Les manuscrits de 1844 de Karl Marx

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Les manuscrits de 1844 de Karl Marx. Séminaire « Bibliothèque des jeunes chercheurs en Sciences Humaines ». 27 février : Frantz Fanon, Peau noire, masque blanc , par M. Rocchi. 13 mars : Guy Debord, La société du spectacle, par Mme Zekri. 15 mai  : - PowerPoint PPT Presentation

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  • Les manuscrits de 1844 de Karl MarxSminaire Bibliothque des jeunes chercheurs en Sciences Humaines

  • 27 fvrier: Frantz Fanon, Peau noire, masque blanc, par M. Rocchi.

    13 mars: Guy Debord, La socit du spectacle, par Mme Zekri.

    15 mai:Michel Foucault, Les mots et les choses par M Benmakhlouf. John Austin, Les Actes de langage par Mme Ducard. Marcel Gauchet, Dsenchantement, renchantement du monde ? par Mme Thierry.

  • 1818 Naissance1835 sinscrit luniversit de Bonn1841 finit son doctorat1843 se marie avec Jenny Von Westphalen, sinstalle Paris1844 premier enfant1844 rencontre Friedrich Engels1845 expuls de Paris, sinstalle Bruxelles

  • Rheinische zeitung

  • La religion est le soupir de la crature accable par le malheur, l'me d'un monde sans cur, de mme qu'elle est l'esprit d'une poque sans esprit. C'est l'opium du peuple.

    Le vritable bonheur du peuple exige que la religion soit supprime en tant que bonheur illusoire du peuple. Exiger qu'il soit renonc aux illusions concernant notre propre situation, c'est exiger qu'il soit renonc une situation qui a besoin d'illusions.

    La critique a effeuill les fleurs imaginaires qui couvraient la chane, non pas pour que l'homme porte la chane prosaque et dsolante, mais pour qu'il secoue la chane et cueille la fleur vivante. La religion n'est que le soleil illusoire qui se meut autour de l'homme, tant qu'il ne se meut pas autour de lui-mme.Contribution la critique de La philosophie du droit de Hegel, 1843

  • La connaissance des conditions de vie du proltariat est une ncessit absolue si l'on veut assurer un fondement solide aux thories socialistes aussi bien qu'aux jugements sur leur lgitimit, mettre un terme toutes les divagations et affabulations fantastiques pro et contra [2] . Mais les conditions de vie du proltariat n'existent sous leur forme classique, dans leur perfection, que dans l'empire britannique, et plus particulirement en Angleterre proprement dite; et en mme temps, ce n'est qu'en Angleterre que les matriaux ncessaires sont rassembls d'une faon aussi complte et vrifis par des enqutes officielles, comme l'exige toute tude quelque peu exhaustive de ce sujet. Extrait de Engels La situation de la classe laborieuse en Angleterre

  • C'est singulirement pour l'Allemagne que l'expos des conditions de vie classiques du proltariat de l'Empire britannique - et en particulier l'heure actuelle - revt une grande importance. Le socialisme et le communisme allemands sont issus plus que tous autres d'hypothses thoriques; nous autres, thoriciens allemands connaissions encore trop peu le monde rel pour que ce soient les conditions sociales relles qui aient pu nous inciter immdiatement rformer cette ralit mauvaise . Des partisans avous de ces rformes du moins, il n'en est presque aucun qui soit venu au communisme autrement que par la philosophie de Feuerbach qui a mis en pices la spculation hglienne. Les vritables conditions de vie du proltariat sont si peu connues chez nous, que mme les philanthropiques Associations pour l'lvation des classes laborieuses au sein desquelles notre bourgeoisie actuelle maltraite la question sociale, prennent continuellement pour points de dpart les opinions les plus ridicules et les plus insipides sur la situation des ouvriers.

  • Premier manuscrit:

    - Salaire- Profit du capital- Rente foncire- Le travail alin

  • (sur le profit du capital )

    Le matre, qui achte le travail de l'ouvrier un prix si bas qu'il suffit peine aux besoins les plus pressants, n'est responsable ni de l'insuffisance des salaires, ni de la trop longue dure du travail : il subit lui-mme la loi qu'il impose... ce n'est pas tant des hommes que vient la misre, que de la puissance des choses ([BURET], l.c., p. 82)

  • (Sur la rente foncire)

    Enfin, [le propritaire fodal] ne cherche pas tirer le plus grand avantage possible de sa proprit foncire. Au contraire, il consomme ce qui est sur place et laisse tranquillement le soin de procurer le ncessaire au serf et au fermier. C'est la condition noble de la proprit foncire qui donne son matre une aurole romantique.

  • (sur le travail alin)

    En consquence, l'ouvrier n'a le sentiment d'tre auprs de lui-mme qu'en dehors du travail et, dans le travail, il se sent en dehors de soi. Il est comme chez lui. quand il ne travaille pas et, quand il travaille, il ne se sent pas chez lui. Son travail n'est donc pas volontaire, mais contraint, c'est du travail forc.Il n'est donc pas la satisfaction d'un besoin, mais seulement un moyen de satisfaire des besoins en dehors du travail.Le caractre tranger du travail apparat nettement dans le fait que, ds qu'il n'existe pas de contrainte physique ou autre, le travail est fui comme la peste. Le travail extrieur, le travail dans lequel l'homme s'aline, est un travail de sacrifice de soi, de mortification.

  • Deuxime manuscrit

    [Opposition du Capital et du Travail. Proprit foncire et Capital]

  • (sur lconomie politique)

    L'conomie politique ne connat donc pas l'ouvrier non-occup, l'homme du travail, dans la mesure o il se trouve en dehors de cette sphre des rapports de travail.

    Le coquin, l'escroc, le mendiant, le travailleur qui chme, qui meurt de faim, qui est misrable et criminel, sont des figures qui n'existent pas pour elle, mais seulement pour d'autres yeux, pour ceux du mdecin, du juge, du fossoyeur et du prvt des mendiants, etc. ; ils sont des fantmes hors de son domaine.

    Les besoins de l'ouvrier ne sont donc pour elle que le besoin de l'entretenir pendant le travail, et de l'entretenir seulement de faon empcher que la race des ouvriers ne s'teigne.

  • La proprit mobilire aurait donn aux peuples la libert politique, dli les liens de la socit civile, runi les mondes entre eux, cr le commerce ami de l'homme, la morale pure, la culture pleine d'agrment; au lieu de ses besoins grossiers, elle aurait donn au peuple des besoins civiliss et les moyens de les satisfaire, tandis que le propritaire foncier - cet accapareur de bl, oisif et seulement gnant - hausserait les prix des moyens de subsistance lmentaire du peuple, obligeant par l le capitaliste lever le salaire sans pouvoir lever la puissance de production ; il mettrait ainsi obstacle au revenu annuel de la nation, l'accumulation des capitaux, donc la possibilit de procurer du travail au peuple et de la richesse au pays pour, en fin de compte, les supprimer compltement; il amnerait un dclin gnral et exploiterait en usurier tous les avantages de la civilisation moderne sans faire la moindre chose pour elle et mme sans rien cder de ses prjugs fodaux.(sur le capitalisme comme progrs)

  • La proprit foncire, la diffrence du capital, est la proprit prive, le capital entach encore de prjugs locaux et politiques, le capital encore non-achev qui ne s'est pas encore dgag entirement de son enchevtrement avec le monde pour arriver lui-mme. Au cours de son dveloppement universel, il doit arriver son expression abstraite, c'est--dire pure. (sur la disparition invitable du pouvoir des propritaires terriens)

  • Troisime manuscrit

    [Proprit prive et travail. Points de vue des mercantilistes, des physiocrates, dAdam smith, de Ricardo et de son cole.]

    [Proprit prive et communisme, stades de dveloppement des conceptions communistes. Le communisme grossier et galitaire]

    [Signification des besoins humains dans le rgime de la proprit prive et sous le socialisme]

  • Engels a donc eu raison d'appeler Adam Smith le Luther de l'conomie politique. De mme que Luther reconnaissait la religion, la foi comme l'essence du monde rel et s'opposait donc au paganisme catholique, de mme qu'il abolissait la religiosit extrieure en faisant de la religiosit l'essence intrieure de l'homme, de mme qu'il niait les prtres existant en dehors du laque, parce qu'il transfrait le prtre dans le cur du laque, de mme la richesse qui se trouve en dehors de l'homme et indpendante de lui - qui ne peut donc tre conserve et affirme que d'une manire extrieure - est abolie ; en d'autres termes cette objectivit extrieure absurde qui est la sienne est supprime du fait que la proprit prive s'incorpore dans l'homme lui-mme et que celui-ci est reconnu comme son essence ; mais, en consquence, il est lui-mme plac dans la dtermination de la proprit prive, comme chez Luther il tait plac dans celle de la religion.(Sur Adam Smith)

  • L'abolition positive de la proprit prive, l'appropriation de la vie humaine, signifie donc la suppression positive de toute alination, par consquent le retour de l'homme hors de la religion, de la famille, de l'tat, etc., son existence humaine, c'est--dire sociale.

    L'alination religieuse en tant que telle ne se passe que dans le domaine de la conscience, du for intrieur de l'homme, mais l'alination conomique est celle de la vie relle - sa suppression embrasse donc l'un et l'autre aspects.(sur labolition de la proprit prive)

  • tout besoin est une occasion pour s'approcher du voisin avec l'air le plus aimable et lui dire : cher ami, je te donnerai ce qui t'est ncessaire ; mais tu connais la condition sine qua non; tu sais de quelle encre tu dois signer le pacte qui te lie moi; je t'trille en te procurant une jouissance). L'eunuque industriel se plie aux caprices les plus infmes de l'homme, joue l'entremetteur entre son besoin et lui, excite en lui des apptits morbides, guette chacune de ses faiblesses pour lui demander ensuite le salaire de ces bons offices. (rapports marchands et rapports humains)

  • Le renoncement soi-mme, le renoncement la vie et tous les besoins humains est sa thse principale. Moins tu manges, tu bois, tu achtes des livres, moins tu vas au thtre, au bal, au cabaret, moins tu penses, tu aimes, tu fais de la thorie, moins tu chantes, tu parles, tu fais de l'escrime, etc., plus tu pargnes, plus tu augmentes ton trsor que ne mangeront ni les mites ni la poussire, ton capital. Moins tu es, moins tu manifestes ta vie, plus tu possdes, plus ta vie aline grandit, plus tu accumules de ton tre alin.(Lconomie politique sous le capitalisme et les valeurs morales)

  • L'absence de besoins comme principe de l'conomie se manifeste de la faon la plus clatante dans sa thorie de la population. Il y a trop d'hommes. Mme l'existence des hommes est un pur luxe et si l'ouvrier est moral (Mill propose des flicitations publiques pour ceux qui se montrent abstinents au point de vue sexuel, et un blme public pour ceux qui pchent contre cette strilit [idale] du mariage [150] ... N'est-ce pas moral, n'est-ce pas la doctrine de l'asctisme ?), il sera conome sur le plan de la gnration. La production de l'homme apparat comme une calamit publique.(Lconomie politique, population et humanisme)

  • Troisime manuscrit (cont)

    [Pouvoir de largent dans la socit bourgeoise]

    [Critique de la dialectique de Hegel et de sa philosophie en gnral]

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