Les feuillusdans la construction

France Bois Forêt au service de la filière Forêt-Bois

France Bois Forêt a été créée le 8 décembre 2004 sous l’égide du Ministère de l’Agriculture en charge des Forêts. Depuis, notre interprofession nationale agit avec les acteurs de la filière en cofinançant des actions collectives de promotion, de progrès techniques, d’éducation à l’Environnement, de mise à disposition des données statistiques, de la R & D, encourage l’innovation et l’export de produits transformés.Aujourd’hui nous regroupons les propriétaires et gestionnaires forestiers publics et privés, les pépiniéristes, grainiers et reboiseurs, les professionnels de la première transformation du bois : récolte, scierie, rabotage, parquet massif et l’emballage en bois (caisses, palettes et emballages légers).France Bois Forêt est le reflet d’une filière « responsable », qui gère durablement sa forêt, sa matière première tout en relevant les défis d’aujourd’hui et de demain.Cet ouvrage sur les différentes utilisations innovantes des « feuillus » dans la construction est un voyage à travers les savoir-faire de nos professionnels de « la graine au faîtage ».A vous maintenant de découvrir ce 1er tome, faites le choix des « feuillus » vous développerez concrètement et localement l’économie d’une filière en devenir.Je vous souhaite bonne lecture.

Jean Pierre MICHELPrésident, Maire de Rochetaillée (Haute Marne)

InstItutIons natIonales et InteRnatIonales

http://europa.eu/index_fr.htmhttp://agriculture.gouv.frwww.assemblee-nationale.frwww.developpement-durable.gouv.frwww.industrie.gouv.frwww.legrenelle-environnement.fr

agences et offIces natIonaux

www.ademe.frwww.onf.fr

fIlIèRe boIs

www.franceboisforet.frwww.frenchtimber.comwww.bois.comwww.parquetsdefrance.frwww.pefc-france.orgwww.bois-feuillus.comwww.cndb.orgwww.codifab.frwww.fcbainfo.frwww.cei-bois.orgwww.terrasse-bois.org

InfoRMatIons utIles

www.amf.asso.frwww.ecomaires.comwww.caue.orgwww.assohqe.orgwww.novethic.fr

cet ouvrage est édité par atlanbois avec le concours financierde france bois forêt et de la Draaf de la région Pays de la loire

Les feuillusdans la construct ion

Les 39 réalisations présentées dans cet ouvrage permettent de découvrir la diversité d’utilisation des essences feuillues dans la construction. Chêne, Châtaignier, Peuplier, Hêtre, Robinier, Aulne, Frêne, Saule, Bouleau… utilisés en structures, vêtures, aménagements intérieurs et aménagements extérieurs, les applications ne manquent pas.

Informations et fournisseurs

www.bois-feuillus.comValeur 12 €

2012 - TOME 1

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Interprofession nationalewww.franceboisforet.fr

www.franceboisforet.fr

2012 - TOME 1

Lors du dernier Carrefour International du Bois, salon professionnel de la filière bois, qui se déroule tous les deux ans à Nantes, une conférence sur l’utilisation des feuillus dans la construction était organisée par Maxime Baudrand, conseiller construction à Atlanbois et Arnaud Trubert scieur de feuillus en Mayenne.

Plus de 100 photos de mise en œuvre d’essences de feuillus dans la construction étaient présentées devant un auditoire d’architectes passionnés. Ce tour de France et d’Europe de la construction bois a permis de redécouvrir la place de nombreuses essences feuillues telles que le chêne, le peuplier, le châtaignier mais aussi le robinier, le hêtre, l’aulne, le frêne, le saule et le bouleau.

Cet ouvrage présente 39 réalisations issues de cette conférence. La qualité de mise en œuvre de ces essences est un véritable plaidoyer pour l’utilisation des feuillus dans la construction.

Les feuillus dans la construction

La France est La première Forêt de FeuiLLus d’europe.

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« Feuillu » : Terme de botanique forestière désignant les arbres à feuilles larges, par opposition aux conifères qui ont des aiguilles ou des écailles.

Avec une surface de 10 millions d’hectares soit 64 % de la surface forestière totale, la France est la première forêt feuillue d’Europe. Avec près de 5 millions d’hectares, le chêne est l’essence la plus représentée. Le volume de bois feuillus sur pied est de 1,5 milliard de m3.

Dans l’histoire de la gestion forestière, les premières notions de la sylviculture* concernaient avant tout les forêts de feuillus, à l’image des forêts royales…Et puis, suite à la révolution industrielle, les résineux se prêtant mieux à l’industrialisation et à la standardisation, on assista à des plantations massives de résineux ayant une rotation plus courte.

Les usages traditionnels des sciages de feuillus sont l’ameublement, la charpente, l’emballage et la tonnellerie. Autrefois dans l’habitat, le chêne était omniprésent pour la réalisation des murs à colombage.

Depuis 20 ans, la production de sciages feuillus a diminué en raison du recul des débouchés traditionnels – notamment le meuble massif - de la fermeture progressive des petites scieries et de l’importation de produits finis.Paradoxalement, ces dernières années le bois a connu un développement très important dans la construction mais qui a bénéficié principalement aux essences résineuses.

L’objectif de cet ouvrage est d’indiquer la voie et de donner l’envie d’utiliser des essences feuillues, en montrant des exemples qualitatifs. L’usage des feuillus en aménagement intérieur et extérieur, bardage, structure, est plus que légitime, il a juste été quelque peu oublié ces dernières décennies.

Nous avons synthétisé les différentes idées qui ont conduit au choix des exemples présentés et à la réalisation de cet ouvrage :

/// Usages oubliés (techniques anciennes) : Pieux battus, tavaillons, poteaux-poutres traditionnels, tresses, bauchage.

/// Usages détournés : Ganivelles, planchers de coffrage, contreplaqués.

/// Conception en fonction de la ressource disponible : Pour le robinier et le châtaignier, comment valoriser des arbres de faible diamètre et/ou de faible longueur ?

/// Minimiser la transformation et valoriser le matériau à l’état brut : Chêne non séché en structure, planche non délignée, non rabotée.

/// Innovation (nouveaux produits — nouveaux traitements — nouveaux procédés) : Charpente treillis de peuplier, panneaux contre-cloués, bois thermo-chauffés, bois lamellé-collé en chêne…

L’objet de ce livre n’est pas d’opposer feuillus et résineux mais plutôt d’inviter à une complémentarité. Il s’agit de trouver le meilleur parti de chaque essence et de donner envie à chaque acteur de la filière de se donner les moyens de développer l’utilisation des sciages feuillus dans la construction.Une récente campagne de communication initiée par France Bois Forêt (l’interprofession nationale de la filière forêt - bois) disait « Merci la forêt », ne pourrions-nous pas dire « Merci les feuillus » ?

En conclusion, en visitant un des bâtiments présenté dans cet ouvrage nous avons relevé cette citation de Jean-Marie De Lattre de Tassigny gravée à l’entrée :

« Un optimiste, c’est un homme qui plante deux glands et qui s’achète un hamac. »

Bousculons les habitudes et retrouvons le goût de l’utilisation des feuillus dans la construction.

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PeuPlier

Le peuplier est l’essence emblématique des vallées alluviales. Les caractéristiques de son bois le rendent facile à dérouler, coller, teinter, peindre et clouer ce qui lui confère de multiples usages. Son bois de premier choix est très souvent déroulé pour être reconstitué sous forme de contreplaqué, ouvrant à toutes les utilisations en revêtements intérieurs et extérieurs (cloisons, agencements, habillages…). Le peuplier est également très utilisé pour la fabrication d’emballages légers (cagettes pour fruits, légumes, fromages, huîtres…) mais aussi pour la caisserie et les emballages industriels. À noter que le tremble dont un exemple est présenté dans cet ouvrage fait partie de la même famille que le peuplier.

robinier

Essence européenne la plus durable, le robinier est particulièrement résistant en extérieur. Facile à fendre, de tout temps, il a été utilisé pour la fabrication d’échalas et de piquets. Aujourd’hui, il est valorisé en extérieur pour la fabrication de meubles de jardin, d’équipements extérieurs mais aussi de lames de terrasses et de bardages. Il est disponible en faibles sections et petites quantités.

Châtaignier

Familièrement surnommé « le chêne du pauvre », le châtaignier ne nous a pas dévoilé tous ses secrets. Sa richesse en tanin en fait un bois particulièrement résistant en extérieur, ce qui lui vaut des emplois spécifiques en piquets et menuiserie extérieure (bardage). Son aptitude au fendage est utilisée pour la fabrication de bardeaux. Son bois d’œuvre est également très apprécié en charpente et menuiserie intérieure (parquet, escalier, mobilier).

Frêne

Le frêne est l’un des plus grands feuillus européens puisqu’il peut facilement atteindre 40 m de haut. Adepte des sols frais et plutôt humides, il pousse principalement le long des cours d’eau, côtoyant souvent le peuplier. Facile à travailler, il prend bien les couleurs, le cérusage et les vernis. Flexible et de grande résistance, il est utilisé en ébénisterie, en menuiserie, manches d’outils et pour de nombreux articles de sport. Il était utilisé autrefois pour le charronnage (roues en bois). Très bon bois de feu, il se fend aisément. Son grain clair lui confère des qualités esthétiques en décoration intérieure.

bouleau

C’est une essence très peu valorisée d’un point de vue sylvicole en France, pourtant cette espèce est présente dans toute l’Europe du Nord jusqu’en Sibérie où elle peut supporter des températures extrêmement basses pour un feuillu (jusqu’à -40 °C). Le bois du bouleau est léger et uniforme. Il est souvent utilisé en contreplaqué et parfois en contreplaqué thermoformé grâce à ses qualités mécaniques.

Les autres essences présentées dans cet ouvrage (Aulne, Saule…) ne sont par forcément représentatives des feuillus français (essences présentes, mais en faible quantité, ce qui rend difficile une industrialisation). Cependant, les exemples qui suivent montrent qu’avec de la volonté et de l’imagination, des architectes et des entreprises ont permis la mise en œuvre de ces essences trop peu utilisées dans la construction. Contrairement aux idées reçues, c’est en valorisant une grande diversité d’essences que l’on favorise la replantation et que l’on contribue ainsi à la biodiversité de nos forêts.

Cet ouvrage présente des réalisations mettant en œuvre de nombreuses essences feuillues présentes dans les forêts françaises. Chêne, peuplier, châtaignier mais aussi robinier, hêtre, aulne, frêne, saule, bouleau ont des propriétés mécaniques et physiques très diverses. Ces essences présentent des couleurs, des grains et des textures très variées. Plus difficiles à industrialiser que les résineux notamment en raison du volume et de la taille des arbres, leur disponibilité est très variable. Des centaines de scieries sont réparties sur l’ensemble du territoire, au plus proche de la ressource. Elles produisent des sections standards mais sont aussi capables de s’adapter à la demande des utilisateurs. De nouvelles techniques telles que l’aboutage, le panneautage, la lamellation ou le traitement à haute température permettent aux feuillus de s’adapter à la demande et de trouver leur place dans de nouveaux usages.

récolte de bois d’œuvre feuillus en France (6,3 millions de m3) répartition par essences

Chêne

Considéré comme le roi des arbres, chargé de nombreux symboles, le chêne était autrefois de tous les usages évoluant au gré des besoins des Hommes. De par sa bonne résistance mécanique, il était largement utilisé pour les poteaux et les poutres des maisons à colombages mais aussi pour la construction des bateaux de guerre et de commerce. Parmi les feuillus européens, c’est un des bois les plus durables et il a la particularité de se conserver lorsqu’il est immergé en eau douce. Les fondations du Pont-Neuf, plus vieux pont de Paris, sont en chêne. Aujourd’hui, son bois de premier choix est utilisé en tonnellerie pour l’élevage des vins et des spiritueux ; en placage ou ébénisterie ; en menuiserie pour la fabrication de parquets, lambris et de meubles. Ses qualités secondaires servent à la fabrication de charpentes, de fonds de wagons de platelages et de traverses de chemins de fer. Sa durabilité naturelle renforcée par les nouvelles technologies de la seconde transformation, lui permet de trouver des usages en extérieur (menuiseries, terrasses, bardages…).

hêtre

Le hêtre est une essence de couleur claire qui se travaille facilement. Ses utilisations sont variées. On le trouve dans une grande partie du mobilier et plus particulièrement dans le mobilier de bureau. Il est utilisé en aménagement intérieur (parquet, escaliers, agencements…) en menuiserie intérieure mais aussi pour les articles ménagers (cuillères, spatules…). Il peut être déroulé et mis en œuvre en contreplaqué. La technique du thermo-chauffage permet des usages en menuiseries extérieures.

Autresfeuillus 11 %

0,6 M m3

Chêne 46 %2,8 M m3

Peuplier 22 %1,6 M m3

Hêtre 21 %1,3 M m3

76cHêne

pavillons d’entrée du parc « saint-cloud (92) »

brise-soleilArchitecte Y. Pagès et B. Le Thierry d’Ennequin / Photos © Michel Denance

Aux cinq entrées d’un massif forestier de 450 hectares (le Parc de Saint-Cloud), cinq petits édifices en bois ont été installés. L’art des treillis et des tonnelles a été réinventé pour donner naissance à des structures élégantes. Une enveloppe composée de lattes de chêne de 35 mm de diamètre espacées d’un jour de 10 mm joue le rôle de brise-soleil.

passerelle piétonne de rapperswill « Zurich » suisse

Platelage et Pieux battusArchitecte Reto Zindel / Photos © Reto Zindel

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Le maître d’ouvrage a été à l’initiative de l’utilisation du chêne pour cette passerelle de 841 mètres de long (l’une des plus longues de Suisse). Après la tempête de 1999, l’utilisation d’une essence locale dense ne nécessitant pas de traitement a été une évidence. Fûts et platelage en chêne ou comment conjuguer technique « ancienne » et modernité. L’ouvrage repose sur 233 pieux de chêne enfoncés au fond du lac. La technique du pieu battu permet de reprendre des charges importantes et une mise en œuvre simplifiée donc économique. Le parcours est ponctué d’emplacements permettant de s’asseoir sur des bancs de chêne. 430 m3 de chêne purgé d’aubier non traité ont été mis en œuvre pour l’ouvrage et plus de 400 m3 de bois rond de chêne (classe B) pour les pilotis.

cHêne

a 11

Démarche atypique d’un architecte nantais d’utiliser une seule essence, le chêne, avec des mises en œuvres variées pour sa propre maison. Parquet, menuiseries, volets, solives en lamellé cloué, platelage, plaquage pour la cuisine, un plaidoyer pour le chêne essence polyvalente par excellence. La démarche ne se résume pas pour autant à des choix architecturaux et esthétiques. Le choix d’une filière courte avec une ressource locale sciée et transformée en région donne une véritable cohérence à cette démarche. Le résultat est au rendez-vous : chaleur – bien-être – ambiance - pour une mise en œuvre moderne et contemporaine.

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maison individuelle « nantes (44) »

aménagement intérieur et extérieurArchitecte Jean-François Leroy / Photos © Marc de Tienda

cHêne

a 13

Dans une zone très urbaine, bétonnée, avec de nombreux logements HLM, le chêne est utilisé en platelage pour mettre en valeur une longue allée piétonnière. Les lames de bois non rainurées sont mises en œuvre de la manière la plus simple qu’il soit. Elles vont vieillir naturellement et s’intégrer particulièrement dans ce milieu urbain. La couleur miel du bois s’estompe pour se patiner et renforcer le lien avec l’environnement bétonné.Le mur gabion, véritable mur de soutènement est à la fois pratique et esthétique pour consolider l’esplanade et retenir des massifs de terre. Le chêne est utilisé pour ses qualités mécaniques, sa durabilité en extérieur.

aménagement urbain « allonnes (72) »

Platelage - murs de soutènementArchitecte Agence Henocq & Belus

Photos © Atlanbois

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théâtre olivier, Bedales school « Petersfield, Hampshire » angleterre

Poteaux-poutres et charpenteArchitecte Bradley Feilden Clegg

Photos © Bedales School

Le théâtre Olivier, situé dans le sud de l’Angleterre, compte parmi les plus grandes structures en chêne de Grande-Bretagne. Le choix du chêne non séché a été dicté parce que l’école possédait déjà un certain nombre de bâtiments de ce type, dont une bibliothèque séculaire de 200 ans.Le chêne séché au four revient plus cher, alors que le chêne encore vert est relativement bon marché (à peine plus cher à l’époque que le douglas tout en étant de qualité supérieure). Il entraîne également moins de gaspillage que le chêne séché, le passage au four pouvant gauchir une partie du bois, qui devient alors inutilisable.La difficulté, quand on utilise du chêne « vert », est évidemment qu’il vrille et rétrécit dans la largeur (jusqu’à 10 %) au fur et à mesure qu’il sèche. Pour résoudre ce problème, il a été incorporé directement dans la structure des joints d’étanchéité souples, des joints chevauchants et des cornières ajustables, de façon à ce que le réglage puisse se faire pendant la première année d’utilisation.

cHêne

1716

Dans les aménagements de bords de mer, le bois s’intègre particulièrement bien dans le paysage. Le platelage de la plage de Boisvinet a été réalisé en chêne thermo-huilé. Ce traitement à base d’huiles végétales permet de stabiliser les bois, d’éviter les reprises d’humidité trop importantes et de diminuer les coulures de tanins.

aménagements côtiers - plage de Boisvinet « saint-Gilles-croix-de-Vie (85) »

PlatelageArchitecte Patrice Carudel / Photos © LCA

cHênea 16cHÂtaiGnier

a 19

Depuis quelques années, de nombreux aménagements de la ville de Nantes ont été réalisés avec des essences non traitées.Les qualités intrinsèques d’essences polyvalentes telles que le chêne et le châtaignier permettent des utilisations très variéesdans les aménagements extérieurs.

aménagement urbain « nantes (44) »

Mobiliers urbains et murs de soutènementArchitecte Ville de Nantes

Photos © Atlanbois — C. Humeau

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dowland Gridshell « chichester, West sussex » angleterre

résille structurelle en lattesArchitecte Edward CullinanPhotos © Dennis Gilbert/View

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Ce bâtiment, destiné aux activités de restauration des charpentes anciennes et à leur conservation, adopte une forme structurale souple et efficace qui concrétise les nouvelles possibilités d’utilisation du bois massif. Un treillis de fines planches de chêne, fraîchement sciées, forme une coque allongée de 50 m de long avec des portées libres de 12 à 15 m pour constituer une structure tridimensionnelle à double courbure. Par sa forte teneur en humidité, le chêne « vert » assure la flexibilité des lattes qui doivent être cintrées dans les deux direc-tions. Le séchage naturel contribue au renforcement de la structure. Le chêne massif présente aussi l’intérêt d’offrir des caractéristiques mécaniques équivalentes aux autres essences pour des sections inférieures admettant un plus grand rayon de courbure. Le chêne mis en œuvre provient de Normandie où son exploitation présente les qualités recherchées par l’architecte.

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Gare meuse tGV-Voie sacrée « les trois domaines (55) »

bardeaux et lambrisArchitecte Agence des Gares AREP

Photos © SNCF - DAAB AREP / D. Boy De la Tour Guénand

Sous l’impulsion du Conseil Régional de Lorraine et du Conseil Général de la Meuse, la gare Meuse TGV est construite en bois. L’architecture contemporaine s’inspire des grandes charpentes bois de l’habitat local. Au centre de la toiture s’élève un campanile de 16 mètres de haut tel un signal d’entrée dans la Meuse. Sa couverture est réalisée en bardeaux de chêne. À l’intérieur, le hall d’accueil et le campanile sont revêtus d’un lambris en planches de chêne. Les essences feuillues et résineuses se répondent dans une belle harmonie.

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a 25

Foyer de vacances « Büttenhardt » suisse

Poteaux-poutresArchitecte Bernath + WidmerPhotos © Bruno Augsburger

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En Suisse, comme en France, on assiste à une volonté de revaloriser l’usage des feuillus dans la construction. Le bureau d’architectes Bernath et Widmer de Zurich a construit à Büttenhardt, un foyer de vacances pour adolescents. Toute la structure porteuse extérieure de cette construction à colonnes, de trois étages, a été réalisée en bois de chêne à cœur évidé. La technique ancestrale du colombage est ici réinterprétée dans ce bâtiment résolument sobre et contemporain. Entre les piliers, les parois extérieures sont constituées de madriers en pin. Pour les poutres intérieures des plafonds et les revêtements, on a recouru à une combinaison de différentes essences, dont le hêtre. La volonté du maître d’ouvrage était de construire en bois avec des arbres récoltés localement et transformés avec une scierie mobile.

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extension musée archéologique « Mayenne (53) »

Structure et aménagementsArchitecte Philippe Madec / Photos © Atlanbois

La dernière phase des travaux de valorisation du château de Mayenne a mis en œuvre le bois, comme matériau complé-mentaire aux styles et aux époques qui se sont succédés sur le site archéologique. À l’intérieur, le chêne est roi. Sciés, de dimensions irrégulières, les différents éléments en bois ont été travaillés de manière à prendre un aspect rustique. Afin de rester en adéquation avec l’histoire du site, c’est du chêne, essence locale, qui a été choisi pour la structure, les parquets, les menuiseries, les lambris intérieurs et les caillebotis extérieurs. L’accord est parfait entre le bois et la pierre séculaire.

cHêne

a 29cHêne

maison individuelle « st-Jean-de-Monts (85) »

PlatelageArchitecte Atelier Id’ile Architecture

Photos © Arnaud Trubert - Hubert bois

Le chêne thermo-chauffé (ou modifié thermiquement) est mis en œuvre en platelage d’une terrasse sur une structure surélevée en chêne. En chauffant à haute température (190 °C) et en baissant fortement le taux d’hygrométrie du bois, le thermo-traitement bloque les tanins et modifie la structure du bois le rendant plus stable et moins sensible aux attaques de champignons et d’insectes.Le brunissement dû au chauffage s’effectue uniformément sur tout le bois.Le bardage de cette maison individuelle est en peuplier thermo-chauffé.

28 29 cHêne / peupLier

3130

Le Jardin du thé « Grenoble (38) »

lambris et agencement intérieurArchitecte + Photos © Peter Wendling

Dans ce salon de thé, le frêne est mis en œuvre du sol au plafond sans oublier le mobilier. Depuis l’extérieur, l’ambiance chaleureuse dégagée par le bois est une véritable invitation pour entrer dans cet écrin. À l’intérieur, une pose tout en longueur et un éclairage très étudié valorisent parfaitement l’espace. Chaleur, esthétisme, simplicité, une essence au service des saveurs du thé.

Frênea 30Frêne

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13 logements et halte-garderie « Paris (75) »

Volets accordéons et menuiseriesArchitecte Élisabeth Naud et Luc PouxPhotos © Jean-Marie Monthiers

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Dans le XIIe arrondissement, cette façade s’offre à la vue des passants et propose une ambiance qui varie au fil des heures. Les volets et menuiseries en hêtre thermo-chauffé rythment le bâtiment. La verticalité omniprésente des étages s’oppose aux vêtures du rez-de-chaussée posées horizontalement. Le traitement par haute température apporte ici la seule chose qui manquait à ce bois « blanc » très résistant, la durabilité en extérieur.

Hêtre

3534

maison de la musique « crolles (38) »

Panneaux, tasseaux acoustiques et parquetArchitecte R2K, V. Klimine, J-P. RodaPhotos © A. Childéric www.kalice.com

L’auditorium de l’école de musique de Crolles fait la part belle au bois. De hauts panneaux fixes en contreplaqué de hêtre habillent le fond de scène. Un parement à claire-voie fait de tasseaux de hêtre verticaux aux dimensions et interstices variables habille l’espace derrière les sièges. Disposés sur la hauteur en quatre bandes successives, les panneaux se révèlent être d’excellents absorbants acoustiques. Un parquet en hêtre massif habille l’espace scénique.

Hêtre

a 37

aérogare de roissy

« Paris (75) / roissy-en-France (95) »

lames préformées et préfabriquéesArchitecte P. Andreu, J-M. Fourcade, A. Brison, J-P. Back, G. Croix

Photos © Jean-Marc Jouanneaux

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La passerelle du Hall E de l’aérogare de Roissy devient un véritable objet de décoration. Les lames sont

regroupées par neuf et préformées suivant des gabarits de courbure. Les éléments préfabriqués sont posés

comme un plafond modulaire. Par sa souplesse, le peuplier s’adapte particulièrement à la courbure de la

passerelle. Il se démarque du reste du hall par son ton clair et par son grain.

peupLier

a 39cHêne

réhabilitation d’une salle polyvalente « lezennes (59) »

Charpente treillisArchitecte Laurent Baillet et François Lacoste

Photos © www.bois-et-vous.fr

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Autrefois le peuplier était très utilisé en charpente et en volige, il était considéré comme la charpente du pauvre, en opposition au chêne. Aujourd’hui son usage est essentiellement réservé à l’emballage. Dans ce projet de réhabilitation, l’équipe de maîtrise d’œuvre, le charpentier, le scieur, les propriétaires forestiers et le département de génie civil de l’IUT de Béthune se sont rassemblés autour de l’idée d’utiliser une essence locale, le peuplier, pour construire une charpente. Cette synergie a permis de créer des poutres aboutées à partir de petites sections, structure à la fois technique, moderne et innovante.

peupLier

4140

Gymnase « Veynes (05) »

lames intérieures ajouréesArchitecte R2K, V. Klimine, J-P. RodaPhotos © A. Childéric www.kalice.com

peupLier

Dans le Hall, la grande salle et le dojo du gymnase, un bardage acoustique intérieur a été réalisé avec des lames de peuplier posées à claire-voie. Un bandeau vitré libre permet à la lumière naturelle rasante de venir se diffracter sur les caissons de bois intérieur de la charpente. Le peuplier, pâle et chaleureux exprime alors sa beauté et sa pureté.

4342

Villa Kotilo Finlande

bardeaux en lambrisArchitecte Olavi Koponen

Photos © Jussi TIAINEN

peupLier

« Kotilo », la coquille. Le bâtiment en forme de spirale régulière permet à ses habitants de ressentir l’espace, la lumière, les odeurs et les matériaux. L’architecte explique que cette idée lui est venue à la suite d’un entretien avec le réalisateur finlandais Aki Kaurismäki. Les surfaces partiellement courbées dans deux directions ont été revêtues à l’intérieur de bardeaux de tremble. Cette variété de peuplier très répandue en Finlande est généralement peu mise en valeur dans la construction et l’aménagement. La mise en œuvre de cette peau en bois à l’intérieur de la maison a été faite à la main conformément à la tradition. L’intérieur de cette « coquille » provoque des sensations profondes. La nature du bois s’exprime à travers sa simplicité et sa chaleur.

a 45cHêne

l’orée des Perrières « la chapelle-sur-Erdre (44) » France

bardage à largeurs variablesArchitecte Leibar et Seigneurin

Photos © Atlanbois

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Un ensemble de cinq collectifs de deux étages et de six maisons individuelles groupées a été bâti en conjuguant les matériaux bois et béton. Les façades présentent des volumes à multiples facettes, presque sculptés, qui évoquent les plis d’une étoffe. Les architectes ont choisi un peuplier au veinage fin et utilisé en verticalité avec des lames d’épaisseurs différentes. Au regard, les murs rappellent le velours, dont l’aspect tranche et se combine à la fois avec le caractère minéral du socle. Pour assurer sa durabilité en extérieur, le peuplier a fait l’objet d’un procédé de chauffage à très haute température afin d’améliorer sa résistance et ses capacités mécaniques et les lames de bois ont été biseautées.

peupLier

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maison d’arrêt de Fleury mérogis « ste-Geneviève-des-Bois (91) »

Platelage et bardage à claire-voieArchitecte Thibault Babled et Armand NouvetPhotos © Bablet, Nouvet, Reynaud

La vocation même de ces trois bâtiments d’accueil des familles les désigne comme des lieux de transition entre l’univers contraint de la prison et l’univers libre du monde extérieur. Le parvis en robinier prolonge les façades pour former un espace unitaire et faire le lien entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment.Les bardages horizontaux à claire-voie sont en peuplier thermo-chauffé. L’épaisseur variable des tasseaux qui lui servent d’assise donne du relief à la façade.

peupLier / roBinier

a 49cHêne

Les phonèmes « Bergerac (24) »

aménagement extérieurArchitecte Vincent Becheau

Photos © mlb - Didier Lechenne

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Aménagement extérieur ? terrain de jeux ? ou les deux ?Ici le robinier, surnommé également teck du Perche en raison de sa durabilité exceptionnelle pour une essence européenne, est au service de la créativité et de l’architecture. Les contraintes spécifiques à cette essence en termes de ressource (petites sections du bois) ont été mises à profit pour créer des formes sculptées. L’objet devient lieu de rencontres et de transversalité dans la ville, les phonèmes deviennent des micro-architectures. De grandes dimensions, ils s’installent généreusement dans la ville pour s’asseoir, s’allonger, se cacher, rêver, discuter…

roBinier

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reconquête des quais de Loire « indre (44) »

branches tresséesArchitectes Urbanistes Forma 6 Paysagiste Agence Phytolab

Photos © Atlanbois

Au bord de la Loire, les quais de Basse-Indre, gagnés sur le fleuve au XIXe siècle, sont des espaces publics animés, notamment par le marché dominical et l’accès aux bacs de Loire. Une gloriette constituée de métal galvanisé et tressée avec des branchages de saule, essence typique de bord de Loire, permet la contemplation du fleuve. Un usage traditionnel détourné pour une intégration dans le paysage.

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Bureaux de la société tereneo « Villeneuve d’ascq (59) »

bardage rainuré - languetteArchitecte Jacques Derycke / Photos © Rémy Delécluse

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Avant le XVe siècle, les pilotis de la cité lacustre de Venise étaient tous réalisés en Aulne, essence qui ne devient résistante que lorsqu’elle est immergée dans un milieu anaérobie. Ce n’est qu’après que le chêne s’est imposé dans ces usages. Traditionnellement, dans la campagne du nord de la France, l’aulne est utilisé pour le bardage de maisons d’habitation, mais aussi de hangars agricoles et de granges. La technique dite du bauchage consiste à utiliser des planches d’aulne « tombées de scie » c’est-à-dire non délignées, non séchées et non rabotées. Pour le projet Térenéo, l’aulne a été mis en œuvre en bardage sous une forme plus transformée à savoir sec et profilé en poses verticales et horizontales avec une finition.

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extension dans le Val de marne « (94) »

bardage à claire-voieArchitecte Sandro Munari

Photos © Géraldine Andrieu

Dans un environnement urbain dense, l’extension du salon de cette maison individuelle s’avance en porte-à-faux comme un espace intermédiaire, baigné de lumière, entre la maison et le jardin. Le bardage à claire-voie en bouleau modifié thermiquement, aux jeux de lignes affirmées et à la volumétrie épurée, redonne une nouvelle identité à toute la maison. À l’intérieur, les parquets de chêne massif modifié thermiquement renforcent le coté nature de cette extension.

BouLeau

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Pour la réalisation d’un pôle universitaire au cœur de Troyes, l’utilisation du bois a été privilégiée afin de respecter le caractère médiéval et architectural du centre historique. L’association du bois massif et des panneaux de polycarbonate alvéolaire a permis d’inscrire une architecture contemporaine jouant sur les transparences, qui met ainsi en valeur les parements composés de panneaux de contreplaqué de bouleau.

campus des comtes de champagne « troyes (10) »

Panneaux de contreplaquéArchitectes Intégral Lipsky + Rollet

Photos © Paul Raftery

BouLeau

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Écomusée du pays de rennes « rennes (35) »

bardeauxArchitecte Guinée Potin / Photos © Stéphane Chalmeau

La longue façade du bâtiment recouverte d’un bardage de châtaignier réaffirme la vocation environnementale du lieu en réconciliant l’esthétique contemporaine et les matériaux traditionnels de construction. Tavaillons, bardeaux, écailles, tuiles de bois, copeaux, autant de termes pour désigner cette vêture traditionnellement fendue pour une meilleure durabilité. Ici, les architectes ont joué sur des longueurs et des largeurs différentes des bardeaux de châtaignier afin de rythmer la façade. Le châtaignier est aussi une essence locale qui habille certains bâtiments prestigieux, comme la toiture de la basilique du Mont Saint-Michel. Il est particulièrement souple et durable. Ce bois contient beaucoup de tannin, ce qui lui confère une résistance exceptionnelle contre les moisissures et l’humidité.En intérieur et extérieur, de gros troncs de châtaignier non écorcés font office de piliers tout en affirmant une architecture "nature".

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Dans le bâtiment d’entrée de l’abbaye, une ambiance très chaleureuse naît de l’utilisation de planches de châtaignier brutes non délignées en revêtement intérieur. Détournement d’usage d’une technique traditionnelle et confrontation avec des formes contemporaines en verre et en métal créent l’atmosphère et l’harmonie.

abbaye « nieul-sur-l’autise (85) »

revêtement intérieur en planches non délignéesArchitecte Tetrarc / Photos © Marc De Tienda

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Ce centre d’affaires, situé dans le Sud-Est de l’Angleterre, est occupé en partie par Woodnet, association visant à faire le lien entre les producteurs de bois et les utilisateurs. Ce bâtiment, se trouvant dans une zone forestière essentiellement composée de résineux mélangés à du taillis de châtaignier, illustre une démarche de valorisation de la ressource locale. L’architecte, a ainsi fait appel très en amont à un bureau d’études et un charpentier afin de réfléchir ensemble à la valorisation de bois de faible section. Le projet s’articule autour de l’utilisation d’une résille structurelle lamellé-collé à base de taillis de châtaignier, contribuant ainsi à la construction d’un bâtiment ayant un impact écologique maîtrisé et surtout au développement de l’économie locale, en stimulant de nouveaux marchés pour des bois dits « traditionnels ».

Woodland entreprise centre angleterre

résille structurelle en lamellé-collé, bardage, menuiserie, parquet et lambrisArchitecte Feilden Clegg Bradley/Photos © David Saunders - Woodnet

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Bureaux ingénierie associés « Bruz (35) »

bardage à claire-voieArchitecte Atelier Loyer et Brosset/Photos © Stéphane Chalmeau

Ce bâtiment entièrement en bois héberge les bureaux d’Ingénierie Associés conçu par l’Atelier Philippe Loyer. L’immeuble qui semble

émerger d’un arbre est entièrement vêtu d’une peau en châtaignier. Le bardage composé de fines lames ajourées met

en valeur cette essence locale tout en donnant une sensation de légèreté. Les volets se confondent dans la trame du bardage et

laissent filtrer la lumière naturelle.

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Cette maison forestière a été d’abord construite lors d’une manifestation puis démontée. Elle a été remontée deux ans plus tard au Bois d’Avaugour à Saint Pever. Le CAUE 22, le Conseil général, les compagnons du devoir et l’interprofession bretonne Abibois ont été associés à ce projet. Le châtaignier est une essence souvent employée en bardage dans cette région. Mis en œuvre sous forme de lames ajourées, il apporte une légèreté et permet une lecture aérée de ce bâtiment. La toiture en polycarbonate ondulé protège l’ensemble.

maison forestière du Bois meurs « Plouagat (22) »

bardage à claire-voieArchitecte ENSAIS, Henri Le Pesq et Matthieu Le BarzicPhotos © Abibois

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Éco-réhabilitation du site du moulin du marais « lezay (79) »

bardage à claire-voie, rainuré languette,à recouvrement et en pose agricoleArchitecte R & C – Atelier CHOUANE-RAPHEL-CHESSÉPhotos © Marie-Emmanuelle Chouane

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L’éco-réhabilitation de cinq édifices et l’éco-construction de trois bâtiments en ossature bois sont de véritables plaidoyers pour les essences feuillues. Les structures, menuiseries et parquets sont en chêne, les bardages en châtaignier et les coursives et pontons sont en robinier. Les poses variées des bardages de la salle de répétition théâtrale rythment les façades.

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maison du parc Loire - anjou - touraine « Montsoreau (49) »

bardage à couvre-jointArchitecte Guinée Potin /Photos © Philippe Ruault

La volonté du maître d ‘ouvrage a été de valoriser les matériaux locaux à faible empreinte écologique. Le bâtiment a la particularité d’associer en structure le tuffeau (pierre calcaire typique de cette région de bord de Loire) et le bois. Le bardage mis en œuvre de façon rustique permet néanmoins une lecture moderne de l’ouvrage. Les lames de châtaigniers posées verticalement à couvre-joint rythment l’ensemble. La démarche environnementale (conception et matériaux) et énergétique (basse consommation et chaudière à granulé de bois) de ce bâtiment mérite d’être soulignée.

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À mi chemin entre musée et centre d’interprétation, Carnuta se trouve en bordure de la forêt de Bercé qui possède l’une des plus belles chênaies du monde. Le bardeau de châtaignier, matériau traditionnel, est utilisé pour épouser la forme contemporaine du bâtiment constitué d’une façade unique qui se développe de tous côtés. Élément primitif, plus petit dénominateur commun de la façade, le bardeau est multiplié à l’infini. Ces écailles assemblées en facettes continues de plus grande taille forment de longs rubans qui constituent l’épiderme du bâtiment. Le bardeau, aux antipodes du matériau manufacturé, est pris ici comme l’archétype de l’élément naturel, aidant et supportant toute l’architecture.

carnuta « Jupilles (72) »

bardeauxArchitecte Daniel Cléris

Photos © Carnuta

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La commune de Saint-Michel-de-Chabrillanoux

souhaitait aménager un point de vue depuis la route de la corniche qui surplombe la vallée de l’Eyrieux. L’idée de réaliser un

belvédère avec des essences locales s’est rapidement imposée. Le châtaignier abondant dans la région est particulièrement adapté pour un usage extérieur.

Le concepteur a mis à profit la contrainte imposée par la culture en taillis du châtaignier dans la région. Ainsi, dès la conception, le projet a

valorisé des petites sections de bois. Le porte-à-faux imposant associé à la finesse de la structure donne une sensation

de légèreté à l’ouvrage.

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Belvédère sur la vallée de l’eyrieux « ardèche (07) »

StructureArchitecte Guy Renier / BET Bois Anglade Structures Bois

Photos © Jacques Anglade

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À l’origine, une ganivelle est une clôture constituée de lattes verticales de bois espacées régulièrement. Elle permet de retenir les dunes en bord de mer. Ici, la ganivelle de châtaignier a été détournée de son

usage initial pour venir habiller le bâtiment. Posées horizontalement, les lames de châtaignier épousent l’intégralité de la façade et font fonction de brise-soleil au-dessus de chaque menuiserie. L’écriture

contemporaine des bureaux s’en trouve particulièrement renforcée.

Bureaux mismo « nantes (44) »

ganivellesArchitecte Le Baron GwénaelPhotos © Atlanbois

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observatoire « lavau-sur-loire (44) »

Platelage et structureArtiste plasticien Tadashi Kawamata

Photos © Emmanuel Denort

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L’observatoire de Tadashi Kawamata est une réalisation pérenne créée pour la première édition d’Estuaire 2007 (biennale d’art contemporain organisée sur l’estuaire de la Loire entre Nantes et Saint-Nazaire). Un chemin de bois de 800 mètres légèrement surélevé dans les roselières mène à une tour de 6 mètres de haut. Le bois est le matériau de prédilection de l’architecte japonais. L’ensemble de la structure et du platelage sont en châtaignier. L’œuvre conçue avec la participation des habitants, de l’École Supérieure du Bois et de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes est une véritable immersion dans la nature. Elle offre un nouveau point de vue sur le fleuve.

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L’objectif était d’intégrer le bâtiment d’origine dans une extension à la fois respectueuse de l’existant et des valeurs locales de l’environnement en Brière.

Le volume principal reste un élément majeur du projet et se compose de toitures d’ardoises à deux versants. Une enveloppe ajourée en lattis de châtaignier vient superposer les façades latérales et correspond à cette volonté de faire écho au

site et à la végétation indigène tout en prolongeant les longueurs principales de la construction présente. Le lattis de bois qui se glisse sur les pignons latéraux abrite

des parterres végétaux et un patio ouvert sur la cour.

restaurant scolaire « saint lyphard (44) »

bardage à claire-voieArchitecte Joël Gimbert /Photos © Stéphane Chalmeau

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réserve biologique départementale de nalliers « Mouzeuil-st-Martin (85) »

bardage en planches non délignéesArchitecte Conseil Général 85 Kathy PazurPhotos © Conseil Général 85

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Située au nord du marais Poitevin, la Réserve biologique départementale de Nalliers - Mouzeuil-St-Martin conçue par l’architecte du Conseil Général de Vendée est parfaitement intégrée dans son environnement.Planté sur pilotis, le bâtiment arbore une façade constituée de planches de châtaignier non délignées posées horizontalement.

Cet ouvrage a été conçu et édité par Atlanbois.

atlanbois est l’association interprofessionnelle de la filière bois en Pays de la Loire.

Promouvoir le matériau bois et fédérer les entreprises régionales, tels sont les objectifs de l’association.Ses 390 adhérents — entreprises, syndicats, centres de formation — assurent une représentation de l’ensemble de la filière bois régionale (forêt, scierie, emballage, négoce, ameublement, construction bois…).

Atlanbois contribue au développement économique de ses adhérents et propose des visites d’entreprises, groupes de travail ou voyages d’étude. En matière de bien-être et d’habitats durables, le bois possède d’excellents atouts et l’association le fait savoir, avec des actions qui s’articulent autour de l’utilisation du bois dans la construc-tion et le développement du bois énergie.

L’association organise enfin des manifestations qui, depuis leur créa-tion, ont largement dépassé le cadre régional :Le Salon Maison Bois d’Angers, les États Généraux du Bois dans la Construction et le Carrefour International du Bois.

RemerciementsIsabelle Noury, CAUE 44 et 72, CNDB (Séquence Bois), Joël Gimbert, Les phonèmes,le palmarès du Salon Maison Bois pour leurs concours à la rédaction des textes.www.bois-feuillus.com

Conception et réalisation éditoriale Maxime Baudrand, Laure Ménard, Géraldine Poirier & Nicolas Visier - AtlanboisMaquette UN DES SENS design global - Photo couverture : Jacques Anglade

AtlanboisCentre des salorgesBP 70 51544 105 Nantes CEDEX 4

Atlanbois est soutenu par la région Pays de la Loire et fait partie du réseau

des Interprofessions Régionales du Bois (IRB)

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