Les Halles Alstom

Les Halles Alstomune réhabilitation au cœur du quartier de la création

PRÉFETDE LA RÉGION

PAYS DE LA LOIRE

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Dans la cour intérieure de l’usine de la Prairie-au-Duc, le Rhinocéros d’Henri Alfred Jacquemart vient de sortir des ateliers. Derrière le contremaître et deux ouvriers fondeurs, posent – de gauche à droite – le sculpteur, Jean Simon Voruz et son ingénieur. Destiné à orner la fontaine devant le palais du Trocadéro lors de l’Exposition universelle de 1878, ce rhinocéros fait partie d’un ensemble de quatre statues de fonte monumentales, complété par un cheval, un taureau et un éléphant. Il trône aujourd’hui sur le parvis du Musée d’Orsay, à Paris (photographie de E. Fürst, 1878).

Le matin, les ouvriers décrochaient leur « marron », jeton sur lequel était gravé un matricule, qu’ils raccrochaient au moment de la débauche. Pointeuse de l’époque, le marronnier était également un moyen de s’assurer en fin de journée qu’un ouvrier ne soit pas resté en difficulté sur le chantier

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Les Halles AlstomUne réhabilitation au cœur du quartier de la création

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1987 marque un tournant pour Nantes : la fermeture des chantiers de l’Atlantique est un traumatisme qui touche de plein fouet le bassin d’emplois de la région, la fin d’une histoire commune qui plonge la ville dans le doute. Jean-Marc Ayrault et la municipalité enclenchent alors une grande réflexion sur le devenir de l’île de Nantes dans son ensemble et plus particulièrement sur la pointe ouest de l’île. Nantes, tout comme Saint Nazaire se tournent alors vers la culture pour faire face à cette crise. Jean Blaise crée à Nantes les Allumés (6 nuits blanches à Nantes en 1990 dans la Fabrique à glace).

Viendront ensuite les parades de Royal de Luxe, Les Ma-chines de l’île, la Folle Journée, la création du LU (lieu Unique) sur le site de l’ancienne biscuiterie de LU, la réa-

Le paysage de l’ouest de l’île de Nantes se transforme avec des réalisations d’envergure comme la rénovation des Nefs qui abritent l’Éléphant, l’installation des Ma-chines de l’île, la réhabilitation du Hangar à Bananes et l’aménagement du Hangar 32 comme lieu d’exposition du projet urbain, la construction de la Fabrique, lieu dédié aux musiques actuelles, aux arts numériques et aux pratiques émergentes, le Carrousel des Mondes marins inauguré en juillet 2012... et un calendrier d’envergure à venir avec la transformation des Halles Alstom.

Cette ville créative est-elle réellement porteuse de déve-loppement économique tel que la municipalité en fait le pari ou restera t-elle une simple utopie urbaine ? La ville de Nantes veut en tous cas en relever le défi en développant

un Quartier de la Création, véritable tête de réseau métro-politaine et régionale des industries culturelles, ouvert à toutes les formes de création, en favorisant des syner-gies grâce au regroupement d’entreprises, de centres de recherche et d’enseignement supérieur : l’effet « cluster » est attendu et compte s’étendre bien au delà de la simple métropole nantaise où préexistent plusieurs secteurs créatifs.

C’est dans cette dynamique que s’inscrit la reconfigu-ration des Halles Alstom, un site historique fort, pourvu d’une localisation géographique exceptionnelle en plein cœur de Nantes. Avec les 1000 emplois prévus, ce seront à terme, plus de 4500 étudiants et plus de 100 chercheurs qui investiront les lieux.

« Peser sur le levier du rêve pouvait aider la ville à remonter la pente », Jean Blaise.

« Le Quartier de la Création vise à permettre à la ville d’accéder au rang de métropole européenne, dans tous

les domaines de la création et de l’inventivité »,déclarera Jean-Marc Ayrault, alors maire de Nantes.

Vers une ville créative

La culture comme point d’ancrage pour faire face à l’adversité

tion de l’Éléphant, la réhabilitation du château des Ducs de Bretagne... la Biennale Estuaire sera un nouveau pas marquant de la volonté de la municipalité nantaise de ren-forcer sa politique culturelle et de compter sur la culture comme levier économique, véritable gisement d’emplois, porteuse d’image, de flux touristique. Une volonté de rendre la ville attractive, désirable, susciter la curiosité, l’envie de faire, de créer, de construire...

De cette affirmation politique nait le Quartier de la Création à l’ouest de l’île de Nantes, lieu emblématique de la mé-moire ouvrière. Un quartier qui s’inscrit dans la ville, dans la métropole qui a pour ambition de rayonner bien au delà de nos frontières.

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Les Halles Alstom constituent un patrimoine architectural remarquable, apparu comme une évidence pour rendre réelles et actives les valeurs de la ville : favoriser le vivre ensemble, le faire ensemble, permettre plus de solidarités en prenant en compte le passé pour construire un avenir commun.Un potentiel de près de 26 000 m2 de friches industrielles en centre-ville qui bientôt feront le lien entre la Loire, les im-meubles contigus tels que Manny, l’île Rouge, les Nefs, l’École Nationale Supérieure d’Architecture, la Maison des Avocats (ancienne halle 12) les transports en commun, et bientôt l’école SciencesCom, l’ESMA (école de formation au cinéma d’animation) et des départements de l’École de Design et de l’Université... une ville dans la ville.

Idéalement situées derrière le Palais de Justice, les Halles ne sont séparées du centre historique de Nantes que par la passerelle Schœlcher. Elles se trouvent entre l’École d’Architecture et le Parc des chantiers, accessible par la ligne 1 du tramway et bientôt reliées à la gare SNCF par la ligne C5 du Chronobus (prévue en 2013).

Lieu Emblématique de la mémoire ouvrière, l’histoire des Halles commence en 1850 alors que la navale s’installe sous la direction de Jean-Simon Voruz, fondeur. La nouvelle fonderie Voruz est née et avec elle la grande aventure collective innovante qui hissera Nantes aux premiers rangs de la construction navale mondiale.En 1909, la fonderie deviendra les ACB (Ateliers et Chantiers de Bretagne) qui seront ensuite rachetés par Alstom.

Les Halles Alstom, un cadre exceptionnel d’expression et de réalisations industrielles

Historique

La réhabilitation des Halles, au cœur du Quartier de la Création

Les Halles Alstom, une évidence au cœur du Quartier de la Création

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© MG Design / SAMOA


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Un lieu naturellement dédié à la création et aux projets3

La fin des années 80, avec la compétition des économies émergentes, voit les fleurons de l’industrie navale sombrer les uns après les autres. Nantes ne sera pas épargnée, et, en 1987, les chantiers « Dubigeon » fermeront. C’est la fin de la grande histoire navale de Nantes. Les halles resteront partiellement en activités jusqu’en 2003. Elles sont alors vendues à la Communauté Urbaine de Nantes. Alstom maintient encore aujourd’hui une partie de sa production dans la halle 8.

La transformation de l’ouest de l’île s’amorcera dans les années 2000 avec Alexandre Chemetoff et Jean-Louis Bertho-mieu, alors choisis pour créer une nouvelle centralité à l’échelle métropolitaine sur le site. L’implantation du Palais de justice sur l’île de Nantes est un premier jalon.

En 2000, l’annonce de l’arrivée de l’École d’Architecture constitue une étape déterminante pour l’identité des lieux, celle d’une légende industrielle, innovante et urbaine qui glisse vers une autre aventure, celle d’un processus créatif perma-nent, vivant, renouvelé.

La réflexion de réhabilitation, engagée par la Samoa dès 2004 s’appuie sur le parti pris d’aménagement progressif qui comprend celui de nouveaux espaces publics ouvrant le site jusqu’alors clos sur lui-même. En 2007, les rues de la Tour d’Auvergne et Arthur III ont été prolongées, un mail (celui du Front Populaire) est ouvert entre l’École d’Architecture et le parvis des Nefs, de l’autre côté du boulevard Léon Bureau.La Halle 13 est réhabilitée en 2006 pour accueillir une pépinière d’entreprises des biotechnologies.

En 2005, aux côtés des bureaux de la SAMOA, une cinquantaine d’entreprises se sont installées progressivement au sein des anciennes Halles Alstom : architecture, art, design, mais aussi télévisions, radios, presse, éditions, événementiel... La configuration des lieux répond en effet à des attentes variées : du besoin d’un bureau de 10 m2 aux grands espaces permettant les créations d’artistes, les expositions. Les loyers attractifs finissent par attirer entre 150 et 200 personnes qui y travaillent au quotidien.

De cette présence naît une dynamique économique, une ambiance stimulante que d’autres ne manquent pas de remar-quer : en 2005 ce sont les télévisions locales dans les Halles Alstom, le Groupe Ouest France et Radio France qui viennent s’installer sur le quai François Mitterrand dans l’immeuble le Rhuys. Patrice Coupechoux (immeuble Manny en 2009) y installera juste à côté son entreprise en 2010 (bureau d’études design et mobilier contemporain) ; Forma 6 (agence régio-nale d’architecture) s’installe dans l’immeuble l’île Rouge (2011) avec le Conseil de l’Ordre des Architectes et la Maison Régionale de l’Architecture. 2011 verra aussi s’installer le Pôle des Arts graphiques et enfin, un centre d’affaires dans le nouvel immeuble Eureka. (Cf carte ci-dessous)

© Franklin Azzi Architecture / SAMOA

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La réhabilitation des Halles par Franklin Azzi4

En janvier 2011, l’équipe de Franklin Azzi a été retenue parmi 147 projets, à l’issue du concours qui a été lancé par la Samoa et l’École Supérieure des Beaux-Arts de Nantes Métropole (Esbanm).

« L’opération de transformation des halles se trouve à mi-chemin entre l’urbain et l’architectural, car elle traduit la volonté

d’y installer un foisonnement créatif. »

L’architecte parisien Franklin Azzi l’a parfaitement intégré dans ses propositions et s’est vu confier la tâche de trans-former les Halles Alstom d’ici fin 2015. Comme il l’écrit lui-même « il s’agit ici d’installer une diversité d’usages et de fonctions, permettant un renforcement de la vie urbaine et artistique, avec la volonté forte de la maîtrise d’ouvrage de décloisonner les pratiques et les typologies d’acteurs au sein du quartier. » Franklin Azzi, cahier des orientations et des prescriptions architecturales, juillet 2012.

Les Halles réuniront sur 5 grands bâtiments principaux :

• L’Esbanm (École Supérieure des Beaux-Arts de Nantes Métropole actuellement en centre-ville)

• Un pôle universitaire de recherche et d’enseignement dédié au secteur culturel et créatif

• Un pôle d’équipements publics consacrés à la médiation et à l’amination économique : Plateforme Recherche et Inno-

vation (PRI) matériaux design, équipe d’animation du « cluster », Cantine Numérique, des plateaux pour accueillir des projets coopératifs...

• Un hôtel d’entreprises pour les entreprises des Industries créatives et culturelles

• Un programme de restaurant, ouvert aux usagers du Quartier de la Création ainsi qu’aux habitants, véritable lieu d’ani-mations événementielles, qui abordera l’alimentation sur le plan culturel en proposant des menus accessibles et issus de filières courtes.

« Le projet urbain à engager (...) nécessite, d’une part, une stabilité des grands principes d’aménagement et d’autre part, une souplesse et une évolutivité des dispositions particulières

capables de s’enrichir progressivement » Franklin Azzi, cahier des orientations et des prescriptions architecturales, juillet 2012.

En 2011, les Halles se vident pour laisser place au futur chantier. Les entreprises réaménagent dans d’autres quartiers de Nantes ou se regroupent sur l’île dans l’ancien Karting par exemple, plus à l’ouest. Cette friche industrielle a fait l’objet d’une réhabilitation par la Samoa pour accueillir les anciens occupants des halles. Cette opération a permis le maintien du réseau créatif et des collaborations déjà engagées (ouverture le 9 janvier 2012).

Le Karting : 40 entreprises culturelles et plus d’une centaine de jeunes créateurs pour 12 modules bois réalisés en 6 mois

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Les grands partis pris de la rénovation des Halles5

Préserver l’ossature des bâtiments,conserver son enveloppe industrielle.

Inscrire l’ensemble des programmes dans les volumes existants en créant des « boîtes dans la boîte ».

© Franklin Azzi Architecture

© Franklin Azzi Architecture SAMOA

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Créer des espaces qui puissent être évolutifs, modulaires tant sur le plan de l’architecture que des usages (mobiliers, mutualisations, gestion du site...).

Les partis pris des changements nécessaires6

Les murs actuels des Halles tomberont pour ne « garder que la dentelle industrielle, magnifique mais invisible de l’exté-rieur ». La structure des halles conservée servira de « parapluie transparent » et permettra à l’ensemble du bâtiment d’être baigné de lumière.

Trouver le meilleur ré-usage possible du patrimoine industriel en le mettant en lumière.

Vue du Mail du Front Populaire aujourd’hui



© Vincent Jacques / SAMOA


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Configuration générale des 5 grands espaces et organisation fonctionnelle

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Une capacité d’environ 4 500 m2 accueillera le pôle d’animation économique, un pôle technique (ateliers à machines, ateliers de montage...), des ateliers d’artistes et d’expérimentation, un espace de médiation/exposition et l’espace restau-ration avec son marché « filière » courte, un espace pédagogique autour du goût.

Les Halles 3 et 6 bis seront détruites pour privilégier la circulation (vers la Loire notamment) et la respiration des lieux. Franklin Azzi cherche à conserver ce qui peut l’être, à apporter un confort thermique, à éviter les surcoûts en utilisant au maximum le potentiel de l’espace des halles.

• Les Halles 1 et 2

Vue du Mail du Front Populaire après travaux de l’Esbanm




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D’une capacité de 13 500 m2, elles disposent des volumes les plus impressionnants. Elles abriteront l’ESBANM.Leur transformation prendra en compte le besoin des occupants de mettre en commun espaces de travail et projets. Il permettra un juste équilibre entre activités de recherche, de formation et de valorisation auprès des publics.

La structure métallique sera conservée et transformée en une verrière qui permettra de valoriser le patrimoine existant et de créer un apport exceptionnel de lumière naturelle. Cette dernière abritera les fameuses boites modulables et adap-tables, sorte de poupées russes qui s’inséreront à l’intérieur des bâtiments.

• Les Halles 4 et 5

Maîtrise d’ouvrage déléguée : Nantes Métropole pour le compte de l’École des Beaux-Arts

AU SUD DES HALLES1) Le pôle d’animation économique : les locaux qui accueil-leraient l’équipe d’animation du « Cluster », la PRI maté-riaux design pilotée par le Conseil Régional, outil de déve-loppement économique dédié aux matériaux et design, des salles de réunions publiques, mises en commun par les différents acteurs. Y seront également installés des espaces ressources et outils d’animation qui permettent l’émergence de projets collaboratifs.

2) Le pôle technique : il sera partagé, composé d’un atelier de fabrication qui mutualisera les outils de prototypage ; d’une aire de services servant de base de logistique des

expositions et d’une aire de montage qui permettra l’ins-tallation des expositions sur le site ou l’assemblage de pro-jets en lien avec l’atelier de fabrication.

3) Un lieu d’exposition : il est le lieu central pour relier les projets et réalisations des usagers du Quartier de la Créa-tion au grand public.

AU NORD4) L’espace restauration, lieu d’appel pour créer des liens, des événements culinaires cohérents avec les program-mations d’expositions.

4 grands pôles dans les Halles 1 et 2 pour des usages complémentaires :

Maîtrises d’ouvrages : la Samoa, Nantes Métropole, la Région, sauf pour la partie restauration dont la maîtrise d’ouvrage reste à définir.

+ coworking




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D’une capacité de 7 600 m2, elle accueillera l’Université ainsi qu’un programme d’immobilier de bureaux :• À l’est, les bureaux sur 4 000 m2 structurés autour de leurs équipements, salle de réunion et séminaire, coworking.• À l’ouest, l’université sur 3 600 m2 accueillera des formations de types Masters dans le champs culturel et créatif pour

rester en cohérence avec l’ensemble du site.

• La Halle 6

Maîtrises d’ouvrages : l’État, pour l’Université et un acteur privé pour l’immobilier de bureaux.

Les Halles 3 et 6 bis seront détruites pour permettre la réalisation de 2 nouvelles rues piétonnes, 2 passages couverts ainsi qu’un « parvis des arts », nécessaires au maillage du quartier. Ces démolitions permettent de créer une nouvelle perméabilité du site jusqu’alors clos, fermé sur lui-même et de faire apparaître 5 grands ensembles principaux : l’École des Beaux-Arts, une ruche d’activités créatives et un espace d’animation et d’exposition de grande échelle, un espace de restauration, le pôle universitaire.

L’aménagement des espaces publics

Le Parvis des arts sera situé sous la toiture de l’École des Beaux-Arts, sorte de grand hall d’accueil. Il s’inscrira comme une place centrale et créera un lien fort entre l’Esbanm (halles 4 et 5) et le futur centre d’exposition (halles 1 et 2). Il pourra aussi servir comme lieu d’expositions en plein air ou de manifestations artistiques.



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Les priorités urbaines de la rénovation• Qualité architecturale : elle s’exprimera par un travail en volume plutôt qu’en plan à l’intérieur des Halles. Cela permet d’optimiser l’espace disponible, d’habiter les lieux dans leur verticalité. Le choix de révéler ce patrimoine en détruisant les murs et en les habillant de grandes façades transparentes qui pourront au gré du temps, des expositions être ouvertes ou fermées, concourt aussi à la qualité de cette rénovation.

• Simplicité et cohérence s’exprimeront notamment dans les Halles 4 et 5 (Esbanm) par la conservation des enveloppes, squelettes et charpentes des Halles qui serviront de parapluie à la structure, lui permettant de s’adapter selon les usages ou les moments. De plus, au delà de l’intérêt économique d’un tel choix, ce parapluie permettra une très grande qualité de lumière naturelle primordiale pour une Ecole des Beaux-Arts.Les connections visuelles entre les bâtiments, à l’intérieur de ceux-ci, le regard sur le voisinage bâti, les ouvertures sur la Loire, les connections piétonnes entre les bâtiments, le parvis des arts, tout reste épuré, dans le respect du site ancien-nement industriel, cohérent avec l’image du secteur créatif et de l’urbanisme innovant.

Le rapport à l’existant prend toute sa dimension puisqu’un maximum d’éléments de construction seront conservés : élé-ments de charpente, de dalle au sol et de son graphisme, des ponts roulants qui feront partie intégrante du projet archi-tectural.

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• Développement durable : Il s’exprimera tout d’abord par le choix de ne détruire qu’à minima, seulement ce qui doit l’être absolument. On conservera par exemple la dalle en béton à l’intérieur des halles pour valoriser le patrimoine mais aussi pour éviter de dégager des pollutions supplémentaires dans l’air liées à l’ancienne activité industrielle.Dès la phase de chantier, un certain nombre de règles seront appliquées, comme par exemple limiter les impacts des tra-vaux sur les sols et sous-sols, limiter les consommations d’eau et d’électricité, limiter et encadrer les nuisances sonores, visuelles et olfactives.

Les matériaux simples et à durée de vie longue répondront à des normes strictes de qualité environnementale. Un bureau d’étude dédié travaille spécifiquement sur cette question.


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La gestion du site et son usage correspondront aussi à des choix de pratiques de développement durable : l’instauration de règles de vie commune sera l’occasion d’inscrire des comportements responsables dans les usages quotidiens allant du tri, du recyclage, de l’évacuation des produits polluants tels que les peintures utilisées, du choix des produits d’entre-tien du site, de la gestion de l’eau, des déplacements ...

La requalification des espaces publics et la place prépondérante laissée aux piétons et tous modes de déplacements doux, participeront activement à donner aux lieux une qualité environnementale supplémentaire.

À terme, l’ensemble du site sera raccordé au réseau de chaleur de Nantes Métropole.

La performance énergétique et le confort thermique, été comme hiver dans de grands espaces vitrés, sont des points essentiels de cette réhabilitation : les bâtiments respecteront les normes de construction BBC (bâtiments basse consom-mation). Les baies vitrées et leur isolation seront aussi utilisées pour travailler sur la qualité énergétique du site (isola-tion, ventilation naturelle, mais aussi apport naturel d’énergie solaire).

Principe de double enveloppe

Principe d’apport lumineux



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Calendrier prévisionnelScénario phasage opérationnel

Préparation esp. Publics

ESBANM halles 4&5

Université halle 6

Immobilier de bureau ICC halle 6

Halles 1&2

2012 2013 2014 2015

PRÉFETDE LA RÉGION

PAYS DE LA LOIRE

Maîtrise d’ouvrage Samoa

Société d’Aménagement de la Métropole Ouest Atlantique2, ter Quai François Mitterrand

BP 36 311 44263 Nantes cedex 2Tél. +33 (0)2 51 89 72 50Fax +33 (0)2 51 89 72 [email protected]

www.iledenantes.com // www.samoa-nantes.fr

Maîtrise d’œuvreFranklin Azzi Architecture

13 rue d’Uzes75002 Paris

Tel : 01 40 26 68 [email protected]

Cluster du quartier de la créationLionel Pouget

Responsable communication/ chef de projet territoire numérique

Communication et coordinationSamoa - Lénaïc Le Bars

Chargée de communication et de concertationTél. +33 (0)2 51 89 72 61

[email protected]

Contact presse pour la SamoaAstrid Rappel

2 rue de Candie 75011 ParisMob. +33 (0)6 73 19 36 29

[email protected]

Population nantaise282 000 habitants

Superficie totale de l’île de Nantes 337 hectares

Population de l’île de Nantes18 000 habitants

Route, de Jean-Guillaume GallaisInstallation en papier de soie dans la Halle 6, 2006© Stéphane Bellanger /SAMOA

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