Les hospices de beaune

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Les Hospices de Beaune

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Les Hospices de BeauneNicolas Rolin, chancelier du duc de Bourgogne Philippe III de Bourgogne (Philippe le Bon),

et son épouse Guigone de Salins décident de créer un hôpital pour les pauvres mais hésitent un moment sur le lieu entre Autun ou Beaune. Cette dernière ville est choisie

de par son lieu de passage et de l'absence de grande fondation religieuse. C'est ainsi que le 4 août 1443 naît l'Hôtel-Dieu sur le papier. L'influence flamande se fait ressentir

dans la cité qui était au cœur de la Flandre bourguignonne (le duché de Bourgogne intégrait alors les Pays-Bas bourguignons).

Le 1er janvier 1452, l'hôpital accueille son premier patient. Vieillards, infirmes,

orphelins, malades, parturientes, indigents, fréquentent l'institution gratuitement du Moyen Âge au XXe siècle.

Rolin obtient en 1459 la création de l'ordre des Sœurs Hospitalières de Beaune dont la règle combine une vie monastique et l'aide aux pauvres. Elles prodiguent les soins

sans relâche et demeurent l'essence même, pendant des siècles, de l'Hôtel-Dieu

Sa fondation par le chancelier Nicolas Rolin remonte à 1443, est achevée en 1457. Il est célèbre, tant par son architecture traditionnelle bourguignonne que par son prestigieux

vignoble bourguignon dont la production est vendue aux enchères sous le nom de vente des hospices de Beaune.

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Les fondateurs des Hospices de Beaune en 1484

Nicolas Rolin Chancelier de Philippe le bon et son épouse Guigone de Salins

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La salle des pôvres (ou salle des pauvres)

De dimensions imposantes (près de 50 m de long, 14 m de large et 16 m de haut), elle est couverte d'une charpente monumentale apparente et peinte, en forme de carène de

bateau (inversée).

De petites têtes sculptées, représentant des caricatures des bourgeois beaunois, rythment les travées.

Le carrelage comprend le monogramme de Rolin et sa devise : « Seulle » en référence à sa femme, Guigone de Salins.

La salle est occupée par deux rangées de lits à rideaux bordant les murs Sud et Nord, la place centrale étant réservée aux tables et aux bancs pour les repas.

Deux patients pouvaient se coucher sur chaque lit.

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Les carreaux portent en monogramme le mot « seulle » ou « seule » suivi d’une étoile. Ceci peut se lire « seule étoile » et s’interpréter «vous êtes ma seule étoile »

en l’honneur de Guigone de Salins son épouse

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Le Polyptyque du Jugement Dernier

Les Hospices de Beaune abritent une œuvre remarquable, peinte au XV° siècle,le « Polyptyque du Jugement dernier » du peintre flamand Rogier Van der Weyden,

à volets mobiles rectangulaires, composé à l'origine de neuf panneaux de chêne à fil vertical peints, dont six sur les deux faces.

L'aide de l'atelier est sensible dans les figures des anges et de neuf des apôtres . Peint pour l'Hôtel-Dieu lors de sa construction, il comporte les armoiries de Nicolas Rolin et de

Guigone de Salins.

Placé à l'origine sur le maître-autel de la chapelle de la salle des pauvres et probablement badigeonné à la révolution française. Il a été redécouvert et restauré en 1836, puis déplacé dans

une annexe de la salle Saint-Louis, l'ensemble n'a jamais quitté le lieu pour lequel il fut peint. Il a été classé le 10 octobre 1891.

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Le Polyptyque du Jugement Dernier

Ce retable pouvait être fermé ou ouvert. Il mesure près de 2,15 m de haut et près de 5,60 m de long. Dans sa version ouverte, le Christ domine au centre, assis sur l'arc-en-ciel

de l'Alliance, au-dessus de l‘archange du jugement. À sa gauche, saint Jean le Baptiste prie. À sa droite, la Vierge Marie fait de même. Sur les deux petits panneaux supérieurs,

quatre anges blancs portent les instruments de la Passion du Christ.

L'archange du Jugement est également entouré de quatre anges en pourpre soufflant dans leur trompette : des hommes et des femmes nues sortent de terre. Ceux situés à la droite du Christ se dirigent vers le Paradis (panneau d'extrême gauche). Ceux, plus

nombreux, situés à gauche de Jésus se dirigent vers les souffrances de l'Enfer (panneau d'extrême droite).

Le retable fermé est constitué de six panneaux représentant Nicolas Rolin et Guigone de Salins, saint Sébastien, saint Antoine, l'archange Gabriel et la Vierge Marie,

les quatre derniers sous forme de trompe-l'œil.

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Polyptyque du jugement dernier attribué au peintre Flamand Rogier van der Weyden

Le triptyque fermé

Le triptyque ouvert

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Création : Claude Champmartin

Photos : personnelles et prises sur le net

Recherche historique ainsi que ce qui est des vins sur le net

Musique du Film « Danse avec les loups » interprétée par André Rieu et son orchestre

Mes créations de diaporamas sont hébergées sur le site :http://www.le-monde-de-renee.com/