les deux Voix de la Droite.bmsenlis.com/data/pdf/js/1892-1894/bms_js_1893_06_22_MRC.pdfgénéral...

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0.15 0. l0 JX». Paraista.nl lé Dünaàché et te Jeudi. Le N" 0,15 o. Jeudi a Juin 189'S^ Prix de l'Abonnement i roim aBNus* Un an ........................................ U fr. SixmoU ..................................... ftoU m <^ .................................... 4>» I r*lx de l'Abonnem«Bt f « LK BBPAl|T«Bm« COURRIER DE L’OISE i*. Annonce.. «éel«m« *, concemnn, Paei, cl le. Dépocemcn,. ..cç..c, rf„ ,, „.c SalH-Picrrc, « Scnlf.. • . . . ; . . . ; , 46 Ür. SU moi». 6 TroU mois.............................. 4 59 PRIX DBS INSERTIONS M : Le ligne, 0,20 c. ~ L'annonce ao-dCBsous de S llRnee, 1 fir. Réclames : La ligne, 0,40 c. En faiU divers. 0,50 c. AVIS AUX ABONNES L’.boni.™ .irt eal p.,.ble <r.T.nç, Il n’a.l J cb .I, IM.rtompu rt e.t conatdéri comme re.otivelè si a iexpiratton on ne donne nas d'avis contraire ON S'ABONNE A SENI^IS. au Bureau du Journal, î. rue Saint*Pieiva, 1 et cliL'z tous les Libraires du département. Senlis, le 21 Juin 1893. les deux Voix de la Droite. En avons-nous fini avec la série des discours préliminaires des élections ? C’est peu probable, on en annonce de nouveaux, et il est à croire que les chefs de groupes et de sous-groupes vont continuer à faire ruisseler leur éloquence ; c’est un besoin pour eux, il faut le croire, car la sagesse des nations a trouvé depuis longtemps qu’aucun discours n’avait jamais converti personne. C’est par l’action de l’individu sur l’individu qu’on arrive à propager s^s idées, dans le tête à tête, tandis qu’un orateur parlant à une masse d’hommes n’est jamais compris et approuvé que par ceux qui étaient déjà de son avis. Quoiqu’il en soit on s’obstine à parler; banquets et toasts se succèdent, et il est toujours intéressant d’écouter ce qui s'y dit, car on voit y manifester l’état d’esprit des différents partis qui vont affronter la lutte prochaine. Cette fois, c’est la ^Droite qui a fait connaître son avis, ou plutôt ses avis, car elle a parlé sur deux modes profondément dissonnants. D’une part, M. le comte d’Haussonviile a tenu à déployer le dra peau des monarchistes intransigeants;de l’autre M. Piou, se séparant complète ment de lui, a réitéré ses déclarations d’adhésion sincère, définitive, et sans ar rière-pensée à la République. Sans doute, il y avait un peu de rési gnation dans la voix de ce rallié, de cette résignation qui déplaît si fort à M. le Président du Conseil, mais qui est en somme au fond de tous les grands apaise ments, de tous les progrès acceptés défi nitivement que nous montre l’histoire. M. Piou et ses amis peuvent être des résignés, cela ne les empêche pas après tout d’être sincères. Ils ont vu que la République devenait tout l’horizon poli tique de la France, l’élément dans lequel doivent Vivre les générations futures, et on ne saurait que les approuver d’avoir reconnu une vérité si évidente, et de vouloir assurer à leurs convictions une destinée aussi favorable que possible sous la règne de la Constitution qu’ils ont dé finitivement acceptée. Leur faire un visage hargneux, serrer les coudes pour les empêcher de passer, c’est prendre la République pour ce qu’elle ne peut heureusement pas être, puisque le suffrage universel est son véri table maître, à savoir un banquet d’où les anciens convives écartent jalousement les nouveaux venus. Hier soir, la Droite ^républicaine a manifesté son existence, affirmé son adhé sion sans restriction à nos institutions actuelles; tous les hommes indépendants de toute coterie, de tout syndicat poli tique, ne peuvent que s’en réjouir pour l’avenir du pays. Il en a été tout autrement l’autre jour, lorsque M. d’Haussonviile a parlé au nom de la Droite monarchique. A part les phrases banales sur le bien public, qui forment les lieux communs honorables et nécessaires de tout discours qui se res pecte, il a affirmé quelque chose de positif : la persistance des revendications du parti monarchique. Nous n’avons pas à recommencer le procès de ce parti qui est déjà une anti quité et qui sera bientôt un fossile. Sans doute, nous respectons fort les convictions tenaces de M. d’Haussonviile et de ses amis. Ils sont attachés à un passé glo rieux assurément, ils le respectent, et nous partageons ce sentiment; mais ils ne veulent pas voir comme nous que ce n’est qu’un passé. La Monarchie n’est plus une force en France, elle est aussi oubliée que possible. M. Piou i’acompris, c’est pourquoi il veut défendre les idées conservatrices sur le terrain constitution nel, tandis qu.e, M. d’H;ijJssonville s’en tête à les confondre et à les compromettre avec d’irréalisables espérancès dynas tiques, ce qui foyàit croire qu’il est au fond bien plus réactionnaire que conser vateur. Qu’il y ait dans cet attachement une fidélité chevaleresque, combinée avec une certaine dose de respect humain et de pusillanimité devant les indignations affectées des salons t bien pensants •, c'est probable; mais peu nous importe. De la manifestation un peu fanfaronne de M. d’Haussonviile nous ne voulons retenir qu’une chose, c’est que des hommes comme lui sont inutiles, nuisibles même à l’avenir du paya et des idées qu’ils croient défendre. Par leurs déclarations et leur existence politique, ils font le jeu desénergumènes du radicalisme et du socialisme, et ils doivent être combattus. Les jeunes hommes appartenant par leurs attaches à leur parti le comprennent si bien que ceux d’entre eux qui veulent faire quelque chose les abandonnent et se rallient. Les. monarchistes impénitents n ’o n t plus qu’une chose à faire, puisqu’ils ne peuveqt ou ne veulent pas comprendre les nécessités de la lutte politique ac tuelle : qu’ils se retirent sous la tente. Ils u’en seront que plus respectés, et c’est le seul service qu’ils puissent encore rendre à leur pays. Des deux voix que vient de nous faire entendre la Droite, l’une, celle de M. Piou, nous promet dans l’avenir un classement normal et fécondide nos partis politiques; l’autre, celle de M. d’Haussonville, n’est qu’un vain cri destiné à réveiller la Mo narchie, un mort glorieuxsansdoute,mais qui n’en est pas moins un mort. Elle aura beau faire, Lazare ne ressuscitera pas. R. C. f INFORMIONS INTÉRIEUR liR santé de IR. Caroot. La Preédaiit de la Képubliqae étant mainta- OBot en convalesceace, il ne sera piaa délivré de builetia de aanté. Ajoutons que les municipalités des villes que M. Garnot devait traverser, l'ont Informé de leur intention de ini envoyer les ca deaux qui devaient lui êtreoflerts. M. Garnot a répondu qn’il verrait avec plairir ces objets mie en loterie au bénéfice d’œuvres de bienfaisance. enlation an snjet de l’époque dn renouvellement de la Cbambre, nous croyons devoir dire que les inteolloos du Gouvernement ne se sont nullement modifiées et que c’est tunjnnra à la date — iodi- qnée par nous — du 20 août que .es élections lé gislatives auront lieu. Election législative. aisnjî 2* circonscription de Saint-Quenlin. Inscrits : 18.310. — VotMnts ; 13 843 MM. Desjardins, républicain rallié 8.r>98EIu. Vatin. républl>-8in modéré 5. 33 Il e agissait de remplacer M. Dosjardins, ancien magistrat, révisionniste, décédé, qui avait été élu au premier tour d»s élections générales du 22sep- tembre 1889 par 7.840 voix contre 5.409 données i M. Mariolle-Pinguet, républicain, et 743 à M. Langrand, eocialisle. Cette élection partielle est la dernière qui ait lien avant les élections générales. Tie monument de M. Grévy. Dimanche, a eu lieu, i Dôle, l'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Jules Grévy. M. Davelle, miDÎstre des sfTaires étran* gères, représentait le Gouvernement. A dix heures du matin, le cortège officiel s’est formé à la mairie pour aller recevoir à la gare le ministre des affaires élrangèioa, les déiêgations du Sénat et de la Chambre, et le colonel Dalstein, représentant le Président de la République. Le Maire, entouré du Conseil municipal et du Comité des fêtes, a souhaité la bienvenue au mi nistre et aux personnes qui l’accompagnaient; puis le cortège a’est rendu à la salle du banquet à tra vers les rues pavoisées et décorées par les soins de .M. Bouvüret, architecte de la ville. Los troupes do la garnison, commandées parle général Dooop, formaient la haie. Ua date des élections. Nona lisons dans le Temps : En présence des fsasses nouvelles mises en dr Ua Cépémonie de Salut-Ail. Une cérémonie dos plus émouvantes a eu lieu samedi dernier à Stint-Ail. Les Allemands avaient demandé au Gouverne ment français de leur remettre les ossements d’un certain nombre de soldats de la garde prussienne, tués à Saint-Ail, village resté français, le jour de Saint-Privat. Des troupes françaises ont pris part à celte cérémonie finèbro et ont rendu les honneurs. Elles ont accompagné les cercueils ju«qu’d la ironiiore, où des troupes allemandes étaient mas sées pour former ensuite le cortège. Les soldats des di-ux armées ennomios se sont reudu les honneurs ; le spectacle était très impres sionnant. Les Qombrenx officiers, venns de Metz jusqu’à la frontière pour assister à la xiéréiiionio, sont unanimes à rendre hommage à l’admirablo tenue de nos soldats, Ua Gpève des Cochers de fiacre. Paris présente en ce moment un aspect inusité, les voitures y sont rares, parce que les cochers de plusieurs grandes Compagnies se sont mis en grève, réclamant l’abaissement de la a moyenne a, ou prix courant de location qu’ils paient à la Compa gnie par jour pour avoir un cheval et une voiture. Les grévistes avaient émis une prétention inad- mirs:ble, celle de donner le droit do circuler aux cochers de petits loueurs, à la condition qu’ils priMOnt une carte délivrée moyennant deux francs par le comité, et l'arborassent à leur chapeau. Les cochers qui no prenaient pas de cartes étaient menacés d'être attaqués dans la rue par les gré vistes. Ce préfet de police a vu à juste titre dans cette «carte forcée », une atteinte à la liberté du travail et il a interdit sa vente aux cochers. lia mise en liberté de M. Charles de Ucsseps. M. Charles de Lesreps attend à l’b&pital Saint- Louis la réponse à la requête de mise en liberté transmise en sa faveur au ministère. Sa libération n’est pas de droit absolu, mais bile ne peut ce pendant lui être refusée, en raison d’une disposi tion de la loi Béronger, qui permet, une fois accomplie la moitié de la peine, de faire grfice conditionoellenient de l'autre moitié aux prison niers dociles. Cette disposition est appliquée i tout le monde; on 00 peut donc faire une excep tion contre lui. On s’attend donc à le voir mettre eu liberté jeudi au plus lard. Xics institateurs. M. Labnssière vient de déposer un amendement an budget do 1894 ayant pour objet d’augmenter le chapitre relatif aux secours et allocations aux instituteurs, de 25.0IX) fr., qui seraient employés en allocations aux instituteurs allant anx eaux thermales. L>a fpaude des semonces. Le ministre de l’agriculturo vient d'adresser une circulaire spéciale aux profes-eurs départe mentaux pour leur signaler uno fraude nouvelle, constatée dans beaucoup de régions, et qui s pour objet ta falsification des graines de sonieoces.' Cette fraude consiste dans l’additioq dos sables à des graines naturelles, et l’insppction générale lui attribue l'insuccès de la création dos prairies à base de légumineuses et do graminées souillées par la cuscute du commerce et la mauvaise qua lité générsle dos autres semences. L’enqnélo judiciaire ayant révélé l’importation d’itniie et la vente à prix assez élevé, sous le nom de graine de trèfle, d’un produit mélangé de 25 pour cent de sable quartzcux, le ministre prescrit d’inviter les syndicats agricoles à exiger une garantie sur facture des semences livrées, et à les faire vérifier i la station d’essais établie â l’Institut agronomique, à Paris. I.a (axe sur les vélocipèdes. Le liuUelin officiel de VU. V. F. publie l’avis suivant : MM.^lea vélocipédistes sont prévenus que la limite extrcme fixée pour la déclaration de vélo cipèdes soumis à l'impôt s’arrête au 29 juin pro chain. Les déclarations doivent être faites avant cette date, sous peine de s'exposer à payer une double xe. Il convient do remarquer que 7/12* seulement I la taxe sont exigibles pour 1893, c'est-à-dire 6 fr. 30. Usprlt avriéi'è. L’**prit arriéré do certains départements est vraiment incroyable. , Dans le Gard, où l'on a signalé quelques cas d’épidémie cholériforme, Ica habitants résistent de toutes leurs forces aux mesures hygiéniques que leur impose l’administration. Its accueillent les méde-ùns à coup de pierre et ils les accusent d'empoisonner les sources. Dans quelques villages, la gendarmerie a- dû intervenir. Par décision du chef de corps, c’est lui qui a été nommé caporal en remplacement du caporal Victor-Emmanuol. Aussitôt a eu Hou la recon naissance. Sur un grand écusson en carton, on a apporté le costume complet do zouave avec les galons de caporal. Le commandant, au milieu des acclama tions de l'assiftsnce. est coiffé de la chéchia pen dant que les tambours et les clairons battent et sonnent un ban. Alors lecture est donnée do l’or dre de service dèiachant le caporal Noël pour commander le bataillon de la garnison de Medeah. Aussitôt un des CHpitaines présents. ob'>iBsant à la tradition des zouaves, s’écrie : a Encore un d’embusqué ! » faisant .ainsi allusion à la réplique donnée régiilièremnnt jusqu'eu 1J30, lorsqu’à l’sppol du capoial Victor-Emmanuel, le plus an cien sergent de la compagnie rôpoi dâit : a Ab sent; détaché à Florence pour être roi d'Italie. » Inutile d’ajouter avec quel enthousiasme a été fêté le nouveau caporal du l*'de zouaves. COUONIES Alg^èi>ic. Virtor Emmanuel caporal de souavcs. Vendredi soir a eu lieu, au cercle militaire d'Alger, une réception en l’honneur dos officiera de zouaves de la garnison de Médcah, venus au camp de Husseindcy pour prendre part aux exer cices de tir qui y ont lieu actuellement. Le punth a été remarquable d’entrsin et de cordialité, mais la fin de la soirée a été marquée par un incident particulièrement touchant. On sait que le 1" zouaves a compté, jusqu’en 1870, en qualité de caporal, le roi d’Italie Victor- Hmmanuel. Or vendredi, après le départ du colo nel, un des commandants du régiment a demandé la parole et a donne lecture d’une proposition adressée an chef de corps Lamoriciére, où il était dit que le caporal Victor-Emmanuel ayant été cassé pour avoir abandonné la France dans des circonstances critiques, un poste de caporal était vacant. Eu conséquence, on proposait à Lamori- cière trois candidats : le Ixar, le général Dodds et le commandant Noël. Le commandant Noël est le plus ancien du régiment et il est aimé de tous les officiers. li’afiaire du Siam. Le Gouvernement semble enfin décidé d’agir avec énergie, ce qu'il aurait dû faire dés le début, sans attendre la fin tragique de l'inspecteur Gros- gurin, inassocré par les Siamois. Noua avoua occupé l’ile Samit, située â l’enlréo du golfe où se Jette le Mé*Nani, fleuve sur lequel est Ban Kok, la capitale siamoise, â peu de dis- tan.-o de l’embouchure. L'ile Samit. qui est une dépendance do notre protectorat du Cambodge, sera une admirable baio d’opération si l'attituiie des Siamois nous oblige à engager une action navale contre Ban Kok. La presse anglaise commence à protester contre notre action cl à demander nu Gouvernement d’intervenir. C’est là uno nouvelln preuve do la faute commise par notre Gouvernement de ne pas avoir agi plus vite. Au début, les Anglais n’avaient pas nu le temps d'exciter l'opinion do leur pays contre noua; ils déclaraient se désintéresser com- lilètement do la question du Mo Kong, fleuve sur lequel ils n’émettaient aucune prétention. Main tenant ils commencent â parler des iotéréis de 1 Angleterre dans sa vallco, et â nous menacer d'une action diplomatique. EXTERIEUR Allemagne. La situation commence à se dessiner. En pré- snnce du triomphe d>'s suciahstes, il se pourrait bien qu’une coalition de t;us les élèmenu gou- vernemonlaux se forme, et qu’au balloitago il y ail uno majorité en faveur du pmjct militaire. Dès à présent, il y a pas mal de députés élus, dont les sentimeots à l’égard du projet sont dou teux. Il est assez vraisemblable qu’ils voteront on sa faveur et le feront passer, do crainte d'une nouvelle dissolution. Arabie. On annonce que le choléra sévit avec une grande intensité parmi les pèlerins de la Mecque, dout la; propreté est plus que douteuse. 11 est à craindre que ces pèlerins revenant en Turquie, en Algérie ou en Egypte, ne propagent l’epidômie jusque dans le sud de l'Europe. Italie. Un fait corienx vient do se passer dans un petit yillsge près de Gênes. Les habitants do ce pays, incommodés par les chaleurs persisiantes, et ne voyant pas venir la pluie, malgré tes prières qu'ils adressaient chaque jour à leur patron saint Roch, finirent par lui fixer un terme de trois jours pour exaucer leurs prières. Ces trois jours s’écoulèrent et la pluie ne venait pas. Le peuple saisit alors l’effigie du saint qui se trouvait dans l’église dn village, lui passa une corde au cou et le précipita dans un puits pour le punir do n’avoir fait aucune attention aux prières qu’on lui adressait. de travailler des ouvriers italioDS, certains d’entre eux ont été arrêtés et conduits à la prison. AnsaitOt, leurs camarades ont commencé le siège en règle de la prison pour les délivrer. La police a dû opérer plusieurs charges à l’arme blanche. Il n’y avait pas de troupes à Borne, ce qui rendait la situation asBOz grave ; on en a fait venir de diffé rentes parties de la Confédération. Anjoard’hni l’ordre est rétabli, mais on compte cent blessés tantdu côté de la police que de celui desémeuliers. Suisse. 11 vient de se produire à Borne des tronblea fort graves. Dos ouvriers suisses ayant voulu empêcher CoDseil sopérieüP de l’IgriODlte. La commission pennanenlo du conseil su périeur de l’iigrieiiliiire s'esl réunie hier malin au minisléro de l'agricullure, sous la pié.-iidence de .M, Viger. Consultée sur i’o|iporliinilé do la suspen sion provisoire de loiil 011 partie des droits dédouana sur luvoine, l'orge et le maïs, elle a émis l'uvis suivant : « La commission, considérant quo les céréales françaises sont à on taux modéré, que forge et le m»'i« peuvent être remjilacéa par des équivalents sous la forme de tourteaux, de seigle en grains, de riz ou de brisures dr riz de nos colonies ; con sidérant qu’il importe de maintenir intact notre tarif douanier, que la réduction ou la suppreasion des taxes sur le mpi'< notamment, serait de nature à porter une grave atteinte à la fèculerio et à la distillerie et partant à la culture de la pomme de terre, des betteraves, des topinambours, ainsi qu’à la vente de notre prochaine récolte d'avoine et de seigle ; considérant quo le seigle en grains, les farines de seigle et loi petites farines de fro ment impropres à la panification peuvent rem placer avantageusement. tant sous le rapportée la puissance alimentaire quo sous celui du prix, le mais et l'orge do provenance étrangère ; « A 1 unanimité moins deux' voix, repousse toute suspension en tout ou en partie des taxes sur les avoines, mais et orges s Le minlslre a tlonnê ensnile connaissance (l’une circulaiie suivie d’un lalileau conle- iiîinl: I*» le.sô(iuiviilences tic pouvoir nulfilif (les diverses deurùes coin [tarées a reul parlies (le foin ; 2® les niodêle.s <le rulion de rem - lilacemeiil; 3“ les pri.x coinpuralifs de ces denrées durant la dernière quinzaine. Celle circulaire est destinée aux professeurs d’agri culture. La commission a approuvé les indications (lotinées pur le minisire et l'a engagé à Ltire pliiCiirder cette circulaii e sous lorm ed’afRcUe dans, loutes les communes de France, ainsi que les tableaux indicatifs des rations de remplacement tl composer pour équivaloir aux foiirniges dont le prix est actuellement inabordable pour la culture. Quant à remplui des cinq millions dont il a été parle à la Cliainbre au cours d’uue de ses séances, la commission a pensé qu’il devait être limité à l’envoi des secours aux populations rurales dans les loculiiés où, par suite de la séchere.sse. il ne se trouve plus aucune ressource alimentaire pour le bétail. Sur la proposition de M. Guicbard, le mi nistre a piouiisde faire demander aux com pagnies de chemins de fer par le ministre (les travaux publics, des cartes de circula tion gratuites, pour faciliter aux professeurs (l’agriculture le moyen de remplir leur mis sion en répandiuit parmi les cultivateurs les notions qui leur sont nécessaires en ce mo-> ment. FEUILLETON LE PARLEMENT SÉNAT S^ANcs DU 19 J uin. Les fourrages. Le Sénat adopte une proposition de loi tendant à suspendre jusqu’au !«' janvier les droits de douane sur les fourrages. La sécheresse et les cottsertes militaires. M. Moinet, sénateur de la Charente-Infé- rieure, questionne à son tour le mioislre do L’AFFAIRE DAULIOT Paul lABARRIËRE Elle parait écrasée de fatigue, le pauvre en tent. Tout eo mangeant, elle «’enJori ; es mi gnonne léte de vierge byzantine retombe aur soii épaule, nffaiaée, Bios lurce, comme une anémone muuranie. Mil» rfaomme se redresse, d(5chai^<* sur It tabla lin coup de poing qui fait siiutir le bou geoir et met debout Simone épouvantée. Eo même temps, son viaage sr précUe, une fi- giire osseuse taillée à la hache, au front bas et broussailleux, au nez csmard, aux lèvres ^pais^. Bans barbe. Celui-là, ce a est pas rramln, le lorça évadé; ce doit être fiaulioi la Douee^Amour. 1 grogn«-t 11 avec un làleavluédansla voiz. .Va-i*en quérrr le ironiaM. t l que je n'aie mie Itesoln de te dire d m fols. l^prodaedonaBCorialt aaxjoam iaz ayant I M M aven M. Oalmaa Uvjr, édiùnr A Paris. f Leofants’agenouille devant un vieux bahut dont elle (ire un fromage entamé qu’elle puse sur ta table auprès de son père. " ^Derrièr>*lu fenêtre, M. Bernard redouble d'aiteiiiiuo ; il voit l’hommo saisir son cou teau de la main gauche et se couper une li^aiicbe de pain. Parbleu I il en était sûr d’avance ; cesi le gaucher, l'assassio des Brusseiles ; une fois de plus, son instinct de policier ne l’a pas trompé. A défaut des deux oiseaux, on en tient toujours un. et, celui-U, ce sera bien le diable si on ne parvient pas à lui tirer les vers du nez. Ualenconireusemeni, M. Bernard a laissé j "^happer un soupir de satisfaction qui, vu labseoce d’un carreau, a été entendu à l'intérieur. Le chien du logis se lève du coin de la cheminée, où il somnolait en rond, le nez dans les pattes, et, les narines palpi tantes, les oreilles droites, il s’étire en grun- ÿnt La poriq s'ouvre. üii« voix, celle de Oauliüi s’élève menaçante: — Qui est IJi 7 ' Déjà i'iiiS()ec(cur a eu le temps de se m ettre sur pieds ; Il s'avunce. tirant derrière lui une Jumiie boiteuse qui a tout l’air d’avoir jadis D allié (e boulet. Son costume rassure à demi le sabotier. — QuVst-ce que vous voulez, vous ? — Cbuil reprend N Uernurd un doigt sur les lèvres. J'ai à vous parler, si vuus êtes bien Gauliot la Douce-Amour. — Oui. c'est moi... Après? — J'anivedeMarvIlle... Dansuneaubei^ du faubourg d Arche, J'ai lenconiré des gen darmes Il étaient un peu partit ; ils se se sont pas méfiés... Ils parlaient de vuus... Gaullol esi m té sur le seuil son couteao ■n poing, avée, auprès de lui, son chien, qui nenlrelea dents. — Voilà lilsdoiveoi venir demain,àl'aube, pour chercher Framin. L’homme a un mouvement de recul, comme s'il voulait fermer la porte. — Framin?. . connais pas !... — A votre aise... Jo vous préviens, parce Ï ue je n’aime pas voir tes amis dans la peine, e me moque du reste... Bonsoir .. Il lait mine de partir. Gauliot le retint par le bras — Pas de ça, Lisette I on ne fiche pas le ^camp comme ça. Arrête un peu... Puis, voyant le dus voûté de l'agent : — Mais j’y repense ; lu es le Bossu, loi ? H. Bernard dit oui de la tête. La dernière fois que Gauliot entrait dans la prison de Marville, lui, le Bossu, en sortait. La connais sance avec Framin date de là. — Entre alors, dit Gauliot en livrant pas- Mge. Nous boirons un verre à la sauté de Framiii. Malgré lui, M. Bernard sent sa volxs'étran- £ Ior lorsqu’il demaudu où est l'ancien forçat, ailliot éieiid le bras du côté des buis, vers la Belgique. — Filé. — Ah! tant mieux, nom d’une pipe ! El l’agent élève à hauteur de I œil le verre que Gauliot a rempli d eau-de-vie blanche, il va h* porter à sa bouche, lorsque la petite Simone lâche une exclamaiion de surprive : — Le monsieur de ce matin t Il n en faut pas davantage pour que Gauliot comprenne tout. D'un bond, il se jette en ar rière. — Gredine t bur1a-t-il, c'est toi qui... A toute volée, d’un revers de main. Il en vole Uofaitt rouler dur le sèl. Mais, comme 11 aperçoit la ravolve^ de M. Beroari braqué sur sa poitrine, il prend le parti de se tenir tranquille. •— Eh ben, quoi ? fait-il, le visage brusque ment détendu. Qu'esi-ce qu'on me veut en core t Sans quitter son revolver, H. Bernard lui explique doucement que le juge d iustruction désire l’interroger. A cause de Framin... c’est un délit, de cacher un prisonnier qui s'évade... — Ëucore des misères, répond Gauliot, plus calme... Tout çà parce que je suis un pauvre bougre, et que j’ai été en [irisoo.Quoi 1 je I ai faite, ma prison,jour pour jour... Je ne dois plus rien... -- Bast ! faut pas se tourmenter comme ça. Vous en aurez pour un ou deux mois : ce n est pas une affaire. Un coup de sifil •( retentit ; les gendarmes péiièirent dans la maison ; Gaçiliot, en homme qui en a l’habiiude, tend de lui-même ses mains aux menuiles. —; J'ai lait ma prison, répète-t-il d'un air stupide. Je ne dois plus rien. .r* Emmenea le, commande l'inspecteur. biiOt arrives aux Tuile», renvoyez-moi un de Vos hommes. Nous établirons ici une sou ricière. M. Bernard écoute les derniers mois de Gauliot : « Qu’on me coupe le cou, si J y Mmpreuds goutte ; > puis il revient à la pi'iite fille. Elle a la ligure eu sang, son pauvre ffêitllé, la lèvre fendue; un peu d’eau fraîche enlève le sang dont uue goutte sulute l'Sr la narine meurtrie. I^hfànt ouvre les yeux, sejette aux genoux de lagent, les mains jointes en une supplica tion ardente. — Monsieur... je vous en prie... qu'on ne fasM pas de n tl à papa i cause de mol. Lui, la console du mieux qu’il peut. Du mal, mais personne n’y songe I Et il entasse argument sur argument pour arrêter les sanglots qui secouent la puiirine maigre de Simone, de vrais sanglota d’ugunie. A la fin très iruublé, ne sachant plus trop où donner de la lêie, il déshabille la petit» avec des gau cheries tendres de vieux garçon et la porte sur le lit, au fond de la pièce, comme un bebé. El, quand, au bout de trois quaris d'heure, un gendarme revient des Tuiles, il trouve M. Bernard au chevet de Simone qui sanglote toujours dans son sommeil La puit se passe sans incident. D’heure en heuré/la vieille horloga à poids lance son hoquet plaintif de coucou enroué; la chan delle s’éieint, et, dans une ombre opaque, M. Bernard écoule la respiraiion de plus en plus régulière de sa petite protégée, mêlée aux ronflements du gendarme qui s’est endormi, le nez sur la table. Une béurel Deux heures!... Cinq heures! I Une ligne de clarté sale filtre au bas de la porte, hésitant au &• uil du misérable logis dont elle découvre le oénuemeni lamentable; pas de linge dans l'armoire, pas de pain non ptuo Gauliot a emporté le reste de la miche sous son bras ; pas de jambons pendus aux solives du plafond Les mura sont nus, sans uneliihiigraplite, sansuneim:ige,perdantsou8 i'humidite les dernières écailles de la cfiaux qui jadis les a blanchis; lesolde terre battue est creusé de ravines, le lit n’a même plus m ludispensibles rideaux de callcol vIolA- A cinq heures et demie, un exprès apporte une dépêche ; Framin vient d’être pincé A Bruxelles. Inutile de l'attendre an Vàl-aux- Moüsses. “ Ta ne peu pu rester senle kl/dit H. Bernard à Simone, qui vient enfin de a’é- ' veiller, tout accablée encoFe des secousses de la veille. Vieosavec nousà Marville. On trou vera bien un coin pour te loger. — El mes chèvres, Monsieur?... Elles ont besoin daber à l'herbe, ces bêtes* El pis. voyez-vous, je suis habituée à être seule... M. Bernard n’insiste pas. mais il se promet de revtfuir bientôt, aussitôt que son service le lui permettra. Au moment de partir, il se penche à l’oreille de l’eufant : — Ecoute-moi. Dans la journée, tn Iras A Marville Connais-tu M. LauzièreT... — Un homme de loi ? — Justement. On m’a dit que c’est un brave hommeet un bon avocat. Conte-lui que tu es la fille de Gauliot ta Douee-Amour i suffira. Si quelqu'un peuliirer d’embarras la canaille de père, c’est lui. Tu m’as compris t -t Pauvre agneau! du M. Bernard au gen darme eo lui montrant la petite Simone qui sessuie les yeux avec le coin de sa Jupe. — Ça I répond le gendarme ; de la graine de voleur, allez ! Ça ne vaut pas cher U livre. bi II poursuivit sa route, sans se douter des démangeaisons formidables qu'éprouve M. Bernard de lui casser les reins. (4 suivre.) M OTS CARRÉS Moq premier eat totdoore rempli d’arhsnltè t Le ^ n d nom traoapoiie aa toie, ea Ahrèi^t U troiaième aoarrit fort bien l’hamanitét De Brohm le deraier eat ta belle patrie. —« o a ~ Lis mots de notre dernier mèiagraause eeni t MBRON et HBRON Oal trouvé t ItiqiMt et Bosotto, — Un AbrutL S. -

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Page 1: les deux Voix de la Droite.bmsenlis.com/data/pdf/js/1892-1894/bms_js_1893_06_22_MRC.pdfgénéral Dooop, formaient la haie. Ua date des élections. Nona lisons dans le Temps : En présence

0.15 0. l0 JX». Paraista.nl lé Dünaàché et te Jeudi. Le N" 0,15 o. Jeudi a Juin 189'S^

P r i x d e l 'A b o n n e m e n t i

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COURRIER DE L’OISEi * . Annonce.. « é e l « m « * , concemnn, P aei, c l l e . Dépocemcn,. . .c ç . .c , rf„ , , „ . c S a lH -P ic r r c , « S cn lf..

• . . . ; . . . ; , 46 Ür.

SU moi». 6

TroU mois.............................. 4 59

P R IX D B S IN S E R T IO N SM : L e ligne, 0,20 c. ~ L 'annonce ao-dCBsous de S llRnee, 1 fir. R éc lam es : L a ligne, 0,40 c. E n faiU d ivers . 0,50 c.

A V IS AU X ABONNESL ’.b o n i .™ .i r t e a l p . , . b l e < r .T .n ç , I l n ’a . l Jc b . I , IM .rto m p u r t e . t cona td é ri com m e re .o tiv e lè

si a iex p ira tto n o n n e donne nas d 'av is contraireON S'ABONNE

A SENI^IS. au B ureau du Jo u rn a l, î . rue Saint*Pieiva, 1e t cliL'z tous les L ibraires d u départem ent.

Senlis, le 21 Juin 1893.

les deux Voix de la Droite.E n avons-nous fini avec la série des

discours prélim inaires des élections ? C’est peu probable, on en annonce de nouveaux, e t il est à cro ire que les chefs de groupes e t de sous-groupes vont continuer à faire ru isseler leu r éloquence ; c’es t un besoin pour eu x , il faut le cro ire, car la sagesse des nations a trouvé depuis longtemps qu’aucun discours n’avait jam ais converti personne. C’est par l ’action de l’individu su r l’individu qu’on arrive à propager s^s idées, dans le tête à tê te , tandis qu’un o rateu r parlant à une masse d’hommes n’est jam ais compris et approuvé que par ceux qui étaient déjà de son avis. Quoiqu’il en soit on s’obstine à parle r; banquets e t toasts se succèdent, et il est tou jours in téressant d’écouter ce qui s 'y d it, ca r on voit y m anifester l’é ta t d’esprit des différents partis qui vont affronter la lu tte prochaine.

Cette fois, c’est la ̂Droite qui a fait connaître son avis, ou plu tô t ses avis, car elle a parlé su r deux modes profondément dissonnants. D’une p art, M. le comte d’Haussonviile a tenu à déployer le d ra­peau des m onarchistes in transigean ts;de l’au tre M. P iou, se séparant complète­m ent de lu i, a réitéré ses déclarations d’adhésion sincère, définitive, e t sans a r ­rière-pensée à la République.

Sans doute, il y avait un peu de rési­gnation dans la voix de ce rallié, de cette résignation qui déplaît s i fo rt à M. le P résident du Conseil, mais qui est en somme au fond de tous les grands apaise­m ents, de tous les progrès acceptés défi­nitivem ent que nous m ontre l’histoire.

M. Piou e t ses amis peuvent ê tre des résignés, cela ne les empêche pas après to u t d’ê tre sincères. I ls o n t vu que la République devenait to u t l ’horizon poli­tique de la F rance, l’élém ent dans lequel doivent Vivre les générations fu tu res, e t on ne saurait que les approuver d’avoir reconnu une vérité si év idente, e t de vouloir assu rer à leurs convictions une destinée aussi favorable que possible sous la règne de la Constitution qu’ils ont dé­finitivement acceptée.

L eur faire un visage hargneux, se rre r les coudes pour les empêcher de passer, c’est prendre la République pour ce qu’elle ne peu t heureusem ent pas ê tre , puisque le suffrage universel est son v éri­table m aître, à savoir un banquet d’où les anciens convives écarten t jalousem ent les nouveaux venus.

H ier so ir, la Droite ^républicaine a manifesté son existence, affirmé son adhé­sion sans restric tion à nos institutions actuelles; tous les hommes indépendants de toute co terie , de to u t syndicat poli­tique, ne peuvent que s’en ré jou ir pour l’avenir du pays.

I l en a é té to u t au trem ent l’au tre jo u r, lorsque M. d’Haussonviile a parlé au nom de la Droite m onarchique. A p art les phrases banales su r le bien public, qui form ent les lieux communs honorables et nécessaires de to u t discours qui se res­pecte, il a affirmé quelque chose de

positif : la persistance des revendications du parti m onarchique.

Nous n’avons pas à recommencer le procès de ce parti qui est déjà une an ti­quité e t qui sera bientôt un fossile. Sans doute, nous respectons fort les convictions tenaces de M. d’Haussonviile e t de ses amis. Ils sont a ttachés à un passé glo­rieux assurém ent, ils le respectent, et nous partageons ce sentim ent; mais ils ne veulent pas voir comme nous que ce n’est qu’un passé. La Monarchie n’est plus une force en France, elle est aussi oubliée que possible. M. Piou i’acompris, c’est pourquoi il veut défendre les idées conservatrices su r le terrain constitution­nel, tandis qu.e, M. d’H;ijJssonville s’en tête à les confondre e t à les comprom ettre avec d’irréalisables espérancès dynas­tiques, ce qui foyàit croire qu’il es t au fond bien plus réactionnaire que conser­vateur.

Qu’il y a it dans cet attachem ent une fidélité chevaleresque, combinée avec une certaine dose de respect hum ain e t de pusillanimité devant les indignations affectées des salons t bien pensants • , c 'est probable; mais peu nous importe. De la manifestation un peu fanfaronne de M. d ’Haussonviile nous ne voulons reten ir qu’une chose, c’est que des hommes comme lui sont inutiles, nuisibles même à l’avenir du paya e t des idées qu’ils croient défendre.

P a r leurs déclarations et leu r existence politique, ils font le jeu desénergum ènes du radicalisme e t du socialisme, e t ils doivent ê tre combattus. Les jeunes hommes appartenant par leurs a ttaches à leu r parti le com prennent si bien que ceux d’en tre eux qui veulent faire quelque chose les abandonnent e t se rallient.

Les. monarchistes im pénitents n ’ont plus qu’une chose à faire, puisqu’ils ne peuveqt ou ne veulent pas comprendre les nécessités de la lu tte politique ac­tuelle : qu’ils se re tiren t sous la ten te. Ils u ’en seront que plus respectés, e t c’est le seul service qu’ils puissent encore rendre à leu r pays.

Des deux voix que vient de nous faire entendre la Droite, l’une, celle de M. Piou, nous promet dans l’avenir un classement normal e t fécondide nos partis politiques; l’au tre , celle de M. d’Haussonville, n ’est qu’un vain cri destiné à réveiller la Mo­narchie, un m ort g lorieuxsansdoute,m ais qui n’en est pas moins un m ort. E lle aura beau faire, Lazare ne ressuscitera pas.

R . C.f

INFORMIONSIN T ÉR IE U R

liR santé de IR. Caroot.L a P re é d a iit de la Képubliqae é tan t mainta-

OBot en convalesceace, il ne sera piaa délivré de builetia de aanté. A joutons que les municipalités des villes que M . G arnot devait traverser, l'ont Informé de leu r in ten tion de ini envoyer les ca­deaux qui devaient lu i ê treo fle rts .

M. G arnot a répondu qn’il verrait avec plairir ces objets mie en lo terie au bénéfice d’œ uvres de bienfaisance.

enlation an sn je t de l ’époque dn renouvellement de la Cbambre, nous croyons devoir dire que les inteolloos du G ouvernem ent ne se sont nullement modifiées e t que c ’est tunjnnra à la date — iodi- qnée par nous — du 20 août que .es élections lé­gislatives au ron t lieu.

Election législative.a i s n j î

2* circonscrip tion de S a in t-Q uen lin .

Inscrits : 18.310. — VotMnts ; 13 843

M M . Desjardins, républicain rallié 8.r>98EIu.V atin. républl>-8in modéré 5. 33

Il e agissait de rem placer M. Dosjardins, ancien m agistrat, révisionniste, décédé, qui avait été élu au prem ier tour d»s élections générales du 22sep- tem bre 1889 par 7 .840 voix contre 5.409 données i M. M ario lle-P inguet, républicain, e t 743 à M. Langrand, eocialisle.

C ette élection partie lle est la dernière qui ait lien avant les élections générales.

Tie monument de M. Grévy.Dimanche, a eu lieu, i Dôle, l'inauguration

du m onum ent élevé à la mémoire de M. Jules Grévy. M . Davelle, miDÎstre des sfTaires étran* gères, représen tait le Gouvernement.

A dix heures du m atin, le cortège officiel s’est formé à la mairie pour a ller recevoir à la gare le m inistre des affaires élrangèioa, les déiêgations du Sénat e t de la Chambre, e t le colonel Dalstein, représen tan t le Président de la République.

Le M aire, en touré du Conseil municipal e t du Comité des fêtes, a souhaité la bienvenue au m i­n istre e t aux personnes qui l’accom pagnaient; puis le cortège a’est rendu à la salle du banquet à tra ­vers les rues pavoisées e t décorées par les soins de .M. Bouvüret, architecte de la ville.

Los troupes do la garnison, commandées p a r le général Dooop, form aient la haie.

Ua date des élections.Nona lisons dans le Tem ps :E n présence des fsasses nouvelles m ises en d r

Ua Cépémonie de Salut-Ail.U ne cérémonie dos plus ém ouvantes a eu lieu

samedi dernier à S tin t-A il.Les Allemands avaien t dem andé au Gouverne­

m ent français de leur rem ettre les ossem ents d’un certain nombre de soldats de la garde prussienne, tués à Saint-A il, village resté français, le jo u r de Sain t-P rivat.

Des troupes françaises ont pris part à celte cérémonie finèbro e t o n t rendu les honneurs. E lles o n t accompagné les cercueils ju«qu’d la ironiiore, où des troupes allem andes éta ien t mas­sées pour form er ensuite le cortège.

Les soldats des di-ux arm ées ennomios se sont reudu les honneurs ; le spectacle é ta it très impres­sionnant.

Les Qombrenx officiers, venns de Metz jusqu’à la frontière pour assister à la xiéréiiionio, son t unanimes à rendre hommage à l ’admirablo tenue de nos soldats,

Ua Gpève des Cochers de fiacre.P aris présente en ce m om ent un aspect inusité,

les voitures y son t rares, parce que les cochers de plusieurs grandes Compagnies se sont mis en grève, réclam ant l’abaissem ent de la a m oyenne a , ou prix courant de location qu’ils paient à la Compa­gnie par jo u r p our avoir un cheval e t une voiture.

Les grévistes avaient émis une prétention inad- mirs:ble, celle de donner le droit do circuler aux cochers de petits loueurs, à la condition qu’ils priMOnt une carte délivrée m oyennant deux francs par le comité, e t l'a rborassen t à leu r chapeau. Les cochers qui no p renaien t pas de cartes é taient menacés d 'ê tre a ttaqués dans la rue par les gré­v istes. Ce préfet de police a vu à ju ste titre dans cette «ca rte forcée », une a tte in te à la liberté du travail e t il a in terd it sa vente a ux cochers.

lia mise en liberté de M. Charles de Ucsseps.

M. Charles de Lesreps attend à l’b&pital Saint- Louis la réponse à la requête de mise en liberté transmise en sa faveur au m inistère. Sa libération n’est pas de dro it absolu, mais b ile ne p eu t ce­pendant lui ê tre refusée, en raison d’une disposi­tion de la loi Béronger, qui permet, une fois accomplie la m oitié de la peine, de faire grfice conditionoellenient de l'au tre m oitié aux prison­n iers dociles. Cette disposition est appliquée i tou t le m onde; on 00 peut donc faire une excep­tion contre lui.

On s’attend donc à le voir m ettre eu liberté jeudi au plus lard.

Xics institateurs.M . Labnssière vient de déposer un amendement

an budget do 1894 ayant pour objet d’augm enter le chapitre re la tif aux secours e t allocations aux institu teurs, de 25.0IX) f r ., qui seraien t employés en allocations aux in stitu teu rs a llan t anx eaux therm ales.

L>a fpaude des semonces.

Le m inistre de l’agriculturo vient d 'adresser une circulaire spéciale aux profes-eurs départe mentaux pour leu r signaler uno fraude nouvelle, constatée dans beaucoup de régions, e t qui s pour objet ta falsification des graines de sonieoces.'

Cette fraude consiste dans l’additioq dos sables à des graines naturelles, e t l’insppction générale lui a ttribue l'insuccès de la création dos prairies à base de légumineuses e t do graminées souillées par la cuscute du commerce e t la mauvaise qua­lité générsle dos autres semences.

L’enqnélo judiciaire ayant révélé l’importation d ’itniie e t la vente à prix assez élevé, sous le nom de graine de trèfle, d’un produit mélangé de 25 pour cent de sable quartzcux, le ministre prescrit d’inviter les syndicats agricoles à exiger une garantie su r facture des semences livrées, e t à les faire vérifier i la station d’essais établie â l’Institut agronomique, à Paris.

I.a (axe sur les vélocipèdes.L e liuU elin o fficiel de VU. V. F . publie l’avis

suivant :

MM.^lea vélocipédistes sont prévenus que la limite extrcm e fixée pour la déclaration de vélo­cipèdes soumis à l'im pôt s’arrê te au 29 ju in p ro ­chain.

Les déclarations doivent ê tre faites avant cette date , sous peine de s 'exposer à payer une double

xe.Il convient do rem arquer que 7/12* seulementI la taxe son t exigibles pour 1893, c 'est-à-d ire

6 fr. 30.

Usprlt avriéi'è.L ’**prit arriéré do certains départem ents est

vraiment incroyable. ,Dans le Gard, où l'on a signalé quelques cas

d’épidémie cholériforme, Ica habitants résistent de toutes leurs forces aux m esures hygiéniques que leur impose l ’administration.

Its accueillent les méde-ùns à coup de pierre e t ils les accusent d'empoisonner les sources.

Dans quelques villages, la gendarm erie a- dû intervenir.

P a r décision du chef de corps, c’est lui qui a é té nommé caporal en remplacem ent du caporal Victor-Emmanuol. Aussitôt a eu Hou la recon­naissance.

Sur un grand écusson en carton, on a apporté le costume complet do zouave avec les galons de caporal. L e commandant, au milieu des acclam a­tions de l'assiftsnce. est coiffé de la chéchia pen­dant que les tambours e t les clairons batten t et sonnent un ban. Alors lecture est donnée do l’or­dre de service dèiachant le caporal Noël pour commander le bataillon de la garnison de Medeah.

Aussitôt un des CHpitaines présents. ob'>iBsant à la tradition des zouaves, s’écrie : a Encore un d’embusqué ! » faisant .ainsi allusion à la réplique donnée régiilièrem nnt jusqu'eu 1J30, lorsqu’à l’sppol du capoial V ictor-Emmanuel, le plus a n ­cien sergent de la compagnie rôpoi dâit : a A b­sent; détaché à Florence pour ê tre roi d 'Ita lie . »

Inutile d’ajouter avec quel enthousiasme a été fêté le nouveau caporal du l* 'd e zouaves.

COUONIES

Alg è̂i>ic.V irto r E m m a n u e l caporal de souavcs.

Vendredi soir a eu lieu, au cercle militaire d 'A lger, une réception en l’honneur dos officiera de zouaves de la garnison de M édcah, venus au camp de Husseindcy pour prendre part aux exer­cices de tir qui y o n t lieu actuellement.

L e pun th a é té rem arquable d’en trsin e t de cordialité, mais la fin de la soirée a été marquée par un incident particulièrem ent touchant.

On sait que le 1 " zouaves a compté, jusqu’en 1870, en qualité de caporal, le roi d’Italie Victor- Hmmanuel. O r vendredi, après le départ du colo­nel, un des com mandants du régim ent a demandé la parole e t a donne lecture d’une proposition adressée an chef de corps Lamoriciére, où il é ta it d it que le caporal V ictor-Em m anuel ayant été cassé pour avoir abandonné la France dans des circonstances critiques, un poste de caporal était vacant. Eu conséquence, on proposait à Lamori- cière trois candidats : le Ixar, le général Dodds e t le comm andant N oël. L e com m andant Noël est le plus ancien du rég im ent e t il est aimé de tous les officiers.

li’afiaire du Siam.Le G ouvernem ent semble enfin décidé d’agir

avec énergie, ce qu'il au ra it dû faire dés le début, sans attendre la fin tragique de l'inspecteur Gros- gurin, inassocré par les Siamois.

Noua avoua occupé l’ile Sam it, située â l’enlréo du golfe où se Jette le Mé*Nani, fleuve sur lequel est Ban K ok, la capitale siamoise, â peu de dis- tan.-o de l’embouchure. L 'ile Samit. qui est une dépendance do notre protectorat du Cambodge, sera une admirable baio d’opération si l'attituiie des Siamois nous oblige à engager une action navale contre Ban Kok.

La presse anglaise commence à protester contre notre action c l à demander nu Gouvernement d’intervenir. C’est là uno nouvelln preuve do la faute commise par notre Gouvernement de ne pas avoir agi plus vite. Au début, les Anglais n’avaient pas nu le temps d'exciter l'opinion do leu r pays contre noua; ils déclaraient se désintéresser com- lilètement do la question du Mo Kong, fleuve sur lequel ils n ’ém ettaient aucune prétention. M ain­tenant ils commencent â parler des iotéréis de 1 A ngleterre dans sa vallco, e t â nous menacer d'une action diplomatique.

EX TERIEU R

Allemagne.La situation commence à se dessiner. En pré-

snnce du triom phe d>'s suciahstes, il se pourrait bien qu’une coalition de t ;u s les é lèm enu gou- vernemonlaux se forme, e t qu’au balloitago il y a il uno majorité en faveur du pm jct militaire.

Dès à présent, il y a pas mal de députés élus, dont les sentim eots à l ’égard du projet sont dou­teux.

Il est assez vraisemblable qu’ils voteront on sa faveur e t le feront passer, do c rain te d 'une nouvelle dissolution.

Arabie.On annonce que le choléra sév it avec une grande

intensité parmi les pèlerins de la M ecque, dout la;propreté est plus que douteuse.

11 est à craindre que ces pèlerins revenant en Turquie, en Algérie ou en E gypte, ne propagent l’epidômie jusque dans le sud de l'Europe.

Italie.U n fait corienx vient do se passer dans un petit

yillsge près de Gênes. Les habitants do ce pays, incommodés par les chaleurs persisiantes, e t ne voyant pas ven ir la pluie, m algré tes prières qu'ils adressaient chaque jo u r à leur patron saint Roch, finirent par lui fixer un term e de trois jours pour exaucer leurs prières. Ces trois jo u rs s’écoulèrent e t la pluie ne venait pas. Le peuple saisit alors l’effigie du saint qui se trouvait dans l ’église dn village, lui passa une corde au cou e t le précipita dans un puits pour le punir do n’avoir fait aucune attention aux prières qu’on lui adressait.

de travailler des ouvriers italioDS, certains d’en tre eux o n t é té a rrê tés e t conduits à la prison. AnsaitOt, leurs camarades o n t commencé le siège en règle de la prison pour les délivrer. La police a dû opérer plusieurs charges à l ’arm e blanche. I l n ’y avait pas de troupes à Borne, ce qui rendait la situation asBOz grave ; on en a fait ven ir de diffé­rentes parties de la Confédération. Anjoard’hni l’ordre est rétabli, mais on compte cen t blessés tan td u côté de la police q ue de celui d esém euliers.

Suisse.

11 vient de se p roduire à Borne des tronblea fort graves. Dos ouvriers suisses a yant voulu empêcher

CoDseil sopérieüP de l’IgriODlte.L a com m ission p e n n a n e n lo d u c o n se il s u ­

p é r ie u r de l ’iig r ie iiliiire s 'e s l r é u n ie h ie r m a lin a u m in is lé ro d e l 'a g r ic u l lu re , so u s la pié.-iidence d e .M, V iger.

C o n su ltée s u r i’o |ip o r li in ilé d o la su s p e n ­s ion p ro v iso ire d e loiil 011 p a r t ie d e s d ro its d é d o u a n a s u r lu v o in e , l 'o rg e e t le m a ïs , e lle a ém is l 'u v is s u iv a n t :

« La commission, considérant quo les céréales françaises sont à on taux m odéré, que fo rg e e t le m»'i« peuvent ê tre remjilacéa par des équivalents sous la forme de tourteaux , de seigle en grains, de riz ou de brisures d r riz de nos colonies ; con­sidérant qu’il importe de m aintenir intact notre ta rif douanier, que la réduction ou la suppreasion des taxes su r le mpi'< notam m ent, serait de nature à porter une grave a tte in te à la fèculerio e t à la distillerie e t partant à la culture de la pomme de terre , des betteraves, des topinam bours, ainsi qu’à la vente de notre prochaine récolte d'avoine e t de seigle ; considérant quo le seigle en grains, les farines de seigle e t loi petites farines de fro­m ent im propres à la panification peuvent rem ­placer avantageusem ent. tan t sous le ra p p o rté e la puissance alimentaire quo sous celui du prix, le mais e t l'o rge do provenance étrangère ;

« A 1 unanimité moins deux' vo ix , repousse toute suspension en to u t ou en partie des taxes sur les avoines, mais e t orges s

Le m in ls lre a tlo n n ê e n s n ile co n n a is sa n c e (l’u n e c i r c u la i ie s u iv ie d ’un la li le a u co n le - ii î in l : I*» le .sô(iu iv iilences tic p o u v o ir n u l f i l i f (les d iv e rse s d e u rù e s coin [ta rées a r e u l p a r lie s (le fo in ; 2® les niodêle.s <le ru lio n d e r e m - lila c e m e iil ; 3 “ les pri.x co in p u ra lifs d e ces d e n ré e s d u ra n t la d e rn iè r e q u in z a in e . C e lle c irc u la ire e s t d e s tin é e a u x p ro fe s se u rs d ’a g r i ­cu ltu re .

La com m ission a a p p ro u v é les in d ic a tio n s (lo tinées p u r le m in is ire e t l 'a e n g a g é à L tire pliiC iirder c e tte c irc u la ii e so u s lo r m e d ’afRcUe dans, lo u te s les co m m u n es d e F ra n c e , a in s i q u e le s tab leau x in d ic a tif s d e s ra t io n s d e rem p la c e m e n t tl c o m p o se r p o u r é q u iv a lo ir a u x fo iirn ig es d o n t le p r ix e s t a c tu e lle m e n t in a b o rd a b le p o u r la c u l tu r e .

Q u an t à re m p lu i d e s c in q m illio n s d o n t il a é té p a r le à la C lia in b re a u co u rs d ’u u e d e ses séa n c e s , la co m m issio n a p e n s é q u ’il d ev a it ê t r e lim ité à l ’en v o i d e s s e c o u rs a u x p o p u la tio n s ru ra le s d a n s les lo cu liiés o ù , p a r su ite d e la séchere.sse . il n e se t r o u v e p lu s a u c u n e re sso u rce a l im e n ta ir e p o u r le b é ta i l .

S u r la p roposition d e M. G u ic b a rd , le m i­n is t re a p io u i is d e fa ire d e m a n d e r a u x co m ­p ag n ie s d e c h e m in s d e fe r p a r le m in is t re (les t ra v a u x p u b lics , d e s c a r te s d e c irc u la ­tion g ra tu ite s , p o u r fa c ili te r a u x p ro fe sse u rs (l’a g r ic u ltu re le m oyen d e r e m p lir le u r m is­s ion e n ré p a n d iu it p a rm i les c u ltiv a te u rs les n o tio n s q u i le u r so n t n é c e s sa ire s e n ce mo-> m en t.

FEUILLETON

LE PARLEM ENTS É N A T

S^ANcs DU 19 J u in .

L es fo u r r a g e s .

Le S é n a t ad o p te u n e p ro p o s itio n d e lo i te n d a n t à s u sp e n d re j u s q u ’a u !« ' j a n v ie r les d ro its d e d o u a n e s u r le s fo u rra g e s .

L a sécheresse e t les co tts e r te s m il i ta i r e s .

M. M o in e t, s é n a te u r d e la C h a re n te - In fé - r ie u re , q u e s tio n n e à so n to u r le m io is l r e d o

L ’A FFA IR E

D A U L I O T

P a u l l A B A R R I Ë R E

E lle p a ra it é c ra s é e d e fa tig u e , le p a u v re e n ­te n t. T o u t e o m a n g e a n t, e lle «’e n J o r i ; es m i­g n o n n e lé te d e v ie rg e b y z a n tin e r e to m b e a u r so ii é p a u le , n ffaiaée, B ios lu rc e , c o m m e u n e an ém o n e m u u ra n ie .

M il» rfaom m e s e re d re s s e , d(5chai^<* s u r I t ta b la lin c o u p d e po in g q u i fa it s i iu t i r le b o u ­g e o ir e t m e t d e b o u t S im o n e é p o u v a n té e . E o m êm e te m p s , so n v iaage s r p ré c U e , u n e fi- g iire o sse u se ta il lé e à la h a c h e , a u f ro n t b a s et b ro u ssa ille u x , a u n e z c s m a r d , au x lè v re s ^ p a i s ^ . Bans b a rb e . C e lu i- là , c e a e s t p a s r r a m ln , le lo rç a é v a d é ; c e d o it ê t r e f ia u lio i la D o u ee^A m o u r .

‘ 1 grogn«-t 11 avecun làleavluédansla voiz. .Va-i*en quérrr le ironiaM. t l que je n'aie mie Itesoln de te ■ dire d m fols.

l^p rodaedonaB C orialt a a x jo a m ia z ayant I M M aven M. O alm aa U v jr , é d iù n r A Paris.

f L e o f a n ts ’ag e n o u ille d e v a n t u n v ieu x b a h u t d o n t e lle ( i re u n fro m a g e e n ta m é q u ’e lle puse s u r ta ta b le a u p rè s d e s o n p è re . "

^D errièr>*lu f e n ê tre , M. B e rn a rd re d o u b le d 'a ite ii i iu o ; il v o it l’hom m o sa is i r so n c o u ­te a u d e la m a in g a u c h e e t s e c o u p e r u ne li^aiicbe d e p a in . P a rb le u I il e n é ta i t s û r d ’av a n c e ; c e s i le g a u c h e r , l 'a s sa s s io d e s B ru sse ile s ; u n e fo is d e p lu s , so n in s tin c t d e p o lic ie r n e l’a p a s tro m p é . A d é fa u t d e s d e u x o is e a u x , o n e n tie n t to u jo u rs u n . e t , c e lu i-U , ce s e r a b ie n le d ia b le s i o n n e p a rv ie n t p a s à lu i t i r e r le s v e rs d u n e z .

U a le n c o n ire u se m e n i, M. B e rn a rd a la issé j " ^ h a p p e r u n s o u p ir d e sa tis fac tio n q u i , vu

la b s e o c e d ’u n c a r r e a u , a é té e n te n d u à l 'in té r ie u r . L e c h ie n d u lo g is s e lève du c o in d e la c h e m in é e , o ù il so m n o la it e n ro n d , le n e z d a n s le s p a t te s , e t , le s n a r in e s p a lp i­ta n te s , le s o re ille s d ro i te s , il s’é t i r e e n g ru n - ÿ n t La p o riq s 'o u v re . ü i i« v o ix , c e lle d e O au liü i s ’é lè v e m e n a ç a n te :

— Q ui e s t IJi 7 'Déjà i'iiiS ()ec(cur a e u le te m p s d e s e m e ttre

s u r p ie d s ; Il s 'avunce . t i r a n t d e r r iè r e lu i u n e Jum iie b o ite u se q u i a to u t l’a i r d ’av o ir ja d is D a llié (e b o u le t. S o n c o s tu m e r a s s u re à d em i le s a b o tie r .

— Q u V st-ce q u e v o u s v o u lez , v o u s ?— C b u i l r e p re n d N U ern u rd u n d o ig t s u r

le s lèv re s . J 'a i à v o u s p a r le r , s i vuus ê te s b ien G au lio t la D o u c e -A m o u r .

— O u i. c 'e s t m o i... A p rè s ?— J 'a n iv e d e M a r v I l le . . . D a n s u n e a u b e i ^

d u fa u b o u rg d A rc h e , J 'a i l e n c o n ir é d e s g e n ­d a rm e s I l é ta ie n t u n p e u p a r t i t ; i ls se s e so n t p a s m é fié s .. . I ls p a r la ie n t d e v u u s ...

G au llo l e s i m t é s u r le s e u i l so n c o u teao ■n p o in g , a v é e , a u p rè s d e lu i , so n c h ie n , q u i n e n l r e l e a d e n ts .

— V oilà l i ls d o iv e o i v e n ir d e m a in ,à l 'a u b e , p o u r c h e rc h e r F ra m in .

L’h o m m e a u n m o u v e m e n t d e re c u l , com m e s 'il v o u la it fe rm e r la p o r te .

— F ra m in ? . . c o n n a is p as ! . . .— A v o tre a is e .. . J o v o u s p ré v ie n s , p a rce

Ïu e j e n’a im e p a s v o ir te s am is d a n s la p e in e , e m e m o q u e d u r e s te . . . B o n so ir . .

I l la it m in e d e p a r t i r . G a u lio t le re tin t p a r le b ra s

— P a s d e ç a , L ise tte I o n n e fich e p as le ̂c a m p c o m m e ç a . A rrê te u n p e u .. .‘ P u is , v o yan t le d u s v oû té d e l 'a g e n t :

— M ais j ’y r e p e n s e ; lu e s le B o ssu , loi ?H. B e rn a rd d i t o u i d e la tê te . L a d e rn iè re

fo is q u e G au lio t e n t r a i t d a n s la p riso n d e M arv ille , lu i, le B o ssu , e n s o r ta it . L a c o n n a is ­sa n c e a v ec F ra m in d a te d e là .

— E n tr e a lo rs , d i t G au lio t e n liv ra n t p a s - M ge. N ous b o iro n s u n v e r re à la s a u té d e F ram iii.

M alg ré lu i , M. B e rn a rd se n t s a v o lx s 'é tra n -

£Ior lo rsq u ’il d e m a u d u o ù e s t l 'an c ien fo rça t, a illio t é ie iid le b ra s d u c ô té d e s b u is , vers la B e lg ique .— F ilé .— A h ! ta n t m ie u x , n o m d ’u n e p ip e !E l l’a g e n t é lèv e à h a u te u r d e I œ il le v e rre

q u e G au lio t a re m p li d e a u -d e -v ie b lan ch e , il va h* p o r te r à s a b o u c h e , lo rsq u e la p e tite S im o n e lâch e u n e e x c la m a iio n d e su rp r iv e :

— L e m o n s ie u r d e c e m a tin tI l n e n fa u t p a s d a v a n ta g e p o u r q u e G aulio t

c o m p re n n e to u t. D 'u n b o n d , il s e j e t t e e n ar­rière.

— Gredine t bur1a-t-il, c'est toi qui...A toute volée, d’un revers de main. Il en­

vole U o fa i t t rouler dur le sèl. Mais, comme 11 aperçoit la ravolve^ de M. Beroari braqué

s u r s a p o itr in e , il p re n d le p a r t i d e se te n ir tra n q u ille .

•— E h b e n , q u o i ? fa it- il, le v isag e b ru sq u e ­m e n t d é te n d u . Q u 'e s i-ce q u 'o n m e v eu t e n ­c o re t

S a n s q u i t te r so n re v o lv e r , H . B e rn a rd lui ex p liq u e d o u c e m e n t q u e le ju g e d iu s tru c tio n d é s ire l’in te r ro g e r .

A c a u se d e F ra m in .. . c’e s t un d é lit , d e c a c h e r u n p r is o n n ie r q u i s 'é v a d e ...

— Ë u c o re d e s m isè re s , ré p o n d G au lio t, p lu s c a lm e ... T o u t çà p a rc e q u e j e su is un p a u v re b o u g re , e t q u e j’a i é té e n [iriso o .Q u o i 1 je I a i fa ite , m a p r is o n , jo u r p o u r j o u r . . . J e n e d o is p lu s r i e n . . .

- - B a s t ! f a u t p a s se to u rm e n te r com m e ç a . V ous e n a u re z p o u r u n ou d e u x m o is : ce n e s t p a s u n e a ffa ire .

Un co u p d e sifil •( r e te n t i t ; le s g e n d a rm e s p é iiè ire n t d a n s la m aison ; G açiliot, e n hom m e qu i e n a l’h a b iiu d e , te n d d e lu i-m ê m e se s m a in s a u x m e n u ile s .

—; J 'a i la it m a p r is o n , r é p è te - t - i l d 'u n a i r s tu p id e . J e n e d o is p lu s r ie n .

. r * E m m e n e a le , co m m a n d e l 'in sp e c te u r . biiO t a r r iv e s a u x T u ile» , re n v o y ez -m o i un d e Vos h o m m es. N o u s é ta b liro n s ici u n e s o u ­ric iè re .

M. B e rn a rd é c o u te le s d e rn ie r s m o is d e G au lio t : « Q u’o n m e c o u p e le c o u , si J y M m p re u d s g o u t te ; > p u is il re v ie n t à la p i'iite fille. E lle a la l ig u re e u s a n g , so n p a u v re

ffê itllé , la lè v re f e n d u e ; u n p eu d ’e a u fra îch e e n lèv e le s a n g d o n t u u e g o u tte su lu te

l 'S r la n a r in e m e u r tr ie .I ^ h f à n t o u v re le s y e u x , s e je t te a u x g en o u x

d e la g e n t , le s m a in s jo in te s e n u n e su p p lica ­tio n a rd e n te .

— M o n s ie u r .. . j e v o u s e n p r i e . . . q u 'o n n e fasM p a s d e n t l à p a p a i c a u se d e m o l.

L u i, la co n so le d u m ieu x qu’il p e u t. D u m a l, m a is p e rso n n e n ’y so n g e I E t il e n ta s se a rg u m e n t s u r a rg u m e n t p o u r a r r ê t e r le s s an g lo ts q u i s e c o u e n t la p u iir in e m a ig re d e S im o n e , d e v ra is san g lo ta d ’u g u n ie . A la fin t rè s iru u b lé , n e s a c h a n t p lu s tro p o ù d o n n e r d e la lê ie , il d é sh ab ille la p e ti t» av ec d e s g a u ­c h e r ie s te n d re s d e v ieu x g a rç o n e t la p o r te s u r le lit, a u fond d e la p iè c e , co m m e u n b e b é .

E l, q u a n d , a u b o u t d e tro is q u a r is d 'h e u re , u n g e n d a rm e re v ie n t d e s T u ile s , il tro u v e M. B e rn a rd a u c h e v e t d e S im o n e q u i s a n g lo te to u jo u rs d a n s so n som m eil

La p u i t s e p a sse s a n s in c id e n t. D’h e u re e n h e u r é / l a v ie ille h o rlo g a à p o id s lan ce so n h o q u e t p la in tif d e c o u co u e n r o u é ; la c h a n ­d e lle s’é ie in t , e t , d a n s u n e o m b re o p a q u e , M. B e rn a rd é c o u le la r e sp ira iio n d e p lu s e n p lu s ré g u liè re d e sa p e t i te p ro té g é e , m ê lée a u x ro n flem en ts d u g e n d a rm e q u i s’e s t en d o rm i, le n e z s u r la ta b le . U n e b é u r e l D eux h e u r e s ! . . . C inq h e u r e s ! I

U ne lig n e d e c la r té sa le f iltre a u b a s d e la p o r te , h é s ita n t a u &• uil d u m isé ra b le lo g is d o n t e lle d éco u v re le o é n u e m e n i lam e n ta b le ; p a s d e lin g e d a n s l 'a rm o ire , p a s d e p a in n o n p tu o G au lio t a e m p o r té le r e s te d e la m ich e so u s son b ra s ; p a s d e ja m b o n s p e n d u s a u x so lives d u p lafond L es m u ra so n t n u s , s a n s u n e liih iig ra p lite , s a n s u n e im :ig e ,p e rd a n ts o u 8 i 'h u m id ite le s d e rn iè re s é c a ille s d e la c f ia u x q u i j a d is le s a b la n c h is ; l e s o ld e te r r e b a t tu e e s t c re u sé d e rav in es , le l i t n’a m êm e p lu s m lu d is p e n s ib le s r id e a u x d e ca llc o l vIolA-

A c in q h e u re s e t d e m ie , u n e x p rè s a p p o r te u n e d é p ê c h e ; F ra m in v ie n t d ’ê t r e p in c é A B ru x e lle s . In u tile d e l 'a t t e n d r e a n V à l-a u x - M oüsses.

“ Ta ne peu pu rester senle kl/dit

H. B e rn a rd à S im o n e , q u i v ie n t en fin d e a’é - ' v e ille r , to u t accab lée encoF e d e s sec o u sse s d e

la v e ille . V ie o sa v e c n o u s à M arville . O n tro u ­v e ra b ien u n co in p o u r te lo g e r.

— E l m e s c h è v re s , M o n s ie u r? .. . E lle s o n t beso in d a b e r à l 'h e rb e , c e s bêtes* E l p is . voyez-vous, j e su is h a b itu é e à ê t r e s e u le .. .

M. B e rn a rd n’in s is te p a s . m a is il s e p ro m e td e rev tfu ir b ie n tô t, au s s itô t q u e so n s e rv ic e le lu i p e rm e ttra . A u m o m e n t d e p a r t i r , i l se p e n c h e à l’o re ille d e l’e u fa n t :

— E c o u te -m o i. D an s la jo u rn é e , tn I ra s A M arville C o n n a is - tu M. L a u z iè re T .. .

— U n h o m m e d e loi ?— Ju s te m e n t. O n m ’a d i t q u e c’e s t u n

b ra v e h o m m e e t u n b o n av o c a t. C o n te - lu i q u e tu e s la fille d e G au lio t ta Douee-Amour i su ffira . S i q u e lq u 'u n p e u l i i r e r d ’e m b a r r a s la c a n a ille d e p è re , c ’e s t lu i. T u m ’a s c o m p r is t

- t P a u v re a g n e a u ! d u M. B e rn a rd a u g e n ­d a rm e e o lu i m o n tra n t la p e t i te S im o n e q u i s e s s u ie le s y e u x a v e c le co in d e s a Ju p e .

— Ç a I ré p o n d le g e n d a rm e ; d e la g ra in e d e v o le u r , a lle z ! Ç a n e v a u t p a s c h e r U liv re .

b i II p o u rsu iv it s a r o u te , s a n s s e d o u te r d e s d é m a n g e a iso n s fo rm id a b le s q u 'é p ro u v e M. B e rn a rd d e lu i c a s s e r le s r e in s .

(4 suivre.)

M O T S C A R R É SMoq prem ier ea t totdoore rem pli d ’a rh sn ltè t Le ^ n d nom traoapoiie a a to ie , e a A h rè i^ t U troiaième aoarrit fo rt bien l’ham anitét De B ro h m le d era ie r ea t ta belle pa trie .

—« o a ~Lis m ots de n o tre dern ie r m èiag raau se een i t

MBRON e t HBRONO al trouvé t ItiqiMt e t B osotto, — U n A brutL

S . -

Page 2: les deux Voix de la Droite.bmsenlis.com/data/pdf/js/1892-1894/bms_js_1893_06_22_MRC.pdfgénéral Dooop, formaient la haie. Ua date des élections. Nona lisons dans le Temps : En présence

J O X m K h D E 8 E N L 1 8

S i

U m arine à p ro p o s d e s Yiandes d e conserfe .11 e n g a g e le in ln ls ire ft p r e n d re d e s m e su re s p o u r fa ire f a b r iq u e r le p lu s W l p o ssib le des c o n se rv e s a vec le s a n im a u x q u e le s é le v e u rs e t les p a y sa n s s e v o le n t o b lig é s d ’e n te r r e r , fa u te d e n e p o u v o ir le s n o u r r i r e n ra is o n d u m a n q u e d e fo u rra g e s .

L ’E ta t po ssèd e à R o ch e fo rt u n e u s in e do c o n se rv e s d e s tin é e s à la m a r in e . N e v a u ­d ra i t - i l p a s m ieu x l’a lim e n te r e n ce m o m en t o ù la v ia n d e e s t à d e s p r ix e x c e p tio n n e ls d e b o n m a rc h é , a u lie u d ’a t te n d re l ’ép oque h a b itu e lle d e la fa b r ic a tio n , q u i e s t e n no­v e m b re e t d é c e m b re ?

L 'a m ira l R ie u n ie r rép o n d q u e d e s co m ­m a n d e s s e ro n t fa ite s , m a is s e u le m e n t d a n s

u n m o is.L a r é fo r m e des bo issons.

O n re p re n d a lo rs la ré fo rm e d e s b o issons. A p rè s .u n e assez lo n g u e d isc u ss io n , les a r ­tic le s 87 à 38 so n t a d o p té s , s a n s m od ifica ­tio n s im p o rtan te s .

ré a l i té , c’e s t p r e n d re d e s p ré c a u tio n s co n tre le su ffrag e u n iv e rs e l , c o n tre le pays. O r , le re n o u v e l le m e n t p a r tie l p o r te a tte in te à la v o lo n té , à la l ib e r té d u su ffrag e u n iv e rs e l, c a r o n c r é e ra i t u n te l é ta t d e ch o ses p a r ce sy s tè m e q u e p e n d a n t tro is a n s la p e n sé e d u p a y s s e r a d ’u n c é té e t la m a jo r i té d u P a r le ­m e n t d e l’a u tre .

O n d i t q u ’av ec le r e n o u v e lle m e n t p a r tie l o n p ré s e rv e ra le suffrage u n iv e rs e l d e se s é g a re m e n ts , e t d e q u e l d ro ilT O n p ré te n d s a u v e r a i f ^ i l a R ép u b liq u e . L a v é r ité e s t q u 'o n la c o m p ro m e t. I l fau t la is s e r to u te la l ib e r té a u p ay s p o u r e x p r im e r s a vo lo n té

to u t e n t iè re .M. D o u m er so u tie n t q u e p e rs o n n e n e m e­

n a c e les d ro i ts d u su ffrage u n iv e r s e l ; i l - 'a g i t , a u c o n tra ire , d e le fo r tif ie r ; il te rm in e so n d isc o u rs e n d e m a n d a n t i l a C h am b re v o le r le p ro je t , d u m o in s e n p r in c ip e , q u itte

le ré g le m e n te r a p rè s s u r la d u ré e .L a s u ite d e la d iscu ssio n e s t re n v o y é e à

lu n d i e t la s é a n c e e s t lev ée .

S ^N C E DU Ma rdi 80 J u in .

L e S é n a t v a lid e l’é lec tio n d e M . A lb e rt F e r ry d a n s les V osges, p u is r e p re n d la d is ­cu ss io n d e ia ré fo rm e d es b o isso n s.

L a ré fo r m e des bo issons.M . d e V e rn in a c , ra p p o r te u r , fa it c o n n a ître

q u e la co m m issio n , a p rè s a v o ir e x am in é ra r a e n d e m e n i d e M. D em éle , a déc id é d e p o r te r d e tO à 16 l i tre s la q u a n t i té d ’alcool à a c c o rd e r e n f ra n c h ise a u x b o u ille u rs d e c ru p o u r sa co n so m m atio n d e fam ille .

M. ÜemOle n e se d é c la re p a s sa tis fa it e t m a in t ie n t son a m e n d e m e n t, q u i e s t rep o u ssé p a r 129 voix c o n tre 118.

M. D e n o rm a n d ie la it a lo rs a d o p te r , p a r 1 46 voix c o n tre 131, m a lg ré le ra p p o r te u r e t M. P e y tra l , m in is tre d e s f in a n c e s , u n a m e n ­d e m e n t p o r ta n t la co n so m m atio n d e fam ille d e 15 à 80 litre s .

L ’a r tic le 87 e s t a lo rs vo lé a v e c ce tte roodi l ic a tio n .

A p rès u n e jo u te o ra to ire e n t r e M . V ila r, q u i com bat l’a r l ic le 33 r e la tif a u v in a g e , e t M . B e rn a rd -L a v e rg n e q u i le d r f e n d , la su ite d e la d iscu ss io n e s t re n v o y é e à d em a in je u d i .

L a sécheresse e t les règ le m e n ts fo re s tie rs . A u c o u rs d e la s éan ce , M. D e n o rm a n d ie a

p osé u n e q u e s tio n â M. V iger, m iu is tre d e l’ag r ic u ltu re , p o u r lu i d e m a n d e r s i, e n v ue d e v e n ir en a id e aux a g r ic u lte u rs , o n n e p o u r r a i t pas s u sp e n d re le s rè g le m e n ts fo­r e s t ie r s .

L e m in is tre a rép o n d u q u e l ’a d m in is tra ­t io n fo re s tiè re a v a i t reçu l 'o rd re d ’a p p liq u e r le s règ le m e n ts avec le p lu s d e b ien v e illa n c e p o ss ib le . In c id e m m e n t, il a a jo u té q u e l 'a p ­p ro v is io n n e m e n t d es fo u rrag es é ta i t m a in ­t e n a n t e n é ta t d e s u b v e n ir à to u s le s b e ­s o in s . __ _______

c h a m b r e : d e s d e d i h é s

te rm e s d o la lo i . re m e ttre la lo la li lé d e se s bénéfices à l ’a d m in is tra tio n d e l’A ss is tan ce p u b l iq u e ; i l y a u ra i t in té r ê t p o u r le s m a l­h e u re u x & c e q u e l’o n d lm in o ftt se s c h a rg e s . L es a d v e rs a ire s d u p ro je t ré p o n d e n t q u e , lo rsq u e le M on t-d e -P ié té r é a lis e d e g ro s b én éfices , i l s e h â te d e le s a p p liq u e r à i ’a ç - q u is it io n d ’im m e u b le s so m p tu eu x so u s p r é ­te x te d e d im in u e r le ch iffre d e s lo ca tio n s q u 'i t p a ie d a n s d iffé ren ts q u a r t ie r s d e P a r is , d e te lle s o r te q u e ju s q u ’ic i l’A ssis tan cq p u ­b liq u e a é té sy s té m a tiq u e m e n t f ru s tr é e d ’un p ro d u it q u i d e v ra i t ê t r e im p o r ta n t.

D 'a u tre p a r t , le s c o m m issa ire s -p r ise u rs é ta n t re sp o n sa b le s s u r le u rs d e n ie r s des p e r te s e n c o u ru e s , o n p e u t co m p te r s u r le u r p ru d e n c e .

La C h a m b re ad o p te e n s u i te l ’a r t ic le 1*' d u d é c re t e t rep o u sse l’a r t ic le 8 , q u i e s t re n v o y é à la co m m issio n .

L a séan ce e s t lev ée à c in q h e u re s t r e n te - cinq .

a t te in ts p a r l e s flam m es. T o u t s e b o rn e A d es d é g â ts m a té r ie ls .

A tro is h e u re s , p lu s ie u rs p e rs o n n e s se tro u v a ie n t ré u n ie s so u s le p o rc h e d u re s ta u ­r a n t d é l a M a iso n -D o rée ; e lle s o n t . p o u r la p lu p a r t , r e s se n ti u n e s u b ite e t fo r te secousse .

U n a g e n t d e po lice d u 9* a r ro n d is s e m e n t, q u i p a s sa it , a fléch i s u r se s ja m b e s , e t , e n se re le v a n t , i l a d é c la ré so u ffrir d ’u n g ra n d , m al d ’o re i l le . , . , ^

D a n s la b a n l ie u e E s t, l ’o ra g e a é té trè s v io le n t. L a fo a d re e s t to m b ée à d iv e rse s r e -

ArbaUte.H H .

1 . V é r in , d e S e n l ls ............................8 . C o lin , d e G o n e sse .......................3 . id . i d ..................................A . B la n c h e t, d e P a r i s .......................5 . L a m b e r ti , d e S e n l is ....................6 . « r n c k e r t , d e C o u v re s..................7 . M o re l, d e S e n l i s ............................8 . P e t i t , H e n r i , d e M o n tm o ren cy .9 . id . id

1 0 . P e t i t , A le x a n d re , d e G o n esse .

88 4/2. A 8fort. 44 4 /2 . 4646 4 /8 . 5053 4 /2 . 83 83 91

^ s u r p lu s ie u rs a rb re s d u bo is d e V in - I P r im e M. C h am b ro y , d e P a r i s . . 8 bagues,M n n e s , q u i o n t é té a r r a c h é s e t m u tilé s . L a I P n u lu à l 'A rb a lè te .fo u d re e s t e n c o re to m b ée s u r l ’éc o le B ra ille 1 e t s u r le s éco les d e la r u e C o lb e rl ; i l n y a MM.

s e u d e d é g â ts .

ia

SÉANCE DU 17 J u in

L a c r ise a g r ic o le .A près le v o le d e d iv e rs p ro je ts d e loi d 'in -

té r é l local, M. d e Jou ffioy d ’A bbans a la p a ro le p o u r d év e lo p p e r so n in te rp e lla tio n g re ffée s u r la q u e s tio n d e M . D ucoudray . ' “ d é f ic it a c tu e l d e fo u rrag es e s t , d it- i l ,150 m illio n s d e q u in ta u x . L e se u l v é r ita b le r e m è d e s e r a i t la su sp en s io n d u d ro it s u r '~ m a ïs im p o rté .

M . V ig e r, m in is tre d e l 'a g r ic u l lu r é , rép o n d q u e la com m ission d es d o u a n e s e x a m in e p ro p o s itio n s q u i lu i o n t é té so u m ises , m a is q u e la seu le q u e s tio n q u i p u isse ô ire di.-scutée e n ce m o m e n t e s t ce lle d e s co n se rv es v ia n d e s .

M. Le C our a la p a ro le ; le G o u v e rn e m e n t d e v ra i t , d i t - i l , p ro file r d u b a s p r ix d u bét; p o u r a u g m e n te r son stock d ’ap p ro v is io n n e ­m e n t d e co n se rv es . Des v il le s e t des d é p a r ­te m e n ts o n t fa it d e s offres d o n t l 'E ta t d e v ra i t a v o ir h â te d e p ro fite r.

L ’o ra te u r in s is te s u r la n é cess ité d e m u l­t i p l i e r les c o n se rv es de v ia n d e . Le G o u v e r­n e m e n t p eu t, s ’il le veu i, a t té n u e r le d é ­s a s t r e ; e t , s 'i l le peu t, il le ilo il.

M . V iger ré p o n d q u ’il s’e n la p p o r le , p o u r le s co n se rv es , à ses co llèg u es d e la g u e r re e t d e la m a r in e , e t a n n o n c e le d ép ô t d ’u ne d e ­m a n d e d e c r é d i t d e 5 m ill io n s po u i’ a s s u re r l ’a lim e n ta tio n d u bé ta il.

M. d e V illebois-.M areuil in s is te s u r la fa­b r ic a tio n d e s co n se rv es , p u is M. D ucoudray d ép o se u n o rd r e d u jo u r a in s i conçu : « L a C h a m b re in v ite le G o u v e rn e m e n t à d ép o se r u n e d e m a n d e d e c ré d it p o u r d é v e lo p p e r le s ' a p p ro v is io n n e m e n ts d e c o n se rv e s d e v ia n d e , e n em p lo y a n t e x c lu s iv e m e n t les v ia n d e s fra n ç a ise s , t a n t à l’a id e d es in s ta lla tio n s e x is ta n te s e t in o ccu p ées q u 'à l’a id e d e l’in ­d u s tr ie p r iv é e . » - L e d é p u té de C osne p ro f ite d e la c irc o n s ta n c e p o u r s ig n a le r la m auvai.se q u a lité d e c e r ta in e s fo u rn itu re s fa ite s p a r d es m a iso n s é tra n g è re s .

I x g é n é ra l L o iz iilon , m in is t re d e la 'g u e r re , d é c la re q u e son d é p a r te m e n t es t d isp o sé , s ’il a les c ré d its nécessaire.^, à s ’a p p ro v is io n n e r d o c o n se rv es d o v ian d e p o u r 1894 e t 1 8 9 5 ; p o u r 1893, il a p assé d e s m a rc h é s p o u r t r e n t e m ill io n s d e q u in ta u x .

E n to u t ca s , o n n e p e u t tra n s fo rm e r le m in is tè re d e la g u e r re e n f a b r ic a n t d e c o n ­se rv e s . I l s 'a d re s s e ra â l ’In d q s tr ie p r iv é e . ̂

m m . B re to n e t B rien z e s tim e n t q u e 5 m il­l io n s so n t u n e g o u tte d ’eau d a n s la m e r . Ce q u 'i l f a u d ra it , ce s e rn il p r ê te r aux co m m u n es e t a u x s y n d ic a ts ag r ico le s , com m e on l 'a fa it a p rè s la g u e r r e d e C rim ée.

L a c lô tu re p ro n o n c é e , M. le P ré s id e n t fa it c o n n a î t re q u ’e n o u tre d e l ’o rd re d u jo u r D u c o u d ra y , il e n a re ç u u n a u t r e s im ila ire d e M. U C o u r; m .û s l ’o rd r e d u jo u r p u r e t s im p le é ta n t d e m a n d é , e s t ad o p té à m a in s le v é e s .

l e ren o u c e H e m e n l p a r t ie l .

L a C h a m b re re v ie n t A la d iscu ssio n d es p ro p o s itio n s d e r e n o u v e lle m e n t p a r tie l.

Bl. C am ille V e lle lan d é c la re q u e la toi p r é s e n té e n ’e s t nu fond q u ’u n e loi p o litiq u e . I l e s t fac ile d e s ig n a le r d e s r e ta rd s d a n s le t r a v a i l p a r le m e n ta ire , m a is e n qu o i le r e ­n o u v e l le m e n t in té g ra l y e s t il p o u r q u e lq u e

c h o s o fL e re n o u v e lle m e n t p a r t ie l d é s o rg a n is e ra it

to u te s les c o m m iss io n s e t a m è n e ra i t u n e

SÉANCE DU 19 JOIN.

M. R e v e s l a d re s se u n e q u e s tio n a u G ou­v e rn e m e n t re la t iv e a u x in c id e n ts d e S a in t-

D en is.D es a g e n ts o n t t iré d e s co u p s d e re v o lv e r

s u r d e s o u v r ie rs q u i f a is a ie n t d u tap ag e n oc­tu r n e , e t , d ’a u t r e p a r t , d a n s u n in c e n d ie , d e s a g e n ts o n t b ru ta lis é en co re d es p e rso n n e s q u i re fu sa ie n t d e fa ire la c h a în e .

M. D upuy ré p o n d q u ’il a d é j à p r i s d e s m e ­s u re s ; d e s a g e n ts o n t é té rév o q u és , e t le d o ss ie r d e l’a ffa ire se ra tra n s m is a u p ro c u ­r e u r d e la R ép u b liq u e .

L e r e n o u v e lle m e n t p a r t ie l .

M. D upuy e s tim e q u ’il y a d e g ro s in c o n ­v é n ie n ts à s u b s t i iu e r le r e n o u v e lle m e n t p a r ­tie l p roposé a u r e n o u v e lle m e n t in té g ra l, i l n e v o it p a s d u to u t le.s a v a n ta g e s q u e c e la p o u r ra i t d o n n e r a u p o in t d e v ue d u t ra v a il p a r le m e n ta ire .

3 t d é p u té s s e u le m e n t, d i t - i l , o n td e ra a n d é d a n s l e u r p ro g ram m e le re n o u v e lle m e n t p a r ­

t ie l . 'A u jo u rd ’h u i q u e le s r a a s s e s é le c to ra le s so n t

r a ll ié e s à la R é p u b liq u e , e t q u e le su ffrage u n iv e rse l r é s is te a u x a s sa u ts e t à la c o a li­t io n , o n v a lu i d ire : « T u n o u s a s d o n n é la p u issan ce , tu a s m a in te n u la R é p u b liq u e e t m a in te n a n t n o u s a llo n s la is se r s im p le m e n t e n tr e b â illé e la p o rte q u i fu t la issée ju s q u ’ici g ra n d e o u v e r te e t p a r la q u e lle passa la R é ­p u b liq u e tr io m p h a n te . »

M . R iv e t, q u i es t u n d es a u te u rs d e s p ro ­po s itio n s , le s d é fen d . E lle s o n t, d i t - i l , u n i n té r ê t s u p é r ie u r , c e lu i d e n e p as la isse r m e ttre e n q u es tio n to u s les q u a tre ans , fo rm e d u G o u v e rn em en t.

M. C lém en ceau d e m a n d e la p a ro le .M. D é ro u lè d e c r ie : V ous n é p a r le re z

p as ! A llez re t ro u v e r C o rn é liu s H erz ! 1 !M. M illevoye c r ie : V ous ê te s u n ag e n t

é t ra n g e r ! (V io len te s ru m e u r s ) .M. le P ré s id e n t ra p p e lle à l ’o rd re MM.

D éro u lèd e e t M illevoye.M. C lém en ceau . qui p e u t e n fin p a r le r p e n ­

d a n t u n in s ta n t , c o n s id è re q u e la s itu a tio n n e d o it p a s ê t r e aussi c la i re q u ’on le d it .

M. D é ro u lè d e in te r ro m p t â n o u v e a u : — C 'est d u re n o u v e lle m e n t d e v o tre in té g r i té q u e vous d e v rie z p a r le r 1

M. C lém en ceau . — Vous me r e n d re z compte d e ce lte p a ro le .

M . D éro u lèd e . — J e n e v o u s re n d ra i r a i ­son de r ie n ! J e n e su is p as d isposé à a l le r Ions les jo u r s avec v o u s à la cam p a g n e (V ives in te r ru p tio n s ) .

M. C a s im ir -P e r ic r , ra p p e lle à l 'o r d r e .M. D éro u lèd e avec in sc r ip tio n a u p rocès-

v e rb a l.M . C lém enceau re p re n d son d isc o u rs q u i

est b â c h é d 'in te r ru p t io n d e MM. D é ro u lè d e

e t M illevoye.La th è se d e M. C lém enceau e s t q u e la p ro

position d e re n o u v e lle m e n t e s t u n e a tte in te g ra v e p o rté e a u su ffrage u n iv e rse l.

L a D ro ite n e cesse d e c r ie r : « C lô tu re . Q u an d M . fd ém eu ceau d escend d e la tr i

h u n e , q u e h ju e s d ép u té s d e l ’Exti é iu e G au ch e se u le m e n t l’ap p lau d is se n t.

Le C e n tre g a rd e u n s ilen ce q u i e s t t r è s com m en té .

Im m é d ia te m e n t a p rè s le d isco u rs d e M C lém en ceau , on passe a u s c ru tin .

IM r 323 voix c o n tre 814 , la C h am b re d é ­cide q u ’e lle n e p asse ra p a s â la d iscu ss io n d es a rtic le s .

M. D é ro u lè d e d e m a n d e la p a ro le p o u r u n fa it p e r s o n n e l : M. C lém en ceau , d i t - i l , n e d e v a it p a s v e n ir A la tr ib u n e p o u r c h e rc h e r à fa ire c ro ire ([ii’il a v a it en c o re q u e lq u e in ­fluence s u r la C h am b re .

M . C lém enct-au . — Vous ô tes u n c h a r la ta n , u n .saltim b an q u e . (B ru i t ) .

M. D éro u lèd e . - V ous ôtes d e ce u x q u i n e p e u v e n t n i d é m e n tir , n i o ffenser (C ris : La c e n su re ! )

M. C lém en ceau . — V ous ô tes u n lâ c h e !M. D éro u lè d e . — V ous ê te s u n d i.squalifié . M. M illevoye m o n te à la t r ib u n e . — (C ris :

Assez ! a sse z I )L 'o ra te u r p a rv ie n t à d ir e q u e le P ré s id e n t

d u conse il a accepté p o u r je u d i u n e q u e s tio n • q u ’il se p ro p o se d e lu i p o se r s u r le s p a p ie rs d e C o rn é liu s H erz.

A ce m o m en t, il d i r a ce q u 'i l p e n s e de M. C lém enceau .

M. C lém enceau . — E n tous ca s , t o u s n ’avez p as vou lu vous b a t t re .

M. M illevoye. — V ous ê te s u n lâch e .C ette séan ce s c a n d a le u se fin it p a r ê tre

lev ée à i h . 40.

L’a d m in is tra tio n d es d o u a n e s v ie n t d e fa ire c o n n u itre le ch iffre d e s m o u v em en ts d e n o tre co m m erce e x té r ie u r p e n d a n t les c in q p re m ie rs m o is le l’a n n é e 1893. L es im p o r ta ­tio n s s e so n t é lev ées , d u 1®̂ ja n v ie r a u 31 m a i, A 1 688 .978 000 f r . e t les e x p o rta ­tio n s â 1 .425 550 .000 fr .

Voici le ta b le a u q u i in d iq u e c o m m en t ces I ch iffres se r é p a r t is s e n t e t p e rm e t la co m p a­ra iso n av ec le s chilTres r e la tif s à l ’a n n é e 1898 :

G H R O ü l Q ^ L O C A l E%’o t c 4 « l e M U . l e s I A é | i u l é s

d e l * O i s e «

SÉANCE DU 49 J u in .S c r u t in s u r le passage à la d is e iM to n <^s

a r t ic le s de la p r o p o s itio n de l o i r e la t iv e a u r e n o u v e l le m e n t p a r t ie l .

N o m b re d e v o ta n ts .................... 518M ajo rité a b s o lu e ......................... 260

P o u r l’a d o p t i o n . . . . 806C o n tre ............................... 318

L a C h a m b re n 'a p a s ad o p té .O n t vo té p o u r : MM. D e lau n ay e t H a in s -

se i in .O n t vo lé c o n tr e : MM. d e l’A ig le , B o u d e -

v i l le e t G a illa rd .

Im portations

Objets d 'alim en- taiioD................

M atières noces- ■aires à f in • dustrie . . . . . .

Objets fabriqués.

T o ta u x . . . . .

EzportatiouB

Objets d’alim en­tation ................

M atières néces • saires à f in - dustrie . . . . . . .

Objets fabriqués.Colis p o s ta u x ....

418;649.000 812.899.000

1.028.533 .000 1 .053 .531 .QOO 241 7915.000 323.202 000 ]

L a S o c ié té M usica le a p r is p a r t av ec le p lu s g ra u d succès a u c o n co u rs m u s ic a l d e P o n lo ise , d im a n c iie d e rn ie r . E lle a re m p o rté e n d iv is io n d ’e x ce llen ce :

4 . P e t i t , H e n r i , d e M o n tm o ren cy . 8 bagues.2 . C h a m b ro y , d e P a r i s .................... 8 —8 . C o lin , d e G o n e sse ......................... 74 . P a s so t, H ip p . , d e P a r i s 45 . P e t i t , A le x a n d re , d e G o n esse . 46 . B la n c h e t, d e P a r i s ....................... 3

S a n t / l i e r m o b ile .BIM. SÉRIES

4 . L e v ico m te d e s L ig n e r ie s . .2 . C h a m b ro y , d e P a r i s . . . . . .3 . R o b e r t (H e n r i ) , d e S e n lis .4 . N aze , d e L a C h a p e lle -e n -S . 49 -1 -8 4 = 4 0 6 . A lh ra n d , d e P a n s .................... 20 -1 -8 0 = 4 06 . B o u c h e r (E .) f l ls ,d e B a rb e ry 2 0 - |-1 9 = 3 97 . C o rb ie (L é o n ) ,d e M o n ta g n y . 49 -1 -1 9 = 3 88 . V in c e n t-B o u rb o n n e u x , d e

S e n l i s ....................................... 49 -1 -1 8 = 3 79 . S a v ig n a c , d e L a C h a p e lle -

e n - S e r v a l ................................ 4 9 - |-1 5 = 3 41 0 . D e C h a le m b e r t , 9* c u i r . . . 16 -1 -1 8 = 3 4 4 4 . D e C h am p eau x , 9* c u i r . . . 46 -1 -15= 34

MM. BELLES BALLES1 . R o b e r t, H e n r i .......................

I 8 . R o u h e r . d e C re i l ..................3 . P a s so t, d e P a r i s ....................4 . D es L ig n e r ie s .........................5 . V in c e n t - B o u r b o n n e u x . . .6 . N aze ...........................................

s o u s c r ip tio n , à ' p a r l i r d u 2 9 ju in , & n e u f h e u re s d u m a l in , 1 .846 o b lig a tio n s d e SOÙfr. a u p o r te u r , r a p p o r ta n t u n In té r ê t n e t d e

i 40 f r . p a r a n (3 f r . 33 • /« )• « t re m b o u rsa b le s I A 300 f r . e n tre n te -c in q a n s .

L e m o n ta n t d e s o b lig a tio n s so u sc r ite s d e - I v r a ê t r e v e rs é d u 46 a u 3 0 s e p te m b re 4893 .

P lu s ie u rs in d iv id u s , n o m m é s M azille (L o u is ) , F r é q u e l in ( P a u l ) . L e p ra t (M a rie ii) , L o u rto is ( J o s e p h ) , G a n tie r (L o u isL h a b i ta n t

I C h a n til ly , s e s o n t re n d u s c o u p a b le s d e d é l i t d e p è c h e A l a lig u e d a n s la r iv iè re la N o - n e tte . S u r p r i s d a n s c e t ex e rc ic e , i ls o n t é té l 'o b je t d e p ro c è s -v e rb a u x .

C r e l l .U n a c te d e p ro b ité à s ig n a le r .'M. P o l , o u v r ie r m aço n A C re il , a tro u v é ,

la s e m a in e d e rn iè r e , u n p o rte -m o n n a ie co n ­te n a n t e n v iro n 880 fr . I l e n fit p a r t a u ta m b o u r d e v ille , q u i é t a i t e n to u rn é e . Ce d e r n ie r te c o n d u is it ch ez M. G a ille t, r e s ta u ­r a te u r e t e n tr e p o s i la i r e d e b iè re , r u e G a m - b e tta , p io p r ié ta i r e d u p o rte -m o n n a ie , q u i le re m e rc ia c h a le u re u s e m e n t e t lu i r e m it u n e ré c o m p e n se .

C v é p y ,D ire c t io n d es P ostes e t d e s T é légraphes.

A V E R T IS S E M E N T D'E.NQÜÊTE (E x é c u tio n d e la loi d u 8 8 j u i l le t 4 8 8 5 ).

L 'a d m in is t ra t io n d e s P o s te s e t d e s T é lé ­g ra p h e s v a fa ir e p ro c é d e r A l’é ta b lis se m e n t d e (a lig n e é le c tr iq u e de .slinée A r e l ie r j a n ré se a u té lé p h o n iq u e d e C rép y -en -V a lo is la fe rm e e t la d is t i l le r ie d e S a in l-G e rm a ip .

U n tra c é d e c e tte l ig n e , in d iq u a n t le s9 /1 0 . I propriétéi^ p r iv é e s o ù il d o i t ê t r e p lacé

3 4 /iO . I su p p o rts o u c o n d u its , rest« r a penud4 9 /4 0 .5 5 /4 0 .

41 1 /L 49

S a n g l ie r s p é c ia l ré se rvé a u x M em bres d e la S o c ié té .

1.683 .978 .000 2 .189 .632 .000

286.234.000 329 891.000

353.107.000 3 4 2 .U 6 .0 0 0752.385.000 T33.639.000

3 3 .8 .4 .0 0 0 24.410.000

T o tau x 1 ,425 .550 .000 1.430 .058 .000

1<® p rix d e l e c tu re A v u e , 14*® p r ix d e so li, a v ec fé lic ita tio n s p a r t ic u ­

l iè r e s d u j u r y p o u r le q u a tu o r d e sax o p h o n es , p a lm e d e v e rm e il;

1«® p r ix d ’ex éc u tio n , co u ro n n e d e v e rm e il ;4 * 'p r ix d 'h o n n e u r , co u ro n n e d e v e rm e il

e t u n e p r im e d e c e n t fran cs .D a n s u n p ro c h a in n u m é ro n o u s d o n n e ­

ro n s q u e lq u e s d é ta ils s u r c e tte b r i l l a n te v ic­to ire .

E n a t te n d a n t , n o u s ad re s so n s à BIM. le s M em b res ex éc u ta n ts e t à M. S ig n a id , l e u r ! e x c e ile u l ch e f , to u te s n o s fé lic ita tio n s .

L a S o c ié té M usicale a d u re s te te n u A e x - p r im e rA M . S ig n a rd to u te s a re c o n n a is sa n c e . H ie r s o ir , v e rs h u i t h e u re s , e l le s’e s t d ir ig é e s a n s b ru i t v e rs la ru e d e la F o n ta in e d es

M M . SÉRIES1 . R o b e r t ( H . ) . . . ...............2 . L a n a v il , d e S e n liS : ...............3 . V in c e n t-B o u rb o n n e u x . . . .4 . N aze ...........................................5 . M o r e l ...........................................

BIM. BELLES BALLES 4 . V in c e n t - B o u r b o n n e u x . . . .2 . M o r e l ........................................3 . L a n a v it ........................................

C o n tin u a tio n d u T i r le s je u d is , d im a n c h e se t lu n d is , ju s q u ’a u 29 ju in , e t to u s les jo u r s d u d im a n c h e 2 a u d im a n c h e 9 ju i l le t in c lu s .

2 3 -1 -2 3 = 4 6 , 2 2 -+ -2 I= 4 3 , 8 4 -1 -8 1 = 4 2 . 2 0 -1 -1 9 = 3 9 . 4 8 -1 -19= 37

. . . 7 8 /1 0 .

. . . 9 4 /1 0 .

. . . 45 9 /1 0 .

D e l’e x am en d e ce ta b le a u , i l r é s u l te q u ele m o u v e m e n t d e n o tre co m m erce e x té r ie u r ----------------( im p o rta tio n s e t e x p o rta tio n s) p o u r le s c in q A rè n e s , e t a r r iv é e d e v a n t la m a iso n d e son i ) r e m ie r s m o is d e l8 9 3 s ’é lô v e à t ro is m i l l ia rd s c h e f , e l le lu i a fa it l ’agré;able s u rp r is e d u n e

13 .52 8 .0 0 0 f r . , en d im in u tio n d e p lu s d ’u n a u b a d e . P u is , v o u la n t fa ire p a r t ic ip e r to u te d e m i-m illia rd (506. 160.000 f ra n c s ) s u r les l la v i l le à c e lle fé te d e fam ille , e l le e s t revO' c h ifire s d e la p i-riode c o r re sp o n d a n te d e n u e v e rs la p lace d e la H a lle e n jo u a n t sam 1892 e t d e 831 .647 .000 f r . s u r le s c h iffre s I c e sse , p ré c é d é e e t su iv ie d e p o r te u rs d e lan -

. . . n . I . ___ _ _ A ..» . .M in a I I a n

H u r o b é i e S e i l i t d u 2 0 J u i n 1 8 9 3 .

d e la p é r io d e c o n e sp o u d a n te d e 1891.

L a S é c h e r e s s e .

te rn e s . A rr iv é e s u r la p lace , e l le a b r il la m - ii ie n t e n le v é p lu s ie u rs m o rceau x p a rm i le s - I q u e ls S e n lis , r n a v a n t / d e M. S ig n a rd , e t ! e lle a g a ie m e n t te rm in é la so iré e a u Café C h e r A m i , o ù u n p u n c h lu i é ta i t offert p a r ’ M em b res d e la C om m ission .

11»* quai. 2* —

S sigte. . . . Avoine. 12*q n a t .

frlxiBsenjUioit.«•■

tooui.d«

- — ------ ------ ------------

?9. ao 17 60 H.. 0.50c..B 50 7H 16 75 M.21 »■ 76 -5 95 id.13 ré 74 10 M SsiiB var22 » 44 9 ■« H .. 1 fr.21 «» 42 B 80 Id.

L a séc h e re s se c o n tin u e se s r a v a g e s ; e lle e s t s u r to u t d é sa s tre u se p o u r le b é ta i l , q ue les c u ltiv a te u rs n e p e u v e n t p lu s n o u r r i r e t v e n d e n t à v il p r ix . I l e n e s t a in s i j u s q u ’en ' A n g le te rre , pays ré p u té p o u r sa f r a îc h e u r , m a is o ù l ’e a u po tab le m êm e fa it a c tu e n e m e n t d é fa u t s u r p lu s ie u rs p o in ts .

Le p u b lic s ’é to n n e . A ju s te t i t r e , d e n e pas v o ir le p r ix d e la v ia n d e b a is se r , a lo rs q ue le b é ta il e s t p o u r r ie n .

P lu s ie u r s m u n ic ip a lité s o n t p r is d e s m e­su re s e n ra p p o r t av ec la s itu a tio n . S u r leu rs in jo n c tio n s , (es b o u c lie rs d e L ao n , N evers , O r lé a n s , S o iiso n s , L im oges, A u x e rre , Sens, Jo ig n y , B o u rg , R e im s , V esoul, C lerm out- F e r ra u d , C h â lo n s-su r-M a rn e . L an g re s , F aim - bœ uf, B ourges, E p e rn a y , R o ch e fo il, N antes. P o itie rs , N io rt, e tc ., e tc ., o n t co n sen ti des ré d u c tio n s a l la n t ju s q u ’à 20 ce n t, le dem i-

^ L a s itu a tio n e s t s u r to u t n a v ra n te d a n s l ’Est e t e n A lsace -L o rra in e , o ù la séchciè .sse c o n ­tin u e s e s ra v a g e s e t a u g m e n te la m isè re , q u i d ev ie n t e ffra y a n te d a n s les cam p ag n es.

Les p a y s a n s .s e d é b a r r a s s e n t à v il p r ix de le u r b é ta il q u ’un e fo u le d ’ach e te u rs é tr a n ­g e rs v ie n t a c q u é r ir . L es m a rc h a n d s a lle ­m an d s , s u r to u t , s ’a b a t te n t com m e u n e n u ée d e c o ib e a u x , e n A lsace , e t fon t d e s ra lles g é n é ra le s .

A D a n n e m a r ie , l a se m a in e p assée , des v aches se v e n d a ie n t 17 fr ., d e s g rn i.sses pas tü m a rc s (1 2 fr 5 0 ) . U n b eau bœ uf t ro u v a it à p e in e a c q u é re u r p o u r 65 m a rc s . O n a vu o ffrir u n k ilo g . d e c e r is e s p o u r u n v e a u d e h u i t jo u r s . . . ,

A B eifo rt, d u 5 a u 15 ju in , p lu s d e 180 w agons d e b es tiau x o n t p assé e n g a re , se d i­rig e a n t s u r l’A llem ag n e . Ce b é ta il p io v e n a il de B eifo rt, B esançon e t L u re .

J e v a is vous s ig n a le r deu x fa its q u i vous m o n tre ro n t A i |u e l p o in t d e d é ro o ra lisa lio n e n s o n t a r r iv é s c e r ta in s pay san s : d a n s u n v illa g e d e l ’a r ro n d is se m e n t d e D a n n e m a rie , un c u l t iv a te u r a lâ c h é sa v ach e n e p o u v a n t p lu s la n o u r r i r . U n fe rm ie r d e s e n v iro n s d e P o n e n t r u y , in c a p a b le d ’e n tr e te n ir p lu s lo n g tem p s son é c u rie , a q u itté sa fe rm e . O n n e su it ce q u ’il e s t d ev en u .

Au s u je t d e la séc h e re sse : u n e p ie r r e a é té m ise â n u p a r la b a isse e x tra o rd in a ire d u D o u b s , e t s u r la q u e lle on a tro u v é g ra v é e u n e in sc rip lio n a n n o n ç a n t q u ’il y a d e u x cen ts a n s u n e séch e re sse a n a lo g u e a v a i t sév i.

Le ré g im e d es v e n ts a h e u re u se m e n t l’a i r d e v o u lo ir se m od ifie r, c e q u i p o u r ra it b ien tô t a m e n e r lu fin de c e tte c a lam iteu se p é rio d e .

. le G én é ra l co m m a n d a n t le 2* co rp s d ’a rm é e a u to r is e , com m e tes a n n é e s p récé­d e n te s , les C om pagn ies e n S u b d iv is io n s d e s a p e u rs -p o m p ie rs , a in s i q u e les S o c ié té s d e g y m n a s tiq u e r é g u liè re m e n t o rg a n isé e s , A se r é u n i r e n a rm e s A l ’occasion d e la F ê te n a t io n a le d u 14 J u i l le t p ro c h a in .

' P n i du P û a du |B lf ts « . .. 0 ,34 le k . Saas var. 10 aaSO Ju in . jBit-blxnc 0 .29 — \ Id.

I Pnrine : t « 157 k ilog ., 49 fr. — Sans variation.

d e I i r r o n i i s i e m c B t d e S e n l i s .

N ous av o n s e n te n d u , d im a n c h e d e rn ie r .

B a r g D v .

L ’a n n é e d e rn iè r e , le n o m m é D u b re u il fu t v o lé d ’u n e se rp e v a la n t 5 f r . , e t bien , q u ’il a i t conçu q u e lq u e s so u p ço n s s u r l’a u te u r , il n e p u t é c la ir c ir se s d o u te s . Ces jo u r s d e r -

. . . . . lin n.iniA ,u n s u p e rb e c o n c e r t d o n n é p a r la m u s iq u e I H re c o n n u t s a s e rp e d a n s 'u n p a n ie rC u ira s s ie rs ; le p ro g ram m e a é lé p lu s b ra s d e la fem m e T .. . M alg ré le s d é n é -

I- . .. .. ....... ggjjQjjR op p o sées d e la fem m e T . . . e t d e so nm a r i , p ro c è s -v e rb a l a é té d re s sé c o n tre ce d e r n ie r , q u i a d é jà su b i p lu s ie u rs c o n d a m ­n a tio n s p o u r d é lits an a lo g u es .

desé te n d u q u ’il n e le co m p o rta it p a r q u e lq u e s m o rceau x d e c h o ix su p p lé m e n ta ire s d o n t to u s le s a u d ite u rs o n t é té ra v is . A ussi d e v o n s-n o u s a d re s s e r d e .s in cè re s r e m e r­c ie m e n ts â ces e x c e lle n ts m u s ic ien s .

S a m e d i p ro c h a in s e r a p o u r le m a g n ifiq u e ré g im e n t u n jo u r d e ir io m u h e a s su ré . S i le te m p s se m e t d e la fé te ; le b e a u c a rro u se l p ro je té s e r a n o n m o in s ré u s s i q u e c e lu i d e l’a n n é e d e rn iè r e .

D éjà le s lo u ag e rs p r é p a re n t le u rs v o itu re s q u i s e ro n t c e r ta in e m e n t b ien lo in d e su ffire ; au s s i la g r a n d e m a jo r ité d e s c u r ie u x d e v ro n t se ré s ig n e r à f a ire la ro u le à p ied ju sq u ’a u c h a m p d e m a n œ u v re s . V ers u n e h e u re a p rè s -m id i , la fé te s e ra com m encée .

S o u h a ito n s q u e le so leil so it m o in s a r d e n t p o u r n o s b ra v e s m ilila ire s p a r tic u liè re m e n t, c a r so u s le u r u n ifo rm e , p a r la te m p é ra tu re s é n é g a l ie n n e q u e n o u s s u b isso n s , i ls s e r a ie n t b ie n c e r ta in e m e n t A p la in d re .

B e l l e - E g l i s e .L e 19 c o u ra n t , le s ie u r B lazu rie r, m a ç o n ,

d e m e u ra n t A B e lle -E g lis e , a tte in t

_______________ . p e n d a n t tr o isjo u r s c o n sé c u tifs , A p a r t i r d u 82 ju in 489 2 , dép o sé A la m a ir ie d e la c o m m u n e d e C ré p y - en -V a lo is , o ù les in té re s s é s p e u v e n t e n p re n d re c o n n a is sa n c e e t p r é s e n te r le u rs o b se rv a tio n s o u réc la m a tio n s .

B e a u v a is , le 19 ju in 4893 .' Le D ire c te u r des P ostes

e t des Té légraphes,TUIROUX.

E r m e n o n v i l l e .

BI. d e R ad z iw ill v ie n t d e fa ire r é p a r e r , d a n s l’î l e d e s P e u p l ie r s , le to m b eau d e J e a n - J a c q u e s R o u sse a u , q u i to m b a it e n r u in e s .

F r c i s n o y - l e - L i U à t .

U n s ie u r V a n d e rd o rn , su je t b e lg e , a é té assa il l i p a r p lu s ie u rs d e s e s co m p a trio te^ , te r r a s s é , ro u é d e co u p s e t la issé s a n s c o n ­n a is s a n c e , p ré s d u h a m e a u d e D u c y , d im a n c h e d e r n ie r , v e rs le so ir . S o n b e a u - f rè re , q u i v o u la i t le d é fe n d re , r e ç u t au s s i q u e lq u e s c o u p s d e p o in g , m a is il p u t f u i r A tem p s e t é v i te r d ’é l r e d a v a n ta g e m a ltr a i té . Les a u te u r s d e ces b ru ta l i té s se so n t e n fu is d a n s la d ire c tio n d e B a ro n , e t o n n ’a a u c u n e in d ic a tio n p ré c ise q u i p u isse les fa ire r e ­t ro u v e r . L ’é ta t d u b le ssé n ’a a u c u n e g ra v ité .

M o n t é p i l l o y .

O n n o u s é c r i t :A l’o ccas io n d e sa d e rn iè r e v is ite d a n s

n o tr e c o m m u n e , Bl. G a illa rd a b ie n v o u lu . f a ire d o n A n o tre éc o le d e tro is c a r te s d e g é o g ra p h ie . J e m e p e rm e ts d e vous d e m a n d e r l’o u v e r tu r e d e s c o lo n n e s d e v o tre jo u rn a l p o u r y p la c e r les re m e rc im e n ts q u e la co m ­m u n e e n t iè r e l i e n t A ad re .^ ser a u g é n é re u x d o n a te u r .

: A ce b ie n fa it , M. G a i l la rd a a jo u té u n eI so m m e d e t r e n te f ra n c s p o u r la ré o rg a n is a - I tio n d u jo u d ’a rc d a n s la co m m u n e . L a S o -

c ié té .m e c h a rg e d e tr a n s m e ttr e A M. G a illa rd l’e x p re s s io n d e s a b ie n v iv e rec o n n a is sa n c e .

Le M aire,Cb . P en o n .

l U f o p i e n v n l .

V e n d re d i d e r n ie r , l a fem m e C a iile t, h a b i­ta n t le h a m e a u d u F o sse m o n t, v o û ta n t a jo u - I 1e r u n e p iè c e d e 5 f r . A so n p e tit m ag o t,

' s’a p e rç u t , A sa g ia n d e s tu p é fa c tio n , q u e la p e ti te b o ite , re n fe rm é e d a n s so n a rm o ire , q u i c o n te n a i t u n e so m m e d e 30 f r . , lu i a v a i t é té v o lé e , a in s i q u ’u n e c h a în e e n o r , év a liié e 50 f r . , p la c é e d a n s u n e a u t r e b o îte d a n s le m êm e t i t o i r . E lle e u t b e a u fo u ille r e n to u te so n a rm o ir e , e lte n e r e tro u v a r ie n . E l le se ra p p e la a lo r s q u e q u e lq u e s jo u r s a v a n t .

.SÉANCE DU BIa RDI 20 Ju iN .

Le M on t-d e -P ié lé .

O n d isc u te la su p p re ss io n d e s co m m is­sa ire s -p r is e u rs sp é c ia le m e n t affectés à la p risée d e s o b je ts v e n d u s p a r le M o n t-d e - P ié té , e t le u r r e m p la c e m e n t p a r les em p lo y és o rd inn ire .s d e l ’é tab lis se m e n t.

I l n ’y a d a n s ce lte ré fo rm e r ie n q u i p u isse p a s s io n n e r la C h am b re .

En p eu d e m o ts , voici l’exposé d o lu q u e s ­

tio n :Le M o n t-de P ié lé v o u d ra i t é c o n o m ise r les

h o n o ra ire s q ue p e rço iv en t le s co m m issa ire s - p r is e u rs p o u r d ro it d e p r is é e , o u to u t au m o in s le s v e rse r d a n s sa p ro p re ca isse .

L a com m ission , q u i e s t d e c e t av ie , r a p -

fe r le sérieüse de temps. Ce qn’on rea l, en 1 pelle que le ^Ien^de-Pi^lé detrail, «nx

L’Orage d'iiier à Paris.U n v io le n t o ra g e a é c la té h ie r A P a r is avec

d e s to r r e n ts d e p lu ie : c ê j^ te ^ lu io e s t uù b ie n fa it au q u e l l ’a r ro n d is se tn e n t d e S e n l l i n ’a m a lh e u re u s e m e n t pas p a r lir lp é .

A d e u x h e u re s , la fo u d re e s t to m b ée s u r la S a in te -C h a p e lle , c a u s a n t p lu s icu rsacc id en ts , d o n t u n sem b le o ffr ir q u e lq u e g ra v ité .

U n d é m é n a g e u r , E m ile B ru n e t, Agé d< q u a ra n te a n s , q u i v e n a it d e m o n te r u n m e u b le ch ez M. G o ro n , a é té a t te in t d a n s Ip co u r c o n d u isa n t d e s b u re a u x d e la S û re té a u q u a i d e s O rfèv re s . I l a é té tra n s p o r té A i 'H ô le i-D ie u d a n s u n é ta t trè s g ra v e .

L ’o n d e ses c o m p ag n o n s , A le x a n d re Mo­re a u , a é té é g a le m e n t a t ie ln l p a r la fo u d ie a n cô té d ro i t de la tê te . I l n ’e n te n d p lu s d e l’o r e i l le d ro ite .

L a fo u d ie e s t to m b é e A d eu x h e u re s i t d e .n ie au x a b a tto irs d o la V ille tle s u r le b iù lu ir a u x po rcs , s a n s c a u se r h e u re u se m e n t a u c u n a c c id e n t d e p e rso n n es ,

Q u e lq u es in s la n ts a p rè s . la f o u d re lo m b ail ir l’hô p ita l te m p o ra ire d ’A u b e rv ille rs , cera-

m iin iq iia n t le le u a u x co id u ite s d e gaz. G rû ce a la p ré se n c e d ’e s p r i t d u d ir e c te u r d e j ’h ô p ila l e t d ’u n in te r n e q u i a im m é d ia le m e n t f e rm é le c o m p te u r , o n a p u é v ilo r q u e les m a la d e s , p o u r la p lu p a r t d e s v a r io leu x e n tr a i te m e n t d a n s c e t l iô p lu l , n e fu s se n t

M. S c h m ith , h ô te lie r , ro u te d e C oropiègne, a t ro u v é d a n s son é c u rie a p rè s le d é p a r t d e s m ili ta i re s d e l ’a r t i l l e r ie q u i o n t ré c e m m e n t s é jo u rn é ch ez lu i , u n e c e in tu ie c o n te n a n t u n e som m e d e 15 fr . I l s’e s t e m p re s sé d ’a l le r d é p o se r ce tte tro u v a ille A la g e n d a rm e r ie , 'u i e n a a v isé le c o m m a n d a n t d u co rp s ir ig é s u r F o n ta in e b la u .

C ette p e tite som m e a p p a r te n a i t A u n r é s e rv is te ; e lle a é té a d re s sé e a u s s itô t à so n c a p i ta in e , q u i l 'a ré c lam ée a u n o m d u je u n e h o m m e.

Nos fé lic ita tio n s A M. S c h m ith p o u r c e t a c te d e p ro b ité .

P ro c è s-v e rb a l p o u f d é l i t d e p ê c h e com m is la n u i t d u 17 a u 18 c o u ra n t, a u p rè s d u p o n t d e la m a rb re r ie , a é té d ra s sé c o n tre le no m m é A uguste T h o m a s , m a n o u v r ie r A S e n t is . _________ __ ________

U n a m a te u r d ’a r tic h a u ts r e s té in c o n n u a I c o u p é 18 tê te s d ’u n e v a le u r d e 7 f r . p e n d a n t ' la n u i t d u 17 a u 18 ju in , d a n s u n e p ro p r ié té a u l ie u d i t L e M ara is , a p p a r te n a n t A | M . Fossiez , j a rd in ie r .

flu x io n d e p o i l r in e , é ta i t re s té a u l i t p e n d a n t I s ’é ta n t a b s e n té e to u te u n e m a tin é e , a in s i q u eq u e s a fe m m e é ta it p a r tie c h e rc h e r le m é d o - j Q,ari, la p o r te d e l ’ar m o ire a v a i t é té c in . A so n j e t e u r , ce tié d a m e , a u l ie u d e I re tro u v é e o u v e r te à l e u r re to u r . T o u s d eu x re tro u v e r so n m a ri d a n s so n l i t , le v i l s u s - I ,^'y a v a ie n t p a s a lo r s fu it a t te n t io n ; au s s i p e n d u p a r u n e c o rd e d a n s la g ra n g e a t te n a n t i s u p p o s e n t- ils m a in te n a n t q u e c’e s t c e jour-IA a l’h a b ita tio n . E lle a p p e la d e su ite les v o i- I a v a ie n t é lé d év a lis é s , s in s , q u i d é ta c h è re n t le su ic id é . H a v a i t I M alg ré q u e lq u e s p ré so m p tio n s s u r l’a u te u r cessé d e v iv re . H a z u r ie r é ta it Agé d e 5 8 a n s . I j y y o l, e lle s n ’e u t p a s e n c o re é té c o n firm ées .

B é l h î s y - S n î n t - P I e r r e .L es m a ir e s d e B é t l r i s y - S a i n t - P i e r r e ,

B é th isy -S a in t-M a r tio , N é ry , S a in tin e s e t S a in t-S a u v e u r , v ie n n e n t d ’a d re s s e r â M. le D ire c te u r g é n é ra l d e s P o s te s e t T é lé g ra p h e s u n e p é tit io n e n v u e d 'o b te n ir u n e a m é lio ra ­t io n b ie n n é c e s sa ire d a n s le se rv ic e p o s ta i d e le u rs c o m m u n e s re sp ec tiv e s .

D ep u is la su p p re ss io n d u c o u r r ie r d e V e r- b e r ie A B é th isy , le s co rrespondance .^ n ’a r r i ­v e n t le m a lin q u e p a r le t r a in d e 6 h . 8 0 , e t i l s’e n s u i t q u e le s fa c te u rs q u i t te n t m a in te ­n a n t le b u re a u u n e h e u re e t d em ie o u d e u x h e u re s p lu s ta rd q u 'a u tre fo is ,

j L’a d m in is tra t io n a fa it d e rn iè r e m e n t u n e I t e n ta tiv e d ’a d ju d ic a tio n p o u r é ta b l i r o n c o u r ­

r i e r A p ied e n t r e L o n g u e il-S a in te -M a rie e t B é t ii is y -S a in l-P ie r re , m a is e lle e s t re s té e in f ru c tu e u se , a tte n d u q u e le po ids d e s le t t re s , jo u rn a u x , p ro sp ec tu s , é c h a n t i l lo n s , e tc . , A tr a n s p o r te r , e x c é d e ra it a s su ré m e n t le s fo rces d ’u n h o m m e. . . ,

L a s e u le so lu tio n d é s ira b le e t q u e ré c la ­m e n t le s m a ire s d e s c in q lo ca lité s in té r e s ­sé e s , e s t l 'o rg a n isa tio n d ’u n se rv ic e e iv o i tu re ; i l f a u t e s p é re r q u e M. d e S é lv es a c c u e ille ra fa v o ra b le m e n t l e u r d e m a n d e s i lég itim e .

U n s ie u r X . . . , b o u c h e r d e p ro fe ss io n , s ’e s t , p a ra l l - i l , d o n n é p o u r m is s io n d e c iv i l is e r la co m m u n e ; v o u la n t co m m en ce r p a r u d d e 1 se s v o is in s , i l lu i a a d m in is l r é n n f o rm id a b le 1- î__....a.H ■..Sma Anl..Ap Itrt nAIft VllA I

D eux b ra c o n n ie rs fieffés, les s ie u rs B a r ré e t C o m m ère , h a b i ta n t M o rienva l, o n t é té re c o n n u s c h a s s a n t A l’a id e d e fu s ils s u r la l is iè re d e la fo rê t d e C om piègne. M alg ré le u rs p ro te s ta tio n s d ’in n o c e n c e , le u rs a rm e s o n t é té sa is ie s e t p ro c è s -v e rb a l a é lé ré d ig é c o n tre e u x .

R I e u U l y - e n - T h e l l e .

L a S o c ié té m u s ic a le d e s A m a te u r s r é u n is s ’e s t r e n d u e d im a n c h e 44 c o u ra n t A S a in t - Lô (M a n c h e ) , p o u r p r e n d r e p a r t a u co n co u rs d e m u s iq u e .

C e lte S o c ié té , q u o iq u e p e u n o m b re u se , a o b te n u d a n s sa d iv is io n , d e u x p re m ie rs p r ix e t u n sec o n d .

I V o g e n t - l e s - V i e P d r e s .

S a m e d i d e rn ie r , 47 ju in , o n t e n l ie n e n c e t te co m m u n e le s o b sè q u e s d e M. B o q u e t (P ie r re -A le x a n d re ) , ’ co n se ille r m u n ic ip a l , fa o r io a n t d e file ts , d é c é d é d a n s sa 65* a n n é e .

U n e m o r t so u d a in e e s t v e n u e le f ra p p e r , * t in , p le in

l ^ e l é i é « l e T a r d u M o i i l a n b a U i

SITU A TIO N AU 49 JU IN AU S O IR

C a ra b in e .MM.

V io le t, d e P a r i s . .Le,vicqm ile d e s L i,

k o t t l lo s (A llie r ) ......................T r é ^ f i ^ d e P a r i s .

I , H e n r i ,d e S e n l i s . . . .

le j e u d i 15 , à q u a tr e h e u re s d u m a tin , p le in d e v ie e t d e s a n té L a v e ille e n c o re , d a n s la s o iré e , i l c o n v e rsa it g a lm e n t avec s e s a m is , e t r ie .i n e fa is a it p ré sa g e r u n p a re il d é o o u e - m eiiL A u ssi, la n o u v e lle d e son d é c è s a - t-e lle p ro d u i t d a n s la c o m m u n e u n e p ro fo n d e é m o tio n . , ^ ,

M . B o q u e t é ta n t c a p ita in e d e la C om pagn ie ---------- . . . •. I d e s c h e v a l ie rs d e l’a r c , tous s e s co llèg u esco u p d o p o in g , p o u r fa ire e n t r e r u n p e u v u e i u n p i e u iL d e v o i^ d S ^ ls te r à sesla lu m iè re d a n s so n e s p r i t , e t n a réu s s i q u A I e t le s S o c ié té s d ^ r e ü , M on ta-se f a i r e g r a t i f l e r p a r l e tn b u n ÿ c o r r e c t io n n e l ,„ j r e * p i v R le r s -S a in t-P a u l a v a ie n t e n v o y é d e S e n l is d ’u n e a m e n d e d e 8 5 f r . ' . .

3 4 /4 0 .

4 ; R o b - .5 . K a d l l . d e P a r i s ............................6 . C h am b ro y , d e P a r i s ..................

4 8 /4 0 .6 4 /4 0 ,9 4 /4 0 .

40 9 /4 0 . 13 6 /4 0 .8 0 4 /4 0 . I M 4 / 4 0 . !81 5 /4 0 . 8 4 3 /1 0 . 86 3 /1 0 .

7 . P e t i t , I Ie n r i ,d e M o n tm o re n c y .8 . L a m b e rli , d e S e n l i s ..................9 . P ia r ro l , d e .S en lis .......................

4 0 . P e t i t , A lex an d re , d e G onesse .4 4 . P e l i t , H ector,4eM oritm orency .

P o u le à la C a ra b in e .MM.

4 . V io l e t . . ...................................... 8 p lom bs.2. L e v ico m te d e s L i g n e r i e s . . . . 7 —3 . K a s t l l .......................................... .‘. 6 -4 . P e tit ,H e n r i,d e M o n lro o re n c y . 4 —>5 . C h am b ro y , d e P a r i s ................ 4 —

I de Senlis d’une am end e-----------I C et a rg e n t s e rv ir a p e u t ê t r e .e n p a r t ie A

c o u v r ir le s f ra is d e l’éc o ie d e B é th isy , q n i s e r t a s s u ré m e n t p lu s A é c la ire r te p a y s q u e to u s le s a rg u m e n ts f ra p p a n ts d e s p o r te - lu m iè re d e I a c c a b it d u s ie u r X ...

B r a s s e u s e .H . D ev o n g e , a g r ic u l te u r A B rasseu se , fa it

i n s ta l lo r a c tu e l le m e n tu n e d is l i l l e r ie d e b e tte ­ra v e s (p ro c é d é d e la m a c é ra tio n ) .

L ’u s in e p o u r ra m e t t r e e n œ u v re p a r jo u r d e 40 .000 A 50 .0 0 0 k ilo g . d e b e tte ra v e s .

E lle s e r a u n n o u v e l c lé m e n t d e p ro ’tp é r ilé , n o u s n ’e n d o u to n s p a s , p o u r le s fe rm e s si in te ll ig e m m e n t d ir ig é e s d e MM. D evpuge , p è re e t f ils , e t e lle p io c u re ra d u t r a v a i l aux o u v r ie r s d u v o is in ag e p e n d a n t la m o r te - sa iso n .

C h a n t i l l y .N o u s c ro y o n s s a v o ir q u ’e n v u e d e l 'é ta ­

b lis se m e n t d ’u n se rv ic e m u n ic ip a l d e d i s t r l -

d e s d é lé g a tio n s p o u r a cco m p ag n e r A s a d e r - iiii r j d e m e u re le u r re g re t té co llègue .

C e c o rtè g e , c o n d u it p a r B!M. W a tie b le d e t L a v ille , a d jo in ts , c e in ts d o le u rs é c h a rp e s , d é lé g u é s p a r M. D em agni-z , m a ir e , r e te n u à V ichy p a r l’é ta t d e s a s a n té , é ta i t r é e lle m e n t im p o sa n t. L es ta m b o u rs e t le s d ra p e a u x , p la c é e s e n tê te d e s C om pagn ies d 'a r c d o n t n o u s v e n o n s d e p a r le r , o u v ra ie n t ia m a rc h e ; p u is v e n a i t le c o rb i l la rd , su iv i d u C o nse il m u n ic ip a l p re sq u e a u co m p le t, d e s d iv e rs fo n c tio n n a ire s d e ta v ille , d e la fa m ille e t d e s n o m b re u x am is d u d é fu n t. O n r e m a r ­q u a i t a u s s i d a n s l’a s s is ta n c e q u e lq u e s s a ­p e u rs p o m p ie rs e t d iv e r s m e m b re s d e la F a n fa re . , j .

A p rè s a v o ir p a rc o u ru la r u e d e L ian - c o u r t , l a p la c e d e la F ê le , u n e p a r t ie d e la r u e d e B o n v ille rs e t c e lle d e R pyairtn o n l, le c o r lë g e a r r iv a a u c im e iiè ro p a r le c h e m in d e rA r g i l ié r e . L e c e rc u e il a y a n t é té d e sc e n d u d u M rb l l la r d , M ^ W a 4 e b le d , p r e m ie r a d -blissem ent d ’un service municipal d e d is tr i- du co rm iiaru , n .

ballon d’ono, la Tille de ChanUll, moltr» en I joint, prenons» 1 allocdllon tn lte n te . __

Page 3: les deux Voix de la Droite.bmsenlis.com/data/pdf/js/1892-1894/bms_js_1893_06_22_MRC.pdfgénéral Dooop, formaient la haie. Ua date des élections. Nona lisons dans le Temps : En présence

J » d o b de M. D am agaei, no treBjmpAlhkjae n t m tire , q ae l 'é ta t de m■enté empêeihe dVfre préM ot le i aq]onrd 'hul| e t qui re g re tta infiniment ce Oebenx eontre>teenpi, le trU ta 'bonoénr de prend re le paro le en eetta eirooM tebee. '

P o u r le eeoonde fois depn ii moine d W en , , le M o rt v ien t fie firspper i te porte de n o tre C onteil mnnieipel. L 'ànnée dern ière , A peu prée A pa­reille époqne, noos eqoompegnione iol no tre aym pethiqne e t dévoué collégné, M . P e te r. Au- Jonrd 'bo l, e’ee lle ton r de no tre eroi, M . Boqnet, qu 'une m ort cruelle, e n if i prom pte qu'im prévue, vient de rav ir à se femiJle éplorée, A n o tre effec tio n , e ux travaux du Conseil municipel.

P a r o n jabenr opinlAtro e t persévèrent, il avait au élever se nombreuse famille, e t lui donner une boUnête e t m odeste aisance. P a r ses e t libérales, son dévouem ent A la eb&.„Il avait gsgué l'estim e e t ta confiance de ses concitojrens, qui r e n v o /a ie n t plusieurs fois siéger an Conseil mUnimpai, od il se fit rem arquer par son e sp rit jtidieieox e t ses idées sagem ent dém o­cratiques. C’e s t a in û qu’il fit partie de notre assemblée communale de 1878 A 1888, e t qu’il avait é té de nouveau réélu au mois de mai 1892.

B n présence du coup instleudu qui porte le deuil dans notre' commune e t qui frappe plus par­ticulièrem ent la famille de n o tre reg re tté col­lègue, nous ne pouvons m aibeurensem eot que nous incliner avec résignation. M ais, du n ofl’rons A sa fdmme e t A ses enfants, A ses breux am is, l ’eipression bien vive de nos regr«w e t de n o tre sjrmpatbie en cette douloureuse c ir­constance. E t, avant de qu itte r la tom ba od va reposer no tre ami e t eollègne, disons-lui : « Au revoir, cher Monsieur Duquel. U n Jou r, il faut l ’espérer, nous nous reverrons dans on monde meilleur^ od régnera la paix , la concorde, la véri­table f ra tern ité , e t o d nos cœ urs ne se ron t plus oppressés par toutes les m isères de ce tte vallée de larm es, de cette vie, qui n ’est qu ’un combat continuel. »

Bn attendan t, cher M onsieur Boqnet, encore une fois, adieu, ou p lulût au revoir I

Bl. V illa in , île la C o m p ag n ie d ’à r c d e N o- g e n l, p r i t e n s u i te la p a ro le e n c e s le rm e s :

Mesdames,M e s s ie u rs ,

Il e s t, dans notre court sé jour su r la te rre , des évênementa que l'homme ne peut a rrê te r.

C’est le cœ ur navré d e tristesse que Je viens de nouveau rem plir un devoir bien pénible A l’égard d ’un mem bre de la Société des A rchers de No- gen t.

L a M ort, qni fauche en aveuglOj vien t encore de frapper u a coup en soum ettan t n o tre Société A nue nouvelle épreuve e t en lui p renant u n de ses membres les plus dévoués. Quel affreux mal­h eur nous frappe encore aujourd’hui, tém oin la foule ém ue qui répand ses larm es s u r ce cercueil; osr, ainsi q ue nous le disions dern ièrem ent, nous croyions que la Providence en au ra it fini, dn moins p ou r longtemps, de m oissonner p arm i les Archers de Nogent.

N otre capitaine Boquet avait p ris place dans nos rangs, A côté de son frè re , en 1839. I l é ta it un des plus assidus A nos exercices e t A nos réunions ; son esprit calm e, doux, conciliant e t affable lu i avait cooqniA plna .que la sym pathie, msis l'àm itié de tous ses cam arades, les Cheva­liers.. Nous l ’aimions tous comme on frère. Son cœur généreux nous é ta it ouvert A tou te - sion : il é ta it serviable p ar dessus tou t ; noua ■entions a ttiré s A lui. Le souvenir de ses qualités e t de ses vertus sera impérissable nous ; il reste ra si'bien gravé dans nos cœ urs, que nous c roirons toujours à sa présence au m dieu de nous.

N ous ne quitterons point ce tte tom be sans adresser A notre Capitaine i ’bomaiage de notre vivo am itié, en même temps que nos regrets les plus poignants.

Repose en paix, cher Boquet, e t que l’im po­sante manifestation qui se produit au tour de ta tombe soit, pour ta veuve e t ta famille éplorées, une douce e t suprême consolation en présence de ta perte aussi m alheureuse que cruelle.

A d ie u d o n c , c h e r C a p i ta in e , s o is p e r s u a d é q n eton souvenir vivra parmi nous, e t que nous en i­vrons ton exem ple pour m aintenir la Com pagniedes Chevaliers d 'arc dans ta tronne voie od tu l’as laissée.

A u nom de tous tes amis, de les cam arades, adieu, cher Boquet, adieu I

C h acu n s e fit e n s u i te u n d e v o i r d e d é p o s e r s a l le u r d ’Iinrao i le lle s u r le c e rc u e il d u d é ­fu n t ; p u is lu n o m b re u se a s s is lu i ic e q u i a v a i t ten u a (u t r e n d re le s d e rn ie r s d e v o i is se r e lira le n te m e n t , p ro fo n d é m e n t é m u e p a r ce tte im p o sa n te m a n ife s ta tio n .

D e p lu s , a u C oncours d ’h o n n e u r , i l lu i a é té d é c e rn é , co m m e p rix , u n o b ie l d 'a r t .

T o n s n o s c o m p lim e n ts & f a v a i lU n le S o c ié té m u s ic a le d e P o n t e t & so n c h e f d é v o u é , H . D elam o(le .

V en d re d i d e rn ie r , v e rs c in q h e u re s d u s o ir , u n c o m m en cem en t d 'in c e n d ie a v a i t l ie u c h e z le s ie u r G an té s , j a r d in i e r d e H . D u m o n t.

G râ c e â la p ro m p titu d e d e s s e c o u rs , e t g r â c e au ss i â la p ré se n c e d ’e s p r i t d e M. le J u g e d e p a ix , q u i re s te e n fa c e d e G a n té s e t q u i a p p o r ta , a v e c d ’a u lr e s p e r s o n n e s , les p re m ie rs se a u x d ’e a u , o n su t é v i te r u n d é ­s a s tr e p lu s g r a n d .

E n effet, p a r ce tte c h a le u r tro p ic a le e t au s s i à cau se d e la p ro x im ité d u lie u d e 1 in c e n d ie d 'u n e b o u la n g e rie , o ù d e s fag o ts é ti i ie n t e n ta s s é s , o n a u ra i t e u à r e d o u te r d e p lu s g ra n d s m a lh e u rs .

M alg ré l 'a c tiv ité d ép lo y ée , to u t c e q u 'i l y a v a i t d a n s la c h a m b re a é té co n su m é .

H G an té s é ta i t a s su ré à la c o m p ag n ie l A ty le . E n c e tte c irc o n s ta n c e , c h a c u n a fa it so n d e v o ir ; la p o m p e d e la V ille e s t a r r iv é e e n q u e lq u e s m in u te s , m a is il é t a i t in u t i le d e 8 e n s e rv ir , to u t d a n g e r a y a n t d isp a ru .

|8aiiit»FIrmiii«L e n o m m é L ag ran g e , â g é d e 2 6 a n s ,

d e m e u ra n t â V in e u il , a é té , e n v e n u d 'u n m a n d a t d ’a m e n e r d é c e rn é p a r M. le J u g e d in s tru c tio n d e S e n l is , a r r ê t é so u s l 'in c u l­p a tio n d e vol e t c o n d u i t â l a m a iso n d ’a r r é t , le 19 d e ce m o is .

S a i n t i n e s *PROGRAMUB

d e la F ê te -K erm esse de G y m n a s t iq u e d u D im a n c h e 3 3 J u in éH 93.

A o n z e h e u re s e t d em ie . — R écep tio n d e la P a tr io te d e P o n t-S a in te -M a x e n c e , p a r la F r a te r n e l le d e S u iu iin e s e t la C om pagn ie d e S im e u rs -P o m p ie rs .

A (feux h e u re s . — R écep tio n d u C o n se il m u n ic ip a l e t d e la F a n fa re d e S a in t S a u v e u r p a r le s S o c ié té s d e g y m n a s tiq u e e t la S u b d i­v is io n d e s S a p e u rs -P o m p ie rs , s u r l a p lace d u s F ê te s .

A d eu x h e u re s e t d em ie . — V in d 'h o n n e u r , o ffe r t so u s la T e n te p a r la F r a te r n e l le à to u te s le s S o c ié té s p ré se n te s , â s e s M em b res h o n o ra ir e s e t â s e s in v ité s .

R e m ise d u d ra p e a u , o ffe rt p a rM . G a illa rd , d é p u té , à la F r a te r n e l le d e S a in t in e s .

A tro is h e u re s . — D é f llé d e s S oc ié té s .A q u a t r e h e u re s . — H a fra ic h is se m e n t so u s

la te n te .A q u a tr e h e u re s e t d e m ie . — S é a n c e p u ­

b l iq u e d e G y m n a s tiq u e , s u r la p la c e ; E x e r­c ic e s a u x a g rè s e t u io u v e ra e n ls d ’e n se m b le .

P e n d a n t le d ë ü lé e t a p rè s le s ex e rc ic e s , la F a n f a r e d e S a in l-S a u v e n r e x é c u te ra les m e i l le u r s m o rceau x d e son ré p e r to ir e .

L e s o i r : c o n tin u a tio n d e la F é te fo ra in e e t al s o u s la te n te .

L e P ré s id e n t de la F ra te r n e l le ,E . Va u .

P o n t a r m é .Des é le c tio n s o n t e u l i e u le 48 ju in d a n s

la c o m m u n e d e P o n ta rm é , e n v u e d e la n o m in a tio n d e deu x c o n se ille r s m u n ic ip a u x .

M. G o b e r t (C h a r le s ) , s e u l, a é té é lu . p a r 75 VOIX s u r 8 8 v o tan ts .

Le se c o n d to u r d e s c ru t in a u r a l ie u le d im a n c h e 2 5 ju in .

P l a i l l j ’.

Au s c r u t in d e b a llo tta g e , Bf. T h u i l l i e r (C h a r le s -P r ix -P a u l) , c h a rp e n t ie r , a é té é lu c o n se ille r m u n ic ip a l.

Pont>Sisiiite«Ilfaxeiice*La S o c ié té m u s ic a le d e P o n t - S a i n t e -

B laxence a re rh p o rté u n su ccès m ag n iQ q u e au C o n c o u rsd e D ieppe , d e d im a n c h e d e r n ie r .

E lle a o b te n u co m m e ré c o m p e n se , u n e co u ro n n e v e rm e il , 4 « p r ix d ’e x é c u tio n d a n s la 3* d iv is io n (4 0 S oc ié té s c o n c u r re n te s ) .

' V e r b e r i e *V erb erie e t les B o u ch ers .

I l y a q u e lq u e s m o is , u n e p é tit io n é ta it s ig n é e p a r u n g ra n d n o m b re d 'h a b i ta n ts , i n v i ta n t la m u n ic ip a lité , e n p ré se n c e d es **xigences d e b o u c h e rs , à ta x e r la v ian d e .

M. C o rb o n , m a ire , fit a p p e le r ces d e rn ie r s , ( u i r e c o n n u re n t q u 'e ffec tiv em en t i ls v en - . ( a ie n t tro p c h e r , e t ils c o n s e n t i re n t â é ta b l i r u n t a r i f ap p ro u v é p a r l a m u n ic ip a lité , t a r i f n e p o u v a n ié tre m o d if ié q u ’a v e c l ’a s s e n t im e n t d u m a iie .

L e s b o u c h e rs a y a n t m a n q u é â l e u r e n g a ­g e m e n t e t a y a n t au g m e n té le u r v ia n d e a u x c o n so m m a te u rs a u m o m en t o ù e l le se v en d s u r p ied le q u a r t d e so n p r ix , le s p la in te s se r e n o u v e lè re n t à la m a ir ie .

L e m a ire v o u la n t u s e r d e to u s le s m o y en s d e co n c ilia tio n , in v ita les b o u c h e rs à ê t r e p lu s ra is o n n a b le s , ce d o n t i ls n e t in r e n t a u c u n co m p te . Au b o u t d e d eu x jou r.s , c ’e s t - â - d i r e sam ed i d e rn ie r , il le s co n v o q u a â la m a i r i e ; a u c u n d 'e u x n e s’y r e n d i t . C 'é ta it d o n c la g u e r r e q u e le s b o u c h e rs d é c la r a ie n t â lu p o p u la tio n .

R ép o n se d e la p o p u la t io n .

D im a n c h e , M. C orbon in v ita la p o p u la tio n â s e r é u n i r à lu m a ir ie , a fin d e lu i r e n d re c o m p te d e s d é m a rc h e s qU 'il a v a i t te n té e s à l 'e ffe t d 'o b te n i r la b a is s e d y p r ix d e la v ia n d e , e t d o n t le r é s u l ta t a é té nég a tif .

A p lu s ie u rs p e rso n n e s q u i ré c la m a ie n t la t a x e , le m a ire r é p o n d i t q u 'i l é ta i t p r ê t a ta x e r s i la p o p u la tio n l 'e x ig e a it , m a is q u ’il a v a i t to u jo u rs p e n sé q u e c e lte m e su re é ta i t d iffi­c ile à a p p l iq u e r d a n s un v illa g e o ù l 'o n m a n q u e d e m oyen d e c o n tr ê le ; q u e d u re s te le s b o u c h e rs n e se g ê n a ie n t p a s p o u r d ir e q u ’ils s 'e n m o q u a ie n t e t q u 'i ls . 'ia u ru ie n l b ie n n o u s p a s s e r d u c o lle t p o u r d e la tr a n c h e , e tc ., e tc . 11 p ro p o sa d o n c u n a u t r e m oyen q u i , se lo n lu i , s e ia i t p lu s e fficace, e t q u i c o n s is ta i t â s e fo rm e r e n so c ié té co o p é ra tiv e d e co n so m m a te u rs q u i p o u r r a i t s ’a d re s s e r d ire c te m e n t a u x p ro d u c te u rs . Ce m oyen s e r a i t t r è s a v a n ta g e u x p o u r to u s e t t r è s lé g a l, e t le s b o u c h e rs n e p o u r ra ie n t p a s c r ie r A l ’o p p re s s iü ii , c a r s 'i ls so n t, se lo n etue, l ib re s d e n o u s v e n d r e 50 V o lro p c lie r , n o u sso m m e s l ib r e s , n o u s , d e n e p as le u r a c h e te r .

T o u te s les p e rso n n e s p ré se n te s â la ré u n io n a y a n t a p p la u d i â c e lte id é e , e t a y a n t m a n i­fe s té le dé&ir d e la m e tt r e e n p ra t iq u e d é s le lu n d i m a l in , l 'o n s e m it à l 'œ u v re , e t lu n d i s o i r u n e ré u n io n a o u lie u â l 'h ô te l d u T é lé - g ' 'a p h e , d a n s la q u e lle il fu t d o n n é c o n ­n a is s a n c e d e s s ta tu ts d e lu S o c ié té e n p ro je t.

Im m é d ia te m e n t, p ré s d e 400 a d h é s io n s se p ro ili i is ire n t, e t a u jo u rd 'h u i e lle s c o n t in u e n t à a f f lu e r ; a v a n t d eu x jo u r s , p lu s d e 2 0 0 m em ­b re s s e ro n t in s c r i ts , d e s o u v r ie rs e n g ra n d e m a jo r i té . ;

D ès a ij jo u rd ’h u i, il e s t d o n n é a v is a u x p e r ­so n n e s q u i v o u d ra ie n t a b a t t r e d a n s c e t te c o m m u n e d e sa n im a u x te lsq q e b œ u fs ; v a c h e s , v eau x o u m o u to n s , q ti 'iU e n t ro u v e ro n t fac i­le m e n t l’éco u lem en t, â d e s p r ix co n v e n a b le s , la p o p u la tio n é ta n t d é p ré s d e 4 .100 h a b i ta n u .

P i l e de la S a in t-P ie r r e ,U t d im a n c h e 2 e t l u n d i 3 j u i l l e t J 8 9 3 .

PBOCRAKXB :

S am ed i 1 * 'ju i l le t , â h u i t h e u re s d u so ir , R e tra i te a u x F la m b e a u x , p a r la C o m p ag n ie d e s sap e u rs -p e m p le rs .

D im an ch e 2 j u i l le t : A tro is h e u re s , g ra n d B a l d ’E n fa n ts , so u s la T e n te . — A c in q h e u re s . C on ce rt o ffe rt p a r la S o c ié té m u s i ca le d e V erb e rie . — A n e u f h<*ures e t d e m ie d u s o ir . F e u d 'A rtilic e , s u r l 'O ise , fo u rn i p a r la m a iso n R u g g ie ri, d e P a r is . — A d ix h e u re s e t d em ie , g ra n d Dal d e n u i t , so u s la T e n te .

L u n d i 3 ju i l le t : A tro is h e u re s d u so ir , T ira g e d e la T om bo la . (O n p e u t se p ro c u re r d e s b il le ts chez to u s 'Ie s com m ery an is d e la lo c a lité , m o y e n n a n t 50 c e n itm e s le b i l le t .) — A c in q h e u re s . J e u x v a r ié s p o u r tes j e u n e s g e n s d e s deu x sexes (N o m b reu x lo ts a c c o r­d é s a u x v a in q u e u rs .) — A d ix h e u re s . C on­tin u a tio n d u Bal d e n u it , so u s la T e n te .

G ra n d e s I l lu m in a tio n s d e la P la c e p u ­b liq u e p e n d a n t la d u ré e d e la F ê le .

V t f p n e u i l .— s ie u rs P o n ce le t ( J u le s ) e t P o lin (E u ­

g è n e ) s e so n t p r is d e q u e re lle p o u r u n e p e t i te so m m e d 'a rg e n t q u e P o n ce le t ré c la ­m a it â P u l iu . L a d isp u te se le r in in u p a r quelque.s co u p s d e p a r t e t d ’u u l ie ; m a is P o n c e le t, n ’ay an t pu o b te n ir son p e tit r è g le ­m e n t d e com pte , a p o r té p la in te .

’V e p s i j ^ n y .

D an s la n u i t d u l é a u 43 c o u ra n t , u n m a lfa ite u r in c o n n u , a p rè s a v o ir f r a c tu ré le c a d e n a s e t le c ram p o n d e la p o r te d 'u n c la ­p ie r , a e n l e i é deu x b eau x la p in s a p p a r te ­n a n t a u x ép o u x P a ra in , d e m e u ra n t à D ro i- s e lle s , h a m e a u d e V ersigny .

a v a i t p e rd u p a r l ’o r e il le u n e c e r la io e q u a n ­t i té d ’e a u e t d e s a n g e t q u ’il n 'a v a i t p lu s la fo rc e d e s o u te n ir s a tê te .

.O n . c o u ch a ce m a lh e u re u x e n fa n t , m a is m a lg ré la g ra v ité d e so n é ta t , l e m é d e c in n e f u t a p p e lé q u e le 34 d é c e m b re ; i l n e p u t q u e c o n s ta te r la f r a c tu re d u ro c h e r , i l d é te rm in a la m o r t le 4 * 'j a n v ie r , â tr o is h e u re s d u m a ­l i n . L 'au to p s ie a to u t d ’a b o rd r e le v é d u e l 'e u - fa n t C éle l a v a i t le s b ra s e t le s ja m b e ? cou ­v e r ts d 'e cch y m o ses d a ta n t d e q u a tr e à c in q j o u r s ; le m éd ec in a d é c o u v e r t u n e f ra c tu re d e s d e u x o s d e l ’a v a n t -b ra s d ro i t , f ra c tu re

Goar d'assises de l’Oise.P r à id e n c e de i l . le c o n se ille r W A R JJE Z .

AUDIENCE o u 8 JUIN

A f f a i r e F i l l i u a . A t te n ta t à la p u d e u r .F illio n (E d o u a rd -P a u l) , n é à N oyon le

2 2 o c to b re 4859 , c h a rc u t ie r â N o yon , e s t a ccu sé d ’a tte n ta ts à la p u d e u r consom m és o u te n té s s a n s v io le n c e s u r u n e e n fa n t â g ée d e m o in s d e 43 a n s .

R e c o n n u co u p ab le , F ill io n e s t c o n d a m n é e n d e u x a n s d e p riso n .

M in is tè re p u b lic : M. C h ên eb en o is t, s u b s ­ti tu t .

D é fe n se u r : M* V ertnon t. av o ca t.

d é jà a n c ie n n e a y a n t a m e n é la p r iv a tio n à p eu p rè s com p lè te d e l 'u s a g e d u b ra s P o u r le c u i r c h e v e lu , d e s e c c h y m o se s m u li ip le s s ié ­g e a ie n t s u r le f ro n ta l , le p a r ié ta l d ro i t e t l 'oc-

- c ip i ta l , E n fin , s u r l ’o s te m p é ra i g a u c h e se tro u v a ie n t d eu x fê lu re s p a ra lë le m e n t d i r i ­g é e s d e h a u t e n bus e t d a r r ié r e e n a v a n t. C ’e s t c e tte f ra c tu re d e la b a se d u c r â n e q u i a d é te rm in é la m o rt.

Ig t fem m e C éle t s o u tie n t q u ’e l le n ’a ex e rc é a u c u n e v io len ce s u r so n e n fa n t ; e l le p ré te n d q u e c e lu i-c i , q u i é ta i t a lo i s d e b o u t p ré s de so n f a u te u il , s ’e s t b le ssé e n to m b a n t d e to u te sa h a u te u r s u r le so l. Ce sy s tèm e d e d é fe n se e s t e n co n tra d ic tio n c o m p lé te a v e c les c on c lu ­s io n s d u rnp iio ri m éd ica l. L 'e x p e rt d é c la re , e n e ffe t, q u e la f ra c tu re n e p e u t ê t r e q u e le r é s u l ta t d 'u n ch o c d ir e c t d ’u n e g ra n d e v io ­le n c e p ro d u i t p a r u n co rp s c o n to n d a n t. Le so l d e la m aiso n ê tû n i e n te r r e , il e s t in a d ­m is s ib le q u ’u n e s im p le c h u ie d e l’e n fa n t a i l p u c a u s e r d e s d é so rd re s m o rte ls . L a fem m e C éle t a é té a m e n é e à re c o n n a ître q u ’à d ilfê - re n te s r e p r is e s e lle a v a it p ro je té so n e n fa n t c o n tre la m u ra ille o u s u r le sol ; c 'e s t â u n e v io le n c e d e c e lle n a tu r e q u e d o it ê t r e a t t r i ­b u é e la b le s su re su rv e n u e d a n s la so iré e d u 29 d é c e m b re .

L ’a c cu sée n ’a pas d ’a n té c é d e n ts ju d ic ia ir e s , m a is s a m o ra lité é ta i t m au v a ise a v a n t sun m a r ia g e e t le s ren se ig n e m e n ts re c u e ill is s u r so n co m p te n e lu i so n t p a s fav o rab le s .

M in is tè re p u b lic : M. C aslaing .D é fe n s e u r : I le r s e l in .R e c o n n u e co u p ab le av ec ad m is s io n d e

c irc o n s ta n c e s a tté n u a n te s , la fem m e C élet e s t c o n d a m n é à s e p t a n s d e ré c lu s io n .

Au d ien c e du 9 J u in .A f f a i r e Q u i i ^ i r o n . — A t te n ta t d la

p u d e u r .

Le n o m m é Q u ig n o n , A d o lp h e -R en é . 67 a n s , r o a n o u v r ie r a B o n n eu il, a co m p aru a u jo u r ­d ’h u i d e v a n t le j . i ry d e l’O ise so u s l ’in c u lp a ­tio n d ’a t te n ta ts u la p u d e u r c o n so m m és o u te n té s s a n s v io len ce s u r la p e rs o n n e d e fil­l e tte s Agées d e m o in s d e 43 a n s .

L'a C our, se b a sa n t s u r un v e rd ic t d e c u l­p a b ili té s a n s ad m issio n do c irc o n s ta n c e s a tté n u a n te s , a co n d am n é Q u ig u o n à c in q

. a n n é e s d e ré c lu s io n .

.M inistère p u b lic : M. C h ên eb en o is t.D é fe n se u r : M* H erse lin .

A f f a i r e V i n e t , f e m m e C é l e t . —C oups m o r te ls .

L es ép o u x C é le t, m a n o u v r le rs à S a c y -lo - P e l i t , se so n t m a r ié s le 27 a v r il 4891. L a

. fem m e Ci‘le l é lu i td é jâ m è re d ’u n e n fa n t d u I se x e m a sc u lin , n é le 2 s e p te m b re 4889, e t { in s c r i t so u s les p ré n o m s d e Ë rn e s t-H e n r i, l e ­

q u e l a é té lég itim é d a n s l 'a c te d e ra a > ia g e . A p a i t i r d e ce tte é p o q u e , l 'ex is ten ce d e c e t e n ­f a n t n 'a é té q u ’u n d o u lo u re u x m a r ty re ; la n a is sa n c e d 'u n a u t i e e n fa n t is su do ce m a- r i a g e e u t p o u r ré .s u lta td 'a c c ro itre l’a n im o s ité d e s p a re n ts c o n tre celu i q u ’ils a v a le n t lé g i­t im é Les m a u v a is tra ite m e n ts q u ’il e u t A s u b ir , n o ta m m e n t d e la p a r t d e sa m è re , n e t a rd è re n t p us à a l l i r e r l 'a i te n lio n d es v o is in s , q u i e n m a n ife s tè re n t to u t h a u t l e u r in d ig n a ­tio n L a m o in d re fau te d e l 'e n fa n t é ta it im ­m é d ia te m e n t s u iv ie d ’u n e co rre c tio n b ru ta le , s o u v e n t c ru e lle . Des tém oignages (ligne.>i d e foi o n t é ta b li q u e la m a lh e u re u se v ic tim e é ta i t jo u rn e l le m e n t f rap p ée s u r la tê te e t s u r le s o ra s .

U n jo u r , o n tro u v a l 'e n fa n t a v ec le s ja m b e s e t le s m a in s l ié e s , le co rp s p lié e n (leux ; â s e s p ie d s é ta ie n t u n e scie e t u n e h a c h e , d e s o r te q u 'i l n e p o u v a it se d é b a t t r e s a n s s ’ex ­p o s e r a d ’h o r r ib le s b le ssu re s . P a rfo is a u s s i , e t ce fa it n ’e s t p a s d é n ié p a r la m è re , la fem m e C éle t, p o u r le p u n ir , le p ro je ta i t c o n tr e la m u ra ille o u le la is sa it to m b e r s u r le so l. D es b ru ta l i té s d e c e tte n a tu re d e v a ie n t n é c e s s a iie m e n t a b o u tir à u n e is su e fa ta le . L e 2 9 d é c e m b re d e rn ie r , d a n s la s o iré e , u n e v o is in e d e l 'ucciiséo , la fem m e D elap lace , a v a i t p a ssé q u e lq u e s in s ta n ts a u p rè s d e la fem m e C é le t, d o n t le m a ri é ta i t c o u c h é ; l ’e n f a n t E rn e s t C é le t é ta i t a.ssis d a n s u n fa u ­te u il t r è s b a s e t m a n g e a n t d e s p o m m es d e t e r r e . Cp té m o in é ta i t â p e in e d e r e to u r à son d o m ic ile q u e la fem m e C élet v in t le c h e rc h e r p a rc e q u e son e n fa n t é ta i t d e v e n u s u b ite m e n t m a la d e . L a fem m e D elap lace c o n s ta ta q u 'i l

Au d ien c e du 42 J u in .A f f a i r e I f i r u y a n t e t c o n s o r t s .

For* q u a lif ié s ., L a v e u v e J e a n je a n , d e P a r is , p o ssèd e , à I B a ro n , u n e m a iso n d e c îim pagne m é n b h ’e

q u ’e l le n 'h a b i te q u e r a r e m e n t , e t d o n t e lle e m p o r te les clefs, e n la is s a n t à u n e v o is in e , la v e u v e S a u d m o n t, la jo u is sa n c e d e la co u r

Eo u r s e s v o la ille s . S o n ja r d in sé p a re le â t im e n t d e la r iv iè re la N on e tte , i l e s t clos

d e m u rs , ex cep té d u cô té d u c o u rs d ’e a u , q u ’on tra v e rs e s u r u n e p a s se re lle à p ivô t, e n c h a în é e d a n s la p ro p r ié té . La c o u r à la ­q u e l le o n accèd e d e l ’e x té r ie u r p a r u n e ru e l le , e.«t é g a le m e n t c lo se e t co n iig u ë d u cô té op p o sé à la m a iso n à u n e v ie ille h a b ita ­tio n e n ru in e . U ne p o rte s im p le m e n t r e te n u e â la c h a în e a s su re le passag e d e la c o u r a u j a r d in ;

L e 44 fé v r ie r 4893 , la v eu v e S au d m o n t re m a rq u a q u e la p o r te d ’e n tr é e d e la m a iso n d u cô té d u ja r d in é ta i t re s té e o u v e rte con ­tr a ir e m e n t à l 'h a b i tu d e . E lle e u t im m é d ia te ­m e n t le p re s se n tim e n t q u e d e s m a lfa ite u rs s ’é ta ie n t in tro d u its d a n s 1a m aison e t b ie n tô t e l le c o n s ta ta it q u e le v o le t d ’u n e f e n é tie d o n n a i s u r le ja r d in a v a i t é té forcé e t q u 'u n : c a r r e a u é ta it b r is é , q u e les a rm o ire s , p lacées d a n s l 'in té r ie u r d e la m a iso n , a v a ie n t é té ’ o u v e r te s e t fo u illé e s . L a d a m e J e a n je a n ,

la v e u v e S a u d m o n t d e v a i t , le 44 f é v r ie r , c o n s ta te r l ’e n lè v e m e n t . B ru y a n t (L o u is - E u g è n e ) d é p o sa s e s o b je ts d a n s s a p ro p re d e m e u re .

I l m it d e u x d ra p s v o lé s â so n l i t , e t la p lu m e d ’u n e c o u e tte d a n s u n e 1 n e u v e q u e s a fem m e , in fo rm é e d e p u is q u e s tem p s d es p ro je ts d e s d e u x f rè re s , s e h â ta d e p ré p a re r . L o rsq u ’o n in te r ro g e a s é ­p a ré m e n t le s ép o u x B ru y a n t (L o u is -E u g è n e ) s i j r la p ro v e n a n c e d e c e tte h o u sse , i ls fo u r ­n i r e n t d e s e x p lic a tio n s c o n tra d ic to ire s . O 'est a lo rs q u e B ru y a n t (L o u is -E u g è n e ) co m m it l 'im p ru d e n c e d e c o n fie r à l ’u n d e ces c o ­d é te n u s q u i a l la i t ê t r e l ib é ré , u n e le t t r e de sU n ée à sa fem m e , d a n s la q u e lle il lu ! in d iq u a i t u n sy s tè m e co m m u n d e d é fen se .

C ette le t t re (u t s a is ie e t le p ré v e n u , d o n t les d é n é g a tio n s a v a ie n t é té j u s q u ’a lo rs é n e r ­g iq u e s , d u t a v o u e r q u 'i l s ’é ta i t e n e ffe t r e n d u l 'a u te u r d e s vo ls co m m is a u p ré ju d ic e (le la fem m e J e a n je a n . Q u a n t à G o u sse t e t C an iv e t, i ls p e r s is te n t à s o u te n ir q u e J a m e s les accu se à to r t , b ie n q u 'o n n e p u isse c o n c e v o ir p o u r q u e lle ra iso n ce lu i-c i se s e r a i t co m p ro m is lu î-m ô m o e n le d é n o n ç a n t, s 'i l n a v a i t ré e lle ­m e n t confes.sé la v é r ité . .Mai.ssi L ou is-E iigéne B ru y a n t a v o u e le vo l. il p ré te n d qu*il l’a accom pli d a n s la n u i t d u 9 a u 4 ü ; s a v e rs io n n e so u lfre p a s l 'a n a ly s e , e t le s im p le ex am en d es lieux a p e rm is a u x m a g is tra ts d ’e n c o n s ­ta te r la fau sse té .

V ers h u i t h e u re s d u so ir . B ru y a n t (L o u is - E u g è n e ) e t G o u sse t (L é o n a rd ) , q u i se p ro - m o iia ie iit s u r la b e rg e de la r iv iè r e , e u re n t l ’id é e d e s ’in tro d u ir e d a n s le j a rd in , B ru y a n t s e g lis sa e n t r e le c o u rs d ’eau e t l’ex tré m ité d u m u r , p é n é tra so u s le lav o ir, re m p lit d e lin g e d e u x sac s q u i se tro u v a ie n t là e t les r e m it l’un a p rè s l ’a u t r e à G ousso t. Il ra p p o rta c e lu i q u i lu i é c h u t e n p a r ta g e a sa fem m e, e t les époux s 'e m p lo y è re n t a d é m a rq u e r les chem ise.s e t les d r a p s vo lé s ou à e n c o u p e r le s b o td u re s su sce p tib le s d e lé v é le r le u r p ro v e n a n c e .

L e 4 1 fé v r ie r , le m a r i p o rta u n e p a r tie des o b je ts ch ez so n f r è r e o ù ils f u re n t d é c o u v e rts av ec la l i te r ie d e la v eu v e J e a n je a n , e t le re s te fu t con fié à G ousso t q u i l’e n te r r a , a in s i q u e su p a r t , à 300 m é tré s d e la m a iso n , p ré s d e la N o n e tte . L a fem m e G ousso t, p re ssée d e q u e s tio n s p a c les g en d a rm e s , f in it p a r l e u r jn d i ( iu e r la c ach e tte .

Les p e iq u is it io n s o p é rées a u d o m ic ile d e B ru y a n t ( L o u is - E u g è n e ) , p e rm e tte n t d e c ro ire q u i ) a co m m is d 'a u tr e vo ls q u e l ’in ­fo rm a tio n n ’a p u é ta b l i r d 'u n e façon com p lè te .

B ru y a n t ( A r th u r ) e t la fem m e B ru y a n t (L o u is -E u g è n e ) , n ’a v a ie n t p a s e n c o re p ro ­vo q u é d e re m a rq u e d é fa v o ra b le ; les a u tre s a ccu sés so n t d e s r e p r is d o ju s tic e d a n g e re u x , m a ra u d e u rs e t b r a c o u n ie is d e p ro fession , a d o n n é s â l 'iv ro g n e r ie e t rô d e u rs n o c lu riie s .

L e 41 fé v rie r , p ré v o y a n t u n e p e rq u is it io n , e t fid è le à la p ro tn esse q u ’il le u r a v a i t fu ite . B ru y a n t L o u is -E u g è n e ) , re m it à so n f rè re A r liiu r la m ajeu i e p a r tie d es o b je ts vo lés. I ls f u re n t re tro u v é s d a n s la d e m e u re d e celui-ci e n m ê m e tem p s q u e d p lin g e , p ro d u i t d ’un a u t r e vol q u a lifié co m m is d a n s la so iré e d u 30 j a n v ie r p ré c é d e n t, à B a ro n , p a r L ouis- E u g é n e B ru y a n t e t L éo n a rd G ousso t, a u p r é ­ju d ic e d u s ie u r A rm an d B ocqu illon .

Le 30 j a n v ie r 1893, lu d o m es tiq u e do ce c u l t iv a te u r a v a i t la issé u n e g ra n d e q u a n tité d e lin g e d a n s u n e less iv eu se .-^ous u n lav o ir c o n s tru i t a u b o id d e la N on e tte , d a n s le ja r d in c ;o s d e m u rs e t d é p e n d a n t d e l’h a b i- tu tio n d e so n in a llre . L a p io p r ie lc d u s ie u r B ocq u illo n e.st v o is in e d e ce lle d e l à v euve J e a n je a n . E lle com poi le u n onc los con tigu a u j a r d in e t a u q u e l on accède d es p ra ir ie s d e (a r iv e o pposce , p a r u n p o n t d o n t la tê te to u ch e p re sq u e a u m u r d e ce j a rd in .

M. ( ;h é n e b e o o it , s u b s titu t, s o u tie n t l 'a c c u -

e s t c o u p é ; le la ts e m e n l d o it s e f a ire . r e e so in ; o n c b a rg e le las é ra is o n d e f .O M k i l .

“ '■'‘ • .P » » » l 'e n e t l ’a n t r a e u , I . suffi ^ t h ta sem eo t r ^ n l l o r M

Moyen d'empéolier les salades dé moutèp.

Ce moyen consiste à faire avec UD couteautr a n c h a n t u n e in c is io n p ro fo n d e d a n s le p ie d d e la s a la d e â r a s d e te r r e . Le p ied s e r a co tipé â m o itié ; la sè v e s e ra e n p a r tie a r r ê té e e t le s tê te s d e s a la d e s e c o n se rv e ro n t p lu s lo n g te m p s s a n s m o n te r . '

Compagnie Générale Française e t Oftinfntnta l t d ’E c l a l r ^ . '

U S I N E A G A Z D E S E N I A S

a v a n t a g e sd e la C u isine a u O az

P lu s d e c o m b u s tib le i m o n te r au it é tsn e s OU à e m m a g a s in e r .

m age*^ g ra s n i cop eau x p o u r l ’a l l u -

P lu s d e p o u ss iè re s , p lu s d e c e n d re s .P lu s d e fu m é e , p lu s d ’o d e u rs d é sa g ré a b le s .

Allumage e t extinotion instantanés. Réglage à volonté.

E N RÉ.SÜMÉ :Propreté — Commodité — Eoonomlo

L a C o m p ag n ie d u G az v e n d à p r ix d e r e v ie n t , d o n n e e n lo ca tio n à d es tau x trè s m in im e s e t p la c e m êm e g r a tu i te m e n t ch ez le s A b o n n és le s a p p a re ils le s p lu s p e rfec ­tio n n é s .

V o ir ces l lo d i le s d l 'V s in e â C a s .

w . . ■ u u K i t . u . - . . L.U uuiiit; jr u i i je n i i ,p jé v e n i ie sa n s re ta rd d u vol, d é c la ra q u ’on lu i a v a i t s o u s tra it n o ta m m e n t des m a te la s , ! u n e p e n d u le e t uii fusil d e c h asse ; e lle e s t i - - sa tio n .m a i t à 900 f r . e n v iro n la v a le u r d e s o b je ts i L es d é fe n se u rs , M” Gille.s, Q u e ille , D ev e -

. „ i . , ! la in e e t ü la n c h e l , p rè se iile ii l la d é fe n se d esAl» c o u rs d e 1 e n q u ê te , la g e n d a rm e r ie fu t a ccu sés

a m e n é e à la re c h e rc h e d ’em plo i d u tem ps d 'u n n o m m é J a m e s ( P ie r r e ) , s u r le iiu e l les ' so u p ço n s s ’é ta le n t p o rté s II a ff iira a q u 'i l i s ’ô ta it co u c h é le 7 f é v r ie r , â h u i t h e u re s d u !.. hr.tiit vuuuiic te j luvi l e i , >1 i iu ii i ie u ie s u u s o ir , m a is s a m è re , av ec q u i il h a b i te , lui d o n n e s u r ce p o in t u n d é m e n ti fo rm el e t il s e d é c id e à f a i r e d e s a v e u x c o m p le ts . E c la ira n t la s c è n e d u v o l, d a n s la n u i t d u 8 a u 9 fé v rie r , i l d é n o n ç a , co m m e é ta n t les u u te u is p r in c i­p a u x , le s n o m m és B ru y a n t (L o q is -E u g è n e ) , G an iv e t ( J u le s ) , m a n o u v r ie rs à B a ro n , e t G ousso t (L é o n a rd ) , d e m e u ra n t à V ersigny .

I l l i t a u m a g is t ra t le ré c it su iv a n t :D an s fa j o u r n é e d u 8 , il a v a i t a ccom pagné

u n s ie u r C la isse chez u n r e b o u te u r d e S a in t- S a u v e u r ; i l é ta i t acco m p ag n é d e B ru v a n t (L o u is -E u g è n e ) ; a u r e to u r o n s 'é ta i t a r r ê té c h ez le frëire d e c e lu i-c i , B ru y a n t (A r th u r ) , é p ic ie r à B e t i i is y .S a in t-P ie r r e , e t L ou is , q u i a v a it b e so in d ’u rie so m m e d e 50 f r . p o u r a c q u itte r e n p a r t ie le p r ix d e son c h e» a l, s 'é ta it e n g a g é a f o u rn ir â son frè re d iv e rs o b je ts d e l i t e r ie q u ’il se p ro p o sa it d e se p ro ­c u re r d a n s la m a iso n in h a b ité e a p p a r te n a n t à la d a m e J e a n je a n . L a n a j l s u iv a n te , vers d eu x h e u re s d u m a tin , J a m e s a v a it re n c o n tré c h ez C la isse , E u g è n e B ru y a n t, G ousso t e t le j e u n e C an iv e t.

L e vol fu t a lo r s c o n c e r té e t d é c id é , e t J a m e s c o n s e n t i t â c o n c o u r ir à so n e x écu tio n . O n se r e n d i t â la m a iso n d e la v eu v e J e a n ­j e a n , C an iv e t e sc a la d a la p o r te de la c o u r , p é n é tra d a n s le ja r d in e t Ht m a n œ u v re r la p a sse re lle p o u r p e rm e ttr e â G ousso t d e v e n ir le r e jo in d re . Ce d e rn ie r é ta i t a l lé , a u p ré a ­lab le , c h e r c h e r s a v o itu re p o u r e m p o r te r le p ro d u it d u v o l e t l 'a v a i t p lacée p rè s d e la m a iso n , s u r le b o rd d e la r iv iè re .

Les tro is m n lla ite u rs e s iÿ ila d é re n t u n e fe - néli-e d e la m a iso n , a p rè s a v o ir d é ta c h é , â 1 a id e d u n e p esée , le c ro c h e t d u v o le t e t b r isé u n c a r r e a u , p u is i ls s o r t i r e n t p a r la p o rte q u 'i l s o u v r i r e n t d e l ’in té r ie u r , e t p o r­tè r e n t â l a v o itu re le s d if fé re n ts o b je ts d o n t

D ix -h u it q u e s tio n s so n t posées a u ju ry , q n i, â 6 h e u re s 15, se r e t i i e p o u r d é lib é re r .

I l ra p p o r te à 7 lie u re s 05 u n v e rd ic t de c u lp a b ili té c o n tre B iu y a o t (E u g è n e ) e t G ousso t, q u ’il c o n d a m n e ch acu n à d ix a n s d e trav au x forcés. C an iv e t, q u i b énéfic ie des c iic u n s ta n c e s a t té n u a n te s , e s t c o n d a m n é à s e p t a n n é e s d e ré c lu s io n .

L a fem m e B ru y a n t, son b e a u - f rè re B ru y a n t (A rtli i ir ) e t J a m e s , d é c la ré s n o n co u p ab le s s o n t im m é d ia te m e n t re m is e n l ib e r té .

AUOIBNCB DU 43 JUIN

D an s so n a u d ie n c e d e ce jo u r , la d e rn iè re d o la d eu x iè iu e se ss io n d e 4893, la C our d A ssises d e l’O ise a p ro n o n c é so n ju g e m e n t c o n tre les c o n iu m a x M ad>-cet A ncio ii, iiicu l p è s . le p r e m ie r d ’a i te n ia ts à la p u d e u r , e t 1. seco n d d e vo ls q u a lifié s .

E lle le s a c o n d a m n é s c h a c u n à v in g t a n n é e s d e tra v a u x fo rcé s e t à v in g t a n n é e s d in te rd ic tio u d e s é jo u r .

C H R O N I Q U E AGRI COL EE n s i l n ^ e .

A d é fa u t d ’u n p e tit t r a i té , vo ici le s p r in ­c ip e s q u i d o iv e n t p ré .s ider à l 'e n s ila g e . I l s ’e x é c u te d e d e u x m a n iè re s :

4_* E n te r r e . — D a n s u n fossé p lu s ou m o in s p ro fo n d d o n t le so l e s t lé g è re m e n t b o m b é , o n e n ta s s e le fo u rra g e d è s q u 'i l e s t coupé. O n ta sse u n m è tr e â la fois ; 2L h e u re s a p rè s o n a jo u te u n e n o u v e lle co u ch e de m êm e é p a is s e u r e t a in s i d e s u ite . O n r e ­c o u v re d e 0 " o 0 d e te r r e .

2® A l ’a i r l ib r e . — S u r u n so l b ie n sec o u é l è v e - ^ u l i è r e m e n t le fo u rra g e d é s q u ’il

E viter l es co n trefaçons

C H O C O LA TJ x ig e r le véritab le nom

K E î î l l i î o l4 0 A M B D M m JT O O É tB (K >is*n BeuS 1

« m p l t ç s a t le J" tu MDfl aou- I

ir aietitUe do i U. -• Guérison y

—plde el Bfire i des Boiterimg, 1

T b _ Mmuturmm, tA Ectrta, Uolutiea. Vesslgons Engorge* J T TtaPts des Jsmtiea. Surog. Epirv in», Me. V

9ph<;G eN EA 0, IIS. m Si eono>i,Parl. Ifnro / rSAdCOMAtr* aundgr «» a n v a t t . f

S A N T É A T O ü sp a r ta d é l ic ie u s e f a r i u e d e s a n t é DU BARRY d e L o n d r e s , la

REVALESCIÈREe i ié r i i ••e p iiis 47_ a n s le s c o n s l ip a i io D s , d y s p e p -

, s i e s , g a s t r i t e s , ii i lig e s i io ris , p i tu i t e s , c a t a r rh e , n a iis i -e s , a u c n i ie - c t i lo r s e , h i» o ii ii i le , fièvix-, to u x , a s t h m e , p t i tc g i iie s . c o l iq u e s , d ia r l ié e u é - v ra lg i c s , l 'i i i im a li s iii e , f a ib le s s e , ô p ii is c i iie iit . — F a r m ; Jt's m i t t i e r s - le t u r c s e t l . - t lr e s d e r e io e r - c i i- in e t s . it y a .M. le < u ré C o m p a r u t , d i s a n t ;• I t ie u s o i t b é n i ! ta i l c v a le s t iè r e a m is fin à d iK - lm i t a n s d e so i itT ra i ic ts d e t’e s io in a c e l d e s D K r s > ; M le c u r é B o il ic i . d e i r c im ‘-b,ix a u d 'n n a s l tm ic c lo u ( t a n t ; M . le d u c d e IM u sk o w ; M m e la m a r q u is e - r é t i a n ; S . S . f.-u l e • a p e F ie I X -S M le u T E i i ip e r e u r M c o la s ; .M. l e in a jn i F . d eB r o s , d u 9» d r a g o n s , D o le ( J u r a ) , é c r i t le «• d é c e m b r e IK 2 : . A p rè s s ix m o is d u r é g im e d e la I te v a te s c ie r e D u B a rry , j e d is a v o u e r q u e j e u r e s 'e u s d e s e f fe ts t e t le m e iu s a i i s f a i s a u ts e t p ro d ig ie u x q u e j e s u i s u b s o lu in e i i t d é c id é à n e p lu s J a m a is r e n o n c e r à s o n e m p lo i , • e tc .

E i i b i i i t e '- d e Z f r . 50, 4 f r . 50, 7Cr.75 I 7 f r 50- 6 k . , 4 0 1 ; s u i t e n v i ro n 10 c . le r e p a s . A u s s i 'h KEVALF..SClfeRBt,H«ICOLATÉEeU b o ite s d c 2 f r 5 0 4 f r . 5 0 e t 7 f r . 7 5 . '

E n v o i f ra n c o c o n t r e m a n d a t -p o s t e . D u B a b r t BT t . i E ( t i l i i i le d ) , H. r u e t . a s i i g i i o n e , à P a r i s , e l p a r t o u t c h i z te s b o u s p h a r m a c ie n s e t é p ic i e r s .

D e p o t à S e n l i s , c h e z M. U o u fté ü e r , é p ic i e r , p la c e d e la H a ll e .

^ C H A T S A .V - T H I S H H Y IJUanmf ^

mEaumlnéraleftmiiilnaBabloilionamcalcHije

r maiaaios aea v o ie s d ts e s ilv e s e t de ta r v e s s ie , dans le D iab è te , l '& ib n m tan rte . r les tn a la d te s des Tom m es, la O o a tte et L surtout la O raveU e du fo ie e l des ro l s s . F E X C E l.L ^ r4 T I5 EPI m A N Q E A N T

fit très DlffottlveJ S tA b lissen ieo t ouvovi lu u te l ’&onée

■ sv w ■rstSme «ompl>;td'H |rdrotberapts.« D o c te u r P E 1 7 X ' r , D l r e o t e o r . '

D ép ô t â S e n lis , c h e z M, Cha sta in g , p b a rm a c .

Le G é ra n t : L a b a n o i .

S e n l is , im p r im e r ie P a t i n . T h é o p h ile N ouvian , s u ccesseu r.

Tableau synoptique des Marchés du Départementa ■ t n i é i P t r i t d i 1 9 J a i n 1 8 9 3 .B o n n e d e P u » d n 2 0 J n i n 1 8 9 3 .V A B m n M COVMMKICAVXOW

ISf Ul. IMkU.M arque d e C orbeil. . . â . . 39 J8 â . ,M arque d e e h o lA ..j(< S I .S3 32 4H 33 7Prem ières marquer)} 49 M 31 t l 32 48B ounes m arques V j 4K 49 3U 57 31M arques o rd iu a ir a 47 48 S9 93 30 57

V A B ia a » s e o M B M A a q i m t INUL

C o u ra o l ............................................. 16 . . t 46 95P ro c b a io ...................................... 46 7. ̂.6 ;HlJ i ' i l l e t a o â t ..................................... 47 . . 4 « 794 d e ro ie rs .......................................... 48 50 48 7fi

■ V O K UCoiiraut Prochai4 d’o lo b re .........................Ju llf i t-A u u t. . . . . . .B ou t HK d e f r i é s . . . . . ................H él. d e ra lB oer. 1.

▼ x w n A MA o m iû m d m TX A V BBa19 J u in .

■OUTON

FONDS D’iTSTSS 0/0 jon . I " j .3 0/0 a m o rt.4 1 /2 0/UIS83.

FONDS D’ÉTAT ÉTBANOItS. -O DLieAT.DITM SII97 10

~ ACTtORSK3 504 53 25E s t algerieu. A n trich 40 /0 5 0 0 r .4 0 0 . .156 . .

- 10— I t t . . 5 0 0 r .3 0 /0 . b 7 l 26

- 10— 145 S00f.4V.63 S<9r. s 0/0 77 369 Bd

„ c . S 0/0 79. 474 f / f . 3 0/0 79. 471 50 t s i e . 30 /080 169 . . I j r . 30 /0 83. 418 . . U I f . 3 0/085. (64 bit

V 3 0/0 91. 39i “ I9 0 f t .p 371 c.S f0o /i9 i 495 B u u s I U U f . , b l . .

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- S 0 /0........... 4 5 i 50- S O /Ü B ... 455 . .

L y ea 9 0 / 0 . . . 19Si> . .- 3 0 /0 6 5 . 458 . .

M éditer. 8 0/0. 645- 8 0 /0 . 482

Fusloo eue.

E s t . . .LOCALITES E fyp t.D aira43 25 43 50 1 0 ' iSles lOOkii Pheetelitre les 100 kil. Iliee ta liire . 106 15 L y o n . . . .13 23 53 — D etteun503 50 101 fCD e t.tu o .3 4KU 15 Midi.. —- D ette pr50 25 1341 .1910 . . - - Ob-doml**q. 2»q. .149 22 O rléan s.. I ta lien 5 O/Ô..1-85 . .L undi.

É u su v ille rs .. G n ndv illie rs . . Noailles.

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-q u a r ts 1 |3 . . 1 8 7 5 ... 5.H8 i&

17 11 22 12

S ud de la F r . 5 O'O 70., i «OUTON1/4 d e rr iè re . . 50 à 1 60l|»* q u a l i té .. K O à 165 1 /4 d e v a n t . , , - ü . >0 2 * q u a l i té .. . 1 SU 136A lo y a u . . . . . . . 9 0 2 90 8* q u a l i té . . . . 60 11— débaDclié n o 3 10 G igota I 50 2 . .

C arréaparés- I 20 S 40A g n eau sté te . 9o l 60

FOBC1**q u a lité .. . 1 3 0 11 40 2* q u a l i té . . . K 4 126

O uest s l s é r . .. «14 . . 9H 10187«1886.

.. .. — V . M arse ille .. 4<7 V. d 'A m ien s .. 121 V . B ordeaux .,V . de L 1 e .Ob. V.deLvos

5j 8 f â 417 50 IU7

503 .. 6 0 0 83.M agasins gén. liO 50G o n p . T raus. 5 t i 50 08 !5

D ette tu r . 40 /6TKA6E x t r a . . . . . . 1 8 0 4 1 9 6l ” q u à lité .. . 1 56 1 76 2*q u a l i té .. . I S t ) 150 3*qualilé . . 1 . . 126 4* q u a l i té . . . . 70 . 96 Pan.caiM O L 1 . . 236

G aaCem p.par100 u .C o u ra n L 21 23 4 1 1 5 0 <4 75 4 . .P ro c '-a lo 11 T5 21 '• 14 73J t lk - ta o d t 2 i 5o xl 7.3 t4 75 |54 d c r a e n 22 3(> 22 25 U 50 15 75

- ae t.|o a ls . B . U u o n u n e .12(1 I 5m a 5(1

H ess, m an i C . foae . d'Aut.U m n.de Paris.Voit. 4 Pans.U b .V .d e L jo n 103 5

Banq. de F r . . 39i«> . . B . d’escom pte. 1.32 50 B. de P a n a , . , ,

d eF r. C om pt-d’esc-.C réd.AC réd it I_____C réd it indusi C réd it lyoua.C réd it m o b ll.

u i u w e n t . . . / . ,C rèvccœ er. / . .

■ f3< q u a l i té . . . . 9 6 1 2 Po?

tmo. < orinthe C .m i b Espag,tbO .. 86332 50 6 >2 2J9 667 U 6 60 72 oU

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2910 50 S t 80 29 50

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tr in e ssa l. 1 1 0 1 40 C an. Pauam a.e o n s e o u s .. . . . .Mdr«d4. hu es Actions, 2690 . . Aotr.-Hongr10(1 iUL

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l o f . 7 4 4 . 6 6

4 (9 5(16 67 .13 . . l 3 t

3U/b84tp > 40/084IP

— BOUT. lOOOq S m s B M . . . .- 3 M . . .

B anque paris

.....199Ü . .

BéneàGnelm. 705 . .

P e tit jo u rn a l .L its M iiiiuirei

9 46131 32

Page 4: les deux Voix de la Droite.bmsenlis.com/data/pdf/js/1892-1894/bms_js_1893_06_22_MRC.pdfgénéral Dooop, formaient la haie. Ua date des élections. Nona lisons dans le Temps : En présence

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A n n o n o MABTICI.I l “ .M ^E m il b D É H E U N ,

licencié en d ro i t , avoué à Senlis. ruo

E tudes aeGlo&Qls L O H B O IS ,

no taire à P fécy-sur- Oise.

V E N TE SU R U C IT \T IO NE n t r e M a je u r e e t M ln o u r e a ,

r D’üNB

M A I S O Nsrse 11 SAINT-LEU-B’ESSEBENT,

su r les bords de ia riv ière d Oise; y ET

i lsises te rro irs de

SAINT-LEÜD’KSSERENT. YILLERS-SOUS-SAINT -LEU

e t GOUVIEÜX.

L’adjudication au ra lieu le D i m a n c h e J u i l l e t

à d e u x heures de reletée,En la Mairie de S ain t-L en -d ’Esserent,

P a r le m inistère de M' Loudois, notoire à P récy -su r Oise,

coiutnis il cet ciïet.

En exécution d ’un jugem ent con- tradictoirem oni rendu p a r le tribunal civil de prem ière instance de Sentis, le d ix-sepl Mai mil hu it cen t quotrc- vinKt-trel7.o, enreg istré ; . ,

E t a u x requête , poursuite e t dili-gence^de Laviolelte,chauffeur au cbeinin de fer du Nord, dem eurant à N o g e n t- le s - \ie rg e s

^^2’̂ Modaiîio Clémence-Cœciiia La- violette, épouse de M. Eti-^nne-Ed- moud-Nicolas A leaum e, m o n m e r, avec lequel elle d em eure a Saini-Leu- d ’E ssereiit; , , ,

3* E l M. Etienne-Edmond-Nicolas A leaum e, m arin ie r, dem eurant Süint-Leu-d’Esserent, tan t en s,,., nom personnel que p our assister et la dam e son épouse sus-nom m ée et la valilé de la procédure;

P oursuivants; A yant M 'EinileDémelin pour avoué:En présence ou eux dûm ent appe-

1’ siadem oiselle Cécilc-A lbeilinc Laviolette, m ajeure, ariiste , dem eu­ra n t à Paris , ru e C oiidorcet, n u ­m éro 24;

2 ’ Et Madame Cécile-Aiberime Le­roy, sans profession, veuve de M. Jules-Camille Lavioletie. dem eurant à Paris, rue Condorcet, m iinéro 24,

a A g issa n t a u n o m et co m m ea tu iiice naturelle et légale de a Léopnldiiic Laviolelte et Ju- « lia Laviolette. ses deux lllles a min>*ures, issues de son ma-« riage avec sou défunt mari;»

Présents 5 la vente;A y a n t M 'M artin p o u r a v o u é ;E t encore en présence M. Louis-

Ju les Mabicii, com piissionnaire, de­m euran t à Saini-M aur-les-Fossés, rue do la Vallée, num éro 25,

a Agissaut au nom et comme « subrogc-iutcur a d hoc des « deux m ineures Laviolette a sus-nom m és, nom m e à cetté a fonction par déliliéralion du « conseil de famille desdite.-' « m ineures, prises sous ia pré « sidence de M. le Juge de a pa ix du dix-huitièm e a rron - o dissem ent de Paris, le sept a Ju in m il hu it cent qiiatre- n vingt-treize, enreg istrée; »

11 se ra , le D im a n c h e s e iz e J u i l le t m i l h u i t c e n tà d e u x h e u r e s d e re le r ée . en la M.;iintde Saint-Leu-d’Ess. rc iil, procode p ar le m inistère de > f Lomhnis, uotnire

D ix ièm e L ot. s ix a res douso cfloüares de te rre ,

te rro ir de V Illers-sous-Salut-Leu, lieu d it au H ani d u Champ de la Louve, tenant d’u n côté C arré, d au tre côté R icher Dis, d 'u n bout Delamotle et Devaux, e t d ’au tre bout les héritiers Ja rle i. ^ ,

M ise à p r ix : o i r .O n z ièm e Lot.

H uit ares c inquante-cinq centiares d e bois te rro ir de Gouvieux, lieu dii Au-Dessous de la C arrière Haillet. tenant d 'un cété M. Jules Mahieux d ’au tre cété un inconnu, d 'u n bout y côte, et d’au tre bout M. E u g ^ i Thiverny.

M ise à p rix : 25 i r .D ouzièm e Lot.

Dix ares vingt-un centiares d e bois, môme terro ir, lieu dit la C arrière Maillet, tenant d 'u n côté M. Ju les Mahieux, d ’au tre côté la fosse, d u n bout la côte, d ’au tre bout M. Che­vallier.

M ise à p r ix : 30 f r .Fait e t rédigé p a r l ’avoué poursu i­

vant soussigné,A Seolis, le 20 Ju in 1893.

Signé : E. DÉMELIN Et enregistré.S 'ad resser p o u r les renseignem ents

r A M* DEMELIN, avoué à Seolis poursuivant ia vente ;

2* A M' MARTIN, avoué à Sonlis, présent è la veu te;

3 ' A M' LOMüOIS. no taire à Précy snr-O ise, dépositaire du cab ie r dos charges.

P our insertion .Signé : E. DÉMELIN

C uv iers , B roue ttes , C hantiers de Cave. Outils de Jardinage. __ .lti.ittf.AftE t’ une g rande quantité d 'au tres Objets.

Expr^tnémtnt au Comptant

ART. i .Etude do M* P au l DELAPORTE,

licencié eu d r o i t , avoué à Sentis rue de la République, n* 22.

P U I t O E : L . R G A L Ë

ART. 4.C ab in ftt d * Ed. SAUVAGE

Anclw pifnoipil c l .r o tfo n o U iw .A DAMMAHTIN-EN-GOELE

(Selue-et-M am e).

A ux term es d ’un acte sous seing privé, en date à Dam m artin d u quinze min mil h u it cent quatre-vingt-treize,gadameAurélie-IsmérieRACiXB.oxer-ç an tla professionde m aréchal-ferrant, dem eurant à E rm enonville, canton de N anteuil-le-llaudouin (Oise), veuve de H. A lexis Lraros, e t Mademoi­selle A urélie-Juliutte Lecros, sans profession, dem eurant aussi i Erm e­nonville, o n t vendu à M. E imire-Juics- Désiré F lacon, ouvrier m aréchal- ferran t, dem euran t à Viliers-llélon, canton do Villcrs-Cotterôts (Aisne), le fonds d e m aréchal-ferrant que Ma­dam e veuve Lburos faisait valoir a Erm enonville, m oyennant un prix convenu en tre les parties.

p ou r les oppositions, domicile est élu au Cabinet sus-lndiqué.

E n . SAUVAGE.

Etude d e M* A. SAINTE-BEUVE, avoue à SENLIS (Oise),

AUX ENCHÈRES PUBLIQUES A près acceptation bénéficiaire.

Sise à PONT-SAINTE-MAXENCE ru e de Cavilté.

I L’adjudication a u ra lieu l e D i m a n c h e n e x i f « l a l H e t

1 8 9 9 » d deua; fieurea de relevée,

E n l’Etude et p a r le m inistère de M* R ichard, no taire i Pont-Salnte-

Haxence, commis à ce t effet.

S’ad re sse r p o u r Us rensetqnem enis .• y A M* LEVIEUX, avoué i Senlis,

poursuivant la ven te ;2‘ A M* RICnARD, notaire à Ponl-

Sainte-Maxenco, dépositaire d u cahier des charges.

E tude de M' G eorges LEVIEUX,licencié en dro it, avoué à Senlis,

ru e S ain t-llila ire , n* 10.Suc’ do M" Alluard e t Cualhin

VENTIÎ SUR L IC IT \T 10NAUX PLUS OFFRANTS BT DERNIERS

ENCHÉRISSEURSEn la C ham hredes Notaires de Paris,

siso à Paris, place d u Châtelet, P a r le m inistère de M* S eûond,

no taire à Paris,E u d e u x lA » ts»

A u lre s F a n le n i ls , C h a ise s t » t t - n ées , p a illé e s e t g a ro ie s .

D o n n e L ite r ie : H atela8»*L il8de P lu m e , O re i l le r s ,T ra v e r s io s , C ou­v e r tu re s . T a p is , C a rp e lle s , g r a n d s

‘ -le tits R id e a u x .K n v iro n 400 b o u te ille a d e bon

V ia ro u g e . B e u te ilie s v id es , C asie r e t P la n c h e s & B o u le iü e s .

P la n c h e è r e p a s s e r , G ra d in O eurs.

B ois à b r û le r . C a isse s , H a l le s , F e r ra ille .

E t q u a n tité d ’a u t r e s O b je ts d o n t ta d é s ig o a lio n M ra i t tro p lo n g u e .

t ponna vlatter le DimancbA dans là matinée.

DEUX M AISONSS i s e s èk P A R I S »

Arrondissem ent, l’une ru e Clapeyron, 5. e t l’au tre rne

de Moscou, 36.

A . ■ V E N D U E ] l - Un CÂBRIOI.ET, « n b o n « W . <e U no iiAGHINC A BATTRE

(Systèm e Albaret).8* U n COUPE-RACINES» m im e

systèm e.4* U n TARARB-CRIBLEUR

S’ad resser à M. BERNA, à H lmbertin, p a r Fonl-Salnte-llaxence.

E tude de H’ DUMOULIN, n o ta ire à La Ferté-Mllon.

7 5 h no t. 15 n rn s 4 7 oan«.

t e r r e ” & P R É

M aison d e C am p a g n eGeafortablameat satéBagèe»

Avee Eouriet, Ramlse, Commun», Ba»»o<Coup,

Jardin et petit» PeteueO;A a V A s n t m k U

A COYE À u n q u a r t d 'heure de la gare.

E t p our v isiter, à M. TÛUSTAINT, garde cham pêtre à Coye.

situés te rro irs de CgËZY-EN ORXOlS, BRUMETZ,

GANDELU. S.AINT-OENGOULPH, COULOMBS, VEUILLY-LA-POTERIE

A . V E I S D ï t EPAR ADJUDICATION

le s D im anches 9 e t 16 Ju ille t 189S, à d e u x u re s de hereUcie,

A GtiéEV-en-Orzola, e n la M aille, P ar le m in istère de H’ Dumoulin,

uo »... I notaire.

L’aa in d to tio n t a f e i a n a l io n . » o ir t a alflclta .

le m m ijie re ue m “ - '• y ,à Précy-sur-Oise, foin im s o cet effet. .T la vente aux enchères publiques, a l’extinction des feux, nu plus offrant et deru ie r enchérisseur, des iiniueu- hles dont la désignatiou suit :

D É Î 5 I G A A T I O I V

M I S E S A P R I XP r e m ie r lo t.

Une Maison, sise à Saint^Leu- d’Esserent, su r les bords de la rivière d ’Oise, construite en p ierres et moel­lons, couverte en tuile?, com prenant : u n e pièce au rcz-de-chanssee avec co rrido r; au prem ier étage deux cham bres, gren ier nii-dess"--la m o re s , gieii»--»

Petite cour d e n iè re avec cellier cham bre a ii-dcssus d u cciiier.

Le tout tenant p a r (lev.inl la rue. nn r derrière M. Emile M ahieux, d iiii côté M. Emile Mahieux, d 'au tre cote M. Octave Clien t. ,

M ise il p rix : 2 .000 fr.D eu x ièm e Lot.

Trois ares six centiares de liois. si te rro ir de Saint-Leu•d■^.s^Plcnl. hei d it Mailh-t on les lies, tenant d un coU' C onnatrix , d 'au tre côté M. Vanlroys. d 'u n bout le chem in de halage, et d 'a u tre bout le quatrièm e lot.

M ise à p r ix : 2o fr.T ro is iè m e Lot.

Cinq ares soixante-deux centiare? de te rre , sis m êm e tiT roir, lieu d it leClos Etienne. tenîm td’n in ôléM . ViclnrLandry, d’au tre côté M. Alleaumc, d 'un bout M. G érard, cl d 'au tre bout le chem in. .

M ise A p r ix : 400 fr.Q n a ir iê m o Lot.

n u i t ares seize centiares de bois, m êm e te rro ir, lien d it Maillet ou le? Iles tenant d’un côté M. Piern* \ allet, d ’au tre ro té M. Lam arre, d 'tm boni le chem in, d’au tre bout le deuxièm e lot et M Cotluatrix.

M ise a p rix ; oO fr.C in q u iè m e I.nL

Deux a rcs q u a tre centiares de terre m êm e terro ir, lien d it les Deux Ruelles, tenntit d 'nn côté M. Pleiirv, d autre côté M. Plenrv. d 'an tre côté M. Du- inondol, d’un 'bou t M. Jules D rouart. o t d 'ou tre bout M. Jcan-Baptlste N avarre .

■ M ise à p r ix : 80 f rS ix iè m e L oi.

Deux ares tren te cetiiiaresde tei;ro, m êm e te rro ir, lieu dit Moi’tii^ tenant (les q u a tre cotés a M. I.oul V.'illel. . . . .

M ise ô p r ix : oü ir,S e p tiè m e Lot.

H uit ares cinquante-un cenllares do te rre , m êm e te rro ir , lieu d it la Garenne, tena iitd ’uncihê M. Onachee, d 'flulro côté M. Em de Mahiotix. d un boni M. G erm ain, et d’au tre bout Je chem in . . ,

M ise à p r ix '. 200 fr .H u itiè m e Lot.

Deux ares d(i te rre , m êm e te rro ir lic ti d it les P e tites Ho?, scciton C, im m dni U -filuC T cln.'tro , <™'™ ' ' côlé lo chem in de lnilagp,-d ®dtre côte M Borde, (l’un bout M. Borde, et d ’au tre bout M. Lam arre.

M ise à p r ix : *0 fr .N eo v iëm e Lot.

Doux a res do Imls, m êm e te rro ir, lieu d it la Remise. 4c«2“i . ‘L‘'v A ^ , M. Pollel, e t des au tres eù\6s M. Vérct.

M ise à p r ix t *0 fr .

Suivant exploitde Levaire, hu issier H Précy-sur-O ise. en date d u vingt Ju in mil huit cent quatre-vingt-treize, m reglsiré,

Noiilicatiou a été faite a M. le Pr(i- cu reu r de la République près le Tri­bunal civil de Seulis,

A la requête de M. Léonard Breton, commis de c a rriè re s , detneuran t à à S :iin t-\'aast-le3-Mello,

Pour lequel domicile est élu h Sen­lis, rue de la République, num éro 22, on l'étude de M' Paul D elaporte , avoué.

De l'expédition d’un acte passé au Greffe du Tribunal civil de Senlis, le sept Juin mil huit cent quatre-v ingt- treize, enregistré, constatant le dépôt fait par M* Delaporte, avoué, de la copie collalioimée.

D’un acte dressé p ar M’ Collas, n o ­ta ire à Mello, le v ingt-trois Avril mil huit cent quatre-vingt-treize, con­tenant adjudication à la requête du m andataire de M. Théodore-Victor R oussel. v o itu r ie r , dem eurent à Saint-Vaast-ies-M ello, au profil de M. Breton sus-nom m é.

D’une Maison, sise à Saint-Vaasl- les-Mello, rue de Crécv, à l’angle de la rue de la Fontaine des Caves, com ­prenant : principal corps de bâtim ent divisé en, quatre pièces d'habitation, grenier au -dessus couvert en ardoi­ses, cave au-dessous, cour à laquelle on accède p a r une porie enchère, écurie, éiable à vaclies, rem ise avec grouier au -dessus; le tout clos de m urs, tenant d’un côlé â la ru e de la Fontaine des Caves, d’au tre côté a A lexandre Cagnard, d ’un bout par devant à la route, d 'au tre bout par d errière â .Albert Biet;

Et ce. m oyennant outre les charges, le prix principal d ec in q m i l le f r a n c s :

Avec déclaration à .M. le Procureur de la Répul)ii(|ue ;

!■ Que ladite nolificalioii lui était faite, confonnéineul :'i r.arlicle 2,194 du Code civil, pour qu'il ait à prendre dans le délai de deux mois, à iiartir de ce jo u r, telles in.scripliuusd’nypo Ihèques légales qu 'il aviserait, et que faute par lui du ce faire dans ledit délai et celui passé, l'im m euble dont s’agit sera et dem eurera en tre les m ains du requérant franc et quitte du toutes dettes et charges de celte na­tu re ; , .

2' Que les anciens propriétaires sont, indépendam m ent d u vendeur :

Com m unauté d 'en ire Théodore-Vic­tor Roussel et Marie-Amelia Bouicy, ron épouse ;

Laurentiiic Roussel , épouse de Einile-Coiislaiitiii-Joseph Goudron ;

Adrienne Roussel;L m iis-E ugène T isse ro n t etC élPS line-

..é o iia id in e - .A d d a ïd e P lu q u e t , son é p o u s e ; _ ..

l.ouis-Ellenne Firon et Paulm e- Léonie Pluquet, Sun e[ioiise;

F rn n i;o is-C eles |jn P lu q u e t e t d a m e a iie -A d é liiid e D u m o n d e l.su iK -p o u se , 'u v e d u s ie u r E lie n n e -M a u ric o P lu -

qiie l ;Ktienno Pluquet;Jean-Louis Mercier et dam e Mane-

A delaide-Aiitoinelle M ercier, son épriusc, veuve en prem ières noces de Praiiçois-Célestin P luquet;

Emile Pinet;3' El que tous ceux du chef des-

uels il pourrait ôtr(i pris des inscrip- I ons d ‘bvpothè(iue légale n 'é tan t nas connus du requéran t, il fera publier ladiie ntffiiication dans un joiirnai d’annonces judiciaires conformément ' la loi.

Pour insertion : Signé : Paul DELAPORTE

S Pièces de TerreET UNE n o i s

Sises te rro ir d ’ACY-EN-MULTIEN E n sijc Lots. ̂

L’adjudication au ra lieu le D i m a o c h e « l o i n I 8 9 o »

' à u ne heure de reletie ,En l’Etude e t par le m iuislère de

M*TniRouiN,nolaireàAcy-en-Multien.

S 'ad resser p o ttr les renseignem ents ;T A M* SAINTE-BEUVE, avoué à

Senlis ;r E t à M’ THIROUIN, no taire à

Acy-en-31ultien, dépositaire du cahier des charges.

h eu re de m id i.^ a d re s se r p o u r les renseignem ents :

1* A M’ LEVIEUI, avoué à Senlis, poursuivant la vente;

Iccs im m eubles appartiennent à M. ̂ m arqu is o s Tuuist .

P o u rin u s renseignem ents, s’adresavoué I se r à M’ Dumoulin, no taire.

I Etudes de

[ i r BOUCHER, llq^uidaleur judiciaire. I b i s , rue liauteville, à P aris

Jo ies LHOMME, huis sie r-p riseu r à Crell,

Etude de M* A uguste SAINTE-BEUVE,avoué à Senlis.

c a " C P Î 2 IAUX BNCHÊnES PUBLIQUES

P ar suite de conversion de saisie iniinobilièrr,

TROIS MAISONS

2* A M* SAINTE-BEUVE à Senlis, colicitant;

3’ A M’ SECOND, notaire à Pans,7. ru e Laffitte, dépositaire d u calucr des charges.

Etude de M’ Goorges LEVIEUX,licencié en droit, avoué è Senlis, |

rue Saint-U ilaire, n ’ 10,Suc’ de M" Alluard e t Chalhin.

--- ♦ I ' ETV E N TE SUR L IC 1T \T 10N Outillage de Fabricant de Jouet»

AU PLUS OFFRANT ET DERNIER, I » ! d’ArtiCle» dO P»Pl»,BNCHÉRtSSBUB _ ^ _

n ’UAE MAISON M A R C H A N D I S E S ------------ ' ' Dépendant de la liquidation jud iciaire

Dll it N I7pAri>ft

M A T É R I E L

Sise à LAMOBLAVE (Oise), lieu d it la Rue Blanche.

I L ’adjudication au ra Heu le I D i m a n c h e SSS « l o i n 1 8 0 3 ,

d q u a tre heu res de relevée.E n la Mairie d e Laiiborlaje,

P a r le m inistère de M‘ Balézeaux, no taire & Chantilly.

1 S ’ad resser i« » ir les renseignem en ts.y A M" LEVIEUX e t DELAPORTE,

I avoués à Senlis:2’ A M’ BALÉZEAUX, notaire a

[A u domieile d e feu M** v eave J abbt, ' A ACY, G rande Rue,

P a r le m ln litè re de H* Thibouin, no taire.

Mim t I tdd»

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civil de p rem ière instance de Senlis, au Palais de Justice, ru e de la R épublique.

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Senlis, où le cah ier des charges es! d ipo?é

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M énage, e n c u iv re , fonte.T ôr b la n c e l fe r b a llu ; T ab le c l p e t i ( ^ f f e l d e c u is in e . F o n ta in e à llifr] P o ê le s e n fa ïen ce , P o ê le s Cho^ b e rsk y . /

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G ra n d e s e l pe tite s C ouchelles ncnjou (a v e c e l sa n s so m m ie r) , n u lfe t-Ë ta g é re , S e c ië la ire , T ab le s ro n d e s A ra llo n g e s , T iib le sc a rré e s , T ab le s d e N u il. d e T oilello

U n M eu b le d e S a lo n , aca jou e t v e lo u rs ro u g e , com posé d 'u n C a ­n a p é , d e u x F a u te u ils e i q u a lre C haises

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