORISER

L’INFORMATION ET L’ÉCHANGE

20.1 – rendre l'information plus accessibleet plus attrayante20.2– renforcer les dispositifs d'accueil desusagers et des personnels20.3 – développer les échanges et l'accès à desinformations partagées (pédagogie et gestion)

21 METTRE EN ŒUVRE LES

AMBITIONS POUR

L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

ET LA RECHERCHE DU SCHÉMA

UNIVERSITÉ DU TROISIÈME

MILLÉNAIRE

21.1 – accroître l’efficacité de l’enseigne-ment supérieur et l’égalité des chances21.2 – améliorer la vie étudiante et lesconditions de travail sur les campus21.3 – soutenir la recherche et sa valorisa-tion21.4 – ouvrir l’enseignement supérieur et larecherche sur leurs environnements21.5 – promouvoir les coopérations et lesréseaux

Il s’agit ici d’une version provisoire

du projet académique qui évoluera

en fonction des remarques faites lors

de la consultation des personnels

et des partenaires.

Prévu sur trois ans, ce plan verra beau-coup de ses objectifs atteints ou dépassésavant l’échéance : le bouleversementannoncé des systèmes d’information etde communication s’installe.

◆ UN DÉVELOPPEMENT SENSIBLEDES INFRASTRUCTURES ET DESUSAGESLes décisions des collectivités ont permisune progression sensible des équipe-ments ; il y a actuellement un ordinateurpour 18 élèves en collège, un pour 6 enlycée. Tous les établissements sont connec-tés à Internet, ainsi que 25 % des écoles.Trois établissements sur quatre ont déve-loppé, formalisé leur réflexion et leursprojets dans un plan TIC, et 1320 actionssignificatives d’intégration des TIC ontété recensées, qui complètent les utilisa-tions prévues par les référentiels des dis-ciplines, et s’appuient sur les pistesproposées par les corps d’inspection.

◆ VERS L’ÉTABLISSEMENTSCOLAIRE EN RÉSEAU GLOBALAu cours de quatre forums départemen-taux, l’établissement scolaire de demain,en réseau global, a été présenté aux res-

ponsables. Plus de 200 établissements del’académie préparent actuellement, avecles collectivités, le câblage et l’acquisitiondes éléments actifs nécessaires à l’articu-lation des sous ensembles pédagogiqueet administratif.

Le développement de la communicationinteractive (mouvement académique, ins-criptions aux actions de formation), dutravail collectif à l’intérieur de l’établis-sement (projets pédagogiques, gestiondes notes…), de l’accès à une informa-tion de plus en plus souvent numérisée(généralisation du courrier électronique,sources documentaires distantes), plusgénéralement des services de l’intranetd’établissement rend nécessaire cette évo-lution et facilitera leur fonctionnement.

◆ LA MISE EN PLACE D’UNDISPOSITIF D’ACCOMPAGNEMENTLes services disponibles sur le serveur aca-démique sont de plus en plus nombreux :messageries, services web académiques,projets pédagogiques et éducatifs (en par-ticulier, “Bretagne, les racines du

XXIe siècle”), service intranet académique.Ils favorisent l’usage des outils, la diffusionde l’information, l’émergence de nou-velles pratiques pédagogiques.L’assistance aux établissements nécessiteun effort particulier : dès septembre, lesespaces ressources (12 dans l’académie)offriront une aide technique aux établis-sements, et un dispositif d’animationpédagogique (présentations de séquencespédagogiques, laboratoire, aide au pro-jet…).La formation des personnels sera égale-ment développée en relation étroite avecles plans de formation des établissements.

◆ UN EFFORT ACCRU ENDIRECTION DU PREMIER DEGRÉLes enseignants des écoles, en particuliercelles de milieu rural, sont particulière-ment intéressés par les outils de commu-nication. Ils facilitent la correspondancescolaire, les projets d’écriture, de recherchedocumentaire, l’ouverture culturelle, enparticulier vers d’autres civilisations…L’équipement des écoles est en constanteprogression : 25 % d’entre elles sontconnectées à Internet, et de nombreusesmunicipalités souhaitent équiper et mettreen réseau les écoles de leur commune.La réflexion pédagogique doit être déve-loppée, afin en particulier de favoriserl’usage de ces outils au service des appren-tissages fondamentaux des élèves.

CONTACTMaurice GuernalecService informatique académique (SERIA5)rectorat, 96 rue d’Antrain 35044 Rennes Cedextél. : 02 99 28 78 04 - fax : 02 99 28 77 67mél : [email protected]

TECHNOLOGIES DE L’INFORMATIONET DE LA COMMUNICATIONLa première année de mise en œuvre du plan académique

a été marquée par des événements et des évolutions

notables : l’unification des services informatiques

académiques au sein du SERIA, l’accroissement de l’effort

d’équipement des collectivités, la multiplication des services

à distance, l’accès au réseau académique de tous les

établissements du second degré…

LA RENTRÉE 99

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10/ bloc◆ notes SEPTEMBRE 1999

La DAFI a pour mission de procéder à l'ana-lyse des besoins des personnels, d'organiser laconception du plan académique de formationen fixant les objectifs prioritaires, les publicsconcernés, de mettre en place les procéduresd'évaluation et d'assurer la gestion adminis-trative et financière des actions.La délégation a la responsabilité de l'élabora-

tion des contenus et de la mise en œuvre péda-gogique des dispositifs et modalités de la for-mation continue des personnels administratifs,ouvriers, de service, de santé et sociaux, et decelle des personnels d'encadrement. Pour cefaire, elle mobilise les ressources et compé-tences nécessaires dans le cadre de commis-sions techniques pour conduire les expertises,

produire les contenus, solliciter des formateurset organiser les différentes actions de formation.S'agissant des personnels enseignants du 1er etdu 2nd degré, des personnels d'éducation etd'orientation, le plan de formation est proposépar l'IUFM de Bretagne au regard des objec-tifs et des priorités fixées dans un cahier descharges au niveau académique. Pour élaborerl'offre de formation constitutive du plan deformation, l'IUFM met à contribution l'en-semble de ses départements de formation etorganise le travail de groupes spécifiques.L'offre de formation continue des universités,résultat d'un travail engagé entre les quatreuniversités bretonnes et l'IUFM, témoigne dela spécificité d'une formation universitaireadaptée aux attentes de l'institution tout autantqu'à celles des personnels.

L'IUFM de Bretagne assure la mise en œuvredu plan arrêté par le recteur. À cet effet il choi-sit les formateurs, définit leurs services, orga-nise les actions de formation : lieu, calendrier,accueil des stagiaires, organisation pédago-gique, supports pédagogiques, documenta-tion…

CONTACTDélégation académique à la formation et à l’innovation (DAFI) - rectorat, 96, rue d’Antrain -35044 Rennes Cedex - tél : 02 99 84 82 35 fax : 02 99 84 82 31 - mél : [email protected] universitaire de formation des maîtres(IUFM) - 153, rue Saint Malo - 35043 Rennes Cedextél : 02 99 54 64 44 - 02 99 54 64 00http ://www.bretagne.iufm.fr

FORMATION DES PERSONNELSDès la rentrée 1999, le rectorat disposera d’un service

unique de formation, la DAFI (délégation académique

pour la formation des personnels et l'innovation), qui,

pour les personnels enseignants, d’éducation et d’orien-

tation travaillera étroitement avec l’IUFM.

MOUVEMENT DES PERSONNELS ◆ CHEFS D’ÉTABLISSEMENTDÉPARTEMENT DES CÔTES-D’ARMOR• Dinan, lycée professionnel Ker Siam :

François Mechain• Erquy,collège Thalassa : Catherine Dando• Guingamp, collège Albert Camus : Michel

Priziac• Lamballe, collège Gustave Tery : Jean-

Pierre Le Bris• Merdrignac, collège Per-Jakez Helias :Guy

Josselin• Paimpol, lycée Kerraoul : Guy Hardy• Ploufragan, collège La Grande Métairie :

Michelle Jouffe• Saint-Brieuc, collège Anatole Le Braz :

Daniel Camus• Saint-Brieuc, lycée Eugène Freyssinet :

Yves Le Bonniec• Saint-Nicolas-du-Pelem, collège Jean

Jaurès :Claude Robin

DÉPARTEMENT DU FINISTÈRE• Audierne, collège Bois de Locquéran :

Annick Bassoulet• Brest, collège Kerhallet : Mariette Legleye• Guilers, collège Croas Ar Pennoc : Jean-

François Boucly• Pleyben, lycée professionnel du bâtiment :

Guy Hamonic• Plouescat, collège Louis et Marie Fichez :

Gilles André• Plouzané, collège de Kerallan : François

Cam• Scaer, collège Léo Ferré : François Tanguy

DÉPARTEMENT D’ILLE-ET-VILAINE• Combourg, lycée : Michel Richer• Dol-de-Bretagne, lycée professionnel

Alphonse Pelle : Jean-Yves Moisan• Melesse, collège Mathurin Meheut : Jean-

Pierre Declay• Mordelles, collège Morvan Lebesque :

Sylvie Cureau• Rennes, collège Cleunay : Georgette Nedelec• Rennes, collège Émile Zola : Michel Luciani• Rennes, collège Le Landry : Dominique

Deslandes• Rennes, collège Les Hautes Ourmes : Jean-

Louis Planel• Rennes, collège Malifeu : Michel Le Borgne• Rennes, lycée Émile Zola : Sylvie Duplant• Rennes, lycée Jean Macé : Lydie Klucik• Rennes, lycée Joliot Curie : Guy Le Blanche• Rennes, lycée professionnel Jean Jaurès :

Jean-Pierre Boudesseul• Rennes, lycée professionnel Louis

Guilloux : Jacques Rouquette• Saint-Brice-en-Cogles, collège Angèle

Vannier : Claude Jabot• Saint-Malo, collège Chateaubriand :

Bertrand Elise

DÉPARTEMENT DU MORBIHAN• Arradon, collège Gilles Gahinet : Claude

Robert• Etel, lycée professionnel Émile James :

Michel Colas• Guemené-sur-Scorff, collège Émile Mazé :

Daniel Quéré• Josselin, collège Max Jacob : Jean-Pierre Josse

• Lanester, lycée Jean Macé : Hélène Louis• Le Faouet, collège Jean Corentin Carré :

Marie-Claude Lachaud• Lorient, collège Kerentrech : Alain Mevel• Pontivy, collège Romain Rolland : Gérard

Bouche• Pontivy, lycée professionnel du Blavet :

Monique Peresse• Saint-Jean-Brevelay, collège Eugène

Guillevic : Michel Lerat

◆ INSPECTEURS• Inspecteur d’académie, inspecteur pédago-

gique régional des lettres : Annick Le Bourloten remplacement de Nicole Paraillous nom-mée dans l’académie de Bordeaux.

• Inspecteur de l’information et de l’orienta-tion des Côtes-d’Armor : Marie-AndréeLhermitte

• Chargé de mission d’inspection “Languesrégionales” : Daniel Carré remplace YvonEvenou qui part en retraite.

• Inspecteur de l’Éducation nationale, ensei-gnement technique, en Sciences biologiqueset Sciences sociales : Joëlle Morvan

• Inspecteurs de l’Éducation nationale, pre-mier degré : Combourg, Olivier Bovyn ;Pontivy, Françoise Cotty ; Ploërmel, MichelGuillery.

◆ CASU• Saint-Brieuc, lycée Rabelais : Edwige

Touzard

• Saint-Brieuc, lycée Freyssinet : AlexandreHourcade

• Rennes, lycée Jean Macé : CatherineDumont

• Saint-Malo, lycée Maupertuis : HélèneSuligoj

• Lorient, lycée Colbert : Christian Chapon

◆ AU RECTORAT• Chargée de mission auprès du recteur :

Josiane Ballouard en remplacement deDaniel Auverlot nommé IA-IPR.

• Directrice des ressources humaines :Claudine Madelaine (SG adjointe univer-sité de Toulouse) remplace Véronique Gris,nommée au ministère (DAF).

• Secrétaire générale adjointe : Marie-ClaireGarçon (arrive du rectorat de Versailles -DOS).

• Proviseur vie scolaire : Danièle Catalan• Infirmier conseiller technique du recteur,

Didier Huguenet (infirmier conseiller tech-nique de l'IA 35), remplace Danielle LeGuevellou qui part en retraite.

CONTACTDivision des personnels enseignants (DPE 1)rectorat - 96, rue d’Antrain - 35044 Rennes Cedextél : 02 99 28 78 05 - fax : 02 99 28 77 37mél : [email protected]

Il est composé de 27 personnes choisies surla base de leur intérêt, de leurs compétencesdans le domaine des ressources humaines etde leurs qualités relationnelles.

Leur rôle est d’abord de contribuer à l’unedes priorités de notre ministère en matièrede gestion des ressources humaines : mieuxconnaitre les personnes, les accueillir, lesconseiller, leur permettre de maîtriser leur

carrière et les choix parfois nécessaires àcertaines étapes.Le plan de formation spécifique qui lesaccompagne va leur permettre à terme dedevenir des référents en matière de gestiondes ressources humaines, d’animer laréflexion au sein des bassins dans lesquelssont regroupés les établissements, et de faireainsi émerger et vivre sur le terrain de l’aca-démie une véritable culture partagée de ges-

tion des ressources humaines.De par leur métier principal, lescorrespondants du réseaumaîtrisent déjà la connaissancedu milieu professionnel et le fonc-tionnement du système éducatif : ils sontresponsables de direction, de gestion,d’orientation, ou de service social.Dans leur mission au sein du réseau, leurpositionnement est délibérément non hié-rarchique et transversal. Il s’agit bien d’ap-porter de l’écoute et de la qualité humaineà la gestion, et non de créer une structuresupplémentaire.

CONTACTClaudine Madelainedirectrice des ressources humainesRectorat, 96 rue d’Antrain - 35 044 Rennes Cedextél. : 02 99 28 79 90 - fax : 02 99 28 77 67mél : [email protected]

En novembre 1998, un réseau de relations et ressources

humaines a été créé dans l’académie.

RÉSEAU DES RESSOURCESET RELATIONS HUMAINES

LA RENTRÉE 99

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MUTATIONS 1999

◆ RECRUTEMENTL’effort de recrutement de nouveaux agentstitulaires a été maintenu aux sessions deconcours 1999.373 agents stagiaires ont été nommés à l’is-sue de concours internes / externes et d’exa-mens professionnels. Un effort significatif aété fait pour les adjoints administratifs, lesOP, les OEA.– SASU : 33 postes– Agents réservés : 46 postes– Adjoints administratifs : 81 postes– O.E.A : 144 auxiliaires du concours réservé– OP : 56 agents dont 10 non titulaires– M.O : 13 agents des sessions 1998 (les

concours 99 seront faits à la rentrée)– Laboratoire : le concours aura lieu à la

rentrée

◆ MOUVEMENT DES PERSONNELSADMINISTRATIFS, DE SANTÉ, SOCIAUXAccueil de fonctionnaires venant d’autresacadémies– SASU : 15– Adjoints : 8– Agents : 5– Assistants sociaux : 1– Infirmiers : 2Mouvement intra-académique– 58 SASU ont obtenu une nouvelle affec-

tation sur 106 demandes

– 83 adjoints administratifs sur 152– 91 agents administratifs sur 190– 25 infirmiers(ères) sur 75– 4 assistants sociaux sur 5

◆ MOUVEMENT DES PERSONNELSTECHNICIENS, OUVRIERS,DE LABORATOIRE : LES T.O.SL’académie est toujours très sollicitée parles agents venant d’autres académies. Lamobilité interacadémique doit s’apprécier enrapport avec l’effort de recrutement menédans l’académie. Ainsi, sur 265 demandes,61 ont été satisfaites. Aucun agent n’a étéaccueilli en détachement.Dans l’académie, sur 744 demandes, 303personnes ont obtenu satisfaction.

SASU : secrétaire d’administration scolaire

et universitaire

OP : ouvrier professionnel

MO : maître ouvrier

OEA : ouvrier d’entretien et d’accueil

CONTACTDivision des personnels ATOS (DPA)rectorat, 96, rue d’Antrain - 35044 Rennes Cedextél : 02 99 28 79 17 - fax : 02 99 28 77 71 mél : [email protected]

MOUVEMENTDES ATOS

◆ MOUVEMENT INTRA-ACADÉMIQUECette deuxième phase a concerné 4477enseignants candidats à une mutation dansl'académie de Rennes dont 1666 pardémarche personnelle, 2811 par obligation(859 entrants dans l'académie, 1776 ancienstitulaires académiques et 176 anciens titu-laires remplaçants).Globalement, le taux de satisfaction sur lesvœux 1 à 5 est de 67,9 %.

◆ CONCERTATIONLe calendrier des opérations a été tenu àquelques jours près. Des groupes de travailont été organisés toute l'année avec les repré-sentants des personnels pour expliciter lesnouvelles modalités du mouvement.

◆ ACCUEIL, INFORMATIONUn dispositif d'accueil et d'information aété mis en place dans les établissements etservices de l'académie, au rectorat et àl'IUFM. Il a globalement bien fonctionné.

◆ OUTILS DE GESTIONDe nouvelles applications informatiquesont été mises à la disposition des académiespour gérer le nouveau mouvement. Ces pro-duits se sont avérés performants.

CONTACTDivision des personnels enseignants (DPE)rectorat, 96, rue d’Antrain - 35044 Rennes Cedextél : 02 99 28 77 52 - fax : 02 99 28 77 37mél : [email protected]

Avec le nouveau mouvement des enseignants, toujours

national, mais à gestion déconcentrée dans les rectorats,

chaque enseignant devrait trouver une information plus

proche de ses préoccupations, une meilleure orientation

de sa carrière et au bout du compte être mieux satisfait.

Pour la première fois cette année, les opérations se sont déroulées en deux temps. Une pre-mière phase dite “inter-académique” a été traitée par l'administration centrale du 29 marsau 20 avril. C'est ainsi qu'environ 60 % des demandes de changement d'académie ont pu êtreréalisées. Globalement, une meilleure mobilité géographique a été rendue possible par cesnouvelles procédures.Taux général de mutations conformes aux vœux 1998 1999Titulaires ayant obtenu un de leurs vœux 8801 12998

45,1 % 56,8 %Stagiaires ayant obtenu un de leurs vœux 15314 16789

78,4 % 87,2 %Total 24115 29767

61,7 % 70,6 %

LA RENTRÉE 99

dossier

L’académie a reçu trois dotations en postes d’aides

éducateurs. Elle gère désormais 1199 contrats de cinq

ans pour le public et 525 pour le privé.

◆ RÉPARTITION PAR DÉPARTEMENT

PUBLIC

Côtes d’Armor Finistère Ille-et-Vilaine Morbihan

Écoles 59 % 160 65 % 225 63 % 227 65 % 147

Collèges 30 % 81 23 % 79 25 % 91 23 % 52

Lycées et LP 11 % 28 12 % 40 12 % 42 12 % 27

Total 269 344 360 226

PRIVÉ

Côtes d’Armor Finistère Ille-et-Vilaine MorbihanNombre de postes 110 161 84 165+ 5 postes DIWAN

À la fin du second trimestre de l’année 1999, près de 120 aides éducateurs affectés dansl’enseignement public avaient quitté leur emploi, la grande majorité suite à une insertion dansle secteur public ou le secteur privé. 29 pour l’enseignement privé.

◆ LA FORMATIONÀ la mi-mai 1999, 803 projets de formation étaient validés, 35 projets à retravailler, et 130projets de formation étaient différés (par exemple, suite à la mise en place, à la rentrée 1999,de formations relevant du ministère de la jeunesse et des sports).605 aides éducateurs étaient en formation.

Intégration de cursus universitaires (universités et SUED) 19 %Métiers de l’enseignement (CNED - IUFM) 18 %Éducateurs spécialisés (prépa. aux examens d’entrée) 15 %Informatique 14 %Secteur médico-social 10 %Animation (Conventions de formation en cours) 7 %Concours administratifs (CNED - IPAG) 6 %Secteur tertiaire privé (CNED - GRETA) 4 %Divers 7 %

CONTACTDEAE Division des établissements et de l’action éducative- cellule emplois-jeunesrectorat, 96, rue d’Antrain - 35044 Rennes Cedex - tél : 02 99 28 19 64 - fax : 02 99 28 77 70mél : [email protected]

AIDES-ÉDUCATEURS

11/ bloc◆ notes SEPTEMBRE 1999

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le point sur

Pour aider ces jeunes en difficulté, un pro-gramme « nouvelles chances »,piloté au minis-tère par Catherine MOISAN,IGEN,sera relayédans notre académie par la mission généraled’insertion (MGI), en complémentarité avecles actions déjà engagées.Au premier septembre, la MGI sera placéesous l’autorité de la délégation académiqueaux enseignements techniques (DAET)., En1998, dans notre académie, avec l’appui desCIO, des GRETA, des bassins d’emploi-for-mation, la MGI a proposé à 1 940 jeunes de 18à 26 ans des actions de remotivation, de pro-fessionnalisation, d’adaptation… Un groupede travail académique sur les jeunes en diffi-culté au collège a également organisé quatreforums départementaux en mars et avril 1998sur les jeunes en difficultés au collège. Ils ont

réuni près de 1 000 personnes : personnels dedirection, d’éducation, d’orientation, ensei-gnants… Tous ont pu échanger au cours d’ate-liers de réflexion. Deux documents, les « pistesde réflexions et expériences » et les « actes duforum ont été produits.

Toutes ces actions visent à repérer les jeunesen difficulté, construire des parcours indivi-dualisés pour leur permettre d’accéder à laqualification, et si nécessaire, prévenir les rup-tures en amont et accompagner les jeunestout au long de leur parcours.Pour que l'école remplisse pleinement lamission qui lui est déléguée par la Loid'Orientation de juillet 89 et la LoiQuinquenale sur l'Emploi de décembre 93,cinq objectifs sont à atteindre.

1 – Mieux connaître le public d'élèvesconcernés en améliorant le recueil des don-nées sur les sortants des établissements sco-laires. Un dispositif de veille dans chaqueétablissement et au niveau des bassins est uneréponse pertinente.2 – Prévenir les ruptures au collège en déve-loppant une palette de dispositifs complé-mentaires : dispositifs-relais, aménagementde parcours dans l'établissement d'origine,accès à la formation professionnelle pour lesélèves de SEGPA… Repérer l'absentéisme,trouver des moyens de renouer le dialogue

avec le jeune et sa famille… sont des passagesobligés.3 – Construire des parcours de formationqualifiant après le collège en utilisant toutela palette des possibilités pour élaborer des

itinéraires de formation et accompagner lesjeunes en difficulté. Permettre une réversibi-lité de l’orientation, en aménageant de véri-tables passerelles entre les niveaux deformation est indispensable. Il s'agit d'explo-rer toutes les possibilités, même si parfois lesmontages juridiques et financiers sont com-plexes, en développant l'accompagnementconjoint par l'école et l'entreprise : temps ren-forcé en entreprise pour préparer le CAP sousstatut scolaire, diversifier les modalités de cer-tification par étape pour le CAP, mettre enréseau les LP.

4 – Diversifier l'offre de formation auniveau V. L'offre de formation au niveauCAP doit se diversifier afin d'accueillir les

jeunes sans qualification.L'emploi est aussi à ce niveau-là. Pour de nombreux métiers,le CAP bénéficie d'une fortelégitimité professionnelle.

5 – Inscrire ce programmedans les initiatives euro-péennes : des projets novateurset pertinents peuvent bénéficier

de fonds européens.

CONTACTMission générale d’insertionDivision de l’organisation scolaire (DOS)Rectorat, 96 rue d’Antrain - 35 044 Rennes Cedextél. : 02 99 28 77 95 -fax : 02 99 28 77 39mél : [email protected]

Dans notre académie, le nombre de jeunes sortant sans

qualification est faible : 2,7 %, soit 1 500 jeunes par an

(moyenne nationale : 7,2 %). Pourtant, au-delà de la réus-

site apparente des jeunes bretons, les situations difficiles

dès le collège se multiplient. Et l’on sait combien l’absen-

ce de qualification est une source de précarisation, à la

base de l’exclusion économique et sociale. D’où la néces-

sité de réagir rapidement.

Développer des outils multimédias mobilisedes équipes de formateurs chargés d’élaborerl’offre de formation multimédia à distancedans plusieurs GRETA. Ces projets nécessi-tent de transformer des outils papiers duréseau des GRETA, sélectionner des res-sources d’auto-apprentissage du marché, réa-liser des guides d’apprentissage, élaborer desséquences de formation, et les scénariser.Les prestations offertes permettent aux sta-giaires de bénéficier tout au long de leur for-mation d’un accompagnement par unformateur : synchrone (par visiocommuni-cation) et asynchrone (par messagerie élec-tronique et forum de discussion). Despériodes de regroupements - moment desocialisation important - accueillant les dif-férents stagiaires sont également prévuesafin d’accompagner méthodologiquement letravail en autonomie.

◆ LE DÉVELOPPEMENTDE RESSOURCES MULTIMÉDIASAfin d’harmoniser et de faciliter l’appropria-tion des différentes ressources pédagogiques

multimédias de niveau V, un scénario intitulé“un quartier comme un autre” fait aujour-d’hui l’objet d’une production multimédia,sur CD-ROM et site internet.Pour gérer à la fois la formation à distance etles parcours individualisés de formation, leréseau des GRETA a choisit un logiciel Pléiad.Ainsi, le stagiaire connecté à Pléiad via Internetpeut suivre sa formation, quand il veut et oùil veut et accéder aux séquences de formationsélectionnées pour lui par le formateur. Sixcents heures de formation sont déjà dispo-nibles.Cette offre s’inscrit pour le moment dans uncontexte où la commande publique est forte(« Informatique, télécommunications, réseau »(ITR) du Conseil Régional et Rappsodi pilotépar la Direction régionale du travail, de l’em-ploi et de la formation professionnelle), maiselle répondra de façon plus large aux besoinsexprimés par les individus et les entreprises.Ainsi, ce travail se poursuivra afin d’enrichir,d’affiner, de compléter, voire de rectifier l’offrede formation en enseignement général maisaussi d’aborder des domaines plus techniques.

◆ QUELQUES CHIFFRES– 11 Greta (groupements d’établissements)– 214 établissements adhérents– Effectif : 400 salariés, dont 270 formateurs

et 51 conseillers en formation continue– 2174 entreprises clientes en 1998– 24500 stagiaires accueillis en 1998– 90000000 F. de chiffre d’affaires en 1998– 2796404 heures stagiaires en 1998

◆ QUELQUES FORMATIONSINNOVANTESGreta Lorient : gardien d’immeubles en habi-tat social.Greta Marches de Bretagne : opérateurrégleur en électroniqueGreta Pays de Rance : ouvrier d’agencementintérieur de la plaisance

CONTACTDélégation académique à la formation continue(DAFCO) - 6, rue Kléber - 35000 Rennestél : 02 99 25 11 63 - fax : 02 99 25 11 90mél : [email protected]

Développer des outils

pédagogiques multimé-

dias est un des grands

chantiers de la Dafco

et du réseau des Greta

pour les mois à venir.

L’objectif est d’offrir des

prestations de formation

individualisées multimé-

dias et à distance en

maths, français et anglais,

niveau V et niveau IV pour

fin 1999 et début 2000.

Directeur de la publication : William Marois — Rédacteur en chef : Jacky Le Gars— Secrétaire de rédaction : Nathalie Le Garjean — Ont participé à ce numéro :Jean-Marc Lardoux (Service Statistique du Rectorat - SSR), Daniel Auverlot(chargé de mission), Françoise Le Corvec (Division de l’organisation scolaire-DOS), Alain Fleury (Délégation académique aux relations internationales et à

la coopération-DARIC), Patrice Herzecke (Mission générale d’insertion-DOS), Gilbert Bottey (Service académique d’informationet d’orientation-SAIO), Martine Jourdain (division des personnels enseignants-DPE), Marie-Laure Gacel (Délégation acadé-mique à la formation continue - DAFCO), Odile Tanguy (Chancellerie), Nicole Morfoisse (service de formation des ATOS - SFA),Yves Tessier (Délégation académique à la formation et à l’innovation - DAFI), Marcel André (chargé de mission enseignementsupérieur), Pierre Pradalié (division des personnels ATOS - DPA), Alain Chauvel (Division des établissements et de l’action édu-cative - DEAE), Maurice Guernalec (Service informatique académique - SERIA), Gérard Moreau, secrétaire général, VéroniqueGris, secrétaire générale-adjointe. Réalisation : Rectorat-Communication — Conception Maquette : Ikkon — Illustrations : Nono,Schvartz — Impression : Les Lices s.a. — ISSN 1254-3640

12/ bloc◆ notes SEPTEMBRE 1999

RECTORAT, 96 rue d’Antrain - 35044 Rennes Cedex - Tél. : 0299 28 78 78 - Fax : 0299 28 77 72Adresse Internet : http ://www.ac-rennes.fr

INSPECTIONS ACADÉMIQUESCôtes-d’Armor - 6, 8 Place du Champ de Mars - BP 2369 - 22023 Saint-Brieuc Cedex 1

Tél. : 0296 60 70 22 - Fax : 0296 60 70 21Finistère - 1, boulevard du Finistère - 29558 Quimper Cedex 9 - Tél. : 02 98 52 46 46 - Fax : 0298 52 46 47

Ille-et-Vilaine - 1, Quai Dujardin - 35031 Rennes Cedex - Tél. : 0299 25 10 20 - Fax : 0299 25 10 13Morbihan - Cité administrative - 13 avenue Saint Symphorien - BP 506 - 56 019 Vannes Cedex

Tél. : 02 97 01 86 00 - Fax : 02 97 01 86 38

CONTACTS

LE RÉSEAU DES GRETA DÉVELOPPELES FORMATIONS OUVERTES À DISTANCE

INSERTION DES JEUNES :DONNER DE NOUVELLES CHANCES

bloc notes◆