LES PRATIQUES PRÉVENTIVES À L’ÈRE DE ‘CHOISIR AVEC SOINS’
Transcript of LES PRATIQUES PRÉVENTIVES À L’ÈRE DE ‘CHOISIR AVEC SOINS’
LES PRATIQUES PRÉVENTIVES À L’ÈRE DE
‘CHOISIR AVEC SOINS’
René Wittmer MD CCMFSophie Zhang MD
Se familiariseravec le concept
de surdiagnostic
Revoir les donnéesprobantes qui sous-
tendent l’examenmédical périodique
Se familiariser avec les outils appropriés
en pratiquespréventives
Développer unestratégie
d’enseignement de l’EMP en contexte
d’accès adapté
1 2 3 4
OBJECTIFS DE LA PRÉSENTATION
EXPÉRIENCE ET TITRES
• René Wittmer• Médecin de famille et enseignant
• GMF-U des Faubourgs• SIDEP• Hôpital Notre-Dame du CHUM
• Formateur pour Practising Wisely• Sophie Zhang
• Médecin de famille et enseignante• GMF-U des Faubourgs• CRAN• CHSLD Bruchési
• Candidate à la maîtrise en épidémiologie
CONFLITS D’INTÉRÊTS
• René WittmerAucun honoraire de compagnies
pharmaceutiques• Sophie Zhang
Aucun honoraire de compagnies pharmaceutiques
CONTRADICTIONS DANS LA PRATIQUE
MÉDECINE BASÉE SUR DONNÉES PROBANTES
• Quel part de notre pratique est basée sur la « meilleure » science disponible?
• Quels sont les niveaux de preuve derrière l’EMP ?
MÉDECINE BASÉE SUR DONNÉES PROBANTES
Meilleuresdonnées
probantes
Valeurs et préférencesdes patients
Expertise clinique
individuelle
EBM
PETITE PRÉCISION DE SÉMANTIQUE
Preuves insuffisantesou absentes
Preuves en défaveurde l’intervention
‘Il n’y a pas d’évidence que’C’est flou !
PETITE PRÉCISION DE SÉMANTIQUE
Quel est le but du dépistage ?
Quelles conditions sontindispensables pour y arriver ?
Existence test de dépistage
SensibilitéSpécificitéAcceptabilité par patientInnocuité
Existence traitement
Impact sur mortalitéImpact sur morbiditéMieux précoce que tardif
Existence test de confirmation
SpécificitéBon rapport risques/bénéfices
Caractéristiques de la maladie
Maladie suffisamment graveLatence
CONDITIONS POUR PROCÉDER À UN DÉPISTAGE
Que représente le surdiagnostic pour vous ?
DÉFINITION
• Surdiagnostic : diagnostic d’anomaliesdont la personne n’aurait jamais été symptomatique si on ne l’avait pas trouvée dans un test
Adapté de www.senseaboutscience.org
New England Journal of Medicine
EXEMPLE DU CANCER DE LA THYROÏDE
BIAIS DE DEVANCEMENT (LEAD-TIME BIAS)
Quels facteurs favorisent le surdiagnostic et quels
facteurs le minimisent ?
Quels sont les impacts du surdiagnostic ?
Adapté de Dr Jessica Otte www.lessismoremedicine.com
mauvaise utilisation des données
déséquilibre dans la relation MD-patient
recherche de satisfaction excessive du patient
médicalisation
peur de l’incertitude
peur de la maladie et de la mort
crainte des litiges
gains secondaires
pression de l’industrie
nouvelles technologies
pensée magique
effet de tendance
Fact
eurs
en je
uCHOIX
INAPPROPRIÉSCHOIX
APPROPRIÉSChoix non justifiés, surdiagnostic, mauvais traitements, surtraitement,
sous-traitement, surmédicalisation
Less Is More/Choisir avec Soin, soins centrés sur le patient, niveaud’intervention approprié
médecine basée sur données probantesprobantesconsentement éclairé
soins centrés sur le patient
confort avec l’incertitude
bonne relation MD-patient
engagement populationnel
standards de pratique élevés
évaluation de la qualité de l’acte
efficacité
souci des coûts
prudence et jugement clinique
Prévention quaternaire
PAS SEULEMENT L’AFFAIRE DES MÉDECINS DE FAMILLE
• « Physicians, patients and the general public must recognize that overdiagnosis is common and occurs more frequently with cancer screening. »
• « Use of the term "cancer" should be reserved for describing lesions with a reasonable likelihood of lethal progression if left untreated. »
Qu’en pensent les patients ?
Qu’en pensent les résidents ?
66% des patients pensent qu’unexamen physique annuel est
nécessaire
http://www.aafp.org/afp/2013/1001/p432.html
Wegwarth O, Gigerenzer G. Less is more: overdiagnosis and overtreatment: evaluation of what physicians tell their patients about screening harms. JAMA Intern Med.
2013;173:2086-2087.
“The delivery of good medical care is to do as much nothing as possible.”
Laws of the House of God, #13
“Primum non nocere.”
Serment d’Hipprocrate
Quoi faire dans un ‘EMP’en 2017 ?
NOTRE ‘BEST OF’
DIABÈTE DE TYPE 21
Société savante Recommandation
Groupe d’étudecanadien sur les soins de santé préventifs
Utiliser l’échelle validée FINDRISC afin d’identifier les patients qui bénéficieront d’un dépistage du diabète
• Risque faible à modéré : pas de dépistagesystématique (preuves faibles)
• Risque élevé : dépistage systématique q 3–5 ansavec HbA1c (preuves faibles)
• Risque très élevé : dépistage systématique q 1 an avec HbA1c (preuves faibles)
Société savante Recommandation
Association canadienne du diabète
HbA1C et/ou glycémie à jeûn
• Dépister tous les 3 ans chez les personnes âgéesde ≥40 ans (D)
• Dépister tous les 3 ans chez les personnesprésentant un risque élevé, selon un calculateur de risque (ex : CANRISK ou FINDRISC) (D)
• Dépister plus souvent ou plus tôt chez les personnes qui présentent un risque très élevé selon les facteurs de risque pour le diabète (D)
US Preventive Services Task Force
Dépister les adultes dont la TA est supérieure à 135/80 de façon soutenue
Aucune recommandation pour les adultes dont la TA est inférieure à 135/80 (preuves insuffisantes)
INTERPRÉTATION DU SCORE
RÉDUCTION DE LA MORBIDITÉ OU MORTALITÉ ?
• Les données démontrent que dans les groupes à faible ou moyen risque, le dépistage ne diminue pas la mortalité / morbidité
• Les preuves pour les groupes à risque élevé ou très élevé sont faibles
FRÉQUENCE DE L’ÉVALUATION DU RISQUE ?
• Il n’y a pas de données qui indiquent la fréquence optimale de l’évaluation de risque ou dépistage
• Il n’y aurait pas d’avantage entre q 3 ans et q 5 ans
GLUCOSE À JEUN OU HBA1C ?
• Comparaison des 2 tests : performance similaire pour prédire les complications microvasculaires
• Le groupe d’étude canadien estime que l’HbA1C est plus pratique (mais plus coûteux)
COMPARATIF DES COÛTS
Glucose à jeûn3.53 $
HbA1C12.69 $
‘Add To Cart ?’ (Médecin de famille canadien novembre 2015)
RISQUE CARDIOVASCULAIRE2
LIGNES DIRECTRICES SOCIÉTÉ CANADIENNE CARDIOLOGIE
LIPIDES NON À JEÛN
• L’impact d’un repas serait minimal sur les valeurs de HDL / LDL (inférieur à la variabilité attendue chez un même individu)– Il est donc acceptable de demander un bilan
lipidique non à jeûn– Il s’interprête de la même façon
CIBLES DE LIPIDES
• Aucune donnée probante n’appuie le faire de contrôler les lipides après l’initiation d’une statine
• Chez les patients ne recevant pas de statine, un contrôle peut être envisagé aux 5 ans
http://chd.bestsciencemedicine.com/calc2.html
RISQUES DES STATINES
• Myosite• Rhabdomyolyse• Augmentation du risque de diabète
– 1 sur 250 à 1 sur 125
Adapté de ‘Simplified Lipid Guidelines’ (FMF 2015)
Intervention ERC LDL HDL Trig RCV (RR)
Mortalité(RR)
Torcetrapib 2 ++ +++ + 25 % + 50 %
Diète faible en gras > 20 + + Inconst ø
Omega-3 > 20 + ø ø
Dalcetrapib 1 ++ ø ø
Niacine (ajouté à statine) 2 + + ++ ø ø
Fibrate (ajouté à statine) 1 +++ ø ø
Fibrate (seul) > 10 + ++ ø ø
Ezetimibe 5 ++ - 6 % ø
Statine 18 +++ - 25 % - 14 %
Diète méditerranéenne 3 - 30 %
Adapté de ‘Simplified Lipid Guidelines’ (FMF 2015)
Intervention ERC LDL HDL Trig RCV (RR)
Mortalité(RR)
Torcetrapib 2 ++ +++ + 25 % + 50 %
Diète faible en gras > 20 + + Inconst ø
Omega-3 > 20 + ø ø
Dalcetrapib 1 ++ ø ø
Niacine (ajouté à statine) 2 + + ++ ø ø
Fibrate (ajouté à statine) 1 +++ ø ø
Fibrate (seul) > 10 + ++ ø ø
Ezetimibe 5 ++ - 6 % ø
Statine 18 +++ - 25 % - 14 %
Diète méditerranéenne 3 - 30 %
Adapté de ‘Simplified Lipid Guidelines’ (FMF 2015)
Intervention ERC LDL HDL Trig RCV (RR)
Mortalité(RR)
Torcetrapib 2 ++ +++ + 25 % + 50 %
Diète faible en gras > 20 + + Inconst ø
Omega-3 > 20 + ø ø
Dalcetrapib 1 ++ ø ø
Niacine (ajouté à statine) 2 + + ++ ø ø
Fibrate (ajouté à statine) 1 +++ ø ø
Fibrate (seul) > 10 + ++ ø ø
Ezetimibe 5 ++ - 6 % ø
Statine 18 +++ - 25 % - 14 %
Diète méditerranéenne 3 - 30 %
CANCER COLORECTAL (RISQUE MOYEN)3
Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs
Âge Dépistage ? Force de recommandation Test
< 50 Nous ne suggérons pas de dépistage
50 - 59 Oui Faible RSOSi q 2 ans OUSigmoïdoscopie flexible q 10 ans
60 - 74 Oui Forte RSOSi q 2 ans OUSigmoïdoscopie flexible q 10 ans
75 + Non Faible Discussion
Société savante Recommandation
US Preventive Services Task Force (2015)
50 à 75 ans, dépister systématiquement :
• RSOSi q 1 an• Sigmoïdoscopie q 5 ans,
combiné à une RSOSi q 1 an• Coloscopie optique q 10 ans
Si > 75 ans, dépister selon les risques et le jugement clinique
Algorithme québécois de dépistage du cancer colorectal
50 à 75 ans, dépister systématiquement :
• RSOSi q 2 ans
EFFICACITÉ DU DÉPISTAGE PROPOSÉ
4/10 000
2/1000
5/10 000
3/1000
COLOSCOPIE DE DÉPISTAGE
• Contrairement à la sigmoïdoscopie, aucunECR : résultats d’études en cours à venirdans 10 ans!
• Études observationnelles positives pour diminuer la mortalité par CCR, maissupériorité à la sigmoïdoscopie non démontrée
• Aucune étude ‘tête-à-tête’ contre RSOSi
RISQUES DE L’EXAMEN ENDOSCOPIQUE
Sigmoïdoscopie Coloscopie
Perforationintestinale
0,001 % 0,061 %
Saignementmineur
0,05 % 0,27 %
Saignementmajeur
0,009 % 0,11 %
Décès 0,015 % 0,035 %
COLOSCOPIE DE DÉPISTAGE
• Compte tenu des risques, coûts et inaccessibilité, il faudrait que les bénéficesde la coloscopie dépassement largementceux de la sigmoïdoscopie et la RSOS pour en recommander l’usage en dépistage
INCIDENCE PAR SITE ANATOMIQUE
Male Female
Cancer site Average Cases % Average Cases %Caecum 2,829 12.20% 3,145 17.20%Appendix 254 1.10% 356 1.90%
Ascending Colon 1,691 7.30% 1,790 9.80%
Hepatic Flexure 673 2.90% 616 3.40%
Transverse Colon 1,098 4.70% 1,148 6.30%
Splenic Flexure 539 2.30% 393 2.10%
Descending Colon 707 3.00% 558 3.00%
Sigmoid Colon 5,380 23.10% 3,740 20.40%Colon, Overlapping and Unspecified 1,153 5.00% 1,243 6.80%
Rectosigmoid Junction 1,631 7.00% 1,089 5.90%Rectum 7,327 31.50% 4,240 23.10%Total 23,282 100.00% 18,317 100.00%
CancerResearchUK.org
CANCER DU SEIN4
Société savante Recommandation
Cochrane
Discuter des risques et des bénéfices avec les patientes, mais mettre en évidence que les bénéfices escomptés sont modestes et que les risques ne sont pas négligeables
AUTRES LIGNES DIRECTRICES
Société savante Recommandation
Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS) Mammographie q 2 ans entre 50 et 69 ans
United States Preventive Services Task Force, American College of Physicians, American Academy of Family Physicians, et Canadian Task Force on the Periodic Health Examination
Débuter le dépistage par mammographie à50 ans
American Cancer Society, American College of Radiology, American Medical Association, National Cancer Institute, American College of Obstetricians and Gynecologists, et National Comprehensive Cancer Network (NCCN)
Débuter le dépistage par mammographie à 40 ans
MORTALITÉ PAR CANCER DU SEIN
http://www.bmj.com/content/348/bmj.g366
MORTALITÉ TOTALE
http://www.bmj.com/content/348/bmj.g366
Qu’en est-il de l’examen des seins par le MD ?
Qu’en est-il de l’auto-examen des seins par les patientes ?
CANCER DU COL DE L’UTÉRUS5
Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs
Âge Recommandation Niveaude preuves
> 20 ans Pas de dépistage systématique Supérieures
20-24 ans Pas de dépistage systématique Moyennes
25-29 ans Dépistage q 3 ans avec cytologie cervicale Moyenne
30-69 ans Dépistage q 3 ans avec cytologie cervicale Supérieures
> 70 ans Si dépistée régulièrement : cesserSi non dépistée régulièrement : faire q 3 ans x 3 Faibles
Méthode de dépistage
Début du dépistage Intervalle Co-test VPH Arrêt du
dépistage
INSPQ (2011)
Cytologieconventionnelle
OU
Cytologie en milieu liquide
21 ans
Tous les 2 à 3 ans
Pas de routine
65 ans si 2 cytologies N dans les 10 dernièresannées
ACS / ASCCP/ ASCP (2012)
Tous les 3ans
Tous les 5 ans avec la cytologielorsque > 30 ans
65 ans siabsence de CIN 2 (ou plus) à vie, 2 co-tests N, dernières 3 cytologies N
DONNÉES PROBANTES ? (1)
• Nombreuses études observationnellespositives, don’t plusieurs de faible qualité
• 1 seule ERC en Inde rurale où l’on a proposéun dépistage à vie chez des femmes jamaisdépistées, suivi sur 8 ans : diminution de l’incidence du cancer invasif et diminution non significative de la mortalité par cancer
• Non éthique actuellement de refaire une ERC avec un groupe contrôle non dépisté
Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs
DONNÉES PROBANTES ? (2)
• Plusieurs études de cohortes nationalesdémontrent une association entre l’introduction du dépistage et la diminution de l’incidence du cancer du col de l’utérus
• Selon une méta-analyse de 12 étudescas-témoin, une plus grande proportion de femmes avec cancer invasif n’avaientjamais été testées
Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs
TAUX D’INCIDENCE CANCERS GYN AU CANADA
DONNÉES PROBANTES ? (3)
• Pas de données claires pour déterminerl’âge auquel débuter / cesser le dépistage
• Les données semblent suggérer que les bénéfices sont les plus élevés à partir de 30 ans, au moins à tous les 5 ans
Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs
IMPACT DU DÉPISTAGE
• NNS pour la détection de cancer :– 2726 chez les 20 à 64 ans
• 95% CI: 2630–2826– 1913 chez les 25 à 39 ans
• 95% CI: 1810-2024
• NNS pour la mortalité :– 1140 sur 10 ans (calculé à partir de
données du BC de 1955 à 1988)
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4913744/http://www.aafp.org/afp/2001/0201/p513.html
SURDIAGNOSTIC ET CONSÉQUENCES
• Difficile à évaluer vu manque d’ERC avec groupe contrôle
• Complications du traitement (LEEP) :– Infection, hémorragie– Diminution de la fertilité, risque de prématurité
ou petit poids à la naissance
CANCER DE LA PROSTATE6
Société savante Recommandation Niveau de preuves
Groupe d’étudecanadien sur les soins de santé préventifs
< 55 ans : pas de dépistageRecommandation forte
Niveau de preuves faible
55 à 70 ans : pas de dépistage Recommandation faibleNiveau de preuves modéré
> 70 ans : pas de dépistage Recommandation forteNiveau de preuves faible
Société savante Recommandation
Collège des médecins du Québec
Une discussion concernant les risques et les bénéfices escomptés estrecommandée entre 55 et 70 ans
American Urological Association
Pas de dépistage > 55 ans
55 à 69 ans : discuter des risques et des bénéfices escomptés avec le patient ; si le dépistage est souhaité, il est recommandé de procéderavec un toucher rectal et un dosage de l’APS annuellement
Ne pas dépister si la survie est estimée à moins de 10 ans
US Preventive Services Task Force Dépistage par APS non recommandé
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3840791/pdf/nihms511893.pdf
LES AUTRES7
Pathologie visée Recommandation
Mélanome Preuves insuffisantes
AAA Considérer chez hommes, surtout fumeurs, de 65 à 75 ans (1 fois à vie) : preuves faibles-modérées
Ostéoporose ODM : peu sensible (mieux avec score FRAX)
Calcium / vitamine D : preuves faibles et conflictuelles
Bisphosphonates : preuves faibles pour prévention secondaire
INTÉGRATION EN ACCÈS ADAPTÉ
• Utiliser judicieusement votre DMÉ– Utiliser les rappels de votre DMÉ– Intégrer onglet ‘examen médical périodique’
INTÉGRATION EN ACCÈS ADAPTÉ
• Déléguer aux infirmières ce que vouspouvez– Statuer en équipe les objectifs visés– Rôle de la secrétaire médicale
https://www.americannursetoday.com/
INTÉGRATION EN ACCÈS ADAPTÉ
• Discutez des attentes avec vos patients• Individualisez votre approche• Faites preuve de flexibilité
EXERCICE (20 MINUTES)
• Quelles sont les stratégiesd’enseignement de l’EMP actuellement en place ?
• Quelles compétences CanMEDS sontimpliquées ?
• Comment le faire en contexte d’accèsadapté ?
• Quels sont les obstacles anticipés ?• Quelles sont les solutions ?
OPPORTUNITÉ PÉDAGOGIQUE
• Enseigner et évaluer– Compétence des résidents à faire une
décision en partenariat avec le patient– Capacité de vulgarisation– Capacité d’évaluer de façon critique la
littérature médicale
BOÎTE À OUTILS
THE NNT
• www.thennt.com• Propose des revues sur les outils
diagnostiques et les divers traitements• Accessible (NNT / NNH)
HARDING CENTER FOR RISK LITERACY
• https://www.harding-center.mpg.de/en• Page web allemande conçue par des fellows
post-doctoraux• Disponible en anglais• Plusieurs diagrammes intéressants pour
l’enseignement aux résidents et aux patients
CHOISIR AVEC SOIN
• Application conçue par l’AMC• Regroupe les diverses recommandations
émises par Choisir avec soin Canada• Disponible en français et en anglais• Disponible sur iPhone / iPad• Gratuite
EPSS
• Electronic Preventive Service Selector• Conçue par le US Preventive Service Task
Force (recommandations américaines)• Disponible sur iPhone / iPad• Uniquement en anglais• Gratuite
GROUPE D’ÉTUDE CANADIEN
• Application iPhone / iPad avec les recommandations en format PDF
LESS IS MORE MEDICINE
• http://www.lessismoremedicine.com/
• Une section en Francais
JAMA RATIONAL CLINICAL EXAMINATION
OUTIL QUÉBÉCOIS
Centre d’avancement des soins de santé factuels
OUTIL QUÉBÉCOIS
OUTIL QUÉBÉCOIS
AUTRES SOURCES INDÉPENDANTES
• Medical Letter - É.-U.www.medicalletter.org
• Therapeutics Initiative - Canadawww.ti.ubc.ca
• BMJ Drug and Therapeutics Bulletin – UK http://dtb.bmj.com
• Prescrire - Francewww.prescrire.org
RÉFÉRENCES
• Canadian Task Force On Preventive Health Care• Choosing Wisely Canada• Collège des médecins du Québec• Dynamed (articles ciblés)• Harding Center for Risk Literacy• JAMA (articles ciblés)• TheNNT.com• UpToDate (articles ciblés)• US Preventive Services Task Force
MERCI